#j'aime beaucoup les deux... mais juste Engage est mieux fait
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Deux salles deux ambiances
Les chevaliers noirs dans Fée des Houles : des pointes partout, des pics, des cornes, avec un casque de bouc, des tissus déchirés, une armure bien noir car, c'est les chevaliers NOOOOIIIRRS !!!! On est DAAAARRRRK !!!!
Les chevaliers mages dans Engage : la couleur revient et le cheval a un chapeau de sorcier qui tient avec un ruban c'est... trop... MIIIIIGNOOOONNNN !!!! XD
Aux noms des dieux, j'adore ce jeu ! XD
Les designs de classes peuvent être bien ridicules comme celui des magiciens mais là, ça passe nickel ! XD
#avis de curieuse#ma vie de curieuse#je sais que ça fait pas grand chose mais j'adore ce genre de petit détail amusant !#C'est juste trop mimi !#je sais pas trop si on peut comparer Fée des Houles et Engage sur ce genre de point...#y en a un qui se prend grave au sérieux et pas l'autre...#mais celui qui se prend au sérieux est aussi le plus mal écrit des deux car juste il sait pas ce qu'il fait sans assumer#et donc l'humour tombe à plat quand il essaye d'en faire... et c'est pas sur des sujets bien marrant en plus#alors que dans Engage qui ne se prend pas au sérieux tout en voulant s'amuser en racontant une bonne histoire#et même s'il ne se prend pas au sérieux il arrive à écrire une histoire cohérente qui se tient et peut être tragique parfois#ce genre de petit détail marrant ça passe sans problème#alors que ça aurait bien détonner dans la Fée des Houles#j'aime beaucoup les deux... mais juste Engage est mieux fait#et il est très amusant à parcourir ^^
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La Grosse Rumeur Sur Faire Confiance À Une Agence Web
Table of Contents
Les Faits Peu Connues A Propos de Comprendre Votre Agence Web Idéale.
Des Affirmations Oubliees Et Factuelles A Propos De Découvrir Une Agence Web Performante
Des Details Non Connue Sur Explorer Le Fit Avec Son Agence Web
Les Faits Inconnues sur Explorer Le Fit Avec Son Agence Web
Tout Comprendre Réussir À Engager Une Agence Web
Naviguer dans le monde du marketing numérique est un travail difficile pour de nombreux entrepreneurs dont le temps est actuellement limité. Beaucoup nécessitent un partenaire numérique fiable et compétent pour gérer leurs besoins en marketing Internet. L'augmentation de la variété des entreprises numériques au cours des dernières années a rendu le choix de l'idéal difficile.
Le choix du partenaire numérique idéal est essentiel pour votre résultat net. Le mauvais peut rapidement épuiser votre plan de dépenses et affecter négativement votre image de marque. Alors, voici ma stratégie suggérée pour trouver une entreprise de marketing numérique qui peut aider votre service à se développer. La toute première étape consiste à comprendre vos besoins. Obtenez des informations détaillées sur l'Agence Web en visitant Agence Sudo.
Vous devez également comprendre votre plan de dépenses et ce que vous voulez dépenser. Il n'y a pas de tarif fixe - vous n'achetez pas de radiateur pour votre véhicule. Un excellent spécialiste du marketing en ligne doit avoir la capacité de gérer tout plan budgétaire abordable et de définir vos attentes de manière appropriée. Par exemple, un restaurant va avoir beaucoup de travail sur les médias sociaux et pas beaucoup de marketing, tandis qu'une entreprise de tuyaux a généralement un investissement élevé dans la publicité et de faibles besoins en réseaux sociaux.
Le manque d'ouverture est la norme la plus courante et également l'avertissement le plus négligé. Examinez le site d'une agence et, si vous ne voyez pas d'adresse, de biographie et de liste de clients, cette entreprise ne vaut probablement pas votre temps. Si une entreprise semble cacher quelque chose, c'est probablement le cas.
Regardez Ce Rapport A Propos Explorer Le Fit Avec Son Agence Web
Par exemple, de nombreuses entreprises étrangères offrent de grandes garanties avec des tarifs avantageux. La plupart de nos clients nous concernent immédiatement après une mauvaise expérience, et généralement, il y a peu de détails sur les sites Web de leurs sociétés précédentes. La transparence totale doit être le premier critère lors du choix de la meilleure entreprise numérique pour votre entreprise.
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Consultez les témoignages de clients sur son site Web et examinez des sites comme Clutch, Knowledge et même Yelp. Les critiques semblent-elles authentiques? Demandez des références clients, dont une d'un compte qui ne s'est pas si bien passé. Toutes les entreprises ont en fait eu des engagements qui ne se sont pas très bien déroulés, et il est essentiel de se faire une idée de la façon dont elles les ont traités en plus des recommandations des grands.
Enfin, l'agence a-t-elle un site Web décent? Le site Web apparaît-il en haut de la page de résultats de recherche, montrant son sens du référencement? Ses pages de réseaux sociaux sont-elles correctement conservées et avec un contenu de qualité? L'agence a-t-elle de l'expérience sur votre marché? Si c'est le cas, renseignez-vous sur ces engagements, ce qui s'est bien passé et ce qui était difficile.
Tout Comprendre Engager Une Agence Web
Demandez plutôt comment il aborde une toute nouvelle industrie. Nous avons vu de nombreuses entreprises spécifiques à l'industrie choisir une approche à l'emporte-pièce, et nous voyons souvent cela dans les résidus de code et de contenu indiquant l'utilisation pour d'autres entreprises. Souvent, un regard neuf et une toute nouvelle méthode sont nécessaires pour débloquer une technique de marketing stagnante.
Choisir Son Agence Web - Verites
La majorité des spécialistes du marketing parlent du côté client et de l'entreprise. Vous êtes d'un côté ou de l'autre. Mais il y a un troisième côté qui est généralement ignoré et généralement le plus essentiel: le côté technique. La compréhension des innovations en matière de développement de sites Web est essentielle à toute technique de marketing. Le site Web est votre vaisseau mère et doit être développé et hébergé de manière appropriée.
Si leur profession les a amenés aux trois, prix! Ils ont plus que probablement une vision complète du marketing numérique. Les responsables de compte qui ont effectivement une expérience de travail à la fois côté client et côté entreprise ont un avantage dans la mise en place de méthodes numériques en raison de leur expérience opérationnelle. Croire hors des sentiers battus est vraiment essentiel dans le marketing numérique et les idées innovantes découlent généralement d'expériences fonctionnelles.
Tout le monde veut quelque chose d'un peu différent de sa relation d'agence. Le marketing est censé être agréable pour les entrepreneurs qui font tous les travaux opérationnels banals nécessaires à la gestion de leur entreprise. Alors, choisissez une agence qui correspond à votre caractère et à vos disponibilités et qui est également agréable à traiter.
Il m'a dit: «J'aime employer des personnes diplômées en mathématiques et qui réussissent également mon test de bière». Quand j'ai demandé ce que cela signifiait, il a répondu: «En fin de compte, je me demande si je désire prendre une bière avec cette personne, l'Agence Web. Je lui ai dit que j'avais effectivement entendu cela dans le passé.
Ce Qui Est Fascinant Pour Explorer Le Fit Avec Son Agence Web
De mon point de vue, les éléments les plus cruciaux dans le choix d'un partenaire marketing numérique sont 1) peuvent-ils faire le travail et 2) aimez-vous traiter avec eux? En fin de compte, c'est tout ce qui compte.
L'un des aspects les plus difficiles du lancement d'un nouveau site Web est la sélection du concepteur. Avec de nombreuses entreprises de style, il peut être une tâche monumentale d'essayer de déterminer laquelle vous convient. Ce n'est certainement pas un choix que vous souhaitez prendre à la légère. Après tout, votre site sera le visage en ligne de votre organisation.
Votre site Web sera un élément déterminant pour savoir si les gens choisissent de faire affaire avec vous. Agence Web. C'est pourquoi il est si important de choisir une entreprise de design qui vous aidera réellement à atteindre votre public cible et les objectifs de votre entreprise. Alors, comment êtes-vous censé choisir exactement? Voici douze éléments à rechercher lors du choix de votre entreprise de conception de sites Web: Vous êtes un expert dans votre secteur.
Comment Comprendre Produire Un Partenariat Avec Une Agence Web
Personne ne connaît mieux votre entreprise que vous. Si une entreprise de conception de sites Web n'écoute pas vos idées, vous ne souhaitez probablement pas les traiter. Votre concepteur doit être en mesure de mettre vos concepts en action, pas de produire son propre projet d'animal de compagnie. Bien qu'il soit très important pour votre concepteur Web de vous écouter, vous ne désirez pas un oui-homme.
Faits sur Chercher Une Agence Web Propose Un Extra
Si une entreprise de conception de sites Web ne fait absolument rien mais hoche la tête et produit une réplique exacte de ce que vous dites, alors vous n'en avez pas pour votre argent. Votre designer doit avoir la capacité d'apporter des idées passionnantes à la table. Une entreprise de conception Web sans groupe de marketing ressemble à une Ferrari sans moteur.
Vous désirez plus qu'un site distinctif - Agence Web. Vous avez besoin de quelque chose qui fonctionne vraiment. Lorsqu'une agence Web a des concepteurs, des concepteurs et des spécialistes du marketing, vous pouvez être sûr que l'élément terminé sera plus qu'un simple presse-papiers. Vous avez besoin d'un système de gestion de contenu pour votre site. Sans cela, vous appellerez un développeur tous les deux jours avec une autre demande de mise à jour de votre site Web.
Si votre concepteur conseille un site Web HTML statique, vous devez découvrir un créateur de temps pour pouvoir revenir à ces années. Le style réactif n'est pas une mode. C'est juste la meilleure méthode pour créer un site Web de nos jours. Même Google le croit. Si une entreprise de style Web ne parle pas couramment le style réactif ou recommande qu'un autre site Web mobile soit constamment meilleur, alors ils ne vous conviennent probablement pas.
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Vendre du Made in France ? Une forte conviction pour ces commerçants
Ils sont 22 au total, dont 4 en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ils ne jurent que par la fabrication française. Ce sont les commerçants ayant intégré le Collectif des Boutiques MIF : enseignes indépendantes, multi-marques, engagées en faveur d'un shopping responsable. Découvrons ces personnalités inspirantes, du Vaucluse à la Côte d'Azur en passant par Marseille Provence.
