#je me laisse un moment pour y revenir mais c'est pour un futur proche
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flashbic · 7 months ago
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Écrire un OS qui se passe après la fic que j'ai pas fini d'écrire, tout va bien
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lilias42 · 2 years ago
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Rufus m'a fait péter une durite en jouant à 3nopes donc, j'en parle
3nopes!Rufus : "Les personnes avec un emblème ne sont pas complètement humaines ! Ce sont des monstres !"
Mes Braves : regarde leurs descendants de haut en bas, puis leur propre bras déformé par la pratique de la sorcellerie "Non, ils ont une tête normale. Et t'as vu ce qu'on se tape dans ce monde ? Y a des animaux qui deviennent des géants et pour toi, c'est cette magie bizarre qui est monstrueuse ? Vous êtes étranges dans le futur... car bon, votre magie, elle n'est pas bien puissante mais au moins, elle ne vous déforme pas, c'est déjà pas mal, tu ne penses pas ?"
3nopes!Rufus a cessé de fonctionner (doublé d'une jaunisse en voyant que non seulement, Dimitri est le portrait vivant de son père ET de Blaiddyd, et que Blaiddyd est un duscurien)
Fanon et blagues à part, je trouve l'angle intéressant que certains voient les porteurs d'emblème comme des monstres (surtout par rapport à... comment ça est arrivé dans le sang de ces familles ces petits trucs dans le canon, ça rend ça bien glauque et assez ironique je trouve). C'est un Miklan qui a réussi son coup pendant un temps mais il va plus loin que juste dire "il m'a piqué l'héritage que j'aurais dû avoir car, maman m'a pondu en premier" et construit une rhétorique autour de cette manière de pensée pour se justifier (et surement se dédouaner lui-même de ses actes ignobles), bien qu'elle soit du niveau d'Edelgard celle-là, et c'est peu de le dire ! Il va juste moins loin qu'elle dans la réflexion (l'église et donc les nabatéens sont aussi responsables de tout ça) car il n'a pas pu jouer à la partie de téléphone arabe qui se joue depuis 1000 dans la famille impériale. Mais bon, y a déjà tellement de trucs qui vont pas que ça m'a fait "un peu" péter un câble donc, faut que j'en parle.
Petit avertissement avant de commencer : je n'ai pas fini la route "Lueur Azure" de 3nopes quand j'écris ce billet, qui est ma 1ère route testée donc, je ne sais quasi rien des autres routes à part ce que je voie sur Tumblr. J'en suis à l'exploration du nouveau camp après que Rufus a été décapité pour haute-trahison. Etant donné qu'il est mort et qu'il y a déjà pas mal de chose à dire, je pense qu'on peut discuter un peu de tout ça - ou c'est juste moi qui ait pété une durite pour rien et le jeu entier me contredira entièrement, même si je n'espère pas vu le nauséabond que nous sort Rufus. Je n'ai également joué à tout ça qu'une fois, et même si souvent, je relis souvent les citations deux fois pour être sûre d'avoir tout compris et que je crois bien m'en souvenir, je peux facilement me tromper car, il n'y a pas encore de datamine, encore moins en français. Je ne regardes pas non plus les fuites d'infos car, de ce que j'ai vu, c'est surtout des images sans qu'on ait de contexte alors, je préfère attendre d'avoir tout le contexte pour juger, et encore plus le contexte dans ma langue si possible car, je travaille toujours sur du français et pas de l'anglais (ex : y a une image où Claude sert la main d'Edelgard et où elle prend plus ou moins le contrôle de l'Alliance si j'ai bien compris. Donc, deux possibilité pour le moment : la plus pessimiste est que le jeu assassine le personnage de Claude (c'est-à-dire un antiraciste assumé et dont l'antiracisme fait partie intégrante de ses motivations et de son personnages) pour qu'il courbe l'échine devant la fureur Edelgard (c'est à dire une raciste assumée envers les nabatéens, dont le racisme envers les nabatéens fait partie intégrante de ses motivations et de son personnages) sans se battre, ce que laisse penser cette image sans le contexte, et ce jeu va mourir pour ça car, Claude peut s'allier sans souci à Dimitri vu qu'ils ont des objectifs / ambitions / priorités assez proches et le fait dans FE3H mais, JAMAIS du Saint Jamais à Edelgard. SOIT, dans le contexte, c'est une tentative de manipulation de la part de Claude qui va revenir dans la gueule d'Edelgard avec un couteau dans le dos, et là on se rapproche plus de Claude. ça sent toujours les pieds et j'ai pas confiance mais, on a pas le contexte donc, on ne peut pas vraiment le savoir)
Bon, déjà, le coup que les emblèmes sont l'origine de tous les problèmes d'une personnage, très original. On est à... quoi ? Edelgard et Dorothéa qui blâment les emblèmes et l'Eglise avec une mauvaise foi absolue, un peu Hanneman avec sa soeur qui n'existe que pour justifier qu'il remette les pieds dans l'Empire dans CF. De manière plus compréhensible, on a Sylvain qui pense que tout le monde le juge avec son emblème et que Miklan lui a surement bourré le crâne pour lui faire croire qu'il lui a tout volé à cause d'elle (d'où le fait qu'il tente de l'assassiner aussi), Ingrid qui croit qu'elle doit se marier pour le bien de sa famille car, elle a leur emblème et cela attirerait un riche mari qui sauverait leur fief de la ruine, Lysithéa qui a de bonne raison de ne pas l'aimer car, on lui a juste mis une (voir deux) de force dans le sang ce qui a eu pour effet de réduire considérablement sa durée de vie, Marianne car tout le monde pense que son emblème est maudit... soit sept persos principaux en comptant vite, ça fait déjà pas mal de monde. Et je ne parle pas de Mercedes qui est utilisé pour accéder à la noblesse grâce à son emblème car, elle ne l'accuse pas et dit que c'est plutôt qu'elle se laisse ballotter par les décisions des autres, de sa mère qui a vraiment eu plusieurs mariages pour son emblème, ni Hapi qui a un emblème qui semble attirer les bêtes démoniaques car, je n'ai pas joué au DLC et j'ai peur de me tromper sur son cas. Encore une fois, très original de mettre "ouin, ouin, les emblèmes sont la source de tous mes problèmes !"
Et puis bon... Rufus, mec. Tu es né dans une famille avec un emblème ! Si ton petit frère et ton neveu sont des monstres ou "seulement" en partie des monstres à cause de ce truc dans leur sang, tu es quoi toi ? Un monstre raté ? Tu partages ton sang avec eux aux dernières nouvelles ! Tu as le même père que Lambert ! (car oui, Dimitri parle de la paix de son grand-père, pas de sa grand-mère car, les mamans, ça n'existent pas à Fodlan) Tu peux avoir un enfant avec un emblème qui a sauté une génération, tu le sais ça, non ? Et tu diras quoi à ce moment-là ? Ces yeux te feraient peur ? Tu devras le tuer car, c'est un monstre ? Au nom de Sothis, t'as aucune logique ! Ecoute un peu Dimitri qui dit à Chaise - et à raison ! - que le pouvoir est un outil qui n'est ni bon, ni mauvais, et il utilise justement le pouvoir que lui donne son emblème (à savoir sa force surhumaine) pour illustrer son propos ! Sa force n'est ni bonne, ni mauvaise, c'est comment il l'utilise qui en fait une bénédiction ou une malédiction ! Il peut autant utiliser sa force pour porter des blessés ou des charges lourdes, que pour fracasser le crâne de quelqu'un à coup de poing mais, est-ce que cela fait de sa force quelque chose de mauvais en soi ? Non, c'est ce qu'il décide d'en faire ! (ça me rappelle les débats sophistes de la Grèce Classique tout ça. Un d'eux est resté célèbre car, ils ont débattu pendant des jours pour savoir si quand quelqu'un était tué d'une flèche, qui était le coupable : la personne qui tire, l'arc lui-même ou la flèche... oui, le but du jeu est d'avoir raison, pas d'avoir la vérité, d'où le fait que le terme soit devenu péjoratif avec le temps... attendez un peu... "but du jeu = avoir raison =/= trouver la vérité"... [zieute le fandom autour d'un certain perso] ... ... ... hun... on ne change pas en moins d'une petite trentaine de siècle finalement. Et on y reviendra au coup de l'archer, de l'arc et de la flèche)
Et aussi, Dimitri qui est froid et insensible, ne laisse transparaître aucune émotion (alors que si, même dans la partie speedrun de l'académie, il en a, il s'en fait pour les autres et aide même Chaise, ce qui montre encore une fois sa gentillesse), ce qui le rend encore plus monstrueux aux yeux de Rufus. Effectivement, c'est inquiétant quelqu'un qui n'a pas d'émotion mais, tu voies... je me demande si ça n'a pas à voir avec... je sais pas... entre autres et à tout hasard :
le fait qu'il ait vu son père se faire décapiter, grâce à toi d'ailleurs,
le grand frère de son meilleur ami d'enfance et fiancée de son autre amie d'enfance mourir dans d'affreuses souffrances, avec un visage rempli de regret et il était tellement déchiqueté qu'on a pas pu ramener son corps selon le jeu original, grâce à toi aussi,
tous les compagnons et chevaliers qui étaient avec eux aussi... dans d'affreuses souffrances également et sous ses yeux aussi, toujours grâce à toi,
le fait qu'il ait dû affronter les troubles politiques suite à la mort de son paternel... entre les rébellions, le brigandage et le reste, c'est pas vraiment ce qu'il y a de plus sain pour un ado déjà traumatisé... et on apprend que c'est grâce à toi aussi pour la rébellion dans ce jeu vu que c'était pour le tuer,
le génocide d'un peuple innocent, dont fait partie une personne qui l'a maintenu à peu près entier pendant tout ce temps, et surement la personne la plus importante de sa vie (sérieusement, il manque plus que l'alliance et c'est bon, Dedue et Dimitri sont officiellement mariés pour moi dans ce jeu !)... et pour les citations sur Duscur, voir tout le jeu original. Cela fait partie de la trame de fond donc, aucune raison que le fait d'avoir rencontré Chaise à la place de Byleth change ce qui s'est passé à Duscur,
que tu l'as complètement abandonné et surveillé H24 en tentant de l'assassiné au passage... (exploration dans le camp du chapitre avant Fhirdiad)
le fait d'être allé mater une rébellion à 15 piges minimum, 16 maximum...
rébellion que TU as commandité pour l'assassiner d'ailleurs (car le poison, c'est surfait et trop voyant à l'autopsie je suppose)...
qu'à cette occasion, son meilleur ami ait vu la violence dont il peut faire preuve à cause de son traumatisme et de sa santé mentale pas excellente, et qu'il l'a donc rejeté en le déshumanisant au passage...
que toi aussi, tu le déshumanises si tu lui dis tout ça en face...
Et tout ça, c'est soit dans le pré-canon du jeu original donc, il n'y a aucune raison que ça change dans 3nopes, ou c'est directement dans cette assumée UA qu'est 3nopes.
Non ? T'es sûr que c'est pas plutôt la somme de tout ça plutôt que les emblèmes qui rendent Dimitri aussi impassible ? T'es sûr Sherlock ? Les PNJ te décrivent comme étant un fin politique mais, j'ai de sérieux doute côté intelligence émotionnelle ! Là, le PNJ qui dit que tu es le contraire de ton frère (Lambert étant décrit ainsi en gros : le contraire de Rufus mais, avec un très bon esprit tactique) semble avoir raison : tu as l'air d'être assez malin pour être comploteur, mais tu ne comprends pas les autres contrairement à lui ! Tu manques complètement d'empathie ! Gros défaut pour un politicien ! Lambert fait bien mieux que toi à ce sujet ! (et je suis la première à dire que Lambert est un assez mauvais politique à cause de sa trop grande gentillesse et de sa naïveté donc, félicitation pour m'avoir fait dire qu'il était meilleur politicard que toi !)
