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La bataille de Los Angeles 1942 : nouvel éclairage sur l'image originale
Alors que le président dormait à Washington, un énorme vaisseau spatial extraterrestre est apparu au-dessus de Los Angeles aux premières heures du 25 février 1942. Pearl Harbor venait d’être attaqué quelques mois auparavant et il y avait une véritable peur des raids japonais sur la côte ouest de l’Amérique. Mais c’était autre chose. À Culver City et Santa Monica, cet énorme objet est apparu dans…
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#2023#Article en français#Bataille de Los Angeles#Battle of Los Angeles#bouclier de protection#Deuxième Guerre Mondiale#engin inconnu#Michel Duchaine#mystère de l&039;histoire#Nouvelle Société du Vril#ovni#soucoupe volante#UFO
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La rencontre
Le mercredi 11 mai 1983, Arthur Dias de Almeida est appelé pour intervenir près de la ville de Sinop dans le Mato Grosso. En effet, d’étranges lumières ont été aperçues au-dessus de la campagne et de constructions neuves. Le policier ne fut pas le seul à avoir été sollicité. Deux avions de chasse brésiliens décolèrent, après le survol de l’Amazonie par un engin inconnu, et toujours à côté de la ville de Sinop.
Au début, Arthur pensait avoir à faire à des braconniers ou des trafiquants d’or. Il pensait aux phares de leur jeep vus de loin par quelques fermiers. D’ailleurs, il s’attendait à les croiser au détour d’un carrefour. Mais après une dizaine de minutes à scruter les environs, il découvrit avec stupeur que l’origine de cette luminosité, venait du ciel. En effet, il aperçut au loin ce qui ressemblait à un cigare volant dont les bords rayonnaient.
Après un moment de stupéfaction, il appela le commissariat afin d’obtenir de l’aide. Puis, il profita du déplacement extrêmement lent du véhicule, pour le suivre. Arthur demeurait fasciné par cette chose. Il se demanda si l’engin était habité. Peut-être était-ce une sorte de ballon sonde ou d’une expérience militaire ? La base n’était pas très loin. D’ailleurs, il entendit les deux avions de chasse passer à toute vitesse.
L’OVNI continua de se déplacer lentement. Il ne faisait pas de bruit, et se limitait à avancer au-dessus des bords de l’Amazonie. Enfin de ce qui en restait, car tout avait été rasé pour construire des fermes et des quartiers résidentiels. Un appel provenant de la radio avertit Arthur de l’arrivée de renfort. En attendant, il ne devait rien faire.
Le policier s’arrêtait de temps en temps pour rassurer des habitants sortis regarder le vaisseau volant. Il parlait calmement, prévenant que tout était sous contrôle et qu’ils pouvaient retourner chez eux. Puis, il repartait en direction des lumières visibles de la machine volante. Les avions militaires continuaient de tourner autour d’elle sans pour autant la gêner.
Cela dura un bon quart d’heure lorsqu’Arthur réalisa quitter l’agglomération. L’objet non identifié continua de voler puis s’arrêta brusquement au-dessus d’un enclos. Dès lors, l’agent descendit de sa voiture, continuant à pieds, la main posée sur son arme vers le champ, qui ne présentait rien de particulier.
C’est alors qu’une lumière jaune sortit de l’engin jusque sur le chemin. Arthur n’en croyait pas ses yeux, une forme vivante semblait descendre en glissant par le rayon. Aussitôt, le policier courut pour mieux voir l’individu. Il voulait être le premier homme à entrer en contact avec ce qui paraissait être évident, un extra-terrestre. Soudain, une réflexion envahit son esprit : « Et s’il était dangereux ? »
Plus il avançait, plus la raison poussait le policier à fuir. Malgré la peur au ventre, il continua d’approcher du point de chute de la lumière jaune. Il n’était plus très loin. Arthur remarqua une étable, les portes grandes ouvertes. Il n’y avait rien dans l’enclos. Il entendit le meuglement de quelques vaches. Celles-ci ne semblaient pas paniquer. Il approcha furtivement lorsqu’il vit quelque-chose sortir du bâtiment.
Ça portait une combinaison de cosmonaute. Son casque empêchait de voir sa tête. Il sortit calmement de l’étable puis s’arrêta, tout-à-coup, au milieu du chemin. Il ne remarqua pas l’agent Dias de Almeida, préférant observer les arbres de l’autre côté de l’enclos. Dans le ciel, on ne remarquait plus l’OVNI qui pourtant, continuait de stagner, sans faire de bruit, au-dessus de l’Alien.
Ne bougez-pas ! cria Arthur.
L’extra-terrestre tourna la tête. Il fit un mouvement de recul quand il découvrit le policier en train de pointer son arme. Il ne prononça aucun mot et attendit sagement pendant quelques secondes. Arthur ne savait que faire. Il braquait la chose en réalisant que personne ne savait où les trouver. Tout-à-coup, le visiteur posa brutalement sa main sur son ceinturon. Arthur comprit qu’il cherchait une arme et sans hésiter, il tira vers l’extra-terrestre.
Mais qu’ai-je fait ?
Il réalisa avoir oublié les sommations d’usage. Touché à l’épaule, l’ET entra précipitamment dans l’étable, immédiatement suivi par Arthur Dias de Almeida. Ce dernier tendait son arme et ciblait toutes les vaches qui se présentaient. Il marchait en tournant sur lui-même. Il chercha partout, dans tous les recoins de la grange. Lorsqu’il entendit un grincement, il aperçut le cosmonaute qui sortait en courant. Le policier tira une seconde fois avant de pourchasser le fuyard.
Mais en sortant, il n’y avait plus personne. Il leva les yeux. L’OVNI éclairait le ciel comme un feu d’artifice. Il s’éloignait d’abord lentement. Puis d’un claquement de doigt, il disparut totalement, ne laissant d’une petite trainée blanche à la place. Au même moment, les deux avions de chasse annoncèrent avoir perdu de vue le vaisseau inconnu en forme de cigare.
Hector Baumann quitta l’hôpital tout de suite après l’opération. Il gardait cependant son bras en écharpe afin d’immobiliser l’épaule blessée. La portière d’une voiture attendant sur le parvis s’ouvrit, l’invitant à entrer. Un homme attendait patiemment en lisant une tablette. Il ne regarda pas Hector s’assoir. La voiture démarra aussitôt dans un silence incroyable. Elle n’avait pas de roue, elle flottait sur l’air
Alors, le XXe siècle est comment ? demanda-t-il.
J’étais au XXe siècle ? s’esclaffa Hector.
L’homme tendit la tablette et continua de parler.
D’après le rapport sur la balle, oui. Elle vaut une fortune maintenant pour les collectionneurs et les musées. Ensuite, d’après un rapport retrouvé dans les archives du ministère de la défense Brésilienne.
Hector n’en croyait pas ses yeux. Il lisait le fameux document qui relatait son contact avec un autochtone. Celui-ci racontait avoir blessé un extra-terrestre. Dehors, un paysage urbain et gris dévalait le long des vitres. L’homme sourit en regardant un groupe d’écoliers attendre sur le trottoir.
Pourquoi avoir ramené une fiole de sang de bœuf ? Votre mission était de récupérer des graines d’arbres et de plantes disparues.
Quand j’ai vu qu’il n’y avait pas d’arbre. J’ai pris ce qui me tombait sous la main. Il y avait des vaches. Alors, j’ai fait un prélèvement. Par contre, j’étais censé débarquer au milieu de l’Amazonie bien avant l’arrivée de Christophe Colomb.
Il y a eu un bug, répondit l’homme. Ce doit être corrigé pour la prochaine expédition.
Le jeune cosmonaute spatio-temporel continuait de lire le rapport datant de 1983. Il trouva rigolo d’être décrit comme un monstre de trois mètres avec des tentacules et de gros yeux ronds. Il rit en lisant avoir été aperçu plusieurs fois durant la nuit, alors qu’il n’était sorti qu’une seule fois. Il comprit pourquoi le dossier n’avait pas été pris au sérieux. Du coup, la hiérarchie ne l’avait pas retenu dans leurs paramètres de probabilité d’incidents possibles. De plus, l’erreur de date fut à l’origine de cette rencontre avec le policier Arthur Dias de Almeida.
J’ai fait retarder le prochain vol pour dans six mois. Je veux trouver la raison de ce bug de date. Je suppose que vous en serez ?
Je n’hésiterai pas. Les risques en valent la peine, réagit Hector.
Ce n’était pas son premier vol dans le temps. Il aimait visiter le passé de la terre et découvrir ce que l’homme a perdu…ou plutôt détruit. Son seul regret était de garder une combinaison afin d’éviter tout contact avec des maladies disparus, ou d’apporter de nouvelles maladies. Il aurait voulu plonger dans une mer dépolluée ou juste sentir une fleur.
La voiture s’arrêta devant une porte de garage. Elle attendit son ouverture avant de s’engouffrer dans un bâtiment connu pour être abandonné, mais classé « secret défense ».
Alex@r60 – novembre 2023
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Les Rêves des Anciens (Avant la Forme et la Matière)
Fandom : Vilebrequin
Pairing : aucun
Nombre de mots : 7 047 mots
Avertissement : Violence physique
Résumé : Sylvain ne sait pas pourquoi, ne sait pas comment, mais il ne peut s'empêcher de revenir sur le drame.
Note d’auteurice : Cette partie a été publiée le 19 novembre 2022 sur Wattpad et AO3.
Partie : 2/?
Partie 1
Chanson : Ancient Dreams in a Modern Land de Marina and the Diamonds
Chaque foulée apportait à Sylvain un nouveau niveau d’appréhension. Il se demandait ce qu’il faisait là, pourquoi il faisait cela, si le véhicule se trouvait toujours là… Pour l’instant, il n’y avait rien d’autre autour de lui que des herbes brûlées à la fin de l’été.
Il faisait nuit, Sylvain n’avait pu se résoudre à dormir après avoir revisionné les images captées ce jour-là par les GoPro, quand lui et son collègue avaient testé cet engin capable de traverser les univers – il n’y croyait toujours pas, mais les images ne mentaient pas, n’est-ce pas ?
Éclairé à la seule lumière de son téléphone en mode flash, il progressait à pied vers, il l’espérait, le véhicule abandonné. Ça ne faisait que quelques jours et c’était un lieu si reculé, personne n’avait pu la voler. Mais tout n’était que conjecture, des hypothèses faites pour se rassurer. Il faisait trop noir autour de lui, il y avait trop de bruits inconnus et il était seul. Il avait besoin de se rassurer. Il se frappait mentalement de ne pas avoir continué son repérage en voiture, pensant qu’il était déjà assez proche de ce qu’il cherchait. Ce n’était visiblement pas le cas…
Alors Sylvain marcha. Il marcha et marcha encore à travers la nuit, sentant ses jambes faiblir à chaque nouveau pas. Il ne voulait pas tenter de revenir en arrière, il ne voulait pas penser au moment où il devrait retrouver sa voiture, pas maintenant qu’il avait tant marché… Il avait trop peur d’admettre qu’il était perdu.
Soudain, un bruit de moteur. Un bruit fracassant qui déchira l’aube rougeoyante à l’horizon. Le vrombissement était encore lointain, mais Sylvain se raidit malgré tout et se tourna vers la source du bruit, derrière lui. Il s’attendait presque à voir le véhicule le suivre, ce ne serait pas si bizarre après ce qu’il avait vécu à l’intérieur. Il se concentra vers le point noir qui roulait vers lui jusqu’à reconnaître la voiture. Une vraie voiture, de celles qui se vendent sur le marché. Un peu haute, un peu large, un peu élevée. La voiture de Pierre.
Le soulagement de voir quelque chose de connu après tant de temps à marcher seul et chercher une chimère le poussa à courir vers son ami, réduisant d’autant plus la distance entre eux. Il en pleurerait presque, tant il se sentait perdu, tant il avait mal aux jambes, ce que courir n’aidait pas.
Pierre se stoppa devant lui et immédiatement Sylvain vint ouvrir sa portière, essoufflé et la peau rougie par l’effort.
« Bordel mais qu’est-ce que tu fous là ? demanda Pierre un peu brusquement. »
Il se détacha et coupa le contact.
« Je cherchais le… le truc, là, répliqua vaguement Sylvain avec un geste pointant le lointain. »
Il était épuisé et chancela sur ses jambes tremblantes, se rattrapant à la portière. Pierre sortit du véhicule et le retint.
« Mais qu’est-ce que tu fous à pied ? T’es parti quand ? Ta voiture est même pas à cinq cent mètres, t’es complètement con !
-J’ai soif bordel… »
Sylvain n’avait pas écouté son ami, mais il ne lui en voulut pas. Il récupéra la bouteille d’eau dans sa portière et lui ouvrit avant de le laisser boire.
La bouteille vidée, Sylvain se reposa contre la portière un peu plus longtemps, avant d’enfin s’expliquer :
« Je cherchais la voiture. Le véhicule. Le truc là, qu’on a essayé…
-Ça j’avais compris, mais c’était pas ici.
-C’était pas ici ? »
Sylvain leva vers Pierre un regard confus et désespéré qui le fit rire. Lui ne savait bien combien de temps son ami avait passé à errer, étant donné que sa voiture était si proche.
« Allez, viens, je t’emmène. On récupérera ta voiture en repartant. »
Pierre le poussa pour qu’il fasse le tour du véhicule et s’installe à la place du passager. Lui-même se rassit derrière le poste conducteur et redémarra.
Les premiers mètres se firent en silence. Puis Sylvain ouvrit la bouche dans une inspiration, se tournant vers Pierre pour parler :
« Tu as revu les images, toi ?
-Quoi ? »
Pierre était concentré sur la route, parce que tout se ressemblait et qu’il voulait retrouver le véhicule sans se perdre.
« Ce qu’ont filmé les GoPro, t’as regardé ? retenta Sylvain. »
Pierre hocha la tête, le visage grave.
« Je comprends toujours pas, avoua-t-il. Je comprends pas comment ça a pu arriver… J’ai regardé plusieurs fois et… Faut qu’on ouvre ce putain de capot. Y’a quelque chose qui se passait là-dessous. »
Sylvain acquiesça.
