#Saint-Léon-sur-l'Isle
Explore tagged Tumblr posts
Text
Saint-Léon-sur-l'Isle, Dordogne, Nouvelle-Aquitaine.
#Saint-Léon-sur-l'Isle#Canton of Saint-Astier#Arrondissement of Périgueux#Dordogne#Nouvelle-Aquitaine#France
33 notes
·
View notes
Text
HISTORICAL PRECURSORS TO THE RADA AND PETWO RITES
In the historical record, there appear to be two prominent sects of colonial Voodoo: (1) snake worshippers (2) followers of Don Pedro. The snake worship sect appears to be the precursor to the Rada rite, while the Don Pedro sect appears to be the precursor to the Petwo rite.
Key historical documents pertaining to the snake worshippers include:
Moreau de Saint-Méry, Médéric Louis Elie. Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint Domingue (etc.). Vol. 1. Moreau de Saint-Méry, 1797. p. 45-51 https://archive.org/details/descriptiontopog00more/page/44/mode/2up
Malenfant, Colonel (1814) Des Colonies et Particulierement de Celle de Saint-Domingue: Memoire Historique et Politique. Paris: Audibert., p. 217-220 https://archive.org/details/descoloniesetpar00male/page/215/mode/1up?q=vaudou
Key historical documents pertaining to the Don Pedro sect include:
Archives Nationales d’Outre-Mer, Aix-en-Provence, E 182, Ferrand de Beaudière to the Naval and Colonial Minister, translated in “Prophet or Cook? The Real Don Pedro” in Geggus, David. The Haitian Revolution: a documentary history. Hackett Publishing, 2014.
Moreau de Saint-Méry, Médéric Louis Elie. Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint Domingue (etc.). Vol. 1. Moreau de Saint-Méry, 1797. p. 51 https://archive.org/details/descriptiontopog00more/page/44/mode/2up
Descourtilz, Michel Etienne, and LECLERC, Charles Emmanuel. Voyages d'un naturaliste France, Dufart, pere, 1809. https://archive.org/details/voyagesdunnatura03desc/page/180/mode/2up https://www.google.com/books/edition/Voyages_d_un_naturaliste/wOzA6FsbqJAC?hl=en&gbpv=0
Drouin de Bercy, Léon. De Saint-Domingue: de ses guerres, de ses révolutions, de ses resources, et de moyens a prendre pour y rétabilir la paix et l'industrie. France, Chez Hocquet, 1814. p. 176 https://books.google.com/books?hl=en&lr=&id=FxYWAAAAYAAJ&oi=fnd&pg=176#v=onepage&q&f=false
These documents are described in:
Chapter 2 “The Evolution of Colonial Voodoo” in Laguerre, Michel S. Voodoo and politics in Haiti. Springer, 2016. pp. 22-38
Hebblethwaite, Benjamin. A Transatlantic History of Haitian Vodou: Rasin Figuier, Rasin Bwa Kayiman, and the Rada and Gede Rites. United States, University Press of Mississippi, 2021.
Excerpts from these documents are included below, with commentary:
[RADA1] MOREAU DE SAINT-MERY’S (1797) DESCRIPTION TOPOGRAPHIQUE, PP.45-51
In Description topographique, (1797) Moreau de Saint-Méry described two variants of Vodou (“Vaudoux”), which seem to be the precursors of the Rada and Petwo rites respectively.
The first variant of Vodou is described between pages 45 and 51, introduced like so:
“Selon les nègres Aradas, qui sont les véritables sectateurs du Vaudoux dans la Colonie, & qui en mantiennent les principes & les règles, Vaudoux signifie un être tout-puissant & surnaturel, dont dépendent tous les événemens qui se passent sur ce globe. Or, cet être, c'est le serpent non venimeux ou une espèce de couleuvre, et c'est sous ses auspices que se rassemblent tous ceux qui professent la même doctrine. Connaissance du passé, science du présent, prescience de l'avenir, tout appartient à cette couleuvre, qui ne consent néanmoins à communiquer son pouvoir, & à prescrire ses volontés, que par l'organe d'un grand-prêtre que les sectateurs choisissent, & plus encore par celui de la négresse que l'amour de ce dernier a élevée aurang de grande-prêtresse.”
TRANSLATION:
“According to the Aradas, who are the true devotees of Voodoo in the colony, and who maintain the principles and the rules, Voodoo signifies an all-powerful & supernatural being, on whom depends all events that happen in the world. Now, this being is the non-venomous serpent or a kind of grass snake, and it is under its auspices that all those who profess the same doctrine gather. Knowledge of the past, science of the present, prescience of the future, all belong to this grass snake, which nevertheless does not consent to communicate its power, and to prescribe its wishes, except through the organ of a high priest whom the sectarians choose, and even more through that of the negress whom the love of the latter has raised to the rank of high priestess.”
