#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)
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Suite : la colère d'Achille maitrisée AVANT que ça tourne à la Tragédie !
Suite de ce billet. Merci à @ladyniniane pour m'avoir parlé de ce passage de l'Iliade et m'avoir donné l'idée !
Comme j'en parlais dans le précédent billet, Kelon aide Briséis à s'enfuir avant qu'Achille ne puisse lui faire quoi que ce soit, mais il provoque la colère du prince d'Egine, même s'il arrive à s'en sortir grâce à ses camarades, en particulier de son amie Hélène, de la cité d'Egine (rien à voir avec Hélène de Troie).
Petit point conception de personnage !
Kelon : J'ai finalement décidé de mettre tout le monde en tunique qui correspondrait plus à l'époque mycénienne, histoire de rappeler qu'on est à une époque plus ancienne que celle de Pyrkaïa où on est vraiment à l'époque de la Grèce classique / fin de l'époque archaïque, et de l'époque de Metaheta où on est au début de l'époque mycénienne et où ses habits se rapprochent plus de ceux représenté sur les fresques du fort de Knossos (et comme on est avec elle, les habits représentés sont bien plus féminins). On est sur la fin de l'époque mycénienne / début époque archaïque alors, il y a des tuniques cousus et des habits plus drapés. J'ai laissé Kelon en psuedo-chiton car, même si on est à une époque où on porte plus de tunique, il a la composante "comment je fais pour m'habiller avec deux ailes énormes dans le dos ?" à prendre en compte alors, il a une sorte de tunique cousu qu'il enfile par les jambes, et tient autour de son cou avec une bande de tissu et deux fibules pour que ça ne tombe pas. Il n'a également aucun motif sur ses habits pour souligner sa pauvreté et sa différence sociale avec les autres personnages, il n'a pas les moyens d'avoir de beaux tissus avec de belles broderies comme les généraux ou les soldats venant d'une famille plus aisée. Il a aussi gardé son bandeau pour retenir ses cheveux quand il vole et rappeler Claude.
Hélène (de la cité d'Etolie) : c'est un vrai personnage d'une version de l'Iliade ! Dans cette histoire, Hélène participe à la guerre de Troie, combat Achille et gagne contre lui au point de le tuer mais, Zeus ressuscite Achille qui la tue en retour. Bon, c'est une histoire qui sert surement à dire aux femmes de ne jamais combattre et de rester bien sagement à la cuisine MAIS, elle a quand même tué Achille le quasi invulnérable ! ça mérite d'être soulignée ! Ici, vu qu'on est à une période de transition entre l'époque mycénienne où les femmes avaient une place plus importante, et l'époque classique grecque où les femmes sont d'éternelles mineures à peine humaines et sans aucun droit ou presque, j'ai décidé d'en faire une engagée volontaire qui est là parce que dans sa cité, on laisse encore de la place aux femmes, même si ça reste exceptionnelle qu'une femme s'engage, et ça reste très dur pour elle et ses camarades car, ce n'est pas le cas dans toutes les cités, en particulier avec les généraux qui sont tous de très grands nobles ou propriétaires terriens où la condition des femmes... voilà, elle s'est dégradée assez vite car, ils n'ont pas vraiment besoin d'elles à part pour gérer la maison (ce qui est déjà une énorme tâche et responsabilité, ne l'oublions pas), là où ça a pris plus de temps côté peuple car, les femmes travaillent autant que les hommes pour subvenir aux besoins de leur famille, même si elles deviendront de plus en plus marginalisées avec le temps
ATTENTION ! Pour le coup, je ne sais pas si c'est comme ça que ça s'est passé dans notre monde ! Surtout que déjà qu'on a du mal à trouver des sources pour les élites, je ne vous parle même pas des gens du peuple ! C'est vraiment pour le fonctionnement de mon monde, ne prenez pas ça au pied de la lettre !
Hélène s'est cependant vite illustré pour être une excellente fantassine qui a un très grand esprit de corps et sait galvaniser ses camarades, tout en étant très apprécié par eux, en particulier les autres femmes. Elle est très amie avec Kelon d'ailleurs, elle le trouve gentil et intéressant, et lui apprend même à lire et écrire vu qu'il est analphabète de base (pas les moyens d'aller à l'école). Faut dire, en dix ans de guerre et de siège, ils ont eu le temps. A la fin, même si elle est là volontairement au début, elle perd de plus en plus patience en voyant la guerre s'éternisée, et pète littéralement un cable quand elle voie les généraux se mettre à se disputer pour une femme alors que leur camp vient d'être ravagée par la peste car, un des leurs s'est comporté comme un connard avec deux prêtres d'Apollon, y a des choses plus urgentes à régler ! Alors, quand Kelon va aider Briséis à s'évader, elle le couvre avec d'autres soldats de leur camp, histoire qu'elle puisse rentrer chez elle et éviter qu'une autre vie soit détruite. C'est un vol mais, c'est un vol pour la bonne cause donc, ça passe. Quand Achille menace de plumer Kelon, elle intervient et s'interpose entre eux, même si elle sait que normalement, Kelon a mérité de se faire punir pour son délit, elle sait qu'Achille ne fait qu'une crise de colère et veut juste massacrer quelqu'un pour se passer les nerfs. Kelon est son ami alors, elle le défendra, comme une phalange qui reste toujours soudés quoi qu'il arrive !
Pour ses habits, elle est d'une famille plus aisée que Kelon alors, elle a quelques motifs sur sa tunique : une chouette (ref + ref) qui est le symbole d'Athéna, et un vautour qui est un des animaux d'Arès, pour représenter qu'elle est une combattante complète, elle a autant l'intelligence d'Athéna que la force brute d'Arès. Elle porte également une tenue d'homme car, c'est bien plus pratique pour se battre. Je ne l'ai pas mis en armure car, c'est un duel qui s'est fait de manière impromptue et pour mieux montrer ses émotions vu que bon, l'armure complète de l'époque, ça ressemble à ça : l'armure de Dendras (reconstitution en dessin et reconstitution physique). Je lui ai juste laissé ses jambières en plus de son bouclier pour finir de la protéger et elle aurait pu encore les avoir. Pour son bouclier, il est basé sur une représentation des boucliers bilobés qu'on a retrouvé à Mycènes avec une grosse arrête centrale et cette forme de huit.
ATTENTION A NOUVEAU !!! JE ME SUIS TROMPE ! C'EST PAS HELENE D'ETOLIE QUI ARRIVE A LE TUER ! C'EST PENTHESILEE QUI ARRIVE A LE TUER ! Hélène, elle ne fait "que" le blesser ! C'est pas mal mais, je me suis emmêlée les pinceaux quand même !!! Je suis vraiment désolé pour ça, j'essayerai de ne pas refaire l'erreur plus tard !
Achille : pour lui, j'ai peut-être pas trop à le présenter mais, étant donné qu'il fait une colère car il ne peut pas avoir la plus jolie esclave du camp, qu'il tue quand même un de ses propres alliés car il s'est moqué de lui (car Achille est tombée amoureux de Penthésilée, reine des amazones, alors qu'elle est en train de mourir car il vient de la tuer, ce type doit revoir sa définition du romantisme !), et qu'il préfère aller mourir jeune couvert de gloire au lieu d'écouter sa mère qui a toujours pris soin de lui et de rester à Egine pour mourir vieux et inconnu, ce qui le fait regretter dans l'Odyssée (vraie anecdote, il dit à Ulysse en enfers qu'il préférerait être un valet de ferme [donc très souvent un esclave à l'époque, soyons clair] que d'être mort, y a fallu attendre qu'il meurt pour qu'il grandisse)... ouais, pour une version moderne du personnage, c'est très facile d'en faire un petit c*n égocentrique ne pensant qu'à lui et à sa gloire. Attention ici aussi, c'est dans les codes de l'époque : les héros grecs le sont car, ils sont à la recherche de gloire, ils ne sont pas là pour aider la veuve et l'orphelin. Si Héraclès fait ses douze travaux, c'est pas pour aider les gens mais, pour payer sa dette suite à son meurtre de sa femme et de ses enfants dans un coup de sang provoqué par Héra. C'est ça un héros grec mais, pour une histoire moderne qui suit des codes moraux et narratifs de notre époque, soit faut assumer à fond qu'on est vraiment sur les codes de la Grèce antique autant qu'on les connait et là, autant lire / écouter l'Iliade directement, soit on assume qu'on change des trucs pour en faire autre chose.
Je suis donc partie sur ça : Achille est un prince très fier de son rang, très fier de sa force, très sur de son droit sur tout, qui a également le comportement d'un sale gamin pourri gâté qui déteste qu'on lui dise non (merci Pélée pour le coup, Thétis est le seul parent compétent dans ce couple) et qui n'a aucun respect pour les personnes en-dessous de lui comme Kelon ou Hélène ou qui ne rentre pas dans l'idéal aristocratique de la force comme Kelon dont il trouve le pouvoir inutile, voir même Odysseus vu qu'il est plus rusé et veut que la guerre s'arrête pour rentrer chez lui retrouver sa femme et son fils, et très sanguin quand il s'énerve. Pour ses habits à lui, je lui a donné plein de motif pour souligner sa richesse, plus dans le style des vases à décors géométriques qui vont avec la période, tout en étant facile à reproduire sur toutes les pages. Le motif sur son bouclier de type tour est un aigle, pour rappeler Zeus (capable de se transformer en aigle et de mémoire, je crois que c'est un animal qui lui ait pas mal associé mais je peux me tromper, je me suis surtout appuyé sur mes souvenirs pour cette BD) qui l'a ressuscité dans la légende originale avec Hélène d'Etolie. Pour la forme de son épée, je me suis appuyé sur les reproduction de cet article (en accès libre) : "Les armes aux premiers temps de la Grèce mycénienne : marqueurs de pouvoir et de hiérarchie sociale". J'ai juste juste exagérée la taille des antennes de sa garde pour la rendre plus unique. La forme de son bouclier demi-cylindrique de type tour vient également de là. Etant donné qu'il est quand même censé être un des plus puissants guerriers achéens, il n'a pas de cicatrice, il n'a jamais été assez blessé pour en avoir une (et l'armure de Dendra aide, essayez de passer une forteresse de métal pareille !)
Odysseus : Ulysse retrouve son nom grec pour marquer que c'est un personnage qui est pas mal modernisé aussi. Si déjà dans l'Iliade, il fait tout pour ne pas aller à la Guerre de Troie en se faisant passer pour fou et c'est lui qui trouve la ruse pour en finir avec de Troie, ici, j'ai poussé le curseur plus loin en en faisant vraiment LE général qui veut en finir au plus vite avec cette guerre en négociant avec les troyens et qui n'est pas dans la course à l'égo qu'est cette guerre. Il veut rentrer chez lui car il a déjà loupé toute la croissance de Télémaque et que sa femme qu'il aime vraiment (dans le futur, Kelon le décrira comme l'homme le plus fidèle à sa femme qu'il a rencontré de toute son existences qui durera quand même mille ans) lui manque terriblement. Il a autre chose à faire que s'enterrer à Troie pour récupérer de la gloire au combat et du butin puis Hélène car c'est l'excuse pratique pour se taper dessus. Il est également un des rares qui arrivent à relativement bien canaliser Achille et qui ne se laisse pas impressionner par ses colères et ses coups de sang : Odysseus est un père, il a l'habitude des enfants capricieux, même si Télémaque est bien plus sage et mature qu'Achille. Il apprécie beaucoup les pouvoirs de Kelon car, il les trouve extrêmement pratique. On est en Grèce / équivalent de la Grèce en Almyra après tout, le climat est plutôt sec et pouvoir faire pleuvoir à volonté est une vraie aubaine pour les cultures, et il trouve ça bien plus pratique que juste augmenter sa force brute, surtout qu'il voie le potentiel futur de Kelon qui maitrise quand même la météo à 40 ans, alors quand il sera bien plus âgé, il risque de devenir extrêmement puissant. Il essaye donc de ne pas se le mettre à dos, histoire qu'il n'est pas de dent particulière contre sa cité.
Pour son design, je lui ai donné une barbe et tenté de lui faire des rides autour des yeux pour marqué qu'il est un homme d'âge mur, là où Achille qui est plus jeune et est donc glabre (Kelon a plus l'âge d'Odysseus, mais il continue à se raser de près car, son visage est encore assez juvénile étant donné qu'il vieillit bien moins vite à cause de sa condition de sorcier), et que le stress et la fatigue de la guerre l'ont fait vieillir bien plus vite (et comme on dirait : les bustes de grecs qu'on a, c'est des copies romaines et pour un romain, un grec, c'est un homme avec une barbe). Pour ses habits, je me suis basée sur cet oenochoé où il a un pétasse et une chlamyde (sorte de grand manteau) de voyageur, même si après coup, le manteau lui fait vraiment de grandes épaules... Pour les motifs, il s'agit de canard pour rappeler Pénélope / Πηνελόπεια dont le nom pourrait venir du mot "sarcelle, oiseau aquatique" en pré-grec, et de chouette étant donné que c'est le favori d'Athéna dans les mythes. Pour sa fibule, c'est un lys stylisée, de nouveau pour rappeler son mariage et sa fidélité à sa femme. Le motif en bas de sa tunique représente des grenades, qui sont un des fruits associés à Héra avec le paon et le coucou.
Ménésthée : roi d'Athènes à l'époque de l'Iliade, vu qu'il a tout petit rôle dans cette histoire, j'ai laissé Achille ne pas le respecter du tout et le prendre de haut comme les autres. Etant donné qu'il est le fils de Thésée, je lui ait donné des motifs de taureau sur son col afin de rappeler les exploits mythologiques de son père (même si dans la version Fodlan / Almyra, il n'a sans doute pas la même origine, c'est surement plutôt un sorcier dont les fiertés lui donne une apparence mi-homme, mi-taureau).
Agamemnon : figure importante de l'Iliade alors, les gens l'écoute mais, ça reste quand même un type très violent (le mec a quand même assassiné le premier mari de Clystemnestre et ses enfants pour pouvoir convoler avec elle et a été à deux doigts de sacrifier sa fille Iphigénie pour partir à la guerre, tu m'étonnes que sa femme veuille sa peau !) qui aime le combat alors, il a zéro souci à laisser deux personnes de son propre camp se battre pour résoudre un problème entre eux, même s'il sait aussi que les troyens ne doivent rien rater depuis leurs remparts. Il a des motifs de sanglier pour rappeler Arès et son caractère violent mais, qui n'est pas adouci par la présence de la chouette d'Athéna comme pour Hélène qui est bien plus pondérée que lui.
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#fe3h oc#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#j'espère que ça vous plait surtout !#deux semaines que j'y suis ! ça fait du bien de finir !#Excusez-moi pour le retard dans les questions j'ai passé mon samedi à noircir tout ça#mon dos m'a maudit mais je suis plutôt contente du résultat !#J'ai fait plein de test partout en plus pour tenter de rendre ça dynamique !#J'espère que ça rend bien...#même s'il y a des défauts c'est sûr -genre les barbes ma mère trouve qu'elles ressemblent plus à des bandeaux ^^' -#mais je trouvais qu'ajouter des poils rompait l'ensemble vu que je fais mes cheveux / poil d'un bloc#Vive les tuniques ! ça permet de dessiner des MUSCLES ! C'est bien les MUSCLES !#je me suis bien amusé avec les motifs pour une fois#c'est rare que j'en mette mais ça permet de donner des infos sur les persos#j'espère que les liens vers mes références marchent bien#Si vous chercher des refs visuels aller sur le musée du louvre ils ont mis les photos de leurs collections c'est super pratique !#On peut pas toujours grossir mais c'est déjà super d'avoir tout en ligne comme ça !
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La chassée devenue chasseuse
J'enchaine vraiment en ce moment IRL alors, j'avais envie de dessiner un peu pour me vider la tête donc, voici une nouvelle version de Metaheta de dos avec plein de détour (juste un peu déçu qu'on ne voie pas les motifs autour de son oeil central dans son dos [mais ils se voient quand on grossit le dessin !]).
C'est une des Braves que j'aime le plus à cause de son histoire vis à vis des agarthans, son design qui est dur mais très satisfaisant une fois passé au noir, son caractère et sa force... même si j'en ai fait peut-être un peu trop pour cette dernière vu que... bah je sais même pas comment Némésis et Thalès ont pu réussir à la vaincre en fait 😅
Vu que la dame a 1 200 ans de sorcellerie à son actif, une force colossale, la capacité à moduler son corps comme elle le veut - que ce soit pour grandir, le tordre dans tous les sens ou changer d'apparence - et le contrôle comme elle le souhaite, voie sous tous les angles possibles grâce à ses yeux, se régénère très vite, lit dans les pensées des gens (vu qu'elle a développé ses sens et son corps, ça me semble dans la continuité qu'elle développe assez sa sorcellerie pour pouvoir voir et entendre les pensées des autres... et ce serait tout à fait son genre de lire de le faire pour repérer encore plus vite les agarthans)... ouais, arriver à la faire tomber est pratiquement impossible à ce stade, encore plus pour des agarthans vu que de base, si elle est aussi surentrainée, c'est justement pour les vaincre alors, elle connait tout leurs trucs et même armé de l'épée du Créateur, Némésis risque de ne pas faire long feu face à elle étant donné qu'il n'a ni son endurance, ni sa capacité de régénération ni d'adaptation. Encore, elle pourrait galérer contre des nabatéens qui pourrait la battre avec pas mal d'effort (même si je ne voie pas pourquoi elle s'en prendrait à eux, elle en a juste rien à cirer de ce qui se passe en-dehors de sa montagne et si on ne la menace pas), mais des agarthans... voilà quoi, elle les repoussait avant leur chute alors, avec les ressources bien diminuées, même pas la peine d'y penser. C'est elle qui va les éliminer, y a pas de débat là-dessus.
De base, je me disais qu'il l'épuisait en la forçant à combattre pendant des jours sans qu'elle puisse manger, boire ou dormir mais, il leur faudrait une véritable armée pour l'assaillir continuellement et à ce stade, je voie mal les agarthans avoir assez de ressources pour créer suffisamment d'automate ou recruter assez de gens pour ça... j'ai le même problème avec les autres sorciers vraiment anciens que son Lamine (avec son poison mortel en quelques secondes flottant dans l'air et sa capacité de régénération vraiment infinie vu qu'elle peut survivre à une décapitation et brûle moins vite qu'elle ne guérit), Kelon (idem, se régénère très vite, avec la difficulté en plus qu'il faut pouvoir l'attraper vu qu'il voie assez haut dans le ciel tout en étant ultra mobile avec ses ailes, avec ses éclairs qui peuvent toucher à assez longue distance) ou Pyrkaïa dans une moindre mesure vu qu'elle est une pointe plus jeune (bonne capacité de régénération et faut pouvoir attraper une véritable torche humaine) mais bref, à voir.
En plus, après tout ce qu'elle s'est pris dans les dents, les agarthans qui ont littéralement chassé son peuple pour s'amuser, voler les peaux des siens afin de s'infiltrer chez eux et faire encore plus de dégâts, tout ce qu'elle a enduré pour protéger sa cité, tout ce qu'elle a sacrifié pour son peuple, tout le travail pendant des siècles pour calmer sa paranoïa et qu'elle s'autorise un peu plus à vivre pour elle aussi et pas que comme une gardienne de sa cité... ouais, j'ai pas très envie de l'imaginer en train de perdre contre son pire ennemi, encore plus quelqu'un d'aussi arrogant et pourri que Thalès qui se prend pour un dieu, encore plus contre quelqu'un qu'il voyait comme une proie auparavant. Faudra bien un jour quand je me déciderais à faire son billet à elle mais bon, au rythme où je vais...
Alors, juste, vas-y reine, tu peux enfin en finir avec cette ordure qui a fait de la vie de ta cité un enfer, fait toi plaisir !
#écriture de curieuse#dessin de curieuse#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#goneril of the 10 elites#Metaheta Gonerile#Metaheta mérite de l'exploser cette pourriture !#C'est simple elle arrive à l'académie par voyage dans le temps raté elle défonce El et les agarthans qu'elle croise sans problème !#Pour Hubert El et Jéritza elle sent la magie agarthan autour d'eux idem pour Solon et Kronya#Elle risque même de prendre un grand plaisir à les défoncer vu qu'eux chassent les humains pour le plaisir...#... ou les utilise comme des cobayes d'expériences comme des animaux alors elle va leur faire ravaler leurs dents#alors si elle voie des humains alliés à des agarthans... ça va barder et ils vont prendre bien cher à coup de poings#même si elle épargnerait sans doute ses trois là... pas par pitié ou compassion juste parce qu'elle a lu dans les pensées de tout le monde#dont celle de Dimitri alors elle voie que c'est la personne dont Dimitri veut se venger alors elle ne lui volera pas sa vengeance#elle les gardera juste sous le coude le temps de s'occuper de tous les agarthans jusqu'à chez eux#même si elle pourrait épargner les civils qui ont été obligés de suivre comme elle l'a fait avec Pan dans le passé#même si elle serait du genre à le titiller sur le fait que sa tête est sans dessus dessous et qu'il consulter pour ses hallucinations#Elle n'a rien contre la vengeance mais elle sait aussi que c'est quelque chose qui peut te bouffer tout cru#alors quand c'est au point de voir des morts... ouais consulte gamin t'en a besoin#ce serait sa manière de mettre Dimitri en garde contre son envie de vengeance qui le rend aveugle à tout le reste quand il se perd#alors que des gens tiennent à lui et surtout ont besoin d'un roi compétent qui s'occupe de son peuple correctement#elle elle-même une personne très influente dans sa cité -peut-être née princesse - alors la protection de son peuple elle l'a dans le sang#-oui c'est la seule à être issue de l'aristocratie tous les autres sont plus au système D et des couches les plus basses de la société-#elle a le problème contraire d'Hilda elle ne s'arrête jamais que ce soit de travailler ou de construire pour son peuple
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Ingrid voie Daphnel pour la première fois
Avant tout, promis, je n'ai pas oublié pour les questions qui fachent et de la violence ! J'ai bientôt fini et je les posterais dès que ce sera bien bouclé ! C'est juste que j'arrivais pas à dormir hier soir alors, j'en ai profité pour péter un léger cable niveau dessin et que je voulais partager !
Donc, mon dernier pétage de cable tourne autour de la première fois qu'Ingrid verrait Daphnel à l'académie... et ça va clairement pas lui plaire vu qu'elle est encore coincée dans son racisme. Donc, se rendre compte que la Brave Daphnel, la Bourrasque Fidèle, l'origine de sa famille et réceptrice de l'emblème donné par la Déesse elle-même, est une duscurienne, c'est difficile à accepter, surtout quand elle se rend compte qu'on ne la compare pas à une bourrasque pour rien. Quand elle était encore vivante, on l'appelait même plutôt la Bourrasque Enragée à cause de son caractère particulièrement vindicatif et sanguin qui n'en démord presque jamais, c'est une vraie tempête.
C'est d'ailleurs une des rares descendantes de Braves qui ne s'entendrait pas rapidement ensemble (l'autre étant Gloucester et Lorenz, aussi pour des questions de caractères opposés), juste parce que quand Daphnel entend quelqu'un dire qu'un peuple entier (le sien d'ailleurs) méritait de se faire massacrer, même si c'est une réponse à un autre massacre mais bien plus petit, c'est un énorme "non" et elle va juste avoir envie de l'envoyer sur les roses sans l'écouter après lui avoir soufflé dans les bronches, membre de la famille ou pas, vu que sur ce point, elles se rejoignent toutes les deux : elles sont très droites dans leurs bottes et le reste jusqu'au bout. Et si en plus, ado!Ingrid tente de lui faire la morale sur le fait qu'elle devrait être plus calme, mesurée, digne de son rang de Brave, là c'est bon, elle va juste vouloir l'envoyer loin d'elle ou s'envoler dans les airs, Daphnel n'a pas le temps avec ce genre de connerie.
Honnêtement, je ne pense pas qu'elles s'entendraient toutes les deux avant la phase de guerre où elle commence à bien grandir au-delà de son racisme et arrive à mieux comprendre ce qui s'est passé ce jour-là et là, Daphnel serait plus ouverte à l'écouter, puis pourrait même être fière d'elle une fois qu'elle aura bien compris la leçon et là, ça pourrait aller mieux entre elles deux.
ça fait longtemps que je voulais dessiner cette scène mais, je n'avais pas encore le niveau pour dessiner ses bras qui sont des ailes d'oiseau et je ne savais pas si j'allais lui ajouter des fiertés sur le visage mais finalement, vu qu'elle n'a "que" 300 ans environ et avec des fiertés quand même assez imposantes (ses bras ont rétrécit mais ses avants-bras sont devenus plus long avec le temps) et que la ressemblance serait plus frappante si elle n'avait rien sur le visage pour le dissimuler alors, je l'ai laissé sans. Pour sa lance avec deux côtés, c'est pas très réaliste mais, étant donné qu'elle se sert souvent de sa lance comme baguette pour mieux tenir ses bras quand elle plane dans le ciel alors, c'est mieux que les deux côtés fassent à peu près le même poids pour ne pas la déséquilibrer.
En tout cas, j'espère que ça vous plaira !
#fe3h#dessin de curieuse#j'espère que ça vous plait surtout !#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#Ces ailes ont été une horreur à dessiner mais c'était aussi très satisfaisant de les réussir !#Pareil pour trouver un habit qu'elle puisse porter tout en restant pratique malgré ses ailes sous ses bras et sa queue#j'espère que ça passe je voulais aussi garder sa peau assez visible pour que ce soit impossible de ne pas comprendre qu'elle est duscurienn#elle n'aura jamais de BD pour elle les veines de Pyrkaïa sont suffisante...#ça faisait longtemps que je voulais la dessiner en train de se percher sur un pied en équilibre avec son pied se tordant#sa tresse part un peu dans tous les sens avec des mèches qui s'échappent pour tenter de refléter son côté impulsif#la fille n'a pas juste pas le temps pour la remettre correctement#ce serait une rencontre tellement explosive entre elles deux...#Daphnel ne serait pas comme Dedue à accepter que les gens soient racistes à cause de sa peau#elle remettrait les racistes à leur place comme il se doit et il la menace c'est elle qui finit par les vaincre#elle pense qu'elle ne pourra jamais s'entendre avec le peuple voisin de Gloucester mais c'est parce qu'ils étaient leur ancien esclavagiste#et qu'elle a elle-même été esclave qu'on a jeté dans une cage pour la calmer vu qu'elle était déjà bien caractérielle#ça la calme pas étrangement et devient encore plus vindicative après ce qui lui ait arrivée#merci beaucoup d'avoir tout lu !
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On se remet au dessin en faisant la tête de Pyrkaïa !
Bon ! Je m'étais dis que j'essayerais de me remettre au dessin alors, j'ai dessiné Pyrkaïa, l'ancêtre de Catherine, dite la Flamme Passionnée et Brave liée au feu ! Son inspiration est surtout à trouver dans la période grecque et la cité de Sparte / Lacédémone.
Bon, déjà, Pyrkaïa est très musclée ! C'est une sorcière qui s'entraine tous les jours à manier le feu et la chaleur, ainsi qu'une forgeronne qui manie le marteau toute la journée dans des ateliers où il fait très chaud (mais c'est pas elle qui va être gêner par la température) et qui sait se battre pour mener une bataille à elle toute seule à mains nues alors, elle a du muscle Déesse !
En plus, elle est vraiment très grande. Catherine est déjà la plus grande femme jouable du jeu avec son 1m75 mais, elle est limite petite à côté de Pyrkaïa qui fait tout de même 1m90 (ma fanon des Charon, c'est que toutes les femmes de la famille soit très grande, même si c'est souvent moins le cas chez les hommes). Elle est aussi grande qu'Hanneman, Raphaël ou Lambert et dépasse même beaucoup de ses contemporains, ce qui l'aide à obliger les hommes à l'écouter, vu que de toute façon, elle est plus grande et plus forte qu'eux donc, on ne peut pas la faire taire par la force.
Et voici comment elle aime s'habiller quand on ne lui dit rien et qu'on ne lui casse pas les pieds. Sa tenue est composé d'un chiton arrivant à ses genoux qui la laisse libre de ses mouvements, avec très peu d'accessoires ou de fibule pour le tenir mais là, la raison est assez simple : c'est que quand elle utilise ses pouvoirs et sa sorcellerie, elle s'enflamme et la température de son corps augmente beaucoup alors, elle fait fondre à peu près n'importe quoi. C'est aussi la raison pour laquelle, elle se bat toujours à mains nues, elle fait fondre ses armes alors, elle trouve que c'est du métal gâché. Elle préfère donc coudre certains pans de ses vêtements (ça peut arriver avec les vêtements grecques, surtout sur la fin) ou les attacher avec des nœuds, plutôt que de les accrocher avec des fibules qu'elles feraient de toute façon fondre.
Au début, elle était obligée de se couper les cheveux afin de les tisser, pour se refaire des habits qui supportent la chaleur qu'elle dégage quand elle se bat (ou juste s'énerve quand elle était jeune et qu'elle maitrisait encore un peu mal ses pouvoirs, et même sur la fin de sa vie, son contact devient vraiment brûlant dès qu'elle se prépare au combat). L'étoffe qu'elle porte ici par contre est un cadeau de son mari, un nabatéen qui est arrivé à fabriquer avec l'aide du dragon des flammes (celui qui a l'emblème de Daphnel) un tissu qui supporte les températures extrêmes. C'est pour ça que le motif sur le bas de sa tunique est le même que celui que porte Sothis, Rhéa, Seteth et Byleth, c'est l'étoile céruléenne telle que la représente les nabatéens.
Cela lui a aussi permis de garder ces cheveux très longs comme tous les sorciers car à cette époque, ils pensaient que la magie était stocké dans le corps (ce qui est vrai à Fodlan) alors, plus on aurait les cheveux longs, plus on aurait de place pour la stocker. Elle met donc la grosse majorité de ses cheveux en chignon avec une partie qui retombe dans son dos.
Son chiton est un peu particulier car, l'étoffe est en fait plus longue qu'elle en a l'air, assez pour faire un péplos (la tunique féminine grecque pour faire vite) et dans ces cas-là, elle ressemble plus à ça :
(en bas à droite, vous avez à peu près l'échelle de taille entre - de droite à gauche - Pyrkaïa, Catherine et Shamir [Pyrkaïa rencontre la femme de sa petite-fille en parlant épée ^^])
La jupe est alors bien plus longue et tombe jusqu'à ses pieds ou un peu plus haut étant donné que c'est tout de même une étoffe principalement drapée alors, c'est assez facile pour elle de l'ajuster. Dans le premier dessin, sa jupe est relevé très haute, d'où la sorte de volant / côté bouffant qui est accroché sur ses hanches avec une première ceinture, puis maintenu près du corps avec une seconde ceinture. C'est pour ça qu'elle en porte deux même en péplos, ça lui permet d'ajuster rapidement ses habits en cas de besoin. Le pan de tissu sur sa tête lui sert à se protéger du soleil d'Almyra, étant donné qu'elle est née là-bas avant qu'une partie de sa cité migre en Fodlan afin de trouver de meilleures terres pour nourrir tout le monde. Elle laisse toujours deux mèches de cheveux s'en échapper, simplement parce qu'elle aime bien et ça permet de montrer sa chevelure blonde assez rare en Almyra, tout comme ses yeux bleux qui vont bien avec son teint assez sombre (elle a la couleur de peau de Cyril, et ça passe pour ses cheveux blonds vu que c'est rare mais, on a tout de même des femmes blondes en Grèce, c'est juste plus rare)
Si elle n'est pas tout le temps en chiton, c'est moins parce qu'elle aime aussi porter un péplos que parce qu'elle veut être tranquille dans sa vie de tous les jours. C'est une périèque (soit des libres sans être citoyen) vivant dans l'équivalent de Lacédémone puis une de ses colonies une fois arrivé en Fodlan donc, ça aurait pu être pire, c'est pas une hilote (donc une esclave avec un statut assez particulier car, Sparte est assez particulière au milieu des cités grecques, j'y reviendrais dans son billet) mais son principal problème qui va la suivre toute son existence longue d'environ 800 ans, c'est que c'est une femme dans une cité grecque. Elle n'a donc pas de statut autre que celui de mineur soumise à son père, puis à son mari (et à la cité si vraiment elle a plus personne). Bon, vu le caractère très volontaire, déterminé et fort qu'elle a - elle ne s'est pas tournée vers la maitrise du feu pour rien), c'est pas elle qui va faire la femme parfaite qui reste gentiment dans le gynécée à s'occuper de l'économie domestique et de la famille (surtout que n'étant pas fille de citoyen, elle n'a pas accès à l'éducation qu'on réserve aux femmes spartiates qui est très musclée pour qu'elles fassent des citoyens forts, même si étant fille d'artisan, son père tenant à elle et qu'il a vite remarqué que sa fille ira loin, elle a eu une bonne éducation, rien que pour avoir un bon mariage) elle va vite envoyer ça sur les roses, même si ça va être un combat permanent afin qu'on la respecte. Elle continue à porter un péplos dans la vie de tous les jours afin de ne pas devoir se justifier à chaque coin de rue. Etant donné que cela ne la gêne pas et que ses vêtements restent solides et mis de manière pratique, ça ne la gêne pas, même si elle a dû se battre pour avoir le droit de porter sa tunique comme les hommes.
Pour ses fiertés, il s'agit de vaisseaux qui traversent tout son corps mais, ça fait comme si elle était craquelé, un peu comme j'ai essayé de le dessiner en haut à droite du deuxième dessin. ça fait vraiment une peau assez épaisse et dure (limite pierreuse à l'aspect) qui est séparé par des veines assez sombre quand elle n'utilise pas sa magie mais, qui se mettent à briller et surtout brûler quand elle commence à l'utiliser ou à s'énerver. ça la rend assez résistante à des coups d'épée vu que sa peau est solide et que de toute façon, elle dégage une telle chaleur qu'elle va surement faire fondre la lame de métal ou réduire le bois en cendre dès qu'on l'attaque. Elle a aussi ses orbes où sa magie se concentre et qui sont également extrêmement chaud. C'est de là que partent ses flammes quand elle attaque ou se défend, ou alors quand elle entoure son corps de flammes pour impressionner son adversaire. Elle ne se voie pas très bien ici mais, son oeil gauche est très souvent enflammé en permanence, même si elle peut l'éteindre au besoin.
Son autre fierté la plus importante est son sang qui est très chaud en permanence et qui ressemble plus à de la lave à la fin de sa vie. Faites vous toucher par une seule goutte de son sang, et vous serez brûlé au dernier degré, si elle ne s'en sert pas pour vous enflammer au combat. Pyrkaïa le fait rarement mais, elle peut faire tomber quelques gouttes de ses blessures sur le sol, histoire de montrer de quoi son sang est capable et prévenir son adversaire que si elle s'énerve, il n'a aucune chance de s'en ressortir sans séquelles alors, il ferait mieux de s'enfuir. Elle peut être très dure et ne machera pas ses mots mais, elle préfère éviter devoir finir par tuer quelqu'un alors qu'elle aurait pu trouver d'autres solutions. Pendant sa longue vie, elle a vu que c'est souvent quelque chose qui empire la situation plutôt que l'améliorer alors, elle évite un maximum de devoir en arriver à tuer quelqu'un, surtout avec sa sorcellerie où si elle ne tue pas, laisse gravement brûlé et handicapé à vie donc, Pyrkaïa est très prudente avec son utilisation et se contente souvent de sa force et de son endurance surhumaine pour se battre.
En fait, elle est une personne qui détesterait Lonato de toute son âme et n'aurait aucun problème à le défoncer quand il attaque GM : il prend la décision pour tout le monde sans consulter son peuple, les emporte dans sa décision stupide et les fait tuer stupidement en faisant souffrir ceux qu'ils croisent car LUI était en colère. Elle le traiterait surement de connard irresponsable, surtout qu'étant grecque, elle hallucinerait de voir qu'une seule personne peut décider pour tout un peuple sans passer par le vote, qui n'est même pas élu et verrait cette situation comme une tyrannie bonne qu'à être renversée, surtout que les rois de Lacédémone sont extrêmement contrôlés et ont encadré par les lois de la cité et peuvent être puni s'ils se comporte mal, c'est qu'en expédition militaire qu'ils ont beaucoup de pouvoir (ils sont même deux issus de deux familles différentes à Sparte, comme ça, ils se tirent dans les pattes et c'est les éphores et la gérousia qui dirigent la cité en période de paix)... et Déesse, ce serait vraiment la galère autant pour Lonato que pour GM si elle atterrissait en plein milieu de la mission contre lui ! D'un côté, elle serait un excellent élément pour arrêter Lonato vu que comme côté GM, c'est surtout des mineurs et qu'elle sent que Catherine est de sa famille, elle irait se battre pour les protéger mais de l'autre, elle n'aurait aucun état d'âme à affronter des civils, vu que quand c'est la guerre dans le monde grec, c'est les citoyens qui vont défendre la cité selon l'idéal du citoyen-soldat et là, on prend tout le monde vu qu'il n'y a pas d'armée professionnelle (sauf plus ou moins à Sparte mais, là encore, c'est un cas à part) et techniquement, c'est pas un problème pour un grec d'attaquer quelqu'un qui s'enfuit du champ de bataille, c'est même à ce moment qu'on fait des dégâts (cf cette vidéo et allez voir cette chaine, elle est géniale sur l'histoire militaire), même si elle, elle les laisserait s'enfuir sans trop de souci s'il n'y a pas de risque qu'ils reviennent. Et il y aurait surement de belles incompréhensions entre une grecque qui connait le système de la cité avec une certaine forme de démocratie pour tous ses voisins, et des prises de décisions collégiales ou collectives (on vote la guerre à Athènes par exemple, c'est l'ensemble des citoyens qui disent si oui ou non, on fait / continue la guerre ou non), à des monarchies, ça passerait mal et elle aurait beaucoup de mal à comprendre pourquoi ils acceptent cela, même si elle reconnaitrait qu'il doit y avoir des avantages si les habitants de Fodlan ont adopté ce système plutôt qu'un autre.
Pour sa palette de couleur, c'est assez varié étant donné que les grecs adoraient les couleurs vives et que c'était un symbole de richesse d'avoir de belles couleurs. Elle est cependant issus d'un milieu relativement modeste, même si elle n'a pas trop de problème d'argent (elle a réussi à posséder sa propre forge d'où elle tire ses revenues) alors, Pyrkaïa aborde des couleurs relativement courantes et abordables. Pour les tissus que lui a offert son mari, je pense que c'est plus dans les tons de bordeaux avec des motifs blancs à la nabatéenne qui s'accorde avec ses cheveux blonds, ou des bleus qui vont bien avec sa peau sombre et font ressortir ses yeux et ses flammes qui sont devenus bleus tellement elles sont chaudes. Sinon, elles ressemblent énormément à Catherine pour ce qui est du visage et de son apparence générale.
#fe3h oc#écriture de curieuse#dessin de curieuse#Pyrkaïa dite Charion#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#j'espère qu'elle vous plait !#c'est au tour de Pyrkaïa de vouloir avoir son dessin ^^#surtout qu'elle est agréable à dessiner- c'est cool de faire des persos avec des muscles comme elle !#même si dessiner ces veines a été une vraie galère...#alors ça a fini ainsi : un dessin général où on ne voie pas les sillons entre les plaques + un détail#je referais peut-être son visage plus en détail pour mieux montrer ce côté 'craquelé' de ses fiertés c'est pas très bien rendu ici...#et le détail en-dessous est le motif sur son chiton / péplos qui représente l'astre céruléen#y a toujours ce contraste chez les Braves : des habits relativement unis et la peau couverte de motif et de fierté avec du feutre partout !#elle est cool Pyrkaïa ! Je pense qu'elle s'entendrait bien avec Catherine#et qu'Ashe ne l'aimerait pas trop au début à cause de son avis sur Lonato mais que ça lui ferait du bien de se confronter à elle#cette femme a un tempérament de feu et en a vu assez pour savoir ce qu'est un mauvais dirigeant alors elle le dit#(être grande gueule c'est de famille chez les Charon)#en tout cas j'espère que ça vous aura plu ! merci encore !
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Quelques gribouillis des Braves
Bon, j'avais bien besoin de dessiner un peu alors, j'ai passé au noir quelques dessins : un de Pyrkaïa et un de Gloucester Paenitens !
(la deuxième est une photocopie de l'original qui est resté en noir et blanc)
C'est toujours ultra long de faire chaque petit détail de la peau de Pyrkaïa mais, c'est aussi très satisfaisant à faire, quand chaque petite rainure et craquement se détache et devient bien plus net qu'au crayon ! Idem pour le coloriage, même si j'ai eu de la chance, mon rouge était plus couvrant que le crayon que j'utilise pour faire la peau de Pyrkaïa alors, j'ai pu colorier sa peau à grand coup de crayon.
J'ai essayé de la dessiner comme ses ennemis la perçoit au combat et de faire ressortir son oeil gauche qui s'enflamme. C'est un des éléments qui ressort le plus de son design pour moi (même s'il est assez classique aussi) alors, je voulais le mettre en valeur avec sa flamme bleue. Je la voie au combat comme étant vraiment monstrueuse pour ses ennemis au combat : elle est très solide comme tous les sorciers et se régénère très vite, les armes fondent quand on les approche trop d'elle, et elle est sans cesse entouré de flamme, ce qui donne l'impression que c'est un vrai monstre. Pyrkaïa en est très consciente et même si elle se battra toujours pour défendre les siens et les plus faibles (notamment les hilotes, elle s'est fait une spécialité de repousser les jeunes homoioi qui participent à la cryptie et les hilotes vont souvent se planquer chez elle pour se protéger), elle reste toujours très critique et refusera d'attaquer des innocents ou des personnes sans défense, et préviendra toujours ses ennemis de s'enfuir avant le début du combat car s'ils l'affrontent, seul la mort les attend donc, autant fuir et continuer sa vie plutôt que de la jeter dans le feu (j'ai notamment une idée où elle arrive au début de la bataille contre Lonato où elle dit qu'elle se charge tout elle-même, faisant fuir les paysans ou les capturant, capturant aussi Lonato pour lui passer le savon de sa vie mais malgré tout, ils sont mort de peur devant elle à cause de sa puissance et de l'état où elle a laissé ceux qui ont refusé de fuir et qu'elle n'a pas pu neutraliser, faisant littéralement cuire les soldats blindés dans leur armure)
Pour Paenitens, je le met sous la coupe car, un élément de son apparence peut rentrer dans de l'horreur corporelle : il a la moitié du visage sans peau, ce qui expose ses os et son oeil dans son orbite. Il est devenu ainsi quand, aveuglé par la vengeance, il a essayé d'utiliser l'énergie d'un animal pour alimenter son pouvoir. Cependant, les règles de la sorcellerie sont formelles : le sorcier doit payer les conséquences de sa sorcellerie lui-même et ne jamais les faire subir à d'autres. Elle s'est donc retournée contre lui et au lieu de lui ajouter quelque chose comme le font toujours les fiertés, elle lui a enlevé une partie de sa peau, le rendant également boiteux étant donné qu'il n'a plus beaucoup de force sur son côté droit, ce qui l'oblige à marcher avec une canne.
Kelon Riegan est arrivé à temps pour le sauver mais, personne ne serait intervenu, Paenitens serait sans doute mort, ce qui l'a poussé à se remettre en question et à abandonner sa vengeance, prenant le surnom de Paenitens pour souligner qu'il se repent de ses anciennes actions, même s'il voue toujours une haine farouche à la "créature de feu" qui a chassé son peuple de ses terres, même si ça créera des problèmes avec son autre voisine, Daphnel, qui connait très bien cette "créature" et l'aime beaucoup, cette attaque lui ayant évité d'être vendu au plus offrant comme esclave.
Il est également bien moins flamboyant que Lorenz, même s'ils se ressemblent beaucoup physiquement, étant bien plus calme et réservé que son descendant alors, j'ai essayé de montrer sa gravité, ainsi que le contraste entre les deux côtés de son visage, son côté droit étant caché par sa longue mèche sur le côté, même s'il la remonte quand il met les autres en garde. Etant donné qu'il est lié à la terre, j'ai essayé de rendre son visage un peu craquelé comme de l'argile sèche, avec des morceaux plus meubles qui peuvent être remanier à sa guise, Paenitens étant aussi potier.
#dessin de curieuse#fe3h#fe3h oc#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#j'espère que ça vous plait surtout !#cw: body horror#(aucune idée si ça compte mais mieux vaut être prudent)#un peu une longue histoire mais j'ai tendance à ruminer alors j'avais bien besoin de me vider la tête ce week-end#et une de mes manières de le faire c'est prendre mes crayons pour dessiner un bon coup#faire des personnages avec milles détails de précision me vide la tête. Je me focus sur ce que je fais et pas les idées gluantes#ça aide un peu pour un temps et c'est déjà ça...
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Elle m'a supplié de la dessiner alors, voici Gonerile dite Metaheta, la changeante !
Bon ! C'était mon dernier jour de vacance et là, y a la dame qui arrive en me suppliant de la dessiner alors que je ne dessine très rarement depuis deux ans et là, elle me dit "Bon, tu ne m'as pas encore présentée dans les formes mais, tu me dessines sinon, je te hante jusqu'à ce que tu cèdes, et n'oublie pas que j'ai 1200 ans alors, j'ai beaucoup de fierté, surtout en forme d'yeux et il faudra toute les mettre... et je suis une crétoise de l'époque minoenne - même si j'habite en montagne - donc, tu te débrouilles avec ça."
Donc bon, je vous présente Metaheta alors (du grec ancien μετάθετος, "metahetos", changeant / variable mais comme je n'ai pas trouvé le féminin, je lui ai mis un alpha à la fin vu que ça peut être utiliser comme déclinaison féminine et que je trouvais que Metaheta sonnait mieux que Metahetè).
Pour elle, je me suis inspiré des habits minoens qui ressemblait à ça pour les femmes (fresque qui a été retrouvée dans le palais de Cnossos) :
On a donc une jupe longue avec plusieurs couches (non représentée ici) avec un bustier qui laisse le ventre, les seins et la gorge découverts, ainsi que des bijoux et des coiffures très élaborer. Pour le coup, j'avais pas envie de mettre autant de bijoux dans les cheveux de Metaheta car, je n'arrivais pas à rendre ça correctement de face, c'était déjà très chargé avec toutes les fiertés qu'elle a et que c'était sur elles que je voulais plus me concentrer, même si j'ai gardé le bandeau pour les tenir et lui donner un vêtement distinctif.
Pour ses fiertés, ce sont surtout des yeux et des grosses veines d'énergie afin que sa magie circule dans tout son corps, ce qui lui permet d'avoir énormément de force, la capacité à changer de taille et de forme, cette dernière capacité lui permettant de cacher ses fiertés afin de se fondre dans la masse et ne pas se faire remarquer. En plus, elle est littéralement un lutin vu qu'elle mesure un mètre quarante-six donc, elle a la même blague que sa descendante (car je l'aime bien ce genre de blague) : minuscule et à première vue toute fragile, alors qu'elle a beaucoup de force, autant physique que dans son tempérament étant donné qu'elle peut être impitoyable pour défendre sa cité et les siens (même si je ne vous l'ai pas encore présenté en bonne et due forme), quitte à se faire passer pour une déesse pour assassiner les personnes qui menacent sa cité. En un mot, c'est une enragée, avec l'obsession de préserver son peuple des agarthans, quoi qu'il lui en coute et quitte à devenir monstrueuse (ce qu'elle ait physiquement, elle est complètement difforme et beaucoup de personnes sont terrifiées par sa force). J'ai essayé de le représenter avec son petit sourire en coin car, ce serait totalement son expression habituelle quand elle tient ses adversaires à sa merci.
C'est aussi pour ça qu'elle a des fiertés en forme d'yeux et qui sont tout simplement des yeux fonctionnels qui lui permettent de voir sous tous les angles. Etant donné qu'elle est toujours sur ses gardes et voulait avoir des yeux partout, sa sorcellerie a déformé son corps dans ce sens, ce qui est de la chance pour elle.
Pour ses couleurs, on reste sur les mêmes qu'Hilda, même si elle peut surement les changer quand elle se transforme. Elle est par contre très différente de sa descendante, en étant allergique à la paresse par exemple, c'est le genre de personne qui ne s'arrête jamais.
Et sinon, quelques gribouillages vite faits comme ça :
De droite à gauche, de haut en bas, on a (vu que je me rend compte que ce n'est pas méga visible si vous garder la luminosité de votre écran basse [ce que je fais], même si j'ai joué avec les contrastes) :
Hilda qui présente à Metaheta ses créations et les bijoux qu'elle fait, Metaheta étant aussi une artiste une fois les menaces éloignées de chez elle, notamment en architecture vu qu'elle peut tout déplacer comme elle le veut et le souhaite en grandissant et en modifiant la forme de son corps. Beaucoup de ses construction et ses oeuvres sont encore debout à l'époque du jeu.
Metaheta qui dit à Ignatz que ce qu'il peint est très beau, et il est gêné par le compliment ��tant donné que c'est une des patronnes des artistes visuels avec Gloucester (et ses habits surement aussi).
Rhéa qui montre à Metaheta une fresque représentant Sothis, après qu'elle lui ait dit que la déesse qu'elle vénère le plus est celle de l'inondation, qui a sauvé sa ville des agarthans en noyant les "chasseurs d'homme" sous un déluge. Elle pleure alors quand elle voie son vraie visage tellement elle est émue de la voir (et pauvre Rhéa au passage vu leur histoire entre elle et les Braves de première génération).
Et dernier petit dessin pas très visible à cause de mon ombre, Metaheta qui rend service en déplaçant quelque chose de très lourd sans souci mais, un personnage est mort de gêne à cause de son habit et couvre sa gorge avec un châle, ce qui l'étonne un peu vu que bon, Metaheta pensait que ce serait plutôt ses fiertés qui choqueraient, pas sa poitrine et son ventre découvert, surtout vu que les gens montrent leurs jambes sans soucis. Désolé, j'ai pas pu m'en empêcher.
