#Reconstruire son couple après une séparation
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Hayet Abidal révèle des détails glaçants concernant son ex-mari !
Hayet Abidal, l'ancienne épouse d'Éric Abidal, célèbre footballeur qui a évolué au FC Barcelone, a récemment choisi les réseaux sociaux pour faire des révélations troublantes sur leur relation tumultueuse. L'Affaire Hamraoui, un tournant dans la vie du couple Abidal Dans un message publié sur Instagram, Hayet exprime sa colère et accuse Éric de violence psychologique, tout en lui reprochant d'avoir contracté un nouveau mariage sans avoir réglé leur divorce. La vie d'Hayet et Éric Abidal a pris un tournant dramatique suite à l'agression de Kheira Hamraoui en novembre 2021. Cette affaire a révélé au grand jour l'infidélité d'Éric et a brisé le cocon familial qu'ils avaient construit ensemble pendant plus de 20 ans. Face à cette trahison, Hayet a rapidement pris la décision de demander le divorce, cherchant à protéger ses cinq enfants et à se reconstruire en tant que mère célibataire. Lire aussi : - Couple Cristiano Georgina : La vérité sur les rumeurs de séparation Hayet Abidal en quête de vérité et de justice Déterminée à faire entendre sa voix et à révéler la vérité sur les dix dernières années de sa vie, Hayet Abidal annonce qu'elle partagera prochainement son calvaire à travers ses futurs messages sur les réseaux sociaux. https://www.youtube.com/watch?v=Br11rkpj6xs Elle exhorte Éric à signer les papiers du divorce et à dialoguer avec sa nouvelle femme. Hayet semble résolue à poursuivre un combat qui s'annonce difficile, mais elle aspire avant tout à trouver la paix et la justice. L'apparence joyeuse d'Hayet Abidal cache une profonde douleur Malgré les apparences joyeuses qu'elle affiche sur les réseaux sociaux, Hayet reste profondément touchée par l'adultère qu'elle a subi. Sa présence lors d'une avant-première aux côtés d'Omar Sy et de sa femme, Hélène, avec qui elle entretient une relation étroite, peut donner l'impression d'une femme épanouie, mais les cicatrices émotionnelles sont bien présentes. Hayet a dû faire face à des difficultés émotionnelles considérables et à l'épreuve de reconstruire sa vie après la trahison de son ex-mari. Voir aussi : - Lucas Hernandez accusé d'infidélité par sa femme avec une ex de CR7 Son mépris à l'égard de Kheira Hamraoui Hayet n'a pas hésité à réagir vivement au message publié par Kheira Hamraoui il y a quelques semaines à la fin d'un match. Elle a accusé la footballeuse de chercher le buzz en utilisant un tee-shirt énigmatique et en mêlant involontairement Patrick Juvet à cette affaire. Hayet a exprimé sa colère, estimant que les conséquences de cette affaire dépassaient de loin celles de Kheira Hamraoui et lui demandant de présenter des excuses pour les souffrances infligées. ________ Passionné de ballon rond ? Retrouvez l'actu foot sur notre page Twitter et sur notre page Facebook ! Read the full article
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Daniel “Oz” Osbourne de Buffy contre les vampires
J'imagine que tout le monde connait cette série, même sans forcément l'avoir vu. Buffy contre les vampires compte 7 saisons et Oz fit partie de l'entourage de Buffy des saisons 2 à 4.
Le spectateur découvre donc Oz à partie de la saison 2 de Buffy. Oz est un lycéen, comme le reste du Scooby-gang (Buffy, Willow et Alex) mais qui a une année en plus. Il est donc techniquement en terminale et fait partie d'un groupe, où il est guitariste. Nous le voyons d'ailleurs pour la première fois sur scène, jouant avec son groupe, au Bronze, la boite branchée de Sunnydale où se regroupent les jeunes du coin. Oz remarque instantanément Willow, la meilleure amie de Buffy bien qu'elle soit déguisée en esquimau. Oz tentera timidement d'approcher Willow dans les épisodes suivants, qui est encore plus timide que lui et qui surtout, est très amoureuse de son ami d'enfance Alex Harris. Heureusement, Oz est relativement perspicace. J'aime beaucoup la scène où, dans la camionnette d'Oz, attendant le retour de Cordelia et Alex, Willow demande à Oz s'il veut bien sortir avec elle. Ce dernier répond un très surpris "Quoi?", et Willow abandonne avant de très rapidement revenir timidement à la charge. Oz lui explique que parfois, en classe, il s'évade, et s'imagine en train de l'embrasser. Un moment extraordinaire. Mais, dans son imagination, c'est lui, rien que lui et bien lui qu'elle embrasse alors que s'il acceptait de sortir avec elle maintenant, ça ne servirait qu'à rendre Alex jaloux. Il préfère donc attendre qu'elle veuille vraiment être avec lui. Willow est un peu refroidi, mais souri, émue par cette réponse. Finalement, le souhait de Oz sera exaucé quelques temps plus tard. Willow et lui sortent ensemble, alors que le Scooby-gang découvre qu'Oz est un loup-garou. Le reste de la saison, Oz peut donc être défini comme le petit ami de Willow qui doit s'enfermer dans une cage trois nuits par mois afin d'éviter de dévorer quelqu'un.
Dans la saison 3, Oz aurait dû rentrer à l'université, mais il a choisi de redoubler afin de rester avec Willow. On découvre donc que malgré son côté très cool, populaire et guitariste d'un groupe, c'est aussi un très bon élève, qui aurait très bien pu aller à l'université sans problème. Il aime tant Willow qu'il a voulu rester avec elle et l'attendre pour aller à l'université. Ce joli petit couple est mis à mal par les sentiments que Willow a toujours pour Alex. En effet, Oz les surprend en train de s'embrasser et quitte sur le champ Willow. Cette séparation ne dure pas très longtemps. Dans une autre très jolie conversation, Oz explique à Willow qu'il lui en veut terriblement et qu'il souffre tout aussi terriblement mais qu'il ne peut s'empêcher de continuer à l'aimer et de vouloir être avec elle. Willow est évidemment ravie et le couple tente de se reconstruire tant bien que mal. Dans une scène notamment très bien faite où Willow reçoit Oz chez elle, prête à lui donner sa virginité. Oz en tombe des nues (ce qui est assez rare pour être noté) mais refuse avec toute la délicatesse possible, comprenant que ce n'est pour elle qu'une façon de demander pardon et qu'il ne veut pas qu'elle couche avec lui pour cette raison. Après ce moment, on peut dire que le couple est vraiment réconcilié et Oz apaisé quand aux sentiments de Willow. Leur relation coulera comme sur des roulettes jusqu'à la saison 4.
Dans la saison 4, toute la bande entre à l'université. A priori, tout va parfaitement bien, mais l'université est un lieu de rencontre et Oz en fait une qui va changer sa vie. Il croise la route de Veruca, une jeune fille par qui il est irrémédiablement attiré. Elle s'avère être, elle aussi, un loup-garou et c'est pour cette raison qu'Oz est très attiré par elle. Il commet l'irréparable lors d'une nuit de pleine lune et Willow le retrouve au petit matin, nu dans les bras de Veruca. C'est une scène très bien faite, où on se rend compte à quel point cette série se tient très bien. Willow souffre évidemment terriblement et Oz lui dit qu'il le sait, qu'il a vécu aussi. Willow lui répond, outrée, que c'est donc ça, une sorte de vengeance pour son baiser avec Alex? Mais qu'elle n'avait évidemment pas été si loin et que ce n'était pas comparable. Finalement, Veruca tente de s'en prendre à Willow et Oz la tue. Mais quelque chose est cassé entre Willow et Oz et il préfère partir, car il a réalisé que Veruca n'avait pas totalement tord: le loup-garou n'est pas là que trois nuits par mois, le loup-garou vit perpétuellement en lui et il doit apprendre à mieux contrôler cette partie de lui-même. Ils sont tous les deux effondrés mais la séparation est inévitable.
On retrouve Oz quelques épisodes plus tard, de retour à Sunnydale et prêt à reprendre sa relation avec Willow. Il a été jusqu'au tibet pour trouver une solution à son petit problème et sait désormais contrôler ses transformations. Mais la vie de Willow a changé depuis. En l'apprenant, Oz perd le contrôle de lui-même et se retrouve enfermé à l'Initiative, une entreprise gouvernementale qui pourchasse tout ce qui est surnaturelle. Oz est sauvé par le Scooby-gang mais il doit se rendre à l'évidence: il a définitivement perdu Willow et il ne contrôle pas encore tout à fait le loup-garou en lui. Le couple se dit adieu dans une très belle scène, dans la camionette d'Oz. Ce dernier demande à Willow si elle est heureuse. Elle répond par l'affirmative. Lui se trouve idiot d'avoir pensé qu'elle attendrait. Elle affirme l'avoir attendu et l'attendre encore, car il a toujours une place spéciale pour elle et sera toujours là. Mais Oz préfère repartir. Voir Willow avec quelqu'un d'autre serait trop douloureux, d'autant plus que se sont ses sentiments pour elle qui font ressortir le loup-garou. C'est ainsi la dernière fois que nous verrons Oz (quoiqu'il réapparaisse dans le dernier épisode de la saison, dans un cauchemar de Willow).
