#but like c'est pas une tartine quoi
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machidielontheway · 10 months ago
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me at myself, while mentally reviewing what's in my pantry cause i wanna make myself a sandwich : t'as toujours pas racheté du pain ???!!
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lesmauvaisesfilles · 7 years ago
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It’s 18:00, we went back to the apartment, I think of you, I imagine that if we were together we would have taken a shower, we would have fallen asleep making love. I like this idea in a place where everything is so forbidden and sacred. I’m on the roof of the terrace, it’s nice to die there, despite the horns that buzz in my ears as if they had always been. I am fascinated by all the gigantic green trees and so different from ours, whose leaves that are almost gray so much they are smeared with pollution. A light wind, a bird singing, a soothing second between the incessant hubbub. I think this city could drive us crazy. But fortunately never as much as you when my eyes crossed yours. I like this idea to capture the moments of silence because they are tiny. I understand retreats, prayers, Hindu meditation. It would not be possible to live otherwise.
We were not organized at all for this first day. Everything is intense, but I think I had not seen anything about what was going to happen in the evening. At noon, the stalls were closed in old Delhi, and yet there was already the misery, the glances, curious, envious, submissive, happy. We were the only tourists everywhere, it was unexpected. I was looking for others but they were none. I do not know if it opens your eyes, if this walk in old Delhi, is a reality. If this adventure is a dream in the middle of a peaceful night. It’s so absurd to be there, surrounded by Indian, if tomorrow I had to go back I would not believe it. I am happy to have done Morocco at first, it has prepared me in a certain way to see these things, to be caught and surprise, to take a much longer look than a simple eye contact in a European country. You know, in the morning, after five minutes I almost got hit by a car because I looked on the wrong side. It was Simon who held me by the shoulder. It happened so fast that I did not realize. I did not see anything. But walking around in the middle of nowhere I realize how violent their lives are. To eat on the floor, dirty hands in their two-colored rice bowl surrounded by stray dogs, four-year-olds play with the sand along the roadsides. And it seems so dangerous to me at once. But nothing looks serious in their eyes.
We took the metro, I felt all the eyes on us, on me, I wondered what each of them thought, a girl with two men, what women thought, do they envied me or thought they that i am a disgusting woman. Maybe they don’t think anything. I quickly learned to observe them, to look them straight in the eyes when they looked at me. I had almost forgotten everything that could happen at a glance. They are so intense, our looks are so poor, so empty beside theirs. Sitting on a square indicated as reserved for the woman in the subway, I was looking to a Muslim Indian niquab accompanied by her husband and these two children. I was obsessed with this situation. I saw only those eyes, the look filled with pain and that of the man filled with hatred. She was dying and it made me sick. I wanted her to say “give me back my freedom” as I had learned it by heart and repeated a hundred times while studying a theatre masterpiece by Tchaikov. Over the course of the day, I was lucky to have been born where we take the lead for tails of cherries, to run after time to win a sandwich while at the same time others are slumped on the floor, to live on nothing, to sell trinkets, trash, remnants of cables or old Indian cd or that smells of incense, gasoline, piss, grilled meats and fresh fruits mingle with incessant noises.
Some things are aberrant in the environment, things that I do not understand. The questions invade me and they remain unanswered.
We had dinner at Karim’s in Old Delhi. I did not receive the menu. This one is only given to men. Do men read the menu for the woman, do men choose the menu for the woman, is the woman not allowed to read. I do not know. I do not know anything. I let go but it really annoys me not to receive this card to order. Between us we laugh. But basically it was not funny at all.
Dimanche 18/03/2018
Il est 18:00, nous sommes rentrés à l'appartement, je pense la toi, j'imagine que si nous étions ensemble nous aurions pris une douche, on se serait endormi en faisant l'amour. J'aime bien cette idée dans un lieu où tout est à l'air si interdit et sacré. Je suis posée sur le toit de la terrasse c'est agréable à crever, malgré les Klaxons qui bourdonnent dans mes oreilles comme s’ ils avaient toujours été. Je suis fascinée par tous les arbres verts gigantesques et si différents des nôtres, dont les feuilles sont presque grises tellement elles sont enduites de pollution. Un vent léger, un chant d'oiseau, une seconde apaisante entre le brouhaha incessant. Je crois que cette ville pourrait rendre folle. Mais heureusement jamais autant que toi quand mes yeux croisaient les tiens. J'aime bien cette idée de capturer les instants de silence tellement ils sont infimes. Je comprends les retraites, les prières, la méditation des indous. Ce ne serait pas possible de vivre sinon.