SOURCE: Moreau de Saint-Méry, Médéric Louis Elie. Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint Domingue (etc.). Vol. 1. Moreau de Saint-Méry, 1797. p. 45-51 https://archive.org/details/descriptiontopog00more/page/44/mode/2up
The ceremony resembles snake worship of Ouidah, where it centers around a snake god (couleuvre). It was presided over by two ministers, who were called “King” (Roi) & “Queen” (Reine), “master” (maître) & “Mistress” (maîtresse), or “Papa” (papa) & “Mama” (maman). With the snake secured inside a box, the ceremony begins with an adoration of the snake and an oath of secrecy. The congregation was then allowed to make appeals to the snake. Many of those present were slaves: “La plûpart lui demandent le talent de diriger l'esprit de leurs maîtres;” (p. 47)
This is followed by spirit possession by the snake god:
“A chacune de ses invocations, le roi Vaudoux se recueille; l'Esprit agit en lui. Tout-à-coup il prend la boîte où est la couleuvre, la place à terre et fait monter sur elle la Reine Vaudoux. Dès que l'asile sacré est sous ses pieds, nouvelle pythonisse, elle est pénétrée du dieu, elle s'agite, tout son corps est dans un état convulsif, & l'oracle parle par sa bouche.”
TRANSLATION:
“At each of his invocations, the Voodoo king collects himself; the Spirit acts on him. Suddenly he takes the bok where the snake is, places it on the ground and makes the Voodoo Queen climb on it. As soon as the sacred asylum is under her feet, a new pythoness, she is is penetrated by the god, she becomes agitated, her whole body is in a convulsive state, & the oracle speaks through her mouth.”
SOURCE: Moreau de Saint-Méry, Médéric Louis Elie. Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint Domingue (etc.). Vol. 1. Moreau de Saint-Méry, 1797. p. 48
https://archive.org/details/descriptiontopog00more/page/48/mode/2up
Offerings are then made to the snake god, and a second oath of secrecy is taken. This is followed by a sacred dance, where the song “Eh! eh! Bomba, hen! hen!” is sung, and the “mounting” of an initiate is described: “alors le récipiendaire se met à trembler et à danser; ce qui s'appelle monter Vaudoux” (p. 49)
This key historical document is worth reading in full. It pertains to the history of New Orleans Vooodo, as it was copied by the author of Souvenirs d’Amerique et de France par une créole (1883) in her description of Nouvelle-Orléans.
SEE: [Hélène d’Aquin Allain], Souvenirs d’Amérique et de France par une créole (Paris: Bourguet-Calas, 1883), 144. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1314161/f158.item.r=vaudoux
[RADA2] MALENFANT’S (1814) DES COLONIES ET PARTICULIEREMENT DE CELLE DE SAINT-DOMINGUE
Malenfant’s account is similar to Moreau de Saint-Méry’s (1797) Description topographique. Malenfant likened Vodou to Freemasonry, and there is no mention of “Don Pedro”.
Below is an excerpt:
Les voyageurs qui veulent parcourir l'Afrique devraient se faire initier à une secte connue sous le nom de Vaudou , secte très-sévèrement punie par les blancs, et aussi cruellement que les francs - maçons par les Espagnols et les Portugais.
Il y avait à Gouraud une grande prêtresse du Vaudou, et un noir, grand chef; je n'ai jamais voulu les dénoncer; ils eussent été pendus ou brûlés de suite. J'ai su ce fait par une négresse qui était initiée. Il y a un mot depasse, mais elle n'a jamais voulu me l'indiquer : elle disait que les femmes ne le connaissent pas. Elle m'a donné les signes pour la reconnaissance avec la main: c'est , à quelque chose près , celui des maçons. Très-peu de créoles sont initiés; il n'y a que les enfants des chefs du Vaudou. Elle me le dit sous le secret, en m’assurant que, malgré que les nègres m'aimassent beaucoup , je serais tué ou empoisonné si je cherchais à découvrir le grand mystère de la secte.
Il existe chez les prêtres du Vaudou, une grosse couleuvre privée, cachée sous terre, dans une grande caisse de bois, qu'on lève dans les cérémonies en forme d'autel. On fait des serments entre les mains de la grande prêtresse. Les danses conduisent à des convulsions, qui cessent lorsqu'on boit une espèce d'huile , qu'elle m'a dit être de serpent ; on en frotte aussi les tempes , les jarrets et les aisselles.
Le chef du Vaudou mourut lorsque j'étais à Gouraud. Il avait un grand ascendant sur tous les noirs ; ils lui ont fait des funérailles magnifiques ; on y a dansé le Vaudou. Je n'ai point voulu troubler leur fête : je lui ai donné au contraire vingt bouteilles de vin.