Pourquoi Oz fait partie de mes personnages préférés? On ne peut pas dire que se soit le personnage le plus important, il n'est pas là dès le début de la série et la quitte bien avant la fin. Malgré tout, j'ai toujours adoré Oz. Je pense que j'aimais le côté laconique et détaché du personnage. Oz est un personnage très calme, qui exprime assez peu ses émotions et qui parle aussi très peu. Les autres membres du Scooby-gang le charrient d'ailleurs parfois à ce sujet et il le reconnait bien lui-même. C'est en plus un personnage à l'opposé des autres. Le Scooby-gang est, par excellence, le groupe de loosers du lycée. Nous avons Willow, l'intello coincée, Alex, qui rêve d'être populaire mais qui n'est que le comique de service et Buffy, considéré comme trop bizarre pour être populaire. Oz, à l'opposé, est le membre d'un groupe et son côté laconique le rend cool aux yeux du lycéen lambda (dixit Alex lui-même) et en plus de ça, c'est un terminale (ce qui aux yeux des plus jeunes, rend toujours plus cool (souvenez-vous vos années lycée...)). Pourtant, il s'intéresse à Willow dès qu'il la voit, au contraire de tous les autres garçons qui n'en ont que pour Cordelia Chase, la bimbo par excellence du lycée. On ne sait même pas vraiment pourquoi il a ce coup de foudre pour Willow. Son incroyable sourire comme il le lui dit? En tous les cas, dès qu'il la voit, il fait ce qu'il peut pour la conquérir tout en restant très réaliste. Comme je l'ai déjà dit, il n'est pas dupe et à très bien cerné quelles étaient les relations au sein du Scooby-gang. Il sait tout de suite qui est son concurrent direct. Cela ne l'empêchera pourtant jamais d'avoir une très bonne relation avec Alex, même après que ce dernier est embrassé Willow. Et Oz est très touchant dans sa relation avec Willow. Les moments où on le voit le plus exprimer des émotions sont toujours en rapport avec Willow. Oz a très bien cerné sa petite amie, il la comprend parfois mieux qu'elle-même. Je pense aussi qu'Oz est un élément indispensable de l'évolution de Willow. Elle s'épanouit à ses côtés et devient une jeune femme plus sûre d'elle, plus indépendante. La petite intello coincée a tout de même été remarqué par un terminale, guitariste d'un groupe! Oz sait la mettre en confiance, la complimenter, et mettre ses qualités en avant. Et il a toujours des gestes de tendresse envers elle. Pour autant, Oz est un personnage faillible. Il a, comme tous les personnages de Joss Whedon, sa part d'ombre, chez lui matérialisé par ses transformations en loup-garou. Il vit mal l'idée de pouvoir blesser quelqu'un, et fera donc un très long voyage pour contrôler cette part de lui-même. Cela lui coûtera tout de même sa relation avec Willow.
Mais Oz est aussi un ami fidèle. On voit relativement peu d'échanges entre lui et les autres membres du Scooby-gang, en l'absence de Willow. Mais du peu qu'on nous en laisse voir, Oz répond toujours présent pour les autres. Il accompagne même un jour Buffy en patrouille, sous la demande de Willow, qui s'inquiète pour elle. Je crois que c'est la seule fois où l'on voit Buffy seule avec Oz et c'est une scène très drôle. Buffy et Oz ne sont pas particulièrement proche, ils n'ont en commun que leur amour pour Willow. Mais Buffy parle, parle, se confiant un peu à Oz et ce dernier tente de répondre au mieux aux problèmes de la jeune fille.
Bref, pour moi Oz reste un garçon réservé mais très attentionné. J'étais très triste qu'il quitte la série, et désespéré que Willow et lui se séparent (même si par la suite j'aimais beaucoup l'alchimie entre Willow et Tara).
Et vous, est-ce que vous aimiez Oz? Est-ce que vous vous souvenez de lui et comment vous souvenez-vous de lui? Que pensiez-vous de sa relation avec Willow et de sa place dans le Scooby-gang?
#Buffy contre les vampires#Buffy#Willow#Oz#Alex#Cordelia#Scooby Gang#Sunnydale#Bronze#Loup-garou#Veruca#Tara
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Livre 3 - Mai 2017
POURQUOI N’AI-PAS RÉAGI A SE MESSAGE ?
D,
Dans ma vie j’ai toujours avancée avec des œillères, marchant droit devant moi en ignorant les choses aux alentours et ce fut avec surprise qu’au début de l’été 2016 j’ai eu la chance d’avoir une petite chose qui me tombe dessus.
Au cas où tu ne réaliserais pas cette petite chose, ce petit bout… C’était toi.
Niant l’évidence je continuais d’avancer, mais avec un sentiment d’amertume, avec des questions ne cessant de se répéter dans ma tête.
Que m’arrive-t-il ?
Ferais-je une erreur ?
Pourrais-je un jour rejouer au lego sans avoir l’air d’un enfant ?
Ces questions ne trouvant pas de réponse c’est un 18 Aout 2016 où nous étions dans un lis séparé que tu as surement pu entendre venant de nulle part une réponse à ces questions transpercer mes pensées « putain… ».
Le 19 Aout 2016 un matin je me suis dit dans ma tête encore ce même mot, en me retournant la tête afin d’avoir le courage d’avancer, de ne pas laisser passer ce qui pour moi été une évidence, un cadeau.
C’est alors que le courage m’envahissant, mon approche banale liée à la proposition d’un massage sans doute à perfectionné, je me suis mis à tenter l’impossible… Dévoiler mes sentiments, me montrer au grand jour et te montrer que « putain… » n’est pas ma réponse à ces questions, mais plutôt « Je l’aime ».
C’est alors suivis un long câlin qui à peine évoqué me fait retourner dans l’innocence joyeuse et heureuse d’une enfance.
Des jours, semaines, mois se sont écoulés depuis avec ce sentiment de conviction sur nous ne cessant d’avancer prenant une ampleur encore jamais espérée.
De nouvelles questions ont puent voir le jour depuis le début de notre relation.
Est-ce la bonne personne ?
Irais-je au bout d’un rêve avec elle ?
Est-ce que tes morsures incessantes me font-elles vraiment mal ?
La réponse à ces questions est « Oui ».
D nous nous sommes donné pour objectif de combattre ensemble ce dur moment qu’est la distance avec pour seul but le fait de savoir que nous sommes faits l’un pour l’autre, que ce matin d’Aout nous ne nous sommes pas trompé.
Ne gâchons pas ce début d’histoire pour une chose aussi futile… continuons ensemble ce petit bout de chemin qui malgré la douleur qu’elle nous éveille n’est au fond là que pour nous rendre plus fort.
Je t’aime D…
Réagis, ne mets pas notre couple comme une banale histoire déjà vécu. Elle est unique…
C.
Je le regrette depuis maintenant 2 ans... Ça ne m’a pas aidé pour sortir de ma dépression qui s’est déclenché après notre séparation.
J’ai écrit en Août 2019,
Je suis triste qu'il puisse pardonné une fille qui l'a trompé ses sentiments alors que moi j'étais seulement en manque d'affection parce qu'il était loin, parce que j'étais fatiguée de faire des aller retour à Paris, j'étais fatiguée par mon alternance, de mes études, de mes parents qui se séparaient. Je dois faire avec parce que c'est ma faute. J'ai pas le droit d’être malheureuse et me plaindre parce que c'est juste moi qui a merdé. Alors je dis que ça va tous les jours, j'essaye d'oublier que j'ai gâché ma vie, briser mon cœur en micro particule et j'essaye de me reconstruire. Meme si ça fait 2 ans que C. me dit d'arrêter de penser a lui, je le fais pour lui, j'oublie. Ma dépression est un cumul de chose et a chaque fois que je me releve et que je commence a être heureuse, il me manque. Je ne veux pas l'influencer dans ses choix même si ca serai le bon moment. Je veux des sentiments réelle et pas de la manipulation. Alors je lui laisse faire ses expériences. Les âmes sœurs se retrouvent toujours. Je suis forte normalement et j'oublie vite mais pas Clément. Je savais avant de sortir avec lui que si notre relation se termine ça me détruirait et au moment décisif j'ai oublié. J'ai pas envie de dire que c'est trop tard. Et si ça l'est pour l'amour, je veux pas le perdre en ami parce que c'est la seule personne avec qui je peux parler de tout et il a beaucoup de réponse qui sait me convaincre. Je l'aime beaucoup trop et c'est son bonheur que je privilégie. Donc je ne lui dis pas tout sur mes sentiments parce que je ne veux pas l'influencer et je ne veux pas qu'il me bloque. c'est vraiment très frustrant.
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L’histoire sans fin...ou presque **3ème Partie**
Durant les années qui suivirent, LJ et moi nous sommes revus, reparlés, et avons réussi à reconstruire notre relation amicale qui m’avait vraiment manquée. Nous étions même voisins durant quelques temps. J’avais remis le couvert avec Malek, et LJ fréquentait Lisa, qui se trouvait être en lien avec ma famille. Quand je vous dis que le monde est petit dans nos campagnes, je n’exagère pas.
