#l'homme en forme de flamme
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Tu vas apprendre que seul mon plaisir compte Nous verrons peut-être plus tard pour le tien
Le Règne de la Femme Gynarchique : "Mon plaisir d'abord"
Dans le monde en perpétuelle évolution de la dynamique relationnelle, certaines formes se distinguent par leur caractère alternatif et audacieux. Parmi celles-ci, la relation gynarchique, où la femme domine et l'homme se soumet, gagne du terrain. explorons cette dynamique particulière et pourquoi, dans ce cadre, le plaisir de l'homme est relégué au second plan.
La relation gynarchique ne se base pas sur une notion de supériorité intrinsèque, mais sur un échange de pouvoir volontaire et consensuel. L'homme, dans ce contexte, offre son pouvoir et sa volonté à la femme, cherchant à s'épanouir dans une forme d'abandon. Par conséquent, la première raison pour laquelle son plaisir est secondaire réside dans ce choix volontaire de subordination.
Deuxièmement, cette dynamique repose sur un jeu de contrôle et de récompense. En plaçant le plaisir de la femme au premier plan, l'homme se voit confronté à une tension constante. C'est cette tension, ce désir inassouvi, qui alimente le feu de la passion et l'intensité de la relation. Dans cet univers, le report du plaisir masculin est donc essentiel pour maintenir cette tension et garder la flamme vivante.
Troisièmement, la mise en avant du plaisir féminin est également un moyen de contrer les stéréotypes socioculturels qui ont longtemps marginalisé la jouissance féminine. Dans cette relation, la femme reprend le pouvoir sur son corps et sa sexualité, affranchissant son plaisir des limites que la société pourrait lui imposer. L'homme, par son retrait, devient complice de cette émancipation, la soutenant dans son voyage d'auto-affirmation.
Cela dit, il est important de se rappeler que, même dans une relation gynarchique, le respect mutuel demeure fondamental. Le report du plaisir de l'homme n'est pas un rejet de sa valeur ou de ses désirs, mais une partie intégrante du jeu de pouvoir. Avec le temps, et toujours avec le consentement des deux parties, son plaisir sera pris en compte, peut-être même d'une manière plus intense et gratifiante, précisément parce qu'il a été retardé.
dans le contexte d'une relation gynarchique, le plaisir de la femme est mis en avant pour plusieurs raisons, allant de la subordination volontaire de l'homme à une tension érotique constante, en passant par l'affirmation de la femme contre des normes sociétales restrictives. Cette dynamique, bien que spécifique, offre une perspective unique sur les échanges de pouvoir et les manifestations du désir dans les relations humaines
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Romains 1 v 22-25 Se vantant d'être sages, ils sont devenus fous; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l'homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles. C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté, selon les convoitises de leurs coeurs; en sorte qu'ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen
Ésaïe 44 v 9-20 Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, Et leurs plus belles oeuvres ne servent à rien; Elles le témoignent elles-mêmes: Elles n'ont ni la vue, ni l'intelligence, Afin qu'ils soient dans la confusion. Qui est-ce qui fabrique un dieu, ou fond une idole, Pour n'en retirer aucune utilité? Voici, tous ceux qui y travaillent seront confondus, Et les ouvriers ne sont que des hommes; Qu'ils se réunissent tous, qu'ils se présentent, Et tous ensemble ils seront tremblants et couverts de honte.
Le forgeron fait une hache, Il travaille avec le charbon, Et il la façonne à coups de marteau; Il la forge d'un bras vigoureux; Mais a-t-il faim, le voilà sans force; Ne boit-il pas d'eau, le voilà épuisé. Le charpentier étend le cordeau, Fait un tracé au crayon, Façonne le bois avec un couteau, Et marque ses dimensions avec le compas; Et il produit une figure d'homme, Une belle forme humaine, Pour qu'elle habite dans une maison. Il se coupe des cèdres, Il prend des rouvres et des chênes, Et fait un choix parmi les arbres de la forêt; Il plante des pins, Et la pluie les fait croître. Ces arbres servent à l'homme pour brûler, Il en prend et il se chauffe. Il y met aussi le feu pour cuire du pain; Et il en fait également un dieu, qu'il adore, Il en fait une idole, devant laquelle il se prosterne. Il brûle au feu la moitié de son bois, Avec cette moitié il cuit de la viande, Il apprête un rôti, et se rassasie; Il se chauffe aussi, et dit: Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme! Et avec le reste il fait un dieu, son idole, Il se prosterne devant elle, il l'adore, il l'invoque, Et s'écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu! Ils n'ont ni intelligence, ni entendement, Car on leur a fermé les yeux pour qu'ils ne voient point, Et le coeur pour qu'ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, Et il n'a ni l'intelligence, ni le bon sens de dire: J'en ai brûlé une moitié au feu, J'ai cuit du pain sur les charbons, J'ai rôti de la viande et je l'ai mangée; Et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois! Il se repaît de cendres, Son coeur abusé l'égare, Et il ne sauvera point son âme, et ne dira point: N'est-ce pas du mensonge que j'ai dans ma main?
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Le mythe de Sisyphe et l'Homme révolté
Sur le mythe de Sisyphe, dans l'interprétation de Camus :
« Sisyphe est surtout connu pour son châtiment, consistant à pousser une pierre au sommet d'une montagne, d'où elle finit toujours par retomber. »
« Inspiré par la mythologie grecque, Camus fait le rapprochement entre la vie comme éternel recommencement obéissant à l'absurde et Sisyphe, héros de la mythologie grecque. Pourquoi une telle punition ? Camus cite plusieurs versions du mythe, la plupart expliquant la punition de Sisyphe par une insulte faite aux dieux. Une version particulière prête à Sisyphe, mourant, la volonté d'éprouver l'amour de sa femme en lui demandant de ne pas lui donner de sépulture et de jeter son corps sur la place publique, après sa mort. Selon une autre version, Sisyphe découvre la liaison entre le maître de l'Olympe, Zeus, et Égine ; il s'en va monnayer l'information auprès du père, le fleuve Asopos. En échange de sa révélation il reçoit une fontaine pour sa citadelle. Sa trop grande perspicacité irrite les dieux qui le condamnent à pousser un rocher au sommet d'une montagne, - qui, inéluctablement, roule vers la vallée avant que le but du héros ne soit atteint.
Camus est intéressé par les pensées de Sisyphe lorsque celui-ci marche en bas de la montagne, pour recommencer de zéro son épuisante ascension. Après que la pierre est tombée en bas de la montagne, Camus affirme : « C'est pendant ce retour, cette pause, que Sisyphe m'intéresse. Un visage qui peine si près des pierres est déjà pierre lui-même ! Je vois cet homme redescendre d'un pas lourd mais égal vers le tourment dont il ne connaîtra pas la fin ». Le moment est vraiment tragique, quand le héros prend conscience de sa condition misérable. Il n'a pas d'espoir mais « il n'est pas de destin qui ne se surmonte par le mépris ». Reconnaissant la vérité, Sisyphe, tout comme l'homme absurde, ne cesse de pousser. Camus affirme que lorsque Sisyphe reconnaît la futilité de sa tâche et la certitude de son sort, il est libre de réaliser l'absurdité de sa situation et de parvenir à un état d'acceptation. Paradoxalement c’est l’acceptation devant sa « défaite certaine » qui le délivre et le parachève. Le simple fait d’en prendre compte, et non pas de le nier, est déjà une révolte et donc une « victoire ». Le tragique deviendrait presque sublime d’où le clin d'œil au héros grec Œdipe ainsi Camus peut conclure que « tout est bien » car « il faut imaginer Sisyphe heureux ».
Contrairement au Sisyphe que l'on présente habituellement dans la mythologie, Camus considère qu' « il faut imaginer Sisyphe heureux », une formule de Kuki Shūzō. Sisyphe trouve son bonheur dans l'accomplissement de la tâche qu'il entreprend et non dans la signification de cette tâche. »
« Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile, ni fertile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux. » Albert Camus
Sur l'absurdité de l'existence :
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde. » Albert Camus
« Camus catégorise des archétypes de l'homme face à l'absurdité :
Le héros absurde fait face à l'absurdité de la vie. Il va même jusqu'à l'apprécier, recherchant toujours la même flamme, la même passion qui l'anime, comme le fait Don Juan en recherchant toujours de femme en femme l'effet de cette première passion.
Le suicidaire ne voit plus aucun sens à sa vie et fait le « grand saut », au même titre dans un certain sens que le croyant, échappant ainsi à l'absurdité de sa condition. Le croyant se livre quant à lui à une cause et ne se préoccupe pas de l'essence existentialiste qui ronge tant les humains qui y ont fait face, ceux-ci ayant perdu la lumière et se retrouvant seuls face à leurs pensées.
