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#Sujets/Peuple d'Ymir
kalyria1674-blog · 2 years
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L'Oppression de l'Empire Eldien face à la propagande Mahr
En général, quand je parle de l'oppression eldienne de jadis que les Mahr utilisent comme justification pour leurs actes actuels, je prends toujours garde à utiliser des termes comme ''prétendument'', ''probablement'', ''potentiellement'' ou ''possiblement''. Non pas parce que je suis assez naïve pour penser une seule seconde que les eldiens de l'époque étaient de pauvres victimes innocentes mais bien car tout les récits que nous avons de l'époque viennent de la propagande Mahr, ce qui me pousse à prendre cette déclaration avec beaucoup de pincettes.
Je l'ai déjà expliqué dans un post précédent mais, pour moi, cette idée d'Eldia comme force oppressive est à prendre de façon réaliste mais très circonstancielle. Ce n'était pas la même chose à toutes les époques et devaient répondre à des évolutions économique, politique et idéologique. De même, je doute que ça ait été le monde entier en même temps mais plus probablement certaines régions de temps à autres, au gré des rebellions, luttes de pouvoir, extensions territoriales ou tensions diverses et variées surtout aux lieux (comme les frontières) intéressant personnellement les Fritz.
Certaines nations ont sans aucun doute été annexées de force, que ce soit par la guerre, le sabotage ou l'exploitation du manque d'éducation. Peut-être était-ce même là la politique d'action majoritaire. Mais peut-être que ce n'était pas le cas, peut-être que certaines ont rejoints de leur plein grés pour obtenir une stabilité économique, un soutien politique, un enrichissement culturel, une amélioration technologique... etc.
Au final, le manga ne nous le dit pas. Personnellement, je crois que c'était les deux à la fois selon la nation visée et les circonstances derrière l'annexion. Je pense aussi que, quand c'était possible, les eldiens d'autrefois ont procédés à des annexions pacifiques. Ou plutôt, j'ai beaucoup de mal à imaginer une sorte d'empire maléfique qui userait de destruction comme premier recours et s'en délecterait.
Parce que, quand on y réfléchit, c'est complètement stupide.
Non pas par égard pour leurs voisins qui étaient certainement vu comme des ''sous-citoyens'' comparés aux eldiens dit ''Purs'' (à ne pas confondre avec le Peuple d'Ymir bien que j'en parle plus bas), ce qui fait que le sort de leur peuple doit désormais paraître délicieusement ironique pour les autres nations, mais pace qu'une guerre coûte cher en argent, en hommes et en ressources matérielles en plus de détruire le territoire adverse et compliquant son exploitation ultérieure. Surtout avec la nécessité de déployer des forces militaires sur une longue période de temps pour favoriser l'assimilation culturelle, la pacification de la population (ou, avec de moins jolis mots : empêcher toute organisation rebelle de voir le jour) et la redéfinition des nouvelles frontières. Pas quelque chose que l'on voudrait faire à la légère, donc... encore moins de façons répétées et systématiques.
Cela n'excuse rien. Et cela ne le fera jamais. Car, toujours en prenant ce point de vu plus réaliste, il est indéniable que l'empire Eldien n'a pas survécu aussi longtemps en hésitant à recourir à la force et puisqu'ils prennent leurs racines tant chéries (avec Ymir) dans l'esclavagisme, à la fois pour des raisons culturelle et économique, je ne serais pas surprise d'apprendre que celui-ci était toujours pratiqué dans leur société. Bien que ce ne soit qu'une possibilité. Mais, pour citer Kruger, si des purges ethniques implacables avait été menés par les anciens eldiens pendant près de 1 800 ans, il ne resterait plus la moindre trace d'un autre peuple qu'eux.
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Et c'est sans parler de la façon dont les nobles eldiens ne peuvent être contrôler par l'Originel, sous-entendant l'existence possible d'une caste eldienne supérieure (il est mentionné qu'ils étaient déjà nobles à l'époque où Karl Reiss, ne pouvant effacer leur mémoire, leur a octroyer des avantages supplémentaires contre leur silence) qui était eldienne sans faire partie du peuple d'Ymir (qui était donc une minorité - sociale ou chiffrée - d'une minorité... wow !) et qu'ils nommaient si charitablement ''sang d'esclave'', complexifiant davantage encore une situation déjà très incertaine.
