#Portrait d’une dame
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Henri-Guillaume Schlesinger (German-French, 1814-1893)
Portrait d’une dame espagnole jouant de la guitare
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Graciela Iturbide, Notre-Dame des Iguanes, portrait d’une femme zapotèque couronnée par une dizaine de lézards vivants sur le marché de Juchitan, Oaxaca, Mexique, 1979
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Charles Joshua Chaplin (France, 1825 – 1891) - Portrait d’une dame en gris, ca. 1888
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SAMEDI 28 SEPTEMBRE 2024 (Billet 1 / 4)
Le week-end dernier nous étions en Haute-Vienne, plus précisément à Fromental, un bourg de 512 âmes, pour fêter les 400 ans du château qui appartenait aux parents de Marina et dont son jeune frère, Bertrand (de G.), a hérité (un devoir de mémoire et un choix sentimental, connaissant l'importance des charges et des contraintes que cela entraînait...).
Le Comité des Fêtes de la Mairie a profité des Journées du Patrimoine pour organiser autour de cet anniversaire toute une série d’animations dans le bourg, dont, en collaboration bien sûr avec Bertrand et son épouse Christine, pour la première fois la visite du rez-de-chaussée du château.
Dans le grand couloir, la salle à manger et le salon, ont été installés des panneaux sur lesquels ont été accrochés des fiches, des blasons et des reproductions de portraits racontant (plus ou moins) l’histoire de tous les châtelains qui se sont succédés dans ces lieux jusqu’à aujourd’hui. Le long du parcours, quelques mannequins habillés à la mode d’autrefois, positionnés ici ou là, contribuaient au dépaysement.
Les recherches historiques et la scénographie ont été effectuées et conçue par Michèle D., la Présidente du Comité des Fêtes de la Mairie et le couple, avec des moyens certes limités mais qui, semble-t-il, tout au long du WE, malgré une météo loin d’être idéale, ont intéressé 246 visiteurs le samedi et 225 le dimanche de 14h30 à 17h (selon les derniers chiffres communiqués par Manu, notre nièce et fille de Bertrand, qui était chargée de les compter à leur arrivée).
Quelques membres de la famille sont venus donner un coup de main, nous en faisions partie.
En dehors de ces visites, il y a eu deux troupes folkloriques qui se sont déplacées entre la place de la Mairie et la cour du château, des comédiens qui ont joué des saynètes en patois, un trio qui a interprété des airs médiévaux dans l’église voisine (inscrite elle aussi à l’inventaire des Monuments Historiques) et, très belle idée de la part de Michèle, une trentaine de villageois, de tous âges, ont été habillés en costume d’époque et se sont baladés tout au long de ces deux journées sur les lieux où se déroulaient ces différentes animations, parfois précédés de deux cavalières… Effet garanti !
Un grand moment a été la Messe dimanche matin à 10h30. Christine, qui a fait toute sa carrière dans le monde de la musique, avait fait venir une formation de 6 musiciens. Ils ont joué durant l’Office des airs baroques et, dans l’après-midi, donné des séries de mini-concerts, toujours dans l’église à cause du mauvais temps - autrement il était prévu qu’ils jouent dans la cour du château.
Un château au demeurant bien gardé et une Dame bien protégée si l’on en juge par la tenue du preux Chevalier (voir ci-dessus) au pied de l’enceinte extérieure.
Pour conclure, ce fut pour nous un week-end intense (avec 3 nuits très fraîches… dans ces grandes maisons, cela fait partie du « charme » des lieux 🥶), historique mais aussi familial. Quel bonheur ces moments de partage, dont des petits déjeuners, déjeuners et dîners avec frère, sœur, beaux-frères, belles-sœurs, nièce (1), neveux (2) et petits-neveux (4)… dans la pièce la plus agréable et la plus chargée de souvenirs de la maison : la cuisine et sa belle cheminée !!!
Nous étions 22 dimanche pour le déjeuner (imaginez le travail de la maîtresse de maison…). A la table des châtelains, les musiciens qui se sont produits à la Messe et un descendant d’une des familles qui ont habité les lieux puis, autour d’une table derrière, notre belle-sœur, notre beau-frère, une nièce et son mari, 2 neveux et la compagne de l’un d’entre eux, les 4 enfants mangeant dans une petite pièce attenante.²
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" Avant d'être le héros de l'indépendance et le régent protecteur, Kyphon était un orphelin dans la maison de sa cousine.
