#a cause de toi j'avance pas sur mon mémoire
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Macron
#macron implosion#raclure de chiotte#tu mérites que du mal#a cause de toi j'avance pas sur mon mémoire#toi et tous tes potes les gros faf de merde vous allez bien sunir tous les cercles de l'enfer et ca sera mérité#tous les gros racistes de merdella qui ont voté pour autre chose que lfi je vous souhaite pareil#y'a pas de mots pour dire à quel point vous me donner envie de me péter le crâne#vous avez du sang sur les mains et quand on parlera de vous comme des criminel.les contre l'humanité faudra pas venir chialer
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extrait de Julien...
Paris, Le 22 mars 1990, 22h00
Maman,
Julien m’a demandé de t’écrire. C’est toi qu’il réclamait. Après tout ce qui s’est passé, je le fais pour lui, un peu forcé par le destin.
Mon frère est mort.
Je veux te dire ici quel être lumineux il a été jusqu’au bout. Je l’ai aidé à partir en paix, je crois. Ces derniers temps nos discussions revenaient à l’enfance. C’est normal dans son état, je suppose. Tu sais, il vous avait pardonné, au fond, il s’en foutait. C’est comme s’il avait gommé les rancœurs ; il voulait garder un coté lisse des choses. J’en étais un peu surpris au départ, puis je l’avais encouragé à retrouver cette voie du bonheur perdu.
Mais je t'écris surtout sous l'impression du moment ; une impression complexe où toute mon énergie s'engouffre dans l'urgence du besoin vital d'écrire. Car Julien est parti en me laissant le plus beau des cadeaux ; il savait quel serait mon découragement et mon impossibilité à communiquer après sa disparition, tant les épreuves traversées ces derniers mois furent âpres. Alors, il a trouvé le moyen de transcender la mort et d'une certaine façon de rester présent. Après ce que je viens de lire et de relire la journée durant, J'éprouve ainsi le sentiment profond de prolonger le vivant de mon frère, et je me dis que c'est la vie qui compte. Ce matin, comme je finissais de vider la chambre de Julien, j'ai découvert un petit trésor glissé entre deux livres. C'est un cahier bleu assez mince qui s'intitule : "coffee break, souvenirs de vie". Après l'avoir feuilleté, stupéfait, je me suis d'abord demandé comment il avait pu dissimuler pareille entreprise. Ces derniers mois je voyais mon frère tous les jours à heures plus ou moins régulières et je n'ai pas eu le sentiment de le déranger une fois ou l'autre. Ensuite, ces pages récentes tranchent avec sa souffrance et sa déchéance ; le style enjoué assume une autre identité, celle de la jeunesse passée, ce moment où l'on est en train de devenir un homme, sans avoir encore basculé dans la tragédie qui fut la notre. Ce n'est donc pas vraiment un journal intime. Quelques dates y figurent. Mais c'est plutôt le recueil pelle mêle des impressions et souvenirs heureux de Julien depuis l'enfance. Je suis bouleversé par son courage et suis assailli par une multitude d'émotions. Comment de si jolies pages peuvent remonter alors que la jeunesse continue de saigner. Je ne peux me l'expliquer, dans ce contexte, que par la souffrance du manque de l'enfance à une heure aussi grave, plutôt que par une quelconque volonté d'ignorer ou feindre d'ignorer ce qui allait lui arriver.
Comme il serait honteux de ma part de ne pas t'écrire. Et puis, être seul avec Julien et le voir jour après jour est une expérience extraordinaire qui va me faire un bien fou. Je tiens près de moi son petit cahier bleu. Je ne le perds pas de vue ce petit miracle ; je sens que je dépends totalement de ces effusions de pensée qui me viennent en relisant mon frère. Paradoxalement, si la souffrance que me cause la disparition de Julien est incalculable, inacceptable et inexplicable sur le papier, le petit cahier bleu compose dans mon esprit une fête ininterrompue depuis ce matin qui se mue pour moi en bonheur. Mais assez de jérémiades, d'abord parce que je n'y vois plus clair et que ma main tremble.
