#L' oeuvre de Gustave Le Bon
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gabinete63 · 6 years ago
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L' oeuvre de Gustave Le Bon par Le Baron Motono Ambassadeur du Japon à Saint-Pétersbourg
Ernest Flammarion, éditeur - 1914
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journaljunkpage · 6 years ago
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CENTENAIRES FRANÇAIS
CLASSIX NOUVEAUX
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David Sanson / Lili Boulanger au moment de son Prix de Rome, 1913. © Archives du Centre international Nadia et Lili Boulanger
L’Orchestre national de Bordeaux-Aquitaine ouvre sa saison avec D’un matin de printemps, pièce radieuse quoique quasi testamentaire de Lili Boulanger (1893-1918). De son côté, l’Orchestre de Pau Pays de Béarn met à l’honneur l’oeuvre haute en couleurs de Philippe Hersant (1948), avec une création commémorant le centenaire de l’Armistice.
Faisant valser le pittoresque et l’élégiaque, c’est une partition volubile et légère, mobile et enjouée, pétillante comme savent l’être les premiers jours ensoleillés. Quatre minutes et quelque d’harmonies subtiles et d’alliages sonores cristallins, climats cinématographiques culminant en une liesse enthousiaste. Parachevées au début de 1918, les mesures radieuses de ce D’un matin de printemps sont pourtant les dernières que Lili Boulanger composa pour l’orchestre avant que de s’éteindre, le 15 mars 1918, épuisée par des années de combat contre la maladie, à l’âge de 24 ans.
Tout comme son oeuvre ultime – le sublime et si puissamment paisible Pie Jesu, dont elle dicta sur son lit de mort la partition à sa soeur bien-aimée, Nadia Boulanger (qui consacra une partie de sa vie d’immense pédagogue à faire vivre la mémoire et la musique de sa cadette) –, D’un matin de printemps témoigne de la singularité esthétique d’une musicienne qui ne fut pas seulement la première femme à être admise à la Villa Médicis : Lili Boulanger promettait de faire fructifier l’héritage de Claude Debussy (mort la même année qu’elle) grâce à des dons exceptionnels et un langage harmonique absolument original qui demeureront à jamais à l’état de virtualités, et dont seule témoigne, autant de germes et de gemmes, une petite quarantaine d’opus à majorité vocale et chorale. « La musique de Lili Boulanger ne ressemble à aucune autre », souligne justement le musicologue Gerald Larner, faisant écho à ce qu’écrivait en 1921 le compositeur André Caplet : « Toute la musique que contient cette âme prend la haute signification des paroles dernières débarrassées de toute perspective humaine… »
L’Orchestre national de Bordeaux-Aquitaine a le bon goût de placer cette pièce trop rare en ouverture de sa saison, les 4 et 5 octobre, commémorant avec cet hymne à la vie et à la résurrection de la nature le centenaire de cette disparition scandaleusement prématurée. D’autant que le programme que dirige son chef Paul Daniel promet d’en amplifier la dimension poétique, avec les Sea Pictures du Britannique Edward Elgar (1899, avec la contralto canadienne Marie-Nicole Lemieux) et la Symphonie « Titan » de Gustav Mahler (1888)… Tant qu’à faire, il eût pu faire suivre D’un matin de printemps par la pièce qui lui fait pendant, D’un soir triste, volet crépusculaire de ce que Lili Boulanger concevait comme un diptyque symphonique. Voilà en tout cas un capiteux avant-goût d’une saison qui fait la part belle à la musique française, comme en témoigne ce concert du 23 novembre où Henri Demarquette interprétera Tout un monde lointain…, concerto pour violoncelle d’après des poèmes de Baudelaire achevé en 1970 par Henri Dutilleux (1916-2013) et devenu depuis un « tube » du répertoire.
Cette dernière oeuvre eut d’ailleurs, à l’époque, valeur de déclencheur pour le compositeur Philippe Hersant (né en 1948), en lui signalant, comme il le déclarait en 2013, « qu’autre chose était possible », (comprenez : un autre choix que la modernité atonale alors hégémonique). S’il se situe pleinement dans cette tradition française incarnée par Ravel ou Dutilleux, l’univers d’Hersant intègre également des nuances plus sombres, une couleur modale, une expressivité directe, héritées des compositeurs d’Europe orientale. Il est lui aussi pétri de références poétiques, qu’elles soient littéraires, picturales ou cinématographiques, comme en témoignent les deux pièces que l’Orchestre de Pau Pays de Béarn de Fayçal Karoui donne à entendre – voire à découvrir – cet automne, pour fêter les 70 ans de l’artiste.
En ouverture de saison, interprété par la jeune Anaïs Gaudemart en soliste, le concerto pour harpe Le Tombeau de Virgile déploie un chatoiement d’atmosphères oniriques et mélancoliques, baignées des échos et des effluves de cette ville de Naples où gît le poète. Quant à Sous la pluie de feu, double concerto pour violon et violoncelle – commande de l’OPPB créée en décembre par deux autres jeunes virtuoses, Raphaëlle et Edgar Moreau –, il collabore à un autre centenaire : celui de l’Armistice. « Le choix des deux instruments solistes évoque deux musiciens des tranchées, le violoniste et compositeur Lucien Durosoir et le violoncelliste Maurice Maréchal, note Philippe Hersant. Quant au sous-titre de ce concerto, il se réfère à un autre soldat, André Pézard, qui combattit à Vauquois et dans la Somme, puis dédia le reste de ses jours à la traduction de l’oeuvre de Dante »… Entre le Paradis et l’Enfer, le printemps et la « pluie de feu », de Bordeaux à Pau, cet automne porte haut les couleurs de la musique française.
L. Boulanger/Elgar/Mahler, Orchestre national Bordeaux-Aquitaine, direction Paul Daniel, du jeudi 4 au vendredi 5 octobre, 20 h, Auditorium. www.opera-bordeaux.com
Hersant/Debussy/Schubert, Orchestre de Pau Pays de Béarn, direction Fayçal Karoui, du mercredi 17 au samedi 20 octobre, 20 h 30, sauf le 20/10 à 18 h, palais Beaumont, Pau (64000)
Hersant/Debussy/Beethoven, Orchestre de Pau Pays de Béarn, direction Fayçal Karoui, du jeudi 13 au samedi 15 décembre, 20 h 30, sauf le 15/12 à 18 h, palais Beaumont, Pau (64000) www.oppb.fr
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