#j'ai juste envie de leur faire un calin en leur disant que ça va aller
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locklaicy · 1 year ago
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"Moi j'bois pas au boulot pour noyer mon chagrin" - Gringe, Comment C'est Loin
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philippedurand890-blog · 6 years ago
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A lire
TEMOIGNAGE : Parce qu' il est temps qu'il est temps de briser le silence sur les violences incestuelles, sexuelles, psychologiques et physiques dans le milieu LGBTI+, l'école et la famille , je souhaite témoigner et que l'on découvre comment se passe et s'articulent:
Le récit qui est très personnel que vous allez lire est le mien. Je n'aurais jamais pensé avoir à faire ça un jour. Mais dans mon engagement communiste, dans les luttes contre les violences patriarcales, avec les différentes révélations d'affaires de violences sexuelles et sexistes qui secoue notre organisation MJCF . Cela n'a pu que faire écho en moi même et à mon propre parcours.... Car oui j ai été victime de violences incestuelles, de violences psychologiques et physiques au collège en lien avec mon orientation sexuelle à ce moment là supposée, et enfin l'une des pires violences sexuelles qu' il soit : Un viol quand j'étais étudiant.
Je parlerai dans un premier temps des violences au sein de ma famille, désolé à vous tous ma famille si mon récit vous blesse, et ne croyait pas que je doute de votre amour ni même que je m'apprête à couper les ponts avec ma famille, mais il n'en est rien, même si cette lettre peut ressembler à un réquisitoire, c'est un besoin que j'ai d'expliquer comment j ai pu vivre nos relations étant enfant et adolescent. Faire prendre conscience du mal que ca a fait, et que l'on puisse surmonter ça. Ma mère et mon père ne vivait pas ensemble et je ne voyais que rarement mon père cependant ils avaient une relation ensemble. Quoi de plus normal en soit. Mais leur façon de vivre leur relation et de vivre la relation qu' ils ont eut Quoi de plus normal en soit. Mais leur façon de vivre leur relation a eut un impact considérable sur mon devenir. Quand je parle d'incestuel qu' est ce que cela signifie ?
L'incestuel signifie des relations qui ne franchissent jamais les frontières de la relation incestueuse mais qui porte en elle les stigmates. A la longue l'impact pour un enfant victime de relation incestuelle ( ou inceste psychique ) est le même que celui d'un inceste physique.
Quand j étais gosse et ado, mes parents scrutait mon poids, ma mère me faisait peser quotidiennement et suivre des régimes. Mon père lui dès qu' il nous rendait visite ( 1 à 2 fois par mois ), me surnommé "le gros" c est dans ces moments là que j'ai commencé à avoir honte de mon corps alors que je n'avais que 8 à 10 ans. Le jeu favori de mon père ( encore aujourd'hui ) est de pincer fort jusqu'à faire mal. Alors j'avais droit à ce qu' on me plie en deux, les pieds par dessus ma tête avec du coup des difficultés à respirer ( cette position est connu . J étais pincé au gras du ventre, aux fesses, c est arrivé un jour au téton en plus d avoir mal je pleurais de l humiliation ressenti pendant qu' il riait et qu' il me disait " oh mais ca fait pas mal ca arrête ". J'avais souvent des bleus après "ces jeux". Des fois ca l amusait beaucoup de faire style qu' il allait me pincer le pénis. Ca aussi je me sentais humilié et comme dépossédé de mon corps, je n aimais pas ces jeux je disais non mais il passait en force. Des réfléxion étaient faîtes"autiste" " débile profond" . Du côté de ma mère " oui c est vrai qu' il est pénible avec ca mais c est sa manière d être en contact avec les gens ". Mon père m'a effectivement dit " quand je pince et je Mord c est que j'aime la personne". Plus tard étant ado, dès que mon père arrivait à la maison celui ci sautait sur ma mère, j étais au premier étage, éveillé, ils le savaient car ils prétendaient venir nous voir, c était à 19h, sauf que j'entendais tous leurs ébats dans le salon. Et dès que c était fini. On m'appelait pour que je descende. J avais l impression de servir de prétexte pour leurs envie, et les simples envies d être avec mes parents complètement bafoué. Et les bruits que j'entendais me hante encore, certain bruit provoque des angoisses chez moi, qui perturbe encore assez ma vie sexuelle. J'ai également servi souvent de confident lors des conflits de couple et au courant de détails que je n aurais pas du savoir. J avais l'impression que ma naïveté de jeune et d'enfant m'était volé. Voilà en gros à quoi ca ressemble une relation incestuelle, et vous pouvez me croire sur les impacts que ca a. Vous ne vous pensez plus maître de votre corps, de votre être.
