Tumgik
#faut juste se l'avouer
captain-jale · 2 months
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lE tErRaIn EtAiT tRoP mOuIlLé, Y aVaIt TrOp dE sOlEiL sUr NoTrE MoItIé, MaRs EtAiT aLiGnEe AvEc SaTuRnE
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urween · 4 months
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"Quatre secondes"
Wolverine x
M/FTMreader
note : mutant!reader
résumé : Logan entend malgré lui des bruits assez dérangeants dans une chambre voisine, il sera surpris de découvrir de qui ils proviennent
! warnings : forme de voyeurisme, violence, langage vulgaire/cru, évocation de sexualité et de guerre, alcool, jalousie
3 805 mots Description à la troisième personne
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Il avait une ouïe surdéveloppée, tout le monde le savait. Les élèves qui se disputaient, il les entendait. Les vitres cassées par un ballon, il les entendait. Les rires à deux heures du matin, ça putain ouais il les entendait aussi. En bref, il entendait tout ce qu’il se passait dans le manoir, du moins au deuxième étage. D’habitude, aucun problème à s’endormir avec ces bruits, il avait déjà dormi sous des tirs de fusils alors des gosses n’allaient pas l’empêcher de se reposer. Enfin, c'est ce qu’il pensait. Les rires, les insultes, les chuchotements, d’accord, mais les gémissements c'étaient autre chose encore.
Au deuxième étage il n’y avait que les étudiants ayant dépassé la majorité, pour ceux que l’on pouvait dater, et quelquefois il arrivait que ce genre de choses se produisent mais rien de terrible, c'était léger et rapide, tout l’inverse de ces dernières fois. Parce que oui, “ces” dernières fois. Pas juste une fois, un vendredi soir pour fêter le weekend, non, tous les putains de soirs depuis une semaine. Alors Logan commençait à regretter son ouïe surdéveloppée.
Il n’avait jamais bien dormi, c'était pas son genre, mais ne pas dormir n'était pas son genre non plus. Il avait besoin de sommeil. Son corps avait beau se régénérer, il devait se reposer, pour éviter d'être de mauvaise humeur, encore plus que d’habitude je veux dire.
Mais aller toquer à la porte de cette chambre et demander poliment d'arrêter de baiser tous les soirs n'était pas non plus dans ses options. Malgré son caractère, assez explosif, Logan n’aimait pas ces situations, elles le mettaient toujours très mal à l’aise. Et puis, il devait avouer aussi qu’admettre que depuis une semaine il écoutait sans le vouloir ces bruits était un peu gênant, voire même beaucoup.
Lors de ces nuits blanches, Logan était parvenu à localiser la chambre d’où prévenait tout ce boucan. C'était la dernière, tout au fond du couloir, à environ cinq chambres de la sienne. Si sa mémoire était bonne, Oscar dormait là-dedans. Un mec assez banal et gentillet, le genre à se faire recaler par toutes ses conquêtes amoureuses. Et pourtant il en faisait du bordel. Bien entendu il n'était pas tout seul dans l’histoire, mais Logan ne voyait pas qui pourrait être la deuxième personne. Oscar avait des ami.e.s mais rien de fantastique, pas de petit.e ami.e non plus et en aucun cas une mutation permettant de faire ce genre de choses tout seul. En fait, il pouvait juste manipuler les couleurs, mais pas à un très haut niveau, seulement inverser le jaune d’une banane avec le rouge d’une fraise par exemple. Alors Logan séchait, il ne voyait pas qui ça pouvait bien être. Et même la voix ne l’aidait pas, il entendait davantage Oscar que l’autre. Même si quelquefois il parvenait à capter une voix, très douce, très tremblante, et il devait l'avouer, assez agréable à entendre. Mais ce n'était pas sa faute, il ne pouvait pas ne pas écouter, ses oreilles entendaient pour lui. Et même avec des bouchons il entendait tout, puis de toute manière il ne supportait pas ces trucs en plastique fluorescent.
Au bout de la cinquième fois, il avait eu espoir que ça s’arrête, qu’ils arrêtent. Mais ce n'était pas arrivé.
Honnêtement, il était un peu à cran. Les élèves le remarquaient très clairement, dès le début de la semaine ils avaient vu que Wolverine était d’humeur cinglante, ils se tenaient encore plus à carreaux. Leur soulagement était qu’au moins il n'était pas professeur, parce qu’ils se voyaient mal avoir à endurer ce regard enflammé pendant une voire deux heures de cours. Logan était simplement “invité”, ou peut-être “habitant”, ou “babysitter” aussi parfois. Charles lui avait proposé un poste en tant que professeur d’histoire, mais il avait vite refusé, ne voulant pas avoir à se coltiner des évaluations à corriger et une cravate à porter. Quelquefois il donnait des sortes de cours, ou plutôt des entraînements, dans le combat bien entendu. Et puis un ou deux, ou une petite dizaine d’élèves peut-être, lui demandait fréquemment de les aider à la salle de sport, pour des conseils ou juste un soutien physique. Avec tout ça il avait fini par connaître tout le monde, même s’il n’en avait pas l’air, il aimait plutôt bien ces gosses.
Et puisque officiellement il n’avait rien à faire, il pouvait observer Oscar, ou plutôt avec qui il traînait.
Appuyé contre un encadrement de porte, Logan ne détacha pas son regard du jeune homme. Malicia était passée parler à Oscar, et des sueurs froides avaient parcouru le dos de Logan en imaginant cette possibilité, mais heureusement elle était avec Bobby dans une chambre à l'autre bout du couloir. Katt était aussi passée pour lui donner des livres, mais Logan savait qu’elle avait déjà quelqu’un d’autre dans le viseur, ça ne pouvait donc pas être elle. Quentin, Mark, Sophie et Sasha aussi. En fait, Oscar parlait à beaucoup de monde et n’avait pourtant pas d’amis fixes.
Dix-sept heures et Logan commençait à râler. Pour un samedi, Oscar en voyait du monde, il faisait courir Logan un peu partout. Et dans tout ça, personne ne pouvait correspondre.
« Salut, tu as pu le récupérer ? »
Devant lui, à une quinzaine de mètres, Oscar discutait avec une nouvelle personne encore. Logan leva les yeux au ciel derrière ses lunettes de soleil et s’appuya davantage sur l’arbre dans son dos.
« Mh mh, Tornade a été compréhensive, elle m'a même aidé à le réparer »
Le garçon souriait faiblement, il n'était pas timide, Logan le savait puisqu’il connaissait assez bien ce jeune homme, c'était même lui qui l’avait ramené.
Il y a quatre mois, Logan est parti, sans vraiment savoir pourquoi, pour être honnête, il voulait juste aller près d’un lac et regarder la forêt vivre en face. Mais il a entendu un couinement, humain, ou du moins pas animal. En fait, il a failli couper la tête à ce garçon lors de leur première rencontre, il s'était caché dans un buisson derrière lui. Logan l’a écouté lui expliquer qu’il avait fuit sa maison pour échapper à des personnes qui ne l’appréciaient pas, il disait que sa famille lui manquait beaucoup mais qu’il ne pouvait pas revenir avec eux car c'était dangereux. Puis, sorti de nul part, il lui a dit qu’il était désolé pour tout ce qu’il avait vécu. Logan l’a fixé, pendant un long moment avant de demander : “tu lis dans les pensées ?”. Ce à quoi le garçon a répondu : “j’interprète les signes invisibles”. Il a fallu dix bonnes minutes pour que Logan comprenne, et qu'il se détende un peu par la même occasion. Le garçon lui a demandé pardon, il a dit ne pas avoir voulu être trop brusque mais qu’il n’avait pas pu s'empêcher de le dire, parce qu’il voyait la souffrance sur les traits de Logan. La discussion s'était arrêtée là, Logan s'était levé et avait lentement soufflé, il n'aimait pas parler de sa vie alors savoir que quelqu'un pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert l'avait dérangé. Le garçon s'était encore une fois excusé, les larmes aux yeux, et Logan l'avait regardé pendant quatre secondes, quatre longues secondes qui lui avaient fait ressentir plus que quatre années. Il avait pris le garçon dans ses bras, il n’avait pas contrôlé son geste, il voulait juste le prendre dans ses bras pour quelques instants. Après, Logan l'avait emmené au Manoir, et ils s’étaient vite perdus de vue dans la masse de mutants. Mais il le regardait, il ne pouvait pas s'empêcher de le regarder lorsqu'il passait devant une salle de classe et qu’il le voyait en train de prendre des notes, ou lorsqu’il écoutait de la musique dans le jardin. Logan se sentait un peu attaché à ce garçon, enfin, ce jeune homme, puisqu’il avait vingt-trois ans.
« Génial, Oscar sourit gentiment, et..tu peux venir ce soir ? »
Logan ouvrit grand les yeux. Oscar fixait le garçon avec un sourire, un peu trop grand pour n'être qu’une invitation à jouer aux cartes.
« Je sais pas trop, tu sais ça va beaucoup mieux là donc..je veux pas forcer de trop, répondit l'autre avec un regard neutre, contrastant avec la situation »
Bordel, il ne s’attendait pas à ce que ça soit lui. Mais en y repensant, ça semblait presque logique maintenant. La voix faible et tremblante était aussi calme et douce que la sienne, et puis il parlait beaucoup avec Oscar depuis quelque temps.
Logan lâcha son arbre, il retira ses lunettes et passa sa main contre ses yeux. Bordel de merde, il ne s'attendait pas à ça. Il avait besoin d’un peu de calme, et d’une bière accessoirement, alors il alla s’enfermer dans sa chambre.
Dans le jardin, Oscar et le garçon continuaient de parler, mais Logan n'était plus là pour les entendre, malheureusement.
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« Aah putain ouais »
Deux jours, ils avaient tenu deux jours avant de recommencer. Et Logan n’allait plus tenir, surtout maintenant qu’il savait à qui parlait Oscar.
Bordel, il n’aimait pas ça, non il n'aimait pas ça du tout. Cette contraction dans sa mâchoire, ses muscles tendus, son cerveau en ébullition. Bordel, ça faisait des années qu'il n'avait pas été jaloux, et il fallait que ça tombe sur ce mec.
Sincèrement, il devrait avoir une médaille pour ne pas déjà avoir lacéré cette foutue porte de chambre, et peut-être au passage un des hommes à l’intérieur. Mais c’était quelque chose de compliqué à contrôler, la colère elle était faite pour sa mutation, elle était compatible. Alors oui, putain oui il avait envie de sortir ses griffes et de défoncer cette porte. Mais il se retenait, parce que concrètement il n’y avait rien, rien que deux types en train de coucher ensemble. Il n’avait aucun droit sur ce garçon, il lui avait à peine parler, et pourtant un truc au fond de lui, au plus profond de sa cage thoracique, lui disait qu’il était sien. Foutu Wolverine, foutu instinct.
Il se leva, arrêtant de massacrer son oreiller avec ses dents. Il ouvrit sa porte de chambre et descendit le plus vite possible au rez-de-chaussée, assez vite pour se retenir de sortir ses griffes. Bien sûr il n’y avait personne, tout le monde était dans sa chambre et dormait, enfin sauf certains. Logan ouvrit le réfrigérateur et y prit un soda, puisque l'alcool était interdit dans l’établissement. Il but la moitié de la bouteille, manquant d’en faire couler sur son menton. Il essaya de se persuader que c'était de la bière, mais le sucre gâchait tout.
Un bâillement le fit sursauter. Par réflexe ses griffes sortirent, prêtes à embrocher.
« Wow range tes couteaux je veux juste de l’eau ! »
Le garçon se tenait devant lui, dans un large t-shirt beaucoup trop grand pour lui. Logan rentra immédiatement ses griffes, posant à l’aveugle son soda sur le comptoir de la cuisine.
