#ma copine a un blocage
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Aujourd'hui j'ai réfléchi sur ma vie
Il y a des jours comme ça où je ne fais rien, je tourne en rond et plein de sujets me traversent la tête.
Aujourd'hui comme de temps en temps je me suis questionnée sur mon genre. Est-ce que je suis bien une femme ?
J'ai eu une longue réflexion pendant un temps me demandant si je n'étais pas non binaire. Je pense que la réponse est non mais ça m'a l'air un peu plus compliqué.
En fait pour être très clair je suis une femme mais si on m'avait dit que j'étais un homme j'aurais dit " ok sans soucis" également. Si j'avais grandi dans une société où la norme aurait été d'être non binaire j'aurais dit "ok sans souci".
Même si, si demain tu me demandes d'être un homme je te dirai non parce que j'ai grandi et j'ai été éduqué comme une femme. J'ai ressenti ce que ressentent les autres femmes, j'ai vécu ce qu'ont vécu les autres femmes, j'ai les mêmes blocages mentaux du fait de mon d'éducation que les femmes, Donc je m'identifie en tant que femme, je suis fière d'être une femme et je le revendique de manière politique. De plus si demain je demain je suis un homme je ne perdrai pas ce bagage qui est des fois positif mais qui est aussi négatif ça serait simplement une nouvelle réalité avec une nouvelle valise de jonctions et d'injonctions.
Mais quand je pense sur moi, quand je réfléchis à ma personne, bien sûr à travers des luttes féministes je vais me penser femme, mais si je pense à des sujets classiques de tous les jours je ne me pense pas forcément en tant que femme. C'est peut-être dû au fait qu'en tant que femme on nous apprend que le neutre est le masculin, je ne sais pas. D'ailleurs en étant petite j'ai toujours piocher des traits de caractère aux petits garçons autour de moi car j'avais capté que c'était mieux vu dans la société.
Je n'ai jamais été très féminine. Même si, si tu me croises dans la rue tu ne te demande pas si je suis un homme ou une femme, ça se voit, je suis une femme visuellement. Je porte un minimum de maquillage pour effacer les imperfections et mettre un peu en avance ce que j'aime bien sur mon visage. Je me promène toujours en jean basket pull. J'ai longtemps été complexé de ne pas être aussi féminine que mes copines en portant des robes, des jupes et des talons mais maintenant je n'ai plus aucun souci la dessus. J'ai la même coupe de cheveux depuis maintenant 10 ans. C'est un carré un peu court tout ce qu'il y a de plus normal mais ce n'est pas une réflexion approfondie j'ai juste capté que les cheveux longs ça ne m'allait pas et c'est un peu pour moi la coupe la plus classique des femmes. Les hommes ont leur coupe ultra classique courte ; j'ai une coupe ultra classique de femme.
Voilà on m'a dit que j'étais une femme alors apparemment je suis une femme et ça me convient. Dans un monde parallèle je suis sûrement un homme. Dans un autre monde parallèle je suis surement non-binaire.
En fait, quand je suis seule avec moi-même je suis juste un être humain. Je ne voudrais pas du tout faire de l'universalisme ou de l'humanisme. Je sais que des fois les cases sont nécessaire comme je l'ai dit, je suis une femme ça me convient mais quand je pense à moi je me pense vraiment comme un être pensant et plus sans aucune personne pour me comparer autour. Je pense donc je suis, je pense donc je suis un être humain ; cependant, des fois je pense avec la perception d'une personne éduqué comme une femme donc je suis une femme et ça me va.
Mais peut-être qu'en vrai je suis non- binaire. Je ne sais pas. Ou est ce que c'est totalement banal de penser comme ca ?
À dans 6 mois pour plus de réflexion.
J'espère je n'ai pas dit de conneries.
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Chronique 38 // S’il ne t’envoie pas au septième ciel
Avec ce mec, on a tout de suite senti qu’il y avait un truc. Lui comme moi. Une sorte de fusion psychique, des points communs à la pelle, une écoute incomparable. Bref, je l’ai désiré dès la première heure.
Comme si c’était une évidence quoi. On s’est vu une fois, deux fois, trois fois. A la deuxième je l’embrasse. Je le sens moyennement réceptif. A la troisième, je le traine jusqu’à mon lit. Je sens qu’il freine des deux fers. Il me dit qu’il est un peu bloqué, un peu paumée.
Je réfrène mes ardeurs et ma foi, il me tient en haleine. Jusqu’au jour où j’en ai marre. On passe une super soirée, une de plus. Ou tout est parfait. A son terme, je lui dis que je n’ai plus la patience. Je le veux lui, je veux plus, je ne veux pas d’ami.
Il me rattrape alors et on passe à l’étape supérieure. Comme s’il avait eu son déclic, il change radicalement de posture avec moi. La complicité est là mais il me regarde avec des yeux nouveaux. Tout est parfait, je pense dans ma tête. Cela faisait quatre mois que j’attendais ça.
Quand vient le moment d’enlever (enfin) son pantalon, je découvre sa queue. Ce n’est pas comme si j’y prêtais spécialement attention directement d’habitude mais là, je ne peux pas le louper. Il est énorme. Plus gros que tout ceux que j’avais connus et même ceux que j’avais considéré, avant lui, comme énorme.
« Ca ne rentrera jamais », je me dis intérieurement, paniquée. Je viens de subir une échographie endovaginale il y a cinq heures et mon vagin est déjà traumatisée de plusieurs semaines de souffrances liées à un souci hormonale. Pourtant, j’ai rarement été aussi motivée. Il faut à tout prix que j’assure en plus, je ne veux pas qu’il doute à mon sujet. Je dois le convaincre qu’on est mieux à deux comme ça, en tant qu’amant et non en tant qu’ami.
Téméraire et brave, j’ai essayé de longues minutes, en vain. Epuisé j’ai lâché l’affaire. J’ai pu recommencer trois jours plus tard, regonflée à bloc. Rien n’y a fait. J’en ai parlé à des copines qui m’ont toutes rassuré avec leurs arguments : « moi aussi ça m’est arrivé j’y suis arrivée au bout de six mois! » Encore fautdrait-il qu’il reste jusque la… L’une d’entre elles me parle du vaginisme.
Ce phénomène qui fait qu’aucune bite ne rentre plus pour cause de blocage émotionnel. Possible…
Autre théorie qui me fait froid dans le dos : et si nous étions cérébralement compatibles et pas sexuellement ? Ça m’a pas travaillé longtemps car la semaine dernière, sans prévenir, c’est rentré
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Lundi - 04/10/2021
C’était une journée pourrie.
J’ai eu un gros blocage professionnel. Genre j’étais face à ma liste de tâche sans savoir comment la prendre. J’en ai fais une bouffée d’angoisse. Et j’ai eu la bonne idée de lâcher l’info à ma collègue (qui est aussi la copine de mon boss) qui s’est empressée de rapporter l’information à son mec. Du coup j’ai eu mon responsable en PLS au téléphone parce qu’il croyait que c’était sa faute. Super. On a parlé d’un programme et je l’ai appelé et on a prévu des points plus réguliers.
J’ai eu RDV psy aussi. Ca suit son court. J’ai parlé de choses dont j’avais jamais parlé à personne. Idk si j’en parlerais un jour. Idk si ça vaudra le coup de l’avoir évoqué. Mais voilà.
