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#comment savoir si je suis la femme de sa vie
e642 · 3 months
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J'me suis embrouillée avec mon beau père. Ce week end j'étais chez le père de mon mec. Je l'apprécie qu'à moitié, il m'a payé des vacances et beaucoup de loisirs et je lui en suis reconnaissante mais c'est tout. Ce n'est pas quelqu'un que je respecte particulièrement. Samedi on mangeait tous les trois ensemble et, les élections approchant, évidemment les débats politiques sont vite arrivés sur la table. Moi, je porte mon orientation politique sur le front. Ya pas beaucoup d'efforts à faire ni besoin de beaucoup me connaître pour savoir de quel côté je suis. Beaucoup de pères (plus que de mères je remarque) penchent à droite mais lui c'était pas écrit Marion sur son front et pourtant... Alors quand il a commencé son petit speech à base de "dehors les arabes" j'ai pété un câble. À entendre certains darons t'as l'impression qu'ils se sont fait voler leur goûter, leur job, leur femme, et leurs enfants par des étrangers. J'ai été réellement rebutée par ses propos. À la fin de son baragouinage, jlui ai demandé s'il avait des cintres. Évidemment, il n'a pas saisi la noirceur du propos. Ce à quoi j'ai ajouté que si la France devenait officiellement fasciste il faudrait retourner aux techniques traditionnelles pour avorter. Puis je lui ai dit que c'était étrange ça que, pour lui, une femme se faisant violée est l'entière responsable sauf si c'est par un étranger (double problème dans sa manière de penser). Puis je lui ai dit que ce serait compliqué de concilier zéro immigration avec zéro écologie, que visiblement c'était pas linéaire dans sa tête que les gens ne partaient pas par plaisir et que les catastrophes climatiques continueraient de s'aggraver. Puis j'lui ai demandé s'il avait bien connu ses grands parents, bizarrement non car la seconde guerre mondiale est passée par là et que si ça continuait, il serait ce grand parent pour les gosses de ses enfants. Puis je lui ai demandé de m'expliquer le principe des européennes et les différences avec municipale, législative et présidentielles, et il a pas vraiment su me répondre. Que des trucs comme ça, rien de profond, pas de chiffre, juste essayer de lui faire capter le problème. Et il m'a dit que ça ne changeait rien, ce à quoi j'ai répondu qu'il n'y avait que les abrutis qui ne changeaient pas d'avis et là, là ça a coincé dans sa tête et il m'a embrouillée. Ça me dégoûte aussi peu d'humanité, de respect et de lucidité. Ça m'a réellement fait mal au cœur cette discussion et voir comme les gens sont profondément cons/tristes/pauvres/en colère pour avoir ce genre d'idées. C'est pas une vie d'exister dans la haine et le mépris de l'Autre. C'est pas une vie de penser des choses aussi grave sans être insomniaque. C'est pas une vie de pas avoir honte. C'est pas une vie de l'assumer. Avec des parents comme ça, c'est navrant à dire, mais tu m'étonnes que les 18-34 votent à droite. Si seulement on prenait assez de recul pour comprendre que nos parents ne sont pas forcément des exemples et qu'on est bien assez grand pour réfléchir. À croire que le libre arbitre, s'intéresser, se cultiver, conscientiser, se remettre en question n'arrive jamais pour certains. Ça m'a rendue très triste. Puis mon village à fait un score de 52% pour le rn et 10 pour reconquête. Comment c'est possible ? Je ne comprends pas comment on peut adhérer à tout ça et cracher sur l'histoire et les schémas pourtant connus et étudiés en classe depuis pas mal d'année déjà.
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selidren · 4 months
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Printemps 1920 - Champs-les-Sims
2/5
Pour changer de sujet (je pense que vous avez saisi que mon mari peut être compliqué sur de nombreux points), je n'ai pu m'empêcher de rire de la mésaventure de votre fils. Il devait se sentir penaud quand vous l'avez réprimandé, il n'est guère charitable de calomnier les souffreteux, ils ont bien d'autres choses dont se soucier sans qu'un jeune adolescent n'amène les torches et les fourches. Que voulez-vous ? C'est une jeune génération passionnée. Ces dames dont vous me parlez ont cependant l'air adorable. Si elles ont demandé à emprunter la photographie, cela ne m'étonnerait pas qu'elles aient perdu un fils à la guerre. J'imagine que cela suffit pour s'en rendre sévèrement malade.
J'ai fortement pensé à vous ces derniers temps. Selon Madame Eugénie, il fut un temps où Monsieur Auguste parlait à notre famille des anglais qui s'installent à Hylewood, et que les questions évoquant francophones et anglophones sont parfois tendus au Canada. Chez moi aussi, ces maudits anglais ont déclenché un incident diplomatique !
Il y a peu de temps, un jeune gallois (à ce qu'il semble, je ne peux me vanter de savoir différencier un gallois d'un anglais ou d'un écossais), s'est présenté chez une jeune veuve, Anne Barthélémy (ses relations font que nous la connaissons pas le biais de Jeanne, la soeur de Jules). La pauvre jeune femme a perdu son mari en 1916, et il se trouve que le nouveau venu, Monsieur Norton, dis n'avoir eu sa vie sauve que grâce à son mari. Il a mis un moment à la retrouver, et s'est mis à la disposition de la jeune femme, affirmant qu'il devait bien cela à l'homme qui avait donné sa vie pour sauver la sienne. Il est arrivé avec de nombreux cadeaux venus du Royaume-Uni et d'Amérique, et parmi tous ces cadeaux, il y avait des enregistrements magnétiques de chansons américaines pour télégraphones. Ces enregistrements ont fait le tour du village. Je ne sais pas Madame Barthélémy va laisser Monsieur Norton la courtiser encore longtemps, mais en tous cas, la musique l'a séduite. L'enregistrement est donc arrivé chez nous et a beaucoup plu aux filles. Un certain Monsieur Gershwin, à ce qu'il parait, qui commence à devenir très populaire aux Etats-Unis. Peut-être est-il déjà connu au Canada ?
Il a en revanche moins plu à Madame Eugénie qui se plaint d'une invasion de tuniques rouges dans son salon. Cela pourrait prêter à sourire si elle n'avait pas, par ce biais, ramené ses vieilles obsessions et perturbé encore une fois mes enfants.
Transcription :
Eugénie « Que faites-vous jeunes filles ? »
Sélène « Tante Juliette nous a appris la valse la dernière fois qu’elle est venue. »
Arsinoé « Nous nous sommes dit que ce serait intéressant de pratiquer un peu pour ne pas perdre le peu que nous avons assimilé. »
Eugénie « Ce n’est pas précisément une musique adaptée à la valse. Qu’est-ce d’ailleurs ? »
Sélène « De la musique américaine. Je ne me souviens plus du nom de l’artiste. Ils l’ont joué chez les Hurelle la semaine dernière, c’est un cadeau d’un anglais je crois. »
Eugénie « Mmh… Et de quoi ça parle ? »
Arsinoé « Pas la moindre idée. »
Eugénie « Jeunes filles, si vous souhaitez pratiquer la valse, il faut une musique adaptée. Changez immédiatement. »
Eugénie « Voilà qui est mieux. D’ailleurs, comment cette satanée musique s’est retrouvée en ta possession jeune fille ? »
Sélène « Et bien l’anglais l’a joué à Anne pour essayer de l’égayer un peu. »
Eugénie « Oh oui, pauvre enfant. »
Arsinoé « Puis La petite Léone l’a entendue. Elle en a parlé à Simon à l’école, qui a eu envie de l’écouter. Il l’a fait écouter à la mère et à sa grand-mère aussi. »
Eugénie « Jeanne a apprécié ? »
Sélène « Je ne sais pas. »
Eugénie « Ah… Sélène, tiens donc tes grandes jambes plus droites et suis le rythme ! »
Sélène « Mais c’est si lent ! »
Eugénie « C’est normal, il faut commencer lentement. Redresse toi donc un peu ! Seigneur, on dirait ton père quand il a commencé à marcher ! »
Arsinoé « Aïe ! »
Sélène « Oh mince, je suis désolée ! Tu as mal ? »
Eugénie « Que tu es maladroite ! »
Arsinoé « Non, ça va. C’est n’est pas si grave. »
Eugénie « Tu es encore bien trop maladroite pour danser avec ta sœur, Sélène. Je demanderai à tes cousins de te donner des leçons. En attendant, demande donc à Cléopâtre de venir, elle sera plus à même de danser. C’est une enfant qui, à défaut d’être convenable, a un indéniable sens de l’élégance. »
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hellmouthheritage · 1 year
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RPG sur www.hellmouth.forumactif.com
FAITH LEHANE :
Cette maison me rappelle tellement de souvenirs. Mon tout premier Noël en famille, avec Joyce. La seule et unique femme à m'avoir fait aveuglement confiance. J'ai bien failli la tuer, je n'en reviens pas encore que j'ai menacé de mort la mère de Buffy, alors qu'elle était ma seule et véritable amie. Mon stress grandit à chaque pas que je fais vers la porte. Tant de choses se sont passées depuis la dernière fois que j'ai vu Buffy. J'ai changé, grandi, évolué, mais les souvenirs de notre passé me hantent toujours. J'espère qu'elle me pardonnera pour tout ce qui s'est passé. Mon poing se lève lentement, et je cogne à la porte. Le bruit résonne dans le silence de la nuit, et j'entends mon propre souffle s'accélérer. Les secondes semblent durer une éternité, et j'attends anxieusement que Buffy apparaisse devant moi. Soudain, la porte s'ouvre, et c'est elle. Buffy, debout là, les yeux écarquillés de surprise.
Hey, B Essayant de cacher mon propre émoi derrière un sourire timide. Ça fait un moment. J'ai entendu dire que tu avais besoin d'aide.
BUFFY SUMMERS : Ça ne faisait pas longtemps que j'étais rentrée à la maison. La semaine avait été longue, mais c'était enfin vendredi soir. Les week-ends, comment pourrais-je vivre sans ? C'est les seuls deux jours de la semaine où je peux être libre de mes fonctions de policière. L'autre nuit, j'avais envoyé ma fille, au Bronze, mettre Faith au courant de ce qui était entrain de ce passer à Sunnydale. Je me demandais ce qu'elle en pensait. Malgré notre passif assez agressif, elle est la seule alliée dans cette guerre qui est capable de livrer bataille avec la même force et la même expérience que moi. Je n'ai pas le choix de piler sur mon orgueil et de la faire participer à cette guerre, malgré tout ce qu'elle m'a fait.
Ça cogne... J'ouvre, et devant moi se tient Faith. Mon cœur bat fort, mais je n'arrive pas à masquer ma méfiance. La voir ici, devant ma porte me fait ressentir encore plus cette plaie sur mon front entrain de cicatriser. J'avais eu de la difficulté à vaincre un Turok-Han, un peu plus tôt. Je n'avais jamais rencontré de vampires aussi forts qu'eux. Ils sont presque invincibles et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ne sont pas la plus grande menace, en ce moment. Nous avons la reine des enfers qui veut notre peau et celle de nos enfants sans oublier la grande annonce de @Willow Rosenberg, concernant des tueuses venues tout droit des enfers.
Je ne suis pas contente de la revoir après tout ce temps. Vingt-deux années dans une tombe ont fait remonter beaucoup d'émotions, y compris la rancune envers Faith pour tout ce qu'elle a fait par le passé. Elle s'est invitée dans ma famille, elle a essayé de me voler mes amis, ma vie, de tuer Willow et Alex sans oublier Angel. Cette fille, je la déteste, mais je dois admettre que je suis contente qu'elle soit là.
Faith... dis-je d'une voix froide, gardant mes émotions sous contrôle. Oui, vingt-deux ans pour être exacte. Lui lançais-je sur un ton sèche en hochant la tête sur la gauche. Aurais-tu pu choisir un moment pire pour revenir?
Je m'écarte de la porte légèrement pour la laisser entrer et la suivre dans la cuisine. Faith n'avait pas changé. Sa façon de bouger, de parler... Elle faisait comme si elle était déjà comme chez elle. Mes yeux tournèrent vers le plafond. Je prend place derrière le comptoir de la cuisine en sortant une bouteille de sauvignon blanc et deux coupes de cristal. Si j'ai à affronter une conversation avec Faith Lehane, je vais avoir besoin d'un verre et sans doute que elle aussi.
Oui, j'ai demandé à Aube de te parler des dernières nouvelles. Dis-je en gardant une distance émotionnelle. Mais ça ne signifie pas que je te fais confiance ou que je te pardonne pour tout ce que tu as fait.
Je sens le regard de Faith sur moi et ça me perturbe de la savoir ici, dans ma maison. Je sais qu'elle veut retrouver sa place dans notre équipe, mais je ne suis pas prête à lui accorder rapidement. Le ressentiment est profond, et il faudra du temps pour le surmonter, si c'est possible. Je reste sur mes gardes, ne lui accordant qu'une attention minimale. Je sais que nous avons besoin de toute l'aide possible, mais cette fille, elle me travaille les entrailles. Chaque fois que je croise ses yeux, j'ai envie de lui en mettre une.
La guerre approche, et nous devons nous concentrer sur cette menace. Je suis prête à mettre de côté mes sentiments personnels pour l'instant, mais je ne sais pas si je pourrai un jour te pardonner pour tout ce que tu m'as fait, Faith. La blessure est trop profonde. Je ne crois pas qu'un jour, toi et moi, nous serons amies.