« Qu’est-ce que tu fous ici ? »
Sa voix granuleuse, rauque, presque incompréhensible lorsqu’il parlait trop bas. Le garçon déglutit faiblement, il avança et passa derrière l’îlot central pour attraper un verre dans le placard. Logan semblait bouleversé, ok non peut-être pas autant, juste un peu déboussolé alors. Ses yeux étaient plus ouverts que la normale, ses pupilles larges, rondes, et ce n'était pas pour l’obscurité, il y avait au moins deux millimètres en trop pour que ce soit le cas. Et puis sa mâchoire était tendue, pas contractée mais elle l’avait été très récemment ça se voyait, il y avait encore les micros tremblements musculaires sur le masséter. Et sa peau était pigmentée, par du rouge amarante, posé par points s’étirant petit à petit le long de l’os principal.
« Je viens juste chercher de l’eau, pas besoin d'être aussi agressif »
Logan essaya de respirer, vraiment, mais il avait un peu de mal. Est-ce qu’il venait boire pour compenser toute la sueur épuisée, est-ce que ce t-shirt était à Oscar, est-ce que cette odeur était la sienne.
« Cale-toi sur le battement de tes cils, dit le garçon en s’appuyant sur le lavabo, la respiration devient meilleure et régulée lorsque les clignements sont plus lents et contrôlés »
Logan lui lança un regard, entre l’interrogation et la désorientation. Le garçon lui sourit, il but une gorgée de son eau avant de reprendre la parole.
« Les signes invisibles, expliqua-t-il, tu es stressé, énervé et frustré, je dirais que c’est en rapport avec quelqu'un et je pourrais même dire que c’est moi mais j’aime pas être narcissique alors je le dirais pas »
Le jeune émit une courte pause, juste le temps d'interpréter les réactions de l’homme en face de lui.
« J’ai raison, et en plus de tout ça je dirais que tu es totalement paumé, il se rapprocha, regarde moi, dans les yeux, fixe moi et seulement moi, il posa sa main sur la joue droite de Logan, ne crois pas que j’essaie de te draguer, je te calme juste, parce que ça m’embêterait que le Wolverine fasse une crise d’angoisse à cause de moi »
Les spasmes oculaires se calmèrent, Logan l'écoutait et le fixait comme il lui avait dit. Son cœur ralentissait, tout doucement, pas d’un coup sec et c'était bon signe. Sa gorge était toujours serrée, il retenait quelque chose, son air ou sa voix peut-être, ou alors une réaction, oui une réaction.
« Tu peux sourire si tu veux, je vais pas te croquer tu sais, il sourit doucement à Logan pour appuyer ses mots, et puis je sais très bien que c’est toujours amusant comme situation, il retira doucement la main du visage de Logan, je veux dire, que quelqu’un sache exactement ce que tu penses et fais sans qu'il lise dans tes pensées, ça fait flipper, ou rire, ça dépend des personnes »
Sa gorge se desserra très légèrement, et un souffle amusé passa ses lèvres. Le garçon s'écarta de quelques pas, pour avoir une vue d’ensemble, et tout sembla à peu près stable.
« Comment tu peux faire ça »
Il sourit de nouveau à Logan et répondit en montrant de la tête les mains de ce dernier.
« Et toi, comment tu peux faire ça »
Logan reprit sa bouteille dans un sourire amusé, il la finit en quelques gorgées. En face, le garçon fixait la pomme d’Adam monter et descendre dans une lenteur hypnotisante. Il devait l'avouer, Logan lui plaisait beaucoup.
« Je- je vais remonter du coup, dit-il en se redressant »
La bouteille de soda vide fit un bruit aigu en se posant contre le plan de travail. Logan croisa les bras et prit deux secondes pour observer le jeune homme qui le regardait toujours.
« Tu t’entends bien avec Oscar ? »
Ce micro tremblement dans sa voix grave, il soulignait une retenue. Le garçon fronça les sourcils et pencha la tête sur le côté, réfléchissant à ce signe plutôt qu'à la question. La voix de Logan était plus forte, d’environ trois décibels, plus puissante surtout, oui puissante. Son visage était fermé, comme la plupart du temps, mais les muscles de ses joues n'étaient pas contractés contrairement à d’habitude, il était plus détendu à certains endroits de son corps. La bouche, les yeux, les hanches et le ventre. Ok, on touchait au personnel, la question avait un rapport avec son personnel.
« Il est gentil oui, pourquoi ? Tu le connais ? »
Léger mouvement du sourcil droit, ça l'agaçait.
« Non, répondit Logan, pas plus que n’importe quel mec »
Son regard un peu fuyant, qui contournait la silhouette du garçon. Ok, il avait sa réponse.
« Tu es jaloux Logan, expliqua le jeune homme avec un grand sourire, t’es tellement jaloux que le simple fait de parler d’Oscar fait bouger tes griffes »
Il se rapprocha de l’homme, assez pour laisser un mètre entre eux deux. Logan planta son regard dans celui de l’autre, et le garçon su qu'il avait raison.
« Il est à qui ce t-shirt »
Son sourire ne fit que de s’agrandir.
« À un homme, répondit le plus jeune »
« Qui »
Des frissons se mirent à courir contre la peau du garçon, la voix de Logan était encore plus forte, plus grave encore.
« Tu irais déchiqueté l’intestin d’Oscar si je te disais son prénom ? »
Le point de Logan se resserra, non il lui mettrait un coup de poing, et Dieu sait comme de l’adamantium pur dans la mâchoire peut faire des dégâts. Le garçon se rapprocha encore un peu.
« Je pense que Charles ne sera pas très content si tu mets dans le coma un de ses élèves, mh ? »
Doucement, lentement surtout, il posa sa main sur les phalanges de Logan. Ses doigts se refermèrent sur les os solides de l’homme, créant une chaleur diffuse à ce niveau.
« Range ces armes, arrête de serrer des dents, tu vas finir par te les casser et surtout, il caressa de son pouce la peau de Logan, continue de me regarder comme ça si tu veux que je t’embrasse »
Quatre secondes, quatre longues secondes. Logan y vit toute la tendresse du monde, remuant dans les iris du jeune homme en face de lui. Toute la fraîcheur du matin, pigmentant sa peau. Il y vit un courant puissant circuler derrière ces yeux, un courant d’eau et d'électricité, quelque chose de grand et dangereux, tout au fond derrière ces beaux yeux. La mutation de ce garçon était puissante, grande et dangereuse si elle était mal contrôlée, il pouvait tuer en un regard, un souffle ou un toucher. Ces beaux yeux avaient accès aux corps de n’importe quel être vivant, des poumons aux paupières, il pouvait tout voir avec ces beaux yeux. Il pouvait ressentir le clignement ayant qu’il n’arrive juste en un regard dans les iris de quelqu’un, il pouvait l’intercepter ou le supprimer. Un regard sur le cœur humain et il y voyait le rythme, rapide pour Logan, il pouvait le stopper, il pouvait le contrôler. Il pouvait stopper le Wolverine comme le contrôler, comme s’il ne s’agissait que d’un simple être humain, comme s’il n’avait pas ce poison sur les os et que sa peau vieillissait au rythme des années. Il pouvait tuer Logan, comme n’importe quel autre mutant ou humain, il pouvait s’il le voulait le rendre mortel, il avait ce pouvoir. Il le rendait mortel, parce que d’un regard, d’un souffle ou d’un toucher, il pouvait lui ôter la vie. Logan ressentait ça, il voyait ce courant puissant danser dans ces beaux yeux. Et putain, il adorait ça.
Et aussi peut-être que dans ces beaux yeux, dans ce courant chargé d’électricité humide, il pouvait imaginer tout son futur, se gravant à l’encre rouge sur ses lèvres entrouvertes. Parce qu’il avait quelqu’un de dangereux en face de lui, des lèvres dangereuses qui pouvaient lui ôter la vie, comme personne n’en avait jamais eu le pouvoir.
Pour la première fois depuis des années, il pouvait légitimement éprouver de la peur, la peur de la mort qui se cachait sur ces lèvres, ces lèvres qu’il embrassa à pleine bouche.
Le jeune homme ne put s’empêcher de gémir en sentant les lèvres de Logan contre les siennes. Il aurait pensé devoir se battre avec le temps pour pouvoir suivre le rythme d'un baiser avec Wolverine, mais c'était tout l’inverse. Il était doux, ses mouvements lents et contrôlés, sa main tendre contre la joue du garçon. Il prenait son temps, tout son temps. Il caressait de son pouce la peau laiteuse du jeune homme, il souriait faiblement entre deux rencontres buccales, semblant même murmurer des mots que seul lui entendait, mais que le garçon interprétait.
Logan poussa l'autre contre le réfrigérateur, faisant tomber quelques cartes postales et aimants. Il prit le visage du garçon entre ses deux mains et le regarda pendant encore quatre secondes, quatre secondes pour voir tout le courage dont il avait besoin.
« Alors, il est à qui ce t-shirt ? »
Un rire traversa les lèvres rougies du plus jeune, Logan remercia les dieux de lui avoir donné une ouïe surdéveloppée pour entendre mille fois mieux ce joli son.
« À mon frère, il me l'a donné avant que je ne parte et depuis je le porte les soirs où ma famille me manque »
La relaxation musculaire de Logan fut presque impressionnante.
« Donc il est pas à Oscar ? »
« Non, il est pas à Oscar, répondit-il avec un sourire »
La main du plus jeune se posa sur la nuque de Logan, il lui sourit encore une fois, parce qu'il avait un peu toujours envie de sourire en le regardant.
« Tu nous a entendu c’est ça ? En fait je pensais pas qu’il pouvait être aussi bruyant pour être honnête »
« C'était toi ? C'était vraiment toi ? »
Ses muscles se contractèrent de nouveau et le garçon roula des yeux, plus amusé qu'autre chose. Dans sa paume de main il pouvait sentir le trapèze supérieur de Logan se resserrer, ou si l’on voulait traduire, il pouvait sentir les muscles de Logan se contracter sous sa paume de main.
« Oui c'était moi mais de ce que je sache j'ai le droit de coucher avec qui je veux, non ? Demanda-t-il de sa douce voix »
Logan baissa pendant quelques instants ses yeux, le garçon lui pinça faiblement la peau pour les faire remonter vers lui.
« Ma mutation est complexe Logan, et parfois j'ai besoin d’une grande source de relaxation pour calmer tous mes sens, il continua en souriant, tu sais quelle activité produit le plus d’endorphines le plus rapidement ? Le sexe, et Oscar m’a aidé parce que c'était le seul en qui j’avais assez confiance pour faire ça »
Il fit glisser ses mains le long du torse de Logan.
« Du moins, le seul étudiant, il encercla la taille de l’homme au dessus de lui, parce que crois-moi j’aurais adoré te demander, mais tu es..Wolverine tu vois et- je me voyais mal demander à Wolverine de coucher avec moi, parce que t'es un X-Men et moi je suis juste un mutant qui vit dans le même manoir que toi »
Logan posa ses lèvres contre une des pommettes du jeune homme, il embrassa faiblement la peau à cet endroit avant de murmurer dans l’oreille du garçon.
« La prochaine fois, saute moi dessus et arrête d’autant réfléchir »
Cette fois, ce fut Logan qui remarqua des signes sur le corps du jeune homme. Des rougeurs, un sourire un peu retenu, des yeux brillants et une respiration accélérée. En clair, tout ce qu’il aimait voir chez quelqu’un qui lui plaisait.
« Le consentement c'est important alors, le garçon émit une pause, je peux te sauter dessus là maintenant ? »
Le sourire qui éclaira les lèvres du plus âgé fit pulser le cœur du plus jeune.
