#femme qui cherche sex
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Oh tiens !
Il est rare qu'un homme qui me contact m'intéresse assez pour que j'ai envie de lui répondre. Mais ça arrive oui, une fois ou 2, tout les 2 où 3 ans ! ... !
Bref ! Chaque fois, c'est le même scénario. Je sais qu'au bout de quelques jours, ça va merder ! Parce que je refuse de parler de sexe, que je ne fais rien pour séduire, que je partage pas de photo de moi à moitié à poil et parce qu'avant que je commence à désirer un homme, il me faut du temps et une bonne dose de sentiments ! Alors j'explique à ce nouveau venu ce qu'il en est et bien entendu, il comprend tout à fait .... bien entendu !!
Sauf qu'il fait des remarques un peu osées de temps en temps, histoire de voir jusqu'où il peut aller trop loin. Si j'ai le malheur d'y répondre, c'est la porte ouverte à un flot de sensualité et d'érotisme dont je ne sais que faire ! Et clairement, ça me fait le même effet que si tu ouvrais la porte d'une chambre froide avec l'intention de m'y faire entrer !
Alors forcément, les choses commencent à se tendre un peu, mais pas dans le sens espéré par le monsieur. Rapidement, je deviens agressive, piquante et enfin silencieuse. Quoi que je dise, les hommes ne comprennent pas ! J'ai l'impression qu'ils imaginent tous qu'avec eux, ce sera différent ! Mais pourquoi est ce que ce serait différent ?? Je vois bien qu'au final, l'appétit sexuel de ces prédateurs et bien plus important que l'envie de me connaître. Parce que quand un homme me dit "J'ai envie de te connaître et de tout partager avec toi" cela se traduit souvent par "J'ai envie de connaitre ta façon de faire l'amour et tout tes fantasmes !"
Je pensais qu'avec l'âge, ça allait se calmer. Je pensais que les hommes de mon âge seraient plus compréhensif, mais non !
Alors certains ont trouvé des solutions à mon problème. Il faut que j'arrête de publier des photos de femmes sexy. Il faut que je quitte les réseaux sociaux. Il faut que je consulte parce que j'ai un grave problème psychologique ! Le problème, c'est moi, pas eux ! Jamais ils ne se remettent en question, jamais ils ne se disent "C'est clair, elle a été honnête dès le début, je n'avais qu'à partir puisse que ce n'est pas ce que je cherche." Non, le problème, c'est moi ! Moi qui n'ai rien demandé, moi qui n'ai écrit à personne en premier, moi qui rêve seulement d'une relation saine en prenant le temps de créer un lien, une affinité, un désir qu'on laisse naître au fil du temps.
Vous n'avez pas idée du mal que vous faites, messieurs.... vous avez détruits la femme sensuelle que j'étais avec votre pression, vos allusions, vos photos de bites, vos fantasmes exhibés sans que je n'ai rien demandé et votre demande de sexe à temps complet. Vous m'en avez quasiment dégouté !
Et c'est pour me protéger de vous, que j'ai monter ces murs autour de moi.
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J'ai besoin d'un mot matière pour L'incroyable Mademoiselle Bang, adapté d'un conte coréen sur une femme qui est élevée comme un garçon et devient général de guerre. le ton est très humoristique et pas du tout pédagogique ça m'emmerde de le mettre avec les docus sur l'égalité des sexes. je me dis que le travestissement c'est une notion de théâtre et de littérature et donc il y a peut-être un truc qui peut fonctionner. je cherche sur le catalogue de la bnf "travestissement" pour vérifier si ça existe comme catégorie rameau et il me propose instantanément quatre versions différentes de "travestissement fétichiste (sociologie)".
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Coucou Tilly ! J'ai une question un peu perso pour un mec hétéro.
J'ai atteint un âge (30) où me faire des amies dans la jeune vingtaine, ce qui m'est arrivé cette dernière année, me fait sentir à la fois une précaution et une responsabilité dans mon rapport à elles (d'autant plus que l'une est lesbienne) et je fais de mon mieux pour être bienveillant sans être étouffant (quoique je suis malade d'inquiétude pour elles, parfois).
Je n'ai aucune envie d'être paternaliste avec elles mais je voudrais être le meilleur ami trentenaire, quand on est une jeune femme d'une vingtaine d'années, possible. Simplement je ne sais pas exactement ce qui serait du meilleur bénéfice de ma part. Je suis passivement complice de leurs rants contre le sexe masculin, j'essaie ça et là de déposer un peu d'analyse critique radfem de sujets de société, après en soi elles n'ont pas besoin de moi pour ça.
Je sais que tu ne peux pas répondre pour elles, d'autant qu'elles sont très différentes, mais ton opinion est souvent pertinente, et je suis curieux de ton opinion.
Merci pour ton blog en tous cas :)
Merci à toi!
Écoute avec les gens qui ont une dizaine/ quinzaine d’année de moins que moi j’agis en gros comme une grande sœur. Par moment j’essaie de glisser des petits conseils et j’accepte de passer éventuellement pour la vieille conne ���
Le principal c’est de rester dans son âge. Si je suis avec des gens qui ont la vingtaine je peux rigoler avec eux mais je ne me comporte pas comme eux. Et surtout je ne cherche pas leur approbation au sens je ne cherche pas à être « l’adulte cool ».
Je l’ai vu plus jeune en bossant un peu avec des ados, c’est justement le fait de ne pas chercher à faire la jeune qui faisait qu’ils me faisaient confiance. Donc pour toi j’imagine que le mieux que tu puisses faire c’est ce que tu as l’air de déjà faire 😄
Et surtout zéro ambiguïté, mais je pense que tu le sais. Quand bien même ça viendrait d’elles, parce que justement tu te comportes de manière bienveillante et que c’est rare, reste à ta place. Ça peut aussi être un test inconscient « est-ce qu’il est vraiment gentil ou est-ce qu’il cherche juste à se rapprocher de moi pour changer d’attitude à la moindre petite occasion ». On a toutes vécu ça, y compris avec des amis de notre âge qui étaient moins des amis que des mecs qui s’étaient en quelques sort mis sur liste d’attente en attendant que la place se libère.
C’est le plus sûr moyen de tuer une amitié et la confiance qui va avec.
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(Je vais écrire se paragraphes en français, même si j’aimerais que les gens donne leur opinion et m’aide, j’aimerais plus le faire français. Je sais la plupart des gens utilise cela en anglais, alors peut-être qu’il aurait moins de monde intéressé).
Non, mais sérieusement est-ce les garçons peut-être moins gênant? Bon j’étais au parc et deux garçons un peu de mon âge vien m’approcher. Bien entendu ils sont toujours à l’âge quand il sont pas mature. Il commence à demander mon snap puis le snap de ma sœur. Je ne l’ai jamais vu de ma vie et tout d’un coup ils sais que j’ai une sœur et ou mes parents travaille. Je sais que c’est pas vraiment surprenant que a cette âge ils font des bêtises et bien entendu le fesait la mâture. Je voulais juste sortir et me balancer avec le vent puis ils sont venus. J’ai jamais détesté a parler avec des inconnus et même parfois je suis contente. Et je ne suis pas fâché de leur avoir parlé, je suis même plutôt content qu’ils veulent me parler. Tristement je crois que je crève de l’attention surtouts celle du sex opposé, qui est très dangereux pour mon âge et plutôt humiliant. Ma mère a toujours été une femme très respectée, c’est parce qu’elle ne prend pas la moindre idée des autres et ne cherche pas la validation des garçons. Et contrairement, moi je suis l’opposé, pour la première fois un homme m’a harassement dans la rue, je me sentais actuellement plutôt bien.
Parfois je suis tellement dessus de moi même. Parce que si j’ai juste un peu de dignité, je n’accepterai pas cela. Une example c’est quand un garçon me fait du mal, me ridicules et me pousse, je finis toujours à revenir vers lui, pas parce qu’il est beau ou intelligent. Mais parce que j’ai jamais eu de l’attention provenant des garçons. J’ai une très bonne relation avec les filles, mais quand ça se tourne au garçon je deviens fou.
Je suis vraiment tanné de la manière dont je suis et aussi comment je suis contente d’avoir de l’attention même si c’est négatif. Bon je ne sais pas vraiment quoi faire et je ne suis pas vraiment ouverte à parler à quelqu’un, j’aimerais pas ruiner la journée de quelqu’un avec mes bizarres expériences. Au moins dans le Park, j’étais capable de sortir de cette situation et de rentrer chez moi et de ne pas les entendre parler. Je suis plus tôt fière que cette fois je ne me suis pas laissé faire et rester planqué a les écouter. Je suis très fière de moi, si je continue comme ça, peut-être je changerai pour le mieux.
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Femme mariée cherche amant coquin
Salut,
Mon profil est pas mal visité et ca m'a donné une idée :)
J'ai décidé de mettre toutes mes photos public et privée en accès illimité
Je suis certaine que tu as très très envie de me voir sous toutes les coutures. D'ailleurs moi aussi j'aime le sexe qui déménage
Alors fais pas ton timide et rejoins moi ASAP sur mon lien tu ne seras pas décu
A tout de suite
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Le corset, instrument de torture vecteur d'un message féministe ?