Découvrons les liens qui ont façonné la famille Fraldarius."
Et voilà ma nouvelle fanfic ! Si vous avez envie d'explorer le lore du jeu, cette histoire est faite pour vous !
Le garçon et la jeune femme se dirigèrent main dans la main vers le terrain d’entraînement. Douze ans les séparaient, mais ils auraient pu passer pour frère et soeur. Leurs traits ivoirins étaient fins, leurs cheveux des ailes de corbeau aux reflets bleutés et leurs yeux deux sources limpides. La chevelure de la dame ondulait cependant en vagues d’encre. Ses prunelles en amande contrastaient avec celles plus arrondies de l’enfant. Il avait le teint vif et frais mais elle était d’une pâleur diaphane, maladive, tant et si bien que le soleil semblait la transpercer. Un lourd manteau bordé de fourrure l’enveloppait d’ailleurs. Kyphon regardait avec curiosité les allées et venues des chevaliers dans leurs mailles rutilantes. Il était désormais pleinement habitué à ce nouveau lieu. Élisabeth serra sa menotte dans la sienne, répondant d’un signe de tête aux salutations. Une grande femme solide et large d’épaules, son chignon sombre strié d’argent, les attendait. Elle portrait sa tunique d’entraînement, une épée en bois posée sur son épaule. Kyphon se détendit : c’était Ysra, la protectrice de sa cousine, dont la bonhommie le réconfortait.
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Antoon Van Dyck
Portrait d’une dame génoise
1626-1627
musee du Louvre
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Théo van Rysselberghe (Belgian, 1862-1926) Portrait of a Lady Reading (Portrait d’une dame lisant), 1884
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Joachim Du Bellay : le cold case de Notre-Dame
https://justifiable.fr/?p=661 https://justifiable.fr/?p=661 #Bellay #case #cold #Joachim #NotreDame Joachim du Bellay, gentilhomme angevin [portrait frontispice], via Wikimedia Mi-septembre, la célèbre cathédrale parisienne est revenue dans l’actualité. Selon les conclusions d’une méticuleuse enquête, un cadavre anonyme retrouvé à Notre-Dame serait celui du poète ligérien mort en 1560. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage… Sous Notre-Dame, île de la Cité, on compte approximativement un millier de sépultures, principalement de vieux religieux morts entre les XIVe et XVIIIe siècles. Cette nécropole était tranquillement tapie sous terre, depuis la fin des sépultures sur le site religieux, au XVIIIe siècle, laissant passer les crues de la Seine, les travaux urbanistiques… mais pas l’incendie ravageur de 2019. En 2022, lors des recherches d’archéologie préventives liées aux travaux de réhabilitation de la cathédrale détruite (et confiées à l’Inrap par la loi du 30 juillet 2019), deux sarcophages de plomb anthropomorphes sont retrouvés à la croisée du transept, un endroit très prestigieux. L’un porte une épitaphe avec la mention d’Antoine de La Porte, chanoine de la cathédrale pendant plus de cinquante ans qui avait financé de sa poche la fin des travaux sur le chœur de l’édifice. Le deuxième est anonyme. Un mystère que les équipes de l’Inrap ont cherché à lever. Le saviez-vous ? Que le cadavre soit d’hier ou d’il y a quatre siècles, les processus d’identification des cadavres répondent aux mêmes directives, édictées par l’organisation internationale de police criminelle (Interpol), en charge entre autres de retrouver les personnes disparues ou d’identifier les cadavres anonymes. Bien sûr, les éléments d’identification primaires sont les éléments les plus fiables pour établir formellement l’identité d’une personne : les empreintes digitales (ou « analyse des crêtes papillaires »), les dents (odontologie médico-légale) et l’ADN (analyse génétique). Mais que faire quand le temps a tout balayé ? Alors ce sont des éléments secondaires, un faisceau d’indices, qui permettent d’arriver à une hypothèse, ou une conclusion. En 2014, sous le couvent des Jacobins à Rennes, Éric Crubézy, professeur d’anthropobiologie à l’Université Toulouse III avait travaillé sur la découverte sous le Couvent des Jacobins à Rennes du corps remarquablement conservé de la noble, Louise de Quengo, décédée en 1656 et ceinte dans un sarcophage de plomb elle aussi. Actu-Juridique a interviewé le passionnant scientifique sur l’origine de son hypothèse et qui prépare la sortie d’un livre sur le sujet, en janvier prochain, chez Odile Jacob. Actu-Juridique : En quoi les méthodes que vous utilisez dans ce type de recherches diffèrent de la médecine légale ? Éric Crubézy : Ce qui est intéressant