#Front de Libération Nationale
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Abbas Laghrour, le Lion des Aurès
Celui que les Khenchelis avaient surnommé « Le lion des Aurès » était connu pour son grand patriotisme et son engagement sans faille dans le combat pour une Algérie libre et indépendante.
Né le 23 juin 1926, au Douar N’Sigha, dans la wilaya de Khenchela, au sein d’une famille pauvre, Abbes Laghrour est inscrit à l’école française où il suit son cursus scolaire, jusqu’à l’obtention de son certificat d’études primaires. Alors qu’il est un élève assidu, il est, en dehors des heures de cours, employé comme cuisinier par le gouverneur de la ville.
A cette époque, l’Algérie traversait une période d’effervescence politique qui allait amener un grand nombre d’Algériens à militer au sein de partis ou d’associations afin de tracer les premières voies devant mener à la lutte armée pour l’indépendance du pays. Abbès Laghrour qui est animé d’un grand esprit nationaliste, adhère, lui aussi, à partir de 1950, au Parti du peuple algérien (PPA), activant aux côtés du militant Brahim Hannachi, responsable régional pour les Aurès.
Suspecté d’activisme par son patron, il est renvoyé de son poste de travail. Mais cela est loin de le décourager. Au contraire, Abbès ne tarde pas à ouvrir une boutique de légumes au marché de la ville. Boutique qui servira à nourrir la famille mais aussi à abriter les réunions clandestines des militants du parti.
Militant actif, mû par de grandes valeurs et un engagement inconditionnel pour la cause nationale, Abbès Laghrour est désigné par ses responsables hiérarchiques au poste de responsable de la kasma du parti à Khenchela. Conscient de la tâche délicate qui lui est assignée, il s’investit totalement, n’hésitant pas à initier des actions courageuses au nom de l’Algérie libre et indépendante. Ainsi, il participe aux manifestations qui se déroulent entre le 1er et le 8 mai 1945 dans sa ville et où le drapeau algérien est hissé pour la première fois par un certain Athmani Tjani qui devient, par la suite, un de ses principaux adjoints.
En 1951, Abbès Laghrour organise une marche imposante pour laquelle il mobilise tous les jeunes de sa localité. Cette marche pour la dignité sera l’occasion pour les manifestants, à leur tête Abbès Laghrour, de dénoncer le chômage et la misère qui rongent la population. Les autorités coloniales ne tardent pas à l’arrêter. Voulant le faire parler, ils lui font subir les pires tortures. Il en ressortira avec une grave maladie pulmonaire qui le contraindra aux soins pendant de longs mois. Ses onéreux frais médicaux sont alors pris en charge par le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD). Après une période de convalescence passée à Batna, il retourne à Khenchela une fois remis sur pieds pour reprendre ses activités militantes au sein du parti.
Abbès Laghrour prend part, en compagnie de Mustapha Benboulaïd, Adjel Adjoul et Belkacem Grine aux préparatifs pour la Révolution dans la région des Aurès. Il est même en charge des groupes installés pour le lancement des attaques au cours de la nuit du 1er novembre 1954. Après le déclenchement de la guerre de libération, Abbès Laghrour est engagé dans différentes batailles. « Le lion des Aurès » n’était pas seulement un décideur, c’était aussi un combattant qui n’a pas hésité à prendre les armes pour se retrouver au front aux côtés des autres moudjahiddine. Il sera notamment engagé dans les batailles d’El Djorf, le 22 septembre 1955, qui durera trois jours, de la zaouïa et Tefsour à Cherchar, d’El Bayadha qui a duré vingt-quatre heures, de Kentis Mrah El Baroud, en octobre 1956 et dans l’embuscade de Kentis Mrah El Baroud (octobre 1956).
Il meurt assassiné en Tunisie par les futurs pourfendeurs de la pensée des premiers chefs historiques, le 25 juillet 1957. Il repose au Carré des Martyrs du cimetière d’El Alia, à Alger.
Sans Larbi Ben M’hidi, Ramdane, Laghrour, la pensée révolutionnaire n'inspira plus ceux qui prirent le pouvoir...
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24 septembre : la double face d’une fête nationale en Nouvelle Calédonie
Le 24 septembre est un jour férié en Nouvelle-Calédonie. C’est le 170e anniversaire du rattachement de la Nouvelle-Calédonie à la France. C'est, en effet, le 24 septembre 1853 que le contre-amiral Febvrier Despointes a pris possession de la Nouvelle-Calédonie au nom de l'Empereur Napoléon III.
De fait, le 24 septembre est considéré comme une journée de deuil national par les Kanaks, population autochtone de la Nouvelle-Calédonie. Pour eux, cette date ne symbolise que le jour de la prise de possession de leur pays par la France et le début du colonialisme en Kanaky.