Après avoir versé le vin dans les coupes, j'en fais glisser une devant elle en levant mon verre pour qu'elle puisse le cogner contre le mien. J'ai la quarantaine, je suis capable de faire la différence entre une amie et une alliée. J'ai besoin d'elle dans cette guerre et je veux lui faire comprendre. Je cogne mon verre contre le sien et je bois une gorgée avant de la relancer.
J'ai entendu dire que tu es la nouvelle propriétaire du Bronze. L'ancien propriétaire est disparu, la police de Sunnydale n'a toujours pas retrouvé le corps. Je le sais, parce que j'en fais partie maintenant. Lui dis-je en sortant mon badge, pour regarder sa réaction. Faith était toujours recherchée par la police de Los Angeles. Je voulais qu'elle stresse un peu.
T'en fait pas Faith. Je garderai tes petits secrets.
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sous-le-saule · 1 year
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Je suis en vie
Dans les fictions, les flics disent toujours que les 48 premières heures après une disparition sont cruciales. Cela faisait 50 heures que j’avais signalé la disparition d’Alice.
Je restais là, planté devant le lavabo, avec l’eau chaude qui coulait depuis je ne savais combien de temps, incapable d’une tâche aussi simple que me débarbouiller le visage.
Une partie de moi, lointaine, s’étonnait de ne pas être en état d’arrestation. La femme et, 15 ans plus tard, la fille ? Qui pouvait croire une coïncidence pareille ?
Mais, au fond, cela importait peu. Je voulais juste savoir si Alice était encore en vie. Sa mère aurait-elle eu ce légendaire instinct maternel qui lui aurait fait dire : « Elle est en vie, je le sens » ? Moi, je ne sentais rien, et j’en avais honte.
Je ne savais qu’une chose : Alice ne m’aurait pas fait ça.
La police pensait le contraire, évidemment. Une ado avec des problèmes à l’école, une dispute récente avec son père, et aucun indice ne laissant supposer un enlèvement ? Ca sentait la fugue à plein nez. Ils m’avaient demandé si des affaires manquaient dans sa chambre, et j’avais avoué, mortifié, que j’étais incapable de leur répondre. Son sac à dos, oui, mais ça ne voulait rien dire. Comment pouvais-je savoir s’il manquait de l’argent ou quelques vêtements dans cette chambre d’adolescente en désordre permanent et dans lequel j’avais gentiment été prié de ne plus mettre les pieds depuis ses treize ans (« mon intimité, papa, tu comprends ? »).
Ils m’avaient posé des questions pleines de suspicion sur notre relation mais je ne savais pas si c’était le traitement normal réservé au père ou si c’était à cause de la disparition de sa mère.
Elle aussi, sans une trace. Pour autant que je sache, elle était à la maison avec Alice. Quand j’étais rentré du travail, la petite pleurait dans son berceau, seule. Le désordre qui régnait dans la maison depuis sa naissance n’était pas pire que d’habitude. La porte était verrouillée. Aucune valise ne manquait, le passeport de Joanne était toujours là, et il n’y avait de mot nulle part.
Je l’avais cherchée. Pendant des années, je l’avais cherchée. Dans les hôpitaux, chez les membres de sa famille et tous les amis que je lui connaissais, dans la ville et puis dans d’autres, collant des affichettes avec sa photo, sur internet… J’avais longtemps été suspecté. Le mari, évidemment. La thèse du suicide avait fini par prévaloir. Dépression post-partum. Elle s’était probablement jetée dans le fleuve. On retrouverait le corps un jour, ou pas. Mais dans le regard de certains, je voyais bien que le doute subsistait.
Et voilà que je refaisais exactement les mêmes recherches, les mêmes démarches, et je ne comprenais pas comment il était possible que ça m’arrive une fois de plus, ni comment j’allais surmonter l’épuisement sans nom qui me gagnait.
Je me mis à pleurer, devant ce fichu robinet que je ne parvenais même pas à fermer. A pleurer comme un gosse, avec la morve et les gros sanglots qui déchirent la poitrine. Parce qu’Alice devait être morte. Parce qu’elle ne m’aurait pas infligé ce doute en sachant par quoi j’étais passé avec sa mère. Elle n’était pas cruelle. On s’entendait bien. Même si on avait nos désaccords. Principalement sur le fait qu’Alice continuait les recherches alors que je trouvais qu’elle, qu’on, devait aller de l’avant maintenant. C’était ça, notre dispute. La dernière fois qu’on s’était parlé.
Je poussai un cri animal et frappai du poing sur le lavabo. Ca ne pouvait pas être les derniers mots que ma fille avait entendus de ma bouche. Je relevai la tête, prêt à fracasser le miroir embué quand quelque chose arrêta net mon geste.
Il y avait une lettre écrite dans la buée. Un J. Puis un E, à l’envers. Des lettres maladroites s’ajoutèrent laborieusement, comme si les écrire demandait un effort considérable. Longtemps, je restai figé face au miroir, partagé entre la certitude que j’avais fini par perdre l’esprit et la crainte que le moindre mouvement ne fasse disparaitre le message.
« Je suis en vie »
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tallula-diary · 5 months
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Once upon a time
Je ne savais pas trop par où commencer. J'avais même peur quelque part d'étaler ces quelques mots, ces quelques lignes, sans trop savoir vers où j'irais. Mais je vais tenter. Dans le pire des cas, ça se perdra dans les baffons de l'internet !
Comment arrive-t-on encore à trouver l'envie d'avancer, lorsqu'on ne trouve sa place dans aucune case (famille, travail, politique, religion, etc). Comme si nous étions dans un néant. On se fixe uniquement des "objectifs", on planifie des événements, des voyages, des sorties, on tente de faire de nouvelles rencontres, on change de travail, etc.
Tout cela dans le seul et unique but de trouver un sens à ce qu'on fait, à ce qu'on vit, ce qui nous pousse à nous lever le matin, à ne pas rester léthargique dans notre lit, être productif, avoir un rôle dans la société, ou sans aller jusque là trouver un but à notre existence.
Comment fait-on lorsqu'on est las de tout ça ? Comment fait-on lorsqu'on a conscience de tout cela ? Comment faire, continuer, sans avoir une seule envie que de celle de tout arrêter, de se mettre sur le bas côté et laisser les autres continuer sans nous, continuer à avancer.
Personnellement, ça fait longtemps que j'ai l'impression de regarder le monde s'agiter, les gens se mouvoir, sans réussir à en faire autant. Je pense que je fais bien semblant. Des années d'entraînement, de mimétisme, une éducation qui a aidé je pense aussi. Mais j'ai cette boule dans le ventre, ce poids dans le coeur, ces nuages dans la tête. Toute cette brume en moi, tous ces maux, ces moments de malaise que je ressens depuis que je suis petite, à ne pas comprendre pourquoi les adultes s'agitaient autant, pourquoi tout était une question de temps ...
Aujourd'hui, étant adulte aux yeux des autres, de la société, du travail, de tout le monde, excepté de moi-même (finalement), je tente tant bien que mal de m'agiter aussi. Mais j'ai le sentiment d'être ridicule dans ce rôle. Comme si je n'étais pas fait pour ce costume que je porte. Mon propre déguisement d'adulte, que j'ai élargie en grandissant. Il est tout rapiécé, décousu, usé, alors que je n'ai que 34 ans. Je me suis tant débattu dedans, à essayer de trouver comment le porter sans avoir l'impression d'étouffer.
Il était une fois une jeune femme, perdue dans ce monde d'adultes, dans lequel, il faut apprendre à vivre. Mais qui ne veut pas oublier l'enfant qu'elle était, l'adolescente curieuse, la jeune femme naïve, remplie d'espoir.
Aujourd'hui, j'ai l'impression d'avoir acquis l'aigreur d'une vielle dame, sans la sagesse. Je me sens blasée par les gens, par la foule, par la politique, les médias, la vie. Ce n'est pas une passade, c'est quelque chose qui dure, qui est en moi depuis si longtemps que l'écrire me semble inutile, car évident. Pourtant, lorsqu'on apprend à me connaître, je ne laisse rien paraître.
Mon visage, refuse de montrer qui je suis réellement. J'ai une tête de gentille. On a l'impression que je sais exactement ce que je fais, je suis sérieuse, fiable, loyale, empathique, bienveillante, etc. Cependant, derrière ce masque se cache une toute autre personne.
Il était une fois, une jeune femme de 34 ans complètement perdue dans ses travers, dans son tourbillon d'émotions, de sentiment, dans sa forteresse de solitude. Une hypersensible qui le cache bien.
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"Si quelqu'un vient à moi et qu'il ne hait pas son père et sa mère, sa femme et ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple
Voilà un passage des Évangiles pour ainsi dire jamais commenté dans les églises, comment interpréter cette parole christique?
Bien entendu, cela n'a rien à voir avec une haine familiale ordinaire exigée par un dieu jaloux, les relations familiales sont ici des métaphores du réseau social lui-même, représentatives de chaque parcelle de substance ethnique qui me détermine une place dans l'ordre global des choses.
Ce genre de haine requise par le Christ n'est pas l'opposé dialectique de l'amour mais la preuve et l'expression directe de l'amour lui-même, c'est l'amour qui m'enjoint de me débrancher de ma communauté organique dans laquelle je suis né et dans laquelle je vis à une place prédéterminée, comme le dira Saint-Paul: "Il n'y a plus ni Juif ni Grec, il n'y a plus ni esclave ni libre, il n'y a plus ni homme ni femme"...
C'est le même universel singulier du sujet vide de toute substance et dénué de tout prédicat que vise la psychanalyse, raison pour laquelle Lacan le note $, sujet barré.
NB: Ce sujet barré de la psychanalyse peut aussi être entendu comme le "substanzlos Subjekt" de Marx dans ses Grundrisse, littéralement le sujet sans substance...
Et comment "haïr son père et sa mère..." ne signifierait-il pas le premier moment de la sortie du discours dans lequel le sujet est pris?
«Ce que je vous ai dit peut pourtant avoir été mal entendu, ce que je viens de vous dire, entendu de sorte que ce soit pris au sens de savoir si la psychanalyse est un symptôme social. Il n’y a qu’un seul symptôme social : chaque individu est réellement un prolétaire, c’est-à-dire n’a nul discours de quoi faire lien social, autrement dit semblant.»
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sofya-fanfics · 1 year
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Emmène-moi avec toi
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Fandoms : The Vampire Diaries / Doctor Who
Relationship : Stefan x Rose
Voici ma participation pour le Crossover Ships Week 2023 pour le prompt : Emmène-moi avec toi.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : « Qui es-tu ? Demanda Stefan. Tu apparais dans ma vie pour disparaître aussitôt. Un jour tu me connais et un autre, c’est comme si tu ne m’avais jamais rencontré. Alors je veux savoir. Qui es-tu ? »
Rose lui lança un sourire amusé. Pourtant, Stefan ne voyait rien d’amusant. Elle savait tout de lui, mais il ne savait rien d’elle.
« Ce n’est pas l’heure. »
Disclaimer : The Vampire Diaries appartient à L. J. Smith, Kevin Williamson and Julie Plec et Doctor Who est une série de la BBC.
@crossover-ships-brainrot​
AO3 / FF.NET
Stefan passa ses bras autour de ses genoux repliés. Il était assis devant la tombe de sa mère, fixant sa pierre tombale. Il ne savait pas depuis combien il était assis devant la tombe. La nuit était tombée et il frissonna à cause du froid. Son père lui avait dit qu’il était un homme désormais et que les hommes ne pleuraient pas. Pourtant, il ne pouvait empêcher ses larmes de couler. Cela faisait une semaine que sa mère était décédée et depuis son enterrement, il sortait le soir pour se recueillir sur sa tombe. Son père ne devait pas savoir qu’il était là, sinon il serait furieux contre lui. Pire, il pourrait s’en prendre à Damon pour ne pas l’avoir surveillé.
Il entendit soudain un bruit étrange. Quelque chose d’irréel, qu’il n’avait jamais entendu auparavant. Il leva la tête et vit une jeune femme avancer vers lui. Il était sûr de ne l’avoir jamais vu à Mystic Falls. Elle était blonde et avait quelques années de plus que lui. Il fronça les sourcils lorsqu’il vit ses vêtements. Elle portait un pantalon, comme un homme, mais c’était la première fois qu’il voyait ce style de vêtement. Il n’avait encore jamais croisé une femme du Sud habillée ainsi.
« Il est tard, dit-elle. Tu ne devrais pas rester dehors à cette heure. -Vous non plus. -Oui, tu as raison. »
Elle lui sourit avec bienveillance et étrangement, Stefan eut l’impression qu’il pouvait lui faire confiance. Elle s’assit à côté de lui. Stefan observa chacun de ses gestes. Elle devait avoir à peine vingt ans, mais pourtant quelque chose dans son regard et dans son attitude montrait qu’elle était bien plus âgée qu’elle en avait l’air.
« C’est la tombe de ma mère, dit Stefan. Elle est décédée il y a une semaine. »
Alors Stefan commença à lui parler. Il lui raconta comment était sa mère. Les histoires qu’elle lui lisait pour s’endormir, ses sourires, les fois qu’elle le prenait dans ses bras pour le consolait quand son père le frappait pour lui avoir désobéit. Il raconta à cette inconnue des chose qu’il n’avait même pas raconté à Damon. Il lui avoua que c’était sa faute si sa mère n’était plus là. S’il avait couru plus vite, il serait revenu à temps pour lui amener les plantes que son père l’avait envoyé chercher.