Camus entend ainsi montrer que la révolte est le seul moyen de vivre sa vie dans un monde absurde. Cette révolte est plus importante dans le fait de se révolter que dans les causes défendues en elles-mêmes. Camus propose donc une théorie de l'engagement passionné et conscient qui est compatible avec le climat politique de son temps. Il poursuivra cette réflexion avec son essai L'Homme révolté. »
« Qu'est-ce qu'un homme révolté ? Un homme qui dit non. Mais s'il refuse, il ne renonce pas : c'est aussi un homme qui dit oui, dès son premier mouvement. » D'apparence, il existe une limite à la révolte. Cependant, la révolte est un droit. La révolte naît de la perte de patience. Elle est un mouvement et se situe donc dans l'agir. Elle se définit par le « Tout ou Rien », le « Tous ou Personne ». En premier, elle soumet l'idée d'égalité : position d'égal à égal entre le maître et l'esclave. Mais le révolté finit par imposer cette égalité qui se traduit souvent par une inversion des rôles (dialectique hégélienne). Suivant le raisonnement de Scheler, l'homme révolté n'est pas l'homme du ressentiment, c'est-à-dire qu'il ne baigne ni dans la haine ni dans le mépris. La révolte enfante des valeurs. De fait, « pour être, l'homme doit se révolter ». La révolte extirpe l'homme de la solitude puisqu'elle est collective, c'est l'« aventure de tous ». Néanmoins, faire l'expérience de la révolte, c'est faire l'expérience de l'ascèse. Les mythes de Prométhée, d'Achille (avec Patrocle), d'Œdipe et d'Antigone, sont des archétypes de révoltes antiques au même titre que la révolte de Spartacus. La révolte est souvent légitime, elle est l'expression la plus pure de la liberté et semble revêtir le visage de l'espoir. De surcroît, la révolte impose une tension, elle refuse donc formellement le confort de la tyrannie ou de la servitude. Le révolutionnaire a la volonté de « transformer le monde » (Marx) alors que le révolté veut « changer la vie » (Rimbaud). »
« Dans l'épreuve quotidienne qui est la nôtre, la révolte joue le même rôle que le cogito dans l'ordre de la pensée : elle est la première évidence. Mais cette évidence tire l'individu de sa solitude. Elle est un lien commun qui fonde sur tous les hommes la première valeur. Je me révolte, donc nous sommes. (...) En un mot, plutôt mourir debout que de vivre à genoux. »
Albert Camus
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(via )
Supramental: Un discours évolutif intitulé "Quand l'ADN nous monte a tête " ???
Dans cette discussion publique FB, beaucoup de testostérone, un cultivateur aurait dit qu'on le castre chimiquement ou manuellement et il va se calmer ! Mais , un Homme ancien en mutation, c'est de la lumière en fusion ! Il faut le sauver dirait un Homme Nouveau en mutation, mais son Esprit lui dira: Faut le Tester , le petit Christ !
Loin des entités, qui est somme toute, de la lumière diffractée de vos corps éthérique qui ne peuvent plus accumuler de lumière pour le moment, des plans supérieurs. Il faut développer nos Alephs , les 7 qui vous rendront un Homme Nouveau.
Le fond de la question, ici, avant de vous montrer la discussion de ces hommes et femmes anciennes ; est que L'ADN, ou l'échange d'ADN, ou même l'Échange de partenaire , WoW , Rael est entrer dans l'abîme(là on est loin de la Lumière éthérique de nos corps )est le point de départ pour lequel les entités vous font chier !
Parce que le gars et oui surtout les gars horminisés (c'est l'inverse d'Harmonisé), le Yang veut retrouver son Yin,(ici seulement sur le plan physique ou en surmental) mais à travers une forme féminine matérielle. C'est le futur 7 ième Aleph en développement, le mariage cosmique, le magique ! Et les scientifiques ont déja dit que l'ADN de nos partenaires sexuel (plus simplement, je dirait plutôt ceux qui se french avec la langue,le contact salivaire ) s'accumule dans notre cerveau. Mais en fait, cette accumulation d'ADN, d'âmes célestes de nos anciennes vies ne s'accumule pas juste au cerveau ;mais c'est bien plus dans notre deuxième cerveau, celui du gros intestin, notre microbiote intestinale,notre système immunitaire. Et c'est pour ça que l'Homme ancien brasse autant de la merde avec l'ADN,les flammes jumelles etc en oubliant qu'il est de la Lumière sur les plans supérieures , la ou il n'y a oplus de Yin et de Yang et aucune testostérone ajouté !
Et oui, et c'est lors d'une première rencontre intime avec quelqu'un que son microbiote se mélange au nôtre, pour renforcer notre système immunitaire (souvent, on tombe malade quelques jours, rien de moins) et ensuite, si on est sensitif et supramental (donc les 3 premiers Alephs acquis : Volonté, Intelligence,amour)on réincarne nos anciennes vies instantanément, pour les sublimer vers le 7 ième Aleph , plus tard quand l'heure aura sonné !
Alors fin du préambule !
Voici la discussion:(ont lui envoie de l'Amour(de la Lumière car c'est intemporelle), il en a besoin)
La question qui a parti le feu était du genre:
Faut rester dans les vibrations de bas étage, en bas de la ceinture mettons, genre style comme (comme diraient les ados),sortez, aller aux dépanneurs , achetez-vous de la gomme de sapin bio, faites-vous une fell.... plaisirs, chez paw lol (fin de la dites question)Note a moi-même : Faut rire Christ ;-) Denis Jutras dirait sur sa chaine Youtube: "C'est de la masturbation mentale Christ !!!"
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SACRE ET MASSACRE DE L AMOUR
I
À l'orient pâle où l'éther agonise
À l'occident des nuits des grandes eaux
Au septentrion des tourbillons et des tempêtes
Au sud béni de la cendre des morts
Aux quatre faces bestiales de l'horizon
Devant la face du taureau
Devant la face du lion
Devant la face de l'aigle
Devant la face d'homme inachevée toujours
Et sans trêve pétrie par la douleur de vivre
Au coeur de la colombe
Dans l'anneau du serpent
Du miel du ciel au sel des mers
Seul symbole vivant de l'espace femelle
Corps de femme étoilé
Urne et forme des mondes
Corps d'azur en forme de ciel
II
Territoire fantôme des enfants de la nuit
Lieu de l'absence du silence et des ombres
Tout l'espace et ce qu'il enserre
Est un trou noir dans le blanc plein
Comme la caverne des mondes
Tout le corps de la femme est un vide à combler
III
L'aube froide
Des ténèbres pâles
Inonde les pôles
Du ciel et de la chair
Des courants souterrains de la chair et des astres
Au fond des corps de terre
Les tremblements de terre
Et les failles où vont les volcans du délire
Tonner
Entez sur le trépied
Celle qui hurle
La bouche mangée
Par l'amertume
En flammes du laurier de gloire
Écume
De la colère des mers
La femme à chevelure
D'orages
Aux yeux d'éclipsé
Aux mains d'étoiles rayonnantes
À la chair tragique vêtue de la soie des frissons
À la face sculptée au marbre de l'effroi
Aux pieds de lune et de soleil
À la démarche d'océan
Aux reins mouvants de vive houle
Ample et palpitante
Son corps est le corps de la nuit
Flamme noire et double mystère
De son inverse identité qui resplendit
Sur le miroir des grandes eaux
IV
Visitation blême au désert de l'amour
Aveugle prophétesse au regard de cristal
Que les oreilles de ton coeur
Entendent rugir les lions intérieurs
Du coeur
Le grand voile de brume rouge et la rumeur
Du sang brûlé par le poison des charmes
Et les prestiges du désir
Suscitant aux détours de ta gorge nocturne
La voracité des vampires
Danse immense des gravitations nuptiales
Aux palpitations des mondes et des mers
Au rythme des soleils du coeur et des sanglots
Vers le temple perdu dans l'abîme oublié
Vers la caverne médusante qu'enfanta
L'ombre panique dans la première nuit du monde
Voici l'appel la trombe et le vol des semences
L'appel au fond de tout du centre souterrain
Danseuse unissant la nuit à l'eau-mère
Végétal unissant la terre au sang du ciel
V
Comme Antée reprend vie au contact de la terre
Le vide reprend vie au contact de la chair
Je viens dans ton sein accomplir le rite
Le rythmique retour au pays d'avant-naître
Le signe animal de l'extase ancienne
Je viens dans ton sein déposer l'offrande
Du baume et du venin
Aveugle anéanti dans les caves de l'être
VI
Mais qui saurait forcer le masque de ta face
Et l'opaque frontière des peaux
Atteindre le point nul en soi-même vibrant
Au centre le point mort et père des frissons
Roulant à l'infini leurs ondes circulaires
Tout immobile au fond du coeur l'astre absolu
Le point vide support de la vie et des formes
Qui deviennent selon le cercle des tourments
Le secret des métamorphoses aveugles
D'où vient l'espoir désespéré
D'amour anéanti dans une double absence
Au sommet foudroyé du délire
Acte androgyne d'unité
Que l'homme avait à jamais oublié
Avant la naissance du monde
Avant l'hémorragie
Avant la tête
VII
Paroles du
Thibet
Il est dit autrefois
Qu'errant éperdue dans l'informe
Éparse dans l'obscurité
La pauvre ombre sans graisse du mort
La bouche pleine de terre
Dans le noir sans mémoire tourbillonne il fait froid
L'espace ne connaît que le glissement glacé des larves
Soudain
Si phalène que tente une lueur lointaine
Elle aperçoit la caverne enchantée
Le paradis illuminé des gemmes chaudes
Le règne des splendeurs et des béatitudes
Aux confins du désir essentiel
Qui jamais satisfait perpétuel se comble
À l'appel enivrant d'odeurs vertigineuses
Qu'elle y entre
Ombre morte
Et s'endorme
Pour se réveiller à jamais enchaînée
Engluée aux racines d'un ventre
Foetus hideux voué pour une vie encore
Au désespoir des générations
Roulé par la roue de l'horreur de vivre
Du vieux foetus aïeul
À notre mère putride
La pourriture aïeule
En robe de phosphore
La reine démente
Qui fait et défait
Les destins et les formes
Et du corps étoile
De l'éternelle femme
Livre les ossements à l'honneur de la cendre
Impose à l'orgueil de statue des chairs
L'horizontalité effroyable de l'eau
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Documentaire "Biomimétisme – Naturellement génial ! S’orienter dans le chaos" en streaming
See on Scoop.it - EntomoScience
Cette science, qui consiste à observer les mécanismes de la nature pour trouver des solutions techniques innovantes et douces pour l'environnement, connaît actuellement un véritable engouement. Initiation en quatre épisodes.