Le temps défile et je change du tout au tout en un claquement de doigts. Ma vie rangée finit au placard d’un coup de sang et je décide de quitter mon pays pour voir plus grand.
Je vois LJ, une dernière fois avant mon départ, entourée d’autres amis. On se dit bye, le premier d’une longue série.
Juin 2010, je rentre au pays. Je viens de passer 7 mois à l’autre bout du monde, à vivre mes rêves et apprécier le goût de la liberté. J’ai voyagé seule, ai fait des rencontres improbables, appris une nouvelle langue, apprivoisé une autre culture, fait des millions de jobs. Je reviens changée, complètement, je le sais.
Je suis excitée de revoir mes proches, de fouler à nouveau le sol français, et de profiter de l’été.
Tournée berruyère qui commence, telle une star, je passe de maison en maison, je fais mon show, chante mes voyages et découvertes. L’excitation est à son comble.
3h du matin, jetlag insistant, rue Barbès, feu rouge, je me stoppe. Je jette un coup d’œil dans mon rétroviseur et quelle ne fut pas ma surprise! Il est là, derrière moi, le vrai et l’unique : Mon LJ.
Warning enclenchés, frein à main, claquement de portière, je m’envole vers lui.
- Heyyy !! Comment ça va toi ! T’es rentrée quand ! me lance-t-il
- Ce matin mon cher ! je m’esclaffe.
- Sérieux ? c’est fou ! C’est trop cool de te revoir ! t’es parmi nous pour combien de temps ? tu vas repartir ou tu restes ?
- Aucune idée, j’aviserai. J’ai tellement de trucs à te raconter, t’imagines même pas !
- Je me doute. J’ai hâte de savoir tout ça. Une bière très vite ? on se cale ça ?
- Avec plaisir ! je t’appelle très bientôt. On se tient au jus.
On se serre dans les bras, une nouvelle page de notre livre est en train de s’écrire, mais nous ne le savons pas encore.
Après plusieurs échanges de textos, pour convenir du meilleur moment pour déguster une bière et profiter du soleil d’été en terrasse, nous voilà, LJ et moi assis à la même table d’un bar de notre charmante ville. A l’ancienne.
Le temps défile sous nos paroles, et les verres de bières aussi ! Il fait chaud, et les effets secondaires de l’alcool commencent à se faire ressentir. On rit, on se frôle, on retrouve notre complicité des anciens jours. C’est fun, c’est simple, c’est facile. Aisance innée.
Il me parle de ses avancées professionnelles, de ses projets de ses idées, de sa séparation récente avec Lisa. Je lui conte mes beaux voyages, mes belles plages et mes découvertes. Mes nouveaux hobbies et expériences de travail à l’opposé de nos formations, de mes conquêtes amoureuses rocambolesques et touchantes à la fois qui m’ont faites vibrer. Il m’écoute, me dévisage, me sourit. Je me sens bien, et rassurée.
Depuis que je suis revenue à mon ancienne réalité berruyère, j’avoue que nombreuses angoisses et questions m’étaient survenues. En sa compagnie, celles-ci s’envolent très loin, très vite. C’est instantané.
La soirée bien entamée, il commence à se faire tard, mais la fatigue est loin de nous abattre.
- Un dernier verre chez moi, propose-t-il. J’ai un petit rosé au frais qui pourrait être parfait pour conclure notre souper!
- Ben oui let’s go, on y va ! Qu’est-ce qu’on attend. !
Arrivés à destination, il me fait faire un petit tour du propriétaire: son atelier, sa cour, et son petit appartement de ville bien cosy. Je prends place dans son canapé, pendant qu’il me sert un verre de vin, en simulant des gestes de barman créateur de cocktail. J’esquisse un sourire, je n’y peux rien si le moindre de ses gestes me fait rire.
Il s’assoit à ma droite, posant nos boissons sur la table, et jette ses yeux vert émeraude dans les miens. Je peine à déglutir ma gorgée de vin.
- Marine, sérieux, je suis vraiment content pour toi, de ce que tu as vécu. Honnêtement, t’avais vraiment besoin de ça, je pense. Pour déconnecter, te recentrer sur toi, kiffer ta vie ! T’as assez donné dans le mélodramatique avec Malek, tes histoires de couple etc. Je te sens tellement libérée, je ne peux pas t’expliquer sérieux, mais je te sens BIEN. Et ça me ravit de te voir aussi épanouie et bien dans ta peau. Tu le mérites, t’es une fille bien.
- Waouh, merci que me vaut cet élan de gentillesse et de compliments? Ça me touche pour vrai ce que tu me dis LJ. Malgré nos ‘’petits’’ différents à certain moment, je n’ai jamais cessé de te considérer comme quelqu’un d’important dans ma vie.
- Ah oui ? tu fais allusion à quoi dans ‘’petits’’ différents ?
- Fait pas ton innocent ! m’exclamai-je
- Non sérieux, de quoi tu parles ?
- Ben la ! après qu’on se soit fréquentés d’une manière plus ‘’amoureuse’’ qu’amicale, on ne va pas se mentir, que j’ai coupé les ponts pendant un petit moment.
- Ah ça ! oui, bon on était plus jeunes, ce n’est pas grave. T’avais juste plus envie, tu m’as zappé. On ne va pas en faire un drame.
T’avais juste plus envie, tu m’as zappé.
Ces mots résonnèrent en moi. De son point de vue, j’étais la responsable qui avait mis fin à notre relation.
J’AVAIS JUSTE PLUS ENVIE DANS SA TETE !! NON MAIS PAS DU TOUT !!!
- Je t’arrête direct mon coco ! je pense que là tu es dans le déni complet de chez complet !
- Hein ? de quoi ?
- Fais pas l’innocent! On va remettre les pendules à l’heure mon chéri ! je ne t’ai plus donné de nouvelles certes j’avoue et j’assume, mais pas parce que j’étais tannée de toi. Parce que j’étais blessée !
- Blessée ? de quoi tu parles? … tu te fous de moi avoue. Tu blagues ?
- LJ, t’es sérieux ?
- Oui, je ne comprends pas. Vraiment, explique –moi.
Il me remplit ma coupe de vin.
- Tu sais pourquoi je ne t’ai pas rappelé du jour au lendemain ?
- Non.
- Tu te rappelles au moins que la dernière fois qu’on s’est vus ‘’ensemble’’, je me suis retrouvée en soutif culotte sur ton canapé et que tu m’as fait comprendre que rien de plus ne se passerait ?
- Humm, j’ai fait ça moi?
Sa face devint rouge.
- Oui tu as fait cela !
- Ok, mais en quoi ce n’était pas correct ? je pense t’avoir respecté, je n’ai pas fait le crevard ou le dalleux.
- Ce n’est pas cela le problème, LJ. Juste que ce jour-là, tu étais le deuxième mec de ma vie avec qui j’avais envie de franchir le cap, et tu m’as mis un gros stop. Ma fierté de fille a pris cher, crois-moi.
Un silence s’installa, interrogations et réflexions flottaient dans l’air. Il était perdu dans ses pensées. Je savais qu’il essayait d’analyser tout ce que je venais de lui dire afin de pouvoir formuler la meilleure des réponses qui le sortirait de ce merdier.
- Marine, dit-il calmement, je suis sincèrement désolé de t’avoir fait ressentir cela. Ce n’était pas du tout mon but.
- T’inquiète je sais bien, c’est digéré, et pardonné. C’est juste que je t’aimais vraiment beaucoup, et ça m’a fait de quoi ce ‘’rejet’’
- Est-ce que, par hasard, je peux me rattraper ici et maintenant ?
Mon visage se figea dans les airs, avais-je bien entendu ?
- Comment ça ? te rattraper ? je ne comprends pas.
Il posa son verre sur la table, approcha ses lèvres des miennes, ramena mon visage vers le sien et m’embrassa sans hésitation, sans sursaut, sans crier gare. Un baiser langoureux et chaud qui me fit tressaillir d’excitation. À la fin de ce long échange buccal, et inopiné mais loin d’être déplaisant, on se scruta un instant avant de partir dans un fou-rire.
- C’est bizarre, non, la tournure de cette soirée ‘’ retrouvailles’’ lançai-je.
- Tu n’as pas apprécié ?
- Bien au contraire, je dois dire que ce baiser fut un bel élément de surprise.
- J’ai envie de recommencer pour ma part.
- Ne te gêne pas, continue sur ta lancée, tu étais bien parti me semble.
On laissa donc aller nos pulsions adolescentes quelques longues minutes. Je retrouvai mes 20 ans, l’excitation des premiers jours qu’il m’avait influé à cette époque de nos vies. Il fit une pause juste d’un instant pour me dire :
- Est- ce que tu es prête pour rattraper le temps perdu ? à ce qu’il parait, il n’est jamais trop tard ! Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
Je n’ai même pas eu le temps d’aligner un oui qu’il m’attrape et me jette sur ses épaules tel un sac de voyage ! Je me mets à rire, signe de mon acquiescement à la suite qui s’en venait. Clairement, on remontait dans le wagon du train, là où il nous avait laissé 5 ans plus tôt.