Et enfin, cerise sur le gateau, le mensonge que les Fraldarius qui tentent de transformer Dimitri en roi fantoche, et le fait que le Rufus essaye de tous les assassiner pour ce qu'il décrit comme une trahison car, les Fraldarius ne le portent visiblement pas dans leur coeur et on les comprend ! (et Pertinax va revenir d'entre les morts pour noyer tous ses hommes jusqu'au dernier s'ils s'approchent trop près de sa famille... ce serait à écrire d'ailleurs ça... un petit big bang d'univers où mes Braves débarquent dans ce bazar et arrête eux-mêmes les hommes de Rufus... rien que avoir sa réaction quand Simplex lui fait face pour l'arrêter) Là j'avoue Rufus, t'aurais à faire avec une famille moins fidèle et dévouée, j'aurais presque pu y croire au coup du grand vizir qui veut être calife à la place du calife (et les PNJ qui te disent bon politique auraient eu plus de raisons de le faire), même si c'est pas du tout le genre de Rodrigue de faire ça. Cependant, mes Guillaume et Aliénor t'envoient une lettre de l'univers "bye !" vu qu'ils sont encore vivant là-bas (et une fois que Rufus ne peut plus faire de mal à leurs louveteaux) :
"Petite leçon de manipulation. Si tu veux transformer un gosse en ta marionnette, y a une manière toute simple : tu l'élèves et tu l'éduques toi-même avec tes propres valeurs à toi ducon !"
Bah oui Rufus, un gamin, c'est encore assez malléable donc, t'aurais eu tout le loisir de transformer Dimitri en ton héritier à toi plutôt qu'il reste celui de Lambert ! Bon, à treize, quatorze ans, ça devient compliqué mais, t'es sa seule famille et t'as été son seul référent pendant deux ans étant donné qu'il n'a pas vu Rodrigue pendant ce laps de temps dans le jeu original, t'aurais eu tout le loisir de le manipuler ! Reste avec lui ! Isole-le de ses amis et de ses autres référents si nécessaire ! (ce qui est plus facile vu que Gustave s'est tiré et que Rodrigue a surement d'autres chats à fouetter dans ce bazar) Devient primordiale pour lui comme Dedue l'est dans le jeu ! Devient une personne de confiance ! Fait en sorte qu'il te fasse confiance et ne te remette pas en question ! Abreuve-le de ce que tu penses et c'est bon ! C'est ta marionnette et ton double à toi maintenant ! Car bon, aussi, l'horloge tourne mon gars, tu ne vas pas vivre éternellement ! Faut bien penser à la succession ! Vraiment, élever Dimitri, ça me semble un meilleur plan bien moins hasardeux que d'essayer de le faire assassiner discrètement ! Mais bon, ça demande de faire des efforts soi-même, et de toute façon, ce n'est qu'une bête à cause de son emblème, n'est-ce pas ?
Et quand tu as attaqué les Fraldarius, tu t'attendais à quoi ? Qu'ils viennent te voir, te donnent l'épée de Moralta, pose la tête sur le billot qu'ils ont apporté eux-mêmes - c'est même Aegis le billot pendant qu'on y est - et te demandent avec plaisir de les décapiter pour haute-trahison ? Evidemment qu'ils vont se défendre ! Qu'est-ce que tu crois ?! Et visiblement, t'as pas envoyé assez d'homme vu que Rodrigue est arrivé à anéantir toutes forces que tu as envoyé ! Dimitri utilise le mot "anéantir" en français (et google trad me dit que "stamped" signifie "éliminer" en anglais), pas "repousser" donc, je suppose que tes soldats sont soit presque tous morts, soit en déroute, soit bien affaibli sinon, Dimitri aurait utilisé un autre mot, ce qui fait que tu as encore plus diminué les forces du Royaume ! C'est juste la deuxième famille du Royaume ! Evidemment qu'ils ont les moyens de se défendre même contre le roi ! Et si tu étais si sûr qu'ils le manipulaient, pourquoi t'es pas passé devant un tribunal ? Rhéa fait un procès à ses ennemis dans le jeu original (on annonce les crimes de l'église occidentale, ça peut correspondre à la fin d'un procès, même si on ne voie pas la délibération, Seteth précise même que les accusés ont été identifié comme faisant partie de l'Eglise occidentale donc, qu'il y a surement eu une investigation, même si on ne le voie pas pour ne pas ralentir l'histoire) donc, si tu es si sûr de ton coup, pourquoi tu n'as pas attaqué les Fraldarius pour haute trahison ? Tu montres tes preuves (limite, tu soudoies le juge et les jurés vu que t'es pas au-dessus de la corruption dans ce jeu, et il y a surement beaucoup de famille qui voudrait avoir la place des Fraldarius), tu gagnes ton procès et tadam ! T'as prouvé leur culpabilité, tu mets surement la population de Fhiridiad et du Royaume de ton côté, voir celle de leur fief à eux qui se retourneraient contre leur duc, ce qui te permets de les neutraliser plus facilement et surtout LEGALEMENT ! C'est un poil plus long mais, avec un minimum de préparation et d'élan, je suis sûre que ça passe !
Vraiment, Rufus, roi et politicard du siècle ! Un fin politicien comme le dise les PNJ ! Et pas juste gros bébé qui pleurniche car, son petit frère a eu le trône et pas lui, tout en refusant de partager le pouvoir avec lui alors que connaissant Lambert, il aurait accepté et même les PNJ disent qu'ils sont complémentaires ! Donc, aucune raison d'aller direct à l'assassinat !
Sothis, ce mec, c'est Scar dans le Roi Lion ! Doué pour prendre le pouvoir, beaucoup moins pour le tenir sur le long terme, et encore pire pour se débarrasser des rivaux et héritiers légitimes potentiels !
Je ne fais pas vraiment de méta d'habitude. Quand j'en fais une sorte d'analyse de personnage ou du jeu, c'est plus pour comprendre un personnage quand je le réécris, c'est bien plus utilitaire que de la vraie réflexion poussée. Je ne sais même pas si ces ronchonnements salés sont vraiment de la méta ou juste moi qui m'énerve toute seule mais bon, on ne va pas se mentir...
Les emblèmes, c'est vachement pratique quand même.
C'est la meilleure excuse et l'origine de tooouuut vos problèmes.
Sérieusement. J'avais un prof qui avait dit en parlant de la conquête de la Saxe : "la religion, c'est la meilleure excuse du monde !" car, cette conquête a été justifiée par le fait d'aller apporter la bonne parole aux Saxons encore païens, ce qui est une raison parmi d'autres plus... profanes on va dire. Mais Fodlan, elle a trouvé encore mieux comme excuse, les emblèmes. Et si vous vous appelez Edelgard ou Dorothéa, vous pouvez mélanger les deux pour cocher tous les points d'avoir l'excuse du siècle pour mal agir et justifier toutes vos actions sans distinction.
Vous n'avez pas hérité ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez que c'est un système d'héritage tout aussi péter que la primo-géniture et qu'il y a des systèmes d'héritage plus juste ! (chez les francs, on prend l'héritage et on le partage en partie égale entre chaque héritier)
Vous n'avez pas de pouvoir politique même si vous êtes de la famille royale ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez qu'on ne vous a jamais vu tenter de demander à votre frère de partager le pouvoir - chose qu'il aurait surement accepté du peu qu'on connait de lui - comme le suggère un PNJ !
Vous avez du mal avec les autres ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez que vous vous comportez mal avec eux !
Les gens vous utilisent car vous êtes dans une position avantageuse ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez que les gens sans emblème dans une bonne position ou une position de pouvoir subisse la même chose ! Pas vrai Pétra ? Hein tu n'es pas utilisé grâce à ta position avantageuse de petite-fille du roi et future reine de Brigid pour forcer ton pays à se tenir tranquille ? N'est-ce pas ?
Vous ne vous entendez pas avec votre famille ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez que vous leur faites du mal en vous dédouanant sur le hasard de la génétique !
Vous avez des problèmes avec le noble qui dirige votre ville ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez que des nobles sans emblème comme Lonato font aussi du mal aux autres comme dans le jeu original ! Et le gars qui a dirigé la rébellion que vous avez provoqué pour tuer votre neveu ? Il avait un emblème ou non ? Il n'empêche qu'il a fait du mal à ses sujets aussi !
Votre nation est en déclin, surement à cause de mauvaises décisions politiques et surement des facteurs contextuelles entre autres ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez que les autres nations s'en sortent bien mieux que vous maintenant qu'elles sont hors de votre empire !
Votre royaume vous haït car, vous êtes un très mauvais souverain ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez tous les problèmes que vous avez provoqué en gouvernant avec vos pieds !
Votre neveu vous combat et n'est pas d'accord avec vous car, vous avez génocidé un peuple pour couvrir le meurtre de votre propre frère soit son père, et tellement mal géré son futur royaume que c'est l'anarchie là-bas ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez la question qui a mené à cette réponse !
En règle général, les puissants abusent de leur autorité et de leurs pouvoirs ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez Arundel, Lonato, Bergliez et tous les autres qui abusent de leur pouvoir sans avoir d'emblème !
Les autres ne vous font pas confiance car, vous n'avez pas prouvé en être digne ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez que vous n'avez jamais rien fait pour la mériter cette confiance !
Pour résumer, vous n'avez pas ce que vous, vous voulez ? Parfois voir souvent aux détriments des autres ? Mais c'est la faute des emblèmes ! Rien de tout ça n'existerait sans elles ! Oubliez qu'on ne vous a jamais vu faire quoi que ce soit de non-violent ou de raisonnable pour atteindre votre objectif !
Tout est toujours de la faute des emblèmes.
Ce n'est pas la faute de celui qui tient l'arc qui a tiré la flèche qui a tué quelqu'un. C'est la faute de l'arc ou de la flèche, pas celui qui les manie.
Ce n'est jamais de VOTRE faute. C'est toujours leurs fautes.
C'est toujours de la faute des emblèmes et des personnes qui, par hasard, sont nées avec.
C'est pour ça que ces personnes sont des monstres, et que cela justifient que vous les assassiniez violemment.
Elles et toutes les personnes qui les accompagnent - sans doute sans emblème - pour couvrir vos traces, puis en tuant encore plus de personnes sans emblème pour servir de bouc-émissaire à la tuerie que vous avez provoqué vous-mêmes de manière consciente et réfléchit.
Evidemment, ce sont eux les monstres... à cause de leur emblème. Car les emblèmes sont à l'origine de tous vos problèmes. Ce n'est jamais vous.
Mais au bout d'un moment... ce n'est pas un peu facile ?
C'est dur de dire que vous vous êtes trompés, ou que vous avez échoué, ou même merdé pour parler grossièrement. Mais, quand c'est toujours la faute de quelque chose d'autre ou de quelqu'un d'autre, il faudrait commencer à se demander si ce n'est pas la vôtre, de faute.
Bref, désolé pour ce coup de gueule grognon, surtout que ça surement déjà été dit mille fois. Simplement, cela m'énerve vraiment de voir que quelqu'un d'autre se dédouane en accusant les emblèmes d'être responsable de tout ses malheurs. On se farcit déjà Edelgard qui mélangent ça à l'Eglise pour dire que tout va mal selon elle, et Dorothéa qui pleurniche aussi sur les emblèmes (et l'église avec ça mais bon, ça a été analyser mille fois) alors que bon... c'est pas comme si les deux avaient 1000 autres solutions pour s'en sortir "malgré" les emblèmes (El, t'es juste la future impératrice, t'as pas les poings liés et on le voie dès que t'arrive sur le trône ! Et va taper sur ceux qui t'ont torturé plutôt que sur des gens qui n'ont rien à voir avec ça car, ils étaient chassés de ton empire depuis 120 ans ! + Dorothéa, tu sors de la plus grande école militaire du continent ! Devient prof de magie [ou de chant si tu veux] et déjà, tu devrais t'en sortir un peu mieux financièrement sans devoir dépendre de quelqu'un ! Et arrêtez d'harceler les gens ! Rien ne justifiera jamais ton comportement avec Ingrid partout ou avec Félix dans vos soutiens C !). En plus, étant donné que Rufus finit avec sa tête sous le bras assez vite, je pense qu'on peut déjà un peu réfléchir à sa manière de pensée, même s'il est (fort) probable que le jeu entier me contredise, au moins en partie (même si j'espère qu'il ne le blanchira pas complètement vu ce qu'il a fait !).