Nous avons interrogé Cindy Chastagner (CQFD, Avignon) accompagnée par la CCI de Vaucluse, Laure Traverso (Chez Laurette, Marseille) soutenue par la fédération Marseille Centre et Antoine Bourassin (Trésors Publics, Nice) accompagné par la CCI Nice Côte d'Azur, pour mettre un coup de projecteur sur leurs convictions et leur engagement, à l'instar d'Amélie Serri (L'Atelier Français, Vence) interviewée par CCI France. Quelle est la raison principale qui a motivé leur souhait de valoriser et de proposer du Made in France ?
Diplômée en design produit avec une spécialisation en écoconception, Cindy Chastagner (photo ci-dessous) confie avoir « très tôt pris conscience de l’impact de notre consommation sur l’environnement. Après un parcours de sept ans comme designer dans des groupes multinationaux avec une chaîne de production éclatée, l’envie de passer de l’autre côté du produit est devenue plus forte. C’est dans une démarche locale, sociale et environnementale que j’ai choisi de monter ma petite entreprise. Mettre en avant le savoir-faire français pour toucher une clientèle plus attentive, qui souhaite acheter moins mais mieux, est ma priorité. Les objets que je sélectionne ne sont pas là par hasard : j'aime raconter leurs histoires. » Des histoires de 60 créateurs français à découvrir sur 300 m2 dans Le Nid, lieu à vivre au cœur d'Avignon.
Pour Laure Traverso (photo ci-dessous), le choix du Made in France dans le concept-store du quartier des antiquaires à Marseille s'est fait naturellement, étant elle-même créatrice : « l'idée était de proposer une boutique qui me ressemble, de montrer tout, ou presque, ce que l'on est capable de faire en local. L'avantage de ce positionnement, c'est qu'il fait du bien à tout le monde : l'environnement, l'économie, l'emploi, la conservation des savoir-faire, et offre au client la satisfaction de savoir que le produit acheté a été créé par un artisan du coin, correctement rétribué. Tout le monde est gagnant ! La difficulté, c'est de savoir repérer ce qui est réellement fabriqué en France : vous pouvez faire produire une chemise à l'étranger et juste poser les boutons en France pour revendiquer le Made In France ! Et ça, le consommateur ne le sait pas. Beaucoup d'entreprises surfent sur cette tendance affichant du bleu blanc rouge partout alors que parfois, seul le design est réalisé sur le territoire... »
Dans le Vieux Nice, derrière une devanture au charme des échoppes d'antan, Antoine Bourassin, entouré de Nicolas Barbero et Joséphine Ruberto (photo ci-dessous), s'adresse notamment à ceux qui pensent que plus rien n’est fait en France : « On leur prouve le contraire ! Nous avons la chance de vivre dans un pays qui produit des vêtements, de l’épicerie, de la confiserie, de la parfumerie, des jouets, du mobilier… à peu près tout. Dire que tout est fabriqué en Asie est une erreur. Ici, nous garantissons 600 références fabriquées en France, dans le respect des gestes et des savoirs-faire anciens. Nous voulons garder vivant ce patrimoine ! Qui plus est, les produits sont plus faciles à sourcer ou, en tous cas, il est plus facile d’aller à la rencontre des fabricants. On voit comment les choses sont faites, on connaît mieux les produits que l'on propose. Et il était important pour moi de donner du sens à mon travail. Je dors sur mes deux oreilles en ayant le sentiment de participer à quelque chose d’un peu plus grand que mon simple profit. La difficulté à promouvoir du Made in France ? Ces 40 dernières années, la politique économique a favorisé l'importation de toujours plus de produits à bas coût venant d’Asie (pour augmenter, de façon factice, le pouvoir d’achat des français) à tel point que tout le monde, aujourd'hui, trouve normal d’acheter un vêtement aux prix d’un sandwich ! Il est parfois compliqué de faire prendre conscience aux gens que certaines choses ont un coût auquel ils ne sont plus habitués. »
La crise que nous traversons a fait prendre conscience aux acteurs économiques et politiques de l’utilité de (re)produire en France. Nous avons demandé à ces commerçants inspirants ce qui, selon eux, aiderait le grand public à acheter français. Pour Cindy Chastagner « il faut redonner du sens à l'acte d'achat. Cela passe par plus de transparence à chaque étape, de la conception du produit jusqu'à sa présentation en boutique. Cela encourage le consommateur à être plus responsable. Je crois aussi en certains labels comme EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) qui guide les Français vers des produits de qualité. Je suis heureuse d'en représenter déjà une dizaine ! » De l'avis de Laure Traverso, l'incitation à consommer français repose sur plusieurs leviers mais « le principal est le prix ! Si nous parvenons a le baisser, il y aura forcément plus d'achat. Il s'agirait d'avantager les entreprises qui produisent sur l'hexagone ; je pense qu'il y aurait plus de fabrication locale, les coûts diminueraient et le prix de vente final aussi. » Antoine Bourassin évoque « ce vieux serpent de mer de la taxe carbone : ce serait un moyen juste de rééquilibrer les prix de vente. On pourrait aussi s’intéresser au problème de l’absence de TVA sur les produits vendus sur Amazon car oui, il est plus facile d’être attractif avec 20% de moins pour le consommateur ! »
Découvrez la raison d'être du Collectif des Boutiques MIF
Découvrez les 22 boutiques du Collectif dont les 4 de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Le réseau CCI vous explique ce qu'il faut savoir du Made in France
par Actu regionale - Chambre de commerce et d'industrie de region Provence-Alpes-Cote d'Azur (CCIR PACA) http://www.paca.cci.fr/info-actu-regionale--vendre-du-made-in-france-une-forte-conviction-pour-ces-commercants-8090.php
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A lire
TEMOIGNAGE : Parce qu' il est temps qu'il est temps de briser le silence sur les violences incestuelles, sexuelles, psychologiques et physiques dans le milieu LGBTI+, l'école et la famille , je souhaite témoigner et que l'on découvre comment se passe et s'articulent:
Le récit qui est très personnel que vous allez lire est le mien. Je n'aurais jamais pensé avoir à faire ça un jour. Mais dans mon engagement communiste, dans les luttes contre les violences patriarcales, avec les différentes révélations d'affaires de violences sexuelles et sexistes qui secoue notre organisation MJCF . Cela n'a pu que faire écho en moi même et à mon propre parcours.... Car oui j ai été victime de violences incestuelles, de violences psychologiques et physiques au collège en lien avec mon orientation sexuelle à ce moment là supposée, et enfin l'une des pires violences sexuelles qu' il soit : Un viol quand j'étais étudiant.
Je parlerai dans un premier temps des violences au sein de ma famille, désolé à vous tous ma famille si mon récit vous blesse, et ne croyait pas que je doute de votre amour ni même que je m'apprête à couper les ponts avec ma famille, mais il n'en est rien, même si cette lettre peut ressembler à un réquisitoire, c'est un besoin que j'ai d'expliquer comment j ai pu vivre nos relations étant enfant et adolescent. Faire prendre conscience du mal que ca a fait, et que l'on puisse surmonter ça. Ma mère et mon père ne vivait pas ensemble et je ne voyais que rarement mon père cependant ils avaient une relation ensemble. Quoi de plus normal en soit. Mais leur façon de vivre leur relation et de vivre la relation qu' ils ont eut Quoi de plus normal en soit. Mais leur façon de vivre leur relation a eut un impact considérable sur mon devenir. Quand je parle d'incestuel qu' est ce que cela signifie ?
L'incestuel signifie des relations qui ne franchissent jamais les frontières de la relation incestueuse mais qui porte en elle les stigmates. A la longue l'impact pour un enfant victime de relation incestuelle ( ou inceste psychique ) est le même que celui d'un inceste physique.
Quand j étais gosse et ado, mes parents scrutait mon poids, ma mère me faisait peser quotidiennement et suivre des régimes. Mon père lui dès qu' il nous rendait visite ( 1 à 2 fois par mois ), me surnommé "le gros" c est dans ces moments là que j'ai commencé à avoir honte de mon corps alors que je n'avais que 8 à 10 ans. Le jeu favori de mon père ( encore aujourd'hui ) est de pincer fort jusqu'à faire mal. Alors j'avais droit à ce qu' on me plie en deux, les pieds par dessus ma tête avec du coup des difficultés à respirer ( cette position est connu . J étais pincé au gras du ventre, aux fesses, c est arrivé un jour au téton en plus d avoir mal je pleurais de l humiliation ressenti pendant qu' il riait et qu' il me disait " oh mais ca fait pas mal ca arrête ". J'avais souvent des bleus après "ces jeux". Des fois ca l amusait beaucoup de faire style qu' il allait me pincer le pénis. Ca aussi je me sentais humilié et comme dépossédé de mon corps, je n aimais pas ces jeux je disais non mais il passait en force. Des réfléxion étaient faîtes"autiste" " débile profond" . Du côté de ma mère " oui c est vrai qu' il est pénible avec ca mais c est sa manière d être en contact avec les gens ". Mon père m'a effectivement dit " quand je pince et je Mord c est que j'aime la personne". Plus tard étant ado, dès que mon père arrivait à la maison celui ci sautait sur ma mère, j étais au premier étage, éveillé, ils le savaient car ils prétendaient venir nous voir, c était à 19h, sauf que j'entendais tous leurs ébats dans le salon. Et dès que c était fini. On m'appelait pour que je descende. J avais l impression de servir de prétexte pour leurs envie, et les simples envies d être avec mes parents complètement bafoué. Et les bruits que j'entendais me hante encore, certain bruit provoque des angoisses chez moi, qui perturbe encore assez ma vie sexuelle. J'ai également servi souvent de confident lors des conflits de couple et au courant de détails que je n aurais pas du savoir. J avais l'impression que ma naïveté de jeune et d'enfant m'était volé. Voilà en gros à quoi ca ressemble une relation incestuelle, et vous pouvez me croire sur les impacts que ca a. Vous ne vous pensez plus maître de votre corps, de votre être.
Le collège a été une période atroce pour moi. Gamin j ai toujours été plutôt solitaire , et ca m a valu plutôt les brimades de mes camarades, mes prof m'envoyait voir des psys qui bien sur ne réglait rien. De plus les jeux de garçon m intéressant peu, je préféré jouer avec les filles.