« Tu n’y es pour rien, dit la jeune femme. Ces plantes n’auraient pas pu sauver ta mère de la tuberculose. Ce n’est pas de ta faute. »
Stefan n’aurait pas cru cela possible, mais cela lui avait fait du bien de parler à cette inconnue.
« Je vais devoir rentrer, dit Stefan en se levant. Est-ce que vous resterez à Mystic Falls ? -Non, je dois partir, mais on se reverra. -Quel est votre nom ? »
Elle lui sourit énigmatiquement.
« Je suis le Méchant Loup. »
Stefan la regarda avec étonnement. Elle était un peu étrange, mais il pouvait sentir qu’il n’y avait rien de méchant en elle. Il sortit du cimetière. Il entendit à nouveau ce bruit irréel. Il se dirigea en direction du bruit, mais il n’y avait rien. Il se demanda s’il ne l’avait pas tout imaginé. Tout ce qu’il venait de se passer lui semblait avoir été un rêve.
******
La journée des Fondateurs venait de commencer et Stefan était arrivé aux festivités. Pour la première fois, depuis longtemps, il se sentait bien. Son frère était revenu de la guerre et par chance, il n’avait pas été blessé. Et il avait fait la plus belle des rencontres. Katherine Pierce. Il n’aurait jamais cru cela possible de tomber aussi vite amoureux.
Il l’attendait, assis sur un banc. Il était impatient de la voir. Soudain, quelque chose attira son attention. Ou plutôt quelqu’un. Une jeune femme blonde qui passa à côté de lui. Malgré les années qui étaient passées, il l’avait reconnu. Cette fois-ci, elle n’était pas seule. Elle était accompagnée d’un homme plus âgé qu’elle. Elle ne l’avait pas vu, ou elle ne devait pas l’avoir reconnu. Après tout, il n’était qu’un enfant lorsqu’il l’avait rencontré. Il se leva et les suivit. Au bout d’un moment, ils finirent par se séparer et Stefan eut le courage de l’accoster.
« Excusez-moi, dit-il. »
Il se sentait un peu stupide de s’adresser à elle ainsi. Mais il ne connaissait pas son nom et il ne voulait pas l’appeler Méchant Loup. Elle se retourna et en la voyant de près, il fut surpris de constater qu’elle était toujours aussi jeune. C’était comme si le temps c’était arrêté pour elle. Mais ses yeux étaient différents. Ils étaient plus jeunes et innocents. Elle lui souriait et Stefan ne put s’empêcher de sourire à son tour.
« Je suis désolé de vous accoster ainsi, dit-il. Vous ne vous en souvenez probablement pas, mais nous nous sommes rencontrés il y a quelques années. -Vous devez vous tromper. Je ne suis jamais venue ici auparavant. Ça fait même très peu de temps que je voyage. »
Stefan savait que c’était bien elle et ce n’était pas étonnant qu’elle ne se souvienne pas de lui. Mais il avait du mal à croire qu’elle ait oublié être déjà venue à Mystic Falls.
« Je dois aller rejoindre mon ami, dit-elle. -Pourrais-je avoir votre nom ? -Rose Tyler. -Ravi de vous avoir rencontré Rose Tyler. -Ravie également…. -Stefan Salvatore. »
Rose acquiesça et sourit. Elle lui dit au revoir et s’en alla. En la voyant s’éloigner, Stefan se demandait s’il allait la revoir. Il entendit quelqu’un l’appeler et il sourit lorsqu’il vit Katherine arriver vers lui.
« Qui était-ce ? Demanda-t-elle. -Aucune idée. »
Il ne savait pas pourquoi, mais il voulait garder sa rencontre avec Rose pour lui. Il ne vit pas le regard mauvais que Katherine lançait dans la direction que Rose venait de partir.
« Êtes-vous prête à profite de cette journée ? »
Stefan lui tendit son bras. Katherine accepta et lui lança un regard charmeur. Stefan regarda une dernière fois en direction de Rose avant de reporter son attention vers Katherine.
******
La troisième fois que Stefan avait revu Rose, c’était en 1904. Il ne s’était pas montré et l’avait suivi discrètement. Elle n’avait pas vieilli. Elle était exactement comme dans ses souvenirs. Stefan comprit qu’elle n’était pas humaine. Vu l’âge qu’elle devrait avoir, elle devrait être très âgée ou décédée. Est-ce qu’elle était devenue un vampire ?
Elle était accompagnée par un homme un peu plus âgé qu’elle et qui portait un long manteau marron. Ils se tenaient par la main et se souriaient. Rien ne semblait compter autour d’eux. Cela se voyait tout de suite qu’ils s’aimaient. Stefan n’avait jamais ressenti cela. Bien sûr, il avait aimé Katherine, mais pas comme il pouvait voir l’amour entre Rose et cet homme.
Il continua de les suivre jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent à un coin de rue où se trouvait une étrange cabine bleue avec l’inscription police. Elle était à la vue de tous, mais personne n’y faisait attention. Rose et son ami entrèrent à l’intérieur et la cabine disparue en un bruit étrange. Stefan écarquilla les yeux. C’était le même bruit que dans le cimetière, le jour où il avait rencontré Rose.
******
Stefan entra dans son appartement et essuya le sang qu’il avait sur le coin des lèvres avec son pouce. Il n’aurait jamais cru s’amuser autant à Chicago. Mais la fête avait vraiment commencé lorsqu’il avait rencontré Klaus et Rebekah. Plus les jours passèrent, plus il appréciait Rebekah et il n’avait pas honte de dire que Klaus était devenu comme un frère. Pour la première fois, il avait l’impression que quelqu’un le comprenait vraiment et était prêt à le suivre dans sa quête de nouvelle proie.
Il entra dans la pièce où étaient inscris les noms de ses victimes. Il prit un couteau et commença à graver le nom de sa dernière victime. Il s’appliqua, ces noms étaient comme un trophée. Il en était fier. Il avait montré son rituel à Klaus qui lui avait souri, approuvant ce qu’il faisait.
Il fronça les sourcils lorsqu’il entendit le bruit de la cabine dans laquelle avait disparu Rose. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Qu’est-ce qu’elle faisait là ? Il se dirigea vers l’entrée et découvrit une porte bleue juste à côté de sa porte d’entrée. Il s’approcha de la porte bleue et posa sa main sur la poignée. Elle vibrait et il avait l’impression que la porte essayait de communiquer avec lui. Mais c’était impossible. Ce n’était qu’une porte.
Il se retourna lorsqu’il sentit une présence derrière lui. Rose était là et malgré son sourire, il pouvait voir de la tristesse dans son regard. Est-ce qu’elle était triste pour lui ? Triste de voir ce qu’il était devenu ? Il lui lança un sourire mauvais. Il n’avait aucune honte de ce qu’il était. Au contraire, il ne s’était jamais senti aussi vivant.
« Ce n’est pas prudent de rentrer chez les gens. On ne sait jamais sur qui on peut tomber. -J’ai entendu des rumeurs sur un tueur en série. Un Boucher qui sévit dans la ville. »
Stefan eut envi de rire. Bien sûr, les humains pensent immédiatement à un tueur en série et non à un vampire.
« Je sais que je ne dois pas intervenir, dit-elle. Mais je ne peux pas rester sans avoir essayé de t’aider. -Tu veux m’aider ? Tu agis comme si tu me connaissais Rose Tyler, le Méchant Loup. Mais toi, qui es-tu ? De toute évidence, tu n’es pas humaine. Mais tu n’as pas l’air d’être un vampire non plus. »
Il s’approcha d’elle, mais elle ne semblait pas effrayée. Pourtant, il pourrait la tuer en une seconde. Quelle idiote, pensa-t-il. Son regard se porta sur la veine de son cou. Il pouvait la voir battre et sentir son sang circuler. Il se demandait quel goût il pouvait avoir. Il se plaça derrière elle et l’immobilisa. Il était beaucoup plus rapide et plus fort qu’elle. Elle ne pouvait rien faire pour l’arrêter. Il planta ses canines dans la veines de son cou et la vida de son sang. Il n’avait jamais rien goûté de tel. Son sang était délicieux, presque addictif. Tout doucement, il pouvait sentir sa vie la quitter. Son cœur s’arrêta de battre et il la laissa tomber au sol.
Il prit un couteau et retourna devant la liste de noms pour graver le sien. Il inscrit les lettres RO lorsqu’il entendit du bruit là où il avait laissé son corps. Il retourna à l’entrée et n’en crut pas ses yeux. Rose prit une profonde inspiration et ouvrit brusquement les yeux. Elle se leva et grimaça en portant sa main à son cou.
« C’est la première fois que l’on me vide de mon sang. -Comment… Comment est-ce possible ? »
Rose regarda vers lui.
« Je ne peux pas mourir. Du moins pas vraiment. Je suis morte des milliers de fois, des milliers de façons différentes. Mais à chaque fois, je reviens à moi. Je ne peux pas vieillir, je suis comme figée dans le temps. »
Stefan ne savait pas quoi penser. Même un vampire pouvait mourir à cause du soleil ou d’un pieu dans le cœur.
« Je te promets de ne pas abandonner. Je trouverai un moyen de t’aider et de te faire redevenir celui que tu étais. -Pourquoi vouloir me faire redevenir cet être pathétique ? -Tu n’as rien de pathétique Stefan. Et je n’abandonnerai pas parce que je tiens à toi. »
Elle tenait à lui ? Comment était-ce possible alors qu’ils ne s’était vu que trois fois. Stefan ressentit quelque chose au fond de son cœur. Il comprit que c’était une émotion. Non. Il ne voulait pas retrouver ses émotions. Il ferma les yeux et fit taire la moindre petite émotion qu’il ressentait. Lorsqu’il les ouvrit, Rose et la porte bleue avaient disparu.
******
Stefan plongea ses mains dans la rivière pour laver le sang qui s’y trouvait. Il avait fui dans la forêt et avait trouvé un coin d’eau. Il était submergé par un flot d’émotion et crut que sa tête allait exploser. Il revit toutes les horreurs qu’il avait commis, tous les massacres qu’il avait fait, jusqu’à ce qu’il devienne le Boucher de Monterrey. Il avait tué tous les hommes, les femmes, les enfants qu’il trouvait. Il n’y avait aucun survivant. Même si le sang était parti de ses mains, il avait l’impression qu’il n’arrivait pas à l’enlever. Il se retourna rapidement lorsqu’il entendit des pas. Lexi était là. Il n’osait pas la regarder. Il avait bien trop honte de ce qu’il était devenu.
« Comment as-tu su que j’étais là ? Demanda-t-il. -J’ai reçu une lettre d’une de tes amies qui m’a dit où te trouver. »
Elle sortit de son sac une enveloppe bleue. Le même bleu que la porte qui était apparue dans son appartement. Rose, pensa Stefan. Lexi lui tendit l’enveloppe et Stefan la prit d’une main tremblante. Il l’ouvrit et la lut. Rose demandait à Lexi de l’aider, lui racontant ce qui lui était arrivé et où elle pourrait le trouver. Il se demanda comment elle avait su qu’il était devenu le le Boucher de Monterrey. Mais il ne put s’empêcher de penser qu’elle avait trouvé le moyen de l’aider en lui envoyant Lexi.
Des larmes coulèrent le long de ses joues sans qu’il puisse les arrêter. Lexi passa ses bras autour de lui et le serra de toutes ses forces. Il devait rester fort et ne plus retourner dans les ténèbres.
******
1978 à New-York. Cela faisait dix ans que Lexi et Stefan n’étaient pas revenus dans cette ville. Une grande ville telle que New-York était idéale pour un vampire. Il pouvait y rester des décennies sans que personne ne fasse attention à lui. Il marchait dans la cinquième avenue lorsqu’il sentit la terre trembler sous ses pieds. Les tremblements étaient si légers que personne ne l’avait remarqué. Il vit une lumière dans une ruelle. Il s’approcha et découvrit une porte bleue en plein milieu de la ruelle. Rose était là. Il y avait quelque chose d’irréel en voyant cette porte qui ne menait nul part. Mais venant de Rose, plus rien ne lui semblait impossible.
Pourtant, il savait que quelque chose n’allait pas. De là où il était, il pouvait sentir de la chaleur émaner de la porte. Il s’approcha et posa sa main sur la poignée. Il la retira aussitôt. La poignée était brûlante. Il regarda la paume de sa main qui avait était brûlée. Ses pouvoirs de vampire la fit cicatriser en quelques secondes.
Il s’écarta légèrement lorsque la porte s’ouvrit. Rose sortit et tomba à genoux. Elle tremblait et prit sa tête entre ses mains.
« Ils sont tous morts. C’est de ma faute. L’univers… C’est à cause de moi. »
Il connaissait ce regard. C’était le même qu’il avait lorsqu’il avait retrouvé son humanité et qu’il s’était rendu compte de ce qu’il avait fait. Rose était brisée. Il s’agenouilla devant elle et posa sa main sur son épaule.
« Rose. »
Elle arrêta de trembler et remarqua pour la première fois sa présence.
« On se connait, dit-elle. On s’est déjà rencontré. »
Elle le regarda comme si elle essayait de se souvenir qui il était.