« J’ai pris des outils pour le faire sauter, ajouta Pierre. On va bien réussir. »
Son ami fronça les sourcils, puis son visage trahit son étonnement. Il venait de comprendre que Pierre n’était pas venu le chercher, il était là pour la même raison que lui – juste mieux préparé.
La voiture se stoppa rapidement dès que le véhicule abandonné fut en vue, soulevant un nuage de poussière autour d’eux. Pierre se détacha et se retourna pour saisir l’énorme sac à dos qui se trouvait sur la banquette arrière, puis il sortit. Sylvain le suivit, peu rassuré, et tous deux s’approchèrent de l’engin.
Il n’avait pas bougé, n’avait pas changé non plus. Ça ne faisait que quelques jours après tout, mais vu les capacités de la chose, ils n’auraient pas été étonnés de la retrouver défigurées. Sa carrosserie aux couleurs si particulières – le mauve et l’orange dégoûtaient les deux passionnés comme ils les fascinaient – brillait toujours comme si elle sortait du garage. Pourtant, la poussière se soulevait régulièrement du sol autour d’elle, tourbillonnant par l’effet du vent.
Les deux hommes atteignirent le véhicule et Pierre lâcha le sac devant le capot, s’accroupissant pour fouiller à l’intérieur. Il tendit un pied de biche à Sylvain puis sortit une disqueuse, une scie à métaux, des équipements de protection sommaire…
« T’as trouvé tout ça où ? demanda Sylvain, impressionné.
-Un peu chez moi, mais surtout chez Benzin.
-Tu leur as volé ? »
Pierre rit à l’accusation et secoua la tête.
« Nan, tu sais, tu leur demandes gentiment et ils te le prêtent.
-Ah j’ai jamais essayé, blagua Sylvain. »
Pierre se redressa, tendant à Sylvain les protections. Il en enfila lui-même – des lunettes, un casque anti-bruit et des gants, rien de bien évolué.
Une fois les deux hommes équipés, Sylvain chercha sur le capot un endroit où il pourrait forcer avec le pied de biche. Il tenta plusieurs endroits sans réussir à passer l’outil sous la carrosserie. Un, deux, quatre, dix, son ami s’impatienta et lui prit le pied de biche des mains pour essayer à son tour, en vain.
« C’était pas la faute à mes bras, hein, le nargua Sylvain.
-Ouais, on va essayer de scier. »
Pierre se saisit de la scie, la plaça méthodiquement contre le capot et commença à scier. Cependant, la position de son corps ne lui permettait pas d’être efficace. Il grimpa donc sur le véhicule et s’agenouilla dessus. Sylvain, lui, se recula par peur. De quoi ? Il ne savait pas. Aucun d’eux n’avait une seule idée de ce dont la chose était capable.
« Fais attention, quand même, elle va peut-être pas aimer.
-Je l’emmerde, cria Pierre – tous deux devaient élever la voix à cause des casques. »
De la poussière métallique s’élevait de la plaie ouverte dans la carrosserie, mais l’effort pour y arriver était intense, trop pour que ce soit viable.
Fatigué, Pierre arrêta de scier et frotta son front pour en chasser la transpiration. Il retira sa chemise pour rester en débardeur et jeta la scie à côté du sac.
« Donne-moi la disqueuse, tiens. »
Sylvain obéit, toujours aussi peu rassuré. L’échange ne fut pas long et pourtant, quand Pierre retourna à l’ouvrage, tout ce qu’il avait scié s’était refermé.
« Bah merde alors, lança-t-il dans son étonnement. Faut que je me dépêche. »
Et, sans questionner plus que ça les propriétés auto-régénératrices du véhicule, il se remit à découper le capot aussi rapidement qu’il le put. La découpe était horrible à regarder, les deux plaques dentelées et abîmées, mais bientôt il put souleva ce qui cachait le moteur.
Une fois le capot retiré, une lumière aveuglante s’échappa du moteur – qui n’en était pas un. Elle brûlait la rétine et la peau, si bien que Sylvain poussa son collègue à remettre la plaque de métal par-dessus. La lumière luisait toujours à travers les plaies métalliques qui se refermaient déjà, d’une couleur verte pour ce qu’ils arrivaient à percevoir sans perdre la vue.
« Putain de merde, jura Sylvain. C’est pas un moteur, ça.
-Merci Einstein. »
Pierre était tout aussi perdu que lui. Le métal ne servait donc pas à cacher une création originale comme ils le pensaient au premier abord, étant donné que l’engin avait été créé de A à Z par ce mystérieux vendeur, mais était une protection. Il contenait la lumière d’une étoile capable de retirer la vue à quiconque poserait ses yeux dessus. D’ailleurs, Pierre et Sylvain mirent quelques secondes à la retrouver.
Ils se regardèrent alors, puis regardèrent de nouveau le métal qui se réparait sous leurs yeux. Quand, enfin, la carrosserie ne présentait plus aucune trace d’agression, Pierre commenta :
« Ce serait pratique pour nos expériences, ça. »
La normalité des mots de Pierre face à une situation aussi anormale provoqua le rire de Sylvain, un nouveau fou-rire hystérique semblable à celui qu’il avait eu quelques jours plus tôt, la première fois qu’ils avaient essayé le véhicule. Ce fou-rire-là fut plus bref et, quand Sylvain redevint sérieux, il demanda :
« On fait quoi, du coup ? »
Les deux amis échangèrent un regard.
« Tu veux réessayer ? répliqua Pierre. »
Il ne voulait pas l’avouer, mais la curiosité le dévorait. Il voulait réessayer, la conduire peut-être, cette fois-ci, comme si la première fois n’avait pas déjà été si effrayante… Et Sylvain acquiesça.
Les deux hommes s’installèrent dans la voiture en un rien de temps, une fois les outils rangés. Cette fois-ci, c’était Pierre qui conduisait et Sylvain qui se retrouvait passager. Le premier n’eut même pas à adapter son poste, le véhicule se transformant lui-même pour subvenir aux besoins de ses propriétaires. C’était impressionnant et excitant. Les deux passionnés en oublieraient presque le cauchemar qu’il leur avait fait vivre quelques jours plus tôt.
Pierre démarra le moteur – pouvaient-ils l’appeler comme ça ? Il ne savait pas. Il commençait sérieusement à s’en foutre. Le moteur, donc, il le démarra. La voiture en mouvement, il commença à accélérer, Sylvain se cramponnant comme il pouvait à côté de lui. Il tenait à ses habitudes de conduite brusque et peut-être un peu inconsidérées, conduire un véhicule métaphysique ne dérogeait pas à la règle.
Plusieurs secondes se déroulèrent sans accroc, le véhicule prenait de la vitesse et se stabilisa aux alentours de cent quarante kilomètres par heure. Puis les mains de Pierre serrèrent le volant. Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait que le premier saut d’univers arriverait bientôt. Sa poitrine se comprima, ses oreilles sifflèrent, mais ses pensées étaient plus claires que la première fois. Il avait l’impression de se voir de l’extérieur, d’être au-dessus de sa propre tête, de voir l’espace que prenait le véhicule, de comprendre le véhicule bien plus qu’il n’avait compris quoi que ce soit d’autre. C’était une expérience bien plus spirituelle que de conduire une voiture de rallye, maintenant qu’il la laissait faire.
Le premier saut fut le plus violent. Le corps devait s’habituer à la secousse, au changement. Toutes les sensations étaient différentes à chaque saut, c’était désorientant, grisant… et ça les rendait un peu nauséeux. Aucun des deux hommes ne se souvenaient de tout cela, ils découvraient donc la pression, étouffante sur la poitrine et autour de la tête, le grésillement dans les oreilles et sur l’épiderme, les poils qui se dressent, les frissons, la chaleur et enfin, la sensation désagréable dans les entrailles, comme si elles étaient mélangées.
Un, deux, trois, quatre sauts se déroulèrent ainsi, et Pierre reconnut quelques détails qui avaient frappés son esprit la première fois, comme s’ils venaient de traverser les mêmes univers qu’au premier jour. Et puis le pied de Pierre freina, tout à coup. C’était violent et inattendu, d’autant plus pour le concerné qui n’avait certainement pas commandé l’action.
Le véhicule arrêté, l’étourdissement du freinage passé, Sylvain se tourna vers son ami avec des yeux ronds.
« Mais t’as essayé de nous tuer ?!
-J’ai rien fait, moi ! se défendit Pierre.
-Bien sûr, c’est ton pied qui a appuyé tout seul, peut-être ? »
Pierre ne répondit rien, parce que c’était vrai mais que, même pour lui, ça semblait trop incroyable. Alors il ignora Sylvain et observa à travers les vitres ce qui s’étendait autour d’eux : un désert, vaste et gris, plat et vide.
Quelques dunes légères s’étendaient au loin, éclairées par une lueur qui venait d’un lieu non-identifié. Il n’y avait pas de satellites ni d’étoiles au-dessus de ce monde, il n’y avait que le vide d’un noir profond, avec quelques lueurs lointaines, qui semblaient inaccessibles. On ne pouvait les voir qu’en plissant bien les yeux.
Sylvain ouvrit la portière, posa un pied au sol et poussa un cri soudain qui fit sursauter son collègue.
« Bordel, c’est pas du sable. »
Pierre fronça les sourcils et ouvrit sa portière, mais au lieu de sortir sa jambe, il sortit sa main et la plongea dans le sol. C’était doux, ça volait doucement autour de son bras en flocons sombres…
« Des cendres. On est sur un tas de cendres. »
Il en sortit dans sa main et souffla dessus. Sylvain observa les flocons flotter sans jamais retomber. Il n’y avait pas de vent. Y avait-il seulement une atmosphère ? Quelle question, ils respiraient ! Mais elle leur restait en tête comme les cendres soulevées restaient en suspens. Et pourtant, aucun d’eux n’avait peur.
Sylvain remit son pied à terre, chercha un appui, ne le trouva pas. Il n’y avait pas de sol. Il n’y avait rien de tangible sous leurs pieds. Comment la voiture pouvait-elle tenir alors ? Et rouler ? Elle semblait à leurs yeux flotter sur les cendres.
Tous deux se réinstallèrent à l’intérieur du véhicule, sans redémarrer pendant un moment. C’était un moment pour souffler, pour réfléchir à ce qu’il venait de se passer, alors que les cendres dansaient autour d’eux, suspendus comme à des fils. Les deux hommes respirèrent calmement, chacun à leur rythme, quand soudain Sylvain :
« Putain, ça y est, j’ai envie de chier. »
Pierre éclata de rire, se penchant sur le volant, l’agrippant à deux mains. Son front planté au creux de ses poignets, il répliqua dans son hilarité :
« Moi aussi, merde. Je sais pas comment on rentre moi !
-Bah, continue à rouler, on verra bien. »
Cette soudaine confiance envers le véhicule, ni Pierre ni Sylvain ne savait d’où elle venait. Elle s’était installée dans ce moment de calme qui avait précédé le rire, elle s’était chaudement installée dans leurs crânes et les avait libérés de leurs craintes. À raison ou à tort, ils ne le savaient pas encore.
Le véhicule roulait de nouveau, doucement, explorant, sans changer d’univers. Il flottait sur la fine poussière, particulièrement stable, jusqu’à enfin trouver la première anomalie depuis le départ des deux hommes : planté dans le désert cendré, une gigantesque figure de marbre perturbait l’horizon lisse et doux. Le marbre était brisé, fendu du sommet du crâne jusqu’à la lèvre supérieure, si bien que l’œil gauche et la moitié du nez lui manquait. C’était un visage figé à l’image d’une statue antique, blanc et nervuré de gris quand on observait la surface de près, ce que Pierre et Sylvain faisaient maintenant que la voiture s’était arrêtée au pied de la statue.
« Nom de Dieu de merde, souffla Pierre en ouvrant la portière. »
Il voulut sortir, par réflexe, mais se ravisa en voyant les cendres s’envoler au passage de la portière. Il la garda ouverte malgré tout, comme pour aérer. Ça ne servait à rien, il n’y avait pas d’air.
« C’est quoi cette merde ? On est sensé faire un truc avec ? demanda Sylvain. »
Sans le savoir, il avait soulevé une question importante. Visiblement, le véhicule, aussi étrange que cela semblait, voulait qu’ils fassent quelque chose. Pourquoi eux ? Quoi ? C’était imprécis, flou, mais cette certitude croissait bel et bien dans leur poitrine, une lueur dans la pénombre qui grossissait comme les phares d’une voiture approchant en pleine nuit. Ils allaient tâtonnaient, mais une chose était sûre, ce truc roulant et conscient ne les lâcherait pas tant qu’ils n’avaient pas rempli leur part du contrat. Un contrat qu’ils ne savaient même pas qu’ils avaient signé, en acquérant la chose.
Pierre ne savait pas quoi répondre aux interrogations de son ami, mais elles lui restèrent en tête, tournoyant alors qu’il les tournait et retournait dans ses pensées. Il resta silencieux, oubliant de lui répondre plus qu’autre chose.
Il remit le contact, enclencha la marche arrière et laissa la conscience du véhicule guider ses mains sur le volant, aussi étrange que cela pouvait paraître. C’était un apprentissage, faire confiance à cette petite voix, différente de la sienne, si difficilement perceptible, lâcher prise… Il fallait s’entraîner, à entendre et écouter, à obéir et être libre tout à la fois, car le véhicule leur donnait un sentiment de liberté inouï, comme s’ils étaient capables de tout.
Pierre enleva la marche arrière et accéléra à nouveau. Il se rendit compte, alors qu’il passait les vitesses, que Sylvain lui parlait, mais il ne l’avait pas entendu jusqu’ici. Comme son ami, las, arrêta de le questionner, il ne lui répondit jamais. Sinon, il lui aurait répliqué quelque chose du genre :
« Ta gueule, j’écoute le Diamant. »
Le Diamant était une technologie particulière, à mi-chemin entre l’extra-terrestre et le futuriste. Il ne possédait pas de moteur, mais un réacteur semblable à ceux contenus dans les centrales nucléaires. Il n’avait pas besoin d’essence, puisque le réacteur provoquait en permanence fission et fusion pour entraîner les roues – voilà pourquoi, peut-être, il pouvait atteindre une vitesse suffisante pour traverser les univers. Restait maintenant à savoir comment ses occupants tenaient le choc de ces sauts.