Mais arriver au collège c est là que la descente aux enfers à commencer. En 6 ème j ai été séparé de ma classe de base que je suivais depuis la maternelle... Je le dis sans aucune prétention mais j'étais un bon élève et j étais en avance au niveau maturité par rapport aux autres de ma classe. C est de là que j étais raillé parce que je faisais mon genre intello alors que je voulais juste partager ce que je savais. Alors j ai commencé à m'effacer je n'avais plus aucun ami. Et j ai fini par voir moi aussi des psys (qui me diagnostiquait autistes aussi pour la petite histoire avant de se rétracter ). L école était devenu ma pire terreur. Je faisais semblant d'être malade, pour ne pas avoir y aller. Ou traîner des pieds pour être en retard pour ne pas avoir à attendre dans la file. Au final ca m'a conduit aux envies de suicide. En sautant d'un balcon. Je l'ai dis à ma mère et au psy. Qui ont décidé de m'envoyer dans une unité pour ados j avais 12 ans. Dans cette unité j ai été étranglé, traité de pédé, tabacé, foutu à poil de force, on a du moi aussi m'enfermer à clés avec les volets dans la chambre ou j étais pour être tranquille. Alors que j avais douze ans dans cette même unité, j étais à 4 pattes par rapport à je sais plus pourquoi et là on m'a balancé : " on dirait quand tu fais ça que tu veux te faire sodomiser ". Bref on me diagnostique des TOC et je suis mis sous traitement que je supporte mal et qui joue sur mon attitude et résultat scolaire en 5eme. Je suis catalogué comme pédé car j étais très gaga d'un gars sans être pour autant attiré. Je parle alors à mon prof principale de mes problèmes avec les médicaments on me dit que je peux contrôler que je ne fais pas d'effort. Pire je reçois des railleries des profs régulières "t'as pas pris tes cachets, et on m'appelait en plus de pédé "TOC TOC qui est là. ". En 4eme alors que je commencais à aller mieux. Je me retrouve de nouveau seul en classe. De là et durant toute ma troisième j ai subis l'enfer. Une rumeur a fait le tour comme quoi j'étais gay et que je m étais tapé un autre gars gay ( un de mes meilleurs ami à l époque ) cette rumeur avait d ailleurs détruit notre amitié comme quoi on se serait "enculé" après les cours et que des détails auraient été donné sur ma bitte. C était tellement humiliant. Et depuis pendant les intercours , en cours et dans la cour. Mon nouveau prénom c était " pédé" " oh pédé. Je n entendais même plus mon prénom. Et ce sont des gens des fois qui ne me connaissaient même pas qui le faisait. Un jour je sors de classe, une autre classe rentre et là un élève qui rentrait me demande Est ce que tu t es assis là : J ai répondu oui. Il a du coup changer la chaise pour en prendre une. Car il ne voulait pas être assis là ou j étais assis.
Mais vers la troisième j étais régulièrement agressé sexuellement, à l arrêt de bus on m'a abaissé en me faisant une clé de bras et pression sur la tête en me disant "suce ma bitte". En plein cours on m attrapais et on se frottait le paquet contre mon cul. On me glissait des crayons dans le caleçon. M attraper la main pour toucher des paquets. Et à me dire que je ne devais pas me laver le cul , pour que leur bitte rentre mieux quand ils me la mettront.
Une autre fois on m à demandé vu ma tronche si j'avais une chatte ou une bitte . On me caressait par surprise les tétons .on m enfonçait les pieds dans le derrière. J étais objectisé au possible. Le lycée a été mis à part avec les gens ou j étais asocial, plus calme.
C'est à la fac que ma vie a basculé. Lors de la traditionnelle journée des associations de l'université de Perpignan. Je vais sur le stand du planning Familial, sur ce stand se trouvait un autre jeune homme, grand brun d'à peu près 1 m 90.
On sympathise, discute avec l'animatrice du stand, nous partons finalement manger au resto U. De là je voulais partir en ville. Lui me dit vouloir aller aux toilettes...chez moi. Il me suit jusqu'à chez moi, même si je lui fais comprendre que cela me dérange. Je le laisse quand même monter chez moi. Il va aux toilettes mais en ressortant il se pose sur mon lit et commence à me faire la conversation. J avoue que cela débouche sur une première relation consentie. On s'échange des textos durant la semaine et la semaine suivante nous nous retrouvons à nouveau chez moi, dès l arrivée alors que je voulais simplement discuté, il m'a sauté dessus refusant qu' on discute car il voulait "qu'on fasse l'amour" . J ai une fois de plus céder. Tout se passait bien au début mais il a commencé à me caressait quand je ne voulais pas, s'amuser à m'attraper les bras et à me faire mal. Plus tard me montrer des photos de son ex-acteur porno en pleine action , m'obligeant à regarder les photos contre mon grès. Mon dégoût lui déplaît fortement. Mais il fait style de me caliner il veut une felllation, je refuse à ce moment là il me dit que je ne pourrais pas toujours refusé. Mais il ne me l'impose pas à ce moment, il me le redemande plus tard, j en avais toujours pas envie, il me donne l'ordre de m'exécuter je refuse, il me dit que je ne peux plus refuser. Il pose ma main sur ma nuque, malgré mes nons répétés il parvient à ce que je lui fasse une fellation. Après son départ je nettoie frénétiquement l'appartement. Me lave frénétiquement aussi les dents. Et oublie durant trois ans et demi... trois ans et demi ou je ferai 2 tentives de suicide, ou ma boulimie atteindra des sommets et ou je prendrai 22 kilos. Le Dégoût de moi même, etc.
Au bout de 3 ans et demi, je reviens à la vie, je prend conscience de ce qui m'est arrivé. Et entame tout ce qu' il faut pour un retour à la normale mais ne dénonce toujours pas mon violeur... Et Ca me manquait.
Les dernières affaires m'ont donné un déclic, celui de ne plus protéger mon violeur. J ai donc décider de révéler son identité et je compte tout en oeuvre. Pour quil soit condamner.
Pourquoi raconter tout ca ? Pour briser le silence qui pèse sur l'incestuel qui n est pas légiféré et le harcèlement encore trop banalisé et le viol qui reste tabou dans le milieu LGBTI. SAVIEZ VOUS ? aucune association de victimes LGBTI N est trouvable. Les commissariats lieu peu propice aux LGBTI ne permettent pas de nous sentir en sécurité pour une plainte. Du coup nous assistons a une terrible impunité pour les agresseurs. Pour le harcèlement et
L incestuel dans les familles, des moyens juridiques et éducatifs doivent être mis en place pour mettre fin à ce fléau. L'éducation sexuelle doit être faite sur la sexualité des LGBTI, nous devons faire de l'éducation au consentement qui est la base d'une sexualité respectueuse saine. Enseigner dans les écoles le rôle de l'enfant par rapport à sa famille cela permettrait de lui permettre de se rendre compte d'une anomalie et de gérer les situations pour les équipes pédagogiques. Il faut que les référents LGBTI dans les commissariats puissent aussi gérer les plaintes pour agressions et viol chez les LGBTI. Les centres LGBT et l'inter-LGBT doivent mener des campagnes sur ces questions là. Et il faut favoriser l'emergence de collectifs de victime LGBTI qui puisseNt recueillir la parole des victimes LGBTI.
Ce témoignage je le fais alors que je vais mieux, que je me suis expliqué avec mes parents, que je me suis libéré de mes démons. Mais je souhaite désormais aider d'autres victimes comme moi à franchir le pas. Et changer les mentalités dans le milieu LGBTI. Et en finir avec la culture du viol dans notre communauté. Je veux trouver des allié•e•s dans cette lutte. N'hésitez pas à partager.
Morgan Salvaire-Cathala.
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Jeu de tags - 10 personnes que j'aimerai mieux connaitre
Merci à @randomnameless et @ladyniniane de m'avoir tagué ! On va voir ce que ça va donner !
Dernière chanson :
Celle qui tourne en ce moment est la reprise de "7 days to the wolves" de Nightwish par Andra Ariadna, j'aime beaucoup sa voix et les chansons de Nightwish s'accorde bien avec son timbre !
Dernier livre :
ça devait être mes livres de bibliothèque alors, c'était le dernier tome de la BD Lou ! Sonata C'est une BD qui a commencé quand j'avais à peu près l'âge de Lou dans les tomes alors, j'ai un peu grandi avec elle, ce qui fait que je continue à suivre ses aventures depuis tout ce temps ! Surtout que la série n'a pas sauté le requin comme d'autres que je suivais quand j'étais petite / ado comme les Légendaires ou la Rose Ecarlate. C'est parfois assez perché mais, c'est le but à mon avis : la vie, parfois, c'est absurde mais, elle est bien quand même et on s'en sort bon an mal an (et maintenant, j'ai hâte de lire le dernier tome qui doit conclure toute la série vu le cliff-hanger à la fin !)
Dernier film :
La Guerre de Rohirrim ! Ce film est excellent ! Foncez le voir si vous ne l'avez pas encore vu ! L'animation est excellente, les personnages super attachants avec un développement positif qui fait du bien, même les figurants dans le fond, sauf le méchant qui reste à son rôle de méchant, l'héroïne est juste géniale et l'histoire sur le fait de garder espoir fait vraiment du bien !
Dernier jeu :
Plutôt jeu en cours mais, c'est Fire Emblem Engage ! A force de voir les gens alterné entre "c'est un très bon jeu ! ça reprend enfin l'atmosphère des autres FE" et "c'est le pire jeu du monde ! C'est pas comme Delagarde !!!", j'ai fini par y jouer en le trouvant en occas', et je regrette pas ! Ce jeu est juste excellent ! Il a de bonnes mécaniques, des persos pas mal défini par leur gimmick mais qui marche, un univers qui se tient même si l'histoire ne se prend pas ultra au sérieux, qui sait être touchante et jouer sur les bonnes cordes, surtout s'assume, et on sent que les développeurs se sont amusés en faisant ce jeu (et qu'ils lancent toutes les fléchettes qu'ils peuvent sur la route de Delagarde dès que Byleth est à l'écran)
Dernière série :
ça doit être Arcane... j'avais pas regarder à la sortie de la saison 1 alors, j'ai fait les deux saisons d'un coup, et même si je suis d'accord pour dire que la saison 2 est ratée sur de nombreux points de scénario, je dirais que ces défauts d'écriture sont déjà dans la saison 1 en moins flagrant et en moins enchainé les uns après les autres, c'est plus diffus (le coup du trafic de drogue de Silco, le shimmer qui n'est pas assez défini, la relation entre Sky et Viktor qui aurait mérité d'être plus développé...) mais, toujours bien présent (car les scénaristes sont centristes).
Sucré / salé / épicé :
Gros bec sucré ici !
Relation :
Célibataire, ce qui me va très bien ! ✌️
Couleur préférée :
Toujours le rouge !
Dernière recherche sur internet :
L'orthographe exacte de l'expression "bon an mal an", je croyais que ça s'écrivait "bonant malant" ^^'
Pour les tags : @thewinterpeony , @croissantcoffin , @new-resident , @mellowdarkness , @sinniel , @mwezina et on est déjà pas mal ^^ Et bien sûr, si qui que ce soit passe par ici et veut participer, faites vous plaisir ! :D
#jeu de questions#dame ladyniniane#dame randomnameless#merci beaucoup pour le tag !#c'était amusant à faire et ça a passé le temps !#et ça fait une mise à jour vu que la dernière fois ça commence à remonter !
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ER - Saison 6 [1999-2000]
Voyons s'il s'agit toujours de ma saison favorite. Attention, je risque d'avoir pas mal de choses à en dire et quelques captures d'écran à partager.