« Putain ouais »
° x-men masterlist
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revelio-magicae · 1 year
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.·:*¨Revelio Magicae ouvre ses portes.˚ˑ༄
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Nous sommes ravies (et un peu émues il faut bien l'avouer) de vous présenter enfin le forum, après de longs mois de travail il est prêt et n'attend plus que vous ! Merci à tous ceux et celles qui nous ont suivi dans ce projet, merci à vos retours et vos likes, qui nous ont encouragé et motivé d'avantage. Bienvenue à tous nos futurs magicien.nes qui le découvrent peut-être tout juste. On a fort hâte de vous voir parmi nous et on espère surtout que le forum vous plaira et saura vous inspirer de jolis écrits. À tout de suite, sur Revelio Magicae 🪄
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shell-th · 2 years
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#martch2023
1-ce que vous aimez dessiner.
Certaines espèces animales et végétales me fascinent. La nature fait de si belles choses, parfois un peu étranges il faut l'avouer, mais tout de même fascinantes. Je vous présente la balane : petite bizarerie animale, un des seuls crustacés qui reste fixé sur un support. À marée basse on dirait juste une petite vérue en forme de volcan sur un rocher. Et à marée haute elle sort ses cirres, par un genre de petite porte sur le dessus de sa carapace, pour attraper le plancton. Minuscule, bizarre et mystérieuse, elle a tout pour me plaire.
Thank you @bweirdart for giving us the opportunity to challenge our drawing practice this month ❤️
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claudehenrion · 2 years
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Le petit lutin charmant s'en est allé…
  La nouvelle est tombée jeudi, sèche, glaciale comme seule peut et sait l'être une “brève” d'Agence : “Marcel Amont, chanteur et comédien, est mort à 93 ans”. Voilà. Un point, c'est tout : Il est mort. Pourquoi s'étaler, n'est-ce pas ? Ceux qui croient utile de verser une petite larme en parlant d'une chose aussi triste que “nous ne verrons plus jamais ce vrai jeune homme qui semblait éternel, ce gentil clown qui bondissait et rebondissait, si sympathique”… peuvent le faire, bien sûr. Mais ce n'est pas notre boulot : une Agence, c'est là pour  énoncer un truc aussi routinier que tous les autres : “Marcel Amont, chanteur et comédien, est mort à 93 ans”.
C'est étrange, cette manière qu'a le ciel de se vider brutalement : rien n'a changé, mais tout est différent. Ce Jeudi soir, venant juste de l'apprendre, je traversais Paris sur ma moto sous une pluie battante, zigzaguant dans les embouteillages, mouillé comme un explorateur des chutes de Niagara… et je pensais à Marcel Amont, en souriant sous la flotte : c'est lui que le ciel pleurait… NDLR - Comme je vous en ai parlé, un petit ‘’suivi’’, parce que “la vie continue” : j'allais à la Librairie Eyrolles pour la première d'une longue série de “signatures” de “Les Apprentis sorciers”, sujet de mon ‘’édito’’ il y a 48 heures, et qui bat tous les records de vente : jamais, dit Albin Michel, un livre scientifique n'a “fait” une telle explosion, qui met en furie ceux qui tirent à 350 ex … Et les vomissures a-scientifiques du pauvre Alain Fischer (je le cite, car il le mérite : ce soi-disant scientifique, qui se débine de toute confrontation –comme tous ceux qui font passer leur image avant les enjeux de cette bataille planétaire du Bien contre leur Mal– a osé écrire : “Je vous dirai pas qui, mais un ami m'a dit qu’elle…”) donnent envie de l'acheter : les français, maltraités, ulcérés, ont compris que le clan des “périmés” –ce qu'il est– ne peut, à jamais, plus rien leur proposer de bon. En plus, tout ce qu'il en dit prouve qu'il n’a même pas lu ce livre, comme Laurent Alexandre, un autre  ’‘has been’’ . Passons : ce n'est pas le sujet.
Le ciel, donc, pleurait. Pour lui ? Sans doute pas, car il n'y croyait pas trop, à tout ça, le ciel, ses occupants, des trucs compliqués : je n'ai pas réussi à le convaincre ! Il était juste un peu ironique, par fidélité filiale : il ne savait pas être méchant. Et à part ce dernier point, peut-être, rien, dans nos deux existences, n'aurait dû nous rapprocher, ni nos carrières, ni notre monde de référence, ni nos histoires telles qu'elles se sont déroulées, la sienne sans moi, bien sûr, la mienne “sans lui, quoi que…”. Son histoire ? Les médias vont vous la raconter, cent fois. Moi, j'ai envie d'effleurer pudiquement celle de notre amitié. Car le destin se moque de la logique des hommes et de leurs mauvaises “bonnes raisons” de ceci ou de ne pas cela…
Arrivé à Paris tout début octobre 1955, sortant de mon “bled” natal, je n'étais même pas un de ces lourds provinciaux dont les impairs faisaient les délices des habitués des “Rallyes”, qui se croyaient délurés et n’étaient qu’un peu plus blasés que les gens normaux : j'étais à l'étage inférieur, celui des Ploucs chroniques… et des noms comme “Marcel Amont” ne risquaient pas d'avoir une place dans mon petit panthéon personnel –alors assez “plein de vide”, je dois l'avouer. Un ami, étudiant à “Sup de Co”, m'a entraîné dans un petit boui-boui pas très loin de la place de la République où sa Promo’ fêtait quelque chose… Et là, j'ai eu un choc, devant un inconnu qui venait d'arriver de son Bordeaux natal, et qui, en plus, ne connaissait pas le seul bordelais que moi je connaissais : mon camarade de promo’ Philippe Joyaux, qui allait bientôt connaître une gloire littéraire méritée puis la faute politique (il fut un chantre ardent du “maoïsme mondain” des années 65-70) sous le nom de Philippe Sollers, avec son superbe roman “Une curieuse solitude” : son univers, à lui aussi, était à des lieues de celui de Marcel Amont… On s’est dit ‘’Au revoir’’....
Puis le temps a passé, trop vite et si lentement comme toujours. Lui m'avait tout naturellement oublié et moi je me souvenais de cette bombe de talent, de finesse et de drôlerie vraie. Je “suivais” sa carrière dans la presse, et je travaillais (guitare, piano et chant, comme toujours) chacun de ses succès… qui font toujours partie de mes “morceaux de bravoure”. Nos chemins se sont brièvement croisés deux ans plus tard, lorsque j'ai eu l'occasion de remplacer, pour quelques mois, “Schubert” (mais oui… Manque de pot, ce n'était pas Franz. Le “mien”, pianiste, n'était pas très connu mais s'était cassé le poignet : à moi de jouer !) comme accompagnateur de Jean-Claude Darnal, un chanteur “rive gauche”, ami de Marcel Amont. Rien à dire sur ces non-retrouvailles : il était devenu “Monsieur” Amont… et moi, j'étais resté un étudiant qui “se faisait” un peu d'argent de poche en pianotant à travers le Quartier Latin… Il y a des âges où 5 ans d'écart pèsent lourd et créent une vraie différence.
Il a fallu un demi-siècle et l'aube des années 2000 pour que, par un hasard trop grand pour être dû… au hasard, ma Maman et Mme Laborde –la Maman de son adorable épouse Marlène– se cassent le même jour le col du fémur (chacune le sien, évidemment !), et aillent se faire rééduquer à la clinique “de la Porte Verte”, à Versailles… où nous nous sommes vus, revus, découverts, appréciés, trouvés… C'est là que j'ai découvert les mille et une richesses de cet archétype de “mec talentueux”. Je me suis mis à faire partie des habitués de sa belle maison de St Cloud, et je suis devenu un des utilisateurs patentés (et très tentés, en même temps) de son piano noir… où nous faisions des “quizz’’ : ’'Et celle-là, tu la connais ?” – un jour, il était arrivé tout content d'avoir “découvert” Connaissez-vous la Touraine, de Francis Linel. Manque de bol, je la connaissais, il en était tout déçu !).
Souvenirs : leur panique à tous deux (Marcel et Marlène) lorsque leur ravissante fille Romélie –comme sa grand-mère !– en vacances à Phuket, a été frappée par le tsunami du 26 décembre 2004, laissant ses pauvres parents sans aucune nouvelle pendant plusieurs jour alors que circulaient des images d'horreurs et de morts. Elle fut sauvée, ainsi que Alain Chabat, mais ils ont mis très longtemps à reprendre leur souffle… Ou encore, leur joie lorsque leur fils Mathias Miramont a “intégré” la même grande Ecole que moi –ce dont lui se foutait totalement, sa  vocation était ailleurs.
Et le temps passait, apparemment sans laisser de traces sur le corps sec et souple de cet ancien ‘’prof de gym’’ qui, à 90 ans bien sonnés, refaisait son “gag-exploit” consistant à marcher… se trouver arrêté par une chaise, continuer à marcher en montant d'abord sur l'assise, puis sur le dossier… La chaise se renversait sous son poids…  et lui continuait sa ‘’marche’’, sans le moindre changement de rythme ou d'allure… Je n'ai jamais osé essayer… et je mourrai en l'enviant d'avoir su faire ça !
Au revoir, cher “Mexicain basané”. Ou plutôt… A Dieu. Tu es dans ce ciel que tu voyais “Bleu, Blanc, Blond”, et tu sais, maintenant, s'il est occupé ou désertique… 
Ton ami Claude, qui te pleure…
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latribune · 1 year
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christophe76460 · 1 year
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L’Ancre de Ma Vie
"Le jour où j’ai signé mon CDI chez “xyz”, c’était un des plus beaux jours de ma vie. On croyait qu’on était en sécurité dans cette entreprise, on a pris des crédits pour la maison et maintenant, on va se retrouver au chômage. À nos âges, on ne retrouvera rien.”
“on croyait qu’on était en sécurité…”
Dans cette vie, beaucoup de choses peuvent nous procurer un sentiment de sécurité : le travail, l’argent, le mariage, la famille, la santé… mais sommes-nous réellement en sécurité ? Sommes-nous vraiment à l’abri ? Il faut bien l'avouer, se croire en sécurité ne sert à rien, avoir un sentiment de sécurité ne sert à rien. Ce dont nos cœurs aspirent, c’est de l’assurance que nous sommes effectivement et objectivement en sécurité. Nous avons besoin d’éléments concrets qui nous procurent la certitude que nous sommes en sécurité pour cette vie et pour l’éternité.
Dieu a mis à la disposition de tous ses enfants un merveilleux, merveilleux privilège spirituel, provision, cadeau appelé : ESPÉRANCE.
L’espérance est l’attente joyeuse de l’accomplissement des promesses* de Dieu.
*Promesses qui concernent cette vie.
*Promesses qui concernent l’éternité.
Dans la première épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul affirme que 3 choses demeurent FOI-ESPÉRANCE-AMOUR.
On parle beaucoup de la foi et de l'amour
Il faut bien avouer qu’on n'entend pas grand chose au sujet de l’espérance.
L’espérance est l’ancre de la vie.
L’espérance, c’est attendre joyeusement ce que Dieu a promis, juste parce qu'il l’a promis.
L’espérance est l’assurance objective que tu es vraiment en sécurité.
Je suis persuadé qu’il te sera bien utile de saisir quelques vérités au sujet de ce don de la grâce.
C’est ce que je te propose de découvrir dans les prochains jours.
«Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance,»
‭‭Romains‬ ‭5‬:‭1‬-‭3‬ ‭LSG‬‬
«le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir: Christ en vous, l’espérance de la gloire.»
‭‭Colossiens‬ ‭1‬:‭26‬-‭27‬
«Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu. Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.»
‭‭1 Corinthiens‬ ‭13‬:‭12‬-‭13‬ ‭LSG‬‬
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// CHRONIQUE ALBUM //
The Arcs - Electrophonic Chronic
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En voilà un retour qui fait plaisir et qu'il faut l'avouer on n'attendait plus. Je parle de ceux dont je fais partie qui étaient tombés sous le charme de ce premier album "Yours Dreamily" paru en 2015 qui savaient que The Arcs était un side project ; on ne boudait pas notre plaisir à déguster ce petit bout d'habile revival d'un blues rock sexy et soul mais on savait qu'il pouvait s'agir d'un one shot de musiciens sans cesse pris à autre chose le reste de l'année notamment son lead qu'on ne présente plus Dan Auerbach qui venait de hisser les Black Keys à un tout autre niveau d'audience avec "El Camino". Et l'histoire semblait nous donner raison puisque les années passaient sans annonces de suite et surtout coup de massue final qui devait chlore le débat, le décès de l'autre fondateur du projet et batteur du groupe, le multi instrumentiste, songwriter et producteur Richard Swift ayant notamment officié au sein des Shins aux côtés de James Mercer. Son addiction à l'alcool et l'hepatite qui a suivi eut raison de lui en 2018 à l'âge de 41 ans.
