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#ingratitude professionnelle
lounesdarbois · 4 years
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Les Blancs face au Mal
Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. 
Ephésiens, 6:12 
Un bref retour sur les années 1920 pour comprendre que la haine  anti-Blanc est l'expression d'autre chose. Probablement l'impression en creux de l'avancée de la technique (dès 1920-30 avec électricité, eau et gaz à tous les étages, voiture). Le Blanc comme père, mari et travailleur est rendu caduc par l'ingratitude de ses obligés et obligées désormais autonomes par félonie et ingratitude. Haute technologie et basse bestialité fraternisent étrangement en une convergence d'intérêts communs.
Puissance de deux grands auteurs des années 1920, de Lovecraft et de Morand, pour comprendre en période d'apostasie accélérée la fascination (répulsion mêlée d'attraction, comportement de la jeune femme devant le fascinus) pour les cultes sauvages des primitifs arriérés, forme sanglante et barbare du saint sacrifice non-sanglant de la messe. Le fils de Yog-sotot (Lovecraft, L'abomination de Dunwich) est crucifié, le cadavre du roi Mongkoû (Morand, La chèvre sans cornes) a les jambes rompues pour ne pas qu'il se relève). Le phénomène blanche à black (Charleston) procéderait donc d'abord d'une capitulation spirituelle nommée apostasie, qui potentialise alors l'efficacité des magies noires. 
« Lovecraft retrouve ici une source fantastique très ancienne : le Mal, issu d’une union charnelle contre nature ». 
Michel Houellebecq, Lovecraft: Contre le monde, contre la vie. 
L'homme libre-penseur éclairé plaçant le catéchisme et les contes Serge le mytho au même niveau de suspicion, s'ouvre tout grand aux "arts premiers", aux cultes vaudous soudain riches de subtiles profondeurs insoupçonnées, au rock et à sa généalogie trouble, à l'insoupçonné sémiologie de chaque tam du tam-tam. La jobardise du bourgeois érudit qui se pâme sur "le sauvage si spontané" comme un forcené parti trop loin se met pour chercher l'équilibre perdu à adorer son contrepoint, est une chose vue et revue. Le son que produit le tam-tam ("mais non Papa, c'est un djeumbé!"), instrument rudimentaire, est forcément la réduction de la musique à sa plus pauvre expression: le beat, support hypertrophié de toutes les musiques depuis le plan Marshall (concept d'animation machinale du monde chez Clouscard dans Le capitalisme de la séduction, thème des danses africaines chez Houellebecq dans Les particules élémentaires), qui s'adresse au cerveau reptilien. 
Et si ni le singe ni le robot ne savent créer une mélodie, tous deux savent très bien s'en approprier le prestige comme le levain pourrait s’approprier les mérites de la pâte: la boîte à rythme et le sampler ne produisent rien, mais imitent et reproduisent abstraitement la musique, et répondent admirablement au singe dans une dialectique du singe et du robot qu'avait mis en évidence le Dantec des TdO. Tous nos mœurs actuels seraient la face émergée de soubassements spirituels changeants comme d'imperceptibles plaques tectoniques dont nous aurions appelé à notre insu les bouleversements par le rejet de la religion de nos pères. Le monde veut nous divertir, et nous, nous convertir.
De même que le prolétaire envieux du supérieur et le bourgeois parvenu par des mensonges forment en fait une seule et même personne, l'homme de l'esprit critique sourcilleux qui se montre scrupuleux algébriste devant l'Evangile est le même qui fonce dans les fausses religions, les cultes arriérés, les mensonges épais des manipulateurs certes professionnels mais rendus par la crédulité de leur parterre, fainéants à monter un bobard trop bien ficelé. Rejetant la religion de la lumière, sur eux fondirent les ténèbres. 
Ainsi prennent-ils pour premier ce qui est dernier, pour jeunesse et renouveau ce qui est sénile. Fatale conséquence de cet aveuglement surnaturel (Deutéronome chapitre 28, verset 28) ces docteurs en esprit critique mais analphabètes de l'intuition et du bon sens deviennent-ils stériles pour eux-mêmes et agents de prolifération pour l'envahisseur, gardiens intraitables du camp de concentration de leurs frères détenus européens et portiers "ouvreurs" serviles du pont-levis sur Gibraltar. C'est par mépris téméraire des forces invisibles et surestimation de l'esprit critique, déformation professionnelle, que l'observateur croit parfois au complot rationnel organisé. Ctulluh veille. 