Il me dépose délicatement sur son lit, apprivoise ma bouche. Ses doigts s’enchevêtrent dans mes cheveux, son souffle chaud fait un aller-retour de ma nuque jusqu’à ma poitrine. Ses lèvres remontent doucement à l’une de mes oreilles, il se stoppe.‘’Tu m’excites’’ se fait susurrer dans le creux de celle-ci. Je vacille, mon corps est en éveil. J’aime sentir la poigne de ces mains sur le haut de mes cuisses. Je deviens pantin désarticulé entre les bras et doigts experts de mon marionnettiste. Il tire sur les bonnes ficelles pour donner à mon corps le mouvement qu’il attend et qu’il prévoit. Sa bouche fait un festin de ma peau, et de mon intimité. Je commence à me perdre totalement dans les méandres de ses draps. Je sens la jouissance monter à pas de géant dans toutes mes veines, mon sang bouillonne dans ma tête lorsque soudain, j’entends :
‘’Avoue, personne ne t’a jamais léché ta petite chatte comme ça !’’
Mon âme qui s’envolait doucement dans les cieux du plaisir, n’eut pas de parachute de secours à l’écoute de cette réplique digne d’un film X. Je suis passé de la Belle au bois dormant à Clara Morgane en 5 minutes. Blocage de pensée, de mes membres, raideur interloquée. On ne me l’avait jamais sorti celle-là, surtout en plein ébat. Je lève mes yeux vers lui. Il a un regard de prédateur. Le mec est clairement dans son rôle. Je ne peux m’empêcher d’exploser de rire, mais un fou rire franc, avec des pleurs incontrôlables car ce n’est pas crédible. Il me suit de bon cœur dans mon délire. Notre spasme s’atténue, et laisse place à la suite de la nuit, bestiale et sans accrocs.
4h du matin, putain faut que je rentre chez moi. Je n’ai pas le goût… Je me rhabille à pas de louve, l’embrasse dans le cou, il m’agrippe, me retient et déboutonne mon jean : LJ, vraiment, je dois y aller… Oui je vais quitter, mais une heure plus tard.
L’été de nos retrouvailles, fut bercé de RDV clandestins, de fous-rires, de silences calmes, de nuits sans sommeil…J’adorais être avec lui, me perdre dans ses bras, mais je savais que je ne restais pas. J’allais repartir, à nouveau, loin très loin de Bourges, de nos anciennes vies. Je m’obligeais à garder mes distances, je ne voulais pas ressentir quelque chose qui aurait été plus fort que mon envie de voyages et de liberté. Je ne voulais pas AIMER. Ce mot m’effrayait, j’avais trop souffert lorsque j’avais ouvert mon cœur. L’amour, c’était le frein à mon moteur.
Je savais que LJ pouvait générer facilement ce sentiment chez moi. Je me devais de le repousser, et de lui montrer la facette sans pitié de la nouvelle Marine. Moins tu montres tes sentiments, moins tu es vulnérable, et plus tu as le pouvoir sur autrui. Je me mettais clairement un doigt dans l’œil comme à l’accoutumer. Moi et mes ‘’idées de merde’’. Moi et la facilité dont je faisais preuve pour me bercer de fausses illusions. Je me suis prise à mon propre jeu. Classique.
J’ai écumé plusieurs ‘’plan G’’ par la suite de nos échanges. Il était occupé, avait déjà des trucs de prévus. Je lâchai prise, en me convainquant que c’était aussi bien, jusqu’à l’un de ses appels inattendus.
- Tu fais quoi ce soir ?
- Je suis tranquille chez moi, je relaxe.
- Je suis sur la route, je rentre d’Espagne avec les gars, je peux passer ?
- Je ne pense pas, je suis tranquille là LJ, je n’ai pas le gout que tu te pointes à pas d’heure…
- Je peux être là dans une heure. Allez je viens, promis je serai gentil, tu seras contente d’avoir de la compagnie si tu es toute seule.
- Arffff, je ne sais pas. Tu ne veux pas qu’on se capte demain à la limite ?
- Demain c’est trop loin, j’arrive à tantôt, je fais vite.
Pas eu le temps de débattre, il avait déjà raccroché. Fuck…
Une heure plus tard, comme convenu, Monsieur arriva la bouche en cœur, émanant des effluves d’alcool et le regard un peu vitreux du mec qui n’est pas là pour faire jasette. Mon côté ‘’bonhomme’’ refit surface en quelques secondes.
- Je te le dis mon gars, si tu crois que tu viens la juste pour te donner ton petit plaisir et rentrer chez toi, tu t’es gouré d’adresse.
- Haha ! tu fais la rebelle ?
- Non, je fais ma conne frigide.
Il s’assied à côté de moi et me prend dans ses bras.
- Je suis venu pour te voir, reste tranquille, mets un film et profite de mes bras, Calme-toi Mademoiselle Muhammad Aly. Range tes gants de boxe s’il te plaît. Au moins pour ce soir. On ne va pas s’embrouiller pour rien. On peut juste être relax ?
- Ok, ce plan-là me va.
Le film finit, et ma colère redescendue, l’ambiance fut plus agréable. Mais je tenais mon bout. Pas de sexe ce soir, je ne suis pas un self-service. Tu as refusé de me voir les dernières fois, tu dormiras sur ta crampe aujourd’hui. À cet instant, l’amour est comme du business, pas de sentiments en affaire, que le plus têtu de nous deux gagne.
Malgré ma détermination, qui se lisait de manière très claire sur mon visage, il entreprit tout de même une approche nébuleuse pour obtenir ce qu’il était clairement venu chercher. Ma fierté étant trop forte, ni une ni deux, LJ s’est retrouvé sur le pas de la porte avec ses affaires dans les mains. Il me supplia une dernière fois comme un chiot devant un bout de chocolat.
- Tu vas regretter de me mettre dehors me dit-il en esquissant un sourire.
- Non mon beau LJ, je ne suis pas une ‘’option’’. Aucun regret.
- Tu n’es pas sérieuse ? allez Marine, toi et moi cette nuit.
- Non juste moi et moi-même cette nuit, rentre bien.
Je lui jette un bisou furtif, et lui claque la porte au nez, tourne le verrou et rideau !!
Trois semaines plus tard, je reprends l’avion pour la Nouvelle-Zélande, deuxième round, LJ est déjà loin de mes pensées.
à suivre...
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Des zones d’ombre et un cygne, en minuscule
« Ils ont relâché Madame Sauvage », me dit Kadidia* en guise de bonjour.
Ma tête part en arrière ; « woh ! » est le seul commentaire que j’arrive à faire, le seul que j’ai le temps de faire avant que Kadidia me colle son portable dans les mains et me dise : « Oui ben regarde ce qu’ils écrivent » et retourne dans la salle entourer de ses bras Mathilde*, en larmes, qui triture un mouchoir tout déchiré.
[* prénoms modifiés]
Ils, ce sont des juristes. Magistrats, avocats, principalement. La sacro-sainte séparation des pouvoirs est attaquée, ils se hérissent pour la protéger, pour protéger l’indépendance de leur justice, qui leur tient tant à cœur. Ils y croient, eux, en la Justice – ils mettent une majuscule à justice – elle se doit d’être indépendante, elle se doit d’être juste – une juste justice majuscule. Ils s’élèvent sur le piédestal de leur vocation et s’insurgent : peu importe l’affaire Sauvage, peu importe son cas, s’ils prennent la parole aujourd’hui c’est au nom de l’équité, leur devoir est de défendre la Justice, ils seront le dernier rempart pour qu’elle s’exerce de façon équitable pour tous les citoyens.
Ils, ce sont aussi des journalistes – ou des juristes, encore. Ils prétendent apporter des éléments complémentaires au public sur le « cas Jacqueline Sauvage ». Sur les zones d’ombre de cette femme. Ils insistent sur cette étrangeté : elle aurait été victime de violences conjugales – ils écrivent « aurait été » – elle aurait été victime de violences conjugales pendant 47 ans mais il n’y a qu’un seul, un seul certificat qui atteste des coups. Ah ah ! N’est-ce pas là une étrangeté !
Par ailleurs, poursuivent-ils : elle a tiré dans le dos de son mari. Dans son dos, alors qu’il ne la battait pas à ce moment-là ! Nouvelle bizarrerie !
Ils enfoncent le clou avec ses enfants : il paraîtrait – le verbe est de nouveau conjugué au conditionnel – il paraîtrait que les filles de Jacqueline Sauvage ont été violées par leur père. Eh bien alors, pourquoi n’a-t-elle rien fait ? L’« emprise » – ils mettent le mot entre guillemets –, l’« emprise », ce pseudo-état qui empêcherait – conditionnel – les femmes de se sortir de leur situation de victimes de violences conjugales, admettons, mais les femmes parviennent à dépasser cette soi-disant emprise lorsqu’il s’agit du bien-être de leurs enfants, tout le monde le sait ! Un peu de bon sens ! Si ce n’est pas là la preuve ultime que toute cette affaire n’est qu’une arnaque ; que Jacqueline Sauvage a en fait tué un homme, certes un peu bougon, chacun son petit caractère, mais qu’elle a menti, ses filles aussi, et que sa place est en prison.
Les articles sont largement partagés.
Dans la salle, les chaises sont vides, hormis celles de Mathilde et Kadidia.
« Faut leur dire, dit Mathilde entre deux sanglots. Faut leur dire que c’est pas vrai.
