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Bonjour
Le futur frappe à nos portes. Lire les pensées…. avec une interface cerveau-ordinateur. L’affaire est bien réelle. Elle vient d’être publiée dans la revue PLOS Biology : « Brain–Computer Interface–Based Communication in the Completely Locked-In State ». Ce travail a été mené à Genève par une équipe dirigée par le Pr Niels Birbaumer (Université de Tübingen, Wyss Center for Bio and Neuroengineering, Genève). L’affaire, reprise par la BBC, contredit les idées qui prévalaient jusqu’à présent quant aux capacités des personnes atteintes d’un locked-in syndrome complet.
On désigne ainsi un état neurologique rare dans lequel la personne est éveillée et consciente mais ne peut ni bouger ni parler, en raison d’une paralysie complète. Il peut être la conséquence d’un accident vasculaire cérébral d’un traumatisme. Les quatre malades faisant l’objet de cette publication étaient atteintes de SLA sclérose latérale amyotrophique (SLA ou maladie de Charcot) une affection progressive des motoneurones provoquant la destruction complète de la partie du système nerveux responsable du mouvement.
Le proche infrarouge
La technique d’interface cerveau‑ordinateur de cette étude a fait appel à la spectroscopie dans le proche infrarouge combinée à un électroencéphalogramme. Elle mesure l’oxygénation sanguine et l’activité électrique au niveau cérébral. « D’autres techniques d’interface cerveau‑ordinateur ont précédemment permis à certains patients paralysés de communiquer, précisent ses promoteurs. Mais la spectroscopie proche infrarouge est jusqu’à présent la seule approche ayant réussi à rétablir la communication avec les personnes atteintes d’un locked-in syndrome complet. »
L’affaire est ainsi rapportée depuis la cité de Calvin :
« Le Pr Niels Birbaumer, actuellement neuroscientifique au Wyss Center for Bio and Neuroengineering de Genève en Suisse et anciennement à l’université de Tübingen en Allemagne, est l’un des auteurs de l’article a déclaré: ‘’Ces résultats impressionnants démentent ma propre théorie selon laquelle les personnes atteintes d’un locked-in syndrome complet sont incapables de communiquer. Nous avons découvert que l’ensemble les quatre sujets testés étaient en mesure de répondre aux questions personnelles que nous leur avons posées en utilisant uniquement leurs pensées. Si nous parvenions à reproduire cette étude auprès d’un plus grand nombre de patients, je pense que nous pourrions rétablir une communication utile dans les états de locked-in syndrome complet pour les personnes atteintes de maladies des motoneurones.’’
Heureux
« A la question « Etes-vous heureux ? », les quatre sujets ont constamment répondu « oui », et ce de manière répétée au cours des semaines d’interrogation.
« Le Pr Birbaumer a encre déclaré: «Nous étions initialement surpris des réponses positives lorsque nous avons interrogé les quatre participants atteints de locked-in syndrome complet sur leur qualité de vie. Ils avaient tous les quatre accepté la ventilation artificielle afin d’être maintenus en vie une fois la respiration devenue impossible donc, d’une certaine manière, ils avaient déjà décidé de vivre. Nous avons observé que, tant qu’ils recevaient des soins satisfaisants à domicile, ils jugeaient leur qualité de vie acceptable. Ainsi, si nous pouvions rendre cette technique largement disponible dans la pratique clinique, cela aurait un impact considérable sur la vie quotidienne des personnes atteintes de locked-in syndrome complet».
Dans l’un des cas, la famille a prié les chercheurs de demander à l’un des participants s’il acceptait que sa fille épouse Mario, son petit ami. La réponse a été «non» neuf fois sur dix. Les chercheurs ne savent toutefois pas pourquoi.
Cité de Calvin
Le Pr John Donoghue, directeur du Wyss Center déclare : «Rétablir la communication des personnes atteintes locked-in syndrome complet constitue une première étape cruciale dans le défi de la récupération du mouvement. Le Wyss Center prévoit de s’appuyer sur les résultats de cette étude pour développer une technologie utile sur le plan clinique, qui sera disponible pour les personnes atteintes de paralysie, qu’elle ait été causée par une SLA, un accident vasculaire cérébral ou une lésion de la moelle épinière. La technologie employée dans l��étude permet également des applications plus larges qui pourraient, à notre avis, être développées davantage pour traiter et surveiller les personnes présentant un large éventail de troubles neurologiques. »
Est-ce bien, dans la cité de Calvin, le futur qui frappe aux portes de notre présent ?
A demain
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Des chercheurs ont créé un embryon chimérique cochon-humain
Philippe Berry
Certes, le titre fera frissonner tous ceux qui ont lu L’Ile du docteur Moreau. Mais l’avancée de chercheurs de l’université de San Diego, qui ont réussi à intégrer des cellules souches humaines à des embryons de cochon, pourrait avoir de nombreuses applications médicales. Même si on est encore loin d’une greffe d’un foie chimérique, la technique semble prometteuse.
Certes, le titre fera frissonner tous ceux qui ont lu L’Ile du docteur Moreau. Mais l’avancée de chercheurs de l’université de San Diego, qui ont réussi à intégrer des cellules souches humaines à des embryons de cochon, pourrait avoir de nombreuses applications médicales. Même si on est encore loin d’une greffe d’un foie chimérique, la technique semble prometteuse.
Un embryon cochon-humain, comment ça marche ?