Cette secte me paraît tenir aux illuminés. Il n'y a que des fanatiques , des sots , ou des imbécilles, qui puissent s'inquiéter d'une secte, qui me paraît à peu près celle de la maçonnerie.
Il faut espérer que les philantropes qui ont établi sur la Sierra Léona une colonie libre , parviendront à trouver l'origine de cette institution, qui remonte peut-être aux temps les plus reculés. Les Arradas sont ceux qui m'ont paru y être le plus attachés…
MACHINE TRANSLATION:
Travelers who want to travel through Africa should be initiated into a sect known as Voodoo, a sect very severely punished by the whites, and as cruelly as the Freemasons by the Spaniards and the Portuguese.
There was in Gouraud a high priestess of Voodoo, and a black, a great chief; I never wanted to denounce them; they would have been hanged or burned immediately. I learned this fact from a negress who was initiated. There is a password, but she never wanted to tell me: she said that women do not know it. She gave me the signs for recognition with the hand: it is, more or less, that of the Masons. Very few Creoles are initiated; there are only the children of the Voodoo chiefs. She told me this in secret, assuring me that, although the Negroes loved me very much, I would be killed or poisoned if I tried to discover the great mystery of the sect.
Among the Voodoo priests, there is a large private snake, hidden underground, in a large wooden box, which is raised in ceremonies in the form of an altar. Oaths are taken in the hands of the high priestess. The dances lead to convulsions, which stop when one drinks a kind of oil, which she told me was made of snake oil; one also rubs the temples, hamstrings and armpits with it.
The Voodoo chief died when I was in Gouraud. He had great influence over all the blacks; they gave him a magnificent funeral; they danced Voodoo there. I did not want to disturb their celebration: on the contrary, I gave him twenty bottles of wine.
This sect seems to me to be related to the enlightened. There are only fanatics, fools, or imbeciles, who can worry about a sect, which seems to me to be more or less that of Masonry.
It is to be hoped that the philanthropists who have established a free colony on Sierra Leone, will succeed in finding the origin of this institution, which perhaps goes back to the most remote times. The Arradas are those who seemed to me to be most attached to it…
SOURCE: MALENFANT, COLONEL (1814) Des Colonies et Particulierement de Cellede Saint-Domingue: Memoire Historique et Politique. Paris: Audibert., p. 217-220 https://archive.org/details/descoloniesetpar00male/page/215/mode/1up?q=vaudou
[PETWO1] “PROPHET OR COOK? THE REAL DON PEDRO”
13) Prophet or Cook? The Real Don Pedro
These letters by the judge of Petit Goâve parish reveal that the original Don Pedro was not a freedman but probably a maroon slave, and that Moreau de Saint-Méry (doc. 11) was mistaken in thinking he was Spanish rather than African. Due to Portuguese influence in Africa, Pedro was quite a common name among Kongolese, both for African kings and Caribbean slaves. Significantly, the author uses the Portuguese “Dom” not the Spanish “Don.” Petit Goâve lies west of Port-au-Prince on Haiti’s southern peninsula.
(1 May 1769.) In June/July 1768 and on into 1769, [I] carried out the very extensive investigation for the criminal case against the infamous black slave Pierre, of the Congo nation, who called himself Dom Pedro, and his adherents and accomplices to the number of forty-two imprisoned Negroes, mulattoes, and Negresses. The Negro Dom Pedro was extremely dangerous. He went from plantation to plantation dominating the minds of the blacks by means of performing crude tricks. He informed them that they would soon be free, and he had the slave drivers of each plantation whipped, telling them that they could no longer flog the slaves in their charge and, moreover, that they would not be punished by their masters. He demanded tribute in either money or animals from initiated or compliant slaves, and he imposed it on those who did not remain loyal to him. This investigation involved some 300 documents, and it was brought to an end in February by order of the Council, because the Negro Dom Pedro had been killed in a hunt.
(15 October 1773.) [The jails of Petit Goâve were full of] the accomplices of a black slave calling himself Dompèdre who stirred up the workforces of the north and south coasts [of the southern peninsula] inciting them to rebellion and to be independent of their masters.
(Archives Nationales d’Outre-Mer, Aix-en-Provence, E 182, Ferrand de Beaudière to the Naval and Colonial Minister)
SOURCE: Geggus, David. The Haitian Revolution: a documentary history. Hackett Publishing, 2014.
[PETWO2] MOREAU DE SAINT-MERY’S (1797) DESCRIPTION TOPOGRAPHIQUE
In Description topographique, (1797) Moreau de Saint-Méry described two variants of Vodou (“Vaudoux”), which seem to be the precursors of the Rada and Petwo rites respectively.