#fe3h oc#écriture de curieuse#dessin de curieuse#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#Gonerilè Metaheta#j'espère que ça vous plait surtout !#faut que je reprenne cette étiquette un jour#même si le prochain à arriver ce sera Gautier vu que j'ai fait une grande partie de mes recherches#d'ailleurs attention à ce que je raconte sur les habits crétois dans ce billet je les ai surtout basé sur une fresque et de vieux souvenirs#j'ai pas encore fait mes recherches pour Metaheta#donc prudence avec ce que je raconte#au moins elle ressemble en gros à ça
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Les différents types de magies dans l'univers de Fodlan
Bon ! Etant donné que ça commence à faire beaucoup de types de magie différents, je crois que je dois faire un billet pour faire le point et aider les gens à s'y retrouver (et me faire un petit pense-bête au passage) car bon, y en a une par endroit... ah ! Faudrait que je vous explique pourquoi il y en a autant je crois... ça sera plus logique.
En fait, je pars du principe que la magie est un élément culturel, technique, martial... comme un autre et donc, qu'elle évolue différemment selon l'endroit où on est et les différences influences. Dans cette optique, toutes les magies évoluent différemment selon les contextes géographiques, culturelles, techniques, l'époque... et donc, chaque pays a une magie différente ! Alors, pour s'y retrouver, voici ce "petit" (logiquement, ça aurait dû l'être) billet ! Je listerais donc les différents types de pratiques magiques selon les différents lieux, mise à part pour le premier paragraphe car on va voir leur ancêtre.
Attention !!! Ce billet est à 99% de la fanon !
Ce n'est pratiquement pas canon à part quelques points sur lesquels je m'appuie pour imaginer et développer la magie des différents endroits du monde de Fodlan ! Ne prenez donc pas ça comme base pour étudier la magie de Fodlan ! Ce serait comme utiliser Astérix pour étudier la période post guerre des Gaules !
(comme toujours, suite sous la coupe)
On va commencer dans l'ordre chronologique et avec l'une des premières formes de magie apparue : la sorcellerie. C'est un peu le point particulier car, c'est l'ancêtre de la magie actuelle dans le jeu ! J'en ai déjà parlé dans mes billets sur l'époque des Braves mais, c'est une pratique qui consiste à prendre la magie présente dans l'environnement, la passer dans le corps et la modeler selon qu'on désire avec, la seule limite étant l'imagination et l'audace du sorcier... à première vue. Son utilisation première est très souvent utilitaire car, elle peut permettre de manipuler son environnement pour le rendre plus facilement habitables et cultivables, et que la survie du peuple était la principale priorité à ce moment-là. Il n'y a pas de manière standard d'en faire, chaque sorcier a sa pratique de la sorcellerie qui lui est propre et adapté autant à son corps, sa pratique et sa résistance, qu'à ses objectifs, ses besoins et ceux de son peuple, ses priorités, voir à son caractère. Un emploi militaire est également possible quand le camp d'en face n'a pas de sorcier dans ses rangs mais, en raison de sa trop grande puissance et de son potentiel quasi infini si vous résister à l'entrainement, deux sorciers ne s'affrontent jamais car, il y a de grandes chances pour que leur confrontation mène la destruction totale du champ de bataille où ils s'affrontaient, et les effets de la sorcellerie peuvent le rendre inhabitable sur plusieurs siècles. Les résultats peuvent être très impressionnants et durer dans le temps, parfois sur plusieurs siècles ou modifier l'environnement de manière définitive.
Exemple : le lac Egua de Fraldarius est toujours pur et son eau saine car, le Brave Lucius Fraldarius Pertinax, sorcier lié à l'eau, a travaillé toute sa vie pour la rendre buvable pour son peuple, c'est même la raison pour laquelle il a commencé la sorcellerie. L'eau est toujours pure des siècles après et a des propriétés réputées curatives, notamment pour les personnes descendants du Brave.
Exemple : les peuples de Daphnel, Gloucester et Charon pensaient en voyant Ailell pour la première fois que deux sorciers s'étaient affrontés à cet endroit, un de feu et l'autre maniant la terre, d'où la création de cette plaie béante en Fodlan remplie de lave et inhabitable alors que les terres autour sont plus ou moins fertiles et cultivables.
Donc, la sorcellerie peut permettre de provoquer de véritables miracles ou des calamités selon comment elle est utilisée. Cependant, elle est très peu pratiqué à cause de sa dangerosité : en effet, même si dans mon idée, le corps des habitants de ce monde produit de la magie, la sorcellerie s'appuie surtout sur la magie présente dans l'environnement qui passe dans le corps, ce qui peut être extrêmement brutal pour le corps du pratiquant, en particulier au début. Le corps doit arriver à supporter le passage de la magie, ce qui occasionne une pléthore d'effet secondaire, qui vont du crachement de sang à l'hémorragie interne, les organes qui fonctionnent mal ou plus, perte temporaire ou définitive de mobilité...
Exemple : en apprenant à parler le langage des animaux, Gautier a souvent eu la gorge et les oreilles a vif et ne pouvait plus entendre ou parler pendant de longues périodes. Idem, quand il a commencé à apprendre à se métamorphoser en animal, ses os craquaient à chaque fois qu'il changeait.
Déjà, vous avez une bonne partie des apprentis sorciers qui meurent avec les premiers effets de la magie en eux. Et ça, c'est sans compter un autre effet de la magie : en passant dans le corps, si on arrive à résister, le corps va se modifier afin de mieux résister à cette énergie, ainsi que pour mieux la canaliser, surtout qu'elle est de plus en plus présente dans le corps. Cela provoque alors la pousse de ce qu'on appelle les "fiertés", des excroissances en tout genre qui reflètent le type de sorcellerie et les spécialités du sorcier. Elles sont nommés ainsi car, les sorciers en sont très fiers en règle générale et elles sont la preuve vivante de leur puissance, ainsi que la manière dont vous pratiquer la sorcellerie et parfois de votre personnalité.
Exemple : Blaiddyd Simplex a appris à manier la glace et le froid avec une flute au début alors, ses fiertés ressemblent à des cristaux gelés qui recouvrent toute sa gorge au départ et qui suit le passage de l'air, avant de se répandre sur le reste de son corps.
Exemple : Gonerilè, dite "Metaheta" a développé une grande force afin de défendre son village contre "la chasse aux humains" des agarthans, que ce soit en se battant, ou en construisant des fortifications, ou en l'entourant d'un labyrinthe complexe en modifiant son corps et sa taille plus tard ; ces fiertés sont des veines d'énergie qui souligne sa grande force, mais aussi des yeux qui ont poussé tous son corps en témoin de sa peur des agarthans et de sa paranoïa vis-à-vis d'eux, notamment car une de leurs ruses pour rentrer dans les villages, c'est de voler la peau d'un habitant pour se faire passer pour lui puis, faire un carnage dans le village où il a pu rentrer grâce à cette peau. Elle devait donc être en alerte en permanence et faire attention au moindre détail (c'est surement elle qui a inspiré la légende d'Argos, le géant aux cents yeux, en plus de quelques autres légendes, surtout que c'est une des plus anciennes sorcières connues, voir une des premières, et au moins la première en terme de puissance)
C'est aussi le deuxième gros choc pour le corps étant donné que leur pousse est très douloureuse et énergivore, ce qui achève la plupart des pratiquants qui n'arrivent pas à endurer la douleur des nouveaux organes et excroissances qui poussent dans leur corps. De plus, à ce stade, si les fiertés commencent à vraiment pousser, vous ne pouvez plus arrêter la sorcellerie car, votre corps a besoin de la magie que vous utiliser pour fonctionner correctement. On ne peut faire marche arrière vraiment que quand les toutes premières fiertés commencent à pousser et là aussi, ce sera long. Mais si vous continuez puis, que vous arrêtez de pratiquer la sorcellerie quand vous avez de vraies fiertés, arrêter provoquera aussi la mort.
Cependant, si le pratiquant survit à tout cela, il obtient une puissance hors normes, capable de provoquer de véritables miracles grâce à sa sorcellerie. Le sorcier devient aussi une véritable armée à lui tout seul grâce à cette force, même si les sorciers ne s'affronte jamais entre eux, histoires de ne pas rendre les terres inhabitables.
Exemple : dans les cités d'où viennent Charon, Riegan et Goneril, les règles de la guerre juste (polemos) ordonne que les sorciers ne doivent pas participer au combat, autant quand ils sont des deux côtés que quand un seul des belligérants en a un ou plusieurs dans ces rangs. Dans le premier cas, car c'est trop dangereux et destructeur, et dans le deuxième, car cela rendrait la compétition entre la cité injuste en offrant la victoire au camp des sorciers sans même avoir à combattre.
Le corps des sorciers devient également nettement plus résistants aux blessures, la maladie... et sa régénération est bien plus rapide. Par contre, attention, si l'élément que maitrise le sorcier est sensible à quelque chose, lui aussi le deviendra car, il sera principalement composé de cet élément à un certain stade. Son espérance de vie est également rallongée et le processus de vieillissement ralenti en contrepartie. Un sorcier bien entrainé peut vivre plusieurs centaines d'années, voir plus d'un millénaire en conservant sa jeunesse pour les plus puissant. Leur esprit s'adapte aussi en conséquence, même s'ils restent des humains qui ont besoin de vivre en groupe pour garder leur santé mentale aussi intact que possible même si souvent, à cause de l'accumulation d'expérience qu'ils ont vécu et de personnes qu'ils ont rencontré comparé à la durée de leur vie, ils sont paradoxalement en avance sur leur temps car, ils ont eu le temps de réfléchir à plus de choses et avec un angle plus de spectateur qui voie les choses défiler à toute vitesse, surtout qu'ils sont eux-mêmes hors de la norme la plupart du temps.
Exemple : j'aime bien m'imagine que Riegan (Kelon pour l'instant, la foudre en grec ancien mais, ça peut changer) a pris l'habitude d'aller discuter avec les jeunes sorciers qu'il rencontrait et tenter de les convaincre de se parler plutôt que de se battre, en particulier après qu'il ait participé à l'équivalent de la guerre de Troie qui l'a dégouté de la guerre (faut dire, ces deux frères y sont morts et quand il est rentré chez lui après dix ans de guerre, sa famille s'était tellement endetté que son père a dû vendre ses filles, son fils restant, puis sa femme et enfin lui-même pour les payer, l'esclavage pour dettes étant légal, et ils sont tous morts quand Riegan revient). Il est d'ailleurs devenu ami avec Pyrkaïa dite Charion ("appartient à Charon", le passeur des morts) car, tous les deux restaient en retrait quand leurs cités se combattaient, surtout qu'eux mêmes n'étaient pas d'accord, même s'ils ne pesaient rien dans la décision finale (Kelon car il est une voix parmi tant d'autres à l'assemblée des citoyens, même si on prend plus en compte son avis quand on utilise son pouvoir, Pyrkaïa parce qu'elle est une femme en âge d'être mariée dans l'équivalent de Sparte et qu'une femme ne devrait pas maitriser la sorcellerie mais, c'est la seule qui a survécu et elle n'est pas du genre à se laisser marcher dessus alors, on fait avec)
D'ailleurs, en parlant de Pyrkaïa, une notion très importante est le consentement : tout doit être consenti en sorcellerie, et le sorcier doit tout payer eux-mêmes, pas les autres. S'ils veulent s'améliorer en sorcellerie, ils doivent en payer le prix eux-mêmes et ne pas prendre la vie ou la force vitale des autres pour ça. D'ailleurs, forcer quelqu'un à devenir sorcier ou le faire par devoir revient pratiquement à condamner la personne à la mort car, soit il le fera car on l'aura choisi, et pas parce qu'il a choisi de faire de la magie. C'était d'ailleurs le cas de la cité de Pyrkaïa : les citoyens de sa cité ont vite compris qu'un sorcier était un avantage militaire certain, surtout que l'un d'entre eux l'est devenu pour ça mais, quand ils ont tenté de faire en sorte que plusieurs de leurs jeunes deviennent des sorciers pour servir leur cité, cela n'a conduit qu'à la mort car, ils ne sont pas devenu sorcier parce qu'il le voulait. La seule à avoir réussi à devenir une sorcière, c'est Pyrkaïa car elle, elle voulait servir sa tribu, mais aussi et surtout parce qu'elle le voulait, elle avait la volonté de le faire et le bon état d'esprit. Elle-même pense que si elle a survécu, c'est parce qu'elle avait assez la niaque pour devenir une sorcière alors qu'on lui avait interdit de l'être car, elle était une périèque (soit une famille de libre mais, qui n'avait pas les mêmes droits civiques que les homoioï à Sparte) et une femme.
Par contre, par conséquence, si le sorcier force quelqu'un à servir d'intermédiaire, de carburant ou autre à sa magie, ou force quelqu'un pour sa sorcellerie, il en subira les conséquences physique et mental.
Exemple : aveuglé par la haine d'une "créature de feu" qui a chassé son peuple de sa ville, Sextus Gloucester Gravis (pour le moment) a décidé de devenir sorcier afin de se venger et de récupérer leurs terres. Dans son désir de devenir plus fort que ce monstre enflammé et trouvant qu'il ne progresse pas assez vite, il va tenter d'utiliser la force vitale et magique d'un animal mais, cela le frappe d'une malédiction qui le prive de force (il peut à peine porter des vases légèrement lourds), il a dû mal à marcher et se déplacer sans une canne (déjà que le fait qu'il soit un sorcier de la terre n'aide pas mais là, c'est encore pire) et même visuellement, une partie de sa peau de son côté droit est tombé et révèle maintenant ses muscles et son squelette de métal, notamment sur son visage où il lui manque toute la partie droite à part son oeil dans son orbite. Si Riegan n'avait pas été dans le coin et aider à survivre en rendant son énergie à l'animal sinon, Gravis y serait resté. Il n'a pas tué l'animal, il n'a même pas utilisé toute l'énergie ou voulu le tuer, juste lui prendre un peu d'énergie pour l'utiliser pour lui-même et voir s'il pouvait le faire mais, la sorcellerie ne l'a pas loupé et il en a subi les conséquences, amplifié par le fait que c'est la haine qui a motivé son action. Il ne retrouvera une partie de sa santé physique que quand il se sortira de ce cycle de vengeance et commencera à utiliser ses pouvoirs pour le bien commun, notamment en utilisant ses pouvoirs pour fertiliser les sols de son peuple (et ceux de ses voisins Riegan et Daphnel, quand ils essayeront d'éviter que leurs peuples s'entretuent notamment en faisant en sorte que tous aient ce dont ils ont besoin [soit de bonnes terres] en mettant leurs sorcelleries en commun, même si Gloucester et Daphnel ne peuvent pas s'encadrer et leurs trois peuples avec des traditions et des cultures aussi très différentes les unes des autres encore moins)
Enfin bref, la sorcellerie, c'est très varié, unique à chaque sorcier qui développe la sienne selon ses talents et ses objectifs, avec un pouvoir assez puissant capable de provoquer des miracles incroyables. Mais en même temps, c'est extrêmement dangereux et imprévisible, et elle a provoqué beaucoup de mort parmi ses pratiquants alors, elle a été progressivement abandonné au fur et à mesure au profit de la magie moderne qui est surtout basé sur la magie nabatéenne à qui elles ressemblent beaucoup, tout en ayant quelques inspirations de la sorcelleries (comme les personnes qui ont des affinités avec des éléments différents [comme par exemple Annette qui manie que de la magie de vent, Linhardt le vent et le feu, Sylvain le feu, Félix la foudre...]).
Pour la magie de Nabatéa et de Fodlan, je passe assez vite car, on la voie dans le jeu et qu'elles sont assez proches, la magie fodlan étant directement hérité de la magie de Nabatéa. Tout le monde peut en faire sans trop de danger, chacun a les capacités d'apprendre la magie même si chacun a une maitrise plus ou moins facile.
Il faut cependant être doué en mathématiques et en sciences afin de savoir comment la magie va réagir et provoquer au combat. C'est d'ailleurs comme ça que j'explique les talents et faiblesse en Raison (en plus de l'histoire que les emblèmes aident qu'on voie dans le soutien d'Hanneman et d'Alois) : la plupart des personnes ayant une faiblesse dedans sont des personnes qui privilégies l'action à la réflexion (comme Félix avant son évolution [plus ma théorie perso qu'il n'aime pas pratiquer la magie car, c'est ce en quoi son père est doué et qu'il ne veut pas lui ressembler, d'où le talent caché], Caspar et Catherine) ou moins éduqué ou ayant reçu une éducation potentiellement moins poussé (Ashe, Raphaël, Cyril, Alois). Je suppose aussi qu'en plus, il y a aussi des différences culturelles dans la pratique de la magie pour Petra et Cyril. Avec ceci pour ses deux-là, il faut ajouter des difficultés avec la langue qui s'accentue quand on travaille sur quelque chose de plus pointues, et je vous donne ma parole que quand vous travailler sur des sujets un peu pointues ou qui demande un peu de maitrise, en maitrisant mal la langue du texte que vous lisez, même avec un traducteur, vous allez galérez même si vous connaissez votre sujet. Vous comprenez plus par anticipation car, vous savez ce que vous aller trouver dans l'article (et c'est pour ça que c'est stupide de mettre tous les articles scientifiques en anglais je trouve car bon, c'est pratique une langue véhiculaire mais, tout le monde ne parle pas cette langue mais je m'égare).
Et si c'est pas ça, il faudra m'expliquer pourquoi Dimitri est mauvais en raison alors que c'est un des persos qui réfléchit le plus et qui cherche constamment à comprendre les autres, à part le fait qu'il ait des difficultés en science (et si vous me dites à cause de son état mental, on va pas être copains vu qu'il s'en sort finalement alors, il faudrait que ce soit un talent caché pour que ça reflète son état mental qui s'améliore). D'accord, il fonce aussi dans le tas comme à Merceus mais, parce que ça marche et que c'est plus sa manière de faire... et ça permet de ne pas faire doublon avec Claude qui est le spécialiste des tactiques hors-normes. Claude d'ailleurs a aussi une neutralité alors que lui aussi n'arrête pas de réfléchir et qu'il est sans doute un des personnages les plus intelligents de toute l'histoire alors, à part qu'il ait encore quelques difficultés à déchiffrer certains passages des livres de magie (et le fait qu'il aurait été trop OP s'il avait eu un talent en plus) ce n'est pas très logique au sein même de l'histoire où les personnages intelligent comme Sylvain ont justement le talent caché "raison". Et pourquoi - POURQUOI ?! - Delagarde est la seule des trois à avoir un talent dedans ! Delgarde ? Sérieusement ? Le personnage qui ne cherche jamais plus loin que son nez, prend tout ce qu'elle sait pour la vérité absolue car elle, elle le sait, qui a toujours raison, et ne cherche jamais la vérité ? C'est pas du tout une pensée scientifique rationnelle sauf si vous voyez la recherche et la science que comme un moyen d'être plus puissant, et non un moyen d'aider les autres en en apprenant plus sur le monde (ou alors, ils ont pris la définition sociologique de la bêtise pour elle : c'est quand on s'enfonce trop dans sa croyance au point de tout faire selon elle et sans réfléchir autrement qu'on est bête, même si on est très intelligent tout du moins). Comment elle peut être doué en Raison ?! On peut également un peu faire ce reproche à Dorothéa et Hapi même si là, on peut dire que ça colle à son archétype et que c'est un peu la manière de se défendre qui est la moins chère vu que la magie vient du magicien, et que la première l'a travaillé pour se défendre à l'opéra, là où la deuxième est une valeur plus aberrante à cause des expériences qu'elle a subies.
A cause d'une fanon que j'ai sur la famille Charon (soit le plus grand clan familiale de tout Faerghus, ainsi que tout Fodlan vu qu'on est sur une génération de parents qui regroupe une fratrie de douze, des petits-enfants qui sont encore plus nombreux, et un matriarcat assumé [Cassandra prend le nom de sa grand-mère Catherine qui était une excellente femme d'Etat et de justice respectée de tous, et si elle parle surtout de son père dans le jeu, c'est que de mon côté, sa mère - et fille de la matriarche Charon - Myrina est morte à Duscur car il fallait bien que quelqu'un de chez eux y aille en plus de Kimon, le diplomate en chef du Royaume, qui est obligé d'y aller et étant le petit dernier de la fratrie - et un peu considéré comme le bébé de ses grands frères et soeurs - ses ainés ne pouvaient pas le laisser partir tout seul alors, Myrina - comtesse en titre et meilleure combattante de sa fratrie - a décidé de l'accompagner]), Catherine a un frère paraplégique de naissance qui se déplace en fauteuil roulant, Théophylacte, dit Théo. C'est un excellent juriste (au point que dans CF, c'est lui qui porte l'accusation et la voix des victimes de Delagarde pendant son procès) et un érudit spécialisé sur les Braves et leurs histoires au sens archéologique et historiques du terme, il va plus loin que les textes, même s'il a parfois du mal à cause de ses jambes qui sont complètement paralysées. J'aime bien me dire que les personnes comme lui ont mis au point une forme de télékinésie afin de faciliter leur quotidien. ça marcherait comme la magie offensive qu'on voie en jeu mais, ça aurait principalement une utilisation pratique et assez facile à apprendre.
Cela augmente aussi le "taux" (faute d'un meilleur mot) de magie dans le corps alors, un magicien expérimenté risque d'avoir mal s'il s'arrête trop brusquement de pratiquer, la magie en lui ne s'évacuera plus très bien. Cependant, contrairement à la sorcellerie, on peut arrêter, il faut juste faire gaffe à ne pas arrêter trop vite afin de laisser à son corps le temps de s'habituer, même si un arrêt vraiment brutale peut rendre très malade et dans les cas les plus extrêmes, conduire à la mort.
Exemple : Une scène coupée de CF était Rodrigue qui venait au chevet de Félix car, il a décidé d'arrêter de faire de la magie pour ne plus ressembler à son père mais, comme il l'a fait trop brusquement, son corps réagit mal. Cela a été coupé car sinon, ils se seraient réconciliés quand Félix se rend compte d'à quel point son père tient à lui quand il revient de la capitale pour s'occuper de lui (il a juste eu très peur que son louveteau meurt aussi), et ils auraient eu le temps de discuter (et Rodrigue l'occasion de dire d'où vient le fameux "il est mort comme un vrai chevalier") Donc, scène jamais écrite.
Cependant, tout ceci se paie par le fait qu'elle peut être considéré comme assez faible par rapport aux autres formes de magie, en particulier la sorcellerie. Montrer un sort de feu, aussi puissant qu'il soit, à Pyrkaïa, elle va ne pas vous croire si vous lui dites que c'est la plus puissante attaque de flamme au monde car, c'est une magie de base pour elle, là où elle peut manier la chaleur, le feu, résister aux flammes, dégage une chaleur de plus en plus intense qui peut faire fondre pratiquement tout et n'importe quoi et peut s'enflammer elle-même. Idem pour Riegan : quand t'as un type capable de manipuler la météo, d'apaiser les tempêtes tout comme en provoquer afin de nourrir ses champs et protéger les bateaux de sa cité, dont la magie est assez puissante et présente en lui pour avoir fait pousser des ailes dans son dos, il ne va pas comprendre ce qu'il y a de si incroyable dans une Fulguration. Mais même si on le paye par une puissance de feu plus faible, qui force à travailler en bataillon et à plusieurs pour faire de gros dégâts à la manière d'un bataillon d'archer, mais au moins, c'est la moins dangereuse de toutes et la plus accessible au plus grand nombre.
A Shambhala, on a une magie très différente et qui est à l'opposée de la sorcellerie sur plusieurs points. En effet, si la sorcellerie est basé sur le consentement, le dépassement de soi-même en payant seul le tribut de sa magie avec le corps qui encaisse tout, et qui devient petit à petit de provoquer des miracles si elle est bien utilisée avec un but utilitaire, tout en étant unique à chaque sorcier qui l'adapte à lui, ses pratiques et son environnements, avec des pratiques tr��s différentes d'une personne à l'autre, la magie des Agarthans est bien plus tourné vers l'utilisation militaire et n'a aucun scrupule à utiliser la vie des autres pour l'améliorer, tout en étant très formalisé et rigide, on ne sort pas du cadre. L'utilisation de combustible animal ou humain est monnaie courant et souvent même la base de plusieurs sorts puissant. Si Gravis avait utilisé la magie agarthan, il aurait encore son corps en entier... pour un temps. Cependant, rien de positif ne peut sortir de cette magie qui utilise la vie d'autrui pour fonctionner. Sa manière d'être mise en oeuvre crée trop de souffrance pour donné quoi que ce soit de positif.
Exemple : Lamine (j'ai pas encore son prénom / surnom définitif, mais elle sera peut-être dace ou germaine, à voir) est empoisonné jusqu'au plus profond d'elle-même, corps et sang (au point qu'elle a vécu une bonne partie de sa vie seule car, juste être à côté d'elle était dangereux parce qu'elle exultait du poison sans s'en rendre compte, sauf si elle se concentrait assez pour le retenir en elle) car, elle a bu beaucoup de poisons et de venin divers pour renforcer son corps quand elle aspire la maladie et le venin des autres pour les soigner. Elle a fait la même chose en se brisant ses propres os pour s'entrainer à soigner les fractures ou les plaies ouvertes. Guérison et poison sont les deux faces d'une même pièce et elle devait connaitre l'un pour faire l'autre alors, elle a appris les deux afin de soigner le plus efficacement possible les membres de son peuple. C'est elle qui a payé le prix de ses recherches et elle n'a fait souffrir personne d'autre qu'elle-même, et sa sorcellerie de guérison permet de soigner tout et n'importe quoi jusqu'au blessure mortelle et les maladies incurables. Si elle provoque un mal ou un bien, c'est une décision de Lamine de ce qu'elle veut faire de son pouvoir. Elle utilise aussi sa voix comme véhicule de sa magie, ou alors sa cuisine car, ce sont des choses qu'elle aime faire. Ce n'est pas une pratique très physique car, ce n'est juste pas son truc. En face, un agarthan vole la substance vitale d'un autre pour la donner à un blessé mais, le sort le corrompra un peu le lanceur et encore, c'est assez rare qu'ils soignent. La plupart du temps, il vole plutôt l'énergie vitale de quelqu'un pour s'en servir comme carburant à leur magie. La plupart du temps, cela plutôt l'effet d'aggraver l'état de l'autre. Il y a également une procédure à suivre à la lettre qui efface toutes les spécificités de l'individu afin de le faire rentrer dans un moule, même si cela rend la pratique de cette magie très rigide et c'est elle qui plie son environnement à elle plutôt que l'inverse.
Ils sont donc passé maitre en magie obscure et causant des ravages à tout ce qui les entourent, notamment pour trouver du carburant. Etant donné que les agarthans ont un gros complexe de supériorité envers les humains (Solon appelle les humains "d'insignifiantes bêtes sauvages" et Kronya de "monstres" et de "créatures inférieurs" alors bon, ils s'en cachent pas...), ils n'ont aucun problème à utiliser des humains comme base de leur sort ou comme cobaye pour tester des sorts, humains qu'ils chassent sans vergognes. C'est pour cela qu'ils sont passé maitre dans l'art de transformer des personnes contre leur volonté en bête démoniaque ou tout ce qui touche au corps et à ses transformation (implantation d'emblème simple ou double). Les agarthans jouent vraiment aux dieux et feront tout pour les dépasser alors, modifier ses créations pour les "améliorer" ou les modifier est un bon moyen de se donner l'illusion d'être l'égale des dieux. Il peut parfois y avoir de bons côtés mais, c'est exceptionnelles et vraiment l'exception qui confirme la règle, et il y a toujours des effets secondaires négatifs. La plupart du temps, leur magie détruit le corps et n'a aucune limite dans l'horreur.
Exemple : c'est une autre histoire que je n'ai jamais publié (même si j'en ai déjà parlé ici ou par-ci, par-là à l'occasion - même si ça gâche l'idée de base si je la publie un jour vu que tout le truc, c'était qu'on ne connaissait pas l'identité du héros même s'il y avait de gros indice) mais une de mes premières fic sur Fodlan était basé sur l'idée que Glenn ne mourrait pas à Duscur mais, était récupéré par les agarthans (Pan plus précisément). Pour le maintenir en vie, Pan le transformait en simili-cyborg en mécanisant une grande partie de son corps qui avait été détruit par la Tragédie. En soit, c'est une bonne chose mais, c'est également à double tranchant car, il doit boire un sérum concentrant de la magie toutes les semaines puis mois pour survivre, afin de remplacer les fluides qu'il ne peut plus fabriquer lui-même et faire fonctionner ses prothèses (et après avoir relu, j'avais mis entre les lignes que la composition de ce sérum était en fait à base d'autres êtres humains, même si je pense que je ne reprendrais pas ce point si je reprend cette histoire). De plus, de base, ce n'était pas par charité s'ils l'ont sauvé : pour Pan, peut-être un peu vu qu'il a commencé à développer ses émotions au contact de Loog et de ses compagnons, et que Glenn ressemble assez à Kyphon pour lui rappeler son vieux compagnon mais, il ne se l'avoue pas encore à lui-même (déjà qu'il est l'original de service à Shambhala à cause de son tempérament joyeux et un peu foufou dans ce monde-là). Ces émotions sont encore à un état embryonnaire après autant de temps séparé des personnes qui l'encourageaient à les développer alors, la raison qui prime pour l'avoir sauvé était plutôt d'arriver à faire l'exploit de pratiquement ressusciter quelqu'un, ce que même la Déesse ne fait pas.
C'est simple, ce genre de magie n'apporte jamais rien de bon et finit toujours par exploser à la figure de ceux qui la manie. Le corps a d'ailleurs beaucoup de mal à la supporter, elle a tendance à dévorer l'utilisateur de l'intérieur comme de la corruption, ce qui finit par son autodestruction interne, que ce soit physique ou mental. On pourrait comparer ça à de la corrosion sur du métal, ou à de la pourriture qui dévore petit à petit une personne. Pour tenir la pression, il faut soit y être baigner depuis tout petit pour s'habituer à la corruption et vivre avec (c'est le cas des agarthans de sang), soit être conditionné avec un entrainement spécial (Hubert notamment est dans ce cas, et surement Jéritza aussi) ou alors avoir subi des expériences (Lysithéa, Hapi et Edelgard). Toutefois, la corruption reste et dévore petit à petit le corps sans que l'utilisateur le remarque. Pour un agarthan, ça va, ils sont très peu sensibles à cette corruption et peuvent vivre sans problèmes avec. Mais pour un humain, sa santé se détériorera bien plus vite et il mourra plus jeune. Pas au point de Lysithéa mais, l'espérance de vie est facilement divisé par deux ou plus pour quelqu'un comme Hubert par exemple. Par contre, vous n'êtes pas dans ces trois catégories, vous allez autant regretter d'avoir tenté de l'utiliser que si vous aviez tenté de faire de la sorcellerie : la magie attaque l'ennemi mais, comme la sorcellerie quand on tente d'utiliser la vie de quelqu'un d'autre pour alimenter son propre pouvoir, elle attaquera aussi son manieur et le blessera. Là, ce sont des brûlures diverses à des organes et des os qui pourrissent selon le sort.
Les agarthans peuvent également infuser leur magie noir dans des objets comme des marionnettes géantes. C'est le cas des Titanus mais, ce n'est pas eux qui ont mis au point les pantins de base. Il s'agit de technologie nabatéenne qui a été détourné : à la base, les Nabatéens leur ont donné des golems afin de les aider à cultiver les champs et à nourrir leur population mais, les agarthans ont détourné les golems avec leur magie pour en faire des armes de guerre leur obéissant à eux seuls. Ils peuvent également gorgé des récipients spéciaux de métal de magie pour créer des bombes très puissantes qui détruisent tout sur leur passage : c'est le cas des Epieux de Lumière, qui sont les versions les plus puissantes de ses bombes, même s'ils sont extrêmement longs et compliqué à fabriquer alors, les agarthans en ont un nombre très limité et ne les utilisent qu'en case d'extrême urgence (si on essaye de trouver un sens à ses missiles qui débarquent comme un cheveu sur la soupe dans cette histoire). Pour ma part, je pense que ce serait plutôt des objets à poser quelque part puis, il suffirait d'attendre que cela saute après une durée x, à la manière d'un explosif traditionnel et qui laisserait des traces de corruption sur une très longue période. Ailell aurait été créé à cause d'une importante quantité d'explosif magique, que les agarthans auraient fait sauter pour un, voir ce que ça provoquerait je ne sais pas combien de kilos de magie noire qui explose en même temps, et de deux, voir à quel point ils peuvent détruire et façonner dans la destruction leur environnement. Pour les désamorcer, il faut absorber la magie qu'elles contiennent ou au moins la disperser mais, c'est très dangereux pour le corps encore une fois alors, c'est à ses risques et périls.
Pour leur magie, j'ai essayé de faire un pendant très négatif de la sorcellerie, avec une magie qui semble plus facile à première vue (c'est pas toi qui prend cher quand tu l'utilises, c'est les autres) mais, qui est bien plus insidieuse et n'amène rien de bon, là où la sorcellerie est certes très rude d'entrée de jeu mais, si tu survis, tu peux vivre avec et provoquer plus de miracles que de catastrophes si c'est la bonne personne qui la manie.
Pour Sreng, c'est une magie assez différente qui fonctionne grâce à des tatouages. Leur magie est également un dérivée de la sorcellerie mais, eux, ils ont trouvé comme moyen d'éviter que la magie pénètre dans le corps, le modifie trop et provoque trop de dégâts internes, ils ont gravé des veines de peintures sur leur peau, afin que la magie passe par-là plutôt qu'à l'intérieur d'eux. Les magiciens sont donc couverts de tatouages de runes, fait à partir d'une encre particulière dont la préparation est précieusement gardée secrètes en Sreng. Un des sorts les plus communs est une marque de rune fait sur les mains qui permet de rappeler son arme par exemple. Son champ d'utilisation est cependant plus large que la magie fodlan qui est plus élémentaire, comme avec le coup de l'arme qu'on rappelle. Elle peut également permettre de renforcer les sens ou d'autres utilisations varié selon les besoins de l'utilisateurs.
Exemple : les espions ont souvent des tatouages renforçant leurs sens comme la vue et l'ouïe afin de faciliter leur mission, la mère de Sylvain, Fregn.
Exemple : les personnes chevauchant les valravens (des créatures volantes mi-loup, ni-corbeau directement inspiré de la mythologie danoise, et qui dans la légende, est né des corbeaux des champs de batailles qui ont mangé le coeur d'un enfant) ont un tatouage permettant de retomber sur ses pieds et sans se blesser, quand ils tombent de selle dans les airs. Les espions peuvent aussi l'avoir afin de sauter du haut des murailles et s'échapper s'ils se font repérer.
Les tatouages peuvent également évolué selon les progrès du sorcier, en devenant plus complexe et permet de transporter plus de magie. Par exemple, je pense que les srengs pourraient être capable de se transformer en animal mais, cela se ferait par étape :
1- un tatouage simple qui fait la silhouette de l'animal qui donne les capacités de la bête en question au début (sens, force...), en général dans le dos afin d'avoir de la place d'ajouter des détails pour plus tard
2- toute une série d'étape intermédiaire où le tatouage se complexifie, alors que le magicien peut de plus en plus prendre la forme et les capacité de sa bête (par exemple, le développement de l'organe de Jacobson afin de vraiment sentir les phéromones)
3-l'étape finale est quand le tatouage est complet, adapté à la personne qui le porte et qu'elle peut se transformer entièrement en animal sans qu'on puisse le distinguer d'un vrai. La seule différence est justement la présence du ou des tatouages, et le fait que ce soit dans le dos permet de les identifier plus facilement si on regarde sous la fourrure, bien que ce soit en grande partie caché. Ceux qui ne sont pas espion et spécialisé dans l'infiltration ajoutent souvent un tatouage sur leur visage afin qu'on les identifie comme humain sans qu'ils aient à parler et éviter les accidents, de chasse notamment.
Par contre, étant donné que c'est vraiment des sorts complexes et que c'est une magie délicate, en règle général, les métamorphes ne maitrisent pas d'autres sorts pour ne pas brouiller leur magie.
De plus, étant donné que ce sont des tatouages, les srengs peuvent les appliquer sur d'autres être vivants afin de créer un lien entre deux entités. Cela peut être très utile en cas de guerre et de raids, surtout que les srengs sont des spécialistes de la guerre psychologique, notamment avec leur habitude d'infiltrer les villes qu'ils visent afin de savoir si c'est une bonne cible à attaquer pour avoir du blé. Ils vont donc faire en sorte de faire stresser leurs ennemis et les pousser à ouvrir les portes pour récupérer ce qu'ils veulent puis se barrer en vitesse avant que la garde arrive.
Exemple : la reine Thorgil le Kaenn (soeur de Fregn et donc tante de Sylvain) a un tatouage autour de l'oeil qui lui permet de voir par les yeux de son corbeau, afin d'espionner discrètement elle-même ses ennemis et leur mettre de bon taquet de pression en étant courant de détail qu'elle ne devrait pas connaitre. Exemple dans l'exemple, j'écris un peu de temps en temps (même si ça avance pas vite vu que je bosse sur plusieurs histoires en même temps) une histoire alternative où les Fraldarius et les Charon laissent tomber Lambert devant la folie qu'est le voyage en Duscur, et Fregn prévient ses soeurs que le roi est indigne de respect et donc, pour un sreng, les traités avec lui ne tiennent plus car ça les pousseraient à trop le respecter (et donc s'insulter eux-mêmes). Ses soeurs et une bonne partie de Sreng descendent donc vers Fhirdiad et assiègent la ville le temps de trouver un moyen de piller tout le blé qui s'y trouve et d'imposer un nouveau rapport de force. Fregn fait bien son boulot d'espionne donc, elle sait qu'Areadbhar est enfermée dans un coffre au lieu d'être sur son présentoir, et que Lambert et Rufus l'ont fait ensemble car, d'après ce dernier, "elle ne sert vraiment à rien au final" mais, elle n'arrive pas à savoir pourquoi. C'est grâce au corbeau de Thorgil que les srengs savent que c'est parce que la Relique rejette Lambert qui n'écoute plus que ceux qui vont dans son sens et lui gèle les doigts en conséquence, l'oiseau s'étant posé près de sa fenêtre et attendu de voir ce qui allait se passer. Alors, évidemment, ça fait "oeil qui voie tout et sait tout (et bordel, comment ils peuvent être au courant ?!)" quand elle lui lâche discrètement la bombe pendant les négociation.
Exemple : toujours afin de faire la guerre psychologique à l'adversaire, quand ils ont un prisonnier ou un chef ennemi qu'ils doivent exécuter, ils vont discuter bruyamment aux portes de la ville de la manière horrible dont ils vont le mettre à mort, le tout dans la langue de l'ennemi pour qu'il comprenne ce qu'ils racontent, et souvent notent qu'ils ne donneront comme tombe à leurs ennemis que le ventre de leur valravens. Ils attendent aussi que le condamné à mort parle, afin que l'un des leurs capables de copier les voix entende assez la sienne pour la copier. Ils vont ensuite cacher qu'ils se contentent de le décapiter pour aller vite et l'enterre mais, la personne qui peut copier les voix va se mettre à hurler à la place du mort comme si on le torturait et qu'il agonisait dans une grande souffrance puis, on donne des morceaux de viande animale aux valravens pile sous les murailles ennemis (car ils ont un respect minimum pour la vie de l'ennemi quand même, et qu'ils évitent que leurs montures carnivores prennent gout pour la chair humaine histoire qu'il n'essaye pas d'en remanger). Ils sont limite niveau droit pour les prisonniers de guerre qu'ils exécutent mais, l'important est surtout de terrifier l'ennemi afin qu'il cède à leur revendication et leur ouvre les portes et là, les srengs respectent toujours leur parole de juste prendre la nourriture et de repartir sans blesser personne (et celui qui ne respecte pas les ordres ou l'accord avec la ville attaquée ou assiégée sera sévèrement sanctionné).
Par contre, c'est tout de même un dérivée de la sorcellerie en moins diluée que la magie Fodlan donc, ça peut être très puissant mais, son utilisation entraine des brûlures là où les tatouages sont faits et de la fatigue, même pour des magiciens expérimentés. Une des choses qui étonnent le plus les fodlans quand ils combattent les srengs est d'ailleurs le fait que dès que le combat est terminé, avant même de bander leurs blessures, les magiciens srengs se jettent dans de l'eau gelée ou plongent la partie tatouée de leur corps dans des tonneaux d'eau froide car, ils doivent refroidir leur corps. C'est donc à utiliser avec modération. Le seul cas où ça ne brûle pas trop, c'est pour les transformations animales : ça brûle bien quand on change d'apparence mais, une fois la forme stabilisé, le magicien peut se déplacer sans avoir mal.
Il faut également que les tatouages restent intacts pour être utilisables. S'ils sont barrés ou modifiés de la mauvaise façon, on ne peut plus les utiliser (c'est le cas de la plupart de ceux de Fregn à part celui qui lui permet de rappeler son arme car bon, déjà que c'est la meilleure espionne de tout Sreng, on ne va pas la laisser se balader avec des sens renforcés quand même !)
On a donc une magie puissante mais, qui peut être difficile à mettre en place et qui demande une longue préparation, notamment avec l'encre des tatouages qui est bien spécifique.
Pour Almyra, on a aussi une descendante de la sorcellerie qui a pris une autre forme. Là, pour contrer les effets de la magie sur le corps, ils ne la font pas passer par eux, et la concentre plutôt dans des petits objets et des petites boites qu'ils peuvent transporter sur eux. En cas de besoin, un familier tangible de différentes formes peut surgir et se mettre à attaquer l'ennemi. Cet être est composé de magie et d'énergie donc, elle n'a ni sens ni volonté propre sauf cas vraiment exceptionnel où ils peuvent développer une pseudo-conscience assez primitive mais, si ça arrive une fois tous les trois siècles, c'est le maximum car il faut vraiment que le magicien qui les crée soit d'une force hors du commun. Etant des pantins, c'est leur créateur qui les contrôle et les fait agir au combat, jusqu'à ce que la créature soit trop endommagé pour qu'elle soit utilisable et se disloque. Ils peuvent avoir des sens ajouté comme la vue ou l'ouïe qui est relié à son créateur mais là aussi, c'est rare et il faut être puissants pour le faire.
Le but du magicien (appeler un marionnettiste étant donné qu'il manipule des créatures sans volonté comme une marionnette) au combat est donc d'arriver à contrôler sa créature tout en se battant lui-même la plupart du temps, sauf s'il reste à l'arrière mais, étant donné que la créature est souvent aveugle, il doit s'approcher du front afin de voir précisément ce qu'il fait et ne pas viser ses camarade. Je pense d'ailleurs qu'afin de bien distinguer tout le monde, les soldats almyrois privilégient des couleurs très différentes de celles qu'on porte en Fodlan ou alors, les almyrois ont adopté depuis plus longtemps l'uniforme que tous les soldats portent, encore une fois pour être reconnaissable par leurs camarades magiciens et ne pas être visé par leurs créatures. Ils pourraient également avoir des duos chez les unités aériennes : sur une wyvern, vous avez un archer qui canarde l'ennemi depuis le ciel, plus un marionnettiste qui contrôle plusieurs créatures au sol et qui peuvent aussi servir de point de repère, afin que l'archer sache où viser l'ennemi depuis le ciel. De plus, en cas de chute de la selle en plein vol, les créatures peuvent récupérer les cavaliers et les marionnettistes pendant la chute et les ramener sur leur wyvern sans trop de blessure, ou servir à amortir les chutes.
Exemple : Nader (le vrai, pas le monstre crétin qu'on a eu dans cette horreur de Nopes) porte une amulette qui s'active quand il tombe pour le récupérer en cas de chute, et Claude en a surement une semblable même s'il la cache pour ne pas hurler "JE SUIS D'ALMYRA !!!". Les deux ont été offerte par la femme / compagne / meilleure amie avec qui il est en colloque à vie de Nader selon mon humeur et mon envie du moment afin de les protéger, celle-ci étant une marionnettiste confirmée qui est également en charge de la protection du palais royal, ses familiers pouvant voir et entendre.
C'est une magie plutôt courante cependant contrairement à la magie des srengs et à peu près tout le monde peut concentrer son énergie dans une amulette ou une petite boite, qu'il gardera sur lui afin de se défendre en cas de problème. Le tout, c'est d'avoir la force mentale de contrôler la créature sinon, elle risque de devenir incontrôlable. Cela peut être par contre assez long de remplir la boite, et il faudra remettre de son énergie régulièrement dedans pour "nourrir" votre familier alors, tout le monde n'en est pas capable. Les personnes avec des familiers portent d'ailleurs souvent leurs amulettes bien en évidence afin qu'on leur fiche la paix et de toute façon, c'est très compliqué de contrôler un familier qu'on a pas créer soi-même sans l'accord de son créateur donc, ils ne se le feront pas trop volé. Il y a surement aussi tout un commerce d'amulette et de boite à familier factice assez florissant, afin que ceux incapable d'en faire un puisse au moins donner l'illusion de pouvoir vous envoyer un familier à la figure si vous l'attaquer ou le voler. Les marionnettistes eux sont reconnaissables par le grand nombre d'amulette qu'ils portent sur eux, souvent sous la forme de bijou. En plus, les amulettes ont tendance à luire un peu à cause de la magie à l'intérieur donc, c'est plutôt jolie.
Les artisans en ont souvent, notamment dans les travaux de force où les familiers remplacent les porteurs de pierres ou autres objets lourds. Ce ne sont pas des créatures avec une volonté, elles ne demandent pas de salaire ou de nourriture (à part votre énergie pour continuer à tenir) et elles sont remplaçables donc, on les utilise comme des outils. Les marchands aussi en ont souvent une sur eux, même si les grandes caravanes et convois de marchandises ont toujours un service de sécurité qui assure leur protection et dans ses cas-là, il y a souvent des marionnettistes qui peuvent convoquer plusieurs créatures à la fois, là où des personnes ordinaires ne peuvent qu'en contrôler qu'une avec des difficultés même si dans ces cas-là, c'est pas encore trop dangereux.
Le vrai risque, c'est quand un marionnettiste utilise beaucoup de familiers d'un coup que son esprit n'est pas capable de le supporter, ce qui peut provoqué de gros dégâts sur sa psyché qui vont des troubles de l'attention pour les séquelles les plus légères à la folie dans toutes ses formes pour les cas les plus graves. Un magicien expérimenté se contente donc souvent d'envoyer trois, quatre, cinq grand maximum créature en même temps, s'il est sûr de pouvoir les contrôler sans devoir trop se soucier de sa propre survie ou qu'il peut se concentrer sur ce qu'il fait avec ses créatures.
L'armée en a évidemment aussi beaucoup comme dit auparavant, et ils s'en servent aussi pour effrayer l'ennemi. Mettez vous à la place des fodlan qui ne connaissent pas forcément cette forme de magie : vous avez un soldat ennemi et là, y a un démon qui semble sortir de ses vêtements pour se battre avec lui, et point bonus si le soldat en face a eu l'idée de mettre l'amulette dans sa bouche (ce qui est une pratique courante). Là, panique général car le type vient de cracher un monstre d'énergie qui peut sembler enflammer donc, vous avez juste les jetons ! Pour des soldats plus expérimentés, ça fait moins peur mais, l'esbrouffe qui peut accompagner l'arrivée des créatures, le contexte de combat, la surprise de tomber sur ces trucs... peut facilement impressionné, et les almyrois comptent sur leur sens de la mise en scène et l'esbrouffe pour que l'ennemi les fuient : on ne prouve pas sa valeur en battant des couards alors, autant faire fuir les plus trouillards et les convaincre de trouver un autre métier plutôt que les tuer. ça fait un pré-tri des bons adversaires, et ça évite des morts inutiles. Si vous vainquez psychologiquement votre ennemi, vous avez déjà en grande partie gagné et ils appliquent cette maxime à la lettre.
Une des marionnettiste des plus puissantes de l'histoire est Eudoxie Goneril, à l'époque de la Guerre du Lion et de l'Aigle et une alliée de Loog. Car oui, j'ai tendance à effacer le fait que techniquement, Leicester se révolte et est rattaché à Faerghus 50 ans plus tard, je préfère les voir se révolter tous ensemble, et ça permet d'être plus raccord avec ma manière de voir l'histoire de Fodlan en général avec les régions dites "barbares" du Nord et de l'Est où vivaient les Braves, ce qui fait qu'il y a presque un fossé culturel entre Adrestia et le reste de Fodlan, avec un bon vieux revanchard des familles dans les régions périphérique comme Gautier et Goneril qui sont fodlan que de nom : Gylfe Eriksson Gautier vit et se considère comme un sreng, il est sreng dans sa tête et jusqu'au bout des ongles et n'a quasi rien en commun avec Fodlan, encore moins Embarr avec une haine farouche pour les descendants de Wilhelm car, ils se souviennent qu'il y a des membres de sa famille et de son peuple qui ont fini décapité pour l'exemple pendant les annexions (oui car, si vous ne contrôler pas une partie de votre territoire, vous renvoyer l'armée pour mater les révoltes et leur apprendre que si, ce sont des bons adrestiens, c'est marqué ici mais bon, vu que vous ne faites rien pour vraiment calmer le jeu, les rébellions repartent très vite) afin de montrer la civilisation tuant la sauvagerie alors, merci connard mais, on te déteste maintenant et rêve pour qu'on t'obéisse.