EDIT : En fait, il semble que le manga confirme ce que je pensais n'être qu'une hypothèse hasardeuse de ma part. Comme quoi la relecture est toujours utile :
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C'est au chapitre 89 page 26 pour les curieux.
Un autre point que j'aimerais faire remarquer, c'est l'usage du mot ''frange'' dans cette traduction. Je ne sais pas si c'est pour le style ou non-intentionnel mais, dans la langue française, je tiens à rappeler que ce mot désigne ''une minorité d'une population plus ou moins marginalisée''.
Donc oui, à coup sûr, la situation est beaucoup plus compliqué que ''les eldiens ont jadis asservit le monde et maintenant, le monde se venge''. D'autant qu'avec tout au plus 9 Primordiaux et la nécessité de la présence de l'Originel pour user des Purs au combat, j'aimerais bien voir comment le Peuple d'Ymir a pu remporter la victoire guerrière (s'ils l'ont fait) sur des peuples usant de montures de guerres comme des éléphants. A méditer...
Voilà pourquoi je pense que cette oppression existait certainement (parce que c'est dans la nature humaine de vouloir marcher sur autrui pour se sentir supérieur) mais pas au niveau génocidaire que les Mahr le prétendent... et ont plus tard adopté eux-mêmes tout en refusant de reconnaître leur hypocrisie à ce sujet.
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stramberryparadice · 3 years
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Shingeki no Kyojin #139 - L'impossible liberté des Hommes ?
ça y est ... Shingeki no kyojin est fini. Un manga phare du 21ème siècle vient de se conclure dans les larmes, le sang, le deuil, la déception, la frustration... et l'amour.
Tant d'émotions me viennent là à la lecture de ce chapitre final, j'avais besoin de les exprimer aussi maladroitement soit-il.
Je suis sûre que cet article se perdra dans les méandres d'Internet mais qu'importe... il faut évacuer à la fois la joie et la frustration que je ressens pour rendre hommage à Isayama qui nous a offert une œuvre aussi puissante que maudite.
Aussi intense qu'inégale, aussi parfaite qu'imparfaite.. à l'image de son héros tragique Eren Jäger qui nous montre que les Hommes sont si faibles et pitoyables face au temps et à la cruauté du monde. Combien même si ce héros possède dans ses mains le pouvoir d'un Dieu.
Mon analyse sera sûrement maladroite, je m'en excuse.
Et je ne manquerai pas aussi de souligner à la fin l'amertume ressentie sur le développement finale de certains personnages notamment celui de Misaka Ackerman.
Mais faisons les choses petit à petit.
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Eren like "CryBaby"
Quelle claque pour le lecteur d'assister à un tel tableau émotionnel.
Oui.. Isayama nous rappelle à quel point Eren n'est pas un preux chevalier, ni un héros charismatique, ni le démon génocidaire de cette histoire mais bien un enfant.. dont le poids du Destin est trop lourd à porter.
Le scan 139 nous rappelle à quel point nous lecteurs, nous nous sommes égarés tout comme Eren dans le chemin, en oubliant l'essence même de l'histoire qui nous a été conté depuis le début.
Ce n'est pas une histoire de guerre géopolitique, d'un parasite biologique, de monstres titanesques, ni d'une divinité nordique, ni un trip philosophique-ésotérique.
C'est l'histoire d'un garçon qui veut s'émanciper, vivre pour lui-même, goûté à la soif d'aventures, à la quiétude de ses proches mais qui né dans un monde cruel et aliénant qui ne laisse la place qu'à la mort, l'abus de pouvoir, la trahison et le désespoir .
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Un voyage où l'enfant devient un adulte au prix de sa vie. En apprenant la leçon la plus douloureuse qui soit... être adulte c'est renoncer à ses rêves, c'est plier le genou face à la servitude de sa condition d'homme mortel, c'est de se contenter de sa cage pour profiter du peu qu'on puisse avoir à disposition, c'est aussi faire le deuil de personnes qui peuvent disparaître de nos vies.
Un jeune garçon qui ne rêvait que de liberté, entouré des gens qui l'aiment. Un enfant dont les inspirations aussi impulsives, déraisonnées et immatures soient-elles, le pousseront dans ses retranchements. Un enfant qui a grandit trop vite, qui n'a pas pu faire le deuil de sa mère, conscient de sa faiblesse physique et d'esprit, qui a été confronté à la violence de ce monde qui lui a rappelé sa condition d'être insignifiant, un pion sur l'échiquier du Chemin.