c’est qu’il s’agit d’une identification d’un point de vue juridique. La question qui se pose dans un cas comme celui de Notre-Dame concerne les critères d’identification. Ces critères sont régulièrement revus par Interpol. Il y a les critères d’identification véritable, qui se basent sur les dents, les empreintes et l’ADN, qui font que quand quelqu’un disparaît et que l’on retrouve un corps, on compare l’ADN retrouvé sur le corps avec celui retrouvé sur la brosse à dents du disparu ou à un membre de sa famille proche. On tombe sur une identification certaine. Pour les populations du passé, c’est différent bien sûr. Déjà parce que retrouver la brosse à dent de Joachim du Bellay serait une idée poétique, mais aussi parce qu’il serait absurde de chercher à comparer l’ADN présent sur le squelette à d’éventuels descendants, sachant que 15 à 18 générations nous séparent de lui, qu’il n’avait pas de descendant direct connu et que les branches collatérales se seraient éteintes au XVIIe siècle. Quant à l’ADN autosomal (celui sur lequel se basent les tests ADN qui pullulent sur le marché), cela ne fonctionne pas au-delà de six générations : la seule conclusion que cela pourrait nous apporter, c’est de dire qu’il était Européen. AJ : Comment se passe l’identification en l’absence de ces méthodes ? Éric Crubézy : Nous allons travailler sur un faisceau d’arguments qui vont aboutir suivant Interpol à une identification de possible à très probable. Personnellement, je penche pour le très probable (d’autres scientifiques de l’Inrap sont plus dubitatifs, NDLR). Voici comment nous avons travaillé et enquêté : de façon fiable, nous savons que nous avons un squelette avec de la pathologie, quelqu’un qui montait à cheval, un âge entre 30 et 40 ans, car la clavicule est soudée et aucune trace d’arthrose sur la surface auriculaire et un sexe masculin. C’est intéressant car il y a vraiment très peu de personnes jeunes inhumées à Notre-Dame : sur un échantillon de 400 sujets, nous n’avons trouvé la trace que d’une épitaphe mentionnant une mort jeune. Ensuite, comme l’a découvert l’institut médico-légal de Toulouse, il est dans un cercueil en plomb dont la datation au carbone 14 nous donne le XVIe siècle (le poète est mort à 38 ans, en 1560). Les élites, auxquelles appartenait la famille Du Bellay (premier entourage royal et papal), étaient enterrées dans du plomb anthropomorphe pour que le squelette garde au maximum son intégrité quand l’ange sonnera la fin des temps. Dans l’esprit de l’époque, il fallait inhumer ses morts dans une église pour que ces derniers continuent d’entendre la messe et dans une cathédrale pour les familles d’un certain rang voulant honorer leurs morts avec prestige. Ensuite, le sujet avait des atteintes cervicales liées à la tuberculose et on a des études épidémiologiques qui montrent que ces atteintes de tuberculose méningée étaient très rares, à peine 3 sujets sur 1 000. Et nous avons des données dans la littérature de l’époque confirmant que Joachim du Bellay souffrait d’une telle condition. Donc on a un faisceau de présomptions, d’arguments. AJ : Comment savait-on que Joachim du Bellay était probablement enterré là ? Éric Crubézy : Le grand-père du Général de Gaulle, l’historien Julien Philippe de Gaulle, avait retrouvé l’acte du chapitre qui mentionnait le fait qu’au décès du poète, sa famille avait souhaité qu’il soit inhumé dans la chapelle Saint-Crépin auprès de son père adoptif, également son oncle. Nous savons qu’au XVIIIe siècle, des travaux ont concerné cette chapelle et nous avons trouvé des dizaines de secteurs avec des plaques sur les tombes, notamment celle de Louis du Bellay, mais aucune trace de celle de Joachim du Bellay. Le fait qu’il soit retrouvé à la croisée du transept peut laisser entendre deux choses : cela pouvait être une sépulture transitoire car nous avons trouvé un cas semblable dans la famille Du Bellay, dans l’Église du Mans, où un corps est resté dans la sépulture transitoire car les travaux du caveau avaient mis trop de temps à être accomplis (faute de fonds). On a finalement retrouvé l’oncle à la croisée des transepts. Il faut se dire que l’on est face à un Da Vinci code à la française… pour l’instant tous ces faisceaux d’indices et bien d’autres penchent vers l’identification formelle de Joachim du Bellay. AJ : Qui, au final, prendra la décision d’identifier ou non le corps ? Éric Crubézy : Les squelettes seront rendus par l’Inrap au ministère de la Culture qui sera à même de décider qu’en faire.