Je disais l'autre jour que j'ai vu #ER pour la 1ère fois au milieu de la S5. Ce n'est qu'à partir des rediffs de la S6 que j'ai commencé à la suivre véritablement et c'est surtout pour ça que je l'aime autant, malgré tout ses défauts.Avec notamment un casting qui commence à tourner beaucoup, un virement trop radical dans le drama plus spectaculaire et un humour qui disparaît peu à peu, remplacé par une ambiance moins réaliste et plus sombre.Malgré tout, cette saison est ma madeleine de Proust télévisuelle ultime. Et j'espère que cet enième rewatch va à la fois m'apporter quelques surprises et ne pas la faire trop baisser dans mon estime.
Rien que sur l'affiche du season premiere, ils ont du mal à mettre tout le cast principal.

Déjà, un peu de trivia avant de commencer : - Paul McCrane et Goran Višnjić sont les 1ers hommes à rejoindre le cast principal depuis le pilote. On sent qu'il faut remplacer Clooney à tout prix. - Višnjić est le 1er acteur croate à rejoindre le cast principal d'une série US.
La première apparition de Luka est tellement cheesy et hurle tellement "meet the new George Clooney" qu'on a du mal à imaginer tout le travail qui sera fait sur le personnage lors des neuf saisons suivantes...

