#j'espère que je serai encore en vie pour y avoir accès
Explore tagged Tumblr posts
birbliothecaire · 6 months ago
Text
C'est l'écueil inévitable je suppose de lire un ouvrage de sociologie au lieu d'un ouvrage historique – construit en trois chapitres pendant lesquels les faits historiques y sont présentés sous l'angle d'une dénonciation un peu dramatisante des projets de conquête spatiale, tout ça pour tenter de rétropédaler sur le dernier en mode "non mais en fait c'est pas grave si la genèse du programme spatial est militaire et puis on peut imaginer des alternatives parce que bon Ça Fait Rêver quand même". Je peux pas dire que je m'y attendais pas. Mais n'empêche que maintenant que j'y suis ça m'agace.
C'est mignon cette portion d'une histoire de la conquête spatiale qui commence en mode "malgré ce que dit [mec conservateur random] les options ne sont pas business as usual vs abandonner l'exploration spatiale, il y a plein d'autres propositions qui sont faites notamment dans le domaine artistique" et c'est une longue énumération d'œuvres qui critiquent la mainmise du complexe militaro-industriel et l'usage des technologies spatiales, des grands discours sur la "moralisation" de l'industrie et des expériences de jdr qui servent à "lancer l'alerte" j'ai un peu l'impression que vous avez pas grand chose d'autre à proposer quand même.
3 notes · View notes
idereahellyeah · 4 years ago
Text
J'ai effacé par mégarde la question de l'anon qui était en gros : "Alors, l'euthanasie, pour ou contre".
Tumblr media
/!\ Cet article est mon avis et seulement le mien. Il n'a pas plus de valeur que ceux qui sont en faveur de l'euthanasie. Je me suis juste permis de peser le pour et le contre pour vous donner mon avis personnel et professionnel /!\
En France la fin de vie est régie par la loi Leonetti de 2005 qui a eu un glow up en 2016 et s'appelle maintenant la loi Leonetti Claeys.
Kesako?
C'est une loi qui régit ce que le commun des mortels appelle le non "anarcharnement thérapeutique" et qui porte le politiquement correct nom de "refus d'obstination déraisonnable".
Quand la vie n'est plus garantie cette loi peut être invoquée. Elle ne laisse ni le patient ni la famille décideurs de son application mais ils peuvent la suggérer.
La décision de son application est alors décidée par un ensemble de professionnels: en hospitalier en équipe pluridisciplinaire (médecins, IDE, ASD, kiné, auxiliaire de vie, ect...) et en extra hospitalier par un colloque entre plusieurs médecins. Jamais la décision n'est celle d'une seule personne.
Comment ça marche?
On plonge le patient dans un coma profond, induit par des médicaments, et on arrête tout traitement visant à prolonger la vie s'il y en a. Les médicaments induisant le coma, souvent un hypnotique et un morphinique, peuvent être augmentés si on remarque des signes d'inconfort du patient. L'hypnotique est sédatif, amnesiant et déconnecte l'état de conscience du patient tandis que l'antalgique permet l'absence de douleur et sa sérénité.
Une fois le traitement mis en route la mort peut survenir au bout de quelques minutes, quelques heures, quelques jours ou parfois quelques semaines (bien que plus rare). Il permet au patient de partir à son rythme, sans causer directement la mort.
L'euthanasie alors?
L'euthanasie c'est donner la mort à quelqu'un en lui injectant un produit létal.
Les patients prennent des traitements sédatifs/antalgiques comme vu précédemment mais à moindre dose et l'injection du produit pour les tuer en parallèle. Le décès survient rapidement une fois que l'organisme assimile le traitement.
Mon avis
Tumblr media
La loi Leonetti Claeys est sous utilisée en France. Si elle était correctement appliquée, surtout en extra hospitalier, on ne parlerait même pas d'euthanasie.
Cette dernière me pose un réel problème éthique: donner volontairement la mort versus aider des patients à la rejoindre.
