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#la chasse au lion à l'arc
frnndlcs · 1 year
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La Chasse au lion à l'arc, Jean Rouch, 1967
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oldfilmsflicker · 6 years
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Wherein I talk about the Jean Rouch documentaries:
Mammy Water Les maîtres fous Moi, un noir La pyramide humaine (The Human Pyramid) La chasse au lion à l'arc (The Lion Hunters) Jaguar Petit à petit (Little by Little)
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eugeneleblanc · 4 years
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Une journée au château de plaisir.
Ecrit par Eugène Leblanc
Bernadette, Christian, Corine, Ludwig-Octave, Muriel et Sylvie sont six ami.e.s en vacances dans une maison. Iels y prennent tellement de plaisir qu'on se croit au château de Plaisir (78370).
Ceci est un teleplay, un scénario de sitcom qui narre une de leures nombreuses aventures pleines de plaisir.
Régalez-vous.
1 INT. MATIN CUISINE
Christian, Sylvie, Muriel dégustent sensuellement leur petit-déjeuner à base de tartines et de LION.
 Christian
Putain je suis vieux. Je pensais pas arriver à ce jour, je vais commencer à avoir des sacrés responsabilités. Aujourd'hui j'ai mon bac, et demain ce sera quoi, un enfant ?
 Sylvie
C'est clair ! Surtout toi !
 Christian
Pourquoi moi?
 Sylvie
Je te signale que t'as soufflé sur les toilettes pour les déboucher, donc toi avec un enfant...
 Christian
Mais non, je soufflais sur un insecte. Et même, qu'est-ce que t'en sais? Je suis déjà responsable et je fais très bien la cuisine, comme le guacamole. Je suis un vrai petit chef! Mais j'arrive pas à croire que le bac c'est déjà fini.
 Muriel
Alors que Monsieur Bacalegumm disait qu'on allait pas l'avoir.
 Sylvie
Ouais mais il était bizarre.
 Muriel
C'est vrai, une fois il était venu en cours en slip et c'était comme si qu'il avait pas de zizi, on était perdues.
 Sylvie
Corine pourrait te le dire. Ah d'ailleurs, la voilà.
 Corine arrive.
 Corine
Tu parles, il a failli finir à poil... Devant des jeunes en plus...
 Christian Se mettre à poil devant des jeunes c'est souvent craignos. Sauf si c'est des enfants. Ça doit être si libérant de se mettre à nu devant une école primaire. Je suis sûr que tu peux te mettre nu devant une école primaire et aucun enfant ne te jugera. On a beaucoup à apprendre d'eux, nous les adultes...
Corine Toi, alors...
2 INT. MATIN Chambre de Bernadette
 Bernadette est réveillée par des cris étranges venant du grenier adjacent à sa chambre. Elle s'aventure dans le grenier. ZOOM sur un bébé blond et bien habillé, qui gueule comme une poissonnière de Ménilmontant.
 Bernadette, choquée
Bah! Mais qu’est-ce que c’est que ça? Alors donc ? Hein ?
 Elle brandit le bébé par les pieds.
 3 INT. MATIN Cuisine
 Bernadette présente le bébé par les pieds à Corine, Christian, Sylvie et Muriel.
 Bernadette
Regardez ce que j’ai trouvé les copains!
 Muriel
Ololo dis donc!
 Sylvie
Ah ouais.
 Corine
Ahah c’est un bébé!
 Christian
Oui! Ah bah… C’est cocasse…  
 Corine
Qu’est-ce qu’on peut bien en faire, alors?
 Bernadette
On peut lui demander de faire un guacamole?
 Christian
Non, mais il faut d’abord le nommer. Pourquoi pas Lionel?
 Sylvie
Mais t’es niguedouille ou quoi? Faut d’abord trouver son genre avant de trouver son nom!
 Muriel
Je pense que c’est un peu tôt pour lui imposer un rôle, non?
 Sylvie
Oui, on peut au moins déterminer son sexe.
 Christian
Mais oui!
 Christian sort un tableau sur lequel un pénis et une vulve sont dessinés.
 Christian
Vous voyez, si le bébé a ceci (pointe le pénis) c’est un zizi! Si le bébé a ça (pointe la vulve), c’est une zezette. Eh ouais. Mais en attendant, il faut bien s’en occuper.
 Ludwig-Octave entre.
 Ludwig-Octave
Ah ouais on a un bébé? Trop délire!