« Vous êtes Stefan. Je vous ai rencontré quand je cherchais le Docteur. »
Il ne comprenait pas ce qu’elle racontait, mais ce qu’il comprenait c’était quelle n’était pas la même Rose qui était apparue dans son appartement ou qui avait écrit à Lexi. Elle continuait de parler, comme s’il n’était pas là.
« Ça veut dire que je suis revenue et que le Docteur est là. Je dois le retrouver. »
Elle se releva, tout en continuant de parler d’un docteur. Elle retourna dans la porte et celle-ci disparue. Stefan se leva. Chaque rencontre avec Rose était déconcertante et celle-ci plus que les autres. Il mit sa main dans la poche de sa veste et y sortit la lettre de Rose. Il la gardait toujours sur lui pour se souvenir qu’il ne devait pas perdre pied. Que quelque chose lui permettait de garder son humanité et que sa lutte contre sa soif de sang n’était pas vaine. Rose l’avait aidé et lorsqu’il la reverrait, parce qu’il savait qu’il allait la revoir, il serait là pour elle si elle en avait besoin.
******
« Attends-moi ici, dit Lexi. Je reviens tout de suite. »
Elle s’éloigna dans la foule et Stefan sourit. C’était son anniversaire et Lexi l’avait amené à un concert de Bon Jovi. Mais sa journée d’anniversaire ne s’arrêtait pas là. Lexi avait décidé d’hypnotiser leur manager pour pouvoir rencontrer le groupe en coulisse.
« À quoi bon être un vampire si on ne peut pas en profiter pour rencontrer le meilleur groupe du monde, avait-elle dit avec un immense sourire. »
Chaque anniversaire qu’il passait avec elle était un anniversaire extraordinaire.
« Stefan, tu es là. Je te cherchais partout. »
Rose s’approcha de lui avec un sourire éblouissant. Elle lui prit la main, comme si c’était quelque chose de naturel pour elle.
« Je suis contente que tu m’aies persuadé de venir. Tu te rends compte que je n’avais jamais été à un concert de Bon Jovi ? »
Elle fronça les sourcils et le fixa. Une lueur de compréhension apparue dans son regard. Elle lui lâcha la main.
« Tu n’es pas mon Stefan. Celui avec qui je voyage. C’est pour ça que tu as tellement insisté pour qu’on assiste au concert. Tu savais que j’allais te rencontrer. »
Elle s’apprêtait à partir, mais Stefan l’en empêcha en lui attrapant le bras. Rose le regarda, surprise.
« Qui es-tu ? Demanda-t-il. Tu apparais dans ma vie pour disparaître aussitôt. Un jour tu me connais et un autre, c’est comme si tu ne m’avais jamais rencontré. Alors je veux savoir. Qui es-tu ? »
Elle lui lança un sourire amusé. Pourtant, Stefan ne voyait rien d’amusant. Elle savait tout de lui, mais il ne savait rien d’elle.
« Ce n’est pas l’heure. »
Elle voulut partir, mais il l’arrêta en serrant un peu plus son bras. Il voulait avoir des réponses à ses questions. Elle posa sa main libre sur sa joue et plongea son regard dans le sien.
« Est-ce que tu me fais confiance ? »
Il acquiesça. Malgré tout, il avait confiance en elle.
« Un jour tu auras tes réponses. Mais ce n’est pas le moment. Attends encore un peu. »
Stefan lâcha son bras et Rose s’en alla. Lexi arriva et se plaça à côté de son ami.
« Est-ce que c’était… -Rose. -Mais qu’est-ce que tu attends ? Rattrape la. -Ce n’est pas encore le moment. -Mais… -Est-ce qu’on peut rencontrer le groupe ? »
Lexi acquiesça et se retint d’insister sur le fait qu’il devrait rattraper Rose.
« Alors allons-y, dit-il. »
Il passa son bras autour de ses épaules et elle le conduisit jusqu’aux coulisses. S’il avait décidé d’attendre, alors elle respecterait son choix.
******
Cela faisait quelques jours que Stefan était de retour à Mytic Falls. Il s’était installé dans son ancienne demeure qui appartenait désormais à Zach. Il ne l’avait pas revu depuis plus de quinze ans. Depuis ce jour tragique où Damon avait tué sa femme et où Stefan avait caché leur fille pour la sauver.
Il sortit du Mystic Grill et se dirigea vers la pension des Salvatore. Depuis son retour en ville, il avait fait profil bas. Il passa par le cimetière. Cela faisait longtemps qu’il ne s’était pas recueilli sur la tombe de sa mère ou des autres personnes qu’il avait connu autrefois. Au loin, il vit une jeune femme assise près des tombes. Elle lui tournait le dos, mais il reconnut Rose. Il s’approcha et l’entendit parler, comme si elle était au téléphone.
« Non, je ne l’ai pas encore trouvé Mickey. Mais je l’ai loupé de peu, il était là. Je sais que je finirai par trouver le Docteur. »
Stefan fronça les sourcils. Il se souvint que lorsqu’il l’avait vu à New-York en 1978, elle avait parlé d’un docteur qu’elle devait retrouver. Il entendit la fin de sa conversation.
« Je dois attendre que le canon se recharge et je reviens. »
Stefan se plaça devant elle. Elle avait les genoux remontés sur sa poitrine et sa tête posée sur ses genoux. Il vit un étrange objet à côté d’elle. Mais il n’aurait pas su dire s’il s’agissait d’une arme où pas.
« Bonsoir. »
Rose leva la tête vers lui. Elle avait les yeux rouges et il vit qu’elle avait pleuré. Il savait qu’elle n’était pas la Rose de 1978, ni celle qu’il avait rencontré au concert de Bon Jovi. Elle ne semblait pas le reconnaître. Il avait compris qu’il y avait plusieurs Rose de différentes époques. Comme si elle voyageait dans le temps et qu’ils se rencontraient dans le désordre. Il savait que ceci n’avait rien de rationnel et que les voyages dans le temps n’existaient pas. Pourtant, les vampires non plus n’étaient pas censés exister. Rose se leva brusquement.
« Je suis désolée. Est-ce un membre de votre famille ? »
Stefan secoua négativement la tête et vit que la tombe appartenait à un membre de la famille Lockwood. Il se souvenait que cet homme avait été un ami de son père.
« Vous n’avez pas peur de rester seule la nuit dans un cimetière ? -Je ne suis que de passage. Je vais bientôt m’en aller. »
Elle jeta un coup d’œil rapide vers l’objet sur le sol.
« Je ne voulais pas me montrer indiscret, mais je vous ai entendu parler d’un docteur. »
Rose sourit tristement.
« Le Docteur, le corrigea-t-elle. Je dois le retrouver. Il y a va de la survie de l’univers. »
Elle rit légèrement.
« Vous devez me prendre pour une folle. -Non, bien au contraire, sourit Stefan. Le Docteur a l’air d’être quelqu’un d’important pour vous. -Oui, très. Je ne m’arrêterai pas tant que je ne l’aurai pas retrouvé et je sens que c’est pour bientôt. »
Elle posa sa main sur son cœur. Tout dans ses gestes et dans ses paroles montrait l’amour qu’elle avait pour le Docteur. Stefan se souvint d’un homme qui tenait la main de Rose. Alors c’était lui, le Docteur.
« J’espère que vous le retrouverez. »
Il l’espérait sincèrement. Parce que Rose méritait d’être heureuse.
« Je ne vous ai pas demandé votre nom. -Stefan Salvatore. »
Stefan lui tendit la main et Rose la serra.
« Rose Tyler. »
Bien sûr, cette Rose ne se souvenait pas l’avoir déjà rencontré en 1863. Stefan se retint de sourire. C’était la première fois qu’il savait des choses qu’elle ignorait. Rose ramassa l’objet par terre. Elle lui dit au revoir et quitta le cimetière. Mais Stefan savait qu’un jour où l’autre, elle réapparaîtrait dans sa vie. Il se demandait quelle Rose il allait retrouver.
******
Stefan se servit un verre de bourbon et se mit devant la cheminée. Damon était dans sa chambre auprès de son amie Rose qui se mourrait à cause d’une morsure de loup-garou. Ces derniers temps, il pensait beaucoup à Rose. Sûrement à cause du vampire au même prénom qui les aidait pour sauver Elena de Klaus et Elijah.
Il se demandait comment sa Rose allait. Comment réagirait-il s’il était à la place de son frère ? Qu’est-ce qu’il ferait s’il s’agissait de Rose qui était dans ce lit entrain de mourir ? Elle avait toujours fait partie de sa vie et l’envie de faire taire son humanité serait probablement très forte si une chose pareille venait à arriver. Ce qui le consolait était de savoir qu’elle ne pouvait pas mourir. Il entendit le bruit inimitable de la porte bleue derrière lui. Il n’avait pas besoin de se retourner, il savait que Rose venait d’arriver. La porte s’ouvrit et elle apparue. Il l’entendit maronner.
« Qu’est-ce qu’on fait ici ? Ce n’est pourtant pas là que je t’ai demandé d’aller. »
Elle se tenait à l’autre bout du salon et regardait autour d’elle. Elle n’avait pas remarqué sa présence.
« Rose, l’appela-t-il. »
Elle se tourna vers lui et écarquilla les yeux. Elle soupira et posa affectueusement sa main sur la porte.
« C’est pour ça que tu m’as amené ici. Tu n’en fais vraiment qu’à ta tête. »
Si quelqu’un d’autre la voyait parler à une porte, cela les surprendrait. Stefan alla préparer un autre verre de bourbon et l’offrit à Rose qui l’accepta.
« Pourquoi es-tu là ? Demanda-t-il. -Apparemment, c’est une volonté du TARDIS. -Le TARDIS ? »
Rose acquiesça et regarda la porte.
« Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale. Le TARDIS. -Tu en parles comme si la porte était vivante. -C’est parce qu’elle l’est. Et ce n’est pas qu’une simple porte. »
Stefan alla s’asseoir dans le canapé et demanda à Rose de s’asseoir à côté de lui.
« Je crois qu’il est temps que tu répondes à mes questions. -Est-ce que tu en es sûr ? Demanda Rose en s’asseyant. »
Stefan acquiesça. Cela faisait presque cent soixante ans qu’il attendait, il était désormais temps.
« Je sais que tu n’es pas humaine. Mais tu n’es pas un vampire non plus. -J’ai été humaine il y a plusieurs siècles. Et j’ai regardé dans le cœur du TARDIS. »
Elle lui raconta sa rencontre avec le Docteur, comment elle était devenue Bad Wolf et le monde de Pete. Elle lui raconta ses voyages à bord de leur TARDIS avec John et leurs enfants. Tous étaient humains, ils ont vieilli et sont décédés. Elle finit par lui raconter comment a bout de quatre siècles, les univers étaient sur le point de disparaître et le choix difficile qu’elle avait dû faire.
« Je devais soit sauver le monde de Pete et sacrifier tous les univers ou sacrifier le monde de Pete pour sauver les milliers d’univers qu’il y avait. »
Son regard se perdit dans le vague, se remémorant ce passage douloureux de sa vie. Stefan serra sa main dans la sienne pour lui donner du réconfort. Rose lui sourit tristement.
« J’ai cru que j’allais devenir folle. Tu es la première personne que j’ai rencontré après la destruction du monde de Pete. Après que je l’ai détruit. Tu ne dois pas t’en souvenir. -Je me souviens de chacune de nos rencontres. Tu disais que tu devais retrouver le Docteur. Est-ce que tu as réussi ? -Oui, je l’ai retrouvé au bout de quelques années. Il s’était régénéré et il s’était marié. J’aurais dû détester sa femme, mais elle est devenue l’une de mes amis les plus chère. Ils m’ont aidé à faire face à la culpabilité que je ressentais. Il n’était plus mon Docteur, mais ça n’avait aucune importance. J’ai déjà eu ma vie heureuse avec mon Docteur. Et je ne changerais ça pour rien au monde. »
Le mystère qu’était Rose était enfin résolu et Stefan se sentit plus proche d’elle. D’une certaine manière, ils se ressemblaient de par les épreuves qu’ils avaient traversé. Elle se leva, attrapa le téléphone qui était posé sur le bar et nota quelque chose.
« Je te donne le numéro du TARDIS. -Le TARDIS a le téléphone ? »
Elle sourit, amusée.
« Le TARDIS a bien plus que tu ne l’imagines. Si un jour tu as envie de faire un voyage à travers le temps et l’espace, que se soit dans cinq minutes, cinq ans ou cinq siècles, appelle ce numéro. »
Elle lui lança le téléphone et il l’attrapa avec agilité. Elle se dirigea vers le TARDIS et l’ouvrit.
« À bientôt, dit-elle en lui faisant un signe de la main. »
Elle entra à l’intérieur et le vaisseau disparut. Stefan regarda le numéro qu’elle venait de noter dans le téléphone. Il ne pouvait pas quitter Elena. Il l’aimait, autant que Rose avait aimé John, et il ferait tout pour la sauver de Klaus. Et malgré ce que Damon disait, son frère avait besoin de lui.
Peut-être qu’un jour il changerait d’avis, mais pour l’instant sa vie était à Mystic Falls.
******
« Maintenant que tu peux aller où tu veux, où comptes-tu aller ? Demanda Lexi. »
Le voile entre l’autre côté et le monde des vivants allait bientôt se remettre en place. Lexi avait pu passer une dernière journée avec Stefan et cette fois tout c’était passé sans violence et sans douleur. Ils avaient pu avoir les adieux qu’ils auraient dû avoir la premières fois.