Le corset, autrefois un sous-vêtement répandu dans la garde-robe des femmes, a été longuement critiqué. Connu pour avoir fait souffrir les femmes, et pour répondre à des fantasmes patriarcaux, le corset aurait été délaissé et troqué contre des régimes et des interventions chirurgicales afin de garder la taille fine. Néanmoins, il serait aujourd’hui synonyme de féminisme et fait son grand retour sur les catwalks. Le corset est un sous-vêtement, principalement féminin, porté du xvie siècle au début du xxe siècle. Cependant, on trouve des habits similaires au corset dès 1600 av. J.-C comme des ceintures en tissu portés en dessous de la poitrine. Le corset est d’abord un vêtement de femme et d’homme : venu de l'univers masculin et militaire, le corset est conçu pour enlever les différences morphologiques entre les deux sexes afin de laisser place à une silhouette la plus masculine possible. Plus tard, on le perçoit plutôt comme une « armure » physique et morale réservée à la haute société : il magnifie le corps en obtenant une taille svelte pour le différencier de celui du peuple. Portrait de Louis XIII par Rubens. Portrait de la Reine d'Autriche par Rubens. ...Ou symbole d’oppression patriarcal Publicité issue du Petit Echo De La Mode le 10 mars 1895. Ce n’est qu’au xixe siècle que l’utilisation du corset est synonyme d’érotisation des atouts féminins. Ce dessous, qui parfait la lingerie féminine de l’époque, cherche à modeler le buste suivant des critères esthétiques variables selon les tendances. Il a pour but premier d’affiner la taille d’une part, et d'autre part de maintenir la poitrine. D’abord portées par les femmes de la haute société, il s’est démocratisé auprès des bourgeoises et des femmes du peuple. Au cours du xixe siècle, certains médecins ont conclu que le port du corset était la cause de maladies respiratoires, de dégâts des organes internes, de déformation des côtes et même de complication lors de grossesses. Pour d’autres, le corset aurait des vertus thérapeutiques : il servirait à maintenir le dos et à corriger les déviations de la colonne vertébrale. Néanmoins, il est évident que le corset fut semblable à un instrument de torture visant à assouvir les fantasmes masculins sur la féminité. De ce fait, Paul Poiret est le premier couturier qui le bannit de ses collections. En effet, il délivre la femme grâce à des robes droites qui lui permettent de se mouvoir. Le corset, incarnation du féminisme Violet Chachki pour Harper's Bazaar Chine. Corset doré métallique par Thierry Mugler. Aujourd’hui le corset traditionnel, de par sa notion de douleur, reste présent dans les pratiques sexuelles fétichistes. On le retrouve aussi au sein du travestisme et les déguisements burlesques d’antan. Ce n’est qu’au xxe siècle, alors que la femme s’affranchit de l’emprise de l’homme, que le corset devient l’expression du renouvellement de la notion de féminité. En effet, dans la haute couture, on utilise le corset comme symbole fort de l’émancipation de la femme, rendue maîtresse de sa propre féminité et de sa sexualité. On se rappelle notamment du corset rose poudré aux seins coniques de Jean Paul Gaultier porté par Madonna, qui deviendra une représentation mythique d’une sensualité assumée. Le corset deviendra même l’emblème de ses fragrances pour femmes. On retrouve également le corset dans la collection punk de Vivienne Westwood, érotique et libertine, qui confère à la femme un « pouvoir, notamment sexuel, une allure un peu guerrière, dominatrice », d’après Emilie Coutant, sociologue et consultante en mode. "Une femme en corset affiche un corps qui est à la fois érotique et qui en impose, car il se perçoit comme une prise de pouvoir." Emilie Coutant A l’époque, on considérait le corset comme étant un sous-vêtement. Aujourd’hui cet accessoire de lingerie a tendance à être porté en tant que survêtement, à la façon d’une ceinture ou revisité en jupe. Le corset donne une allure assurée pour la femme, au même titre qu’un costume pour un homme. Selon Emilie Coutant, « une femme en corset affiche un corps qui est à la fois érotique et qui en impose, car il se perçoit comme une prise de pouvoir ». Ceinture corset par Jacquemus. Jupe corset par Balmain. Un corps magnifié pour une sexualité assumée Le corset a longtemps été marque de faiblesse car il a été synonyme de souffrance et de soumission aux fantasmes et aux normes de beauté établies par les hommes. Néanmoins, le corset est dorénavant symbole d’hyper-féminité, assumée et appartenant aux femmes. A lire également : Mode à Paris – Voyage dans un siècle d’élégance parisienne Read the full article
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Dating While Black
ENG : Tinder, Bumble, OKcupid, and so on. So many dating sites and apps where you meet everyone for any type of relationship… And yet, I really have the impression that filtering is done from the moment you are a black woman . I don't want to believe that we as black women are full of gender stereotypes. No. I just think that, having experienced it, the white men in these dating apps do not tolerate the slightest claim from a black woman. We don't have the right to want a serious relationship, let alone say it loud and clear. We do not have the right to protect ourselves by avoiding going through the "sex" box too quickly. We simply don't have the right to have dignity. I sincerely believe that a solution must be found for me. That of doing communitarianism: that is to say, to only meet black men or men of African origin. My last Tinder date with a white man: a relationship that lasted almost 2 months. Everything was there: cinema, restaurant, drink on the terrace, tender kisses, promise of romantic trips. And as soon as I mentioned the subject of a serious relationship before going to see a movie at his house: I "cooled him down". And since, radio silence, no more messages on WhatsApp or others. Completely evaporated. I can't help but think that if I had been white, of European descent, none of this would have happened. The fact of associating this with the racial question, is not an excuse that I seek because a white man dumped me. It is quite simply the fruit of observation and experiences that I have had for almost 15 years of love life. Of all the white men I've had a crush with, almost none have wanted to pursue a serious relationship that includes: mutual introduction to parents, mutual introduction to friends, romantic trips, etc. All my serious romantic relationships have been with men of African descent only. Because there was more respect, more compassion, more love, more points in common, and above all the fact of belonging to the same continent: Africa. So I made the decision to close my Tinder account, and OKCupid since anyway, they are not made for serious meetings and even less, to embody a mixed couple with a white man. In conclusion, I thank this experience because it allowed me to realize my black condition and the fact that French society as we live it, is beautiful and well represented in these dating apps.
FR : Tinder, Bumble, OKcupid, et j'en passe. Autant de sites et apps de rencontres où l'on rencontre tout le monde pour tout type de relation... Et pourtant, j'ai réellement l'impression qu'un filtrage est fait dès le moment où l'on est une femme noire. Je ne veux pas croire que nous, en tant que femmes noires, sommes pleine de stéréotypes à connotation sexuelle. Non. Je pense simplement que, pour en avoir fait l'expérience, les hommes blancs de ces apps de rencontres ne tolèrent pas la moindre erreur venant d'une femme noire. Nous n'avons pas le droit de vouloir une relation sérieuse, et encore moins de le dire haut et fort. Nous n'avons pas le droit de nous préserver en évitant de passer par la case "sexe" trop rapidement. Nous n'avons pas le droit d'avoir une dignité, tout simplement. Je pense sincèrement qu'une solution doit être trouvée pour moi. Celle de faire du communautarisme : c'est à dire, de ne faire des rencontres qu'avec des hommes noirs ou ayant une origine africaine.
Mon dernier date Tinder avec un homme blanc : une relation qui a duré près de 2 mois. Tout y était : ciné, restaurant, verre en terrasse, tendres baisers, promesse de voyages en amoureux. Et dès que j'ai évoqué le sujet de la relation sérieuse avant d'aller passer voir un film chez lui : je l'ai "bien refroidi". Et depuis, silence radio, plus de messages sur WhatsApp ou autres. Complètement évaporé.
Je ne peux m'empêcher de penser que si j'avais été blanche, d'origine européenne, rien de cela ne serait arrivé. Le fait d'associer cela à la question raciale, n'est pas un prétexte que je cherche car un homme blanc m'a largué. C'est tout simplement le fruit d'observation et d'expériences que j'ai fait depuis près de 15 ans de vie amoureuse. Sur tous les hommes blancs avec lesquels j'ai eu une amourette, presqu'aucuns n'a voulu poursuivre vers une relation sérieuse qui inclut : présentation mutuelle aux parents, présentation mutuelle aux ami(e)s, voyages en amoureux, etc. Toutes mes relations amoureuses sérieuses se sont déroulées avec des hommes d'origine africaine seulement. Car il y avait plus de respect, plus de compassion, plus d'amour, plus de points en communs, et surtout le fait d'appartenir au même continent : l'Afrique.
J'ai donc pris la décision de fermer mon compte Tinder, et OKCupid puisque de toute façon, ils ne sont pas faits pour des rencontres sérieuses et encore moins, pour incarner un couple mixe avec un homme blanc.
En conclusion, je remercie cette expérience car elle m'a permis de me rendre compte de ma condition noire et du fait que la société française telle que nous la vivons, est belle et bien représentée dans ces apps de rencontres.
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saga: Soumission & Domination 311
Nouveaux Escorts
PH me ramène mon premier nouvel escort de la Fac de droit. Le premier contact a lieu dans un café en ville. Je suis scié par la vision du jeune mec. Une pure beauté. Un visage d'ange encadré de boucles blondes au-dessus d'un corps d'athlète, ou plutôt de Boxeur puisque c'est son sport. Il se lève comme j'approche de leur table. Il fait dans les 1m80 et large d'épaules ! Sa poignée de main est ferme mais pas trop. Je commande un café et nous nous présentons.
PH me situe comme son mec et aussi le patron d'une boite d'escorts dans laquelle il (PH) le (Ludovic) verrait bien travailler. PH avait utilisé les quelques semaines passées depuis la rentrée pour se rapprocher de Ludovic (en tout bien tout honneur). Il avait appris incidemment qu'avec des parents agriculteurs, le petit n'était pas parmi les plus privilégié de la promo.
Ludovic s'étonne que PH ait pu penser qu'il convienne à ce genre de travail. J'interviens et lui demande s'il ne s'était jamais regardé dans une glace. Comme il ne comprend pas, je précise qu'avec son physique et sa tête, je n'aurais aucun problème pour lui trouver des engagements.
Là , il objecte que les femmes c'est pas trop son truc à lui, il serait plutôt comme nous. Ça je le savais déjà !
Je lui dis que c'est OK puisque la majeure partie de mes clients était des hommes. Ça l'interpelle. Il me demande ce qu'il faut comme qualité. En vrac je lui énumère, intelligence, prestance, savoir vivre, beauté et un goût prononcé pour le sexe. Là , il me coupe et me dit " évidemment y'aura du sexe ". Je lui dis que c'est une facette en générale incontournable mais fortement rémunérée. Et avance pour 4 à 8 prestations par mois un salaire moyen de 4 à 8 000 net avec véhicule de fonction.
Il manque de faire tomber son café et s'étrangle avec. Il me demande si je suis sérieux. Je lui réponds que quand il s'agit de travail je le suis toujours. Intérieurement je bave devant ce mec !
Il se tourne vers PH qui lui confirme que c'est à peu près ce que se font mes autres employés.
Je lui propose de passer chez moi pour qu'on en discute. Il est OK et je lui dis de nous suivre. Quand il voit la SLS avec laquelle je suis venu, il me dit en riant que les affaires marchent bien.