Eudoxie Goneril, elle, est pratiquement almyroise à quelques différences près vu que même si c'est en marche, l'empire almyrois n'est pas encore arrivé à ses portes même si c'est des zones avec une culture proche mais sinon, elle l'est, surtout que chez eux aussi, le récit de l'empereur qui tue une de leur protectrice protégée par Ahura Mazda de manière inhumaine et impure est encore présent (même si des deux côtés, on a effacé Seiros avec le temps et qu'on mélange les deux générations de Braves). Elle utilise notamment leur magie à base d'amulette et était capable de commander une véritable armée de plusieurs dizaines de créatures à elle toute seule sans jamais craqué (à condition de quand même pas faire ça tous les jours). Dans l'idée que je me fais d'Eudoxie, c'est une toute petite femme avec des cheveux roses (oui, j'aime bien m'imaginer que toute la famille d'Hilda est minuscule avec Holst comme valeur aberrante) qui porte énormément de bijoux qui s'avèrent être des amulettes, ainsi qu'un voile pour des motivations religieuses, de pudeur aussi (les cheveux ont été pendant longtemps considéré comme une partie intime du corps très lié à la séduction alors, partout dans le monde - dont en Europe -, on disait de les cacher pour préserver son intimité) mais aussi pour cacher des amulettes en-dessous. Les chroniqueurs de l'époque la décrive comme portant toute une armée sur elle et quand elle combat les forces adrestiennes qui tente de la faire rentrer dans le rang, elle les domine depuis les hauteurs des montagnes avec ses troupes qu'elle double de tant de familier que la pierre semble s'enflammer. Elle a aussi été capable de créer un tout petit familier avec un début de volonté qui se conduit comme une sorte de chat, dont elle se sert comme d'espion et de vigie, ainsi que d'animal de compagnie quand elle reçoit des gens afin de les impressionner (oui, mes almyrois ou personnes qui sont de culture almyroise ont fait de l'esbrouffe un art de vivre). Elle rejoint d'ailleurs Loog entre autre parce qu'elle respecte un type qu'il n'a pas peur de ses familiers, et même si elle est alliée à l'Empire d'Almyra, elle sent qu'elle va se faire gober par eux s'ils s'approchent trop, avec le fait que l'alliance que lui propose Loog et Walter Riegan est plus intéressante donc, elle plante un peu un couteau dans le dos des almyrois et rejoint Fodlan car, dans tous les cas, elle sait d'avance qu'en plus d'une alliance et une "soumission" qui est assez light vu que Loog considère ses alliés comme ses égaux, là où l'avenir est plus incertain si elle doit rejoindre l'empire almyrois. Par contre, ses derniers ont très peu appréciés qu'elle ne les ait pas rejoint alors de la proximité culturelle donc, ils vont tenter de récupérer les montagnes de Goneril qu'ils considèrent comme peuplés de leurs frères et qui leur a été volé par les Goneril en particulier et les fodlans en général, même si avec le temps, la motivation devient de plus en plus floue et perdue.
Duscur, c'est un peu plus compliqué. Pour ceux qui ont lu le billet sur Blaiddyd Simplex, vous savez que la magie est assez mal vue à cause de ce qu'il pense être une punition du dieu du ciel envers les sorciers qui ont fait brûler la terre (en gros résumé). Même si leur croyance a évolué avec le temps et qu'ils ont peut-être perdu cette peur de la magie, ça reste tout de même quelque chose de pas très développé et ils se sont surtout concentré sur la maitrise du métal afin de faire des armes puissantes et solides (laissez-moi croire que Zoltan était un duscurien, histoire d'effacer l'horrible soutien Félix / Dedue avec Félix et Dimitri qui sont tous les deux fans d'un grand forgeron duscurien !). Il s'agit donc plus d'un peuple de forgerons que de magicien.
Cependant, ils ont également trouvé du minerai avec des propriétés magiques dans leurs montagnes, comme le cristal d'arcane du jeu ou le mithril alors, ils ont pu s'en servir pour fabriquer des armes semblables aux épées Levin du jeu et autre hache Tonnerre. Ils pourraient également l'utiliser pour en faire des objets protecteurs plus discrets, comme sous la forme de bijou ou d'objet du quotidien.
Exemple : dans "Bye !", quand Pan sauve Dimitri de la Tragédie de Duscur et le confie à la famille de Dedue, il leur donne un bracelet de sa fabrication capable d'envoyer des ondes de chocs. Quand leur village se fait attaquer lors du massacre de Duscur (après que Dimitri soit rentré avec Dedue), les parents Molinaro donne le bracelet à leur fille Sasiama pour qu'elle puisse s'enfuir et se protéger avec. Elle finit dans un groupe de survivant en plein dans les maquis de Duscur, et personne ne s'étonne de ce type d'objet car, c'est quelque chose de relativement courant à Duscur comme arme d'auto-défense discrète.
Il y a donc de la magie mais, ce n'est pas très courant et surtout, elle est lié à des objets et pas à la personne. Tout le monde peut les utiliser à condition de savoir s'en servir et de diriger l'énergie à l'intérieur mais, si l'objet est cassé ou perdu, il faut le remplacer par un autre pour continuer à faire de la magie. Il faut également l'entretenir et surement le réalimenter en magie (ou le remplacer quand la magie contenu dans le métal est épuisé) régulièrement.
Enfin, du côté de Morfis, c'est un peu particulier. En fait, dans ma fanon, les morfisiens sont en grande partie des agarthans qui ont fuit la tyrannie de Thalès car, ils n'étaient pas d'accord pour faire du mal aux autres habitants de Fodlan, et qu'ils voulaient vivre tranquillement leur vie dans leur coin. La plupart sont né après que Sothis ait noyé le continent pour arrêter leurs ravages en Fodlan et sur les peuples voisins (par exemple : chassé des humains des continents d'à côté comme le village de Metaheta car, il leur faut des matériaux pour leur magie et que c'est drôle de voir des gens fuir en courant et en suppliant pour leur vie, et de leur voler leur peau pour ensuite attaquer à l'intérieur même de leur village... entre autre), surtout qu'à part vivre sous terre, leur mode de vie n'est pas si différents de celui des artisans et des paysans de Fodlan : ils travaillent toute la journée pour nourrir leur ville et leur famille comme tout le monde car, il faut bien des petites mains pour faire tout ça. Le traumatisme reste d'avoir été éliminer mais, ils ne l'ont pas directement vécu comme leurs chefs et en nourrissent moins rancune mais, ils n'ont pas leur mot à dire, ils sont obligés de suivre Thalès et ses proches.
Cela a surtout commencé à partir de Pan qui a plus ou moins redécouvert les sentiments pendant sa mission auprès de Loog. Les agarthans méprisant les sentiments et les émotions, ils font tout pour les étouffer et surtout, ils ont une pensée de ruche : tout le monde doit écouter l'Agastya Thalès et faire tout ce qu'il ordonne sans poser de question, et la réflexion des masses est très mal vue. Pan réfléchissait mais, uniquement sur ses recherches et assez peu sur sa propre condition, existence ou ce qu'il voulait. On l'a formaté depuis qu'il était une "larve" pour être obéissant et vu qu'il est plus intelligent que la moyenne, on l'a laissé faire ses recherches mais, tout doit rentrer dans la vision et les désirs de Thalès et ses sbires directs. Vu qu'il peut être assez créatif avec ses sorts mais, pas dans le sens que veut Thalès, je pense aussi qu'on lui a ordonné de réorienter ses recherches, ce qu'il a fait par obéissance et fidélité envers son Agastya. C'est d'ailleurs cette obéissance en plus de son intelligence qui ont poussé Thalès et ses hommes à le désigner pour la mission en Faerghus quand ça commençait à péter de toute part. Pan accepte car, les ordres sont les ordres, même s'il aurait préféré rester dans son labo à expérimenter des sorts et s'infiltre donc dans la maison de Loog et devient proche de lui. Cependant, être en contact avec des humains très différents qui assument leurs émotions, il commence à en être curieux et à développer les siens. C'est notamment le cas avec Loog qui est une personne très chaleureuse et agréable, qui le pousse à se rapprocher des autres même si au départ, Pan n'arrive à montrer ses sentiments - et donc une part de sa vulnérabilité - qu'à Loog. Il arrivera ensuite à se connecter à d'autres personnes, dont à la Dame des Vents, Lucine, fille bâtarde du baron Dominic de l'époque avec une duscurienne, avec qui il se lie à cause de leur passion commune pour la magie et la science, puis bien plus tard avec des personnes très différentes de lui, comme Kyphon alors qu'ils ne pouvaient pas s'encadrer à la base. Il apprend aussi toutes les merveilles de la surface et d'être en vie, même si c'est simple et un peu stupide à première vue mais, Pan finit par y prendre gout et à aimer et surtout respecter ces êtres de la surface. Il va donc trahir Shambhala pour rester auprès de ses amis et entrainera d'autres de ses camarades dans son sillage, sa trahison et surtout son courage de s'opposer à l'Agastya poussant d'autres agarthans à se remettre en question, puis à partir, même s'ils gardent en eux une peur viscérale de Thalès et du sort qui les attends s'il les rattrape un jour.
Ils vont alors fuir à Morfis, en plein milieu d'un désert aride et ils vont établir leur ville dans une grande formation rocheuse, où ils vivent la nuit pour échapper aux agarthans et au Soleil de plomb. Ils sont parfois appelé "les morfisiens" mais, ce ne serait pas le plus juste étant donné que des humains vivent aussi dans les oasis du désert et que ce sont des morfisiens alors, ils prennent le nom d'Hégra / hégréens pour désigner leur cité (et ce ne serait pas le nom d'un personnage, je les aurais appelé Pétra / pétrarques vu que c'est un peu l'idée de leur ville et que cette ville est un vrai mille-feuilles de civilisation mais bon, ça marche aussi car les deux sont des sites nabatéens dans le monde réel). Leur magie leur sert donc à adapter leur vie à leur environnement, mais ils font également beaucoup de recherches sur... bah à peu près tout et n'importe quoi tant que ce n'est pas de la magie noire. La manière de faire de la magie ressemble à un mélange entre la magie fodlan, la magie duscurienne avec des objets enchantés (apprise de Lucine) et quelques restes de leurs anciennes pratiques agarthans mais, à présent, leurs compétences sont utilisés pour le bien de tous, surtout en médecine.
Exemple : pour les Titanus, au lieu que ce soit des armes de guerres, ils sont utilisés comme des outils pour l'agriculture et la vie de tous les jours, comme des sortes de petits "robots" avant l'heure. Pan a commencé à fabriquer des automates inoffensifs quand il était avec Loog et que la fille de Kyphon, Clothilde, et les enfants de Gylfe venaient lui tourner autour, à la base pour qu'ils lui fichent la paix mais, ça a tellement touché Pan de les voir aussi heureux de jouer avec qu'il a continué à fabriquer ses jouets.
Les hégréens ont donc un mélange de magie et de technologie. Ils passent d'ailleurs maitre dans la mise au point de prothèse destiné à remplacer des membres perdus. Ils peuvent faire des membres mécaniques de grandes précisions, comme des mains ou des yeux. Une des premières réalisés fut d'ailleurs pour Loog quand il a perdu une de ses mains au combat, Pan ayant fabriqué une mécanique pour que leurs ennemis continuent à le prendre au sérieux, et pouvoir monter sur le trône car normalement, un invalide qui ne peut plus se battre ne peut pas gouverner comme roi, même s'ils ont fait passé ça pour un miracle du Brave Blaiddyd pour faire croire aux adrestiens que la Déesse est de leur côté. Ils sont d'ailleurs très connus pour cela et beaucoup d'écloper et de malade tentent de trouver leur cité cachée dans le désert. Ils les soignent sans problème mais, dès que l'emplacement de leur cité devient trop connu, les hégréens font leurs bagages et vont emménager ailleurs avec leurs automates qui servent de porteurs dans le désert. Ils vident leur ville de toute leur technologie, objet, installation histoire de s'assurer que personne - Thalès et les autres agarthans les premiers - ne puisse se douter qu'ils étaient là. Il y a donc beaucoup de cités fantômes qui cadrillent le désert de Morfis.
J'irais plus rapidement pour les suivants, étant donné que je ne suis pas très sûre que cela restera comme ça (et qu'honnêtement, je n'y ai pas encore beaucoup réfléchi).
Pour Brighid, je me base sur les moments où Pétra dit qu'il y a des esprits partout chez elle, et que certaines personnes en ont un en elles et que cela leur permet d'accomplir des miracles. Je pars donc sur l'idée que ce sont des personnes capables faire une projection astrale : leur esprit quitte leur corps et ainsi, elles sont plus en contact avec la magie environnante sans que leur corps n'encaisse la magie, et la magie n'endommage pas l'âme. Etant immatériel, ils peuvent voler et marcher sur l'eau, tout en influant sur leur environnement en redirigeant la magie pour obtenir ce qu'ils veulent, même si ses effets sont plus limités que la sorcellerie. Il faut donc un très long entrainement pour y arriver, et leur corps est très vulnérable quand ils sont hors de leur corps. Ils ont donc besoin de protection quand les magiciens se projettent. Ils ne doivent aussi ne pas rester trop longtemps hors de leur corps pour ne pas tomber dans un état végétatif. Etant entre Fodlan et Dagda, ils ont également appris de la magie des deux et l'incorporent à la leur pour devenir plus habile. Les magiciens brigilènes sont d'ailleurs passé maitre dans la maitrise de sort fodlan tout en étant désincarné, même si cela les fatigue très vite et qu'ils doivent rapidement retrouver leur corps quand ils les utilisent.
A Albinéa, cela ressemble un peu à la magie de métamorphose des srengs sauf que là, c'est pour tout le monde. Quand ils arrivent à l'âge adulte, tous les albinois doivent effectuer un rite de passage où après avoir bu une mixture spéciale, ils vont dormir et rêver de l'animal qui les protège ou alors, un prêtre de leur village leur indiquera selon leur personnalité (à voir s'ils ne font pas les deux). Ils auront alors cet animal gravé dans le dos (pas tatoué, c'est des cicatrices pour les contours, c'est les couleurs qui sont tatoués). Il est censé donné des indices sur leur destin, leur tempérament, ainsi que leurs forces et ils pourront se transformer en cet animal s'ils s'entrainent, ce que font la majorité des gens afin d'avoir plus de compétence pour survivre dans leurs terres gelées. Leur armée est donc surtout composé de métamorphe et cela les rend assez imprévisible car, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber en face car, ils peuvent se transformer en toutes bêtes, du mammifère à l'insecte en passant par les poissons en tout genre et les oiseaux. Aucune transformation n'est vu comme plus faible que l'autre mais, plutôt avec des utilisations dans des contextes différentes. Ils peuvent également offrir à des anciens ennemis avec qui ils font la paix de leur graver leur animal protecteur, en signe d'amitié car, dans leur tête, ils leur montrent quel est l'animal que les dieux ont choisi pour le nouvel allié (et en général, ils s'arrangent pour que les dieux choisissent un animal respecté dans sa culture et pas trop moisi) et les albinois les considèrent comme faisant partie de leur communauté. Fort probable que quand Ludovic a réussi à signer la paix avec Albinéa, on lui ait proposé de graver un lion majestueux dans son dos, à lui comme à tous ses proches alliés en adaptant à chacun, mêmes s'ils n'ont surement pas pu le faire à cause de la tentative de régicide lors de l'arrivée du roi albinois qui s'est conclu sur la mort de Guillaume, qui a un peu chamboulé tout ce qui était prévu.
Enfin, pour Dagda, c'est ceux où mes idées sont les plus flous alors, je pars sur des sorts écrits sur des rouleaux ou les bras des magiciens, qui projettent la magie inscrit dans l'encre sans plus développé (désolé Shamir). Même si, vu la taille du pays, ils pourraient y avoir beaucoup de variances locales de leur magie.
Et pour finir, on va passer en revue les emblèmes qui forment une valeur assez aberrante : en effet, quand j'écris en fanon, les emblèmes ont souvent des effets secondaires mais, qui est plus lié à la sorcellerie des Braves qu'au nabatéen assassiné, alors que la sorcellerie n'est pas transmissible. Bon, honnêtement, c'était parce que je trouvais ça intéressant de voir leur magie être transmise et pour mieux marquer les successions pour le point de vue narratif.
Exemple : Félix adore l'eau et nager dans ma version, avec le lac qui lui sert aussi de cachette quand il veut être seul car, être dans l'eau l'apaise, tout en sachant que personne ne viendra le déranger à plusieurs mètres de profondeur. Cela vient de son ancêtre Lucius Fraldarius Pertinax, qui était un sorcier lié à l'eau et aux fluides, ce qui permettait aussi de renforcer l'idée que même quand il la rejette, Félix fait corps avec sa famille et il y reste attaché de toute son âme, même quand il se ment à lui-même en disant qu'il la déteste. S'il avait un pouvoir hériter du nabatéen dont il a l'emblème, ce serait plutôt une plus grande résistance car, il s'agissait du dragon du bouclier (vu que ces surnoms donnent des indices sur leur pouvoir, comme avec Indech qui est le dragon de l'eau et manipule l'eau, et Indech qui manipule le vent en étant le dragon du vent, même si Rhéa est également une valeur aberrante étant donné que ses sorts sont lié au feu [à cause de son lien avec l'Emblème du feu et Sothis] et ses attaques sous sa forme de dragon sont lié à la neige / froid)
D'un point de vue de l'histoire, je pense que cela peut venir du fait que même si ce n'est pas transmissible, les emblèmes et la proximité avec les Reliques (où l'âme des Braves de la première génération est enfermée avec celle du nabatéen) ont permis à leur descendant d'hériter de bride de leur pouvoir, en plus de la puissance hors du commun de leur sorcellerie. Les Braves de la première génération devait faire partie des sorciers les plus puissants de l'histoire alors, on peut dire que cela les a assez altéré pour qu'ils puissent transmettre un peu de leur pouvoir à leur famille, afin de la protéger. Leurs descendants ont donc hériter de quelques caractéristiques de leur ancêtre, et l'emblème permet d'amplifier ces caractéristiques, même si ce n'est pas forcément visible ou présent pour leurs descendants sans emblème.
Exemples : Atta Gautier Loquax est le Brave des animaux, il sait leur parler et se transformer en animal, tout en copiant leurs capacités (force, ouïe, sens en général... à part la vue étant donné qu'il est aveugle). Son bon contact avec les bêtes s'est transmis à ses descendants : Sylvain a naturellement un bon contact avec eux, même si cela vient surtout de lui. Par contre, à cause de son caractère, Miklan se fait haïr des animaux et il n'a pas un bon contact avec eux (notamment car ils sentent que c'est un humain terrible). Mon Glenn n'aimait pas trop l'eau contrairement à Félix qui est un vrai poisson. Hilda a naturellement un peu plus de force et de souplesse qu'Holst car, Metaheta était la Brave de la Force et la Brave Changeante, pouvant modifier tout son corps.
On a donc un mélange entre les emblèmes nabatéens dans le sang des humains qui permettent d'utiliser les Reliques, et un héritage de leurs ancêtres pour les humains.
Du côté des nabatéens, leur emblème est lié à leur pouvoir et à la magie où ils excellent, comme dit auparavant avec Macuil et Indech, même si cela n'a pas l'air automatique comme on l'a vu avec Rhéa / Seiros. Pour cette magie-là, cela peut être relativement comparable à la sorcellerie, étant donné qu'elle peut provoquer tout ce qui est en lien avec, de manière défensive, offensive ou pratique.
Pour mieux comprendre, je vais prendre un autre exemple, qui est aussi le cas particulier dans ma fanon des emblèmes : celle de Charon.
En effet, on sait grâce aux soutiens entre Lysithéa et Catherine qu'il pleut toujours quand ça les arrange le moins, quand elles font la lessive par exemple. Rien ne le confirme et elles-mêmes veulent tester mais, je vais partir du principe que c'est vraiment le cas. Pour moi, ce n'est pas grâce à leur ancêtre, pour rappel la Brave Pyrkaïa maniant le feu, mais du nabatéen dont elles ont l'emblème pour une raison toute simple : leur famille n'a pas reçu son emblème car, Pyrkaïa a dû boire du sang de dragon sous la contrainte mais, parce qu'elle est naturelle. Dans ma tête, Pyrkaïa a rencontré un nabatéen (dont je n'ai pas encore le nom définitif, peut-être Oengus) qui était en train de voyager dans le nord pour mieux connaitre les peuples nouvellement arrivés en Fodlan, ils ont appris à se connaitre et au final, ils sont tombés amoureux et ont eu des enfants ensemble (jusqu'à ce que Némésis casse leur idylle en assassinant son mari puis, en la forçant à boire son sang et à utiliser ses os en combat par pur sadisme). La famille de Charon descend donc vraiment d'un nabatéen, ce qui fait que son emblème est plus ancré dans leurs veines (des yeux et des cheveux verts comme ceux des nabatéens ressortent même parfois au fils des générations, comme pour la mère et le frère de Catherine qui ressemblent à des nabatéens) et mélange autant la sorcellerie de Pyrkaïa, mais aussi la magie des nabatéens en lien avec son emblème. "Oengus" est surnommé "le dragon de la Foudre" alors, ses pouvoirs étaient en lien avec le temps, ce qui fait que ses descendants humains peuvent parfois influencer l'arrivée de la pluie, même si c'est rare et incontrôlable (et si on veut une pointe d'ironie, ils l'appellent souvent quand ça les arrange le moins car, ils pensent au fait qu'ils ne veulent pas de pluie, ce qui l'appelle par accident).
Si on tire un peu sur les cheveux, ça pourrait même expliquer pourquoi Catherine peut sentir qui a un emblème et lequel, son emblème majeur naturelle lui donnerait la capacité de repérer d'autres nabatéens ou en partie (même si Félix ne le peut pas car, la sienne n'est pas vraiment naturelle, on a forcé Pertinax à boire le sang). Après tout, d'après Flayn, elle sent dès le départ que Byleth a l'air différente des autres personnes qu'elle a rencontré, et qu'elle sent quelque chose de particulier / familier en iel alors, peut-être que c'est possible qu'elle sente qu'elle soit plus ou moins nabatéenne, même si la méfiance de Seteth envers Byleth met du plomb dans l'aile à cette théorie, d'où le fait que je dis que je tire un peu les cheveux ici (enfin, encore plus que le reste).
Et voilà ! Voici ma manière de voir les différentes magies dans l'univers de Fodlan ! Cela permettra à ceux qui lisent mes chapitres / billets sur "Bye !" de mieux s'y retrouver vu que c'est assez variés. Encore une fois, c'est surtout de la fanon mais, j'espère que ça vous aura plu de lire mes petits délires sur la magie et que tout cela se tient ! Merci beaucoup d'avoir lu !
#fe3h#écriture de curieuse#route cf + divergente canon#ua bye !#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#ça fait des mois que ce billet traine dans mes brouillons alors#autant le finir à un moment#c'est de la fanon au mètre carré...#mais j'aime écrire des mètres carrés de fanon et de lore !#j'espère que cela vous a plu malgré tout#ça m'a permis de relire une partie des supports et -gag- même Seteth fait remarquer est Jeralt est un père affreux ! Soutien C avec Byleth#c'était marrant à voir surtout de la part d'un des meilleurs pères du jeu avec Rodrigue#j'espère juste que mes différentes formes de magie sont compréhensibles#n'hésitez pas à demander si quelque chose vous pose problème#merci encore d'avoir tout lu et j'espère encore que cela vous a plu !
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Simplicis caput
Bon ! J'avais pas prévu de le faire (et je ne sais pas si je recommencerais pour les autres) mais, voici la tête de Simplex ! Je l'avais bien en tête donc, autant la dessiner et la montrer ! (même si j'ai pas un super trait)
Comme dit dans son billet, son peuple est d'origine duscurienne donc, son teint de peau est très proche de celui de Dedue (enfin, aussi proche que je pouvais le faire avec mes crayons, et j'en avais un qui s'égalisait mal pour le marron et le coloriage, c'est vraiment pas mon truc donc, pardon pour les coups de crayons encore visibles)
J'ai essayé de respecter le code couleur de Dimitri pour ses vêtements (surtout que ça colle aux vêtements des habitants de la péninsule ibérique étant donné que d'après Strabon, ils portaient des tuniques de laine noire) et, normalement, il lui ressemble beaucoup. S'ils se croisent au même âge et sans les fiertés, on dirait Dimitri mais, s'il était né en Duscur. Les plaques de métal autour de son cou sont les tessères d'hospitalité qu'il partage avec Pertinax et Laeta et même si j'ai pas eu la place, elles ont une forme de main et peuvent toutes se superposés.
Pour ses fiertés, j'ai essayé de suivre le chemin de sa trachée le long de sa gorge pour celle qui ressemble à un collier et même si c'est caché par le col de sa tunique, elle continue dessous et recouvre une grande partie de son torse, notamment ses poumons vu que Simplex utilise souvent sa flute pour faire de la sorcellerie. L'idée est la même pour celles sur ses joues, elles suivent le chemin de sa sorcellerie.
Celle sur son front est apparut plus tard dans sa vie (elle est même tout autour de sa tête et sous ses cheveux, même si je ne l'ai pas dessiné) et n'a pas la même explication : déjà parce que je trouvais ça plutôt beau, même si ça reste des difformités plutôt effrayantes, mais aussi je trouvais que ça faisait comme une couronne sur sa tête, ce qui permettait de rappeler que sa lignée deviendra la famille royale de Faerghus.
Evidemment, son oeil gauche est celui de Pertinax, d'où le fait qu'il soit avec une pupille en forme d'amande car, celles de Pertinax ont cette forme. Ces yeux se sont adaptés au cas où il plongerait en eaux profondes avec peu de lumière et sont donc plus sensible, d'où l'iris rétractable, même si j'aurais dû faire le fond blanc pour encore plus coller à l'image d'un oeil de poisson (mais bon, les poissons n'ont pas d'iris en amande de ce que j'ai vu donc, ça passe). J'ai aussi ajouté des petites écailles sarcelles à côté de son oeil pour faire comme si des résidus de sa sorcellerie faisaient apparaitre des fiertés semblables aux siennes sur le corps de Simplex. Bon par contre, je me suis loupé vu que normalement, Pertinax a les mêmes yeux bleus d'eau que Rodrigue... j'avais fini de colorier quand je m'en suis rendu compte... les aléas du dessin à la main... on va dire que c'est une couleur un peu altéré par le fait que l'oeil soit gelé. D'ailleurs,même si ça ne se voie pas finalement sur la photo, j'avais aussi passé du bleu très pale sur le blanc de ses yeux pour donner l'impression qu'il était givré.
Pour sa coiffure, c'est une tresse que Simplex roule en chignon pour qu'elle ne traine pas par terre, étant donné qu'il ne se coupe jamais les cheveux. Il en fait aussi tombé une partie sur son épaule droite et sa natte tombe jusqu'à ses hanches. Pour le résultat de dos... (+ l'échelle de taille avec Pertinax et Laeta... et oui, même Simplex ne sait pas comment il a pu finir aussi grand alors qu'il mangeait autant que ses amis conservi, qui ont eu des retards de croissances et une petite taille à cause de la malnutrition)
(ordre de gauche à droite : Pertinax, Simplex, Laeta)
Bon, la qualité est pas top et j'avoue, je ne savais pas trop comment représenter correctement le fait que son chignon soit une tresse enroulé mais, ça donne ça de dos. Pour le chignon tressé à côté, c'est Pertinax, et là où les cheveux qui sont rassemblées en une multitude de nattes sont ceux de Laeta, ce qui crée une sorte de grand châle roux autour d'elle quand elle danse.
J'ai pas fait exprès, j'ai pensé à ses coiffures en imaginant à quoi ressemblaient les Braves indépendamment les uns des autres mais, en les dessinant tous les trois à côté, j'aime bien me dire qu'ils ont tous une / des tresses car, en plus d'être pratique, ça évite que leurs cheveux trainent au sol ou ne passent devant leurs yeux quand ils travaillent, mais aussi parce qu'avant que Pertinax et Laeta ne rentrent chez eux, ils se les faisaient les uns les autres pour gagner du temps et vérifier qu'ils n'avaient pas de poux ou de puces, ou de pucerons pour Laeta, puis ils ont continuer à s'en faire de leur côté en souvenir de ce moment-là entre eux (même s'ils ne l'avouent jamais à eux-mêmes et enferment tout dans une amphore, même si ça fait mal). Simplex porte un chignon comme Pertinax, et la partie de sa tresse qui tombe lui fait penser à Laeta.
Et voilà pour la tête de Simplex ! J'espère qu'il vous plait !
Ma source pour la manière dont il a noué son sayon vient d'Hycarius sur instagram (histoire appliquée sur Youtube) : c'est le lanceur de fronde de ce post. Allez voir ce qu'il fait, il est une source fiable ! Vous avez aussi les Ambiani et le Samara Parc sur insta qui font de supers reconstitutions ! De ce que je sais, vous pouvez les utiliser comme sources si vous écrivez une histoire qui se situe à la fin de la Tène et avant la conquête romaine ! (en plus de lecture sur le sujet !)
#blaiddyd of the 10 elites#Blaiddyd Simplex Princeps#écriture de curieuse#une curieuse qui dessine un peu#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#fait quasi sur un coup de tête mais c'était amusant à faire !#j'espère que ça vous plait surtout !#toute personne à l'époque du canon : geuhndezqnfrez !!! Blaiddyd est duscurien ?! Non ! Non ! C'est pas le bon ! C'est quelqu'un d'autre !#Dimitri : non c'est lui mon emblème réagit. Faites avec.#Simplex : qu'est-ce qu'ils ont tous à me regarder comme ça ? C'est à cause de ma taille ? Je sais que je suis grand mais quand même...#Pertinax : je crois plutôt que c'est ton teint qui les étonne... ok c'est rare mais bon leur faut pas grand-chose pour paniquer...#Laeta : ils ne sont peut-être jamais allé à Fhirdiad ou dans votre Terre Originel ? En tout cas ils sont amusant à voir comme ça !#...ils ne font même pas attention à nos fiertés !#Gens : vos fiertés... ah ! Des monstres !#Pertinax : vous êtes long pour réagir... à ce demander comment vous survivrez. On a cette tête et c'est une fierté faites avec#Gens : non seulement Blaiddyd est un duscurien et ça se voie avec sa peau noire mais en plus c'est un monstre comme Fraldarius et Dominic#Simplex : c'est ma peau le problème ? Je croyais que c'était mes fiertés ! Et je ne peux pas la blanchir pour vous faire plaisir !#Laeta et Pertinax : t'inquiètes laissez les paniquer tout seul. Au moins ils nous ficheront la paix et ne toucheront pas à nos familles.#Simplex : c'est vrai c'est le principal... au fait j'ai une question : est-ce que nos familles et nos peuples s'entendent ?#Dimitri : oui et même très bien ne vous en faites pas. Surtout celle de Fraldarius et la nôtre et celle de Dominic lui fait aussi honneur.#Simplex : d'accord tant mieux... et on ne s'est donc jamais fait la guerre ?#Dimitri : non pourquoi ?#Simplex fait un gros calin à Pertinax et Laeta comme il voulait le faire depuis + de 80 ans rassuré qu'ils ne se soient jamais entretuer#Laeta lui rend le calin en souriant et en riant de joie#ses deux frères et elle ne se sont pas entretuer et c'est tout ce qui compte !#Pertinax grogne un peu qu'il ne se gêne pas mais le serre aussi dans ses bras rassuré que leurs familles ne se soient pas affrontés#LE mot finit par sortir et ça fait du bien !#quand leurs descendants leur demandent pourquoi ils ont l'air aussi soulagé - ils répondent que c'est une très (trop) longue histoire#mais que le principal c'est qu'ils s'entendent tous que la paix règne et qu'ils aillent tous bien - c'est tout ce qui compte
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Pensées qui me passent par la tête d'un coup :
Simplex était un flutiste et écrivait ses propres musiques afin de ne jamais les oublier de toute sa très longue vie mais en 1000 ans, on a perdu la majorité de ses partitions.
Sauf deux.
La première est une chanson très joyeuse, énergique et on la joue très souvent pendant les fêtes en son honneur, surtout la sienne. Elle donne vraiment envie de sourire tout du long de joie. Les érudits sont à peu près sûr qu'il l'a écrit pour célébrer quelque chose mais, ils n'arrivent pas à déterminer précisément quoi. Les hypothèses les plus valables selon eux est que c'était pour célébrer la fin de l'esclavage ou le printemps. Par contre, elle est très difficile à jouer, à chanter traduite ou non et à danser. Il faut vraiment que les trio se connaissent parfaitement pour pouvoir la réussir correctement car, la moindre erreur ou contre-temps brise l'harmonie d'ensemble.
La deuxième est très mélancolique, et douce, très calme mais forte. Le genre de musique qui t'attrape par le coeur et ne le lâche pas, tu la garde en toi à jamais tellement elle te marque. Elle est encore connue comme une des plus belles mélodies de l'histoire de Fodlan, voir la plus belle, mais on ne sait toujours pas pourquoi il l'a écrit cette musique. On suppose que c'était pour enterrer quelqu'un qu'il aimait ou annoncer le début de l'hiver.
En réalité, ce sont des membres de son peuple qui l'ont fait en l'entendant jouer
Il a bien composé les deux musiques mais, il ne les a jamais mises à l'écrit car, il ne pourrait jamais les oublier. Elles sont bien trop importantes pour lui.
La première, c'est la musique que Simplex joue quand Laeta, Pertinax et lui se retrouvent toutes les équinoxes et les solstices car, c'est celle qu'ils ont composé tous les trois lors de leur première fête ensemble, cette nuit d'orage lors de l'équinoxe d'automne. Si elle est si difficile à jouer et à mettre en scène, c'est parce qu'ils l'ont écrite pour eux trois, c'est leur chanson à eux. Elle est faite pour le jeu de Simplex, pour la voix et le timbre de Pertinax, et seule une danseuse aussi douée et énergique que Laeta peut suivre. Ils se connaissent trop bien pour qu'il y ait un contre-temps ou qu'ils ne puissent pas s'adapter les uns aux autres.
Même sans dire le mot, c'est leur chanson à eux trois, celle des conservi qui cache à peine le mot amici.
La deuxième, il l'a improvisé pour Pertinax. Il a finit par pouvoir faire apparaitre une queue de poisson à force de s'entrainer mais, quand elle est apparue, c'était la fierté la plus douloureuse et elle a bien failli le tuer. Simplex l'a alors rejoint dans son village, et a joué cette mélodie pour lui, où il le supplie sans mot de ne pas mourir en avouant à mi-mot son amour pour lui. Les mots ne sont jamais dis, ce ne sont que des notes de musique où Pertinax ne mettra jamais de parole, mais aucun des deux n'ignore le vrai message derrière. Elle est belle et mélancolique, car ils savent qu'ils ne pourront jamais s'aimer mais, pleine d'espoir aussi car, il restera à ses côtés malgré tout autant qu'il peut, lui donnant son coeur avec la prière aux dieux de ne jamais avoir à le combattre. Elle chasse la douleur des jambes de Pertinax qui survit. Sa réponse est une chanson très figurée autour du lac où on se sent bien, chez soi, qu'on ne veut quitter mais, qu'on est bien obligé pour retrouver la terre de ses ancêtres, bien que ce soit à regret car le lac lui manque à chaque pas. Il s'agit aussi d'une des seules de ses chansons qui a survécu au temps et aujourd'hui, on l'interprète comme une chanson sur le devoir qui doit être accompli, même s'il faut s'éloigner des choses qui nous tiennent à coeur, ainsi que le symbole de sa détermination à servir son peuple.
Quand on demande aux deux ce que veulent dire ces musiques, ils disent que le sujet est la caritas, "l'amour, l'attachement, la tendresse" (bien que cela semble plus être au sens familial du terme) mais, ils savent tous les deux ainsi que Laeta qu'il s'agit de l'amor, l'amour.
Les mots ne sont toujours pas dit, ils ne le seront jamais avant la fin mais, ces musiques resteront toujours là, gravé dans les notes, bien que le sens se soit perdu avec le temps.
Cela restera leur secret à tous les trois et le symbole de leur lien dont ils s'interdisent de dire le nom, bien qu'il soit toujours là.
#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#Blaiddydis Simplex#Lucius Fraldarius Pertinax#Annia Dominica Laeta#ça a poppé comme ça dans ma tête...#ces trois-là se serait autorisés à être ouvertement amis ils auraient eu une des amitiés les plus saines et les plus belles de l'histoire..#et laisser Pertinax et Simplex s'aimer ! (ah mince c'est moi l'écrivaine pour le coup... la tragédie c'est bien aussi)#quand ils se retrouvent tous dans le monde des morts ils ne se lâchent plus et veillent sur leurs familles ensemble...#ce qu'ils créaient ensemble devait être d'une beauté incroyable...#et sûrs et certaine que leurs descendants les adorent pour ce qui en restent#un peu de douceur pour eux...
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Aliquem jubere salvere temporis viatores, suis Blaiddyd Simplex Princeps, libertus et magus fhirdiadis genti
"Quoi ?! Mon descendant ? Un... un roi ? Si... si j'avais su... si j'avais su que la Fortune allait réserver cela à ma famille quand je... enfin, si tu es roi, tu dois être libre et manger à ta faim tous les jours, c'est le principal...je suis content que tu ailles bien..." Il posa sa main gelée sur sa joue, incrédule avant qu'un sourire attendri illumine son visage "Tu es grand et en bonne santé... que les dieux en soient remerciés..."
(Si Blaiddyd rencontrait un jour Dimitri par les hasards d'une Impulsion Divine ratée)
Retour vers le passé avec l'histoire de Blaiddyd Simplex Princeps, l'ancêtre de Dimitri ! Je dois enfin avoir assez de matière pour lui, et je devais commencer par son histoire pour pouvoir parler de celle de deux autres Braves, et j'avais bien envie de parler de lui.
(attention, description et explication sur l'esclavage antique, ce qui est considéré comme normal par les protagonistes et des enfants sont aussi asservis ! Ce n'est pas du tout la même chose que celui de la période contemporaine, mais si vous êtes sensible à ce genre de choses, je vous conseille de passer votre chemin) ... ... ... (et suite sous la coupe car, comme toujours, j'ai écrit un tas de pavé)
Pour les inspirations, je suis allée fouiller du côté de l'esclavage romain et des celtibères, même si je n'ai pas un peuple précis, j'ai pioché mes inspirations à droite à gauche pour avoir quelque chose de plus complet vu que je suis aussi mauvaise en espagnol qu'en anglais (faut qu'une langue soit morte pour que je la parle un peu... et désolé pour les fautes s'il y en a dans le titre, je voulais faire comme si c'était lui qui se présentait) et que bon, on a pas grand-chose à part l'archéologie sur eux. ça va être un problème récurrent en histoire pour les peuples qui n'ont pas laissé d'écrit, on n'a plus que les descriptions des envahisseurs pour les connaitre, et les descriptions des envahisseurs... voilà quoi... Strabon est à peu près fiable avec sa Géographie mais, ça reste un grec fan de Rome... et ne parlons pas de César... et ne parlons pas non plus qu'on a pratiquement aucun écrit pour compléter avant (je veux une machine à voyager dans le temps pour retrouver les écrits de Posidonios d'Apamée !)... On a l'archéologie pour nous aider mais, cela reste des sources qu'on retrouve aux hasards des travaux (quand les chefs de chantier ne cassent pas tout pour empêcher les archéologues de faire leur boulot) et pour tout ce qui est de retrouver manière de pensée, on peut toujours y aller. J'espère simplement que cela ira. Je vous mettrais mes sources en fin de billet, afin que ceux qui sont intéressés par le peuple qui lui a servi d'inspiration puissent aller les lire. Il y aura évidemment des libertés prises, rien que pour combler les trous, mais au moins, je vous donne de quoi me défoncer derrière après, et si je fais des erreurs trop grossières, n'hésiter pas à me le faire remarquer.
Maintenant que la partie casse-pied de rigueur est passé, passons à l'histoire de Blaiddyd !
Donc ! Son peuple est originaire des montagnes de Duscur, des versants proches de Fodlan et il a vu la Grande Inondation provoquée par Sothis pour stopper les agarthans qui ravageait le continent à coup de missile. Heureusement pour eux, ils étaient du bon côté de la montagne, l'eau n'est pas monté assez haut pour les noyer avec ce qui restait de Fodlan mais, cela les a tout de même traumatisés. Ils ne connaissaient pas les agarthans et à part qu'il y avait souvent de la fumée venant de l'autre versant de la montagne, ils ne savaient pas ce qui se passait là-bas et probablement qu'ils s'en fichaient, ils ont d'autres soucis à régler. Ils doivent juste se dire que leurs voisins ne prennent pas soin de leurs terres, et tant qu'ils défoncent pas les leurs, ce n'est pas leur problème. Mais là, ils voient la terre disparaitre sous des torrents d'eau noir et devenir noir pendant des jours, alors qu'eux ont encore du Soleil, jusqu'à ce que la tempête se retire et ne laisse une plaine revivifiée par la pluie et l'ombre... et surtout la magie de Sothis mais ça, ils ne peuvent pas le savoir. Ils sont horrifiés par ce qui vient de se passer et cherche une explication. Ils expliquent cela par des folies des humains qui n'ont pas respecté l'ordre décidé par les dieux, notamment avec la magie qu'ils voient à présent comme une transgression des forces divines. Ils pensent que seuls des sorciers ont pu créer les fumées et les incendies qu'ils voyaient de l'autre côté des cols quand un mouton se perdait, et que donc, les dieux voisins ont sévi en les engloutissant tous.
Cela pourrait même être l'origine de la légende où Duscur a été créée après une dispute entre le dieu du ciel et celui de la terre. Sauf qu'à ce moment-là, ce serait le dieu du ciel qui se serait mis en colère contre les humains pour l'avoir outragé par la magie, mais le dieu de la terre protégea ceux qu'il considérait comme des innocents, soit les habitants des terres épargnées par le déluge, et c'est ainsi que les duscuriens aurait été protégé par les montagnes. Ce serait au fil des siècles, du bouche à oreille et des influences extérieures que l'histoire serait devenue celle que raconte Dedue à Mercedes dans leur soutien B... et si ça permet de mettre une mandale à l'idée qu'une information peut rester inchangée à l'oral pendant des siècles, comme le prétend Edelgard dans cette scène, c'est toujours ça de pris ! C'est de l'oral, évidemment que ça va se modifier au fil du temps ! Qu'est-ce que tu crois ! Même à l'écrit, ça change (suffit de voir tooouuutes les versions de la Bible recopier à la main pour s'en convaincre) alors, à l'oral, n'en parlons même pas !
Enfin bon, pour revenir dans le passé, le peuple de Blaiddyd (qui n'est pas encore né à ce moment-là) commence à développer une peur viscérale des sorciers et interdit toute pratique de la magie. C'est d'autant plus facile que comme je l'ai expliqué dans le premier billet, la magie est encore quelque chose de très mal connu et qu'on essaye de dompter tant bien que mal. La plupart de ceux qui essayent n'y survivent pas et si ceux qui arrivent à la maitriser gagnent des pouvoirs extraordinaires, une durée de vie bien plus longue et une capacité de régénération extraordinaires, ils sont également déformés à jamais et sont obligés de pratiquer continuellement pour que la magie coule dans leur corps comme leur sang, afin d'éviter de mourir par manque d'énergie. Ces déformations sont à présent vu comme le signe de la condamnation des dieux de la sorcellerie, que ce serait essayer de se mettre au même niveau que les dieux, voir de les défier sur leur propre terrain alors, pour éviter de leur déplaire et de finir comme les voisins, la magie est complètement interdite. Par contre, ils vont beaucoup développer leur maitrise de la métallurgie et ils savent parfaitement maitriser le fer, et même l'acier plus tard. Ils développent aussi une relation assez particulière autour de l'eau car, d'un côté, elle est ce qui leur permet de vivre et aux plantes de pousser mais d'un autre côté, elle est également l'arme qu'utilise les dieux. Ils la vénèrent donc comme la source de la vie, mais la craignent également pour tous les ravages qu'elle peut faire.
Deux générations après "La Colère du Ciel", une partie de leur peuple part pour Fodlan. Ils sont trop nombreux et il n'y a plus assez de nourriture pour nourrir tout le monde alors, ils partent pour le continent qu'ils devinent être à peu près vide afin de trouver de meilleures terres, et s'il y a des gens... et bien disons qu'ils seront les convaincre de leur laisser leurs terres. Sans violence, bien entendu. Enfin, ils traversent une bonne partie de ce qui deviendra Faerghus et après quelques péripéties, ils décident de s'installer au nord des plaines de Tailtean (qui pourrait être un nom d'origine duscurienne) car, ces terres sont déjà plus fertiles que celles qu'ils ont déjà dû traverser, même si elles craignent beaucoup le gel. D'après le support de Dimitri avec Annette, il y a des montagnes près de la capitale mais, si je me fie à la carte, les massifs les plus proches sont soit ceux de Duscur (un peu risqué d'y envoyer le prince héritier avec juste un autre élève) soit celle de la frontière avec Sreng (encore PLUS risqué d'y envoyer le prince héritier avec juste un autre élève !) donc, je vais faire un mix des deux et partir sur le fait que ce soit plutôt vallonée. Ce ne serait pas assez haut pour être représenté sur une carte mais, cela resterait des petites montagnes au nord de ses plaines. Il y a aussi un fleuve pas loin pour l'eau douce mais, ils ne construisent pas juste à côté de l'eau, encore une fois à cause de leur mélange de peur et d'adoration pour elle.
Pour la ville, je me suis inspiré de la période ibérique de la ville de La Picola, à Santa Pola dans l'Alicante en Espagne, sur la côte méditerranéenne. Une bonne partie de cette description est tiré du livre sur cette ville (si vous arrivez à digérer les rapports de fouilles et que vous aimez l'archéologie, je vous le conseille, il est très intéressant !) et je préciserais quand j'adapterait à la situation d'une ville qui est tout de même assez développée, alors que La Picola du Ve siècle avant notre ère était un village assez modeste.
La future Fhirdiad est donc posée sur une colline, contrairement à son homologue qui est sur la côte. Cependant, elles ont toutes les deux une enceintes et toute une ceinture défensive qui comprend un glacis défensif d'environ 5 mètre, soit là où y a rien et c'est parfait pour tirer les ennemis comme des lapin, surtout que c'est en pente douce donc, vous pouvez tranquillement leur tomber sur la gueule sans souci. Il y a également une escarpe avec un avant-mur qui fait 5 à 6 mètres, soit un mur qui cache un fossé, et je vous déconseille d'y tomber dedans, celui de la Picola fait quand même deux mètres de profondeur, vous vous y briserez le cou. Ne vous en faites pas, c'est le but. Puis une contrescarpe avec un autre mur et enfin, une muraille défensive qui fait.... oh, entre 1m60~80 mètres d'épaisseur et 5 mètres de haut, et c'est plutôt petits comparé aux voisins. Avec un soubassement en pierre taillés assez grossièrement pour faire des blocs de pierre qui font à peu près 40 par 20cm en moyenne et tenue ensemble avec un liant à base d'argile sur 2 mètres (ce qui est la taille moyenne pour un soubassement espagnol, même si celui de La Picola fait 75 centimètres) et un ont fini les cinq mètres avec des briques crus, c'est pas mal pour être tranquilles. Surtout quand les voisins qui ne sont pas encore là n'auront pas de machine de siège et même s'il en avait, dans l'Antiquité, le meilleur moyen de prendre une ville, c'est qu'il y ait des traitres à l'intérieur qui vous ouvre sinon, si la ville a des moyens de se ravitailler, vous pouvez toujours attendre sous ses murailles, elle ne cédera pas. Il y a des machines de sièges mais, elles ne sont pas très efficaces, et les peuples des Braves ne vont pas vraiment en développer, ce serait plus pour la partie grecque et encore, les grecs ont zéro pointé.
En parlant de la porte, elle est beaucoup moins large que la rue. Elle fait surement 1m80 de large, alors que la rue fait 3m35. C'est pour une raison toute bête, c'est que c'est bien plus facile à bloquer, et même si l'ennemi arrive à la forcer, et bien il ne pourra rentrer qu'au compte goutte et ce sera plus facile pour les défenseurs à gérer. Je détaillerais la ville plus tard, quand on la visitera avec Blaiddyd, qui n'a toujours pas pointé le bout de son nez.
Son peuple qui se nomme lui-même "fhirdiad" arrive le premier dans cette région de Fodlan. On est juste après ou pas loin de la Colère du Ciel alors, les autres peuples qui ont pu s'installer sont soit rester plus près de leur région d'origine, soit ne se sont pas encore déplacer. Cela leur permet de prendre le contrôle de toutes les plaines de Tailtean mais, ils ont besoin de très grands champs pour cultiver. Pour le moment, les plaines de Tailtean sont plus fertiles que la moyenne mais, ce n'est pas les meilleures terres non plus et elles craignent le gel. Il faut donc de très grands champs pour nourrir tout le monde. C'est mieux que quand ils étaient encore à Duscur car là, il n'y avait vraiment plus rien à manger mais, la disette arrive vite. C'est une des raisons pour lesquelles, quand d'autres peuples vont s'installer dans la région, ils vont aller les attaquer pour capturer des esclaves et les faire travailler dans les champs, ainsi qu'au service des hommes libres. Pour les parties sur l'esclavage, je m'inspire surtout de celui qui s'est pratiqué à Rome pendant la République car, je n'ai pas trouvé d'information dessus dans la péninsule ibérique. De plus, prévenir directement les nouveaux voisins que vous pouvez les battre facilement, c'est une excellent moyen de leur faire comprendre qui contrôle la région, et qu'ils n'ont pas intérêt à s'approcher de chez eux. La terre qu'ils ont est excellente alors, d'autres nouveaux arrivants risquent de vouloir leur voler alors, faut se faire une réputation. De plus, cela leur permet de se débarrasser des sorciers qu'ils voient toujours comme des abominations, soit en les attaquant dès qu'ils arrivent et pendant qu'ils sont affaibli par la route, soit avant qu'ils ne deviennent trop forts pour être battu.
C'est ainsi que le peuple des fhirdiads arrive à vraiment contrôler la région : leur ville est quasi imprenable, ils maitrisent très bien la métallurgie et l'acier, ils attaquent systématiquement les autres peuples qui arrivent pour leur imposer qui est le chef ainsi que de récupérer des esclaves pour leurs champs, et ils se débarrassent des sorciers autant par peur d'eux que par stratégie. Bon, d'après Strabon, un des peuples de la péninsule ibérique coupe la main de ses prisonniers de guerre pour les offrir aux dieux en offrandes mais, vu que je n'ai pas trouvé d'autres références à cela ni de descriptions de sanctuaires (si on leur coupe la main dans un but religieux, on peut s'imaginer qu'on retrouve quelques phalanges ou des os de la main dans les lieux de cultes), je vais limiter ça aux sorciers, afin de bien marquer qu'ils ne sont rien d'autres que des abominations, et afin de montrer aux dieux qu'ils les débarrassent des êtres qui leur manquent tant de respect. Pour les celtibères sont également connu pour leur vaillance aux combats, pour être d'excellents mercenaires et apparamment, sans peur de la mort car, la mort au combat est le moyen d'accéder à la félicité éternelle, ce qui est un grand classique pendant l'éternité : la belle mort est la mort au combat (pour les hommes, la belle mort des femme est souvent la mort en couches pour donner naissance à de futurs citoyens côté grecque). Je le reprend aussi pour le peuple du futur Blaiddyd qui peut donc partir au combat l'esprit plus tranquille car, ce serait une "bonne" mort. Cela pourrait également être un des ancêtres de l'idée que mourir pour le roi est une bonne mort à Faerghus, ainsi que dans le Fodlan où ont vécus les peuples des Braves en général étant donné qu'encore une fois, c'est quelque chose d'assez répendu que ce soit chez les grecs, les romains, les peuples celtes, du pourtour méditerranéen... de penser ainsi.