 4 INT. JOUR Salle de bain
 Christian brosse les dents du bébé avec passion.
 Christian
Dis “Aaaaaah” !
 Le bébé ne dit pas “Aaaaaah”.
 5 INT. JOUR Chambre de Christian.
 Christian éduque le bébé, assis sur son lit. Il lui lit « Le Mythe de Sisyphe » .
 Christian
Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux: c’est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie.
 Christian écoute « Wati House » avec le bébé, sous le regard consterné de Bernadette, en arrière-plan.
 Christian lui lit “Les rivages et marais du monde”
 Christian
Le crocodile dans les marécages. Tu sais qu'il peut tuer des petits enfants, tout comme toi. Et après il les mange, les digère, et ça devient du caca. C'est pour ça que l'eau est marron. Tu vois le crocodile?
 Il pointe du doigt une image de Hippopotame.
 Christian (cont’d)
Il s’appelle “Hippopotame”!
 C’était vraiment très intéressant.
 6 INT. JOUR SALON
 Sylvie et Muriel sont en face du bébé.
 Muriel
Bon alors, Nous on aimerais bien savoir ce qu’il se passe chez toi. Tout Particulièrement au niveau de par-là.
 Muriel pointe du doigt l’entrecuisse du bébé.
 Sylvie
Surtout que si on sait pas, on saura pas quoi faire de toi. Au BAC j’ai eu 17,5/20 en Éducation Physique et Sportive, mais j’ai pas fait d’Education de petit gamin qui chiale.
 Le bébé ne donne aucun signe de vie. Ludwig-Octave passe derrière lui avec un couteau.
 Muriel
Bon, déjà t’es qui? T’es quoi? Comment? Hein? Peut-on séparer l’homme de l’artiste? Allez? Tu fais quoi? Quand tu vas te réveiller, hein? Tu peux nous parler? 
 Sylvie
Comment tu fais pour faire pipi? T’as un Eurostar ou un Eurotunnel?
 Sylvie (cont’d)
Sinon on peut lui donner à boire et on voit ce que ça fait?
 Sylvie va prendre un verre d’eau.
 Muriel
Allez, c’est parti. Mon kiki.
 Elles renversent le verre d’eau sur la gueule de con du bébé.
 Sylvie
Tu fais pipi?
 Muriel
Eh beh, j’ai l’impression qu’il est tout mouillé…
 7 EXT. JOUR TERRASSE
 Elles font sécher le bébé.
 Muriel
Bon, on fait quoi maintenant?
 Corine débarque.
 Corine
Sinon vous mettez plus d’eau? Avec ça, iel sera obligé.e de parler !
 Corine ramène un vase d’eau. Il y a au moins 2 vessies (une vessie a une capacité d’environ 500 mL) d’eau là-dedans. Sylvie place le bébé dans un récipient où on met les fruits. Elle le donne à Sylvie et Muriel, qui le versent sur le bébé.
 Sylvie
ALLEZ PARLE !
 Corine
TU VEUX CREVER C’EST ÇA ?
 Muriel
PRENDS DE L’EAU !
 Après avoir vidé le vase, Sylvie et Muriel s’en vont déçues.
 Sylvie
Ça marche pas…
 Corine regarde le bébé avec malice.
 8 EXT. JOUR DEVANT LA POUBELLE
 Alors qu’Bernadette jette un paquet de Kinder Pingui à la poubelle, elle aperçoit le bébé dans la poubelle. ZOOM sur le bébé blond et bien habillé, qui gueule comme une poissonnière de Ménilmontant.
 Bernadette (choquée)
Bah! Mais qu’est-ce que c’est que ça? Alors donc ? Hein ?
 Elle brandit le bébé par les pieds.
 9 INT. JOUR SALON
 Bernadette présente le bébé par les pieds à Corine, Christian, Sylvie et Muriel.
 Bernadette
Regardez ce que j’ai trouvé dans la poubelle les copains!
 Muriel
Encore? C’est la tuile!
 Sylvie
Ah ouais.
 Corine, imitant le cheval
Hihihihihi.
 Christian
Oh non! Oh bah non… Alors ça! D’abord ça, et après ça! Ça fait beaucoup là, non? Pas au bébé… C’est embarrassant… J'apprécie moyennement ce qui se passe… C’est con, surtout pour le bébé, je lui ai pas encore appris les différents types de poubelle en plus! Aïe.