Les-docus.com
25 Juin 2016
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NDÉ
Vidéo
Biomimétisme, naturellement génial : S'orienter dans le chaos 3/4 2015 HD - YouTube https://www.youtube.com/watch?v=gqTUiwpqhaQ
Notes (extrait situé à environ 15 min)
Mardi 6 décembre 2011
BIOMIMETISME : S'orienter dans le chaos
Documentaire Arte
Enregistrement du 18 mars 2011
Certains coléoptères de la famille des buprestes ne pondent leurs œufs que sur des troncs d'arbres récemment calcinés. Parfois un incendie éclate à des kilomètres de l'endroit où ils se trouvent, mais ils sont capables de détecter un feu de forêt à 50 km de distance. La plupart des êtres vivants prennent la fuite dans ce genre de situation, il en va de leur survie. Mais les Buprestes, grâce à leur odorat très développé, repèrent immédiatement l'incendie et rejoignent en un temps record les troncs d'arbres encore fumants.
Sur cette végétation rendue stérile par le feu, les œufs du coléoptère sont à l'abri des prédateurs. Leurs larves se nourriront ensuite de bois calciné, débarrassé de toute substance toxique grâce au feu. L'espèce Melanophila acuminata est ainsi dotée de deux instruments de mesure astucieux : un détecteur de fumée et un capteur de rayonnement infrarouge.
À l'université de Bonn, on étudie le système sensoriel de l'insecte. On remplit une seringue de fumée. En combien de temps les coléoptères vont-ils détecter la fumée ? Il suffit de quelques molécules dans l'air. L'homme est capable de repérer un barbecue à 50 m. Mais ce Bupreste peut humer la fumée à plusieurs dizaines de kilomètres. Son odorat est environ un million de fois plus sensible que le nôtre. En outre, il sait différencier l'odeur d'un hêtre, d'un bouleau, ou d'un simple pré en flammes. L'insecte peut ainsi déterminer si le feu est intéressant pour lui ou pas, c'est-à-dire s'il lui permettra ou non de déposer ses œufs.
Le détecteur de fumée du coléoptère, ce sont ses antennes à peine longues de de 2 à 3 mm. L'insecte possède aussi un autre organe sensoriel dont nous ne disposons pas. Il perçoit la chaleur grâce à une sorte de caméra infrarouge. Son organe infrarouge, ce sont des structures en creux, il peut en avoir jusqu'à six. Chacun des creux sur l'abdomen regroupe entre 70 et 90 capteurs infrarouges. Ce sont des mécano récepteurs qui ont la forme de petites soies, c'est-à-dire de poils. Or on trouve des minuscules poils comme ceux-là sur tous les insectes. Quand on les touche, quand un contact extérieur les recourbe, ils réagissent. Un mécanorécepteur qui se trouve à la base du poil signale ce contact.
Les cellules pileuses ont donc été détournées de leur fonction d'origine, un processus d'optimisation imposé par l'évolution.
[Image] Documentaire d'Arte Science diffusé en 2015.
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LA MUSIQUE C'EST POUR TOUTE LA VIE
LA MUSIQUE C'EST POUR TOUTE LA VIE par Jamey Aebersold Please, subscribe to our Library. Thank you! Jazz Play Along - Blue Moon (partition, sheet music) Jazz Play Along - Nardis Miles Davis (partition, sheet music) LA SOLUTION Best Sheet Music download from our Library.
LA MUSIQUE C'EST POUR TOUTE LA VIE par Jamey Aebersold
Tout le monde aimerait pouvoir jouer d'un instrument de musique. Demandez à n'importe qui. Les raisons varient quant à la raison pour laquelle ils ne jouent pas de musique. Ce désir est, je pense, ancré dans l'essence même de l'homme, son âme, la partie intérieure de l'humanité qui n'a souvent pas la chance de se développer dans notre présent système éducatif. Surtout en musique !
Ma question est… qu'avons-nous fait du désir initial des élèves de jouer de la musique? L'avons-nous nourri et l'avons-nous fait monter comme une flamme ou lui avons-nous simplement demandé de participer à un effort de groupe qui peut être utilisé comme publicité pour le système scolaire, la sécurité d'emploi du directeur musical ou d'autres raisons non éducatives? Devons-nous JAMAIS demander à un élève d'utiliser son IMAGINATION lors d'une répétition ou d'un cours de musique? Faire de la musique et utiliser son imagination vont de pair. Albert Einstein avait dit : 'L'imagination est plus importante que la connaissance.' L'OBJECTIF À LONG TERME de la musique est de fournir un moyen d'expression personnelle et de communication, en supposant que l'individu puisse physiquement jouer de son instrument. Ce n'est pas parce que nous n'enseignons pas aux musiciens comment être créatifs qu'ils perdent leur désir de créer. Ils apprennent juste à être créatifs dans un autre domaine, pas la musique. C'est dommage. Zoltan Kodaly a déclaré: 'Chaque enfant en bonne santé improviserait si nous le laissions.' Un pourcentage extrêmement élevé d'étudiants en harmonie arrêtent de jouer de leurs instruments dès qu'ils quittent l'école secondaire ou l'université. On ne leur a jamais appris à utiliser la musique, car il s'agissait d'autres formes de développement personnel continu. Pour eux, la musique signifiait jouer dans le groupe ou l'orchestre ou chanter dans la chorale. Et jouer dans le groupe signifiait faire partie d'un groupe qui est souvent utilisé par l'école, le directeur du groupe ou l'administration de l'école pour promouvoir des événements sportifs ou pour obtenir une couverture médiatique en rapportant à la maison un trophée d'un concours de musique.
Jazz Play Along - Blue Moon (partition, sheet music)
https://dai.ly/x8ats8a L'INDIVIDU et sa croissance musicale semblent être perdus lorsque nous commençons à penser en termes de nombre d'étudiants inscrits, de marches, de fanfares, de compétitions, de concours, etc. Qu'est-il arrivé à l'individu qui voulait initialement JOUER DE LA MUSIQUE et apprendre à FAIRE DE LA MUSIQUE, peut-être même la musique qu'il ou elle entend dans son propre esprit, ou bourdonne ou siffle ? Notre système actuel offre peu d'occasions à l'individu d'accroître sa créativité musicale. Tout le monde doit faire partie d'un effort de groupe ou rien. Je n'ai rien contre les groupes parce que nous sommes une société de personnes orientées vers le groupe, et je suis membre de cette société. Un étudiant PEUT avoir une chance de vraiment FAIRE DE LA MUSIQUE s'il s'inscrit dans un groupe de jazz et si l'instructeur l'encourage à utiliser son IMAGINATION et à apprendre à IMPROVISER en utilisant les différentes gammes et accords qui composent la musique. Pourquoi l'étudiant abandonne-t-il la musique en tant que participant après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires ou universitaires? J'ai l'impression que c'est parce qu'ils n'ont pas de groupe avec qui jouer. Les programmes de musique actuels ne les ont pas équipés pour jouer de la musique dans le vrai sens du terme. JOUER DE LA MUSIQUE signifie être capable de jouer les mélodies qui errent dans l'esprit d'une personne, sur l'instrument de son choix, spontanément. C'est ce qu'on appelle généralement l'improvisation ou le jazz. TOUS les gens, du débutant de deux semaines au joueur symphonique ou au musicien de jazz, peuvent improviser. Cependant, tous ne profitent pas de l'occasion parce qu'ils n'ont pas été montrés ou enseignés. Ils ne savent pas comment apporter ces mélodies cachées hors de leur esprit et dans le monde audible, afin que d'autres puissent également en profiter. La musique, c'est le partage et quand je joue une mélodie et que vous l'entendez, je partage une partie de mon être intérieur, musicalement, avec vous. Dans la mesure où je pratique et perfectionne mon instrument, je peux vous remonter le moral, vous exciter, vous rendre triste, etc., selon ce que vous et moi ressentons en ce moment et à quel point je peux exécuter les idées de mon esprit. C'est être CRÉATIF AVEC LA MUSIQUE. C'est la 'joie de la musique' dont parle Leonard Bernstein. Il n'est pas nécessaire d'être doué ou spécial pour improviser avec de la musique. L'improvisation est la façon la plus naturelle de faire de la musique. Notre nature originelle est d'improviser – de créer. Écoutez les étudiants dans une salle de musique réchauffer leurs instruments. Ce que vous entendez, ce sont des tentatives d'improvisation. Désorganisé, mais néanmoins improvisé. Peut-être que ce que nous, éducateurs, devons faire, c'est apprendre à éliminer les obstacles à l'improvisation et permettre à la capacité créative naturelle des élèves de se manifester. Lorsque les compositeurs écrivaient à l'origine la musique que nous écoutons tous les jours, ils faisaient preuve de créativité. Dans mon esprit, il n'y a aucune différence entre un jeune enfant chantant une mélodie simple, puis la jouant sur son instrument, et un compositeur respecté écrivant une symphonie. Ils sont tous les deux créatifs. On a plus d'expérience sur laquelle s'appuyer et, par conséquent, son produit final a plus de chances d'apporter une contribution durable à la société. Cet élément créatif a toujours fait défaut dans nos programmes de musique scolaire. Je pense que nous sommes TOUS plus pauvres parce que nous ne saurons jamais comment nos vies personnelles pourraient être plus enrichies par les étudiants de notre propre ville, s'ils avaient eu la possibilité de s'exprimer à travers la musique. Comme l'a dit le poète… 'Nous mourons avec toute notre musique en nous.' Si l'élève a la chance d'être dans un orchestre de jazz ou de scène au lycée, il PEUT avoir l'occasion d'apprendre à improviser. Il est généralement laissé au directeur du groupe si