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Lundi 23 octobre 2020
Linda La Covid-19, une mort annoncée
Neuf mois après l'apparition de la pandémie du Coronavirus en France, où en sommes-nous ? Pouvons-nous avec ce faible recul, tenter une interprétation symbolique de la signification de ce virus ? Il est sans doute trop tôt pour le faire, mais devant le chaos qui s'enchaine et crée de nouveaux chaos, il me paraît indispensable de prendre le risque. Pas un grand risque certes, alors que tout le monde ou presque dit n'importe quoi ! Le risque d'une approximation sera toujours plus proche de la vérité que les affirmations péremptoires du monde scientifique qui n'a que faire d'une vision métaphysique. Pourtant et Camille Laura Villet le rappelait dans sa dernière lettre ( http://www.khora-imagination.fr/newsletter/  ), l'entendement doit être mis au service de la compréhension de l'homme et non projeter dans une course sans fin, des solutions dans un avenir où le Dieu providentiel de la Science résoudra tous les problèmes.   Camille nous explique que la vérité relève de la rencontre d'une origine qui fonde le sujet — ce qu'elle appelle "le fond propre" — avec une réalité laquelle est porteuse à la fois d'une progression de la conscience et de ses impasses. Plus ce choc est spectaculaire, plus il a une haute valeur symbolique. Mais l'interprétation relève d'un examen minutieux des images que la réalité laisse transparaître. En ce qui concerne la covid-19, quelle image peut retenir notre attention ?
La première constatation importante et déjà soulignée est que le virus ne frappe pas tout le monde de la même manière. Les personnes touchées par le virus sont soit asymptomatiques (en priorité les enfants, les jeunes gens), soit légèrement malades (toutes catégories de personnes), soit atteintes d'une forme grave pouvant les conduire à la mort (en priorité les gens âges ou atteints de maladies diverses). Autrement-dit, le virus touche mortellement avant tout les personnes qui ont déjà un lien avec la mort. On opposera à cela que quelques personnes que les médecins ne cessent de mettre en avant, n'avaient aucune de ces morbidités et se retrouvent dans un état grave. C'est sans compter avec les dégradations non diagnostiquées ou invisibles. On sait par exemple, qu'une personne qui passe des examens avec des résultats médicaux parfaits, peut se retrouver trois mois plus tard, avec un cancer gravissime et décéder en moins de 6 mois. Par ailleurs, on ne diagnostique pas non plus les personnes atteintes de pathologies psychiques souvent non soignées qui couvent et qui peuvent subitement se manifester tels les burn out si fréquents aujourd'hui. Il faut donc admettre que ce virus touche des personnes qui flirtent avec la mort et c'est à mon avis cette image symbolique qui doit retenir notre attention. Le virus semble agir comme un révélateur de ce qui va arriver en accélérant en quelque sorte, le processus de mortalité. Cela est particulièrement vérifiable chez les personnes atteintes de graves pathologies. Elles meurent rapidement lorsqu'elles contractent le virus (et sont d'ailleurs comptabilisées dans les morts de la Covid-19). Une infirmière me confiait que lors de la première vague, dix personnes dialysées sont mortes en une semaine du coronavirus, dans l'unité où elle était affectée. De même, l'hécatombe des personnes en EPHAD est significative de cette mort annoncée.   Ainsi le coronavirus donne à voir cette proximité de la mort chez tous ces gens qui s'en approchent et qui sont brutalement mis face à elle par la forme grave que prend alors le Covid-19. Il faut noter que certaines personnes très âgées ayant contracté le virus sont asymptomatiques ou très légèrement malades. On n'en parle jamais, mais leur existence prouve que ce virus respecte au moins une chose, à savoir l'élan de vie. Cela permet de comprendre pourquoi les jeunes gens ne sont pas touchés et que les personnes même âgées qui ont encore des choses à vivre, n'ont aucun problème avec le virus.
Le symbole peut ainsi se dessiner plus clairement : Le virus vient révéler la mort qui couve pour toute sorte de raisons.  Nous mesurons ici à quel point la rencontre avec la mort n'est pas une rencontre avec un virus mais une rencontre avec soi-même, avec son histoire, avec son destin. Et heureusement qu'un virus n'a pas ce pouvoir de décider de notre mort. Le poids de notre vécu reste plus important. Le virus convoque ainsi directement le sens de cette vie en accentuant le lien entre la mort et la perte de sens. Dans ce contexte, lutter contre le virus en essayant de l'éviter à tout prix paraît assez dérisoire puisque de toute façon, les personnes qui meurent sont déjà en survie. Force nous est de constater que l'emballement et l'affolement largement entretenus par les pouvoirs publics est davantage dû à une incapacité des pays évolués à accepter la mort plus qu'à la virulence du virus lui-même. Le virus met le monde face à l'inexorable d'une finitude qui doit permettre de s'interroger sur le sens de nos actes. La limite de la mort n'est qu'une manière de nous rappeler la limite des hommes face à l'incommensurable puissance de l'ordre des choses. Ainsi, l'image de la mort véhiculée par ce virus particulièrement mise en avant par les pouvoirs publics  et le monde scientifique apparaît comme le révélateur d'un refus des limites. Le virus qui place sous nos yeux ces personnes qui s'entassent dans les hôpitaux et dont la mort en temps normal serait passée inaperçue en dehors de leurs proches, nous oblige à regarder du côté de la fin. On pourrait dire que le virus vient juste mettre sous nos yeux ces limites de la mort et alors qu'il ne tue que les gens qui en sont proches, le monde s'affole comme si la mort était insupportable. Tous les médecins qui essaient de raisonner les pouvoirs publics sur le peu de mortalité réelle que déclenche ce virus, se font refouler (voir notamment les chroniques du professeur Toussaint sur You tube). La peur du virus et derrière elle, la peur de la mort est telle, y compris chez les gens bien portants qui n'ont aucune raison d'avoir peur, que le monde préfère prendre des dispositions incroyables voir inconcevables et sacrifier des millions de vies futures pour mener une guerre contre un ennemi qui n'existe pas. Tout cela pour que ce virus cesse sa course !   La vie et la mort sont inséparables mais l'une a très mauvaise presse particulièrement dans nos pays riches et conquérants. Voilà une limite que l'on a certes beaucoup repoussé mais qui ne pourra jamais l'être totalement. L'homme le plus puissant sur terre est voué à mourir même s'il vit comme si ça n'existait pas. Justement vivre comme si la mort n'existait pas, comme si les limites étaient toutes franchissables, voilà une piste intéressante où nous mène notre démarche symbolique. Ce virus veut juste nous faire toucher du doigt les limites que l'homme est censé réfléchir avant de décider quoi que ce soit. Je terminerais en ouvrant un chapitre qui sera sans doute travaillé par René Gandolfi qui est celui de la limite de nos manipulations génétiques. Pour la première fois en effet un vaccin à acides ribonucléiques (ARN) est créé intervenant directement sur le matériel protéinique des cellules humaines, autrement dit il y a intervention directe sur le système de défense génétique de l’homme qui est ainsi artificiellement modifié. C'est une première dont on ne voit une fois encore que les conséquences à court terme. Un vaccin de portée générale qui ne s'intéresse qu'au virus alors que nous venons de voir que le virus choisit ses cibles avec parcimonie, est déjà une aberration. Mais la modification de la dynamique génomique humaine sans avoir la moindre idée des conséquences pour le futur, voilà une limite franchie en toute naïveté infantile qui pourrait gravement handicaper les générations futures.
René Virus et finalité de l'évolution
Nous y voilà enfin. La nouvelle logique vaccinale proposée concernant la covid-19 permet de dévoiler tout le présupposé philosophique de la pensée scientifique sur la condition humaine. Le procès qui s’ouvre est compliqué et va sans doute réclamer plusieurs écrits. Commençons par une approche hégélienne du virus en tant qu’essence ¬— ce qu’il est — et d’existant — ce en vue de quoi il est —, autrement dit, ouvrons le champ sémantique où peut apparaître la chose virale en tant qu’unité effective, censée posséder une pleine réalité du monde par laquelle on pourrait la saisir. Dans un précédent texte, nous avons abordé l’essence du virus. Celle-ci se rattache aux modalités processuelles du vivant ou encore aux premiers moments inaugurant des conditions de possibilité d’atteindre à une forme apte à se maintenir dans son être et à se reproduire. Observé sous cet angle, le virus est un mode d’être primitif s’initialisant sur le pouvoir d’une pure réflexion en soi. Le virus tente d’échapper à cette dynamique tautologique de n’être qu’une forme vide de réflexion en soi, tel un trou noir, en s’opposant à lui-même, se repoussant lui-même pour se donner la possibilité d’une réflexion en autre chose. Il se crée ainsi une boucle pulsionnelle entre ce qui peut être considéré comme une pure et infinie intériorisation ou un vide insondable, et une extériorité qui ne peut être que fictive puisque la force d’expansion ne peut que revenir sur elle-même à vide. L’identité virale n’a donc aucune effectivité dans le monde, mais possède le mérite de poser le modèle de ce qui deviendra avec la venue d’une forme, la boucle dialectique. Le virus est donc sa propre médiation vide de contenu, ne pouvant atteindre à la nécessité dialectique constitutive de la vie d’une forme pour laquelle l’essence est liée à l’existence ou encore l’intériorité à l’extériorité. Le virus n’a d’autre fin que de s’en présupposer une qui contiendrait sa propre vacuité. Nous venons de voir que cette fin ne peut pas s’évaluer selon une nécessité formelle, mais répond d’une pure et simple contingence à se réfléchir en un autre pour se donner une fiction existentielle. Ainsi, l’essence virale aspire avidement à une hypothétique forme qui lui offrirait une raison d’être ; elle ne s’apparaît en elle-même que comme ce qu’elle ne peut être, comme négativité, comme tout possible telle une pulsion aveugle. L’autre sollicité pour donner présence à l’en soi ne peut être que le tout autre sans distinction. Il n’y a donc pas de vrai pour soi, celui-ci vient se fondre dans l’en soi lui assurant une identité fantasmée en réamorçant incessamment la boucle pulsionnelle. Retenons aujourd’hui que l’essence virale se présente dans sa simple immédiateté puisqu’elle est sa propre médiation indéfiniment reconduite en son absence d’effectivité. Le virus n’a pas d’existence propre sinon fictionnelle, il est pure essentialité vide de contenu. Nous rejoignons par là le questionnement biologique concernant l’évolution. Les virus ont été et continuent d’être le moteur de l’évolution, mais un moteur aveugle, soumis à l’aléatoire de la contingence et donc de la seule nécessité de la survie. Les virus permettent paradoxalement de favoriser la multiplicité quasi-infinie des formes tout en fragilisant leur constitution. Cependant, l’évolution ne se résume pas à la dynamique virale et ses dispositions à des mutations désordonnées infinies ; elle possède une orientation interne débouchant sur l’homme. Si la théorie génique offre une certaine explication sur le caractère adaptatif contingent des formes, elle ne se prononce pas sur le fil téléologique qui traverse l’évolution pour aboutir à l’homme. Pour Hegel, ce telos que l'on pourrait traduire par finalité ou encore ce qui existe par soi, répond de la nature contradictoire de l’Idée. Cette dernière se détermine pour un monde afin de s’y exprimer et de s’y dévoiler comme essence absolue. Mais pour Hegel — et c'est là que réside l'originalité de sa démarche —, elle le fait sous une forme qui lui est contraire. Hegel met en place l’étonnante et curieuse logique d’une dynamique positive de la négativité : telle est l’essence de la dialectique sous la férule du concept. Ainsi et ��trangement, le virus semble détenir en lui cette contradiction originaire entre essence et existence qui en fait une chose sans unité formelle effective ; il est une simple potentialité, il est Protée. Le virus, ainsi affligé d’une déficience ontologique, se trouve en conséquence non qualifié ; il est une pure négativité ne pouvant trouver une accroche matérielle pour une suite évolutive. Il est l’Idée abstraite encore sans contenu. On pourrait rapprocher ce moment de la genèse au moment précédent l’ouverture d’un concert. Moment toujours émouvant car les instrumentalistes se préparent en lançant chacun pour leur part des notes qui se dispersent dans l’espace laissant présupposer des richesses formelles à venir, tel un chaos sensible.