Ce soir, j'entreprends cette lettre avec détermination mais j'en ignore le déroulement de bout en bout. Et si l'ensemble de sa vérité m'est encore caché, je me dis qu'elle n'a de raison d'être que dans cette frange d'incertitude. Elle me permettra en tout cas de dépasser le coté morbide et désastreux de la situation, et surtout mon plus ardent désir est qu'elle réhabilite Julien dans ton amour maternel le plus sincère, ainsi qu'aux yeux du monde entier.
Julien a encaissé en même temps une rupture et le choc de sa maladie ; Romain est sans doute à l’origine des deux. Romain est touché lui aussi mais s’en tire plutôt bien jusqu’à présent. Il a une nature robuste. J’aime bien ce grand gaillard un peu dadet, qui tient plus du jeune bucheron cévenol que du titi parisien. Un gars franc et entier, tout d’une pièce. Comment imaginer notre Julien, frivole et rêveur, aux mains puissantes de cet Hercule.
Il y a près d'un an, peu après sa rupture avec Romain, mon frère a appris qu’il était malade. Il était abattu, perdu, et serai bien revenu à la maison chercher du réconfort. Il sortait éperdument. Son dernier emploi en tant que barman lui offrait des opportunités. Il écumait les bars, les boites, en quête de l’aventure d’un soir. Il évitait désormais tout attachement. Dans ses confidences, subsistaient des morceaux de souvenirs hachés liés à ses pulsions, des gouttes de sueur perlant sous une aisselle, des cheveux couleur d’ébène tombant dans des yeux trop bleus, une peau cuivrée, des mots sales, des parfums, pas grand chose.
A cette époque, Julien venait épisodiquement chez moi. Quand j’ai appris pour lui, je savais ce que cela signifiait ; mon premier réflexe a été immédiat, instinctif et silencieux, m’emparer de lui, le garder dans mes bras, l’emprisonner, l’étreindre à n’en plus finir. Je l’ai senti frémir contre moi. Il m'a regardé. L’imminence de son visage, de toute sa jeunesse est plantée devant moi. En particulier, je me souviens de la jeunesse incroyable de son rire et j'entends les mots de son enfance : « Eh oh ! Doucement Abel, tu m’écrases, il est fragile le petit ! ». Oui, fragile et éphémère comme le parfum de sa peau. Quel bonheur! Mélange frais et suave, subtil, essence d’une vie exubérante et pressée. Depuis ce jour, j’ai pris le plus grand soin de lui.
Bien entendu, notre exil parisien nous avait déjà considérablement rapprochés ; le mot est faible. Je t'en reparlerai plus tard. Mon propos vise le début de sa maladie ; nous savions tous les deux ce que cela recouvrait, les conséquences et les échéances. Le nom de cette épidémie avait commencé à circuler dès 1981 et de nos jours le processus pathologique était bien cerné. Mais entendre sonner ces deux syllabes nous épouvantait toujours autant. Aussi, sans attendre, il y a un an, j'ai décidé instantanément de nous octroyer des moments de grande liberté et de grande intimité ; une sorte de rituel s’est donc instauré chez moi tous les mercredis soir et les dimanches midi. Il détestait les dimanches, tu te souviens ?
Julien arrivait une bouteille à la main. On la sirotait autour d’un bon plat de pâtes, le plus souvent accommodé avec courgettes et pistaches, celles qu’il te réclamait tout le temps. Il n’a pas quitté sa sale habitude de piquer dans les plats encore au feu. Bref, c’est là qu’il se laissait aller à remonter le temps, avec une précision et une mémoire du détail admirables. Bavarder ainsi me ravissait d'autant plus que je retrouvais toute mon enfance. De nouveau, il m'entrainait dans le paradis des vacances lointaines où les fantômes d'hier semblaient maintenant nous faire des signes d'amitié.