Un enfant dont les pouvoirs digne d'un Dieu lui confère ensuite la possibilité de réaliser l'impensable, presque le fantasme absolu de tout Homme : façonner un monde à son image, être aussi libre qu'un oiseau volant au-dessus des nuages sans souillure rougeâtre pour tâcher le ciel.
Avancer, Avancer quel que soit le prix... avancer pour une illusion de liberté, pour une obsession infantile.
Et en endossant le rôle du méchant "démon" des contes pour que les preux chevaliers puissent libérer ce monde du Mal qui le ronge. Perdu entre le présent, le passé, le futur.. le temps n'a plus de sens. Seule la finalité compte, anéantir ses titans quel en soit le prix. Ils doivent payer.. pour sa mère. Ils doivent payer.... pour ses camarades tombés au combat. Ils doivent payer pour nous avoir rappeler notre pitoyable impuissance d'êtres humains.
Mais le Démon a aussi un cœur, des remords, des sentiments, il y a des gens qui le rattachent à ce monde. De ce fait, que choisir ? Liberté Divine ou Amour Mortel ?
L'impossible équation... Eren aura beau parcourir le chemin à la recherche de la réponse : comment concilier la liberté et l'humanité ? Libérer son peuple et protéger des êtres chers bien qu'imparfaits ?
Il ne trouvera pas la réponse... ni en fouillant le passé de la déesse Ymir, ni en consultant les autres porteurs des Titans, ni en créent les différentes réalités alternatives qui débouchait sur le même constat... seul la mort peut libérer l'oiseau de sa cage, seul la mort de l'Humanité est à même de concilier le sublime et l'hideux.
Ou plutôt, un ennemi commun qui cristallisera tous leurs maux.
Mais qui serait assez fou, courageux pour accepter d'être le bouc émissaire ?
Telle une figure Christique, Eren va endosser ce rôle. Mais pas sans avoir à confier ses dernières volontés, ses derniers secrets qui n'arrivent plus à contenir... car oui, le démon est limité par sa condition d'adulte de 19 ans. Oui.. l'enfant a grandi.
L'insouciance, l'impulsivité, l'audace face à la mort, la toute-puissance de l'enfant laisse place à un adolescent qui a maintenant peur de mourir, qui a succombé à l'amour, qui doute, qui a conscience de sa faiblesse.
Eren est enfin devenu un homme...dans la douleur. Il accepte enfin ses sentiments, sa faiblesse devant la mort qui l'attend. Ce n'est plus un enfant qui fuit.
Les planches ne sont qu'explicites à ce sujet. La puissance de la narration.. on revient au fondamentale de cette histoire qui est la psychologie humain. Les sentiments, les relations qui unissent toutes les personnes entres elles. Amis ou ennemis, hommes ou femmes, enfant ou adulte, Eldien ou Mahr... Malgré nos différences, nos désaccords, nous sommes tous égaux et faibles face à la mort... mais aussi face à l'amour qu'on peut porter à autrui.
Oui, Eren est un héros faible. Oui, il admet aimer Mikasa. Il admet que jusqu'à la toute fin, il ne savait pas comment ça allait se passer. Qu'il était lui-même un pion dans le jeu divin d'Ymir. Un pantin de plus au service d'une petite fille elle aussi aveuglée par sa dualité, par son amour toxique envers son bourreau.
On ne peut rester insensible à ce remarquable développement du personnage d'Eren dont la mort était inévitable. Car, quiconque joue aux divinités ne peut que perdre son humanité, sa liberté aussi. Par l'ultime sacrifice de ses désirs égoïstes et humains finalement.
Eren est devenu à lui seul, le véritable sauveur de ce monde. Il aura aussi tenu sa promesse à ses amis, aux êtres qu'il aime en leur offrant des derniers souvenirs grâce au "Chemin".
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L'Amour désintéressé ou la vraie liberté
Comme disait Mikasa : Le monde est cruel, mais aussi ... Très beau.
Quiconque posera un regard sans haine sur le monde, avec compassion, avec amour pour son prochain pourra prétendre toucher du doigt cette Liberté tant cherchée.. un amour désintéressé, non tourné pour assouvir ses propres désirs égoïstes.
Car l'amour, comme la haine, prend différents formes.
L'amour liant deux êtres qui s'aiment, se désirent, se chérissent, se cherchent....