Quinze minutes dans le season premiere et il y a déjà eu un accident de voiture, une intervention chirurgicale sanglante en salle de trauma, une alarme incendie, deux nouveaux personnages et Randi qui frappe un patient. Le nouveau rythme est lancé.
"Leave It To Weaver" est efficace : 1ère partie à toute vitesse pour ouvrir le bal en fanfare, 2ème partie qui lance les intrigues de la saison. J'aime quand on explore les machinations politiques du County et j'adore l'attitude et le look de Carol enceinte.

J'ai moins aimé : - Comment est préparé le départ de Jeannie : adoption, demande en mariage... ça va beaucoup trop vite... - Rebecca de Morney m'ennuie - Cleo ne fait pas grande impression et ça ne va pas s'arranger...
Et on accueille Dave Malucci, prototype des futurs internes arrogants que seront Pratt, Gates et compagnie. D'ailleurs, avant Palladino, c'est John Stamos qu avait auditionné pour le rôle. On l'a échappé belle même si c'était reculer pour mieux sauter...
Cela dit, je ne suis pas un anti-Malucci. Comme je le disais, j'ai découvert la série avec ces épisodes et, tout comme Luka, Abby et Jing-Mei, il fait partie de la génération avec laquelle j'ai fait mes 1er pas au County. Mais comme Cleo, c'est une occasion manquée.

J'aimais tellement mieux la Rachel #1 plutôt que Hallee Hirsch (même si je comprends le recours à une actrice plus expérimenté pour l'arc de la S8, je suis toujours convaincu qu'il y a eu une erreur de casting).
Anthony Edwards ne sachant pas trop s'il veut partir ou rester, voilà en tout cas le début de la période sombre de Mark où il sera confronté pendant trois saisons à la mort, que ce soit celle des patients, de sa famille ou de lui-même. :'(
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"Once again, male surgeons decide. But no Robert, I'm not going to torture a woman for another two weeks just so some man can have his groin patched." (6.03) Elizabeth est la meilleure (juste derrière Carol qui est la meilleure devant Elizabeth)
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La VF d'Urgences a beau être l'une des meilleures sur le marché, elle nous aura privé de l'accent de Goran Višnjić, encore très présent et adorable en ce début de saison.
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Des coups de feu aux urgences dans le 6.03. Ce sera loin d'être les derniers. Il faudra attendre le 9.03 pour avoir des détecteurs de métaux. Et le 12.22 pour avoir une fusillade blockbuster. Je sais pas si c'est plus sûr de bosser au County ou au Seattle Grace.
En tout cas, Urgences en profitait (presque) toujours pour critiquer le second amendement et le manque de budget des hôpitaux publics.
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"Sins of the Father" réussit mieux que les 2 éps. précédents le jonglage avec les petits nouveaux, le rythme différent et le nombre très dense d'intrigues. Il se paye en plus le luxe d'avoir Alan Alda (alors que je suis en train de découvrir lentement et sûrement #MASH).
J'aurais l'occasion de reparler du Dr Lawrence, de l'importance que son arc a eu pour moi. Pour l'instant, je dirais juste que son introduction est parfaite, une belle adaptation du classique "vieux briscard qui impressionne les jeunots tout en cachant un lourd secret".
Et même si Rebecca deMorney n'est pas une actrice que j'apprécie vraiment, son arc n'est pas seulement une romance ennuyeuse avec Carter: c'est aussi une vraie sensibilisation au cancer du sein, de son dépistage à son acceptation, sur ses conséquences physiques et psychologiques.
Quand je me prends à rêver d'un John Wells Universe, je me dis que le Doc Magoo's en face du County a été racheté et est devenu le resto de Fiona dans #Shameless. Et que Frank a été le Dr Morgenstern avant de devenir alcoolique.
L'avantage d'un perso arrogant comme Malucci, c'est le plaisir qu'on prend à voir un vétéran comme Benton ou Greene le remettre à sa place. Ce qui aura beaucoup moins d'impact quand un Pratt remettra à sa place un Tony Gates. Mais bon, on en reparlera en temps voulu.
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Du Shakespeare.