« Je ne suis jamais allé à Portland. »
Lexi écarquilla les yeux.
« Portland ! Tu te moques de moi ? Tu as dans ton téléphone le numéro de Rose. Tu pourrais voyager dans le temps et l’espace avec elle. -Comment sais-tu qu’elle m’a donné son numéro ? -Je n’ai jamais cessé de veiller sur toi. »
Stefan lui sourit tendrement. Il avait de la chance d’avoir une amie comme Lexi.
« Je sais que ce qu’il c’est passé avec Elena t’a fait souffrir. Elle a été ton grand amour et tu as l’impression que tu ne pourras plus aimer personne d’autre. Mais l’avantage d’être un vampire est que l’on peut vivre plusieurs grand amour. Et Rose pourrait être l’un d’eux. »
Stefan ne répondit rien. Peut-être avait-elle raison. Plus rien ne le retenait à Mystic Falls. Elena avait choisi Damon et il avait promis à son frère qu’il disparaîtrait pour les laisser vivre leur amour.
Il se tourna vers Lexi, mais elle avait disparu. Le voile avec l’autre côté était réapparu. Il continua sa route et une fois arrivé à destination, il jeta à l’eau le corps de Silas. Il inspira profondément. Pour la première fois de sa longue vie, il se sentait libre d’aller et de faire ce qu’il voulait. Il prit son téléphone, chercha le numéro de Rose et l’appela.
« Emmène-moi avec toi, dit-il lorsqu’elle décrocha. »
En à peine une seconde, le TARDIS apparut devant lui. La porte s’ouvrit et Stefan entra. Il regarda autour de lui. Jamais il n’aurait cru qu’un espace aussi grand puisse exister derrière cette porte. De toutes les expériences qu’il avait vécu, celle-ci était de loin la plus surprenante.
« Bienvenu à bord, dit Rose derrière les commandes du vaisseau. Où veux-tu aller ? Passé ? Futur ? Galaxie lointaine ? -Fais-moi la surprise. »
Stefan s’approcha et un immense sourire illumina le visage de Rose. La porte se referma et le TARDIS disparut, emmenant Stefan et Rose pour le début de leur voyage.
Fin
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nowis-scales · 1 year
Note
4,5, 12 e 13 per Hinoka? :D
Certainement! Merci. C'était vraiment amusant à faire!
4. What about their personality I like?
As-tu trois heures? Non? Je vais faire de mon mieux d'être bref, alors.
J'aime qu'elle est une femme — une princesse — qui est gentille et aime beaucoup les autres, mais qui est aussi une guerrière, qui n'est pas toujours serein, qui est fort mais peut aussi pleurer, aimer, et vivre une vie pour les autres. Hinoka est un héros, et elle n'est pas écrite comme moins que ses frères. Quelquefois ça semble qu'elle est le plus noble membre de sa famille, qui pense le plus de autres, mais ce n'est pas à dire qu'elle ne fera pas de mauvaises décisions aussi. Elle est capable d'être sournois, comme dans Conquest avec son “protection” du Rainbow Sage.
Vraiment, ce que j'aime à propos Hinoka est qu'elle est équilibrée. Elle semble qu'une vraie personne, et ça donne beaucoup de pouvoir à son personnage.
5. What about their backstory makes me emotional?
Quand tu penses vraiment à propos de son enfance, c'est vraiment triste. Une princesse d'un pays sexiste qui est devenu orpheline à sept ans, qui a perdu son frère/sa soeur à un pays ennemi et son enfance à la possibilité de la guerre, qui n'avait aucun support sauf un autre enfant et une belle-mère qu'elle ne pourrait pas faire confiance à cause de ses propres problèmes comme orpheline… C'est vraiment triste! La vie n'était pas gentille à Hinoka, et dans Conquest, c'est encore si méchant. Elle a perdu ses parents, Corrin, et puis ses deux frères… et maintenant elle doit subir la vie comme une reine, sans avoir assez de connaissance de savoir quoi faire pour un pays presque détruit.
12. What I like about how fandom portrays them?
J’aime que le fandom veut faire plus d’attention à Hinoka. Elle n’a pas reçu assez dans Fates, donc j’aime beaucoup qu’elle est souvent connu comme une fille impressionnant. C’est comme elle est la soeur aînée “cool”, et j’aime ça vraiment. Même si j’ai des problèmes avec comment elle est dépeint avec ses frères et soeurs quelquefois, la majorité du temps, j’aime que tout le monde reconnaisse qu’elle est compatissant et pensif. Le fandom assure qu’elle n’est pas réduit par sa manque de présence dans l’histoire, et ça c’est toujours quelque chose de bon.
13. What I don't like about the way fandom portrays them?
C'est un problème que je pense est présent pour presque chacun des frères et soeurs Hoshidan, mais c'est qu'elle n'est pas souvent traitée comme un être humain, parce qu'elle est toujours vue par les yeux de Takumi. Ce n'est pas à dire que Takumi n'est pas sympathique à ses frères et soeurs, mais qu'il est un narrateur non fiable. Il n'est pas non fiable par exprès, je veux dire, mais ses incertitudes lui donne une impression spécifique de sa soeur basée sur ses incertitudes. L'impression de la famille de Hoshido est fait presque totalement par Takumi, car il est le plus ouvert membre de famille. Et donc, les impressions de Takumi deviennent nos impressions. Si nous ne cherchons pas les détails à propos des autres, ils deviennent exactement les personnes que Takumi se dit qu'ils sont. Sakura est son mignon petite soeur, Ryoma est le frère qui ne le comprend pas et qui est trop parfait, et Hinoka est forte mais lui ignore et ne l'aime pas. On voit directement que Hinoka l' aime beaucoup, mais l'opposé est souvent dit.
Selon moi, ça c'est parce que les gens ne voulaient pas confronter la peine de Hinoka, et comme résultat, ne comprende pas pourquoi elle n'est pas assez attentive. Je ne dirai jamais que la peine de Takumi n'est pas vrai, mais que Hinoka a ses propres raisons pour agir comme elle agit. De plus, ce n'est pas facile à taper dans l'angoisse de Hinoka parce qu'elle est le membre de famille le plus stable. Elle a déjà confronté beaucoup de ses problèmes émotionnels, alors les gens pensent qu'elle est tout d'accord. Moi, je ne suis pas en accord avec cette idée, car son comportement avec ses domestiques et sa famille démontre un hero complex. Elle veut que chacun de ses frères et soeurs partagent leurs émotions avec elle, et elle est toujours prête à aider ses domestiques quand ils agissent dans les manières bêtes. Même sa décision de devenir chevalier de pégase est une expression d'angoisse. Ça donne l'impression de vouloir aider les autres parce qu'elle ne sait pas comment aider elle-même. Et oui, Hinoka peut être plus attentive à Takumi et Sakura aussi, il y a de vrais problèmes là et les émotions de Takumi sont valides, mais la façon dont le fandom traite le comportement de Hinoka comme malveillante ne me plaît pas.
Aussi, pour un autre point petit, je déteste que dans chaque reécriture de Fates, elle est toujours “le raciste”. Je dis LE raciste parce que Ryoma est toujours le sanguinaire, et c'est décrit comme une amélioration sur la moralité de Hoshido. Non. Ça semble qu' il est basé sur les commentaires secondaires par les personnes qui ne sachent pas beaucoup de personnes japonaises. Il y a beaucoup de problèmes dans l'histoire du Japon qui méritent discussion en Hoshido, mais tout le monde veut que faire ces caricatures des personnes racistes et sanguinaires. Il y a un manque subtilité qui donne l'idée de vouloir confronter le racisme jusqu'au point d'invoquer un peu de racisme.
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frisquette27 · 2 years
Text
Et voilà la partie 5 d'UNE AUTRE DIRECTION
Partie 5 :
Elle finit par sortir de la cabane pour le rejoindre et elle le vit là regardant vers l’horizon, certainement pensif, son corps droit, il lui tournait le dos. Elle avança doucement vers lui, tremblante elle tendit son bras, s’arrêtant à quelques millimètres, effrayée, elle hésitait. Que pouvait-elle lui dire ? comment allait- il réagir ? Il lui avait dit être en colère contre elle. Elle avait l’habitude des colères des uns et des autres à près tout elle avait grandi en Carmèlide et sa famille était plutôt colérique même leurs sentiments d’affection étaient toujours exprimés en hurlant.
Pourtant elle n’aimait pas quand Arthur était en colère vraiment en colère, Oh il râlait tout le temps, elle avait appris à faire avec, lui trouvant parfois un côté attendrissant mais sa colère par contre elle ne savait pas la gérer. Et là, elle savait qu’il devait être très en colère, pire elle avait dû le décevoir. Elle-même, elle ne comprenait pas sa propre réaction, elle avait été anéantie, elle qui lui pardonnait tout d’habitude malheureusement cette fois c’était son cœur qui avait craqué. Elle l’aimait vraiment, pour lui, l’homme pas le Roi, elle aimait tout chez lui-même ses défauts.  Délicatement elle posa sa main sur son dos, ce simple contact l’électrisa, elle devait rompre le silence mais que lui dire. Il se tourna vers elle, et il planta son regard sombre dans le sien. Elle réalisa qu’il était venu la chercher, il l’avait sauvé alors son premier réflexe fût de le remercier malgré la tristesse qui émanait de son propre regard.
« Merci »
Elle était là devant lui, en vie, il avait envie de la prendre dans ses bras pour retirer toute la tristesse de ses yeux, il voulait la rassurer, lui dire qu’elle comptait pour lui. Sa présence était indispensable, il l’avait enfin réalisé mais il ne bougea pas comme si son corps ne voulait plus répondre.
« Je suis désolé, je …enfin je voulais vous remercier pour hier » elle n’arrivait pas à soutenir son regard, elle baissa la tête honteuse. Et si, il ne voulait plus du tout qu’elle l’accompagne, si cette fois il ne pouvait plus la supporter, pire s’il la laissait là et lui demandait de rentrer au château sans lui.
Les poings fermés, la tête baissée, sa femme devant lui tremblait. Il tendit son bras vers elle et délicatement posa sa main sur son menton pour lui relever la tête, les yeux de la jeune femme étaient embués de larmes. La main toujours sur son menton, il lui caressa doucement la peau, un petit sourire se dessina doucement sur ses lèvres.
« C’est normal, vous pensez pas sincèrement que j’allais vous laissez hier….Guenièvre, jamais, plus jamais vous me faite ça ….vous restez à vue…c’est clair ! »
La jeune femme lui rendit son sourire, troublée par ses mots, elle n’arriva pas à lui répondre. Elle se contenta de secouer la tête.
« Bon, pfff …c’est bien .. j’aimerais vraiment savoir ce qui vous est passé par la tête »
Sa femme se braqua et recula apeurer. Elle ne pouvait pas lui expliquer, elle-même avait du mal à comprendre pourquoi, la douleur l’avait emportée. Elle ne pouvait pas lui dire qu’elle l’aimait et que même si elle avait renoncé à un amour partagé depuis longtemps, faire le constat terrifiant de n’être rien pour lui la submergé, et la vie n’était rien sans lui. Non elle ne pouvait pas lui dire tout ça, il allait prendre peur, être mal à l’aise avec les sentiments qu’elle éprouvait, elle ne voulait surtout pas lui faire le moindre mal.
Voyant sa femme en pleine conversation avec elle-même, il s’approcha, réduisant la distance entre leurs deux corps de quelques centimètres, sentant son souffle chaud. D’un geste rapide et maladroit il la prit enfin dans ses bras, posa ses lèvres sur sa tempe.
« Parlez-moi Guenièvre, j’ai besoin de comprendre, j’ai besoin de l’entendre …sinon je vais devoir nous attacher ensemble et cela ne vas pas être pratique pour voyager » dit-il en tentant un brin d’humour espérant dérider un peu son épouse.
Elle sourit contre lui.
« Ah ben non vous marchez trop vite, vous allez encore râler que je ne vais pas assez vite ! »
« Voilà ..donc parlez-moi, je vous promets d’être patient, en tout cas je vais essayer »
Elle tourna son visage vers lui, un sourire radieux sur les lèvres, ce qui troubla particulièrement son mari. Il la serra plus fort contre lui, humant le parfum de ses cheveux depuis cette nuit il avait découvert le parfum entêtant de sa femme, même son odeur était douceur. Il pensait que ce serait plus difficile que ça de se rapprocher d’elle pourtant c’était naturel et tellement apaisant.  Il était enfin à sa place.
La porte de la cabane s’ouvra laissant apparaitre Démetra levé pour préparer le petit déjeuner, elle surprit le couple enlacé qui à son apparition se séparèrent rapidement comme pris en faute.
« Ah vous êtes réveillés ! » dit elle un petit sourire entendu sur les lèvres.
Elle n’eut pas de réponse, Guenièvre baissa la tête à nouveau cette fois pas par honte mais par colère. Elle était toujours irritée par le comportement de son ancienne amie, ce sentiment la gênait profondément, elle qui par son tempérament était toujours accommodante, elle avait beaucoup de mal à gérer la déception que lui représentait sa nouvelle belle-sœur. Elle avait à la fois trompé son mari qui était son frère mais brisé ce qui pour elle était de l’amitié. Elle n’était plus la maitresse du Roi, non là elle avait volontairement eu des relations intimes avec son mari à elle. Arthur vit tout de suite le changement d’attitude de sa femme, elle était nerveuse, voire anxieuse, de nouveau ses poings étaient fermés mais la différence c’est qu’elle ne semblait pas avoir peur. Mal à l’aise par la situation, Arthur s’apprêtait à prendre sa femme par le bras pour l’amener plus loin mais il ne fût pas assez rapide, déjà elle s’éloignait pour rentrer dans la maison passant avec dédain à côté de Démetra.