D'ailleurs, vu qu'ils sont là depuis longtemps et qu'ils ont des esclaves, la ville devient assez mixte : la plupart des peuples qu'ils croisent descendent de Sreng alors, à force de brassage avec des membres de peuples ennemis qui décident de s'installer d'eux-mêmes seuls dans leur ville en échange de leur soumission, et de mariage avec des affranchi(e)s, les fhirdiads commencent à devenir plus pale, surtout qu'il fait bien moins chaud au nord qu'en Duscur. On a donc des tons de peau et des physiques assez variés et beaucoup de personnes métissés. Ils se mettent également à parler le latin qui est la langue des personnes qu'ils rencontrent. Ils auraient sans doute préféré garder leur langue proche de l'ancêtre du basque (dont la descendante est encore parlée en Duscur) mais, ils sont trop peu nombreux comparé aux vagues de peuples originaires de Sreng qui descendent vers le sud, et il faut bien parler leur langue pour les menacer de revenir tout détruire et les forcer à s'installer ailleurs donc, le latin remplace petit à petit leur langue, au départ chez les guerriers et les classes les plus riches, puis petit à petit dans le peuple, notamment à cause de la proximité avec des esclaves. Ils vont cependant avoir un accent assez particulier qui les rends assez difficile à comprendre quand vous n'êtes pas habitués mais, quand vous voyez un visage froncé et que vous avez une lance sur la gorge, les mots deviennent... accessoires dirons-nous.
C'est quand ils sont bien installés que Blaiddyd nait, et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça commence plutôt mal pour lui. Il est le fils d'une esclave et de son maitre, sauf que son père ne l'a jamais reconnu et vu que cela faisait une bouche à nourrir en plus et qu'il ne pouvait pas se le permettre, il l'a exposé au lieu de le garder comme serviteur. Il ne faut pas oublier que l'esclave, il mange la même nourriture que son maitre à ce moment-là, il partage la nourriture de la maison et ce qu'il mange, ça en fait automatiquement moins pour vous, vos gosses légitimes et votre femme. C'est pour ça que cela a été un luxe pendant longtemps à Rome (au moins jusqu'au IIIe siècle avant notre ère, et les lois somptuaires qui plafonnaient la taille des terres que pouvaient posséder un citoyen limitaient le nombre d'esclave nécessaire par maitre) et qu'on leur préférait des journaliers avec un salaire - ils payent eux-mêmes leur nourriture chez eux au moins. Ce vieux grincheux de Caton l'Ancien (si, si, "vieux grincheux" est le terme scientifique pour le définir [allez voir ses textes pour défendre les lois somptuaires ou sa Vie écrite par Plutarque, vous allez halluciner]) décrit une famille normale comme étant composé du père de famille, de sa femme, de son esclave, et de quatre enfants : trois avec sa femme, un avec son esclave. Oui, votre esclave peut également être votre maitresse, et madame n'a rien à redire. Elle peut ne pas être contente mais, c'était une pratique courante et d'après les auteurs antiques, les épouses ferment les yeux, surtout que si vous êtes nés d'une esclave, en générale, vous n'être pas libre, sauf si votre père vous affranchit.
Chez les fhirdiads, c'est également courant mais en général, vous garder le bébé, ça fait un serviteur en plus quand il sera plus grand, et vous faites des économies puisque vous avez pas à l'acheter. Vous n'avez qu'à attendre qu'il sache se tenir un peu pour l'utiliser à vie (s'il meure pas avant) ou jusqu'à votre mort. ça arrivait qu'avant de mourir, un propriétaire couche sur son testament qu'il libère ses esclaves. Ce n'est pas non plus très rare d'être affranchi, soit par la volonté du maitre, soit en payant vous-mêmes votre liberté avec un pécule. Oui, logiquement, les esclaves ne sont pas payés et n'ont rien en leur nom propre (c'est écrit dans la loi de Rome) mais, ils peuvent amassés de l'argent, en particulier ceux exerçant certaines professions qualifiés (médecin, pédagogue...), et avoir ce qu'on appelle un pécule. Ils peuvent s'en servir pour améliorer leur condition de vie, racheter leur liberté ou alors, s'acheter leur propre esclave pour les aider dans leur tâche. Oui, des esclaves d'esclaves, ce n'est pas si rare que ça et ça n'étonne personne. C'est tellement ancré dans les moeurs que l'esclavage est banal alors, les esclaves peuvent avoir un esclave à eux et considèrent l'esclave comme normal.
Les esclaves n'étaient d'ailleurs pas tous logés à la même enseigne : si vous êtes dans les champs ou pire, à la mine, c'est clair et net que vous allez morfler dans les grandes largeurs - et pas survivre longtemps pour ceux à la mine - mais, pour les esclaves domestiques ou de l'administration... c'était une vie de serviteur ou de fonctionnaire et c'est le destin d'une bonne partie des esclaves qui ne finissent pas au champ, et le top du top, c'est quand vous arrivez à monter la hiérarchie de l'administration. Pendant la période impériale, plusieurs des plus riches hommes de Rome et de l'Empire étaient des esclaves ou des affranchis impériaux qui avaient servi l'empereur et travaillé dans l'administration. Grâce à ces cadeaux, ils ont pu se tailler des fortunes colossales et avoir un très bon niveau de vie. Mais attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Esclave, c'est très rarement une bonne situation, vous n'avez pas de droits, pas même de vous marier, vous êtes considérés au même niveau que le bétail, vous ne possédez rien et selon la loi, vous êtes exclus des cultes MAIS, ça, c'est dans les textes de loi, il peut y avoir un monde entier entre la loi et la réalité des faits.
Pour vous donner un exemple, je vais utiliser une inscription sur un autel retrouvé près de Naples, qui date du premier siècle avant notre ère : "Herculei / sacrum. / C(aius) Marci(us) C(ai) l(ibertus) Alex(ander) fecit. Servos / vovit, liber solvit." + {de l'autre côté de l'autel} "Herculei / sacrum. / C(aius) Marci(us) C(ai) l(ibertus) Alex(ander) dat." En gros, en traduisant très grossièrement et rapidement "A Hercule sacré, Caius Marcius, affranchi de Caius Alexander, a fait [le don de l'autel ?]. A consacré esclave, a accompli libre" + "A Hercule sacré, Caius Marcius, affranchi de Caius Alexandre, a donné [cet autel ?]". Comme vous pouvez le voir, même si c'est un affranchi mais, il précise qu'il a consacré son voeu en étant esclave, puis qu'il l'a accompli quand il était libre. Je l'interprète donc - et j'espère vraiment que je ne me trompe pas - qu'il a commencé son voeu quand il était esclave et a peut-être fait un autel votif avec une formule en "ex voto" (qui souvent traduit le début d'un voeu), puis a entre temps été libéré et a fini son voeu quand il était affranchi. Cela montre déjà qu'au premier siècle avant notre ère, les esclaves pouvaient avoir de l'argent, suffisamment en tout cas pour se payer un autel en tout cas, mais aussi qu'il pouvait rendre un culte, à Hercule dans son cas. Ce culte n'arrive que durant la seconde moitié du premier siècle de notre ère mais, le culte de Mithra (en gros un dieu des liens et de l'amitié originaire d'Inde et qui a fait un détour par la Perse avant d'arriver à Rome) est bien connu par les historiens pour être un dieu adoré par presque (et quand je dis presque, c'est littéralement 90% des dédicants minimum qui appartiennent à l'armée, l'administration ou ce qui gravite autour) que des militaires ou des personnes de l'administrations, et plusieurs adeptes se décrivent eux-mêmes comme des esclaves. Il faut donc faire attention à ce que raconte le texte de loi, et l'application dans la réalité. C'est ce qui est bien quand on a des témoignages ou des écrits de l'époque (même si les esclaves n'écrivaient pas sur eux-mêmes ou alors, quand ils sont libres ou alors, on ne l'a toujours pas retrouvé), cela permet de voir un côté plus tangible que la loi qui a souvent un décalage avec la réalité (surtout que les lois romaines, c'est un sacré mille-feuille et un casse-tête sans nom, les historiens du droits s'arrachent les cheveux dessus tellement c'est compliqué !). Enfin, revenons à Blaiddyd.
Dans le cas du futur Blaiddyd, même si son père est quelqu'un de relativement important, il n'a pas les moyens de le garder alors, il l'expose et là, trois cas de figure : soit un couple avec ou sans enfant vous trouve et vous adopte (ce qui est la meilleure issue pour vous), soit personne ne vous récupère et vous mourrez de faim ou à cause des bêtes, soit - et ça, c'est sans doute le cas de figure le plus courant - une famille vous récupère pour faire de vous son esclave, quand ce n'est pas un marchand directement. Il tombe sur ce dernier cas de figure. Il est récupéré par un grand propriétaire terrien qui en fait son esclave. Au départ, c'est un berger et sa compagne qui s'occupent de lui car, ils ont perdu leur enfant peu de temps auparavant et qu'elle peut encore allaiter mais, ils meurent assez vite et il se retrouve tout seul.
Au départ, on appelle les esclaves par le nom de leur maitre et un surnom qui est souvent lié à leur ethnie d'origine ou à une caractéristique physique. D'ailleurs, ils sont assez facile à repérer dans l'épigraphie car, ils ne notent qu'un cognomen (surnom) et parfois, ils précisent le nom de leur maitre, nom qu'il reprenne quand ils sont affranchi. Lui, on commence par le surnommer Niger car, sa peau est très sombre, comme celle de ses ancêtres duscurien (il a le teint de Dedue pour vous donner une idée, peut-être en un poil plus clair mais pas de grand-chose), qui ressort beaucoup à cause de ses cheveux blonds et ses yeux aussi bleu que ceux de Dimitri - il ressemble beaucoup à son descendant d'ailleurs. Cependant, il va vite en changer quand on se rend compte qu'il ressemble trait pour trait à son père, et que ce dernier n'assume pas que c'est son fils alors que bon, c'est grillé à des lieues à la ronde tellement ils se ressemblent, à part le fait que le futur Blaiddyd ait les yeux aussi bleu que ceux de sa mère. Un batard, c'est normal mais là, son père d'un n'assume pas et de deux, il n'est pas très apprécié à cause de son hypocrisie. C'est le genre de personne a faire de grands discours sur le fait d'être vertueux, de ne rien avoir à se reprocher pour être respecté des dieux et des hommes mais qui, derrière, gère mal son argent (d'où le fait qu'il n'en avait plus assez pour avoir un deuxième esclave), et qui a eu un bâtard avec son esclave. Encore une fois, normalement, c'est accepté et pas si grave que ça mais, quand ça vient d'un moralisateur de première, c'est tout de suite bien plus énervant alors, tous les prétextes sont bon pour l'humilier et lui rappeler que non, il n'est pas irréprochable. On surnomme alors le petit Spurius "le naturel, l'illégitime, né d'un père inconnu et d'une courtisane" dans le sens premier du terme d'après mon dictionnaire, ou le fils de Simulatus, (en gros, l'hypocrite), vu que son père est surnommé ainsi, ce qui donne Caius Connius Simulatus (Connius est un nomen qui existe vraiment, merci EDH - et oui, j'aurais pu en prendre un retrouver en péninsule ibérique mais bon, ça lui va bien mieux). Evidemment, il le prend assez mal car, même s'il est assez petit, il comprend assez vite que tout le monde se moque de lui et déteste le fait de lui ressembler autant. Déjà qu'il est esclave et a perdu ses parents adoptifs, voilà maintenant qu'on le traite de tous les noms car, son père dont il se fiche n'est pas quelqu'un de bien.
Cependant, ce n'est pas quelqu'un d'agressif et il est plutôt introverti alors, il ne répond pas et préfère rester tout seul dans son coin, surtout qu'il n'irait jamais se plaindre à son maitre. Il lui fait assez peur car, il a tout pouvoir sur lui et pourrait le tuer s'il le voulait, et on lui a bien apprit à respecter le maitre. Son fils est taillé dans la même étoffe, surtout que c'est un guerrier très respecté pour ses exploits aux combats, qui aurait tué au moins dix sorciers malgré leur rareté à à peine plus de vingt ans et qui est souvent revenu les bras chargés de butin, même si ses fanfaronnades lui attirent le surnom de Gloriosus, le vantard. Donc, il cumule d'être assez petit pour le moment, pas forcément le plus combattif, il ne se plaint pas beaucoup, et il ressemble beaucoup au type que tout le monde déteste et qui aurait pu être le maitre des autres esclaves alors, il devient vite le souffre-douleur de tout le monde, et doit surement endurer beaucoup de choses. Cela se limite à des choses qui ne sont pas forcément léthales (histoire de ne pas être battu ou pire tué par le maitre pour avoir tué un de ses esclaves), mais cela fait un défouloir, surtout qu'encore une fois, il est pour le moment assez soumis aux autres car, on lui a apprit à l'être aux maitres et aux personnes autour de lui, surtout celle qui lui sont supérieurs, alors, quand tout le monde est au-dessus de lui...
Enfin, il est chargé de surveiller les oiseaux de la bassecour, dont les oies qu'il emmène le long de la rivière pour qu'elle trouve de quoi manger et qu'elle puisse se dégourdir un peu les pattes alors, il peut rester à l'écart sans trop de souci, même s'il n'aime pas trop les oies qu'il garde car, plusieurs lui mordent les doigts quand il tente de les ramener... et il en voudrait bien un morceau d'une dans son assiette mais bon, il ne faut pas rêver. Etant donné que les fhirdiads ont à la fois un grand respect et très peur de l'eau qui n'est pas maitriser, je pense que les métiers lié à de l'eau vive comme celle du fleuve seraient laissés aux esclaves ou aux étrangers qui vivent dans leur ville. Si le courant les emporte, ce n'est pas grave. ça casse les pieds de perdre son esclave mais, c'est bon, tu t'en rachètes un autre pour le remplacer
Pour le moment, son principal problème au petit, c'est quand il doit rattraper une oiseau qui s'enfuit, qu'il a souvent faim ce qui le pousse à mâcher de l'herbe ou de l'argile pour oublier qu'il n'a rien dans le ventre et qu'il a froid la nuit car, soit on envoie le bâtard dormir avec les poules pour l'humilier encore un peu, soit on le met loin du foyer et qu'il ne peut pas se réchauffer, même si ça pourrait être pire (quand il n'est pas avec les poules). Une maison de La Picola, c'est un rectangle avec un solin en pierre peu taillée voir pas du tout et des murs en briques crues où il y a beaucoup de paille dedans, murs souvent recouvert avec du limon (celui de la rivière à Fhridiad, marin pour La Picola) ou de la chaux, le tout reliés avec un liant argileux et un plancher surélevé pour se protéger de l'humidité et un sol en terre battue le plus souvent, ou alors pavé d'adobe (de l'argile mélangé à un peu de paille) ou de pierre. Souvent (c'est à dire tout le temps vu qu'elles sont standardisé), elle fait environ 20m², soit une grande pièce à vivre où il y a tout. On retrouve un foyer quand il n'est pas dans la rue mais bon, ceux de Fhirdiad sont à l'intérieur vu qu'il fait bien plus froid à Faerghus qu'en Eespagne, ainsi des pots qui servent à cuisiner composé de tout un arsenal de plat en terre cuite souvent décorées, même si on n'a pas retrouvé de quoi faire de grillade ou un couvercle de casserole là-bas, ce qui laisse à supposer qu'on mangeait surtout des plats liquides ou semi-liquide et de quoi moudre le grain, surement des meules à main (même si on ne les a pas retrouvé à la Picola, certainement car ça coutait assez cher alors, ils ont soit été emmené quand le site a été abandonné, soit voler par des pillards qui sont passé après). Voici les céramiques qu'on a retrouvé à La Picola (je m'excuse d'avance pour la qualité des images, j'ai complètement oublié de les prendre en photo avant alors, j'ai dû improviser avec la caméra de mon ordi avant de le rendre le livre !). Certaines sont nus mais, la plupart qui ont été retrouvé sont décoré de motifs à base de lignes peintes de différentes manières, avec une assez grande variété de forme pour les vases.
A La Picola, on a également retrouvé des céramiques attiques (soit de la région d'Athènes) mais, étant donné que la zone d'inspiration grecque est situé de l'autre côté et que le moyen le plus rapide d'y aller est par la terre, je ne pense pas que les fhirdiads aient ce genre de céramiques chez eux, surtout que dans cet univers et à ce momentl-là, les différents peuples ont surtout des rapports très hostiles et assez peu de commerce. Le seul lien commerciale que je pourrait faire pour le moment pour ce peuple-là, ce serait avec des villages cotiers pour récupérer du sel, et encore, cela pourrait être un tribut annuel à payer pour ne pas être attaqué.
On a également retrouvé là-bas un métier à tisser alors, je l'ajoute au mobilier habituel des fhirdiad. Enfin, dans la majorité des maison, on trouve une banquette de pierre large de 30 à 50cm, dont on se demande si cela servait de plan de travail ou d'endroit pour entreposer les vase, qui peut être rectangulaire ou en quart de cercle. Le reste de la maison est constitué par la deuxième pièce, séparé de la principale par une cloison, qui sert de débarras qui fait souvent 5 ou 6m², ce qui fait 15m² en moyenne pour loger votre femme et vos trois enfants. Etant donné qu'à la Picola, il n'y a qu'une maison plus grande (deux maisons qui communiquait l'une avec l'autre et avec une porte plus grande) qui était sans doute un atelier et que le village n'était peut-être pas le plus riche de toute la péninsule, pour Fhridiad, je vais prendre la liberté d'ajouter des maisons plus grandes, faites avec des petites unités ouvertes les unes sur les autres (Caius Connius Simulatus possède surement une maison légèrement plus grande faite de deux cellules fusionnées) et pour celles qui appartiennent à vraiment l'élite de la ville comme le propriétaire du futur Blaiddyd, je leur ajoute un étage pour montrer leur opulence. Ils ont pu s'inspirer des techniques de constructions de leur voisin pour en construire d'ailleurs, ou alors ils ont attrapé la bonne personne lors d'une attaque.C'est donc assez petit et relativement facile à chauffer mais, entre la faim et le fait que souvent, il dort dans le poulailler, il souffre souvent du froid. Le petit arrive tant bien que mal à se réchauffer avec les poules mais, c'est pas bien suffisant et il est très sale à chaque fois, ce qui lui vaut son lot de remarques supplémentaires après et un bon bain dans la rivière qui est encore plus glaciale. Mais il endure et ne se plaint pas, il est déjà content d'être encore en vie, même s'il aimerait beaucoup avoir des amis. Par contre, malgré toutes les crasses qu'il subit, il reste quelqu'un de très gentil et de serviable. Il sait ce que cela fait d'être toujours méprisé et laissé sur le côté, même si vous n'avez rien fait de mal alors, au lieu d'en vouloir au monde entier, il préfère ne pas faire ce qu'il n'aime pas aux autres et reste gentil avec eux, même si les autres esclaves s'en servent comme défouloir et de bonne poire de service, ce qu'il endure en silence car, même s'il est assez jeune, il comprend qu'il est vraiment tout en bas de l'échelle et ne peut pas se plaindre, encore moins à son maitre sans qui il aurait sans doute fini dans l'estomac d'un chien. Il n'a jamais su ce que c'était d'être libre alors, il n'y rêve pas ou n'y pense pas mais, ce qui lui pèse le plus, c'est qu'il se sent vraiment seul. Au moins, il a le chien qui lui tient parfois compagnie, même s'il part souvent avec les bergers pour surveiller le bétail.
Pour s'occuper quand il surveille les volailles, il s'est fabriqué une flute rudimentaire avec un os de héron trouvé dans les roseaux, qu'il a percé avec une pierre (Strabon précise que les habitants d'Ibérie chante et danse aux sons des flutes et des trompettes). L'os étant creux, il arrive à en tirer quelques notes et même si ce n'est pas très beau, c'est sa musique à lui, et c'est un peu la seule chose qu'il n'a jamais posséder alors, il y tient comme à la prunelle de ses yeux et en prend extrêmement soin, tout en la cachant de peur que les autres esclaves ne la casse. Niger (je ne l'appelle pas Spurius car, il déteste ce surnom et s'appelle lui-même Niger pour le moment) trouve donc du réconfort dans la musique et s'améliore de plus en plus pour jouer de la flute, surtout que ça calme les oies de son troupeau donc, c'est tout bénèf pour lui ! Il a un moyen de s'évader un peu.
Un soir, quand il a environ sept ans (il ne connait pas vraiment son âge, il sait juste à peu près combien d'année il a mais, ça lui arrive de se perdre dans le compte et il ne connait pas le jour de sa naissance), il dort à nouveau dans le poulailler mais, il fait vraiment froid cette fois-ci. On est en plein hiver, le blizzard hurle dehors et entre à moitié dedans, et même les poules avec le plus gros plumages claquent du bec. Il est frigorifié mais, il ne peut pas rentrer dans la maison des esclaves car, on lui a interdit. Il reste donc là, dans le froid tout en priant les dieux pour un peu d'aide, n'ayant rien pour allumer du feu et s'il le fait, il risque de faire partir en fumée le poulailler. Donc, il grelotte sous la paille et les poules en suppliant pour ne pas mourir ce soir de froid, se demandant même si on lui fera la fleur de le brûler pour l'enterrer (la crémation est la manière d'enterrer les morts, en plus d'une tombe avec des objets ayant appartenu au défunt si j'ai bien compris donc, c'est le même pour eux) ou si on le laissera en pâture aux bêtes. Pour se changer les idées et oublier qu'il est à moitié congeler, il sort sa flute de sa cachette et se met à jouer, n'ayant plus assez de souffle pour que les notes soient assez fortes pour être entendu hors du poulailler.
Pendant qu'il joue, il pense aux histoires de sorciers. On lui a raconté pour lui faire peur, on lui a dit à quel point c'était des êtres monstrueux, difformes et contre les dieux, arrogants et bouffi d'orgueil au point d'avoir provoqué la Colère du Ciel et une inondation qui a ravagé toute vie sur la terre qu'il habitant à présent, avant la Grande Epopée pour venir s'installer ici. Il sait que normalement, ce sont des abominations mais, pour le coup, tout seul dans son poulailler avec juste des poules, des oies et d'autres volatiles, et sa musique pour oublier le froid, il se met à rêvasser de faire comme eux. Niger voudrait juste éloigner le froid pour ne plus grelotter, que la neige ne rentre plus et ne le gèle plus, et se met à imaginer qu'il la commande avec sa musique. Il joue quelques notes, teste un ou deux accords puis, une fois qu'il a une idée de ce qu'il voudrait faire et ce qui pourrait être une supplique au dieu du ciel pour qu'il arrête sa tempête, il se met à la jouer, petite mélodie toute timide qui ose à peine se faire entendre.
Cependant, quand il a fini, il lâche d'un coup sa flute et se prend la gorge avec ses mains, ayant l'impression qu'elle se fige tellement il a mal ! Il a tellement mal qu'il veut hurler mais, sa gorge est si figée qu'il ne peut pas, et encore heureux dans un sens sinon, les autres viendraient, trouveraient sa flute et la lui casserait, ce qui serait son pire cauchemar ! Cependant, malgré la douleur gelée, il se rend compte qu'il n'a plus froid, qu'il n'a plus l'impression de geler et une fois la douleur un peu passé, il peut s'endormir sans craindre de ne pas se réveiller le lendemain matin. Quand Niger se lève, il a encore mal à la gorge et peut à peine parler mais, ce n'est pas comme s'il était très bavard de base, et il n'a toujours pas froid, même si cela s'estompe pendant la journée. Il note donc la mélodie qu'il a joué dans sa tête et la rejoue à chaque fois qu'il gèle dans le poulailler, même s'il s'arrache la gorge à chaque fois, tout simplement parce que c'est par-là que la magie passe dans son corps et donc, la partie qui l'encaisse.
C'est comme ça qu'il commence à faire de la sorcellerie, même s'il le cache de peur de se faire tuer, même s'il ne se déforme pas pour le moment. Il ne fait pas encore de la magie très poussé donc, ça va, les dégâts sont minimes pour le moment et ses fiertés très peu visible, même si manipulant le gel, il devient un peu plus froid que ses camarades mais, il se dit que c'est parce qu'il dort dans un poulailler et passe son temps dehors. De toute façon, à part pour l'insulter et l'appeler "Spurius", ce n'était pas comme si les autres faisaient attention à lui alors, être un peu plus froid ou non... personne ne le remarquera...
Lorsque le printemps revient, c'est également le début de la période de guerre, ou les guerriers partent pour aller récupérer de nouveaux esclaves, du butin et s'il y a de nouveaux arrivants dans le coin, leur apprendre qui est le patron du coin, sans trop de peur car, s'ils meurent au combat, ils connaitront la félicité éternelle (grand classique de l'époque antique). Niger les regarde donc partir depuis le bord du fleuve, tout en s'occupant de ses volailles, et en faisant bien gaffe qu'elles mangent bien car, on leur tordra le cou pour les servir au banquet organisé pour le retour des guerriers. Lui, il se dit que ça va être comme chaque année, on le laissera aider un peu et qu'il pourra voir les gens faire la fête à défaut d'y participer, tout en s'imaginant jouer de la musique avec les autres, ou qu'on l'oubliera dans un coin et qu'il pourra jouer de la flute tranquille.
Sauf que cette année, ce n'est pas vraiment comme d'habitude.
Bon, bien entendu, les guerriers reviennent victorieux, comme d'habitude mais, avec une drôle de surprise pour le fils son maitre. En plus du bétail et des volailles volés, il fait tomber pile devant eux deux prises de guerre, un garçon aux cheveux noirs et aux yeux bleus comme de l'eau, et une fille aux très longues nattes rousses, tous les deux très pales, de son âge et avec des vêtements colorés comme ceux des femmes, même le garçon qui se débat comme il peut avec ses liens au point qu'il a failli le prendre pour une fille. Le fils, Marcus Porcius Gloriosus, dit qu'il a capturé le garçon dans un clan habitant sur l'eau en se vantant d'avoir tué son père qui aurait été un grand guerrier et un sorcier en exhibant une main coupé aussi pale que lui alors, il n'a pas de raison qu'il ne soit pas robuste et il ne se fera pas faucher par l'eau, puis la fillette en l'arrachant aussi à son père, un autre robuste guerrier, tout en disant qu'elle a tout pour être solide et un joli petit bout de femme quand elle sera grande, ce qui pourrait permettre de la revendre plus cher. En plus, vu qu'ils sont jeunes, se sera facile de les casser et d'en faire des esclaves obéissants. Marcus Porcius Agricola félicite son fils pour ses prises puis, appelle Niger... enfin "Spurius" pour qu'il emmène "tout ça" au poulailler avec lui, et par "tout ça" il veut dire les volailles et ses deux nouveaux compagnons de garde vu que pour toutes les personnes présentes, les esclaves sont autant du bétail que les poules (les auteurs romains ne font pas la différence entre le cheptel humain et le cheptel animal dans les textes).
Il les emmène donc dans leur nouvelle demeure qui est heureusement assez grande pour eux pour le moment, même s'ils vont assez vite déménager pour dormir avec les chèvres et les moutons, et leur demande comment ils s'appellent. C'est un peu difficile de communiquer au début car, même s'ils parlent tous latin, ce n'est pas les mêmes dialectes et ils ont tous un accent assez fort donc, il faut être bien attentif pour se comprendre mais, ils finissent par y arriver. Le garçon se présente ainsi d'un ton froid :
"Lucius Fraldarius Pertinax, fils de Lucius Fraldarius Quietus, du peuple d'Egua, et ton maitre est un menteur et un assassin."
Bon, au moins, Pertinax pose directement les bases. Niger s'excuse pour ce qu'à fait son maitre. Même s'il n'aime pas son père, il peut comprendre pourquoi il est aussi en colère qu'on ait tué le sien, avant de lui demander pourquoi Gloriosus est menteur. Il lui explique alors que son père n'était d'un, pas un grand guerrier mais, un simple médecin, et de deux, y a rien de glorieux à tuer un homme désarmé d'un coup de lance dans le dos, puis de lui couper la main en prétendant que c'était un sorcier. Il s'excuse encore mais, ça lui attire surtout une réprimande de Pertinax qui rétorque d'arrêter de s'excuser à la place des autres, et que ce n'est pas sa faute, mais celle de ce Gloriosus étant donné que c'est lui qui tenait la lance et qui l'a enlevé à son peuple au passage. Ensuite, il demande son prénom à la fille qui répond.
"Annia Dominica Laeta, même si je vais surement moins bien porter mon surnom maintenant, fille d'Annius Dominicus Messorinus... et ce Gloriosus est un monstre..."
Elle lui raconte à son tour qu'ils ont fait brûler leur sanctuaire car, ils représentent les divinités avec des difformités car, les sorciers sont censés être les personnes les plus proches d'elles dans son peuple, et que c'est ce qui a tué son père. Elle était cachée dedans avec d'autres personnes de son village, s'est retrouvée piéger à l'intérieur quand les flammes ont tout dévoré, puis son père est venu la sauver avant de mourir de ses brûlures. Le seul mérite qu'il a eu, c'était de la prendre des bras d'un cadavre mais au moins, ils n'ont pas attrapé sa mère, ce qui est le principal pour elle, avant de lui demander à son tour comment il a fini ici, avec Pertinax qui le questionne sur le fait s'il n'a pas subi la même chose qu'eux, même s'ils se demandent pourquoi son surnom est une insulte.
Niger leur raconte alors son histoire, et leur explique que si le maitre l'appelle "Spurius", c'était car il était le bâtard d'un homme détesté et qu'il le porte sur lui mais, que son premier surnom est Niger. Aucun des deux ne le loupent en disant que c'était la première fois qu'il voyait une personne avec une peau noire ni que c'était possible à part pour les sorciers mais, ils disent aussi que c'est pas super pratique car, il y a d'autres personnes au teint aussi sombre que lui.
"Je ne suis qu'un esclave depuis que je suis né... c'est normal qu'on ne fasse pas attention à moi. Tout ce que je demande, c'est de pouvoir continuer à vivre un peu, même si c'est dans la poussière. Je connais que ça...
- Alors, je t'appellerais Simplex, le simple. Tu demandes pas grand-chose."
C'est comme ça qu'il gagne le surnom qu'il gardera définitivement, et c'est Pertinax qui lui donne. A la manière dont il le dit, il se doute que c'est également parce que ça veut aussi dire "ingénu, naïf" vu qu'il était étonné en apprenant qui était Gloriosus en réalité mais, il ne s'énerve pas, il est même plutôt content car, cela lui correspond assez bien, et même s'il s'en veut un peu de penser comme ça, il est content d'avoir rencontré Pertinax et Laeta, espérant qu'ils pourront devenir amis malgré tout (et oui, ça lui fait trois surnoms, mais bon, ça fait toujours deux fois moins qu'Octave... non, Octavien... non, César... enfin, je veux dire Auguste ! On va juste dire "le 1er princeps", ce sera plus simple que s'emmêler les pinceaux dans ces prénoms)
Un autre esclave entre alors dans le poulailler pour leur balancer des vêtements pourpre, pour que les maitres puissent récupérer les beaux tissus des leurs, puis leur dit qu'ils couperont aussi leur cheveux car, ils sont esclaves à présent. D'après Strabon, les habitants du sud de l'Espagne s'habillaient avec de longues tuniques et de saie teint en noir pour les hommes, alors que les femmes portaient des robes très colorés donc, le peuple de Blaiddyd portent également ce genre d'habits. Pour obtenir du noir, à l'époque romaine et en Gaule, on pouvait soit utiliser des laines naturellement noires (ce qui semble l'hypothèse privilégié par les historiens pour ces tenues noires), soit de la noix de galle de chêne pour obtenir des gris-noirs qui tiennent bien, tout comme les bruns assez sombres qu'on peut obtenir avec du brou de noix. Etant donné que ces deux arbres se retrouvent plus au nord, je pense que le peuple des fhirdiad devaient également les utiliser à l'occasion, même si leurs moutons ont une laine noire pour la plupart. Toujours en Gaule, Pline note dans son Histoire Naturelle que les gaulois utilise des airelles pour teindre les vêtements des esclaves en pourpre, ce qui est un moyen efficace de les reconnaitre au milieu des hommes libres. Je le reprend ici aussi et j'ajoute à cela qu'on leur coupe les cheveux pour une question pratique : les cheveux courts ne risquent pas de s'emmêler quelque part et sont plus faciles à entretenir donc, votre cheptel d'esclave risque moins d'attraper des vermines (ça coute cher donc, vous y faites un minimum attention). En plus, j'aime bien l'idée que pour une partie du Royaume au moins, le rouge / pourpre est la couleur des esclaves alors, qu'il l'associerait à quelque chose de négatif s'ils doivent en porter un jour (l'esclavage, c'est normal mais, vous préférez ne pas finir dans une telle panade que vous devez vendre votre femme, vos gosses et vous-même pour payer vos dettes, et pour le côté grec, c'est la pire des choses qui peut vous arriver, au point qu'il y a même des lois qui stipulent que si tu croises quelqu'un de ta cité qui va être vendu comme esclave, tu dois racheter sa liberté car, c'est un citoyen de ta cité).
Enfin bref, Pertinax et Laeta se retrouvent obliger de donner leurs habits pour mettre l'habit des esclaves. Pour un homme libre, je pense que ce serait le classique ensemble tunique + braie + sayon qui est une sorte de grands manteau (les plus grands connus peuvent faire 1m80 par 3m) drapé avec des fibules (des sortes de grosses épingles à nourrice) pour tout tenir correctement et des chaussons de cuir épais mais, pour les esclaves, on va juste se contenter d'une tunique grossière, de braies, d'un petit sayon histoire que ça leur serve aussi de couverture le soir et de bonnes chaussures histoire qu'ils ne se blessent pas au travail. Bon, ça ne leur fait pas plaisir, encore moins de devoir couper leurs cheveux mais, ils n'ont pas vraiment d'autres choix alors, ils demandent à Simplex de se retourner pour ne pas les voir, ce qu'il accepte de faire en mettant ça sur leur pudeur.
Cependant, quand ils ont fini et qu'il se retourne, il remarque une petite bosse étrange dans le dos de Laeta avant qu'elle ne drape son propre sayon, qui dit toute de suite qu'elle est un peu bossue mais, la forme est trop étrange et suit trop sa colonne vertébrale pour être une bosse de bossue. Il comprend mais, ne dit rien avant le soir, une fois que les maitres aient humiliés tous les nouveaux arrivants en leur coupant les cheveux devant tous, même si ce fut assez difficile de dompter Pertinax qui n'arrêtait pas de se débattre, ce qui lui valut plusieurs coups mais, il garde toujours la tête haute et droite, tout comme Laeta qui fait tout pour être droite et ne pas courber trop l'échine, toujours pour cacher sa bosse selon elle. Cependant, quand ils commencent à grelotter, Simplex sort sa flute en disant qu'il peut éloigner, ce qu'il fait après quelques notes, même s'il s'arrache encore plus la gorge que d'habitude à en cracher du sang car, il l'a éloigné de plusieurs personnes. Les deux nouveaux arrivants se retrouvent sans voix, abasourdis puis, une fois que la toux sanglante s'est arrêtée, Pertinax lui fait ouvrir la bouche pour regarder à l'intérieur, et voie des cristaux de glaces en train de se former entre le sang, avant de dire qu'ils en parleront quand il pourra à nouveau le faire. Là, Simplex prie très fort les dieux pour ne pas se tromper dans ces prédictions, offrant des fleurs à la divinité qui protège ce lieu le lendemain pour lui demander de l'aide.
Il ne retrouve sa voix que deux, trois jours plus tard, alors qu'ils sont tous les trois chargés de surveiller les volailles, surtout que le cheptel du maitre a beaucoup augmenté grâce aux prises de guerre alors, ils ne sont pas trop de trois pour les surveiller, surtout une oie qui a tendance à taper tout ce qui l'approche et de se faire mal en mettant des branches dans la bouche (ce qui leur vaut des coups de bec quand ils essayent de l'enlever). Pendant ce temps, les deux autres ne disent rien sur les cristaux de glace dans sa gorge, tout en s'en prenant aussi plein la figure en même temps que Simplex, étant donné qu'ils restent avec lui et qu'ils sont les plus jeunes du domaine, surtout que les autres esclaves tentent de les casser un petit peu car, les deux nouveaux venus se sont avérés très fiers et même s'ils obéissent, ils ont toujours cette volonté dans le regard que les autres trouvent insupportables. C'est surtout le cas de Pertinax qui est têtu comme un troupeau de mules (il a bien mérité son surnom, "l'obstiné, celui qui ne cille pas"), et qui garde toujours la tête assez haute.
"Ils m'ont déjà volé mon père, pillé mon peuple et m'ont pris aux miens, je ne les laisserais pas me prendre ce qui me reste de fierté."
Laeta est plus discrète mais, elle est dans le même état d'esprit, ce que Simplex admire beaucoup. Il n'a jamais eu autant de fierté ou même vraiment de respect pour lui-même : il est un esclave, il n'a aucune idée de ce qu'il ferait s'il était affranchi s'il l'était un jour, et même si les autres ont cet espoir, lui ne l'a même pas car, il ne sait pas ce que c'est d'être libre. Il doit baisser la tête et accepter, point. Les voir agir ainsi est donc assez incroyable pour lui car, d'habitude, les prisonniers de guerre sont complètement détruits et soumis à cause de la défaite.
"C'est peut-être pour ça que tu te laisses écraser comme ça ? Tu ne te considères pas toi-même comme digne de plus, alors que tu pourrais aussi faire des miracles ? Comme nous."
C'est la proposition de Laeta le soir où ils parlent de la glace dans la gorge de Simplex, et qu'elle lui montre ce qu'il a vu l'autre jour, un noeud de racine à la base de ses cervicales et entre ses clavicules entouré de veines noires, alors que Pertinax remonte ses manches pour dévoiler des écailles de poissons : ils sont sorciers eux aussi, même s'ils maitrisent un peu mieux leurs pouvoirs que lui car, avant de se faire capturer, ils pratiquaient tous les jours pour leur peuple, même s'ils n'étaient pas assez puissant pour se défendre face à des adultes, surtout que leurs parents leurs ont interdits d'utiliser leur sorcellerie quand les fhirdiads attaquent, sachant le sort qu'ils réservent aux sorciers. Etant donné que Simplex manipule aussi la magie et qu'il serait tout aussi mort qu'eux s'il les dénonçait, les deux captifs décident de lui faire confiance sur leur secret, tout en lui expliquant les bases de la magie, notamment que tout sacrifice fait (c'est à dire leur santé, leur corps et leur vie) doit être volontaire, aucune sorcellerie ne doit être payé avec un sacrifice forcé (bref, faut pas couper les mains des autres pour l'offrir en offrande à sa la divinité qui te permet de faire de la magie). Ils lui expliquent aussi qu'aux points où ils en sont tous les trois, ils doivent continuer à pratiquer sinon, ils ont plus de risque d'y rester car, la magie a commencé à transformer leur corps. En plus, ils ne veulent pas s'arrêter là car, leur sorcellerie est surement leur moyen le plus efficace de sortir d'ici et de rentrer chez eux. Même si ça fait beaucoup d'information d'un coup, Simplex accepte assez facilement leur information. Pour le moment, même s'ils sont méfiants (tu m'étonnes !), Laeta et Pertinax ont surement été les personnes les plus gentilles avec lui depuis pratiquement sa naissance alors, il n'a pas vraiment envie de se méfier.
C'est ainsi qu'ils commencent à vivre ensemble, travaillant comme esclave dans la propriété des Porcii, tout en essayant de trouver toutes les occasions possibles pour s'entrainer sans se faire remarquer, tout en survivant autant aux autres esclaves, à la faim, et aux contrecoups de la magie. Quand ils sont de gardes du bétails, ça va, ils sont relativement tranquilles et un peu éloigné des autres, surtout quand ils gardent les moutons, les chèvres ou les porcs car, ils peuvent les faire paitre plus loin, même s'ils sont encore trop petits pour garder les vaches. A La Picola, on a surtout retrouver des os de petits ruminants (chèvres, moutons) ainsi que de vaches et de porcs, et l'état des os semblent indiqués qu'on les tuaient relativement jeunes pour leur viande, même si on a assez peu retrouvé de gibier et de volatiles, même si j'ajoute ces derniers à Fhirdiad en plus grandes quantités, bien que je les garde plus pour les grands propriétaires qui ont les moyens de leur donner du grain. Il y avait surement aussi beaucoup de pêche à La Picola, surtout qu'on est en bord de mer, autant au poisson qu'aux fruits de mer, ce qui est un peu la routine à l'âge de fer : t'as de l'eau à côté, tu pêches. Je pense que le peuple de fhirdiad le feraient aussi mais, ayant ce respect et cette peur de l'eau, ce serait surement un travail pour les esclaves, mêmes s'ils sont surveillés par des personnes n'étant pas né chez les fhirdiads mais libre afin qu'ils ne s'évadent pas. Pertinax pourrait être envoyé là-bas étant donné qu'il vient d'un peuple de pêcheur mais, vu qu'il a l'air moins revêche quand il est avec Simplex et Laeta, on les laisse ensemble. Simplex est le souffre-douleur de la propriété et le villicus (intendant, c'est l'esclave chargé de surveillé tout ce qui se passe dans la propriété) ferme les yeux pour que les autres aient un défouloir mais, il est également bon dans son travail alors, s'il est plus efficace avec les deux nouveaux captifs et qu'en plus, il arrive à les gérer, il ne va pas les séparer.
Ils profitent donc des moments où ils font paitre les bêtes assez loin des regards pour s'entrainer à manier leur sorcellerie et s'améliorer, et ils se couvrent quand juste, ils sont en train de frôler la mort de très près à cause de la magie qui circule dans leur corps et que leurs fiertés poussent. Laeta est une sorcière qui manie les plantes, alors que Pertinax est plus spécialisé dans la maitrise de l'eau liquide, contrairement à Simplex qui se révèle très doué pour manier le froid et la glace. D'ailleurs, le second fait encore plus d'effort pour s'améliorer quand il apprend que les fhirdiads craignent la colère de l'eau, ça l'aidera sans doute quand il pourra enfin s'évader d'ici, même s'il est encore trop petit et pas assez puissant pour le faire. Le tout pour eux pour le moment, c'est de progresser et de survivre, autant à ceux qui les entourent qu'à leur propre pouvoir. Au départ, c'est vraiment que des relations de personnes qui sont forcé de s'entraider pour survivre, en particulier avec Simplex étant donné qu'il est de fhirdiad alors que Laeta et Pertinax ont tous les deux été arrachés à leur peuple qui s'est fait battre, le tout en étant forcé de courber l'échine devant les assassins de leurs frères et surtout de leur père, et de cacher leur plus grande fierté, leur sorcellerie. L'apprenti sorcier de l'eau est le plus épineux et à la limite du méchant à cause de la frustration car, il veut juste rentrer chez lui mais, il sait aussi que Simplex n'y est pour rien, et finit par devenir plus amicale. Laeta est de base plus calme, même si elle est tout aussi en colère et frustrée d'être obligée de courber l'échine devant le peuple qui attaque régulièrement le sien, mais elle est plus discrète pour ne pas avoir d'ennui. Cependant, avec le temps et la proximité, leur relation se réchauffe un peu et devient de plus en plus calme et apaisée, surtout qu'ils s'entendent bien dans le fond, travaillent très bien ensemble, progressent en même temps et s'aident à survivre dans un milieu vraiment hostile envers eux.
Ce qui est vraiment le plus compliqué pour eux, c'est de cacher leurs fiertés qui croissent de plus en plus, tout en devenant de plus en plus visible, surtout celle de Laeta, même si elle en fera un avantage en faisant croire à des difformités "naturelles", même si je développerais cela dans son billet à elle. Pour Simplex, ses fiertés sont au départ surtout internes étant donné que même s'il manie à présent la sorcellerie avec ses bras et le reste de son corps, il s'entraine aussi beaucoup avec sa flute et donc, c'est son souffle qui porte sa sorcellerie alors, son corps gèle de l'intérieur tout en continuant à fonctionner normalement. Cependant, plus il progresse, plus des cristaux de glaces percent sa peau pour recouvrir tout son corps, même s'ils sont plus discrets en été et plus impressionnant en hiver et quand il fait froid. La plus impressionnante qu'il ait est une sorte de collier de glace tout autour de sa gorge, étant donné qu'il a commencé la sorcellerie avec sa flute, qu'il dissimule avec une bande de tissu noué en écharpe. Ils se débrouillent pour les dissimuler sous leurs vêtements, et ils restent à l'écart des autres pour qu'on ne les regarde pas de trop près. C'est également difficile de travailler quand elles poussent et que cela les immobilisent complètement. Ils essayent d'ailleurs de tenter des choses plus ambitieuses à tour de rôle pour ne pas finir au seuil de la mort tous en même temps et se faire prendre. Quand ils sont aux champs et que l'un d'eux est en train d'encaisser sa dernière expérience pour mieux maitriser sa sorcellerie, les deux autres disent qu'il est malade et font ses tâches à sa place mais, ils ne peuvent pas le faire trop souvent de peur qu'il soit vendu au premier crédule venu car, trop faible pour bien travailler. C'est d'ailleurs particulièrement difficile pour Simplex pendant l'été car, pendant son apprentissage, il devient extrêmement sensible à la chaleur et elle lui donne l'impression de fondre de l'intérieur à cause d'elle, voir de vraiment fondre tout court quand ses fiertés commencent à sortir de son corps. Dans ces moment-là, Pertinax et Laeta se débrouillent pour le tirer jusqu'à la rivière pour l'immerger, et Pertinax fait en sorte qu'il soit entouré d'eau froide afin de garder sa température interne suffisamment basse. Heureusement pour eux qu'ils sont à Fhirdiad car, il y a de grande chance pour que s'ils se trouvaient à Embarr (qui existe surement déjà, au moins à l'état de village), le climat aurait pu le tuer, même s'il n'aurait surement pas développer ses pouvoirs autour de la glace si tel aurait été le cas.
Les trois amis préfèrent être à la garde des volailles et des moutons justement à cause de ça : s'ils sont dans les prairies ou un peu plus loin, ils peuvent trainer l'alité avec eux pour faire comme s'il pouvait travailler, puis le laisser se reposer avec eux dans les paturages ou un peu plus loin de la ville, quitte à lui remplir la bouche de paille pour l'empêcher de hurler de douleur pendant le transport. Ils sont même prêts à aller assez loin pour continuer à être berger ou pâtre : c'est un travail difficile où il faut être tout le temps attentif et où tu risques de croiser des bêtes sauvages mais, c'est le plus pratique pour eux afin de rester à l'écart sans se faire repérer quand ils pratiquent la sorcellerie, quitte à frapper les autres dans le dos ou à être fourbe. Une fois, quand ils avaient à peu près treize ans, le villicus a confié la charge de surveiller le poulailler à quelqu'un d'autre pendant quelque temps. Ils se sont donc retrouvés aux champs pendant presque une lune complète en s'exerçant à gauche à droite mais, ce n'était plus suffisant pour eux, leur corps ne supportait plus d'avoir aussi peu de magie qui circule en lui pendant aussi longtemps. Alors, ils ont dû se débrouiller. Ils se sont faufilés près de la rivière où les oies picorent et mange. Les trois sorciers ont tout simplement attendu que l'une d'entre elle mette le bec dans l'eau à l'écart pour boire, afin que Simplex la gèle pour l'empêcher d'hurler, puis Laeta s'est servie de sa sorcellerie pour que les roseaux l'empêche de s'enfuir, puis Pertinax lui saute dessus pour la tirer vers eux afin de lui tordre le cou. Ils cache le corps dans de la glace pour le conserver et manger la viande plus tard puis, retourne aux champs. Ils se font sévèrement réprimander par le villicus pour être en retard mais, ils se "rattrapent" le soir en lui faisant remarquer qu'il manque une oie, surtout que c'est celle qui n'arrête pas de taper tout le monde donc elle se remarque, ce qui fait que le nouveau gardien se fait très sévèrement rabroué à coup de bâton et ils récupèrent la garde des animaux pour eux. C'est vraiment un très mauvais coup de leur part, c'est même assez cruel quand on y pense vu que cette personne - à part pour les prendre pour son défouloir comme tous les autres et leur prendre leur tâche - ne leur a pas fait grand-chose. Encore une fois, comme je l'ai déjà dit dans mon premier billet, en latin, c'est "moi et les autres". Ils s'en contrefichent des autres dans ces moments-là, ils veulent juste survivre, devenir plus fort pour avoir une porte de sortie et se font passer avant, même si c'est plus Pertinax et Laeta qui sont dans cette optique. Simplex pense plus aux autres, même si ces mêmes autres lui font du mal mais, pour le coup, il a juste l'impression de fondre de l'intérieur à cause du manque de magie alors, il sait qu'il mourra s'il n'en refait pas assez. Il ferme donc les yeux et dévore leur oie volé avec soulagement de pouvoir manger et savoir ce que c'est de ne pas avoir faim, d'avoir enfin le ventre plein en treize ans d'existence, tout en ramenant des plumes ensanglantés au villicus pour faire comme s'il avait retrouvé l'oie dévorée par un prédateur. Il n'a clairement pas envie de mourir maintenant.