Le matériau de la carrosserie ? Un métal inconnu, peut-être même un alliage, d’une incroyable résistance et d’une déformation suffisante pour encaisser les chocs et reprendre sa forme initiale. Une sorte de matière non-newtonienne inversée, qui se déformait aux chocs mais tenait sa position sous la douceur de l’air, douceur relative. Les vitesses atteintes rendaient le vent aussi meurtrier qu’un avion de chasse, si on se le prenait de plein fouet.
Cependant, les chocs subis lors des sauts para-universels étaient tout à fait différent : largement plus puissant, ils pouvaient réduire un être vivant à l’état d’inexistence, plus chaud aussi à cause de l’entropie générée par les frottements de tout un tas de matières inconnues, aussi brûlant que le cœur d’une étoile en fusion.
Pierre et Sylvain atteignirent un nouvel univers qui ressemblait étrangement à leur monde d’origine. Ils se souvenaient des formes géométriques colorées qui flottaient autour d’eux, seule différence marquante par rapport à leur réalité. Ces formes les avaient tourmentés lors de leurs premiers sauts incontrôlés et s’étaient invitées dans leur monde l’espace d’un instant. Etrangement, cette fois, elles ne leur faisaient pas peur. Ils les observaient flotter doucement, traverser la matière, en en changeant la couleur quand on regardait à travers, selon l’angle.
C’était une ville semblable aux métropoles américaines, où des gratte-ciels s’étendaient à perte de vue. Le Diamant se trouvait dans une rue peu large, apparemment perpendiculaire à un axe fréquenté, entourée de blocs plus bas mais larges contenant commerces et habitations.
Il faisait nuit noire au-dessus d’eux et la clarté avec laquelle les deux hommes pouvaient voir le ciel les étonnait. Des néons, des spots, des éclairages de tous les recoins de la ville formaient un dôme lumineux au-dessus de l’horizon bétonné.
Le véhicule roulait à basse vitesse dans la ruelle mal éclairée pour rejoindre l’avenue où, en tournant, il prit de la vitesse et s’inséra.
« Tu sais où tu vas ? questionna Sylvain sans quitter le paysage urbain du regard. »
Il observait les panneaux qu’il ne connaissait pas, ces mots dans une langue inconnue qui l’entouraient, qui le rendaient nerveux comme aucun des deux hommes ne pouvaient les déchiffrer dans un monde qu’ils ne connaissaient pas…
« Je crois, répliqua Pierre sans conviction. »
Il resta concentré sur la route, même s’il faisait confiance au Diamant.
« Le Diamant sait, au moins, reprit-il.
-Le quoi ?
-Son nom. C’est le Diamant. »
Sylvain se tourna vers Pierre et le considéra avec étonnement. Il mit quelques secondes à intégrer l’information et les implications avant d’enfin poser la question qui lui brûlait les lèvres :
« Elle te parle aussi, quand t’es au volant ? »
Son ami hocha la tête dans un silence religieux. C’était des sensations particulières, surréalistes, d’une compréhension et d’une entente mutuelles entre pilote et voiture, à un niveau tout autre qu’avec un véhicule normal. Le Diamant n’avait rien de normal et cette communication surnaturelle entre machine et humain n’était que la cerise sur le gâteau.
Pierre comme Sylvain commençait à comprendre le fonctionnement de l’engin, à être à l’aise, à vibrer avec le Diamant. Chaque mouvement dans ce monde parallèle était ressenti par le conducteur, chaque frottement d’air, chaque collision d’atomes, chaque problème.
Le problème. Pierre sentait que quelque chose n’allait pas, ici. Il ne savait pas si son collègue pouvait le sentir aussi, cette instabilité dans le cœur du monde, ce mouvement de houle qui annonçait un tsunami, une explosion, une destruction, qui perturbait un sens nouveau chez le conducteur.
Le Diamant s’arrêta devant l’un des gratte-ciels du centre-ville. La certitude de Pierre grandit tandis qu’il sortait du véhicule. Sylvain l’imita, moins certain, et le suivit vers l’entrée du building. Pendant qu’ils marchaient, Pierre sentit les vibrations s’intensifier, les ondes devenir violente, comme si les courbes d’avant se transformaient en épines, des pics douloureux qui le faisaient grimacer. Son ami remarqua que quelque chose n’allait pas, il ne se doutait pas de l’intensité du ressenti subi quand bien même il le connaissait de sa première expérience. Et puis il était trop occupé par sa propre peur, le stress montait maintenant qu’il n’était plus protégé par la carrosserie hyper-résistante du Diamant, et il ne trouvait de réconfort que dans la présence de Pierre duquel il se rapprochait par réflexe.
L’entrée du gratte-ciel était entièrement vitrée, meublée de quelques canapés aux allures peu confortables et aux couleurs ternes. Seuls quelques lumières chaudes venaient la rendre plus accueillante. Pierre se stoppa devant le guichet, où il n’y avait personne. Sylvain l’imita, ne comprenant pas grand à ce qu’il se passait.
« On fout quoi ici ? murmura-t-il en se cachant à moitié derrière son ami.
-Je sais pas encore, répliqua Pierre d’une voix absente. »
Il était perdu dans ses pensées parasitées par toutes ces nouvelles sensations désagréables, pour l’instabilité de l’univers, et rassurantes, pour l’aide que prodiguait le Diamant. Il était tout de même conscient d’à quel point Sylvain se reposait sur lui, d’à quel point ils étaient à deux dans cette merde. Pour cette raison, il reprit :
« Il faut qu’on monte, mais je sais pas à quel étage. On verra. »
Il attrapa le bras de Sylvain pour approcher à grandes enjambées de l’ascenseur qui se trouvait derrière la réception. Celui-ci fut bien obligé de le suivre, imitant son rythme.
L’ascenseur était si petit qu’il servait de toute évidence à un confort bipède plutôt qu’à améliorer l’accessibilité du bâtiment. Ce n’était pas une pensée qui traversa l’esprit des deux hommes, qui consacraient leurs idées à leur propre mystère.
Comme ils se trouvaient l’un derrière l’autre dans l’ascenseur, Sylvain fut le premier à en sortir, et donc à voir le couloir qui s’étendait devant lui. Il n’y avait rien à voir, pourtant. Il faisait nuit noire à l’intérieur, comme aucune lumière de la ville ne parvenait à l’intérieur et que les plafonniers étaient tous éteints. Il eut le réflexe d’étendre le bras et de tâter le mur pour trouver un interrupteur, mais il ne trouva rien.
« Sylvain, l’appela Pierre. »
La voix s’élevait de plus loin dans le couloir. Son ami avait avancé, ignorant sa quête de lumière, et avait apparemment trouvé quelque chose – une réponse, peut-être.
« Quoi ? demanda Sylvain en approchant. »
Pierre attendit d’apercevoir son visage dans la pénombre pour lui montrer le rai de lumière qui sciait en deux le couloir, quelques mètres devant eux.
Pas par pas, ils approchèrent avec précaution. La noirceur qui les entourait les rendait plus anxieux encore, bien que l’un avait plus peur que l’autre. Ils apercevaient de plus en plus l’appartement qui se dessinait à travers l’ouverture : des couleurs flashy, une lumière fuchsia et surtout, le bordel. Ils voyaient déjà les bibelots, les déchets, les vêtements éparpillés dans le séjour avant même d’atteindre la porte. Sylvain se glissa définitivement derrière Pierre, ce dernier touchant la porte doucement. Il la poussa avec lenteur, redoutant un grincement – aucun autre bruit que celui de l’électricité ne leur parvenait.
La pièce était sens-dessus-dessous, saccagée comme lors d’un cambriolage. Les rideaux épais et rouges avaient été arrachés et trônaient sur la moquette tâchée de divers liquides. Le canapé n’était plus aligné avec la télévision, de la nourriture renversée dessus, qui venait sûrement du réfrigérateur qui se trouvait à terre, retourné. Il y avait un couloir à gauche, une pièce à droite et, au-delà de celle-ci, quand on longeait la vitre, la salle à manger. La table avait été brisée en plusieurs endroits et une seule chaise était toujours intègre. Les deux autres étaient explosés au pied du mur opposé à la fenêtre.
« Il en manque une, remarqua Sylvain qui avait suivi Pierre dans sa lente visite de l’appartement. Il n’y a que trois choses et je suis presque sûr qu’il y en avait quatre. C’est pas équilibré sinon. »
Pierre hocha la tête, esquissant à peine un sourire à la remarque candide de son ami. Il était tendu, sentait les vibrations plus intenses que jamais, à la limite de la douleur.
Pierre revint sur ses pas et s’approcha de la pièce de droite, dont la porte était fermée. Il posa la main sur la poignée et sursauté, plié en deux tout à coup, sifflant de douleur pour ne pas crier. Sylvain paniqua et fut à ses côtés en un rien de temps – bien qu’il failli tomber en se prenant les pieds dans le tapis mal placé.
« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? T’as pris un coup de jus ? »
La question de Sylvain pouvait sembler bête, mais il ne comprenait sincèrement pas ce qui pouvait blesser quelqu’un dans une porte. Pierre jura et se redressa, grimaçant toujours. Les ondes s’étaient retournées contre lui quand il avait touché l’anse, elles avaient dépassé son seuil de tolérance à la douleur et l’avaient abattu. Oui, ça ressemblait à une électrocution. Il avait senti ses muscles se raidir à l’extrême.
« C’est trop fort, expliqua-t-il. Les ondes, ici.
-Tu veux que j’ouvre ? proposa Sylvain, hésitant. »
Il avait terriblement peur de toucher la porte après avoir vu Pierre dans une telle douleur. Il connaissait sa propre résistance à la douleur qui était bien plus basse et appréhendait l’ouverture à cause de cela.
Sans répondre, Pierre se décala, le laissant essayer. Sylvain s’approcha, laissa sa main au-dessus de la poignée comme un toucher fantôme… et il fixa le métal. Peut-être espérait-il que la seule volonté, passant par sa vision, dégagerait l’obstacle sans qu’il ait à la toucher. Il hésita longuement, ne trouvant pas le courage de s’exposer à une telle douleur, même lorsqu’il fermait les yeux. Et, alors qu’il les avait justement fermés, Pierre agit : il en avait marre d’attendre. Il plaça sa main au-dessus de celle de Sylvain et, ignorant la douleur, il appuya.
La porte s’ouvrit enfin. Elle grinça et dévoila une unique chaise au centre de la pièce. Il y avait quelques cartons sur le côté, une armoire dans un coin, peut-être quelques balais, mais la chaise attira toute l’attention des deux hommes. Elle venait de la salle à manger et aurait pu être intacte s’il n’y avait pas des tâches brunes sur le bois. De la corde gisait à ses pieds, coupée maladroitement si bien qu’elle ne tenait plus d’un seul bloc et s’effilochait.
Sylvain approcha, oubliant sa peur dans la contemplation des tâches. Pierre voulut l’imiter mais siffla encore de douleurs, attirant l’attention de son ami. Il releva la tête vers lui et lui lança un regard inquisiteur, auquel Pierre répondit en secouant la tête, avançant toujours, avec une grimace.
Il tomba à genoux devant la chaise et ferma les yeux. Immédiatement alors, des images défilèrent sur ses paupières. Sylvain, malgré toute sa bonne volonté, ne pouvait l’aider. Il ne pouvait même pas l’atteindre, il ne ressentait plus rien d’autre que la douleur. Les images se précisèrent et il vit la même pièce, quelques minutes plus tôt – il avait conscience de la différence temporelle, mais avec une marge d’erreur d’une heure environ. Une femme était attachée sur la chaise, son front saignait, elle était habillée de vêtements brillants, il y avait d’autres personnes autour mais il ne voyait pas leurs visages. Il essaya de se concentrer, la douleur s’étiolant, pour améliorer la netteté des bords de sa vision. Il n’avait pas remarqué qu’il hyperventilait avant que sa respiration ne se calme.
Et puis Pierre comprit : ce n’était pas une simple vision du passé. Il était physiquement là, avec cette femme, avec ces hommes. Il obtint confirmation lorsque qu’un pied s’abattit sur son menton, lui faisant rejeter la tête en arrière. Il s’était mordu la langue : le goût du sang lui semblait trop réel.
Sylvain observait la scène avec horreur, ne comprenant rien de ce qui se passait. Lui ne voyait rien, ne ressentait rien, il ne pouvait que l’appeler, le secouer, essayer de l’atteindre par n’importe quel moyen. Les hommes de l’autre côté du temps voyaient Pierre bouger sans mieux comprendre que Sylvain.
« Putain, jura l’un d’eux. Je crois qu’il convulse, tu l’as tapé si fort que ça ?
-Je sais pas moi, se défendit celui qui avait frappé. J’ai tapé comme d’hab’ ! »
Pierre baissa la tête. Il croisé le regard de la femme retenue sur la chaise. Il comprit à nouveau, et à chaque étape sa vue devenait plus claire. Il se redressa d’un bond et frappa son bourreau sans savoir comment il pouvait si bien se battre : il ne réfléchissait plus, ne faisait que ce qu’on lui disait.
Le Diamant avait une empreinte effrayante sur son esprit, alors qu’il était si loin. Cela lui permettait d’être détaché de son propre corps, ce qui était plus agréable en étant entre deux temporalités. Entre un combat et l’inquiétude de son ami, douleur et réconfort. S’il se concentrait suffisamment, il pouvait voir les deux, mais c’était épuisant… Il se concentra sur la tâche qu’il avait reçue par la simple existence de ce saut dans le temps : mettre ses ennemis à terre.
Il réussit, sans se rendre compte des coups qu’il avait pris. Il n’eut pas le temps de revenir à lui, pas le temps de comprendre ce qu’il avait fait, où il était, les conséquences de ses actes, tout devint noir.
Sylvain se trouva donc devant le corps inerte de Pierre, qui l’avait abandonné à cause de la fatigue et de la violence de l’expérience. Il était coincé entre deux événements dépassant totalement sa compréhension de la réalité : entre Pierre qui avait interagi avec l’air – ou d’autres personnes, invisibles pour lui ? – et entre cette femme qui était apparue sur la chaise quand Pierre était tombé au sol. Comme il avait retenu son ami, amortissant sa chute, il ne l’avait pas vu tout de suite et avait donc sursauté en la voyant.