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L'amour nous liant à ses camarades, son bataillon, à sa famille de choix, de cœur...
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L'amour nous liant à nos racines, notre famille de sang...
L'amour que nous apporte la vie sous toutes ses formes...
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L'amour... ce pouvoir aussi imprévisible qu'incontrôlable.
Et qui peut devenir l'obsession d'une vie. C'est en devenant une obsession que l'amour devient aussi destructeur que la haine, et nous renvoie à notre condition d'Homme aliéné... enfermé dans son "Chemin", dans sa cage.
C'est en faisant preuve de résilience, d'auto-sacrifice que l'homme peut goûter à la liberté. On peut trouver la rédemption dans l'amour que lui porte autrui, qu'on lui porte aussi. Pendant quelques heures, quelques années...
Au prix d'un renouveau du cycle de la haine, car l'homme reste égoïste, tous ne sont pas prêts à faire des sacrifices.
De ce fait, Mikasa et Eren ont accompli le plus grand des sacrifices pour la survie de leurs camarades et du monde : ils abandonnent leur chance d'être heureux ensemble, sacrifient leur désir d'être ensemble pour le reste de l'humanité.
Comme dans les tragédies, les héros principaux sont victimes du Destin, sont ceux qui payeront le prix pour que les autres puissent s'épanouir et vivre.
Les enfants sont devenus des adultes.
De même qu'Armin n'est plus le petit garçon pleurnichard à protéger. Contrairement à Eren, il a réussit à apprendre de ses erreurs, à faire le deuil, à affronter ses propres peurs, à avouer son amour à la fille qu'il aime. C'est finalement lui à son tour qui relèvera le petit garçon blessé, qui le réconfortera.
La frustration
Oui, Mikasa est le personnage principale de l'histoire. c'est par elle que l'éveil se fait, c'est par sa main qu'elle clôture ce long voyage. Dans les souvenirs d'Eren, elle est toujours centrale. Elle est la clé, la solution finale.
C'est sa psychologique, son parcours émotionnel qu'on suivra tout au long du manga. Eren n'est qu'un complément, le personnage qui cristallise ses objectifs. Dans un monde où les hommes sont "dominants", la femme doit plier le genou, soutenir son prince pour que la lumière brille sur lui.
Isayama a su parfaitement retourné ce code classique de narration. Qu'on soit d'accord ou non avec la conclusion de certains personnages féminins, l'œuvre met souvent en avant le fait que les hommes ne sont que des victimes de leurs passions et leurs obsessions.
Seules les femmes semblent sortir victorieuses face à la cruauté du monde : elles prennent les armes (Historia), continuent à se battre face au désespoir (Mikasa), savourent la vie et apportent de la joie autour d’elle (Sasha), soutiennent d’autres femmes dans leurs émancipations ( Ymir avec Historia) remettent en question leur éducation (Gaby) désobéissent (Annie), vont à l'encontre des principes “moraux” pour survivre (Ymir Frizt qui continue à aimer son bourreau) , se sacrifient pour le bien commun (Hanzi Zoé)…
Mais évidemment... sans aussi payer le prix du sacrifice et faire des concessions.
Historia porte un enfant d'un homme qu'elle ne semble pas aimée mais endosse le rôle de la mère qu'elle aurait souhaité avoir tout en endossant le lourd attribut de la fonction de Reine dans un pays en proie à des tendances nationalistes guidées par la peur.
Avec l'aide d'Eren, elle n'a pas cédé à la tentation de l'auto-sacrifie mais a décidé elle-même qui elle allait épargner ou non, quel chemin elle a voulait tracé. Son désir était d'être mère, une bonne mère. Qu'importe le père, c'était un amour maternelle indestructible qu'elle voulait offrir à un enfant. Celui qu'elle n'a jamais eu.
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Mikasa accepte de tuer Eren car, si elle lui avait donné une autre réponse, leur vie de fugitifs n'aurait été qu'un fugace rêve et la mort d'Eren était inévitable.
Malgré son puissant amour pour Eren (aussi toxico-dépendant il puisse être, expliqué par le pouvoir des Ackerman ?), elle brisera les chaînes de sa servitude en tuant son seul Amour. Elle est la lumière. Elle a accompli le parcours d'une vraie héroïne en faisant preuve de résilience, en donnant de soi pour le monde.