Nous n'étions pas du tout organisé pour cette première journée. Tout est intense, pourtant je pense que je n'avais encore rien vu par rapport à ce qu'il allait se produire le soir. À midi tapante les échoppes étaient fermées dans le vieux Delhi et pourtant on y croisait déjà la misère, les regards, curieux, envieux, soumis, heureux. On était les seules touristes partout, c'était inattendu. Je cherchais les autres mais ils n'y en avait pas. Je ne sais pas si ça ouvre les yeux , si cette promenade dans le vieux Delhi, est une réalité. Si cette aventure est un rêve au beau milieu d'une nuit paisible. C'est tellement absurde d'être là, entouré d'indien, si demain je devais rentrer je n'y croirais pas. Je suis heureuse d'avoir fait le Maroc dans un premier temps, ca m'a préparé d'une certaine manière à voir ces choses, à se laisser prendre et surprendre, à tenir un regard bien plus long qu'un simple eye contact dans un pays européens. Tu sais, au matin, au bout de cinq minutes j'ai failli me faire renverser par une voiture parce que je regardais du mauvais côté. C'est Simon qui m'a retenu par l'épaule. C'est arrivé si vite que je n'ai pas réalisé. Je n'ai rien vu. Mais en me baladant dans le milieu de nulle part je réalise à quel point leur vie est violente. À manger à même le sol, les mains sales dans leurs bol de riz bicolores entourés de chien errant, les enfants de quatre ans jouent avec le sable des bords de routes. Et ça me parrait si dangereux d'un seul coup. Mais rien à l'air grave dans leurs yeux.
Nous avons pris le métro, je sentais tous les regards posés sur nous, sur moi, je me demandais à quoi chacun d'eux pensaient, une fille avec deux hommes, qu'est ce que les femmes pensaient, est ce qu'elles m'enviaient, est ce qu'elles me trouvaient dégoûtante ou est ce qu'elles n'y pensaient rien. J'ai rapidement appris à les observer entre eux, à les regarder droit dans les yeux quand ils me regardaient. J'avais presque oublié tout ce qu'il pouvait se passer par un simple regard. Ils sont si intense, nos regards sont si pauvres, si vides à côté des leurs. Assise, sur une place indiqué comme réservé au femme dans le métro, j'étais fasse à une indienne musulmane en niquab accompagnée de son mari et de ces deux enfants. J'étais obsédée par cette situation. Je ne voyais que ces yeux, le regard rempli de peine et celui de l'homme rempli de haine. Elle était soumise à crever et ça me rendait malade. J'avais envie qu'elle lui dise “rends moi ma liberté” comme je l'avais apprise par cœur et répété cent fois en étudiant une pièce de théâtre de Tchaikov. Je réalisais au fil des heures de la chance que j'avais d'être né là où on se prend la tête pour des queues de cerises, à courir après le temps pour gagner sa tartine pendant qu'au même moment d'autres sont affalés à même le sol, à vivre de rien, à vendre des babioles, des déchets, des restants de câbles ou de vieux cd indien ou les odeurs d'encens, d'essence, de pisse, de grillades et de fruits frais se mêlent au bruits incessants.
Certaines choses sont aberrantes dans l'environnement, des choses que je ne comprends pas. Les questions l'envahissent et celle-ci restent sans réponse.
Nous avons soupé chez Karim’s dans le old Delhi. Je n'ai pas reçu le menu. Celui ci est uniquement donné aux hommes. Est-ce que les hommes lisent le menu pour la femme, est ce que les hommes choisissent le menu pour la femme, est ce que la femme n'est pas autorisée à lire. Je ne sais pas. Je ne sais de rien. Je laisse faire mais ça me vexe royalement de ne pas recevoir cette carte pour commander. Entre-nous on en a ris. Mais dans le fond ce n'était pas drôle du tout.
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contrepied · 7 years ago
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Laver Cup : exhibition, compétition pérenne ou trip de GoAT ?
Introduction
Roger Federer est plus obsédé que moi par l'histoire du tennis. En l'occurrence, lui il pense surtout à quelle empreinte il va y laisser. Le tennis a tellement d'anecdote à partager que Max Gallo aurait pu se faire bien plaisir sur le sujet. Doyenne des tournois du Grand Chelem, Wimbledon a été inauguré en 1877. Première compétition par équipe, la Davis Cup a connu sa première édition en 1900. 1900, c'est bien rond. C'est comme 1515, ça se retient bien.