L’essence du virus appartiendrait donc à la seule puissance de la négativité suivant la tension contradictoire qui la définit, projetant ainsi dans le temps du monde l’Idée abstraite en son dessein universel.   L’homme est censé réaliser ce telos par le dévoilement des nécessités dialectiques qui concourent à la réalisation de l’Idée, lui imposant existentiellement une exigence de sens. Le coronavirus semble se situer dans une dimension première de la vie en laquelle aucune différence n’est déterminante, un temps replié sur lui-même, sans début ni fin tel l’ouroboros. Il y a donc pour l’homme un face à face d’ordre téléologique avec le coronavirus stigmatisant une réponse non plus du comment, mais du pourquoi de l’évolution. Quelle est la vraie finalité de notre humanité ?
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eirunnsworld · 5 years ago
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Mon accouchement de rêve ❤️
Parce que je veux garder une trace écrite de ce souvenir, et aussi parce qu'on voit bien trop de témoignages d'accouchements catastrophiques, longs, laborieux, je tiens à faire le récit de ce qui fait partie d'un des plus beaux souvenirs et des meilleurs jours de ma vie.
Mardi 1er Octobre 18h, Alex s'en va au sport, j'ai une douleurs qui me prend dans le bas du dos et du ventre, mais je ne me rends pas compte de suite que ce sont des contractions, je le laisse partir, 18h15, j'envoie un message à ma mère "je crois que le travail a commencé", j'étais occupée à préparer le repas, les contractions me donnent l'impression de ne jamais s'arrêter du coups j'abandonne les légumes farcis à leur sort et vais m'allonger sur le canapé, elle m'appelle, et me dit qu'au vu des contractions que j'ai il me faut partir pour la maternité. Mince et Alex qui n'est pas là... Ma pauvre maman s'inquiète de me savoir seule à la maison avec des contractions aussi rapprochée. (En fait je ne suis pas seule, Gandalf notre chien vient me coller sa truffe humide contre ma joue à chaque contractions pour m'apporter son soutien).
J'appelle Alex, il est 18h49 il vient d'arriver au sport "en fait tu peux revenir", ni une ni deux le voilà à nouveau au volant, je sais que dans 36 minutes il sera à la maison, je reste sur mon canapé à attendre tranquillement.
Ça y est, il vient d'arriver, un petit message pour rassurer maman, je ne suis plus toute seule, on décide de me faire couler un bain chaud comme nous l'avait conseillé notre sage-femme, on appelle quand-même la tante d'Alex (sage-femme également) pour qu'elle nous rassure et nous conseille, elle nous dit que le bain c'est bien et qu'on a encore du temps, allez zou à l'eau !
Je ne resterai pas longtemps immergée, une contraction aura raison de la poche des eaux qui se rompt d'un coups, je lance un "mon loup j'ai perdu les eaux" à un Alex occupé à donner un semblant d'ordre à la cuisine et aux légumes farcis qui attendent toujours qu'on s'occupe d'eux, bon ils ne sont pas à plaindre il ne restait qu'à les enfourner...
Je me sèche et m'habille et nous voilà dans la voiture avec 45 minutes de route devant nous pour atteindre la maternité. Je dois reconnaître que supporter un trajet aussi long avec des contractions on a déjà vu plus agréable... Mais qu'à cela ne tienne, nous voici devant les portes de la maternité.
On nous installe dans une petite pièce pour le monitoring, on me dit que je suis à 4cm (ô joie les contractions sont efficaces !) le monitoring est installé et me voilà partie pour 30 minutes, les plus horribles moments de mon accouchement, j'avais pour projet d'accoucher sans péridurale, le doute s'insinue en moi, on m'a expliqué que la douleur augmente au fur et à mesure, je me demande si j'arriverai vraiment à gérer une douleur plus forte que celle que je ressens... La sage-femme revient, elle me dit qu'elle a lu mon projet de naissance, souhaite savoir si je veux toujours faire sans péridurale, je lui fais part de mes doutes, mais je lui dis que j'aimerais vraiment réussir à faire comme je l'avais prévu, elle me rassure en me disant que c'est possible et qu'on va tout faire pour. Elle m'enlève le monitoring, elle m'a préparé un bain chaud dans la salle d'accouchement physiologique qui sera la mienne pour le reste de l'aventure, je me mets debout et la miracle, j'ai l'impression de ne plus avoir mal, je marche sans problème, les contractions sont toujours là mais elle ne me dérangent absolument pas, totalement rassurée je suis confortée dans mon choix d'un accouchement naturel.
Me voici dans la salle physiologique, c'est avec une grande joie que je m'immerge dans la baignoire d'eau chaude, la j'ai carrément l'impression de ne plus avoir mal du tout, j'y reste 2h environ à accompagner chaque contractions.
Au bout de ces 2h la sage-femme me fait sortir pour m'examiner, mon col est à 8cm (hourra!) Un nouveau monitoring s'impose, mais cette fois je ne reste pas couchée, je fais un peu de ballon le temps qu'il soit posé, c'est plus facile à supporter. bébé va toujours très bien.
Une fois le monitoring enlevé je retourne patauger un peu avec pour consigne d'appeler si l'envie de pousser se fait trop forte.
Je reste immergée environ 1h, et avec un sens du timing incroyable la sage-femme arrive au moment où je dis à Alex qu'il faut l'appeler parce que la clairement quelques chose à changer et je commence à pousser.
C'est tout de même avec une certaine surprise que je constate que plus le travail avance, moins j'ai l'impression d'avoir mal, moi qui m'attendait à souffrir le martyre, je n'aurais eu vraiment mal que le temps du premier monitoring couchées sur le lit.
Je m'installe sur la table d'accouchement, nouvel examen, on est à 9-10 cm bébé a commencé à s'engager mais n'est pas totalement descendu, deux choix s'offrent à moi, soit on attend un peu qu'elle descende, soit on se lance de suite et on pousse. Je choisi la deuxième option, après tout je pousse déjà à chaque contractions.
Et nous voilà lancés dans la dernière ligne droite, pas encore parents mais plus proche que jamais de le devenir. Je me rends compte que je ne fais que mentionner Alex, alors qu'il a tenu un rôle capital dans mon accouchement, c'est grâce à lui si tout s'est aussi bien passé, il m'a tenu la main tout le long, a mis en pratique nos cours d'haptonomie pour faire bouger bébé pendant les contractions, m'a massé le dos pendant que j'étais sur le ballon, a envoyé des messages à ma mère pour la rassurer, m'a parlé pour me changer les idées, a prit ma douleur pour la canaliser, et surtout il m'a aimé, de cet amour si fort qu'il ne cesse de grandir depuis 5 ans et demi, cet amour qui me donne la force de soulever des montagnes, ou en l'occurrence, d'accoucher sereinement.
Et donc nous voilà installés pour accoucher, je suis allongée sur le côté, jusqu'à cet instant je n'avais aucune idée de la position dans laquelle j'aimerais accoucher, et finalement c'est comme ça que je me sens le mieux.
Alex est mit à contribution, d'une part pour se faire broyer le pouce pendant que je pousse (rime riche...) D'autre part pour tenir le capteur qui permet d'entendre le coeur de bébé.
Je ne sais pas combien de temps aura duré cette partie, la tête de bébé sort sans trop de soucis "on ne dirait même pas que vous êtes en train d'accoucher" me dit la sage-femme.
Ensuite nous avons eu une petite frayeur, de très courte durée, l'épaule de bébé est bloquée, la sage-femme et sa collègue (nous sommes en comité réduit) me retournent telle une crêpe pour me passer sur le dos afin de débloquer bébé, la manœuvre ne dure que quelques secondes, je pousse une dernière fois, et la, le premier cri.
1h23.
Ça y est. C'est officiel, tu n'es plus dans mon ventre, mais après un examen visuel sommaire, au dessus, et mes bras se referment autour de toi, mon bébé.
Alex un peu sonné vient se coller à nous de façon à pouvoir admirer bébé. Freya, Notre Valkyrie, notre déesse, ça aura duré 7h30 environ, et te voilà.
Nous admirons notre œuvre, tellement émerveillés, elle est parfaite, c'est comme si nous l'a connaissions déjà, et ses petits pieds contre mes côtes ne sont pas sans me rappeler ces mêmes petits coups que je ressentais de l'intérieur encore quelques heures avant.
Les soins nous sont prodigués avant de nous laisser tout les trois faire plus ample connaissance. Nous voilà installées en peau à peau pour une première tétées.
Je me sens bien, je n'ai pas mal, je suis juste ravie, tout s'est passé à merveille, et je tiens contre moi la plus belle création de ma vie.
Je garde un excellent souvenir de mon accouchement. Il ne ressemblait pas vraiment à ce qu'on m'avait apprit, il ne ressemblait surtout pas à ce qu'on voit dans les films, j'ai vraiment eu un accouchement super (et étonnamment rapide pour un premier aux dire de l'équipe de la maternité), mais je trouve important que les futures mamans sachent qu'un accouchement n'est pas forcément une torture, que ça fait mal certes, mais qu'avec une bonne préparation, et de la détermination il peut être vécue comme une expérience magique et laisser un souvenir positif.
Aujourd'hui ça fait 23 jours que Freya est parmi nous, et c'est avec énormément de plaisir que je me replonge dans le souvenir de son arrivée.
Freya, 1h23 le 2 Octobre 2019
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claudehenrion · 5 years ago
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Pourquoi il était vital d'aller manifester, hier...
  Depuis le temps qu'on le répétait ici et ailleurs : leur ‘’PMA’’ n'est que la porte ouverte à la ‘’GPA’’ et à tous les bricolages génétiques ou autres qui entraîneront, de manière irréversible mais obligatoire, la fin de l'Humanité telle que nous la connaissons...  et le non-avènement d'une non-société qui sera plus proche de celles des insectes dits ''sociaux'' (les fourmis, les abeilles, les frelons d'Asie) que de tout ce que nous pouvons imaginer de plus intolérable aujourd'hui. Les lecteurs de ce blog n'ont pas dû être surpris, avant hier, d'apprendre que l'Assemblée Nationale a voté un amendement qui reconnait la double filiation d'enfants nés par GPA à l'étranger. Allons ! Courage ! Juste avant le Beaujolais nouveau, la GPA nouvelle est arrivée. Un sacré progrès ! ‘’Yapluka’’ généraliser cette folie mortifère !