« Je crois qu’elle m’en veut encore pour hier, j’avoue je n’ai pas pensé à elle, je l’avais complètement oublié d’ailleurs »
Arthur tiqua un peu aux paroles de son ancienne maîtresse, comment pouvait-on carrément oublier l’existence de sa femme. Lui ne l’avait pas oublié, il avait juste fait comme d’habitude, ce dont il avait envie. Troublé par ses pensées, il trouvait son attitude un peu écœurante, il comprit que c’était parce qu’il avait toujours eu ce genre d’attitude que leurs entourages avaient réagi comme-ci Guenièvre n’était pas importante. Sa culpabilité le mit mal à l’aise, il la chassa rapidement après tout cela ne devait pas être entierement de sa faute.
« ça fait longtemps que vous avez pas vu les jumelles ? »
Elle s’arreta devant Arthur alors qu’elle s’apprêtait à raviver le feu
« Oh ça fait un moment. Pourquoi ? »
« Disons que …est ce vous en avez vu une enceinte ? »
« Enceinte ? Non je ne crois pas. Pourquoi ? »
« C’est quand même bizarre ! Et vous ? »
« Quoi moi ? »
« Bah, vous n’avez jamais été enceinte ? »
« Non, pourquoi. Attendez vous cherchez si vous avez des enfants ? »
« Oui c’est un peu le but du voyage ! »
« Et vous cherchez vos enfants que vous auriez eu avec une autre femme avec votre femme ! »
« Non mais dites pas ça comme ça. D’abord c’est elle qui m’en a parlé la première »
« Pourquoi ? »
« Pourquoi Quoi ! »
« Pourquoi elle vous a parlé des enfants que vous pourriez avoir eu avec une autre ? »
« Surement pour savoir ce qui pourrais me faire plaisir ou un truc comme ça »
« Et du coup elle accepte que vous cherchiez des enfants que vous auriez eu avec une autre et en plus elle vous accompagne pourquoi, pour vous soutenir surement, ah oui elle m’étonnera toujours »
« Non mais dit comme ça tout de suite ! »
« C’est glauque ou c’est juste que vous avez une femme incroyable »
Elle lui tourna le dos et s’affaira à préparer le petit déjeuner, elle ne voulait plus poursuivre cette conversation. Ce quelle venait d’apprendre lui tordait encore plus le ventre, elle avait blessé une femme dont la gentillesse n’avait pas de limite.
L’heure du départ était arrivée, la matinée était passé rapidement, personne n’osait vraiment se parler même les deux compères d’habitude si volubiles étaient tendu par l’ambiance oppressante. Démetra essayait tout de même quelques sourire auprès de sa belle-sœur qui s’était muré dans le silence.
« Bon on y va, vous êtes prêtes » dit Arthur en s’adressant à sa femme
« Oui, oui …ah bah non »
« Quoi encore mais grouillez-vous bon sang »
« Bah faut que je rende sa robe à Démetra quand même »
« Non, non c’est bon je vous l’offre, ce n’est pas grand-chose je pense que je vous dois plus que ça »
Guenièvre ne pu que sourire en voyant l’air gêné de la jeune femme, après tout ce n’était pas vraiment sa faute, elle avait bien accepté pendant des années que son mari la trompe avec elle, elle n’avait certainement pas pensé à mal en tout cas même si elle décidait de lui pardonner quand elle reviendrait elle aura une conversation avec sa belle-sœur à cœur ouvert en tout cas pour qu’elle ne trompe plus son frère.
« C’est gentil ! Vous n’aurez qu’a vous servir dans mon armoire quand vous irez en Carmèlide »
« Pourquoi on irait en Carmèlide d’abord » dit son frère.
« Bah ! vous avez quand même prévu de prévenir nos parents et Grand père que vous vous êtes marié et puis il faut que la nouvelle princesse de Carmèlide rencontre son peuple non »
« La nouvelle Princesse de Carmèlide ? » dit Arthur un peu surpris
Tous la regardèrent méduser, enfin tous sauf Merlin qui avait bien compris et il prit donc la parole pour dénouer la situation.
« Non mais franchement c’est simple, vous êtes l’héritier de Carmèlide, vous êtes le prince de Carmèlide du coup votre femme elle deviens quoi du coup »
« Vous êtes héritier de Carmèlide ? » dit Démetra à son nouveau mari
« Oui et un jour je deviendrais le Roi de Carmèlide »
« Voilà » dit Guenièvre « et un jour vous serez la Reine de Carmèlide, donc quand vous irez au château vous pouvez prendre une de mes robes cela me ferait très plaisir »
« Vraiment ça vous fera plaisir »
« Oui vraiment »
Elle lui sourit et lui prit la main pour lui serrer en signe de réconciliation, Démetra lui rendit son sourire le cœur léger.
« Vous faites attention à vous »
« Mais oui » répondit Arthur avant que sa femme puisse répondre « Je vais m’occuper d’elle »
Le ventre plein de petits tourbillons, Guenièvre rougit à la phrase de son mari, rien que le fait qu’il puisse juste faire attention à son existence la rendait toute chose. Ils firent signe au petit groupe et partirent rapidement vers la forêt, Guenièvre essayait tant bien que mal de suivre Arthur qui avait comme son habitude pris son rythme sans se demander si sa femme suivait. Mais elle n’était pas contrariée, l’interlude de ce matin était belle et bien fini, elle était quand même heureuse de n’être qu’avec lui. Après plusieurs heures de marche, Arthur était inquiet sa femme n’avait pas dit un mot lui qui s’attendait à ce qu’elle monopolise la conversation, elle suivait discrètement. Il avait quand même fini par ralentir un peu, conscient que le rythme qu’il imposait était difficile à suivre pour elle. Maintenant il cherchait un sujet de conversation pour rompre ce silence entre eux.
« Du coup Démetra a fait un beau mariage, vu la tête qu’elle faisait elle ne s’était pas rendu compte qu’elle avait épousé un prince » dit-il
« Disons qu’au premier abord on ne pense pas qu’Yvain est un prince et surtout prince de Carmèlide »
« C’est sûr que cela va leur faire tout drôle en Carmèlide après le Roi Léodagan Le sanguinaire, Yvain le …en fait je ne s’aurais dire réellement ce qui pourrais aller avec lui »
 Guenièvre rit doucement, à vrai dire elle aussi elle avait du mal a croire qu'un jour son frère succéderait à son père.
« Du coup, Démetra est princesse de Carmèlide, j’avoue que je l’avais pas vu venir celle-là »
Guenièvre se renfrogna un peu, même si elle était prête à pardonner, le fait que son mari l’ai trompé avec sa nouvelle belle-sœur avait beaucoup de mal à passer.
« Oui et de ce fait vous vous êtes enfin taper la princesse de Carmèlide mais oups vous vous êtes trompé de princesse »
Sur ces paroles elle hâta le pas pour le dépasser, elle n’avait pas vraiment envie de poursuivre cette conversation. Elle l’avait mouché et sacrement se dit-il, parfois elle pouvait lui clouer le bec comme personne, en plus elle avait raison, il commençait à avoir un peu honte de la situation. Enfin de compte cela risquait d’être plus compliqué que prévu de se rapprocher d’elle.
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aforcedelire · 1 year
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Anatomy : Love story, Dana Schwartz
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À Édimbourg en 1817, Hazel n’a qu’un rêve : devenir chirurgienne. Mais sa riche famille ne l’entend pas de cette oreille, et si elle veut étudier l’anatomie, elle doit se cacher. Jack, quant à lui, déterre des cadavres pour les revendre à des scientifiques pour glaner quelques pièces et survivre dans cette ville peu accueillante et cruelle avec ses pauvres. Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer, pourtant quand Hazel lui demande de lui procurer des corps pour étudier, il accepte.
J’en ai entendu parler en long, en large et en travers, alors je me suis dit « Bon ok ma pal de l’été est plus grande que moi mais tant pis je peux bien en ajouter un autre… » et c’était parti. Eh ben en deux jours de lecture : j’ai adoré ! On est dans une ambiance sombre, un peu poisseuse quand on arrive dans la vieille ville d’Édimbourg, gothique et macabre, et j’ai adoré. Un peu comme avec Sous les étoiles de Bloomstone Manor, on rencontre une jeune femme de sciences, qui refuse son destin (tu te maries ou rien, trop bien d’être une meuf à cette époque), qui veut se libérer de son carcan et prendre sa vie en mains. J’ai vraiment beaucoup aimé ! En plus, on est en Écosse ET au XIXe siècle, là on sait comment me parler.
La relation entre Hazel et Jack est toute mignonne, j’ai vraiment apprécié ce côté (même si en vrai, le livre était si bon que limite on n’avait pas besoin de ça en plus). Arrivé vers la moitié du roman, une sorte de complot étrange se révèle : des morts inexpliquées dans les quartiers les plus défavorisés, qui auraient (ou pas ?) un lien avec la réapparition d’une fièvre mortelle… J’ai bien aimé le plot twist final, même si bon c’est un peu tiré par les cheveux et ça arrive un peu au détour d’une page comme un cheveu sur la soupe. Mais ça m’a bien donné envie de lire le deuxième tome, et de savoir exactement ce qu’il va bien pouvoir se passer !
Un roman que j’ai trouvé hyper réussi, pour les ados mais aussi carrément lisible par les adultes. Une ambiance macabre et gothique, avec une héroïne forte, le tout sur le thème de l’anatomie et la chirurgie. Foncez !
27/07/2023 - 28/07/2023
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angellyslion · 2 years
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BioDadClarkKentxBioMumBruceWayne
J'ai découvert que les Dupain-Cheng ne sont pas mes parents biologiques après leur mort dans un incendie. Je suis sûre que c'est un coup de cette sale vipère de Lie-la. Le jour de l'incident, j'étais chez Chloé pour une pyjama party.Depuis que tout le monde est tombé amoureux des mensonges de Lie-la, tout le monde m'a tourné le dos. Sabrina a laissé tomber Chloé. La blonde s'est excusée et nous sommes devenues les meilleures amies.La lettre écrite en anglais disait
Bonjour aux heureux parents qui ont adopté ma fille, j'aurais voulu garder ma fille avec moi. Malheureusement, je ne peux pas le faire pour des raisons personnelles. Son père ignore tout de son existence. Je m'appelle Brianna, j'ai laissé mes coordonnées si Martha veut prendre contact avec moi. Je ne la forcerai en rien. Je peux comprendre qu'elle veuille que je ne fasse pas partie de sa vie. Et je respecterai ce choix. Après tout je l'ai abandonné. Si elle veut prendre contacte avec moi, elle peut m'appeler au numéro inscrit derrière cette lettre.
Amicalement Brianna
« Tu comptes faire quoi ?
-L'appeler et obtenir des réponses sur son abandon et savoir qui est mon père.
- Tu veux que je reste avec toi !
- Oui j'ai besoin de soutien.
- Il n'y a pas de soucis !
Je compose le numéro de téléphone en espérant qu'il n'a pas changé entre temps et le met en haut-parleur.
- Oui allô, comment puis-je vous aider ?
- Allô j'espérai pouvoir parler à une Brianna c'était pour parler d'une certaine Martha. Je réponds peu sûre de moi.
- Je suis son majordome je vais vous la chercher. Ne raccrochez pas.
- Bien sûr. Après plusieurs minutes d'attente, une voix féminine se fait entendre.
- Bonjour ?
- Bonjour, je me présente je m'appelle Marinette et jusqu'à peu de temps j'ignorai que j'étais adoptée. Je l'ai découvert suite à l'incendie qui a tué mes parents. Et j'ai découvert la lettre qui accompagnait mon landeau. Si je vous appeler c'était pour en savoir plus sur qui vous êtes et savoir qui est mon père. Durant mon petit monologue, j'ai bégayé sur certains points et j'avais du mal à trouver mes mots.
- Cela sera avec grand plaisir. Où habitez-vous ?
- J'habite chez ma meilleure amie au Grand Paris.
- Je serai là demain matin. Cela serait plus simple de se parler face à face.
- Ne vous donner pas autant de peine, la semaine prochaine, nous sommes en grande vacances.
- Je viendrai demain, j'ai un jet privé cela sera plus simple pour venir.
- Bien, je n'ai pas d'argument pour la contrer. En revoir et à demain.
- En revoir. Je raccroche.
Je ne pensais pas rencontrer ma mère aussi vite après la découverte. J'aurai espéré que nous apprenons à nous connaître avant la rencontre.
De l'autre côté du continent.
Brianna Wayne souffle. Elle a gardé une trace sur sa fille toutes ses années. Elle est son seul enfant biologique. Même si elle avait abandonné uniquement pour la protégée, elle aimait plus que tout et elle voulait la voir grandir.
Sa plus grande difficulté était de garder l'identité du père secret. Même si sa précieuse Martha était le fruit d'une soirée bien arrosée, elle avait aimé en secret le père de son enfant et elle l'aime toujours malgré la situation actuelle.