Il a toujours eu ce penchant pour la rêverie. Il faut dire que toute sa petite enfance a été placée sous l’influence du rêve. Tout jeune, les « voyages de Sindbâd le marin », « Les Mille et Une Nuits » ou « Aladin et la lampe merveilleuse » le fascinaient et le plongeaient dans un vaste firmament imaginaire. Mais il ne se contenta pas longtemps de cette rêverie passive. Une fois absorbée, Julien eut le courage de l’assumer et de la vivre. Et je retrouve dans son carnet des preuves de ce temps merveilleux. En lisant, je suis surpris d'entendre raisonner sa voix dans l'écrit aussi clairement que si mon frère était assis à mes cotés. Son style est saisissant, direct, jeune et vigoureux. Je savoure au hasard l'un des premiers passages où mon jeune fou, âgé d'une dizaine d'années songe au rêve d'Icare. Il ne m'en a jamais parlé, mais à la lecture je suis troublé et incapable de dire s'il a simplement retranscrit son rêve ou bien s'il a vécu son rêve. Et je ne comprends pas tout de suite qu'il puisse écrire avec tant de jubilation et force détails au moment le plus douloureux de sa vie perdue, d'une douleur que personne ne peut comprendre, d'une douleur qui ne se partage pas. Ce qui me rassure un peu est de pouvoir partager ici avec toi ces morceaux choisis, cet extrait que je trouve intense et poétique :
"Je me réveille au beau milieu de la nuit. La maison est endormie. Dehors le ciel est clair, d'une clarté nouvelle. L'air vif balaie le haut de la colline et frissonne dans les herbes. J'avance nu face au vent. Je ne cherche pas à lui résister. Je suis jeune et frêle. Lui, est couleur du temps, celui qu'on espère ou qu'on redoute plus que tout. Sous ma peau, s'aiguisent, palpitent, tressaillent, mes sens alertés. Il redouble à ma vue ; je m'incline, il retient son souffle. Aucune pensée ne me retient. Je me sens libéré de mon enveloppe fragile. Je suis la feuille détachée de l'arbre. C'est le moment que j'attendais et je suis capable de tout. Je m'élance ; il se presse aussitôt dans mon dos. Plus bas, j'abandonne. Mes forces me lâchent, je défaille et me contente de glisser au dessus de lui. Il m'enlève comme un rien puis me précipite très haut sans jamais me lâcher. Il se contracte, je cabriole. J'ai soif, il m'envoie gouter à la rosée des nuages. Enfin je pique pour aller caresser les graminées. Je reviens à moi. Ma frénésie de vitesse et sa puissance m'enivrent, je chavire dans la verdure, je ris, je vole. Personne ne saura. A demain, c'est promis."
Comme j’aurai aimé que ces moments ne finissent jamais. Et comme tu aurais aimé l’écouter. Il mettait tant de cœur et de vie à tout ce qu’il faisait. Tout y passait ; il alternait entre passé et présent, joies et souffrances. Je te raconterai plus tard le Julien que tu ne connais plus, le Julien devenu homme, le Julien humble et digne que j’ai accompagné jusqu’au bout.
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#1 - T'auras la flemme de tout lire et c'est pas grave.
Je me rends compte que j'ai jamais fait de présentation précise, entière et dans les règles sur ce tumblr. J'suis censée commencer le projet Solange avec Lucy le 13 mars je crois mais nous sommes le 9 mars, et elle avait dit d'accord pour si on voulait commencer avant. J'suis censée écrire 10 textes de 250 mots. Je sais même pas la moyenne de mots de ce j'écris généralement. Et j’aime pas le terme texte, c’est trop officiel et prétentieux…
J'écoute M83- Wait, à cet instant précis. Je m'appelle Léa, mais j'aime pas mon prénom, alors j'ai décidé récemment que ça serait Aël sur les réseaux, parce que ça sonne mieux… Mais ça change pas grand chose, c'est un peu un masque pour me protéger. Un masque que je vais tenter de retirer lègerement dans ces lignes je pense. Je m'appelle Léa, et ma mère a voulu m'appeler ainsi à cause du personnage de Léa Delmas dans le roman “La bicyclette bleue”. J'ai 21 ans, bientôt 22. Née le 3 mai 1995 à 19h42, je pesais 3kg420. Enfance solitaire, adolescence détruite par plusieurs connards, je commence à présent ma vie d'adulte, même si c'est compliqué de se définir avec le mot adulte. J'ai 21 ans, et j'en ai toujours 17 quelques fois dans mon esprit… Je suis amoureuse, du meilleur chéri de l'univers. Mais ça vous le savez déjà j'crois.