Les chercheurs du Salk Institute prennent un embryon de cochon âgé d’un jour. Avec la technique d’editing génétique CRISPR, qui est en train de révolutionner le secteur, ils effectuent une sorte de « couper-coller » :
Ils coupent l’information génétique d’une partie de l’ADN du cochon qui donnerait, par exemple, un pancréas. C’est possible car le génome de l’animal a été entièrement cartographié, il suffit donc de rechercher, via un ordinateur, une séquence précise, comme dans un traitement de texte. Une enzyme, la fameuse Cas9, joue le rôle de « scalpel chimique ».
Ils injectent des cellules souches humaines dont l'ADN vient boucher les sections manquantes.
Ils implantent l’embryon dans une truie.
Après 28 jours, certains embryons contiennent à la fois du matériel génétique cochon et humain.
Des embryons à 99,999 % cochon
Sur près de 2.000 embryons, seulement 10 % ont atteint le 28e jour de gestation – les grossesses sont alors interrompues, pour des raisons éthiques. Les analyses ont révélé qu’ils contenaient en moyenne une cellule humaine pour 100.000 cellules de cochon. Le matériel génétique humain était le plus concentré dans les tissus amenés à devenir le cœur (10 %), les reins et le foie (1 %).
Potentiellement, un organe adulte en neuf mois
Pourquoi expérimenter sur des cochons ? Pablo Ross, l’un des auteurs de l’étude, avait expliqué à 20 Minutes l’an dernier que la gestation ne dure que quatre mois. Et qu’il suffit de cinq mois supplémentaires pour qu’un porcelet atteigne une masse de 90 kilos. Il serait donc, en théorie, possible d’obtenir un coeur chimérique prêt à être greffé en seulement neuf mois. L’organe aurait l’anatomie d’un cœur de cochon (qui est suffisamment proche du nôtre) mais une composition génétique humaine, ce qui lui permettrait de ne pas être rejet�� par notre système immunitaire. Une avancée cruciale, alors que 10.000 personnes meurent chaque année dans l’attente d’une greffe rien qu’aux Etats-Unis.
Et le risque des cochons intelligents ?
Dans les embryons obtenus, un nombre infime de cellules souches humaines se sont transformées en précurseurs des neurones. En clair, si les grossesses avaient été menées à terme, les porcelets auraient été dotés d’un cerveau chimérique contenant des cellules humaines. C’est pour cette raison que l’agence américaine pour la santé avait imposé un moratoire sur le financement public de ce type de recherches en 2015. Court-on le risque de créer un cochon intelligent, qui développerait une conscience de soi ? Pour l’instant, non, car on ne parle que de quelques cellules. Mais si le pourcentage augmentait ? « On ne sait pas », admet Pablo Ross. Bientôt au cinéma : La Planète des cochons : L’affrontement.
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Transhumanisme en marche : des biologistes annoncent avoir créé des chimères porc-homme
Bonjour
Une première, spectaculaire. Applaudir ou se taire ? Les mythes et leurs chimères 1 commencent à sortir des cornues. Lentement, certes, mais ils sortent. Des embryons de porcs contenant des traces d’humanité biologique ont été créés par une équipe de biologistes américains et espagols. Dirigée par Jun Wu and Juan Carlos Izpisua Belmonte (Salk Institute, La Jolla, Californie) l’équipe signe cette première dans la revue Cell : « Interspecies Chimerism with Mammalian Pluripotent Stem Cells ». C’est un travail d’ores et déjà salué par la communauté scientifique, comme le rapporte la BBC : « Human-pig ‘chimera embryos’ detailed » ; ainsi que The New York Times : « New Prospects for Growing Human Replacement Organs in Animals ».
Tout est encore balbutiant. Mais on saisit les grandes lignes. Des cellules souches humaines sont injectés dans un embryon de porc. Et l’embryon chimérique est ensuite implanté dans une truie-porteuse. Sur les 2.075 embryons implantés, seuls 186 ont continué à se développer jusqu’au stade de 28 jours. Pour autant des cellules humaines vivaient bien en leur sein. Officiellement les chercheurs hésitent, pour des raisons éthiques, à s’autoriser des gestations allant à leur terme.
Mystère cérébral
« C’est la première fois que l’on voit des cellules humaines croître à l’intérieur d’un grand animal », a déclaré à la BBC le Pr Juan Carlos Izpisua Belmonte. Commentant la faible efficacité il a rappelé que les humains et les porcs sont séparés depuis longtemps sur les branches du grand arbre de l’évolution. On observera aussi que le temps de gestation de la truie n’est que de quatre mois. De ce point de vue, le bovin serait un meilleur incubateur. « C’est comme une autoroute avec une voiture allant beaucoup plus vite que l’autre – vous êtes plus susceptible d’avoir un accident » métaphorise le Pr Belmonte. Il souligne qu’il y a encore un long chemin à parcourir sur l’autoroute avant la station qui offrira des organes humanisés destinés à être transplantés (chez l’homme malade).
Pour le Dr Jun Wu un taux de cellules humaines de 0,1% à 1% devrait suffire en thérapeutique. Pour l’heure les biologistes ne disposent d’aucun élément de preuve pouvant laisser penser que des cellules humaines sont présentes et actives dans les cerveaux embryonnaires porcins. On ne sait pas s’ils l’espèrent. Qu’en dira Donald Trump? Applaudir ou se taire ?
A demain
1 A noter la sortie du remarquable «Que sais-je ? « Lexique des symboles de la mythologie grecque » de Sonia Darthou, maître de conférences en histoire ancienne à l’université Évry-Val-d’Essonne.
« Chimère: elle est enfantée par deux monstres: son père est le gigantesque Typhon cracheur de feu enfermé par Zeus sous l’Etna et sa mère, la dévoreuse vipère Echidna. Corps de lion, queue de serpent, tête de chèvre (…) »
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