#Ronce de Camorr
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Les Salauds Gentilshommes, tome 1 : Les mensonges de Locke Lamora
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Par les dieux, j’adore cet endroit, dit Locke en se tapotant les hanches. Parfois, je me dis que cette ville a été mise ici pour satisfaire les dieux et leur amour du crime. Les pickpockets détroussent les passants, les marchands détroussent ceux qu’ils parviennent à duper, le capa Barsavi détrousse les détrousseurs, les petits nobles détroussent pratiquement tout le monde, et le duc Nicovante sort parfois avec son armée et dépouille Tal Verrar ou Jerem, sans parler de ce qu’il inflige à ses propres nobles et à ses féaux.
En début de livre, la bande exécute leur dernier plan pour voler le maximum d'argent d'un homme très riche. J'ai aimé l'ingéniosité de ce plan : à chaque fois qu'on pensait qu'il y avait un problème, en réalité il n'y en avait pas car il avait été prévu par les Salauds ... Même si je me suis quand même parfois demander si c'était vraiment possible que quelqu'un puisse prévoir tant de choses. En tout cas Locke le peut. Et puis un jour tout bascule avec l’arrivée d’un roi gris. J’ai bien aimé cette seconde partie du livre qui devient plus sombre et violente. On plonge vraiment au coeur des gangs, des alliances et de la corruption. La bataille contre le Roi Gris va pousser les Salauds à se surpasser pour pouvoir survivre. L’intrigue va très vite, il y a beaucoup de rebondissements et les événements ne laissent pas le temps à nos anti-héros de souffler. De plus, j’ai beaucoup aimé que les chapitres soient coupés de chapitres qui racontent le passé de Locke et comment il a grandi avec ses frères adoptifs et le père Chains. C'est grâce à ces chapitres "du passé" qu'on fait la connaissance du père Chains, un personnage sévère et exigeant mais drôle et finalement bienveillant envers ses "enfants adoptifs".
Non, je suis tombé malade après une bataille. Quelque chose de plus grave que les merdes habituelles et les pieds endoloris. Une fièvre qui me rongeait. Je ne pouvais plus marcher et j’étais comme moribond, alors ils m’ont laissé derrière eux… moi et plein d’autres. Aux bons soins de quelques prêtres itinérants de Perelandro. — Mais vous n’êtes pas mort. — C’est fort astucieux de déduire ça à partir d’indices si maigres et après avoir vécu avec moi pendant trois ans, dit Chains.
En conclusion, il faut s’accrocher un petit peu au début pour rentrer dans l’histoire mais dès qu’on y est, on ne peut plus lâcher le livre jusqu’à la fin. Une très bonne lecture qui me donne envie de continuer la série.
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