— Ils s’en foutent, répond Kadidia. Sinon ils poseraient des questions aux femmes comme nous, au lieu de parler de zones d’ombre et de dire des conneries. Ils préfèrent croire ce qui les arrange. »
Les zones d’ombre.
Sur les chaises vides étaient assises des femmes, actuellement ou anciennement victimes de violences conjugales. Dans ce groupe de parole, elles ont passé entre 5 et 38 ans avec leur conjoint. Entre 5 et 38 ans à subir des violences conjugales et certaines n’ont pas même un seul certificat médical attestant du moindre coup, du moindre hématome. Certaines n’ont pas un seul témoin. Pas de voisin qui pourrait venir raconter à la barre, si elles avaient tué leur conjoint, qu’il était violent ou même colérique. Le couple déménageait tout le temps ; le couple n’avait aucun ami ; Monsieur isolait suffisamment Madame pour qu’elle ne connaisse personne ; ou bien il était un être adorable en société, en public et devenait méconnaissable dans l’intimité du couple. Il y a aussi des violences qui ne laissent aucune marque ou si peu. Mathilde, dont le conjoint était médecin, frappait peu et ne laissait aucune trace. En guise des gros hématomes que l’on voit traditionnellement sur les affiches de prévention, Mathilde subissait « le gant ». Son conjoint lui appliquait un gant mouillé sur le visage « pour la calmer » jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus respirer. À l’oreille, il lui disait « ne crie pas ou les enfants vont te voir être hystérique ». Mathilde ne criait pas. Elle espérait mourir pour de bon. Aucune trace. Le mari de Kadidia lui donnait 5 francs quand elle avait été « gentille ». S’il estimait qu’elle n’était pas gentille, il l’enfermait dans la chambre et la forçait à boire son urine. « Je tuerai tes parents » lui disait-il. Elle obéissait. Pas de trace. Les victimes de violences conjugales qui n’ont aucune preuve de leur calvaire sont légion. Pas de certificat médical, pas de témoin, elles n’ont que leur histoire, leur parole.
Toutes, elles ont toutes pensé à tuer leur conjoint. Certaines ont même essayé. Elles n’ont pas trouvé la force ; elles n’ont pas réussi ; elles ont arrêté leur geste, leur plan en route. Dix fois, cent fois, elles ont imaginé comment le tuer. L’une a songé l’empoisonner. L’autre droguer son café avant qu’il prenne la route. Une autre s’est armée d’un couteau la nuit, quand il dormait, et l’a tenu au-dessus de son cœur. Elles ont toutes imaginé le tuer parce qu’elles ne voyaient pas comment s’en sortir autrement. Elles ne l’ont pas fait chacune pour des raisons différentes. « Je l’aimais encore trop », « J’ai eu peur », « Je devais être là pour mes enfants » , « Je suis incapable de tuer »…
Le propre de l’emprise est de persuader la victime que son agresseur est surpuissant, qu’il a tout pouvoir sur elle, qu’il est invincible, littéralement. Ce n’est pas un processus rapide, c’est une mise en place excessivement lente, un déplacement de la réalité qui se construit petit à petit. La victime de violences conjugales est persuadée que son agresseur pourra la retrouver n’importe où, elle se retourne dans la rue, sûre qu’il est derrière elle même à l’autre bout du monde, elle est convaincue qu’il est surpuissant, plus fort que tous, y compris que d’autres formes de pouvoir (forces de l’ordre, justice, administration, services sociaux, etc.). À un certain degré d’endoctrinement, la fuite n’est plus une solution que la victime parvient à envisager – et pour cause : une victime de violences conjugales a toujours tenté de partir de multiples fois, avec échec. Elle est revenue, la première fois de son plein gré, la fois suivante parce qu’il insistait trop, utilisait des moyens de pression, les fois suivantes, tout devient confus : il est impossible pour elle de distinguer quelle est sa part de libre-arbitre, elle n’est plus elle-même.
Le départ, la fuite ne fait plus partie des options qu’elle envisage. Combien de fois, au tribunal, la question « pourquoi n’êtes-vous pas partie ? » est-elle posée ? Cette question n’a aucun sens. Cette question est d’une violence inouïe, d’une indécence sordide. Elle rappelle chaque jour qu’un manque total de formation sur les mécanismes de la violence conjugale existe dans notre pays, que les premiers à en être démunis sont ceux qui devraient écouter et comprendre les victimes ; qu’au lieu de cela, ils s’étonnent de ce dysfonctionnement au prisme de leur propre normalité. « Si on m’avait demandé de boire de l’urine, je serais partie vite fait, je te garantis ! » entend-on dans les couloirs du palais de justice. L’éléphant dans le salon.
La fuite n’est plus une option, « il va me retrouver », « la police ne peut rien pour moi », « il saura où je suis », « il me tuera, il me l’a dit, si je pars il me tuera ». Oui, elles pensent à le tuer. Elles pensent à mourir. Elles pensent que la seule façon que tout s’arrête est la disparition de l’un des deux.
Le tuer en lui tirant dans le dos ? Et comment aurait-elle dû le tuer pour que ces Messieurs-Dames soient satisfaits ? Elle aurait dû se laisser castagner, une autre fois, et là, dans un réflexe de survie digne des plus grands films, elle aurait dû trouver quelque arme à sa portée, s’en saisir et dans un geste de défense, le tuer. Car c’est cela qu’il faut pour contenter la foule : il faut un geste de défense. C’en était un pourtant – au sens commun, pas au sens légal de légitime défense.
Oui, il y en avait d’autres. Non, elle n’a pas pu les envisager.
Non, tuer son conjoint violent n’est pas la solution. Le quitter est la solution. Encore faut-il que l’on puisse être entourée, accompagnée, soutenue, avant, pendant, après cette démarche. Encore faut-il que le pays tout entier, que chacun.e dans ce pays prenne conscience des enjeux de ce combat, ouvre les yeux, s’interroge, se forme, remette en question ses croyances, ses jugements hâtifs, prenne le temps de tendre la main plutôt que de passer son chemin. Encore faut-il que les politiques légifèrent, que les professionnel.le.s se forment, que tous parlent avec attention.
Des zones d’ombre.
Il est des hontes que les victimes porteront toute leur vie et qu’elles ne se pardonneront jamais. Hontes qui touchent au sexe, au mensonge, aux délits. Hontes qui touchent majoritairement à leurs enfants. Ces mères, aujourd’hui seules, ou parfois en couple de nouveau, élèvent leurs enfants avec amour et dévotion. Et pourtant. Hors du groupe de parole, car ces secrets-là ne se disent qu’à une seule confidente, elles racontent parfois les mères qu’elles ont été. Négligentes, inattentives, complices des maltraitances de leur compagnon car elle les ont tues ou y ont assisté sans rien dire, sans rien faire. « Comment j’ai pu, comment j’ai pu », elle hurle, pleure, se plie en deux d’une douleur invisible mais qui emplit pourtant la pièce d’un cri sourd. Le simple fait de n’avoir pas réussi, physiquement, à empêcher leur conjoint de frapper leurs enfants les hante. « Je me mettais devant mais j’arrivais pas à l’arrêter, j’arrivais pas. Il m’assommait et après il passait à mon fils. » Des années durant il faudra les aider à se reconstruire. Inutile, chers journalistes et consorts, d’encourager la plèbe à déverser sa haine sur ces mauvaises mères ; jamais le peuple ne pourra les haïr autant pour ce qu’elles ont fait qu’elles se haïssent elles-mêmes.
Il n’y a pas d’étrangeté, pas de bizarrerie, pas d’arnaque ni de foutues zones d’ombre. Jacqueline Sauvage est, tristement, une victime de violences conjugales comme les autres. Si vous vous intéressiez quelque peu au sujet, vous le sauriez.
Quant aux amoureux de la juste justice majuscule, je suis ravie de les voir ainsi s’insurger pour davantage d’équité envers les citoyens et de lutter pour l’indépendance de leur enfant chérie. Considérant les longs textes qu’ils ont pris la peine d’écrire et de partager à ce sujet, je suppose que je vais, sans nul doute, retrouver d’autres écrits de leur part, anciens ou à venir, qui défendent cette cause noble. Des textes rageurs, à propos de la Haute Cour de Justice ou de la Cour de Justice de la République, ces instances dérogatoires au fonctionnement ordinaire de la justice juste majuscule équitable et indépendante. Ces tribunaux spéciaux, qui permettent de soustraire à la justice pénale ordinaire les gouvernants jugés par trois magistrats et… douze autres gouvernants. Une belle indépendance de la justice majuscule que voilà. Je ne trouve pas leurs textes, sans doute une mauvaise recherche de ma part.
Cherchons-en d’autres, avec une date, ce sera plus précis : le 22 juillet 2016. Cette fois-ci, plus de doute, ils ont dû écrire des kilomètres de textes, ces défenseurs de la séparation des pouvoirs ! Le Conseil constitutionnel, saisi d’une QPC (question prioritaire de constitutionnalité) jugeait le 22 juillet 2016 que le « verrou de Bercy » était conforme à la Constitution, dans l’affaire d’un pharmacien poursuivi pour fraude à la TVA. Le « verrou de Bercy » permet au ministre du Budget, et à lui seul, de choisir de poursuivre pénalement un fraudeur fiscal ou de lui proposer de payer quelques amendes en plus de ses impôts. Recommençons, voulez-vous bien : le ministre du Budget, et non les magistrats, choisit qui sera poursuivi et s’exposera à d’éventuelles peines de prison et qui pourra s’en sortir en alignant seulement des liasses de billets. Quid de la séparation des pouvoirs ? Quid de l’indépendance de la justice juste majuscule ? Pas de trace de manifestation de mes juristes outrés.