Pendant ces longues journées aux pâturages, les trois esclaves s'entrainent beaucoup mais, ils discutent aussi quand ils travaillent. Simplex ne sait pas ce que c'est d'être libre, il ne l'a jamais été de sa vie alors, il pose beaucoup de question à ce sujet à ses compagnons. Laeta et Pertinax peuvent lui parler pendant des heures de leur vie dans leur peuple, quand ils étaient libres et avec leur famille, ce que c'est de l'être, d'avoir une famille, pouvoir agir plus comme on le souhaite, s'amuser simplement aussi... Simplex devient de plus en plus curieux d'être libre, et il en a de plus en plus envie, tout en remettant de plus en plus en question la culture guerrière de son peuple et l'esclavage au fur et à mesure qu'il grandit. Il veut vivre, et il veut de plus en plus vivre libre sans être obligé de rester dans la poussière de force. Si un jour, le petit groupe arrive à Garreg Mach à cause d'une impulsion divine ratée, et qu'on les laisse vivre une journée normale d'enfant plus ou moins normaux pour l'époque du jeu, il va juste devenir accro à la liberté. Pour le moment, les seules libertés qu'il a, il l'a pratiquement volé avec Pertinax et Laeta pour apprendre à utiliser la sorcellerie, et d'avoir appris tout seul à faire de la musique, et il a beaucoup de mal à s'en passer. Simplex veut juste vivre libre, même s'il se doute qu'il ne la connaitra jamais.
La seule fois où il a vraiment approché la liberté, c'était pendant une journée aux pâturages quand ils ont quatorze, quinze ans. Ils se sont retrouvé bloqué dans une grotte avec leurs moutons, à l'équinoxe d'automne. Les jambes de Pertinax ne seraient pas encore en train de cicatriser des dernières écailles qui ont poussé dessus, Laeta et lui auraient surement profité de l'occasion pour se barrer afin de rentrer chez eux. Etant donné que c'est tout de même une journée assez particulière, ils essayent de faire ce qu'ils peuvent pour rassembler toute la nourriture qu'ils ont pu trouver, et se font un petit festin de châtaigne avec un lapin sauvage piéger par Simplex dans la glace. Ils se remplissent le ventre autant qu'ils le peuvent, et en profitent pour s'amuser un peu. Pertinax est un bon chanteur, et Laeta est une excellente danseuse alors, avec la flute de Simplex, ils se mettent à fêter la nuit merveilleuse qui se passe aujourd'hui, demandant aux dieux d'accepter leur modeste spectacle en offrande pour que l'automne et l'hiver soient clément, tout en les remerciaient de les avoir laissés survivre aussi longtemps à leur sorcellerie. Personne d'autres que leurs moutons ne les regardent mais, cela les amusent beaucoup et ils jouent jusqu'à ce qu'ils tombent de fatigue, après cette longue journée et s'endorment les uns sur les autres. Cela restera à jamais un des meilleurs souvenirs de toute son existence, le gardant toujours avec lui dans son coeur.
Au bout d'un moment, quand ils sont plus âgés et voient ce qu'ils peuvent déjà faire avec leur pouvoir, Simplex a l'idée de rendre leur champ plus fertiles et résistants. Dans sa tête, si les champs deviennent meilleurs, ils n'auront pas besoin d'avoir autant d'esclave pour les entretenir, et les attaques sur les peuples voisins devraient diminuer. Bon, il reste toutes les autres raisons des attaques mais, ce serait déjà un premier pas d'éliminer le besoin d'esclave. Mêmes s'ils sont moins optimistes, entre autre car ils voient quelques années des membres de leur peuple respectif être ramené comme esclave des guerres, les deux autres acceptent de tenter le coup. Ils s'organisent ainsi : Simplex empêche donc les terres de geler, Pertinax les irrigue correctement, et Laeta donne de la force aux plantes pour qu'elle se développe correctement. J'aime bien imaginé que les différentes régions où vivaient les Braves et où ils pratiquaient leur sorcellerie aient gardé des traces de cette dernière, ce serait donc le cas pour les plaines de Tailtean par exemple. Pour elles, ce serait grâce au travail combiné des trois sorciers si elles sont aussi fertiles. Ce sera plus la sorcellerie de Simplex qui restera et les rendra insensibles au gel mais, il y a tout de même à l'origine la collaboration de ces trois sorciers qui permettent à ces champs d'être aussi fertiles. Cela permet aussi de souligner un point qui servira plus tard.
En parallèle à tout ça, les fhirdiads continuent à attaquer les peuples tout autour d'eux, afin de ramener du butin et des esclaves, ainsi que pour faire respecter leur domination dans la région (j'aurais pu utiliser le terme "hégémon" qui collerait bien à la situation mais, c'est un terme et un concept grec alors, je le garde pour le côté grecque des Braves) et parfois, des membres des peuples de Laeta et Pertinax sont ramenés en otage. Cela les enrage de plus en plus mais, ils utilisent plutôt leur colère pour être encore plus déterminé à l'entrainement. Gloriosus revient souvent avec une main coupée et un peu boursoufflé mais maintenant, Simplex sait que ce ne sont pas des mains de sorcier. Des mains de malades ou bien usés par le travail, peut-être mais, il sait que les siennes ne ressemblent pas à ça. Ce sont des mains de personnes "normales" qui sont justes un peu bizarre, cassée, endurcie par la corne, ou boursoufflée par la maladie mais, ce n'est pas des mains de sorcier, ce qui rend de plus en plus les guerriers assez peu digne de confiance à ses yeux. Les guerriers sont censés être les meilleurs de leur peuple, et ils mentent sur leurs exploits qui les rendent digne de respect. Je ne pense pas que ce soit du mépris, j'ai beaucoup de mal à voir Simplex méprisant mais, c'est plus qu'il n'a plus confiance en eux et en leurs dire, ce qui le rend encore plus critique vis-à-vis de l'esclavage. Oui, ce sont des personnes qui se sont fait battre et capturé mais, ce n'est pas la même chose d'avoir perdu à la loyal ou de s'être fait tuer par derrière ou au bon moment, Pertinax et Laeta peuvent en témoigner. Si c'est comme ça qu'on les capture, encore moins de raison que ce soit les captifs qui soient regardés de haut mais, les guerriers pour avoir utilisé des techniques de lâches plutôt que d'avoir été loyaux envers leurs adversaires.
Tout ceci dure jusqu'à ce qu'ils aient environs vingt ans. A ce stade, plus personne ne les martyrise étant donné que ce ne sont plus les petits derniers, et aussi parce que c'est devenu bien plus difficile de le faire sur Simplex, on ne va pas se mentir : il est aussi grand que Dimitri, soit deux pas, un pied et deux doigts (environ 1m88), et il ne sait même pas comment il a fait pour finir aussi grand alors qu'il ne mangeait rien, ce qui fait râler Pertinax et Laeta ne le rate pas non plus sur sa mauvaise foi d'être aussi grand qu'elle, soit à peine plus de deux pas (ils plafonnent tous les deux à à peu près 1m50 ou à peine plus à cause de la malnutrition), même si c'est plus des taquineries entre eux trois. Ils s'apprécient tous beaucoup, même s'ils ne disent jamais le mot "amicus, amici", "ami" mais, plutôt "conservus, conservi", "compagnon d'esclavage". C'est une règle qu'ils se sont fixé entre eux : ne jamais s'appeler eux-mêmes amis car, ils savent tous les trois que dès que Pertinax et Laeta trouveront la bonne occasion pour s'enfuir et rentrer chez eux, ils le feront, puis une fois qu'ils seront de retour dans leur peuple, ils deviendront des ennemis mortels. Si Simplex est libéré un jour, il deviendra surement un soldat et ils devront se battre à mort entre eux alors, en prévision de ce cas de figure, ils évitent de mettre le mot juste sur leur lien. ça le rendrait trop réel et ce serait encore plus dur de faire leur devoir dans le futur s'il le faisait. Alors, ils se taisent, même si c'est un mensonge de se dire seulement conservi et rien d'autre. La chose la plus proche d'une déclaration d'amitié qu'ils font, c'est que si un jour, l'un d'entre eux se fait chasser de son peuple, leur porte leur sera toujours ouverte et qu'il l'accueilleront chez eux sans protester, en particulier Simplex si ses fiertés deviennent trop visibles et qu'il se fait chasser.
Ils arrivent aussi en âge de prendre une compagne. Les esclaves n'ayant aucun droit, ils n'ont pas le droit de se marier mais, les auteurs romains - qui ont eux-mêmes des esclaves évidemment - encouragent souvent leur semblable de laisser leurs esclaves avoir une compagne car, cela les rendrait plus efficace au travail et se serait meilleur pour leur moral. En plus, si j'ai bien saisi, les celtibères s'organisent beaucoup autour de la famille donc, ce serait vraiment important d'en avoir une, au moins pour les soutiens que cela peut apporter. On s'attend donc à ce que l'un des deux prennent pour compagne Laeta, mais ça ne passe même pas par la tête de Simplex. Il la considère comme une très précieuse amie mais, s'il devait choisir un compagnon, il préférerait demander à Pertinax, ce qui n'est pas nécessairement un problème en soi. Chez un romain, le principal dans une relation, c'est de ne pas être soumis à l'autre car, être soumis et passif est le rôle des femmes. Quand on surnomme Jules César "le mari de toutes les femmes, et la femme de tous les maris", c'est une insulte / raillerie car, il se serait retrouvé soumis au roi de Bithynie et passif. Tant que vous êtes actif et dominant - et que vous remplissez votre rôle d'époux en ayant une descendance, et là encore, on peut s'arranger avec l'adoption - ça passe, même si rien est officiel. C'est plutôt le contraire en fait qui étonne maintenant que j'y pense... Claude (l'empereur romain, pas le personnage) a souvent été regardé un peu de travers pour ne pas s'intéresser aux hommes... et railler pour être soumis aux femmes mais là, c'est aussi plus complexe et des informations venant d'auteurs postérieurs donc, je ne vais pas trop m'avancer. Je n'ai rien trouvé sur la question pour les ibères (encore une fois, pas de sources direct, que des sources indirects, même si les celtibères avaient un alphabet et écrivaient, on n'a pas retrouvé beaucoup de leur texte) alors, je vais mettre une mentalité à la romaine : tu peux aimer un autre homme mais, il faut que tu fasses ton devoir au sein de la famille à côté et surtout que tu ne sois pas passif dans la relation. Donc, RAS logiquement mais bon, déjà qu'ils ne s'autorisent pas de se dire qu'ils sont amis alors, dire qu'ils sont plus... surtout que Pertinax est impossible à lire sur ce sujet alors, Simplex se tait et le garde pour lui, surtout que tout semble sentir le roussi.
Finalement, leurs efforts pour augmenter le rendement des champs ont porté leurs fruits, les plaines de Tailtean sont les plus terres les plus fertiles de tout le nord mais, cela eu l'effet inverse. Les fhirdiads sont persuadés que c'est une grâce des dieux, et qu'ils doivent continuer dans cette voie. Autant vous dire que Pertinax et Laeta sont fous de rage. Tous ses efforts, toutes ses souffrances pour rien, alors qu'ils auraient pu se barrer avant, et maintenant, leurs ennemis sont bien nourris et prêts au combat grâce à leurs efforts à eux, car c'est eux qui ont fait le plus. La maitrise de l'eau et des plantes, c'est un petit peu pratique pour l'agriculture avec la maitrise du froid qui protège les cultures, et ils auraient pu l'utiliser pour leur peuple avant.
"J'aurais dû tous vous noyez avant... je me serais tué au passage mais au moins, mon peuple n'aurait plus à subir des sangsues comme vous !"
Ce sont des paroles de colère, Simplex sait que Pertinax ne le pense pas, pas plus que Laeta qui bouillonne juste à côté... pour le moment, il n'en ait pas encore là, elle non plus mais, si vraiment, leur peuple subit à nouveau des attaques comme ces dernières années, ils vont juste péter un câble et mettre la menace à exécution. Ils savent qu'ils vont y rester : l'effort de faire monter le fleuve jusqu'à Fhirdiad tuera Pertinax, et Laeta s'entretuera avec Simplex qui tentera de les arrêter tout en ravageant tous autour d'eux, ce qui rendrait la terre inhabitable mais pour le coup et sur le moment, pour les deux sorciers, ce serait une bonne issue : les fhirdiads seraient de l'histoire ancienne, les terres seraient juste inhabitables ce qui empêcheraient d'autres peuples agressifs de s'installer et leur peuple à eux aurait le temps de bien s'installer, ainsi que de construire des fortifications qui tiendront contre d'autres offensives. Pour eux qui préfèrent la protection de leur peuple, la mort est bien préférable à la survie si cela permet de protéger les leurs. Ils se débrouillent pour mettre un maximum des leurs en sécurité, quitte à forcer les portes de la ville avant et noient tout le monde quand ils ont passé assez de fortifications. Rien à foutre de leur mort à eux, tant que leur peuple est en sécurité, ça leur va. Ce sera pratiquement comme s'ils mourraient au combat alors, c'est même une bonne chose pour eux, ils auront la félicité éternelle (même si n'ayant pas encore fait des recherches sur les pictes et les ségusiaves, je ne sais pas s'ils sont aussi dans cette manière de penser).
Simplex essaye de ne pas trop paniqué, vu qu'il a juste les deux personnes à qui il tient le plus au monde qui ne sont pas loin de juste tous les jeter dans la mort si cela protège leur peuple, et son pire cauchemar qui serait de les combattre semble pas loin de se réaliser. Il arrive cependant à les convaincre de se calmer un peu, et leur propose de réfléchir encore un peu à une autre solution, même s'ils sont sur un sablier car, la saison de la guerre approche.
Etant donné que d'après les auteurs comme Strabon (encore une fois, pas de source direct), les celtibères ont des haruspices, des personnes sachant lire les dires des dieux dans les entrailles d'un animal sacrifié donc, les fhirdiads vont surement les consulter alors, les trois sorciers se débrouillent avec ça et en utilisant leur pouvoir pour les convaincre que les dieux n'approuvent pas leur attitude. On amène donc un boeuf à sacrifier aux dieux, on fait tout le rituel afin de le faire passer du monde des hommes à celui des dieux, puis ont le tue et on lui ouvre le ventre pour inspecter ses organes : s'ils sont en bon état, les dieux sont avec eux ou non. Les esclaves n'ayant logiquement pas le droit d'assister aux cultes (même si on a vu que ce n'était pas vrai dans la réalité des faits), ils sont tous soit au champ, soit aux paturages, ce qui est le cas des trois amis. Ils enferment leurs bêtes (surement des volailles vu qu'on garde le gros bétail pour le sacrifice si on doit tout recommencer) dans un enclos végétale cr��é par Laeta, puis se faufilent en ville pour observer le sacrifice, après avoir fait avaler beaucoup d'eau aux boeufs la veille mélanger à des herbes qui les rendent légèrement constiper. Rien de dangereux pour l'animal mais au moins, ils ne vont pas éjecter toute l'eau qui leur ont fait boire trop vite. Quand il voie qu'ils sont sur le point d'ouvrir le ventre de la victime après l'avoir tué d'un coup de hache, Simplex gèle ses entrailles, ce qui rend très difficile le simple fait d'ouvrir le ventre du boeuf, puis l'haruspice hurle à la malédiction et à la condamnation des dieux en voyant les entrailles gelées. Cependant, sur ce point, ils sont comme les romains : quand vous avez un mauvais présage après un sacrifice, recommencer jusqu'à ce que vous ayez le résultat que vous voulez (c'est d'ailleurs très "marrant" à voir quand aux détours d'une annale, l'auteur précise qu'ils ont recommencer environ 70 fois un sacrifice de boeuf pour que finalement, les dieux cèdent et disent "oui, vous allez gagner mais, garder une position défensive quand même" avant une bataille, c'est d'ailleurs le reccord des romains dans les sources qui sont parvenus jusqu'à nous). Les fhirdiads vont donc chercher un autre boeuf, recommence tout le processus à l'identique mais cette fois, c'est Pertinax qui attend que le boeuf soit mort pour lui faire cracher de l'eau alors qu'on s'apprête à lui ouvrir le ventre. Là cette fois, les haruspices ne recommencent pas car, c'est de l'eau que les dieux ont fait cracher à la victime, ce qu'ils ont utilisé pour punir les sorciers et les anciens humains de leurs terres, c'est extrêmement grave et cela signifie que les dieux sont fous de rage !
On décide donc de leur rendre encore plus hommage pour les calmer, puis de recommencer plus tard. Mais à chaque fois, les trois sorciers se débrouillent pour faire croire à un mauvais présage : ils gèlent des seuils de maisons de grands guerriers, ils font dépérir les plantes de leurs jardins, agitent l'eau quand ils passent, se font passer pour des fantômes en laissant leurs fiertés plus visible avec Simplex qui joue une mélodie effrayante... à force de balayer derrière les autres, ils connaissent les peurs de leur maitre. Cet épisode est toujours inspiré de Rome : à un moment, ils pourraient même nourrir des animaux sacrés du dieu du ciel (surement des oiseaux d'eau comme des canards pour faire le lien entre le ciel et l'eau [pour Rome, c'est des poulets après tout, ça passe]) pour qu'ils n'aient plus d'appétit, ce qui est considéré comme de mauvais augure. Gloriosus en a juste assez qu'aucun bon présage n'arrive, tue les animaux et les jettent dans le fleuve mais, ça a pour effet de faire encore plus paniqué tout le monde vu qu'il vient juste de tuer les canards du dieu du ciel... il va juste être encore plus furieux ! Ajoutez à cela une pluie torentielle qui se met à tomber, et vous avez tout pour qu'une panique générale s'installent chez les fhirdiads, qui se demandent s'ils ne vont pas subir la même chose que les anciens habitants de cette terre.
Là, Simplex sent qu'il y a quelque chose à jouer. Il voie bien que tout est instable, que plus personne ne sait ce qu'ils doivent faire, et que plus personne ne fait confiance aux guerriers et aux maitres. Avec la pluie en plus qui vient s'ajouter à l'équation, l'occasion est trop belle pour ne pas tenter d'en profiter. Pertinax et Laeta sont en tout cas d'accord avec lui, et cela lui donne assez de courage pour aller voir les autres esclaves. Etant donné qu'on craint que l'une des dernières prises aient ramené un démon dans la ville, on les a dispersés à l'extérieur des remparts, entre le fossé et la muraille mais, grâce à la confusion, ils arrivent à rassembler tout le monde à peu près au même endroit.
L'esclave de naissance, monte alors sur une pierre et s'adresse à l'assemblée. Il leur répète ce qu'ils savent déjà tous, les dieux sont furieux mais, au lieu de s'accuser, il met tout cela dans une autre perspective : les dieux sont furieux à cause du comportement des guerriers et des hommes libres envers leurs voisins et les personnes en-dessous d'eux, envers les personnes comme eux, les esclaves. Ils viennent presque tous des différents peuples qui entourent Fhirdiad, ils ont tous fini ici de la même manière, ils ont été capturés et il y a fort à parier que ce n'était pas dans un combat loyal. Dans un combat entre un guerrier bien entrainé et un paysan épuisé qui ressort d'une longue marche pour sauver sa vie et celle de ses enfants, l'identité du vainqueur ne fait aucun doute. Quand un autre esclave originaire de Fhirdiad lui rappelle que les dieux les ont toujours soutenus, et c'est leur mission aussi de partir éradiquer les sorciers, Simplex lui fait remarquer que les dieux leurs envoyaient de bons présages mais, que se sont des membres de leur peuples comme eux tous, et ils peuvent changer d'avis. Il lui rappelle aussi que leur idée que les dieux haïssent les sorciers est surtout le fruit de leurs propres déductions, aucun d'entre eux n'a jamais su précisément ce qui a vraiment provoqué La Colère du Ciel. Même un esclave analphabète comme lui le sait et il propose qu'il faudrait faire à nouveau leur demander.
"Mais si nous nous révoltons et que nous échouions, les maitres vont tuer tous les rebelles ! Ils ont les armes et les armures ! Nous n'avons rien
- Nous sommes tous là, nous avons tous la même occasion, nous pouvons tous nous révolter. Si tous les esclaves se révoltent tous en même temps, les maitres ne pourront jamais tous nous tuer. Ils ont plus besoin de nous que nous, nous avons besoin d'eux. C'est nous qui retournons la terre qu'ils se sont accaparée, c'est nous qui la cultivons, c'est nous qui faisons paitre les bêtes, c'est nous qui fauchons les récoltes, et c'est nous qui préparons la nourriture. Eux ne font que se battre, se gargariser de tuer vos frères à l'extérieur de la ville tout en exhibant des mains de malades en se vantant que ce sont des mains de sorciers. Ils ont les armures mais, pour un guerrier, il a trois esclaves. Ils ont l'entrainement et les armes, nous avons la force de notre travail dans nos bras et nos outils. Si nous les prenons par surprise alors que tout le monde panique, ils ne pourront jamais nous résister. Mais nous devons tous nous accrocher à l'espoir que tout cela cesse, nous devons être unis, nous devons être tous ensemble. Nous devons nous accrocher à cette espoir et cette occasion car, c'est tout ce qui nous reste. C'est notre occasion d'enfin ne plus vivre dans la poussière et de retrouver un dignité ainsi qu'une justice.
Simplex regarde tous les esclaves devant lui, tous les conservi, comme lui. Ils sont tous maigres, ils sont tous affamés, ils sont tous couverts de brûlures du soleil et de corne, il sont tous dévoré par la peur, et personne ne semble bouge. Pour le coup, il a très peur que ce soit lui qui soit lynché pour avoir eu l'idée de se rebeller.
- C'est à tenter. C'est toujours mieux que de continuer à manger la terre et la poussière pour gaver les assassins de nos familles.
Pertinax est le premier à le rejoindre, lui faisant un signe de tête, son regard aqueux brillant dans le noir de sorcellerie, de détermination et d'un soupçon d'espoir.
- Nous sommes écrasés depuis des générations. Ceux qui ont l'oreille des dieux sont assassinés depuis tout autant de temps. Tout ceci doit cesser, et que les habitants de la forêt nous aident.
Laeta le rejoint aussi, un sourire confiant aux lèvres, un minuscule perce-neige éclosant discrètement sous ses courts cheveux roux. Simplex savait qu'ils resteraient avec lui mais, il est tout de même soulagé de les voir les rejoindre malgré que les autres esclaves semblent ne pas vouloir les suivre.
Personne ne bouge dans leur étable...
- Il a raison. Nous n'aurons pas d'autres occasions aussi belles... j'ai eu six maitres, pas un ne m'a affranchi, et j'en ai assez d'attendre. Je ne veux pas finir ma vie dans la poussière.
Le doyen de l'assemblée se lève et les rejoints, avec un regard déterminé malgré son grand âge et une vie enchainée.
Puis un autre, un qui pourtant les méprise ouvertement tous les trois, les rejoint en déclarant qu'il veut s'accrocher à l'espoir lui aussi et qu'il leur fait confiance.
- Vous êtes bizarre mais, les fous sont aussi des sages. Nous devons essayer pendant qu'ils font dans leurs braies."
Puis un autre, puis une autre, puis une autre... et ainsi de suite jusqu'à ce que pratiquement toute l'étable soit avec eux, brûlant de détermination et d'espoir. Bon, il y en a plusieurs qui refusent de se révolter et tentent d'aller prévenir les maitres mais, on leur fait comprendre avec des cordes bien serré qu'on ne les laissera pas mettre le feu à leur espoir.
Une fois tous les potentiels rapporteurs attachés et sous bonne garde, ils vont chercher leurs outils, des batons, des pierres, des vieux morceaux de poteries ou de fer qu'ils montent sur des branches, des bandes de tissus pour de faire des frondes... ils prennent tout ce qu'ils trouvent pour s'armer puis, après avoir décidé de la marche à suivre et de leur plan d'action, entrent en ville. Ils la connaissent par coeur pour avoir courru à travers la moindre de ses ruelles et savent comment se déplacer rapidement à l'intérieur. Ils prennent le contrôle des greniers, puis se précipitent vers la place principales où les personnes libres se sont toutes rassemblées pour débattre de la marche à suivre. Ils leur tombent dessus en pleine assemblée, et l'attaque surprise crée une panique générale.
Etant donné que le moyen de montrer son rang social est notamment d'être enterré avec toutes ses armes, je m'accorde la liberté de faire venir les guerriers armées à l'assemblée, afin de bien marqué leur rang, même s'ils n'ont surement pas toutes leurs armes. Les libres se défendent comme ils peuvent mais, les esclaves sont trop nombreux et ils se réfugient dans le temple mais, ils se font tout de même encerclé et ils n'ont pas de nourriture à l'intérieur. Pas pour tout le monde en tout cas. Certains des révoltés seraient d'ailleurs pour les faire attendre aussi longtemps à l'intérieur qu'eux quand il les privait de nourriture pour les punir, alors qu'ils s'occupent de tous les corps des morts, qu'importe le rang, mais c'est rejeté aux votes sur conseil du sorcier de la glace, ce ne serait que de la cruauté gratuite comme la leur. Par contre, ils leur donnent autant à manger qu'eux, soit une ration maigre de bouillie de céréale avec de l'eau. Si les pauvres s'en contentent sans trop problème vu que cela est assez proche de leur ordinaire, les plus riches ont très vite faim et se mettent à voler la nourriture des personnes sans armes. Devant cela, les libres les moins fortunés ou désarmés décident de se rendre aux insurgés, et acceptent de les considérer comme des hommes libres né fhirdiad, qui est leur principal revendication : que tous soit considéré de la même manière sans distinction. Les pauvres libres originaires d'autres peuples (si on était à Rome, ce serait l'équivalent des pérégrin, des personnes libres citoyennes dans leur cité mais, qui vivent dans une autre où ils n'ont pas la citoyenneté) y trouvent même un intérêt car, si les esclaves réussissent leur coup, ils auront aussi les mêmes droits que les personnes nées dans le peuple dominant.
Une sorte de siège dans la ville même commence alors. Les esclaves se relaient pour surveiller le temple où se sont retranchés les maitres, soit les guerriers et les propriétaires, qui essayent de tenir que la révolte ne tiendra pas et que les esclaves vont finir par se bouffer le bec assez vite. En plus, ils ont remarqué que Simplex est si ce n'est le chef, quelqu'un d'assez important, il se voie en première ligne avec sa grande taille, sa peau très noire qui est de plus en plus rare, et ses cheveux blonds et Agricola lui a crevé un oeil (ou plutôt brisé puisqu'à ce stade, c'est plus une sorte de chair gelé qui casse sous le choc) pendant l'assaut alors, ils pensent que le coeur de la rébellion est constitué d'esclave qui le sont nés ou qui n'ont connu que la servitude. Ils s'imaginent alors qu'ils seront incapables de gérer des ressources et vont tout dévorer, avant de leur demander de revenir pour gérer à leur place. Mais contrairement à ce qu'ils s'imaginent, les esclaves s'organisent et arrivent à vivre sans trop de problème, décident tout au vote et mettent les personnes qui sont les plus doués dans tel ou tel domaine à ces postes, après que l'ensemble de la communauté aient pu voir qu'ils sont capable d'avoir ses responsabilités, tout en ne laissant personne sur le côté. Les personnes qui sont juste devenus infirmes sont là où ils peuvent encore faire quelque chose, ou alors se repose, tout comme les plus vieux qui ont le droit de se reposer après avoir travaillé toute leur vie. Comme ça, en plus de faire une leçon sur comment on fait une révolte / révolution qui réussie à Edelgard, Simplex lui apprend aussi à comment bien faire une société juste avec les gens à la place qu'ils méritent : c'est pas une personne seule qui décide de tout, c'est l'ensemble de la communauté des concernés, avec les personnes considérés par tous comme compétentes là où leur talent sera le mieux exploité, pas selon les caprices d'une seule personne qui se croie au-dessus de tout le monde sur son tabouret ! (les Blaiddyd, casseurs de pieds de puissants et d'autorités injustes professionnels depuis l'Age de Fer)
Au bout de trois mois au même régime que les esclaves et quelques tentatives de passer en force aboutissant à un cuisant échec, les maitres demandent alors à parlementer avec les chefs des asservis. Simplex a envie de leur rétorquer qu'ils n'ont pas de chef contrairement à eux vu qu'à part pour l'impulsion de départ, ils ont tout décidé au vote majoritaire mais, les autres le poussent à se présenter comme chef, ce qu'il accepte quand même vu que c'était son idée. Lui et quatre autres esclaves sont donc envoyés comme représentants vers les maitres, également au nombre de cinq avec Gloriosus qui en fait partie, qui demandent à sortir reprendre leur vie, ce que les esclaves acceptent... à quelques conditions, décidé après de très longue discussion entre les fhirdiads et les esclaves originaires d'autres peuples ainsi qu'un vote, dont entre autre :
la fin de l'esclavage des prisonniers de guerre,
la fin de l'esclavage pour dettes et des enfants exposés,
la fin des attaques à répétitions sur les peuples voisins,
un meilleur partage des terres et des richesses,
une consultation de l'ensemble de la ville adulte lors des décisions les concernant tous, notamment les affaires militaires
si après consultation des auspices, les dieux sont d'accord, la fin de l'éradication des sorciers, notamment ceux des voisins.
Autant vous dire que les maitres ont tout à y perdre mais, ils veulent juste sortir reprendre une vie plus ou moins ordinaires mais, Agricola propose qu'on consulte les dieux, ce que tous acceptent car, les dieux font partie de la communauté et ils doivent être consulter dans ce genre de situation. Ils décident donc de sacrifier un cygne au dieu du ciel. C'est un aristocrate qui effectue le sacrifice alors, si les organes du cygne sont en mauvais état, cela voudra dire que les dieux sont contre les guerriers et les propriétaires et donnent la faveur aux révoltés.
On am��ne donc la victime, et comme lorsque les trois sorciers empêchaient les guerriers de partir en campagne, Simplex siffle très bas pour geler ses organes, en priant pour ne pas se faire remarquer étant donné qu'ils sont dans la foule, qui reste silencieuse pour ne pas perturber le sacrifice, ce qui forcerait à tout recommencer. Malheureusement pour lui, Gloriosus le remarque, puis se précipite vers lui en hurlant de tout arrêter car, le sacrifice a été faussé en arrachant son écharpe, révélant son collier de glace sortant de sa chair.
"C'est toi ! C'est toi le responsable ! Bâtard et abomination ! Tous nos malheurs viennent de toi ! C'est toi qui a provoqué la colère des dieux ! C'est toi qui a provoqué tout ceci ! C'est toi qui les a provoqués en tentant de les dépasser !"
Pour le coup, même Simplex ne sait pas trop comment il a fait pour ne pas paniquer mais, il porte sa main à sa gorge en avouant que oui, il est un sorcier mais, que c'est lui qui empêche les champs de geler depuis des années et que cela ne les a jamais gênés. Pertinax intervient en dévoilant ses fierté tout en disant que c'est grâce à leurs pouvoirs combinés si la terre gelée qui leur sert de champ arrive à donner autant de grain, pendant que Laeta ajoute qu'ils ont accepté de laisser les sorciers en paix après une consultation des dieux et selon leurs avis, ils devront abandonner ou non la persécution des sorciers, découvrant aussi les siennes en bois.
Avant que les autres propriétaires ne donnent leur avis, Gloriosus accepte mais, impose qu'on prenne les oracles dans le ciel, au plus près des compagnons du dieu du ciel. Ici, je m'inspire encore des pratiques divinatoires des romains : vous découpez un carré de ciel, vous vous asseyez et selon ce qui passe, le présage change. On retrouve d'ailleurs cette pratique dans l'histoire de Romulus et Rémus lors de la fondation de Rome. Sauf que là, ils posent bien les bases : le premier qui voie un oiseau passer dans sa partie de ciel a la faveur des dieux, et c'est donc lui qui a raison. Si ce sont les sorciers, ils les laisseront vivre et accepteront les conditions des esclaves mais dans le cas contraire, ils les élimineront comme les autres tout en recommençant un sacrifice pour demander l'avis des dieux sur ces mêmes conditions. Gloriosus est assez confiant car là, de ce qu'ils voient, il a une abomination à écaille, une en glace et une en racine devant les yeux, rien avec des plumes ou quelque chose dans le genre alors, il se dit qu'ils ne pourront pas tricher, ce qui est le cas. Les trois sorciers prennent un énorme risque mais, ils ne peuvent plus reculer et acceptent. Ce n'est pas comme s'ils avaient le choix après tout.
Simplex s'assit donc à sa place et observe son morceau de ciel, en priant pour que les dieux acceptent de lui envoyer un oiseau le premier, de ne pas le punir trop sévèrement pour s'être un peu fait passer pour eux en falsifiant des messages de leur part, de donner leur liberté aux esclaves, et de les laisser vivre. Qu'au moins, ils permettent à Pertinax et Laeta de filer en cas de besoin, quitte à ce qu'il meure à leur place pour couvrir leur fuite. Simplex tient beaucoup à sa vie et veut être libre mais, il tient encore plus à celle de ces tous premiers amis.
Il attend donc toute la journée, priant encore et encore en palpant sa gorge, ce collier de glace qui l'avait trahi mais, dont il était si fier aussi, étant la preuve de tous son travail dans chaque petit éclat de glace...
Au coucher du soleil, toute la place entend un cri semblable à une trompette.
Puis voie tout un groupe de cygne chanteur qui passe dans la proportion de ciel de Simplex...
Personne de tous leur peuple n'en a déjà vu autant en même temps.
Et c'est dans le carré de ciel de Simplex...
Ce dernier ne peut s'empêcher de pousser un grand cri de joie, hurlant de gratitude envers les dieux pour leur avoir permis de vivre, à eux comme à tous les autres sorciers à naitre dans la région. Pertinax et Laeta sont également fous de joie et de soulagement, enlaçant même Simplex de bonheur de voir que les dieux de son peuple sont avec eux.
Cependant, dans sa rage d'avoir échoué, Gloriosus conteste le signe divin, hurle à une autre tricherie, un subterfuge, un maléfice... n'importe quoi mais, que tout ceci est encore un mensonge et saute sur les sorciers. Heureusement, Laeta et Pertinax arrivent à l'arrêter sans problème, bien plus fort que lui à présent, leurs yeux brillant de rage. Il y a alors un grand moment de silence pendant qu'ils le tiennent à leur merci, leurs doigts griffus ou devenu durs comme du bois sur sa gorge... ils pourraient l'égorger s'ils le voulaient... mais au lieu de ça, ils se contentent de le jeter dans la poussière en le regardant de haut, Laeta déclarant en le voyant se trainer à terre comme il a toujours voulu qu'ils le fassent devant lui.
" Je ne veux pas faire honte à mon père en salissant mes mains avec le sang d'un homme, encore moins un parjure qui n'a aucun respect envers l'avis des dieux."
Simplex hoche simplement la tête puis, après qu'ils l'aient arrêté pour avoir rejeté l'avis des dieux et irrespect envers eux, les choses peuvent reprendre leur cours tout en appliquant les décisions prises en commun. Simplex, aidé par Pertinax et Laeta, donne tout ce qu'il a pour aider son peuple à s'organiser comme ils l'ont décidé tous ensemble. Son oeil ne repousse pas à cause de la température car, il faudrait qu'il soit en hiver avec des températures assez basses afin que son corps régénère un organe aussi complexe qu'un oeil. Il se dit que ce n'est pas trop grave, que ce n'est qu'une fierté en plus, même si ça limite un peu son champ de vision et que cela lui posera surement problème s'il doit à nouveau se battre. Il espère qu'ils n'auront jamais à le faire mais, c'est une possibilité...
"ça ne repoussera jamais. Prend le mien et gèle-le, ça fera l'affaire, je n'aurais qu'à souvent plonger dans l'eau pour me régénérer.
Pertinax le propose de lui-même sans même que Simplex n'ait rien dit. Etant donné que sa sorcellerie est liée à l'eau, son corps est assez proche de celui du blessé pour que la greffe tienne s'ils arrivent à tenir la température assez basse, surtout avec Laeta qui a les connaissances des plantes nécessaires pour aider à ce que cela marche. Je ne me suis pas encore renseignée sur les Pictes et les peuples écossais en général (qui seront surement les peuples qui serviront de base à celui de Pertinax) mais, ce n'est pas si rare qu'on retrouve l'idée qu'un infirme ne peut pas régner / respecter, ou au moins sera moins bien considéré. Si tel est le cas, cela serait un énorme sacrifice de sa part car, même s'il se reconstituera un jour, il a tout de même donné son oeil à un ancien ennemi tout frais, ce qui pourrait le mettre en porte-à-faux avec son peuple à lui, surtout si Simplex devient effectivement le chef de son peuple - ou au moins une tête pensante - comme ça a l'air de se dessiner. On pourrait l'accuser d'accointance avec l'ennemi, ou pire, de trahison s'il lui donne.
"Pertinax... je ne peux pas... tu risques de...
- Je vais le retrouver dans même pas une lune de nage. Prend le juste et ne pose pas plus de questions, c'est déjà assez dur comme ça."
Simplex commence à comprendre, puis accepte son présent, et ils font la greffe qui prend avec l'aide de Laeta, qui le taquine un peu pour ne toujours pas avoir remarqué alors qu'elle s'occupe de son nouvel oeil.
"Attends, tu savais que... Mais pourquoi tu ne me l'as pas dit ?!
- Je pensais que tu l'avais remarqué. Tu le connais aussi bien que moi, tu sais qu'il est très attaché à sa fidélité en son peuple mais bon, suffit de voir comment il a toujours été avec toi une fois qu'on s'est calmé. Il est juste plus discret sur le fait qu'il a le béguin pour un potentiel ennemi depuis des années. En plus, donné ce qui te sert à voir, je trouve ça... symbolique."
D'un côté, Simplex est très heureux de savoir que ses sentiments sont réciproque mais, il sait aussi qu'ils sont tous les deux sur le point de rentrer chez eux, et ils risquent de beaucoup moins se voir, encore moins de manière amicale, même s'ils se sont mis d'accord pour se retrouver au moins toutes les nuits particulières (les équinoxes et les solstices) afin de faire le point sur leur peuple, puis voir si tout se passe bien sans trop d'hostilité. De toute façon, avec la présence d'un sorcier dans ces trois peuples, ils se neutralisent mutuellement car, s'ils suivent l'armée et s'affrontent, ils risquent de rendre le champ de bataille inhabitable pour des générations. Donc, ça impose une sorte de statu quo où il faut passer par la discussion et la négociation pour éviter la pire des catastrophes. Donc au moins, ils n'auront pas à s'affronter ce qui est déjà ça mais, il va falloir se séparer.
D'un côté, ça fait très mal, Simplex n'a pas du tout envie de se séparer d'eux étant donné que ce sont ses meilleurs amis et les personnes de qui il se sent le plus proche mais, d'un autre côté, il savait depuis longtemps qu'ils allaient partir un jour alors, il mord sa peine, l'enferme dans une amphore pour ne pas craquer et accepte. Il tient à sa liberté lui-même et ne veut pas voler celle des personnes qu'ils aiment le plus au monde.
Le soir avant le départ, ils restent tous ensemble une dernière soirée où ils cuisinent au mieux une des oies qui n'arrêtait pas de les mordre quand ils les gardaient, surtout que ses pattes oranges tirent vers le rouge de leurs anciens habits d'esclave. Ils dévorent tous ensemble la viande bouillie avec des herbes, ainsi que des légumes et des fruits avant de jouer de la musique une dernière fois ensemble avant la séparation : les notes de la flute de Simplex, le chant de Pertinax et les pas de Laeta portent leur amitié, le mot interdit ayant failli sortir de leur bouche pendant cette soirée même s'ils sont arrivés à le mordre mais, la magie qui se dégage de leur plaisir d'être ensemble parle pour eux, bénissant encore un peu plus les plaines de Tailtean en la rendant encore plus fertile avec leur joie.
Avant de partir, Simplex leur donne à chacun une petite plaque de bronze en forme de main, où il a demandé à quelqu'un qui sait lire et écrire de graver leur nom ainsi qu'un laisser-passer, afin qu'ils puissent aller et venir sur le territoire des fhirdiads sans problème. Pour ce point, je me suis inspiré de ce qu'on appelle les "tessère d'hospitalité", des petites plaques de métal que les bergers et les patres celtibères portaient lorsqu'ils déplacer leurs troupeaux sur de longue distance, afin de ne pas avoir de problème avec les territoires qu'ils pouvaient traverser. Cela ressemble à ça (la photo vient de wikipédia mais, étant donné qu'elle est bien référencée et conservée dans un musée espagnol, je pense que c'est fiable) :
D'après le dictionnaire des celtes (si je me trompe pas car j'ai oublié de noter dans lequel des livres j'ai pris l'info, même si étant écrit sur mes fiches, ça doit être celui-là), c'est vraiment quelque chose propre aux celtibères. La forme est souvent emblématique (peut-être un mouton ici) et servait de sauf-conduit avec la formule kortika kar(uo) (= pacte d'hospitalité) avec le nom de la personne / famille / cité qui se portent garant pour le voyageur et donc, le protège, parfois sur plusieurs centaines de kilomètres entre l'endroit où la tessère a sans doute été faite et le lieu de découverte. C'est quelque chose d'indispensable pour la transhumance et comme dans cette histoire, le peuple de fhirdiad la pratique assez peu au profit de l'agriculture, j'aime beaucoup me dire que c'est quelque chose de propre à Duscur et qui aurait perduré dans le temps là-bas, alors que la pratique est tombée en désuétude à Faerghus. Encore une fois dans l'optique où Simplex atterrit à Garreg Mach après une Impulsion Divine ratée, Dedue pourrait reconnaitre les tessères qu'il a sur lui comme étant quelque chose de propre à sa culture et confirmé encre fois que, oui, la famille royale et tout le peuple de Fhirdiad a des origines duscuriennes, faites avec, surtout après la Tragédie où ce serait très compliqué à accepter pour beaucoup de noble qui ont participé au massacre de Duscur. Dimitri l'accepterait sans problème par contre, et serait même surement assez fasciné de voir tout le chemin que sa famille a faite, même si du côté de son oncle, il va surement le rejeter et dire que ce n'est pas le vrai Blaiddyd mais, quelqu'un d'autre, surtout qu'il n'a pas d'emblème à ce moment-là mais, le sang de Dimitri réagit à ses côtés à cause de la sienne, et il se ressemble juste comme deux gouttes d'eau (ou comme si Dimitri était né en Duscur), il sent que c'est son premier ancêtre.
Etant donné qu'on a retrouvé des tessères d'hospitalité en forme de main qui pouvaient se superposées, j'aime bien me dire que celles que Simplex leur donne peuvent le faire aussi, faisant une pile de quatre mains (Simplex en a deux, l'autre moitié de celle de Pertinax et Laeta qui n'en ont qu'une) qui s'emboitent parfaitement. Comme ça, ils pourront aller et venir librement sur le territoire, et si besoin, ils pourront venir le voir.
Le lendemain, un an après la révolte et alors que la nouvelle organisation semble tenir, Pertinax et Laeta s'en vont avec les membres de leur peuple respectif, après une dernière embrassade de Simplex. C'est un au revoir avec la prière de ne pas se retrouver un jour comme ennemi, même s'ils se considéreront ainsi à leur prochaine rencontre mais, dans le fond de son coeur, ils savent tous que c'est un mensonge et qu'ils ne le feront pas vraiment. Ils se maudissent assez de s'être trop attachés les uns aux autres pour pouvoir s'affronter à mort. En cas d'extrême nécessité, ils se forceront à le faire car, c'est ce qui devra être fait mais, ils s'arracheraient le coeur en le faisant et ne se le pardonnerait surement jamais.
La vie reprend donc son cours, même si c'est très différent maintenant que ses meilleurs amis ne sont plus là mais, Simplex fait tout pour tenir. Il est très travailleur et est souvent sollicité, autant pour sa force que pour ses conseils quand il vieillit. Il est également très curieux alors, il apprend à lire et à écrire (on a vu plus haut que les celtibères ont leur propre alphabet, même si dans notre cas, ils l'ont adapté pour écrire et parler le latin) ainsi que plusieurs métiers, même s'il reste surtout un paysan et un berger, ce qui lui permet de patrouiller sur le territoire des fhirdiads, au cas où un village voisin voudrait se venger ou si un autre peuple qui essaye de s'installer quelque part en leur prenant leur terre. Il est en général clément avec eux mais, s'ils se montrent trop hostiles, le sorcier n'hésitera pas à se battre, voir à tuer si nécessaire, même s'il a moins à le faire en hiver car, avec ses fiertés qui ressortent, on le prend pour un monstre, une divinité mineure ou un être de l'hiver alors, ils s'enfuient à toutes jambes de peur d'offenser la divinité ou le génie du lieu (genius loci). Son peuple est donc plutôt tranquille.
Il apprend aussi à vraiment se battre avec autre chose que la sorcellerie, qu'il garde en dernier recours car avec elle, il a beaucoup plus de chance de tuer ses adversaires en les gelant, ou au moins bien les brûler de froid. Les sorciers peuvent utiliser la sorcellerie pour se battre, même s'ils ne doivent pas passer par la mort d'un autre être pour que leur magie fonctionne sinon, ils le paieront cher. Afin de bien respecter cette philosophie d'être le seul à payer les conséquences de sa magie sur son corps, Simplex préfère utiliser des armes blanches pour se battre, ne gardant la sorcellerie qu'en dernier recours, comme la plupart des sorciers, surtout qu'il peut tenir un combat bien plus longtemps qu'un humain ordinaire, en particulier en hiver.
Si on se fie aux armes qu'on a retrouvé dans les tombes (même si leur étude à ses limites étant donné que les corps ont été brulé [enterrement par crémation] et qu'on a surtout retrouvé les tombes grandes et importantes et donc, des personnes les plus aisées), l'armement des celtibères au cinquième siècle était composé d'un bouclier rond (même si on n'a retrouvé surtout retrouver des umbos, la partie centrale, ainsi que les attaches de transports et les autres partie en métal, étant donné que le bois s'est décomposé avec le temps), d'épée pour les plus fortunées car ça coute extrêmement cher, de couteaux pour ceux qui ont moins d'argent, et surtout des armes d'hast (pointe métallique + long manche) en tout genre, soit des lances qui servent d'arme d'estoc, soit à donner des coups tout en la gardant dans des mains en piquant et pas en tranchant comme avec des épées de taille, ainsi que des javelots qui servent d'arme de jet. Car oui, vous n'allez pas lancer votre lance, vous allez être tout nu sinon et l'ennemi n'aura plus qu'à vous cueillir, vous avez des armes plus petite qui sont spécifiquement faite pour être lancé, ce qu'on appelle javelot ou arme de jet. Chez les celtibères, on retrouve des pila (pilum au singulier) qui se caractérise par une très longue pointe de fer comparé aux manches. C'est d'ailleurs l'arme qui a surement servi de base au javelot du jeu (même si ça ne se tient pas vraiment comme ça mais je chipote), avec sa bonne moitié en métal et l'autre en bois, et c'est aussi une arme de légionnaire romain donc, ils font bien de l'utiliser car, ça vous détruit une formation de bouclier en un rien de temps ! Bien lancé et utilisé, la partie en métal vient se planter dans le bouclier adversaire et une fois dedans, il est presque impossible à enlever, pas rapidement en tout cas et vu qu'on est dans des combats de formations durant l'Antiquité, vous n'avez pas le temps à perdre, vous devez suivre donc, vous pouvez dire adieu à votre bouclier. On a également retrouver ce qu'on appelle des soliferrea, des armes de jet d'environ un mètre tout en métal également typique des celtibères et de cette partie de l'Europe, qu'on retrouve souvent tordue dans les tombes (on les dit alors "sacrifié"). Pour ce qui est des protections, en plus des boucliers, on a retrouvé des casques et quelques disques cuirasses, même si c'est très rares et limités aux tombes les plus riches : combat avec une armure de tissu, qui a été l'armure la plus portée de l'histoire avant la côte de maille ? ça coute une blinde donc, on garde sur plusieurs générations ? Utilisation d'armure en tissu ou de cuir pour les personnes plus pauvres ? On vous posera la question, vous répondrez comme moi, vous n'en savez pas grand-chose. Si je me fie à l'article, c'est surtout que les armures coutaient extrêmement cher et donc, seuls les plus aisés en possédaient. Les armes pouvaient venir de villages / villes voisin(e)s sans trop de problèmes, même si pour les fhirdiads, ils fabriquent toutes leurs armes eux-mêmes.
Pour Simplex, je vais partir sur la panoplie du guerrier vivant au Ve siècle avant notre ère étant donné que c'est également l'époque de La Picola. Il utilise donc un bouclier rond à sa taille, une lance pour le combat au corps-à-corps afin de garder l'ennemi à distance avec un très long fer (jusqu'à 40 cm actuel) ce qui est pas mal pour une lance. Etant donné que c'est également la principale défense de leur ville à présent, le forgeron lui a pratiquement donné son épée, qui est droite et assez courte, probablement à antennes (soit des petites antennes au bout du manche pour servir de contre poids et la garder bien en main), ainsi qu'un couteau courbe comme arme de dernier recours avant de passer à la sorcellerie ou pour soumettre un adversaire. Il utilise également des armes de jets pour intimider les personnes qui arrivent et qui semble hostile. Pour ce qui est des protections, étant donné que ces fiertés sont très durs et assez mouvantes, leurs formes changent souvent en fonction de la température, il ne porte probablement pas d'armure et seulement un casque, même s'il a à présent des cristaux de glace tout autour de la tête. Il a donc un armement de personne plutôt aisée, même s'il ne monte pas à cheval - ce qui est possible vu qu'on a retrouvé des harnachement pour chevaux dans les tombes - et reste à pied, tout bêtement car il est plus à l'aise pour se battre à pied, notamment pour faire de la magie. Il a toujours l'habitude de faire un petit bruit pour l'utiliser, comme en tapant le bout de sa lance au sol à un rythme particulier. C'est un musicien de base alors, c'est rester dans sa sorcellerie, même s'il sait aussi l'utiliser en silence et avec ces bras. Voici ce à quoi pourrait ressembler ses armes :
(De haut en bas et de gauche à droite : épée courte à antenne avec un fer de lance, umbo de bouclier, fer de lance avec une nervure profonde, un soliferreum sacrifié)
Quand il est au village, Simplex vit sa vie comme à peu près tout le monde. Maintenant qu'il est libre, il prend pour nom de famille (nomen) celui de la colline où il s'entrainait avec Pertinax et Laeta, Blaiddyd / Blaiddydis (troisième déclinaison imparisyllabique de latin), avec son cognomen Simplex, même s'il ne prend pas de praenomen pour rappeler qu'il est à la base un esclave qui a gagné sa liberté, liberté qu'il a arraché avec les dents avec celle de tous les autres esclaves, ce qui donne Blaiddyd Simplex.