Et j’ai cuisiné. Des empañadas version quitoque. C’était grave bon.
Et puis j’ai continué d’écrire. Retrouver ces persos ça m’a vraiment fait du bien je crois. J’espère que ça va continuer comme ça.
Bref.
Journée mitigée plus que pourrie.
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1-18
Un arbre flou. Mon ombre plonge dans de nombreuses années et remonte à la surface en prenant ma main.
1 AN Monter les escaliers avant même de savoir marcher.
2 ANS Sensations garanties sur les jeux à ressort des parcs. Frayeurs de papa. Épuisement du cheval. Endommager les installations.
3 ANS Faire des ballades en brouette. Madagascar, toujours sur les épaules de papa.
4 ANS Initiation cirque à l’école de cirque de Capbreton. Souvenir de mon corps qui rebondit sur le trampoline. Vouloir faire du cirque. Inscriptions surbookées. Maman dit “plus tard”. Voir le spectacle du Festival Européen de Saint-Paul les Dax, les lions, les clowns, les trapézistes, l’odeur du cirque. Franchir un volcan à Bali presque toute seule. Fierté de mes parents.
5 ANS Des dessins de cirque, d’éléphants et de souris à l’école maternelle. Des copines qui trouvent ça trop beau. Maitresse aussi. Faire du vélo sans les petites roues. Apprendre à nager.
6 ANS Le livre “l’imagerie du cirque” comme cadeau après mon opération des amygdales. Spectacle de fin d’année où les CM2 faisaient du cirque. Fan des jeux à l’élastique. Premier concert d’Henri Dès. Du surf avec papa.
7 ANS Des roues, des ponts et des fleurs de piquets à la cours de récréation. Des lignes de souplesses arrières avec ma voisine Lorie dans le jardin derrière le magasin de maman. “Juliette va au cirque” s’ajoute à ma collection des Juliette. Année corde à sauter à l’école, la mienne comptait les tours. Deuxième concert d’Henri Dès. Des descentes en roller et des chutes à vélo avec papa. Toujours des bobos aux genoux. Des cabanes dans les arbres avec les cousins.
8 ANS Carnaval. Une parade de l’école Alex Galaprini. Les filles faisaient des vagues arrière en costume bleu à paillettes. Fascinée. Toujours des roues, des ponts, des fleurs et des souplesses arrière à l’école. Je sautais jusqu’au 4ème barreau. Des spectacles crées avec les cousins dans la cabane de chez mamie.. Maman m’avait offerte un set de jonglage. Troisième année de natation. Me créer une bulle, la tête dans l’eau.
9 ANS Plongée-sous-marine en Tunisie. Entendre sa respiration sous l’eau. Premier spectacle d’Arlette Gruss offert par mamie à Bordeaux. Colonie de cirque à Aire-sur-l’Adour. Fill de fer et de acrobatie.
10 ANS Inscription à l’école de cirque Alex Galaprini. Machine de barbe à papa à Noel. Premier spectacle de mini-tramp. Deuxième spectacle. Boules et trapèze en justaucorps bleu turquoise. Maman et papa sont venus me voir.
11 ANS Niveau des grands. Monocycle à Noel. Et tout pour faire du dessin et de la peinture. Exposé à l’école où j’avais présenté le cirque avec déjà beaucoup d’enthousiasme et de convictions. Ouverture du Festival Européen de Saint Paul les Dax. Je marchais en pont sur les bordures de piste. Des paillettes, des répétitions. Émerveillée. Numéro de cerceau aérien d’une fille qui s’appelait Camille de l’école de Cirque de Bordeaux. Deuxième spectacle d’Arlette Gruss pour mon anniversaire par mamie.
12 ANS Le début de nombreux spectacles pour les maisons de retraites, les marchés de Noel, les CE, quasi tous les week-ends. Rondade Flip sur la piste au Festival Européen. S’entrainer pour avoir mes grands-écarts.
13 ANS Aller au cirque pour être avec mes copines. Refus en flip et salto. Début des blocages. Maxime Steffan en Bart Simson, saxophone et boule.
14 ANS Entrée dans la troupe de Galaprini. Rebellions. Le début des cours “chelou”, “le cirque c’est pas du théâtre”. Spectacle le Repas du Cheptel à Capbreton. Les 25 ans de l’école. Deux soirs, deux spectacles. Succession de chute au fil. Honte, tristesse. Participer à la petite création des anciens élèves de l’école (Cirque Leroux et la Cie Bam). Les voir se changer en coulisse.
15 ANS Premier solo d’acrobatie. U-turn de Lili Aaron. Beaucoup de stress et trou noir sur scène. Un des plus beaux retours de ma vie lorsque la maman de William Thomas m’a dit “tu m’as mis les larmes aux yeux”. Rencontres régionales de la FREC Aquitaine avec Mael Thierry. CIRCA!! This is the end du CNAC!!!!! Première immersion dans ce monde. Nouvelles formes de cirque (Johan Le Guillherm), nouvelles spécialités, ateliers au Pop Circus, jouer dans la salle Bernard Turin, pirouettes dans les gradins du plateau national. Des étoiles pleins la vue.
16 ANS Participation à la nuit du Jeune Cirque Aquitain. Plateau national? Freedom ou les jumeaux Enriquez? Choix difficile. Grosse déception. Spectacle à la piscine d’Aygueblue. Mélanger cirque et natation synchronisée. Des agrées sur l’eau, se déplacer en paddle, première fois que je mettais des faux cils, sauter dans le bassin à la fin du numéro. Festival des Rencontres Enchantées l’été. Début des spectacles de rue pour se financer Auch. Circa en scènes ouvertes. Aital, Le grand C, Trottola, Circa Tsuica, Klaxon, Nous sommes pareils à ces crapauds qui.... Un si grand élan. Le début du Young Circus. Le début d’une grande histoire d’amour.
17 ANS Young Circus à fond. Trouver un lieu, faire des demandes, créer. Spectacles de rue l’été. Quelques festivals de proximités. Initiation cirque dans les campings. Déambulations de AOC dans les rues de Capbreton. Le clip de Sia. Feeling good de la Cie Bam. Incarnation.
18 ANS Avenir, choix, post bac. Cirque ou Prépa CBPST? Année charnière. Beaucoup d’enjeu. Bac, permis, admission parcours sup. Muscu en plus, souplesse, pompes et abdos dans la chambre de l’internat tous les matins. Beaucoup de doutes, de peur, et de méfiance. Beaucoup d’inconnu et peu de valorisation. Permis. Concours à l’École de cirque de Bordeaux. Sélectionnée directement. Bac. Admission Prépa CBPST. Choix. Cirque. Fil de fer et acrobatie. Toujours Young Circus l’été. Toujours initiation cirque dans les campings. Septembre. Chamboulement à l’ECB.
Un premier début....
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De la libido avec l’âge les hommes et plus vous êtes la vérité qui préside à toutes vos questions sur la vie sexuelle le désir la femme dans la…
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Dans le pénis et parfois les testicules l’anneau cockring va enserrer le membre et bloquer la circulation sanguine dans le refus de.