Je cherche souvent à me définir, avec des mots, des phrases, des dessins, des musiques… Tout. Parce que je me perds. Des fois je me réveille je ne sais plus qui je suis, si mon passé est un mauvais cauchemar, si je vais pouvoir tout recommencé avec une nouvelle vie. Et quelques fois j'ai des absences en journée, pas juste la tête en l'air. Des absences, des vraies, où je ne me rappelle pas du dernier quart d'heure… Alors je me définis, je ne veux pas oublier qui je suis, je ne veux pas me perdre, j'ai tellement mis de temps à me trouver, ça serait dommage. J'ai fait des recherches et je crois que j'ai des troubles dissociatifs, mais je n'en ai jamais parler à un médecin. En fait j'en ai jamais parlé à l'oral, j'ai beaucoup de mal à ne pas m'effondrer quand je veux parler à haute voix de mes soucis psychologiques qui rentrent peu à peu dans mon quotidien. J'ai la mémoire qui flanche, et tumblr me permet de garder un journal de mes émotions. Je crée, ça plait, c'est positif, je me sens mieux, je me souviens. Des fois j'ai cette sensation aussi, de trou dans ma main droite, et ça me fait peur, et j'sais pas pourquoi, ou comment ça se fait… Comme s'il manquait un gros morceau de ma paume de main. Bref, on s'égare de ma présentation… Je m'égare toujours quand j'écris, quand je parle… Ça va vite dans mon esprit, c'est aussi pour ça que je parle rapidement, c'est pour pas oublier ce que je vais dire, balancer tous les mots pour suivre la vitesse des pensées dans ma tête… Pas grave, tant pis pour la présentation, j'ai besoin de parler d'autres choses ce soir…
Je suis Borderline, j'ai été diagnostiquée par un psy, des docteurs, c'est pas juste un auto-diagnostic comme on peut en voir beaucoup sur internet. Y'a rien de glamour et sexy là dedans. J’aimerai écrire ces lignes en tout petit parce que c’est délicat comme sujet, pour moi. Je ne m'affiche pas tant que ça en tant que telle sur les réseaux, je ne le revendique pas, j’en suis pas fière, mais j'ai besoin d'en parler, même si je sais pas comment en parler… Je n'ai pas fait de connerie depuis décembre dernier. J'avais réussi à arrêter de décembre 2015 à décembre 2016 mais j'ai flanché. Pas grave, les cicatrices se referment et y'en a pas tellement, je regrette et je n'ai pas continué, même si les pulsions restent, persistent et frappent dans mon crâne. Je ne cherche plus à me faire du mal. Des fois je le fais sans m'en rendre compte quand je suis en colère, quand ça va pas, que je suis très triste, j’abîme ma peau avec pour seules armes mes mains, mais ça va j’ai pas d’ongle, les dégâts sont limités… Je ne me fais plus de mal volontairement. J'ai la tête haute par rapport à ça. Y'a eu un incident en décembre mais je suis quand même fière de mon chemin parcouru, et de toutes ses pulsions que j'arrive à rejeter. J'suis loin d'être guérie, soignée, parce que je ne prends aucun traitement, par choix. Cependant j'avance sans énormément trébucher. C’est aussi et en grande partie grâce à sa présence.
Je voudrais te montrer à quel point je t'aime… Je me sens un peu honteuse de ce “texte”… Toi qui va lire ça, mon Amour… Je parle pas, pas assez, je crois, mais j'y arrive pas… J'suis frustrée, j'aimerai tellement tout te dire, y arriver. On s'est promis de tout se dire pourtant. Mais j'crois que j'arrive pas à tout dire… Pour le moment.
Je me rends compte que je ne ferai jamais de présentation précise, entière et dans les règles sur ce tumblr.
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