#parce que si j'en crois mon père c'est INTERDIT d'en avoir
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tricycle-jaune · 1 year ago
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j’suis estomaquée d’à quel point j’suis influençable ça me dégoûte, genre, je m’étais décidée pour une assurance pour mon futur appart’, sauf qu’aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec ma banquière pour qu’elle fasse le virement pour le notaire, et dans la foulée, elle me fait un devis de sa banque parce qu’ils font aussi des assurances (d’ailleurs le bail des banques qui se la jouent aussi assureur, m’enfin bref) et LE PIRE, c’est que c’est mine de rien 5e + cher que l’assurance que j’avais repéré, MAIS MOI LA SOMBRE CONNE, je me laisse embobiner par son blabla en mode “bah je vous les donne les 5e c’est rien” “euuuh pour toi c’est rien, pour moi c’est un repas stp” (je lui ai pas dis ça of course parce que j’ai la répartie d’un poisson rouge irl) et résultat, je me retrouve avec une assurance que je n’ai ABSOLUMENT pas souhaité qui me coûte à l’année 50e + cher, VOILA VOILA. en vérité je vous le dis, y’a pas plus CONNE et DEBILE et NULLE que moi, genre, j’ai rarement été aussi dégoûté de ma personne qu’actuellement, limite on me dit “tu savais que la terre était plate ?” j’vais y croire ??????? comment j’peux être SI influençable ????? mon père a raison putain, je suis conne et y’a rien à faire avec moi, c’est trop tard genre, c’est pas à 33 ans que j’vais changer quoi c’est fini, j’vais finir ma life avec des gens qui m’auront arnaqué, mais vraiment, j’suis dégoûtée de moi, je me donne littéralement envie de vomir comment c’est possible d’être MOI et d’être encore en vie dans ce putain de monde.
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writtenrowena · 7 years ago
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Évolutions de l’après-enfance (Pensées du 19 et 27 décembre 2017)
Mes rêves m'importent beaucoup en ce moment, j'ai cette drôle de certitude que je me dois de les écouter vraiment, parce que quand je me suis imaginé des objectifs compréhensibles, je ne me sentais pas aussi forte. En même temps, je tente de comprendre qu'est-ce qui fait ce que je suis, parmi mes origines, mes pensées et mes émotions. Les émotions, au final, ne sont que des personnalités passagères, qui donnent le ton du moment. Je veux apprendre à les utiliser pour vivre vraiment, avec force et volonté.
18.12.2017 – L'aujourd'hui
Je me force presque à ouvrir cette page blanche, parce que si rien n'était arrivé je n'aurais pas eu à l'ouvrir.
J'ai réfléchi quinze fois à comment je la commencerai, et rien n'est complètement juste, rien n'est assez précis, ni assez vague pour une publication en ligne. Il y a sûrement des lignes qui resteront dans mon journal papier parce qu'il y a certaines choses qu'on ne peut donner à lire. Je crois. Je ne sais pas. De toute façon, le grand ébranlement ici, c'est celui des certitudes.
J'ai pris la trahison entre mes mains de nombreuses fois, en l'observant sous toutes ses faces et coutures, et je ne suis pas arrivée à beaucoup de conclusions réelles. J'ai pris la trahison et j'en ai observé le bon et le mauvais, et avec chaque aspect de la chose, il y avait des questions et des affirmations qui se rapportaient à autre chose.
J'ai pris la trahison et j'ai contemplé les désirs humains, la violence, l'amour et la tristesse. J'ai cru voir d'où je viens et où je vais, et comment, et pourquoi, mais je me retrouve chaque fois au point de départ : je ne sais rien, et je ne peux qu'émettre des hypothèses et des espoirs.
Mon père a trompé ma mère pendant deux ans. Il a aussi décidé qu'il en avait marre de vivre pour les autres et qu'il voulait vivre pour lui. Quelque chose comme ça, entre autre. J'ai pas tout saisi.
Il en ressort beaucoup de choses et je suis incapable de toutes les développer ici.
Je pourrais commencer des pages d'analyse de moi-même, des dynamiques familiales, de mes relations à beaucoup de gens. Je ne suis pas sûre d'en avoir grande envie.