l'improvisation sera ou ne sera pas enseignée. Question : « Comment pouvez-vous enseigner ce que vous ne savez pas ? Encore une fois, les collèges et les universités n'enseignent pas aux professeurs de musique comment être créatifs dans leurs méthodes d'enseignement ou comment improviser pendant qu'ils enseignent. Je pense que c'est parce qu'eux-mêmes n'ont jamais eu l'opportunité ou l'encouragement d'être créatifs avec la musique. Ils aiment la musique mais ils n'arrivent jamais à FAIRE DE LA MUSIQUE. Faire de la musique, c'est être à l'origine des mélodies, des harmonies et des rythmes. Tant de musique… tournent dans la tête des élèves, mais pourrons-nous jamais l'entendre…? Nous avons pris la liberté des étudiants de jouer de la musique et les avons forcés à un mode compétitif. Ils jouent quelques chansons, encore et encore, pour être interprétées lors d'un concours, d'un festival ou d'un concours dans l'espoir de remporter un trophée. Ce n'est pas le but de la musique ! Quand un directeur de groupe sent qu'il doit gagner gros pour garder son emploi, et cela arrive, nous avons tous des ennuis. Et bien sûr, les programmes de musique aux États-Unis sont en difficulté. Nous savons tous que les premiers programmes à être coupés sont la musique et l'art. Si l'on montrait aux musiciens comment être créatifs en plus de jouer dans un ensemble, l'administration pourrait voir différemment les programmes de musique. Je suis sûr que les parents ne voudraient pas couper un programme qui offrait à leur enfant une opportunité de grandir, d'être créatif et d'ajouter de l'estime de soi. Qui achèterait sciemment un instrument s'il savait à la fin du lycée qu'il ne l'utiliserait plus jamais ? Quel parent investirait dans ce type de pensée? Je suis sûr que si vous disiez au parent que c'est ce qui se passe 99% du temps, il répondrait probablement: 'Je veux que mon enfant joue et s'amuse musique toute leur vie, pas seulement à l'école. Et si les mathématiques ou l'anglais étaient enseignés de cette façon? N'imaginez-vous pas que ces programmes seraient également coupés lors des coupes budgétaires? Je ne peux pas imaginer un professeur de lycée travailler ses élèves encore et encore sur l'adresse de Gettysburg pendant trois mois ou plus juste pour pouvoir ramener à la maison une première place à un concours. Une citation anonyme se lit comme suit: 'La concurrence et la coopération ne peuvent pas coexister'. De nombreux directeurs de bande estiment qu'ils ont concourir, afin de « faire sortir les élèves », de s'inscrire dans un groupe. Je ne doute pas que cela soit vrai dans de nombreux programmes en raison de la façon dont la musique est traitée comme un événement sportif… quelqu'un gagne, quelqu'un perd. J'ai entendu plusieurs groupes de jazz où tout le monde dans le groupe s'est levé et a pris un solo intéressant. L'improvisation était enseignée comme une partie de base de la musique, et jouer uniquement les notes écrites ne serait pas juste pour les étudiants qui se sont inscrits au cours. Ils ont appris les bases de l'ensemble jouer avec l'improvisation et tout le monde a récolté les fruits. Personne n'aime vraiment jouer le deuxième violon, mais le mythe selon lequel 'soit vous l'avez, soit vous ne l'avez pas' a persisté à ce jour, et nous sommes tous plus pauvres pour ce type de pensée. Je n'ai jamais entendu un perdant. J'ai entendu de nombreux étudiants qui ne jouent pas très bien parce qu'on leur a demandé de jouer d'un instrument qu'ils n'ont vraiment pas choisi de jouer, ou parce qu'ils n'ont pas été encouragés ou montrés comment pratiquer afin que les riches récompenses de la musique puissent se manifester. dans et à travers ça étudiant. La musique est l'un des éléments constitutifs de l'UNIVERS. Si nous pouvions amener les élèves à un âge précoce à composer et à interpréter des mélodies simples de leur propre fabrication, et à commencer tôt… 4e, 5e année et à les maintenir tout au long des années, ATTENTION! Il faudrait limiter les inscriptions aux programmes de musique. Apprenez aux gens à être créatifs et à dessiner sur les PROPRES ressources et ils feront de la musique TOUTE LEUR VIE, pas seulement pendant qu'ils font partie des ensembles organisés de nos systèmes scolaires. Il faudrait du temps et des efforts pour changer, mais tout ce qui en vaut la peine demande du temps. Ce sont les récompenses qui font que l'effort ne ressemble à rien. Pendant trop longtemps, la musique a été négligée dans le développement global de l'être humain. Chaque personne, chaque âme, aspire à être créative et à contribuer si seulement elle pouvait en avoir la chance. Les systèmes éducatifs sont la voie s'ils voulaient seulement prendre les devants. L'imaginaire est le maître mot. Oserons-nous l'utiliser ? Continuez à lire pour une solution possible…
Jazz Play Along - Nardis Miles Davis (partition, sheet music)
https://vimeo.com/714417985
LA SOLUTION
Au fur et à mesure qu'ils apprennent plus de notes, demandez-leur d'incorporer ces notes également. Mettez en place un tempo lent et demandez-leur de jouer la mélodie qui leur vient à l'esprit. Tu peux doivent chanter un exemple ou jouer un exemple pour eux pour les faire démarrer. Ils doivent comprendre que créer leur propre musique fait partie de l'apprentissage de la musique – il n'y a rien à craindre. C'est naturel et il n'y a pas de perdants. L'écoute d'enregistrements d'artistes de jazz fournira à l'élève des modèles de mélodies, de phrases, de couleurs tonales, d'utilisation de l'articulation, de dynamique, etc. acceptables. J'ai trouvé que le volume 24 'Majeur et mineur' est l'un des meilleurs moyens d'enseigner les gammes, la technique et la créativité en même temps. Les 12 gammes majeures sont couvertes pour des durées allant jusqu'à 5 minutes chacune sur l'accompagnement enregistré. Les gammes mineures sont également couvertes de la même manière. Les arrière-plans enregistrés rendent l'apprentissage des gammes et des accords amusant, ce qui conduit à l'expérimentation qui conduit à l'improvisation. C'est une séquence d'événements des plus naturelles dans l'apprentissage de la musique. C'est l'un des moyens les plus rapides que j'ai trouvé pour stimuler le musicien et briser les inhibitions. Les arrière-plans enregistrés rendent l'apprentissage des gammes et des accords amusant, ce qui conduit à l'expérimentation qui conduit à l'improvisation. C'est une séquence d'événements des plus naturelles dans l'apprentissage de la musique. C'est l'un des moyens les plus rapides que j'ai trouvé pour stimuler le musicien et briser les inhibitions. Cela aide à activer notre cerveau droit, le côté créatif, et nous donne un aperçu de notre véritable potentiel. Vous vous retrouverez, en tant que professeur de musique, à proposer des idées dont vous ignoriez l'existence. Très probablement, l'excitation de FAIRE DE LA MUSIQUE vous réinfectera. Trop de professeurs de musique ont renoncé à jouer de leurs instruments. C'est tragique et cela n'arriverait sûrement pas si souvent si les bases de l'improvisation leur avaient été montrées très tôt. Arrêtez-vous et réfléchissez… l'apprentissage des doigtés des gammes ne devrait-il pas conduire à les utiliser pour faire de la musique? Bien sûr, cela devrait être le cas, et lorsque vous enseignez également l'improvisation avec les bases, vous obtenez le meilleur de tous les mondes musicaux et des musiciens complets. Il est peut-être temps de l'introduire dans la salle de classe et d'intégrer le Play Along series avec votre propre imagination. Il n'y a pas de fin aux possibilités une fois que le désir de faire de la musique vraiment te frappe. Read the full article
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La galerie des émotions
Cela faisait plusieurs minutes que Sam attendait dans la rue des Paupières sous une pluie battante. Elle décida d'entrer dans la petite galerie d'art où son amie lui avait donné rendez-vous. Jenny voulait absolument lui faire découvrir cette fameuse exposition dont elle parlait depuis des jours. La pièce principale était ornée d'œuvres de toute sorte. Elle était ouverte sur une seconde, au fond de la galerie. Celle-ci était beaucoup plus épurée. Les grands murs blancs présentaient quatre tableaux, une sculpture et un miroir. — Bonjour, chuchota une dame depuis un coin de la pièce. Sam, qui ne l'avait pas remarqué, sursauta avant de lui répondre. — Bonjour, j'attends mon amie qui souhaite me montrer votre exposition temporaire. — Vous pouvez la découvrir dès maintenant, répondit la dame. Il est préférable d'être seul pour profiter pleinement de l'expérience. Je préviendrai votre amie de votre arrivée. Sam fut dirigée vers la salle du fonds, avec la consigne de suivre le parcours indiqué par l'artiste. Elle commença ainsi par la série de tableaux. Une phrase était inscrite au-dessus de chacun d'entre eux. La première disait "Plongez au cœur de vos émotions profondes". La peinture représentait un vaste océan, où se confondaient la houle et le ciel. Sam venait à peine de poser les yeux sur l'œuvre que des vagues se formèrent. Elles s'élevaient de plus en plus tandis que le ciel s'assombrissait. Quelques secondes plus tard, les flots étaient déchaînés. Le regard de la jeune femme avait provoqué une incroyable tempête. La sensation se propageait jusqu'à l'intérieur d'elle-même. Elle posa une main sur son ventre qui ressentait le chaos. La douleur lui devenait insupportable.