Quand on voit les pratiques faites dans l'illégalité en France on remarque que ce sont des gens qui sont abandonnés par leurs médecins traitants et qui n'ont pas de demande favorable. Oui parce que les contrariés de l'accompagnement en fin de vie ce ne sont pas ceux qui sont à l'hôpital, l'hôpital c'est une institution et c'est bien plus facile d'y faire entendre sa voix. En libéral les médecins sont parfois seuls, peut coutumiers du fait et ne savent pas comment faire les choses. La preuve: un sondage (désolée je n'ai plus l'étude en tête) avait été fait auprès des médecins libéraux et plus de la moitié pensaient l'accompagnement en fin de vie impossible à domicile. Mais pourquoi ? Les infirmières libérales sont des infirmières comme les autre et peuvent accomplir ce genre de tâche ou bien se mettre en lien avec l'HAD (hospitalisation à domicile) pour avoir accès au matériel adéquat, qui d'ailleurs, sans HAD, peut être loué sur prescription médicale auprès d'un prestataire.
[Je vais laissé de côté les médecins qui refusent car ils ont peur des poursuites. Oui parce que des familles endeuillées peuvent lancer des poursuites même si elles étaient au clair avec la décision de fin de vie, cela arrive souvent à l'hôpital, mais on sait qu'au final cela leur permet de mettre en place leur deuil.]
Assurer un accompagnement en fin de vie optimal c'est long. Le décès prend souvent du temps à venir et les familles même si elles sont au clair peuvent souffrir de cette attente. Dans notre société actuelle nous n'avons plus l'habitude de veiller nos morts et pourtant il y a toujours plus de décès au domicile qu'à l'hôpital à l'heure actuelle. Et cette perte d'habitude créer chez les patients et chez les proches certaines angoisses: et si malgré tout il n'était pas confortable ? Vais je réussir à supporter les bruits de la mort ? Et ensuite, que ce passera t il?
[Oui, la mort a son propre language: des râles, de profonds soupirs accompagnés parfois par des reprises de respiration bruyante... Des choses normales qui ne signifient en rien une douleur, c'est le cycle de la mort. Mais, comme dit plus haut, peu connaissent leur existence puisque la veillée au mort n'est plus une habitude.]
L'euthanasie c'est la solution de facilité : je veux mourir, on me dit oui, je meurs. Certains de nos voisins européens le font déjà et les accompagnements en amont voir pendant la réalisation du geste sont très aléatoires. Même régit par des lois et des cadres, cette pratique laisse passé des choses.
Si on vous annonce un cancer incurable vous pouvez y avoir accès. Un cancer incurable c'est triste, peu compatible avec la vie mais ce n'est pas la perdre comme si on se faisait percuter par un bus: il y a du temps. Si les gens demandent l'euthanasie c'est pour ne pas souffrir, cependant on ne sait pas prédire quand cette douleur viendra. Alors deux options: soit on tue les gens quand ils sont encore en bonne santé soit on les tue quand la douleur montre ses premières signes.
Et quand les premiers signes arrivent je vous pose une question: pourquoi favoriser l'euthanasie à l'accompagnement en de vie? Parce que ça va plus vite?
[Désolée je crois que cette dernière question traduit légèrement mon avis.]
Vu comme c'est parti la loi pour l'autorisation à l'euthanasie va très être votée, si ça ne fait pas ces prochains jours ça le sera la prochaine fois.
Ce que j'espère c'est qu'elle sera très très très encadrée parce qu'il n'y aurait rien de pire que toute la population y ait accès.
Parce que des gens qui veulent mourir il n'y a pas que des gens en fin de vie ou dont la vie ne peut être sauver: je pense aux personnes dépressives, aux personnes souffrants d'autres maladies mentales avant qu'elles soient diagnostiquées ou en rupture de traitement ou encore à toutes personnes qui est dans un creux de sa vie et qui pense ne pas pouvoir sortir du tunnel. Je pense également aux parents qui n'arrivent plus à gérer des enfants lourdements handicapés ou des enfants dont la vieillesse de leurs parents est trop dure à gérer.