Elle redressa la tête, fit craquer les os de sa nuque lentement, les yeux toujours fermés, les mains dans le dos comme si elle se trouvait encore attachée. Ce n’était plus le cas, mais elle ne le savait pas encore. Elle grésillait, les contours de son corps étaient encore flous parfois, vibrant avec intensité. Peu à peu, elle se stabilisa et put voir autour d’elle. Son regard se posa sur Sylvain.
« Bordel, je les déteste, lâcha-t-elle. »
Sylvain fronça les sourcils. Lui n’avait rien vu de ce qui s’était passé, n’avait rien vécu du combat que l’œil extérieur et effrayé qu’il avait jeté.
« Détester qui ? demanda-t-il, à genoux auprès de Pierre.
-Ces enfoirés du label. »
Il comprenait encore moins, mais n’osa pas poser d’autres questions. Il laissa la femme reprendre ses esprits et possession de son corps sûrement endolori, se concentrant plutôt sur celui qui était toujours inconscient.
Sylvain mit Pierre sur le dos, remarquant ses lunettes cassées, et posa deux doigts sur sa gorge pour trouver le pouls. Il sentit les pulsations en même temps qu’il vit sa poitrine se lever et s’abaisser. Rassuré, il relâcha son souffle et posa son front contre l’épaule de son ami. Comme il le sentait bouger et s’éveiller, il murmura :
« Refais plus jamais ça putain. »
Pierre rit doucement, le corps encore faible et l’esprit exténué.
« J’aimerais bien. Je suis crevé bordel.
-T’as besoin d’aide ? proposa Sylvain en se redressant. »
Il tendit la main et tira son ami vers lui pour le redresser.
Tous deux debout, ils se tournèrent vers la jeune femme toujours assise sur la chaise, qui étirait ses membres meurtris.
« Merci, lâcha-t-elle finalement en relevant le regard vers eux.
-Moi, j’ai rien fait, se défendit Sylvain en reculant jusqu’à s’appuyer contre le mur. Et j’ai rien compris d’ailleurs. »
Elle rit, semblant beaucoup plus détendue et calme, un peu trop peut-être. Pierre, lui, était trop occupé à observer ses lunettes pour répondre. Tant pis, elle se chargea d’expliquer :
« Le Diamant vous a trouvé, c’est ce qui importe.
-La bagnole ? s’étonna son interlocuteur.
-Mh, mh, acquiesça-t-elle. Elle est à moi. Enfin, de moi. Je suis le Noyau de cet univers et chanteuse à succès à mes heures perdues.
-Enchanté, la coupa-t-il. »
Il essayait de comprendre, mais vraiment, c’était trop pour son cerveau humain.
Pour son grand dam, le Noyau poursuivit :
« Chaque univers a un noyau, qui lui confère stabilité et pérennité. J’ai étudié ce phénomène toute ma vue durant avant de comprendre que je pouvais donner un peu de mes propriétés à d’autres choses, comme des objets. Des propriétés de résistance, de voyage inter-dimensionnelle, de déformation – jusqu’à un certain point…
-Alors le Diamant peut être cassé ? demanda enfin Pierre, ayant abandonné la réparation de ses lunettes.
-Oui, mais il faudrait une force telle qu’elle vous tuerait avant, de toute façon. »
Le Noyau prit la paire de lunettes dans ses mains et les répara aussi simplement qu’elle aurait plié un mouchoir. Puis elle lui rendit.
« Ce que tu as entendu cette nuit, c’est mon appel à l’aide, lui confia-t-elle. »
Sauf que lui, il n’avait rien entendu, pendant la nuit. Sylvain s’interposa entre les deux.
« Attendez, attendez, quoi ? C’est pour ça que je me suis retrouvé dans le désert en pleine nuit à chercher une bagnole que je me souvenais plus avoir garé là ? s’indigna-t-il. »
Elle éclata de rire.
« Oui, c’est pour cela. Mais je suis étonnée que vous ne l’ayez pas trouvé. Il doit y avoir un problème… »
Elle s’était tournée vers la porte, prête à sortir de la pièce, mais se résigna et fit face à Sylvain.
Sans prévenir, elle posa ses mains sur son visage et il sentit un désagréable picotement parcourir son corps. Il grimaça.
« Vous faites quoi ? C’est pas super niveau gestes barrières, ça… »
Pierre rit à sa blague, mais le Noyau l’ignora et commenta à la place :
« Oh, je vois… Vous devez la laisser entrer dans votre subconscient pour que cela fonctionne. Le lien entre le Diamant et vous a été dégradé.
-Pour sa défense, intervint Pierre, sa première expérience en tant que conducteur a été chaotique et potentiellement traumatisante.
-M’en parle pas, acquiesça Sylvain. J’en fais des cauchemars chaque fois que je ferme les yeux. »
Le Noyau baissa les yeux, se mordant la lèvre, visiblement en pleine réflexion. Elle sortit subitement de la pièce, sans avoir l’air pressée, laissant les deux hommes la suivre.
Elle se laissa tomber sur le canapé, invitant Pierre et Sylvain à faire de même. Seul Pierre s’assit à côté d’elle.
« Que pourrait-on faire pour que vous lui fassiez confiance ? demanda-t-elle à Sylvain. »
Pris de cours, il réfléchit un moment avant de répondre :
« Je sais pas trop. Je suppose qu’affronter la peur et conduire à nouveau la caisse aiderait. Mais je sais pas, j’ai beau m’exposer à des insectes tous les jours, j’ai toujours peur.
-Je confirme, rit Pierre, jouant avec les bords d’un coussin qu’il tenait contre son flanc. »
Le Noyau bascula la tête en arrière, toujours en pleine réflexion. Elle n’avait pas quitté cet état quand Pierre parla à nouveau :
« J’ai une idée, mais il faudra de la place… »
Il échangea un regard complice avec son ami, puis inquisiteur avec la jeune femme. Elle sourit.
« Ça peut se faire… »
Une heure plus tard, le trio avait enfin quitté la ville : le Noyau menait Pierre et Sylvain dans une voiture semblable au Diamant. Elle semblait savoir ce qu’elle faisait, malgré le dédale urbain qu’était la ville. Essayer de tracer mentalement la carte de la mégapole ne leur donnait que mal à la tête. Finalement, ils arrivèrent sur une grande étendue bétonnée, ressemblant à un large parking où les seuls obstacles étaient des lampadaires. Le Noyau se gara au milieu de la zone et sortit de son véhicule, rejoignant le Diamant. Elle se pencha à la fenêtre du conducteur, que Pierre ouvrit.
« Comment tu sais que y’avait un parking vide ici ?
-Parce qu’il n’existait pas il y a dix minutes, expliqua-t-elle avec un sourire fier. »
L’aura énigmatique s’épaississait autour d’elle, intriguait les deux hommes. Ils sortirent à leur tour et Sylvain demanda :
« Comment ça, ça existait pas ? »
Elle s’appuya contre l’arrière de sa voiture, les yeux rivés au sol.
« Comme je vous l’ai dit, je suis garante de la stabilité de cet univers. Mais j’ai appris il y a une dizaine d’année qu’il n’existe que dans la limite de ma conscience. Quand je me déplace, ce qui existe et ce qui n’existe pas change.
-Attends, c’est toi la responsable de ce putain de labyrinthe ?! s’exclama Pierre en pointant la ville derrière lui. »
Elle rit sincèrement et posa le regard sur lui pour répondre :
« Coupable. »
Elle avait l’air particulièrement fière de son effet, se délectant de l’incrédulité sur le visage de ses interlocuteurs.
Après quelques secondes, histoire de les laisser digérer ce qu’elle venait de dire, elle ajouta :
« Si je vais assez loin, je peux créer ce que je veux, accéder à n’importe quel lieu nécessaire. Vous voulez de l’espace, je vous donne un parking vide à ciel ouvert. J’aurais pu vous donner un désert, un palais ou bien d’autres choses plus complexes encore, mais ça m’aurait pris plus de temps. Ça, c’est simple et c’est pratique.
-Mais l’appartement où on était… commença Sylvain avec horreur. »
Le Noyau leva la tête, cherchant l’immeuble jusqu’aux limites de sa perception. Elle secoua la tête.
« Disparu. J’espère que vous n’avez rien laissé là-bas. »
Elle haussa les épaules, comme si c’était normal, comme si l’on se levait chaque matin en se disant que notre maison pourrait disparaitre pendant qu’on va au travail. Comme si ce n’était pas une perspective incompréhensible pour le cerveau humain et beaucoup trop effrayante pour notre sens de l’existence des choses et de la matière.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, n’est-ce pas ? Ici, ce précepte était poussé au maximum. Pour la perte du paysage aux limites de la conscience du Noyau, de nouveaux horizons étaient bâtis selon ses besoins.
Pierre et Sylvain échangèrent un long regard perplexe, en silence, mâchant dans leur cerveau trop rationnels les nouvelles pensées qui leur étaient présentées. C’était beaucoup, toutes ces lois physiques défiant les leurs, défiant le monde connu, qui auraient dû rester des objets de fiction.
Sylvain baissa le regard vers le Diamant, une main sur le visage, par-dessus sa bouche, dans une démonstration d’incompréhension.
« C’est n’importe quoi, lança-t-il, pris par un épisode de réalisation si intense qu’il lui donnait mal au crâne. »
Sa vision se brouilla un instant et il reprit d’une petite voix, la gorge serrée, écrasée par l’énormité des informations.
« C’est n’importe quoi, je suis en train de rêver et je vais putain de me réveiller avec une fièvre de l’enfer ou je sais pas quoi. C’est n’importe quoi, répéta-t-il. C’est… Je veux me réveiller. Putain. »
Son regard paniqué chercha quelque chose de connu auquel se raccrocher autour de lui, des rues qu’il avait fréquentées, des visages familiers, des lieux accrochés à sa mémoire, il voulait reconstituer sa bulle de confort autour de lui… mais il n’y avait rien.
À part Pierre, il n’y avait rien. Rien, rien, rien. Il ne connaissait pas ces voitures et ces immeubles qu’il voyait au loin, ce parking de la taille d’un pays, ces voitures trop petites et trop basses pourtant si spacieuse à l’intérieur. Rien n’avait de sens et maintenant que son cerveau en cherchait, il avait mal au crâne.
Sylvain s’était laissé porter pendant les premières passées dans cet univers parallèle, venait le temps du retour sur terre, et il était rude. Il jurait, répétait les mêmes phrases désillusionnées, accompagnant ses mots de mouvements erratiques sous le regard distant de Pierre.
« Putain, je dois m’asseoir… »
Il se laissa tomber au sol, sur le macadam dur, la douleur dans le bas de son dos lui rappelant avec une vague de panique que c’était réel.
Si Pierre ne réagissait pas, c’était parce qu’il n’était pas en reste. Seulement, ses membres engourdis étaient figés par le vide qui l’avait saisi. Si son meilleur ami paniquait visiblement, lui était en dissociation totale, dommage collatéral du discours de Sylvain. Il entendait comme une litanie lointaine la voix du Noyau, il sentait à peine son bras être secoué par elle, son cerveau s’était déconnecté…
Le Noyau n’y pouvait rien : ces deux êtres humains ne venaient pas de son univers, n’étaient pas régis par les mêmes lois… Elle était incapable d’agir sur leurs corps ou leurs psychés si ceux-ci avaient décidé de dysfonctionner. Elle ne devint que le public du spectacle effroyable de deux réactions opposées, si différentes, toutes deux si inquiétantes pourtant, qui saisissaient ceux qui l’avaient sauvée.
Il s’arrêta, enfin. Sylvain se tut, Pierre cessa d’être cette statue froide et absente, observatrice de la panique de son ami. Tous deux tombèrent inconscients après avoir lutté contre des idées qui les dépassaient.
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[CP] Post Trauma sortira le 29 octobre
Comme annoncé dans le Future Game Show, le studio RED SOUL GAMES et l'éditeur Raw Fury ont dévoilé que le survival horreur POST TRAUMA sortira le 29 octobre 2024 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et sur PC.
Post Trauma
Post Trauma est une lettre d'amour aux classiques du genre, qui mélange des angles de caméras fixes et un gameplay qui reprend les codes du genre avec des visuels plus modernes et une ambiance sonore intense. Les joueurs incarnent Roman (doublé par Togo Igawa), un conducteur de train tourmenté qui se réveille dans une dimension surréaliste à la suite d'une terrible crise de panique. Confronté à un monde terrifiant et à des abominations cauchemardesques, Roman peut choisir de se défendre à l'aide d'une panoplie d'armes ou essayer de trouver une voie pour s'échapper.https://youtu.be/Tb9EwFKEi28
Les caractéristiques du jeu :
Explorez des lieux inconnus et uniques dans un monde surréaliste qui mêle architecture réelle et organique de manière troublante et inquiétante. Faites preuve de patience et de réflexion pour résoudre de nombreux mystères et défis nécessaires pour poursuivre votre progression. Plongez dans une ambiance sonore palpitante le tout dans des graphismes réalistes, grâce à l'Unreal Engine 5, qui créent une expérience de jeu cinématographique horrifiante. Découvrez les voix incroyables de Togo Igawa dans le rôle de Roman, Autumn Ivy et Hyoie O'Grady. Post Trauma est disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et Steam. Pour connaître les dernières nouvelles, suivez le jeu sur X.
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Une femme est morte dimanche dans un accident d'ULM à Cholet, dans le Maine-et-Loire. Le pilote de l'ULM a été blessé. L'accident s'est produit vers 18h45, à proximité de l'aérodrome de Cholet. L'ULM, qui effectuait un baptême de l'air, a perdu de l'altitude et s'est écrasé dans un champ. La femme, qui était passagère de l'ULM, a été tuée sur le coup. Les secours ont été alertés vers 18h45. Une cinquantaine de pompiers et 20 engins sont intervenus sur les lieux de l'accident. Les causes de l'accident sont encore inconnues. Une enquête a été ouverte par le parquet d'Angers.