Bernadette
Mais c’est qui le minable qui a bien pu faire ça?
Christian
J’en sais rien moi! Mais une chose est sûre, le bébé a été retrouvé jeté dans la poubelle, et quelqu’un est responsable! Puisque quelqu’un lui veut du mal, on verra qui s’occupe bien du bébé. Vous allez tous cuisiner pour le bébé, et à la fin on verra qui c’est qui est méchant.
 Ludwig-Octave passe derrière avec une clé anglaise.
 Ludwig-Octave
Ah ouais, quelqu’un a jeté le bébé à la poubelle? C’est craignos.
 10 INT. JOUR CUISINE
 Chacun est devant une assiette. Christian inspecte les assiettes une-par-une.
 Christian, à Sylvie.
C’est quoi ça?
 Sylvie
Des pâtes délicieuses.
 Christian, à Muriel.
C’est quoi ça?
 Muriel
Ce sont deux Kinder pingui.
  Christian, à Bernadette.
C’est quoi ça?
 Bernadette
Du guacamole.
 Christian, à Corine.
Miam. Mais qu’est-ce que tu nous as fait Corine? Ça me semble louche.
 Corine
Mais non, c’est juste une spécialité bretonne.
 Ludwig-Octave passe par là.
 Ludwig-Octave
T’en es sûre?
 Corine
Bien sûr, tu peux même goûter.
 Ludwig-Octave
Pourquoi pas. Après tout, ça doit faire au moins douze jours depuis que je n’ai pas mangé.
 Ludwig-Octave prends une bouchée. Il se met à vomir et à cracher du sang partout, sur l’assiette, sur la table, sur la fenêtre et sur ses ami.e.s. C’est pas joli à voir. J’aurais pas aimé être là. Ludwig-Octave s’effondre.
 Tout le monde
Oh non, pas Ludwig-Octave !
 Christian
Alors Corine? Ta recette pour le bébé n’est qu’une ruse pour s’en débarrasser, une fois de plus! Mais pourquoi?
 Corine
C’est vrai, vous avez trouvé. Vous êtes vraiment très perspicace. Si j’ai voulu me débarrasser du bébé, c’est parce qu’avec lui, j’avais peur que mon parc d’attraction perde des visiteurs! Voilà, vous savez tout maintenant.
 Sylvie
Allez, c’en est trop. À la cave!
 11 INT. JOUR CAVE
 Le groupe jette Corine à la cave. Bernadette frappe Corine avec son pied. Christian frappe Corine avec son pied. Sylvie frappe Corine avec son pied. Muriel frappe Corine avec son pied.
 Sylvie
Et j’espère que tu auras appris ta leçon!
 Christian
Ouais!
 Muriel
Carrément, ouais!
 12 EXT. JOUR JARDIN
 Les quatre enterrent Ludwig-Octave.
 Christian
Ça fait rire les oiseaux Ça fait chanter les abeilles Ça chasse les nuages Et fait briller le soleil
 Sylvie
Ça fait rire les oiseaux Et danser les écureuils Ça rajoute des couleurs Aux couleurs de l'arc-en-ciel
 Muriel
Une chanson d'amour C'est comme un looping en avion: Ça fait battre le cœur Des filles et des garçons
 Bernadette
Ça fait rire les oiseaux Oh, oh, oh, rire les oiseaux Ça fait rire les oiseaux Oh, oh, oh, rire les oiseaux
 Christian
C’est fini, fin de parcours.
 Bernadette
Mais là on est tous plein de sang et de vomi, faudrait peut-être se laver, non?
 Sylvie
Allez, à la douche.
 13 INT. JOUR SALON
 Bernadette, Christian, Sylvie et Muriel sont propres et mangent des kinder pingui pour le goûter.
 Muriel
Avec tout ça, on sait toujours pas le sexe du bébé…
 Sylvie
On a tout essayé: on lui a demandé de nous dire.
 Christian
Si seulement il y avait un moyen de savoir le sexe sans prélever l’ADN sur ses cheveux pour dresser un caryotype et ainsi observer si iel possède un chromosome X et un chromosome Y ou deux chromosomes X, ou encore de lui faire un prélèvement d’hormones.
 Muriel
Il semblerait bien qu’on est dos au mur, les copains…
 Bernadette
On regarde son sexe.
 Christian
Et l’anus?
 Bernadette
Bah non, on regarde le sexe comme ça on sait.