Moreau de Saint-Méry describes the second variant of Vodou on page 51:
“...Qui croirait que le Vaudoux le cède encore à quelque chose, qu'on a aussi appelé du nom de danse ! En 1768 , un nègre du Petit-Goave , espagnol d'origine, abusant de la crédulité des nègres, par des pratiques superstitieuses , leur avait donné l'idée d'une danse analogue à celle du Vaudoux , mais où les mouvemens sont plus précipités. Pour lui faire produire encore plus d'effet, les nègres mettent dans le tafia qu'ils boivent en dansant , de la poudre à canon bien écrasée. On a vu cette danse appellée Danse à Dom Pèdre, ou simplement Don Pèdre, donner la mort à des nègres ; & les spectateurs euxmêmes, électrifés par le spectacle de cet exercice convulsis, partagent l'ivresse des acteurs, & accélèrent par leur chant & une mesure pressée , une crife qui leur est , en quelque sorte , commune. Il a sallu défendre de danser Don Pedre sous des peines graves , & quelquefois inefficaces.”
TRANSLATION (borrowed from Laguerre):
“Who will believe that Voodoo gives place to something further which also goes by the name of dance? In 1768, a slave of Petit-Goave, of Spanish origin, abusing the credulity of the blacks, by superstitious practices gave them an idea of a dance, analogous to that of the Voodoo, but where the movements are more hurried. To make it even more effective the slaves place in the rum, which they drink while dancing, weIl crushed gun-powder. One has seen this dance, called Dance to Don Pedro, or simply Don Pedro, induce death in the slaves; and the spectators themselves, electrified by the spectacle of this convulsive exercise, share the drunkenness of the actors, and hasten by their chant and a quickened measure, a crisis which is in some way common to them. It has been necessary to forbid them from dancing Don Pedro under grave penalty, but sometimes ineffectually.”
SOURCE: Moreau de Saint-Méry, Médéric Louis Elie. Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint Domingue (etc.). Vol. 1. Moreau de Saint-Méry, 1797. p. 45-51 https://archive.org/details/descriptiontopog00more/page/44/mode/2up
This second, more “fiery” variant of Vodou (“Don Pedro”) seems to be the precursor to the Petwo rite.
[PETWO3] DESCOURTILZ’ (1809) VOYAGES D’UN NATURALISTE ET SES OBSERVATIONS
Descourtilz mentions the precursor to the Petwo rite in Chapter 4, “Idée des Vaudoux”:
« Les vaudoux , me dit la véridique Finette (1) , sont de nations différentes ; ils tombent en crise par suite d’une sympathie imconcevable. Réunis sur le terrain qui doit être le théâtre de leurs grimaces convulsives, ils sourient en se rencontrant, se heurtent avec rudesse, et les voilà tous deux en crise ; les pieds en l'air, hurlant comme des bêtes féroces , et écumant comme elles.
» Je passois un jour , poursuivit-elle, auprès de deux de ces espèces de convulsionnaires, et soit que leurs prosélytes aient eu l’intenuon d’accréditer leur système, soit que par ces preuves irrécusables , ils aient voulu profiter de mon jeune àge pour m'initier dans leurs mystères , on m’introduisit dans le cercle, et il fut ordonné à l’un d’eux, par le chef de la horde, de prendre dans ses mains du charbon allumé qui lui fut présenté, et sembla ne point le brûler; à l’autre de se laisser enlever des lanières de chair avec des ongles de fer, ce qui fut ponctuellement exécuté, sans que je remarquasse le moindre signe de sensibilité.
» Dompète ( c’est le nom du chef tout-puissant de la horde fanatique ) a, disent-ils, le pouvoir de découvrir de ses yeux , et malgré tout obstacle matériel, tout ce qui se passe , n’importe à quelle distance ; propriété ficuve bien faite pour en imposer aux crédules, et tyranniser les incertains dont le défaut de confiance est puni par le poison qui leur est familier , et, dans les mains du Dompète, d'un usage journalier et impuni.
» Les acolytes de cette secte ont aussi entre eux des moyens magiques d’exercer leur vengeance. Un homme a-t-il essuyé les rigueurs d’une amante, ou l’infidélité d’une maîtresse habituée ? un piquant de raie jeté dans l’urine de la coupable, le venge de son outrage, en frappant soudain l’infidelle d’unemaladie de langueur, que le vaudoux fait cesser à volonté par une préparauon différente.
MACHINE TRANSLATION:
"The voodooists," the truthful Finette (1) told me, "are of different nations; they fall into crisis as a result of an inconceivable sympathy. Gathered on the ground which must be the scene of their convulsive grimaces, they smile when they meet, collide roughly, and there they are both in crisis; feet in the air, howling like wild beasts, and foaming like them.