Pour tous ceux là des solutions existent, pas toujours évidente je l'entends, avec des placements par exemple ou un chemin plus ou moins long pour se faire aider. Mais combien d'entre eux choisiraient entre une vie différente de celle qu'ils avaient fantasmé ou l'euthanasie et un potenciel retour vers une vie plus simple?
Tumblr media
L'oncogénéticien de ma mère en lui parlant de génétique disait:
"La vie c'est comme "Motus": il y a des boules jaunes et des boules noires. Certains naissent avec seulement des boules jaunes, d'autres avec quelques boules noires. Plus la vie avance plus on gagne des boules noires: nos choix de vie, nos modes de vie, notre façon de consommer, ect. Et naturellement plus on vieillit plus on gagne de boules noires."
Et bien personnellement, boule noire ou pas, je ne me vois pas donner la mort. Ni par arme à feu ni par barbituriques.
S'il n'existait pas une autre solution pour la fin de vie je serais peut-être comme ceux qui militent actuellement mais ce n'est pas le cas.
Tu sais pas de quoi tu parles
Quand ma mère m'a dit qu'elle voulait mourir quand elle vomissait tripes et boyaux en ce battant pour vaincre son cancer suite aux chimiothérapies, j'ai beaucoup pleuré mais je l'ai aidé à faire les démarches pour un accompagnement en fin de vie. Les médecins nous ont conseillé d'attendre la dernière cure ainsi que le scanner qu'elle devait avoir la semaine d'après et que sans amélioration ils accederaient à sa requête. Le scanner a montré que ma mère avait battu son cancer métastasé jugé à moins de 10% de chabce de guérison par son oncologue. Si elle avait eu accès à l'euthanasie à l'époque, elle me l'a confié, elle n'aurait pas attendu. Aujourd'hui j'ai toujours ma mère.
Allez, après ce sujet bien épineux, je vous souhaite une bonne après-midi!
Tumblr media
15 notes · View notes
ekimoze-blog · 8 years ago
Text
Jour 184
Aujourd'hui je vis l'une des journées les plus difficiles depuis mon arrivée à San Francisco. La solitude s'est emparée de moi, tous mes amis sont partis et spécialement Claire avec qui je me suis lié d'une belle amitié. Je me retrouve donc seul ne sachant pas comment je vais appréhender le reste de mon séjour. En plus de cela j'ai l'impression de m'être trompé dans le choix de mon appartement. Trop petit, mal entretenu, le wifi ne fonctionnant même pas, le cauchemar. Sans compter le chat qui perd tellement de poils qu'il y en a partout. Sur le lit, les habits, le sol, je suis désemparé. En plus, j'ai l'impression d'être allergique. En début d'après-midi j'ai passé plus d'une heure à enlever chaque poil à la main sur le pantalon que je comptais mettre pour mon premier jour de stage, puisque le rouleau ne fonctionne pas bien. J'en ai encore deux à faire. Je regrette ne pas avoir poussé les recherches un peu plus. J'ai du mal à voir ces 3 prochains mois d'une manière positive. Ce n'est pas évident de vivre le moment présent. Actuellement j'essaie de prendre un peu de bon temps dans un parc que j'aime beaucoup à côté de mon appartement. Je viens de passer dans 3 magasins pour animaux afin de trouver un objet qui me permette de me débarrasser de ces satanés poils sur tout mes vêtements. Je comptais enfin me mettre à cuisiner mais comme ma colocataire est plus que bordélique, rien est rangé, les casseroles encore dans l'évier, je sais pas si je vais réussir. Manger à l'extérieur coûte cher, plus tous les frais liés à l'appartement, au trajet et à ma nouvelle vie, je ne sais pas si je vais m'en sortir non plus. Tout cela est donc un gros point d'interrogation avec une belle boule au ventre à l'idée de retourner dans mon petit appartement ce soir à broyer du noir. Demain je commence mon stage. J'espère vraiment qu'au moins de ce côté là ça ira et que je serai à la hauteur. Je me sens également très fatigué, vidé de toute énergie. Cela doit aussi être dû à mon road trip d'une semaine que je vais vous raconter. Histoire de positiver un minimum.