  Mais puisque, pour parler comme Chirac, ''les emmerdes, ça vole en escadrilles'',   après 15 années de procédure, la Cour de Cassation a validé le même jour, mais dans l'après-midi, la filiation d'intention entre les deux emblématiques ''jumelles Mennesson'' (nées par GPA en 2000 en Californie) et leur ''mère d'intention'' (qui n'avait pas pu accoucher pour une raison médicale sérieuse). La ''mère'' de ces deux jeunes filles n'est donc pas celle qui les a mises au monde, ce qui a ouvert la porte aux fantasmes d'Agnès Buzin et consorts (on peut l'écrire en 2 mots, si on préfère) sur la dissociation entre l'accouchement et la maternité (c'est-à-dire entre un acte et ses conséquences directes !), puisque la filiation des enfants nés de GPA avec le père biologique a été validée par la Cour de Cassation en 2015, suivant la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) qui, en 2014, avait condamné la France (pour non-obéissance à une connerie absurde). Mais que la CEDH se rassure : la France est devenue aussi ‘’con’‘ que les membres qui la composent.
  Je m’apprêtais à rédiger un compte rendu de ce jour où un bon demi-million de bonnes volontés ont sacrifié leur dimanche pour se battre pour une cause condamnée d'avance (car le chef de l'Etat est bien incapable de revenir sur une idée à lui, même mauvaise, même émise à une période où il n'avait pas toutes les données en main : reconnaître qu'il a tort serait remettre à leur place son orgueil et son entêtement... ). Mais au moment de ''passer à l'acte'', j'ai reçu de deux lecteurs (séparément), un texte que je n'hésite pas à partager : même un peu plus long que d'habitude, il est à le fois plus analytique et plus synthétique que mes digressions sur le vrai nombre des participants et ''le chiffre de la Police''... qui ferait mieux de s'occuper des vrais problèmes de la France --et de la pagaille qui règne dans la Préfecture-- plutôt que de lancer des cohortes de Robocops sur des gens qui n'ont jamais causé le moindre désordre, ni cassé quoi que ce soit, ni enfreint quelque loi de circonstance inventée contre eux. Aux photos et aux références internes près, voici le texte que j'ai eu le plaisir de découvrir il y a 2 petites heures à peine :
Loi de bioéthique : bienvenue en Absurdie
Filiation, multi-parentalité, donneur… Députés et membres du gouvernement n’hésitent parfois pas à défier le bon sens pour défendre leur point de vue sur le projet de loi bioéthique. Et de dessiner en creux un futur inquiétant. Que ce soit avec véhémence ou tempérance, les députés défendent leur position. Certains le font avec verve et émotion. D’autres, en revanche, tiennent parfois des propos déroutants, ou convoquent des arguments pour le moins glaçants. Florilège :
  ''Nous n’empêcherons [pas] des parents hétérosexuels de concevoir un enfant et de créer des familles de manière charnelle''.                                          En réponse à des députés ''inquiets'' de voir ''les deux femmes d’un couple placées au même niveau, celle qui accouche et celle qui sera considérée comme la mère'', Aurore Bergé, députée à gauche toute mais enrôlée LREM, a tenté de rassurer ses collègues d’une bien curieuse manière. Se disant ''favorable à cette égalité, sans rien altérer du droit existant pour les parents hétérosexuels'' (sic !), elle a ajouté, sans que l’on sache si elle maniait l’ironie ou anticipait un futur possible : ''Ni dans ce projet de loi ni demain, nous n’empêcherons des parents hétérosexuels de concevoir un enfant et de créer des familles de manière charnelle !'', précision que seront certainement heureux d’entendre tous les couples hétérosexuels désireux d’avoir un enfant. (NDLR - il faut lire et relire ces inepties pour réaliser le niveau de folie que nous avons atteint : cette phrase n'a pas le moindre sens...).
  ''Ce n’est pas l’accouchement qui fait la filiation''.                                              ''Il s’agit maintenant de traduire en droit les grandes déclarations générales de portée politique, en définissant la filiation, et c’est à ce stade que les choses se compliquent'', a résumé le député LR Xavier Breton, le 2 octobre à l’Assemblée nationale, en citant le surprenant ''Ce n’est pas l’accouchement qui fait la filiation'' de Nicole Belloubet, garde des Sceaux, dit en commission, à propos de l’article 4 du projet de loi qui ''crée un mode d’établissement de filiation spécifique pour les couples de femmes. Xavier Breton ajoute : ''C'est là qu' on réalise qu’il y a un problème : parce que l’on veut garantir l’égalité au sein du couple de femmes, on supprime l’égalité entre les femmes au sein de la société''..
  ''Nous construisons une filiation de toutes pièces sur le plan  juridique’’  Et le 9 septembre, devant la Commission, la même Nicole Belloubet a expliqué que ''le projet de loi ouvr[ait] des perspectives et des droits nouveaux aux femmes, qu’elles vivent ou non en couple''. Par conséquent, il est nécessaire que l’article 4 du projet de loi tire ''les conclusions en termes de filiation de l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules''. Vantant les mérites du dispositif prévu, elle a osé dire : ''Parce que nous construisons une filiation de toutes pièces sur le plan juridique, nous voulons que les deux mères soient égales au sein du couple et qu’elles puissent s’engager dans cette voie le plus simplement possible,et nous avons prévu une procédure légère  mais parfaitement sécurisée''.
''Vous construisez effectivement de toutes pièces  –collectivement, mais sans notre assentiment, vous l’aurez compris– une révolution juridique par laquelle vous niez totalement les liens du sang'', a dénoncé le député LR Philippe Gosselin dans une de ses interventions du mercredi 2 octobre.
  ''Il n’y a pas de droit de l’enfant à avoir un père''                                                   Rapporteur très engagé et tout sauf neutre de la loi bioéthique, le député LREM Jean-Louis Touraine a frappé fort, le 10 septembre, devant la Commission spéciale de l’Assemblée nationale, en croyant bon de préciser devant ses pairs que, dans aucun texte, il n’était précisé ''qu’il y ait un droit de l’enfant à avoir un père, non plus qu’à avoir des grands-parents. Ce droit n’est pas inscrit et heureusement !'' Agnès Thill n’a pas manqué de réagir à ce propos, sur Twitter : ''Faisons-le vivre sans le noir: il n’y a pas de droit de l’enfant à voir la lumière du soleil''.
  ''La fonction de père peut être remplie par une femme […] des oncles, une grand-mère.''                                                                                                              Interrogé fin septembre sur la fonction symbolique du père, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a assuré sur La Chaîne Parlementaire que la fonction de père peut être remplie par  ''une femme, une altérité ailleurs dans la famille, des oncles, une grand-mère''... ce qui n’a pas manqué de faire réagir sur les réseaux, sur la nécessaire fonction du père. (NDLR : Dieu sait combien j'ai aimé ma grand-mère. De là à l'appeler ''Papa'', il y a un pas que je n'ai jamais pensé à franchir !)
   ''En rien un donneur de gamètes est un père''                                                      Encore un raisonnement ahurissant. ''Un donneur de gamètes n'est en rien un père'', a  assuré dans l’hémicycle le ministre Agnès Buzyn. ''Vous avez parlé père biologique, filiation biologique… Mais un donneur de gamètes est un donneur de gamètes. Il l’est dans le code civil, il le sera dans le code de la santé publique ; cela n’ouvre aucun droit ni aucun devoir''. (NB : ''Ben voyons ! Tout le monde sait ça !'')
   ''L’embryon n’est pas un être humain, mais un amas de cellules''                    ''Vous avez utilisé un terme qui me choque, monsieur Breton, en affirmant qu’on tuait des embryons pour la recherche'', a déclaré Agnès Buzyn le 26 septembre lors de l’examen du projet de loi bioéthique. ''Non. L’embryon n’est pas un être humain, mais un amas de cellules''. Une phrase à laquelle le député Charles de Courson (Libertés et territoires) a aussitôt répondu : ''Moi aussi, je suis un amas de cellules, Madame le ministre. Mais on ne fait pas des recherches sur moi-même sans mon accord''. Cette déclaration d’Agnès Buzyn est d’autant plus curieuse que le gouvernement vient d’installer une commission scientifique sur ''Les 1000 premiers jours de l'enfant'' qui laisse à entendre que la vie de l’enfant commence… dès sa conception, ce que tout le monde sait... sauf Agnès Buzin (qui a pourtant fait le serment d’Hippocrate) et les survivants de la Gauche la plus ringarde..
   ''Ce qui est vrai n’est pas ce qui relève du biologique mais ce qui relève du social et du culturel''.                                                                                                   Il fallait bien un peu de révolution, si chère à la France insoumise (LFI), pour animer les débats. ''Oui, c’est une révolution du principe de la filiation qui proclame que le patriarcat est fini, que la propriété des hommes sur les femmes est terminée […] et que ce qui est vrai n’est pas ce qui relève du biologique mais ce qui relève du social et du culturel''. Pour Jean-Louis Touraine et Mélenchon, ''c’est là un grand moment de progrès de la raison humaine'’ (NDLR : ...qui se cache où elle peut !)
   ''Pourquoi trois personnes ne seraient pas tout aussi à même que deux, pour assumer ?''                                                                                                                       Député La France Insoumise, Bastien Lachaud s’est quant à lui attaqué ce jeudi 3 octobre à la pluri-parentalité. Si la position qu’il défend est loin d’être majoritaire au sein de l’Assemblée, ses propos ne peuvent que questionner sur le sens même du mot parent. ''A titre personnel, je ne vois pas quel est le problème. […]   A partir du moment où on dit que la filiation n’est pas biologique mais que c’est un projet, que c’est culturel, que c’est une construction sociale, pourquoi trois personnes ne seraient pas tout aussi à même que deux, à assumer''. (NB : Mais oui, pourquoi pas ? Deux, c’est bien, mais quatre, ce serait deux fois mieux !)
 Mais Agnès Buzyn, décidément au mieux de sa forme, considère que l'absence de père dans l'ouverture de la PMA aux femmes célibataires n'est pas un argument valable. ''Il y a eu [affirme-t-elle] des guerres mondiales, des divorces par milliers. Rien n’a jamais démontré que ces enfants-là, entourés de l’amour de leur mère, n’ont pas pu grandir''. Cet argument, convoqué par Agnès Buzyn le 25 septembre, est pour le moins surprenant dans la mesure où les ''événements'' qu’elle cite sont avant tout des drames, des catastrophes... non provoqués par une loi !
L’avocat Henri de Beauregard a d’ailleurs tout de suite réagi sur Twitter : ''Madame, puisque c’est le comparatif que vous avez choisi, allez donc demander à ceux qui ont perdu leur père dans les guerres mondiales s’il ne leur a pas manqué, et si cela leur a, finalement, été indifférent''.
En conclusion : le député LR Xavier Breton a intelligemment commenté : ‘’ Je suis complètement perdu... J’essaye de suivre, pour avoir l’air dans le coup, mis je n’arrive pas à savoir ce que c’est qu un couple transparental. Est-ce que c’est deux femmes dont l’une est transgenre et l’autre est cisgenre, comme vous dites ? Vous imaginez-vous les névroses que courra un enfant élevé dans ces conditions ?’’         (Au milieu du le torrent d'insanités qui escorte cette loi. Il circule actuellement sur le Web une vidéo où les stars de ''LREM'', ministres ou pas, se donnent en spectacle en bafouillant, en bredouillant, en disant n'importe quoi et son contraire). 
Tout cela serait du plus haut comique s'il ne s'agissait pas du futur de tant d'enfants... et aussi, qu'on le veuille ou non, de celui de l'humanité. Car la ''garantie'' que donne la mortifère Aurore Bergé (un crépuscule à elle toute seule !) n'engage évidemment que ceux qui l'ont entendue. Et l'évolution de la science étant ce qu'elle est (i.e. ''sans conscience''), il est plus sage de prévoir qu'il y aura des freins à la procréation ''naturelle''. On pourra peut-être encore faire l'amour, mais gare, si un bébé sort de ces étreintes. J’exagère ? Pourtant la ‘’loi’’ de Murphy est formelle :  ''Tout ce qui est susceptible d'aller mal, ira mal'', tout comme sa variante : '' S'il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu'au moins l'une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il y aura forcément quelqu'un, quelque part, pour emprunter cette voie.''. Au moins, moi, j'ai manifesté, faute de mieux...