Sam fit un grand pas en arrière et l'océan retrouva aussitôt son calme. Sa petite voix lui suppliait de ne pas poursuivre l'expérience, mais elle se sentait trop immergée pour s'arrêter. La chaleur de la bougie qui remplissait le second tableau réchauffait déjà son visage. "Allumez votre flamme intérieure" annonçait la phrase sur le mur. Une nouvelle fois, la peinture s'éveilla. La bougie se consuma tout entière et le feu se répandit partout dans le décor. Des gouttes perlaient sur le front de Sam à cause de la chaleur qui l'étouffait. Les deux tableaux suivants se comportèrent de la même façon. Le ciel dégagé qui appelait à "Volez dans votre flux de pensées" fut rapidement tourmenté par un violent orage. Les coups de tonnerre et les éclairs provoquaient chez la jeune femme de douloureux maux de tête. Dans la dernière peinture, la magnifique prairie verdoyante se mit à pâlir pour laisser un paysage terne et triste. C'est en larmes que Sam se dirigea vers la sculpture. Celle-ci n'avait pas de forme précise. Soudain, elle se mit à grossir, grossir jusqu'à dépasser la jeune femme. Une fois immobile, Sam fit le tour de la masse d'argile et lu la phrase "Éprouvez le poids de votre sensibilité". Après ça, les pas de Sam étaient si lourds qu'elle mit un certain temps pour rejoindre la dernière œuvre. Elle se planta devant le grand miroir. Curieusement, elle ne vit pas son reflet, mais celui d'un homme. Il était immense et dépassait Sam de plusieurs têtes. Il portait un chapeau et un vieux costume démodé, tâché de peinture. — Impressionnant n'est-ce pas ? Dit-il soudain d'un ton enjoué. — Je dirais plutôt épuisant et… intense, souffla Sam. — J'ai créé cette exposition pour dévoiler tout ce qui sommeille en vous, reprit l'homme. Les six œuvres ont été ici unanimes : vos émotions bouillonnent et vous dévorent. Maintenant, prenez un instant pour leur faire face, en douceur. Après ces paroles, l'homme disparut pour laisser place au reflet de la jeune femme. De l'autre côté du miroir, son corps se souleva pour flotter loin du sol. Sam n'avait jamais ressenti un tel sentiment de légèreté. Elle resta de longues minutes devant le miroir avant de quitter la pièce. Son amie Jenny l'attendait devant l'entrée. Elle sécha ses larmes et la serra tendrement dans les bras. Sur la route qui la ramenait chez elle, Sam, bouleversée par cette expérience, ne cessait de penser à la phrase sur le mur qui accompagnait le miroir.
Cette phrase n'était pas de l'artiste, mais de Charles Baudelaire : " Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie." Charles Baudelaire.
Fin.
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« La Création est un palimpseste à travers lequel on déchiffre Dieu. »
La Double Écriture De Dieu
décembre 23, 2022
Tu as formé la lune pour marquer les dates des fêtes, le soleil sait quand il se couche. Psaume 104.19
Victor Hugo a écrit : « La Création est un palimpseste à travers lequel on déchiffre Dieu. »¹ Mais qu’est-ce qu’un palimpseste ? Dans l’Antiquité, les parchemins étaient faits avec des peaux de bête. Ils étaient chers, et on les réutilisait lorsque cela était possible. Un palimpseste était un manuscrit dont la première écriture avait été lavée et grattée, et sur lequel un nouveau texte avait été écrit.
D’où la question du jour : Que voyez-vous dans la Création ? le résultat d’un lent processus aléatoire ayant abouti à sélectionner à l’aveugle les seules structures viables ? Ou même, seulement, les merveilles de Dame Nature ?
Victor Hugo avait perçu dans la Création la trace de ce qu’on appelle aujourd’hui un « dessein intelligent ». En effet, il n’est pas logique de croire qu’un Univers aussi merveilleusement ordonné soit le résultat du hasard. D’ailleurs, nous n’avons pas, dans aucune des sciences, d’exemple où une entité de complexité donnée ait été créée par une entité de complexité inférieure. Pourquoi l’Univers ferait-il exception ?
Le proverbe chinois nous dit : « Quand le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt. » Comme Victor Hugo, sachons regarder l’Univers avec d’autres lunettes. Déchiffrons-y la présence de Dieu.
Jean-Louis Théron
1 Larousse des citations littéraires
__________________ Lecture proposée : Psaume 104.
1 Mon âme, bénis l'Éternel! Éternel, mon Dieu, tu es infiniment grand! Tu es revêtu d'éclat et de magnificence!
2 Il s'enveloppe de lumière comme d'un manteau; Il étend les cieux comme un pavillon.
3 Il forme avec les eaux le faîte de sa demeure; Il prend les nuées pour son char, Il s'avance sur les ailes du vent.
4 Il fait des vents ses messagers, Des flammes de feu ses serviteurs.
5 Il a établi la terre sur ses fondements, Elle ne sera jamais ébranlée.
6 Tu l'avais couverte de l'abîme comme d'un vêtement, Les eaux s'arrêtaient sur les montagnes;
7 Elles ont fui devant ta menace, Elles se sont précipitées à la voix de ton tonnerre.
8 Des montagnes se sont élevées, des vallées se sont abaissées, Au lieu que tu leur avais fixé.
9 Tu as posé une limite que les eaux ne doivent point franchir, Afin qu'elles ne reviennent plus couvrir la terre.
10 Il conduit les sources dans des torrents Qui coulent entre les montagnes.
11 Elles abreuvent tous les animaux des champs; Les ânes sauvages y étanchent leur soif.
12 Les oiseaux du ciel habitent sur leurs bords, Et font résonner leur voix parmi les rameaux.
13 De sa haute demeure, il arrose les montagnes; La terre est rassasiée du fruit de tes oeuvres.
14 Il fait germer l'herbe pour le bétail, Et les plantes pour les besoins de l'homme, Afin que la terre produise de la nourriture,
15 Le vin qui réjouit le coeur de l'homme, Et fait plus que l'huile resplendir son visage, Et le pain qui soutient le coeur de l'homme.
16 Les arbres de l'Éternel se rassasient, Les cèdres du Liban, qu'il a plantés.
17 C'est là que les oiseaux font leurs nids; La cigogne a sa demeure dans les cyprès,
18 Les montagnes élevées sont pour les boucs sauvages, Les rochers servent de retraite aux damans.
19 Il a fait la lune pour marquer les temps; Le soleil sait quand il doit se coucher.
20 Tu amènes les ténèbres, et il est nuit: Alors tous les animaux des forêts sont en mouvement;
21 Les lionceaux rugissent après la proie, Et demandent à Dieu leur nourriture.
22 Le soleil se lève: ils se retirent, Et se couchent dans leurs tanières.
23 L'homme sort pour se rendre à son ouvrage, Et à son travail, jusqu'au soir.
24 Que tes oeuvres sont en grand nombre, ô Éternel! Tu les as toutes faites avec sagesse. La terre est remplie de tes biens.
25 Voici la grande et vaste mer: Là se meuvent sans nombre Des animaux petits et grands;
26 Là se promènent les navires, Et ce léviathan que tu as formé pour se jouer dans les flots.
27 Tous ces animaux espèrent en toi, Pour que tu leur donnes la nourriture en son temps.
28 Tu la leur donnes, et ils la recueillent; Tu ouvres ta main, et ils se rassasient de biens.
29 Tu caches ta face: ils sont tremblants; Tu leur retires le souffle: ils expirent, Et retournent dans leur poussière.
30 Tu envoies ton souffle: ils sont créés, Et tu renouvelles la face de la terre.
31 Que la gloire de l'Éternel subsiste à jamais! Que l'Éternel se réjouisse de ses oeuvres!
32 Il regarde la terre, et elle tremble; Il touche les montagnes, et elles sont fumantes.
33 Je chanterai l'Éternel tant que je vivrai, Je célébrerai mon Dieu tant que j'existerai.
34 Que mes paroles lui soient agréables! Je veux me réjouir en l'Éternel.
35 Que les pécheurs disparaissent de la terre, Et que les méchants ne soient plus! Mon âme, bénis l'Éternel! Louez l'Éternel!
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Ce qui me fait mal avec toi, c’est le presque et la violence, et le mépris, mais surtout le presque. Je n’ai jamais été aussi proche qu’avec toi de ma vie, de moi-même, de ma langue – jamais été si près de n’avoir plus, entre mes jambes, un trou noir effroyable d’angoisse et de dégoût. Je suis passée par un drôle de chemin (qui n’était pas pour moi – je le savais depuis le début) mais je comprenais presque comment tenir debout – comment m’allonger sous un homme – comment mettre des mots sur mes lèvres – et embrasser dans la lumière. Je comprenais presque ce que tout le monde comprend et que je n’ai jamais su, comment éteindre les miroirs, et laisser les larmes couler. Presque. J’y étais presque. J’étais à quelques pas. Je ne saurai jamais de quoi et ce n’est pas ton problème. Tu te fiches de savoir qui je suis et ce que tu me fais – tu m’empêchais de parler quand j’essayais de te le dire –, ni si tu me laisses errante ou vide, et quelle partie de mes flancs tu gardes entre tes dents. Tu te fiches de me traiter comme une chose. Tu me jettes. Tu n’as pas le temps. Tu as trop de toi à t’occuper. Mais moi aussi maintenant j’ai trop de toi à m’occuper.
Tu me laisses, comme tous les autres hommes, sans aucune exception, dans un immense silence et des murs de questions et un monstre d’amour autophage en-dessous de tous les lits. Qui m’empêche de manger. Qui m’empêche de dormir. J’ai des formes de toi à m’en tourner l’œil et la tête, qui ne sont pas toi, qui y ressemblent ; certaines sont des souvenirs, beaucoup sont des suppositions, et toutes se superposent cinq centimètres au-dessus de mon cœur, c’est comme s’il y avait trop de notes de musique, ça me laisse une stridence sous les yeux (et une barre dans la tête, et mal à l’estomac), ça m’épuise et ça me bouscule et tu les dissiperais en quelques mots d’explications – si tu voulais – mais tu ne veux pas – et je ne sais même plus où tu es dans ces boucles blondes cérébrales (la peau un peu rugueuse à côté de tes yeux, virtuelle, à présent).