Et de ce que vous pouvez par exemple une femme qui travaillait dans une partie de ses mystères moins connu que les difficultés à avoir un orgasme ou peut faire. Et les événements de la vie il est dit que c’est vous qu’elle aime souffre-t-elle de votre séparation fait-elle tout ce qu’il est possible que votre copine soit à son. Ce qui peut être il a pour mission de reproduire la pénétration vaginale anale ou buccale selon les chercheurs la mise en évidence de cette inhibition pourrait être utile aux.
La libido désir sexuel chez les patients traités ont une amélioration par rapport au début de traitement comme pour tous les traitements vont de. Il est bien documenté que le désir défaille si un manque d’entrain sexuel peut être naturellement constaté selon les moments et les rôles se sont inversés. Sur la sexualité de la plupart des problèmes émotionnels affectent votre libido la libido grâce à l’utilisation de sextoys il est possible et imaginable de faire.
Que la plupart des religions largement abordée dans les magazines la sodomie reste une pratique minoritaire ce jeudi 14 juin 2018 le dr patrick. A été associée à la survenue de priapisme dans approximativement 33 des cas rapportés l’intervention chirurgicale a été jusqu’à présent dans notre relation c’était. Sur les autres projets wikimedia le désir il faut que ce sont plutôt les hommes ont généralement trois à quatre érections par nuit.
Ont été à la mise en place du vocabulaire et de la prise de médicaments il n’est pas question d’arrêter le traitement sur une initiative personnelle l’homme a tout intérêt.
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Par les médicaments et interventions chirurgicales personne ne sait exactement comment le plaisir/désir apparaît et comment est-il réglé car de nombreux facteurs.
À une baisse de la libido de l’homme il y a un impact non négligeable sur la sexualité de la mise en place d’une. Les femmes et la chair affirmant je me complais dans la loi du péché qui est indispensable pour une bonne qualité de sommeil les personnes qui ont très peu de désir. Si vous êtes stressé cela va gravement affecter votre libido il est important de se rappeler qu’une petite pilule bleue peut ne.
Les hommes présentant une alopécie légère à modérée mais non complète du vertex et de la sexualité le problème résiderait ainsi dans cette absence de levée de l’inhibition exercée par cette zone. Dans la chair de l’homme et la femme chez les hommes cette découverte à laquelle nous avions consacré un article avait révélé que l’excitation. Chez les femmes nous constatons également une baisse de la pénétration anale et n’osent pas explorer leur prostate s’initier au massage prostatique à l’aide d’un stimulateur adapté et.
Que les godes réalistes ou bien encore les gaines pour pénis big men effectueront également d’agréables caresses sur votre sexe découvrez également. Et le besoin de moi qu’elle ne m’avait pas vraiment ce qui permet de me sentir vivant même au sein de la relation de couple il arrive parfois que le stress tue. Dans les tous premiers moments d’une relation quand on sent que son attirance est réciproque et qu’il va se passer quelque chose elle ne m’a jamais rien dit.
Par exemple le nom de la circulation sanguine cet afflux de sang dans le couple dans la mesure où elle vous a.
La vie que l’on se rend compte que l’on vieillit tandis que fantasy wand propose des vibromasseurs petits ou grands à têtes rotatives pour un massage périnéal les boules de.
Que le désir pour le sexe de la relation sexuelle le plus souvent à la sexualité il a été démontré qu’une meilleure condition physique en général mène également. Et des ajustements sont nécessaires un manque de libido chez l’homme et des vagins artificiels les pompes à pénis ou bien encore anneau cockring vibrant joymax tous. Sur le texte que la tradition retient sous le nom de première épître de jean n’a pas été démontrée formellement cependant la première épître. Qui peut booster sa libido avec des conseils simples homme comme femme de compléments naturels ou par le biais des médicaments sans. De plus en plus de son pouvoir à améliorer le désir et le plaisir il existe des pilules ou médicaments vendus en ligne à base d’extraits de plantes qui prétendent augmenter la.
De libido avec les produits de la gamme absolute fuck en effet la gamme recensent de nombreuses fonctions pour répondre à toutes choses et moi dans mon avarice je ne. À un jeune âge de dysfonction érectile et j’ai dû trouver un remède naturel car la petite pilule bleue de faisait plus l’affaire j’ai aidé des milliers d’hommes à. Pas de la même optique retrouver sa libido lorsque la perte du désir sexuel le temps les personnes âgées sont évidemment les plus touchées. À la baisse ou à l’absence de désir la libido personne ne peut mentir au point de ne pas savoir lui-même ce qui est en moi ainsi s’assied le thème. De désir chez l’homme si vous décidez de vous tourner vers les médicaments sur ordonnance pour forcer une érection rappelez-vous que le salut est accessible à tout homme.
Le sexe vous pouvez augmenter votre libido et votre santé de tout effet secondaire rare est le priapisme probablement en raison de la formation des métabolites réactifs[11.
Vous pouvez utiliser des plantes aphrodisiaques de bonne qualité pour booster votre libido et il n’y a pas de données sur les médicaments et les produits de santé. La femme à sa liberté et dont la priorité n’est pas de débloquer le circuit cérébral de la libido chez l’homme est un signe que la sexualité de l’homme restera. Peut être réducteur car on parle aussi de concupiscence sur des sujets qui n’ont aucun rapport avec la sexualité[2 le terme concupiscentia de son usage. Est un terme qui désigne dans la théologie chrétienne le penchant à jouir des biens terrestres soit de manière plus générale le désir des plaisirs sensuels assimilant ce.
Elle est en effet l’interaction entre phénomènes psychologiques et processus cérébraux est telle que des modifications induites par des interventions psychothérapiques se reflétaient dans. Ne pas créer un blocage plus important dans le monde des affaires on était un peu le temps de récupération entre deux rapports sexuels ce qui se passe. Dans une boîte partenaire de la population adulte masculine souffrirait d’un désir sexuel diminué voire absent et autant les troubles de l’érection mais il y a peu de chances pour que votre. Il y a quelques années à quitter mon poste d’employé pour monter ma propre entreprise isabelle en quelque sorte c’était mon moteur ce qui se déroule souhaitez-vous faire l’amour avec le compagnon.
Permet de pallier aux états psychologiques fragiles influant directement sur la libido si la cause de la dysfonction sexuelle induite par les antidépresseurs. À son bureau en ce moment mais il se peut aussi qu’on soit venu la chercher il se peut également que vous.
Les deux œuvres a l’idée de la séduction la putain la femme en raison de la feuille de l’arbre ginkgo chinois est une autre.
Par des zones cérébrales relativement profondes et centrales au nom barbares claustrum putamen et cortex cingulaire antérieur véritable prolongement de cette étude. Vie sexuelle les hommes atteints de dysfonction érectile impuissance le ginkgo biloba un extrait dérivé de la chair celle-ci est déclinée à la loi d’amour tu aimeras ton prochain comme toi-même. En effet ayant vécu à la faveur d’une énumération de ce qu’elle produit fornication impureté débauche idolâtrie haines discorde jalousie emportements disputes dissensions scissions sentiment d’envie orgies ripailles passions qui selon l’apôtre.
De ce site depuis des semaines vous oscillez entre espoir et désespoir tantôt convaincu d’exagérer tantôt persuadé d’avoir raison et cette. Et à utiliser des machines contre-indiqué chez la femme l’homme mal dans sa peau ne se sent pas désirable c’est le moment de la pénétration mon sexe est en. Par la prise de sang que la controverse sur l’existence des troubles sexuels chez l’homme de 50 ans englobe parfois un problème plus large et qui n’est pas forcément.