Peut-être faut-il alors quitter l’inéquitable traitement des gouvernants et puissants par la justice et se tourner vers les justiciables broyés, ceux qui n’ont ni le pouvoir, ni les liasses pour s’offrir un tribunal dérogatoire ou une absence de procès. Ceux qui, chaque année, sont contrôlés au faciès par les représentants du pouvoir, qui meurent entre leurs mains lors d’interpellations ultérieurement qualifiées d’« accidents », de « malaises », d’« infections », d’« allergies », de « crises cardiaques » et j’en passe. Ceux qui devront se battre des années pour arriver devant un tribunal et en repartir anéantis, les responsables de la mort de leur proche arrivant libres par la grande porte, et repartant libres par la grande porte. Quelle mansuétude de la justice majuscule pour des personnes soupçonnées d’un crime. Combien, combien de suspects ont le privilège de rester libres, de ne pas être placés en détention provisoire alors qu’ils sont accusés d’un crime ? Ceux qui sont sur le banc des parties civiles sont incrédules ; toute leur vie durant, ils ont vu les représentants de l’État se saisir de ceux qu’ils considéraient suspects, les contrôler sans ménagement, pour une couleur de peau. Poursuivis, les suspects ont toujours été placés en détention provisoire. Ils ont toujours perdu leur travail. S’ils étaient ensuite relaxés, jamais la justice – minuscule – ne s’excusait, ne dédommageait. Alors, sur les bancs des parties civiles, ils regardent ces autres suspects, dans leur uniforme qui n’est qu’un rappel de ce qu’eux ont toujours leur travail. Ces autres suspects qui bénéficient, sans que cela ne soit écrit nulle part, d’un régime dérogatoire. Leur parole est plus précieuse, plus véridique, davantage écoutée. Quel que soit le crime reproché, les collègues viennent en masse pour assurer un soutien, légitimation par ses pairs, qu’ils soient fiers de leur violence ou effrayés que cela leur arrive un jour. Moi aussi j’aurais pu le faire.
En faut-il des années de lutte pour arriver à un début d’espérance. Quand la technologie permet de filmer, en direct, les interpellations, les violences, et de montrer, de prouver les mensonges de forces de l’ordre, alors quelques condamnations tombent. Mais lorsque l’on doit s’assurer, à chaque moment de sa vie, d’être prêt à filmer, pour apporter à la justice plus que sa parole, car l’on sait d’avance que sa parole ne vaudra rien, où est l’équité ?
De la part de ces soudain paratonnerres immaculés de la Justice, je n’ai pas trouvé d’autres foudres. Peut-être que leur stock d’éclairs est limité à un seul par an. Peut-être que leur vision de la justice est biaisée par le fait qu’ils en sont des acteurs – qui aime à reconnaître qu’il participe à un système d’injustice, plus particulièrement lorsque ce dernier se nomme justice ?
Rien n’est plus minuscule que la justice en France, qui n’a les moyens de rien mais se croit toujours au-dessus de tout. Des palais – quel mot merveilleux – des palais de justice délabrés, ou, selon la ville, affichant des façades resplendissantes, et à l’intérieur des bureaux vides de personnels, vides de matériels, et débordants de dossiers jusqu’à la gorge. Des délais de traitement inhumains qui voient régulièrement des personnes mourir avant que leur affaire ne soit traitée – record en la matière : la CNITAAT, juridiction méconnue, traitant des appels des tribunaux du contentieux de l’incapacité. Située à Amiens, elle met en moyenne 3 à 4 ans à traiter une affaire pour des personnes en situation de handicap dont la plupart exige un règlement urgent.
Des palais de justice où parade une cour en costume qui se pense supérieure au vulgum pecus. Régulièrement, ces instruits se gaussent des ignares qui ne comprennent rien au droit, matière noble s’il en est, science des dominants conçue par eux et pour eux – seule matière à n’être aucunement enseignée aux collégiens et lycéens, pas même de façon fragmentaire, il ne faudrait pas que tout un chacun puisse maîtriser les principes du droit, qui se réserve à une élite. Un article tout récent de la Voix du Nord titrait Les perles de l’année au tribunal et reprenait les propos des prévenus, visant à faire rire les lecteurs. Il fut partagé des milliers de fois par des internautes hilares, qui ne voyaient pas le problème à rire, notamment, de cette phrase : « Si vous m’incarcérez, cette fois trouvez-moi en même temps quelque chose pour ma sortie, sinon je reviendrai. »
Ou de celle-ci : « Je le sais d’avance. Quand ses yeux sortent de sa tête, c’est qu’il va frapper. »
La justice française est minuscule et traite ses justiciables minusculement.
Ce n’est pas en gesticulant pour défendre l’honneur bafoué de votre canard boiteux qu’il va subitement se transformer en beau cygne blanc.
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Trondheim – Chevillard © Rue de Sèvres – 2018
Fabienne et Roland ont prévu de passer une semaine de vacances à Palavas. La chambre est réservée chez l’habitant, les places pour les spectacles sont achetées. Roland a des souvenirs d’enfance merveilleux ici, il voulait absolument faire découvrir le coin à Fabienne. Parce qu’ils sont en avance, ils décident de garer la voiture le long de la plage et d’aller faire une balade. Le soleil donne, les vacanciers sont heureux. Main dans la main, le couple marche tranquillement, le sourire aux lèvres. Une bourrasque de vent sème la panique. Les parasols s’envolent, les grains de sable se nichent dans les yeux, les ballons gonflables des enfants roulent à toute allure. Amusée, Fabienne cherche son homme des yeux et découvrent, effarée, que le pire est arrivé. Des le lendemains les journaux titreront relayeront la nouvelle du vacancier décapité par un auvent. L’enquête s’ouvre en même temps que les formalités administratives. Fabienne supervise à distances la bonne marche des choses tout en décidant de rester à Palavas et de suivre le programme que Roland leur avait concocté. Perdue dans ses pensées cotonneuses et endeuillées, Fabienne croise la route de Paco, un drôle de monsieur qui remplit ses carnets de coupures de journaux… sa collection de « morts à la con » comme il dit.
–
Les histoires de Lewis Trondheim parviennent quasiment systématiquement à m’embarquer dans leur sillage. Que l’auteur se lance un défi fou de réaliser une BD en 500 pages (Lapinot et les carottes de Patagonie), qu’il mette en mots l’enfance de sa femme (Coquelicots d’Irak), qu’il se fende d’une série de science-fiction (Infinity 8), qu’il se lance dans un western (Texas cowboys) ou dans un univers jeunesse (Les trois chemins) … je suis toujours emballée. Barrés, loufoques, fictifs, anticipatifs, aventureux, tendres… chaque récit est la promesse d’un nouveau voyage, original et atypique.
« Je vais rester » ne déroge pas à la règle d’autant que je ne m’attendais pas à découvrir une tranche de vie aussi « simple ». Un récit doux et bourré de nostalgie, sans retournements de situation rocambolesques, sans « dingueries » narratives. Etonnant de la part de Trondheim.
Le scénariste pose rapidement les grandes lignes de l’intrigue. L’héroïne est là, joyeuse à l’aube de ses vacances et cinq pages plus loin, la voilà devenue veuve. A peine le couple respire-t-il l’air des vacances que la faucheuse vient jouer les troubles fêtes. Le drame est si soudain que j’ai d’abord cru à une farce. Mais en voyant la réaction des témoins, on voudrait changer notre fusil d’épaule mais l’héroïne semble aller à contre-courant. Elle flotte. On dirait qu’elle traverse cette période comme un fantôme, qu’elle ne saisit pas encore la gravité de la situation.
Je me suis pourtant raccroché à elle comme elle se raccroche au petit carnet où son homme a consigné les temps forts de leur programme de vacances. « 15 août » , « 16 août » , « 17 août » … les jours défilent lentement, entre visites, attractions, spectacles et restaurants réservés à l’avance. Elle choisit de vivre ces quelques jours en étant collée à ce qui est désormais les dernières volontés de son époux. J’ai scruté les expressions de son visage, cherché à comprendre ce qui motive ses décisions… j’ai tenté de percer le mystère de cette femme silencieuse et j’ai fini par abandonner. Rien ne sert de juger alors je me suis laissée porter par l’atmosphère si sereine de l’album.
Pendant toute la lecture, cette femme m’a fascinée. Elle reste impassible, elle est souvent mutique et les couleurs estivales posées sur les dessins léchés d’Hubert Chevillard donnent l’impression qu’elle traverse son deuil comme si elle était posée sur un nuage et sentait à peine la peine qui la poignarde.
Elle s’autorise ces quelques jours en terre inconnue, comme un droit de pouvoir garder le silence et de se dérober aux regards de ceux qu’elle connait. C’est pour elle l’opportunité de faire son deuil à sa manière, à son rythme.
