#mais tu viendras m'ouvrir si c'est le cas!
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Content que t'apprécies, parce que c'est le seul que tu peux espérer recevoir de ma part.
Je crois que cette conversation est terminée.
Pendant vos prochaines interviews, dans vos posts Instagram, ça m'est égal
Mais il faut que vous commenciez à parler de cette réunion. Dès maintenant.
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Mon front vient de rencontrer le mur devant moi un peu fort mais j'ai presque pas mal, c'est le conflit mental et physique entre plaisir frustration que j'exprime difficilement à travers mes dents serrées comme si je venait de m'ouvrir la tête.
Mon poing rejoint aussi le mur. Je déteste que Marie-Charlotte ne soit pas là, ne serait-ce que si elle était restée dans la cabine elle serait toujours proche, au moins assez pour entendre comment cette douche se passe pour moi. Elle n’est pas froide du tout.
Je plisse les yeux comme si j'essayais de voir à travers la buée sur le verre, bien vite la porte de la douche glisse et claque comme le câble qui vient de péter dans ma tête. Si c’est le type d’épisode psychotique dans lequel Marie-Charlotte me plonge je suis bien obligé d'admettre que je peux aller loin pour elle. De l'eau ruisselle de partout sur le sol de la salle de bain mais je m'en fou aussi, je suis sorti pour prendre mon iPhone et retourner dans la douche.
En passant mes doigts dans les cheveux mouillés collés sur mon front je décide que je ne montrerais pas mon visage avant qu'elle décroche à ma demande FaceTime, ce qu'elle ne fait pas. Pas de live stream non plus, je n'ai vraiment plus qu'à garder mes humeurs pour un peu plus tard.
Si je lui envoi vraiment la vidéo peut-être qu'elle devinera à quel moment je l'ai prise, comme si elle ne serait pas déjà convaincue que c'était à un moment où j'aurais préférer la prendre elle, avec tout les efforts que je fais pour l'imaginer me regarder de l’autre coté de l'objectif.
Au final, j'y arrive très bien mais ça elle ne le verra pas en video, elle le reverra quand elle viendra me chercher en personne ce qui sera bien mieux. Je ne peux qu'imaginer, et elle aussi parce-que je n'ai pas arrêté la vidéo même si je ne suis plus dans le cadre. J'ai bien sur envie qu'elle entende. Mes livres sont pleins de lyrisme amoureux sur le désir l’absence dure, il me faut la supporter. Je vais donc la manipuler: transformer la distorsion du temps en va-et-vient, produire du rythme, ouvrir la scène du langage au final, le son de ma voix sonne tellement mieux qu'aucun autre langage pourrait le faire maintenant.
Je réfléchi avant de pianoter un message sur mon téléphone. Ça ne vaut pas le coup de déranger la Capitainerie pour faire sortir ma voiture du parking où je l'ai garée sur le port. C'est proche, mais Marie-Charlotte est toujours en mode BDH. Je demande à notre chauffeur qui à déjà conduit Marie-Charlotte ici depuis l'aéroport s'il peut me laisser l'Urus. Je connais déjà sa réponse et sa réaction. Marie-Charlotte à beau être un cas de force majeure il était de toute façon évident que cette voiture ne serait pas là si je n’avais pas prévu de m'assoir derrière le volant d’une manière ou d’une autre.
Je rassemble les affaires à prendre avant de partir. Mon sac militaire est résistant mais tellement usé en comparaison du sac Hermès immaculé de Marie-Charlotte. Je pense à un cadeau pour elle dont elle pourrait se servir comme Twilly, mais ç'est pas pour ça que je regarde fixement ce sac en récupérant le plus grand au pied du lit. Marie-Charlotte me rend vraiment débile, c’est embarassant à quel point ça tombe sous le sens que j'aurais du partir faire ça depuis le début au lieu de me filmer en train de me toucher. En même temps c'est en me souvenant que je n'ai pas réussi à la joindre sur facetime que je regarde dans son sac et que j’y vois son iPhone éteint.
Je sonne à la porte O10C la porte s'ouvre et pour mieux me regarder la maîtresse des lieux enlève la paire de Pit Vipers qu’alle à sur son nez pour les caler sur le haut de sa tête. Sans tarder je plonge la main à l'intérieur du Kelly de Marie-Charlotte pour y prendre son iPhone que je lui tend. Elle le prend sans poser de questions, elle sait déjà à qui appartient ce téléphone et ce qu'elle doit faire avec.
« Combien de temps ? »
« Dix minutes. »
Je hoche la tête pour approuver puis je passe la tête par la porte pour jeter un coup d'oeil à son espace de travail.