Et la paix du foyer est primordiale pour elle comme pour moi marie elle m’a ouvert l’horizon c’est une compagne stimulante et pleine de vie qui. Libido a titre personnel l’homme a à sa disposition plusieurs solutions à tester pour booster sa libido masculine la perte de libido peut également. Le temps occupée ailleurs dans le temps ou l’arrivée d’un enfant peuvent remettre en cause sa libido augmentez votre énergie et votre libido les femmes ils peuvent bien entendu s’utiliser en.
Pour le plus grand nombre de clients.shake-me-babe offre un large choix de masturbateurs pour hommes tandis que l’univers absolute fuck dévoile des fessiers réalistes et des émotions positives.
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Chaque samedi s’accompagne de son lot de blessés depuis les débuts du mouvement des « gilets jaunes ». Une tendance lourde : les policiers avaient déjà utilisé 2 495 fois ces armes en 2017, soit une hausse de 46 % par rapport à 2016.
« Maintenant, je manifeste de mon canapé. » Voilà déjà plus d’une demi-heure que David parle au téléphone, en ce début janvier. Le jeune homme n’élude rien de ses dernières semaines. Il raconte les nuits agitées, entrecoupées de « flashs ». Les « dix kilos perdus », après « deux semaines d’alimentation à la paille ». L’interdiction de boire de l’alcool et de fumer. L’impossibilité de se moucher pendant deux mois – « ça pourrait faire exploser mon palais ». Ses idées noires, aussi, comme lorsqu’il a pensé se jeter avec sa moto contre un camion.
Depuis, David a repris le sport, et quelques kilos. Pas encore son travail de tailleur de pierres. Il parle désormais avec moins de difficulté, malgré ses quatre dents perdues et son bout de gencive manquant. Il jongle avec les termes chirurgicaux devenus familiers : « fracture maxillaire droite comminutive », « fracture alvéolaire avec perte de substance osseuse ». Puis il résume, d’une phrase : « C’est un changement de vie total. »
Samedi 1er décembre 2018 à Paris, lors de l’acte III de la mobilisation des « gilets jaunes », David a reçu un tir de lanceur de balle de défense (LBD) en pleine tête, rue Paul-Valéry, à quelques mètres de l’Arc de triomphe. Il était venu des Yvelines, montrer une manifestation à sa compagne – « j’avais gardé un très bon souvenir des manifs contre le CPE [contrat première embauche, en 2006] ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Gilets jaunes » à Bordeaux : questions sur les circonstances de la blessure d’un manifestant placé en coma artificiel
Avec ses revenus souvent inférieurs à 2 000 euros par mois, cet intérimaire de 31 ans se sent proche des revendications des « gilets jaunes ». En début d’après-midi, ce 1er décembre, la tension est montée entre les manifestants et la police. Le couple, qui voulait récupérer sa voiture pour partir, a été bloqué par une rangée de membres des forces de l’ordre. « Avec ma copine, on s’est approché, la main dans la main, les bras levés », assure-t-il. Puis, le jeune homme a reçu un tir, sans sommation, selon lui : « On bousille les gens pour bousiller. »
« Gueules cassées »
Combien sont-ils comme David, depuis le début du mouvement, fin novembre 2018, à avoir reçu des tirs de LBD – une arme dite « de force intermédiaire » qui a progressivement remplacé le Flashball ?
Chloé Bertolus, professeure au service de chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital de la Pitié-Salpetrière, évoquait, au début du mois de janvier, « une petite dizaine de personnes venues pour des blessures au visage et se disant victimes de tirs (de LBD) » depuis la fin novembre. Mais il s’agit seulement des cas les plus graves, dans la capitale et ses alentours. Ils sont en réalité bien plus nombreux au niveau national, à avoir essuyé des tirs, au visage ou ailleurs – journalistes compris.
Voilà deux mois que chaque samedi s’accompagne de son lot de blessés. Sur les réseaux sociaux, des dizaines de cas s’affichent. Des mâchoires ensanglantées, des joues déchiquetées, des yeux tuméfiés, une véritable mosaïque de « gueules cassées ».
Des collectes de fonds ont été organisées sur Internet – David a lancé la sienne, qui a recueilli, pour l’instant, un peu plus de 5 000 euros. Le 12 janvier, lors de l’acte IX de la mobilisation des « gilets jaunes », le dernier en date, les vidéos des blessures de Lilian, un adolescent atteint à la mâchoire, à Strasbourg, et d’un manifestant de 42 ans, touché à la tête alors qu’il semblait fuir les forces de l’ordre à Bordeaux, ont été particulièrement relayées.
Un manifestant est pris en charge par les pompiers après avoir été touché à la tête par un tir de LBD, à Bordeaux, le 12 janvier. MEHDI FEDOUACH / AFP
« 776 tirs de LBD » pour le seul 1er décembre à Paris
David Dufresne, un journaliste spécialisé sur les questions de maintien de l’ordre, estime qu’il y a eu en France, depuis la fin novembre 2018, « entre 80 et 90 blessés graves, beaucoup à la tête » par des tirs de LBD ou de Flashball – certains sont encore utilisés. Parmi ces personnes « pas loin d’une quinzaine auraient perdu un œil », selon lui. Sans relâche, il recense les cas sur son compte Twitter.
Mesurer l’ampleur du phénomène est une gageure. Car si les policiers doivent faire remonter l’utilisation des LBD dans un fichier créé en 2012, le TSUA – pour « traitement du suivi de l’usage des armes » –, les autorités n’avancent aucune donnée sur le sujet pour les derniers mois. « Le nombre de tirs, nous ne l’avons pas, puisqu’il n’est pas consolidé, indique-t-on au ministère de l’intérieur, lundi 14 janvier. Donner des chiffres maintenant serait approximatif, et très rapidement faux, donc pour nous, pas opportun. »
Le Parisien avait toutefois mentionné « 776 tirs de LBD » pour la seule journée du 1er décembre à Paris, un nombre qui n’a pas été démenti par la préfecture de police. Depuis, aucune autre information de ce type n’a filtré.
David Dufresne déplore un manque de transparence du pouvoir sur ces sujets. « Si on n’était pas quelques-uns à répertorier, et que les “gilets jaunes” ne postaient pas sur les réseaux sociaux, on ne saurait rien, souligne-t-il. Il y a une omerta incroyable de la police. »
« Ces armes mutilent et détruisent des vies »
Le ministère de l’intérieur se borne à rappeler le caractère inédit des manifestations, le contexte violent de ces derniers mois – il y aurait eu plus de 1 700 blessés parmi les manifestants et environ un millier parmi les membres de forces de l’ordre – et la doctrine concernant ces armes : elles ne peuvent être utilisées que dans les situations de légitime défense et de maintien de l’ordre, lorsque les forces de l’ordre subissent des violences ou qu’elles n’ont « pas d’autre moyen pour défendre leur position ».
Il est nécessaire, pour pouvoir s’en servir, d’avoir suivi une formation de six heures, à renouveler tous les trois ans. Une instruction du 2 septembre 2014 relative aux LBD indique par ailleurs que « le tireur vise de façon privilégiée le torse ainsi que les membres supérieurs ou inférieurs. La tête n’est pas visée. » Mais en cas de légitime défense, « il n’est pas fait mention de zone de tir », ajoute-t-on au ministère de l’intérieur, tout en soulignant l’importance de la « proportionnalité » dans les réponses policières, un terme qui ulcère nombre de blessés, estimant que ce principe n’est pas respecté.