Ainsi, ce nouvel album des Arcs, "Electrophonic Chronic" sorti le 27 janvier 5 ans après ce tragique évènement est une nouvelle preuve que de belles choses peuvent naître des pires drames et ce long format en plus d'être un plaisir musical de chaque instant est avant tout un hommage à Swift et la plus belle réponse à la mort, cette faucheuse que l'on voit apparaître sur cette pochette psychedelique, faisant ombre à un briquet où est écrit "Swift" pour mettre en image une de ses addictions mortelles et cette pomme comme symbole du fruit défendu, l'hédonisme assassin de Swift semblerait-il.
Le décor ainsi planté et les dédicaces à Swift des crédits de l'album jusque dans les clips étant légions, qu'en est-il de la musique des Arcs dépourvus de leur batteur et ami ? Et bien Dan Auerbach, Leon Michels, Nick Movshon et Homer Steinweis sont tout simplement au sommet de leur art et offrent même ce qui semble être un des plus beaux morceaux de blues soul gravé sur galette. Keep on Dreamin', Eyez, Heaven is a Place, River et Sunshine qui ouvrent l'album sont déjà chacun à leur manière des évidences intemporelles du genre, sexy, psychedeliques, pop dans leur structure et leurs melodies les rendant rapidement addictifs avant que ne s'entame la deuxième partie de l'album creusant un peu plus le blues et la soul électriques avec des titres plus conventionnels mais sans fausses notes pour autant ni une once d'ennui, les interludes elles-même étant inspirées et laissent pour seul regret de ne pas être devenues de vrais morceaux entiers tant tous les ingrédients sont là.
Cerise sur le gâteau donnant un cachet si particulier à Electrophonic Chronic, l'experience en tant que producteur et les années en studio de Leon Michels bien sûr mais surtout de Dan Auerbach. On ne va pas revenir dans cet article sur la carrière des Black Keys, la multitude de musiciens dont il a produit les albums ni même de toutes les signatures de son label Easy Eye Sound mais la science de la production est bien là, cette patine psychédelique et 70's sur tous les instruments, ces effets de voix qui servent les morceaux, tout est juste et Auerbach paraît ici plus inspiré et savoureux qu'au sein de son groupe principal, allez comprendre...
Vous l'aurez compris "Electrophonic Chronic" est une des très belles sorties de ce début d'année, probablement un des plus savoureux albums de 2023 et en tout cas un incontournable pour tout amateur de blues et de soul qui attendent toujours qu'on vienne dépoussierer le genre !
Allez, on monte dans cette belle Cadillac cabriolet avec le regretté Richard Swift au volant et on s'envole pour les étoiles et les routes infinies. Ciao l'artiste.
Poppy
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samuelpivo · 2 years
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Au bord du Danube (Attila Joszef), traduction E. Pivo
1.
Sur une pierre assis juste en bas des quais
j'ai regardé l'écorce d'un melon.
Plongé en moi-même à peine j'entendais
causer la surface, se taire le fond.
Comme s'il sortait de mon cœur à l'instant
le Danube était : trouble, sage et grand.
Comme des muscles quand travaillent les hommes
qui martèlent, sèment l'argile, creusent,
chaque tourbillon, chaque vague résonne
se tend, se détend, tombe, généreuse.
Et comme ma mère, cette eau m'a bercé,
lavant la lessive d'une cité.
Et la pluie vint alors, quelques gouttelettes,
puis s'arrêta comme ça sans raison.
Et pourtant, comme au seuil d'une grotte on guette
la longue pluie – j'embrassais l'horizon
où sans limite, il pleuvait du passé :
temps comme mort, autrefois bariolé.
Le Danube coulait. C'était comme si,
enfant d'une mère à l'esprit absent,
en jouant sur elle, gracieux, doux, gentil,
se tournait vers moi le fleuve en riant.
C'est le cours du temps qui le faisait trembler
comme un cimetière aux pierres tombés.
2.
Je suis ainsi déjà depuis cent mille ans
à regarder soudain ce que je vois.
Un seul instant – et c'est l'ensemble du Temps,
cent mille ancêtres le voient avec moi.
Je vois ce qu'iels n'ont vu, car iels sarclaient hier
massacraient, étreignaient, devaient oeuvrer.
Et iels voient, retourné·es parmi la matière,
ce que je ne vois, je dois l'avouer.
Nous nous connaissons, comme plaisir et peine.
Le passé est mien et leur le présent.
On écrit – mon crayon dans leurs mains, ce poème
Et je me souviens, en moi je les sens.
3.
Ma mère kun,  mon père székel à moitié,
moitié roumain, ou roumain tout à fait.
Aux lèvres de ma mère, doux goût sucré,
Aux lèvres de mon père, goût du vrai.
Chacun de mes gestes est fait de leurs bras.
Je deviens triste parfois c'est pour ça -
ce qui passe et va. D'où je viens. « Tu verras,
quand nous ne serons plus là !... » - c'est leur voix.
C’est leur voix qui vient, car eux c’est déjà moi ;
mon corps faible est plus fort qu’il ne peut l’être,
je me souviens, et je deviens à la fois
depuis l’origine tous mes ancêtres -
je suis l’Ancêtre crû et multiplié :
heureux je deviens mon père et ma mère
mon père, ma mère à leur tour dédoublé·es
devenu Un ardent je prolifère !
Je suis le monde – tout, ce qui fut, qui est :
toutes les lignées, qui s'entrechoquèrent.
et où les vaincus souffrent j'ai souffert.
Árpád et Zalán, Werbőczi et Dózsa -
turcs, tatars, slovaques, roumains, tourni
mêlés, dans ce cœur où cette dette enfla
un futur serein – hongrois aujourd'hui !
… Moi je veux avancer. Ils devront suffire
les combats passés qu'il faut assumer.
Le Danube où passé, présent, avenir
sont de douces vagues entrelacées.
Les combats que tous nos ancêtres livrèrent
la mémoire en paix en dissout les noeuds
pour régler enfin ensemble nos affaires,
c'est notre travail ; et ce n'est pas peu.
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lebelgequilit · 2 years
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[Le Belge qui joue noir sur blanc] ♟️ 𝕃𝔸 𝔻𝕀𝔸𝔾𝕆ℕ𝔸𝕃𝔼 𝔻𝔼𝕊 ℝ𝔼𝕀ℕ𝔼𝕊 ♟️ Voici un grand livre de @werbernard, et ce n'est pas un échec! Mais ça en parle! En effet, ce livre est un affrontement de deux reines autour d'un plateau de jeu grandissant avec les héroïnes! ♟️ Nous suivons deux petites filles bien différentes. L'une pense individuellement, ne supportant pas la foule et l'autre ne jure qu'avec le collectif, et à peur d'être seule. Au départ leur vie, leur rencontre ne se résume qu'à une partie d'échec sur un plateau. Mais au fil des pages et de leur vie, le plateau sera celui de la vie, du monde où chacun peut être un pion de leur jeu! Ces deux petites filles deviendra, au fil des pages et de leur vie, deux némésis, pensant différemment, qui dédieront leur vie à se détruire mutuellement. Leur partie d'échec est devenue tellement excellente que le plateau ne leur suffit plus! Il leur faut le monde. Un jeu cruel où s'éliminer sera la règle, quel que soit les dégâts collatéraux.! ♟️ De 1970 à 2015, tous les événements que nous connaissons (Heysel, World Trade Center...etc.) seront expliqué par leur rivalité pour que l'une prenne le dessus sur l'autre! J'avoue que parfois....c'est assez redondant, mais c'est surtout la méthode d'attaque et la réflexion derrière chaque attaque qui est intéressante! Tel les échecs, rien n'est laissé au hasard et chaque coup porté à un impact sur un fou, une tour, un cavalier ou des pions! Le monde est une partie qui leur est dédiée. ♟️ On se laisse embarquer dans ce voyage autour du monde où chaque coup est permis! MI15, le KGB, le commandant Massoud, Oussama Ben Laden, l'armée américaine, la CIA...tout permet la meilleure stratégie! Jusqu'au final...juste délicieux! ♟️ Encore une fois, ce livre s'inscrit dans le #werberunivers. C'est à dire que son ouvrage s'inscrit clairement dans le monde qu'il a créé, en y retrouvant l'encyclopédie du savoir relatif et absolue d'Edmond Wells, évidement! ♟️ Les amateurs d'échecs, de réflexions, de géopolitiques trouveront ce roman excellent, parfois un peu long, mais assez jouissif je dois l'avouer! #bookstagram #echec #bernardwerber #2022 #reine #instabook #bookporn #roman https://www.instagram.com/p/CkDzpCpDExc/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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nuits-acryliques · 3 years
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Brèves de ciné : février 22
Le Beau Mariage, Eric Rohmer (1982)
Une fille paumée, insatisfaite de sa vie. Elle a une liaison avec un homme marié et fait des études qui, elle le dit elle-même, ne mèneront absolument nulle part. Parce que son amie est mariée, qu'elle se rend à un mariage où elle rencontre un type pas mal, elle décide qu'elle aussi va sa marier et elle ne se prive pas de le dire à tout le monde. C'est juste le principe de changer de vie qui l'attire. Elle se prend pour une déesse que l'homme doit aduler et dont les désirs doivent être par lui satisfaits (ce n'est pas moi qui juge, c'est ce qu'elle dit elle-même !!). Il s'occupera de la tâche ingrate de ramener l'argent au foyer tandis qu'elle sera libre de faire ce qu'elle veut. Il faut qu'il soit riche et occupé. Elle a beau vouloir justifier, elle veut en fait se faire entretenir. Seul le confort l'intéresse. Son hypocrisie va se retourner contre elle car l'homme en question (le type du mariage) est tout sauf entreprenant et elle est obligée de lui courir après, alors qu'elle voulait tout sauf faire ça. Le décalage entre le caractère du personnage, très orgueilleux, égoïste, voire violent, et ce qu'elle est réduite à faire, les stratagèmes vulgaires de la femme araignée, fait la drôlerie du film. Elle est tout le temps à côté de la plaque mais ne se gêne aucunement pour critiquer les autres. Décidément le malheur rend aigri !
Pas le meilleur de la série des Contes moraux mais certains dialogues sont exquis.
A Room with a View, James Ivory (1985)
Un film illuminé par la chaude lumière d'Italie. Vif, sensible, vibrant. Avec juste ce qu'il faut de mordante ironie envers la rigidité bien connue de la morale anglaise.
Le beau Georges est irrésistible, qui ne craquerait pas ?
La scène de la baignade, avec trois hommes entièrement nus qui batifolent dans l'eau, était osée ! Je flaire le maestro Visconti (oui je sais, c'est un peu facile...).
Les Roseaux Sauvages, André Téchiné (1994)
Douloureux, beau, brûlant. Bouleversant.
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L'éveil des désirs
After Blue (Paradis sale), Bertrand Mandico (2022)
Nanar SF sous acide avec plein de machins gluants, des nénés à l'air, des symboles phalliques partout, un monde de concupiscence où le 3e œil se retrouve sur le sexe de la femme, des plans-paillettes à la pelle, une musique de fond méga surchargée - tout ça très cinéphilique et bien fait, il faut l'avouer. Avec toutes ces indices, pas besoin de dire que, malgré la présence exclusive de personnages féminins (il y a un homme et c'est une androide), le regard derrière la caméra reste très hétéronormé. Des idées il y en a, du mauvais goût (assumé) aussi, ça a beau être visuellement dépaysant, le tout ne prend pas, le soufflé retombe à la fin, on se dit que tout ça, c'est que des effets, fastidieux pour pas grand chose.