"I was passing one day," she continued, "with two of these kinds of convulsionaries, and whether their proselytes had the intention of accrediting their system, or whether by these irrefutable proofs they wanted to take advantage of my young age to initiate me into their mysteries, I was introduced into the circle, and one of them was ordered by the leader of the horde to take in his hands some lighted coal which was presented to him, and seemed not to burn it; the other to let strips of flesh be removed from him with iron nails, which was punctually carried out, without my noticing the slightest sign of sensitivity.
"Dompète (this is the name of the all-powerful leader of the fanatic horde) has, they say, the power to discover with his eyes, and despite all material obstacles, everything that happens, no matter how far away; a fictive property well made to impose itself on the credulous, and to tyrannize the uncertain whose lack of confidence is punished by the poison which is familiar to them, and, in the hands of the Dompète, of daily and unpunished use.
"The acolytes of this sect also have among themselves magical means of exercising their vengeance. Has a man endured the rigors of a lover, or the infidelity of a regular mistress? A stingray prickle thrown into the urine of the guilty one, avenges his outrage, by suddenly striking the unfaithful woman with a disease of languor, which voodoo can stop at will by a different preparation.
SOURCE: Descourtilz, Michel Etienne, and LECLERC, Charles Emmanuel. Voyages d'un naturaliste: et ses observations ; faites sur les trois regnes de la nature, dans plusieurs ports de mer francʹais, en Espagne, au continent de l'Amerique septentrionale, a Saint-Yago de Cuba, et a St.-Domingue, ou l'Auteur devenu le prisonnier de 40,000 Noirs revoltes, et par suite mis en liberte par une colonne de l'armee francʹaise, donne des details circonstancies sur l'expedition du general Leclerc. France, Dufart, pere, 1809. https://archive.org/details/voyagesdunnatura03desc/page/180/mode/2up
[PETWO4] DROUIN DE BERCY’S (1814) DE SAINT-DOMINGUE
Drouin de Bercy describes the threat “Don Pedro” posed to the white colonists:
Le Don Pedro et le Vaudou sont une association d'autant plus terrible qu'elle a pour but la ruine et la destruction des blancs, et de persuader aux negres qu'ils ne seront jamais heureux, s'ils n'y sont pass associes. Pour etre Don Pedro, il faut etre bon filou, effronte, entet, endurci aux coups, et ne jamais reveler de ce qui s'est passe dans leurs rendez-vous.
TRANSLATION
Don Pedro and Voodoo are an association all the more terrible because their aim is the ruin and destruction of the whites, and to persuade the Negroes that they will never be happy if they are not associated with it. To be Don Pedro, one must be a good rogue, brazen, stubborn, hardened to blows, and never reveal what happened in their meetings.
SOURCE: Drouin de Bercy, Léon. De Saint-Domingue: de ses guerres, de ses révolutions, de ses resources, et de moyens a prendre pour y rétabilir la paix et l'industrie. France, Chez Hocquet, 1814. p. 176 https://books.google.com/books?hl=en&lr=&id=FxYWAAAAYAAJ&oi=fnd&pg=176#v=onepage&q&f=false
#commentary#if anybody else has the same INSANE hyperfixation on the life's story of Robert D. Johnson... MIKEY WE EATIN GOOD TONIGHT!!#i swear this actually does pertain to the history of new orleans voodoo.
4 notes
·
View notes
Link
L'historien salue l'auteur de Journal d'un curé de campagne et de Dialogues des Carmélites. Romans et œuvres de combat de ce géant de notre littérature, réédités ces dernières semaines, présentent une actualité toute particulière.
«J'écris ce livre pour moi et pour vous - pour vous qui me lisez, oui: non pas un autre, vous, vous-même. J'ai juré de vous émouvoir - d'amitié ou de colère, qu'importe? Je vous donne un livre vivant.»
Cette apostrophe célèbre, en ouverture à La Grande Peur des bien-pensants, a électrisé notre jeunesse. Elle appartient à cette littérature d'interpellation qui fait de Georges Bernanos un prince du verbe parmi les siens. Les siens, c'est-à-dire les écrivains chrétiens - ou, pour mieux dire, christiques - qui commencent avec Pascal («Console-toi ; tu ne me chercherais pas, si tu ne m'avais trouvé») et qui s'épanouissent dans la première moitié du XXe siècle. À la fin du XIXe, Huysmans, Barbey d'Aurevilly, Villiers de L'Isle-Adam et surtout Léon Bloy ont ouvert la voie, cette voie royale dont les étapes se nomment Péguy, Claudel, Bernanos lui-même, Simone Weil, sans compter les philosophes, Bergson, Maritain, les journalistes, Mounier, Clavel…
Des Don Quichotte du spirituel
Et cela au moment même où la France se déchristianise dans ses profondeurs! Formidable chiasme du spirituel et du sociologique, littérature de résistance donc, chefs-d'œuvre à contre-courant: c'est ce qui leur confère ce ton de défi, cette insolence irrésistible, toutes amarres larguées, cet anticonformisme sans bluff.