Avec le temps et au fur et à mesure qu'il vieillit (enfin, "vieillir", à la vue, on dirait qu'il a la toute petite trentaine, comme souvent pour les sorciers qui ont survécu à leur pouvoir), il sert de plus en plus de référence et on lui demande souvent conseil, ce qui le met petit à petit à la tête de la ville, même s'il refusera toujours de devenir chef. Pour lui, la ville doit être dirigé par l'ensemble de la communauté, surtout qu'il a un peu peur de finir trop en décalage avec son temps à force de vieillir, même s'il arrive à bien rester en phase avec la mentalité, notamment car il est très en avance sur son temps avec son idée que tout le monde doit être égaux devant la loi, dans la gestion de l'oppidum et être libre. Pour "tout le monde doit être égaux devant la loi", c'est plus un truc de romain qui se concentre plus sur l'égalité juridique entre citoyen au détriment de l'égalité politique, alors que les grecs sont plus dans l'idée de l'égalité politique, même si tout n'est pas parfait, et la fin de l'esclavage, laissé tomber, à part quelques expériences à droite à gauche, on y pense même pas. Quand on laisse plus ou moins tombé ce système, c'est quand on se rend compte que c'est plus intéressant de donner de la terre à des paysans pour la cultiver, car ils vont s'y attacher, tout faire pour bien la cultiver, la défendre, puis payer des impôts, au lieu que ce soit le maitre qui paye la nourriture et les vêtements d'esclave qui ont moins de raison de s'investir dans les champs (même si le servage n'était pas présent partout, ça dépendait des endroits - bref, tout dépend de l'endroit et rien est uniforme, comme souvent dans les périodes anciennes). Enfin bref, sur la fin de sa vie, il gagne un nouveau surnom, Princeps, "le premier, le premier à faire quelque chose ; le premier du Sénat ; le plus considéré" (c'est l'ancêtre du mot prince et souvent, quand on traduit ce mot qui a été utilisé pour définir ce qu'on appelle souvent "empereur", on utilise le mot "prince" pour traduire "princeps"), ce qui donne au final Blaiddyd Simplex Princeps, même si Simplex préfère qu'on l'appelle par son premier cognomen. Laeta et Pertinax se moquent un peu de lui quand il leur apprend comment les autres membres de son clan le surnomme à présent, même s'il les taquinera aussi sur leur surnom s'ils en ont des amusant.
Même si pour les deux, trois premières fois qu'ils se sont revus, ils ont essayé de rester dans la froideur, ils se sont vite retrouvé incapable de se mentir à ce point, et leurs discussions sont devenus beaucoup plus chaleureuses et intimes, parlant de tout comme s'ils étaient du même peuple car dans leur coeur, ils sont pratiquement du même, même si la possibilité d'être ennemi reste dans leur coeur, bien qu'elle s'éloigne avec les décennies avec leur ville qui se rapproche avec des contacts commerciaux de plus en plus forts. Laeta et Pertinax lui donnent aussi une tessère d'hospitalité pour qu'ils puissent aller et venir sur leurs terres, tout en échangeant une entre eux. Ce n'est pas quelque chose qu'on retrouve dans leur culture à eux mais, ils l'ont imité tout en gardant le style de leur clan. J'aime bien me dire qu'au fur et à mesure que les échanges se développent entre les villes de la région quand ils arrivent à la fin de leur "première vie" (entendez avant que Némésis ne leur tombe dessus), ils se mettent à porter des motifs ou des couleurs typiques des peuples des uns des autres. Pour Simplex, il garde la longue tunique en laine noire avec des braies, des chaussures de cuir mais, son sayon devient bleu avec des franges comme on en retrouve souvent en Gaule (donc côté Laeta) et avec des motifs pictes (soit côté Pertinax), et inversement (et en plus, il aurait la même palette de couleur que Dimitri comme ça, même si quand il porte de la fourrure, le côté poil est tourné vers la peau, tout bêtement car c'est ce qui est le plus chaud). Il ne se coupe plus ses cheveux, autant parce qu'il est un sorcier que pour s'éloigner le plus possible de quand il était esclave où il était pratiquement rasé alors, ils deviennent extrêmement longs, assez pour qu'il en fasse un gros chignon à l'arrière de sa tête, tout en laissant une tresse de cheveux blonds tomber jusqu'à sa hanche car, il trouve cela plus joli comme ça. D'après Strabon, les lusitaniens portaient également leurs cheveux longs et ne les remontaient en temps de guerre avec un bandeau mais, vu que c'est encore différents des celtibères (si j'ai bien compris, ils ont moins été influencé par les celtes, et encore), je ne fait pas référence à ça.
Ils discutent aussi des nouveaux arrivants dans la région qui reste, autant ceux qu'ils doivent chasser car ils tentent de leur voler leurs terres, mais aussi les peuples qui s'installent plus loin et qui semble pacifique. Pendant une de ses rondes avec ses moutons, quand il a un peu près une soixantaine d'année, Simplex tombe sur un renard très étrange, avec un poil complètement rouge, restant sous les buissons mais, qui n'attaque pas. Il sent aussi la présence d'un autre sorcier, et lui dit qu'il sait que c'est un humain en regardant l'animal, tout en lui chatouillant la truffe avec un air glacial. Il éternue en riant que c'est très courant les sorciers dans le coin, même si lui est plus sympa que le précédent qui l'avait complètement détrempé pour le faire reprendre forme humaine, ce qu'il fait ici aussi. Il découvre alors un autre sorcier avec un visage un peu avancé comme un museau, une queue de bête, un pelage roux sur tout le corps et des yeux brillants comme ceux des animaux nocturnes. Il se présente comme Atta Gautier Loquax et lui explique qu'il est d'un peuple qui vient du nord, et l'air devient bien froid d'un coup, avec Simplex qui commence à s'inquiéter de voir de nouveaux venus qui voudront sans doute s'installer quelque part. Cependant Loquax le rassure en disant qu'ils ne veulent pas s'installer définitivement à part au coeur de l'hiver. Le sorcier de glace est un peu sceptique au départ mais, une fois que son confrère lui a expliqué comment ils fonctionnent dans son peuple, cela le rassure un peu. Quand après plusieurs passages sans qu'ils ne causent de problème ou n'empiète sur leurs pâturages et leurs champs, Simplex lui donne une tessère d'hospitalité en forme de renard pour lui donner un sauf-conduit pour longer la zone de la frontière. Celle-ci, il la garde autour du poignet et pas autour du cou comme celle qu'il partage avec Laeta et Pertinax, tout simplement que celle de Loquax est juste quelque chose de pratique alors que les quatre autres sont vraiment des objets auxquels il tient comme une sorte de représentations de leur amitié, même s'ils ne disent toujours pas le mot.
Pendant ce temps, les autres membres de son clan lui demandent aussi souvent s'il va se marier, étant donné que c'est ce qu'on doit faire et pour continuer sa lignée familiale, mais bon, le sorcier est tout sauf intéressé par cette idée. Déjà parce que pour commencer, il est gay et qu'il a encore ses sentiments pour Pertinax, ce dont il ne se débarrassera jamais, surtout qu'il sait qu'il vivra longtemps. Lors d'une des premières nuits particulières où ils se retrouvent tous les trois, la conversation glisse doucement vers le mariage, vu qu'ils sont tous en âge et vu qu'ils sont tout de même sorcier, ils sont des membres très importants de leur peuple, et c'est aussi le moyen que leur famille survive. Au fur et à mesure, vu que ni lui, ni Pertinax n'ont envie de se marier pour raison évidente pour les trois, ils se décident à convoler pour avoir la paix mais, avec des personnes qui en ont besoin, et d'attendre encore un peu pour continuer leur lignée, ils ont pas mal de temps devant eux.
Simplex se marie donc souvent avec des filles-mères jetés dehors par leur famille et avec le père du bébé qui assume pas, après avoir fait comprendre à ces derniers que se sont des énormes lâches (vu son histoire et même s'il se fiche de son père, il n'a pas beaucoup de respect pour ce genre de personne et vu qu'il est lui-même très respecté par leur peuple, les lâcheurs sont très vite laissé sur le côté et considéré comme indigne de confiance). Il se comporte jamais en mari mais, plus en ami et en mentor en les aidant à pouvoir vivre par elle-même et être libre des autres (même si j'ai de grosses lacunes à ce sujet, je dois impérativement lire "La femme dans la société celte" de Sylvie Verchère Merle avant d'écrire le billet d'Annia Dominica Laeta et de Daphnel, surtout que les femmes celtes semblent avoir été bien plus libres que leurs soeurs romaines et surtout grecques, même si je ne sais pas si c'est du même niveau d'égalité que pour les femmes égyptienne), tout en élevant les petits. En fait, sa maison, c'est limite le foyer de la ville : toute personne qui a des problèmes peut taper à la porte toujours grande ouverte pour demander un conseil ou un refuge. Etant donné que les maisons sont toutes petites, il a surement récupéré celle d'à côté et fait une ouverture pour que cela fasse une plus grande alors, on y rentre tout de même à dix. Il est donc très apprécié aussi pour cela : si vous avez un problème, il vous aidera, sauf si vous avez ce problème parce que vous avez mal agi, et il fera tout pour que vous puissiez être libre.
J'en ai déjà parlé à quelques occasions avant mais, je pense qu'il s'entendrait très bien avec Dimitri. Ils font tout aussi attention aux siens, et je pense que Dimitri serait curieux de le rencontrer. Il y a surement beaucoup d'histoire autour des Braves alors, j'imagine qu'il doit être curieux de rencontrer son ancêtre, surtout qu'il s'agit de l'origine de sa famille. Bon, si ça arrivait, tout le monde tomberait des nues en découvrant qu'il a du sang duscurien dans les veines - ce qui est vraiment impossible à manquer - mais je pense que Dimitri en ferait une raison de plus de ne pas s'entretuer pour rien (Claude approuve et serait aussi curieux). Je pense que Simplex serait très fier de voir à quel point Dimitri prend son rôle au sérieux et qu'il veut que tout le monde est voix au chapitre, même les roturiers, tout en étant soulagé de voir qu'il mange à sa faim et n'a pas de problème de santé (visible en tout cas, va falloir lui expliquer un peu ce qu'est une maladie mentale s'ils se rencontrent après sa rédemption). Il serait aussi surement impressionné par sa force et tenterait de le rassurer sur le fait que cela le rend très maladroit car, c'est aussi une bénédiction pour son peuple (Simplex rêverait de pouvoir soulever une vache qui refuse de bouger tout seul), et peut-être en lui montrant comment jouer de la flute : on a pas besoin de force pour en jouer à part dans les poumons, seulement de l'agilité dans les doigts alors, peut-être que ça pourrait lui montrer qu'il n'est pas si maladroit et que même si sa force titanesque est handicapante, elle peut aussi lui être utile ou ne pas le gêner dans tout ce qu'il entreprend, même ce qui demande de la précision comme bien enchainer des notes avec une flute.
Par contre, je pense qu'il n'arriverait pas du tout à comprendre son état d'esprit vis-à-vis des morts. La vengeance, surement. Les sociétés méditerranéenne sont très souvent marqué par la vengeance, pas trop de raison que ce ne soit pas aussi chez lui et il trouverait cela surement humain aux vues de ce qu'il a vécu mais, étant donné que Simplex est à la base dans le camp de ceux qui ont causé du tort, ça aide à ne pas aimer le concept même de vengeance. Il lui ferait sans doute remarquer que la vengeance est un cycle sans fin car, si on ne fait que faire payer la dette du sang à la famille d'en face, celle-ci va aussi vouloir se venger et venir tuer l'un des vôtres et ainsi de suite sans fin. De plus, il ne comprendrait pas du tout toute la dévotion qu'il a envers les morts. Simplex respecte les siens et s'occupent des tombes des personnes qu'il apprécie mais, il verrait sans doute la dette que pense avoir Dimitri envers les morts comme une forme d'esclavage et il voudrait sans doute le tirer de cette idée pour qu'il retrouve sa liberté. Ce serait surement très maladroit car, il ne comprend pas tout (entre les barrières du vécu, du temps, de la culture, de la société qui a évolué, le fait qu'il ne comprenne pas ce que c'est le syndrome du survivant et pas parfaitement ce qu'est une maladie mentale même s'il connait la folie, ça aide pas) mais, ça pourrait peut-être lui faire du bien.
"Mais... mais tu es libre... tu es libre de tout maitre, ta vie t'appartient. Personne ne l'a acheté, personne ne t'a capturé, encore moins des personnes mortes, comment pourraient-elles te posséder dans le Royaume des Morts ? Ecoute... je... je ne comprends surement pas tout mais, tu es un homme libre et pourtant, tu sembles t'enchainer à des maitres morts... tu dis que c'est ton devoir mais, tu le remplis déjà très bien en les respectant et en t'occupant d'eux. Si tu sacrifies aux dieux des morts, tu devrais être en paix... je ne comprend pas tout mais, tu es ton seul maitre, personne ne te possède et tu fais déjà beaucoup... tu n'as pas à offrir ta vie à des personnes qui ne peuvent même pas t'acheter... même si tu penses leur devoir une vie, rien ne vaut aussi cher qu'une vie, encore moins quand on ne peut plus la payer... vie simplement libre, c'est déjà une chance immense..."
Je pense que cela ressemblerait à peu près à ça, même si ce serait à travailler et encore une fois, Simplex est complètement en décalage avec Dimitri car, il ne comprend pas pourquoi il est dévoué à ce point à des personnes mortes. Je ne sais pas si ça ferait du bien à son descendant mais, il ferait tout pour tenter de lui faire comprendre qu'il n'a pas à se dévoué à ce point aux morts.
Enfin bon, la digression sur quelque chose qui n'arrivera jamais est terminée mais, je trouvais ça intéressant à imaginer.
Simplex vit donc tranquillement sa vie d'homme libre en continuant d'apprendre au quotidien, tout en retrouvant ses amis un peu plus souvent. Il a moins peur de laisser sa ville un peu loin de temps en temps car, depuis une grosse dizaine d'année, leurs peuples sont de plus en plus en contact pacifiquement pour le commerce et à bien s'entendre, surtout que les mouvements de population se sont ralentis et cela se passe bien avec les derniers arrivés au nord, le peuple de Loquax. Tout semble aller pour le mieux mais, cela ne va pas durer.
Peu de temps après le solstice d'hiver, environ une lune après alors qu'on est au coeur de l'hiver et qu'il joue de la flute pour autant entrainer sa sorcellerie que son jeu le long de la rivière, il voie une énorme tâche noire se dessiner à l'horizon, puis toute une armée. Heureusement, il était sorti armé, comme souvent, et demande aux nouveaux arrivants ce qu'ils veulent. Si c'est un peuple qui cherche à s'installer ou s'ils sont simplement des nomades de passage. Un homme immense sort alors de la foule, dépassant tous ceux qui l'entoure, avec de longs cheveux blancs et couvert de cicatrice en tout genre, que ce soit des coups de griffes, des marques d'estoc ou de tranche ou même des brûlures qui marquent sa peau dévoiler à tous. Déjà, il sent qu'il n'est pas normal, et dès qu'il voie l'épée du créateur, Simplex sait qu'ils sont dangereux, même s'il ne comprend pas tout de suite ce que c'est.
L'homme se présente comme étant l'hégémon Némésis et même si Simplex ne sait pas ce que c'est, il se doute que ce n'est pas quelque chose dont a besoin son clan. Avec le latin que je connais, il n'y a pas vraiment de terme équivalent au mot "hégémon" dans cette langue, "imperator" désigne plus un chef militaire victorieux que vraiment un état de toute puissance et de supériorité par rapport à tous les autres dans tous les domaines, tout comme "invictus" qui veut dire invaincu mais après, je peux juste ne pas le connaitre. Enfin bref, Némésis ordonne à Simplex de le rejoindre et de se soumettre à lui, ce qu'il refuse bien évidemment, refusant de perdre à nouveau la liberté qu'il a gagné. Le combat s'engage donc entre les deux, avec le sorcier qui tente de l'éloigner de la ville pour ne pas la mettre en danger. Il est au départ plutôt confiant car, on est en plein hiver et il gèle à pierre fendre alors, il est au sommet de sa puissance à cette période de l'année. Il tente alors de le piéger dans la glace afin d'avoir une seconde pour le tuer avec sa lance.
Cependant, Némésis l'a anticipé et a fait exprès de l'attaquer à ce moment-là. S'il veut le détruire complètement et l'humilier dans la défaite pour le briser jusqu'au bout, il doit le battre quand il est au meilleure de sa forme. Comme on a pu le voir dans la cinématique d'ouverture du jeu, l'Epée du Créateur peut provoquer des flammes quand elle est lancée, même si c'est la seule fois qu'on la voie faire cela. Elle peut faire des étincelles et briller, tout comme Fulgurante qui émet un éclat pourpre. Pour ma part, étant donné que chaque sorcier a une magie avec une affinité différente, je vais partir sur le fait que ce n'est pas l'Epée du Créateur qui a provoqué ces flammes mais, une fierté et une technique volée à une autre sorcière, celle qui maitrise les flammes, l'ancêtre de Catherine, Pyrkaïa dite Charion, celle qui appartient à Charon, le passeur des morts. Elle, elle sait manier les flammes et une de ses fiertés est la capacité à produire une huile hautement inflammable. En plus, vu qu'à la base, leur technologie est celle des Nabatéens qu'ils ont dévoyé, j'aime bien me les imaginer comme des voleurs de techniques plus que comme des inventeurs (rien que pour leur déguisement, j'aime bien me dire qu'ils ont soit eu l'idée tous seuls, soit ils ont tenté de copier les capacités de métamorphes de Goneril). Il lui vole et en recouvre donc la lame de son arme, pendant que d'autres agarthans en répande tout autour d'eux en priant très fort eux-mêmes que le froid glacial qu'émet Simplex n'empêche pas la mise à feu. Heureusement pour eux et malheureusement pour lui, cela ne suffit pas et tout le champ de bataille se transforme en champ de flamme qui commence à le faire fondre et diminue ses forces. Il continue à se battre mais, Némésis finit par le faire valdinguer contre le mur d'enceinte de Fhiridiad, lui brisant une bonne partie des fiertés qui protègent son dos et le mettant hors combat. Il finit par l'attraper par son chignon pour le forcer à le regarder.
Il lui donne alors ce choix : soit tu te soumets à moi, soit c'est tout ton peuple qui devra payer pour ta faiblesse.
Là, Simplex comprend qu'il ne peut plus rien faire et baisse la tête, vaincu par ce qu'il considère comme un monstre de flammes. Il se soumet donc, même s'il sait qu'il lui abandonne sa liberté. Némésis casse toutes ses armes après lui avoir brisé la moindre de ses fiertés afin de l'humilier encore plus, arrachant le moindre éclat de glace qui sort de lui et ruiné le collier sur sa gorge, puis le force alors à boire un étrange liquide vert, dont il ne comprend la nature qu'une fois qu'il l'a avalé et que Némésis le touche avec la lance la plus étrange qu'il n'ait jamais vu, dont le contact le foudroie encore plus de douleur et de chagrin. Il entend et ressent toute la souffrance de la personne sacrifié pour la fabriquer, toutes ses suppliques et les malédictions hurlées dans l'agonie du massacre de Zanado. Il convulse de douleur et tente de revomir le sang qui le brûle de l'intérieur mais, les Agarthans l'en empêche et le tiennent jusqu'à ce qu'une marque ayant la forme de son emblème ne se grave dans sa chair ensanglanté de sa gorge, signe que son corps a assimilé le sang et qu'il ne pourra plus s'en débarrasser. Ils le laissent alors là, dans la neige alors qu'il se maudit lui-même d'avoir échoué à les vaincre, accrochant une énorme épée juste au-dessus de sa cité s'ils reviennent et demande plus que sa soumission, envers la personne dont il vient de boire le sang pour avoir été sacrifié pour de la magie maléfique, et se maudit d'avoir perdu sa liberté à nouveau.
Quand ces camarades arrivent pour le ramener chez lui, il est complètement détruit à cause de son échec, s'en veut de ne pas avoir été assez fort pour les vaincre, et surement pas assez pour les protéger si l'envie avait pris à l'ennemi de les piller et de les réduire tous en esclavage, même s'ils tentent de le rassurer sur le fait qu'il n'est pas invincible malgré tout. Simplex se coupe alors ses cheveux pour qu'ils soient à nouveau aussi court que quand il était esclave, il se sent asservi de toute façon. Il enterre aussi immédiatement la lance qu'il ne nomme pas de peur d'offenser celui a été sacrifié pour la fabriquer, ne voulant pas l'affubler d'un nom qui n'est pas le sien, avec tous les hommages funéraires pour qu'elle repose en paix malgré tout.
Il retrouve Pertinax et Laeta à l'équinoxe de printemps, et il se rend compte qu'il n'est pas le seul qui a dû subir Némésis : les fiertés de ses amis sont tout aussi ruinés que les siennes, ne se régénèrent pas, ils sentent le sang sacrifié et ils ont l'air de souffrir autant que lui alors que leur corps bataille encore à assimiler cette malédiction. Le pire, c'est que quand ils parlent de ce qui s'est passé, ils se rendent compte que tous ensemble, s'ils les avaient affrontés ensemble, ils auraient gagné : Pertinax aurait pu éteindre les flammes avec ses eaux, Simplex se serait chargé des attaques de front, et les plantes de Laeta auraient pu les déborder, et ils auraient très certainement remporté victoire mais, c'est trop tard, ils sont tous maudits avec ce sang sacrifié même s'ils ne sont qu'au début de leur agonie. Ils ne peuvent que retourner dans leur peuple pour les défendre autant qu'ils le peuvent encore au cas où ils reviennent à la charge.
Sentant que ce sang pourrait encore plus le tuer que sa sorcellerie, Simplex décide de se marier pour de vrai et d'avoir des enfants, afin que son sang ne se tarisse pas et que sa lignée puisse continuer à vivre, en priant tous les dieux et les déesses pour ne pas transmettre sa malédiction à ses petits. Il épouse une fille de son clan avec qui il s'entend bien et a quatre enfants avec elle, histoire d'être sûr qu'au moins un survivent jusqu'à l'âge adulte, en pensant au départ qu'il ne leur a pas transmis ce sang maudit. Quand la force lié à son emblème s'installe en lui et qu'il perd le contrôle de son pouvoir, il a même peur de tenir son propre sang dans ses bras... de seulement approcher qui que ce soit de peur de le broyer ou de le geler à mort... il ne peut même plus jouer de la flute, il fait exploser l'instrument à cause du froid rien qu'en jouant et de toute façon, sa gorge a été tellement ruiné par Némésis qu'il peut à peine enchainé quelques mots sans cracher de sang, alors jouer d'un instrument à vent... et il n'ose même pas imaginer ce qui arriverait à une percussion s'il tentait d'en jouer une... Némésis lui a même arraché la seule liberté qu'il avait quand il était esclave...
Il recroise aussi Loquax qui a subi le même sort mais, il ne peut pas s'expliquer, lui montrant que Némésis lui a coupé la langue pour le faire taire et l'empêcher d'utiliser une grande partie de sa sorcellerie. En écrivant au sol, il lui conseille aussi de ne pas l'approcher car, il a parfois des crises de "sauvageries" où il a le même instinct qu'une bête sauvage acculé à cause de l'emblème qui dérègle sa sorcellerie et se contrôle à peine, pensant comme une bête. Il lui fait aussi comprendre que si ça arrive un jour et qu'il est à côté, il devrait le tuer, afin d'être sûr qu'il n'attaque personne de sa famille ou de son peuple. Simplex lui jure en comprenant ce qu'il veut dire. Il a demandé à ses semblables de faire la même chose pour lui si un jour, il perdait totalement le contrôle de son pouvoir et se mettait à tout geler autour de lui... Pertinax et Laeta aussi...
Il finit par croire que les dieux s'acharnent contre lui ou l'ont carrément abandonné, quand il se rend compte que même s'ils n'ont pas la même marque que lui, ses enfants survivants ont hérités de ce sang maudit et même s'ils le contrôlent, il leur interdit formellement de faire de la sorcellerie, de peur que cela ne les tue aussi, tout en rappelant les règles de bases de cette magie : la seule chose que tu dois sacrifier pour progresser, c'est toi-même et personne d'autre, même si tu dois souffrir jusqu'à supplier la mort. Etant donné qu'il est sorcier, Simplex continue à pratiquer la sienne mais, ça le fait horriblement souffrir. Même s'il supporte d'habitude les températures les plus extrêmes, sa température interne baisse de plus en plus, lui gelant tous les organes et les empêchant de fonctionner correctement. S'il ne reste pas en mouvement ou à côté d'un feu pour se réchauffer, il risque de geler à mort.
Tout cela dure une trentaine d'année. Il a eu le temps de devenir plusieurs fois grand-père et est sûr que sa lignée survivra quand, pendant un été particulièrement chaud, il sent que c'est la fin. Il sent qu'il ne passera pas l'hiver, qu'il va geler définitivement à la prochaine neige et que cela le tuera. A ce stade, c'est plus un soulagement d'être enfin béni par la mort mais, il est aussi mort de peur à l'idée que les agarthans reviennent mettre leur menace de soumettre leur peuple à exécution. Il la confie donc à ses enfants et aux descendants de ses camarades, avant de retourner voir Laeta et Pertinax pour la dernière fois. Les deux hommes vont jusqu'au village de leur amie car, elle ne peut plus bouger ses jambes qui ont dégénérer pour se tordre en des sortes de racines. Elle aussi sent la mort l'approcher, tout comme Pertinax qui a dû mal à ne pas se liquéfier et à marcher, Simplex a dû le porter sur une bonne partie du chemin.
"Si c'est la dernière fois qu'on doit se voir... j'aimerais juste vous dire que vous avez été les meilleurs amis (amici) que j'aurais pu rêver d'avoir... merci pour tout..."
Ils s'enlacent tous ensemble après s'être enfin avoué leur amitié avec les bons mots, sans mensonges ou tournure de phrase pour un futur affrontement qui ne viendra jamais, étant les seuls à pouvoir encore supporter le contact avec les autres sans en subir les conséquences. Ils regrettent beaucoup de ne pas l'avoir dit avant mais, il ne pouvait pas le savoir... quand ils repartent, Laeta leur demande juste de la porter jusqu'à la forêt, au pied d'un grand chêne important pour elle car, quitte à mourir, elle veut rendre l'âme entourée des plantes qu'elle aimait tant. Ils acceptent d'exécuter cette dernière volonté, puis ils se quittent à regret. Pour Simplex, quitte à mourir, il préférerait mourir avec eux, resté avec sa vraie famille mais, il sait qu'il doit rentrer chez lui pour protéger son peuple jusqu'au dernier souffle.
Quand ils arrivent au point de séparation cependant, il enlace Pertinax, ne voulant pas le lâcher, pas avant de lui avoir enfin avouer les sentiments qu'il a toujours eu pour lui depuis des années et qu'il s'était interdit de dire, de peur de trahir son peuple.
"Je t'aime... je t'aime depuis... hein... j'aurais voulu te le dire avant... mais quitte à pouvoir mourir demain, je voulais te le dire au moins une fois..."
Pertinax lui répond en l'embrassant et ils ne se quittent finalement qu'au petit matin, tout en sachant qu'ils ne se reverront jamais en vie.
"Dis-toi que quand tu verras quelque chose, tu le verras de la même manière que moi..."
Cela fait toujours aussi mal de se séparer pour la dernière fois mais, ça met légèrement du baume au coeur de Simplex qui se dit qu'au moins, Némésis ne lui a pas tout voler, il partage au moins cela avec l'homme qu'il a toujours aimé. Il le quitte à regret après un dernier baiser, le gardant lui et Laeta dans son coeur en se souvenant de cette si petite partie de leur vie ensemble mais, qui était plus précieuse que tout à ses yeux, même plus que ce qui lui restait de vie.
C'est peu de temps avant l'équinoxe d'automne, alors qu'il reste hors de la ville pour éviter de tout geler qu'il voie à nouveau une armée se profiler au loin mais, au lie d'être noir, elle porte du pourpre comme les anciens esclaves et du blanc. Le sorcier mourant se demande quel autre malheur lui tombe dessus, quand il voie une femme aux cheveux blonds tachetés de vert l'approcher, accompagné d'un cavalier aux cheveux bruns tout habillés de pourpre... il se demande un instant si ce sont des esclaves ou des hallucinations, avant qu'on ne lui annonce pourquoi ils sont ici : ce serait pour le punir de s'être allié à Némésis et avoir participé au génocide des nabatéens, comme d'autres sorciers, tout en ajoutant que c'était surement pour développer encore plus sa sorcellerie.
"La seule chose qu'on peut sacrifier en sorcellerie, c'est soi-même... regardez l'état où il m'a laissé en me faisant boire ce sang vert sacrifié sans consentement... et je ne connais pas ce peuple... je ne voie pas du tout de quoi vous parler.
- Peut-être alors que le signe de ton grade dans son armée te rafraichira la mémoire. Ne regarde pas celui autour de ton cou, on a déjà récupéré celui de ce haut général liquide et de ce sous-officier bestial sur leur cadavre."
Seiros lui montre alors les tessères qu'il a échangées avec Pertinax et celle de Loquax, tâché de sang et il comprend, il comprend en hurlant de douleur à l'idée d'avoir perdu Pertinax de cette manière. Il tente de leur expliquer que ce n'est pas des signes de grades, que ce n'est que des sauf-conduits et des signes d'amitié et que cela n'a rien à voir, tout en jurant que Pertinax n'aurait jamais fait une chose pareil et que Loquax était arrivé dans le nord depuis à peine cinquante ans et n'était jamais descendu plus au sud que cette rivière. Un homme aux cheveux sapin et une femme avec une chevelure pomme semblent vouloir l'écouter mais, la générale ne veut rien entendre, surtout quand de chagrin, il perd le contrôle de son pouvoir et commence à tout geler autour de lui. Macuil le tue d'un sort de feu avec mépris en le voyant aussi mal contrôler sa magie, haïssant déjà les humains, même si Cichol et Eriu protestent en disant qu'il semblait avoir quelque chose à dire au sujet de ces bouts de métal et des explications à donner. Etant donné que c'est vraiment typique de Duscur et des fhirdiads, les adrestians n'ont pas compris ce que c'était et on crut en en voyant des différentes sur Pertinax et Loquax que c'était des signes hiérarchiques, une distinction entre gradé et n'ont pas du tout penser que cela pouvait être des laisser passer. A Adrestia (pour le moment), tout le monde vit en paix les uns avec les autres, ça ne leur viendrait même pas à l'idée qu'il faut une permission pour passer quelque part et que si tu n'as pas l'autorisation de le faire, tu risques de te faire attaquer par les propriétaires.
Cichol et Eriu se précipitent vers Simplex en lui demandant de tenir pour s'expliquer, qu'ils veulent l'écouter et de tenir pour sa famille au moins mais, il rétorque qu'il ne veut juste plus souffrir et rejoindre la personne qu'il aime vraiment après se l'être interdit pendant des décennies, tout en leur demandant d'épargner son peuple et sa carissima amica, sa très chère amie, Laeta, avant de rendre son dernier soupir dans leurs bras.
Le couple tente encore de prévenir qu'il y a quelque chose de suspect dans toutes cette histoire mais, Seiros les critique pour donner du crédit à un menteur et à un assassin, étant trop enfoncée dans sa vengeance pour croire qui que ce soit. Elle arrache alors les tessères d'hospitalité du cou et du poignet de Simplex, puis Wilhelm et elle trainent le corps jusqu'à devant la porte solidement fermé, laissant le cadavre pourrir là alors que les habitants refusent de se rendre comme Simplex l'aurait voulu selon eux, et les adrestians font le siège de la ville, attendant juste qu'ils meurent de faim à l'intérieur.
Les enfants de Simplex sont déchirés par le chagrin mais, ils savent aussi qu'ils n'ont aucune chance contre eux, même si ce sont des assassins et des pilleurs de cadavres, qui refusent de les laisser au moins récupérer le corps de Simplex devant leur porte sans lancer l'assaut. C'est la reddition et la soumission à l'Empire adrestian pour le massacre de ce canyons rouge qu'il ne connaissent même pas, ils ne savent même pas ce que c'est un canyon, encore moins ce qu'est un adrestian ou un nabatéen à part que ce sont des esclavagistes qui veulent tous les soumettre. Le siège du temple des maitres est inversé, avec les maitres tout puissant qui assiègent d'anciens esclaves pour les rendre de nouveau serviles... Némésis est un bienveillant envoyé des dieux à côtés...
Un des fils du sorcier se souvient alors de la lance que son père a enterré bien des années avant, et a l'idée de la récupérer. Il la sort de sa tombe puis, quand il la prend en main, sent son emblème majeur réagir à l'arme étrange et surtout, sent sa puissance coulée en lui. Il a l'impression de pouvoir vaincre des armées entières avec... mais il se doute que si son père a échoué à les vaincre malgré sa puissance, il n'y arrivera pas non plus, même avec cette arme extraordinaire digne des dieux...
Il pense alors à Némésis...
Malgré ce qu'il avait fait subir à Simplex, il était resté raisonnable dans un sens, et n'était pas revenu réclamé leur soumission lui, et ne les accusait pas d'un crime qu'il n'avait pas commis...
Le choix était vite fait...
Il va donc voir l'assemblée des habitants de la ville et parle de son projet de rejoindre Némésis, l'appeler à l'aide pour les aider à bouter les envahisseurs hors de leurs terres. Vu ce qu'ils sont en train de subir et que le corps du sorcier fond toujours sans tombe devant la porte de la ville, ils acceptent assez facilement cette idée qui est voté à l'unanimité. Ils se mettent alors à creuser sous une des murailles pour qu'ils puissent sortir discrètement, puis, une fois qu'il ne reste plus qu'un coup de lance à mettre, la ville se rend afin de le couvrir. L'armée adrestienne mord à l'hameçon mais, à peine ils ont eu le temps de rentrer dans la ville que le fils de Simplex sort de sa galerie, vole un cheval et s'enfuit en transperçant tout sur son passage, son emblème éclatant comme le tonnerre de rage en hurlant qu'il reviendra pour venger son père et libérer son peuple, alors qu'il part à la recherche de Némésis qui - évidemment - n'est pas bien loin et prêt à l'accueillir comme général de son armée, auprès de filles de Pertinax et Loquax, ainsi que les enfants d'autres sorciers.
Il prend alors simplement le nom de Blaiddyd, abandonnant son prénom et son surnom pour mieux marqué sa filiation avec le sorcier de glace, et devient l'équivalent antique d'un chevalier noir en apprenant à manier la magie argathan (d'ailleurs, en parlant de ça, c'est un point assez intéressant : si Claude a pour ancêtre un archer monté, celui de Dimitri est un chevalier noir alors qu'il a une faiblesse en Raison... pour mieux marqué la différence entre les deux et répété qu'il n'est pas comme son ancêtre peut-être ? [ce qui aurait été moins le cas avec le chevalier sacré, même si ça collerait un peu plus à Dimitri après son arc de rédemption je trouve, plus qu'à Ingrid vu que c'est la classe attribué à Daphnel] Car c'était le poste à pourvoir dans les classes ultime ? Surement. En tout cas, c'est plutôt intéressant à remarquer). Il est assoiffé de vengeance et la force de son emblème en fait très vite un des principaux soutiens et machine de guerre de Némésis. Dans l'état où il est, il est assez proche de Dimitri (qui descend de son fils à lui) dans VW en pire. Il ne pense qu'à se venger et songe à peine à sa famille ou à ses enfants. Même s'il se dit qu'il le fait pour eux, il le fait surtout pour satisfaire sa soif de vengeance à lui.
Au village, son frère et sa soeur essayent d'enterrer leur père mais, Wilhelm et Seiros leur interdisent de lui donner de grands honneurs qui lui sont dû pour être mort au combat. Ce qui reste de son corps est alors brûlé comme on peut puis, on place ce qui reste dans une tombe où ils ont réunis des objets importants pour lui et des symboles de ce qu'il était : s'ils n'ont pas le droit de déposer ses armes dans sa tombe, après que Cichol et Eriu aient entendu la version de l'histoire des fhirdiads et encore répété aux murs que sont les généraux "c'est un piège" avec le même résultat que d'habitude, ils les aident à l'enterrer discrètement avec sa première flute qu'il a gardé toute sa vie, en souvenir de la toute première liberté de son existence. En secret, son peuple commence à lui rendre hommage comme à un dieu à cause de sa sorcellerie extrêmement puissante qui repoussait le gel de leurs cultures, notamment en lui sacrifiant une oie car, ils savent qu'il aimait sa viande tout en les détestant cordialement pour lui avoir plus d'une fois pincer les mains.
Cependant, au lieu de rejoindre l'endroit où vont les morts, l'âme de Simplex se retrouve coincer dans l'arme liée à son emblème, appelée Areanbhar en référence à un personnage mythologique dont il a entendu parler autour du feu avec les autres enfants de sorcier, en compagnie de celle du nabatéen qui a servi à la fabriquer, le tisserand Bleiddwn (nom tiré de la mythologie brittonique vu que beaucoup de nom de nabatéens viennent de là - et note à moi-même, évitez de m'inspirer de ses régions pour les Braves qui sont inspiré des celtes). Autant vous dire qu'au départ, la cohabitation est difficile mais, Bleiddwn a vu toute la souffrance qu'il a subi à cause de l'emblème et sais que s'il aurait eu le choix, il ne l'aurait jamais bu. La coexistence à l'intérieur de leur prison d'os arrive donc à être relativement apaisé, surtout avec le temps, et pour le moment, ils sont surtout horrifié par ce que fait le fils du sorcier pour le venger, étant donné qu'ils sont conscient de tout ce que voie et ressent la personne qui les manie. Ce dernier n'aurait jamais voulu cela, ni de telles massacres... le sang a déjà bien trop coulé... mais il ne peut que tenter de l'apaiser en faisant suinter son énergie de leur prison, ce qui marche, le froid calmant à chaque fois le vengeur, même si cela ne dure jamais...
J'avance jusqu'à la bataille de Tailtean, où l'armée de Némésis rencontre celle de Wilhelm, après la reprise en main de Seiros après avoir compris qu'ils s'étaient trompé de coupable et s'être rappelé ce que voudrait vraiment Sothis vu que je l'ai déjà expliqué dans le premier billet. Avant la bataille dont ils sentent qu'elle sera difficile, les enfants des trois amis sorciers sacrifient trois oies aux mânes de leurs parents (de nouveaux un concept romain, ce qu'on pourrait grossièrement traduire par l'esprit des morts de la familles ou les ancêtres), car ils savent que c'était une viande qu'ils aimaient partager ensemble, même si les esprits des principaux concernés les supplies surtout de se rendre avant de se faire assassiner pour ce monstre de Némésis et de les enterrer pour de bon, afin qu'ils puissent enfin rejoindre le monde des morts avec leur compagnon de captivité... même si cela n'arrivera pas avant très longtemps...
Lors de la bataille, Blaiddyd affronte Wilhelm, hurlant qu'il les tuera tous pour venger son père mais, ce dernier arrive à le vaincre après un combat terrible. Le corps du chevalier noir est alors récupéré par les agarthans avant la grande débâcle de Némésis, au cas où ils arriveraient à le ranimer pour le réutiliser plus tard.
Une fois vaincu, avec le temps et les histoires de l'Eglise pour empêcher la vendetta permanente, les histoires de Simplex et de son fils se mélange pour n'en faire qu'une, même si celle du père reste dominante. Une des rares choses qui vient de son fils est le fait qu'il soit un chevalier noir alors que Simplex était un fantassin à pied, ainsi que sa mort à Tailtean et surtout les histoires retouché par Rhéa pour protéger sa famille. Sinon, on se souvient surtout de Simplex comme quelqu'un de très droit et épris de justice à cause de son histoire en lien avec l'abolition de l'esclavage et le fait de donner une voix à tous. Je pense que dans cette optique, cela aurait pu influencer Dimitri dans son envie que les roturiers aient le droit de participer à la vie commune et aux décisions, en plus d'autres choses.
Si les Braves ont des congrégations comme celle qu'on retrouve dans le christianisme (et dans mes écrits, étant donné que je suis une grosse quiche en culte bouddhiste ou shintoïste, que je m'inspire du christianisme et du catholicisme que je connais un peu mieux même si c'est assez lacunaire, c'est le cas), je pense que celle de Blaiddyd aurait pour mission particulière de venir en aide aux plus démunis afin qu'ils puissent vivre plus décemment, ainsi qu'aider gratuitement ceux qui n'ont pas les moyens d'avoir un avocat lors d'un procès, afin que tout le monde ait accès à une bonne justice. Ce serait d'ailleurs lui qu'on prierait à Faerghus pour un bon jugement, alors que j'associerait plus Seiros à cette dernière dans la croyance officielle ou centrale mais, comme c'est un peu la Sainte de l'ennemi numéro 1 depuis quatre cents ans, on va éviter de la prier et lui préféré Blaiddyd. Autre point pour la congrégation de Blaiddyd, s'ils ont une règle semblable à celle des moines chrétiens, ils doivent manger très maigre et pas de viande mais, pour les jours de fêtes, on fait une exception en les autorisant à manger de l'oie cuisiner de différentes manières, afin de rappeler qu'il aimait cette viande. S'il a aussi une fête à Faerghus, le roi aussi mange de l'oie, peut-être en tourte même si, si on se fie aux éléments retrouvé à La Picola (encore une fois, la base de Fhirdiad et de son peuple), on n'en mangeait pas et qu'on préparait plutôt des soupes et des bouillies. On jouerait surement également beaucoup de flute étant donné que c'était son instrument fétiche, qu'on retrouve même sur le gisant construit à postériori par Loog quand le Royaume est devenu indépendant. A ce moment-là, on utilise beaucoup l'histoire de Blaiddyd père pour motiver les troupes, ainsi que celle de tous les autres Braves (sauf peut-être Lamine vu qu'elle est du côté impériale, et encore, dans ma fanon de ma petite tête, je pense que les Lamine auraient été tout simplement neutre dans le conflit et jouerait le rôle d'hospitalier / zone neutre avec l'Eglise afin de soigner tout le monde, leur Brave étant lié à la guérison).
On se souvient aussi de son lien avec la glace et le froid, notamment grâce à Areanbhar. Etant donné que son âme est piégée à l'intérieur, sa magie suinte de la Relique, même si son... aspect faute d'un meilleur mot change selon son porteur :
pour Loog, elle serait très majestueuse et forte, la glace éternelle qui ne romps jamais et résiste à toutes les attaques pour repousser une autorité injuste
Pour Clovis dans l'UA "bye !", cela ressemblerait à celle de la neige brune qui est plus proche de la gadoue qu'autre chose à cause de son je-m'en-foutisme
pour le père de Lambert, mon OC Ludovic, l'énergie serait plutôt faible et timide mais, quand Guillaume meurt dans CF, il prend progressivement en confiance pour être digne de lui et devient semblable à de la neige des montagnes, calme et discrète mais, toujours là, sachant écouter et se calmer, même si elle peut se déchainé dans une avalanche. C'est la même sensation dans l'UA "bye !" sans le passage par le moment timide
pour Lambert, étant donné que je le voie comme plus impulsif et moins réfléchi, je dirais que l'énergie d'Areanbhar serait comme de la neige fraiche avec laquelle on peut jouer pour rappeler son côté plus léger et son optimisme
et enfin, quand c'est Dimitri qui la prend quand il est à son pire, l'énergie fait penser à un blizzard furieux et trempé de sang mais, Simplex s'inquiétant pour lui, quand il tient sa Relique, il essaye d'avoir une atmosphère plus apaisante afin de le calmer comme avec son fils des siècles auparavant, même si ça marche moyennement. Après sa rédemption, l'énergie de la lance se rapproche à nouveau d'une glace protectrice, celle qui conserve la chaleur quand elle est en coque et qui protège les autres derrière son écran solide, comme avec Loog.
Enfin, j'aime à m'imaginer qu'à la fin d'AM, quand Rhéa est remise, elle raconte toute la vraie histoire à Byleth et à tous les anciens étudiants (naon, personne ne reste avec Edelgard et Hubert dans ma tête, les Aigles de Jais se barrent tous pour faire ce qu'ils savent faire le mieux, résistez au tyran !), ils enterrent toutes les Reliques afin que tous puissent reposer en paix. Ils les inhument à Garreg Mach, pour que les nabatéens puissent au moins reposer sur leurs terres, et étant donné que les Braves ont déjà leur tombe chez eux, même s'ils font refaire les épitaphes pour mieux coller à ceux qu'ils étaient vraiment. Etant donné qu'ils savent à présent qu'ils étaient amis, Annette, Dimitri et Félix enterrent leur relique les unes à côté des autres, afin que Laeta, Pertinax et Simplex puissent reposer à jamais ensemble après avoir toujours dû se séparer de leur vivant.
Alors qu'il fait une dernière prière à son ancêtre, Dimitri sent un baiser gelé sur son front avec une présence, puis un courant d'air gelé semble s'élancer en un instant vers le ciel avant de disparaitre.
"Vale"
Et voici l'histoire des Blaiddyd, et en particulier de Blaiddyd Simplex Princeps ! ça a été trèèès long à écrire, je l'avoue, surtout que je voulais quelque chose qui tienne la route mais, si je n'ai pas fait trop de faute dans les références, je suis contente ! J'espère en tout cas que cela vous a plus, qu'il n'y a pas trop de faute et que ce n'est pas trop lourd avec les références historiques ! En tout cas, merci beaucoup de votre patience et de votre attention !
Vale cives !
Bibliographie spécifique (lien sudoc ou persée sur le titre + j'ai essayé de rester sur des articles relativement récent pour avoir des informations fraiches + c'est surtout sur la partie celtibérique du billet car, pour tout ce qui est romain, cela vient surtout de mes cours et des lectures que j'ai pu faire pour mes études donc, je ne les ai pas tous) :
ARANEGUI GASCO Gasco Carmen. "Scènes de la cité ibérique. Les céramiques d'Edeta". In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 23, n°1, 1997. pp. 195-220. => celui-ci, c'était surtout pour vérifier si on jouait bien de la flute chez les ibères à l'époque antique (c'est un instrument qu'on retrouve à toutes les époques mais, on ne sait jamais !). On y parle plus de flute double (aulos) même si pour que Simplex puisse la fabriquer lui-même, il a fait une flute simple + allez voir les dessins de poteries à la fin de cet article ! C'est magnifique (les images venant de La Picola sont plus celle de céramique ordinaires de personnes ordinaire alors, j'ai pas voulu surchargé avec de la céramique plus fine, surtout que Simplex n'en a pas, mais ça pourrait être la vaisselle de ses maitres !)
BADIE Alain (entre autre mais la liste des auteurs fait dix pages) Le site antique de La Picola à Santa Pola (Alicante, Espagne), édition de la Casa de Valasquez, 2000 => la ville de Fhirdiad est basé sur ce village de pêcheur ! J'ai lu que la partie sur le village ibérique étant donné que c'est la source d'inspiration principale mais, le site a aussi été occupé par les grecs et les romains ! Si vous arrivez à avaler des rapports de fouilles, je vous le recommande ! + la Casa de Valasquez est vraiment une référence pour tout ce qui concerne l'Espagne et son histoire, je vous recommande ces livres si vous voulez écrire dessus !
DE GRIÑÓ FRONTERA Beatriz. "Approximación a la iconografía de las divinidades femeninas de la Península Ibérica en época prerromana". In: Revue des Études Anciennes. Tome 89, 1987, n°3-4. Grecs et Ibères au IVe siècle avant Jésus-Christ, sous la direction de Pierre Rouillard et Marie-Christine Villanueva-Puig. pp. 339-347. => j'ai commencé à regarder par là pour les armes mais finalement, je ne l'ai pas beaucoup utilisé. Cependant, comme il est assez court et est lisible avec Deepl (car je suis aussi nulle en anglais qu'en espagnol), je vous le conseille aussi !
LORRIO Alberto J. "L’armement des Celtibères : phases et groupes". In: Aquitania : une revue inter-régionale d'archéologie, tome 12, 1994. pp. 391-414. => c'est de là que viennent toutes les références à l'armement, ainsi que l'image des armes de Simplex ! (figure 6, page 399, ou page 11 du PDF)
ROCHE-BERNARD Geneviève Costumes et textiles en Gaule Romaine, édition errance, 1993 => j'y ai pioché des compléments pour tout ce qui était du ressort de la teinture, même si ça m'embête un peu vu que l'époque est plus tardive
VENCESLAS Kruta Les Celtes : histoire et dictionnaire : des origines à la romanisation et au christianisme, éditions Paris, Presses universitaires de France, 2006 => j'y ai trouvé les informations plus généraliste, mais aussi tout ce qui entoure les tessères d'hospitalité ! Une base à lire, même si c'est plus un outil bien pratique à compléter avec des manuels sur le sujet.
#fe3h#Blaiddyd Simplex Princeps#blaiddyd of the 10 elites#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#la guerre des héros ! La période qui n'intéresse quasi personne mais que j'adore car c'est pendant l'Antiquité !#(car je suis une antiquisante avec un côté médiéviste mais surtout une grosse antiquisante curieuse !)#ça a été ultra long à faire ! Mais aussi très satisfaisant !#Blaiddyd qui aime la viande d'oie car son arrière-arrière-arrière...-petit-fils en affronte une ^^#j'aurais aimé casé une référence aux asperges aussi mais le coup de l'oie est déjà pas mal pour moi#j'espère que ça vous plait surtout !#et qu'il n'y a pas trop de faute d'orthographe ou historique !#Et j'espère aussi que cela n'est pas trop indigeste avec toutes les références !#s'il y a des erreurs (notamment historique) ne vous gêner pas pour me le dire avec des références pour que je puisse revérifier#en tout cas j'espère que ça vous aura plu ! Merci encore !#est-ce que je vous dis ce que signifie ... hum... on va dire qu'il y a un bon gros indice 3 lignes après donc... naon ^^#vale#ou peut-être on verra !#est-ce que j'ai mis l'image de son emblème pour éviter de polluer les images du tag sur lui alors qu'il la déteste ? Complètement
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Des idées en vrac et un contexte pour les 11 Braves ! (+ ceux qui ont reçus leur emblèmes des Saints à la fin, peut-être...)