Quelques éléments de comparaison avec d'autres sports pour te donner un peu de culture à tartiner lors de tes dîners saucisson reblochon champagne :
* pour les amateurs de MPG, la première Coupe de Monde de foot en 1930 a été remporté par l'Uruguay avec un certain Suarez, attention à ne pas confondre avec le cannibale du Barca. La première Champion's League date elle de 1955. Déjà remporté par le Real Madrid, club supporté et financé alors par Franco. D'aucuns disent que le généralissime était un grand fan des abdos de CR7. Badr Hari like this aussi.
** pour les amateurs de vélo pas cher du boncoin point fr, le premier Tour de la France date de 1903 et le premier championnat du monde sur route date de 1927. A l'époque on se dopait à l'alcool. True story. Je me tape déjà des barres en te voyant googler "alcool doping cyclix true ?".
* enfin pour les mecs énormes et ballec, la première Coupe de Monde de rugby date de 1987. Oui, c'était il y a seulement 30 ans. Pas si énorme finalement. Mais un chiffre rond quand même.
Ok mais tout cela ne t'explique pas pourquoi Federer a voulu créé une nouvelle compétition en 2017. Commençons notre article en 5 parties.
Partie 1 : Alors pourquoi Federer a créé la Laver Cup ?
Le tennis est un sport avec une histoire centenaire. Toutefois, l'ère "Open" est assez récente. Avant l'année 1968 (c'est la date du début de l'ère Open, tu le saurais si tu avais lu les précédents articles avec plus de concentration), les professionnels du tennis n'avait pas le droit de jouer de tournoi de Grand Chelem. C'était fermé. Closed quoi. Pour l'anecdote le seul joueur du tennis a avoir réussi le Grand Chelem calendaire pendant l'ère Open s'appelle... Rod Laver. C'était en 1969. Depuis aucun joueur n'a réussi. Djokovic a bien remporté les 4 tournois du Grand Chelem consécutivement. Mais c'était à cheval sur les années 2015 et 2016. D'ailleurs, le Djoker n'a plus remporté de tournoi du Grand Chelem depuis cet exploit. Ca se dit comment burn-out en serbo-croate ?
Rod Laver a donc réussi la où le grand Roger a échoué. "The Rocket", surnom de l'australien pour sa vélocité sur le terrain a également réalisé le Grand Chelem en 1962. Pourtant Rod ne remportera plus aucun titre du Grand Chelem entre 1963 et 1969. Burn-out également ? Non, Rod est passé pro entre temps. Il n'a donc plus le droit de participer aux tournois du Grand Chelem, réservés aux amateurs. Drôle d'idée. Personne ne se dit "Super, on va jouer la coupe du monde de foot sans les pros." Peut-être que Nolan Roux finirait ballon d'or dans ces conditions. De 1962 à 1968, que des Nolan Roux gagne les grands chelems de tennis. Cinq années de purge. 20 tournois du Grand Chelem sans Rod donc. Le palmarès de la fusée ne serait sans doute pas bloqué à 11 tournois du Grand Chelem. Avec ses deux Grand Chelem calendaire de 1962 et de 1969, l'australien fait le pont entre l'ancien et le nouveau monde, entre l'avant et l'après ère Open, entre les Targaryen et les Stark. Qui dit GoT ?
Tu trouveras sur contrepied un article sur le GoAT du tennis. Si cela t'intéresse tu peux le lire. Sinon, pour résumer **SPOILER ALERT** le GoAT du tennis c'est Federer. Le GoAT d'aujourd'hui. Tu l'as compris, celui d'hier c'était Rod Laver. Roger est de la même espèce que les Michael Jordan, Michael Schumacher, Michael Phelps, Michael Ali, Michael Pelé et Michael Bolt. Une histoire de Michel en quelque sorte. Des champions inégalés dans leur discipline. Federer est fasciné par le thème du GoAT du tennis, ça le rend véritablement chèvre. Federer connait par cœur tous les records du tennis. Il fait toujours semblant de les découvrir quand un journaliste évoque le sujet. #Actorstudio. Evidemment, il connait et respecte tous ses prédécesseurs. Les champions qui ont fait l'histoire de son sport. Je pense notamment à Agassi, Sampras, Lendl, McEnroe, Borg, Villas et Connors. Tous respectent Rod Laver, le plus grand de tout les temps. Ca se dit comment en anglais ça ? The Greatest of All Time. Un indice se cache dans mon gras.