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Le 6.04 fait du très bon boulot pour nous rendre intéressants et plus complexes les nouveaux Malucci et Finch. Dommage que ce travail sera abandonné par la suite. Sinon, on a beaucoup de Lizzie et un arc autour du Dr Lawrence toujours aussi bien écrit et incarné par Alan Alda.

"How you're feeling, Mr. Campbell?" "NOT GREAT LUCY"!!!!!!

Tellement puissant ce ralenti sur Alan Alda alors que de multiples blessés lourds débarquent aux urgences et que le Dr Lawrence a un moment d'absence.

Et alors que je regarde le superbe "Truth and Consequences", j'en profite pour vous dire à quel point l'arc du Dr Lawrence a été important pour moi. Déjà, c'est le premier que j'ai suivi dans #ER et ça a scellé mon lien avec la série.
Quand mon grand-père a été diagnostiqué Alzheimer, je me suis rattaché à ces épisodes et à la dignité d'Alan Alda. Tout comme l'intrigue de Don Cheadle dans la S9 m'a préparé inconsciemment lorsque ma grand-mère fut diagnostiqué Parkinson.
Je pense que tous les fans de la série ont un patient ou un arc qui a eu un impact, fort ou non, inconscient ou non, sur leur vie ou celle de leurs proches. Pour cette raison, Alan Alda reste toujours pour moi la guest-star qui m'aura le plus marqué en 15 saisons.
Alors que je le suis dans #MASH aujourd'hui et que j'ai pu le voir dans #HoraceandPete, j'ai encore plus d'admiration pour sa performance. Et maintenant que j'ai été confronté à un proche victime d’Alzheimer, j'ai plus d'admiration pour le travail des scénaristes lors de cet arc.
La sixième saison est bâtie autour de 3 grands épisodes, mes favoris. Voici le premier (je vous laisse deviner les deux autres, sachant qu'il y en a également trois autres qui seraient dans mon top 20) Il a également le plus beau titre d'une saison qui a beaucoup de jolis titres.

Inspiré d'un poème de W.Berry et non de W. Blake comme le suggère le Dr Lawrence: "I come into the peace of wild things Who do not tax their lives with forethought of grief. And or a time, I rest in the grace of the world, and am free"
Bon, c'est un peu abusé et ça le deviendra hélas de plus en plus : il y a eu en six épisodes aux urgences : - Une fusillade - Deux explosions - Sept vitre brisées
J'aime autant le 6.06 pour : - Des cas médicaux très émouvants, que ce soit le vieux couple qui se dit adieu ou Carter qui fait une fraude à l'assurance pour aider le père sans le sou d'un jeune diabétique. - Le monologue de Peter "this is my son", l'une de ses plus belles scènes
- Le contraste petite fête du personnel/scène tragique qui est un grand classique de la série - Le retour discret du score "Doug/Carol" nous préparent au départ de celle-ci - Le départ discret mais touchant de Jeannie
Et bien sûr cette longue scène de confrontation entre Kerry et son mentor. Alda est bouleversant mais c'est aussi une grande performance de Laura Innes, encore une. Et ce que John Wells pouvait écrire de mieux sur le sujet.

Pour en revenir à Jeannie, je salue son beau parcours dans la série et toute la réflexion autour du VIH, jamais bâclée ni didactique, toujours à niveau de personnage. Elle aura peut-être été trop souvent détaché du reste des intrigues mais aura eu une belle amitié avec Kerry.
Et même si Alda vole un peu la vedette de son au revoir (le 1er d'une longue série de départs cette saison), il est filmé dans la grande tradition des départs d'Urgences et aura le droit à un bel épilogue dans la saison 14. So long, Jeannie !


Et je termine mon ode à cet épisode en vous montrant à nouveau à quel point la météo de Chicago fait partie de l'ADN de la série et à quel point les différents réalisateurs savent l'utiliser pour créer une atmosphère.


Il est tellement dur de succéder au 6.06 que j'avais oublié à quel point le 6.07 était bon. Corday qui doit sauver la vie d'un violeur tandis que Kerry et Luka ne peuvent sauver sa victime, l'ultime diagnostic du Dr Lawrence et une structure ultra-solide sans temps morts.
C'est malin ce dialogue entre Lawrence et Mark qui prépare ce dernier à devoir gérer les derniers jours de son père. Tout comme celui de Kerry engageant Luka. C'est lui qui lui dira au revoir des années plus tard.

Bon, je ne change pas d'avis sur Cleo. Elle est bien son histoire d'ado alcoolique joué par un jeune Emile Hirsch mais, rien à faire, la pédiatre manque terriblement de personnalité. Elle fait son job, point barre mais nous, on ne reçoit rien.
Et ça pourrait être une personnalité ça, la pédiatre qui est juste là pour bien faire son taf et ne demande rien à personne. Mais c'est dommage d'en rester là, surtout quand on a tellement de personnages complexes et en constante évolution autour.
Est-ce un problème de casting ? D'écriture ? Sûrement un peu des deux. J'avais eu le même problème avec Michael Michele dans "Homicide". J'attends un peu de voir si mon avis changera en revoyant la suite, mais pour l'instant, elle m'ennuie. D'autres avis sur le cas Cleo Finch ?
Allons-y pour "Great Expectations". Pas du Dickens mais un mélange de Thanksgiving familial et d'accouchement à risques que NBC savait promouvoir avec ce genre d'affiche. Julianna Margulies donne tout ce qu'elle a et une autre infirmière fait une entrée discrète dans la légende.

"Salut les boloss, faisons sortir ce bébé en vitesse que je puisse rejoindre le cast principal et devenir la star de la série et me marier avec le mec qui flirte avec toi"...

Je ne revois pas "How the Finch Stole Xmas" car je l'ai revu à Noël dernier. Sachez juste que Carter joue le Père Noël pour contourner le 2ème amendement, Kerry se fait vomir dessus par un Père Noël, Alex Kingston est superbe, Lucy humanise Romano et Luka/Carol sont adorables.
Ah et, même si elle a son nom dans le titre de l'épisode, Cleo manque à nouveau une occasion de laisser une forte impression alors qu'on lui sert une bonne portion de l'épisode sur un plateau. Non, à nouveau, c'est Lizzie qui se taille la part du lion. Et Lucy. Lucy...