Elle sent une présence dernière elle se retourne pour tomber sur les yeux du père de sa fille.
- À qui as-tu parlé ?
- Cela ne te concerne pas Clark.
- Si ! Tu t'opposes à moi alors cela me concerne Brianna.
- Tu as imposé un régime de terreur. Tu as bafouillé les règles de la Justice League. Je n'ai plus rien à te dire !
- Tu as de la chance que je ressente quelque pour toi, car sinon tu serais morte depuis longtemps Brianna. Tu serais morte au moment où tu m'a défié la première fois. Seul l'amour que j'ai pour toi te protège d'une mort certaine. Maintenant tu vas répondre à ma question avec qui tu téléphonais. Ne teste pas patience.
- Ma... Notre fille Martha. La femme souffle. Elle a eu treize ans la semaine dernière. Et je la rencontre demain que tu le veuilles ou non.
- Comment ça notre fille !?
- Il y a quatorze ans après un gala que j'ai organisé dont je t'ai invité en tant qu'ami et journaliste. Nous avons beaucoup bu et nous avons fini par avoir une partie de jambes en l'air et lors de cette même nuit Martha a été conçue. Durant les neuf mois de grossesse, j'ai tout fait pour la cacher. Une fois née, j'ai fait des tests pour savoir si elle avait tes capacités et ce n'était pas le cas. Je l'ai placé dans un orphelinat en France je ne voulais pas qu'elle soit embarquée dans le monde des superhéros et je ne voulais aussi pas l'exposer à la presse. J'ai toujours veillé sur elle sans qu'elle ne le sache. J'ai aussi caché aux garçons. La seule personne qui était au courant de son existence est Alfred. Maintenant que tu as voulu ce que tu voulais, tu peux me laisser toute seule !
- Non ! Je vais t'emmener dans ta nouvelle maison et je vais aussi récupérer notre fille et toutes les deux vous ne me quitterez plus ! Je ne vous laisserai plus partir loin de moi ! Tous les trois nous serons une famille heureuse. »
L'homme d'acier endort la femme et la transporte dans sa tour. Demain il récupéra sa fille. Et tout sera parfait. Il aura une famille et c'est tout ce qu'il souhaitait. Il avait perdu la première qu'il avait, il n'allait pas perdre la deuxième chance que la vie lui donnait.Il devait juste trouver un plan pour récupérer sa fille. Et il avait moins de vingt-quatre heures pour le créer.
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swedesinstockholm · 1 year
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26 février
je me demande si le plus douloureux dans cette histoire, au-delà de la déception amoureuse, c’était pas le moment où on sortait du bâtiment, juste avant qu’on se retrouve devant la porte en fer qui voulait pas s’ouvrir et qu’elle tire dessus de toutes ses forces avec son grand corps musclé pendant que je poussais sur le bouton qui marchait pas à côté en me sentant complètement inutile, juste avant ça elle m’a demandé comment je gagnais ma vie et j’ai dit i teach french to kids (j’ai dit ça toute la semaine alors que j’ai jamais donné de cours de ma vie mais j’ai signé le contrat la semaine dernière donc techniquement c’est ça mon job en ce moment) et puis elle m’a demandé mon âge et j’ai dit 32 en avançant sans la regarder et je me suis sentie encore plus abattue que quand elle a dit i’m heterosexual. ça descend plus loin. je me suis sentie profondément nulle et sans ambition.
on venait de parler des études et du statut social que ça donnait, elle m’a dit qu’elle était en train de suivre un bachelor en sciences sociales, un truc très large qui englobe un peu tout, parce qu’elle souffrait de pas avoir de diplômes. je lui ai parlé de mon complexe d’infériorité parce que j’ai jamais fini mon master et puis j’ai dit que c’était ridicule parce qu’y avait mille autres façons d’apprendre les choses et j’ai appris mille fois plus de choses ces dernières années en me fabriquant mon propre cursus que pendant mes études de lettres modernes à la sorbonne. elle était d’accord avec moi mais elle disait aussi que maintenant par exemple elle savait des trucs comme l’épopée de gilgamesh et l'histoire de l’apparition des religions et le contexte politique d’antigone et la naissance du théâtre etc et je me suis sentie nulle et stupide parce que je me rappelle ni du contexte politique d’antigone, ni de l’histoire de gilgamesh, et en plus je sais pas danser. au lieu de ça mon cerveau cassé invente des réalités alternatives où des femmes comme laura a. ont envie de coucher avec moi.
j’arrive toujours pas à croire à la fiction que je me suis construite toute seule dans mon coin pendant que de son côté elle était occupée avec ses propres projections et questionnements compliqués et ambigus. mais je me demande si elle s’en est pas un peu rendu compte et qu’elle en jouait pas un peu. peut être que ça lui procurait même un petit sentiment de satisfaction de voir qu’elle pouvait faire perdre la tête à une fille de quatorze ans de moins qu’elle alors qu’elle venait de fêter ses 46 ans. quand elle me montrait les morceaux que je devais jouer sur son macbook je sentais l’odeur de son bras qui frôlait presque ma joue, elle sentait bon et doux, c’était une odeur douce de crème. comme elle a vu que j’étais pas pressée de partir à la fin elle m’a proposé d’aller boire une bière, do you want a beer? j’ai dit que je commençais à avoir mal à la tête, ce qui était vrai, et elle m’a accompagnée jusqu’au métro en poussant son vélo. je sais pas pourquoi j’ai pas dit oui. j’avais peur de pas savoir quoi dire. je crois que j’ai des vers dans le cerveau. j’ai l’impression qu’il est plein de trous. ou alors que c’est un pneu qui a fondu au soleil au milieu de désert. comme moi qui ai dégouliné contre le mur du fond vendredi, ou comme les vieux volcans qui s’affaissent sur eux-mêmes. mon cerveau est un vieux volcan qui coule au fond de la mer, dans le monde du silence, là où vit rebeka w dans la chanson du même nom, entre les pierres et les coraux.
tout ça me fait presque oublier la chance que j’ai eue de la voir danser presque rien que pour moi dans ce grand studio en briques, c’était très impressionnant et très beau. j’étais soulagée de pas être seule avec elle au moment où elle nous a demandé un feedback parce que j’avais absolument rien d’intelligent à dire. au début elle criait beaucoup en tirant des fils rouges qui sortaient de sa robe, et puis à un moment elle était nue, en culotte couleur chair, à côté d’une radio complète de son corps. ça m’a fait penser à hans castorp dans la montagne magique qui garde la radio des poumons de clavdia chauchat dans son portefeuille et qui parle de la radiologie comme si c’était de la magie noire, une image de quelque chose qu’on n’est pas sensé voir. apparemment la radio montrait son corps tout tordu mais j’avais pas remarqué qu’il était tordu. comme j’ai pas non plus remarqué ce qui se jouait sous mon nez entre elle et le prof pendant que j’étais plongée dans l’autre monde. les artistes du spectacle vivant sont des gens dangereux, ils ont des égos trop grands et leur métier consiste littéralement à charmer les gens. et en même temps je veux en faire partie. je crois que j’ai un truc moi aussi. un petit mollusque entre mes seins qui a mangé de l’or et parfois ça irradie. surtout quand j’ouvre la bouche apparemment. j’y crois assez pour pas me laisser envahir par le doute de la réalité alternative et me dire que ça aussi c’est une fiction. 
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jeux-raconte · 2 years
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Her Story
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Sam Barlow, 2015.
Nous sommes en 2023 depuis peu, et les tops 10 ou votes pour les jeux de l'année 2022 viennent de se terminer. Parmi eux, le dernier jeu de Sam Barlow, Immortality, s'est fait une place de choix, notamment chez les chroniqueurs d'un podcast que j'affectionne beaucoup, Silence On Joue.
Cela fait longtemps que j'entends parler de Her Story, il était pionnier des jeux indépendants à la grande époque des Humble Bundle à foison, des Bastion et autres perles indés à découvrir. Je l'avais donc dans ma bibliothèque Steam, il prenait la poussière et commençait à me regarder d'un oeil mauvais. Mais la récente sortie d'un nouvel opus signé Sam Barlow m'a poussé à franchir le pas (ça, et la volonté de finir dans ma bibliothèque Steam les jeux indés courts et cultes).+
Gameplay
Comment on joue à Her Story ? On navigue sur un vieil ordinateur qu'on comprend vite appartenir à la police. On a accès à une base de données, un fichier README sur le bureau nous indique qu'elle fonctionne par mots-clés. On ouvre la base de données, on y trouve une vidéo et une barre de recherche. Et c'est tout. L'intégralité du gameplay se trouve là, à une ou deux nuances près comme la possibilité de mettre une vidéo de côté pour la revoir plus tard, ou l'accès à l'historique des mots qu'on a déjà recherché. Tout le jeu se fait dans notre tête ensuite.
Le jeu est qualifié, à juste titre je pense, de film intéractif, entre autres sur sa page wikipedia. Quand on clique sur une vidéo de la base de données, on voit une femme témoigner ou raconter un passage de sa vie, les événements qui font qu'elle est là, ou tout autre extrait d'interview. Quand un mot qu'on entend nous déclenche une connexion ou nous fait réagit, on peut alors entrer ce mot dans le moteur de recherche, et toutes les vidéos où ce mot a été prononcé apparaissent. A partir de ces vidéos et ces recherches, à nous de recoudre le tissus des événements.
Le jeu est entièrement en FMV, c'est à dire que des acteurs ont été filmés et jouent à l'écran. D'où la dénomination de film intéractif. Intéractif en effet, puisque même si toutes les séquences sont présentes dans le jeu et datées, elles ont un ordre diégétique, c'est nous qui décidons dans quel ordre nous allons les jouer, et chaque joueur aura une expérience différente pour raconter la même histoire.
L'Histoire
Elle est intriguante, et on se prend vite au jeu de vouloir en savoir plus, et c'est cela qui va nous faire rester les deux bonnes heures qu'il vous faudra pour comprendre ce qui s'est passé, au moins dans les grandes lignes.
Je suis allé lire des transcript, et surtout je suis allé dans les fichiers du jeu voir l'ensemble des vidéos quand j'ai eu les crédits du jeu, et ce même si le jeu vous donne un moyen d'en voir plus par vous-même (sans spoiler). Le scenario est donc original, bien amené, mais je pense que sa force reste la façon dont le joueur est amené à connecter lui-même les pièces. J'ai passé deux heures très agréables et surtout j'étais très impliqué et je n'ai pas vu le temps passer. Je comprends donc qu'on me l'ait autant recommandé, c'est une expérience originale et qui mérite qu'on donne de son temps.
Je ne peux pas parler plus du scenario sans gâcher le plaisir du jeu, car sa découverte représente facilement 95% du plaisir de jeu.
Bilan
Je recommande chaudement Her Story. L'expérience est courte, mais intense. Pour les joueurs curieux de scenario alambiqué, de murder mystery et autres fans de Whodunit (https://fr.wikipedia.org/wiki/Whodunit), cela ne prendra qu'une ou deux heures de votre temps, et je pense que c'est une très bonne porte d'entrée aux jeux de Sam Barlow. Immortality, son dernier jeu récompensé de plusieurs awards, est sur le gamepass, et il risque de ne pas me falloir longtemps avant de plonger !
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siammybaby · 8 days
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Voilà, il est temps de mettre en pause ma vie de française entre parenthèses 🇫🇷
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Je commence à devenir nostalgique depuis quelques jours et je n'arrive pas à y croire que je pars demain le 15 Septembre 2024. Je dois être à l'aéroport avant 9h donc je crois je vais faire une nuit blanche et puis je dormirai dans l'avion écoute...
Je suis prête à écrire le premier chapitre de mon roman de vie à Toronto et je suis fière d'avoir premièrement parler de ma santé mentale ici :
J'ai parlé de mes 2 inspirations au quotidien et que c'est grâce à eux que j'ai pu me relever et savoir qui je suis. Je n'étais pas celle que tu vois aujourd'hui et l'ancienne version de moi était vraiment destructrice mentalement. Je ne sais pas si je serai une personne inspirante pour quelqu'un, car je n'ai jamais été l'amoureuse de quelqu'un... Ce n'est pas grave si tu m'aimes pas, mais ne touche pas à mon travail pour me rabaisser, je veux montrer à certains profs que j'ai eu qui m'ont dit : "Elle ne vas jamais réussir", "Je pense que vous allez jamais réussir dans votre vie" ou voir ma vie sans avenir, sans créativité. Me lancer dans la vlogging me rend service de pouvoir montrer que je suis une jeune femme de 25 ans qui veut découvrir le monde réel et travers de son téléphone et/ou d'une caméra elle filmera sa vie quotidienne au Canada comme si elle racontait une histoire.
Je ne sais pas si je serais à la hauteur, mais j'essaierai de tourner des vlogs incroyables, je veux vraiment que tu fasses partie de cette aventure, que nous allons grandir et évoluer ensemble. Que nous allons prendre soin de notre santé mentale. J'ai toujours peur de l'inconnu même cette fois-ci je prends le risque de changer de décors pour écrire une toute nouvelle histoire et je n'ai pas envie de l'écrire seule, je veux qu'on l'écrive ensemble : toi et moi. Puis je ferais en sorte que tu sois à mes côtés pour cette expérience unique ! Le fait de partir en tant qu'étudiante d'échange au Canada, ouvrira le premier chapitre de mon histoire dans la ville de Toronto et j'ai envie de le faire partager et du coup toi, oui toi, tu es mon premier personnage secondaire de ma vie même si je serai à des kilomètres entre la France et Toronto : n'oublie jamais que je serai avec toi et qu'ensemble on va évoluer comme des guerriers !