Partie 2 : Très bien merci pour ce moment d'histoire. Mais c'est quoi au juste la Laver Cup ?
La Laver Cup c'est en cinq bullet points :
1.      une compétition où s'affronte les 6 meilleurs joueurs d'Europe (Team Europe) contre les 6 meilleurs joueurs du Monde (Team World). Déjà depuis quand l'Europe ne fait plus partie du Monde ? Théoriquement ça devrait être "Team Europe" vs "Team World moins l'Europe". Mais bon ça ne semble gêner personne. Respectons un peu les ensemblistes. Merde.
2.      une compétition sur 3 jours, positionnée juste après l'US Open et la demi-finale de Coupe Davis. Chaque jour, on y joue 3 simples et 1 double. Tous les matchs sont tirés au sort. Je te vois venir. Oui, les équipes de double sont constitués avant le tirage au sort. Sinon quelle probabilité de retrouver Roger et Rafa dans la même équipe ?
3.      une compétition ou l'enjeu augmente crescendo comme dans un bon thriller de Fincher. Un point par victoire le premier jour, deux points le jour 2. Trois points le jour 3. Ca ressemble aux règles des paris sur Scorecast pendant l'Euro. Désolé pour les souvenirs Matt. Pour augmenter le suspense, le troisième set se dispute sous un format de tie break en 10 points. Plus facile de sauver des balles de match dans ces conditions. Comme Roger contre Kyrgios lors du match décisif.
4.      une compétition organisée par Roger donc. Avec les sponsors de Roger (Rolex, Nike, Mercedes, JP Morgan). Et donc, une compétition remportée par Roger, qui gagne le match décisif contre Kyrgios. Nick a d'ailleurs pleuré comme un gros bébé après cette défaite. Nick aimerait finalement le tennis ? Etrange, vous avez dit étrange.
5.      une compétition où les 12 joueurs sont sélectionnés à partir de leur classement ATP et à la discrétion de leur entraineur (par McEnroe pour Team World et par Borg pour Team Europe). En résumé, si t'es taupe 10 tu vas à la Laver Cup. Si tu es considéré comme le crack de demain, comme Shapovalov, tu vas également à la Laver Cup. Si tu as une tête de victime comme Bautista Agut ou Carreno Busta, tu ne vas pas à la Laver Cup. Faudrait peut-être l’appeler la Darwin Cup. Bon, j’avoue que j'ai quand même du googler leur nom aux deux espagouins pour ne pas me tromper dans leur orthographe...
Je suis vicelard. Je viens de répéter plusieurs fois le mot "compétition", et doucement l'idée s'imprime dans ta tête. Une petite idée qui fait tranquillement son chemin. Parce que oui, la Laver Cup n'est pas une exhibition. Ce n'est pas pour autant un tournoi officiel de l'ATP. Mais attention à la fausse équation, "tournoi ATP avec distribution de points ATP = prestige".
Partie 3 : Non, la Laver Cup, pas la première compétition non officielle qui suscite de l'intérêt
Nadal numéro 1, Federer numéro 2, la fin d'année va être palpitante avec une lutte pour le trône de fer en mode vintage. Toutefois, pas de lutte pour la première place mondiale à Prague. Du coup, j'entends crier à l'exhibition. Un trip de GoAT pour tennisman et public fortunés. Faire jouer Nadal et Federer dans la même équipe de double c'est forcément une idée de Nike. D'ailleurs le tennis est un sport individuel. Alors évidemment, si la Laver Cup est une épreuve par équipe, c'est forcément une exhibition. C’est vrai, tes arguments son recevables. Je voudrais donc te parler de plusieurs contre exemples pour prendre un peu de recul, c'est parti.