Passons donc à "Family Matters" qui, fait assez rare dans une série, fait réapparaître un perso récurrent de la S1 et la réutilise en l'incluant direct au cast principal (tout en changeant son prénom) alors que le cast est déjà ultra-chargé. Welcome (again) Jing-Mei Chen !
Même si elle aura une meilleure partition que Dave et Cleo, les scénaristes peineront à faire d'elle un personnage mémorable, malgré 7 années en tout au County. Là, c'est vraiment un souci d'écriture car Ming-Na est géniale (on en reparlera).

Bravo d'avoir diversifié le cast en embauchant une afro-américaine, une chinoise, un italo-arménien et un croate mais dommage de ne pas avoir su donner partition égale à chacun d'entre eux (au jeu des nouveaux, Goran Vijsnic l'emporte largement, ainsi que Maura Tierney).
En attendant Frank et en l'absence de Jerry (Jerry me manque), on doit se payer un défilé de nouveaux réceptionnistes pas très drôles et pas très mémorables, comme Andrew (vous vous souvenez d'Andrew ?). Alors qu'il suffirait d'avoir Randi à chaque épisode.
Foreshadowing involontaire n°20958 : le patient de Luka (un jeune qui prend soin de son frère handicapé mental sans l'aide des services sociaux) ressemble à une répétition générale pour l'arc de Pratt et son frangin dans la S9.
J'avais oublié que c'est face à Kerry que Luka évoque pour la première fois la perte de sa famille durant la guerre. Leur relation et son évolution tout au long de la série est vraiment sous-estimée et précieuse (c'est souvent le cas des persos qui croisent la route de Weaver).
Le 6.10 met sur la touche les anciens et offre une intrigue à chaque petit nouveau en essayant très (trop) fort de les imposer. C'est réussi pour Luka, un peu moins pour Deb (l'intrigue de la jeune lesbienne est bâclée), moyen pour Dave (redite du 6.04) et boring pour Cleo.
C'était bien d'essayer cela dit mais on n'ajoute pas 6 nouveaux regulars sans rendre plus inégale une formule aussi solide. Sans surprises, c'est Elizabeth qui s'en sort le mieux.

"The Domino Heart" m'a brisé le coeur car il m'a rappelé pourquoi j'aime Lucy et ce que Lucy pourrait devenir. Il plante joliment et cruellement les graines d'une tragédie. Dur de ne pas trembler devant cet échange :
Voir Lucy partager un moment de complicité avec Luka et gagner le respect de Romano, c'est aussi ce qui rendra "All in the Family" encore plus percutant.
Je me suis pris à rêver d'un futur où Lucy serait devenu chirurgienne avec Lizzie pour mentor. Le parcours inverse de Carter et une Neela avant l'heure.


En dehors de Lucy, l'épisode est correct mais, comme le précédent, peine un peu à rendre intéressant les nouveaux et ajoute tranquillement des nuances aux intrigues en cours (la maternité de Carol, Elizabeth et le violeur, Mark et son père). Le calme avant la tempête.
***
- Les gars, on a rajouté quatre nouveaux cette année ce qui nous fait un cast principal avec douze personnages. C'est beaucoup. On fait quoi ? - On en rajoute un. - Sérieusement ? - Oui mais pas n'importe qui. Promis, on en fera quelque chose de celui-ci.

Même à 13 ans, on aurait dû se méfier de Shia Labeouf (cela dit, il livre ici la meilleure performance de sa carrière) :

Mise à jour du dossier Cleo : encore une fois, on lui offre un patient intéressant et même une partie de basket avec Mark pour l'humaniser mais rien à faire, Cleo reste un personnage sans saveur. Et maintenant qu'Abby a débarqué, la concurrence est encore plus rude.
Malgré tout, "Abbey Road" (lol) est une bonne introduction pour Abby et se termine par un jolie scène de passage de relais entre elle et l'ancienne étudiante vedette, Lucy (snif).

On est prêts ou on est pas prêts ?
Après tout, c'est juste un bon petit épisode de Saint Valentin, qui débute par un mambo et qui est plein de gâteau et de petits cœurs ! Tout devrait bien se passer, haha !!!

Bon, plus sérieusement : on connaît tous la scène final mais est-ce qu'on se souvient des 40 minutes la précédant ? De la rencontre très réussi entre David Greene et Isabelle Corday, de Romano qui opère son chien, d'Abby qui fait ses preuves et Luka et Carol mignons ?
C'est aussi ça qui est bien avec "Be Still My Heart". Même sans le cliffangher, c'est un très bon épisode d'Urgences. Avec le cliffangher, c'est un épisode de télé légendaire. Superbement réalisé par Laura Innes.

Saluons aussi le travail très subtil et très marquant de Mark Krumholtz. Je suis toujours heureux de le revoir à la télé depuis (il était très attachant récemment dans #TheDeuce) mais il restera toujours pour moi Paul Sobricki.
Il est aussi très émouvant de revoir cet épisode car on a, dans son tout premier rôle, un jeune Anton Yelchin qui perd ses parents... dans un accident de la route. C'était déjà très émouvant à l'époque mais maintenant, je vous raconte pas... :'(

Quand j'ai vu l'épisode à l'époque, je connaissais son issu et ce qui m'a le plus traumatisé, c'est cet orphelin joué par Yelchin qui entre en salle de trauma et s'approche des corps de ses parents. La mise en scène est incroyable.
Racontez moi comment vous avez découvert et vécu ce cliffangher. Moi, c'était lors d'une rediff un après-midi sur France 2. J'étais plus ou moins au courant que ça allait arriver mais n'empêche, à 13 ans, je n'avais jamais eu autant envie de regarder l'épisode suivant.


Aujourd'hui, plus besoin d'attendre. Souhaitez-moi bon courage, je pars en apnée.


Question suspense, il y a Hitchock et puis il y a la longue séquence d'intro de cet épisode.
Le contraste entre Mark/Lizzie qui chantent Billy Joel au karaoké et la tragédie aux urgences est une astuce récurrent et souvent efficace dans #ER. On retrouvera ce contexte très souvent en S9 notamment (Luka découvrant les victimes du Doc Magoo's au son des Beach Boys).


L'un des fils rouge de la cinquième saison, c'est Kerry qui lutte pour avoir une scie sternale aux urgences. C'est elle qui va devoir l'utiliser sur Lucy alors que ses collègues retiennent leur souffle.
Il y a une alternance chaos/moments de silence qui rend la tension encore plus dingue. Kerry qui a besoin de prendre l'air... Benton, Lizzie et Anspaugh qui se nettoient les mains sans dire un mot avant d'opérer...

Chaque personnage est servi par le script. Chacun des 13 membres du cast principal a son moment d'émotion qui fait sens. Et chacun de ces personnages aura toujours mon affection juste parce qu'il était sur le front dans "All in the Family".
C'est particulièrement vrai pour Romano, dont c'est le plus bel épisode. Une parfaite utilisation du personnage. Mis à part quelques moments par la suite, cette facette du perso ne sera pas assez explorée. Et sa disparition ridicule un gâchis totale.

Mais c'est aussi le cas pour les nouveaux qui, en étant présents lors de la tragédie, scellent leur destin avec le County. Même Cleo a son plus beau moment, quand elle a la lourde tâche de faire respecter la priorité à un Benton omnibulé par Carter.
Alors je le redis : les idées de cet épisode sont aussi parfaites que leurs exécutions. Il n'y a pas une seconde à jeter. C'est mon épisode favori d'Urgences. Et si un jour je dois faire un classement de mes plus grandes émotions télévisuelles, il sera dans le top 10.