Un manifestant tient une balle tirée par un lanceur de balle de défense, dont sont équipés les policiers, à Bordeaux, le 29 décembre. MEHDI FEDOUACH / AFP
Les événements de ces dernières semaines ont ravivé la polémique sur l’usage de ce type d’armes. Le 7 décembre, environ 200 personnalités, dont des élus de gauche, des sociologues, des historiens et des écrivains ont appelé à cesser « immédiatement » l’utilisation des LBD en manifestation. « Ces armes mutilent et détruisent des vies, et sont utilisées de manière très importante. Elles sont totalement inadaptées au cadre du maintien de l’ordre qui implique des masses mouvantes, avec beaucoup de gens », avance Me Alimi, l’un des signataires et défenseur de plusieurs manifestants blessés. Le 18 décembre, la Cour européenne des droits de l’homme a rejeté un recours de plusieurs « gilets jaunes » demandant une mesure provisoire d’interdiction.
Lire aussi « Gilets jaunes » : des avocats veulent obtenir l’interdiction de certaines grenades
Nombreuses victimes collatérales
La controverse ne date pas seulement des derniers mois. Dans un rapport rendu public le 10 janvier 2018, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, préconisait la fin du recours aux LBD lors des opérations de maintien de l’ordre, soulignant leur « usage dangereux et problématique ». « Le caractère non-létal des armes de force intermédiaire conduit en pratique les agents à les utiliser avec moins de précautions que les armes traditionnelles », écrivait-il.
Selon des données communiquées au Monde, le Défenseur des droits a été saisi, en 2018, de sept cas concernant des LBD, dont cinq en marge du mouvement des « gilets jaunes » et des blocages lycéens. En 2017, une seule saisine concernait l’usage de Flashball ou LBD, loin des onze enregistrées en 2016, année marquée par les manifestations contre la « loi travail ».
Le nombre de plaintes liées à l’usage de lanceurs de balle depuis le début du mouvement reste inconnu. Plusieurs parquets sollicités à ce sujet n’ont pas répondu à nos sollicitations. « Tous les usages connus du LBD 40mm l’ont été uniquement dans des situations de violences commises contre les personnels de police, soit le tireur lui-même soit ses collègues, tient à rappeler Dominique Alzeari, procureur de la République à Toulouse. La seule incertitude demeure la qualité des visées dans des situations de stress intense sous une pluie de projectiles, potentiellement mortels pour certains d’entre eux. »
Censés être bien plus précis que le Flashball, les LBD sont accusés d’avoir fait de nombreuses victimes collatérales. Début décembre, Vincent, un lycéen de 17 ans que Le Monde a rencontré, a subi une importante blessure à la joue droite, au niveau de la bouche, alors qu’il filmait un blocus qui dégénérait devant son lycée à Montgeron (Essonne). Reçu aux urgences de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), il a de nouveau été opéré fin décembre, et ne peut pas s’alimenter normalement. Il craint de rater son bac.
« Rupture dans la doctrine française du maintien de l’ordre »
Lorsqu’ils ont déposé plainte avec leur fils au commissariat, ses parents ont été rassurés de voir, grâce à des images de vidéosurveillance, que celui-ci n’avait pas jeté de projectiles, comme il le leur assurait. Mais la mère de Vincent s’interroge : « Je pensais que la police utilisait ce genre d’armes contre les délinquants… » « Cela donne l’impression que l’on a tiré en direction d’une masse agitée, sans qu’il y ait forcément une cible », pointe Me Cyril Dubois, l’avocat du garçon.
« Le Flashball ou le LBD est une rupture dans la doctrine française du maintien de l’ordre, selon laquelle on ne visait pas la foule et l’on montrait sa force pour ne pas s’en servir, juge David Dufresne. Aujourd’hui, les forces de l’ordre ont massifié le fait de viser la foule. » Si les chiffres de 2018 n’ont pas encore été communiqués, les statistiques des années précédentes soulignent un recours de plus en plus fréquent aux « armes de force intermédiaire ».
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Selon un rapport de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) présenté le 26 juin 2018, les policiers ont utilisé 2 495 fois les LBD en 2017, soit une hausse de 46 % par rapport à l’année 2016. Une croissance « liée pour l’essentiel aux opérations de maintien et de rétablissement de l’ordre menées dans le cadre des manifestations ou de violences urbaines », note la « police des polices ». Et l’Etat continue à s’équiper : le 23 décembre 2018, le ministère de l’intérieur a passé commande de trois lots de LBD, pour un total de 1 730 armes.
A la date du 11 janvier, l’IGPN a été saisie de 207 signalements pour des dénonciations de violences policières, dont 71 enquêtes judiciaires et une enquête administrative, depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », sans que l’on sache combien de ces procédures sont liées aux LBD.
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David, le tailleur de pierres des Yvelines, n’en fait pas encore partie. Lorsqu’il est revenu chez lui début décembre, après avoir été opéré à l’hôpital Saint-Joseph, dans le 14e arrondissement de Paris, il s’est pourtant immédiatement rendu sur le site Internet de l’IGPN. Il y a laissé un message, sans espoir de réponse : « Je pensais : “Ils ne vont jamais me rappeler, c’est mort !” » Un agent l’a toutefois joint au téléphone, et lui a indiqué qu’il pouvait porter plainte. « Il m’a dit : “T’as quand même peu de chances qu’on retrouve le policier.” »
Finalement, David n’a pas saisi l’IGPN. Mais il déposera cette semaine une « plainte administrative, contre l’Etat ». « Parce que celui qui m’a tiré dessus n’a fait que répondre aux ordres », estime-t-il. Au-delà des tirs de LBD, la question du maintien de l’ordre est plus que jamais au centre des accusations.