Ce sont des Don Quichotte du spirituel. De là ce ton inimitable, cette flamboyance folle qui a donné à la prose française une intensité inégal��e jusqu'alors. Lisez donc une page de Tête d'or ou de Partage de midi, de Claudel, de Notre jeunesse, de Péguy, de La Joieou des Grands Cimetières sous la lune, de Bernanos, et l'évidence s'impose: à côté, Gide, Valéry, Camus sont gais comme une après-midi de Toussaint. Tenez, à propos du premier, voici ce qu'en disait Claudel, qui n'en ratait jamais une: «Gide se figure qu'il est simple parce qu'il est plat, qu'il est classique parce qu'il est blafard. C'est un clair de lune sur un dépôt de mendicité.»
Il n'y a au fond que deux sortes d'écrivains, ceux qui préparent à un sommeil agréable et ceux qui empêchent de dormir. Les miens appartiennent à la seconde catégorie
«Dieu me damne, voilà son portrait véritable»… Quand on écrit, ce n'est pas pour s'enchanter de son élégance et se bercer de ses propres cadences ; quand on écrit, c'est pour casser les vitres. Les hommes dont je parle ici ont mis toute leur moralité dans leur écriture, toute leur espérance, qui était grande, dans leurs mots. Il n'y a au fond que deux sortes d'écrivains, ceux qui préparent à un sommeil agréable et ceux qui empêchent de dormir. Les miens appartiennent à la seconde catégorie.
Il y a aujourd'hui une «actualité» de Bernanos. D'abord parce qu'il est tombé dans le domaine public, le «domaine» tout court, comme on dit dans l'édition, qui nous vaut chez Flammarion la réédition de deux romans, Sous le soleil de Satanet Journal d'un curé de campagneet dans «Bouquins», chez Laffont, une publication d'essais, de pamphlets, d'articles et de témoignages. Épatant. Il n'y manque que La Grande Peur des bien-pensants, pour délit d'antisémitisme. Je comprends ça. J'ai décliné jadis la proposition de préfacer La Grande Peur, et préféréLa France contre les robots…
» LIRE AUSSI - Georges Bernanos lanceur d'alertes
L'antisémitisme juvénile de Bernanos, je vais y revenir. Mais sa véritable actualité est bien au-delà. C'est un paradoxe: Bernanos est actuel parce qu'il est antimoderne. Il est même, avec son maître Péguy, l'antimoderne par excellence. Pourquoi? Parce qu'il a vu dans la modernité la plus formidable entreprise de démolition du spirituel qui se soit jamais levée, le primat absolu de l'avoir sur l'être, dans les catégories de Gabriel Marcel (tiens, encore un!), un complot permanent contre la liberté de l'esprit et la réduction de toutes les valeurs à la valeur de l'argent. Rien n'illustre mieux à ses yeux cette déspiritualisation du monde que son invasion par les machines. La France contre les robots (1946), son dernier livre, en dehors de recueils d'articles, est dominé par l'idée qu'«un monde gagné par la technique est perdu pour la liberté».
Bernanos a parfaitement compris que le monde moderne, «le cœur dur et la tripe sensible», comme il dit si bien, relevait d'une certaine conception de l'homme, commune aux libéraux anglais et aux marxistes : le totalitarisme politique repose d'abord sur la réduction de l'homme à l'animal économique qui demeure en lui
Mal accueilli par la critique, y compris par Emmanuel Mounier, qui dénonçait son «passéisme», ce livre retentit aujourd'hui pour nous d'accents prophétiques contre le totalitarisme et contre la tyrannie technicienne. Avant Carl J. Friedrich et Zbigniew K. Brzezinski, avant Hannah Arendt et Claude Lefort, les grands théoriciens du totalitarisme, Bernanos a parfaitement compris que le monde moderne, «le cœur dur et la tripe sensible», comme il dit si bien, relevait d'une certaine conception de l'homme, commune aux libéraux anglais et aux marxistes: le totalitarisme politique, qu'il soit la dictature de l'argent, de la race, de la classe ou de la nation, repose d'abord sur la réduction de l'homme à l'animal économique qui demeure en lui. Fascisme, communisme, libéralisme, au nom d'un mythe dévoyé, celui du progrès, ne sont jamais que trois formes d'asservissement de l'individu au « monde des machines». Car Bernanos ne craint pas de placer le libéralisme ploutocratique anglo-saxon dans le même panier que les dictatures que ce dernier prétend combattre.