Elle qui n'avait que des yeux pour Eren.. s'est ouverte aux autres, à montrer de l'empathie, une envie de continuer à vivre pour les autres camarades qui lui sont chers.
Mikasa montre aussi la voie à Ymir... on peut aimer un monstre, on peut être prisonnière d'une relation toxique mais on peut s'en libérer. On peut devenir libre, mais le prix à payer sera de porter cette infinie tristesse, cette frustration d'avoir pu vivre une autre histoire si les choses auraient été différentes. Par son baiser, elle a montré ce qu'est le véritable amour.
Bien que la frustration soit présente, bien qu'on aurait souhaité qu'elle tourne la page et qu'elle est reconstruit sa vie, elle doit aussi payer le prix de sa "liberté", de sa "survie" : hantée par le sacrifice d'Eren, gardienne de ses souvenirs, de sa tombe comme pour préserver son existence aussi long qu'elle puisse encore vivre.
Encore une fois, les Femmes montrent qu'elles sont plus fortes qu'on ne le croit. Ymir a donc pu se libérer aussi de son lien toxique avec le Roi en faisant disparaître les Titans.
A l'image de la fin douce-amère du chapitre qui nous montre que la disparition d'un monstre, d'une force divine "responsable" des horreurs, n'est pas le salut tant attendu.
Les vices, les peurs humaines resteront le poison, empêchant à atteindre cette liberté si illusoire. Les hommes n'ont pas besoin de divinités pour creuser leur propre route vers la mort.
Si on adopte le point de vue occidental, il est un vrai que c'est un coup dur pour les femmes "fortes" de l'œuvre encore en vie. Réduites à être des victimes collatérales de l'Amour, aussi toxique que puisse être ce lien (Ymir-Mikasa). Réduites à s'attacher à des figures romantiques gagnantes ou perdantes en fonction si leur love-intérêts est le méchant de l'histoire (Mikasa-Annie). Réduites à leur rôle de mère-bienfaitrice (Historia-Gaby).
C'est maladroit mais je pense qu'Isayama a voulu montré que personne n'est épargné. Qu'aucun personnage ne peut prétendre complètement la quiétude et la douce liberté. Chacun a du sacrifié quelque chose pour survivre.Et les femmes et les hommes sont égaux face à ce jugement. Les femmes restent aussi des victimes dans un monde qui reste dominé aussi par la cruauté des Hommes (la race humaine en général). Elles ne sont pas complètement libres, elles sont aussi coincées dans des rôles. Chacun porte le poids de ses choix. Que les personnages ont un devoir de mémoire, de transmettre aux générations futures les horreurs qu'ils ont vécu pour tenter de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Même si leurs nouveaux choix de vies sont imparfaits, décevants pour ceux qui sont à l'extérieur.
Chacun porte le poids de ses choix. Que les personnages ont un devoir de mémoire, de transmettre aux générations futures les horreurs qu'ils ont vécu pour tenter de ne pas reproduire les mêmes erreurs. Même si leurs nouveaux choix de vies sont imparfaits, décevants pour ceux qui sont à l'extérieur.
Levi a sacrifié a un bon nombre de ses camarades pour accomplir sa promesse envers Erwin dans sa quête de vérité et pour continuer le combat vers la liberté des Eldiens.
Armin et Mikasa ont sacrifié Eren : leur ami, leur amour, l'être le plus cher pour accomplir leur promesse de découvrir le monde extérieur et toucher à cette liberté.
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Comme pour Levi Ackerman et son amour pour ses camarades du bataillon. Comme pour Mikasa et son amour pour Eren (car elle a vu l'humain derrière le monstre). Elle attends un signe depuis 3 ans pour le revoir afin de donner suite à " à plus tard Eren".
Finalement un oiseau vient lui remettre son écharpe. Pour l'encourager de nouveau à aller de l'avant. Pour continuer à vivre...
Il n’y a pas de liberté sans sacrifice. Il n’y a pas de liberté sans amour.
Les gens les plus libres sont ceux qui aiment honnêtement et sincèrement quelqu’un.
Ceux qui sont capable de voir la beauté du monde malgré sa laideur. Qui donnent sans attendre de retour.
Ceux qui continuent à porter un regard sans haine sur le monde, ceux qui ne succombent pas à sa cruauté.
Les larmes coulent...