* la Coupe du Grand Chelem. La dernière édition a eu lieu en 1999. Comme la Laver Cup, ce n'était pas une épreuve officielle, sans point ATP à la clé. Pourtant, en 10 ans d'existence à Munich le palmarès est impressionnant : Sampras l'a remporté 2 fois, un record. D'autres cadors comme Becker, Korda, Ivanisevic et Rios s'y sont imposés, que des vainqueurs de GC ou des number une. J'adorais la Coupe du Grand Chelem pour trois raisons. Premièrement, la compétition avait lieu c'était en décembre, au moment ou il n'y avait plus de tournoi ATP à se mettre sous la dent. Deuxièmement, les joueurs étaient sélectionnés selon leur résultat en Grand Chelem. Du coup, on pouvait retrouver certains joueurs ayant réalisé une ou deux "perfs" en Grand Chelem avec un classement moyen. Genre Byron Black, le zimbabwéen. Troisièmement, c'était le tournoi avec un énorme chèque pour le vainqueur. Cela me faisait rire qu'un tournoi non officiel rapporte deux fois plus qu'une victoire en Grand Chelem. En résumé la coupe du Grand Chelem est un tournoi non officiel, remporté par plusieurs noms prestigieux, et permettant d'empocher un max de brouzouf. Tu commences à comprendre.
** la World Team Cup. La dernière édition a lieu en 2012 cette fois. C'était un tournoi officiel par équipe se disputant sur terre battue dans la célèbre ville de Dusseldorf. Je déconne, je ne connais pas ce bled. On parlait souvent à l'époque de la coupe du monde du tennis par équipe. Des points ATP étaient distribués à chaque match. Le concept était intéressant avec des phases de poule pour désigner les deux meilleures nations qui s’affrontent dans la grande finale. Tristement personne ne regardait vraiment ce Mundial de tennis. D'ailleurs je ne me souviens d'aucun vainqueur notable. En même temps, il n’y a pas d’Oktoberfest à Dusseldorf.
* Il existe bien une compétition officielle ne distribuant pas de point ATP (sauf pendant une paire d'année dans les 2010's, mais c'était un épiphénomène, comme Nolan Roux marquant un but en L1) et rapportant walou, peanut, nada aux joueurs la remportant. Hormis la gloire. Une compétition qui existe depuis 1900. Bravo, tu l'as reconnu. Il s’agit de la Coupe Davis. Comme la Laver Cup, c'est une compétition avec des simples, des doubles et deux capitaines qui sélectionnent leurs équipes. Comme la Coupe Davis, la Laver Cup se joue sur 3 jours, en mode VSD. Ça ressemble à un bon plagiat détectable par Urkund cette histoire.
Effectivement, la bande à Federer a repris à son compte de nombreux ingrédients des compétitions du passé. Des simples. Des doubles. Du pognon. Du tennis. Trois jours de compétition. Federer and co se sont également inspirés du golf et de la Ryder Cup, avec le même principe de la Team USA vs. Team Europe. Quoi ? La Ryder Cup exclut les asiatiques et les africains ? Dis-moi mon ami, tu as déjà vu un vietnamien ou marocain jouer au golf toi ? Bon. On est d'accord. Merci. 
La Coupe du Grand Chelem et la World Team Cup n’existent plus. Elles ne vont pas venir pleurnicher. En revanche, j'ai hâte de voir la réaction de la Coupe Davis ? Car on ne va pas se mentir, on est entre nous, la Laver Cup c'est avant tout un événement qui va obliger la Coupe Davis à se réformer. A se mettre en marche. #EM
Partie 4 : la fin des paysans en Coupe Davis ?
Cette année, les français se retrouvent en finale de la Coupe Davis. Cocorico ! Après tu as raison de t'interroger. Cette année, la meilleure performance d'un français en Grand Chelem est un huitième de finale.... La fameuse Gasquet. Cela se passe de commentaire. D'ailleurs en Coupe Davis, les français ont successivement éliminé le Japon, la Grande-Bretagne et la Serbie avec une chatte monstrueuse. A chaque fois le leader opposé était blessé. Nishikori, Murray et Djovokic sont tous à l'infirmerie en 2017. Les Bleus défieront donc les Belges du redoutable twee, David Goffin. Si on perd, ça fera une sacrée histoire belge drôle à raconter n'empêche.
D'ailleurs aucun membre du Big 4 (NDLR : Nadal, Federer, Djokovic, Murray) n’a participé à la Coupe Davis en 2017. Je me suis posé la question suivante : les membres du Big 4 se sont ils déjà affronté en Coupe Davis ? J’ai enquêté et je suis un peu choqué par mes trouvailles. Seulement 2 affrontements en Coupe Davis. Et aucun match épique. Pour remettre ce chiffre dans le contexte, le Big 4 s'est rencontré 217 fois sur le circuit. Tu divises 2 par 217 que tu multiplies ensuite par 100 et tu te rends compte du manque de baston épique en Coupe Davis.