Mais je n’ai jamais vraiment su où et qui tu étais, c’est amer sur la langue comme le bout de tes doigts, je ne sais pas qui tu es et c’est horrible et c’est trop tard. Je ne sais pas quel homme a forcé mes bras à s’ouvrir et se fermer sur lui. Quel homme m’a forcé la main. Je me demanderai toujours. Toi, tu ne te poses pas de questions. Tu t’en poses à l’écrit, ou bien l’écrit t’en pose, mais dans ton cœur et dans ton corps tu es brut et simple et dur. Tu disais : comme une pierre. J’aurais dit : comme une bête. Et dieu sait que j’aime les bêtes et qu’on m’abandonne sans un bruit et que je saurai me faire discrète même entre les murs de ta ville, invisible, intangible à nouveau, une fille en forme de laisse et je ne tiens qu’à un fil - c’est comme si chaque homme qui me quittait emportait cinq kilos avec lui. Je n’aurai plus de quoi tenir un autre amour debout.
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Bonsoir, ou bonjour, Monsieur Saulter !
Je sais que vous êtes très attaché à l'esthétique des années 1920... du coup, je voulais savoir s'il y avait des films de cette période que vous avez vu, et que vous appréciez particulièrement ! :D Je pensais moi-même m'y pencher...
@carwyn-gibson
Bonsoir, Carwyn !
Je suis navré du temps qu'il m'a fallu pour répondre à cette question, ma foi tout à fait passionnante. Vois-tu, je me suis peut-être laissé emporté... ! Le début du vingtième siècle est très riche en cinéma, comme tu peux t'en douter. En effet, j'ai eu l'occasion de regarder beaucoup de films de cette époque, principalement entre 1910 et 1920. Le Cinéma, à cette époque, est une discipline encore naissante, mais qui recèle déjà de cette qualité artistique que nous lui connaissons. Je pourrais vous parler de Georges Méliès, bien sûr, et l'exemple surprenant de son Cendrillon de 1899, bien moins connu que son Voyage sur la Lune, mais parfaitement remarquable malgré tout. Je pourrais vous parler d'Alice Guy, la toute première réalisatrice de l'histoire du cinéma, qui, par ses reconstitutions de célèbres tableaux, pourrait être tracée comme inauguratrice du genre des péplums. Je pourrais vous parler de Victorin Jasset, Louis Gasnier, Louis Delluc... de beaucoup de personnes, sommes toutes, et peut-être que cela sera le sujet d'un autre poste. Aujourd'hui, pourtant, j'aimerai vous parler d'un réalisateur, et, plus particulièrement, de l'une de ses œuvres.
Laissez moi vous présenter J. Searle Dawley.
Mr. Dawley était un réalisateur et scénariste américain, qui me semble relativement méconnu. Et l'oeuvre en question, Carwyn, devrait vous être familière, puisque j'ai pu constaté que vous aviez récemment lu le roman duquel elle est adapté : il s'agit de son Frankenstein de 1910. Et vous avez beaucoup de chance : le film, d'une durée de treize minutes environ, se trouve sur YouTube ; je vous en fourni le lien.
youtube
C'est une œuvre que j'affectionne particulièrement, et, si vous m'en permettez l'indulgence, j'aimerai vous faire un petit commentaire dessus ; il n'y a pas que le cinéma moderne qui mérite d'être décortiqué. Il s'agit, en effet, de la toute première adaptation du roman de Mary Shelley, et, s'il diffère à bien des égards du roman, il en retient certains des thèmes les plus passionnants.
L'ubris de Victor Frankenstein.
Bien sûr, vous n'êtes pas sans savoir que l'un des nœuds principaux du roman réside dans la folie créatrice de son héros, le Docteur Victor Frankenstein ; et par là-même, son ubris, sa volonté à défier les lois naturelles, défier l'ordre des choses, défier Dieu lui-même en se prétendant Le remplacer. C'est un élément que nous retrouvons, par ailleurs, dans toutes les adaptions- l'acte sacrilège de vouloir dépasser la loi des choses, de remplacer la mort par une vie éternelle, voir pire : de créer soit même la vie.
Voyez donc la première apparition de Frankenstein, sur l'image que je vous offre. Vous pouvez remarquer, bien sûr, que la mise en scène est particulièrement parlante dans ce genre d'œuvre ; chaque détail y est millimétré. Le voici présenté sur un trône, entouré de squelettes, jouant avec des crânes : une représentation très baroque, très excessive, et très shakespearienne- la référence à Hamlet ne vous aura certainement pas échappée. Le positionnement du personnage est parlant, également. Sur la gauche de l'image se trouve le squelette, sur la droite, le vivant : l'ordre des choses est bouleversée, la mort se présente avant la vie, ou la vie se propose comme une continuation de la mort. L'atelier du Docteur a tout de celui d'un apprenti sorcier. Le voilà bien jouasse, sur son trône, l'établi couvert de morceau humain, d'une tête grotesque. Voilà donc, bien sûr, le tableau d'un savant fou- et vous remarquerez que le terme "tableau" est toujours particulièrement parlant, à cette époque. J'y reviendrais.
"The most perfect human being that the world as yet to known", déclare le Docteur. Le voici, l'ubris, l'égo créateur : la folle volonté de vouloir dépasser le travail de Dieu. Vous vous doutez bien qu'à l'époque, et plus encore à celle de Mary Shelley, c'était là un bien grave blasphème à avancer. Frankenstein, le Prométhée Moderne, qui joue a créé l'homme de sa propre glaise, est ici parfaitement représenté, selon moi- du moins, dans la première partie de ce film : son rôle créateur, en effet, se construit comme une parodie de celui de Dieu.
Prenez l'exemple du processus de création de la créature, à partir de 2m11. "I shall create into life", nous annonce le panneau. Le terme "into" est particulièrement parlant : il s'agit de faire surgir la vie depuis le néant, une image de la création ex-nihilo observée dans la génèse, et qu'on retrouve, seulement dans cette adaptation, dans la fabrication de la créature. Voyez comme elle se forme, petit à petit, morceau par morceau, sans intervention extérieure, comme sous l'influence d'une forme de magie dénaturée ! Vous pouvez également noté l'omniprésence du rouge, qui n'est que très rarement une couleur positive, et des flammes qui l'entourent (le feu étant évidemment un motif récurrent dans le mythe de Frankenstein : à l'image de Prométhée, c'est celui qui donne la vie, tout en restant destructeur, dangereux, à craindre- le feu étant lui-même craint par la créature, notamment dans l'adaptation de 1931 par James Whales).
Bien sûr, une fois la créature formée, le docteur fuit devant son œuvre macabre, cette parodie de vie ; et, détail intéressant, pour revenir sur cette idée de tableau- voyez comme la mise en scène est, une fois de plus, extrêmement parlante.
A votre gauche, l'extrait du film, baigné dans sa couleur écarlate ; de l'autre, Le Cauchemar de Füssli, peint au XVIIIème siècle. Nul besoin de longue déclaration pour que la créature apparaisse comme ce qu'elle est : un cauchemar d'un autre monde.
La deuxième partie du film, dès lors, dévie grandement du roman ; mais elle conserve un élément particulièrement important, particulièrement central : le dédoublement du monstre, le renversement entre créateur et créature.
Ambiguïté du monstre : le créateur qui se perd dans sa création.
"Il n'y a pas qu'un seul monstre, dans mon récit, mais deux", écrit Mary Shelley. Je vais m'octroyer une brève, très brève, et très superficielle analyse de ce point précis dans le roman. La construction des rôles de Frankenstein et de sa créature sont similaires, et peut-être l'avez vous remarqué. Leur première apparition, dans le journal de bord du capitaine, est identique : tout deux apparaissent sur leurs traîneaux, apparitions surprenantes et mystérieuses. Nous pouvons également souligner l'aspect même du Docteur, sa dégradation physique qui accompagne la folie de sa fièvre créatrice ; au fur et à mesure que le corps de la créature se forme, le sien se dégrade. Tout deux, également, sont plongés dans la folie, la solitude. Finalement, le créateur se trouve dépassé par sa création. "Vous êtes mon créateur," dira d'ailleurs la créature, "mais je suis votre maître." Une construction en miroir, donc. Et savez vous où nous retrouvons, assez littéralement, un miroir ? :D
Et oui ! Dans l'adaptation de Mr. Dawley !
Voyez la scène qui commence à 7 minutes 45. Voyez comment s'opère le jeu du miroir. Le monstre, dans un premier temps, est dans la pièce, Frankenstein apparaît dans le miroir ; et puis, inversement ! Le monstre se retrouve dans le miroir, Frankenstein, dans la pièce. La frontière est toujours présente, mais bien mince, puisque les rôles sont interchangeables, tant et si bien que le monstre finit par être, littéralement, le reflet de Frankenstein. Tout le cœur et la morale de ce film réside dans cette ambiguïté là : dans la relation entre l'humain et son double "monstrueux". Ici, la créature n'est plus seulement une création blasphématique et monstrueuse. Elle est la représentation du "mal" caché en l'homme, de son inconscient, de sa difformité. En cela, bien sûr, la fin dévie du roman d'origine.