Et voilà @ladyniniane ! J'espère que ça te plaira !
Bon ! Pas grand-monde doit s'y intéresser mais, l'Antiquité étant ma très grosse came en histoire, je vais vous parler des Braves et de ma manière de les voir !
(suite sous la coupe où il doit y avoir autant de fanon que d'explication en histoire antique que j'essaye de rendre aussi compréhensible que possible + préparez vous un bon cacao, des gâteaux et installez-vous confortablement, ça va être long)
Par contre, petit avertissement, j'ai surtout lu et étudié l'histoire antique ROMAINE de l'époque IMPERIAL pendant l'Antiquité TARDIVE (ce qu'on appelle aussi le "Bas-Empire" mais, je ne suis pas d'accord avec cette dénomination que je trouve péjorative, comme si la période était moins bien que la précédente alors qu'elle est juste différente), et je suis plus spécialisée dans les questions culturelles, en particulier religieuses. Il y aura donc surement des approximations car, je les code comme des peuples dits "barbares" à la romaine. Je vais essayer de ne pas réutiliser trop d'idée reçu pour éviter de trop les répandre mais, cela ne m'étonnerais pas qu'il y ait de grosses approximations car, j'ai une vision plus latine de cette époque. Je préciserais donc souvent et je mâtinerais surement ce billet d'explication sur la période car, juste, j'aime la période antique et que j'aime bien partager des trucs à ce sujet.
Autre avertissement : nous serons dans un contexte ANTIQUE, comparé à un jeu avec une esthétique fantaisiste-médiéval et qui a une mentalité contemporaine (au sens "actuel" du terme). En mille ans, les mentalités changent. Il y a donc de forte chance que je doive faire référence à l'esclavage par exemple, avec des personnages qui sont positifs qui trouvent cela tout à fait normal. Leur donner la même mentalité qu'à l'époque du jeu serait très étrange et même incongrus car, juste, ils n'ont pas la même manière de voir les choses. Un truc d'historien pour résumer la manière dont les personnes raisonnent à dans le passé et pour éviter de projeter nos propres codes (enfin plus que nous le faisons de base, chaque analyse de sources étant forcément biaisés par la vision de l'auteur à n'importe quel époque [un communiste ne va pas avoir la même vision qu'un libéral pour des personnages comme les frères Gracques, Spartacus...]) c'est de se dire cette simple phrase "ils arrivent d'une autre planète". Donc, même pour les personnages du jeu, s'ils devaient rencontrer leurs ancêtres, ils se diraient qu'ils sont soit très étrange, soit horrible, soit primitif pour les plus prompte à juger (Edelgard, c'est toi que je regarde). Je vais essayer de maintenir des cohérences internes à leur époque, tout en nuançant avec la situation qui est assez singulière dans le jeu (mais on va y revenir).
Enfin, point de vocabulaire car, celui-là est important : je vais surement qualifié les peuples des Braves de "barbares" mais, pas au sens péjoratif actuel... enfin pas autant. Je vais l'utiliser dans la signification latine du terme (encore une fois, j'arrive chez des celtes avec mes grosses sandales de romaine) et ça va me permettre de vous expliquer au passage comment un mot peut évoluer en quelques siècles. Le mot barbare que nous connaissons aujourd'hui désigne une personne avec des moeurs considérés comme primitive. Le Larousse le définit ainsi : "qui agit avec cruauté, sauvagerie", et le CNRTL le définit comme "Étranger, soit par sa race, soit par son appartenance à une autre civilisation" + "Qui est étranger à telle race, à tel pays parce qu'il n'en parle pas la langue ou qu'il vit en dehors de sa civilisation", ce qui se rapproche plus du terme antique. Sauf que le terme a une histoire et à évoluer avec le temps.
A l'origine, il vient du terme grec barbaros / βάρβαρος et désigne toute personne qui ne parle pas le grec (d'où le mot "barbarisme" en linguistique qui désigne des mots mal prononcé). On a un terme linguistique qui désigne un groupe de personne qui ne parle pas grec. A noter que les grecs ont différents dialectes inter-compréhensible mais, certains sont considérés comme moins grecs que les autres car, ils s'éloignent plus des dialectes les plus courants (celui d'Athènes notamment qui a été la cité en position d'hégémonie sur une très longue période de temps connue et sourcée) : les Thraces par exemple, mais aussi les Macédoniens (vous savez, le peuple d'origine d'un certain Alexandre le Grand), sont considéré comme des semi-barbares car, leur langue s'éloigne du grec, ainsi que leur mode de vie. Le barbare, c'est aussi l'étranger mais, on vise surtout sa langue. Je le fais de tête mais, si je me souviens bien d'un texte de la bataille de Salamine (-480 avant notre ère), les armées perses sont décrits comme "bruyantes" et avec personnes qui ne se comprends car, l'armée perse est très hétéroclites à cause de la taille de son empire (sa réserve d'homme est infini pour un gars de l'Antiquité), surtout que le perse est l'archétype du barbare pour un grec.
C'est en passant dans le monde latin qu'on a vraiment un basculement de "il ne parle pas notre langue" à "il ne vie pas comme nous". Pour un latin, si vous apprenez à vivre à la romaine ou à la grecque et si en plus, t'a le saint-graal de la citoyenneté romaine, c'est bon, vous n'être plus forcément considéré comme un barbare. Ce sera moins vrai à la fin de l'Empire (même si ce des semi-barbares comme Stylicon ou Aelius qui sauvent les romains plus d'une fois après le bazar monstre qu'à été le IIIe siècle (période d'anarchie militaire) et pendant le IVe siècle). Mais, c'est à ce moment-là qu'on passe à la définition on va dire ethnique du terme "barbare" et, c'est dans cette définition que je l'utiliserais et par rapport aux (futurs) adrestians + leur source d'inspiration sont à chercher du côté des peuples dits "barbares" de l'Antiquité à différentes époques.
Les peuples des Braves sont donc des barbares au sens où ils ne vivent pas comme les adrestians.
Donc ! Dans mon idée, les différents peuples d'où viennent les Braves (Maurice incluse) ne sont pas au courant que les Nabatéens existent. On va partir du principe que les fiefs de leurs descendants sont situé à peu près là où leur peuple vivaient et on va reprendre la carte pour être bien clair :
J'ai surlignés les noms des familles qui nous intéressaient et ajouté les positions pour les Dominic et la famille de Lamine qu'on ne connait pas mais sinon, imaginez-vous que c'est la taille d'un continent ! Fodlan fait surement la taille de 3 pays européens voir plus ! C'est énorme ! Juste... énorme ! Et y a pas de voiture, évidemment, vous faites tout à pied, à cheval, en litière (donc à pied mais c'est pas vous qui marcher) ou en char ou rien, la plupart des gens ne voyageaient pas et restaient chez eux à vivre / survivre (sauf s'ils se font pousser par d'autres peuples qui les forcent à déménager mais, là aussi, on va y revenir). Il y a du commerce mais, je me l'imagine à échelle plus réduite, entre peuples voisins quand on ne s'échange pas des coups de poing en pleine poire, évidemment. Cependant, au vue de la géographie qu'on peut voir dans le jeu, je ne pense pas que ses peuples aient pu ou ait eu envie de traverser les montagnes pour rendre visite aux nabatéens, ils avaient déjà fort à faire entre eux. Vous me direz "oui, mais Sothis ?", j'y viens aussi. Le seul qui a potentiellement pu être en contact avec eux sont les Charon et leurs camarades mais, avec la tête des montagnes où se trouvent Garreg Mach, il est fort probable qu'ils n'aient pas trop chercher à savoir ce qu'il y avait derrière si leurs terres leurs suffisaient et que personne ne les poussait.
Par contre, attention, dans la réalité, les gens pouvaient se déplacer pour le commerce. Rien que l'exemple de la "Gaule" (nom romain pour définir un grand ensemble de peuples celtes [terme utilisé par les grec, "keltoi", on n'a pas de source où un celte dit comment ils se nomment eux-mêmes] mais, qui permet de délimiter un ensemble géographique qui a une relative unicité dans la manière de vivre en général), on suppose aujourd'hui que les routes romaines n'ont fait que repasser par-dessus les routes gauloises qui existaient déjà. D'ailleurs, pendant que je vous tiens, oubliez tout de suite le cliché comme quoi, la Gaule était LA grande résistante à l'Empire Romain, que les gaulois libres et sauvages se sont vaillamment unis et combattus face l'envahisseur et ont été méchamment réprimés et pousser à adopter le style de vie romain. Stop, on sort d'Astérix et Obélix, ce ne s'est pas du tout passé comme ça. Les échanges commerciaux étaient en fait très nombreux (notamment en esclaves et en poterie arrivés de Gaule en échange de vin romain par exemple, ou alors les gaulois qui vont vendre leurs compétences militaires à Rome), les routes pratiqués, il y avait même des alliances. Avant de combattre Rome, Vercingétorix, comme toutes les élites gauloises, a surement été éduqué à la romaine et on pense aujourd'hui que lui et César se connaissaient en fait plutôt bien. La guerre des Gaules a bien eu lieu, je ne dis pas le contraire, mais c'était plus un dernier combat avec 2 civilisations qui avaient déjà commencé à se mélanger depuis un bail et qui se seraient encore plus rapprochés avec le temps, avec ou sans. Une des rares écrites qu'on a sur le sujet est le livre de propagande à sa gloire qu'à écrit César lui-même pour montrer sa force à Rome, "La Guerre des Gaules" + il a plagié le travail d'un certain Posidonius qui a écrit sur les celtes de la Gaule bien avant lui mais, dont le travail a été perdu [les aléas de plus de 2000 ans d'histoire] => il faut donc être très prudent quand on se penche sur les textes qui peuvent être repompés sur d'autres, et s'appuyer sur l'archéologie pour bien comprendre cette période. Si vous voulez des personnes plus rebelles, allez plutôt voir du côté de la Grande-Bretagne, conquise sous l'Empereur Claude où là, il y a eu plus de révolte qu'en Gaule. Ou si vous voulez une romanisation très rapide, lisez des articles sur la Dacie, où la romanisation a été extrêmement rapide et où des personnes de tous l'Empire ont été installé pour pouvoir défendre le limes.
Pour en revenir aux Braves, nous savons dans le jeu que les agarthans (humains déjà présent en Fodlan quand Sothis débarque) ont mis le continent de Fodlan a feu et à sang, qu'ils ont été repoussé sous terre par la Déesse qui a dû s'épuiser pour régénérer le continent. Je me représente la chose ainsi : les agarthans, 1er habitants de Fodlan, ont été combattu par la Déesse qui a peut-être immergé le continent (le thème du monde anéanti par une inondation est relativement commune dans l'Antiquité, autant avec l'histoire de Noé qu'avec l'histoire de Deucalion et Pyrrha, et fut reprise par Platon dans ses travaux avec l'Atlantide, pour montrer la chute de la civilisation idéale qu'il a imaginé comme à cause de son crime d'hubris [orgueil démesuré qui vous fait croire que vous êtes des dieux voir au-dessus d'eux, un des pires crimes de la Grèce antique]) ce qui a permis de faire table rase et de tout régénérer. Les agarthans sont donc allés se planqués dans les montagnes de Goneril mais, je pense que seul Fodlan a été touché par l'inondation. Si on regarde bien, Fodlan est souvent séparé des autres pays par des montagnes.
Je suppose donc ici que les futurs Sreng, Almyra et Duscur n'ont pas été touchés et que si vous viviez en hauteur, vous avez été relativement épargnés. Fort probable aussi qu'il n'y ait pas eu que les agarthans mais, d'autres peuples périphériques, peut-être arrivés plus tard et qui n'ont pas eu le temps d'entrer en contact avec les autres peuples avant que les agarthans fichent le bazar sur le continent, rayent les autres peuples de la carte et que Sothis soient obligés d'intervenir.
On a donc un Fodlan à moitié vide avec Sothis qui a surement recréer l'humanité vivant sur le continent mais, les Braves n'en font pas partie. Eux, ils sont issus des peuples fraichement débarqué de plusieurs endroits après avoir été poussé par d'autres peuples chez eux, ou pour trouver de meilleurs terres. Là, je m'inspire des grandes invasions barbares de l'Antiquité Tardive. Ils s'avèrent qu'ils ne pillaient pas l'Empire romain que pour le fun (pas que), c'est surtout qu'ils avaient d'autres peuples arrivés de l'Est qui les poussaient, ce qui les obligeaient à se déplacer pour trouver un endroit où s'installer, et ce qui est génial avec le système de défense romain, c'est qu'une fois que vous avez passer le limes et ses fortifications, c'est très dur pour l'armée impériale de vous arrêter. C'est donc open pillage pour tout le monde ! Après, il y a eu la pratique du foedus, où les romains vous donnaient une terre en priant pour que vous vous teniez tranquilles mais, je ne vais pas entrer dans les détails ici car, cela ne m'intéresse pas pour les Braves et que ce sont des notions de géopolitique / politique que je ne maitrise pas. Pour les peuples des Braves, ils cherchent une terre où s'installer pour la plupart, Fodlan est à moitié vide... allons-y ! Ils peuvent même surement se pousser entre eux à diverses occasions. Donc, ouaip, aller faire la connaissance de ce peuple là-bas, derrière des montagnes bien haute à gravir, alors que t'as tes gosses dans les bras, ton grand-père ou ton père sur le dos, un peuple à nourrir et ton bétail à ne pas laisser crever, que tu t'es sois fait chasser de chez toi soit que t'es partie pour trouver de meilleures / nouvelles terres pour nourrir tout le monde et que tu viens de déjà de passer des montagnes plus basses en croyant y rester plus d'une fois, c'est pas la priorité, très loin de là.
Je détaillerais les ordres et par où ils sont passé dans leur billet respectif mais, en gros, on a cette ordre pour le moment :
Goneril, de langue grec, est la 1ère arrivée. Elle vivait déjà sur les montagnes et connait juste les agarthans car, ce sont les voisins qui viennent piller leurs tous les mois pour éviter de cultiver eux-mêmes quand elle était petite. Elle peut avoir entendu parler des nabatéens mais, ça lui en touche une sans toucher l'autre car, ils vivent bien trop loin d'elle et qu'il n'y a pas de raison pour qu'ils interagissent à par pour le commerce. Elle a vu le continent être inondé et a pris ça pour une aide des dieux pour les débarrasser de leurs ennemis. Organisation en cité.
Blaiddyd, de langue basque (ancêtre de la langue aujourd'hui parlé en Duscur) puis latine quand ils seront implanté en Fodlan, ou plutôt ses ancêtres, vivaient dans les montagnes de Duscur avant de venir s'installer au nord des plaines de Tailteans un ou deux générations, après histoire d'avoir de meilleurs terres. On aussi vu l'inondation mais, comme ils ne connaissaient pas les agarthans ou rien d'autres, ils ont pris ça pour un signe de la colère des dieux et ont pris comme bouc-émissaires les sorciers, les personnes maitrisent la magie (je vais m'expliquer là aussi). Organisation en oppidum (terme latin pour désigné la ville en général (oppidum / oppida) mais, je l'utilise ici pour parler d'une ville fortifié.
Daphnel et Gloucester, de langue latine, sont deux peuples qui sont arrivés à peu près au même moment de Sreng en s'étant fait pousser par d'autres peuples. Ils s'installent d'abord sur les terres du futur Royaume (même si on ne doit pas parler du futur en histoire car, les gens de l'époque n'ont pas de boule de cristal) avant de se faire à nouveau poussé par d'autres vagues de peuples. Là, ils passent les montagnes et Ailell (merci les agarthans pour cette vallée de l'enfer d'ailleurs, même s'ils ne les connaissent pas) et arrivent à leur emplacement actuel où les Braves vont naitre, même s'ils vont tombé sur le peuple de Riegan installé là avant. Il va donc y avoir des frictions entre les trois peuples pour le contrôle du territoire. Organisation en oppidum.
Riegan, de langue grecque, est arrivé d'Almyra entre l'arrivée des précédents à Fodlan et leur nouveau "déménagement" en Leicester. Lui, c'est que les terres n'étaient pas suffisante pour nourrir tout le monde donc, une partie de la communauté a fait ses bagages, a pris la mer et est partie à l'ouest à la recherche de terres à exploiter (ce qui est inspiré des déplacements de population grecque, en Italie du Sud et en Sicile notamment et entres autres). Ils se sont installés là où sera la future Derdriu (c'est d'ailleurs toujours l'emplacement de la ville) car, c'était un endroit très facile à défendre. Par contre, ils ne vont pas du tout apprécier quand deux autres peuples (celui de Daphnel et de Gloucester) vont débarqué juste à côté de chez eux avec toutes les tensions qui vont avec. Organisation en cité.
Charon, de langue grecque, arrivée des gorges de Fodlan pour trouver de meilleure terre. Ils ont tracé à travers la future Alliance, passé les montagnes, ont "légèrement" poussé eux-mêmes les Gloucester et se sont installés dans leur fief actuel. La Brave était surement déjà adulte à ce moment-là. Eux, j'hésite à leur faire connaitre les Nabatéens mais, de loin, sans vraiment s'intéresser à eux à part pour le commerce. On verra ça à l'écriture du billet sur elle. Organisation en cité.
Lamine, elle, arrive d'Albinéa à la recherche de meilleure terre. Son peuple a donc traversé le bras de mer entre sa terre d'origine et Fodlan et ils se sont installé sur l'actuel plateau de Brionnic. Cela va être plus ardue pour elle car, je connais assez mal l'organisation des peuples germaniques, faudra que je me penche plus dessus. On verra à l'écriture mais, pour le moment, elle parle une langue germanique et vit dans un village fortifié.
Dominic et Fraldarius, de langue latine, arrivent aussi de Sreng à peu près en même temps, également pousser par d'autres peuples et à la recherche de meilleures terres car, vous avez eu une explosion démographique. Ils vont s'installer autour des plaines de Tailteans, le peuple de Fraldarius au bord d'un lac pour les ressources qui s'y trouvent, celui de Dominic près d'une grande forêt (si les romains craignent les forêts, on a des barbares plus à l'aise avec), également pour les ressources mais aussi pour des raisons religieuses. Ils sont voisins avec les Blaiddyd, et autant vous dire tout de suite que ça se passent très mal entre eux quand ils sont venus leur rappeler qui étaient les premiers arrivés dans la région. Organisation en ville relativement fortifié (un oppidum désigne plus une ville fortifié situé sur une hauteur alors qu'eux, ils sont en plaine [avec toutes les précautions à prendre dans l'utilisation de ce terme latin pour décrire un phénomène gaulois et / ou italien] + un fait urbain bien organisé alors qu'eux, ils sont d'installation plus récente et ils tâtonnent encore dans leur organisation) + constructions de crannog pour le peuple de Fraldarius pour stocker leurs récoltes sur le lac.
Maurice, de langue grecque, dont le peuple arrive des steppes d'Almyra après avoir été poussé par d'autres peuples. Eux, ils ne vont pas s'installer mais, plutôt rester nomades dans l'actuels régions d'Edmund où ils tournent en vivant principalement de l'élevage, même s'ils peuvent s'arrêter un temps pour faire paitre leurs bêtes quand ils trouvent un bon endroit. Leur mode de vie et leur organisation est donc nomade.
et enfin, les derniers arrivés, c'est le peuple de Gautier, de langue latine. Ce dernier était surement encore bébé quand les peuples plus au nord qu'eux les ont "gentiment" poussés à aller s'installer ailleurs. Ils ont donc passé l'actuelle frontière et se sont mis à se déplacer dans le nord et les plaines d'Itha avec leurs chevaux et leurs troupeaux, même s'ils s'arrêtent au sud en hiver et s'installent en hiver pour la saison froide, tout cela pour le plus grand plaisir des peuples déjà là. Organisation semi-nomade donc.
Normalement, tout le monde est là, et c'est aussi étalés sur plusieurs dizaines d'années. Pour les humains créés par Sothis (qui sont identique aux peuples des Braves, même s'ils ne viennent pas du même endroit), ils vivent principalement au sud des montagnes d'Oghma, entre l'est du massif montagneux et l'Airmid. Ils sont surtout le long des fleuves (accès à l'eau est primordiales) et vivent en contact avec les nabatéens. En Hevring et Hrym, y a pas grand monde mais, ils sont bien plus nombreux dans la partie centrale autour de fort Merceus et au niveau des 3 fleuves qui s'entrecroisent.
Comme vous avez pu le remarquer, j'ai précisé les langues et les modes d'organisations. C'est autant parce que très honnêtement, il doit avoir tellement de dialectes et de variations que les groupes linguistiques sont soit inter-compréhensible mais, pas de manière total. De grandes chances qu'il y ait des points de langue qui varient entre les peuples. Les modes d'organisations varient aussi selon quelle est la région d'origine de tout le monde, ce qui permet aussi de mieux me repérer + d'ajouter au fait que c'est des peuples qui ne se ressemblent pas tant que ça (et si on a plus de personnes qui parlent latin, c'est tout simplement par pur favoritisme).
ça par contre, c'est un point assez faux : pendant l'Antiquité, on est souvent en contact avec des peuples voisins, et donc qui vous ressemblent jusque dans l'équipement militaire. On va de nouveau prendre l'exemple de la Guerre des Gaules : il est possible que certains des guerriers gaulois portaient des casques de type Coolus-Manheim (du nom de l'endroit de leur découverte) qui équipaient aussi et surtout les légionnaires. Légionnaires qui vont ensuite récupéré des inventions gauloises, comme les protèges-joues. Et les gaulois se battaient en phalanges, peut-être inspirés des phalanges grecs comme celles qu'ils ont pu rencontré dans le sud de l'actuel France ou ailleurs, étant de bons mercenaires recherchés pour leurs aptitudes au combat (ils sont aussi très connus pour être d'excellents commerçants et artisans). Pendant la bataille des Thermopyles, les perses devaient avoir des équipements relativement proches des grecs car... bein... c'est juste le plus efficace d'avoir des équipements qui sont performants. Il y a des différences, bien évidemment mais, en règle générale, les peuples de l'Antiquité qui se croisent (et se castagnent aussi, on ne va pas se mentir) se connaissent relativement bien.
Là, j'ai pris la liberté de faire en sorte que les différents peuples ne se connaissent pas ou alors très mal et avec des langues qui se mélangent et pas grand-monde qui se comprend car, on ressort juste d'un gros coup de balai qu'à été obligé de donner Sothis qui a fait un continent quasi vide et donc, avec des peuples de différents horizons qui débarquent pour s'y installer, d'où des mélanges de cultures et de genre qui détonnent et provoquent souvent des tensions.
Surtout que les tensions, dans ces mondes-là, on a pas besoin de grand-chose pour que cela arrivent ! T'as coupé des arbres qui sont considérés comme à moi ou tu m'as volé un troupeau de mouton, on va te faire payer les conséquences ! Sérieusement, pour une cité comme Athènes (qui est très connu et souvent pris en exemple, même si cet exemple est à relativiser à cause de sa taille colossale pour l'époque et sa richesse), si vous êtes pas en guerre tous les deux, trois ans, c'est que c'est une période à marquer d'une pierre blanche car, c'est en moyenne le temps entre deux guerres à l'époque de la Grèce Classique. Ouaip, ça arrive souvent, et les gaulois sont à peu près du même bord même si là, on manque de sources pour bien connaitre les intervalles. Evidemment, il y a des alliances, du commerces, des peuples qui sont amis / cousins qui peuvent se rejoindre, d'autres qui ne peuvent pas s'encadrer mais, là encore, on est dans un tout nouveau Fodlan avec des nouveaux venus qui se déplacent encore donc, ils n'ont pas encore pu apprendre à ne pas se méfier les uns des autres. Ils peuvent faire du commerce entre eux mais, c'est pas sans méfiance (car y a toujours le risque de se faire dégager par d'autres peuples qui débarquent). Pour les peuples latins, ne pas oublier que dans la langue latine réelle, on dit "moi et les autres", on se fait passer avant, tellement que c'est dans la langue donc, tu fais passer ta famille (l'individu passe après le bien de sa famille et n'est pas encore parfaitement défini, même si tu fais aussi les choses pour ta pomme) et ton peuple en premier et tu essayes de survivre comme tu peux.
+ je vais maintenant utiliser le nom des Braves pour désigner leur peuple, pour éviter de répéter ce mot tout le temps.
On a donc 3 gros blocs : un qui est de langue grecque et de civilisation grecque (avec Goneril et Riegan surtout, Charon en périphérie et Maurice n'a que la langue et aurait plus le comportement d'une goth) + un qui est de langue latine mais, est plus de culture celte ou barbare en général + pour les futurs adrestians, ils sont de langue germaniques mais, ont une culture inspiré de l'Empire Romain avec les nabatéens comme source d'inspiration plutôt que les grecs (et le complexe d'infériorité en moins) + Lamine qui est isolée comparé aux autres.
Du point de vue hygiène car, je peux le caser et que c'est un cliché encore très répandu pour décrire les celtes comme étant des gars libres et sauvages de l'image d'Épinal : les celtes sont habillés de manière colorés et propres ! Ils sont COLORES et PROPRES !!! Un truc qu'on sait avec les celtes, c'est que les romains les décrivent comme des personnes très soucieux de leur corps et de la propreté. Et on parles des romains, des gars qui passent leur temps dans des bains et avec des tonnes de sources où ils parlent des soins du corps. Donc, si les romains disent qu'ils sont pires qu'eux, c'est que vraiment, un gars comme Abraracourcix d'Astérix qui se nettoie qu'une fois par an, ils seraient vu comme le dernier des malpropres et dégouteraient surement tout le monde. Leurs vêtements sont également très colorés et avec des motifs superbes. Là, ils sont dans le même bateau que les grecs qui avaient également des vêtements très colorés, tout comme leurs bâtiments (même si ce cliché-là à tendance à disparaitre, encore heureux). Si quelque chose est sale ou abimé, c'est qu'il y a une raison, comme nous aujourd'hui, les gens prenaient soin de leurs vêtements (surtout que c'est long à tisser et cher mais, c'est ultra solide, surement plus que nos habits d'aujourd'hui quand c'est bien fait). ça peut être un vêtement de travail ou autre mais, si vous allez voir un reconstituteur historique et vous lui demander pourquoi il n'a pas sali son costume pour faire plus historique (ce qui doit souvent arriver en reconstitution), il va surement vous répondre ça.
Les Braves portent donc des vêtements adaptés à leur situation et à leur activité, tout en étant très colorés. Pour ceux qui peuvent se le permettre, ils ont surement quelques bijoux, en verre notamment même si c'est un luxe mais, les gaulois sont passé maitre dans la maitrise du verre donc, j'aime bien m'imaginer le côté qui parle latin avec quelques petites perles par-ci par là en verre coloré ou en corne. Le côté grec aurait plus des accessoires en métal (Goneril aime beaucoup ça et devrait bien s'entendre avec Hilda sur la question). Autre point important, pour ceux qui parlent le latin et qui ont un style de vie inspiré de loin des celtes, oubliez les barbes et les moustaches. Les grecs parlent parfois de celtes à moustaches mais, uniquement pour des personnages spécifiques et si on a retrouvé quelques représentations à barbe de celte, c'était surement aussi un personnage spécifique. Ils sont donc tous rasé de près. Pour le côté de culture grec, quand les hommes sont jeunes, ils se rasent et ce n'est qu'à l'âge mur qu'on se laisse pousser la barbe (et comme on dirait, il ne nous reste surtout que des copies romaines pour les bustes des gens importants et pour un romain, un grec = un homme avec une barbe). Riegan ne porte ni barbe ni moustache, même s'il est le doyen de son peuple mais là aussi, je vais y revenir.
Ensuite, attaquons-nous au pan religieux et là, je vais être plus longue (enfin, encore plus que d'habitude) car, c'est une partie qui m'intéresse énormément en histoire mais aussi, car il y a énormément de cliché à ce sujet. Nos peuples de Braves ne connaissent pas le culte de la Déesse. Peut-être que le peuple de Goneril rend un culte à la divinité de l'Inondation qui les a débarrassés des agarthans mais, ils ne savent pas que c'est Sothis et lui donne un autre nom. Ce sont donc des peuples que je voie comme polythéiste, avec tout un panthéon de dieu qu'on invoque selon ses besoins et avec des gestes précis hérités de ses parents. Ils doivent demander ce qu'ils ont besoin à la divinité qui correspond (tu veux des terres fertiles, tu vas demander à la déesse de l'agriculture / un voyage qui se passe bien, dieu des voyageurs / un survivre à l'accouchement, la déesse des accouchements / revenir vivant de la guerre avec le voisin qui a coupé un de vos arbres, le dieu ou la déesse de la guerre...) et faire un certain nombre d'action précises et toujours les mêmes MAIS, si tu te loupes à une étape, t'es bon pour tout recommencer car, la procédure aura eu un souci. Il y a également des animaux précis à offrir à un dieu ou une déesse précis. Les victimes sont d'ailleurs considérés comme consentante (ce qui est important pour leur magie vu que cela s'en inspire) pour se faire sacrifier aux dieux. Cela peut également être des offrandes sans effusions de sang, avec des fleurs ou des plats cuisinés. Il y a également un culte rendu aux ancêtres. Selon eux, ces offrandes et ses gestes ont été décidé de manière antédiluviennes après diverses situations, ce qui peut être une longue négociation avec la divinité et le chef de la communauté (inspiré de l'histoire du roi romain Numa Pompilius négocie avec Jupiter quel sorte de tête il doit lui offrir, où Numa propose des tête d'oignon, puis Jupiter corrige en des têtes humaines et Numa continue en disant des têtes de poupée). Là aussi, leur magie s'inspire de cette manière de négocier, ou au moins s'explique par la négociation constante avec les dieux. Ils croient également en les signes des dieux qui peuvent se manifester de différentes façons dans leur environnement (bruit, action, élément, miracle, bête qui nait avec un trait inhabituel, blessure...), ce qu'on retrouve également en magie.
Là, je vais surement m'attaquer un cliché qui existe plus entres historien mais, je préfère en parler plutôt que de laisser le doute : la religion romaine a longtemps été considéré comme plus "froide" que les autres à cause de son absence de mythologie et de foi, ainsi que les romains d'être superstitieux (pour donner un exemple : si une tuile tombe de votre toit et à failli vous tomber sur la tête, c'est un mauvais signe, faites ce qu'il faut pour demander aux dieux de l'aide et rester coucher). Cette absence de foi est également présente dans la religion grecque mais, elle est moins critiqué à cause de sa mythologie très riche. C'est un cliché qui existe à cause de la manière dont nous, à notre époque et au 19e siècle où on a bien commencé à étudier la question, voyons la religion, soit la religion chrétienne pour un pays comme la France où tout est avant tout basé sur la foi. Il s'agit donc d'une orthodoxie, et on analysait les religions dans le prisme d'une orthodoxie (donc tout le monde à la même façon de penser, un dogme). Cependant - et là je vous invite à lire les livres de John Scheid qui a considérablement renouvelé la question et changé la perspective - la religion antique est bien plus dans une orthopraxie soit, une manière de faire plus qu'une manière de penser. Le mot même de religion vient du latin "religio, -onis" qui, selon le dictionnaire de latin de Henri Goelzer aux éditions Bordas signifie : " exactitude à remplir ses devoirs ; intégrité", "scrupule"... on est donc plus dans l'idée de faire quelque chose de manière scrupuleuse que vraiment de penser la chose.
Je vous conseille son livre "Quand faire, c'est croire" qui explique cela bien mieux que moi ou le livre de Robert Turcan "Rome et ses dieux" qui explique bien la question et de manière accessible mais, pour résumer très grossièrement, un romain se fiche de croire, l'important est de bien faire les gestes pour que les dieux soient avec eux. On passe du côté grec mais, c'est pour ça que les grecs ont autant de versions d'un même mythe : c'est pas grave de ne pas penser la même chose tant que les gestes restent toujours ceux de tes ancêtres. On ne modifie donc pas les gestes pour toujours avoir les dieux de son côté dans telle ou telle action, autant avec un présage qu'avec un sacrifice. Bon, ça empêche pas les filoutages car, vous pouvez recommencer le sacrifice animal jusqu'à ce que vous obteniez le résultat que vous voulez avoir. Un de mes exemples de magouillages préférés que j'ai lu dans le livre de Turcan, c'est que quand vous n'avez plus de boeuf blanc à sacrifier, vous pouvez tout bêtement en prendre un avec des tâches noires et le barbouiller à la craie et voilà ! Vous l'avez votre boeuf blanc prêt à être sacrifié ! (et j'arrête pas de me poser la question de comment on fait quand il pleut et que ça enlève la craie mais bon, bref ! Je suis déjà assez longue). Un autre exemple très connu "d'arrangement" des romains pour avoir le résultat qu'ils veulent (je rappelle qu'ils considèrent avoir conquis leur Empire sans jamais avoir lancé aucune hostilité, c'est toujours les autres qui les ont poussé à la guerre après qu'ils aient utilisé tous les recours possibles [tient, Edelgard l'aimerait bien celle-là] car évidemment, vous pouvez conquérir tous le pourtour méditerranéen sans avoir déclenché aucune guerre vous-même [sarcasme, même si certains Royaume ont été donné aux romains en absence d'héritier]), c'est que si vous voulez que les poulets de Rome aient bon appétit (un bon présage), vous les laissez tout bêtement à jeûne la veille. Et voilà ! Bon courage pour défendre Rome de l'envahisseur !
De plus, leur côté "superstitieux" (je n'aime pas cette tournure mais, je n'en voie pas vraiment d'autres) est également compréhensible. Le dieu est plus un super-citoyen avec une zone d'action précise et limité à ses compétences. Il va donc vous prévenir via différentes manières. Cela peut être des rêves, des accidents ou autre signes donc, leur "superstition" est plus lié à une attention particulière aux signes car, un corbeau qui croissent devant votre nez peut être un signe des dieux pour vous dire de surtout pas sortir de chez vous, vous allez avoir des problèmes. Pour mieux comprendre, je vous conseille ici d'aller lire la mort de Tibérius Gracchus tel que la raconte Valère-Maxime dans son livre I, passage IV, 2, vous allez juste halluciner en voyant toutes les crasses qu'il s'est pris en une seule journée avant de se faire assassiner par ses collègues en lui jetant des bouts de bancs du sénat en pleine figure (et y en a qui se plaigne que les assemblées nationales actuelles sont trop bruyantes ou indisciplinées). C'est un excellent exemple d'un auteur qui essaye de justifier l'assassinat de quelqu'un en disant qu'il l'a bien chercher car, il n'a pas fait attention à tous les signes que lui ont envoyé les dieux pour lui dire "N'Y VAS SURTOUT PAS MEC !" (et renseignez-vous aussi sur les deux frères Gracches au passage, ils sont très intéressants).
Tout ça pour dire car, je pourrais parler de religion romaine pendant des heures, que les Braves n'ont pas une orthodoxie religieuse, mais une orthopraxie. Fort à parier que s'ils rencontraient leurs descendants, ils ne comprendraient pas du tout leur manière de rendre un culte à Sothis car pour eux, croire n'est pas tant la question que de bien faire le rite. Tu demandes quelque chose à une divinité (protection, voeu, accomplissement de quelque chose...), il te rend le service demandé et toi, tu reviens le remercier avec une autre offrande à la fin. Le tout avec énormément d'observation de son environnement pour ne pas louper un signe des dieux, même s'ils peuvent négocier des trucs et s'arranger de temps en temps dans la mesure du possible. Ce sont des éléments qu'on retrouve aussi dans leur magie qui diffère beaucoup de la magie actuel de Fodlan.
En effet, si j'ai bien saisi, la magie à Fodlan sont avant tout des formules, des concepts et des calculs ont dirait + les emblèmes mais, vu que cela arrive sur la table surtout avec le soutien d'Hanneman et Alois et les répartition des statistiques des personnages (avec trop peu de magiciens de bases sans emblèmes pour faire une bonne comparaison avec les autres [même si Manuela est celle qui a la croissance magique et la résistance la plus faible du jeu, Hubert se débrouille très bien avec son absence d'emblème {bien que sa position de boss ennemi peut expliquer cela}] je vais éviter de trop m'étendre dessus. Donc, imaginez bien qu'en 1 000 ans, la magie a dû beaucoup évoluer. De plus, il serait logique de penser que la magie actuelle est surement plus... sûre que celle d'il y a 1 000 ans. On peut surement aussi imaginé que vu que - théoriquement - tout le monde peut faire de la magie, celle-ci est soit présente dans l'environnement, soit dans le corps des individus. Vu qu'on parle d'humain ici, je vais partir du fait que la magie se trouve principalement dans l'environnement, et que l'art magique est surtout un art qui consiste à rediriger les flux d'énergie magique pour obtenir ce qu'on veut avec.
Alors voici celle des Braves tel que je l'imagine : je pense que les Braves ont développé leur magie en observant leur environnement et selon leur besoin (métier, manière de vivre, défense [surtout défense]...), ce que j'appellerais la "sorcellerie" pour la différencier de la magie actuelle de Fodlan. Ils ont d'ailleurs bien essuyé les plâtres car, à ce moment-là, on en est encore aux balbutiements de la magie. Ils redirigent donc l'énergie autour d'eux avec différentes techniques (mouvement, parole, utilisation d'un objet pour donner un rythme...) et font passer la magie dans leur corps pour tenter d'obtenir un résultat mais, ce n'est pas... aussi simple que cela en a l'air. Etant donné qu'on ne sait pas comment faire de la magie et qu'on tâtonne beaucoup, c'est un processus qui est extrêmement violent pour le corps, qui vous blessera à coup sûr et si vous n'êtes pas capable d'endurer vos blessures, tant pis pour vous et ravi de vous avoir connu. D'ailleurs, mieux vaut commencer jeune pour rapidement habituer votre corps. Les Braves en tout cas ont tous commencé à pratiquer enfants, même si c'était très douloureux. Cela va des os cassés ou réduit en bouillie, aux organes dans tous les sens, des aliments que vous ne pouvez plus supporter, des difficultés à respirer, à voir, à parler, l'impression de brûler ou de geler en permanence, sensibilité accrus aux froids et à la chaleur, nécessité de boire beaucoup plus que la normal, le corps qui part en morceaux, des envenimations et des empoissonnement... le tout pour votre entrainement.
Cependant, ce n'est pas tout, vous allez aussi payer un tribut physique visible : au fur et à mesure que votre corps apprend à supporter la magie qui circule en lui pour provoquer des miracles ou des phénomènes surnaturelles, il va également se déformer pour prendre des similarités avec l'élément que vous contrôler (toujours qu'un sauf pour des sorciers extraordinairement âgés et / ou résistants car juste, votre corps ne peut pas en supporter plus et cela évite les mélanges qui ne se marient pas bien), que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur de votre corps. Les Braves ont relativement eu de la chance car, ils ne sont pas devenus trop difforme et ils peuvent cacher leurs "fiertés" (ce qui permet de faire un joli effet de surprise à l'ennemi qui s'approche un poil trop près) mais, vous pouvez perdre complètement votre forme humaine à la longue. Edelgard trouve les nabatéens inhumains car, ils se transforment en dragon, elle a jamais vu un sorcier avec une vie entière de pratique !
La sorcellerie n'est pas non plus héréditaire : si vous êtes un sorcier, vos enfants ne le seront pas forcément. Ils auront un maitre à portée de main mais, la philosophie des sorciers est plutôt que chacun doit trouver sa manière à lui de faire de la magie, celle qui s'adapte le mieux à ses besoins et son organisme, ce qui fait que pratiquement personnes n'a deux fois la même méthode.
Vous me demanderez sans doute, pourquoi s'infligez de telles souffrances ? Vous avez énormément de chance d'y passer, vous allez finir difforme à coup sûr, peut-être traiter comme un monstre si un coup du sort fait que les sorciers deviennent mal vue, et vous ne pouvez même pas épargnez à vos enfants de souffrir pour suivre vos pas car, tout est à recommencer quasi à zéro à chaque fois. Les Braves vous répondraient tous les onze que ce n'est pas une question de souffrir eux-mêmes mais, plus une question d'éviter à son peuple de souffrir. Avoir un sorcier dans son village permet non seulement de le défendre, mais aussi d'apporter des miracles et des bienfaits à votre peuple en manipulant la nature autour de vous et ça, ils sont tous prêts à payer le prix fort pour. Pour les Braves, leur peuple et leur famille compte plus que tout autre chose, même s'ils doivent subir milles souffrances et frôler de (trop) près la mort dès le plus jeune âge. Ils voient les effets de la magie sur eux comme une sorte d'offrande : ils gagnent une puissance incommensurable auprès des dieux mais, en échange, ils doivent donner leur forme humaine et leur vie en offrande. De plus, tout est volontaire, comme pour les sacrifice animal car, pour eux, si "l'offrande" n'est pas volontaire, cela risque de créer des malédictions. Vous devez donc payer votre puissance avec votre corps et votre corps seulement. Les onze le font donc sans regret ni doute car pour eux, c'est la survie de leur peuple qui est en jeu.
De plus, si vous survivez, votre magie est puissante. Genre, vraiment puissante, le genre de magie capable de faire des miracles, plus utile que simplement créer une boule de feu que vous balancer sur votre adversaire, aussi forte soit cette boule de feu. Je détaillerais les pouvoirs des Braves dans leur billet à eux mais, pour donner un exemple, l'ancêtre de Lorenz, pour le moment Sextus Gloucester Gravis (soit "Le Sérieux" ou "Sévère, rigide", ou le "Lourd" au sens physique du terme) est issus d'une famille de potier et à la base appris la magie en s'inspirant de son travail et à visée défensive (contre les autres là-bas, Riegan qui parle une langue bizarre et Daphnel). Il manie donc la terre MAIS, en plus de pouvoir la contrôler, il peut également faire en sorte que la composition des sols permettent à telle ou telle plante de pousser plus facilement ou refertiliser les champs. Et s'il était stupide, Gravis pourrait aussi rendre les terres ennemies complètement stériles mais bon, autant demander directement aux voisins de vous envahir pour récupérer les vôtres de terres très fertiles. On a donc une magie qui a souvent une application pratique dans la vie de tous les jours et à la guerre (soit aussi la vie de tous les jours). Bon par contre, les sorciers évitent de se battre entre eux car sinon, ça peut finir en cataclysme. Alors, quand deux sorciers se rencontre de manière hostile, ils vont surement échanger quelques coups sans utiliser la magie pour se jauger avant de s'arrêter, surtout s'ils sont de compétences égales.
Autre chose qui arrive quand maitriser la sorcellerie, c'est que votre corps devient beaucoup plus résistant (après tout ce que vous lui avez fait subir volontairement, tu m'étonnes), autant à la maladie qu'aux blessures qu'au passage du temps. Il faut continuer à pratiquer la sorcellerie pour que la magie continue d'irriguer votre corps et qu'ils ne se mettent pas à dysfonctionner (il fonctionne autant grâce à la magie qui le traverse en continue qu'avec du sang à un certain stade). Les sorciers peuvent donc vivre extrêmement longtemps, voir plusieurs générations. C'est pour ça que même s'il est le doyen de son clan, Riegan continue à se raser et ne porte pas la barbe. C'est tout simplement que physiquement, il a la petite trentaine même pas car, son vieillissement a énormément ralenti à cause de sa magie en lien avec le temps et en particulier la foudre. Ils peuvent devenir plus sensibles à certaines choses à cause de leur pouvoir (Blaiddyd qui maitrise la glace et la neige est très sensible à la chaleur excessive par exemple, tout comme Dominic qui contrôle les plantes) mais, en général, ce qui pourraient tuer un humain ordinaire les blesse à peine. Leurs capacités de régénération sont également bien plus puissantes : un oeil arraché peut repousser au bout de quelques mois / années par exemple. Cependant, ça les condamne aussi à voir les personnes qui leur sont chères mourir les unes après les autres. C'est le prix à payer pour leur puissance... et ça les mets dans une position délicate quand ils rencontrent un autre sorcier d'un autre peuple.
Même quand ils cachent leur fierté quand c'est possible, les sorciers se "sentent" entre eux. Ils peuvent en général dire si la personnes en face est un sorcier ou non à son odeur ou à l'énergie qu'il dégage. Un autre signe distinctif qui se retrouve dans tous leur peuple, c'est que les sorciers ne se coupent jamais les cheveux. Même s'ils savent que la magie vient de l'extérieur d'eux, ils pensent que leurs cheveux conservent la magie qui circule en eux et leur fait une sorte de réserve quand ils poussent. Ils évitent donc de les couper sauf obligation ou quand ils doivent les utiliser. Les sorciers ont donc les cheveux extrêmement longs et ça peut permettre de se reconnaitre entre eux. Là, je m'inspire des francs : ils liaient les cheveux au pouvoir et donc, les rois francs avaient les cheveux longs. D'ailleurs, quand ils sont devenu chrétiens, ils ont rattachés cette vision des choses au personnage biblique de Samson qui tire également sa puissance de ses cheveux. Truc "marrant" d'ailleurs, c'est que lors des luttes de pouvoir à l'époque mérovingienne, pour évincer quelqu'un, on le tondait puis, on l'envoyait chez les moines histoire qu'ils ne retrouvent jamais ces cheveux et s'en débarrasser, pour dire à quel point c'était LE symbole du pouvoir.
Donc, les sorciers vivent très longtemps et peuvent se reconnaitre entre eux, tout en sachant qu'ils n'ont pas intérêts à s'affronter car sinon, leur peuple risque de déménager à nouveau pour trouver de meilleurs terres... autant vous dire que s'ils viennent de peuples voisins qui ne peuvent pas s'encadrer, c'est assez compliqué car, d'un côté, l'autre sorcier est souvent le seul à vous comprendre de manière profonde (ils sont dans le même bateau qui va voguer très longtemps et ils ont dû s'infliger les mêmes souffrances), mais ils ne peuvent techniquement pas être amis car sinon, ils risquent d'hésiter avant de défendre leur peuple. Bon, pour les Braves, ils combattront pour leur peuple, même s'ils doivent tuer quelqu'un qu'ils connaissent depuis des siècles et s'arracher le coeur en le faisant mais, ils pensent quand même à ce scénario possible.
En règle générale, cela finit par un pacte de non-agression entre sorciers, ils peuvent discuter un peu tout en évitant les sujets sensibles, ou se retrouver pour pratiquer une magie encore plus poussées lors de certaines conjonctions astrales qui rend la magie encore plus présente autour d'eux. Etant donné que les Braves sont particulièrement puissants, ils ont vécu très longtemps (la doyenne les onze étant Goneril qui a vécu plusieurs centaines d'années) alors, ceux qui étaient voisins les uns des autres ont surement pu développer une forme d'amitié (Blaiddyd notamment, qui est le plus en "avance" on va dire sur son temps avec les personnes qui ne sont pas de son peuple, pour des raisons que j'expliquerais dans son billet à lui) mais, la défense de leur peuple reste tout de même une priorité absolue. Blaiddyd pour rester avec lui (Alexander Blaiddydis Simplex Princeps) est peut-être le plus sympathique avec les voisins (Goneril est un cas un peu particulier vu son âge), et surtout les autres sorciers qui sont dans le même bateau que lui, si ces mêmes voisins débarquent pour les chasser de chez eux, il les gèlera jusqu'à l'âme comme n'importe qui.
Les Braves ne vont pas beaucoup sortir de leur peuple tout le long de leur vie. Ils ont décidé de se dévouer corps et âme à lui alors, ils doivent toujours rester à ses côtés, coute que coute et en toutes circonstances. Ils restent donc avec lui pour les protéger et les aider avec leur pouvoir. Ils peuvent aussi tenir un rôle religieux pour interpréter les signes des dieux auxquels ils seraient plus sensibles, même si eux même diront qu'ils ont juste un bon sens de l'observation, nécessaire à la sorcellerie, tout comme la curiosité et l'envie de comprendre comment fonctionne son environnement à un niveau très poussés. Même s'ils n'approuveraient surement pas les "dégâts" corporels et tous les risques liés à la sorcellerie, je pense que cet état d'esprit de vouloir tout savoir et connaitre serait apprécié de Claude (même s'il n'aimerait pas le côté replier sur son peuple uniquement et je me fiche des autres), Hanneman et Linhardt.
S'ils voyageaient et tombaient par hasard sur des nabatéens, je pense qu'ils seraient plus curieux qu'autre chose en fait. Pour eux, ils les interpréteraient surement comme des sortes de sorciers héréditaires avec un seul pouvoir et quelque chose qui renforce leur pouvoir dans leur sang, surtout qu'il n'y a pas le côté aléatoire comme chez les humains dans le jeu. Tous les nabatéens ont un emblème en naissant alors, ça enlève le paramètre du hasard que les sorciers n'apprécieraient surement pas. Par contre, ils n'essaieraient pas de leur voler car, la magie, c'est comme un sacrifice animal : la victime / celle qui subit doit être consentante. En plus, fort à parier qu'ils ne voient pas l'utilité d'avoir un emblème en plus de leur sorcellerie ou alors, ils se demanderaient si cela risqueraient pas de faire un mélange peu recommandable avec toutes les déformations qu'a subi leur corps.
Car encore une fois, ils ne connaissent pas les nabatéens et si les choses avaient juste suivi leur cours, ils ne les auraient surement pas rencontrés de manière hostile : les onze se seraient demandés qui arrivaient chez eux, s'ils risquaient de devoir défendre leurs terres et ils se seraient surement montrer toutes les fiertés dehors pour bien prévenir "si tu as des intentions hostiles, c'est à tes risques et périls ! Un sorcier protège cette ville et on se battra jusqu'à la mort !". Mais, en voyant juste des messagers arrivés, ils les auraient surement écouter. En plus, au moins du côté grec, les messagers / émissaires sont protégés par la loi et les dieux donc, on ne les attaque pas. Ils n'ont pas non plus de raisons de s'en prendre aux nabatéens car juste, ils sont trop loin de chez eux et de leurs préoccupations pour en avoir quelque chose à cirer.