Il y a le dégoût, l'incompréhension, la colère, la compassion, l'amour, et tant d'autres choses. Il y a ce qui porte sur autrui et ce qui porte sur moi. Aussi habituée que je sois à me questionner sur moi-même, je n'ai que rarement été au centre de problèmes qui concernaient des autres. Parce que ma première réaction a été de chercher ma place par rapport aux autres dans cette histoire, et que ma deuxième réaction a été de trouver des solutions pour répondre aux questions de la première réaction.
C'est alors que le lundi est arrivé. Après l'examen de droit privé le matin, on décide de passer l'après-midi devant Netflix chez deux amies. Je ris beaucoup, je rencontre des gens, des gens qui semblent tellement correspondre aux amis dont j'ai besoin. Surtout, je me sens forte et invincible. Dans mon journal j'ai écrit que j'espérais pouvoir transformer la colère en une force positive. Certains jours, je ressens une énergie pour créer qui me pousse à me prendre en photo nue devant la glace. Le dénuement et la fragilité se transforment en pouvoir d'agir, traçant un dessin de vie dans mon esprit.
Hier soir dans mon journal, je parle de photographie et d'héroïsme. J'essaye de trouver pourquoi je prends des photos. J'écris un jour qu'il s'agit de conserver la réalité de moi et du monde. Aujourd'hui j'ajouterai que parfois, je voudrais pouvoir montrer la réalité absente. Ce qui pourrait être, mais qui n'est pas.
Je reviens même sur « il n'y a pas de héros », une formule que j'avais accrochée un jour au-dessus de mon bureau dans l'objectif de me consoler après de nombreuses déceptions. Je détermine que Nirrimi Firebrace est ma plus grande héroïne, parce que lire ses textes a changé tellement de choses pour moi, des bonnes choses. Quand je pense qu'elle m'a motivée à prendre des photos j'ai souvent la sensation d'être simplement en train de créer ma vie d'après la sienne. Et en même temps en la lisant je crois pour la première fois depuis longtemps que je peux faire quelque chose qui me plaît et que mes rêves ont une valeur. Je me rends compte que mes rêves sont les miens, pas une copie d'un blog.
Et c'est là que je me sens forte. Malgré toutes les difficultés posées de toutes parts par la vie, les études et la météo, j'arrive la plupart du temps à savoir où je vais, ou du moins où je veux aller. Si je sais qui je veux devenir, je n'ai plus besoin de chercher qui je suis, parce qu'on ne trouve son chemin qu'en déterminant où on se situe sur la carte.
Alors comme ça, j'avance.
Le 27.12.2017 – Dynamiques d'enfance à aujourd'hui
Le 24 décembre, la tradition dans ma famille est que chacun doit lire un texte avec un rapport à Noël. Je décide d'écrire mon propre texte, ne trouvant aucune autre œuvre à lire. Le dernier paragraphe est le suivant :
Noël se situe dans les branches. Quand j'étais petite, il y avait la spirale de l'avent, comme une longue branche lumineuse, et quand on suivait ce chemin tracé, on marchait dans les étoiles. (Je viens de lire un article très critique de cette pratique, et apparemment je suis brainwashed. Sujet à développer ailleurs.)
Des étoiles à cinq branches, il y en avait sur les fenêtres et sur le sapin, et dans les chansons, et au-dessus de Bethléhem. Le soir de Noël était astral, avec son Christkind qui venait de loin, et les cristaux de neige étaient la preuve terrestre que Noël était dans la réalité, et le temps s'arrêtait, et tout était parfait. Une année on avait allumé des bougies dehors, et souvent on a marché avec des lanternes. Ce n'était que des lumières.
Quand j'étais petite, les étoiles étaient vraies, et Noël, c'était les étoiles. Alors, tout l'univers devenait impliqué.
C'est intéressant, parce que les paragraphes précédents, ironiques, questionnaient l'intérêt de la fête de Noël. À la fin seulement je me rends compte que les Noëls de mon enfance étaient porteurs de sens, de symbolique, de rêve, et qu'au fond, j'ai envie de retourner dans le cocon de perfection qu'apportait Noël. Je me souviens que j'avais demandé une année à manger du poulet avec des frites pour le réveillon, et que ma mère avait donc préparé ça, et que ça m'avait rendu terriblement heureuse. Comme l'idée d'une raclette aujourd'hui. À l'époque, ces choses n'allaient pas de soi.