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Élisabeth Vigée Le Brun (French, 1755-1842)
Portrait d’une dame dite Jeanne de Valois comtesse de la Motte
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Claire Weekes, thérapeute méconnue des troubles anxieux
Aujourd'hui, je vous présente le portrait d'une grande dame trop peu connue dans la francophonie mais dont les travaux ont marqué durablement les #thérapies des troubles anxieux: Claire Weekes
Bonjour à toutes et à tous Aujourd’hui, je vous parle d’une grande dame “méconnue” de la psychologie et de la prise en soins des troubles anxieux. Je mets des guillemets autour de méconnue car la dame en question a connu une grande célébrité de son vivant et est toujours considérée comme une autrice de référence dans son pays mais est quasi-inconnue en France et probablement dans l’ensemble de…
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Un jour, je regardais à travers le treillis de ma fenêtre, et je vis, parmi les stupides, j’observais, parmi les jeunes, un jeune homme dépourvu de sens. Il passait dans la rue près du coin où se tenait l’une de ces femmes, se dirigeant vers sa maison. C’était au crépuscule, au cœur de la nuit et de l’ombre (Proverbes 7:6-9).
Dans les pays chauds, les fenêtres sont souvent fermées par des persiennes dont les lattes tamisent les rayons du soleil tout en permettant de voir sans être vu. L’auteur observe le manège d’un rendez-vous. Dès la nuit tombée, un jeune homme évidemment stupide se dirige vers la maison de cette femme qui traîne au coin de la rue. Il n’a pas écouté Dame Sagesse quand elle lui a dit :
Si tu ne veux pas rencontrer le diable, ne va pas dans son quartier.
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Or, voici que cette femme vint à sa rencontre, mise comme une prostituée et le cœur faux. Elle parlait fort et sans retenue, et ses pieds ne tenaient pas en place chez elle. Tantôt dans la rue, tantôt sur les places, elle faisait le guet à tous les carrefours (Proverbes 7:10-12).
Le portrait précis de cette femme montre bien qu’il s’agit d’une histoire vécue et que l’auteur la connaissait personnellement. Le texte dit littéralement qu’elle est gardée de cœur, c’est-à-dire qu’elle en est la maîtresse, ne l’ayant donné à personne et donc ne nourrissant que des sentiments hypocrites à l’égard de son mari et de ses amants. Son accoutrement séducteur façon Moulin Rouge, montre qu’elle était tombée au plus bas.
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LE JEU DE LA REINE - Catherine Parr est la sixième femme du roi Henri VIII, dont les précédentes épouses ont été soit répudiées, soit décapitées (une seule étant décédée suite à une maladie). Avec l’aide de ses dames de compagnie, elle tente de déjouer les pièges que lui tendent l’évêque, la cour et le roi…
Le Jeu de la Reine fait le portrait (version féministe, époque oblige) d'un drame historique, remarquable de beauté et magnifié par un casting en état de grâce.