Le collège a été une période atroce pour moi. Gamin j ai toujours été plutôt solitaire , et ca m a valu plutôt les brimades de mes camarades, mes prof m'envoyait voir des psys qui bien sur ne réglait rien. De plus les jeux de garçon m intéressant peu, je préféré jouer avec les filles.
Mais arriver au collège c est là que la descente aux enfers à commencer. En 6 ème j ai été séparé de ma classe de base que je suivais depuis la maternelle... Je le dis sans aucune prétention mais j'étais un bon élève et j étais en avance au niveau maturité par rapport aux autres de ma classe. C est de là que j étais raillé parce que je faisais mon genre intello alors que je voulais juste partager ce que je savais. Alors j ai commencé à m'effacer je n'avais plus aucun ami. Et j ai fini par voir moi aussi des psys (qui me diagnostiquait autistes aussi pour la petite histoire avant de se rétracter ). L école était devenu ma pire terreur. Je faisais semblant d'être malade, pour ne pas avoir y aller. Ou traîner des pieds pour être en retard pour ne pas avoir à attendre dans la file. Au final ca m'a conduit aux envies de suicide. En sautant d'un balcon. Je l'ai dis à ma mère et au psy. Qui ont décidé de m'envoyer dans une unité pour ados j avais 12 ans. Dans cette unité j ai été étranglé, traité de pédé, tabacé, foutu à poil de force, on a du moi aussi m'enfermer à clés avec les volets dans la chambre ou j étais pour être tranquille. Alors que j avais douze ans dans cette même unité, j étais à 4 pattes par rapport à je sais plus pourquoi et là on m'a balancé : " on dirait quand tu fais ça que tu veux te faire sodomiser ". Bref on me diagnostique des TOC et je suis mis sous traitement que je supporte mal et qui joue sur mon attitude et résultat scolaire en 5eme. Je suis catalogué comme pédé car j étais très gaga d'un gars sans être pour autant attiré. Je parle alors à mon prof principale de mes problèmes avec les médicaments on me dit que je peux contrôler que je ne fais pas d'effort. Pire je reçois des railleries des profs régulières "t'as pas pris tes cachets, et on m'appelait en plus de pédé "TOC TOC qui est là. ". En 4eme alors que je commencais à aller mieux. Je me retrouve de nouveau seul en classe. De là et durant toute ma troisième j ai subis l'enfer. Une rumeur a fait le tour comme quoi j'étais gay et que je m étais tapé un autre gars gay ( un de mes meilleurs ami à l époque ) cette rumeur avait d ailleurs détruit notre amitié comme quoi on se serait "enculé" après les cours et que des détails auraient été donné sur ma bitte. C était tellement humiliant. Et depuis pendant les intercours , en cours et dans la cour. Mon nouveau prénom c était " pédé" " oh pédé. Je n entendais même plus mon prénom. Et ce sont des gens des fois qui ne me connaissaient même pas qui le faisait. Un jour je sors de classe, une autre classe rentre et là un élève qui rentrait me demande Est ce que tu t es assis là : J ai répondu oui. Il a du coup changer la chaise pour en prendre une. Car il ne voulait pas être assis là ou j étais assis.
Mais vers la troisième j étais régulièrement agressé sexuellement, à l arrêt de bus on m'a abaissé en me faisant une clé de bras et pression sur la tête en me disant "suce ma bitte". En plein cours on m attrapais et on se frottait le paquet contre mon cul. On me glissait des crayons dans le caleçon. M attraper la main pour toucher des paquets. Et à me dire que je ne devais pas me laver le cul , pour que leur bitte rentre mieux quand ils me la mettront.
Une autre fois on m à demandé vu ma tronche si j'avais une chatte ou une bitte . On me caressait par surprise les tétons .on m enfonçait les pieds dans le derrière. J étais objectisé au possible. Le lycée a été mis à part avec les gens ou j étais asocial, plus calme.