Dimanche matin donc, après un vendredi soir bien arrosé, nous avons loué Claire et moi une voiture afin de visiter une partie de cette fameuse côte ouest américaine qui m'interpelle depuis un bon bout de temps. Malheureusement comme je ne dispose pas de permis international, impossible pour moi de conduire sur le territoire. C'est donc mon amie qui a eu le courage de conduire sur tout le trajet. (Plus de 800km San Francisco - San Diego). Nous avions comme projet de prendre la mythique route 1 tout droit jusqu'à Los Angeles, y passer 3 jours, puis terminer sur San Diego (3j également), avant de retourner sur San Francisco. Manque de pot, les conditions météorologiques n'ont pas été de notre côté. En effet, vu la météo en Californie dernièrement, la route 1 est fermée sur toute une partie, pour cause d'inondation. Pas de souci, on contourne par l'autre côté pour se rendre à “Big Sur” qui faisait partie d'une des attractions phares de notre road trip. Pas de chance pour la seconde fois, le jour avant notre départ, sauf erreur, le pont voisin de cette magnifique partie de la côte Californienne s'est écroulé. Du coup et grande déception, impossible de s'y rendre et donc de longer la route 1 en entier. Pour finir nous avons donc décidé de prendre l'autoroute direction San Diego où nous avons fait 2.5j puis prendre une partie de la route 1 en remontant, (qui longe toute la Californie.) Même si la partie de “Big Sur” est l'une des plus belles, cette route reste quand même ouverte à d'autres endroits et nous avons donc décidé de la longer le plus possible une fois avoir passé 3,5j à Los Angeles. Maintenant, rentrons plus dans les détails..
Dimanche matin et même si la gueule de bois était bien au rendez-vous, j'étais d'attaque pour cette semaine qui s'annonçait magnifique. Dans la voiture, je me suis occupé de la musique comme à mon habitude ainsi que du GPS pour guider Claire du mieux possible. J'étais déjà venu à San Diego par avion deux semaines auparavant pour un festival sans avoir vraiment visité la ville. Je n'attendais pas grand chose de San Diego qui ne m'attirait pas spécialement. La surprise fut de taille tant il y fait bon vivre, on y ressent pas le stress, le beau temps est quasi quotidiennement au rdv (moins chaud qu'à Los Angeles cependant), la définition de la vie à la californienne c'est par là-bas que ça se passe. J'ai beaucoup aimé. Je me suis même posé la question si après tout ce n'est pas cette destination que j'aurais du choisir, vu qu'il y fait beau et qu'il y a la plage. Mais finalement ce que je recherchais ce n'était pas les vacances (l'impression qu'on a à San Diego) mais plutôt la “vraie vie” que je retrouve plus à San Francisco. À San Diego on y ressent également l'empreinte latine et mexicaine qui me plaît particulièrement. Le premier soir nous nous sommes rendus au port afin de profiter d'un beau coucher de soleil puis nous avons marché dans le quartier “Gaslamp Quarter” pleins de petits bars et restaurants. Nous avons par la suite fait un tour dans “Little Italy” où nous avons mangé une pizza puis retour à la voiture. Sur le chemin et je tiens quand même à le souligner, nous avons aperçu la lune, plus grosse que jamais. Quelle surprise j'ai eue d'apercevoir en tournant la tête une lune si ronde et proche de nous qu'on l'aurait cru à seulement quelques kilomètres. Road trip rime avec improvisation et c'est ce que nous avons fait pendant 7 jours. Comme nous ne savions pas exactement combien de temps nous allions rester à chaque endroit et vu notre budget limité, nous ne pouvions nous permettre de réserver un logement à l'avance. Nous avons donc, jour après jour, et plus facilement certaines fois que d'autres, trouver des Motels sur la route ou sur internet, chaque