2019, la princesse royale de Norvège fière de narguer les derniers Blancs en s'affichant avec un chamane africain? Paris tous âges et classes confondus habillé en kids moulés Hanounah-PNL? Les plus scrupuleuses critiques rationnelles rejettent l’Eglise, mais pour foncer dans le vaudou l'heure suivante? Le plug de Vendôme, les perruches au bois de Sceaux, la population active sous shit et porno, Notre-Dame en flammes? Rien de tout cela n'étonne le lecteur de Magie Noire (1928) où chacun de ces phénomènes est prophétisé en toutes lettres, annoncé avec une prise de risque maximale. Mais sait-on encore lire? Que dire de ceci, rédigé 14 ans avant les faits: "Le mois qui suivit l'ouverture des hostilités entre les Etats-Unis et le Japon, après l'indécise bataille de Pearl Harbor", dans Le Tsar Noir, chapitre 3, paragraphe 2. Qu'est-il le plus facile? Alors pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir... 
Si Lovecraft identifie le principe du Mal à un monstre qui embusqué dans les interstices des plans de l’univers, à “un conglomérat de globes iridescents toujours fluctuants, s'interpénétrant et se brisant”, Morand soumet au révélateur dans le premier chapitre de Rien que la Terre et dans Magie Noire une catastrophe qui avance comme un hydre aux têtes changeantes et renouvelables dans le temps. Les fléaux que nous voyons sont les protoplasmes d’assaut dont le Mal est le noyau décisif, et que la majorité des hommes terrifiés par sa puissance décident de servir (substrat du premier monologue de Kurz dans Apocalypse Now) à proportion de leurs capacités d'entendement. Ce culte au Mal se nomme vaudou ici, talmud là, il vit de la peine des Gentils, par leur sueur, leur sang et leurs larmes, il aime l'obscurité, le rembrunissement et l'oxydation, il avance comme la Bête Sauvage (Clouscard) qui cherche affamée des arpents vierges à salir c'est pourquoi son ennemie absolue est aussi l'objet de son désir souilleur : l'Immaculée. 40 années de pornographie démontrent que le personnage de la "grosse pute" remporte moins de succès que celui de la jeune nymphette innocente dont la rareté concentre encore plus anxieusement les avidités multipliées. 
Mais on dit ça, on crie dans le désert...
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nightwatcherspunk · 5 years
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Éléments de contexte (English below)
Avant de livrer les paroles de ce disque, nous voulions écrire ce texte de mise au point, pour expliquer notre intention et remettre les mots dans leur contexte.
Tous les textes de ce disque traitent des exactions de l’État Français au sein de trois territoires de son Empire Colonial : l’Indochine (1887-1954), l’Algérie (1830-1962) et le Cameroun (1916-1960).
Il s’agit d’extraits adaptés issus de deux ouvrages : « Les crimes de l’armée française : Algérie 1954-1962 », de Pierre Vidal-Naquet (2001) et « La guerre du Cameroun : l’invention de la Françafrique, 1948-1971 », de Thomas Deltombe, Manuel Domergue et Jacob Tatsitsa (2016).
Le choix de ces trois territoires s’explique de par la continuité logique qui caractérise la succession de ces trois conflits armés.
ls ont été écrits dans le but de faire prendre conscience de la réalité de l’occupation et de la violence coloniale, qui s’est perpétrée systématiquement sur l’ensemble des territoires coloniaux français pendant plusieurs siècles, officiellement jusqu’en 1962. Ils reflètent également l’organisation du système colonial et sa philosophie. Ils mettent en lumière un pan de l’Histoire française parfois méconnu, ou mal connu, parfois même nié. Par François Fillon par exemple, en 2009, qui lors d’un déplacement officiel à Yaoundé déclarait que la guerre du Cameroun impliquant l’armée française était une « pure invention ». Au-delà du fait que cette guerre a bel et bien eu lieu, elle pose les jalons du néo-colonialisme français à travers l’invention du système Françafricain.