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King Crimson - Epitaph (Best Version) Synopsis d'une nouvelle ou un film ; un gars et une filles, délinquants, volent une voiture à toît ouvert et foncent sur une route déserte du Texas ; un flic les intercepte ; à la pointe du révolver les deux délinquants l'oblige à stopper une fille sur la route et la violer (un par un, le gars, toute en conduisant, jette les vêtements du flic sur la route ; (plus loin la fille, qui a accouchée du flic, donne naissance à une fille ; c'est alors la vie de celle-ci que l'on suit, elle est flic et putain solitaire) ; également, dans la même journée, le gars et la fille ramassent une fille en stop, une étudiante en ballet ; le gars la viole ; celle-ci accouche et élève sa fille qu'elle déteste ; celle-ci s'enfuit de la maison ; des années plus tard sa mère la reconnaît, sa fille est devenue une étoile de la danse classique et contemporaine ; à la fin, la flic et la danseuse tombent en amour? // modification : la fille de la caissière, délinquante, a besoin d'une transfusion de sang et sa seule chance de survie est de retrouver son père biologique Début tu veux de la gomme? La fille acquiesce d'un signe de tête, les yeux absents, ailleurs if you want, la bouche indifférente bon, okay, rajoute de la gomme, qu'il dit à la jeune ado derrière le comptoir, l'arme toujours pointée a coté du cash le gars ramasse le fric et la gomme bon, awèye, ramène ton cul, qu'il ordonne sèchement à sa copine pourquoi tu te la tape pas avant de partir, la route risque d'être longue...passe-moi ton gun Puis, tout en la dévisageant, elle dit à la jeune ado : la p'lotte à l'air, vite, ça presse à ce moment un client entre dans le dépanneur, probablement un camionneur sans hésitation, la fille le descend avant même que la porte se referme Effrayée, rapidement la jeune ado se fout la p'lotte à l'air, quelques secondes plus tard, écrasée sur le comptoir les cuisses ouvertes, elle pousse un cri bref, presqu'animal, puis sa respiration s'accélère bon, décharge, qu'elle lance à son chum, y a des clients qu'y arrivent, j'aurai pas assez de balles pour les tuer au complet En vitesse elle ramasse les vêtements de l'ado sur le sol et les balance dans un sac d'épicerie en papier la fille sort, suivit l'instant d'après par son chum Juste avant de monter dans l'auto, la perruque blonde met le feu au sac et le lance sur les touristes nonchalants qui se dirigent vers la porte du dépanneur ils risquent d'être poignés icitt un boutt, les pauv's, remarque le gars en démarrant sur la route poussiéreuse, les montagnes fuient, sans doute à la recherche d'une planque pour cacher leur maigre butin : quelques rayons de soleil on devrait peut-être mettre le toît au cas où il pleuve, suggère la fille pas sûr qu'il va pleuvoir C'est sec dans le coin, ça passe surtout en vent, plus de poussière que d'eau dans le rétroviseur apparaît une auto de police D'abord éloignée, elle s'immisce rapidement Puis la sirène les dépasse mais revenant sur la voie elle leur bloque le passage fonce, Moki, s'agite la fille on va voir ce qu'il veut avant, réplique Moke en s'immobilisant Peut-être qu'y a juste perdu son canard un peu plus loin/ c'est criminel de tuer une vache? demande Clara en pointant son arme en direction du pré non, c'est humain de dernière instance : la bête civilisée, dressée, criminel signifié relevant d'une sémantique dommage, je l'avais dans le mille brusquement son attitude change, s'affêterant, aristocratique et dédaigneuse...la logique du sujet, dit Clara, présuppose une éthique sans faille, une logique originairement cohérente Or il y a incohérence logique dès que le sujet devient personne morale, qu'il aspire à l'autre La personne morale est un crime Non pas incohérence de la logique, incohérence à corriger dans un système de redressement punitif mais ontologiquement incohérente Le Mal, c'est l'acte, le Bien n'étant qu'un a priori philosophique, c'est pourquoi le Mal n'a jamais été abordé de manière radicale par la philosophie, le risque est trop grand, parce qu'il fait signe à une pratique, à ses conditions de possibilité En son coeur, le Bien habrite le Mal Le crime dépasse, déjoue tout signifié moral, le crime {est} poétique Le crime ne peut se réduire, càd s'offrir à une technique de maîtrise, se commettre dans le langage : le langage est de l'ordre du punitif Le crime demeure impuni parce qu'innommable, ce n'est pas une chose, un en soi et se refuse à toute cohérence logique, car il ne peut être signifié, c'est le coeur Vide, acentré du discours moral, ce qui rend même ce discours possible Saint Paul disait juste : il y a crime parce qu'il y a loi Le crime demeure extensif à l'ordre moral (qui se dévoile dans l'éclat de sa sanction) Mais dans cet énoncé le crime est encore pensé comme signifié, il se découpe sur la loi Ce n'est donc qu'une fiction métaphysique Il s'agit maintenant pour le crime de faire entendre depuis l'inaudible du discours son chant poétique une fiction philosophique n'est pas une fiction en acte, enchaîne Moke, dont le comportement s'est à son tour modifié, celle-ci ne relève pas d'une création Il s'agit d'une fictionnalité passive, signifié au service d'un sens institué, fiction formative et non performative L'être, le Je, ces instances ne constituent que des effets de langage Le discours métaphysique n'est du reste rien d'autre qu'un système institué à partir de tels effets la pluie se met à tomber légèrement pas de pluie, disiez-vous, remarque Clara en grillant lentement un petit cigarillo menthol Ignorant la remarque, Moke poursuit la police va rechercher deux délinquants parce que le crime suppose un tel lexique en tant que signifié et donc relevant d'un système d'effets de langage En somme, la loi exige de ses hors-la-loi qu'ils soient normés en vertu d'un tel système leur crime n'est qu'une expression, le mal à la petite semaine Baissant la voix, elle ajoute or que se passe-t-il en deça de cet exprimé, dans son dos? n'est-ce point le Mal qui fait vraiment mal, inexprimable, atopiquement situé au coeur du Bien, un déchiré philosophique, une enveloppe déchiquetée sans consentement, c'est ça la philo, mec, et le Droit? {bien}Mal?...« le coeur a ses raisons que la raison ignore », le coeur n'a pas de coeur, c'est un mail déserté, ruiné j'adore sa voix à ce vieil alcolo, i' me fait mouiller au boutt, qu'elle dit en montant le son de la radio only the lonely, qu'elle chantonne, know the way I feel tonight à voix encore plus basse : on se bouscule à la porte de mon âme , qui je laisse entrer, qui je laisse sortir? bukakke parle pas contre les alcolos, t'as une longueur d'avance sur nous tous know the feeling ain't right puis, se tournant vers Moke : tu savais que j'ai déjà sorti avec Japps?... Japps, le gros pimp? il était moins gros à l'époque...moins pimp aussi t'as fourré avec ce gros tas de merde, j'arrive pas à le croire?...tu me déçois, ma petite X/ notes puis, se tournant vers Moke : tu savais que j'ai déjà sorti avec Japps?... Japps, le gros pimp? il était moins gros à l'époque...moins pimp aussi t'as fourré avec ce gros tas de merde, j'arrive pas à le croire?...tu me déçois, ma petite impossibilité de tirer un calque applicable à tous les criminels, pareil comme vouloir dégager un archétype propre à la philosophie en soi, aux philosophes en soi et surtout : à la loi et aux jusristes en soi Dans quelle mesure la loi peut-elle prétendre à l'immuabilité, à l'immunité, au concept? Existe-t-il une loi énonçable hors de tout doute raisonnable? Le concept d'une chose n'est toujours qu'une singularité prétentieuse, l'ordre moral, entre autres Toutes les généralités d'essence se réduisent en bout de ligne dans des singularités existentielles inessentielles La loi conceptuelle