Certes, il ne faut pas se laisser avoir par ce côté "vous allez en prendre plein la vue" ou le rejeter complètement comme j'ai l'air de le dire. Dans mes soupirs d'agacement et d'exaspération, j'y ai quand même goûté un certain plaisir. Tout ça ne manque pas d'humour, surtout dans l'écriture des dialogues, dans le second degré. C'est ce qui sauve un peu le film, même si parfois il se prend horriblement au sérieux. Le dernier mot : la gaieté extravagante du film, et ça, c'est contagieux.
(Ça ne veut pas dire que je suis prête à me vendre pour un 3e Mandico !!)
Le Bois dont les Rêves sont faits, Claire Simon (2015)
La documentariste se fond dans le Bois de Vincennes pour recueillir au fil des saisons les confessions de ceux et celles qui fréquentent ce lieu. Le film se tisse ainsi à partir de visages, de voix, d'histoires personnelles.
Il n'y a rien de plus biaisé que le dispositif cinématographique, dès qu'une caméra se pose quelque part, la réalité se trouve changée. Et pourtant, face à la caméra de Claire Simon, ses interlocuteurs semblent tout naturellement et spontanément lui confier les choses les plus secrètes de leur vie. C'est incroyable d'arriver à ce résultat. Elle intervient peu, elle leur laisse la parole. Il y a tout de même un moment où on la sent très émue, c'est quand un monsieur cambodgien lui raconte qu'après avoir fui le pays, il n'a jamais pu revoir son père disparu, que pendant très longtemps il n'a pas compris pourquoi il a préféré rester là-bas au lieu de partir, que chaque jour, il y pense depuis leur séparation. C'est l'histoire de milliers, de millions d'exilés. Je ne sais pas bien pourquoi je suis émue moi aussi, peut-être à cause de son regard, si rempli de douleur et de regret.
Vous ne désirez que moi, Claire Simon (2022)
Ce titre, c'est une phrase que Marguerite Duras dit à Yann Andréa pour lui brider tout autre désir.
Après deux ans de vie commune avec la grande écrivaine, son aînée de trente ans, Yann Andréa éprouve le besoin de parler de cette relation avec son amie journaliste Michèle Manceaux. La première partie du film est tout entier consacré à Duras à travers la passion que lui porte son admirateur, puis amant. C'est la figure idéalisée de l'écrivaine. Puis, peu à peu, à mesure que leur lien s'intensifie, c'est la femme qui prend le dessus, femme exigeante, insatiable, qui se pose au centre de tout. Femme de chair aussi. Le film évite le voyeurisme de s'engouffrer dans les détails de la vie intime de l'écrivaine. Il parvient à les éviter adroitement, tout en suggérant la liberté sexuelle qui fait partie de Duras.
C'est en basculant vers la figure de Yann Andréa que le film devient tout à fait réussi. Toute la singularité de cet amour nous apparaît. L'homosexualité de Yann Andréa - et le rapport de Duras à celle-ci - sont longuement évoqués. Dans cette relation complexe et torturée, qui est dominant, qui est dominé ? Le rapport de force bascule sans cesse et n'est pas forcément celui que l'on croit tout le long du film.
Pour être honnête, je déteste Duras. Je déteste son affectation, sa fatuité, ses airs de grande dame, ses lourdeurs, son manque totale de subtilité. Heureusement le film n'a pas pour but de nous la faire aimer. Il fait mieux que ça. Il arrive à apporter à ce portrait de personnage qui frise la caricature et que l'on a tendance à prendre d'un bloc, de la douceur et de la fragilité.
Et puis il y a Yann Andréa, personnage de second plan, dépendant et presque subordonné à elle, devenant un être à part entier, avec sa propre vie intérieure, ses pensées et ses désirs. Bel hommage à cet homme longtemps resté dans l'ombre.
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Les interprètes du film sont excellents : Swann Arlaud tantôt nerveux, fragile, passionné, lucide ; Emmanuelle Devos en amie attentive, sensible et bienveillante.
Lettre d'amour, Kinuyo Tanaka (1953)
La film a pour sujet les femmes "de mauvaise vie" de l'après-guerre, celles qui se vendent aux gaijin.
Un ancien soldat, interprété par le grand Masayuki Mori, traîne sa mélancolie dans les rues de Tokyo en ressassant son ancien amour (la très élégante Yoshiko Kuga). Par un mauvais hasard, il découvre qu'elle fait partie de ces femmes sans honte qui embobinent leur amant étranger pour se faire entretenir. L'amour idéalisé se brise.
Je trouve que le film reste dans une certaine ambiguïté qui n'est pas sans intérêt. La recherche de pureté et de rédemption de son héroïne au passé compliqué donne à penser qu'il condamne les autres femmes qui se complaisent dans leur situation d'entretenues. Pourtant ce n'est pas ça du tout. Le seul jugement porté contre elles est celui du héros moralisateur. Face à ses injonctions de "changer de vie", de revenir sur le "droit chemin", elles lui répondent que c'est trop tard, qu'elles ne font pas tout ça de gaieté de cœur, et que pour finir, il ne comprend pas. Car toutes ces femmes n'ont pas la force morale d'une héroïne de cinéma, ni un amour pour les aider à s'en sortir. Elles tentaient seulement de survivre au jour le jour. Il y a le cinéma et puis il y a la vie telle qu'elle était réellement à l'époque. Le film de Kinuyo Tanaka parvient avec grâce à faire le pont entre les deux.
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reveusedelanuit · 4 years
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Salut toi,
Je sais qu'on ne se parle plus trop et je le comprends. Je voulais m'excuser. Je t'ai fait souffrir, je n'en doute pas une seule seconde. J'avais peur. Mais pas de toi. Toi, tu étais son contraire. Tu étais plein d'amour, tu acceptais tout et par dessus tout tu soutenais quiconque faisait partit de ta vie. Je n'ai fait que te décevoir en plus de t'avoir fait espérer. Tu ne méritais en aucun cas d'être traiter comme ça. Mais il m'avait brisé et je ne savais plus comment aimer. J'avais peur que tu me laisses après t'être rendu compte du monstre que je suis. J'avais si peur de te faire souffrir et d'en être blessé que j'ai fini par te faire du mal.
J'avais peur que tu me vois comme je me vois. Et c'est affreux de ma part mais si tu me détestais alors j'étais rassuré, parce que tu ne tenterais plus d'approche. Malheureusement tu as été patient et je n'ai fait que te rejeter encore plus alors que j'aimais passer du temps avec toi. Tu me faisais rire et tu étais toujours plein de joie, le sourire aux lèvres. Dieu que j'aimais t'entendre rire. Tu rayonnais.
On se ressemblait plus que je ne voulais me l'avouer. On était deux romantique en manque d'amour. Mais tu savais aimé alors que je ne savais plus le faire. Je ne regrette pas de m'être enfui face à tout ce débordement d'émotion que tu étais. Les remords, par contre, sont bien présents.
Je t'ai rejeté et je comprend que se soit impossible de me faire pardonner mais parfois tu me manques. J'aimerais me retrouver enroulé dans tes bras, juste le temps de calmer la tempête dans ma tête. J'aimerais t'entendre rire en me voyant faire quelque chose de stupide. J'aimerais partir en voyage avec toi à l'autre bout du monde.
Je me dégoûte. Je me dégoûte tellement de n'a pas savoir ce que je veux. Aujourd'hui tu me manques, demain se sera un autre et je me répugne de penser comme ça.
Je me déteste.
Aujourd'hui, cette semaine, ce mois, tu es peut être une obsession qui ne sera plus dans l'heure qui suit. Pourquoi faut-il toujours que je pense comme ça ? Pourquoi tout ne peut pas être plus simple ?
Qui me dit que ce n'est pas qu'une passade ? Qui me dit que ce n'est pas le monde parfait que je me crée qui me joue des tours ?
Demain je t'aurais peut être oublié, mieux vaut ne rien t'infliger. Les pensées dans ma tête ne valent pas le coût qu'on les écoute. Elles sont instables et désorganisées. Jamais elles ne seront en accord.
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alehandra-love · 5 years
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Une vie pour une autre (suite)
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Chapitre 3
Une nouvelle ère commence
Je rentrais dans la maison secondaire quand ma mère me sauta dessus.
- Tu n'as rien… Tu n'es pas blessée ?, me demanda-t-elle en m'examinant sous toutes les coutures.
- Non, non… Je vais bien…
- Où est ton maître, me demanda-t-elle ensuite en regardant par-dessus mon épaule comme pour le voir.
- Il est parti sauver Hinata, lui dis-je en la regardant.
C'est alors que je reçu une gifle magistrale de la part de ma mère, qui me fit me monter les larmes aux yeux, cependant je me retins de les laisser couler le long de mes joues et les ravalais.
- Comment as-tu pu abandonner ton maître, tu sais que tu dois veiller sur lui !
- Mère… C'est un Ninja aguerrit… Il n'a pas besoin de moi, lui dis-je en baissant la tête.
- Ce n'est qu'un genin ! Bon sang, où as-tu la tête ma fille ! Tu devais tout faire pour le suivre au péril de ta vie s'il le faut…
- Elle n'a fait qu'obéir à mes ordres !, entendis-je alors derrière moi. Rassurez-vous, Hinata va bien… Nous allons tous bien, nous rassura-t-il.
Je ne savais pas pourquoi, mais quelque chose me disait que sa dernière phrase, il l'avait dite pour moi. Il poursuivit son chemin, puis il se retourna vers moi et me fit un signe de la tête pour que je le suive, ce que je fis.
- Tomoe…
- Oui ?
- Je te demande pardon, me dit-il une fois que nous fûmes tous les deux dans sa chambre.
- Pardon ? Mais pourquoi ?, lui demandais-je en le regardant.
- De t'avoir parlé aussi abruptement, mais…
- Ce n'est rien, après tout je ne suis qu'une domestique…
- Tu es avant tout une personne ! me dit-il avant d'enlever son haut.
Je fus surprise et détournait le regard avant de me pencher pour ramasser celui-ci.
- Je suis épuisé, est-ce que ça te dérangerais de me faire couler un bain ?, me demanda-t-il avant de retirer ses chaussures.
- Non, lui répondis-je avant de me précipiter dans le couloir qui menait à la salle d'eau.
*Bon sang, comptait-il vraiment se déshabiller devant moi ? Ne voit-il pas que je suis une fille ?* me demandais-je tout en préparant le bain. Je me penchais ensuite vers l'un des miroirs pour y voir mon reflet, mes cheveux couleur corbeau étaient coupés court, seul deux mèches assez longue encadrés mon visage, le reste de mes cheveux étaient relevé légèrement vers l'arrière, mes lèvres étaient légèrement charnues et j'étais maigre à faire peur. *Neiji pense vraiment que je suis un garçon ?*, me demandais-je en m'observant dans le miroir.
- Tomoe ?, entendis-je une fois de plus derrière moi. Mon bain est près ?
Je me retournais pour voir Neiji avec une serviette autour de la taille, je me mis à rougir avant de détourner les yeux.
- Heu… oui !
- Je peux savoir ce qui te prends ?, me demanda-t-il en me fixant.
- C'est que vous êtes presque nu…
- Et alors ? Tu n'as jamais vu ton propre corps ?, me demanda-t-il sans détourner les yeux.
Je fermais les yeux et respirait un bon coup avant de m'entendre lui dire :
- Je l'ai déjà vu et il n'est pas comme le vôtre…
- Comment ça ?, me demanda-t-il en se rapprochant de moi.
- Je…, je suis une fille maître Neiji…
Je le vis alors faire quelque pas en arrière et se heurter au muret du bain avant de perdre l'équilibre et de se retrouver la tête dans l'eau.