Peut-on comprendre la société française sans prendre en compte ses filiations avec l’ancien Empire colonial ? En 1976, Michel Foucault soulignait déjà que la colonisation « a eu de nombreux effets de retour sur les mécanismes de pouvoir en Occident, sur les appareils, institutions et techniques de pouvoir. […] L’Occident a pu pratiquer aussi sur lui-même quelque chose comme une colonisation, un colonialisme interne ». La colonisation est le terrain d’expérimentation de dispositifs d’exercice du pouvoir qui vont transformer profondément les sociétés modernes européennes.
Au-delà des appareils de pouvoir qui assurent la gouvernance républicaine, le présent se lie à cette Histoire à travers un double mouvement.
Premier mouvement, identifié par Bancel et Blanchard, la continuité des représentations sociales des « français de souche » vis à vis des populations « issues de l’immigration » des anciens territoires colonisés.
Dans les esprits, les figures de « l’indigène-type » sont toujours présentes. Elles ressurgissent régulièrement, aux aléas de l’actualité. La montée d’un islamisme radical post Printemps Arabe ou la crise migratoire européenne sont des sujets privilégiés pour les franges conservatrices des partis de droite comme de gauche.
En 1954, la guerre d’Algérie a fait resurgir en Métropole les stéréotypes négatifs vis à vis des Arabes : « cruauté, traîtrise, dissimulation, fanatisme, barbarie, etc. Ces images, nous les retrouvons dans les affiches et les tracts diffusés par l’armée française en Algérie et en France, mais aussi dans des revues, comme Paris-Match ou Radar. C’est un choc pour les Français de constater que, malgré tous “nos” efforts, “ils” refusent de se civiliser et continuent d’afficher leurs différences. Huit décennies de propagande coloniale ont bercé l’opinion de multiples mythes coloniaux qui se trouvent alors en décalage avec la situation politico-militaire : coopération active des populations, modernisation en constant progrès, hygiène et scolarisation en hausse.
Au-delà de la dénonciation de l’éternel complot communiste, on postule les conceptions féodales des “fellaghas”, leur obscurantisme atavique, bref on les identifie aux partisans d’un retour en arrière qui briserait tous les efforts généreux de la Métropole. Et, finalement, les indépendances ne sont-elles pas, en Algérie et même en Guinée ou en Indochine, l’image de pays promis au désastre, qui reviendraient à leurs démons tribaux, à la barbarie, bref à l’ère précoloniale... au coeur des ténèbres ? » (Blanchard, 2014).
La « guerre des cafés » à laquelle se livrent les partisans du FLN(1) et du MNA(2) dans les banlieues de Lille ou de Paris, de 1954 jusqu’après la fin de la guerre d’Algérie n’est-elle pas une preuve de plus de leur barbarie ? La violence gratuite des émeutes juvéniles qui éclatent régulièrement depuis les années 80 à l’encontre de la police et des institutions de l’État Français n’est-elle pas une autre preuve de leur ingratitude et de leur refus d’intégration ? La Politique de la Ville, qui cible alors à travers ses dispositifs « anti-été chaud » les jeunes garçons issus de l’immigration coloniale va avoir pour objet « la moralisation citoyenne des pré-délinquants – leur républicanisation » (Bonnemaison, 1990). « Il s’agit bel et bien de les intégrer, ces enfants imparfaitement français, après les avoir localisés, définis, séparés de leurs parents et transformés au loin » (Jablonka, 2013).
Second mouvement, la continuité des représentations sociales des Français issus de l’immigration coloniale vis à vis des forces de l’ordre et de l’État Français.
Après les « émeutes » de 2005, Malika Mansouri a identifié et analysé ces « kystes » de l’histoire coloniale française au coeur des cités, qui structurent aujourd’hui à la fois le rapport au passé via l’histoire familiale et le rapport au présent via transposition spacio-temporelle chez certains jeunes « d’origine étrangère » (2013). Les rapports qu’ils entretiennent avec la police, le monde du travail et l’école alimentent les sentiments d’infériorisation, d’irrespect, d’injustice et de non reconnaissance, de discrimination scolaire et professionnelle. Les comportements racistes et les violences que leurs proches subissent, la désillusion générale vis à vis des promesses politiques et des tirades sur l’Égalité et la Fraternité, sont autant d’éléments qui se transmettent de génération en génération et forgent un rapport conflictuel avec la France.