L'aspect extérieur du Blockhaus le surprend, tout comme les véhicules parqués au ré de chaussée, notamment les motos.
Nous montons au premier et PH nous laisse pour aller au 4ème. Je fais entrer Ludovic dans mon bureau. J'entame son dossier. Taille : 1m83, Poids : 75Kg Sexe : 19x5 Sport : boxe française Préférence sexuelle : les hommes en Actif et Passif Métier des parents, fratrie, rib...
Cela fait, je lui demande de se mettre à poil. Habitué des vestiaires de sport, il ne fait pas de difficultés. Sous-vêtements classiques et chip (DIM). Il est encore plus beau nu ! Mes amis, peintre et sculpteur s'en feraient un modèle c'est sûr.
Larges épaules, taille et hanches fines, longues jambes le tout peu poilu et quasiment imberbe du visage. Il semble avoir une queue correcte bien qu'elle ne soit pas encore en pleine extension. Après la manipulation que je lui demande d'exercer dessus, elle se développe pour atteindre un bon 19x5, comme annoncé, verge bien droite et gland rose vif. Là , c'est plus fort que moi. Je me lève et passe devant le bureau.
Il comprend de suite que le test a commencé. Il s'approche, approche son visage du mien et pose délicatement ses lèves sur les miennes. Elles sont fraiches et douces. Sa langue pointe entre ses dents blanches et cherche la mienne. Je me laisse embrasser. Il fait ça bien et je me surprends à prendre sa tête entre mes mains pour appuyer notre pelle. Je le kiff ce jeune con ! Je sens ses mains parcourir mon corps des épaules au bassin et bientôt elles s'affairent à ouvrir ma ceinture et mes jeans. Je bande comme un malade depuis qu'il a fait sauter son t-shirt et du coup il a un peu de mal à faire glisser mon pantalon sur mes cuisses. Il s'accroupit et ma bite saute devant son visage. Il s'agenouille et me gobe le gland. Ça me fait comme une décharge électrique. Sa langue tourne autour, lèche la surface et pointe dans mon méat. Puis doucement il se l'enfonce cm par cm jusque dans sa gorge. Trop fort ! J'adore.
Il me pompe un bon moment et sait s'arrêter dès qu'il sent que mon jus monte. C'est moi qui lui prends les épaules et le redresse. Sa langue a le goût de ma queue et nous prenons bien 10mn de pelle supplémentaire.
Je l'écarte et docilement il se plie, torse sur mon bureau, jambes écartées me donnant sa rosette. Je commence par passer mes doigts. Elle est ferme et douce, pas de poils de ce côté-là . Il creuse ses reins quand j'y fais glisser un doigt lubrifié de ma salive. Je l'enfonce facilement mais sens ses muscles anaux toniques. Il me le fait sentir dès qu'il sent que je lui ai enfoncé entier. Il serre et piège mon doigt. Je flatte son flanc comme je le ferais d'un cheval. Il se détend et me laisse progresser. Je salive sur mes doigts et lentement je lui en enfile deux. Il aime et me le fait savoir. Je ne peux plus me retenir. Je me kpote, graisse nos surfaces destinées à se frotter et pose mon gland sur sa rosette. Il a un petit coup de rein exigeant et efficace puisqu'il absorbe mon gland. Léger temps de pause puis je pose mes mains sur ses hanches et lentement tire son bassin vers moi. Je ne m'arrête que quand mon pubis colle à sa raie. Lui-même est venu poser ses mains sur mes fesses pour accompagner ma pénétration.
Je me couche sur son dos, embrasse, lèche son cou jusqu'à ce qu'il tourne la tête et me propose ses lèvres. Sans bouger dans son cul, nous entamons une bataille de langue hyper excitante. J'en peux plus, je me redresse, et commence à coulisser dans sa rondelle. Dans un premier temps je ne ressort pas complètement mais ce sera comme ça quelques minutes plus tard. J'adore voir sa rondelle se refermer avec un temps de retard après que j'ai déculé. Mais je ne peux me retenir d'y retourner à nouveau. Ses gémissements me prouvent que ma bite lui fait de l'effet. Quand je passe une main devant lui, je trouve sa bite raide et ses boulles collées à sa tige. Je ne le branle pas de peur qu'il ne parte trop vite.
Mes mains passent de ses hanches à ses épaules et mes coups de rein prennent de la force. Ludovic se cambre encore plus répétant sans discontinuer des " Fuck ". Je l'enculerai jusqu'à ce qu'il se jute sur ses abdos alors que le saute, dos sur le bureau et jambes contre mon torse. Je décule et éjacule sur son jus. Quand il repose les pieds par terre, il a du mal à tenir debout et reste les fesses contre le bureau.
Je ne peux me retenir et je l'attrape, le plaque contre moi et nous nous roulons un patin d'anthologie. Je me fous de sentir nos jus collés nos abdos. Quand j'arrive à me détacher de lui, je l'emmène à la salle de bain et après une première douche destinée à évacuer nos spermatozoïdes, j'enduis de gel dépilatoire les zones à " imberbiser ".
Alors que nous nous séchons je lui propose de rester diner. Comme il réside chez ses parents, il me dit qu'il doit d'abord les avertir. Nous retournons au bureau et il les appelle. Quand il raccroche il me dit que c'est OK.
Il va pour se rhabiller. Je l'arrête et lui tend un shorty ADDICTED juste une taille en dessous et qui fait ressortir son paquet comme le rond de ses fesses. J'enfile mon ES et alors qu'il va pour mettre ses jeans par-dessus, je l'arrête et lui dit que cela suffit pour la maison. Nous montons au 4ème. PH nous attendait avec un plateau apéro. Ludovic ne sait pas où poser ses yeux. Il trouve la déco très " gay " mais apprécie les références culturelles. Par contre il s'étrangle quand il voit sortir de notre cuisine Ammed en shorty cuir. Sa bouche s'ouvre et je suis obligé de lui remonter la mâchoire avec la main les yeux eux rentrant tout seuls dans leurs orbites.
PH lui demande si l'embauche s'était bien passée. Il se détourne d'Ammed et lui répond qu'il faut me le demander. Je dis alors à PH qu'il m'avait trouvé là un ange. A la lueur qui a dû passer dans mes yeux, PH a su qu'il serait pour nous plus qu'un Escort lambda (comme si j'en avais un seul de ce style !).
D'ailleurs il passe la soirée à mettre en valeur Ludovic. Comme il a pu le côtoyer quelques semaines, ils ont échangés pas mal de choses et ils me les partagent. Quand il vient l'heure de partir, je n'embrasse pas Ludovic par un baiser léger sur les lèvres comme je le fais fréquemment avec mes escorts mais je lui roule une bonne pelle et dans l'oreille lui demande de rester cette nuit. Il me dit " et PH ?". Je me tourne vers ma moitié et lui demande s'il est d'accord. La réponse fuse, bien sûr !
Je le sens qui me teste en me disant que maintenant ça fait tard pour appeler ses parents. Ça me déçoit mais alors que je vais me rendre à son argument, il finit sa phrase par un " mais pas trop pour demander à mon frère de les prévenir ". Je lui saute au cou et lui dit d'appeler de suite.
Quelques minutes d'explications fraternelles plus tard, nous descendons passer notre première nuit tous les trois.
PH m'a l'air aussi intéressé que moi par sa trouvaille. Alors que nous batifolons, il me rappelle que c'est quand même lui qui l'avait choisi et que oui il savait qu'il faisait entrer l'agneau dans la meute de loups.
Nous ne baisons pas à trois, nous faisons l'amour entre nous. Ludovic se place comme un trait d'union entre nous et profite de nos deux corps enfiévrés. Je fais connaissance avec sa fougue et ses talents d'enculeur. Il me prend après PH et leurs queues relativement semblables me font grimper aux rideaux. Mais c'est dans le cul du petit nouveau que j'éjacule alors qu'il se fait défoncer la gorge par PH.
Sommeil court mais réparateur, petit déjeuner roboratif et nous nous quittons.
Sms dans la journée de Ludovic qui me demande de passer dans un bar les rejoindre PH et lui après les cours.
Je les rejoints alors qu'ils sont déjà attablés devant un demi. Ludovic me dit qu'il nous a invités pour qu'on rencontre son frère. Je suis un peu surpris mais il me rassure et me dit que c'est son confident et que c'est grâce à lui qu'il s'est accepté homo même si lui est un pur hétéro. Avant qu'il n'arrive, il nous explique qu'il a 1 an de plus que lui, qu'il est en école d'agronomie. Qu'il est son confident depuis sa première branlette jusqu'à sa prise de conscience de son homosexualité.
Quand il arrive, nous voyons se présenter devant nous un Ludovic bis les cheveux courts et une barbe de 3 jours. Peut-être un peu plus grand mais assis je en suis pas sûr. Il embrasse son frère et s'assoit. Il commande un demi comme nous. Pendant qu'il attend, Ludovic nous présente comme ses nouveaux amis et moi comme aussi son employeur. Comme je m'en étonne, Ludovic me dit qu'il ne cachait rien à son frère. OK donc notre baise d'hier aussi. Du coup je me tourne vers Côme et lui demande carrément comment son frère avait trouvé notre petite baise à trois de la veille.
Si j'avais pensé le mettre mal à l'aise, j'en aurais été pour mes frais. Il me sourit et me dit que son frère, avec qui il avait déjeuné, lui avait juste dis qu'il avait passé une soirée fantastique après de deux amis qui l'avaient aimé comme jamais cela lui était arrivé.
Je me retrouve un peu con à avoir essayé de prendre leur relation de haut !
Pirouette : je lui demande s'il ne voudrait pas bosser aussi pour ma boite puisque je cherche aussi des Escorts hétéros. Là , c'est moi qui le surprends. Je fais un clin d'oeil à Ludovic et sirote ma bière en attendant une réaction.
Ça ne tarde pas. Il me dit que de toutes les manières, il a pas ce qu'il faut pour ça. Je lui demande ce qu'il entend par là . Il me dit qu'il n'est pas très à l'aise en société, qu'il aime les meufs c'est sûr mais qu'il doit falloir des compétences particulières pour ce taf.