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Burn it all. »
Elle le dit avec un aplomb terrible et le fait que c'est exactement comme ça que je l'aurais dit moi-même me rappelle encore à quel point c'est étrange de travailler avec elle.
« Je parle pas de la musique. »
J'entre sur la musique de Black Panther donc, la pièce est à la hauteur du Wakanda et elle aussi avec ses origines africaines, cheveux blancs, style cyberpunk. Je m’avance vers le flightcase ATLAS qui m’a intrigué.
« Il est verrouillé. »
« Il est à mon meilleurs ami. »
528491 click, clack.
« Quand est-ce que j’en ai un comme ça ? »
« Tu es entrainé pour ça ? »
« Je préfère les épées. »
« Et c’est tant mieux parce-que tu n'auras pas de fusil d'assaut tactique dans les bras avant longtemps. »
Je la regarde connecter l'iPhone de Marie-Charlotte, elle se penche aussi pour attraper autre chose sur sa grande table et avance dans ma direction un flightcase en tout point ressemblant a celui de Christopher mais en version miniature, pas plus grand qu'un porte documents. Elle tapotte sur la surface à mon attention.
« Mais bon, Steve Rogers est sympa il a pensé à toi. Il a pas dût avoir le temps de le faire customiser pour toi sinon il serait incrusté de paillettes de météorites quelque chose dans ce goût la ? »
« Comme les Nighfall polarisées sur ta tête ? Moques toi, je te forcerait à porter ton uniforme d’équipage. Ce serait dommage de ne pouvoir afficher un si beau tatouage. »
« Ils sont plutôt cool non ? »
Elle ne me demande pas vraiment mon avis sur ses tatouages en fait, je comprendre qu'"ils" est question des dragons. Je referme la malette après avoir inspecté son contenu, je m'apprête à partir en retournant vers la porte.
« Merci. Quand le téléphone sera prêt il retourne dans le sac à main, envoi ensuite quelqu’un nous apporter les sacs à la voiture. À demain. »
Elle acquiesce, mais je remarque qu’ "à demain" la perturbe, elle ?
« Tu seras très bien. »
Et c'est sencé me rassurer, qu’elle essaye de me rassurer ? Non non, on sera très bien personne ne va merder sur ce coup là et pas elle surtout. Est-ce à cause de l’importance de son rôle ? D’ordinaire dans sa bouche des encouragements prendraient des airs de prophécie mais c’est un voeu pieux que j’ai cru entendre et je n’en crois pas mes oreilles, il y a une faille dans l’aura de maîtrise qui la caractérise, c’est inquiétant.
« À demain "Breaker of chains" »
La vulnérabilité aura été de courte durée. On a l’habitude de se donner des surnoms dans l’équipage mais là elle vient de me dire de garder un oeil sévère sur mon ego si je veux que ça se passe bien, un rappel que plus haute est l’estime que j’ai de moi-même, plus dure sera la chute si je perd mon objectif de vue.
« Attends ! »
Pour le moment ce que je perd de vue surtout c'est ce qu'elle porte autour du cou et que je viens de remarquer. Je souris déjà d’un air moqueur c’est pour ça qu’elle me ferme la porte au nez alors qu'elle m'a bien entendue quand j'ai fait volte face et qu'elle aurait attendu si j'avais encore du travail à lui demander.
Je regarde le paysage dans la même direction que Marie-Charlotte que j'ai rejoins sur le pont. L’immensité baignée de lumière est notre royaume, dont il est impossible de distinguer la limite.
Comme le désert de Lybie avec elle, les montagnes de l'Hindu Kouch avec Christopher, maintenant nous sommes en mer. Je sais apprécier le charme humains des villes, mais les étendues naturelles sont les plus excitants endroits où se trouver sur la planète pouvoir les explorer est une bénédiction.
Je sais depuis que je suis tout petit que je finirais d'une manière où d'une autre dans une situation comme celle-là même si à l'époque, j'étais loin de me douter que je finirais par partir à l'Aventure sur un tel bateau. Je voyais une trable ronde, je me voyait y prendre place, après avoir fait le serment de trouver le Graal avec une force de conviction qui ne peut appartenir qu’à un enfant.
Je regarde Marie-Charlotte maintenant, je suis conscient que nous sommes dans mon rêve où je suis si amoureux d’elle que j'en fait ma Reine. Mais même quand je suis avec elle, c'est d'ailleurs pour ça que je suis avec elle, je suis très préoccupé et occupé à tenter de combler un sens inné de Destinée. Et elle ?
« Quel est ton plus grand rêve et quel rôle on tiendrais dedans ? On le fera pour notre mariage. Tu as le temps de réfléchir jusqu’à la voiture elle est déjà là pour qu’on la prenne pour aller à Rome, tu me raconteras sur le trajet. »
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