Je veux juste gagner des coeurs inconnus, je prends le risque d'aller sur les réseaux sociaux car ça me rend anxieuse mais je ne laisserais jamais mon anxiété me mettre une barrière en me lançant dans une carrière de vlogueuse. Le fait d'être une vlogueuse c'est comme si tu étais le personnage principal de ta propre vie et que tu veux partager tes vidéos en racontant des histoires.
Pour moi mes vlogs, je les considérais comme des épisodes, des chapitres sur ma vie en 1 vidéo. Je sais que mon premier vlog tour du concert de Olivia Rodrigo pour le GUTS World Tour Paris n'est pas si parfait mais au moins c'était un premier pas comment gérer une caméra.
J'ai fait ce choix de devenir vlogueuse pour devenir plus tard une actrice, réalisatrice et productrice tout comme Zendaya. Et donc cela m'entraîne de poster des vlogs pour être justement à l'aise avec une caméra et moi-même. Je veux sortir de ma zone de confort et trouver ma lumière. J'ai douté, je me suis toujours retrouvé au fond du trou à ne pas trouver d'idées. Mon compte Instagram à été créé en Automne 2022 sans la moindre trace, car je ne savais pas qu'est-ce qu'il va contenir, puis il est tombé ce projet de faire une année d'échange à l'étranger et j'ai choisis le Canada alors que c'était pas ma destination où je souhaiterais poser mes valises mais quand même je me dis : est-ce que l'inconnu va enfin pouvoir m'ouvrir la porte de mon avenir, de mon bonheur ?
J'adore faire des vidéos et les monter moi-même comme si j'étais en post-production du grand film de ma vie qui lancera ma carrière d'actrice. Mais tout d'abord, je fais étape par étape puis je sais il faut de la persévérance et de la patience pour trouver mon futur public. Je suis tellement fière d'être française car c'est l'endroit où je suis née, j'ai fait toute ma scolarité en France, j'ai appris, j'ai écris, j'ai pleuré et j'ai ris. J'aimerais toujours mon pays qui est donc la France mais il était temps pour moi de tourner la page et de changer de décors ! Je veux sortir de mon ombre du passé de l'ancienne version de moi pour découvrir la lumière de la nouvelle version de moi !
L'ancienne version de moi est toujours présente et je veux la détruire, l'oublier. Je suis chanceuse de partir à Toronto car je n'y ai jamais cru que j'allais faire mes valises pour partir au Canada. Je m'attendais pas mais je sais que l'univers m'a fait découvrir que l'inconnu m'attends, je n'ai qu'une seule vie, alors autant sauter le pas et joindre le monde inconnu pour se reconstruire dans des nouveaux décors avec des nouveaux personnages qui feront partie de ma vie.
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Je disais tout à l'heure que je n'ai jamais été l'amoureuse de quelqu'un, je veux sentir ce sentiment quand quelqu'un il est amoureux de moi, que il est accro à mes baisers, j'ai envie de me perdre dans ses yeux, j'aimerais être l'amoureuse de quelqu'un mais ça n'a jamais été le cas. Évidemment que oui l'amour me fait peur, mais je souhaite devenir l'amoureuse de quelqu'un, même si je ne suis pas celle qui l'attendait, tout ce que je veux c'est d'être l'amoureuse de quelqu'un un jour...
Tout d'abord, merci Bordeaux et la France pour ces 24 belles années, 24 saisons, merci de m'avoir donné de la force quand je n'étais pas bien avec la dépression, la dépendance affective et tout ça je ne savais pas que la santé mentale était aussi importante et j'étais vraiment dans l'inconscience puis je ne savais pas qui j'étais réellement. Maintenant que j'ai 25 ans, il est temps pour moi de changer de décors et découvrir le monde inconnu où personne ne me connaît, je recommence tout à 0, pour écrire le premier chapitre de ma première année dans ce nouveau monde, cet endroit inconnu qui veut me tendre la main pour que je trouve enfin ma lumière.
J'espère que tu m'en veux pas, même si c'est déchirant pour ma mère et mes amis français, mais il est temps de dire adieu à l'ancienne version de moi, je suis restée trop dans ce décor, il y a eu trop des erreurs et le fait d'aller dans une ville en dehors de la France dont personne me connaît cela est un début d'une nouvelle ère de moi-même. Ma chère France chérie, ce n'est qu'un au revoir mais je reviendrai, Merci Bordeaux, merci pour cet amour et ces souvenirs qui resteront gravés dans mon coeur je suis fière d'être une Bordelaise et ne t'en fais pas je reviendrai quand je serai guéri.
Toronto, ma future maison, ma future histoire d'amour j'espère que tu m'ouvriras ton cœur et que je serai heureuse dans mon travail en tant que vlogueuse / créatrice de contenus ! Avant de devenir une actrice, je veux devenir vlogueuse pour gagner les coeurs des gens.
SIAMMY BABY IN TORONTO - SEASON ONE : QUE L'AVENTURE COMMENCE ET ON VERRA PAR LA SUITE...
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christophe76460 · 9 days
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Réaliser la puissance des paroles, pour maudire ou pour bénir. CJP
Il faut savoir que les paroles sont LE SUPPORT PAR EXCELLENCE à travers lequel malédictions comme bénédictions sont libérées ici bas, et dans nos vies :
“De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction.” (Jacques 3 : 10)
C’est un principe : rien n’arrive sans paroles prononcées pour le faire arriver. Jean précise que Dieu n’a rien fait sans la Parole :
“Toutes choses ont été faites par Elle... et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Elle.” (Jean 1 : 3)
Pensons-nous, nous, pouvoir faire quoi que ce soit sans Elle ? Il n’y a pas de guérison du corps ou de l’âme, de délivrance durable sans que ne soient libérées, à un moment donné, des paroles (Psaume 107 : 20).
C’est un principe indissociable de l’alliance que nous avons passée avec Christ.
On pense parfois qu’à partir du moment où on a passé une alliance, celle-ci va fonctionner quoi qu’on fasse ou ne fasse pas.
Or, il y a des principes qui sont indissociables de cette alliance. Prononcer des paroles de bénédiction, et donc SE DISCIPLINER À LE FAIRE, est directement lié au bon fonctionnement de notre alliance, passée avec Dieu :
“Voici Mon alliance avec eux, dit l’Éternel : Mon Esprit, qui repose sur toi, ET MES PAROLES, que J’ai mises dans ta bouche...” (Esaïe 59 : 21)
Il en est comme dans un couple : une fois marié, si je passe mon temps à parler négativement à et sur ma femme, ça ne va pas fonctionner.
Le langage accusateur, qui rabaisse et humilie des gens est à la base des disputes, inimitiés et divorces.
Combien de guerres auraient pu être évitées si les gens assez su se parler.
En fait, prononcer des paroles de malédiction – sur une base régulière, pas occasionnellement de ci de là - nous amène à passer, inconsciemment, des alliances avec les ténèbres.
C’est ce que font les chrétiens qui parlent continuellement de leurs soucis, leurs doutes, leurs peurs, leurs manques, leurs animosités, etc.
Bien qu’ils aient été transportés dans le royaume de la lumière, ils ont gardé le langage du royaume des ténèbres.
Comprenons que maudire commence bien avant d’en arriver à jeter un sort en piquant une poupée avec des aiguilles, ou autre forme de pratique occulte.
“Maudire” signifie parler en mal, négativement sur les gens et les choses. Là où bénir signifie parler en bien, positivement.
Que nous le voulions ou pas, nous libérons chaque jour des malédictions ou des bénédictions, SIMPLEMENT PARCE QUE NOUS PARLONS.
Verset bien connu : “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue.” (Proverbe 18 : 21)
Des médecins ont constaté que l’état de malades s’améliorait et qu’ils guérissaient plus rapidement, à partir du moment où ils cessaient de parler négativement et comme des victimes.
Nous voyons qu’il y a une loi naturelle liée à la confession qui agit même chez les non-chrétiens.
La langue est l’instrument de malédiction par excellence qui est en la possession de l’être humain : “...ils ont sous leurs lèvres un venin d’aspic, leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume.” (Romains 3 : 14)
Toute malédiction qui trouve son effet dans votre vie a été un jour prononcée par d’autres ou par vous-même. Comment ?
- Cela peut être de diverses façons : On vous a dit ouvertement : “Je te maudis...” ou “Il va t’arriver ça...” et vous l’avez cru. On vous a rabaissé dans votre enfance : “Tu es un incapable”, ”tu es stupide”, “Tu n’es pas beau”, etc.
Ou vous avez déclaré vous-même régulièrement “Je n’y arriverai jamais” ou “Je suis nul”, etc. Vous vous êtes maudit vous-même en parlant de la sorte.
- Cela peut être encore par le biais de critiques et de médisances à votre égard, que vous avez laissées vous ébranler.
À savoir : un chrétien qui est médisant maudit les autres. Celui qui médit, maudit !
Bibliquement, nous sommes et goûtons le fruit de nos paroles. Tant pour notre bénédiction : “C’est du fruit de sa bouche que l’homme rassasie son corps, c’est du produit de ses lèvres qu’il se rassasie.” (Proverbe 18 : 20)
Que pour notre destruction : “Leur langue a causé leur chute.” (Psaume 64 : 😎
Nous sommes appelés à nous affranchir du pouvoir néfaste des paroles.
Proverbe 6 : 2 à 4 nous dit que l’on peut être “enlacé” et “pris” par ses propres paroles !
Jésus a dit, de Son côté, qu’une personne est jugée par rapport À CE QU’ELLE DIT : “Par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné...” (Matthieu 12 : 37)
Dans Nombres 14 : 28, le Seigneur déclare encore aux Hébreux qu’il leur arrivera “AINSI QUE VOUS AVEZ PARLÉ à Mes oreilles.”
Briser le pouvoir de la malédiction dans nos vies est donc indissociable de régler le débit de nos paroles : “NE PERMETS PAS à ta bouche de faire pécher ta chair...” (Ecclésiaste 5 : 5)
Celui qui veut être vainqueur du péché sans changer et discipliner sa manière de parler, va à l’échec.
On s’affranchit, en effet, des malédictions en CESSANT DE PARLER LA MALÉDICTION !
À un moment donné de notre vie chrétienne, nous devons faire UN PACTE AVEC NOTRE BOUCHE !!
Il doit s’effectuer une repentance au niveau de notre langage, mais nous devons aussi ne plus laisser les paroles des autres nous atteindre.
C’est notre droit de refuser de subir l’effet des paroles négatives que les autres prononcent à notre égard : “TOUTE LANGUE qui s’élèvera en justice CONTRE TOI, tu la condamneras. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Éternel...” (Esaïe 54 : 17)
Arrêtons de nous laisser condamner – maudire – par les paroles des autres, c’est-à-dire d’y être trop réceptifs, alors que cela fait partie de notre vocation que de briser leur pouvoir.
Plus à venir sur ce sujet !
CJP / Claude
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yes-bernie-stuff · 2 months
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Le mariage est l'une des plus grandes cibles de Satan VENDREDI 26 JUILLET
PROTÉGER SON MARIAGE « LE VOLEUR NE VIENT QUE POUR VOLER ET TUER ET DÉTRUIRE » JEAN 10.10
"Récemment j'ai dû accompagner mon papa en fin de vie. Jour après jour, la lecture de Parole du Jour m'a apporté un grand réconfort et m'a permis de tenir bon à travers l'épreuve." Karine Je fais un don
Pourquoi la moitié des mariages se terminent-ils par un divorce ? Jésus l’explique en partie par ces mots : « Le voleur ne vient que pour voler et tuer et détruire ; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie et qu'elles l'aient en abondance » (v.10). Dieu a célébré le premier mariage entre Adam et Ève dans le jardin d'Éden. Mais Satan est venu gâcher la lune de miel et provoquer leur séparation d’avec Dieu. Plus tard, comme le diable ne venait pas à bout de la patience de Job par la maladie, la pauvreté et le deuil, il l’a attaqué par l’intermédiaire de sa femme. Oui, le mariage est l'une des plus grandes cibles de Satan, et on l’oublie souvent à ses dépens. Comment faire pour le protéger ? Voici trois solutions. 1) Connaître les attentes de son conjoint. Sont-elles réalistes ? Les a-t-on exprimées avant qu’un conflit ne survienne ? La déception se manifeste souvent par la colère. 2) Connaître le passé de son conjoint. Il est important de savoir que le ou la partenaire est le produit de son vécu. On construit et on combat avec ce que les parents ont transmis. À chaque nouveau conflit domestique, les souvenirs des disputes familiales et même des abus qu’on a pu subir influencent les réactions d’aujourd’hui. 3) Prier pour son conjoint. Et plus encore : prier ensemble ! Jésus a dit : « Si deux d'entre vous s'accordent pour demander quoi que ce soit, cela leur sera donné par mon Père. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Mt 18.19-20). Protégez donc votre mariage !
30 000 Brochures Parole du Jour pour Toucher les Cœurs à Paris
B365 — Plan de lecture 2 Samuel 14
Prière du jour Aide-moi Jésus à travailler à mon mariage.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2024 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2024
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