Reposes en paix Lucy.
Je n'ai jamais autant apprécié la présence de Kellie Martin que lors de ce rewatch, en particulier dans "The Good Fight" et "The Domino Heart". Elle aura été très brièvement l'héritière de Carter et une figure de renaissance.

Avec un cast aussi nombreux, il fallait faire des sacrifices et, comme Kellie Martin voulait partir, c'était le plus beau (même si douloureux) moyen de le faire. Et mine de rien, elle aura su marquer toute une génération de téléspectateurs.
#ER essayera plusieurs fois de nous refaire "All in the Family", avec plus ou moins de succès (je pense à "21 Guns" et "Life After Death") et jamais autant d'impact. Je suis sûr que #GreysAnatomy essaye régulièrement à sa façon.
***
Carol Hathaway, collection hiver 2000 [6.15]

Même si j'aurais préféré dans de meilleures circonstances, ça m'avait manqué de voir une scène avec ces deux-là. Et quand ils seront réunis dans l'ultime saison, le contexte sera finalement assez similaire (même si plus détendu).


"Under Control" nous propose un grand classique d'Urgences, peut-être son meilleur : Mark Greene devant gérer une garde interminable où il enchaîne les patients, apprend des tours aux étudiants et jongle avec sa vie familiale. Ça faisait longtemps et ça fait un bien fou.
Sa relation avec son père est l'une des plus belles et juste que j'ai pu voir à la télé. Je m'y retrouve beaucoup en tout cas et, on va pas se mentir, quand ils regardent de vieilles diapos et qu'on entend les accords du "Bookends" de Simon & Garfunkel, j'ai versé une larme.

Je dois être le seul mais j'aime beaucoup le duo Chen/Malucci. Ils ont une vraie alchimie et un respect mutuel qui évoluera discrètement. Ça aurait été une jolie romance (ça l'a été dans une vieille fanfiction que j'avais écrite). Au lieu de ça, on aura Chen/Pratt...
Le saviez-vous ? Maura Tierney fut et reste mon crush ultime. Ne vous étonnez donc pas si je poste parfois dans ce thread des captures d'écran gratuite d'Abby.

Si Trump n'existait pas, Romano aurait fini Président je pense.

Petits îlots à mi-chemin entre deux sommets, "Viable Options" et "Match Made in Heaven" font un remarquable travail de character-building (en particulier sur Mark, Carter, Carol et Luka) tout en offrant des cas médicaux très touchants à défaut d'être orginaux.


La VF se lâche mais ça a le mérité d'être poétique.

"The Longest Year" ne gâche pas un centime de son budget extérieur et propose de belles séquences dans les rues de Chicago autour de trois récits de traumatisme. On dirait un épisode écrit et réalisé par Richard Linklater.


Il établit très clairement que Luka et Abby sont les nouveaux chouchous des scénaristes et ne fait plus vraiment d'effort sur Malucci (relégué en comic relief) ou Cleo (relégué en love interest de Benton). Pas évident pour Michael Michele de briller face à Khandi Alexander.
C'est peut-être parce que je vieilli et mon père aussi mais jamais l'arc autour de David Greene ne m'avait autant ému. J'ai fini en larmes. Le retour de "Bookends" par Simon & Garfunkel n'a rien arrangé. C'est écrit avec tant de justesse et John Cullum est si bon dans ce rôle.

Après avoir revu les 6 premières saisons, je sais définitivement quel est mon personnage favori du cast original. Et je vais lui (re)dire au revoir dans un épisode qui est :
- l'un de mes favoris de la série
- l'épisode de départ le plus réussi
- une scène d'intro magnifique

Putain DarkCarter, j'essaye d'arrêter de fumer, tu vas pas t'y mettre...

En un plan qui fait écho au pilote, Abby est consacrée comme future star de la série. C'est peut-être anodin à l'époque mais prémonitoire.

C'est aussi le premier fondu entre le cold open et le générique avec une variante plus douce de la musique, ce qui deviendra récurrent pour les intros plus tristes/dramatiques. "Such Sweet Sorrow" est le chef d'oeuvre de John Wells.

En plus d'essayer à tout prix de remplacer Doug avec plein de nouveaux, les scénaristes galèrent à remplacer Jerry et font défiler les réceptionnistes. C'est finalement à la dernière minute que Frank Martin fera son apparition (après une apparition dans le pilote).
À ressortir en cas de besoin :

Bon, j’ai quand même deux soucis avec ma Madeleine de Proust: - La musique sur le montage final gâche tout. Il aurait suffi de réutiliser le superbe thème "Doug/Carol" présent depuis le pilote. - Toute cette histoire d'âme soeur est un peu gnangnan et c'est dommage de réduire Carol à sa relation.

Je ne remets pas en cause la sincérité de son amour pour Doug et l'aspect phare du couple pour tous les fans de la série. Mais peut-être que la voir partir mère célibataire plutôt que de la réconcilier aussi vite avec celui qui l'a abandonné, ça aurait été plus fort.
Bien sûr, mon petit coeur de fan s'emballe avec le monologue de son patient et les retrouvailles à Seattle. Et "Such Sweet Sorrow" reste un épisode très marquant dans la mythologie de la série et superbement réalisé.

Disons que l'au revoir à Carol était la saison toute entière.
Et qu'au delà de sa relation avec Doug, on se souviendra de Carol comme d'une infirmière exemplaire et d'un personnage complexe qui aurait dû mourir dès le pilote mais est devenue l'âme des premières saisons. Julianna Margulies a su la rendre touchante, drôle et irremplaçable.
Et maintenant, "Les Désarrois du Jeune Carter".

La reine mère de toute les scènes d'"intervention" que j'ai pu voir. Elle me fout encore des frissons. Comme d'habitude lors de ces moments clés, Urgences utilise sa mémoire et des années de character-building pour frapper fort.

Noah Wyle se montre vraiment à la hauteur. Et quel émotion de le voir ainsi confronté par ces deux mentors. Dans le genre scène culte, la confrontation avec Benton se pose là.


Et c'est avec épisode que Jack Orman prend le relais de Lydia Woodward et que la série se retrouve à un tournant. On a déjà les prémices de dark Luka et d'une tonalité plus sombre à venir. Carol et Lydia ont emportés un peu de lumière avec elles.


Pour répondre à la question posé en en-tête de ce thread, oui, la saison 6 était à la hauteur de mes souvenirs et toujours ma favorite tant elle regorge de moments clés et a une structure exemplaire.
3 parties montés autour de 3 épisodes majeurs (6.06, 6.14, 6.21) avec deux figures paternelles qui s'éteignent (Lawrence/David Greene), une relève qui se cherche (et finit par se trouver avec Abby) et de l'innocence détruite à jamais (Lucy, Carter).

Bien sûr, mon top 3 est évident mais il faut redonner leurs lettres de noblesses à des épisodes comme "Truth & Consequences", "The Domino Heart" ou "That Fastest Year", l'au revoir poétique de Lydia Woodward.
Bref, il faut (re)découvrir ce qui reste, à juste titre, l'un de mes premiers et meilleur souvenir de télévision américaine. Le temps passe plus vite que nos rêves alors n'attendez pas.

Si vous ne le faîtes pas pour moi, faites le pour Maura.
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