Je note qu'il n'a pas dit non mais juste qu'il a avancé des arguments le discréditant.
Vu son physique j'aimerai bien l'avoir dans mon écurie. Je connais quelques clientes qui en seront folles.
Je laisse tomber le sujet pour le moment. Il nous dit que depuis qu'ils sont petits, il a toujours été le confident et protecteur de Ludovic. PH s'en étonne étant donné qu'avec sa pratique de la boxe, il pensait notre Ludovic à l'abri des railleries et autres attaques homophobes. Là , Côme nous dévoile un bout sur le caractère de notre nouvel amour, il craint de faire mal si jamais il se laissait aller à taper un de ses détracteurs.
Ok, ça je peux y remédier. Nos cours de self défense, Krav Maga mâtiné de commando, devrait lui apprendre à gérer ça. J'en fais part à Côme qui me dit être lui, très intéressé par ça.
En plaisantant, je lui dis qu'il faut être Escort chez moi pour pouvoir en bénéficier. Il me répond que c'est peut être ça qui va le décider. Et moi d'ajouter que le salaire aussi peu aider à la décision. Il avoue que oui, pour aider ses parents qui les ont tous les trois (frères) à charge dans un moment ou les revenus des agriculteurs ne sont pas mirobolants.
Il me demande si le chiffre que j'ai donné la veille à Ludovic était la réalité ou si j'avais dit ça juste pour se faire son frère.
Il est gentil mais il m'énerve un peu à me chercher comme ça. PH s'en aperçoit et temporise. Il garantit que c'est un chiffre moyen, sachant que l'introduction sur le " marché " rapportait un bonus plus qu'intéressant.
Quand nous nous séparons, Côme me dit être rassuré de nous avoir rencontrés. Il a plusieurs fois été témoins de réflexes de ma part prouvant mon attachement réel bien que récent à Ludovic.
Il me demande s'il peut me rappeler concernant l'offre que je lui ai faite. Je l'attrape par le cou, lui claque deux bises et lui confirme que j'attends son coup de fil avec impatience.
Ils nous quittent tous les deux et même si j'ai PH avec moi toute la soirée, je ne peux m'empêcher de me demander ce que fait Ludovic !
PH débriefe notre rencontre. Il m'assure qu'on a Côme dans la poche. Comme je m'en étonne n'ayant retenu que les piques de ce dernier, PH m'assure que c'était juste un réflexe de protection de sa part. Il me parie qu'avant deux jours, je recevrai un appel de sa part.
Jardinier
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Enfin un peu de paix et d’espoir de vivre pour Angelica ?
par Abigail Robert & correction par Antoine Rezakhany-Beudin
À l'Odéon, le 06/10/2024
La scène est rouge, des rideaux rouges, un fond rouge, une rampe rouge … Couleur du sang, des enfers, mais aussi de l’amour. Des thèmes importants dans le travail d’Angelica Liddell. Mais c’est sans compter l’importance de la religion, qui n’apparaît pas de prime abord. Le premier geste fort de la comédienne lorsque la pièce débute, c’est de se laver le sexe dans un bidet, ses fesses face à nous. Puis, tel un prêtre, elle jette l’eau qu’elle a utilisé pour se rincer telle une eau bénite sur le public. Angelica prend une place forte, et ce dès le début du spectacle, puisqu’elle nous bénit avec son sexe. Est-ce pour nous purger et nous empêcher d’être possédés des démons dont elle va se libérer par la suite de la représentation ? Pour éviter, une fois sortis d’elle, de venir nous posséder ? Le premier démon dont elle se dépossède est l’humiliation. Et cela se traduit de façon très concrète : quoi de plus humiliant pour une comédienne que de faire face aux critiques les plus acerbes sur ses spectacles ? Dos à nous, un document dans les mains, Liddell nous lit des critiques sur son travail. En faisant cela, elle souligne une chose : les spectateurs ne comprennent rien à ce qu’elle fait. Ils se contentent de la prendre pour une « sorcière », qui « vomit » sur son public, en n’ayant « rien à dire ». Mais là où les spectateurs passent à côté d’une information importante, ou d’un contre-sens, c’est qu’en se moquant des critiques qui ne la comprennent pas, elle ne souligne pas la forme, mais bien le fond. Elle le dit elle-même : « L’Art défend la liberté de tous. Je ne défends pas mon spectacle, je défends le droit de le faire ». Son art ne vise jamais à dénoncer l’objet, mais à prendre le prendre pour inciter à réfléchir sur ces dénonciations. En disant « Qui es-tu ? » aux critiques, « Je ne te connais pas » ! Elle ne dit pas qu’elle s’en fiche de la critique, qu’elle cherche à cacher une souffrance d’être jugée et incomprise de la sorte. Elle dit que la réflexion est importante, et qu’il faut le faire, peu importe qui on est. Peu importe d’être critique dans un grand journal, artiste connu, génie incompris … Ce n’est pas le message que l’on fait passer qui importe. C’est la manière dont l'on s’en sert pour nourrir une réflexion. Ne pas comprendre Angelica, ce n’est pas un drame. C’est même une chose tout à fait normale : ses références, ses réflexions, ses messages forts peuvent nous paraître totalement abstraits. Tout lui vient d'elle-même, elle nous partage son être profond et il n’y a que son intériorité pour savoir où elle veut aller. Nous ne pouvons simplement que recevoir et ressentir. Il faut simplement faire l’effort d’essayer de passer au-dessus du « c’est bizarre », et chercher à creuser, imaginer, ressentir. Être libre de comment on digère ce spectacle, et toutes les réflexions qui découlent des sensations qu'il nous procure.
Il est évident que ce spectacle s’inscrit dans la continuité d’un théâtre inspiré d’Artaud (évoqué d’ailleurs pour parler de sa chasteté comme une condition de création), de Beckett où Angelica devient sur scène un fantôme, peut-être celui de Bergman, ou pas. Avec une robe de chambre en satin blanc, volant dans l’air, et son visage hurlant , scandant des mots telle une banshee qui nous rappelle des morts.
Il est bien complexe de vouloir résumer tout ce qu’Angelica nous dit, tout ce qu’elle nous montre. Les images sont nombreuses, fortes. Comme celui des enfers, où des vieilles personnes, proches de la mort, sont mêlées à de jeunes femmes pleines de vie, où un homme tout en rouge tel un diable rôde parmi elles. Un enterrement qui petit à petit devient une scène absurde sans honte, avec des bruits angoissants de bombardements, et l’évocation d’un possible attentat à l’instant dans le théâtre qui pourraient nous faire penser que l’on pourrait mourir durant cette représentation. La musique d’un cartoon, où toujours les personnages se mutilent, meurent dans un épisode, mais reviennent bien vivants et en bonne santé l’épisode d’après. Nous faisons face à une provocation angoissante où non seulement Angelica meurt, parle de mort, ou voudrait mourir, mais où, cette fois-ci, elle nous emmène aussi avec elle vers la mort. Mais rien ne peut nous arriver ! Elle nous a bénit au début de la représentation. Angelica nous tue dans la salle. En nous décrivant un attentat qui pourrait arriver, les balles, les corps des autres spectateurs … Sa description nous pousse à imaginer qu'à tout moment une mitraillette arrive sur scène et tue tout le monde. Et on tente de s’imaginer comment réagir. Par où fuir, comment se cacher … Mais au-delà de nous projeter dans cette situation angoissante, elle nous provoque. D’ici 20 ans, elle nous dit qu' au moins une bonne partie des personnes dans la salle pourraient être décédées. Est-ce qu’elle a tort ? Bien sûr que non. Et pire encore, Angelica nous tue devant elle : « Le théâtre, c’est du temps. Et le temps tue. ». Puis elle nous regarde. Un ange passe. Comment ne pas ressentir cette angoisse de se sentir mourir devant ce spectacle ?
Puis vient la fin de la pièce. Angelica parle à Bergman, à côté du cercueil, qu’on imagine celui du réalisateur suédois. Elle lui demande d’être sa dernière épouse. C’est une image forte que de vouloir se marier à un mort. C’est accepter que la mort soit présente, partout, même dans le présent, même lorsqu’on est vivant. Car, après tout, on meurt « toujours ».
Une chose que l’on peut se demander est : où est la souffrance physique ? Pas de mutilation, de scarification … pourtant, Liddell nous montre la souffrance que représente le phénomène de vieillissement tout au long de ce spectacle. Et là où l’on voit du sexe, beaucoup de sexe, la souffrance physique évidente a disparue. Mais le sexe est une sorte de souffrance physique lorsque l’on vieillit. C’est peut-être la seule chose qui nous permette de nous sentir moins vieux, ou au contraire, nous fait nous sentir vieux. Lorsqu'on n’attire plus qu’on « ne fait plus bander une bite », qu’on ne bande plus, que l’acte sexuel devient maladroit, compliqué à réaliser, demande plus d’efforts.
La fin de la représentation se finit sur une sorte d’acceptation et de résilience d’Angelica. C’est un moment presque doux, une grande surprise. Elle sait qu’elle n’a pas besoin de mourir ou de chercher à mourir pour la « douleur d’exister » (comme elle l’évoque dans un extrait d’Ibsen à un moment, qui r��sume beaucoup tout son travail), car l’on meurt « toujours ». Alors mourir maintenant, ou plus tard, c’est du pareil au même ? Cette fin de spectacle évoque une sorte de joie, de non-souffrance, ou d’acceptation de la douleur d’exister qui nous éloigne et nous surprend dans son travail. Angelica qui maintenant vieillit, accepte-t-elle de profiter du temps qu’il lui reste ?
Source : https://www.theatre-odeon.eu/fr/saison-2024-2025/spectacles-2024-2025/damon-24-25
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LECTURES DE 2024 : The Walking Dead, tome 2 - Robert Kirkman
Lecture terminée le 1er octobre 2024 (85/85)
Nombre de pages : 133 pages
Allen : My wife just died! Andrea : And my sister died, and Shane died, and Jim died! My parents are probably dead! Everyone I've ever known are probably dead! My friends, my family, my neighbors, my co-workers... Everyone. Everyone in this group is dealing with that... we're surrounded by death. It's taken over our lives. And there isn't a goddamn thing we can do about it! We either deal with it or we don't and right now your sons need you to deal with it... and get over it. They need you! Think about them!