- Maître Neiji vous…
- Dehors…
- Pardon ?
- Dehors !, me hurla-t-il.
Je courus en dehors du bain, ne sachant pas si je devais rire, être vexée ou pleurer. Je retournais ensuite dans ma chambre ou je m'installais sur mon futon à genoux face à la fenêtre pour réfléchir à ce qui venait de se passer. Une quinzaine de minutes plus tard la porte coulissante de ma chambre s'ouvrit sur un Neiji essoufflait et revêtu d'un pyjama assez classique.
- Tomoe ? me demanda-t-il en étant quelque peu mal à l'aise. Je suis navré… Je pensais vraiment que tu étais… enfin, qu'on avait mis à mon service…
- Un garçon ?
- Oui… C'est assez réducteur, je dois bien l'avouer, cependant je voudrais que nous soyons amis… Si tu le veux bien, me dit-il en me regardant.
- Je le veux bien, mais que vont penser les autres domestiques ?, lui demandais-je en le regardant.
- Ils peuvent bien penser ce qu'ils veulent non ?, me demanda-t-il en me souriant.
- Exact… Hinata va bien alors ?
- Oui, elle va bien… Par contre Konoha et l'équipe 7…
- L'équipe 7 ? lui demandais-je sans comprendre de quoi il voulait parler.
- Ah oui, tu n'es pas au courant, c'est l'équipe de Kakashi Sensei, il s'agit de Naruto, Sakura et Sasuke…
- Sasuke… Sasuke Ushiwa , lui demandais-je en me penchant vers lui.
- Heu… oui, tu le connais ?
- Un… un peu, lui avouais-je en le regardant.
- Vraiment ?, me demanda-t-il d'un air méfiant.
- Nous, nous sommes rencontrés plusieurs fois… La dernière fois, il devait me dire dans quelle équipe il serait… Malheureusement, je ne l'ai jamais su…
- Et bien maintenant tu le sais… Toutefois, je le trouve étrange…
- Etrange ?
- Oui, il n'est plus comme avant, quand il faisait encore partie de l'académie…
- Ah bon ?
- Oui, on dirait qu'il veut prouver à tout le monde qu'il est le plus fort…, mais bon ce ne sont pas mes affaires, c'est lui que ça regarde après tout !, me dit-il en regardant. Bon, il commence à se faire tard, nous devrions aller…
- L'Hokage est mort, dit un des serviteurs en rentrant en trombe dans ma chambre, puis il vit que Neiji était là et il se repris en disant : "le troisième du nom est mort maître Neiji".
Neiji et moi nous nous regardions abasourdit par la nouvelle. Il se leva ensuite sans dire un mot rejoignit sa chambre.
Le lendemain nous prirent par au funérailles du troisième du nom, pour l'occasion nous devions nous habiller en circonstance. Je n'avais pas de tenue funéraire, cependant j'avais des vêtements noires, je les mis et rejoignit ma mère. Les ninjas de Konoha se retrouvèrent sur le toit de la maison du feu, alors que nous membre du peuple nous étions tous en bas. J'avais de la peine pour l'Hokage malgré que je ne le connaisse pas très bien. Je ne l'avais aperçu qu'une ou deux fois, je ne lui avais jamais adressé la parole. Après la cérémonie, je croisais Sasuke, il avait bien grandit ce qui me fit sourire malgré moi.
- Qu'est-ce que tu as à regarder Sasuke comme ça ?, me demanda une voix féminine juste derrière moi.
- Je… non, je ne le regardais pas…
- Mouais, fais attention à toi ! me dit une fille avec une chevelure rose.
Sasuke me jeta, un regard froid et amplis de mépris, ce qui me fit détourner les yeux vers la jeune fille aux cheveux roses qui me sourit d'un air triomphant.
- Finalement, tu n'es pas une rivale potentielle, vu que Sasuke n'en a rien à faire de toi, me dit-elle avant de courir dans la direction de Sasuke.
*Tu as bien grandit… Je me demande si tu penses toujours à ta vengeance, Sasuke*, me dis-je avant de sentir une main se poser sur ma tête.
- Tomoe, on rentre ?, me demanda Neiji en me souriant.
- Vous… vous n'êtes pas obligé d'être aussi familier Maître Neiji, lui dis-je en le regardant.
- D'accord, je le serais moins si tu cesses avec tes maîtres et que tu dis Neiji, me dit-il en retirant sa main.
- Vous êtes bizarre, lui dis-je avant de rentrer avec lui au clan.
- Je ne suis pas bizarre, j'essaye d'agir différemment…, mais j'en fais sans doute un peu trop ?
- Oui, lui répondis-je en toute franchise.
- Tu as raison…, en fait j'essaye de me comporter comme mon sensei…
- Vous devriez arrêter…
- Très bien… Au fait, tu t'entendais vraiment avec Sasuke ?
- Oui…, enfin…, je crois, mais ce n'est plus le cas…
- Hum… Je vois, je suis désolé pour toi… Bon, je vais m'entraîner un peu… Tu veux venir ?
- Je…, je peux ?
- Bien sûr, pourquoi tu ne pourrais pas ?
Je suivis alors Neiji jusqu'à son lieu d'entraînement, je le vis exécuter des mouvements assez étranges avant qu'ils ne jettent des shurikens et des kunais dans diverses cibles. Je compris pourquoi, on l'appelait le petit génie du clan Hyûga, il ne rata pas une seule cible.
- Tu veux essayer ?, me demanda-t-il en me tendant un de ses kunais.
- Je…, commençais-je alors quand ma mère fit irruption.
- Non ! Elle ne peut pas, elle a d'autres obligations maître Neiji ! Tomoe suit moi !, m'ordonna-t-elle.
Je jetais un regard à maître Neiji, qui se remettait à son entraînement, avant de partir avec ma mère. Je baissais les yeux tout en suivant les pas de ma mère.
- Tomoe !
Je relevais les yeux pour observer ceux de ma mère qui s'était assombrit.
- Que vais-je faire de toi ?, me demanda-t-elle tout en continuant à marcher.
- Qu'ai-je fais ?, lui demandais-je.
- A toi de me le dire, c'est le doyen qui m'envoie te chercher…
- Me chercher ?
- Arrêtes de me poser des questions, fille stupide… Je savais que j'aurais dû prendre un garçon, au lieu de vouloir une fille, murmura-t-elle, toutefois elle le fit assez fort pour que je l'entende.
Nous arrivions dans la maison principale, nous passâmes devant plusieurs portes avant d'en faire coulisser une d'entre elle. Elle me fit entrer dans la pièce, mais resta à l'extérieur de la pièce.
- Entre mon enfant, n'ai pas peur, me dit le doyen qui était assis près d'une table basse.
Je m'approchais et m'inclinais devant lui. Il me dit de me redresser et de m'installer face à lui qu'il avait d'importante chose à me dire.
- Apprécies-tu la présence de mon petit fils ?, poursuivit-il en me regardant.
- Et bien… Oui, je crois…
- Est-ce que la mort t'effraye mon enfant ?
- Pas vraiment, lui répondis-je en toute honnêteté.
- Je vois… Serais-tu prête à te sacrifier pour Neiji ?
- Si tel est votre…
- Non, tu ne m'as pas comprise… Est-ce que si Neiji se retrouvait en danger de mort et que le seul moyen de le sauver soit ton sacrifice…
- Je me sacrifierais volontiers ! rétorquais-je avant que le doyen n'eut fini sa phrase.
- Bien…, alors c'est décidé, il ne faut plus que vous vous voyez…
J'écarquillai les yeux incrédules, je me demandais qu'est-ce que j'avais bien pu dire pour que le doyen me dise une chose pareille. Il se leva et fit entrer ma mère dans la pièce.
- Je…, je suis vraiment navrée Tomoe, me dit celle-ci en me prenant le bras pour que je me lève, le doyen lui fit un signe de tête et ma mère poursuivit : Tu… Tu n'es plus la bienvenue dans le clan Hyûga…
- Quoi ? Mais, pourquoi ?
- Nous n'avons pas besoin de te fournir plus d'explication, me dit le doyen sans détour.
- Je peux prendre quelques affaires avant de partir ?
- Tout ce que tu as, appartient au clan… Bien sûr les vêtements que tu portes ainsi que tes chaussures, tu peux les garder… Pour le reste, tu n'en as pas besoin !, me dit ma mère.
- Mère….
- Je ne suis plus ta mère… Tu dois t'en aller… Retourne au pays du feu ou ne le fais pas…
Deux choix s'offraient à moi, soit je restais à Konoha, soit je partais au pays du feu. Dans un premier temps, j'allais tenter de rester à Konoha. Je quittai dont le clan Hûyga, je fis le tour du village, pour voir où je pourrais m'abriter pour la nuit, quand j'entendis une discussion entre trois Ninja devant une taverne. L'un d'eux se nommait Kakashi. *Le sensei de Sasuke*, me dis-je en regardant de plus près je vis que deux hommes étaient assis et qu'ils portaient de drôle de manteau. J'allais passer devant eux quand Sasuke fit irruption, je stoppai net et je vis que les deux hommes avaient disparus. *Ils sont rapides*, avais-je pensé.
Je me détournai de la scène et me dirigeait dans le sens inverse, en fait je voulais éviter la confrontation avec Sasuke. J'essayais aussi d'avoir un autre emploi… Aussitôt, avais-je pensé cela qu'une odeur agréable de pain vint effleurer mes narines. Mon regard fut dirigeait dans la direction de celle-ci et sans même m'en apercevoir, je regardais malgré moi à travers la vitrine. Je vis la vendeuse, qui était une femme d'un certain âge être au prise de plusieurs clients qui voulaient tous commander en même temps. Je respirai un bon coup avant de rentrer dans la boulangerie et de rejoindre la femme derrière son comptoir.
- Je peux vous aider ?, lui demandais-je, mais c'est l'un des clients qui me répondit en me montrant quel dessert il avait envie.
Je le servis et ainsi de suite jusqu'à ce que la boutique n'ait plus la moindre pâtisserie en stock. Je regardais la vendeuse et lui fit un sourire.
- Merci, tu m'as bien aidé, seulement je ne peux t'offrir de salaire, me dit-elle en me regardant.
- Si vous savez m'héberger et m'offrir le couvert…
- T'héberger oui ça je peux, par contre pour le couvert…
- Je me débrouillerai, lui dis-je en lui tendant la main.
- Bien, tu es engagée, me dit-elle en souriant.
Elle me montra ensuite l'endroit où j'allais dormir, en fait il s'agissait de l'endroit où l'on faisait les pâtisseries. Ca ne serait que provisoire, le temps que je me trouve un autre emploi qui me conviendrait mieux, avais-je songé à ce moment-là. Une semaine passa comme ça, la vendeuse me demanda de balayer devant le magasin parce que de la poussière rentrait. Je pris donc un balais et j'époussetais le devant du magasin quand j'entendis une voix familière, je relevais les yeux et croisé le regard franc de Kiba.
- Salut, Tomoe c'est ça ?
- Hum, oui et tu es Kiba…
- C'est ça !, me dit-il en souriant puis, j'entendis un aboiement et un chien sortit sous sa capuche, et ça c'est…
- Akamaru, je m'en souviens, lui dis-je en souriant.
- Moi, c'est Shino, dit un garçon bizarre qui l'accompagnait.
- Enchantée, lui dis-je en lui faisant une courbette, ce qui fit rire Kiba.
- Comment vas-tu, depuis le temps ?, me demanda-t-il en se reprenant.
- Je vais bien, je travaille ici…
- Tu n'es plus au service des Hûyga ? me demanda-t-il étonné.
- Non, on m'a expulsé, lui répondis-je en baissant les yeux.
- Comment ça au service des Hûyga ?, demanda Shino.
- C'est une longue histoire, je t'en parlerai plus tard…, lui rétorqua Kiba. Si tu veux ma sœur et ma mère ont un peu de mal au chenil en ce moment et nous avons de la place chez nous…
- Je pourrais te faire la même proposition, cependant chez nous se sont des insectes que tu devras maîtriser, me dit Shino.