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Beni : Des morts dans un attentat à la bombe à Kasindi
Un engin piégé par des inconnus, a explosé dans une église au poste frontalier de Kasindi en territoire de Beni, ce dimanche 15 janvier 2023. Des morts sont rapportés, apprend-on des sources locales non encore confirmées par l’armée loyaliste. Le porte-parole du secteur opérationnel Sokola I au Grand Nord-Kivu, le capitaine Anthony Mualushayi, rapporte que l’attentat a ciblé de la paroisse de la…
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[FR] CALL OF THE SEA - BONUS - L'autre fin - Gameplay PC - 4K - 60ips
CALL OF THE SEA
Nous sommes en 1934, au fin fond du Pacifique Sud. Ayant traversé l'océan sur les traces de l'expédition disparue de son mari, Norah se retrouve sur une île luxuriante inconnue, un lieu sans nom où subsistent les vestiges d'une civilisation disparue.
Quels sont ses secrets, et qu'est-ce que Norah risque de découvrir dans sa quête de vérité ?
UNE ȊLE DE TOUTE BEAUTÉ Explorez une île tropicale d'une grande beauté (méticuleusement modélisée à l'aide d'Unreal Engine 4), regorgeant de paysages fantastiques, de ruines étranges et de mystères occultes.
FAITES LA CONNAISSANCE DE NORAH Un magnifique portrait de femme, avec une héroïne tentant de découvrir ce qui est arrivé à son mari et qui elle est vraiment, intégralement doublée par Cissy Jones (Firewatch, The Walking Dead - saison 1).
PLONGEZ DANS LES PROFONDEURS Plongez-vous dans une aventure pleine de suspense et de surprises irréelles.
PARTEZ À LA RECHERCHE DU PASSÉ Enquêtez sur les indices laissés par un précédent voyage, apprenez ce qui s'est passé et résolvez diverses énigmes passionnantes.
Développeur : Out of the Blue Éditeur : Raw Fury
Sur PC - XBOX ONE - Xbox Series X/S 08 décembre 2020. SMART DELIVERY PEGI 7
Configuration minimal OS:64-bit Windows 7/8.1/10 Processor:AMD FX-6100/Intel i3-3220 or Equivalent Memory:8 GB RAM Graphics:AMD Radeon HD 7750, NVIDIA GeForce GTX 650 or Equivalent DirectX:Version 11 Storage:40 GB available space
Configuration recommandée OS:64-bit Windows 7/8.1/10 Processor:AMD Ryzen 7 1700/Intel i7-6700K or Equivalent Memory:16 GB RAM Graphics:AMD RX Vega 56, Nvidia GTX 1070/GTX1660Ti or Equivalent DirectX:Version 11 Storage:40 GB available space
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🇱🇧 Emmanuel Albach 🇫🇷
Nous avons posé quelques questions à Monsieur Albach concernant son engagement au Liban et nous le remercions pour ses réponses riches d'enseignements!
-Vous êtes parmi les deux premiers volontaires Français à partir pour le Liban, quelles ont été vos motivations?
La honte de voir la France abandonner encore un peuple ami auprès duquel notre honneur était engagé depuis mille ans, probablement, a été le déclencheur. Mon camarade Philippe, et moi, qui militions depuis déjà trois ans au Groupe Action Jeunesse -et pour ma part au MJR avant- nous sommes retrouvés un matin de début décembre à une terrasse de café, près de notre fac. Il avait acheté Paris-Match. S’y étalaient, en doubles pages intérieures, des photos des grands hôtels où des poignées de combattants chrétiens luttaient contre des hordes de « palestino-progressistes ». Nous avons dit ensemble : « Et la France les laisse tomber ! Et le serment de Saint Louis est bafoué, sur la terre des croisades ! ». L’évidence nous est apparue. Je crois que j’ai dit : « L’histoire ne doit pas pouvoir écrire qu’aucun Français n’est venu combattre avec eux. Il faut y aller.» Et Philippe a dit : « Chiche ? On part ? Je vais cet après-midi au bureau de la MEA, à l’Opéra. » « J’ai simplement dit : oui, vas-y ! ». J’ai pensé : « Si moi, je n’y vais pas, avec la conscience que j’ai du devoir qui nous incombe, qui ira ? ». Nous avons trouvé un Libanais à la fac, un chrétien d’Achrafieh, dont le cousin était dans les Phalanges. Il nous a fait une lettre de recommandation et nous a communiqué le numéro de téléphone de son cousin. Nous avons pris nos billets, tarif étudiant, pour le 4 janvier 1976, lendemain de mon anniversaire, afin que je sois majeur et libre de voyager. Nous n’avions pas le sentiment d’être des héros, ça, vraiment pas, mai juste de faire notre devoir, comme nos ancêtres avaient toujours su le faire. -Racontez nous vos séjours. Holà ! Je pourrais vous en écrire des centaines de pages. Je vais essayé de résumer…Nous étions hébergés dans un collège protestant, pensionnat déserté par ses élèves , le « Good Sheperd College » accroché à flanc de la colline d’Achrafieh, face au sud de la ville, dont les Phalanges avaient fait une caserne. Ses bâtiments, qui dataient des années 20, ont été détruits par l’artillerie syrienne en 1987. Pendant deux jours, Philippe et moi avons été soumis à interrogatoire sur interrogatoire. Ils avaient du mal à y croire. Et puis des infos ont dû leur venir de Paris, et ils ont compris finalement à qui ils avaient à faire. Le troisième jour nous avons été présentés à Pierre Gemayel, vieux monsieur magnifique d’allure, à la vois très grave, qui nous a chaleureusement serré la main. Dans la foulée, dans les sous-sols de la maison des Kataëb, nous avons rencontré son fils, Bachir Gemayel, le chef des combattants phalangistes de Beyrouth, qui a fondu en larmes quand nous lui avons certifié que nous étions prêts à mourir avec eux, pour eux. Il nous a dit, tandis que coulaient sur son visage des larmes qu’il ne cherchait pas à cacher : « La France, c’est tant pour nous. C’est notre mère. Elle nous a laissé tomber, mais vous, ses fils, vous êtes là ! Merci. Merci. »Le sous-sol de notre caserne, lui, regorgeait alors d’armes témoins des luttes passées, de 1860, 1920, 1958 : un vrai musée des combats menés pour leur survie par les chrétiens du Liban. C’était très émouvant. Au fond d’un couloir sombre, se trouvait l’armurerie de 1976. Là nous choisissions l’arme -le fusil d’assaut- que nous voulions pour notre mission du jour – ou de la nuit. Nous avons ainsi pu tester -longuement et en situation réelle - tout le matériel disponible ces années-là : Kalach (russe, allemand de l’est,…), Slavia, FAL belge ou sud-africain, M-16 (provenance du Sud-Vietnam), ou des engins plus lourds et meurtriers, et pas toujours jeunes, comme des mitrailleuses légères PKM, des MG-42 (avec les bandes de cartouches autour du cou, vous voyez le cliché, je suppose…) ou des engins impossibles comme le Mau-Mau chinois avec son gros chargeur camembert. Une fois j’ai même eu une Thompson, calibre 45, pour quelques heures (idiot !). Notre groupe -nous avons rarement été plus de huit en même temps- était lesté aussi de quelques LAW (ou « bazooka kleenex », américain), ou d’un RPG et trois roquettes, et nous gonflions nos poches de grenades russes quadrillées (défensives). Très vite chacun s’est fixé sur une arme. Moi, j’ai trouvé un kalach de mon année de naissance, fabriqué en Allemagne de l’est. Bien entendu, une image de la Vierge était collée sur la crosse. Je n’ai jamais porté de casque ou de gilet pare-balles. Nous partions avec deux cents cartouches chacun, plus nos trois chargeurs de 30 cartouches, scotchés tête-bêche, garnis partiellement de traçantes pour les combats de nuit (c’est très efficace à cinquante ou cent mètres de distance, dans la pénombre des rues, j’ai ainsi fait quelques cartons bien venus). La population nous aimait comme des frères, comme leurs enfants. Nous étions sans cesse invités à déjeuner ou dîner chez des gens d’Achrafieh, chaleureux et si reconnaissants de notre présence. On nous donnait une petite solde, l’équivalent de deux cents euros d’aujourd’hui, qui nous permettait d’aller de temps à autre boire une bière dans un bistro de la place Sassine. Nous étions toujours guidés -au moins pendant les premières heures de combat- par un gars de la caserne. Souvent deux ou trois gamins libanais se joignaient à nous. Les combattants kataêb étaient des étudiants, des lycéeens parfois, des gamins de milieux modestes autant que de familles plus aisées. Comme nous étions en général de service la nuit, pour des positions défendant le premier bassin du port de Beyrouth, ou dans le centre-ville, ou à Achrafieh sur la « ligne verte », où il fallait faire du bruit comme si nous avions été nombreux, nous consommions beaucoup de munitions. Nous étions de retour vers huit heures du matin à la caserne, sauf que, la situation se tendant sérieusement à partir de la mi-mai, nous sommes parfois restés nuit et jour sur le front, avec presque rien à manger et contraints de boire l’eau d’une canalisation éclatée. Heureusement, côté munitions et matos, nous n’étions jamais oubliés !Au combat, dans ces rues, ces escaliers d’immeubles inconnus, quand chaque fenêtre est une menace, la peur devient une sensation permanente que l’on finit par dominer. La mort est toujours là, soit en fin de journée dans le cadavre d’un combattant quinquagénaire troué de plusieurs balles, qui le matin même plaisantait avec nous en fumant sa cigarette, ou celui d’un jeune homme, étudiant en pharmacie, qu’un RPG reçu en plein corps a transformé en un amas de chairs fumantes, éclatées, atroces. Il y eut les cadavres d’ennemis abandonnés, pourrissants sous le soleil si chaud de cette année-là, mal brûlés, parfois démembrés, et cette odeur écoeurante, si pénétrante, d’un lambeau de cervelle écrasé par inadvertance et qui s’est imprégné dans la semelle d’un pataugas pour y pourrir… Il y a aussi le vacarme conjugué des armes automatiques, des obus, des explosions de toute sorte quand, le front s’étant soudain réchauffé, dans les rues du centre-ville soudain saturés de déchirements sonores, tous tirent ensemble d’un côté contre l’autre, que des canons bitubes de 23mm, avec leurs gros pointilleux lumineux, entrent dans la danse, avec leurs « bam-bam, bam-bam » assourdissants, et qu’on se demande quand l’un de ces obus, de ces RPG, finira par nous trouver… On serre les dents, et l’on tient sa place dans la barricade, et l’on essaye d’allumer l’ennemi qui tente une percée sous le couvert de cette préparation cacophonique…
-Comment cet engagement est il perçu en France à ce moment là ?
Nos camarades du GAJ n’ont pas apprécié notre décision. La propagande gauchiste avait son effet : se battre avec les chrétiens du Liban, c’était devenu rejoindre Israël qui, dans nos milieux, n’avait pas souvent bonne presse. Nous, nous partions en croisade et sauver l’honneur de la France. Le reste, nous nous en fichions. Mais quand nous sommes revenus en février, une longue trêve s’étant installée, l’humeur avait changé. Nos camarades avaient compris et les volontaires ne manquaient plus. Côté gauche et majorité fausse droite, nous étions simplement des fascistes, quand ils nous citaient. Plus couramment, nous n’existions pas.
-Quels liens gardez-vous avec le Liban ?
Au retour du Liban, j’ai fait les Langues O’ en arabe littéral (j’ai étudié le coran trois ans !), arabe de presse et de radio (j’ai travaillé quatre ans pour An Nahar) et arabe oriental (parler syro-libano-palestinien). J’ai à Paris, collaboré à Saout El Arz (la Voix du Cèdre, radio parisienne des FL), et j’ai vu Bachir quelques mois avant sa mort à Beyrouth. Quand les FL sont venues en exil en France, après 1990, je les ai aidées à se remettre en selle, en communication. De cœur, d’âme, sans cesse je me suis efforcé d’aider mes amis, mes camarades de combat. Je vais au Liban au moins deux fois par an. J’y ai vu ces dernières années tous les responsables des partis chrétiens, sauf bien sûr, le funeste Aoun. Notamment Samir Geagea qui m’honore de son amitié et aussi l’ancien président Amine Gemayel et son fils Samy Gemayel et des anciens responsables des commandos Kataëb, comme Samy Khoueiry, dont la sœur, une combattante incroyable, est partie vers Dieu fin juillet.
-Vous êtes le président et un des fondateurs de l’Amicale des Anciens Volontaires Français au Liban, quel est le but de cette amicale ?
Entretenir et garder des liens très étroits avec les anciens combattants des milices chrétiennes, Kataëb et FL. Transmettre aux jeunes la flamme de cette amitié combattante, de ce goût de la lutte et de la liberté. En 2014, au cours d’une émouvante et grande cérémonie, le secrétaire général du parti Kataëb, Samy Gemayel, a remis, à Bickfaya, au Liban, à douze d’entre nous la médaille du Combattant Kataëb « Pour fait de bravoure ». Je suis revenu avec une trentaine de médailles à transmettre, avec un certificat, aux camarades qui n’avaient pas pu faire le déplacement, et dont la bravoure était absolument incontestable. Je la leur ai remise, parfois ce sont leurs enfants qui en ont été les dépositaires. Ces médailles gagnées au combat valent mieux pour moi qu’une Légion d’Honneur distribuée par des politiciens. Nous en avons fait coller une sur une dalle de marbre noir, sur la tombe de notre camarade Stéphane Zannettacci, tué au combat à Tall El Zaatar le 19 juillet 1976 et enterré à Cargèse, en Corse, où nous étions une dizaine, en octobre dernier pour une belle cérémonie. Nous avons aussi un drapeau frappé de notre logo et qui est présent à toutes sortes d’événements ou commémorations, comme les funérailles de Roger Holeindre ou la réunion annuelle sur la tombe de Jean Bastien-Thiry…
-Parlez nous de votre carrière après cette expérience, quels ont été vos engagements depuis ?
Je crois que j’ai répondu ci-dessus, au moins partiellement. J’ai été journaliste, puis consultant en communication (et chef d’entreprise). J’ai eu quatre enfants dont le sang me semble bien fort.
-Un dernier mot ?
Préparez-vous au combat ! Beyrouth, bientôt, sera transplanté à Paris. J’espérais pouvoir consacrer mes jours restants à écrire sur des sujets plus légers, mais je ne suis plus très sûr d’avoir encore le temps d’écrire beaucoup. Je crois que le combat nous appelle encore. Et puis quoi ? Mourir au combat, pour un vrai Français, pour un gaulois, quelle meilleure fin, à tout âge, et quoi de plus exemplaire pour les générations futures ?