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kalyria1674-blog · 2 years
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Karl Reiss est le pire monarque de tout SnK
Dans Shingeki no Kyôjin, l'auteur nous a présenter plusieurs monarques que les fans s'amusent parfois à comparer entre eux. De l'avis populaire, ceux qui sont considérés comme les pires sont généralement Rhodes Reiss ou Karl Fritz.
Je suis en total désaccord avec cela. Car, de tout les ''candidats'' potentiels, à mes yeux, Karl Reiss, aussi connu comme le 145ème roi, est le pire !
Rhodes Reiss est un pauvre bougre ignorant et lâche mais qui a tenter de faire au mieux après avoir été maintenu dans le noir par son père, son frère et sa fille (je ne vais pas parler d'eux ici à cause de tout le truc de ''contrôle mental'' auquel ils étaient soumis) puis mit sur un trône au pouvoir sapé.
Le faux roi est, comme cela se remarque très facilement, une doublure et une marionnette destinée à éloigner les curieux. Or un roi qui ne règne sur rien n'est pas un roi.
Quand à Karl Fritz, c'est avec lui que c'est le plus serré étant donner qu'on parle d'un barbare esclavagiste assoiffé de pouvoir mais, au final, j'estime que Reiss a réussi l'exploit douteux de surpasser son ancêtre, ce qui en dit beaucoup.
Parce que j'estime qu'il y a une différence entre être un bon ''roi'' et être un bon ''humain'', si on me demandais la pire personne, j'aurais dit Fritz sans hésiter. Mais le rôle d'un roi est de gouverner son peuple, de le représenter et de le protéger. En cela et malgré sa mégalomanie, son orgueil et sa cruauté envers autrui, Karl Fritz a toujours réussi à remplir deux de ces exigences.
Il a pu gouverner durant des années avec suffisamment d'intelligence pour savoir s'entourer (dans les derniers flashbacks, il semble avoir prit un conseiller) et de justesse pour assurer prospérité et développement à son peuple. Et, parce qu'ils ont survécus durant ce temps et que, esclave comme Ymir mis à part, ses sujets ne semblaient pas particulièrement malheureux (mariage entre eux, loyauté de ses sujets quand les Mahr tentèrent de le tuer et eurent Ymir...etc.) ou révoltés, je pense que l'on peut dire qu'ils les a protéger.
Enfin, un dernier point en sa faveur que j'ai relevé est que, bien qu'Ymir finisse par se battre et être l'atout décisif, il ne l'a jamais envoyé à sa place en restant assis. Toujours, il s'est déplacé au front aux côtés de ses hommes.
En tant qu'humain, je pense que nous pourrions être d'accord (après l'avoir vu de l'unique point de vue d'Ymir) qu'en tant qu'homme, il était un monstre. Mais, en tant que dirigeant ? Ben... il était loin d'être le meilleur (ses tendances bellicistes leur ont attirer plein d'ennemis qui les auraient détruit s'il n'avait pas ''miraculeusement'' (je vous jure, écrire ça est douloureux pour moi en pensant à la Première et sa destinée) trouver comment transmettre le pouvoir d'Ymir) mais il n'était pas non plus le pire.
Direction, prospérité et protection est, entre autres héritages moins glorieux, ce qu'il a finalement apporter à ceux qu'il considérait comme les siens.
Mais Karl Reiss ?!
Si l'on continue de parler selon la différence ''valeur humaine'' / ''valeur souveraine'', son descendant était peut-être, peut-être, un meilleur humain mais un dirigeant de merde ! Non, en fait, ce n'était même pas un dirigeant. Son seul avantage, c'est qu'il était moins belliqueux que son ancêtre. Ou trop pleutre pour assumer ses tendances au grand jour, c'est possible aussi.
Et encore, pour l'humain, ça se discute parce que même si les Tybur disent qu'il l'a fait parce qu'il se souciait des autres peuples, son comportement ne l'indique pas vraiment. Tel que je lis les choses, j'ai plus l'impression de voir un souverain ayant voulu laisser sa marquer dans l'histoire ou qui détestait son peuple/rôle plutôt que quelqu'un qui aimait tant les autres.
Car sinon, pourquoi les pousser à une sanglante guerre de libération quand il aurait simplement pu accepter leur revendications d'indépendances ?
Enfin, j'ai du mal à avoir comment, objectivement, une personne née et élevée au plus haut niveau de la culture eldienne aurait jamais pu rencontrer et expérimenter l'oppression prétendument menée par les eldiens avec suffisamment de force pour comprendre que quelque chose devait être fait à ce sujet. Surtout si les idées avec lesquelles il fût élevés étaient que son sang le rendait meilleur que ceux qui l'entourait.