Un tome par jour pour l'automne, ma 85ème lecture de l'année est le 2ème tome de la saga The Walking Dead, écrite par Robert Kirkman! De manière générale, j'ai préféré ce tome, même s'il a ses défauts!
Résumé : Le groupe ne peut pas rester plus longtemps en périphérie d'Atlanta, les dangers sont trop grands, les souvenirs trop douloureux. Et alors qu'ils rencontrent de nouvelles personnes et échappent encore et toujours aux morts ralentis par l'hiver, Carl est gravement blessé et ils doivent le sauver au plus vite.
CW/TW: morts, meurtres, tentatives de meurtres, pensées suicidaires, tentatives de suicide, armes à feu, cadavres, zombies, gore, violence physique, violence psychologique, sexisme, décomposition, cannibalisme, négligence infantile, sexe, putophobie, grossesse, pacte de suicide (sous-entendu), etc...
De manière générale, le tome 2 a été meilleur que le tome 1! L'histoire est mieux racontée, le rythme est mieux géré, les personnages sont approfondis et mieux travaillés... Bref, il est mieux construit que le précédent. Donc si vous avez lu le tome 1 et l'avez trouvé un peu bancal, celui-ci est mieux! On sent une réelle amélioration entre les deux tomes, c'est surprenant mais agréable.
Par contre, y'a quand même des choses que j'ai moins aimé. Déjà , y'a trop de romances. Ok, c'est la fin du monde, on sait pas si on trouvera quelqu'un d'autre, j'entends bien, et donc je comprends qu'on cherche le plaisir de la chair pour se réconforter, tout ça... Mais qu'on me parle pas d'amour! Pas pour Glenn et Maggie en tout cas. Je l'accepte pour les couples déjà mariés, mais ce sont pas des gosses de 18-19 ans qui vont me dire qu'en trois jours ils sont amoureux, etc... Puis, le fait de romantiser le fait que Sofia s'inquiète pour la santé de Carl? Bof hein.
Mais en vrai, ça va. C'est surtout le sexisme le problème, notamment (mais pas que!) avec Allen. Ce n'est pas la première fois que je le note, et autant je m'en suis fichu dans le tome 1 parce que oui, y'a du sexisme intériorisé et banalisé, c'est normal, faut s'y attendre, mais faut descendre de ses grands chevaux à un moment. Qu'Allen traite Andrea de pute, de salope, l'envoie chier alors qu'elle fait tout ce qu'elle peut pour le réconfort, qu'elle fait preuve d'empathie, mais qu'il remercie Rick de faire le minimum syndical qui consiste à lui dire qu'il faut "passer à autre chose"... C'est que ça commence à se voir, hein, qu'il déteste les femmes.
Mais bon, y'a rien de très extaordinaire non plus à ce tome. L'histoire avance bien, les personnages sont toujours faciles à comprendre, rien de bien extaordinaire, mais on s'amuse! Donc ouais, je recommande toujours The Walking Dead si vous voulez lire quelque chose de spooky pour la saison :)
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Girls
Je ne sais pas pourquoi mais il y a quelques semaines, j'ai ressenti l'envie de revoir la série Girls de Lena Dunham. Je crois que c'est peut-être parce que j'avais déjà revu Sex & the city il y a quelques années et que je me retrouve célibataire à 35 ans alors j'ai un peu envie de suivre la vie et les relations amoureuses de jeunes femmes un peu paumées à New York. Dans la série, les personnages ont 25 ans mais j'ai l'impression de m'y retrouver. Elles enchainent pas mal les relations même après les ruptures, ce que je suis incapable de faire depuis presque un an. J'aimerais retrouver cette insouciance de la jeunesse, ce désir de tout vivre et expérimenter.Â
Cette s��rie raconte assez bien les désillusions et les galères de la vie après les études, quand on cherche un travail et qu'on doit aussi mettre un peu de côté nos passions. Dans Sex & the city, je n'aimais pas qu'elles aient toutes des carrières incroyables, j'aime voir des vies plus "réalistes", des gens qui sont paumés, qui font les mauvais choix, qui apprennent parfois de leurs erreurs et continuent d'avancer. J'aime le fait qu'Hannah passe beaucoup de temps dans son lit, parfois à écrire, à réfléchir mais souvent à ne rien faire ou à déprimer. J'aime qu'on découvre sa santé mentale au cours de la série, avec des hauts et des très bas. Merci HBO pour ces séries qui me divertissent quand j'ai la flemme de sortir du lit un jour férié, ça serait sympa de produire de nouvelles séries prochainement, je commence à manquer de nouveaux contenus intéressants.Â
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Maxxxine
Los Angeles, dans les années 80. Star de films pour adultes et aspirante actrice, Maxine Minx décroche enfin le rôle de ses rêves. Mais alors qu’un mystérieux tueur traque les starlettes d’Hollywood, des indices sanglants menacent de dévoiler le sombre passé de Maxine.
Dernier élément de la trilogie de Ti West amorcée avec X en 2022, Maxxxine reprend l’histoire six ans après la fin du premier. Toujours dans sa volonté de rendre hommage à un pan du cinéma d’exploitation, ici le réalisateur reprend le giallo et le thriller à la De Palma dans un Los Angeles underground, poisseux où se côtoient le vulgaire commun du monde de la nuit avec les paillettes d’Hollywood. J’ai personnellement bien aimé les références à l’époque, tout en restant sur ma faim. Je trouve que Ti West s’empare moins du matériau de base, se retient. L’ambiance est réussie, même si l’aspect Hollywood est assez léger face au désir incomensurable de Pearl/X des premiers films.
Ainsi, revers gagnant et perdant d’une même médaille, la trilogie de Ti West reprend des thématiques similaires, que le réalisateur tourne et retourne. Pour s’adapter à chaque époque évoquée (1910s, 1970s et 1980s) ? Ou pour parler de notre propre époque, et de la constante remise en question du sexe dans le cinéma ? Ce mélange entre besoin de reconnaissance exacerbé par le public et besoin sexuel et intime très fort témoigne du lien morbide entre les deux. Pearl est la perdante, bloquée par une éducation religieuse très moralisatrice, perdante car son crime ne lui profite pas. Maxine s’échappe d’une famille ultra-religieuse, tue car elle se sent obligée et ne laisse personne lui barrer le passage, utilise le sexe et sa nouvelle industrie pour réussir, elle-même méprisée par Hollywood qui pourtant n’en tire que les bénéfices avec la libération sexuelle dans les années 80.
Qui reste-t-il au passage de tout cela ? Le réalisateur. À la fois pervers et très avant-gardiste, puis se voulant artsy et génie incompris pour finir femme qui tire bénéfice d’autres femmes et leur sexualité pour être subversive. Ti West en dit plus sur lui et sa propre condition qu’autre chose, tant dans son cinéma qui se veut un héritage peu subtile (Magicien d’Oz, Texas Chainsaw Massacre, Body Double, Scream 3 (avec 25 ans d’avance !)), mais qui cherche à remettre au centre du spectacle le cœur du cinéma d’exploitation : l’intime et la transgressivité.
De cette fable morale sur le désir dévorant subliment immortalisé par Mia Goth, ressort une trilogie solide et très plaisante à regarder maintes et maintes fois. Pour tous les fans du cinéma d'exploitation, rien de plus plaisant que de voir un réalisateur s'amuser avec des codes différents, les modifier, les malaxer, les rendre hybrides. Si pour moi Maxxxine reste en retenu comparé aux autres (je fais partie des rares personnes ayant X comme préféré), son final attendu mais complètement surjoué, ironique et cynique en allant au bout de ce lien entre religion (ou son manque) et cinéma, le film reste un must-see.
Maxxxine de Ti West 2024 — 31 juillet 2024 en salle en France États-Unis
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LE SEPARATISME SELON DIEU
Aujourd’hui, en Occident s’est installées des communautés composées de plusieurs ethnies, religieuses et culturelles. Cette situation créée beaucoup de malaises et de conflits de toutes sortes entre certaines communautés et les populations qui ont d’autres valeurs et des manières de vivre différentes. C’est inévitable, car l’idéologie de la coexistence des cultures et des religions sur un même territoire est une utopie.
En effet, après le déluge et la tour de Babel, l’histoire de l’humanité s’est constituée en différentes nations et peuples divers sur toute la terre. C’est Dieu qui a voulu répartir les êtres humains par peuple, famille et nation sur la planète avec un territoire, ayant une langue et une culture.
LE MONDE S��OPPOSE AU SEPARATISME SELON DIEU
C’est pourquoi, le multiculturalisme ou l’universalisme revendiqué comme la solution est une invention du siècle présent strictement humaine et n’a aucun fondement divin. D’ailleurs, qui ne peut pas faire le constat de la situation ? Le « vivre ensemble » est-ce une réussite ?
Quand il existe dans de nombreux lieux des communautés qui ont développé des économies parallèles avec les trafics de drogues et des guérillas, génératrices de haines, de violences, de vols, des incivilités, et surtout de part et d’autre, créant la peur de la différence. Mais tout cela correspond aux réalités existentielles du monde qui veut vivre sans Dieu et qui cherche à changer ce que Dieu a instauré de bienséant pour une humanité mourante et rebelle.
« Voici la postérité des fils de Noé : Sem, Cham et Japhet […] C’est par eux qu’ont été peuplées les îles des nations, selon leurs terres, selon la langue, selon leurs familles, selon leurs nations. […] Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c’est d’eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge. » Genèse 10.1-32
Cependant, le chrétien a une autre vision que celle du monde actuel notamment la coexistence des cultures et des peuples sur un même territoire. Ce qui n’est pas réalisable dans un monde sans Dieu est possible quand chaque personne de nationalité et de culture différente se convertie à Dieu. Quand il croit en Jésus-Christ, il reçoit le pardon de ses péchés, et le Saint-Esprit pour devenir fils de Dieu. Dès lors, et il est ajouté à l’Eglise, et la coexistence des différentes cultures devient une réalité puisque les valeurs ethniques et culturelles ont cédé la place à la vie selon l’Esprit, à la paix de Dieu et à l’héritage de la vie éternelle.