Comment expliquer cette absence d'intérêt pour la Coupe Davis ? On se pose la question depuis un moment déjà. Dans les 90's le petit monde de la balle jaune reprochait à Sampras et Agassi de ne pas jouer la Coupe Davis. Sampras l'a pourtant gagné 2 fois dont une fois quasiment à lui tout seul sur la terre battue russe en 1995.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce d��samour des champions du jeu pour la Coupe Davis :
1.      En Coupe Davis, les surfaces varient d'un tour sur l'autre.  Du coup tu peux t'envoyer un weekend sur terre battue pendant la saison sur dur. C'est une stratégie classique pour niveler les niveaux. Vers le bas. En effet, le choix de la surface est décidé par tirage au sort. Par exemple, l'équipe qui reçoit l'Espagne de Nadal va nécessairement choisir une surface rapide... Inversement l'équipe qui reçoit la Suisse de Federer choisit plutôt une surface lente, comme la terre battue. C'était la brillante tactique de la France lors de la finale à Lille en 2014. On connait le résultat. 
2.      En Coupe Davis, les voyages à l'autre bout du monde sont monnaie courante. Les joueurs se prennent de sacré décalage horaire dans les jambes. Tu ajoutes la fatigue lié aux saisons longues et difficiles et tu comprends mieux les blessures actuelles. Allo ? Docteur Fuentes ?
3.      En Coupe Davis, la compétition est longue. Il y a 4 tours pour remporter la compétition, soit potentiellement 8 matchs de simple et 3 matchs de double à remporter par un seul joueur. Le tout sous un format 5 sets. Un exploit qui a été réalisé par seulement 3 joueurs dans l'histoire. Il s'agit de McEnroe, Wilander et Murray en 2015. 
4.      En Coupe Davis, le calendrier n'est pas optimal. Il y deux rencontres juste après les tournois du Grand Chelem et un après la Masters Cup de fin d'année. Pas forcément idéal pour la récupération et donc pour le spectacle.
Bref, avant c'était bandant. Mais faut se rendre à l'évidence, la Coupe Davis n'est plus la meuf bonne du siècle dernier. Les joueurs ont proposé plusieurs ajustements. Une sorte de lift-ing. L'idée de jouer en 3 sets a été proposée. Refusé. Tiens la Laver Cup se joue en 3 sets. L’idée de jouer toute la compétition sur un seul weekend a été également proposée. Refusé bis. Retiens la Laver Cup se dispute sur un seul weekend. Enfin l’idée de jouer la Coupe Davis une fois tous les deux ans a été proposée. Refusé ter. Reretiens… Ah non, il y aura bien une Laver Cup l'an prochain. A Chicago. Au United Center. Dans l'antre du GoAT des GoAT, his airness Michael Jordan.
Partie 5 : Quel avenir pour la Laver Cup ?
D'un point de vue tennistique et commerciale, la première édition à Prague a été un succès. Observateurs, spectateurs et joueurs en redemandent. Connaissant l'expertise des américains pour le spectacle, je pense que le tennis sera encore à la fête en 2018 à Chicago pour la deuxième édition. La vraie question se résume à : "la Laver Cup va t'elle survivre à Roger et Rafa" ? En réalité, je me demande même si le tennis survivra à leur retraite… Roger souhaite la participation de tous les grands joueurs à la Laver Cup pendant les 50 prochaines années. Avant de la renommer Rodger Cup ?
Par ailleurs, je me pose également quelques questions sur l'édition 2018. A priori, l'an prochain, "Team World" sera au complet cette fois ci avec le retour de Juan Martin Del Potro et de Kei Nishikiro. Cette année Team World ressemblait plutôt à Team USA + Kyrgios. Shapo est canadien c'est pareil, non ? Faut juste pas comparer Trudeau et Trump.
L'an prochain, quid de l’unité de la Team World dans ce contexte ?
2018 marquera aussi le retour aux affaires de Murray le râleur, de Stan l'animal, et de Djokovic la love machine (merci Pepe Ilmaz). Est-ce que la mayonnaise (re)prendra pour la team Europe ? Je précise que Djoko et Federer n’ont jamais pu se blairer. Pas exactement la bromance de Rafa et Roger. 
Pour ma part, j'ai déjà hâte d'y être. 
Et si toi, tu es comme Saint Thomas et que tu as besoin de voir pour le croire, voici les highlights des highlights de la Laver Cup, enjoy : https://www.youtube.com/watch?v=guf9ywqXNe4
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