Aujourd'hui je désire souvent un retour à l'enfance. Je raconte un jour au resto U comment on jouait dans mon énorme jardin avec Dim, entre mes 5 et 11 ans. On grimpait dans les arbres, sur les murs, sur le four à tartes flambées dont j'ai cassé la cheminée en tombant du mur ; comment on avait creusé des canalisations dans la terre sous la balançoire, et la tuyauterie en renouée du Japon ; et les feux interdits qu'on allumait et toutes les bêtises qu'on faisait. Ce sont des souvenirs d'une liberté passée que je voudrais retrouver.
Il y a eu beaucoup de choses très difficiles quand j'étais petite, parce que j'étais toujours un peu à côté. J'avais du mal avec les autres, enfants comme adultes. Je loupais plein de codes et j'étais pas douée en relations sociales. C'est l'époque où j'ai commencé à suivre les leaders, les filles populaires. Je les imitais et je voulais être des leurs. J'échouais continuellement, parce que je ne savais pas attraper une balle, ni faire la conversation. Au moins, je courais vite. Je me souviens d'une fois où, pour équilibrer les équipes, on m'avait demandé de me joindre à l'équipe des garçons. J'ai refusé et une fille m'a dit « au moins, moi, je me sacrifie pour mes amis ». Je l'avais pas vue venir.   On m'avait donné une liste de choses à faire pour qu'elles restent amies avec moi : « Sois plus féminine. Sois plus discrète. Arrête d'être amie avec X qui est en CP. ... ». Je racontais ailleurs que j'avais plein d'amis, que j'appartenais aux deux bandes de filles de l'école. Déjà, j'avais un grand besoin d'appartenance à un groupe, et je pleurais beaucoup. Mais chaque année était différente. Le CM1, c'était génial. Le CM2, c'était de la torture mentale. C'est très compliqué de se rappeler ces choses parce que je ne m'en souviens pas avec une très grande objectivité. J'avais peur des gens et je n'avais pas envie de leur parler. Quelque part, je ne les comprenais pas.
Cela vaut aussi pour la famille de mon père, qui est très grande et étendue, et assez spéciale je pense. Née tard, j'étais la plus jeune (et de loin, jusqu'à l'adoption de mes cousines). Il n'y avait pas d'autres enfants de mon âge, et s'il y en avait eu je ne suis pas sûre que je les aurais fréquentés pour autant. Alors on me regardait, la bête de scène, qui ne regardait pas les gens, ne faisait pas la bise, et se plaignait de vouloir partir.
J'ai vu nombre de ces gens aujourd'hui, et j'ai globalement passé un bon moment, bien qu'il ait eu ses vides et que j'ai foiré quelques trucs quand j'ai voulu parler. Maintenant, je suis devenue une personne avec qui on peut discuter. Je suis même allée vers les gens pour leur faire la bise et c'était clairement la première fois, et je suis assez fière de moi. J'ai fait une maison en briques de bois avec les jouets des arrière petits enfants, et je leur ai même adressé quelques mots. J'ai du mal avec les enfants agités et bruyants, donc c'est notable.
Je suis contente de ce progrès face aux autres. Quand je contemple les éléments qui font ces rapports, j'essaye d'être indépendante dans mes relations à ma famille. De ne plus dépendre d'intermédiaires générationnels afin de déterminer quelle est ma place dans ce réseau d'humains.
Hier, après le repas avec mes demi-frères, mes parents sont partis et c'était tellement agréable de se retrouver entre nous. Bien que nos relations restent en grande partie à construire, je pense que je suis arrivée à un moment dans ma vie où ces relations sont au moins possibles.
J'ai l'impression d'un renouveau dans tout ce que je pense, dans tout ce que je sens. Peut-être que c'est passager. Peut-être que ça changera ma vie. Peut-être que j'ai véritablement trouvé le chemin qu'un semi con m'avait un jour promis (« du wirst deinen Weg schon finden »), et que je suis partie pour quelque chose, et que mes grands rêves sont des vérités en devenir.
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