"The monster is overcomed by love and disappears." La fin, peut-être, peut sembler décevante, en ce qu'elle est bien plus optimiste que celle de Mary Shelley : c'est que le message de l'oeuvre est différent. Ici, l'homme surpasse ses démons, par le biais de valeurs (très chrétiennes, par ailleurs, mais je ne compte pas me lancer plus en avant dans un débat sur le lien qu'entretient le mythe de Frankenstein avec la religion) positives. En treize minutes seulement, donc, ce film de 1910 parvient à raconter une histoire tout à fait passionnante, et sans conteste riche ; pas seulement au travers de ses dialogues -inexistants, sans les panneaux- mais également, et surtout, par le soin apporté à sa mise en scène.
Et... Comme je vous l'avais dit, je me suis laissé emporté ! Il faut dire que le sujet est passionnant, et j'aurais encore beaucoup à dire. J'espère vous avoir fait découvrir quelque chose d'intéressant. N'hésitez pas à me dire si ce genre de post vous intéresse - vous, Carwyn, ou peut-être d'autres personnes. Je vous souhaite en tout cas une excellente soirée ;)
#J. Searle Dawley#1910's cinema#cinema#frankenstein#frankenstein monster#victor frankenstein#analyse de film#old movie review#mary shelley
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Les épées de l'académie française.
Qu'es-ce que L'académie française ?
C'est une institution fondée par le Cardinal Richelieu en 1635. Il est composé de 40 sièges (40 représentant).
Quel est son but ?
Son but est d'appliquer des règles à la langue française pour l'harmoniser, la rendre éloquente et compatible avec les arts et les sciences. Créer une langue accessible à tous, pas seulement accessible aux spécialistes. (fais une seule phrase)
Aujourd'hui ça n'a pas changé, mais il se posent maintenant sur une base plus large (?) : des années de travail sur lesquels s'appuyer, de même pour les académiciens, ainsi que la diversité et le pluralisme des langues.
Comment y parviennent-ils ?
Ils créent un dictionnaire, une grammaire spécifique, utilisent la poésie, définissent une rhétorique.
Qui en fait parti ?
Les personnes lettré et de lettre (pourquoi avoir employé le terme de "lettré" ?) (connaisseur et écrivain) de divers lieux d'activité.
34 sièges sont occupés aujourd'hui, 6 sont dit "vacants" (souvent pour cause de "vacances")
737 membres ont fait et font partie de cette académie, ils sont appelés les "immortels".
Quels sont les symboles ?
Les deux principaux sont :
- la veste : confectionné avec un drap bleu foncé ou noir, brodé de Rameau d'olivier, broderie en vert et or. L'utilisation de l'olivier et du vert ramène à son nom : l'habit vert. (pourquoi le choix de l'olivier ?)
Pourquoi bleu, noir et vert et pas autre chose ?
Exemple, Pas de rouge car trop agressif, signifie le sang.
Pas de blanc car trop salissant et royaliste (blanc symbole des rois, sur le drapeau français c'est ce qu'il signifie, la monarchie).
Pas de jaune car il a une mauvaise réputation, associé à l'infidélité.
Enfin, ce vert rappel le vert utilisé par l'armée, la veste est d'ailleurs confectionné par le tailleur de l'armée ou des couturiers reconnus comme pierre cardin. (ce sont ton interprétation pour les couleurs, ou c'est des codes dictés par l'Académie Française ?)
Aquarelle réalisée par Noelle Herrenschmidt pour le site institudefrance.fr, habit d'un académien français, chez la femme et chez l'homme
- l'épée : rapproche les académiciens au roi, les femmes n'en recevais pas au début (remplacé par un sac à main brodé).
Faite sur mesure, la poignée de l’épée porte les symboles représentant la vie et l’œuvre de l'académicien.
La conception est libre pour les artistes joaillier reconnu comme Jean vendome ou des artistes d'autres professions comme Pierre soulages.
Épée de Xavier Darcos, par le joaillier Lorenz Baümer, 2013 / Épée de Alain Charles Perrot, par le forgeron-coutelier Jean-Nöel Buatois, même année
Pourquoi des symboles ?
Pour distinguer ceux qui appartiennent à l'académie, pour éviter les fraudes. Mais ils ont acquis plus de signification avec le temps, surtout les épées avec les exploits, vécu... Des académiciens.
Pourquoi ces deux là ?
D'autres auraient pu aller mais trop peu distinctif et trop facile à reproduire comme des médailles, des cartes ou des insignes.
Focus sur le l'épée de Simone veil :
Créé par le sculpteur tchèque Ivan Theimer, en argent massif, emeraude et rubis et de type sabre léger.
Son manche est structuré de deux mains enlacées à son début (appelé la fusée), l'attache du fourreau est en forme de visage appartenant à une femme, elle possède des gravures le long de la lame, le tout de couleur argenté, inchangé, un format discret, fin, sage, à l'image du propriétaire.
Des symboles bien spécifique :
1. Une femme juive :
Son matricule de déportation est gravé sur la grande lame, ainsi que des flammes des fours crématoire sur le poignet de la première main enlaçant l'autre.
2. Une femme activiste :
L'Attache du fourreau est en forme de visage féminin pour représenter son combat pour le droit des femmes, notamment pour la légalisation de l'avortement.
Les deux main enlacées représente l'entraide et la réconciliation entre les peuples.
3. Une femme de pouvoir :
Sur la lame sont également gravé deux inscriptions : "liberté, égalité, fraternité" et " unie dans la diversité" qui représentent les nombreux siège qu'elle à occupé, autant pour la France que pour l'Europe
D'autres symbole existe, tous aussi important : une carapace de tortue pour la longévité ou encore des branches d'olivier sur les mains enlacés pour la vie et la paix en plus de rappeler l'habit vert.
Épée de Simone Veil.
Pourquoi j'ai choisi ce sujet ?
J'ai choisis ce sujet car je l'ai découvert il y a pas longtemps et que ça à réussi à me passionner en très peu de temps. J'aime beaucoup la façon qu'on les artistes à faire passer des messages à travers les épées, toutes de styles différents (matériaux, formes, couleurs...) ! (J'avoue que j'aimerais bien en tenir une dans les mains 😶)
Le site de l'académie française est passionnant : https://www.academie-francaise.fr/
Une affaire de design ?
Englobe une partie des métiers du design et des métiers d'art : l'artisanat d'art et la joaillerie.
Tout le monde peut trouver l'épée qui lui plaît.
Référence facile à communiquer si on parle de signification, de message.
Une grande démarche de recherche et de création est nécessaire à l'aboutissement de ces épées.
LHOSTE DORYAN
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Ésaïe 44 v 9-20 Ceux qui fabriquent des idoles ne sont tous que vanité, Et leurs plus belles oeuvres ne servent à rien; Elles le témoignent elles-mêmes: Elles n'ont ni la vue, ni l'intelligence, Afin qu'ils soient dans la confusion. Qui est-ce qui fabrique un dieu, ou fond une idole, Pour n'en retirer aucune utilité? Voici, tous ceux qui y travaillent seront confondus, Et les ouvriers ne sont que des hommes; Qu'ils se réunissent tous, qu'ils se présentent, Et tous ensemble ils seront tremblants et couverts de honte. Le forgeron fait une hache, Il travaille avec le charbon, Et il la façonne à coups de marteau; Il la forge d'un bras vigoureux; Mais a-t-il faim, le voilà sans force; Ne boit-il pas d'eau, le voilà épuisé. Le charpentier étend le cordeau, Fait un tracé au crayon, Façonne le bois avec un couteau, Et marque ses dimensions avec le compas; Et il produit une figure d'homme, Une belle forme humaine, Pour qu'elle habite dans une maison. Il se coupe des cèdres, Il prend des rouvres et des chênes, Et fait un choix parmi les arbres de la forêt; Il plante des pins, Et la pluie les fait croître. Ces arbres servent à l'homme pour brûler, Il en prend et il se chauffe. Il y met aussi le feu pour cuire du pain; Et il en fait également un dieu, qu'il adore, Il en fait une idole, devant laquelle il se prosterne. Il brûle au feu la moitié de son bois, Avec cette moitié il cuit de la viande, Il apprête un rôti, et se rassasie; Il se chauffe aussi, et dit: Ha! Ha! Je me chauffe, je vois la flamme! Et avec le reste il fait un dieu, son idole, Il se prosterne devant elle, il l'adore, il l'invoque, Et s'écrie: Sauve-moi! Car tu es mon dieu! Ils n'ont ni intelligence, ni entendement, Car on leur a fermé les yeux pour qu'ils ne voient point, Et le coeur pour qu'ils ne comprennent point. Il ne rentre pas en lui-même, Et il n'a ni l'intelligence, ni le bon sens de dire: J'en ai brûlé une moitié au feu, J'ai cuit du pain sur les charbons, J'ai rôti de la viande et je l'ai mangée; Et avec le reste je ferais une abomination! Je me prosternerais devant un morceau de bois! Il se repaît de cendres, Son coeur abusé l'égare, Et il ne sauvera point son âme, et ne dira point: N'est-ce pas du mensonge que j'ai dans ma main?
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Les Blancs face au Mal
Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.
Ephésiens, 6:12
Un bref retour sur les années 1920 pour comprendre que la haine anti-Blanc est l'expression d'autre chose. Probablement l'impression en creux de l'avancée de la technique (dès 1920-30 avec électricité, eau et gaz à tous les étages, voiture). Le Blanc comme père, mari et travailleur est rendu caduc par l'ingratitude de ses obligés et obligées désormais autonomes par félonie et ingratitude. Haute technologie et basse bestialité fraternisent étrangement en une convergence d'intérêts communs.