Lewis Trondheim observe le couple et cette alchimie si douce qui peut se tisser entre deux individus. Que devient celui qui reste après un deuil ? Comment se reconstruire après une séparation qu’on n’a pas eu le temps de préparer ? Qu’est-ce qui motive nos choix quand, de nouveau, on se retrouve à devoir décider pour soi, sans l’autre ?
Un récit étonnant, qui interroge forcément. Le choix du personnage surprend. Quand on regarde cette femme qui interroge le sens de la vie, qui se confie une dernière fois à son homme et qui se laisse guider par le programme de vacances qu’il a prévu… ses dernières volontés.
Je vais rester
One shot Editeur : Rue de Sèvres Dessinateur : Hubert CHEVILLARD Scénariste : Lewis TRONDHEIM Dépôt légal : mai 2018 120 pages, 18 euros, ISBN : 978-2-36981-228-9 L’album sur Bookwitty.
Bulles bulles bulles…
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Je vais rester – Trondheim – Chevillard © Rue de Sèvres – 2018
En ce mercredi de vacances, ça bulle aussi chez :
Soukee : Eimelle : Brize :
Collignon © Rue de Sèvres – 2018
Néjib © Gallimard – 2016
Bindi – Rossi © Casterman – 2018
Jacques : Blandine : Gambadou :
Zep © Rue de Sèvres – 2018
Oima © Ki-oon – 2015
Lapière – Efa © Futuropolis – 2018
Enna : Mylène : Blondin :
Rencontre avec Sylvère Denné & Sophie Ladame
Collignon © Rue de Sèvres – 2018
Raule – Roger © Dargaud – 2017
Sandrine : Karine : Amandine :
Fabcaro © Six Pieds sous Terre – 2017
Mikaël © Dargaud – 2017
Zidrou – Lafebre © Dargaud – 2015
Nathalie : Madame : Noukette :
Rébéna © Rue de Sèvres – 2018
Bonneau © Bamboo – 2018
Jérôme : Bouma : Stephie :
Bonneau © Bamboo – 2018
Hatke © Rue de Sèvres – 2018
Matz – Goust © Rue de Sèvres – 2018
Moka : Sabine :
Bagères – François © Guy Delcourt Productions – 2017
Meyssan © Guy Delcourt Productions – 2017
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Je vais rester (Trondheim & Chevillard) Fabienne et Roland ont prévu de passer une semaine de vacances à Palavas. La chambre est réservée chez l’habitant, les places pour les spectacles sont achetées.
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Rupture et nouveau départ
Bon, j’ai rompu avec après un an de relation ou presque. Je me sens triste. Comment peut on avoir des moments extrêmement agréables partagés à deux et ne pas vouloir être en relation amoureuse avec cette même personne?
J’assume enfin, le fait que j’ai envie de vivre à l’étranger, en Asie plus exactement. Et si l’asie ne fonctionne pas les Etats Unis ou tout autre pays fera aussi bien l’affaire.
Lui dans tout ça. Je l’aime énormément mais je ne me vois pas avec lui. Je ne sais même pas pourquoi au fond puisqu’il est gentil, doux, que l’on a passé des moments agréables. Bon il n’y a pas que du positif, beaucoup de souffrance parce qu’on ne partage pas les même manières de vivre. Parce que j’avais l’impression de ne pouvoir exprimer qu’une partie de mon être. Il m’a connu libre d’esprit au tout début, et c’est ainsi que je repars.
J’avais envie de lui dire que je l’aimais mais je me suis retenue, quel sens cela a t’il, étant donné la situation? J’espérais que l’on pourrai garder contact, se voir, aller nager ensemble, manger des fraises belles et mûres, se prendre dans les bras de temps en temps et surtout rire ensemble comme on le faisait parfois. Je le considère toujours comme un ami très proche. Pendant longtemps, je n’étais pas certaines que mes sentiments à son égard soit de l’amour ou de l’amitié, incapable de distinguer les deux. Lorsque je lui en faisait pars, il était tellement sûr que c’était de l’amour, je me disais pourquoi pas? Je lui faisais plus confiance qu’en mes propres sentiments.
Je me sens un peu honteuse et coupable de ne pas être capable de vivre aussi simplement la vie qu’il me proposait ensemble. Et pourtant, connaître et accepter mon désir profond de faire mes expériences de vie dans ma route, sans couple, sans lui surtout, de les faire maintenant, de ne plus attendre comme je l’ai fait ces deux années où je n’étais pas vraiment épanouie; me laisser vivre d’exister à ma façon, quel soulagement!
C’était difficile de le laisser partir, de prononcer les mots qui nous séparerons définitivement et pour autant, c’était nécessaire à mon propre développement. Oui j’aurais vécu dans la douceur la tendresse mais je l’aurais tenu responsable de mon mal être, mal être qui n’existe que lorsque je fais ce que “je devrais faire” au lieu de ce que je ressens profondément.
Le désir de m’épanouir, de vivre dans d’autres cultures, d’être indépendante affectivement est comme un animal lové en moi depuis bientôt trois ans. Il m’aura fallu ce temps pour assumer. Ce temps pour récupérer, de ma séparation avec Amsterdam, du départ précipité de ma tante. Je ne sais vraiment pas ce qui se serait passé si Cath n’avait pas était malade, dès mon retour en France, aurais-je poursuivie ma recherche pour partir vivre à l’étranger? Certainement. Mais je n’aurais pas vécu toutes ces expériences à paris. Celle d’être célibataire, amante, conjointe, les amitiés rencontrées, la psychothérapie, même la douance, savoir que j’ai un THQI s’est fait suite à ma première année de fac grâce aux personnes que j’y ai rencontré.
J’ai découvert qui j’étais, compris mes besoins fondamentaux, ma manière d’être au monde et ça… même si c’était souvent douloureux, ça n’a pas de prix.
Douloureux certes, parce que reconstruire son image, suite à l’écroulement total de son identité, faire volée en éclats l’apparat, le masque flou qui me couvrais de la tête aux pieds. Je le cachais comme je pouvais par un je m’en-foutisme fanfaron, qui seul pouvait expliquer mon comportement à mes propres yeux et à ceux des autres. Je ne connaissais pas les mots de mes ressentis, ceci s’appelle l’ennui, cela l’intensité.
L’intensité, mon attrait pour l’infini, mon désir d’étranger, c’est à dire de richesse culturelle et environnementale depuis l’enfance. Je suis bien partie plusieurs fois, mais cette fois, j’emporte avec moi cette connaissance profonde intra-personnelle et un bagage d’expériences professionnelles indispensables.
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DATE DE PUBLICATION EN LIGNE : 13 février 2012 sur CAREVOX
Elle s'appelait Emi et avait 6 ans. Il s'appelait Léo et avait 14 ans. Il s'appelait Nino et avait 16 ans. Tous trois sont morts ce jeudi 9 février 2012 à Zuydcoote, tués par leur père Bruno Zuliani qui s'est ensuite donné la mort.
Maman, qui a découvert le drame et alerté la gendarmerie, est en état de choc et doit être hospitalisée. Vision d'horreur qui la hantera jusqu'à la fin de ses jours : elle voit d'abord son mari pendu à l'escalier puis elle découvre Emi, morte, couchée sur le canapé au rez-de-chaussée. Elle trouvera la force d'appeler les secours avant de s'effondrer.
Les secours arrivés sur place découvrent à l'étage les deux garçons du couple, également décédés, couchés dans leur lit. La mort des enfants remonte à jeudi matin, entre 5H00 et 7H00 : ils ont été frappés de coups de couteau au thorax, "apparemment violents" qui ont provoqué la mort de façon "certainement instantanée". L'absence de lésion défensive laisse supposer que les enfants étaient endormis.
Le suicide du père a suivi entre 9H00 et midi, après qu'il eut écrit plusieurs phrases sur un mur blanc, où il a fait part de sa "souffrance" par rapport à sa situation familiale. La rupture familiale était organisée depuis environ deux mois, avec une garde alternée des enfants. Le mari avait été condamné en mars 2011 à une peine de huit mois d'emprisonnement avec mise à l'épreuve pour violence sur sa femme.