Génie provocateur
Mais voici le plus neuf et le plus déconcertant: pour lutter contre toutes ces formes modernes de la servitude, à qui ou à quoi le vieux nostalgique de l'Ancien Régime, ou plutôt de la monarchie, s'en remet-il? Je vous le demande et vous aurez peine à le trouver: à la seule révolution libératrice, à notre grande révolution, à l'universelle Révolution française!
«Je répète que la Révolution de 89 a été la révolution de l'homme, inspirée par une foi religieuse dans l'homme, au lieu que la Révolution allemande du type marxiste est la révolution des masses, inspirée non par la foi dans l'homme mais dans le déterminisme inflexible des lois économiques qui règlent son activité, elle-même orientée par son intérêt.»
Oserai-je vous suggérer que cela est très beau, et que, au-delà des wagons entiers de littérature révolutionnaire ou des émois périodiques de tant de petits historiens coupeurs de têtes, c'est la vérité profonde de la Révolution française qui est ici proclamée?
» LIRE AUSSI - Georges Bernanos: sous le soleil de l'avent
Après cela, il est facile de comprendre qu'il ne reste plus rien, hormis l'entêtement de l'auteur, qui est incommensurable, de cette sanctification juvénile de Drumont et de cet antisémitisme à l'ancienne dont, avec son génie provocateur, il prétendra un jour qu'il a été déshonoré par Hitler. Comme si l'on pouvait déshonorer l'antisémitisme! N'importe: il faut prendre Bernanos tel qu'il est.
Dans ce grand combat contre le monde moderne, il me reste à dire le plus beau: la fidélité à l'enfance et aux valeurs libératrices du christianisme. Depuis trois siècles, notre littérature est traversée par un grand clivage, et combien éclairant! Celui qui sépare les écrivains de l'adolescence, comme Rousseau, qui a inventé la chose, Stendhal ou encore Barrès, et les écrivains de l'enfance, sous les espèces de deux génies antithétiques: Proust, qui n'a cessé de la revivre, Bernanos, qui n'a cessé de s'en réclamer. À un moment du livre où on ne l'attendait pas, le voici qui déclare tout à trac dans Les Grands Cimetières: «J'écris pour me justifier - aux yeux de qui - je vous l'ai déjà dit, je brave le ridicule de vous le redire: aux yeux de l'enfant que je fus.»
Valeurs communes à la chevalerie et à la sainteté
De telles déclarations abondent dans l'œuvre de Bernanos. Mais ici elle prend une importance particulière au cœur d'un livre qui, quoi qu'on dise et quoi qu'il en ait dit, constitue, au spectacle de la barbarie franquiste une rupture éclatante avec son passé d'homme de droite, un temps camelot du roi et longtemps admirateur de Charles Maurras. Oui, il a écrit Les Grands Cimetières, le plus beau livre de combat du siècle, et à bien des égards de combat contre lui-même, par fidélité à l'enfant qu'il avait été. On ne joue pas avec l'enfance. On ne triche pas avec l'enfance. On ne ment pas à son enfance.
S'adressant dans la préface à ses «compagnons inconnus, vieux frères, troupe harassée, troupe fourbue, blanche de la poussière de nos routes», il avoue avoir perdu leurs traces «à l'heure où l'adolescence étend ses ombres» (sic). Cette notation rapide en dit beaucoup. Mais, demanderez-vous, quel rapport avec le monde moderne? Pour Bernanos, l'enfant est ce qu'il est dans l'Évangile: le regard de Dieu sur le monde. Pour Freud et pour la modernité, c'est un pervers polymorphe.
En vérité, le monde moderne n'a qu'un véritable adversaire, qui n'est ni le marxisme, ni le socialisme, ni même l'écologie, mais le christianisme de la première épître de saint Jean: «Mes petits enfants, gardez-vous des idoles.»
Non, Michel Onfray, on ne peut opposer, comme vous le faites, la pitié, qui appartiendrait à l'ordre chrétien, à l'honneur, qui appartiendrait à l'ordre romain
C'est ce langage de l'enfance qu'il cherche obstinément de livre en livre, même s'il désespère de jamais le trouver, parce qu'«on ne parle pas au nom de l'enfance». C'est même le sens profond de son combat politique: «Parce que la part du monde encore susceptible de rachat n'appartient qu'aux enfants, aux héros et aux martyrs.» Il a bien dit «rachat». Il a bien rapproché les enfants des héros et des martyrs. C'est pourquoi - est-il besoin de le dire? - ses catégories politiques ne sont pas celles des praticiens de la politique. Foin de la gauche et de la droite! Ce sont les valeurs communes à la chevalerie et à la sainteté, ce sont celles, indissolublement unies, de l'honneur et de la miséricorde.