Bien sûr, bien sûr, vu le peu que l'on sait de Karl Reiss, je conçois tout a fait qu'il ait pu y résister et qu'il ait voulu le mieux. Surtout qu'il est, si je me souviens bien, le seul du manga à ne pas avoir droit de témoigner de ses raisons lui-même mais toujours selon l'interprétation de d'autres nés bien après sa mort.
Sauf si on prend le voeu en compte, ce que je fais habituellement car il est visible que Frieda n'était pas dans son état normal à ce moment-là mais je veux au moins donner une petite chance à l'homme plutôt que de le condamner unilatéralement sachant que ce ne serait pas rendre justice à l'écriture d'Isayama. Mais même en tant que dirigeant mis à part, s'il avait voulu mettre fin à l'oppression eldienne (et j'appuis bien sur cela et non pas l'instauration d'une paix mondiale), il aurait pu utiliser tellement de moyens différents, surtout avec l'Originel débridé qu'il possédait :
Libérer Ymir plutôt que l'utiliser comme esclave... comme l'intégralité de ses prédécesseurs prétendument détestés.
Laver le cerveau des eldiens et les rendre dociles à ses commandes pour qu'ils cessent leur oppression des autres.
Les faire mourir en même temps par le biais des Chemins.
Mettre ses efforts dans la vie politique nationale et internationale pour changer les choses, notamment dans l'éducation (pour le long terme), la diplomatie (pour les relations) et l'économie (pour la mise en place d'une auto-subsistance partielle) afin que lesurvie ne dépendent pas de leur empire.
Modifier le corps des eldiens (comme prouver possible par les Ackerman) pour mettre fin à la tyrannie des titans Purs. En cas d'inquiétude, il aurait même pu pactiser avec Ymir pour rendre cela définitif, car l'Originel sans purs à contrôler, bien que toujours immensément puissant, reste vachement moins menaçant et destructeur.
Retirer leurs titans aux familles nobles perturbatrices et les offrir à d'autres jugées plus pacifiques et méritantes.
Accepter directement les volontés d'indépendance de ceux qui le désiraient.
Ne pas créer les murs par le biais d'une armée de Colossaux s'ils n'avaient vraiment pas l'intention de les utiliser. Avec le Marteau d'Armes, ça aurait prit plus de temps mais aurait aussi annihiler le risque que ça lui explose à la figure de cette façon.
[Compte-tenu de ce que l'on sait de lui, j'ai volontairement choisit des trucs à la moralité douteuse mais, même là, je n'ai pas pu me retenir entièrement, rendant, je pense, facile pour vous de dire qu'elles sont mes préférées.]
Et plein d'autres auxquelles je ne pense pas forcément maintenant. Bien entendu, certaines peuvent paraître ridiculement idéalistes pour un dirigeant ordinaire... mais pour quelqu'un qui était fondamentalement vu (voir même était tout court) comme un dieu par son peuple et intouchable pour celui-ci, tout ce qu'il a trouver fût :
Laisser les maisons nobles s'entretuer entre elle et y entraîner leurs sujets.
Rester en arrière pendant une guerre mondiale et ignorer les appels à l'aide de ceux qu'il était censé protéger pour se morfondre sur la cruauté du monde... qu'il n'a probablement jamais, en tant que plus puissant roi de l'époque, jamais expérimentée directement.
Fomenter une guerre contre son propre peuple pour ''libérer'' les autres alors qu'il aurait simplement pu accepter leurs revendications à n'importe quel moment, causant certainement des dizaines de milliers de morts (au minimum) dans les deux camps et empirant le ressentiment à venir.
Déporter une partie de son peuple et abandonner les autres à la persécution et l'esclavage pour punir... les jeunes générations pas encore nées ?! Pour moi, c'est le plus gros indice qui me fait pencher sur le fait que Karl Reiss n'aimait particulièrement les autres peuples mais détestait le sien.