jour un different, pour y passer la nuit. C'était la première fois que je dormais dans un Motel et même si certains disposaient d'une d'hygiène légèrement douteuse, dans l'ensemble c'était une bonne expérience, tout en soulignant que les prix n'étaient pas donnés. (Il fallait compter environ $85 la nuit pour une chambre.) Après une nuit plutôt agréable dans le premier Motel, nous avons pris la route (San Diego est une grande ville) pour nous rendre dans le “Old town”, ambiance complètement différente, on est au Mexique, comme vous pouvez le constater à travers mes photos. Même si l'on a parfois l'impression, et je le rabache, de se trouver dans un parc à thème, il faut admettre, (en jouant le jeu) que le lieu est vraiment exceptionnel. Des petits cafés servant des spécialités mexicaines, de la musique en accord avec le lieu, pareil pour les petites boutiques. Nous avons beaucoup aimé. Après cela, en route pour l'île de Coronado à quelques kilomètres de là. Sur cette île il n'y a pas grand chose mise à part une magnifique vue sur la skyline de SD (qui ne vaut pas celle de NY), un splendide hôtel offrant un accès direct sur l'une des plus belles pages de la région. Malgré l'hôtel imposant, cela reste un quartier résidentiel où nous avons pris plaisir à flâner dans les rues afin d'observer les belles maisons, avant de nous rendre à notre prochain point, j'ai nommé: Pacific Beach, où nous avions prévu de manger quelque chose tout en regardant le coucher de soleil. C'était sans compter le micro climat local qui a donné lieu à un brouillard tellement épais qu'il nous était presque impossible de se voir mutuellement. Nous n'allions pas être refroidis par si peu et sommes quand même allés un moment sur la plage avant de trouver un Motel pour le soir. Mardi matin et avant de quitter San Diego (du moins le centre de la ville), nous nous sommes rendus une seconde fois à Pacific Beach afin d'apercevoir au moins le sable et l'eau. La météo était plus clémente que la veille, puis nos avons repris la route. Premier stop après San Diego “La Jolla” qui théoriquement fait toujours partie de la ville. Véritable coup de cœur, quartier plutot huppé et résidentiel nous nous y sommes baladés, avons aperçu des lions de mer, des oiseaux exotiques, de la nature sauvage comme on aime, avant de retourner à la voiture. Nous ne disposions malheureusement que peu de temps à chaque étape si nous voulions tout faire. En effet, une semaine c'est limite limite pour bien apprécier toute la région. (La Californie entière fait quand même quasiment la taille de l'Italie…) Après cela direction “Carlsbad” et “Encinitas” également deux petits villages typiquement californiens où le surf semble pratiquement être une religion et où les petits bistrots modestes mais branchés affluent. La suite? Changement complet de décor, rejoignons la grande mégapole: Los Angeles.. L'arrivée à LA était mythique. Sur la route 1, fenêtres ouvertes avec la musique à fond, soleil bleu, la vie californienne est à nous. LA est particulière. Par où commencer. Premièrement c'est immense. Impossible donc d'y vivre si l'on a pas de voiture tellement les distances sont grandes. En plus de ça, il faut être patient car contrairement à San Diego où nous avons eu aucun problème avec la circulation, à Los Angeles il y a sans cesse des bouchons. Premier stop sur Melrose Avenue (West Hollywood) le quartier branchouille et hippie avec pleins de petits cafés, du Street Art et des friperies. On a beaucoup apprécié et avons dégainé l'appareil photos. Après cela passage obligé sur la fameuse “Walk of Fame” qui m'a un peu rappelé Las Vegas, tant l'endroit est touristique, fréquenté par la masse et entouré de fast food. C'est à faire une fois mais pas deux. J'ai