C'est à la fac que ma vie a basculé. Lors de la traditionnelle journée des associations de l'université de Perpignan. Je vais sur le stand du planning Familial, sur ce stand se trouvait un autre jeune homme, grand brun d'à peu près 1 m 90.
On sympathise, discute avec l'animatrice du stand, nous partons finalement manger au resto U. De là je voulais partir en ville. Lui me dit vouloir aller aux toilettes...chez moi. Il me suit jusqu'à chez moi, même si je lui fais comprendre que cela me dérange. Je le laisse quand même monter chez moi. Il va aux toilettes mais en ressortant il se pose sur mon lit et commence à me faire la conversation. J avoue que cela débouche sur une première relation consentie. On s'échange des textos durant la semaine et la semaine suivante nous nous retrouvons à nouveau chez moi, dès l arrivée alors que je voulais simplement discuté, il m'a sauté dessus refusant qu' on discute car il voulait "qu'on fasse l'amour" . J ai une fois de plus céder. Tout se passait bien au début mais il a commencé à me caressait quand je ne voulais pas, s'amuser à m'attraper les bras et à me faire mal. Plus tard me montrer des photos de son ex-acteur porno en pleine action , m'obligeant à regarder les photos contre mon grès. Mon dégoût lui déplaît fortement. Mais il fait style de me caliner il veut une felllation, je refuse à ce moment là il me dit que je ne pourrais pas toujours refusé. Mais il ne me l'impose pas à ce moment, il me le redemande plus tard, j en avais toujours pas envie, il me donne l'ordre de m'exécuter je refuse, il me dit que je ne peux plus refuser. Il pose ma main sur ma nuque, malgré mes nons répétés il parvient à ce que je lui fasse une fellation. Après son départ je nettoie frénétiquement l'appartement. Me lave frénétiquement aussi les dents. Et oublie durant trois ans et demi... trois ans et demi ou je ferai 2 tentives de suicide, ou ma boulimie atteindra des sommets et ou je prendrai 22 kilos. Le Dégoût de moi même, etc.
Au bout de 3 ans et demi, je reviens à la vie, je prend conscience de ce qui m'est arrivé. Et entame tout ce qu' il faut pour un retour à la normale mais ne dénonce toujours pas mon violeur... Et Ca me manquait.
Les dernières affaires m'ont donné un déclic, celui de ne plus protéger mon violeur. J ai donc décider de révéler son identité et je compte tout en oeuvre. Pour quil soit condamner.
Pourquoi raconter tout ca ? Pour briser le silence qui pèse sur l'incestuel qui n est pas légiféré et le harcèlement encore trop banalisé et le viol qui reste tabou dans le milieu LGBTI. SAVIEZ VOUS ? aucune association de victimes LGBTI N est trouvable. Les commissariats lieu peu propice aux LGBTI ne permettent pas de nous sentir en sécurité pour une plainte. Du coup nous assistons a une terrible impunité pour les agresseurs. Pour le harcèlement et
L incestuel dans les familles, des moyens juridiques et éducatifs doivent être mis en place pour mettre fin à ce fléau. L'éducation sexuelle doit être faite sur la sexualité des LGBTI, nous devons faire de l'éducation au consentement qui est la base d'une sexualité respectueuse saine. Enseigner dans les écoles le rôle de l'enfant par rapport à sa famille cela permettrait de lui permettre de se rendre compte d'une anomalie et de gérer les situations pour les équipes pédagogiques. Il faut que les référents LGBTI dans les commissariats puissent aussi gérer les plaintes pour agressions et viol chez les LGBTI. Les centres LGBT et l'inter-LGBT doivent mener des campagnes sur ces questions là. Et il faut favoriser l'emergence de collectifs de victime LGBTI qui puisseNt recueillir la parole des victimes LGBTI.
Ce témoignage je le fais alors que je vais mieux, que je me suis expliqué avec mes parents, que je me suis libéré de mes démons. Mais je souhaite désormais aider d'autres victimes comme moi à franchir le pas. Et changer les mentalités dans le milieu LGBTI. Et en finir avec la culture du viol dans notre communauté. Je veux trouver des allié•e•s dans cette lutte. N'hésitez pas à partager.
Morgan Salvaire-Cathala.
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