Non, Michel Onfray, on ne peut opposer, comme vous le faites, la pitié, qui appartiendrait à l'ordre chrétien, à l'honneur, qui appartiendrait à l'ordre romain. Dans la politique bernanosienne dont on me permettra de dire qu'elle est un peu la mienne, l'ordre de la pitié, ou si l'on préfère de la charité, est la seule justification d'une politique de l'honneur, qui sans cela tombe si facilement dans le coup de menton et la clinquaille (je n'aime plus autant Corneille que dans ma jeunesse…). Alors, oui, l'honneur. Mais au service de la charité ou alors rien! Car enfin, sans la pitié, la douce pitié de Dieu, l'honneur, mon cher Onfray, avec toute sa verroterie néoclassique, ce n'est pas grand-chose. Oui, il faut mettre l'honneur au service de tous et à la portée de tous, ce qui est peut-être la meilleure définition possible de la démocratie. Je préfère laisser la parole à Bernanos lui-même:
«Nous avons fait ce rêve de mettre l'honneur à la portée de tout le monde, il faut que nous le mettions aussi à la portée des gouvernements. Nous croyons qu'il y a un honneur de la politique, nous croyons, non moins fermement, qu'il y a une politique de l'honneur et que cette politique vaut politiquement mieux que l'autre» (Nous autres Français, «Pléiade», Essais, II, p. 764).
Après cela, il faut un grand silence. Faisons, s'il vous plaît, un grand silence parce que nous comprenons bien que tout à coup quelqu'un a parlé et qu'il a dit quelque chose.
Bernanos est un poète du tragique, le plus grand, non pas après mais avec Dostoïevski
Reste un dernier éclairage. C'est le plus difficile, le plus scandaleux aussi, dans un monde qui a fait du bien-être et de la décontraction les valeurs suprêmes. Navré, mais ce sont des articles que Bernanos ne tient pas en magasin. C'est un poète du tragique, le plus grand, non pas après mais avec Dostoïevski. Je n'ai jamais pu entrer dans un roman de Bernanos sans une boule au ventre. J'ai lu Monsieur Ouine, bien entendu, je n'ai jamais pu le relire. Quant à ce livre qu'il a osé intituler La Joie, il aurait pu tout aussi bien l'appeler L'Angoisse. Rien à voir avec ce léger sentiment d'anxiété qui nous prend à de certains moments de notre existence, et qui relève tout entier de la psychologie. D'ailleurs, Bernanos déteste la psychologie.
L'Imposture, la bien nommée, à laquelle justement La Joiefait suite, est une charge terrible, injuste à force d'être violente, contre toutes les formes de ce qu'en langage moderne on appelle le psy: psychologie, psychiatrie, psychanalyse. Il y a dans le personnage de La Pérouse, le psychiatre, quelque chose de cette imposture qui a fini par dévorer de l'intérieur ce grand intellectuel en perdition qu'est l'Abbé Cénabre.
L'angoisse de mourir
Et voici le message le plus impitoyable du chrétien Bernanos: la sainteté n'est pas le plus aimable des dons de Dieu ; la sainteté n'est pas un remède contre l'angoisse. La mort des saints est aussi terrible, parfois davantage, que celle des imbéciles et des imposteurs. «Il est dur de mourir, ma fille», avoue l'Abbé Chevance, le confesseur des bonnes, la figure peut-être la plus christique d'un univers qui en compte tant, comme Donissan, ou ce saint sans nom qu'est le curé de campagne. L'agonie, la «Sainte Agonie», comme dit Bernanos de celle de Jésus, n'est pas une agonie pour rire. Le Christ a transpiré d'angoisse. Jusqu'à la fin de sa vie, Bernanos a été obsédé par l'angoisse de mourir, dont il a fait un chef-d'œuvre dramatique: Dialogue des Carmélites.
L'homme qui tout au long de son œuvre a vu dans l'optimisme la vertu propre aux imbéciles ne nous laisse accéder à la joie - car enfin il a appelé La Joie son roman - qu'à la dernière minute, dans cette minute de vendredi saint où tout ce qui est perdu se trouve tout d'un coup sauvé. La joie n'est que l'angoisse enfin vaincue par plus fort qu'elle. Il en va de même de cette forme suprême de la joie humaine que l'on appelle l'espérance. Le désespoir est le terrain naturel sur lequel la grâce peut commencer à agir.
«L'optimisme est une fausse espérance à l'usage des lâches et des imbéciles. L'espérance est une vertu, virtus, une détermination héroïque de l'âme. La plus haute forme de l'espérance, c'est le désespoir surmonté.»
* Éditorialiste de l'hebdomadaire «Marianne»
1 note
·
View note