 Sylvie
Mais oui! Il suffit d’observer son sexe.
 Muriel
Vous me permettez de le faire? J’aimerais bien le déshabiller, le petit minot.
 Sylvie, lui donnant le bébé.
Si ça te fais plaisir.
 Muriel
Merci. Et ça me FAIT plaisir.
 Voilà qu’avec toute la douceur et la sensualité qui la caractérisent, Muriel déshabille le bébé.
 Sylvie
Wow, je suis… épatée.
 Christian
Jamais je n’avais vu une telle maîtrise de dévêtement d’enfant.
 Toute la pièce se concentre sur le désapage du bébé. Quand, soudain, Muriel posa les vêtements, et constata l’organe qui s’y trouva.
 Muriel
Zizi.
 Sylvie
Oui, zizi. Je dirais même plus: zigounette.
 Christian
C’est un Chihuahua, une Banane, un pompon, une Tour de garde, le Phare d'Alexandrie, un château d'eau, Zlatan Ibrahimovic, un arrosoir, une grue, Fabien Barthez- (interrompu)
 Muriel
Paul-Didier! On peut l’appeler Paul-Didier!
 Sylvie
C’est super chouette Paul-Didier! Et en plus ça marche aussi au féminin: Paule avec un e et Didière avec un e.
 Muriel
Ah c’est vrai. Donc ça servait à rien, tout ce qu’on a fait? C’est malin…
 Sylvie
Mais maintenant on sait comment déshabiller un enfant.
 Muriel
En fait, quel que soit son sexe, ça revenait au même. Je pense que finalement, on a tous appris une leçon.  
 Ludwig-Octave, plein de terre et avec une machette.
Ah le bébé c’était un garçon? Eh bah dis donc…
 Chacun passe devant la caméra pour expliquer ce qu’iel a appris.
 Muriel
J’ai appris qu’en dépit des séparations qu’un individu peut ressentir dans une société, l’individu n’est déterminé.e que par ses propres décisions, et non la biologie, et donc qu’assigner un sexe à quelqu’un est limitant.
 Sylvie
J’ai appris que pour déshabiller un enfant il suffit de pincer le haut délicatement, d’enlever les bras des manches et de descendre les vêtements. Le tout avec douceur et respect de l’autre.
 Christian
J’ai appris qu’il vient un moment dans la vie de chacun dans lequel il faut prendre ses responsabilités et les accepter, afin de devenir un adulte libre.
 Bernadette
J’ai appris à faire du guacamole. Christian en a fait cinq fois en quatre jours.
 Corine
J’ai appris que c’était pas bien d’être méchant.
 Ludwig-Octave, plein de terre
J’ai appris que plus un psychologue — un psychologue prédestiné et un devineur d’âmes — se tourne vers les cas et les hommes exceptionnels, plus est grand le danger pour lui d’être étouffé par la compassion. Il a besoin de dureté et de gaieté plus qu’avec un autre homme. Car la corruption, la course à l'abîme des hommes supérieurs, des âmes d’espèce étrange, est la règle. Or il est terrible d’avoir toujours cette règle devant les yeux. Le martyre compliqué du psychologue qui a découvert cette course à l’abîme, qui découvre une fois, puis presque toujours à nouveau et dans l’histoire tout entière, cette complète « désespérance » intérieure de l’homme supérieur, cet éternel « trop tard ! » dans tous les sens, — ce martyre, dis-je, pourra, un jour, être cause que l’homme supérieur se tourne avec amertume contre sa propre destinée, et tente de se détruire — de se faire « périr » lui-même. On remarque chez presque tous les psychologue un penchant significatif et un plaisir à fréquenter des hommes vulgaires, les hommes qui vivent selon la règle : le psychologue laisse deviner par là qu’il a toujours besoin de guérir, qu’il a besoin de fuir, d’oublier, de rejeter ce que son regard et son scalpel, ce que son « métier » lui a mis sur la conscience. La crainte de sa mémoire lui est particulière. Il lui arrive souvent de se taire devant le jugement d’autrui : alors il écoute avec un visage impassible, pour entendre comment on honore, on admire, on aime, on glorifie, là où il s’est contenté de regarder. Ou bien il cache encore d’avantage son mutisme en approuvant expressément une quelconque opinion de premier plan. Peut-être le caractère paradoxal de sa situation s’approche-t-il tellement de l’épouvantable que la masse, les civilisés, les exaltés, apprendront de leur côté la haute vénération, quand lui n’a éprouvé que la grande pitié à côté du grand mépris, — la vénération pour les « grands hommes » et les bêtes prodigieuses, à