Bibliographie :
Emmanuel Albach, "Beyrouth 1976, Des Français aux côtés des Phalangistes."
https://www.livresenfamille.fr/histoire-du-monde/14605-emmanuel-albach-beyrouth-1976-des-francais-aux-cotes-des-phalangistes.html
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"And when he comes home years later, she cries again because he’s more like Asher than ever, scars littering his body and shadows behind his eyes, a soldier and a man and everything she didn’t want for him." (I'm too lazy to write it but since we're all up in our Feelings tonight...)
Paris, France
August 30, 1997
There have been sirens droning for hours outside, on and on and on, as Maria Tompkins Flynn’s hand shakes where she tries to hold her drafting pencil, to put the final touches on the mechanical engineering plans she is putting together for her guest lectures at the Sorbonne. She tries to concentrate, but she can’t, and finally she throws it down, gets to her feet, and walks out into the dim living room. Picks up the remote and switches on the TV, as if there might be some explanation for all the ruckus outside, just in time to see an aerial photograph of a crumpled black car, a sea of flashing lights, motorcycles and cameras, and a scrolling news ticker. LA PRINCESSE DIANA DANS IN UN ACCIDENT DE VOITURE, the screen reads. CONDITION INCONNUE.
At that, Maria’s breath goes out of her a little, and she has to sit down hard. She hopes the poor woman’s all right – it’s not fair what that family has done to her, driving her out of her homeland and her life like this, hounded at every waking instant, and Maria, who knows a little of being forced into exile, losing everything, unable to go back, cannot help but sympathize. She glances out through the fluttering gauze curtains, then looks down at her shaking hands – she is not that elderly, she is only fifty-two, but age seems to have nothing to do with it. She has been living here since her adopted homeland crumbled into factionalism and war six years ago, and took her son’s heart with it. I have to do this, Mama, he insisted, during the rage and desperation of their fighting, as she gave everything she had trying (and failing) to convince her fifteen-year-old son not to enlist in the army. I have to go. Dad would have wanted it.
(How dare he use his father against her like that, Maria thinks, twisting the wedding ring that has worn a groove into her pale, fragile finger, the ring she has not taken off for ten years. It is a decade so close to the day – September 14, 1987, five days after Garcia’s twelfth birthday – when she kissed her husband for the last time. Asher said that this would be a brief mission, he should be home by Sunday, and then vanished into the ether. The KOS, the Yugoslavian intelligence service – there is no more Yugoslavia, but there are all of its secrets – is still so heavily classified that Maria has never been able to find out where he was sent, what he was doing, or how he met his fate. She and Asher agreed that he would tell their son what his job really was when Garcia was sixteen. Instead, she has been left in limbo, and he still does not know the truth.)
Maria sits down, gets up, wonders if she should turn the television on yet, if Princess Diana is doing better. They must have taken her to the hospital, truly? Her poor sons. They are teenagers, they are not ready to lose their mother. William is fifteen years old, isn’t he? The thought gives Maria a jolt. That is too young, too young to lose a mother, too young to fight, too young to go to war, and it is how old her own son was, when she lost him, in some demented reverse, some funhouse mirror, down the rabbit hole, gone and gone and gone. She has not heard from him in almost six years, since he enlisted in the HV, then sent a jumbled letter about going onto Bosnia. As if one war was not enough, he must find another? He survived one, he runs headlong into the next, and –
The knock, when it comes, almost makes Maria spill her tea. She was not expecting visitors tonight, and she wonders if it is her neighbor, Helene, asking if she has seen the TV. She is not sure whether to answer it, but it seems uncharitable not to, and she makes her way into the front hall, unchaining the deadbolt. The walls and floors in old Paris apartments are very thin; she can often hear every sound from down the hall, and tries to walk quietly. She opens the door an inch. “Oui? Comment vous – ?”
And then, she stops. Because she cannot be seeing right, she is afraid to believe, some part of her thinks it must be a ghost, on this night that feels so thick with bad omens already. Because he’s standing there in the corridor, in a pullover sweater and battered blue jeans, his hair thick and dark and unruly and badly in need of a trim, a healing scrape of some kind on his face and the slightest hint of silver by his temples. He is ten days away from his twenty-second birthday. He looks at her – looks well down, he has his father’s height and bearing and nose and eyes, and for a moment Maria’s heart stopped for an altogether different reason, that faint and foolish hope forever that her lover will come home to her – and says, “Hello, Mama.”
Maria stares at him, stares at her son, her living, breathing son, and discovers that her own breath is shriveled in her throat. She makes only a wheezing sound as if her wind has been knocked out. “Garcia?”
He ducks his head, almost abashed. It’s a boy’s gesture, but nothing else about him looks like a boy, no matter how young he is in years. He carries a dirty duffel bag and his knuckles are battered. He says, “Can I come in?”
Maria steps aside by reflex to admit him into the apartment, too dazed to protest. He moves as if he’s uncomfortable in an enclosed space, glancing up sharply when lights cross the wall as if it might be a sniper’s sight. If he is aware of Princess Diana’s accident, he does not say so. He perches on the couch, Maria goes to make another cup of tea on the stunned thought that one should do that when one’s son appears out of the clear blue sky, returns and hands it to him. Garcia nods his thanks and takes it, sipping tersely. She stands there, staring at him, his bent head, his careful motionlessness. At last she says, “Sarajevo.”
He looks up at her, hearing the recrimination. The decision he made to go to Bosnia even when the war in Croatia was done, rather than come back here, to safety, or even stay in the new republic the people had carved out. He looks apologetic, but not guilty. “I needed to,” he says simply. “It was not over.”
Maria looks at him, that thousand-yard stare in his young eyes, the way his index finger on his right hand curls as if around the ghost of a trigger. To look at your son and know beyond all doubt that he has killed people, possibly more than he can count, makes her want to fall like a leaf on the wind, to curl up, to crumple. Since he was so injudicious as to use Asher against her when he enlisted, she is almost tempted to do it again now. Asher was a very proud Croat, he never forgot that. Yet he was – at least while Tito lived – fiercely loyal to the Yugoslavian experiment, the ideal of a unified Slav utopia, a better country for all the people, no matter their race or religion or ethnicity. But after Tito died in 1980, the economy began to crumble, and the country slowly splintered, Asher grew increasingly disillusioned with the Serb-dominated leadership, became more and more sympathetic to the idea of Croatian independence. Maria cannot think he would ever have agreed to send his teenage son to war, would have done everything to forestall it. But Asher himself joined the KOS at the age of nineteen. She is afraid there is too much wildness in their blood, these beautiful, haunted, passionate Flynn boys who can never stay blind to injustice for long. She is too afraid that her beloved husband would not, if Garcia had insisted upon it, have ultimately said no.
Garcia sips his tea a few moments more. Maria moves to sit next to him, as the sirens and lights continue to go by outside, and she sees a muscle move in his cheek. “Sarajevo,” he says, as if continuing their earlier conversation. “There are rumors that Kosovo is going next.”
At that, Maria feels the tiny bloom of hope that opened inside her begin to crumble into dust. She knows what that means, even as she was somehow clinging to the foolish idea that he had come back to give up the war, to stay. It means he is going back. It means that is the next battle, and he means to be there. What is this? Some brief visit to ensure she sees his face one last time before he runs back like Asher, if he disappears as well, if he –
“You could stay,” Maria says nonetheless. “Here.”
Garcia shakes his head. “I can’t.”
“Three wars, then? Three? You’ve already had the one! That was for your – for our home, and you won it! Then Sarajevo, now Kosovo! Those aren’t even yours! Garcia, you don’t – ”
“Dad would have,” Garcia says stubbornly. “Dad would have understood.”
“Don’t you dare speak about your father like that to me.” Maria’s blood burns hotly in her cheeks, her heart close to smashing. Asher would never have supported the brutalities of the JNA, the Serbian atrocities, even in the name of holding together a Yugoslavia already lost, but she cannot stand to admit to Garcia that he is right. “How dare you even – ”
And with that, before they have ever even said hello to each other, before there has been any recompense for those six lost years, her grief and her frustration and her heartache burns through Maria like a poison, and she does something she instantly regrets, would give anything to take back. She raises her hand and slaps her son, her sweet boy, her child, across the face.
For a moment, Garcia looks stunned, and then as if he might rage. But what he does instead is even worse. His face slowly crumples, his head falls, and his eyes well up with tears. He must have taken all manner of worse punishment in the war, in the wars, and stood them without flinching, but at that, he breaks. He clenches his jaw, as if trying to stop the sob rising out of him, but he fails. His chin quavers, and he lets out a sound that Maria would burn down the whole world never to have heard him make, to never have been the cause of it. “My baby,” she whispers, horrified, thinking he will shove her away, but instead he falls into her arms, his face buried in her shoulder. “Sweetheart, Garcia, Garcia, my baby, no. No, no, no. Sweetheart, no.”
Garcia cries silently for almost five minutes, all the tears he has not shed before, for all the mortar shells and blasted buildings, the dead friends and the butchered civilians, the horrors that have aged him a hundred years already. It shakes and shakes out of him and Maria cries and coos and rocks him in her arms, though he is still twice the size that she is. She kisses his tumbled hair, like she did when he was very small and still prone to climb into his parents’ bed when he had a nightmare, sometimes when his father was there and more often when he was not. Maria rubs his back and cradles his head and kisses his face all over, as he clings to her arm and keeps sobbing in a way he can never do before the others, and she tries to sing him a lullaby, but her own throat is too choked up to manage. Her tears fall thick and fast into his hair. She feels as she did when the officer came to the door and told her in stilted English that he was very sorry, her husband would not be coming home. She wants to fall down and let her bones melt to dust and become one with the earth and sky.
Garcia cries until he is spent, as Maria notes a whitish scar braided on the back of his shoulder and does not ask, as her sore heart hurts even more. Then he rests there without a sound, limp and heavy, a toddler asking to be carried back to bed, and she gets him up – her hands do not shake at all this time – and guides him back to her room and puts him on her bed, and sits by him until he falls asleep, which takes only moments. She looks at the lights of Paris on the face of her sleeping child, the one thing left in the world that she loves, having lost two husbands and a son and two homelands, and wonders if you ever find the way out of it, this huge dark echoing place, this breathless grief. She smoothes a faint furrow out from between his brows. He does not wake.
(Garcia goes to Kosovo.)
(Princess Diana dies.)
#timeless#timeless ff#i apologize in advance#garcia flynn#asher x maria#i'm real hurt about everything right now sO#my babies#this fic brought to you by my welcome to sarajevo feelings spiral#extasiswings#ask
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Félix Fénéon – Les temps nouveaux,
de Seurat à Matisse –
Musée de l’Orangerie
A Paris, l’année 2019 restera l’année Félix Fénéon. Deux expositions sont proposées pour connaître tous les aspects de la personnalité complexe de cet homme à la fois critique d’art, découvreur de talent et féru de littérature.
Masque – Bobo -Haulte Volta – Artiste inconnu
En 1920 en publiant un texte fondateur, Félix Fénéon a posé les bases du Musée du Quai Branly actuel en permettant aux “arts lointains” (terme inventé par lui et préféré à “art nègre”) d’entrer au Musée du Louvre.
L’ exposition du Quai Branly a rendu hommage au galeriste découvreur de talents qu’était Félix Fénéon, à la fois concernant les arts océaniens et africains mais aussi les artistes du néo-impressionniste jusqu’à Matisse. Il s’est attaché à les faire connaître lorsqu’il était employé par la galerie Bernheim-Jeune et rédacteur de la “Revue blanche”.
Celle de l’Orangerie s’attache à montrer un Félix Fénéon en chroniqueur politiquement engagé, désireux de faire connaître les talents de son époque et de les rendre accessible.
Portrait de Félix Fénéon – Maximilien Luce – 1903
Le titre de l’exposition “Les Temps nouveaux” fait référence à une revue anarchiste fondée en 1895 qui tour à tour a pris le nom du “Révolté” ou de “La Révolte” qui a duré jusqu’au début de la première guerre mondiale avec Jean Grave, en rédacteur en chef. C’est autour de 1880 que se développe l’Anarchie révolutionnaire.
Pour pallier le déficit budgétaire constant de la revue “Les Temps nouveaux”, Jean Grave fait appel à ses amis artistes. C’est en grande partie grâce à leur don d’argent ou d’œuvres que la survie matérielle du journal a été assurée. Néanmoins, Grave et Félix Fénéon pensait sincèrement que l’art pouvait aider à la transformation de la société, en dénonçant la misère, en attaquant les institutions, pour préparer la venue de temps meilleurs.
L’anarchisme – Félix Valloton – 1892
Italien, Félix Fénéon arrive à Paris en 1881. Il a 20 ans. C’est l’époque de la 3ème république. Le premier gouvernement de Jules Ferry est installé depuis presque un an et déjà, l’enseignement devient obligatoire et gratuit pour tous et le principe de laïcité commence à s’affiner.
En même temps qu’une conscience ouvrière s’éveille, des groupes plus radicaux se sont rassemblés après la guerre de 70 et la Commune de Paris avec ses 30 000 parisiens tués par les troupes de Thiers.
Des groupuscules anarchistes se retrouvent. Deux points de vue s’affrontent, violence et / ou pacifisme. Félix Fénéon croyait au progrès scientifique qui aide au changement social pour combattre déterminisme et inégalités.
Jules Vallès – Mazas – 1894
Félix Fénéon commence alors, grâce à des amis écrivains, à écrire des petits textes qu’il fait paraître dans différentes revues. Champion des “nouvelles en trois lignes” , sortes de ” brèves”, il s’impose rapidement dans le milieu de l’édition.
« Suicide. Un ouvrier saute du quatrième étage en laissant une veuve, trois orphelins et la fenêtre ouverte. »
« Mondier, 75 bis, rue des Martyrs, lisait au lit. Il mit le feu aux draps, et c’est à Lariboisière qu’il est maintenant couché. »
La mode est aux pseudo de toutes sortes. Impossible d’en comprendre la raison. Mallarmé et Apollinaire en étaient aussi férus. F.F (signature habituelle) en abuse aussi, des féminins ou masculins, au gré de son imagination.