H-Cl.
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papercrownxyz · 4 years ago
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Hupas
Jour 86 - 29 Décembre 2020, 10h11
J'ai répondu à un booty call Samedi dernier, à 10h du mat. Ça s'est fait, on a juste suivi l'envie du moment et bonus en prime, on a pu avoir cette discussion que j'attendais tant.
J'étais bloqué dans mes propres pensées : un côté de moi souhaitais une exclusivité sexuelle, l'autre n'est pas prêt à revenir en couple, pour de multiple raisons.
Nos lifestyles ne matchent pas pour l'instant - elle passe en premier, ses potes passent en second. Elle retrouve cette intensité qu'on a d'habitude à l'âge ado, quand on a sa petite clique avec laquelle traîner, pour parler, danser, rigoler, taper des barres, fumer et boire, se créer des souvenirs... La vie quoi.
De mon côté mes prios ne sont pas dans l'ordre que je voudrais, ou je plaçais Julie même avant moi-même, c'est pour dire. Encore une fois je vois bien que cette relation représente trop pour moi, et que sans elle il est fort possible que je m'effondre.
C'est une situation dangereuse dans laquelle je me mettais, car cette relation est la chose la moins safe à l'heure actuelle. Je pensais avoir double down sur moi-même et mes projets, mais que dalle. Julie était encore tout en haut, et la cohérence de mon pitch d'exclusivité après avoir baisé n'a pas manqué : c'était un échec cuisant.
Pourquoi pitcher un truc qu'on ne veut pas soi-même ?
Pire encore, je suis bloqué dans une impasse, car lui demander cette exclusivité résumerait la relation à revenir ensemble, chose qu'aucun de nous deux semble prêt à faire.
On a ouvert nos cœurs, ce samedi matin. Sur son style de communication, son absence de messages qui me peine de temps en temps, bien qu'elle m'assure penser à moi. "Dis-moi le, la prochaine fois alors" lui disais-je, lui faisant comprendre que ressentir des choses sans les partager ne sert souvent à rien.
Elle avait embrassé son pote David la veille, en pleine descente de space cake. Une erreur selon elle, elle s'est excusée et expliquée auprès de lui. Dans le passé, elle aurait directement franchi le pas, me disait-elle.
Elle grandit et apprend de ses blessures d'enfant, elle comprend ce qui lui apporte quelque chose et ce qui la lésera.
Le plus intéressant dans tout ça est qu'elle n'osait pas me le dire, qu'elle était pétrifiée à l'idée de me perdre, avouait-elle. Comme si un tel acte risquerait de me voir partir, comme si je pouvais en avoir marre de tout ça. Elle me parlait de confiance (comme quoi elle n'irait pas plus loin), comme si on se devait cette confiance. Comme si l'exclusivité physique était tout de même ancrée dans sa tête sans se l'avouer réellement. Complètement contradictoire. Elle se découvre, joue avec ses limites, et je sens qu'elle a besoin de le faire pour mieux se retrouver. Life is exciting on the edge of things, isn't it?
Au final, l'exclusivité sur le papier n'a pas de sens, mais mentalement, tous deux nous sentons si proches l'un de l'autre qu'aucun de nous ne se voit coucher avec quelqu'un d'autre. Nous avons pertinemment que ce genre de choses arrivent, que les rencontres sont souvent fortuites, aléatoires, imprévisibles. On ne se limite pas l'un l'autre réellement, bien qu'on sait ce que l'on a avec l'autre.
Ça se rapproche énormément du concept de relation ouverte qu'on imaginait y'a quatre ans, comprenant bien que si l'autre a des envies auxquelles on ne peut pas répondre, pourquoi se limiter ?
La seule différence ici est que rien n'est réellement acté car nous ne sommes pas ensemble, car cette fois-ci nous restons ouverts à des connexions émotionnelles, qui pourraient nous éloigner de la relation "principale", en quelque sorte.
La connexion qu'on a à l'heure actuelle reste unique, belle, intense. Elle me le disait elle même le lendemain matin, qu'elle est encore perdue par rapport à ce qu'on a, ce qu'on fait, ce qu'on ressent l'un pour l'autre. Rien n'est encore très clair de son côté. Son besoin d'espace, de passer des moments seule, loin de la vie de couple de tous les jours est trop important pour qu'elle laisse entrer quelqu'un dans sa vie pour le moment, que ce soit moi ou quelqu'un d'autre.
Elle me parlait de confiance, comme quoi elle sentait que je n'avais pas confiance en elle, ou probablement plus globalement dans le process même. Ma confiance en elle est impossible, le passé me l'a bien montré. La confiance dans le process est là, par conte. Peu importe ce qui en sort, j'en tirerai le maximum, j'apprendrai et saurai comment m'adapter, sans aucun doute.
On a partagé nos difficultés à ce que quelqu'un corresponde à ce qu'on recherche, que ce soit sur le plan émotionnel, l'attraction physique, mais aussi les intérêts, les passions, le lifestyle, le niveau d'éducation, la situation de vie (appart, colocs ?) ou encore simplement et principalement l'approche de la spiritualité. Ça fait beaucoup de cases à cocher, bien que ce ne soit pas impossible.
Au final, elle m'a clairement dit qu'elle n'attendait pas une fidélité physique de mon côté, que si je voulais voir ailleurs j'étais le bienvenu. D'une certaine façon, elle nous voit comme un socle solide mais sans la volonté de se ou me limiter. Interessant, hein?
Comme si elle avait besoin encore de temps pour établir si notre relation vaut le coup, et s'occuper de soi-même d'abord pendant une longue période avant d'être sûre de ce qu'elle veut avec les hommes.
C'est un peu un mix entre relation ouverte et deux célibs qui revoient leur exs, sachant pertinemment ce qu'ils ont sur commande. L'un représente le 51, l'autre le 49, et on se trouve exactement au 50/50.
Pas besoin de mettre de libellé dessus. Notre attraction mutuelle est stable, nos libellés inexistants. Notre liberté de cette codépendance est actée, plus de son côté que du mien certes, mais maintenant qu'on a discuté j'ai bien compris ce qu'elle voulait. De l'espace, pas d'attache, de l'ouverture à d'autres expériences, à nos dépends ou pas. Seul l'avenir nous le dira.
S'il y a bien une chose que ça clarifie c'est mon rapport à la communication : on est des potes, pas un couple. J'attendais erronément une dynamique de discussion de couple, où on répond à l'autre, voire même trop, même quand c'est pas nécessaire. Notre dynamique est en fait celle de potes, qui se parlent et se répondent quand ça les enchante, et ne demande pas de reconnaître que chaque message soit lu et répondu dans les heures qui suivent.
Ça m'enlève une épine du pied dont je ne me rendais pas même compte.
C'est la dernière entrée de 2020, et c'est assez dingue de voir que la situation s'est clarifiée juste avant la nouvelle année. Dans quelques jours, ça fera trois mois que tout ce bordel a commencé. Trois mois de lutte ardente pour se relever, pour ne pas laisser un vilain setback m'abattre.
Trois mois d'apprentissage sur moi-même, sur les relations, sur ce que j'attends d'une partenaire et mes propres limites, mes propres défauts, ceux que je dois accueillir à bras ouverts et ceux sur lequel je dois bosser pour aspirer à un meilleur futur.
Aujourd'hui, Julie est du passé et du présent. Il y a encore quelque chose à découvrir entre nous, mais le détachement est la seule chose qui me manque. Elle l'est déjà, détachée, d'une certaine façon. Pas totalement, car elle sait ce qu'on s'apporte mutuellement, mais elle l'est plus que moi. Me détacher totalement et la considérer juste comme une ex/pote* avec qui on couche de temps en temps change la donne, vraiment. Il n'y a plus d'espoir latent de reconstruire quelque chose - je me suis juré de ne plus pitcher quoique ce soit comme exclusivité, ça fait deux fois qu'elle est claire à le sujet : c'est trop tôt, elle aime trop son espace et sa liberté pour se voir mettre des menottes elle-même.
Simple mirroring quoi. Elle leade encore notre relation, je suis plus en need émotionnel qu'elle, d'une certaine façon, mais elle avoue être aussi perdue par rapport à ce qu'on a et ce qu'elle veut de nous.
Découvrons-le avec plus de distance émotionnelle donc, autorisons-nous de s'accorder plus de temps à ne pas penser à l'autre pour mieux savourer nos moments à deux.
C'est une fine limite entre détachement et attachement pour construire autour, et qui sait où elle va nous mener.
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vintagedylanesque · 7 years ago
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ER - Saison 6 [1999-2000]
Voyons s'il s'agit toujours de ma saison favorite. Attention, je risque d'avoir pas mal de choses à en dire et quelques captures d'écran à partager.
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Je disais l'autre jour que j'ai vu #ER pour la 1ère fois au milieu de la S5. Ce n'est qu'à partir des rediffs de la S6 que j'ai commencé à la suivre véritablement et c'est surtout pour ça que je l'aime autant, malgré tout ses défauts.Avec notamment un casting qui commence à tourner beaucoup, un virement trop radical dans le drama plus spectaculaire et un humour qui disparaît peu à peu, remplacé par une ambiance moins réaliste et plus sombre.Malgré tout, cette saison est ma madeleine de Proust télévisuelle ultime. Et j'espère que cet enième rewatch va à la fois m'apporter quelques surprises et ne pas la faire trop baisser dans mon estime.
Rien que sur l'affiche du season premiere, ils ont du mal à mettre tout le cast principal. 
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Déjà, un peu de trivia avant de commencer : - Paul McCrane et Goran Višnjić sont les 1ers hommes à rejoindre le cast principal depuis le pilote. On sent qu'il faut remplacer Clooney à tout prix. - Višnjić est le 1er acteur croate à rejoindre le cast principal d'une série US.
La première apparition de Luka est tellement cheesy et hurle tellement "meet the new George Clooney" qu'on a du mal à imaginer tout le travail qui sera fait sur le personnage lors des neuf saisons suivantes...
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Quinze minutes dans le season premiere et il y a déjà eu un accident de voiture, une intervention chirurgicale sanglante en salle de trauma, une alarme incendie, deux nouveaux personnages et Randi qui frappe un patient. Le nouveau rythme est lancé.
"Leave It To Weaver" est efficace : 1ère partie à toute vitesse pour ouvrir le bal en fanfare, 2ème partie qui lance les intrigues de la saison. J'aime quand on explore les machinations politiques du County et j'adore l'attitude et le look de Carol enceinte.
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J'ai moins aimé : - Comment est préparé le départ de Jeannie : adoption, demande en mariage... ça va beaucoup trop vite... - Rebecca de Morney m'ennuie - Cleo ne fait pas grande impression et ça ne va pas s'arranger...
Et on accueille Dave Malucci, prototype des futurs internes arrogants que seront Pratt, Gates et compagnie. D'ailleurs, avant Palladino, c'est John Stamos qu avait auditionné pour le rôle. On l'a échappé belle même si c'était reculer pour mieux sauter...
Cela dit, je ne suis pas un anti-Malucci. Comme je le disais, j'ai découvert la série avec ces épisodes et, tout comme Luka, Abby et Jing-Mei, il fait partie de la génération avec laquelle j'ai fait mes 1er pas au County. Mais comme Cleo, c'est une occasion manquée.
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J'aimais tellement mieux la Rachel #1 plutôt que Hallee Hirsch (même si je comprends le recours à une actrice plus expérimenté pour l'arc de la S8, je suis toujours convaincu qu'il y a eu une erreur de casting).