Puissance de deux grands auteurs des années 1920, de Lovecraft et de Morand, pour comprendre en période d'apostasie accélérée la fascination (répulsion mêlée d'attraction, comportement de la jeune femme devant le fascinus) pour les cultes sauvages des primitifs arriérés, forme sanglante et barbare du saint sacrifice non-sanglant de la messe. Le fils de Yog-sotot (Lovecraft, L'abomination de Dunwich) est crucifié, le cadavre du roi Mongkoû (Morand, La chèvre sans cornes) a les jambes rompues pour ne pas qu'il se relève). Le phénomène blanche à black (Charleston) procéderait donc d'abord d'une capitulation spirituelle nommée apostasie, qui potentialise alors l'efficacité des magies noires.
« Lovecraft retrouve ici une source fantastique très ancienne : le Mal, issu d’une union charnelle contre nature ».
Michel Houellebecq, Lovecraft: Contre le monde, contre la vie.
L'homme libre-penseur éclairé plaçant le catéchisme et les contes Serge le mytho au même niveau de suspicion, s'ouvre tout grand aux "arts premiers", aux cultes vaudous soudain riches de subtiles profondeurs insoupçonnées, au rock et à sa généalogie trouble, à l'insoupçonné sémiologie de chaque tam du tam-tam. La jobardise du bourgeois érudit qui se pâme sur "le sauvage si spontané" comme un forcené parti trop loin se met pour chercher l'équilibre perdu à adorer son contrepoint, est une chose vue et revue. Le son que produit le tam-tam ("mais non Papa, c'est un djeumbé!"), instrument rudimentaire, est forcément la réduction de la musique à sa plus pauvre expression: le beat, support hypertrophié de toutes les musiques depuis le plan Marshall (concept d'animation machinale du monde chez Clouscard dans Le capitalisme de la séduction, thème des danses africaines chez Houellebecq dans Les particules élémentaires), qui s'adresse au cerveau reptilien.
Et si ni le singe ni le robot ne savent créer une mélodie, tous deux savent très bien s'en approprier le prestige comme le levain pourrait s’approprier les mérites de la pâte: la boîte à rythme et le sampler ne produisent rien, mais imitent et reproduisent abstraitement la musique, et répondent admirablement au singe dans une dialectique du singe et du robot qu'avait mis en évidence le Dantec des TdO. Tous nos mœurs actuels seraient la face émergée de soubassements spirituels changeants comme d'imperceptibles plaques tectoniques dont nous aurions appelé à notre insu les bouleversements par le rejet de la religion de nos pères. Le monde veut nous divertir, et nous, nous convertir.
De même que le prolétaire envieux du supérieur et le bourgeois parvenu par des mensonges forment en fait une seule et même personne, l'homme de l'esprit critique sourcilleux qui se montre scrupuleux algébriste devant l'Evangile est le même qui fonce dans les fausses religions, les cultes arriérés, les mensonges épais des manipulateurs certes professionnels mais rendus par la crédulité de leur parterre, fainéants à monter un bobard trop bien ficelé. Rejetant la religion de la lumière, sur eux fondirent les ténèbres.
Ainsi prennent-ils pour premier ce qui est dernier, pour jeunesse et renouveau ce qui est sénile. Fatale conséquence de cet aveuglement surnaturel (Deutéronome chapitre 28, verset 28) ces docteurs en esprit critique mais analphabètes de l'intuition et du bon sens deviennent-ils stériles pour eux-mêmes et agents de prolifération pour l'envahisseur, gardiens intraitables du camp de concentration de leurs frères détenus européens et portiers "ouvreurs" serviles du pont-levis sur Gibraltar. C'est par mépris téméraire des forces invisibles et surestimation de l'esprit critique, déformation professionnelle, que l'observateur croit parfois au complot rationnel organisé. Ctulluh veille.
2019, la princesse royale de Norvège fière de narguer les derniers Blancs en s'affichant avec un chamane africain? Paris tous âges et classes confondus habillé en kids moulés Hanounah-PNL? Les plus scrupuleuses critiques rationnelles rejettent l’Eglise, mais pour foncer dans le vaudou l'heure suivante? Le plug de Vendôme, les perruches au bois de Sceaux, la population active sous shit et porno, Notre-Dame en flammes? Rien de tout cela n'étonne le lecteur de Magie Noire (1928) où chacun de ces phénomènes est prophétisé en toutes lettres, annoncé avec une prise de risque maximale. Mais sait-on encore lire? Que dire de ceci, rédigé 14 ans avant les faits: "Le mois qui suivit l'ouverture des hostilités entre les Etats-Unis et le Japon, après l'indécise bataille de Pearl Harbor", dans Le Tsar Noir, chapitre 3, paragraphe 2. Qu'est-il le plus facile? Alors pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir...
Si Lovecraft identifie le principe du Mal à un monstre qui embusqué dans les interstices des plans de l’univers, à “un conglomérat de globes iridescents toujours fluctuants, s'interpénétrant et se brisant”, Morand soumet au révélateur dans le premier chapitre de Rien que la Terre et dans Magie Noire une catastrophe qui avance comme un hydre aux têtes changeantes et renouvelables dans le temps. Les fléaux que nous voyons sont les protoplasmes d’assaut dont le Mal est le noyau décisif, et que la majorité des hommes terrifiés par sa puissance décident de servir (substrat du premier monologue de Kurz dans Apocalypse Now) à proportion de leurs capacités d'entendement. Ce culte au Mal se nomme vaudou ici, talmud là, il vit de la peine des Gentils, par leur sueur, leur sang et leurs larmes, il aime l'obscurité, le rembrunissement et l'oxydation, il avance comme la Bête Sauvage (Clouscard) qui cherche affamée des arpents vierges à salir c'est pourquoi son ennemie absolue est aussi l'objet de son désir souilleur : l'Immaculée. 40 années de pornographie démontrent que le personnage de la "grosse pute" remporte moins de succès que celui de la jeune nymphette innocente dont la rareté concentre encore plus anxieusement les avidités multipliées.
Mais on dit ça, on crie dans le désert...
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Merci j'éternue du sol le plus creux d'où les os les pleurs les oiseaux de la peur montent et sautent à la corde des puits de feu de la nuit de la fin des mondes et des dieux il semble que parfois et toujours si l'on vient préviens-moi je serai sur mes gardes et la peur qui s'enfuit par les fentes des nuits les failles de la mémoire les courbures du ciel et les hanches des marbres aplatira tout court il demeure évident pour quelques-uns dont l'âne que l'heure est grave et la moisson sempiternelle des comètes et des coccinelles ne laisse rien prévoir du prochain déluge qui attend debout derrière la porte de l'occident des grandes eaux l'espace diminue à vue d'oeil et prend la forme d'une oreille à laquelle on ne peut plus s'habituer malgré la sincérité désespérée des efforts dérisoires tant il est dur de se faire à l'oreille lorsqu'on a vécu d'espérance depuis la plus tendre enfance à fond de cale et faction dont les phénomènes particulièrement pointus furent rendus par l'éminent Boeuf s'il peut agir de lui dans ce cas éclairant occupez-vous plutôt des scies du ciel et des offrandes je dis j'offre et je prends de ma main rapace et pourrissante ce que je donne en retenant entre les dents des éboulis de cris à m'en boucher la bouche flambons ensemble enfant trop belle flambons en flamme à l'unisson brisante amante dans la sécheresse éperdue des cendres chaudes et des manchots rôtis dont les jambes sont déjà loin disparaissent derrière la courtine de l'horizon qui court en rond l'anneau du ciel qui tourne parce que c'est là son rôle le plus vain mais le plus vénéneux il ne reste plus rien dans cette coupe creuse que l'écho mort et renaissant tous les mille ans de l'antique appel dont le son déchirant a pénétré la première nuit de l'intérieur de l'homme de cette grande horreur que l'on a dit panique alors qu'elle est sans nom tais-toi au premier tournoiement des frondes la voie lactée se décroche et se noue en écharpe autour de la statue en forme de poire élevée à la mémoire des morts de rire étouffant fin tragique
Monsieur Crabe, cet homme cadenas
(La vie l'amour la mort le vide et le vent)
Roger Gilbert-Lecomte
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Émil Cioran décrit la poésie, et la fibre poétique qui s'élève en tout Homme comme la conséquence de sa condition immédiate. Plus particulièrement sa condition sentimentale. De la fougue amoureuse ou désespoir dormant sur les cimes, l'homme croît à mesure qu'il se confronte à ces maux.
Quand ait-il alors de ceux qui vagabondent dans les voies où le tumulte n'a pas lieu? Où l'oxygène ne vient pas à manquer car le scaphandre uniforme et semblable à tout à chacun et revêtit en guise de bouclier. Pensant explorer des zones arides, ils restent attachés à cette ligne de vie qui connaît une fin, et fait scintillait le déterminisme.
Ceux là même qui en oubli les fondements de l'existence, ne vivant que sur la partie la plus illuminée de la sphère, ceux qui par mégarde en oubli de chuter, et d'apprendre de ces déchéances qui font vivre la perfectibilité.
Ceux par qui toute flamme poétique se consumerait aussi rapidement, que la poussière des idées prendrait place plus vite que celle des corps.Leur état est accessible et disponible, il n'inquiète pas car il est commun.
Tandis que les apnéistes, eux sont sur le qui-vive, la vie n'est que tourbillon pouvant les envoyer de l'autre côté de la roche.Leurs membres épousent la forme des vagues, leur faisant traverser des ruisseaux, des fleuves, des torrents parfois.Mais après chacune de ces traversés, leurs mémoire grave en elle les opérations et autres événements venus modeler leur fort intérieure.
La traversée sera toujours plus belle accompagnée; il faudra prendre garde aux chants des sirènes ayant eu gain de cause de bons nombres d'entre eux, mais si la musicalité est appréciée à bonne distance, l'arrivée à bon port sera toujours célébrée et récompensée.
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