Au temps d’harmonie: l’âge d’or n’est pas dans le passé, il est dans l’avenir. 1896 – Paul Signac . Le peintre choisit de représenter l’anarchie comme un nouvel Age d’or, une ère de paix et d’harmonie. Conservée à la Mairie de Montreuil en Seine- Saint-Denis. Une mignature est présentée ici.
Fonctionnaire serviable et compétent pendant trente ans au ministère de la guerre, Félix Fénéon est perçu comme un employé modèle. C’est au début qu’il se crée une apparence physique proche du dandy que peindra Signac et sa manière lente et singulière de parler. Mais, son anarchisme le marginalise, alors qu’il lui permettait de développer de nombreuses amitiés dans le milieu culturel.
Cet homme froid, distant, excessivement raffiné, s’adresse donc à l’ouvrier, le tutoie.
Portrait de Félix Fénéon – 1980 – Paul Signac
Motif de kimono qui a sans doute inspiré Paul Signac.
En 1893, les services de police recensent 2 400 anarchistes, dont un tiers de membres actifs considérés comme dangereux.
Le 4 avril 1894, Paris. En pleine instruction du procès d’Emile HENRY, une bombe explose au restaurant Foyot. L’écrivain libertaire Laurent Tailhade qui se trouvait là par hasard, perd un œil dans l’explosion. L’anarchiste Louis Matha sera soupçonné d’être l’auteur de l’attentat, mais aucune preuve ne pourra être retenue contre lui. Félix Fénéon aurait en fait, été l’auteur de cet attentat (qui ne sera jamais puni).
Liste de l’état des anarchistes connus des services de la police au 31 décembre 1887
Le procès s’ouvre le 6 août, vingt-neuf prévenus sont présentés pour “association de malfaiteurs” dont Fénéon. Ayant refusé de parler lors des interrogatoires préliminaires, il devient l’attraction avec son sens de la répartie.
Si ce restaurant a été choisi, c’est évidemment parce qu’il passe pour le plus cossu du quartier, et que sa clientèle est essentiellement bourgeoise. Les anarchistes, le quartier étant désert, les sénateurs en vacances, y pouvaient préparer à loisir leur odieuse besogne. Et, en effet, ils ont eu le temps de placer leur engin, de l’assujettir, de le coiffer d’un pot de fleurs et de se retirer sans être inquiétés. La Dépêche.fr
Le milieu littéraire choisit de le soutenir largement. Son avocat dit de lui “ Ami sûr, fils modèle, cœur enthousiaste”. Le verdict est l’acquittement pour tous.
Paysage à Port-en-Bessin – Georges Seurat – 1888
Le Pont et les quais à Port-en-Bessin – Georges Seurat – 1888
Grandcamp, un soir. Georges Seurat – 1885
De 1883 à 1893, Félix Fénéon s’inscrit dans la critique d’Art avec un style complétement différent de Mallarmé, de Baudelaire ou de Huymens. Il veut s’attacher “à rechercher la pensée derrière l’œuvre et en décrypter l’univers scientifique. Il entend rester objectif et mettre en valeur les artistes. “Isabelle Cahn (Conservatrice du Musée d’Orsay)
Un dimanche à la Grande Jatte. Georges Seurat – 1884/1886
Peinte par Monet, Van Gogh ou Sisley, l’île de la Grande Jatte inspire à Seurat un de ses chefs d’oeuvre. Durant deux ans, il travaille à cette oeuvre en composant une trentaine de dessins et autant d’esquisses à l’huile. Sa technique du divisionnisme se perfectionne : en passant de la chimie à la peinture, la tehnique permet de juxtaposer des points de couleurs que l’oeil et le cerveau va fusionner. Un courant né issu des impressionnistes qu’on nomme Pointillisme, divisionniste et que Fénéon appelera néo-impressionniste.
Le cercle chromatique est une représentation ordonnée des couleurs, utilisée en peinture, en teinturerie, en design industriel, en mode, en arts graphiques.
Fénéon rencontre Seurat par l’intermédiaire de Signac. Et, c’est grâce à ce dernier qu’il réunit des informations pour rédiger son manifeste. A la mort de Seurat, il organise la première rétrospective dans les locaux de la Revue Blanche en 1900.
Le cirque -ESQUISSE – Georges Seurat – 1891
Avec Le cirque, Georges Seurat veut faire un sujet social à partir d’une attraction populaire. La représentation des spectateurs illustre la diversité sociale.
Concarneau. Pêche à la sardine. Paul Signac. 1888
L’amitié pour Signac fut durable et profonde pourtant ses deux caractères étaient opposés. Fénéon remarque ce jeune peintre de 26 ans au Salon des indépendants de 1884. Il présente une première biographie dans son “Les hommes d’aujourd’hui”. Signac est tellement ému de la justesse du propos qu’il décide de le peindre. C’est le portrait qui figure au début. Fénéon lui organise une première exposition en 1907 à la galerie Bernheim-Jeune.
Un dimanche. Paul Signac 1888
«Le peintre anarchiste n’est pas celui qui représentera des tableaux anarchistes, mais celui qui, sans souci de lucre, sans désir de récompense, luttera de toute son individualité contre les conventions bourgeoises et officielles par un apport personnel. Le sujet n’est rien ou, du moins,qu’une partie de l’œuvre, pas plus important que les autres éléments, couleurs,dessin, composition… Quand l’œil sera éduqué, le peuple verra autre chose que le sujet dans les tableaux, quand la société que nous rêvons existera, quand, débarrassé des exploiteurs qui l’abrutissent, le travailleur aura le temps de penser et de s’instruire, il appréciera toute les diverses qualités de l’œuvre d’art.» Signac – 1891 – Les temps nouveaux
Détails d’Un dimanche de Paul Signac
Ce tableau “Un dimanche” est d’une force incontestable tant elle évoque l’ennui et l’enfermement.
Félix Fénéon est réputé pour avoir une vision décloisonné de l’art et une curiosité intellectuelle rare. Ses goûts le portent vers l’estampe japonaise, puis vers les arts africains et océaniens en lien direct avec les premiers marchands. Il a constitué l’une des plus belle collection d’Art Africain. Paul Guillaume inaugurera sa première galerie en 1914. Guillaume Apollinaire commence aussi une belle collection.
Caricature de Félix Fénéon – Toulouse-Lautrec –
Portrait de Jeanne Hébuterne – Modigliani – 1918
Pour moi, cet accrochage est une révélation. L’attrait pour les arts océaniens et africains fait que la similitude de représentation entre les oeuvres réalisées pendant cette période est flagrante !
A partir de 1907, Félix Fénéon organise plusieurs exposition à la galerie où figurent plusieurs tableaux de Matisse. Une première rétrospective est organisé avec plus de 7à oeuvres en 1910.
Intérieur à la fillette – La lecture- Henri Matisse – 1906/1907
Félix Fénéon quitte son travail au ministère pour devenir rédacteur dans La Revue Blanche.
“Après ce premier groupe d’artistes rattachés au néo-impressionnisme, on distingue aux Temps nouveaux des artistes proches de la Revue blanche, revue littéraire favorable aux idées libertaires dont Félix Fénéon fut le conseiller littéraire de 1894 à1903. N’oublions pas que c’est dans cette revue que Paul Adam a écrit en 1892 au sujet de Ravachol, l’auteur d’attentats: «Un saint nous est né.» Je vous cite quelques noms parmi ces artistes anarchistes de cœur: Van Dongen, Vallotton, Roussel, Roubille, Maurin, Kupka. Leur style moderniste, souvent d’avant-garde, ne cache en rien leur révolte contre la société bourgeoise”. Aline Dardel
Son influence auprès des écrivains fut très importante: Il contribue à faire connaître Stéphane Mallarmé, Arthur Rimbaud, Guillaume Appolinaire, Jules Laforgues et même Jean Pailhan.
La lecture – Théo Van-Rysselberghe – 1903
Dans ce tableau le peintre représente son ami, Emile Verhaeren, dans son appartement de Saint-Cloud entrain de lire à ses amis des passages de son dernier livre. Gide est là la tête appuyé sur son bras et Maurice Maeterlinck, les yeux dans le vague. Fénéon est accoudé à la cheminée. Mais, c’est un montage du peintre pour représenter les personnes importantes qui fréquentent son salon car ses illustres amis n’appartiennent pas au même groupe de visiteurs.
Plus tard, le 25 novembre 1938, dans une émission sur Radio Paris, Thadée Natanson explique « ce que fut La Revue blanche », « dévouée aux Impressionnistes, encore plus qu’au symbolisme. Révérant à la fois Zola et Mallarmé, Rousseau et Stirner, personne plus que Stendhal. Tolstoïenne, dreyfusarde, naturellement ; curieuse et respectueuse de la Commune, ardente contre les bagnes, surtout les bagnes militaires ; allant jusqu’à faire campagne avec Victor Barrucand pour le “pain gratuit” ». On y côtoyait Jarry, Léon Blum, Oscar Wilde, Gide, Valéry, Apollinaire, les peintres Bonnard, Vuillard, Toulouse-Lautrec, Vallotton, Van Dongen… Paris-luttes.info
Une exposition des futuristes italiens à Paris en 1912 est organisée par Fénéon qui leur ouvre les portes de sa galerie alors qu’ils sont décriés en Italie.
Cette dernière piéce de l’exposition est étonnante car ce fut une belle découverte.
La révolte – Luigi Russolo – 1911
En 1924, Félix Fénéon se retire en continuant à collectionner. “Il y avait des tableaux partout, même dans un couloir étroit où il était impossible de,les voir alors que d’autres étaient empilés les uns sur les autres dans une pièce vide de tout meuble”. John Rewald
Peu de temps après sa mort, sa collection sera complétement vendue et dispersée par Drouot. Néanmoins, le public comprend l’importance de cet homme pour l’art d’Avant-Garde qui souhaitait par dessus tout “s’effacer derrière l’oeuvre”.
Photographies de vagabondageautourdesoi.com
Sources :
Conférence autour de l’exposition L’Art social à la Belle Epoque 14 janvier 2006 – Abbaye Saint-Germain – Auxerre. Les illustrateurs des Temps nouveaux. Aline Dardel -Historienne d’Art
France Culture :
L’art et la matière – L’énigme Félix Fénéon
Félix Fénéon (1861-1944) : l’arpenteur des arts
Questions pratiques :
Musée de l’Orangerie
Exposition d’octobre 2019 au 27 janvier 2020
Commissaires Isabelle Cahn, conservatrice générale au Musée d’Orsay Philippe Peltier, conservateur au musée du Quai Branly-Jacques Chirac
Cette exposition est organisée par les musées d’Orsay et de l’Orangerie, Paris, le musée du Quai Branly-Jacques Chirac, Paris et The Museum of Modern Art, New York.
Elle sera présentée au MoMa de 22 mars au 25 juillet 2020 sous le titre “L’anarchiste et l’avant garde, de Seurat à Matisse et au-delà“.
Musée du Quai Branly – Jacques Chirac, du 28 mai au 29 septembre 2019.
A Paris, l'année 2019 restera l'année Félix Fénéon. Deux expositions étaient proposées pour connaître tous les aspects de la personnalité complexe de cet homme à la fois critique d'art, découvreur de talent et féru de littérature.Présentation ici Félix Fénéon - Les temps nouveaux, de Seurat à Matisse - Musée de l'Orangerie A Paris, l'année 2019 restera l'année…
#Amoureux de la littérature#Anarchisme#Avant-garde#Billet culturel#Cercle chromatique#Chronique culturelle#Découvreur de talent#Divisionniste#Exposition#Félix Fénélon#Henri Matisse#Impressionnisme#La Revue Blanche#Les Temps nouveaux#musée de l&039;Orangerie#Néo-impressionnisme#Paris#Pointillisme#Présentation#Quai Branly#Seurat#Signac
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[Avis du 02/08/2019]
Sauf si vous habitiez dans une grotte l'année dernière vous n'avez pas pu passer à travers le phénomène Parc Spirou. Un tout nouveau parc au cœur de la Provence basé sur les bandes dessinées de la maison Dupuis avec un masterplan à priori alléchant. Largement décrié et dénoncé (presque) unanimement par la communauté, la faute à un budget amoindri, des retards de travaux et évidemment une offre très insuffisante. L'affaire Spirou pris au cours de l'été dernier une dimension presque Dreyfussienne où il ne suffisait alors qu'une subtile évocation du malheureux petit groom au chapeau rouge pour enflammer les débats. C'est dans ce contexte hostile qu'il était important d'aller jeter un œil à N+1 de son inauguration, alors que le parc s'est offert de nouvelles attractions et à réajuster ses objectifs.
Petite surprise sur l'état général du parc qui n'est finalement pas si terrible. C'est pas très beau mais on a vu bien pire. On sent des efforts de théma de parts et d'autres. Malheureusement il leur manque une chose très simple pour un parc sudiste : de l'ombre ! Et de la verdure aussi par la même occasion. Tout est bétonné et sous le cagnard, on ne prend absolument pas plaisir à s'y promener, on longe les murs comme des geckos pour grapiller un peu de fraîcheur.
Étant plutôt néophyte de l'univers de ces bandes dessinées je n'ai pas forcément été très touché par l'univers du parc et les références disséminées un peu partout. Tout est très sommaire mais fais au moins assez neuf et propre.
Au rayon crédit on retrouve 3 Zierer. D'abord En Avant Secotine qui, avec son banking hasardeux et son mont ventoux miniature n'impressionnera personne. Son homologue Wanted Dalton séduira par son confort dans la catégorie poid moyen. Tandis que Spirou Racing donnera l'impression d'avoir le cul entre deux chaises, un poil au dessus d'un junior mais pas assez non plus pour être dans la catégorie des "thrills". Pas vraiment convaincant malgré de jolis trains et des pointes de vitesses agréables. Pour Boule et Bill Déboulent, l'une des nouveautés (pas) alléchante 2019 de chez Preston et Barbieri ce sera chou blanc dans le cul perlipopette.
Enfin, Le Nid du Marsupilami, l'OVNI du parc tant ce modèle n'est pas répandu, ne nous aura pas épargné quelques sueurs froides. Sous son air inoffensif, ce RollerBall de chez Ride Engineering Switzerland (inconnu au bataillon aussi ceux là) se transforme vite en douce angoisse une fois balancé le long des épingles verticales. Rigolo, il est à mes yeux le crédit le plus intéressant du parc.