Sans être spécialiste, on peut affirmer que la vérité historique doit en prendre un sacré coup dans l’aile ce qui ne manquera pas de faire réagir les puristes. Mais, on doit reconnaître que c’est la 1ère fois qu’on s’intéresse vraiment au personnage de la 6ème et dernière femme de ce tyran, la seule qui lui ait survécu, Catherine Parr.
Brillante, cultivée, émancipée, cette femme ne pouvait que déranger l’église anglicane et la cour dans son ensemble, situation admirablement décrite dans ce drame constamment entre horreur psychologique et thriller politique.
Tout, ici, est oppressant, de la nature envahissante et angoissante jusqu’aux jeux de pouvoir et conspirations qui bruissent en permanence dans les couloirs glacés d’un château royal qui a tout d’une prison. Karim Aïnouz s’est bien gardé de réaliser un biopic, se focalisant sur les derniers mois de la vie du roi, pour nous proposer un film viscéral sur des relations humaines totalement perverties par les luttes intestines qui opposent les pouvoirs politique et religieux.
Revers de la médaille, le film est parfois très lent, empesé comme les costumes, et aussi sombre que les éclairages. Toutes les intrigues de politico-religieuses sont, elles aussi, parfois difficiles à comprendre pour le spectateur lambda. Mais l’intérêt évident pour ce personnage de femme qui parvient à conserver vivace la flamme qui brûle en elle, emporte tout et fait oublier certaines pesanteurs de la mise en scène et du scénario.
Le choix de l’actrice suédoise Alicia Vikander pour camper la « 6ème femme de Barbe Bleue » peut surprendre, mais elle est parfaite de grâce, de courage et de détermination. Son affrontement avec un Jude Law méconnaissable et inquiétant qui est allé jusqu’à demander que soient diffusées sur le plateau du tournage des odeurs désagréables, afin que chaque personne présente sente la saleté et le pourrissement de son corps.
C’est vous dire si on est allé loin dans le détail pour ce tournage auquel ont également participé avec bonheur Eddie Marsan et Sam Riley. On se laisse donc captiver par cette bataille royale aussi sinistre que le Haddon Hall, dans le Devonshire où a eu lieu le tournage.
NOTE 15/20 - Spectaculaire, sombre, intriguant, hautement cinématographique; bref, un beau film comme on les aime.
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@calmann.levy 👏 @camilledeperetti pour le 🏆 des Romancières 2024❤️❤️❤️
Camille de Peretti propose avec L’inconnue du portrait une saga romanesque, de 1918 à 2018, autour de l’œuvre Portrait d’une dame de Gustav Klint
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#bookthreats #bookstragram #booksragram #avis #lecture 👇 https://vagabondageautourdesoi.com/2024/03/11/camille-de-peretti-linconnue/
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Marie Angélique de Scorailles
La vie amoureuse de Louis XIV
Marie Angélique de Scorailles was a French noblewoman and one of the many mistresses of Louis XIV. A lady-in-waiting to his sister-in-law Elizabeth Charlotte, Princess Palatine, the Duchess of Orléans, she caught the attention of the Sun King and began an affair with him in 1679.
Born: July 27, 1661, Auvergne
Died: June 28, 1681, Port-Royal Abbey, Paris
« Belle Beauté et Port-Royal
Mademoiselle de Fontanges a passé comme une comète dans la vie amoureuse de Louis XIV. Patrick Daguenet, dans une biographie confrontant pour la première fois la quasi-totalité des sources disponibles, évoque avec sensibilité le destin tragique et méconnu de la dernière passion du Roi-Soleil.
Le 17 octobre 1678, la princesse Palatine, belle-sœur de Louis XIV, reçoit au château de Saint-Cloud une nouvelle fille d’honneur : Marie-Angélique de Scorailles de Roussille, dite Mlle de Fontanges. Sa famille, d’extraction chevaleresque, est originaire de Haute-Auvergne. Pendant la Fronde, son père, Jean-Rigaud de Scorailles, s’est illustré en 1651 au siège de Montrond. Mais il n’est pas un courtisanet c’est dans ses châteaux auvergnats de Cropières et de Roussille que le guerrier prend son repos auprès d’une épouse réputée pieuse à laquelle il fait neuf enfants.