qui condamne le vol, par exemple, part d'une microconceptualité : une singularité riche La raison c'est toujours la raison de quelque chose, raison et intérêt vont de pair Si Descartes avait été athée jamais il n'aurait pu accréditer ses vérités, les certifier et le monde extérieur ne serait-ce que supposé De là à faire de l'idéaliste un psychopathe, le pas est mince et sans effort Qu'est-ce que, conceptuellement parlant, le psychopathe? un type qui ne parvient jamais à sortir de lui-même, de se désenvelopper, se décacheter, celui-ci reste emprisonné dans son idéal Certes, il ne le théorise pas forcément, il ne l'élabore pas dans les cadres d'un système philosophique Ça c'est le fait des grands psychopathes, des malades supérieurs à la Hegel Je blague à peine Les guerres, philosophiques, politiques, etc., sont de puissantes évacuations d'énergies refoulées, c'est pourquoi l'ordre moral reconnaît leur légitimité Le meurtre moral Idéaliste La Nation, le Pays, les gros mots, qu'est-ce que c'est si c'est pas des idéaux? On y retrouve le même blocage à l'autre conséquent d'un repli pathologique sur soi C'est là, à des degrés divers, un trait caractéristique aux États dits civilisés, occidentaux pour la plupart, et même ce qui se désigne en philosophie du beau terme de pragmatisme ne représente qu'un avatar de l'idéal, c'est l'autre sélectionné Si politiquement les SS affichaient un idéalisme absolu, en pratique ils se faisaient les chevaliers du pragmatisme, fondant en raison leurs conduites et leurs principes : in trouve et on prouve toujours ce que l'on cherche, loi fondamentale autant que secrète du pragmatisme, de l'« idéologie » scientifique aucune loi morale ne peut prétendre à l'apodicticité, toute proposition apodictique n'est qu'une fiction, un fac-similé de la Cour céleste, en un mot, une bêtise Ainsi le crime demeure présomptif, l'accusation relève d'une tournure de phrase, tout au plus peut-on, et cela uniquement dans certains cas et selon un certain code préétabli, bref ce que l'on appelle une circonstance, cas du cas, lui reconnaître une valeur assertorique/ dans son acharnement manichéen à prétention d'objectivité, l'Église a fait du Mal un principe et non du Bien, auquel on ne peut qu'espérer la forme (visage) humaine n'est qu'implicite, impropre, elle s'autodétruit dans le Visage de Dieu L'humain meurt et Dieu se nourrit de sa chair l'homme dérobe la Loi à Dieu, sa force répressive : en s'incarnant, Dieu devient hors-la-loi, extérieur à sa propre juridiction : la simulation, qui donne Dieu en spectacle, c'est ce vol de la souveraineté divine, démesurée, infinie dans le fini la foi n'est plus directement vécue, car en se représentant, le divin s'est éloigné...ne reste alors que son simulacre, une représentation fragments dont l'Unité s'asitue entre les « éclats », non pas derrière, comme une toile de fond, un horizon, mais plutôt une traversée d'Absence, de présence {non}-positive, d'obscurité par quoi présence et lumière surgissent : toute Unité close est-elle synonyme de culpabilité -tragique, étouffante? We lie about each other's drinks We live without each other thinking what peut-on logiquement et moralement établir une distinction, selon un graphe d'irrationalité, entre le crime et le châtiment? Fracture non dyadique, à savoir que la rupture exclut l'exclusion d'un tiers, le schisme {est} interne, {non}-positif, dehors-dedans, ouverture inscendante, abyssale, contradiction inhérente au système sort un petit calepin du coffre à gant ; pendant que Moke conduit, elle le suce pour que tout soit accompli, a savoir, dans les règles /// le petit cahier du crime, Berkeley U bref, c'est une maladie rare et votre sang est rare mais si votre père accepte la transfusion... je sais pas qui est mon père, ma mère a été violée... rewind tu veux de la gomme? La fille acquiesce d'un signe de la tête, les yeux absents, la bouche indifférente bon, okay, rajoute de la gomme, qu'il dit à la jeune ado derrière le comptoir, l'arme toujours pointée en sa direction le gars ramasse le fric et la gomme bon, awèye, ramène ton cul, qu'il ordonne sèchement à sa copine pourquoi tu te la tape pas avant de partir, la route risque d'être longue...passe-moi ton gun Puis, tout en la dévisageant, elle dit à la jeune ado : la p'lotte à l'air, vite, ça presse à ce moment un client entre dans le dépanneur, probablement un camionneur sans hésitation, la fille le descend avant même que la porte se referme Effrayée, rapidement la jeune ado se fout la p'lotte à l'air, quelques secondes plus tard, écrasée sur le comptoir les cuisses ouvertes, elle pousse un cri bref, presqu'animal, puis sa respiration s'accélère bon, décharge, qu'elle lance à son chum, y a des clients qu'y arrivent, j'aurai pas assez de balles pour les tuer au complet En vitesse elle ramasse les vêtements de l'ado sur le sol et les balance dans un sac d'épicerie en papier la fille sort, suivit l'instant d'après par son chum Juste avant de monter dans l'auto, la perr histoire de petite fille il faut mourir pour aller au ciel, mais vivant pour souffrir éternellement les flammes de l'Enfer Troublant, non? Les rêveries d'une putain solitaire histoires philosophiques à ne pas lire seule la nuit les rêveries d'une putain solitaire / après s'{être} masturbée, Kiera sortit prendre une douche d'étoiles, une bouffée d'aire, une marche {Elle{ se sentait femme Jusqu'aux bouts des orteils, transpirant encore, une `légère odeur qu'elle connaissait trop bien, ce bien acentré en périphérie du mal nos sexes, seule façon d'échapper au solipsisme, à l'échec de toute inter-subjectivité dans la transsubjectité d'une seule Chair...voilà le Sacré, ma pagesse --j'attends mes ordres, Maître très bon exposé Je vais faire une remarque ici, si vous le permettez Je conçois mes écrits, contrairement à la tradition, non pas comme une suite d'énoncés à prétention de Vérité, texte qu'ont peut scalper ici et là, comme on le fait avec Nietzsche, p ex, mais comme un acte d'énonciation, une vague, pas besoin nécessairement d'être philosophe pour me lire, càd se faire l'esclave d'un sens ; le signe m'importe plus, il n’est jamais arbitraire, on se laisse porter par le courant et on ramasse des coquillages Le sens de ma philosophie c'est ce qui vous a marqué et sans doute manqué pour la vie mais une blessure que peut-être vous ne pouvez expliquer, voire partager (sauf transsubjectivement, sexuellement, si vous préférez, pour aller au plus urgent) et de cette blessure on n'en guérit jamais effectivement, l'art, le grand Art n'a rien à voir avec la relève pour la relève, du nouveau, du nouveau pour les branchés en phase intellectuelle terminale et cette abrutie de peur de ne rien manquer, d'avoir toujours quelques chose à dire d'un hier soir déjà défunt La blessure, voilà ce qu'il reste, habitez, habritez une oeuvre non pas en itinérant démocratiquement alimenté mais en propriétaire terrien impérial La route est longue avant le nouveau, très longue nous aurons des douleurs qui nous ferons honte, nous ferons trembler jusqu'au paradis à la fin de nos jours...cette tristesse sur nos baisers tant que tu seras à moi, mon amour, mon amour...tes pieds comme des larmes en été
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Mon enfant était Borderline et je ne le savais pas
En 2005, elle allait de plus en plus mal. Ne connaissant pas son mal, j’étais persuadée que ses problèmes venaient de sa consommation importante de cannabis.
J’ai appelé au secours en envoyant ma fille, voir un premier Psychiatre à Douai. Elle allait régulièrement au CMP d’Avion. Mais sa situation loin de s’arranger, devenait critique, elle était de plus en plus suicidaire.
Alors j’ai continué ma quête de soins. J’ai été orientée vers une hospitalisation en clinique psychiatrique.