Anthony Edwards ne sachant pas trop s'il veut partir ou rester, voilà en tout cas le début de la période sombre de Mark où il sera confronté pendant trois saisons à la mort, que ce soit celle des patients, de sa famille ou de lui-même. :'(
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"Once again, male surgeons decide. But no Robert, I'm not going to torture a woman for another two weeks just so some man can have his groin patched." (6.03) Elizabeth est la meilleure (juste derrière Carol qui est la meilleure devant Elizabeth)
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La VF d'Urgences a beau être l'une des meilleures sur le marché, elle nous aura privé de l'accent de Goran Višnjić, encore très présent et adorable en ce début de saison.
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Des coups de feu aux urgences dans le 6.03. Ce sera loin d'être les derniers. Il faudra attendre le 9.03 pour avoir des détecteurs de métaux. Et le 12.22 pour avoir une fusillade blockbuster. Je sais pas si c'est plus sûr de bosser au County ou au Seattle Grace.
En tout cas, Urgences en profitait (presque) toujours pour critiquer le second amendement et le manque de budget des hôpitaux publics.
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"Sins of the Father" réussit mieux que les 2 éps. précédents le jonglage avec les petits nouveaux, le rythme différent et le nombre très dense d'intrigues. Il se paye en plus le luxe d'avoir Alan Alda (alors que je suis en train de découvrir lentement et sûrement #MASH).
J'aurais l'occasion de reparler du Dr Lawrence, de l'importance que son arc a eu pour moi. Pour l'instant, je dirais juste que son introduction est parfaite, une belle adaptation du classique "vieux briscard qui impressionne les jeunots tout en cachant un lourd secret".
Et même si Rebecca deMorney n'est pas une actrice que j'apprécie vraiment, son arc n'est pas seulement une romance ennuyeuse avec Carter: c'est aussi une vraie sensibilisation au cancer du sein, de son dépistage à son acceptation, sur ses conséquences physiques et psychologiques.
Quand je me prends à rêver d'un John Wells Universe, je me dis que le Doc Magoo's en face du County a été racheté et est devenu le resto de Fiona dans #Shameless. Et que Frank a été le Dr Morgenstern avant de devenir alcoolique.
L'avantage d'un perso arrogant comme Malucci, c'est le plaisir qu'on prend à voir un vétéran comme Benton ou Greene le remettre à sa place. Ce qui aura beaucoup moins d'impact quand un Pratt remettra à sa place un Tony Gates. Mais bon, on en reparlera en temps voulu.
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Du Shakespeare.
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Le 6.04 fait du très bon boulot pour nous rendre intéressants et plus complexes les nouveaux Malucci et Finch. Dommage que ce travail sera abandonné par la suite. Sinon, on a beaucoup de Lizzie et un arc autour du Dr Lawrence toujours aussi bien écrit et incarné par Alan Alda.
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"How you're feeling, Mr. Campbell?" "NOT GREAT LUCY"!!!!!! 
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Tellement puissant ce ralenti sur Alan Alda alors que de multiples blessés lourds débarquent aux urgences et que le Dr Lawrence a un moment d'absence.
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Et alors que je regarde le superbe "Truth and Consequences", j'en profite pour vous dire à quel point l'arc du Dr Lawrence a été important pour moi. Déjà, c'est le premier que j'ai suivi dans #ER et ça a scellé mon lien avec la série.
Quand mon grand-père a été diagnostiqué Alzheimer, je me suis rattaché à ces épisodes et à la dignité d'Alan Alda. Tout comme l'intrigue de Don Cheadle dans la S9 m'a préparé inconsciemment lorsque ma grand-mère fut diagnostiqué Parkinson.
Je pense que tous les fans de la série ont un patient ou un arc qui a eu un impact, fort ou non, inconscient ou non, sur leur vie ou celle de leurs proches. Pour cette raison, Alan Alda reste toujours pour moi la guest-star qui m'aura le plus marqué en 15 saisons.
Alors que je le suis dans #MASH aujourd'hui et que j'ai pu le voir dans #HoraceandPete, j'ai encore plus d'admiration pour sa performance. Et maintenant que j'ai été confronté à un proche victime d’Alzheimer, j'ai plus d'admiration pour le travail des scénaristes lors de cet arc.
La sixième saison est bâtie autour de 3 grands épisodes, mes favoris. Voici le premier (je vous laisse deviner les deux autres, sachant qu'il y en a également trois autres qui seraient dans mon top 20) Il a également le plus beau titre d'une saison qui a beaucoup de jolis titres.
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Inspiré d'un poème de W.Berry et non de W. Blake comme le suggère le Dr Lawrence: "I come into the peace of wild things Who do not tax their lives with forethought of grief. And or a time, I rest in the grace of the world, and am free" 
Bon, c'est un peu abusé et ça le deviendra hélas de plus en plus : il y a eu en six épisodes aux urgences : - Une fusillade - Deux explosions - Sept vitre brisées
J'aime autant le 6.06 pour : - Des cas médicaux très émouvants, que ce soit le vieux couple qui se dit adieu ou Carter qui fait une fraude à l'assurance pour aider le père sans le sou d'un jeune diabétique. - Le monologue de Peter "this is my son", l'une de ses plus belles scènes
- Le contraste petite fête du personnel/scène tragique qui est un grand classique de la série - Le retour discret du score "Doug/Carol" nous préparent au départ de celle-ci - Le départ discret mais touchant de Jeannie
Et bien sûr cette longue scène de confrontation entre Kerry et son mentor. Alda est bouleversant mais c'est aussi une grande performance de Laura Innes, encore une. Et ce que John Wells pouvait écrire de mieux sur le sujet.
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Pour en revenir à Jeannie, je salue son beau parcours dans la série et toute la réflexion autour du VIH, jamais bâclée ni didactique, toujours à niveau de personnage. Elle aura peut-être été trop souvent détaché du reste des intrigues mais aura eu une belle amitié avec Kerry.
Et même si Alda vole un peu la vedette de son au revoir (le 1er d'une longue série de départs cette saison), il est filmé dans la grande tradition des départs d'Urgences et aura le droit à un bel épilogue dans la saison 14. So long, Jeannie !
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Et je termine mon ode à cet épisode en vous montrant à nouveau à quel point la météo de Chicago fait partie de l'ADN de la série et à quel point les différents réalisateurs savent l'utiliser pour créer une atmosphère.
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Il est tellement dur de succéder au 6.06 que j'avais oublié à quel point le 6.07 était bon. Corday qui doit sauver la vie d'un violeur tandis que Kerry et Luka ne peuvent sauver sa victime, l'ultime diagnostic du Dr Lawrence et une structure ultra-solide sans temps morts. 
C'est malin ce dialogue entre Lawrence et Mark qui prépare ce dernier à devoir gérer les derniers jours de son père. Tout comme celui de Kerry engageant Luka. C'est lui qui lui dira au revoir des années plus tard.
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Bon, je ne change pas d'avis sur Cleo. Elle est bien son histoire d'ado alcoolique joué par un jeune Emile Hirsch mais, rien à faire, la pédiatre manque terriblement de personnalité. Elle fait son job, point barre mais nous, on ne reçoit rien.
Et ça pourrait être une personnalité ça, la pédiatre qui est juste là pour bien faire son taf et ne demande rien à personne. Mais c'est dommage d'en rester là, surtout quand on a tellement de personnages complexes et en constante évolution autour.
Est-ce un problème de casting ? D'écriture ? Sûrement un peu des deux. J'avais eu le même problème avec Michael Michele dans "Homicide". J'attends un peu de voir si mon avis changera en revoyant la suite, mais pour l'instant, elle m'ennuie. D'autres avis sur le cas Cleo Finch ?
Allons-y pour "Great Expectations". Pas du Dickens mais un mélange de Thanksgiving familial et d'accouchement à risques que NBC savait promouvoir avec ce genre d'affiche. Julianna Margulies donne tout ce qu'elle a et une autre infirmière fait une entrée discrète dans la légende.
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"Salut les boloss, faisons sortir ce bébé en vitesse que je puisse rejoindre le cast principal et devenir la star de la série et me marier avec le mec qui flirte avec toi"...  
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Je ne revois pas "How the Finch Stole Xmas" car je l'ai revu à Noël dernier. Sachez juste que Carter joue le Père Noël pour contourner le 2ème amendement, Kerry se fait vomir dessus par un Père Noël, Alex Kingston est superbe, Lucy humanise Romano et Luka/Carol sont adorables.
Ah et, même si elle a son nom dans le titre de l'épisode, Cleo manque à nouveau une occasion de laisser une forte impression alors qu'on lui sert une bonne portion de l'épisode sur un plateau. Non, à nouveau, c'est Lizzie qui se taille la part du lion. Et Lucy. Lucy...
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Passons donc à "Family Matters" qui, fait assez rare dans une série, fait réapparaître un perso récurrent de la S1 et la réutilise en l'incluant direct au cast principal (tout en changeant son prénom) alors que le cast est déjà ultra-chargé. Welcome (again) Jing-Mei Chen ! 
Même si elle aura une meilleure partition que Dave et Cleo, les scénaristes peineront à faire d'elle un personnage mémorable, malgré 7 années en tout au County. Là, c'est vraiment un souci d'écriture car Ming-Na est géniale (on en reparlera).
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Bravo d'avoir diversifié le cast en embauchant une afro-américaine, une chinoise, un italo-arménien et un croate mais dommage de ne pas avoir su donner partition égale à chacun d'entre eux (au jeu des nouveaux, Goran Vijsnic l'emporte largement, ainsi que Maura Tierney).
En attendant Frank et en l'absence de Jerry (Jerry me manque), on doit se payer un défilé de nouveaux réceptionnistes pas très drôles et pas très mémorables, comme Andrew (vous vous souvenez d'Andrew ?). Alors qu'il suffirait d'avoir Randi à chaque épisode.
Foreshadowing involontaire n°20958 : le patient de Luka (un jeune qui prend soin de son frère handicapé mental sans l'aide des services sociaux) ressemble à une répétition générale pour l'arc de Pratt et son frangin dans la S9.
J'avais oublié que c'est face à Kerry que Luka évoque pour la première fois la perte de sa famille durant la guerre. Leur relation et son évolution tout au long de la série est vraiment sous-estimée et précieuse (c'est souvent le cas des persos qui croisent la route de Weaver).
Le 6.10 met sur la touche les anciens et offre une intrigue à chaque petit nouveau en essayant très (trop) fort de les imposer. C'est réussi pour Luka, un peu moins pour Deb (l'intrigue de la jeune lesbienne est bâclée), moyen pour Dave (redite du 6.04) et boring pour Cleo.
C'était bien d'essayer cela dit mais on n'ajoute pas 6 nouveaux regulars sans rendre plus inégale une formule aussi solide. Sans surprises, c'est Elizabeth qui s'en sort le mieux.
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"The Domino Heart" m'a brisé le coeur car il m'a rappelé pourquoi j'aime Lucy et ce que Lucy pourrait devenir. Il plante joliment et cruellement les graines d'une tragédie. Dur de ne pas trembler devant cet échange :
Voir Lucy partager un moment de complicité avec Luka et gagner le respect de Romano, c'est aussi ce qui rendra "All in the Family" encore plus percutant.
Je me suis pris à rêver d'un futur où Lucy serait devenu chirurgienne avec Lizzie pour mentor. Le parcours inverse de Carter et une Neela avant l'heure.
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En dehors de Lucy, l'épisode est correct mais, comme le précédent, peine un peu à rendre intéressant les nouveaux et ajoute tranquillement des nuances aux intrigues en cours (la maternité de Carol, Elizabeth et le violeur, Mark et son père). Le calme avant la tempête.