C’est la condition incontournable du vivre ensemble pour toutes les nations du monde. D’ailleurs, les trois conditions humaines citées dans les Ecritures : Les nationalités et les cultures, les conditions sociales formées de patrons et d’ouvriers, et les deux sexes, sont pour tous les peuples des sources de conflits et des créations d’idéologies humaines dépourvues de sagesse et d’intelligence, alors que la paix dans ces conditions humaines devient une réalité quand les hommes et les femmes se tournent vers Dieu et obéissent à sa voix.
A ce sujet, il est écrit : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car si vous êtes à Christ, vous êtes la postérité d’Abraham, héritier selon la promesse. » Galates 3.28-29
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » Hébreux 4.7 cf. Psaume 95.7-8
Dans les Ecritures, le mot « séparation » est fondamental pour connaître la nature et la volonté de Dieu. On le trouve à l’origine au commencement des temps, quand Adam et Eve ont transgressé la parole de Dieu dans le jardin d’Eden. Cela a entrainé une séparation entre Dieu et la descendance d’Adam pendant de nombreux siècles.
Cette séparation d’avec Dieu n’est pas seulement visible et passagère. En effet, quand Adam et Eve furent chassés du jardin d’Eden, ils ont été séparés de la présence spirituelle de Dieu. C’est une séparation spirituelle qui a livré toute la descendance d’Adam à la pratique de la transgression et à la mort. A ce sujet, il est Ecrit :
« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » Romains 5.12, et plus loin il est dit : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous », Romains 11.32
Au nom de sa justice et de sa sainteté, Dieu a pris l’initiative d’une séparation physique et spirituelle à l’égard de la descendance d’Adam et cela pour de nombreux siècles. C’est un jugement de Dieu, qui entraîne la mort sur tous les hommes et les femmes. D’ailleurs, la mort, elle-même, constitue une séparation de notre être entier qui est composé d’un corps, d’un esprit et d’une âme. La mort est aussi une séparation avec Dieu, dans laquelle, il faut y voir de nombreuses conséquences et drames pour les hommes dont la privation de la gloire de Dieu. Lire Romains 3.23
LES CONSEQUENCES DE LA PRIVATION DE LA GLOIRE DE DIEU
Etre privé de la gloire de Dieu, c’est perdre de vue sa place dans la création, sur laquelle l’homme et la femme avait reçu la domination sur toutes les créatures. A cause de la transgression d’Adam, Dieu a livré cette création à la malédiction jusqu’au temps de Noé. Néanmoins, elle restera soumise à la vanité jusqu’à la fin du monde. Lire Genèse 1.26, Genèse 3.17-18, Genèse 5.28-29, Romains 8.19-21
Cette privation de la gloire de Dieu a des conséquences dans l’intelligence de l’homme, dans sa compréhension de lui-même, qui n’assume plus son rôle de chef de la création. Nous pouvons faire le constat de ce drame quand les hommes se disent entre eux descendre du singe ou d’une autre créature, mais aussi quand Ils ont perdu de vue le respect de la création de Dieu au profit de leurs progrès, de leur technologie, de l’argent et de leur confort matériel. De plus, sa connaissance de lui-même trouve sa finalité dans des œuvres orgueilleuses, arrogantes, égoïstes, et des convoitises trompeuses et violentes.
Quand les hommes sont privés de la gloire de Dieu, ils perdent aussi tout repère relationnel avec Dieu, mais aussi entre eux. L’histoire de Caïn et Abel est significative pour constater les conséquences dramatiques des relations entre les hommes privés de la sagesse et de la gloire de Dieu.
Les Ecritures parlent des œuvres de chair dont les divisions, les querelles, les jalousies, les sectes, les disputes qui manifestent des ruptures et des infidélités. Tous les âges de l’humanité sont chargés de drames et de conflits relationnels : Les guerres entre nations, les divorces des couples, les conflits parents et enfants, les employés avec leurs patrons, les peuples avec leurs chefs.
C’est cela être livrés à la désobéissance et à la rébellion et dans cet état-là , les hommes marchent dans les ténèbres, leur place dans la création et leur intelligence se sont obscurcies. C’est pourquoi, beaucoup de contemporains de Jésus qui avaient endurci leur cœur ne comprenaient pas le sens de ces paroles : « Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé ». Luc 18.14
LE CLIVAGE FAIT PARTI DE LA VOLONTE DE DIEU
Le clivage ! Quel horrible mot pour nos contemporains qui refusent de marcher dans cette voie-là . En effet, ils préfèrent rechercher un consensus ou un compromis humain sans tenir compte de la parole de Dieu. Mais, rejeter la voie du clivage, c’est rejeter la voie de Dieu, qui veut ramener et conduire les hommes vers lui. Ce qui nous amène à considérer la nature de Dieu, qui est sainte, juste et miséricordieuse.
La connaissance de la sainteté de Dieu nous apprend qu’il est impossible de revenir dans la faveur divine tant que nous ne croyons pas en son Fils Jésus-Christ. En conséquence, sans une obéissance à l’Evangile, qui est la parole de vérité, nous ne pouvons pas recevoir les promesses de Dieu et vivre dans l’attente du salut éternel. Les voies de Dieu ne sont pas celles des hommes et ses pensées sont beaucoup plus élevées que les pensées humaines.
« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » Esaïe 55.8-9
Quand l’homme pense et cherche la tolérance et le compromis pour unifier ses semblables ou pour promouvoir la paix des ménages, Dieu pense et cherche l’homme pour devenir juste et saint en créant même un clivage entre les fidèles à la vérité et ceux qui restent rebelles à sa volonté.
Par sa parole, Jésus confirme qu’il n’est pas venu apporter la paix dans les familles de la terre, mais une épée, c'est-à -dire que ce qu’il est, ce qu’il dit, ce qu’il fait et aussi ce qu’il demande à ses disciples et à tous les hommes provoque une séparation ou un clivage entre les personnes, car il y a un prix à payer pour suivre Jésus.
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère, et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. [….] Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. » Matthieu 10.34-39
AVOIR PART A LA GLOIRE DES ENFANTS DE DIEU
Nous avons vu la justice, la sainteté et la colère de Dieu envers les hommes qui ont pris le chemin de la rébellion
et de la haine. Nous allons voir maintenant le pardon, la miséricorde et l’amour de ce même Dieu, qui grâce à l’œuvre de son Fils Jésus Christ, se réconcilie avec les hommes, qu’il avait maintenu à distance de lui pendant des siècles. Quand nous lisons l’histoire du Tabernacle ou du Temple parmi le peuple d’Israël, dans le lieu Très Saint, Dieu était présent tout en étant séparé, tout en gardant une distance d’avec l’homme.
C’est le témoignage de la sainteté de notre Dieu, qui est aujourd’hui montré entre l’Eglise de Jésus Christ, sainte et irrépréhensible, et la corruption du monde. Malgré cette distance qui subsiste encore entre Dieu et ses enfants, qui ont été renouvelés par sa Parole, il existe un lien indestructible qu’aucune créature dans le ciel comme sur la terre ne peut défaire.
Ainsi, les hommes de bonne volonté, nés de nouveaux ont été réconciliés avec Dieu. Le jugement de la séparation avec Dieu et de la mort a été levé grâce à sa miséricorde, car nous étions incapables de payer le prix réclamé par la justice de Dieu : une vie sans tâche et sans péché comme le Seigneur Jésus Christ. « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Jean 3.17-18
Dès lors, la seule chose qui puisse casser ce lien rétabli par la miséricorde de Dieu, c’est l’abandon de notre foi en Jésus Christ. En effet, cet abandon reconduit les hommes infidèles à la mort. Abandonner le Seigneur après l’avoir accueilli, c’est marcher sur le chemin qui conduit à la mort. « Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. » 1 Jean 5.12
La création a aussi une espérance, c’est d’être, elle aussi, affranchie de la servitude de la corruption. Cette attente de la révélation des fils de Dieu, s’accomplira le jour de la résurrection où la mort sera vaincue et que Dieu fera de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Romains 8.19-23, 2 Pierre 3.5-13
En attendant patiemment l’avènement du Seigneur, nous sommes exhortés à rester fidèles à notre engagement envers Dieu, notre Père ! C’est lui, qui nous a appelés par la Parole de vérité, par l’Evangile du salut. Quand nous étions rebelles et que nous marchions dans nos vaines pensées, il nous a réconcilié par sa grâce. Depuis la fin de ce jugement et de cette séparation où nous étions morts par nos transgressions, plus rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ.
A présent, même si nous sommes mêlés à des combats, à cause de l’Evangile ou pour préserver notre conduite chrétienne dans le monde, nous sommes vainqueurs, car Dieu est avec nous ! Qui est capable de combattre Dieu ? De plus, personne ne peut nous culpabiliser, ni nous condamner sur la terre, car le Seigneur, lui-même, intercède pour nous au ciel, qui est notre souverain sacrificateur permanent.