- Heu…, c'est très gentil à vous deux… de penser à moi, est-ce que vous me laisserez, y réfléchir ?, leur demandais-je en replaçant une de mes mèches de devant derrière mon oreille.
- Evidemment, dirent-ils en même temps.
- Tient Kiba et Shino, qu'est-ce que vous faites ici ?, demanda un jeune homme avec les cheveux attachés en une queue de cheval hirsute.
- Shikamaru nous allions à l'hôpital quand nous avons croisé Tomoe…, commença Kiba
- Tomoe ?
- C'est moi, lui dis-je en faisant un petit signe de la main.
- Encore une fille, dit-il en soupirant. Bon et bien, je vais rejoindre Shoji et Ino à plus tard…
Une fois, que Shikamaru eu passé son chemin Kiba se mit à soupirer, puis il me fixa avec un petit sourire aux lèvres.
- Tu ne demandes pas pourquoi Shikamaru est aussi lasse ?
- Si on dirait que tout semble l'ennuyer…
- Exactement !, s'écria Kiba. Au fait, en parlant totalement d'autre chose, on va voir Kakashi sensei, tu veux venir avec nous ?
- Pourquoi ? Où est-il ?
- Tu n'es pas au courant ?
- Tomoe ! m'appela la vendeuse.
- Arrêtes de travailler pour elle, ça ne t'apportera rien de bon !, me dit-il en souriant.
Kiba me tira par le bras, ce qui me fit lâcher mon balai et m'entraîna dans sa course pour rejoindre l'hôpital de Konoha ainsi que Shino qui était derrière nous. Une fois, que nous étions arrivés sur place Kiba m'expliqua que Kakashi s'était confronté au frère de Sasuke.
- Itachi ?, lui demandais-je.
C'est alors, que Shino et Kiba se retournèrent vers moi, quelque peu étonné que je connaisse le prénom du frère de Sasuke.
- Oui, me dit Kiba…
- Enfin ce n'est pas le plus important depuis leur confrontation Kakashi ne s'est toujours pas réveillé, cela fait une semaine maintenant, m'expliqua Shino. Naruto et Maître Jiraya ont quitté le village ainsi que Sasuke qui apparemment a appris qu'Itachi en voulait à Naruto…
- Et bien, Shino je ne te savais pas aussi commère, dit Kiba en plaisantant.
- Je ne le suis pas, je relate juste les faits c'est tout !
Kiba ouvrit la porte de la chambre de Kakashi et nous nous installions près du lit. Kiba m'expliqua ensuite qu'ils rendaient souvent visite à Kakashi à tour de rôle et qu'aujourd'hui c'était leur tour. Puis nous entendîmes des pas et une voix d'homme dire à une personne que Sasuke était blessé, sans réfléchir je me levais et me précipitai vers l'homme vêtu d'une combinaison verte.
- Monsieur, qu'est-ce qu'il a Sasuke ?
- Monsieur ? Oh, c'est à moi que tu parles ? Et bien, Sasuke a affronté son frère…
Je regardais l'homme puis les infirmiers qui s'occupaient de Sasuke, mon regard revint ensuite vers l'homme en vert.
- Est-ce qu'il l'a vaincu ? demandais-je sans trop de conviction.
- Bien sûr que non, Sasuke n'était pas de taille face à son frère, surtout qu'il n'était pas seul…, enfin tu es trop jeune pour comprendre ça… Bon, je vais voir Lee, me dit-il avant de tourner les talons et de partir dans une autre chambre.
Je ne pus m'empêcher de rentrer dans celle de Sasuke, je déposais l'une de mes mains sur l'une des siennes en le regardant.
- Patience, lui murmurais-je, un jour tu y arriveras…
- Tomoe ?, me demanda Kiba en entrant dans la chambre. Sasuke a affronté Itachi ?
- Je crois bien que oui, lui répondis-je en le regardant.
- Naruto et Sasuke s'entraînent dure pour pouvoir atteindre leur objectif !
- Et ?, demanda Shino.
- Et on se retrouve à la traîne Shino, nous aussi on devrait s'entraîner !
- Si tu le dis… Bon, Tomoe on te confie Kakashi et Sasuke pour l'instant, veilles sur eux, me dit Shino avant de partir avec Kiba.
Je restai un moment au chevet de Sasuke, mais bien vite Sakura et Ino apprirent la nouvelle et lui rendirent visite. Je décidais de rester au chevet de Kakashi sensei, seul Gai sensei lui rendait visite.
A suivre… (merci, d'avoir lu ce chapitre jusqu'au bout).
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elorecohlt · 5 years
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43 - En cage
Vivre d'hôtel en hôtel était une existence enviable, mais dont on pouvait facilement se lasser ;  du moins c'était ce que nos parents nous racontaient. Une fois par saison, environ, ils faisaient des arrêts de plusieurs jours à l'appartement, temps durant lequel ils prétendaient se préoccuper de nous. Au départ, ces visites nous avaient comblés de joie, mais ce bonheur avait fini par disparaître : le temps où l'on adorait papa et maman étaient révolu depuis longtemps.
Le fait qu'ils soient là ne changeait pas grand chose à notre business : il fallait juste que Hakeem et moi se montrions plus prudents, à coup de cachotteries et mensonges qu'ils ne questionnaient que trop rarement. Par contre, on avait moins de temps : quand ils visitaient, Evelia et Mazin montraient comme une envie de rattraper le temps perdu, et cela se traduisait par des expéditions stupides auxquelles ni Hakeem ni moi ne pouvions couper : visites au zoo, longues marches et visites de certains musées (mes préférées mais plutôt crever que de l'avouer), la moindre occasion de sortir était utilisée.
(Cela aurait pu être touchant si l'on considérait ces attentions comme des façons de passer du temps en famille, mais ni Hakeem ni moi n'y croyions : à mon avis, ces tentatives de renouer étaient plus une manière de se donner bonne conscience qu'autre chose).
Durant ses sorties, Evelia adorait me poser des questions sur ma vie, l'école, mes amis. Je lui inventais de jolies salades, jouant la comédie de la fille modèle alors que j'avais le corps couturé et le coeur plus saignant qu'à point. Hakeem aussi mentait, s'inventait une petite amie qu'il ne payait pas pour baiser, des amis fiables et des notes assez passables pour qu'elles n'inquiètent pas nos géniteurs mais ne leur donnent pas envie d'en savoir plus non plus.
L'autre problème posé par ces rencontres était plus délicat à gérer : comme nos parents nous voyaient peu, Hakeem et moi devions feindre la complicité que nous avions auparavant et que la Meute - d'une certaine manière - nous avait fait perdre. Il en résultait des simagrées insupportables mais qui, quelque part, me faisaient plaisir. Comme un retour en arrière, au temps où je pensais que mon frère pourrait me protéger de tout, alors qu'en réalité quelque chose nous avait séparés.
(J'avais terriblement peur que cela soit irrémédiable.
Plutôt crever que de l'avouer.)
C'est pendant l'une de ces sorties - au zoo, comme de juste - que quelque chose d'étrange est arrivé.
Nos géniteurs marchaient devant et Hakeem et moi derrière, discutant à voix basse. C'était difficile de parler d'autre chose que la Meute et feindre une existence ordinaire, mais l'absurdité de la situation ne nous échappait pas, nous poussant à la prendre comme un jeu, et - ironiquement - c'était dans ces conversations artificielles que je retrouvais un peu du frère que j'avais aimé. Alors que nous étions en train de nous adonner à un échange faux de plus - nous ne parlions jamais de la Meute en public et encore moins avec Mazin et Evelia dans les parages - deux silhouettes se sont approchées de nous. Et l'une d'elle, familière, a immédiatement croché mon regard.
En plein jour, l'aspect misérable de Mina n'était que plus frappant. Plus maigre que jamais, elle était accrochée aux bras d'un type en sweater noir et au teint bien plus halé qu'elle, qui se baladait avec un air profondément stupide sur le visage - ou défoncé, c'était à voir. Nos parents les ont dépassés sans réagir, à l'opposé de mon frère et moi : dès que Mina a croisé notre regard, elle a pilé, arrêtant dans son mouvement le mec qui l'a regardée sans comprendre. A côté de moi, j'ai vu Hakeem se tendre et me suis sentie faire de même, inconsciemment. En deux enjambées, mon frère a rejoint Mina et l'a toisée, avant de lâcher.
- Tu fous quoi ici ?
Elle lui a jeté un regard de chienne battue, pitoyable à l'excès. Sans réfléchir, je me suis interposée et ai posé une main contre le sweat de Hakeem.
- Je vais lui parler, t'inquiète.
Il m'a fixée et j'ai cru qu'il allait protester, mais son regard s'est légèrement adouci.
- ... ok.
Mon frère a fait un pas de côté et - au moment où j'ai cru qu'il allait s'éloigner - a saisi l'autre mec par une épaule. Ce dernier lui a adressé un regard tout juste un peu surpris, à croire qu'il n'avait vraiment aucune conscience de la merde dans laquelle il s'était fourré.
- ... toi, tu viens avec moi.
Un sourire étrange - vraiment trop doux et un peu louche ou je rêvais ? - s'est dessiné sur la bouche de l'inconnu. Je suis intervenue :
- Tu le connais ?
Ma question est restée en suspens alors que Hakeem le traînait plus loin. Quand je me suis retournée vers Mina, cette dernière avait les yeux humides.
- C'est ton copain ?
La question avait jailli sans que je n'y réfléchisse. Elle a secoué la tête :
- Non, c'est un ami d'enfance.
J'ai froncé les sourcils.
- Je croyais que t'avais fugué ?
Une part de moi avait envie de lui demander pour quelle genre d'imbécile elle me prenait, mais l'autre a décidé de lui laisser la part du doute. En rajustant nerveusement son t-shirt sur ses épaules, Mina a répondu :
- Il a déménagé.
J'ai ricané et elle a protesté :
- J'te jure, c'est vrai !
- Ça l'est peut-être, mais c'est un peu facile. Qu'est-ce que tu fous en-dehors du QG ?
Elle a voulu me répondre, mais est restée interdite, fixant quelque chose derrière moi. Trop absorbée par elle, je me suis retournée trop tard, pour aviser avec consternation la seule variable que j'avais tendance à oublier : ma mère.
Une main s'est tendue entre moi et Mina, brisant la tension.
- Evelia Sayed, enchantée !
Ahurie, Mina lui a serré la main faiblement. Ma mère a repris :
- Vous êtes une amie de Raïra ?
Un regard vers moi, qui lui ai fait de gros yeux. Mina a balbutié :
- O... oui.
- On s'est connues à l'école.
Ai-je complété, laissant apparaître le plus faux des sourires - canines dévoilées, toujours. Enthousiaste, ma génitrice nous a adressé un grand sourire.
- C'est un plaisir de vous rencontrer, Raïra ne nous présente jamais aucun de ses amis...
Il faudrait que tu sois là pour ça, me suis-je entendu siffler, mais personne n'a réagi, alors ce devait être en silence. Raide comme un bâton, Mina a fini par relancer :
- Je... je vous ai vue à la télé.
De quel droit osait-elle prolonger la conversation avec ma mère ? Je lui ai jeté un regard noir, qu'elle a ignoré alors que celui de ma génitrice s'illuminait.
- Ah, ça m'arrive souvent d'y passer, en effet !
Avant qu'elle ne puisse enchaîner sur le dernier talk-show où elle et Mazin avaient été invités, j'ai saisi le poignet de Mina - qui a sursauté, j'ai espéré que ma mère ne l'avait pas remarqué - et l'ai tirée vers moi.
- Il y a un truc dont je dois te parler. En privé.
Elle a soutenu mon regard deux secondes avant de le détourner, tout sourire disparu. Ma mère m'a fixée avec perplexité alors que je traînais Mina plus loin.
