#VA: Dan Brumm
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Par Nathalie MP.
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« Collomb a pu être un bon maire, mais il faut renouveler les hommes » déclarait récemment Alexandre Vincendet, 35 ans et maire LR de Rillieux-La-Pape dans le Rhône. On sent que ce jeune homme court à la déception. Au détour d’un entretien fleuve publié mardi 18 septembre dernier par le magazine l’Express, Gérard Collomb, 71 ans, actuel ministre de l’Intérieur et ancien maire de Lyon de 2001 à 2017, a annoncé sa candidature à la mairie de Lyon et à la présidence de la métropole en 2020.
Mais le plus surprenant n’est pas là. Le retour à Lyon du désormais « futur ex-ministre de l’Intérieur », tout le monde le voyait venir dès le départ. Bien qu’il s’en défende, il passe beaucoup de temps à Lyon et continue à intervenir dans la politique locale en pilotant de près les deux hommes qu’il a placés à la mairie et à la métropole lyonnaise après sa nomination à l’Intérieur :
On se téléphone, je leur donne les grandes orientations et ils se débrouillent.
Interrogez sa première femme, elle vous dira : « Il n’a qu’une épouse, c’est Lyon. Il a des enfants mais son seul enfant unique, c’est Lyon. »
Lyon, l’œuf de Collomb
Il y a un an, il évoquait déjà ce retour aux sources, avec cependant une réserve sur son âge et sa santé : « Tout dépendra si Beauvau a été un bain de jouvence. » Apparemment oui, et l’effet fut rapide, puisque dès juin dernier, il lançait l’association « Prendre un temps d’avance » destinée à préparer les municipales à Lyon. Un œuf qu’il couve jalousement.
Mais s’agissant du calendrier, le flou le plus politiquement artistique était de mise. Dans la langue de bois habituelle de nos élus, il ménageait alors avec prudence la chèvre lyonnaise et le chou parisien en ces termes :
Je ne sais pas combien de temps cela va durer mais tant que j’y serai (place Beauvau), j’y serai totalement.
Eh bien maintenant, nous sommes fixés, et là est le plus surprenant de toute l’affaire. En vieux routier retors et autoritaire de la politique qu’il est, Collomb innove en proposant un nouveau produit sur le marché de la survie politique à tout prix : la démission à terme. Il s’en va pour préparer sa campagne, mais pas tout de suite, à son rythme, et seulement après les élections européennes de mai prochain.
Autrement dit, il prend officiellement date auprès des électeurs et des milieux politiques lyonnais en imposant sans tarder sa légitimité locale supérieure face à l’éventualité de candidatures concurrentes inspirées par les idées nouvelles de renouvellement et de changement de visages ; et il tente de forcer la main d’Emmanuel Macron auquel il complique singulièrement la tâche après avoir été son fidèle soutien de la première heure.
Un bilan contrasté
Pour l’exécutif, toute la question consiste à décider s’il est préférable de l’exfiltrer maintenant, quitte à renforcer l’impression de débandade de la majorité qui gagne les esprits depuis la démission de Nicolas Hulot, ou s’il faut préserver les apparences d’un gouvernement soudé dans l’esprit de réforme et le garder le plus longtemps possible à son poste, quitte à miner son autorité de ministre et décrédibiliser encore un peu plus la façon dont l’État assure la sécurité des personnes et des biens.
Il faut dire que sur ce point, Gérard Collomb n’a guère brillé : on se rappelle que les forces de l’ordre se sont trouvées fort dépourvues face aux violences et aux saccages consécutifs aux manifestations du 1er mai, et on se rappelle également que lors des auditions à l’Assemblée à propos de l’affaire Benalla, le ministre de l’Intérieur a déclaré ne rien savoir et a renvoyé la balle à l’Élysée. Irritant, ce Collomb.
Et lourd. Très lourd. N’est-il pas allé jusqu’à déclarer à Jean-Jacques Bourdin que l’exécutif avait « peut-être manqué d’humilité » depuis le début du quinquennat ? (vidéo, 33″) :
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La petite phrase de trop. Emmanuel Macron
n’a pas apprécié
. Qui quitte qui ? On ne sait plus trop, mais le plus embêté, c’est Macron.
Ce n’est un mystère pour personne que le Président est en grande difficulté depuis l’été. Benalla, Hulot, prélèvement à la source, nuages sur l’économie, tout ceci se résume en un chiffre cru qui dit tout : selon le baromètre Ipsos-Le Point, sa cote de popularité n’est plus que de 25 % en septembre.
Un chiffre cruel, également car celui qui est arrivé sur la scène nationale en jeune loup startupeur et maître des horloges d’un monde prétendument nouveau fait nettement moins bien que ses prédécesseurs Hollande et Sarkozy au même moment dans leur mandat. Quant au mandat, plus personne ne voit où il va, même si le Premier ministre assure que le gouvernement garde le cap.
Un opportunisme qui dure
De là à dire que Collomb fuit un bateau qui prend l’eau de toutes parts, il n’y a qu’un pas que rien dans sa carrière politique, de baron local socialiste élu et réélu à l’Assemblée nationale, au Sénat et à Lyon depuis bientôt 40 ans ne nous empêche de franchir. Être élu à Lyon en 2020, c’est une assurance jusqu’en 2026. Tandis que suivre Macron jusqu’en 2022, dans la configuration politique d’aujourd’hui, ça semble risqué.
Et pourtant, Collomb penchait très fort pour Macron dès 2015. Ce dernier, absent de l’université d’été du PS où ses déclarations sur la fin des 35 heures tenues face au MEDEF avaient provoqué de gros remous chez les « frondeurs », avait été invité par le premier lors du rassemblement de l’aile des « réformateurs » du PS. Entre eux, l’entente est immédiate et le coup de foudre réciproque.