Mais vous allez me rappeler que les Braves sont censé avoir combattu pour Némésis, et j'y viens car, c'est là que les agarthans rentrent à nouveau en scène, quand le continent semble se stabiliser et les mouvements de population se réduire. De ce que nous savons, Némésis, un bandit aidé par les agarthans, a tué Sothis pour transformer son corps en l'Epée du Créateur, puis a attaqué Zanado avec les agarthans. De mémoire, les Braves arrivent toujours après l'évènement.
Je propose donc ce déroulement des faits : Némésis est un chassé d'un peuple de langue grecque après un crime (tentative de prendre le pouvoir, mise en danger de la cité / peuple, meurtre, outrage aux dieux... un mélange de tout ça... faites votre choix vu que j'ai pas encore fait le mien) qu'on trouvé les agarthan et qui, en échange de son aide, lui ont promis de lui donner tout le pouvoir qu'il désirait et de régner sur Fodlan s'ils les aidaient à anéantir les Nabatéens. Némésis s'est donc introduit dans le Tombeau-Sacré en suivant leurs ordres, à tuer Sothis et leur a ramené son cadavre. Là, les agarthans ont mis au point l'Epée du créateur et lui ont transmis son emblème pour qu'il puisse l'utiliser. Avec encore quelques petits coups de pouces des agarthans (qui utilisent une forme de magie encore différentes de la sorcellerie), il devient aussi puissant qu'un sorcier, surtout qu'il supporte très bien l'emblème.
Némésis va alors massacrer les Nabatéens, ce qui finit avec la Tragédie de Zanado. Ils récupèrent alors les corps et les armes des nabatéens (les futures armes sacrées du jeu), ce qui conduit à la création des Reliques et ils leur faut à présent des porteurs. Les agarthans ont en effet pour objectif de créer encore plus de chaos pour saccager la création de Sothis, en se servant de Némésis comme bras armé. Ils ne savent pas que Seiros / Rhéa a survécu mais, ils se doutent qu'il doit bien rester quelques nabatéens par-ci par-là dans le sud alors, ils ont pour projet de déjà soumettre le nord ou au moins de le rendre impuissant (histoire de donner à Némésis ce qu'il a demandé en échange de ses services), afin de peut-être pouvoir recruter des soldats pour l'armée du brigands, puis d'aller détruire la dernière création de Sothis : les humains du sud (puis éventuellement recommencer s'il y a encore de nouveau arrivant par appel d'air).
Pour porter les Reliques, ils décident de jeter leur dévolu sur les sorciers les plus puissants de Fodlan, à savoir ceux qu'on appelle aujourd'hui les Braves.
Je détaillerais dans leur billet car, celui-là est déjà bien trop long mais, Némésis va tous les battre avec les agarthans mais, ils ne vont pas leur infliger une simple défaite. Ils vont les écraser, les réduire à néant et leur faire choisir : soit tu m'obéis personnellement, soit je prend son indépendance à ton peuple et vous devrez m'obéir comme des esclaves, ce qui est la pire des choses qui puissent arriver, finir comme esclave (en particulier en zone grecque). Les sorciers choisissent donc tous de se soumettre uniquement eux-mêmes : c'est leur défaite, c'est eux qui se sont fait écraser, c'est à eux d'en payer le prix, comme en sorcellerie où tu payes chaque erreur par des douleurs terribles. Pour marquer leurs soumissions, Némésis leur arrache leur fierté de sorcier, puis les force à boire le sang et à utiliser les Reliques comme arme. Et là, les Braves comprennent comment ils ont été fabriqués : un sacrifice ne peut être que consentant car, sans ce consentement, cela crée des malédictions qui vous poursuivent à jamais. En buvant le sang et en récupérant les Reliques, ils sentent tous que des vies ont été sacrifié de force pour les créer et ils sentent toutes les malédictions qui entourent ses armes, hurlés par les Nabatéens à leur mort. Mais, ils n'ont pas le choix, c'est ça où leur peuple doit se soumettre à Némésis. Ils limitent donc la casse en se contentant d'obéir à ce brigand. Pour le moment, les agarthans ne veulent pas les utiliser, se sont surtout des tests pour voir si tous les corps réagissent aussi bien que Némésis à l'emblème. Vu qu'ils ont déjà habitué leur organisme à se modifier ou à subir des influences extérieures, ils pourraient mieux recevoir l'emblème comparé aux autres humains.
Ils continuent donc leur vie de leur côté et pendant un temps, à part l'épée de Damoclès au-dessus de leur tête, tout reste normal, même si leurs fiertés ne se régénèrent pas ou mal. Ils ont des enfants entre temps, et ils se rendent compte que contrairement à la sorcellerie, ça se transmet par le sang et ils ont très peur de transmettre les malédictions alors, ils vont enterrer les Reliques avec les hommages funéraires pour tenter de réduire ces malédictions en leur offrant une tombe. Cependant, avec le temps, le pouvoir de l'emblème commence à s'entrechoquer et à entrer en conflit avec leur sorcellerie. Les deux pouvoirs se mélangent très mal, et finissent par les dévorer pour les tuer à petits feux. Le principal antagonisme est que l'emblème est une magie qu'ils ont obtenu sans le consentement de la personne à qui elle appartenait, alors que la sorcellerie a beau être très violente pour le corps, elle est relativement adoucie par le fait qu'à chaque fois que vous l'utiliser, vous êtes consentant et vous êtes le seul à en subir les conséquences. Les deux ne pouvaient donc que s'opposer et s'entredévorer, sauf que ça se fait dans le corps de quelqu'un qui est certes très résistant mais, il a lui-même des limites, surtout que l'emblème dérègle leur pouvoir. Goneril par exemple, dont le pouvoir principal est de pouvoir modifier son apparence et sa taille, commence à ne plus pouvoir garder un corps relativement stable (et renoue avec les douleurs de l'entrainement).
Etant donné que leurs enfants avec un emblème ont eu le temps de devenir adultes, ils leur interdisent de pratiquer la sorcellerie pour qu'ils ne meurent pas de la même manière qu'eux. Pour la seconde génération, l'emblème est plus ou moins naturellement dans leur sang, la sorcellerie ne serait surement pas rentrer en collision avec car, ce serait leur propre forme de magie développé par eux-mêmes. Sauf que les Braves ne pouvaient pas le savoir et ils ne prendront pas le risque que leurs enfants (et petits-enfants pour certains) subissent une telle torture.
Quand les armées de Wilhelm et de Seiros arrivent, les Braves sont à bout de force et presque tous à moitié mort, consumé par l'emblème. Les armées du sud pensent que Némésis et les Braves se sont alliés volontairement et que le bandit se cache dans les peuples "alliés", avec les Braves pour généraux. Ils vont donc faire le tour des peuples des sorciers pour tenter de le retrouver, notamment en visant les villages qui ont des sorciers connus. Les Braves vont les combattre mais, c'est plus pour éviter la domination de leur peuple que par soumission à Némésis surtout que la plupart sont sur le point de mourir à ce moment-là. D'ailleurs, les hommes de Wilhelm (hors les personnes qui vont recevoir l'emblème des Saints) ont très peur des sorciers. C'est une forme de magie qu'ils ne connaissent pas, et ils voient juste des gens qui ont un corps complètement déformé. La première Brave qu'ils vont affronter est Goneril, qui n'arrête pas de grandir et de rapetisser de manière erratique avec son corps qui se boursouffle quand elle essaye de changer d'apparence ou de tenir la sienne, des membres qui apparaissent ou disparaissent et ce qui ressemblent à des orbites crevés à plusieurs endroits de son corps. Autant vous dire que les soldats, ils avaient déjà peur mais là, je ne vous explique pas la panique quand ils voient son pouvoir dégénérer ! Ou qu'ils entendent les histoires autour d'elle et de ses prouesses dans son clan. Si Seiros et les autres comprennent à peu près que sa magie est considéré comme normal, bien qu'étrange à ce moment-là, pas grand-monde dans l'armée a la même conclusion et commence à voir les sorciers comme des monstres, voir à penser qu'il faudrait les éliminer purement et simplement. Evidemment, Seiros, Cichol et les autres ne sont pas au courant et ils le seraient, ils auraient repris les choses en main pour éviter qu'ils pensent ainsi.
Par contre, ils n'ont pas vraiment la présence d'esprit de prendre plus de précautions que cela quand ils annoncent aux peuples des Braves : "maintenant, vous êtes dans l'Empire d'Adrestia, je suis votre empereur, vous allez devoir m'obéir et je compte bien vous faire payer pour ce que vous avez fait aux nabatéens". L'Empire Romain était plus un ensemble de cités regroupés sous l'autorité de l'Empereur qui sert de liant, avec des lois souvent particulières à chaque cité, des citoyennetés différentes jusqu'à l'édit de Caracalla, des traditions propres... mais là, ils font plutôt en sorte d'effacer leurs particularités pour les faire rentrer dans un moule adrestian. La sorcellerie est interdite et ils doivent calquer leur organisation sur celle des villes adrestiannes. Pour la sorcellerie interdite, ça se comprend du point de vue des alliés de Wilhelm : les sorciers les plus puissants sont les alliés de Némésis et ont des pouvoirs qu'ils contrôlent mal pour eux donc, c'est limite une mesure de santé et de sécurité public de l'interdire. Mais pour les gens de leur peuple (à qui ont a refusé d'enterrer les sorciers avec tous les honneurs des morts au combat), c'est pas vraiment la meilleure des nouvelles car, les sorciers aidaient énormément la communauté. Surtout qu'ils ne savent même pas ce dont ils parlent avec ce canyon rouge et ce peuple là... les nabaté... ein... a... trucs là. Cela crée donc un profond ressentiment qui leur font même relativiser Némésis : Némésis a peut-être tué à petit feu leur sorcier et protecteur mais, il ne les a jamais soumis ou imposer de règles absurdes, ou accuser d'un crime qu'il n'avait pas commis. Donc, cela crée énormément de ressentiment dans tous les peuples des Braves.
Leurs enfants avec un emblème sont encore plus furieux que les autres car, on vient un peu de tuer leur père ou leur mère alors, au moins un d'entre eux dans chaque fratrie va récupérer la Relique enterrer et rejoint Némésis, autant pour venger leurs parents que pour rendre son indépendance à leur peuple. Pour ce dernier, il n'attaque pas l'armée de Seiros et Wilhelm sur conseil des argathans. Il esquive l'armée du sud pour qu'ils puissent faire tomber tous les peuples un par un, crée du ressentiment et ainsi récupérer un maximum de volontaire (dont plusieurs capables de maitriser les Reliques) pour ensuite les battre, amenant un maximum de chaos en Fodlan. Némésis continue donc de se déplacer à travers Fodlan avec ces troupes en les appâtant là où il veut qu'ils aillent, pour achever un sorcier sur le point de mourir ou qu'ils les trouvent tous par exemple, tout en comptant sur le ressentiment créé pour que ceux qui portent un emblème le rejoignent. Il le fait pour le peuple de Gautier par exemple, pour que les adrestians arrivent en hiver et le débusquent plus facilement qu'en été où ils se déplacent tout le temps à la recherche de pâturage.
Côté adrestian, les généraux commencent à se douter de plus en plus que quelque chose cloche. Ils commencent à se poser la question à la deuxième Brave qu'ils affrontent, Maurice (j'ai pas encore son nom grec - même si le mot Maurice vient du latin, je me débrouillerais - mais, c'est une femme). Elle est la seule à avoir conservé sa Relique à ses côtés dans une sorte de sac funéraire car, étant nomade, elle ne voulait pas l'abandonner au milieu de nulle part au risque que quelqu'un la récupère (Gautier fait à peu près pareil en l'enterrant dans la zone où ils passent l'hiver). Elle les combat donc avec sa relique mais, comme vous le savez, elle va finir par se faire dévorer par son pouvoir et transformer en bête. Elle va arriver à s'enfuir jusqu'à la forêt sans trop blessé son peuple mais, celui-ci est annexé quand même et les adrestians essayent de les fixer dans l'actuel Edmund, même s'ils n'ont pas les moyens de contrôler leurs allées et venues sur le territoire (fixer les populations nomades par un pouvoir plus central sédentaires, histoire de mieux les tenir, voir de les forcer à abandonner leur mode de vie nomade pour les faire rentrer dans la norme, une grande histoire qui a encore de beaux jours devant elle). Les armées du sud repartent en essayant de comprendre ce qui se passe (c'est la première fois qu'ils voient quelqu'un se transformer ainsi en bête sombre à cause de l'emblème ou de la sorcellerie, ou les deux donc, il leur faut un peu de temps pour comprendre) et essayent de collecter des informations mais, ils restent concentrer sur la conquête militaire pour tenir le nord, la punition des "coupables" de Zanado et la rechercher de Némésis qui les esquivent toujours (tout en récupérant toutes les personnes qui ont décidé de le rejoindre pour libérer leur peuple et se venger, plusieurs avec des reliques) mais, ils comprennent qu'ils ont attaqués les mauvaises personnes que lorsqu'ils vont affronter Lamine, la dernière des onze Braves. Avant, je pense qu'ils ne sont pas juste dans l'état d'esprit de seulement pouvoir penser à les écouter. Mettez vous à leur place : ceux que vous pensez être complice de l'assassin de toute votre famille, de votre peuple et de votre divinité protectrice vous disent qu'ils n'y sont pour rien... évidemment que vous ne les croyez pas ! Même s'ils se doutent de plus en plus de quelque chose quand ils disent tous la même chose, ils ne sont juste pas dans le bon état pour plus y réfléchir (et les agarthans se frottent les mains). Cichol, son épouse Eriu, celui a reçu son emblème (Lukas venant de la cité d'Aegir, l'ancêtre de Ferdinand) et Indech sont les premiers à comprendre mais, ils ne sont pas vraiment écouter (Cethleann est encore trop petite à ce moment-là). Ils discutent notamment avec les autres membres du peuple des Braves, qui leur racontent ce qui s'est passé avec Némésis et qui leur dise que ce qu'ils font, c'est juste jeter de l'huile sur le feu en agissant ainsi avec eux. Ils essayent donc de prévenir qu'ils courent à leur perte mais, ils ne sont vraiment pas écouter.
Je détaillerais surement plus dans son billet à elle mais, Lamine est l'une des plus dangereuses de tous car, elle sait soigner, mais aussi tuer avec son venin (car chaque remède contient une dose de poison alors, pour maitriser l'un, il faut connaitre l'autre). Elle peut donc empoisonner toute personne qui l'entend simplement chanter ou en le griffant (ou alors, elle utilise sa fronde qui est une arme redoutable, surtout bien manier [un projectile en plomb peut parfois transpercer un casque romain, et le crâne qui a en-dessous]). Sauf qu'elle, elle était en train d'agoniser dans son coin, ignorait complètement qu'il y avait d'autres sorciers qui avait subi la même chose qu'elle (Goneril ne compte pas car elle est la 1ère à avoir été vaincu et Charon ne leur a pas parlé vu qu'elle a failli tous les réduire en cendre pour protéger son peuple), et quand elle les voie arriver, elle ne fait rien car juste, elle est devenue dangereuse pour son peuple et elle leur dit de la tuer avec une flèche. Elle leur explique que le sang qu'on l'a forcé à boire a déréglé sa sorcellerie et maintenant, il suffit de l'approcher à dix pas pour être empoisonné (plusieurs hommes de Wilhelm en ont fait les frais, ont juste respiré le même air qu'elle et sont mort sur le coup à cause du poison). Elle meure de son propre venin avant de pouvoir s'expliquer mais, ça les force un peu à vraiment repenser à tout ce qu'ils ont appris, à écouter ceux qui leur criait depuis des mois "on est surement en train de faire le jeu des agarthans ! On s'en prend aux mauvaises personnes !" mais, le mal est déjà fait.
Coup sur coup, ils se rendent compte que y a un peu la moitié du continent qui les haït et là, ils ont vraiment rejoint Némésis de leur plein gré pour retrouver leur indépendance et se venger + leurs hommes ont développé une terreur viscérale des sorciers et les chassent pour s'en débarrasser (la loi interdit la sorcellerie mais, n'autorise pas à tuer les sorciers pour être des sorciers) + les sorciers, ne pouvant plus pratiquer, tombent comme des mouches, ce qui fait que les villages de plus petites tailles qu'ils protégeaient deviennent des proies faciles pour leurs voisins et donc, guerre interne à l'Empire qui n'existe que de nom au nord et à l'est + le clan de Maurice est massacré à cause de sa transformation car, les peuples voisins ont maintenant peur que tous les membres de son peuple devienne comme elle (ça aurait pu arriver à ceux des autres Braves mais, étant donné qu'eux, ils ne se sont pas transformé en bête assoiffée de sang et / ou viennent de communautés plus grosses ou mieux implantés, ils sont épargnés et / ou arrivent mieux à se défendre malgré les pertes [même si les goths ont été un peuple extrêmement puissant et redouté, tellement que c'est leur mise à sac de Rome en 412 sous le roi Alaric (roi des wisigoths qui finiront par s'installer en Espagne, qui sont différentes des ostrogoths, plus tardif et qui s'installeront en Italie) qui signe la fin de l'Empire Romain en Occident pour les contemporains et les historiens]) + Némésis a un peu multiplié ses effectifs par on ne sait plus combien et arrive avec ces armées (et une des filles de Lamine les déjà rejoint avec la Gemme Rafail).
Ici, on a un phénomène historique que d'un côté, je trouve fascinant et de l'autre, je déteste car, ça complique la compréhension des évènements et / ou efface des éléments. On n'a pas un Brave, mais deux : vous avez ceux que j'ai appelé les Braves tout le long de ce billet, au nombre de 11, qui sont des sorciers, et ont reçu leur emblème de force, ce qui les a tués à petits feux, ET les enfants des Braves, au nombre de 10 (il manque l'enfant de Maurice qui tente surtout de survivre avec sa famille), qui ont rejoint les armées de Némésis, qui ont reçu l'emblème naturellement quand ils sont nés, contrairement à leur parent. C'est assez courant dans les récits historiques ou non (surtout ceux à visée hagiographique) que des personnages soient fusionnés au fils du temps pour en faire un. Cela peut être pour renforcer le rôle d'un personnage (dans le cas d'une hagiographie, le gars qu'on essaye de vendre comme un saint peut rencontrer un type qui était saint ou de réputation de sainteté à la place d'un autre [car plus important ou alors, on remplace une personne lambda par un saint / chef de communauté religieuse respecté]) ou alors pour simplifier le récit en introduisant moins de personnages et en faisant jouer à un acteur plusieurs rôles au lieu d'avoir une personne différentes par action (les hagiographies sont souvent recopiés les unes sur les autres, ça arrivent très souvent => exemple de ça : Saint Etienne d'Obazine, dont l'hagiographie est en grande partie fausse historiquement mais, on l'a écrit ainsi pour rendre le saint local encore plus saint et le justifier comme saint, même au niveau local). Il est donc fort probable qu'au début, on ait eu conscience qu'il y avait deux générations bien distinctes (même si on a surement effacé le côté corruption de la génération des parents) et qu'au fur et à mesure, on ait fusionné les deux personnages historiques en un seul pour créer les Braves tel qu'on les connait à Fodlan à l'époque du jeu. Avec ceci, la future aide de Seiros avec les mensonges autour de Némésis et des Reliques ont aidé mais, ça arrivera après.
Là j'avoue, Seiros commence à se demander si elle n'a pas fait plus de mal que de bien en voulant venger sa famille et récupérer leurs os pour les enterrer car, vous avez juste 10 personnes bien remontées en train d'aider Némésis en tant que généraux, maniant les os de sa famille transformés en armes qu'elle tentait de récupérer qu'ils ont déterrés de leur tombe, le tout en hurlant qu'ils sont là pour venger leur parent et libérer leur peuple du joug adrestian qui les ont réduit en esclavage pour eux. Ils ne sont pas esclaves au sens où ils sont considérés comme des objets sans droit ou presque mais, entre la tentative d'imposer le mode de vie adrestian, les lois, la destruction d'un élément de leur société très important (les sorciers) et leur soumission à l'autorité impériale, leur peuple le vive un peu de cette manière. Autant vous dire qu'elle est tout sauf bien. Elle voulait juste récupérer récupérer sa famille et essayé de faire en sorte que la Tragédie du Canyon Rouge ne recommence pas, et elle se retrouve avec une guerre continentale car, la vengeance l'a aveuglée, elle ne voulait pas écouter des gens qui se prétendaient innocents, ni ceux qui tentaient de la prévenir qu'ils tombaient dans un piège la tête la première et maintenant, ces mêmes personnes lui en veulent à mort, ce qu'elle comprend très bien, et leurs ennemis les agarthans doivent bien rire dans leur trou.
Pendant un temps, on se retrouve donc avec une armée du sud en position défensive dans la zone du plateau de Brionnac. C'est l'anarchie complète au nord, l'armée adretienne reste plus ou moins unie mais, c'est dur de résister au vue de la remise en question générale de l'état-major. Que les soldats n'aient pas penser à assassiner leur empereur et leurs commandants pour les remplacer par quelqu'un de plus à leur gout que cela ne m'étonnerait même pas (grande tradition romaine à l'époque de l'anarchie militaire et après). Ils sortent d'une bataille qui a touché des civils quand une des filles de Lamine vient les voir. Pas celle qui se balade avec l'oeil d'un Nabatéen transformé en arme et qui cherche à se venger, une autre, celle dont descend Mercedes et Jéritza. Ils pensent qu'elle veut aussi tenter de se venger mais, elle dit juste que tout ce que sa mère désirait, c'était que son peuple aille bien et soit en bonne santé. Qu'elle a mis sa vie en jeu et sa propre humanité pour devenir une sorcière capable de guérir n'importe quel maux et là, ils ont du mal à arriver à sauver tout le monde car, elle n'est plus là pour les soigner, les protéger et qu'eux-mêmes ne peuvent juste pas soigner tout le monde avec ce qu'ils leur restent. Ils doivent s'en remettre aux dieux mais, il y a tellement de monde à soigner qu'ils ne savent même plus à quel dieu demander que personne ne meurt. Alors, elle vient presque les supplier que tout cela s'arrête pour retrouver une vie normale, et ajoute qu'elle a juste aucune idée de comment ça se passe dans les autres peuples, qu'elle s'en fiche éperdument mais, cela doit surement ressembler à chez eux.
ça fait un énorme électrochoc à Seiros et lui rappelle ce que voulait Sothis fondamentalement : la paix. Que Fodlan soit en paix et aille bien. Elle ne voulait pas la guerre. Ce n'est pas eux qui ont lancé les hostilités mais, maintenant qu'ils ont les mains dedans, ils doivent aller jusqu'au bout pour arrêter Némésis et les agarthans avant qu'ils ne fassent encore plus de mort et de souffrance. Elle dit alors à la fille de Lamine de prier Sothis car, elle est capable de tous les miracles et dont il faut prononcer le nom qu'en cas de situation très difficile pour qu'elle te guide vers la lumière, puis repart avec plus d'énergie que jamais !
Donc, Wilhelm et elle changent plusieurs choses : déjà, les peuples conquis ne sont plus obligé de se conformer au mode de vie du sud, la sorcellerie est réautorisé et ils tiennent mieux leurs hommes pour qu'ils ne tuent pas le premier type avec des écailles sur la figure venu. Ils essayent d'être plus à l'écoute des peuples. Ils vont finir par adopter le mode de vie du sud, mais ce sera plus tard, à la fin de ce qu'on appelle la Guerre des Héros et plus par la multiplication des échanges et l'imitation des élites puis des couches plus inférieurs, ce qui mène à l'assimilation entre les deux cultures (et même en face, on récupère des trucs utiles du nord, comme la côte de mailles ou certaines techniques artisanales). Ils autorisent aussi les peuples des Braves de 1ère génération (donc ceux qui sont mort et enterrés) à leur rendre un culte (ce qui n'est pas si rare étant donné qu'on parle de sorcier, ils pouvaient être assimilés à des héros au sens grec du terme). Déjà, ça calme pas mal les ardeurs, et Seiros et ses alliés commencent à imaginer l'histoire réécrits pour épargner les familles des Braves qui n'ont rien demandé, même si des membres ont rejoint Némésis. Ils continuent la guerre jusqu'à la bataille aux plaines de Tailteans où Seiros tue Némésis, ainsi que les 10 Braves de 2ème générations. Là, les agarthans récupèrent les onze corps et les conservent jusqu'à l'époque du jeu (afin de servir de boss final sur VW).
Là, le calme revient à peu près. Il y a encore des révoltes mais, le plus gros et le plus durs de la guerre des héros est passés. Quand tout Fodlan est pacifié sous la bannière d'Adrestia et qu'elle est acceptée sans trop de problème, sous le petit-fils de Wilhelm, elle se termine et ensuite, on a les évènements du jeu : la création de l'Eglise de Seiros, les histoires inventés par Rhéa pour protéger sa famille et celles des Braves...
Dans cette histoire-là, si elle autorise les familles des Braves à conserver leur Relique, c'est pour plusieurs raisons :
1 - c'est là où y a le moins de risque vu qu'ils ont l'emblème pour la contrôler. Ils ont découvert que les humains ne pouvaient pas manier les reliques sans l'emblème correspondant et, ils ont fini par comprendre que si Maurice s'est transformé en bête, c'est à cause de son pouvoir de sorcière et du pouvoir de l'emblème qui rentrait en opposition (ce qui expliquerait pourquoi c'est le seul cas connu de personne qui se sont transformé en bête démoniaque par excès d'utilisation de son emblème / Relique). Donc, il n'y a pas trop de risque pour la famille des Braves qui - a ce moment-là - ont tous un emblème majeur
2 - c'était un souhait des familles de récupérer ces armes. Elles sont liés au pire pan de leur histoire mais, cela reste un des seuls objets qui restent de deux d'entre eux
3 - même si au départ, c'était un symbole de honte et de défaite, ils lient à présent les Reliques aux Braves et les considèrent comme un symbole de protection
4 - pour tout bêtement se défendre les uns contre les autres. Même si on a une simili pax romana à ce moment-là, sait-on jamais.
Les Reliques des Héros sont donc confié à la famille des Braves qui, avec leur puissance et celle de l'emblème, gagne en importance au fil du temps (notamment dans la protection du peuple / village / cité / oppidum) et crée la haute-noblesse petit à petit, même si un processus très long avec divers étapes que je ne vais détaillé ici car... fiou ! J'avais pas vu que j'avais parlé aussi longtemps ! Enfin bon, quand on parle d'Antiquité et de FE3H...
Bon ! Je crois que j'ai à peu près tout dit niveau contexte général de la guerre des héros et des Braves ! Je pense que je ferais un billet pour chaque Brave, vu que j'ai pas mal d'idée sur eux entre deux billets sur l'UA "bye !" mais, ils risquent d'être plus espacé car, ils me demandent plus de recherche pour faire un ensemble cohérent et plus ou moins crédible. Là, c'est allé assez vite car, j'ai tout noté de tête ou pratiquement avec des connaissances générales que j'ai en tête mais, j'ai beaucoup de lacune sur les peuples barbares et ça fait un moment que j'ai pas fait d'histoire grecque donc, faudra que je remette le nez dedans. J'espère que ce billet où on a beaucoup d'histoire antique réelle (en espérant que je n'ai pas trop mis d'erreur dedans et sinon, prévenez-moi pour que je corrige tout ça ou pour en débattre sur quelques points) avec des éléments d'histoire autour de FE3h vous a plu. Je dois avouer que je suis très curieuse des évènements autour de la guerre des héros, autant à cause de la période historique probable (même si dans le jeu, ils ont les mêmes armures depuis 1 000 ans, on peut ignorer ce détail), qu'à cause des enjeux autour (une préquelle sur ça Intelligent System s'il vous plait ! siou plait, siou plait, siou plait... Et une sur la Guerre du Lion et de l'Aigle aussi ! [même si on va sans doute devoir se contenter des travaux de fans pour ça... aller voir le travail que fait yams brainrot sur tweeter à ce sujet d'ailleurs, même s'il est passé à autre chose, ces dessins sont vraiment magnifique ! {compilation ici + autre tweet que j'ai sous la main 1 2 3 4 5}]) donc, il y a pas mal de chose à dire
Bref ! Après ce très long billet, j'espère que ça vous aura plus et que cela ne vous gêne pas si je vous embête de temps en temps avec l'époque des Braves en plus de l'UA "bye !" (des éléments pourraient être retrouvé dans cet univers), et quand j'aurais fini, ma réécriture de CF où y a une justice dans ce bas-monde et le karma (que je posterais quand je l'aurais terminé et je vais arrêter de me dire que j'ai bientôt fini sinon, des idées à ajouter entre temps en mode "faut que tu mettes ça !" vont popper toutes les trois jours). Merci pour votre attention et votre patience !
#fe3h#Seiros fire emblem#wilhelm von Hresvelg#(et en regardant le wiki je me rend compte qu'il a un 2e nom (Paul)... tria nomina pour tout le monde !)#Ten Elites#les 11 Braves (+ peut-être les premiers qui reçoivent l'emblème des Saints)#ces derniers sont pas certains à part pour Lukas où j'ai plus d'idée sur lui (favoritisme de Ferdinand)#J'espère que cela vous a plu !
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Récap pour mieux s'y retrouver
Bon, vu qu'il y a plusieurs projets sur le feu, petit billet pour servir de récapitulatif à tout ça ! Mon tag général pour mon écriture est : "écriture de curieuse"
Pour commencer avec ce que je met le plus à jour, il y a ma réécriture de CF : "Les liens sont éternels"
Je travaille depuis un moment sur une réécriture de CF, au sens où je suis le canon comme je peux mais, en virant tous les aspects que je n'aime pas (genre, le fait qu'Edelgard soit une waifu, gentille, douce, et mignonne pour te faire oublier toutes ses mauvaises actions, on vire ! [même si elle n'est pas décrite de la même manière que dans "bye !"]). J'essaye donc de suivre le canon autant que possible, tout en m'en en éloignant si nécessaire pour que l'histoire se tienne mieux et mettre des trucs qui me plaisent (comme la sorcellerie par exemple, voir la partie d'avant). C'est donc plus à considérer comme une histoire à canon divergent.
Le point de vue est celui de Rodrigue dans la 1ère partie qui est surtout du pré-canon et pendant une grande partie de la phase académique, tout en se concentrant sur sa relation avec Félix que je trouve très intéressante. Cependant, le point de vue peut changer selon les besoins. Après l'ellipse par exemple, on a souvent le point de vue des défenseurs qui font ce qu'ils peuvent pour survivre en sauvant ce qu'ils peuvent, puis celui de l'armée impériale qui écrase tout sur son passage.
Etant donné que c'est une histoire complète, je travaille encore dessus, je ne la posterais en entier sur AO3 que quand je l'aurais fini. Cependant, je poste de temps en temps des chapitres pour savoir si ça tient debout ou non. Je ne les poste pas dans l'ordre également, même si je met toujours le contexte avant la coupe, histoire que vous saviez où vous mettez les pieds.
Ils sont réunis sous le tag "route cf + divergente canon".
L'introduction et les deux premiers chapitres sont ici si vous voulez lire le début sinon, ce sont des scènes dans le désordre avec un petit résumé au début, afin de ne perdre personne.
J'écris aussi sur pas mal d'UA qui ont CF pour base en ce moment. Ils sont regroupés sous le tag "plus ou moins" qui est toujours à côté de "route cf + divergente canon". Il y a pour le moment 2 histoires :
ma voie dorée de l'histoire qui se base sur AM et qui est terminé : "Je ne te laisserais pas te noyer !", partie 1 et partie 2
un divergente canon qui se base sur l'idée que Lambert survit à Duscur et comment l'histoire se déroulerait à partir de ce point : "Tout ce que je veux, c'est te revoir", acte 1, acte 2 (en 2 parties, en reblog), acte 3 (en 2 parties, en reblog), acte 4 (en 2 parties, en reblog), acte 5 (en 2 partie, en reblog), et acte 6 + épilogue (en reblog)
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Ensuite, il y a mon UA "Bye !", regrouper sous ce tag : "UA Bye !".
Il s'agit d'un UA où les Fraldarius ont fait sécession du Royaume pour rejoindre l'Alliance sous les grands-parents de Félix, Guillaume et Aliénor, et les conséquences que cela implique. Mais tout est expliqué dans ces deux billets :
le billet originel où tout à commencer (littéralement même pour moi vu que c'est un de mes premier gros billet Tumblr)
et comment la sécession a eu lieu dans les fait
Ici, on reste sur une histoire de jeu vidéo alors, les personnages modifiés sont décrit dans leurs histoires et je parle également comment cela impacte le jeu. On a donc des idée de soutien, de gameplay, des idées pour l'exploration et les dialogues, ainsi que des redesign de personnage parfois.
On a donc :
Les Fraldarius : Guillaume (et sa tête) (oc) ; Aliénor (oc) ; Rodrigue et son frère jumeau Alix (oc) ; la mère de Félix et l'épouse de Rodrigue, Félicia (oc) ; le paralogue de Félix ;
L'église de Seiros : Byleth et sa famille (même si au final, Jéralt s'est fait éjecté de la famille, Sitri et Byleth méritent mieux) ;
Le Saint-Royaume de Faerghus / les Lions de Saphir : Lambert et son épouse Héléna (oc) ; Sylvain ;
L'Alliance de Leicester / les Cerfs d'Or : Ivy Drake (oc qui permet de sortir de Garreg Mach) (oc)
L'Empire d'Adrestia / les Aigles de Jais :
L'armée de flammes / agarthans / antagoniste en général : Kronya / Monica ;
+ mes abréviations et terme spécifique :
AdJ = Aigles de Jais ______/_____ LdS = Lions de Saphir
CdO = Cerf d'Or _________/______ GM = Garreg Mach
Guerre des Loups / Guerre du Loup = guerre de sécession de la famille Fraldarius vers l'Alliance, menée par Guillaume et Aliénor Fraldarius contre Clovis Blaiddyd
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Et enfin, mon autre série qui porte sur les Onze Braves de l'époque de la Guerre des Héros (car j'adore l'histoire antique et que j'ai donc quelques fanons sur eux). Ils sont réunis sous le tag : "les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)"
- billet originel qui résume l'histoire entière des Braves et de la Guerre des Héros
- Blaiddyd, de l'esclavage au sorcier protecteur de son clan + son apparence
- l'apparence de Goneril, dite Metaheta Gonerile
- L'apparence de Charon, Pyrkaïa, dite Charion (dont un reblog vu que le rendu de sa peau dans le premier billet n'allait pas du tout !)
-en cours de préparation : Gautier, du Brave pacifique réel à la légende du Dévoreur de Cadavres (faut juste que je me replonge dans mes notes vu que ça fait un moment que je les ai en suspend)
- il y a également quelques billets avec des pensées aléatoires sur eux et leur impact actuel sur le monde de Fodlan
+ le billet personnel de chacun des onze Braves quand j'aurais fait des recherches sur eux (notes à moi-même : trouver des livres sur l'Antiquité basque, les peuples scythes, pictes, helvètes... + plus d'info sur les goths et les peuples considérés comme semi-barbares par les grecques comme les Thraces ou les macédoniens)
+ peut-être sur les personnes qui ont reçu leur emblème des Saints si j'ai plus d'idée sur eux que "ils ont existés". Au moins un pour l'ancêtre de Ferdinand car, j'ai quelques brides de début d'histoire pour lui (et par pur favoritisme aussi vu que j'adore Ferdinand !)
PAR CONTRE ! je préfère prévenir tout de suite que les billets sur eux arriveront beaucoup plus au compte goutte que pour l'UA "bye !" et les chapitres de CF. Etant donné que je me base sur des éléments historiques réelles (même s'il y a beaucoup d'interprétation - parfois juste pour combler les trous de ce qu'on sait juste pas - et que certains éléments sont adaptés pour avoir une histoire qui se tient encore selon nos propres codes), les recherches sont plus longues à faire pour ne pas dire de trop grosses idioties, en particulier sur les peuples dits barbares (celtes ou autres) où pas mal d'idée reçues circulent à leur sujet et je ne veux pas les renforcer, même à ma toute petite échelle. J'ai de relativement bonnes bases pour l'histoire romaine, faut que je me rafraichisse la mémoire en histoire grecque car ça fait un bail que j'en ai pas fait et il faut que je creuse plus pour les peuples dits barbares.
J'ai toutes les idées sur les histoires de tout le monde mais, pas forcément le temps (et l'envie) de me replonger dans mes sources mais, vu que je me refuse à dire n'importe quoi sur mes inspirations, on les lira doucement mais surement ! Donc, je vous demande pardon pour vous faire attendre pour ces billets-là.
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Et dernière petite chose :
Et oyez ! Oyez braves gens ! Messire et gentes dames ! Que vous soyez de tout coin de Fodlan ! Chevaliers de Faerghus ! Marchands de Leicester ! Citadins d'Adrestia !
L'écriture de cette histoire commençoit en janvier de l'an de grâce 2021, avant que Three Hopes dit Three Nopes soit annoncé et relâché dans toutes les contrées ! Les histoires déclamées ici n'en prendront pas compte !
Donc, voilà ! Ce sera tout pour 3nopes ! Pour ceux qui l'ont, amusez-vous bien avec en tout cas !
#récap#écriture de curieuse#ua bye !#route cf + divergente canon#plus ou moins#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#c'est juste un billet pratique qui sert de sommaire#et de lexique
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Et enfin fini ! J'étais pas contente du résultat de la peau de Pyrkaïa alors, voici un portrait d'elle avec plus de détail où on voie mieux le côté très craquelé de sa peau et ses veines plus enfoncé, ça fait vraiment roche en fusion quand on la regarde.
On se remet au dessin en faisant la tête de Pyrkaïa !
Bon ! Je m'étais dis que j'essayerais de me remettre au dessin alors, j'ai dessiné Pyrkaïa, l'ancêtre de Catherine, dite la Flamme Passionnée et Brave liée au feu ! Son inspiration est surtout à trouver dans la période grecque et la cité de Sparte / Lacédémone.
Bon, déjà, Pyrkaïa est très musclée ! C'est une sorcière qui s'entraine tous les jours à manier le feu et la chaleur, ainsi qu'une forgeronne qui manie le marteau toute la journée dans des ateliers où il fait très chaud (mais c'est pas elle qui va être gêner par la température) et qui sait se battre pour mener une bataille à elle toute seule à mains nues alors, elle a du muscle Déesse !
En plus, elle est vraiment très grande. Catherine est déjà la plus grande femme jouable du jeu avec son 1m75 mais, elle est limite petite à côté de Pyrkaïa qui fait tout de même 1m90 (ma fanon des Charon, c'est que toutes les femmes de la famille soit très grande, même si c'est souvent moins le cas chez les hommes). Elle est aussi grande qu'Hanneman, Raphaël ou Lambert et dépasse même beaucoup de ses contemporains, ce qui l'aide à obliger les hommes à l'écouter, vu que de toute façon, elle est plus grande et plus forte qu'eux donc, on ne peut pas la faire taire par la force.
Et voici comment elle aime s'habiller quand on ne lui dit rien et qu'on ne lui casse pas les pieds. Sa tenue est composé d'un chiton arrivant à ses genoux qui la laisse libre de ses mouvements, avec très peu d'accessoires ou de fibule pour le tenir mais là, la raison est assez simple : c'est que quand elle utilise ses pouvoirs et sa sorcellerie, elle s'enflamme et la température de son corps augmente beaucoup alors, elle fait fondre à peu près n'importe quoi. C'est aussi la raison pour laquelle, elle se bat toujours à mains nues, elle fait fondre ses armes alors, elle trouve que c'est du métal gâché. Elle préfère donc coudre certains pans de ses vêtements (ça peut arriver avec les vêtements grecques, surtout sur la fin) ou les attacher avec des nœuds, plutôt que de les accrocher avec des fibules qu'elles feraient de toute façon fondre.
Au début, elle était obligée de se couper les cheveux afin de les tisser, pour se refaire des habits qui supportent la chaleur qu'elle dégage quand elle se bat (ou juste s'énerve quand elle était jeune et qu'elle maitrisait encore un peu mal ses pouvoirs, et même sur la fin de sa vie, son contact devient vraiment brûlant dès qu'elle se prépare au combat). L'étoffe qu'elle porte ici par contre est un cadeau de son mari, un nabatéen qui est arrivé à fabriquer avec l'aide du dragon des flammes (celui qui a l'emblème de Daphnel) un tissu qui supporte les températures extrêmes. C'est pour ça que le motif sur le bas de sa tunique est le même que celui que porte Sothis, Rhéa, Seteth et Byleth, c'est l'étoile céruléenne telle que la représente les nabatéens.
Cela lui a aussi permis de garder ces cheveux très longs comme tous les sorciers car à cette époque, ils pensaient que la magie était stocké dans le corps (ce qui est vrai à Fodlan) alors, plus on aurait les cheveux longs, plus on aurait de place pour la stocker. Elle met donc la grosse majorité de ses cheveux en chignon avec une partie qui retombe dans son dos.
Son chiton est un peu particulier car, l'étoffe est en fait plus longue qu'elle en a l'air, assez pour faire un péplos (la tunique féminine grecque pour faire vite) et dans ces cas-là, elle ressemble plus à ça :
(en bas à droite, vous avez à peu près l'échelle de taille entre - de droite à gauche - Pyrkaïa, Catherine et Shamir [Pyrkaïa rencontre la femme de sa petite-fille en parlant épée ^^])
La jupe est alors bien plus longue et tombe jusqu'à ses pieds ou un peu plus haut étant donné que c'est tout de même une étoffe principalement drapée alors, c'est assez facile pour elle de l'ajuster. Dans le premier dessin, sa jupe est relevé très haute, d'où la sorte de volant / côté bouffant qui est accroché sur ses hanches avec une première ceinture, puis maintenu près du corps avec une seconde ceinture. C'est pour ça qu'elle en porte deux même en péplos, ça lui permet d'ajuster rapidement ses habits en cas de besoin. Le pan de tissu sur sa tête lui sert à se protéger du soleil d'Almyra, étant donné qu'elle est née là-bas avant qu'une partie de sa cité migre en Fodlan afin de trouver de meilleures terres pour nourrir tout le monde. Elle laisse toujours deux mèches de cheveux s'en échapper, simplement parce qu'elle aime bien et ça permet de montrer sa chevelure blonde assez rare en Almyra, tout comme ses yeux bleux qui vont bien avec son teint assez sombre (elle a la couleur de peau de Cyril, et ça passe pour ses cheveux blonds vu que c'est rare mais, on a tout de même des femmes blondes en Grèce, c'est juste plus rare)
Si elle n'est pas tout le temps en chiton, c'est moins parce qu'elle aime aussi porter un péplos que parce qu'elle veut être tranquille dans sa vie de tous les jours. C'est une périèque (soit des libres sans être citoyen) vivant dans l'équivalent de Lacédémone puis une de ses colonies une fois arrivé en Fodlan donc, ça aurait pu être pire, c'est pas une hilote (donc une esclave avec un statut assez particulier car, Sparte est assez particulière au milieu des cités grecques, j'y reviendrais dans son billet) mais son principal problème qui va la suivre toute son existence longue d'environ 800 ans, c'est que c'est une femme dans une cité grecque. Elle n'a donc pas de statut autre que celui de mineur soumise à son père, puis à son mari (et à la cité si vraiment elle a plus personne). Bon, vu le caractère très volontaire, déterminé et fort qu'elle a - elle ne s'est pas tournée vers la maitrise du feu pour rien), c'est pas elle qui va faire la femme parfaite qui reste gentiment dans le gynécée à s'occuper de l'économie domestique et de la famille (surtout que n'étant pas fille de citoyen, elle n'a pas accès à l'éducation qu'on réserve aux femmes spartiates qui est très musclée pour qu'elles fassent des citoyens forts, même si étant fille d'artisan, son père tenant à elle et qu'il a vite remarqué que sa fille ira loin, elle a eu une bonne éducation, rien que pour avoir un bon mariage) elle va vite envoyer ça sur les roses, même si ça va être un combat permanent afin qu'on la respecte. Elle continue à porter un péplos dans la vie de tous les jours afin de ne pas devoir se justifier à chaque coin de rue. Etant donné que cela ne la gêne pas et que ses vêtements restent solides et mis de manière pratique, ça ne la gêne pas, même si elle a dû se battre pour avoir le droit de porter sa tunique comme les hommes.
Pour ses fiertés, il s'agit de vaisseaux qui traversent tout son corps mais, ça fait comme si elle était craquelé, un peu comme j'ai essayé de le dessiner en haut à droite du deuxième dessin. ça fait vraiment une peau assez épaisse et dure (limite pierreuse à l'aspect) qui est séparé par des veines assez sombre quand elle n'utilise pas sa magie mais, qui se mettent à briller et surtout brûler quand elle commence à l'utiliser ou à s'énerver. ça la rend assez résistante à des coups d'épée vu que sa peau est solide et que de toute façon, elle dégage une telle chaleur qu'elle va surement faire fondre la lame de métal ou réduire le bois en cendre dès qu'on l'attaque. Elle a aussi ses orbes où sa magie se concentre et qui sont également extrêmement chaud. C'est de là que partent ses flammes quand elle attaque ou se défend, ou alors quand elle entoure son corps de flammes pour impressionner son adversaire. Elle ne se voie pas très bien ici mais, son oeil gauche est très souvent enflammé en permanence, même si elle peut l'éteindre au besoin.
Son autre fierté la plus importante est son sang qui est très chaud en permanence et qui ressemble plus à de la lave à la fin de sa vie. Faites vous toucher par une seule goutte de son sang, et vous serez brûlé au dernier degré, si elle ne s'en sert pas pour vous enflammer au combat. Pyrkaïa le fait rarement mais, elle peut faire tomber quelques gouttes de ses blessures sur le sol, histoire de montrer de quoi son sang est capable et prévenir son adversaire que si elle s'énerve, il n'a aucune chance de s'en ressortir sans séquelles alors, il ferait mieux de s'enfuir. Elle peut être très dure et ne machera pas ses mots mais, elle préfère éviter devoir finir par tuer quelqu'un alors qu'elle aurait pu trouver d'autres solutions. Pendant sa longue vie, elle a vu que c'est souvent quelque chose qui empire la situation plutôt que l'améliorer alors, elle évite un maximum de devoir en arriver à tuer quelqu'un, surtout avec sa sorcellerie où si elle ne tue pas, laisse gravement brûlé et handicapé à vie donc, Pyrkaïa est très prudente avec son utilisation et se contente souvent de sa force et de son endurance surhumaine pour se battre.
En fait, elle est une personne qui détesterait Lonato de toute son âme et n'aurait aucun problème à le défoncer quand il attaque GM : il prend la décision pour tout le monde sans consulter son peuple, les emporte dans sa décision stupide et les fait tuer stupidement en faisant souffrir ceux qu'ils croisent car LUI était en colère. Elle le traiterait surement de connard irresponsable, surtout qu'étant grecque, elle hallucinerait de voir qu'une seule personne peut décider pour tout un peuple sans passer par le vote, qui n'est même pas élu et verrait cette situation comme une tyrannie bonne qu'à être renversée, surtout que les rois de Lacédémone sont extrêmement contrôlés et ont encadré par les lois de la cité et peuvent être puni s'ils se comporte mal, c'est qu'en expédition militaire qu'ils ont beaucoup de pouvoir (ils sont même deux issus de deux familles différentes à Sparte, comme ça, ils se tirent dans les pattes et c'est les éphores et la gérousia qui dirigent la cité en période de paix)... et Déesse, ce serait vraiment la galère autant pour Lonato que pour GM si elle atterrissait en plein milieu de la mission contre lui ! D'un côté, elle serait un excellent élément pour arrêter Lonato vu que comme côté GM, c'est surtout des mineurs et qu'elle sent que Catherine est de sa famille, elle irait se battre pour les protéger mais de l'autre, elle n'aurait aucun état d'âme à affronter des civils, vu que quand c'est la guerre dans le monde grec, c'est les citoyens qui vont défendre la cité selon l'idéal du citoyen-soldat et là, on prend tout le monde vu qu'il n'y a pas d'armée professionnelle (sauf plus ou moins à Sparte mais, là encore, c'est un cas à part) et techniquement, c'est pas un problème pour un grec d'attaquer quelqu'un qui s'enfuit du champ de bataille, c'est même à ce moment qu'on fait des dégâts (cf cette vidéo et allez voir cette chaine, elle est géniale sur l'histoire militaire), même si elle, elle les laisserait s'enfuir sans trop de souci s'il n'y a pas de risque qu'ils reviennent. Et il y aurait surement de belles incompréhensions entre une grecque qui connait le système de la cité avec une certaine forme de démocratie pour tous ses voisins, et des prises de décisions collégiales ou collectives (on vote la guerre à Athènes par exemple, c'est l'ensemble des citoyens qui disent si oui ou non, on fait / continue la guerre ou non), à des monarchies, ça passerait mal et elle aurait beaucoup de mal à comprendre pourquoi ils acceptent cela, même si elle reconnaitrait qu'il doit y avoir des avantages si les habitants de Fodlan ont adopté ce système plutôt qu'un autre.
Pour sa palette de couleur, c'est assez varié étant donné que les grecs adoraient les couleurs vives et que c'était un symbole de richesse d'avoir de belles couleurs. Elle est cependant issus d'un milieu relativement modeste, même si elle n'a pas trop de problème d'argent (elle a réussi à posséder sa propre forge d'où elle tire ses revenues) alors, Pyrkaïa aborde des couleurs relativement courantes et abordables. Pour les tissus que lui a offert son mari, je pense que c'est plus dans les tons de bordeaux avec des motifs blancs à la nabatéenne qui s'accorde avec ses cheveux blonds, ou des bleus qui vont bien avec sa peau sombre et font ressortir ses yeux et ses flammes qui sont devenus bleus tellement elles sont chaudes. Sinon, elles ressemblent énormément à Catherine pour ce qui est du visage et de son apparence générale.
#fe3h oc#écriture de curieuse#dessin de curieuse#Pyrkaïa dite Charion#on complète#les 11 braves (+ peut être les premiers qui reçoivent l'emblème des saints)#j'espère qu'elle vous plait !#elle est mieux comme ça ! On voie mieux sa peau alors qu'elle était vraiment raté sur la première version !#même si ça a pris un bon bout de temps#(ma conscience : arrête de fuir les révisions !)#(moi : mais j'en ai marre ! Je veux pas ! J'ai envie de dessiner !)
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