La duchesse de Fontanges lance une mode qui fait fureur… après sa mort
Marie-Angélique de Scorailles de Roussille, qui devient duchesse de Fontanges en 1680, est célèbre pour avoir été la dernière favorite officielle et éphémère (1679 – 1680) d’un Louis XIV vieillissant qui épousera ensuite en secret Madame de Maintenon. Malgré la beauté (remarquée par tous les contemporains) de sa nouvelle conquête de dix-sept ans, malgré sa douceur et sa bonté, le monarque quadragénaire se lasse rapidement de son manque d’esprit et de culture. Lorsque la duchesse de Fontanges décède prématurément à l’abbaye de Chelles en 1681, elle laisse en héritage une mode tenace qui affole les dames : la coiffure « à la Fontange » ! Plongée dans les recherches nécessaires à la thématique du mois de septembre dans l’espace membre du Cabinet Secret intitulée « À vos cheveux, prêtes… coiffez ! », je déborde de trouvailles
École française du XVIIe siècle – Portrait de Marie Angélique de Scorailles, duchesse de Fontanges, vers 1680. Château d’Aulteribe © Philippe Berthé / Centre des monuments nationaux (elle ne porte pas de coiffure à la fontange !)
CABINET DIT « DE LA DUCHESSE DE FONTANGES »
Pierre Gole (1620 - 1685)
Vers 1680, bois d’ébène et de palissandre, marqueterie de cuivre et d’étain, 186 x 114 x 60 cm
L’histoire de ce meuble est royale. Il avait en effet été commandé par Louis XIV pour l’une de ses maîtresses, Mademoiselle de Fontanges.
La beauté de Mademoiselle de Fontanges était fortement commentée à la Cour du Roi-Soleil.
« Les portraits faits de Marie-Angélique s’accordent avec les discours locaux à propos de sa grande beauté, témoignage unanime de ses contemporains. Sa chevelure claire, blonde, un peu rousse, de la couleur du miel et bouclée soulignant son teint éclatant.
Marie-Angélique de Scoraille de Roussille, duchesse de Fontanges est née en 1661. Elle entre à la cour en 1679 en tant que fille d’honneur de la Princesse Palatine, qui la décrivait ainsi « Belle comme un ange, avec un cœur excellent ». Elle devient favorite du Roi à l’âge de 17 ans, s’attirant ainsi les foudres de Madame de Montespan, alors prête à tout pour l’écarter de Louis XIV. Le doute planera sur les circonstances de sa mort, en pleine affaire des poisons. Elle laissera à la postérité la célèbre coiffure « à la Fontanges ».
Généalogie de Marie Angélique DE SCORAILLES
Favorite du roi Louis XIV
Né(e) le 27 juillet 1661 à Auvergne , France
Décédé(e) le 28 juin 1681 à Paris , France
Son arbre généalogique
Marie Angélique de Scorraille de Roussille, duchesse de Fontanges, née en juillet 1661 et décédée le 28 juin 1681, était une favorite de Louis XIV. En 1679, elle tomba dans les bras du roi, lui-même alors âgé de 41 ans. Elle fut la dernière à ce titre dans la vie de Louis XIV, dans la mesure où la relation du roi avec Mme de Montespan était alors finissante et où Mme de Maintenon ne fut pas à proprement parler une favorite puisque le roi l'épousa.
On pense que Mlle de Fontanges naquit au château de Cropières, dans le Cantal. Elle décéda à l'Abbaye de Port-Royal de Paris.
women in history [8/?] Marie Angélique de Scorailles, Duchesse de Fontanges
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SAMEDI 7 OCTOBRE 2023 (Billet 1 / 4)
« BERNADETTE » (1h32mn)
Un film de Léa Domenach, avec Catherine Deneuve, Denis Podalydeès, Michel Vuillermoz, Laurent Stocker, Sara Giraudeau…
Nous l’avons vu le jour de sa sortie, mercredi, à la première séance de l’après-midi. On dit que le nombre de spectateurs qui assistent à cette projection présage du nombre d’entrées que le film fera durant son exploitation. En gros, s’il y a du monde, c’est bon signe. Mais le bouche à oreille compte aussi beaucoup. Notre Billet y contribuera peut-être…
Nous n’avions pas envie de nous prendre la tête ce jour-là, les avis étant bons dans l’ensemble (à part celui du critique du journal Libération… mais nous y sommes habitués… il est tellement aigri et pétri dans ses convictions qu’on pourrait en faire une marque de vinaigre !), du coup, nous y sommes allés, espérant assister à un petit film français sympathique.
