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#gouts vestimentaires très personnels
promenadearchi · 5 years
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J’ai été à ...    L A   S U N D A Y
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Bonjour à tous Et bonne année ! J’espère que vous avez passé une belle année 2019 et que celle-ci s’annoncera plus belle encore. Il est vrai que je n’ai pas été très présent l’an dernier, mais je compte me rattraper avec de la régularité, et de nouveaux projets ! Pour commencer cette année en beauté, petit retour sur un événement heureux  auquel j’ai assisté :
LA SUNDAY ! Vous connaissez ? C’est un festival créé sur le bord de la lagune Ebrié il y a seulement 1 an. Depuis, l’événement a pris de l’ampleur d’édition en édition jusqu’à revendiquer à sa dernière édition de l’année 10 000 participants !
Dans un contexte où on a souvent le choix entre la boite de nuit ou le maquis afin de danser sur les musiques du moment, la Sunday arrive comme une véritable bouffée d’air dans le divertissement. Le concept ?  Un espace, de la musique, mais surtout un univers et cela toute la journée. Et qu’il s’agisse de la musique ou du décor, l’idée est de proposer aux festivaliers un univers inspiré d’une Afrique revisitée, dynamique, décomplexée et innovante. On retrouve aux platines des Dj issu de la diaspora africaine mixant principalement de la musique type afrobeat ou produite par cette même diaspora. Pour ce qui est des décors, on mise surtout sur de la récup’. Assises faites de palettes de bois, des échafaudages comme poteaux,  ou encore des nattes comme revêtement au sol.
 Mais bon, concrètement qu’est-ce que ça vaut ? Personnellement, je ne suis pas un très grand fan d’afrobeats ou plus généralement de musique Naija même s’il peut m’arriver d’en écouter. Mais, après une année de travail quasi non-stop, je n’ai qu’une seule envie : chasser le diable de mon corps !
 Un événement haut en couleur
J’arrive à 17h sur le lieu de rendez-vous. Pour ce dernier événement de l’année, l’équipe de La Sunday a vu les choses en grand. Le festival se déroule sur un espace d’environ 3,50 Ha, situé A la Riviera Golf, tout près du Pont Henry Konan Bédié, et surtout en bordure de lagune, ce qui donne une vue imprenable sur la partie Sud de la ville et du caractère à l’espace. A mon arrivée, la queue est monstrueuse ! Encore heureux que je n’ai pas pris mon ticket à l’avance, ce qui me permet de passer directement au péage sans m’attarder dans la file d’attente.
D’ailleurs en balayant  la file d’attente, je remarque que le public donne déjà le ton de l’événement. Ils sont nombreux à avoir joué le jeu vestimentaire, contrairement à moi qui me promène en Jogging/T-shirt Iron Maiden, même si les événements à venir donneront raison à mon choix. La plupart des gens sont sur leur 31 ou on profiter du moment pour alimenter leur profils Instagram de  « postbad ». Les Air Jordan se mélangent avec les tenues traditionnelles, sont confondus aux dernières créations du moment, dans une rare harmonie de couleur vives. La file d’attente elle-même donnerait presque l’impression d’être dans un défilé de mode, ou dans le casting du prochain Black Panther. La jeunesse est présente, et elle s’affirme.
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 Deux podiums, deux mondes
L’immense terrain d’environ 3,50 Ha est scindé en deux. Avant de me poser dans un coin, je décide avec un ami rejoint sur place de tâter le terrain. On se balade ainsi de droite à gauche, croisant au passage des amis et connaissances.
On s’arrête d’abord près de la scène de droite. La musique y est à la fois douce et rythmée ; propice à la discussion. En face de la scène sont disposées plus loin des assises ou on s’alimente, des stands on achète nourritures et gadget, plusieurs installations toujours dans l’idée de la récupération qui scénarise l’espace en lui donnant un ton décalé et flashy. L’ensemble se place sur du sable coloré de rouge et de rose ce qui contraste avec le bleu du ciel et appuie le caractère très pop du lieu. Je croise aussi dans cet endroit plusieurs amateurs de la mode, qui profitent du lieu peu dense, de la vue sur la lagune  et du décor pour immortaliser l’instant. Comme quoi, la mode, ça se vit ; en soi, sur soi et dans l’espace. Si on esquisse quelques pas de danses, on y ne restera que pour prendre nos marques. On y reviendra toutefois plus tard afin de nous ressourcer.
A gauche, l’ambiance est beaucoup plus dynamique et le monde plus présent. Heureusement, une seconde sécurité filtre l’entrée, car réellement, cet espace, est un monde dans le monde. On est loin du lieu plus posé d’à côté. Ici, on profite de la fête. Le festival ayant débuté depuis 10h du matin, il n’y a logiquement plus de carré disponible. Les gens qui ne sont ni assis ni en train de chercher des connaissances comme nous, fument, discutent ou danse. Dans la foule, il est difficile de se déplacer, mais on y arrive tant bien que mal. En avançant vers la scène, on croise des jeunes de 16 à 30 ans, de nationalités diverses. Noirs, blanc métisses, ils viennent célébrer, rencontrer des gens comme eux et viennent écouter des musiques qui leur ressemblent. Pendant qu’on avance, la nuit se pointe, le monde grossit et le Dj mixe tubes sur tubes au fur et à mesure que le son se sature. Dans une chaleur entraînante, on s’évade du commun de la capitale.
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  Un Moment d’évasion certain
On trouvera finalement une amie et son groupe avec qui on restera un bon moment et avec qui on profitera des talents de compositions de l’artiste aux platines. Rap : Ivoirien, Nigérian, Français ; coupé décalé, musique Naija… Tout est brassé pour communier avec l’énergie de la foule. Les heures passent et on ne se rend compte de rien. On danse on rit, on s’oublie le temps d’un instant. Toutefois, après quelques minutes le corps réclame du repos, et on doit laisser nos amis pour se rafraîchir. Retour dans la zone « posé » ou problème : il n’y a plus d’eau. On se débrouille comme on peut avec des boissons énergisantes avant de nous recueillir devant la scène ou le Dj nous rappelle les belles heures de la musique rouge jaune et verte. L’ambiance redescendu, il est temps de partir. Avant de clore mon dimanche, je fais un dernier détour à la scène principale ou le DJ a changé. La musique y est devenue plus calme à mon gout. La trap a laissée place à de la musique Naija.
Après avoir passé près de 4h, je rentre enfin chez moi, fatigué et satisfait. Il faut dire que l’expérience m’a épuisé, signe que j’ai bien dépensé mon énergie. Il faut se l’avouer, l’expérience valait le détour. Abordable financièrement, La Sunday offre indéniablement un changement dans le divertissement. Même si on n’est pas fan de musique urbaine, il faut reconnaître qu’il reste intéressant de voir une telle réinterprétation culturelle et un tel dynamisme de jeunesse.
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