Tarik est actuellement en L3 de psychologie. […] L’école et la police sont omniprésentes dans son discours. Il décrit les collèges de « ZEP(3) » comme des machines à « désorienter » les jeunes en les poussant quasi systématiquement vers des filières courtes. Il soupçonne que ce choix d’orientation des professeurs est probablement « inconscient », mais que la conséquence est néanmoins très grave car cela aboutit à la démotivation pour une grande majorité des jeunes se retrouvant finalement en échec scolaire. […] Tarik ne supporte pas l’amalgame fait entre délinquants et étrangers ou assimilés étrangers, il en fait d’ailleurs systématiquement les frais. Tarik enchaîne en répétant que les « immigrés » sont « parqués » dans des cités « prisons » et que cela arrange l’État qui tient à les garder sous contrôle. […] Pour sa mère qui a conservé la « haine du colon », la police serait le premier colon français à être venu « souiller » sa « terre ». Les jeunes éprouveraient donc une « haine du flic » qui prend sa source dans « l’inconscient collectif » et qui aboutirait à une assimilation de la figure du colon d’hier avec la police d’aujourd’hui (Mansouri, 2013, pp. 81-83).
L’héritage colonial est donc présent « des deux côtés ». Si les thèses post-colonialistes ne peuvent certainement pas se suffire à elles-mêmes pour expliquer les problématiques qui animent la relation entre l’État Français et ses ressortissants originaires des anciennes colonies, évacuer cette question et proclamer le « tous égaux » revient à se voiler la face. Nous ne sommes pas tous égaux. L’histoire coloniale est ancrée dans la violence des rapports de domination et de soumission. Elle est le fait d’une civilisation qui s’est considérée pendant longtemps comme moralement et culturellement supérieure à d’autres. Elle a donc ainsi classifié et hiérarchisé les étrangers en fonction de leur valeur, selon ses propres référentiels. L’esprit des Lumières qui alimente la Révolution Française aurait pu, aurait dû, pourrait-on penser, mettre fin au système colonial français et à son expansion. Paradoxalement, celui-ci s’est vu renforcé. Les valeurs de la République, sa croyance en l’universalité de ses principes a justifié l’emploi des pires méthodes, au nom de la paix et du progrès. Paradoxe d’une révolution inachevée ? « Paix à nos voisins ! Mais anathème au nom français ! Haine éternelle à la France ! » proclame en 1804 l’acte d’indépendance de la République Haïtienne. Les sujets de l’Empire colonial sont considérés à distance égale du modèle de référence : le blanc républicain de la Métropole. « On attribue aux populations de l’Empire des paradigmes communs. Ceux-ci n’aplanissent pas totalement les différences entre ces populations, mais les distinguent du modèle blanc, du métropolitain, du conquérant. [...] Toute l’iconographie officielle cherche donc à démontrer qu’une politique d’assimilation ne transformerait pas, avant des siècles, les colonisés en "petits Français" . [...] En clair, l’assimilation est valable pour les terres, pas pour les hommes, excepté bien sûr, une élite dite "évoluée" qui peut - à l’image de Biaise Diagne (premier député africain, représentant le Sénégal au Parlement français en 1914) et, plus tard, de Félix Houphouët-Boigny (ministre sous la IVe République) - occuper de hautes fonctions en Métropole. La promotion de cette élite devient la preuve tangible de la validité du système, capable d’assimiler les indigènes les plus "brillants" » (Blanchard, 2014). On pourrait penser qu’il s’agit d’une histoire ancienne, que les mentalités ont évoluées. Pourtant, en 2005, le projet de loi mémorielle défendu par Michèle Alliot-Marie demande à ce que « les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française en outre-mer, notamment en Afrique du Nord, et accordent à l’histoire et aux sacrifices des combattants de l’armée française issus de ces territoires la place éminente à laquelle ils ont droit ». En 2018, certains polémistes n’ont aucun problème à afficher médiatiquement leur soutien aux anciens acteurs de l’Algérie française, « morts pour la France », et à déclarer que « ce Monsieur Audin(4) [...] moi je pense qu’il méritait douze balles dans la peau ». La guerre d’Algérie et la colonisation sont toujours des sujets tabous en France. Ils suscitent de vives polémiques et divisent la population française. Longtemps maintenus dans l’ombre, il convient aujourd’hui de faire la lumière sur certains faits. Sur ce qu’a fait la France au sein de ses colonies. Sur les fondements idéologiques de la violence coloniale. Sur la nature de la relation entre l’Empire colonial français et les populations indigènes. Chacun jugera, à la lecture de ces récits et témoignages d’anciens appelés, du bien fondé des intentions de la France et des principes fondamentaux du modèle d’intégration républicain.