Question attractions autres, si les deux simulateurs sont assez dispensables, la tour semble être une force sûr du parc. N'ayant fait ni le flume ni le starshape je ne saurais pas non plus en parler plus en détail.
Comme un bonheur n'arrive pas seul nous avons profité de cette descente sudiste pour nous gaver à la foire de Fos Sur Mer la veille sur un Zyklon pas si mal entretenu et une pomme flairante. De plus, avant d'aller buller à Monteux nous sommes passer par Pirat'land et son magnifique Train de la Mine aux virages carrés.
Pour conclure, même si Spirou n'est pas si catastrophique que ça il ne faudra pas voir en lui le rédempteur et sauveur du niveau parconautique de la région PACA. Heureusement, même sans ça il leur restera toujours le pastis et autres anisettes. Et ça c'est une force inestimable !
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I think this could be fake, sorry.
Here is the link to the letter: https://meta.company/.
It exists but there is nothing else on the website.What does this company do? I have no idea. There is only the letter and links to social media.
So, I tried to research it and things just don’t add up.
Here is an article from a french newspaper which actually investigated the case:
https://www.numerama.com/business/752828-une-startup-inconnue-accuse-facebook-davoir-vole-son-nom-meta.html
It can be translated on Google trad easily. Here are the key points:
- The website has links at the end of the letter linking to the company’s facebook, twitter and instagram. The social media accounts are just a few days old and there is almost no content but for the letter, a logo and accusations towards Facebook. You can check it yourself:
https://www.facebook.com/therealmetacompany
https://twitter.com/realmetacompany
https://www.instagram.com/therealmetacompany/
- The start up exists as you can see here:
https://www.bizapedia.com/people/illinois/nathaniel-skulic.html
A man named Nathaniel Skullic funded it in 2013. However, it seems the start up did nothing since. I can’t find anything about their activities and they describe themselves as doing “Science, technology and civil engineering” on Facebook which tells basically nothing.
- The website showed a strong activity only on November 2021 as you can see on Wayback Machine: https://web.archive.org/web/20210701000000*/http://meta.company/
-Finally, there are several other start up having meta in their names and none of them reacted. Here are some of their websites.
https://www.meta.inc/
https://meta.wine/our-location
Facebook is evil. However, this story is probably fake.
Please tell me that I'm not the only one who will refuse to call facebook "meta".
I literally live in fandom spaces, if I search "meta" somewhere and facebook appears first I'm going to personally go kick zuckerberg's ass.
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SANS MOBILE APPARENT
EXTRAIT 40
Ray a la gueule pâteuse, il commence à être bourré, il rêvassait quand une mystérieuse veuve noire l'invite à danser.
Elle est nue sous une grande robe de tulle noir à frou frou .
Elle lui est inconnue, elle pue l'alcool mais une étrange odeur émane de sa personne, de son corps, un mélange de sueur et d'un je ne sais quoi.
Une salle de danse est disponible à l'intérieur du château, la femme l'entraîne dans cette direction tout en dansant autour de lui , langoureusement.
La salle est de style renaissance, des miroirs déformants entourent la piste de danse. Les organisateurs ont eu le bon goût d'avoir disposé ces décors ça à un certain charme.
Le spectacle est baroque, inouï, inoubliable et sortant de l'ordinaire.
Les danseurs ont l'air ridicule et pourtant tout le monde rigole.
Obligatoirement les gens ont une allure bizarre, c'est extraordinaire à regarder.
Blotin en bave de plaisir.
Ray ricane de voir ces danseurs.Il va bientôt en faire partie.
Un slow langoureux commence, la femme serre Ray contre elle.
Le mezcal lui remonte aux bords des lèvres, il y a de plus en plus de monde. Le slow a toujours autant de succès, la veuve noire s'empresse, devient effrontée, elle baisse la braguette de Ray et entreprit un vigoureux va et vient. Cette initiative regaillardit Ray, à la fin de la prestation il largua les amarres sur le tulle noir.
L' agitée du poignet se détourne de lui en se dirigeant dehors.
Elle rit comme une possédée.
Ray rengaine son engin et fonce vers le buffet.
Bloblote se fend la poire, pour reprendre courage Ray s'enfile deux verres de mezcal à la suite, il raconte le truc à Blotin, celui-ci dit :
- J'ai vaguement vu Ray ! regarde là-bas ! en tendant son doigt.
Ray aperçoit la veuve noire en pleine discussion avec une énorme courgette.
L'endroit est bien éclairé, là Ray comprend tout, la robe de tulle noir est complètement maculée de foutre qui pend en gouttelettes le long de sa robe.
Ray se demande combien de mecs y sont passés dans la soirée. Il bafouille :
-Dégueulasse !
Ses mains et ses jambes tremblent, il se sent mal .
Blotin rit comme un dingue .
Ray ne savait pas s'il va tomber raide ou gerber un flot d'alcool.
Blotin lui explique c'est la femme du notaire du centre ville. Elle sort rarement, on lui donne une autorisation mais le notaire a du mal à la tenir.
- Pas étonnant dit Ray.
Elle passe tout son temps dans ce genre de soirée à brancher tous les mecs qui traînent. Son mari et les autorités ferment les yeux et quand ça va trop loin elle fait un séjour en clinique.
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A Sketch of Two Factory Towns
Have a Friendlier Skies fic!
squad: @pilferingapples, @samyazaz, @kingedmundsroyalmurder, @crossgartered
One: Hougomont
“The Orchard is terrible!” they all say afterwards, though no one could be bothered to say it before everything went wrong.
The Orchard was the multi-billion-dollar conglomerate that got a stranglehold on the production at Hougomont, and eventually took over the entire planet with factory towns and strip mines and lumbermills. They did basically everything bad that could be done to an environment, and in their cozy homes on Paris or Montreuil and Vernon, everyone shook their heads about how unfortunate it was for that planet, but really they were all glad that at least it was happening somewhere else.
The Orchard expanded its footprint quadrant by quadrant, and then had to pull back as each continent in turn became totally unusable, until finally half the workers had been laid off, and the rest packed into cramped apartments in the single sprawling city of Nivelles.
Unions, of course, were illegal on the planet, and specifically forbidden by the contracts signed by all employees of the Orchard, but the leaders of these subversive groups got around that by saying their members couldn’t read the contracts to know what was allowed and not, since education was never provided for by the company which relocated millions of families. This was not as great a lie as might have been hoped; illiteracy continued to be a problem across the planet. Not everyone flaunted the rules so blatantly; many workers refused to join the union and plenty even sold them out and tipped off the foremen when a group would be meeting. Some, like M. Thenardier, tried to play both sides off of each other, though he had limited success.
No one knows exactly the sequence of events that led to the Disaster, as it is called, but it is certain that it occurred during a strike, and between the toxic smog and the radiation and the violence that had been building already, only one of the major players survived, a factory boss who was able to afford replacement limbs and organs.
Many workers and villagers were evacuated, but many more were left behind, dead and dying. And people on the remaining worlds shuddered and at least did lip service to improving quality and environmental standards.
Prisoners were once as likely to be shipped to Hougomont as to Toulon, the penal colony, and even after the Disaster, they remained, but within a year it became clear that this was unprofitable for two reasons. First, there were simply no resources left to exploit, and second, prisoners were dying at a rate that became unsustainable even with the understanding that criminals were entirely expendable.
This was about the time that the Gorbeau stopped making runs to Hougomont. Even a ship with a no-questions-asked policy in regards to its passengers could do very little good in a place so desolate that no one could inhabit it without the proper breathing apparatuses.
Gillenormand belongs to that political group formed of armchair economists and philosophers, convinced that the experiment at Hougomont was a victory for capitalism, and simultaneously looks down on anyone who worked there, because clearly they are layabouts and bottom-feeders. Marius is raised to hate the very idea of his father, and when he learns more about the actual goals of the union he was a part of, his change in attitude is dramatic and violent, and he finds that he cannot share a home with his grandfather.
Two: Montreuil
Several years before the Disaster at Hougomont, the Gorbeau landed on the next planet in the chain to make deliveries to the more isolated towns of M-sur-M. As was customary, the ship stayed docked for two weeks and when it departed it was spiriting away a young woman going to Paris to seek her fortune.
She called herself Fantine and as she had adequate funds to pay her passage the crew was disinclined to ask whether that was her real name, or to press her for a surname. There were any number of reasons a person might want to conceal what they had been called in early life, as they well knew, and this discretion and right to privacy contributed to the longevity of the ship’s name and reputation. In fact, Fantine was a shortening of enfantine, and though she was nearly twenty she was very childlike. What began as a survival technique and a way to ensure sympathy and charity for this girl living on the streets had persisted even after it was no longer a benefit to her. But now she was looking forward to making an honest living in a new life where no one knew her.
Several years after the last flames that consumed what remained of The Orchard were only a memory, the Gorbeau left a town in the suburbs of Paris carrying a shipment of bolivar hats and a wistful woman, not quite young, headed to M-sur-M. They never kept detailed records of who used their services, and in any case the crew turnover was rapid enough that in five years only the concierge-bot and one of the engineers were the same. Nevertheless, this was the same Fantine who had been so eager to go where she was inconnu, returning because she was known.
She carried the gold hair and pearly teeth on and in her head, and a change of clothes nearly as ragged as what she wore, and not much else. What she took with her was nothing to the weight of the bundle she had left behind at Montfermeil. Knowing that a single mother could rarely move as far or as fast as one connected to a husband, she had entrusted the child to a loving home in the hopes of preparing a better future for them both. She couldn’t bring herself to invent a dead husband to replace the man who had left her, but she could deny by omission the child she had left. A necessary fiction, and one for which we must not judge her too harshly.
Just as no one on the ship recognized Fantine when she boarded, she hardly recognized her hometown when she returned to solid gravity. The region was thriving now, and when she left it had merely survived. It seemed that a stranger had come to town not too long ago with just enough seed money to invest in a factory on its last legs. On inspecting the accounting records for the past decade, his first question was, “Why are we still doing piecework?” He always maintained that wages should not be payment for the product they put out, nearly as much as compensation for the labor put in.
Depending on who was asked, this new philosophy was either noble or foolish, and in truth there had been an uneasy period of transition when it seemed that all these plans would fall apart. The factory only rode the winds of change through the extra funds that M. Madeleine brought to the equation, and the discovery that his predecessor had been skimming from the top. As his own needs were much more simple, and as the extent of his sacrifice could hurt no one but himself, he decided that his personal comfort was not as important as the dignity of thousands of people.
In the months between the initial announcement of this change and its implementation, fears and rumors flew. Those who had always been the highest producers were terrified of losing that edge and sinking back into the poverty of their fellows. Meanwhile the workers who struggled to keep up with the demands of the factory and should have been most relieved could not but fear that retribution would come for them in some new and horrible form. It always had before.
Madeleine did all he could to soothe these fears and explain his plans for the future. He kept the place from tumbling headlong into anarchy, but only just. Everyone just had to wait and see what would happen.
When the first few payments were made under the new system and the sky failed to collapse on anyone’s head, what happened is that the entire town seemed to breathe a sigh of relief, and tensions between worker and employer eased, though they did not dissipate.
As time went on, everyone found that they could relax more, inch by cautious inch. At their jobs they did not have to constantly look over their shoulders for fear of being caught for some as-yet unknown infraction. Competition between employees, while still serious, was not the same matter of life and death it once had been. At the end of the day they’d all go home with the same pay for the same hours.
And when they arrived at home it was to find that after paying rent there was more money left over in case of emergency. No one was living like a prince, but suddenly just living was no longer such an impossible task. In fact, as the nearby shops and cafes discovered, when a person needed some item they could often simply buy it, without needing to scrimp and save for months or settling for a cheaper model that would only break straight away.
As a barren planet brought to life by the bacteria hitchhiking in on a meteor, so the entire region where Montreuil was nestled seemed to be enriched by stardust, and the name of that star was Madeleine.
It was at this factory that Fantine started a life.
#friendlier skies#les mis#My writing#thenardiers#georges pontmercy#gillenormand is great and awful#marius#fantine#Valjean#waterloo#sort of
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[FR] CALL OF THE SEA - BONUS - Quelques succès - Gameplay PC - 4K - 60ips
CALL OF THE SEA
Nous sommes en 1934, au fin fond du Pacifique Sud. Ayant traversé l'océan sur les traces de l'expédition disparue de son mari, Norah se retrouve sur une île luxuriante inconnue, un lieu sans nom où subsistent les vestiges d'une civilisation disparue.
Quels sont ses secrets, et qu'est-ce que Norah risque de découvrir dans sa quête de vérité ?
UNE ȊLE DE TOUTE BEAUTÉ Explorez une île tropicale d'une grande beauté (méticuleusement modélisée à l'aide d'Unreal Engine 4), regorgeant de paysages fantastiques, de ruines étranges et de mystères occultes.
FAITES LA CONNAISSANCE DE NORAH Un magnifique portrait de femme, avec une héroïne tentant de découvrir ce qui est arrivé à son mari et qui elle est vraiment, intégralement doublée par Cissy Jones (Firewatch, The Walking Dead - saison 1).
PLONGEZ DANS LES PROFONDEURS Plongez-vous dans une aventure pleine de suspense et de surprises irréelles.
PARTEZ À LA RECHERCHE DU PASSÉ Enquêtez sur les indices laissés par un précédent voyage, apprenez ce qui s'est passé et résolvez diverses énigmes passionnantes.
Développeur : Out of the Blue Éditeur : Raw Fury
Sur PC - XBOX ONE - Xbox Series X/S 08 décembre 2020. SMART DELIVERY PEGI 7
Configuration minimal OS:64-bit Windows 7/8.1/10 Processor:AMD FX-6100/Intel i3-3220 or Equivalent Memory:8 GB RAM Graphics:AMD Radeon HD 7750, NVIDIA GeForce GTX 650 or Equivalent DirectX:Version 11 Storage:40 GB available space
Configuration recommandée OS:64-bit Windows 7/8.1/10 Processor:AMD Ryzen 7 1700/Intel i7-6700K or Equivalent Memory:16 GB RAM Graphics:AMD RX Vega 56, Nvidia GTX 1070/GTX1660Ti or Equivalent DirectX:Version 11 Storage:40 GB available space
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