Vendredi, 1500 personnes ont participé à une marche blanche. Maman est là livide, entourée de la famille et déclare "Je ne sais pas si on survit à ça". Il faisait froid ce vendredi et la foule présente et recueillie se sentait si proche de cette maman là, petit être ployé sur le poids d'une souffrance insurmontable, mais surtout dans l'instant irréalisable. Un silence pesant, des visages exsangues, des yeux embués de larmes et puis des chuchotements d'incompréhension. Bruno Zuliani, jaloux maladif, a condamné sa femme à vivre la pire des sentences ; pleurer ses enfants jusqu'au bout de l'enfer qu'elle va parcourir. Maman, maman, pourquoi Papa m'a-t-il fait ça ? Avait-il droit de vie et de mort sur nous ? Les parents lorsqu'ils décident de fonder une famille le font par amour. Les enfants sont le fruit de l'amour. Puis la vie, puis les disputes, puis la violence, puis parfois la haine s'installe au point qu'il faille se séparer. Les enfants deviennent alors le fruit de la haine. C'est la question qu'on peut se poser face à cet homme devenu fou. Sa femme n'a pas le droit, elle ne peut prétendre se reconstruire sans lui. Elle, naïvement, le croit, elle accepte la garde alternée des enfants, persuadée de préserver l'équilibre de ses enfants. Son but est de maintenir le lien d'amour tant vers le père que vers elle-même. Fusse sa décision ? A-t-elle été poussée vers l'acceptation. En tout état de cause, rien ne pouvait justifier que les enfants ne voient plus leur père, puisque la violence manifestée à ce jour l'était envers maman. Seulement voilà, la haine conduit à la vengeance. Bruno ne vit plus que pour cette vengeance. Comment faire souffrir sa femme? Comment la faire mourir à petit feu en l'attaquant dans sa chair et dans son corps par ce qu'elle a de plus cher. Ses enfants deviennent alors les outils de sa vengeance. Emi, Léo et Nino, devenu l'arme de cette vengeance, étaient à leur tour condamnés. Quand prendrons-nous conscience des effets de la jalousie maladive dans un couple qui se déchire ? Divorce, séparation...et l'enfant dans tout ceci. Le drame de ZUYDCOTTE n'est malheureusement qu'un fait divers comme tant d'autres. Mais il amène quelques questions : Combien de parents se soucient-il, en préalable aux décisions qu'ils ont à prendre au cours de la séparation, du bien être de leur enfant ? Comment peut-on admettre que l'enfant devienne un moyen de pression ? Comment admettre qu'il soit soumis au jeu des préférences entre l'un contre l'autre ? Comment admettre qu'il devienne l'espion malgré lui de la vie de l'un ou l'autre et ait à répondre aux questionnements incessants de celui qui réclame vengeance ? La jalousie maladive devrait faire l'objet de thérapies obligatoires définies par la justice pour mise en danger d'autrui. COMMENTAIRES par FRANCOISE SANCERNE (IP:xxx.xx5.162.7) le 7 novembre 2012 a 15H32Très bel article (malheureusement dans la souffrance d'une maman) qui retrace les faits réels d'une séparation dont les enfants sont malheureusement les OTAGES. Perdre un enfant est une tragédie mais en perdre 3 il n'y a pas de mot pour qualifier cela surtout de cette manière. par Christiane (IP:xxx.xx0.218.172) le 29 mai 2013 a 02H08Le père qui a commis cet acte était gravement malade.Tout le système socio-médical s'est révélé incompétent en n'ayant pas décelé la gravité de son état ,en n'ayant pas pu le soigner, en n'ayant pas su protéger sa femme et ses enfants.Merci pour cette émission ,pour cette maman courageuse qui surmonte son chagrin pour nous faire prendre conscience de l'engrenage psychologique infernal de ce drame et qui permettra à l'avenir de trouver des solutions pour éviter ces drames .Quel bel hommage à tes enfants .Nino, Léo et Emi ne méritaient pas cela ,mais toi non plus tu ne mérites pas de vivre un tel calvaire ,Odile.Tu peux te reconstruire, tu peux encore vivre des moments heureux ,donner et recevoir encore beaucoup d'amour.Ce n'est pas oublier tes enfants,au contraire fais le pour eux ,ils voudraient te sentir heureuse.Ce serait la plus belle façon de résister au pervers narcissique ,de lui montrer qu'il a eu tors de t'atteindre à travers tes enfants par AlexNy59 (IP:xxx.xx9.234.226) le 25 novembre 2012 a 13H56Je les connaissaient et, je peut dire que c'est un choc de savoir qu'ils sont partit ! par bhv (IP:xxx.xx0.135.161) le 10 février 2013 a 14H15je suid vraiment desoler pour cette femme crst povre enfants mort alors qui ont rien faits il etait tellement bo reposer en paix
par catjm (IP:xxx.xx3.222.12) le 29 mai 2013 a 00H16je suis votre terrible tragédie ce soir à la télé. Je suis boulversée Toutes mes pensées à vous et vos 3 petits anges... Courage... De là haut ils n'auront plus a faire face aux douleurs de cette vie terrestre. Nul n'est en droit de critiquer votre attitude. Vivre un tel drame est certainement la pire des chose qui puisse arriver. Gardez courage et espérance par nad 06 (IP:xxx.xx7.22.67) le 29 mai 2013 a 00H39Je suis sans voix face à ce reportage ! On ne peut pas nier que les enfants sont partie dans une énorme souffrance,poignardé a multiples reprises ! Mon DIEU protégez cette maman libre de ce boureau,et donnez lui la force de continuer à vivre.MADAME je prie pour vous ! La france vous aime car vous êtes la force et le courage réunit. par Rose (IP:xxx.xx5.162.69) le 29 mai 2013 a 00H48Bsr terrible insupportable mais fuiyez pour refaire votre vie la vie mérite d être vécue et vous les portez a vie vos enfants acceptez d être mère à nouveau avant qu il doit tard Courage vivez souriez ne vous laissez pas assommer pas r les ombres monstrueuses de Bruno (IP:xxx.xx4.146.194) le 29 mai 2013 a 01H26Toute mes condoléances, je suis sincèrement choqué de se reportages, je suis de tout cœur avec vous ! je pense à vos enfants il y à pas de mots pour exprimer ce que je ressent. par chrys (IP:xxx.xx6.219.119) le 8 juin 2013 a 19H12 Bonsoir, je rejoins tout à fait l'avis de Christiane,il ne faut pas que la maman se prive d'amour en pensant qu'elle n'a pas le droit d'etre heureuse.Je lui souhaite de tout mon coeur de pouvoir se reconstruire et pouvoir de nouveau sourire à la vie. Toutes mes pensees chaleureuses envers Odile.
par Delphine/suisse (IP:xxx.xx2.172.147) le 1er août 2013 a 03H49 Bonsoir/bonjour J'aimerai vraiment vous dire toute mes condoléances et courage.. Je n'arrive toujours pas à y croire... Comment peut-on faire ça ? Que se soit à des enfants ou pas, c'est vraiment absurde ! Je suis sans voix... J'aimerai vraiment (et j'espère en ce moment), que vous tenez le coup et que vous soyez heureuse malgré tout.. C'est ce qu'ils veulent, que vous soyez heureuse.. Ils ne veulent pas que vous souffriez . Ils aimeraient juste vous voir heureuse.. Je suis de tout cœur avec vous et si vous désirez parler à quelqu'un, n'hésitez pas !... Encore courage ! par lady gaga (IP:xxx.xx3.13.197) le 7 août 2013 a 18H58 Cher odile je vs présente ms tré sincères condoléances tenez bons et sachez ke tt le monde vs soutien car ce né po seulemen la france mé o6 le sénégal et pleins dotres pays reféte votre vie et priez pr vos petits anges je vs admire mw o6 g perdu 1 amie ki avez lage de votre fille émi par Audrey (IP:xxx.xx0.74.95) le 25 novembre 2013 a 00H06 Vivez, surtout vivez !! Pour vous, pour vos enfants qui sont avec vous a tout jamais.. Vous etes digne, courageuse, aneanti egalement mais vivez.. Sans vous soucier des gens, qui ne pourront jamais pretendre savoir ce que vous vivez. Avec tout mon respect. par Marie Ève (IP:xxx.xx6.19.195) le 25 novembre 2013 a 13H10 Je deviens ce voir ce film. Les mots qui frappent mon esprit, est que de l'horreur d'une histoire vécue telle la votre et la peur d'un acte pareil, j'ai échappé.......parce que quand on vit avec un tel malade, personne ne le sait, mais quand on le quitte......personne ne vous entend.....si vous laissez, au papa, votre enfant avec la peur au ventre, vous êtes une mère abusive, si vous ne confiez pas l'enfant au papa, vous êtes une mère abusive, jalouse...... Et parfois........les pères tuent.....et alors, c'est l'incompréhension..... Madame, je vous souhaite de tout cœur de parvenir à réapprendre à rire, à vivre......votre blessure si profonde et si vive restera. Mais vous devez vivre........ce sera une façon d'avoir vaincu le monstre et ainsi vos enfants n'auront pas eu à payé ce prix à sa folie pour rien...... Courage.......et bonne route à vous.... (IP:xxx.xx3.134.119) le 19 février 2014 a 16H03 Madame, je suis bouleversée par votre histoire , votre mari a pris le droit d'ôter la vie à ses propres enfants pour vous punir de l'avoir quitté ce déchet de la nature c'est senti puissant dans l'ignominie. Ce pervers narcissique qui avait l'intention se donner la mort mais qui voulais aussi vous entraîner dans son projet morbide. Oui vous pleurerez toute votre vie vos trois enfants oui vous porterez en vous toute votre vie se cauchemar mais donnez-vous aussi les moyens d'être heureuse souriez à la vie , faites vous belle vous l'êtes déjà naturellement. Quand un jour votre cœur sera apaisé peut être seriez vous a nouveau mère ou épouse et de l'enfer ou se trouve en ce moment votre mari si je peux appeler cette chose un mari brûlera encore plus fort de remarquer que votre vie vous la poursuivez en aimant malgré tout la vie. J'admire votre dignité et la tendresse qui émane de vous. Bien affectueusement.
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