quand même immortalisé, entre autres, les étoiles de Penelope Cruz et de James Dean. Obligé. Quelle ne fut pas ma surprise en regardant sur internet, d'apprendre que certaines personnalités comme Julia Roberts, Clonney, Di Caprio, Angelina Jolie ou encore Kate Winslet n'avaient pas la “chance” d'avoir leur étoile sur Hollywood Boulevard, alors que par hasard nous sommes tombés sur celle de Trump.. qui tristement mais sans grande surprise était la plus photographiée. Cette journée du mercredi était merveilleuse. Nous avons continué, et je mentirai en disant que cela ne m'a rien fait, par grimper pour s'approcher du “Hollywood Sign”. Ce n'est que neuf lettres mais c'est tellement symbolique. La fatigue qui commençait à bien être présente a laissé place à une grande excitation, les étoiles, plus brillantes que sur la “Walk of fame”, pleins les yeux. Pour terminer cette journée en beauté, en route pour regarder le coucher du soleil depuis le “Griffith Obsevatory” plus beau point sur LA, que l'on a pu apercevoir dans de nombreux films dont entre autre récemment “La La Land”. C'était merveilleux. Le soleil se couchant sur la ville des Anges nous offrant une vue époustouflante sur un paysage mythique et sur le “Hollywood Sign”. Nous avons attendu que le soleil se couche, avions apporté nos linges et nous nous sommes posés à travers les arbres, une salade et une petite bouteille de blanc pour ma part, tout en observant Los Angeles commençant alors sa nuit par briller de mille feux. Puis lorsqu'il a commencé à faire trop froid nous sommes partis et avons trouvé sur internet un Motel pour notre 4ème nuit. Chaque Motel avait son empreinte bien à elle et nous avons essayé de changer de style le plus possible, ne retournant jamais deux fois dans le même. Jeudi, en route pour les studios Universal! J'attendais cela avec impatience et j'avoue avoir été un peu déçu. Je pensais en effet que le parc serait plus en lien avec les studios de cinéma alors que la plus grande partie du parc consiste en de simples attractions. Certes, toujours en rapport avec le cinéma. Simulation de montagne russe en 3D pour “Transformers”, bateau se jetant dans le vide pour “Jurassic Parc” ou encore maison de l'horreur pour “The Walking Dead” particulièrement marrante celle-ci, n'est-ce pas Claire? J'ai quand même été subjugué par toute la partie “Harry Potter” fidèle au film avec magasins de baguettes magiques, rollercoasters dans Poudlard et combats de Quiddich. Génial. La vraie déception se trouve comme je l'ai dit plus haut dans la visite des studios. (Seulement 45 minutes dans un petit train). Même si nous avons assisté à des effets spéciaux impressionnants, avons découvert les décors du film “Dents de la Mer”, je ne suis pas, et c'est particulièrement pour cette raison que je voulais visiter ces studios, passer devant “Wisteria Lane”, la rue de Desperate Housewives!!! Comme j'étais un grand fan, je n'avais qu'une hâte, celle de découvrir les maisons de Suzanne ou de Gabriel. Rien de tout cela. Soit disant la rue étant fermée pour un tournage ce que j'ai de la peine à croire étant donné qu'il y a deux semaines une amie y est allée et on lui a sorti la même chose. Vraiment dommage. La visite de tout le parc nous a bien pris 6 heures, après cela recherche d'un énième Motel, puis terminer la journée aux “Urban Light” appartenant au musée d'art de Los Angeles. Le lendemain et passage plus qu'obligé, Beverly Hills!! Si il y a bien un quartier qu'il fallait faire dans cette ville c'est celui-ci! Nous avons commencé par visiter une maison transformée en jardin botanique, accessible au public dans les hauts de Beverly Hills. Pour y aller et même si je n'ai pas le permis international, (j'avais le Suisse sur moi), je