Cette fête a été instituée en 1953, année du centenaire. En 2004, dans la foulée des Accords de Nouméa, elle est devenue la Fête de la citoyenneté à l’initiative de Déwé Gorodey, alors membre du gouvernement. Toutes les communautés sont invitées à partager leurs us et coutumes et leur vision de l’avenir. C’est la 19e édition de cette version nouvelle de la fête nationale de la Nouvelle Calédonie. Pour la seconde fois, un festival intitulé Caledonia marque ce moment de l'année. Il se tient à Nouméa, au centre Tjibaou, du 22 au 24 septembre avec pour thématique : "Partageons et affirmons nos cultures", et un accent particulier donné cette année à la jeunesse et la création.
À Moselle, sur la place du Mwa Kââ, le comité, créé à l'occasion du 150e anniversaire de la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France, appelle la population, "toutes communautés confondues", à se réunir pour commémorer cette date du 24 septembre, considérée comme un jour de deuil. Le Mwa Kââ, ou "maison de l'humanité", y est symbolisé par un poteau sculpté de douze mètres.
Après plus de trente ans de partage du pouvoir dans la collégialité, les loyalistes restent persuadés que dans l’État de « Kanaky-Nouvelle-Calédonie », les discriminations ethniques se manifesteraient à leur détriment et que seule la France a la capacité de les protéger. De leur côté, les Kanaks, dans leur grande majorité, dénoncent une situation coloniale, l’une des dernières à ne pas avoir été réglée selon l’ONU. Ce 24-Septembre est célèbré, cette année, dans un climat de grande crispation entre les deux camps, surtout depuis le boycott du 3e référendum d’autodétermination (prévu dans les accords de 1988) dont l’organisation était contestée par les indépendantistes. De fait, l’avenir institutionnel de l’archipel demeure très flou. L’Union calédonienne (UC), principale composante d’un Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) a rejeté le projet Darmanin et rompu toute relation avec le gouvernement, tout en appelant à une mobilisation politique pour ce 24-Septembre… À ces tensions locales s’ajoutent les tensions géopolitiques récurrentes dans la zone Asie-Pacifique.
La France considère, en effet, la Nouvelle-Calédonie comme un territoire stratégique essentiel dans la région Asie-Pacifique pour contrer les ambitions chinoise. Des exercices militaires sont d’ailleurs en cours. Du 10 au 30 septembre l'armée de Terre française et son homologue japonaise s'entraînent conjointement en Nouvelle-Calédonie dans le cadre de l'exercice Brunet-Takamori 23.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 23 septembre 2023
#Kanak#Kanaky#Nouméa#Febvrier Despointes#colonisation#indépendance#Nouvelle-Calédonie#Mwâ Kââ#Déwé Gorodey#Païta
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This genocide has libs doing levels of historical revisionism I didn’t think were possible. Just saw an academic on Twitter condemn Hamas by earnestly saying they should’ve done things peacefully like the IRA. The freaking IRA. Because, as we all know, the IRA were peaceful, Ireland wasn’t oppressed by an invading and colonial force, and Margaret Thatcher famously had tea parties and held hands with the IRA as they all sung Kumbya. The A in IRA doesn’t stand for “army”, it clearly stands for “amigos”
With all of them books Frantz Fanon wrote, you’d think people would have learned something, but no, we’re out here having the same debates our ancestors did, with the same talking points. It’s ridiculous. This is what happens when you don’t teach the reality of decolonial struggles. Western left-wing academics be like “don’t compare The Wretched of the Earth to Palestine” because Fanon wouldn’t have supported violent resistance, ignoring the fact that after the Front de Libération Nationale (FLN) launched the revolution on November 1, 1954, Frantz Fanon became actively engaged as a supporter, member, and later spokesperson of the organization. It is no exaggeration to say that from then until the end of his life, Fanon completely devoted himself to the cause of Algerian independence, editing El Moudjahid, the FLN's French-language newspaper, and serving from 1959 as a roving FLN ambassador to Africa’s sub-Sahara states, which he repeatedly crisscrossed in an effort to solidify support for the Algerian revolution.
I admit, I do not know much about Frantz Fanon or the FLN, so I will be putting in some research here.
That academic needs whatever degrees they have revoked. Seriously, the IRA being nonviolent...the levels of delusion.
#ask#frantz fanon#non violence#IRA#israel and palestine 2023#current world events#palestinian genocide 2023#free palestine
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“When in 1956, after the capitulation of Monsieur Guy Mollet to the settlers in Algeria, the Front de Libération Nationale, in a famous leaflet, stated that colonialism only loosens its hold when the knife is at its throat, no Algerian really found these terms too violent. The leaflet only expressed what every Algerian felt at heart: colonialism is not a thinking machine, nor a body endowed with reasoning faculties. It is violence in its natural state, and it will only yield when confronted with greater violence.