Tromper et enterrer vivant des centaines de milliers de membres de son peuple (par comparaison, la plus grande boucherie dans SnK minus le GT est la tentative de reprise de Wall Maria au tout début avec 250 000 victimes... et elle ne représente même pas la moitié du nombre de sacrifiés pour construire les murs) pendant un siècle. Car oui, je pense qu'il est celui qui a créer les Colossaux et non qu'il s'agit d'un ancien héritage d'Eldia (accumulation progressive ou expérience de chimie titanesque) qui, à l'époque, n'avait absolument pas besoin de ça pour rester incontestée. Sans compter que si les Colossaux avaient été à disposition à l'époque, personne n'aurait jamais cru le mensonge de Karl sur son impossibilité de riposter.
Laver le cerveau de son peuple pour détruire leur héritage de façon indifférenciée entre le bon et le mauvais et empêcher quiconque d'en tirer des leçons. Surtout si elles peuvent s'opposées à ses vues sur la ''décadence eldienne''.
Soumettre sa famille et leur imposer sa volonté en leur lavant le cerveau sans égard pour les souffrances que cela leur causerait (Uri et Frieda ont voulu résister et quand Rhodes a essayer d'intervenir auprès de son père, il a finit au cachot !) à l'avenir.
Dire aux Mahr qu'ils pourraient venir se venger n'importe quand sur son peuple sans conséquence contre eux.
Trahir ses ''proches amis'' comme ce général Azumabito qui survécut assez longtemps pour donner naissance à la lignée de Mikasa et les anciennes alliances allant avec avant de les perscuter (dans un but d'extinction) pour les empêcher de révéler la vérité. Avec des amis comme ça, pas besoin d'ennemis.
Prétendre au monde qu'il viendrait les détruire s'ils osaient même entrer en contact avec eux, fermant d'office toute possibilité de discussions qui aurait pu naître ou subsister pour ne laisser l'option qu'entre la destruction de l'un des camps (Mahr, Paradis, Nations étrangères... etc.).
Condamner l'ensemble de son peuple à une lente agonie et les forcer à s'entretuer pour le bien de gens n'en ayant rien à foutre et se concentrant sur l'utilitarisme de leurs ressources titanesques et minérales.
Faire tourner l'ensemble de la résolution des conflits autour du pouvoir de l'Originel, comme si supprimé le Pouvoir des Titans résoudrait miraculeusement les conflits du monde et empêcherait celui-ci de sombrer dans l'effusion de sang à l'extérieur des murs au lieu de... voyons... aller, au hasard, rendre les Paradisiens encore plus violents dans leur désespoir pour la survie.
... C'est déjà une sacrée liste et qui donne plusieurs raisons sur pourquoi je pense que Karl Reiss est, sans contestations possibles, le pire souverain du lot. Ou, comme le dit très justement cette phrase :
''Un roi qui refuse de protéger les siens n'est pas un roi.''
Dans ce cas, comment appelle t-on un roi qui condamne sciemment les siens à l'extermination, de façon lente et cruelle, et qui, pour ce ''sacrifice bienveillant'' à exiger de mourir en paix dans un milieu privilégié ?
Karl Reiss, à mes yeux, n'était ni sage, ni bienveillant, ni adepte de paix. Il était cruel, égoïste, égocentrique, lâche, stupide, paternaliste et d'une arrogance à couper le souffle qui n'a rien a envier à celle de son ancêtre Fritz.
Sauf que, contrairement à lui, en plus d'être un être humain honteux à tout point de vu, il a aussi réussi l'exploit d'être un souverain honteux.
Vous savez ce que je trouve le plus ironique ? C'est que sa volonté disait vrai, même s'il ne se rend probablement pas compte que cela vaut aussi pour lui.
''Si l'Originel tombait entre des mains inaptes, le monde sombrerait dans un chaos infernal.''
Bravo, Karl Reiss pour avoir compris cela. Malheureusement, votre égoïsme, votre lâcheté et votre cruauté vous aurons empêcher de voir que cela valait pour vous plus que pour la plupart des autres, minus Eren.
Pour ce qui est d'Eren, je les compare pas par hasard avec le Grand Terrassement comme seul point. Je les compare aussi car étant les deux derniers possesseurs de l'Originel débridé, ils ont tout les deux eu le même comportement face à l'opposition. Ils étaient extrêmement puissant et, face à la violence qu'ils prétendaient vouloir stopper, leur réponse fût d'en rajouter une couche en imposant, par leurs pouvoirs/manigances, leur vision aux autres.
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Comme le dis si bien Grisha mais aussi d'autres victimes de leurs agissements :
''N'y avait-il vraiment pas d'autres moyens ?!''
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