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous ! Qui nous séparera de l’amour de Christ ? " Romains 8.31-39
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Simone de Beauvoir, Le deuxième sexe II, 1949
« …[Certaines femmes] …ne consentent à se donner à un homme que si elles s’en croient profondément aimées ; il faut à une femme beaucoup de cynisme, d’ indifférence ou d’orgueil pour considérer les relations physiques comme un échange de plaisirs ou chaque partenaire trouve également son compte. L’homme autant – et plus peut-être que la femme - se révolte contre qui veut sexuellement l’exp1oiter;mais c’est elle qui a généralement l’impression que son partenaire use d’elle comme d’un instrument. Seule une admiration exaltée peut compenser l’humiliation d’un acte qu’elle considère comme une défaite. On a vu que 1’acte amoureux exige d’el1e une aliénation profonde ; elle baigne dans la langueur de la passivité ; les yeux fermés, anonyme, perdue, elle se sent soulevée par des vagues, roulée dans la tourmente, ensevelie dans la nuit : nuit de la chair, de la matrice, du tombeau ; anéantie, elle rejoint le Tout, son moi s’abolit. Mais quand l’homme se sépare d’elle, elle se trouve rejetée sur terre, sur un lit, dans la lumière; elle reprend un nom, un visage : elle est une vaincue, une proie, un objet. C’est alors que l’amour lui devient nécessaire. De même qu’après le sevrage l’enfant cherche le regard rassurant de ses parents, il faut que par les yeux de l’amant qui la contemple la femme se sente réintégrée au Tout dont sa chair s’est douloureusement détachée. Elle est rarement tout à fait comblée; même si elle a connu l’apaisement du plaisir, elle n’est pas définitivement délivrée de l’envoûtement charnel; son trouble se prolonge en sentiment; en lui dispensant la volupté, l’homme l’attache à lui et ne la libère pas. Lui, cependant, n’éprouve plus pour elle de désir: elle ne lui pardonne cette indifférence d’un moment que s’il lui a dédié un sentiment intemporel et absolu. Alors l’immanence de l’instant est dépassée les brûlants souvenirs ne sont plus un regret mais un trésor; en s’éteignant, la volupté devient espoir et promesse: la jouissance est justifiée; la femme peut glorieusement assumer sa sexualité parce qu’elle la transcende; le trouble, le plaisir, le désir ne sont plus un état mais un don; son corps n’est plus un objet: c’est un cantique, une flamme. Alors elle peut s’abandonner passionnément à la magie de l’érotisme ; la nuit se change en lumière; l’amoureuse peut ouvrir les yeux, regarder l’homme qui l’aime et dont le regard la glorifie; par lui le néant devient plénitude d’être et l'être est transfiguré en valeur; elle ne sombre plus dans une mer de ténèbres, elle est soulevée sur des ailes, exaltée vers le ciel. L’abandon devient extase sacrée. »
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Les huiles essentielles
Comme beaucoup de personnes de ma génération, j’ai été biberonnée aux séries 90’s.
Pour une enfant de la télé comme moi, le panel était large : des productions qualitatives aux divertissements les plus douteux, de Beverly Hills à Hélène et les Garçons, en passant par Hartley cœurs à vif et Loïs et Clark, Sunset Beach avec ma grand-mère, Friends, bien entendu, avec mes grandes sœurs... Je ne les citerai pas toutes car il faudrait un billet entier pour raconter les souvenirs que j’en garde, l’influence qu’elles ont eue sur moi à l’époque ou les émotions que provoquaient les cliff hangers de fin d’épisode, quand il fallait attendre une semaine entière pour avoir la suite. Le binge watching n’était alors possible qu’une fois la VHS d’une saison complète disponible à la Fnac, soit tous les dix-huit mois environ.
Il y en a une en particulier qui a eu un impact bien au-delà de la courte durée de mon adolescence, c’est Sex and the City. Elle est très décriée aujourd’hui pour tout un tas de raisons que je comprends parfaitement : pas assez inclusive, trop bling bling ou pas vraiment féministe parce qu’à la fin tout le monde a besoin d’être avec un homme pour être heureux.
Toutefois je n’y peux rien, je prenais énormément de plaisir à la regarder et j’y reviens encore souvent, pour des shoots nostalgiques ou pour me détendre, tout simplement. A 16 ans à peine, je faisais mon « éducation sexuelle » en regardant des trentenaires new-yorkaises en stiletto galérer dans des dates avec des investment bankers. Nos vies n’avaient rien à voir mais je m’identifiais totalement à elles et maintenant que j’ai leur âge, je trouve que mon quotidien ressemble plus au leur, sans savoir si c’est vraiment une bonne nouvelle.
L’identification est allée au point de m’attribuer les caractéristiques de chacune d’elle, assez facile car les personnages sont bien définis. Et je suis certaine que d’autres comme moi ont déjà dit « Je suis une Charlotte », ne signifiant pas par-là « Je suis un délicieux dessert à la crème » mais au contraire je suis une rêveuse qui fantasme une vie idéalisée et projette beaucoup trop de choses sur toutes mes rencontres, finissant souvent déçue. Je suis aussi comme Carrie, quand je m’assieds au café pour écrire La Perditude des choses bien évidemment, mais surtout parce que j’ai eu mon lot de compagnons toxiques et fuyants à la Mister Big. Heureusement j’arrive à être un peu comme Miranda, indépendante et cynique, ne se laissant pas marcher sur les pieds.
Mais il y en a une que je n’arrive pas à être et à mon grand regret, c’est Samantha. Cette femme ultra séductrice et sûre d’elle, à l’aise avec sa sexualité, qui cherche le plaisir avant de chercher à faire plaisir et capable de choper un homme sans se poser UNE SEULE question.
Pourtant j’essaie régulièrement, j’ai même tenté des techniques, en l’occurrence l’usage d’huiles essentielles. Voyons ce que ça a donné.
Tout a commencé un soir alors que je dînais chez un couple d’amis, Alessandro et Gino. A ce moment-là , je sors d’une rupture. Pour celles et ceux qui connaissent la courbe du deuil et ses étapes successives, je dirais que je me situe quelque part entre le choc et le déni, pensant être déjà arrivée en phase d’acceptation. Dit autrement, je me situe à cet instant assez proche de la séparation où on a séché ses larmes, compris ce qui s’était passé et où l’on cherche à se donner du peps pour aborder le célibat en se mentant un peu à nous-même. On se croit capable de changer du tout au tout, de soulever des montagnes et d’oublier l’ex en un battement de cils, sans avoir conscience que le pire est à venir, que la vraie déprime nous attend et qu’en fait on n’est pas prêt du tout à se lancer dans quoi que ce soit.
Mes hôtes ont invité un ami d’enfance de Gino, Horace. Gino est franco-italien et Horace allemand mais ils se sont connus au Lycée International à Londres. Alessandro et Gino ne nous ont pas du tout invité dans l’intention de nous matcher – ça m’est arrivé à d’autres reprises et j’y consacrerai peut-être un billet. Ils ont juste profité d’un petit trou d’air dans leurs agendas chargés pour réunir deux de leurs amis qui ne se connaissent pas. Dès la bise d’introduction pourtant, je trouve Horace assez beau. Il dégage quelque chose de très virile avec ses épaules carrées et sa barbe de trois jours. Il parle parfaitement français, mais avec un léger accent qui lui donne un certain je-ne-sais-quoi. J’ai bien fait de mettre mon nouveau gilet rouge en angora.
Quand je croise dans la rue un homme que je trouve beau, prise d’embarras, je me mets automatiquement à boîter. Quand je croise un ami d’ami que je trouve beau, j’écarquille les yeux et je ne sais plus quoi dire. Heureusement Alessandro et Gino nous régalent avec leur Montepulciano du meilleur millésime et ma gêne se dilue rapidement dans l’alcool.
Nous parlons de tout et rien, jusqu’à ce qu’Alessandro demande « Comment va Anouk ? ». Avec une partie du cerveau déjà noyée dans le pinard, je m’apprête à répondre « Elle va très bien, merci ! », mais comprends qu’en fait la question s’adresse à Horace, qui répond l’air gêné et en nous regardant successivement tous les trois « On est séparés ».
Il ne me faut pas longtemps pour saisir que sa petite amie a le même prénom que moi et que très bientôt il l’appellera son ex.
Je lance un « Ah mince » un peu trop aigu et enjoué pour être honnête, même si j’ai beaucoup d’empathie pour ce compagnon de galère qui traverse lui aussi une rupture, cette période désagréable où il faut toute l’énergie de la terre pour se réinventer, se défaire d’habitudes, assumer l’échec d’une relation et repartir dans le célibat.
Pourtant je dois dire qu’égoïstement j’identifie une opportunité. A minima une opportunité de flirter. Consciemment ou pas je me redresse, sors un peu ma poitrine et raconte mes meilleures anecdotes, comme les pigeons qui gonflent le cou pendant la parade nuptiale.
Dans la conversation qui suit, j’apprends qu’il s’est reconverti l’an dernier, quittant un job d’ingénieur dans l’aviation civile pour devenir responsable commercial d’une petite fabrique d’huiles essentielles de l’est de la France. Il est à Paris en ce moment parce qu’à la fin de la semaine il tient un stand au marché des petits producteurs de Belleville.
« Oh ! Mais j’habite juste à côté, je pourrais passer. J’aime beaucoup les huiles essentielles. » Une fois de plus, mon intention est double. Evidemment j’y vois l’occasion de le recroiser mais je suis aussi très intéressée par les huiles essentielles. Qui ne le serait pas ? La promesse que tous les problèmes peuvent être résolus avec trois gouttes d’une mixture à base de plantes ! J’en utilise souvent : la menthe poivrée est idéale contre les maux de têtes de lendemain de soirée, il n’y a pas mieux que le tea tree contre les problèmes de peau et la lavande, que dire de la lavande ?!
Quand j’avais 20 ans, je fabriquais même mes propres cosmétiques à base d’huiles essentielles que je vendais à mes amis, provoquant au passage quelques réactions allergiques mais jamais trop de rancœur.
A ma proposition, Horace répond que je suis la bienvenue et je perçois dans son regard qu’il ne sait pas trop si c’est du lard ou du cochon, mais comme moi non plus, lançons-nous.
Je rentre chez moi très fière de ce move de femme libérée. Je prends mon destin en main, adieu la fille rabougrie et coincée. Z’allez voir ce que vous allez voir !
J’y repense les jours qui suivent mais à mesure que l’échéance approche, je commence doucement à me désaucer.
Le jour j, il fait froid et il pleut et puis j’ai plein de choses à faire, je déjeune avec Soizic, je dois acheter un cadeau pour l’anniversaire d’une copine, je dois passer l’aspi … En rentrant en milieu d’après-midi je ne sors pas à Belleville mais une station avant, Couronnes, pour remonter chez moi sans risquer de passer devant le marché. Mais arrivée en haut du parc de Belleville, je tombe nez-à -nez avec son stand et ceux de ses camarades viticulteurs, fromagers et fabricants de bougies. Je pensais que le marché serait à la station de métro Belleville, mais pas du tout ! Un signe du destin ?
Dans ce cas je me lance, qu’est-ce que j’ai à perdre ? Quand faut y aller …
J’arrive à sa hauteur « Salut ! », faussement décontracté et trop aigu, une fois de plus.
« Oh ! », il a l’air surpris, il a oublié ? J’explique ma présence « Je suis venue voir ce que tu proposes comme huiles essentielles », avec un ton de défi, autoritaire juste ce qu’il faut.