Suite à quoi Collomb a ouvert au jeune ministre ambitieux tous les réseaux qui lui avaient si bien réussi pour s’imposer à Lyon :
· les francs-maçons du Grand Orient de France dont il est membre depuis 1989 ; · les cercles strauss-kahniens pour la complémentarité des idées ; · les élus de la région et au-delà pour apporter un socle territorial à la formation de LREM ; · l’avocat Richard Brumm, adjoint aux finances classé plutôt à droite dans l’équipe municipale dont le carnet d’adresses et l’adresse pour lever des fonds sont remarquables ; · les chefs d’entreprises comme Aulas (Olympique lyonnais), Mérieux (laboratoires bioMérieux) ou Ginon (GL Events) pour le financement de la campagne et l’organisation des meetings ; · et son bras droit Jean-Marie Girier[1 Jean-Marie Girier est ensuite devenu le chef de cabinet de Collomb au ministère de l’Intérieur. Pas follement motivé par un retour à Lyon avec son patron, il vient de démissionner pour rejoindre la direction du cabinet du nouveau président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.] pour diriger la campagne.
Résultat des courses, le 7 mai 2017, son poulain est élu Président de la République, et lui, Collomb, obtient – enfin ! – son premier mandat national. Et pas n’importe lequel : il est nommé ministre d’État, ministre de l’Intérieur, accédant ainsi à la deuxième place du gouvernement juste après le Premier ministre Édouard Philippe.
Une belle revanche pour ce socialiste de toujours qui fut en permanence tenu à l’écart d’un destin national par les caciques du PS qui le trouvaient « trop provincial », accent lyonnais compris, tandis que ses protégés Najat Vallaud-Belkacem et Thierry Braillard se voyaient ouvrir les portes du gouvernement par François Hollande (Éducation pour la première et secrétariat d’État aux Sports pour le second). Ex-protégés aujourd’hui, car l’un et l’autre se sont vus opposer des candidats LREM lors des législatives de juin 2017. Collomb, aussi vindicatif que colérique et autoritaire – on le surnomme parfois Don Corleone – y a veillé.
Une vie vouée à la politique
Né en 1947 à Chalon-sur-Saône d’une mère femme de ménage et d’un père ouvrier métallurgiste engagé à la CGT, Gérard Collomb devient professeur agrégé de lettres classiques en 1970 et enseigne dans plusieurs lycées de la région lyonnaise.
À 21 ans, en 1968, il adhère à la Convention des institutions républicaines (CIR) fondée par François Mitterrand dans le but de rassembler la gauche. C’est chose faite en 1971 au Congrès d’Epinay. Mitterrand devient premier secrétaire du Parti socialiste et Collomb suit le mouvement.
Il entre au conseil municipal de Lyon en 1977, est élu député en 1981 dans la foulée de l’élection de Mitterrand à la Présidence de la République, tente sa chance à la mairie de Lyon en 1989 et 1995 et réussit enfin à ravir la capitale des Gaules à la droite en 2001 grâce au soutien de Raymond Barre (maire sortant qui ne se représentait pas) et aux divisions de la droite. En 2017, il laisse la mairie et la métropole aux deux dauphins qu’il s’est choisi et entre dans le gouvernement d’Édouard Philippe comme ministre de l’Intérieur.
De 1999 à 2017, il est également sénateur, ce qui ne manque pas de poser quelques petits problèmes le jour où la haute Assemblée décide de pénaliser financièrement les absences de ses élus. Farouchement opposé au non cumul des mandats, Collomb passe beaucoup plus de temps dans sa ville qu’au palais du Luxembourg. Début 2017, la sanction tombe et le voilà avec un revenu limité à 4 000 € par mois. Autant dire que ça passe mal. Le sénateur mécontent le fait savoir avec force – et pas mal d’aveuglement :
Dans ces conditions, on n’aura bientôt plus comme sénateurs que des mauvais, des apparatchiks de partis et des retraités.
Un nomade en politique
Sur le plan des idées, ou plutôt des amitiés politiques, on le voit passer de Mitterrand à Mauroy, de Mauroy à Rocard, de Rocard à Strauss-Kahn, de Strauss-Kahn à Royal, de Royal à Hollande, et finalement de Hollande à Macron, avant de passer prochainement de Macron à Lyon comme il vient de le faire savoir.
Sur le plan économique, il se réfère volontiers à Philippe Aghion, lequel a soutenu Hollande en 2012 pour « la pertinence des options proposées, en particulier pour ce qui concerne la reprise de la croissance et de l’emploi » (hum…) et Macron en 2017, « seul capable de poser les bases d’une nouvelle croissance économique » (re-hum…).
Où sont les convictions, où est l’opportunisme ? Les frondeurs du PS l’accusent d’être devenu un homme de droite et d’avoir pratiqué la politique municipale la plus sécuritaire de France. Il est vrai qu’en tant que ministre de l’Intérieur, il a été le maître d’oeuvre de la pérennisation des mesures de l’état d’urgence dans le droit commun.
Bon vent, Beauvau
Bref, Gérard Collomb a été élu et réélu pendant 40 ans. Il s’est mis dans la roue de Macron pour l’élection présidentielle, ça a payé et il a obtenu le bâton de maréchal si longtemps convoité. Le vent de la popularité politique ayant tourné, Collomb change aussi de direction.
Retour à Lyon, donc, où ses successeurs à la mairie et à la métropole confient que ce n’est pas une surprise, mais qu’il n’y a pas d’urgence (ambiance !) sans compter que le cumul des deux postes n’est plus possible. On lui prête l’intention de placer sa femme à l’un des deux. Que dire de plus ? Un élu.
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