Nos deux premiers disques étaient focalisés sur les pratiques policières, au sens large du terme, polis. Il faut comprendre qu’il s’agit ici d’une suite logique. Ces textes permettent de discerner une logique préventive et répressive, caractéristique du système colonial, qui n’a pas totalement disparu au sein des institutions policières, éducatives et sociales françaises et des pratiques de ses représentants. Elle structure toujours une partie de la relation entretenue notamment avec les habitants des quartiers populaires issus de l’immigration coloniale, ou assimilés.
(1) Front de Libération Nationale
(2) Mouvement National Algérien
(3) Zones d’Éducation Prioritaire
(4) Maurice Audin était un membre du Parti Communiste Algérien. Il est arrêté par l’armée française au cours de la bataille d’Alger, le 11 juin 1957 et meurt durant sa captivité, assassiné.
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amphigary · 5 years
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LES CONSEILS DE L’ENTOURAGE
Ahhhhhhhh les avis non sollicités… Toutes ces bonnes intentions qui rendent nos chemins tortueux. 
Toutes ces injonctions auxquelles tu ne reponds pas favorablement, tu déçois les gens qui les formulent, les blesse, les contrarie même ! 
C’est dur parfois de s’abstenir de tout commentaire, et même, lorsque tu parles uniquement de toi, les autres se sentent jugés, rabaissés, coupables de mal faire. 
Alors oui certaines façons de s’exprimer sont plus appropriées que d’autres, mais en réalité lorsqu’il s’agit d’enfant, ou d’humain tout court, le seul objectif qui importe : c’est de le respecter dans son entièreté, dans son corps et dans son esprit. 
Et puis finalement c’est toi qui est blessé, rabaissé, contrarié quand on te formule des exigences à propos de ta vie. Et y’a comme une sorte de bouclier anti conseils qui s’envole dès que tu deviens parent. T’avais déjà eu ta dose de conseils sur ton adolescence, ton ingratitude envers tes parents, ta réussite ou ton échec scolaire, ton orientation professionnelle… Mais là quand tu deviens parent, tu es comme une œuvre qui tombe dans le domaine public, et ce dès ta grossesse. N’importe qui se sent autorisé à se mêler de ton corps, tes choix, ta vie, et celle de tes enfants. De la meilleure amie à la caissière du supermarché, en passant par l’oncle ronchon et la copine aigrie, tous y contribuent. Et selon ton état émotionnel, t’es plus ou moins apte à encaisser ça. 
Alors j’ai parfois eu l’air d’un dragon hystérique qui s’emballe pour une simple remarque, ou d’une fille hautaine qui ignore royalement les précieux conseils, mais je ne perds pas de vue mon job de maman : faire respecter mon enfant. Le mieux est de le faire en douceur on est d’accord, mais l’hyper sollicitation et même les regards appuyés, les messes basses…Ce n’est pas vraiment un contexte favorable à la douceur tout ça. Donc je prends du recule, je m’entoure de personnes pour qui respecter le développement de l’enfant, sa liberté et son autonomie n’a rien de choquant. 
#nveo #parentalitepositive #accompagnementrespectueux #maternageproximal #gardetesconseils #adultisme #nymphoseparentale #amphigary https://www.instagram.com/p/B8BzBJ3lzDZ/?igshid=l7idjquwc8to
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