Eh bien, nous nous sommes trompés : « Bernadette » est un petit film français INTELLIGENT et « TRÈS » SYMPATHIQUE !!!
Vous trouverez ci-dessous un article qui résume bien ce que nous en avons pensé.
Marina a attribué au film ❤️❤️❤️,8 et JM, ❤️❤️❤️,7 sur 5.
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Résumé : Quand elle arrive à l’Élysée, Bernadette Chirac s’attend à obtenir enfin la place qu’elle mérite, elle qui a toujours œuvré dans l’ombre de son mari pour qu’il devienne président. Mais tout de suite mise de côté car jugée trop ringarde, Bernadette décide alors de prendre sa revanche en devenant une figure médiatique incontournable.
Critique : « Bernadette » est le premier long métrage de Léa Domenach. On pouvait être surpris de voir entreprendre un biopic sur une Première Dame de France, les personnalités de cette catégorie n’ayant brillé ni par leur parcours et ni par leur charisme, de Yvonne de Gaulle à Carla Bruni, en passant par Anne-Aymone Giscard d’Estaing. Conseillère générale de la Corrèze et ambassadrice des « pièces jaunes », Bernadette Chirac, née Bernadette Thérèse Marie Chodron de Courcel, n’évoque ni le glamour ni la vivacité d’esprit, et l’on comprend que la réalisatrice ait souhaité adopter le ton de la comédie satirique pour tracer les années de sa vie entre 1995 (première victoire présidentielle de son époux) et 2007 (fin de son second mandat). En même temps, la veuve de l’ancien président étant à l’heure actuelle très âgée et mal en point, le choix du burlesque moqueur pouvait sembler inapproprié. Léa Domenach trouve le ton juste, passant du comique de situation irrévérencieux à la comédie de mœurs au ton plus sombre, tentant de réhabiliter une femme longtemps raillée, en brossant le portrait d’une épouse délaissée et ringardisée tentant de prendre sa revanche. Et cela sans tomber dans l’hagiographie. Un peu comme le fit Valérie Lemercier pour Céline Dion avec « Aline ». S’inspirant de faits réels, Léa Domenach fait donc (re) vivre à l’écran des membres de l’entourage de Bernadette Chirac, dont le Président (Michel Vuillermoz), leur fille Claude (Sara Giraudeau) ou Nicolas Sarlozy (Laurent Stocker).
En dépit de quelques erreurs historico-politiques, l’ensemble est bien documenté et, à l’instar d’un Sacha Guitry, la réalisatrice n’omet pas de rappeler quelques anecdotes, comme la prémonition de Bernadette Chirac sur l’échec de la dissolution de l’Assemblée Nationale en 1997 ou la présence de l’Extrême Droite au second tour des présidentielles 2002. Mais l’essentiel est ailleurs : quand le récit imagine la volonté de la présidente d’échapper au rôle effacé qu’on lui assigne, à l’aide d’un conseiller en communication lui-même frustré (réjouissant Denis Podalydès). Et les scènes de fiction se mélangent subtilement avec des archives.
Certes, « Bernadette » n’est pas le biopic du siècle et la réalisatrice n’échappe pas au travers de l’esprit Guignols de l’info, même si elle déclare avoir voulu s’en détourner. Son scénario, tout comme sa mise en scène dévoilant volontairement des décors kitsch, évoque un peu trop le « Potiche » de François Ozon, autre histoire de vengeance d’une bourgeoise flouée, et déjà interprétée par Catherine Deneuve, dont la longévité de vedettariat impressionne. Il n’empêche que le métrage est (très) plaisant et que l’on passe un (très) bon moment.
(Source : « avoir-alire.com »)
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