« Mais bien sûr, je vais te présenter notre gamme, tu as des problèmes en particulier ? ». S’il savait…
« Tu veux peut-être un verre d’abord ? ». Il me montre une bouteille de vin blanc nature. Il est 16h … « Allez ! »
1er verre : Horace me présente tous ses produits, huile essentielle de lavandin, huile essentielle de clou de girofle, huile d’argan « Celle-ci est idéale pour un massage », me dit-il avec un grand sourire. « Mmh intéressant », je réponds ; le vin nature et les effluves commencent à faire effet. Il me prépare une potion spéciale pour les cheveux qu’il applique directement dessus, pour me montrer. Horace est très bon vendeur, je lui achète au moins cinq produits.
2ème verre : je traîne près de son stand, l’aide à accueillir les clients, on est bien, c’est sympa comme après-midi, picoler et jouer à la marchande. Je ne suis toujours pas au clair sur mes intentions mais Horace commence à prendre les devants « Tu fais quelque chose ce soir ? ».
« J’ai une soirée d’anniv mais ça risque de finir tôt parce que mon amie vient d’avoir un enfant », dis-je avec une espèce de moue un peu blasée qui veut dire « C’est pas un plan hyper rock and roll alors que moi je suis une nana hyper rock and roll ». « Et toi ? ».
« Je n’ai rien de prévu, j’ai juste une chambre d’hôtel réservée à Montreuil », m’annone Horace. N’importe qui aurait senti immédiatement la chaleur monter dans son buste en entendant « chambre d’hôtel », moi j’entends « Montreuil » et je me demande combien de temps ça me prendra si j’y vais en métro.
3ème verre : je m’éclipse un temps parce que mon amie Isilda m’appelle. Ça m’aide à reprendre mes esprits et, parce qu’Isilda est plutôt du côté Samantha de la force, à m’offrir un coaching à la Aimé Jacquet pendant la mi-temps « Muscle ton jeu, muscle ton jeu Anouk ».
A mon retour au stand, Horace y va franco « Alors, je te le fais ce massage ? ». « Allez ! » (il va falloir que je change d’expression). Je m’installe derrière le stand et Horace commence à me masser. Je tiens à préciser que j’ai enlevé mon manteau, mais il passe ses mains sous mon pull pour appliquer directement l’huile sur la peau de mon dos.
Il commente : « Tu as la peau dooouuuuuuce, mais tu es TRES tendue ». Et comment ! Je suis confrontée à une proposition très claire : passons la nuit ensemble, profitons de mon passage à Paris, soyons légers, libérons nos corps, libérons nos esprits, honorons la liberté. Mandela, si tu nous entends !
Allez Samantha, tu peux y arriver. Malheureusement Charlotte s’immisce dans ma tête et me pose mille questions : Qu’est-ce que tu fais là  ? Tu as vu comme il fait jour ? Qui drague en plein jour ? A quoi ça va mener cette histoire sans lendemain ? Un ami d’ami en plus, le danger ! Qu’est-ce que tu crois que vous allez vous dire quand tu vas le retrouver à son Ibis budget ? Au bout de combien de temps vous allez vous déshabiller ? Tu te vois l’embrasser ?
Au lieu de me détendre, ce massage me stresse, c’est la catastrophe. Nous sommes interrompus par la viticultrice qui a besoin qu’Horace l’aide à porter des cartons. Je profite de cet intermède pour renfiler mon manteau et préparer ma sortie. A son retour, je le vois un peu déçu, je prends son numéro et lui promets de l’informer de l’évolution de ma soirée.
Sur le chemin qui mène à mon appartement, je m’accable mentalement, je suis trop coincée, pas assez cool, pas assez libre. Aimé Jacquet a laissé place à Philippe Lucas.
Mais plus tard dans la soirée, comme je suis contente d’arriver à un anniversaire tout calme avec un nouveau-né, bien au chaud, sans folies, sans massages. Et puis je me suis détendue, ce qui importe c’est de faire ce qui nous fait du bien, quand on en a envie. Et j’ai quand même acheté 5 super huiles essentielles !
Je finis par écrire à Horace que je rentrerai chez moi ce soir.
Mais je ne lâche pas l’affaire et cette fois-ci c’est moi qui vous demande une technique : si, homme ou femme, vous savez comment on passe d’une Charlotte à une Samantha, je suis preneuse.
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MAIS DANS LE SUJET D'AUJOURD'HUI, AFIN DE NOUS AIDER À DEVENIR PLUS HUMBLES, ON VA JUSTE ÉMETTRE L'HYPOTHÈSE "QU'AUCUNE FEMME SUR TERRE N'EST BIEN".
NE ME LAPIDEZ PAS, MESDAMES, L'OBJECTIF EST DE DÉVELOPPER NOTRE HUMILITÉ, TOUT SIMPLEMENT.
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CELA A DONC POUR CONSÉQUENCE, QUE L'ON NE TROUVE PAS UNE FEMME BIEN, ON NE PEUT QUE L'AIDER À LE DEVENIR.
C'est le rôle de tout un chacun de rendre les femmes bien, quelque part.
Bien que ce soit à elles-mêmes de le devenir en suivant Dieu, par l'intermédiaire de leur propres consciences.
LE RÔLE DE CHACUN D'ENTRE NOUS, EST DE CONTRIBUER À CE QUE LES FEMMES NE SE RELÂCHENT PAS DANS LEUR EFFORTS À SUIVRE DIEU, PAR L'INTERMÉDIAIRE DE LEUR CONSCIENCE PERSONNELLE.
CAR À LA FIN, L'HUMANITÉ EST UNE ÉQUIPE SOUDÉE, UNE FAMILLE UNIE, SI ON A UNE VISION INNOCENTE DE LA VIE.
ET SI ON NE S'EST PAS LAISSÉ POLLUER PAR NOS MAUVAISES EXPÉRIENCES PERSONNELLES ET LES MAUVAIS TÉMOIGNAGES QUE L'ON A ENTENDUS.
On existe pour s'aimer les uns les autres, pour s'entraider à nous améliorer.
On est ensemble sur terre, afin de se sacrifier par amour pur et inconditionnel les uns pour les autres, comme le Christ nous l'a démontré par son exemple de vie.
Le saviez-vous, mes chers amis ?
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JE TERMINERAIS EN DISANT QUE DURANT LA VIE DU CHRIST, CERTAINES FEMMES ONT ÉTÉ TRÈS HONORÉ PAR LE SEIGNEUR JÉSUS.
Jésus a beaucoup honoré les prostitués pour leur transparence de vie.
Donc mesdames qu'importe votre vie de péché actuel, soyez toujours transparentes, ne cacher rien à personne, et Dieu vous aidera à triompher de toutes vos fautes personnelles.
Le Christ a honoré Marie, la sœur de Marthe, car elle était à ses pieds, voulant apprendre de tout son être, la sagesse du Seigneur Jésus.
Ce qui signifie que la femme devient bien, quand elle suit uniquement Dieu, Ã travers sa propre conscience, et rien d'autre que cela, mes chers amis.
Mesdames, vous privilégiez trop vos enfants, la maison et le travail, alors que suivre Dieu en permanence, à travers votre propre conscience, est la seule chose qui compte et qui sera valable même après la mort.
La femme qui vit dans le respect permanent du Seigneur, dans le fond de son cœur, sera honorée, car c'est la vie intérieur qui prime et non la belle apparence extérieure.
LE SEIGNEUR JÉSUS A HONORÉ LES FEMMES QUI LUI SONT RESTER FIDÈLE MÊME APRÈS SA MORT, POUR EMBAUMER SON CORPS PHYSIQUE.
AU POINT QU'IL LEUR A DONNÉ SON PREMIER MESSAGE, SUITE À SA RÉSURRECTION, AFIN DE LE TRANSMETTRE À SES APÔTRES PEUREUX ET LÂCHES.
Ce qui signifie que lorsque les femmes suivent Dieu, Ã travers leur consciences personnelles, elles deviennent des instruments puissants, entre les mains de Dieu.
Et deviennent finalement l'aide que Dieu avait prévu en les envoyant sur terre.
Car quand Dieu dit "qu'il n'est pas bon que l'homme soit seul", ce n'est pas un compliment que le Créateur fait à l'homme.
L'homme non-conscient que seul Dieu lui suffit, se considère perdu et malheureux sans sa femme.
D'où le fait que l'homme recherche à tout prix une femme, et vice-versa.
Car n'oublie pas que la vie est un parcours, la vie est un enseignement.
Ce qui signifie que tes désirs actuels ont pour but de te conduire, pas après pas, vers la vérité qui est Dieu.
Comme les exemples donnés par les vies du Fils Prodigue et de Job.
CAR À LA FIN, IL FAUT QUE L'HOMME ET LA FEMME SE DÉÇOIVENT MUTUELLEMENT, AFIN QUE CHACUN D'ENTRE EUX ARRIVE À LA BONNE CONCLUSION.
ET CETTE CONCLUSION EST, QUE C'EST UNIQUEMENT SANS ÊTRE UNI PARFAITEMENT À DIEU EN PERMANENCE, QUE L'ON EST MALHEUREUX.
SANS VIVRE DANS UNE COMMUNION PROFONDE CONTINUELLE AVEC LE CRÉATEUR, TU NE PEUX ÊTRE COMBLÉ DE JOIE ET DE BONHEUR INTÉRIEUR CONTINUELLEMENT, CHER AMI(E).
Car le sexe te décevra, l'argent aussi, la famille également, les possessions matérielles bien évidemment, avoir une belle carrière ne t'aidera pas à avoir le bonheur intérieur, etc. …
En effet, tant que tu cherches le bonheur profond intérieur en dehors de ton Créateur, tu révèles que tu as besoin de réaliser par la déception, les échecs et les désillusions, qu'il n'existe aucun véritable bonheur, si ce n'est dans le fait d'être uni en permanence avec le Créateur lui-même, cher ami(e).
À chacun d'arriver en son temps et à son rythme à sa propre conclusion de vie.
Car j'expérimente personnellement aujourd'hui, que je peux jouir de la vie, qu'en suivant Dieu continuellement, par l'intermédiaire de ma propre conscience.
Et toi, cher ami(e), quelle est la conclusion à laquelle tu es arrivé aujourd'hui ?
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