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- Les gars, on a rajouté quatre nouveaux cette année ce qui nous fait un cast principal avec douze personnages. C'est beaucoup. On fait quoi ? - On en rajoute un. - Sérieusement ? - Oui mais pas n'importe qui. Promis, on en fera quelque chose de celui-ci.
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Même à 13 ans, on aurait dû se méfier de Shia Labeouf (cela dit, il livre ici la meilleure performance de sa carrière) :
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Mise à jour du dossier Cleo : encore une fois, on lui offre un patient intéressant et même une partie de basket avec Mark pour l'humaniser mais rien à faire, Cleo reste un personnage sans saveur. Et maintenant qu'Abby a débarqué, la concurrence est encore plus rude.
Malgré tout, "Abbey Road" (lol) est une bonne introduction pour Abby et se termine par un jolie scène de passage de relais entre elle et l'ancienne étudiante vedette, Lucy (snif).
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On est prêts ou on est pas prêts ?
Après tout, c'est juste un bon petit épisode de Saint Valentin, qui débute par un mambo et qui est plein de gâteau et de petits cœurs ! Tout devrait bien se passer, haha !!!
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Bon, plus sérieusement : on connaît tous la scène final mais est-ce qu'on se souvient des 40 minutes la précédant ? De la rencontre très réussi entre David Greene et Isabelle Corday, de Romano qui opère son chien, d'Abby qui fait ses preuves et Luka et Carol mignons ?
C'est aussi ça qui est bien avec "Be Still My Heart". Même sans le cliffangher, c'est un très bon épisode d'Urgences. Avec le cliffangher, c'est un épisode de télé légendaire. Superbement réalisé par Laura Innes.
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Saluons aussi le travail très subtil et très marquant de Mark Krumholtz. Je suis toujours heureux de le revoir à la télé depuis (il était très attachant récemment dans #TheDeuce) mais il restera toujours pour moi Paul Sobricki.
Il est aussi très émouvant de revoir cet épisode car on a, dans son tout premier rôle, un jeune Anton Yelchin qui perd ses parents... dans un accident de la route. C'était déjà très émouvant à l'époque mais maintenant, je vous raconte pas... :'(
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Quand j'ai vu l'épisode à l'époque, je connaissais son issu et ce qui m'a le plus traumatisé, c'est cet orphelin joué par Yelchin qui entre en salle de trauma et s'approche des corps de ses parents. La mise en scène est incroyable.
Racontez moi comment vous avez découvert et vécu ce cliffangher. Moi, c'était lors d'une rediff un après-midi sur France 2. J'étais plus ou moins au courant que ça allait arriver mais n'empêche, à 13 ans, je n'avais jamais eu autant envie de regarder l'épisode suivant. 
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Aujourd'hui, plus besoin d'attendre. Souhaitez-moi bon courage, je pars en apnée.
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Question suspense, il y a Hitchock et puis il y a la longue séquence d'intro de cet épisode.
Le contraste entre Mark/Lizzie qui chantent Billy Joel au karaoké et la tragédie aux urgences est une astuce récurrent et souvent efficace dans #ER. On retrouvera ce contexte très souvent en S9 notamment (Luka découvrant les victimes du Doc Magoo's au son des Beach Boys).
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L'un des fils rouge de la cinquième saison, c'est Kerry qui lutte pour avoir une scie sternale aux urgences. C'est elle qui va devoir l'utiliser sur Lucy alors que ses collègues retiennent leur souffle.
Il y a une alternance chaos/moments de silence qui rend la tension encore plus dingue. Kerry qui a besoin de prendre l'air... Benton, Lizzie et Anspaugh qui se nettoient les mains sans dire un mot avant d'opérer...
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Chaque personnage est servi par le script. Chacun des 13 membres du cast principal a son moment d'émotion qui fait sens. Et chacun de ces personnages aura toujours mon affection juste parce qu'il était sur le front dans "All in the Family".
C'est particulièrement vrai pour Romano, dont c'est le plus bel épisode. Une parfaite utilisation du personnage. Mis à part quelques moments par la suite, cette facette du perso ne sera pas assez explorée. Et sa disparition ridicule un gâchis totale.
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Mais c'est aussi le cas pour les nouveaux qui, en étant présents lors de la tragédie, scellent leur destin avec le County. Même Cleo a son plus beau moment, quand elle a la lourde tâche de faire respecter la priorité à un Benton omnibulé par Carter.
Alors je le redis : les idées de cet épisode sont aussi parfaites que leurs exécutions. Il n'y a pas une seconde à jeter. C'est mon épisode favori d'Urgences. Et si un jour je dois faire un classement de mes plus grandes émotions télévisuelles, il sera dans le top 10.
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Reposes en paix Lucy. 
Je n'ai jamais autant apprécié la présence de Kellie Martin que lors de ce rewatch, en particulier dans "The Good Fight" et "The Domino Heart". Elle aura été très brièvement l'héritière de Carter et une figure de renaissance.
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Avec un cast aussi nombreux, il fallait faire des sacrifices et, comme Kellie Martin voulait partir, c'était le plus beau (même si douloureux) moyen de le faire. Et mine de rien, elle aura su marquer toute une génération de téléspectateurs.
#ER essayera plusieurs fois de nous refaire "All in the Family", avec plus ou moins de succès (je pense à "21 Guns" et "Life After Death") et jamais autant d'impact. Je suis sûr que #GreysAnatomy essaye régulièrement à sa façon.
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Carol Hathaway, collection hiver 2000 [6.15]
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Même si j'aurais préféré dans de meilleures circonstances, ça m'avait manqué de voir une scène avec ces deux-là. Et quand ils seront réunis dans l'ultime saison, le contexte sera finalement assez similaire (même si plus détendu).
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"Under Control" nous propose un grand classique d'Urgences, peut-être son meilleur : Mark Greene devant gérer une garde interminable où il enchaîne les patients, apprend des tours aux étudiants et jongle avec sa vie familiale. Ça faisait longtemps et ça fait un bien fou.
Sa relation avec son père est l'une des plus belles et juste que j'ai pu voir à la télé. Je m'y retrouve beaucoup en tout cas et, on va pas se mentir, quand ils regardent de vieilles diapos et qu'on entend les accords du "Bookends" de Simon & Garfunkel, j'ai versé une larme.
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Je dois être le seul mais j'aime beaucoup le duo Chen/Malucci. Ils ont une vraie alchimie et un respect mutuel qui évoluera discrètement. Ça aurait été une jolie romance (ça l'a été dans une vieille fanfiction que j'avais écrite). Au lieu de ça, on aura Chen/Pratt...
Le saviez-vous ? Maura Tierney fut et reste mon crush ultime. Ne vous étonnez donc pas si je poste parfois dans ce thread des captures d'écran gratuite d'Abby.
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Si Trump n'existait pas, Romano aurait fini Président je pense.
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Petits îlots à mi-chemin entre deux sommets, "Viable Options" et "Match Made in Heaven" font un remarquable travail de character-building (en particulier sur Mark, Carter, Carol et Luka) tout en offrant des cas médicaux très touchants à défaut d'être orginaux.
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La VF se lâche mais ça a le mérité d'être poétique.
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"The Longest Year" ne gâche pas un centime de son budget extérieur et propose de belles séquences dans les rues de Chicago autour de trois récits de traumatisme. On dirait un épisode écrit et réalisé par Richard Linklater.
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Il établit très clairement que Luka et Abby sont les nouveaux chouchous des scénaristes et ne fait plus vraiment d'effort sur Malucci (relégué en comic relief) ou Cleo (relégué en love interest de Benton). Pas évident pour Michael Michele de briller face à Khandi Alexander.
C'est peut-être parce que je vieilli et mon père aussi mais jamais l'arc autour de David Greene ne m'avait autant ému. J'ai fini en larmes. Le retour de "Bookends" par Simon & Garfunkel n'a rien arrangé. C'est écrit avec tant de justesse et John Cullum est si bon dans ce rôle.
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Après avoir revu les 6 premières saisons, je sais définitivement quel est mon personnage favori du cast original. Et je vais lui (re)dire au revoir dans un épisode qui est : 
- l'un de mes favoris de la série 
- l'épisode de départ le plus réussi 
- une scène d'intro magnifique
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Putain DarkCarter, j'essaye d'arrêter de fumer, tu vas pas t'y mettre...
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En un plan qui fait écho au pilote, Abby est consacrée comme future star de la série. C'est peut-être anodin à l'époque mais prémonitoire.
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C'est aussi le premier fondu entre le cold open et le générique avec une variante plus douce de la musique, ce qui deviendra récurrent pour les intros plus tristes/dramatiques. "Such Sweet Sorrow" est le chef d'oeuvre de John Wells.
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En plus d'essayer à tout prix de remplacer Doug avec plein de nouveaux, les scénaristes galèrent à remplacer Jerry et font défiler les réceptionnistes. C'est finalement à la dernière minute que Frank Martin fera son apparition (après une apparition dans le pilote).
À ressortir en cas de besoin :
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Bon, j’ai quand même deux soucis avec ma Madeleine de Proust: - La musique sur le montage final gâche tout. Il aurait suffi de réutiliser le superbe thème "Doug/Carol" présent depuis le pilote. - Toute cette histoire d'âme soeur est un peu gnangnan et c'est dommage de réduire Carol à sa relation.
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Je ne remets pas en cause la sincérité de son amour pour Doug et l'aspect phare du couple pour tous les fans de la série. Mais peut-être que la voir partir mère célibataire plutôt que de la réconcilier aussi vite avec celui qui l'a abandonné, ça aurait été plus fort.
Bien sûr, mon petit coeur de fan s'emballe avec le monologue de son patient et les retrouvailles à Seattle. Et "Such Sweet Sorrow" reste un épisode très marquant dans la mythologie de la série et superbement réalisé. 
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Disons que l'au revoir à Carol était la saison toute entière.
Et qu'au delà de sa relation avec Doug, on se souviendra de Carol comme d'une infirmière exemplaire et d'un personnage complexe qui aurait dû mourir dès le pilote mais est devenue l'âme des premières saisons. Julianna Margulies a su la rendre touchante, drôle et irremplaçable.
Et maintenant, "Les Désarrois du Jeune Carter". 
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La reine mère de toute les scènes d'"intervention" que j'ai pu voir. Elle me fout encore des frissons. Comme d'habitude lors de ces moments clés, Urgences utilise sa mémoire et des années de character-building pour frapper fort.
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Noah Wyle se montre vraiment à la hauteur. Et quel émotion de le voir ainsi confronté par ces deux mentors. Dans le genre scène culte, la confrontation avec Benton se pose là.
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Et c'est avec épisode que Jack Orman prend le relais de Lydia Woodward et que la série se retrouve à un tournant. On a déjà les prémices de dark Luka et d'une tonalité plus sombre à venir. Carol et Lydia ont emportés un peu de lumière avec elles.
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Pour répondre à la question posé en en-tête de ce thread, oui, la saison 6 était à la hauteur de mes souvenirs et toujours ma favorite tant elle regorge de moments clés et a une structure exemplaire.
3 parties montés autour de 3 épisodes majeurs (6.06, 6.14, 6.21) avec deux figures paternelles qui s'éteignent (Lawrence/David Greene), une relève qui se cherche (et finit par se trouver avec Abby) et de l'innocence détruite à jamais (Lucy, Carter).
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Bien sûr, mon top 3 est évident mais il faut redonner leurs lettres de noblesses à des épisodes comme "Truth & Consequences", "The Domino Heart" ou "That Fastest Year", l'au revoir poétique de Lydia Woodward.
Bref, il faut (re)découvrir ce qui reste, à juste titre, l'un de mes premiers et meilleur souvenir de télévision américaine. Le temps passe plus vite que nos rêves alors n'attendez pas. 
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Si vous ne le faîtes pas pour moi, faites le pour Maura.
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