- Je te la rends après !
Je l'ai sentie tiquer, me suis rendue compte trop tard de ma formulation. Un sourire timide et un peu moqueur a étiré les lèvres de mon interlocutrice.
- C'est ta mère ?
- Ferme-là.
Je l'ai entraînée à l'écart, derrière une grande cage. Mina a voulu se dégager mais j'ai resserré mon emprise.
- Tu peux pas traîner dehors, comme ça. C'est dangereux.
Avec une détermination dont je ne la pensais pas capable, elle a retiré son poignet et s'est éloignée d'un pas.
- Face m'a donné congé, ok ?
- Pas pour que tu sortes en plein jour.
Ses yeux se sont humidifiés. Pressée par le temps et la situation, j'ai poursuivi :
- T'as vraiment envie qu'ils te rechopent et te gravent un autre truc dans le dos ?
- Arrête...
- T'as beau être sur notre territoire, t'es pas en sûreté tant que t'es seule. Et va pas me dire que ton chevalier servant sait se battre, je suis sûre que je peux le foutre au tapis en deux secondes.
Elle a ri très légèrement, et cette infime démonstration de complicité - impromptue au milieu de notre engueulade - m'a déstabilisée.
- Oh, c'est sûr que tu peux.
J'ai retenu mon propre sourire, avant de rétorquer :
- Ouais.
Le moment était charmant, mais j'ai vite déchanté en pensant à la réaction de Face s'il venait à apprendre l'histoire. J'ai soupiré, puis posé ma main sur l'épaule de Mina.
- ... faut que tu rentres. Si tu veux ta balader en plein jour, demande à un membre de la Meute de t'accompagner, ok ? Et pour ton mec... s'il veut te voir, va falloir qu'il paie.
L'expression de Mina s'est modifiée, passant d'une forme de soulagement à une tristesse résignée. Elle a ouvert la bouche, a semblé vouloir dire quelque chose avant de se raviser. Puis, d'un ton mort, elle a murmuré :
- ... il paiera pas, il a pas de fric.
J'ai haussé les épaules et l'ai serrée contre moi, obéissant à une impulsion que je ne me suis pas expliquée. Je l'ai sentie soupirer, s'abandonner quelques secondes. Avant de soupirer :
- ... j'suis fatiguée, Raïra. Epuisée, même. C'est pas une vie que vous nous faites mener.
J'ai ravalé ma salive, tenté de rester droite. Derrière le grillage, un grand loup au pelage miteux nous fixait. S'il avait un jour été sauvage, il avait perdu de sa superbe : maigre et l'oeil morne, il m'a observée quelques instants avant de se détourner, faire le tour de sa cage une fois encore.
Ma voix est sortie et je l'ai entendue de loin.
- J'en parlerai à Face.
C'était un mensonge : demander une audience au boss pour négocier les conditions de travail des filles, c'était le job de Hope et pas le mien - de plus, j'étais persuadée de ne pas être dans les bonnes grâces depuis l'affaire de la fusillade et je ne comptais rien faire pour empirer ça. Pourtant, voir le regard de Mina s'éclairer a fait vaciller ma résolution. Alors qu'elle se détachait de moi en souriant, j'ai senti mon estomac se tordre. Ça a été son tour de m'entraîner vers l'allée principale du zoo, tout en me promettant qu'elle rentrerait au QG après avoir causé à mes parents. Hakeem nous a rejoint un peu plus tard et - quand je lui ai demandé ce qu'il était advenu du mec de Mina - il s'est juste contenté d'un "je l'ai dégagé". J'ai rassuré Mina : Hakeem ne l'aurait pas buté, par manque de circonstances propices surtout, mais il se pourrait qu'il l'ait intimidé (c'est le mot que j'ai utilisé : un sacré euphémisme, sachant que Hakeem adorait envoyer son poing dans les gueules qui, selon lui, le méritaient).
Cette nuit-là, j'ai rêvé du loup.
J'ai revu sa cage, la poussière soulevée par ses allers et retours incessants. Les regards de ceux qui ne faisaient rien, à l'extérieur, et les morsures des pairs, rendus fous par leur captivité. Plus le loup marchait, plus ma vision changeait, ne faisait plus qu'un avec la sienne. Et à travers le grillage, je voyais l'horizon noircir alors que notre course se faisait plus effrénée. A tourner en rond, désespérément, jusqu'à ce que la cage se fonde dans la poussière et nous laisse seuls dans une étendue désolée, désertique.
A courir, fuir la tempête qui s'annonçait. Chercher un instant de pureté, de quoi laver les plaies. Une source, une lumière.
Quelque chose de vrai.
Courir sans cesse, poussés par une soif inextinguible. Et hurler à la lune absente, toujours hurler.
J'ai l'impression que cette course ne s'est jamais arrêtée.
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fallenrazziel · 6 years
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Les Chroniques de Livaï #331 ~ LA JOIE NE DURE QU'UN PRINTEMPS (mai 845) Greta Elfriede
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Livaï a pris son temps avant de se mettre à l'eau, mais il a finit par céder. Après avoir rechigné en pensant que l'eau était sale, il a bien constaté qu'elle était pure et transparente. Les garçons lui ont montré diverses façons de nager et il a bien assimilé. Il est rapide pour apprendre. Je me souviens que ça m'avait pris bien plus de temps...
Je soupire doucement en les regardant barboter à quelques mètres, uniquement vêtue de mes sous-vêtements sans que cela ne gêne personne. Je n'ose imaginer ce que mes parents penseraient de me voir ainsi à moitié nue en compagnie d'hommes ! Ma mère m'aurait sermonnée et mon père se serait pris la tête à deux mains en se lamentant, sans doute. Ils ne savent pas que cela n'a guère d'importance dans le bataillon. C'est un monde si différent...
Cela me met très à l'aise de savoir que mes camarades me considèrent avant tout comme un soldat plutôt que comme une femme. Autrement, ce serait intenable. Nous sommes une race d'humains dont les émois ne peuvent prendre le pas sur le devoir et la fraternité. Ces hommes sont comme des frères pour moi, du moins je le crois ; comme je suis fille unique, je pense qu'ils comblent un manque, même si Steff a su remplir ce vide durant mon enfance. On dit souvent qu'on ne peut choisir sa famille ; moi, je l'ai choisie, et rien ne me fera la quitter.
Bien sûr, je n'oublie pas ma famille de sang, je les aime aussi, mais pas de la même façon. Ils n'ont jamais compris cette part de moi-même qui s'exprime si pleinement ici. Leur rêve de toujours serait de me voir mariée à un gentilhomme bien comme il faut et de leur faire une flopée de petites-enfants. C'est vrai que j'ai un bon contact avec les petits ; je l'ai encore constaté tout à l'heure. Il devront bien comprendre que tout ceci est impossible pour un explorateur.
Un plouf retentissant se fait entendre et me sort un instant de ma rêverie. Mike a effectué un magnifique plongeon depuis un rocher en surplomb et Erwin l'applaudit des deux mains. Livaï râle parce qu'il est mouillé des pieds à la tête et fait une clef de cou à Mike pour le couler. Steff reste un peu à l'écart mais je crois bien qu'il rigole aussi, ça fait plaisir !
Dans mon enfance, nous venions souvent ici, plutôt en été. J'y ai passé des moments en famille merveilleux. Mais ceux-ci le sont tout autant. Le lac miroite, uniquement troublé par les éclaboussures de mes amis en train de s'amuser, le chant des oiseaux résonne dans mes oreilles et quelques rayons me chauffent les épaules... Oui, c'est un moment parfait. Ce serait encore plus parfait si les miens pouvaient être là... Mais ils détestent le bataillon d'exploration, le major et Erwin, ils ne veulent pas en entendre parler, et cela me désole. Sauf grand-père Fili, lui, il me comprend. Heureusement que je peux discuter avec lui des choses qui me troublent et m'embêtent.
Je me laisse aller en arrière, m'allongent sur la berge herbeuse, les bras écartés, les yeux ouverts remplis du vert de la forêt. j'ai parlé avec grand-père des soucis qui me trottaient dans la tête pendant Yule. Parfois, je ne sais plus quoi penser de ma vie. Je n'ai pas envie d'en changer, mais à chaque fois que je rentre à la maison, je dois me transformer. Porter des robes, du maquillage, des coiffures, des chapeaux compliqués, comme toutes les grandes dames de bonne famille, en général je trouve ça gênant. Mais j'aime aussi la façon dont on me regarde quand je suis dans ces tenues. Les regards des hommes sont plus appuyés, et cela ne me déplaît pas toujours. J'en ai si peu l'habitude quand je suis en service ! Je n'aime pas me l'avouer car j'aurais l'impression de me trahir moi-même, mais grand-père m'a dit que je ne devais pas en avoir honte ; qu'une femme a raison de se sentir valorisée et fière quand de beaux jeunes hommes la regardent.
Je touche du doigt une longue cicatrice que j'ai sur le ventre, et qui remonte sur mon torse, entre mes seins... Un ancien souvenir laissé par un titan affamé qui m'a ratée de peu... Si les hommes voyaient ça, ils me trouveraient sans doute moins jolie... Je ne me fais pas d'idée : personne ne voudra d'une femme dont le travail consiste à tuer des monstres et qui en porte les marques sur son corps... Ce n'est pas que j'y ai songé, non, pas du tout, le mariage me fait horreur... mais... Ca ne veut pas dire que je ne pourrais pas tomber amoureuse à jour. Mais qui pourrait m'accepter telle que je suis ?
Les seuls hommes de ma vie sont juste là, devant moi. Et l'affection que j'ai pour eux n'est pas de cette nature. Ils sont les seuls à m'aimer sans me juger. Je suppose que c'est une impasse.
Aaah, ça m'ennuie de penser à ça ! J'en ai l'habitude, chaque année, je fais le bilan de ma vie, et à chaque fois je prends la même décision : le bataillon est mon foyer. Même s'il m'arrive de prendre du plaisir à passer pour une vraie femme aux yeux de la haute société, j'échangerai tout ça volontiers pour mon seul uniforme ! Cela ne changera pas aujourd'hui. Mes parents vont encore m'écrire pour me proposer des prétendants, et ils continueront jusqu'à leur mort, ou jusqu'à ce que je sois devenue trop vieille pour ça ! Steff subit le même genre de chose, mais pas avec la même intensité ; les garçons ne subissent pas la même pression... J'entends encore mes tantes me rabâcher le discours sur la nécessité de faire des enfants ! Oui, je sais, le temps passe ! A les entendre, je suis déjà une vieille fille !
Une vieille fille qui n'a jamais connu un homme...
Je me redresse et les observe en train de s'éclabousser. Bon, allez, j'arrive, faites-moi de la place ! On va faire la course et je parie que j'arrive première !
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thth · 2 years
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« Je reviens de la piscine en attendant de me baigner dans le canal. Trois heures de déconnexion totale - je laisse mon portable chez moi, quelle jouissance bordel - de brasse à la cool, tentatives de crawl avortées - trop contraignant le crawl, faut l'avouer, nage de trans-humaniste putain - un bain de soleil, sans rien, ni livre, pas de magazine, rien - un festival de visages, de corps, parfois de jolies silhouettes, visages intéressants, nez bizarre trop parfait, regards trop fermés (juste la performance), une immersion d'altérité-quelconque, de « vivre ensemble » comme disent les gentils torsionnaires. Du plaisir donc malgré les règles du lieu, de moins en moins propice aux « débordements » : pas de sauts, pas d'apnée... Quelle bande de collabos avec leur CDI pépère - époque hygiènniste, sanitaire, ultraprotectioniste, autoritaire, castratrice oblige - le solarium : faut se taper une douche froide après le soleil brûlant, on ne sait plus trop pourquoi, c'est comme çà, en marche les gens - voilà, je suis fourré à la sérotonine, je me finis à la nicotine et au vermouth discount indian tonic dans l'antre du Thao. »
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