cause desquels on bénit et on honore sa patrie, la terre, la dignité humaine et soi-même, proposant ces hommes comme modèle et comme système d’éducation à la jeunesse, voulant façonner la jeunesse d’après eux… Et qui sait si jusqu’à présent, dans tous les cas importants le phénomène ne s’est pas produit : la multitude adorait un Dieu, — et le « Dieu » n’était qu’une pauvre victime ! Le succès fut toujours un grand menteur, — et l’« œuvre » elle-même est un succès ; le grand homme d’État, le conquérant, l’inventeur sont déguisés dans leurs créations jusqu’à en être méconnaissables. L’« œuvre », celle de l’artiste, du philosophe, invente d’abord celui qui l’a créée, que l’on suppose l’avoir créée ; les « grands hommes » tels qu’ils sont honorés, sont de mauvais petits poèmes faits après coup ; dans le monde des valeurs historiques règne le faux monnayage. Ces grands poètes par exemple, les Byron, les Musset, les Poë, les Léopardi, les Kleist, les Gogol (je n’ose nommer de plus grands noms, mais c’est à eux que je pense), — tels qu’ils sont, tels qu’ils doivent être, comme il semble — hommes du moment, exaltés, sensuels, enfantins, passant brusquement et sans raison de la confiance à la défiance ; avec des âmes où se cache généralement quelque fêlure ; se vengeant souvent par leurs ouvrages d’une souillure intime, cherchant souvent par leur essor à fuir une mémoire trop fidèle, souvent égarés dans la boue et s’y complaisant presque, jusqu’à ce qu’ils deviennent semblables aux feux follets qui, s’agitant autour des marécages, se déguisent en étoiles — le peuple les appelle alors idéalistes, — souvent en lutte avec un long dégoût, avec un fantôme d’incrédulité qui reparaît sans cesse, les refroidit et les réduit à avoir soif de gloire, à se repaître de la « foi en eux-mêmes » que leur jette quelques flatteurs enivrés. Quels martyrs sont ces grands artistes et en général les hommes supérieurs aux yeux de celui qui les a une fois devinés ! Il est bien compréhensible que, pour la femme — qui est clairvoyante dans le monde de la souffrance, et malheureusement aussi avide d’aider et de secourir bien au-delà de ses forces, — les grands hommes aient été une proie si facile aux explosions d’une compassion immense et dévouée qui va jusqu’au sacrifice. Mais la foule, et surtout la foule qui vénère, ne les comprend pas, et elle charge cette pitié d’interprétations indélicates et vaniteuses. Aussi la compassion se trompe-t-elle invariablement sur sa force : la femme voudrait se persuader que l’amour peut tout, — c’est là sa superstition propre. Hélas ! celui qui connaît le cœur humain devine combien pauvre, impuissant, présomptueux, inhabile, est l’amour, même le meilleur, même le plus profond, combien il détruit plus qu’il ne réconforte ! — Il est possible que, sous la fable sainte et le déguisement de la vie de Jésus, se cache un des cas les plus douloureux du martyre de la conscience de l’amour, le martyre du cœur le plus innocent et le plus avide, auquel ne suffisait aucun amour humain, du cœur qui désirait l’amour, qui voulait être aimé et rien que cela, avec dureté, avec frénésie, avec de terribles explosions contre ceux qui lui refusaient l’amour. C’est l’histoire d’un pauvre être insatisfait et insatiable dans l’amour d’un être qui dut inventer l’enfer pour y précipiter ceux qui ne voulaient pas l’aimer, — et qui, enfin éclairé sur l’amour des hommes, fut forcé d’inventer un Dieu qui fût tout amour, totalement puissance d’amour, — qui eût pitié de l’amour humain parce que cet amour est si misérable, si ignorant ! Celui qui sent ainsi, qui connaît ainsi l’amour — cherche la mort. Mais pourquoi poursuivre des choses aussi douloureuses ? En supposant qu’on n’y soit pas obligé. —
 Muriel
On dirait que tout est revenu à la normale!
 Tout le monde rigole. FIN.
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peowbeow · 10 years
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oldfilmsflicker · 6 years
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new-to-me #531 - La chasse au lion à l'arc (The Lion Hunters)
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