propose à Claire de la remplacer un moment afin qu'elle profite aussi du paysage. En route donc pour cette majestueuse propriétée avec une vue imprenable sur les autres collines où certaines des plus grandes célébrités résident. Après cette visite, on continue par harpenter le rues en colimaçon du quartier tout en ayant l'air béât devant ces maisons de maître, juste sublime. Je zieutais à gauche et à droite en espérant voir Scarlett Johansson ou Cindy Crawford faire son jogging. Malheureusement nous n'avons vu personne. Par la suite, nous sommes redescendus sur Rodeo Drive (le centre ville du quartier), afin de manger un morceau et de se promener un peu. L'ambiance est tout autre qu'à San Diego. Ici tout est dans le paraître et dans le superficiel. Toutes les femmes sont blondes plus botoxées les unes que les autres, (ce n'est pas un mythe). Nous avions vraiment l'impression de s'infiltrer le temps de quelque heures dans ce monde qui ne nous appartenait pas. Je dois cependant avouer avoir beaucoup aimé ce quartier qui est sans doute mon préféré de LA. Les maisons y sont tellement belles, pas un mégot ne traîne par terre, tout est si prestigieux, ça fait rêver quand même, je ne dirai pas non.. Nous avons terminé la journée sur une note plus “Street” sur la plage de Venice. Tellement différent du précédent quartier. Visite beaucoup plus accessible et multi-culturel. Où se donnent rendez-vous les skaters et les rastas. Je serais bien resté plus longtemps sur Beverly Hills. Après cette dernière visite nous avons trouvé un Motel pour l'avant-dernière nuit de notre road trip. Le lendemain (le temps était très nuageux), nous avons fait un crochet par Santa Monica et son pier avec grande roue et montagne russe, puis nous sommes passés par Malibu avant de faire escale à Santa Barbara environ 1h30 plus tard. Santa Barbara est aussi une magnifique petite ville de la côte avec un port, un pier (comme la plupart des villes côtières américaines), un très joli centre commercial à ciel ouvert et une magnifique rue piétonne propre avec pleins de commerces. L'architecture rappelle celle d'Espagne. Décidément nous sommes partout! Les choses se sont un peu compliquées après Santa Barbara puisque nous étions en beau milieu d'après-midi, voulions passer par une portion de la route 1, visiter “Morro Rock” et terminer par Carmel tout ça en quelques heures. Nous avons finalement réussi les deux premiers mais malheureusement nous sommes arrivés à Carmel (que j'avais déjà visité précédemment, la ville de Clint Eastwood qui fait partie d'un de mes coups de cœur), à la nuit tombée. Dernière nuit et impossible de trouver un Motel dans notre budget, en plus nous étions samedi soir. Finalement nous avons pris la décision de dormir dans la voiture sur le parking de la plage pour profiter du lever du soleil au petit matin. Improvisation totale qui aurait été parfaite si à minuit alors que nous tentions de trouver le sommeil un policier n'était pas venu tapé à notre fenêtre avec sa lampe de poche nous demandant de quitter les lieux. Heureusement nous avons évité l'amende et sommes garés 2km plus loin, sur le parking de Starbucks. Ça fait moins rêver je vous l'accorde. On a pas super bien dormi (étonnant) mais avons quand même pu profiter d'une belle vision matinale sur la plage de Carmel avant de rentrer sur San Francisco. Voilà pour cette semaine magnifique, riche en aventure avec pleins de belles images dans la tête. La fatigue est cependant bien là et cela n'aide pas le moral qui est au plus bas quand je pense à ce que ces trois mois me réservent. J'essaie de me rassurer en me disant que c'est une expérience, que j'ai voulu me challenger et que je vais réussir à surmonter ça! Belle semaine printanière à tous.
0 notes