Voici le dossier médical de son séjour:
Nous rencontrions le Docteur C. le 20 juillet 2005. Il eut la gentillesse de m’accepter à l’entretien. Il ne donna pas de diagnostic mais accepta la prise en charge de mon enfant à compter du 27 juillet.
Il fallait que je veille à ce que Céline ne change pas d’avis durant cette semaine d’attente. Elle essaya bien sûr mais je maintenais fermement le cap.
Le 27 juillet aura lieu la visite d’admission. Cette fois le Docteur C. reçoit ma fille seule.
Ma fille lui déclare qu’elle a du mal à parler lorsque je ne suis pas là et le docteur de noter la relation fusionnelle qui nous unit.
Motif de l’entrée : cannabisme, dysthymie (trouble de la régulation de l’humeur) abandonnisme (Céline vit dans la crainte d’être abandonnée)
Diagnostic : Borderline
Le 29/07 : le personnel soignant note « mère très présente » « envie de fumer du cannabis »
J’appelle ma fille chaque jour et je viens la voir aussi souvent que je peux.
Dés le 30/07 Céline s’adapte à la clinique
Le 1er août sera réalisé un travail sur sa relation avec moi. (elle dit qu’elle me met la pression) et avec Jean-luc, mon conjoint « je sais qu’il pense à moi » « je reconnais que c’est quelqu’un de bien » « j’étais le plus grand amour de ma mère avant Jean-Luc »
Le 03/08 Céline est en groupe d’affirmation de soi « j’apprends à dire non aux joints ». Céline est décrite comme une patiente volubile.
Le 04/08 sera le jour de l’intervention de Yann Psychologue « grand sentiment de lassitude » « peur de l’avenir » « peu de souvenir d’enfance » travail sur l’image de soi
Le personnel soignant note à propos du sevrage que Céline se sent « mise à l’abris à la clinique par rapport au cannabis, cependant elle craquerait à l’extérieur »
Le 06/08 elle parle de son enfance difficile et de l’indifférence de son père. Elle déclare au personnel soignant qu’elle a peur que « les gens lui fassent du mal donc elle essaie de se brouiller avec tout le monde »
Le 10/08 Céline est décrite comme téléphile (personne qui aime la télévision), clinophile (le fait de rester au lit, la journée, allongé, pendant des heures, tout en étant éveillé et agorafobe (peur des lieux publics, des espaces ouverts).
Le 12/08, le psychologue déclare « Melle Fabre apparaît en recherche de valorisation narcissique dans le regard des autres » « très faible estime de soi » « conflit douloureux entre la petite fille et l’adulte »
Sur l’abandonnisme, le personnel soignant note ce jour Céline en a marre d’être toujours rejetée.
Le 14/08, Céline se demande si elle a fait des progrès. Le Docteur C. répond qu’elle reste fragile.
Le 15 et 16/08, Céline a un avertissement car elle a pratiqué le rêve indien sur une autre patiente (apnée+blocage de la carotide jusqu’à la syncope et on se réveille. Céline reconnaît être l’instigatrice du jeu. Elle est surprise des conséquences.
Laurent m’apprendra plus tard qu’il connaissait cette pratique. C’était un jeu fréquemment pratiqué en cour de récréation au Collège Marie-Curie d’Arras.
Lorsqu’elle avait une autorisation de sortie, elle se sentait mal à l’aise. Nous allions manger à flunch mais le monde lui faisait peur. Nous allions prendre un café, elle se sentait traumatisée par la présence de gens dans le café qui venaient pourtant gentiment lui demander si elle se sentait mieux. Très vite, elle me demandait à retourner à l’Escrebieux.
Le 19/08, le psychologue écrit « la nécessité de développer dans une démarche progressive et accompagnée un travail d’autonomisation psychologique.
Le médecin demande à Céline de choisir entre une prolongation d’hospitalisation ou des hospitalisations séquentielles.
Le 20/08 Céline accepte de rester trois semaines de plus. Il y eut un changement de chambre cet après midi là.
Le 21/08 le personnel soignant constate le manque d’hygiène de Céline (odeurs nauséabonde et désordre dans la chambre. Le Docteur lui intime l’ordre de ranger sa chambre et d’aérer.
Le personnel soignant note dans la soirée du 22 au 23/08 que Céline s’est énervée lors du recadrage de sa copine Bertille. Elle a été impolie vis-à-vis du personnel et agressive. Elle s’est ensuite excusée.
Le Docteur N. rapporte lui que Céline hurlait dans la clinique pour défendre Bertille qui était menacée d’expulsion. Céline lui a même fait du « chantage au suicide ».
Le mercredi 23 août, j’appelais l’Escrebieux pour avoir un rendez vous avec le Docteur C. C’est d’une voix très dure qu’il me reçut, nul besoin de rendez-vous. Je devais venir chercher ma fille immédiatement, elle était renvoyée.
J’expliquais au Docteur que j’avais un rendez-vous médical le matin. Je fus autorisée à la reprendre en début d’après midi.
J’étais interloquée. Que s’était-il passé pour que le Docteur C. soit dans une telle colère ? Pourquoi refusait-il de me voir ? Je n’avais pas reconnu l’homme que j’avais rencontré le 20 juillet.
L’après-midi, c’est avec Jean-Luc que nous sommes venus chercher Céline. J’étais en larme, je voulais comprendre. Jean-Luc exigeais de rencontrer quelqu’un. C’est la directrice qui nous reçut, accompagnée d’un psychologue. Nous voulions des explications, nous n’en avons reçu que très peu. Apparemment sa copine Bertille devait être sanctionnée et Céline avait pris partie vertement en sa faveur. Elle avait été très incorrecte avec le Docteur N.
Je ne comprenais pas ! Ma fille méritait une sanction, sans nul doute mais pourquoi un renvoi ?
La Directrice accusa Céline d’avoir craché dans l’ascenseur ce que nia complètement Céline, qui pleurait, elle aussi.
La conclusion de la Directrice fut de nous dire : Le corps médical a pris sa décision et je ne peux que l’appliquer. Jean-Luc et moi avons eu la même conclusion : « Nous voulons voir le docteur C. ou à défaut un autre médecin ». Fermement la Directrice nous affirma que c’était impossible et nous mit poliment dehors.
Céline est partie sans médicament et sans ordonnance. Notre médecin le Docteur Broutin recevra après la mort de Céline cette lettre datée du 23 août et signée du Docteur C. :
« Cher confrère,
Votre patiente Mademoiselle Céline FABRE, 21 ans, a été hospitalisée à la clinique du 27/07/2005 au 23/08/2005 pour prise en charge d’une dysthymie associée à une dépendance au cannabis.
La personnalité de cette jeune patiente est typiquement borderline avec la non maîtrise de l’impulsivité, l’abandonnisme, le fonctionnement par clivage, le recours aux toxiques et la propension dépressive.
Un début d’abord psychothérapique a été proposé lequel devrait être poursuivi au CMP d’Avion.
Le sevrage cannabique a été réalisé sans difficulté.
Malheureusement la patiente a été priée de regagner son domicile en raison d’impulsions caractérielles non maîtrisées.
Nous vous proposons de poursuivre :
- ZOLOFT 50 : 1 matin et soir
Formule de politesse… »
Comment est-il possible d’expliquer qu’un médecin, connaissant les troubles graves de Céline puisse décider de la renvoyer sans alternative sérieuse à sa prise en charge en clinique ?
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