At the decisive moment, the colonialist bourgeoisie, which up till then has remained inactive, comes into the field. It introduces that new idea which is in proper parlance a creation of the colonial situation: non-violence. In its simplest form this non-violence signifies to the intellectual and economic elite of the colonized country that the bourgeoisie has the same interests as they and that it is therefore urgent and indispensable to come to terms for the public good.”
- Frantz Fanon; The Wretched of the Earth
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J'AVAIS UN CAMARADE
08.01.2025
Fallschirmjäger und Offizier der Fremdenlegion
1953 trat Le Pen den französischen Fallschirmjägern bei. Nach der Schlacht um Điện Biên Phủ wurde er mit seiner Einheit nach Ostasien verlegt und erlebte so noch die letzten Wochen des��Indochinakriegs. Dort wechselte er, inzwischen zum Offizier (Sous-lieutenant) aufgestiegen, zu den Fallschirmjägern der Fremdenlegion (1er bataillon étranger de parachutistes). 1956 diente Le Pen nach der Suezkrise kurz in Ägypten und war 1956/1957 im Kampf gegen die FLN (Front de Libération Nationale) im Algerienkrieg eingesetzt .
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«“On n’emprisonne pas Voltaire”, répondit sèchement le général de Gaulle, en 1960, à ceux qui lui conseillaient de faire arrêter Jean-Paul Sartre. Le philosophe, non content de soutenir la cause de l’indépendance de l’Algérie, avait osé appeler les militaires français à l’insoumission et les Français eux-mêmes à soutenir le Front de libération nationale (FLN) algérien.
Le gouvernement algérien actuel n’a pas, lui, de tels scrupules et vient de jeter Boualem Sansal en prison» (Patrick Moreau, «Il ne faut pas emprisonner Voltaire, mais Boualem Sansal…», le Devoir, 28-29 décembre 2024, p. B10).
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Il y a 70 ans, la « Toussaint rouge » en Algérie
Le 1er novembre 1954 marque le début de la guerre d’Algérie. Ce jour-là, une série d’attentats orchestrés par des membres du Front de libération nationale (FLN) a laissé une empreinte indélébile sur l’Histoire, transformant cette journée en une « Toussaint rouge » chargée du sang d’innocentes victimes. Cet événement a aussi inauguré huit années de conflit sur le sol algérien, ainsi que de longues…
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L’Algérie en deuil, le pays du Maghreb perd une légende
Le monde du sport algérien est frappé par une triste nouvelle. Rachid Mekhloufi, légende de l’équipe historique du Front de Libération Nationale (FLN), s’est éteint ce vendredi à 88 ans après une longue bataille contre la maladie. Suite à cette disparition, la présidence algérienne a exprimé ses condoléances sur le réseau social X. Le Président de la République a rendu hommage à Mekhloufi, le…
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Algérie : Macron reconnaît que Larbi Ben M’hidi a été « assassiné par des militaires français »
Le président français Emmanuel Macron a reconnu, vendredi 1er novembre, que le dirigeant du Front de libération nationale (FLN) Larbi Ben M’hidi a été « assassiné par des militaires français ». — À lire sur www.ouest-france.fr/monde/algerie/algerie-macron-reconnait-que-larbi-ben-mhidi-a-ete-assassine-par-des-militaires-francais-8344df54-985c-11ef-940c-520b50887c11
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Events 11.1 (after 1950)
1950 – Puerto Rican nationalists Griselio Torresola and Oscar Collazo attempt to assassinate US President Harry S. Truman at Blair House. 1951 – Operation Buster–Jangle: Six thousand five hundred United States Army soldiers are exposed to 'Desert Rock' atomic explosions for training purposes in Nevada. Participation is not voluntary. 1952 – Nuclear weapons testing: The United States successfully detonates Ivy Mike, the first thermonuclear device, at the Eniwetok atoll. The explosion had a yield of ten megatons TNT equivalent. 1954 – The Front de Libération Nationale fires the first shots of the Algerian War of Independence. 1955 – The establishment of a Military Assistance Advisory Group in South Vietnam marks the beginning of American involvement in the conflict. 1955 – The bombing of United Air Lines Flight 629 occurs near Longmont, Colorado, killing all 39 passengers and five crew members aboard the Douglas DC-6B airliner. 1956 – The Indian states Kerala, Andhra Pradesh, and Mysore are formally created under the States Reorganisation Act; Kanyakumari district is joined to Tamil Nadu from Kerala. Delhi was established as a union territory. 1956 – Hungarian Revolution: Imre Nagy announces Hungary's neutrality and withdrawal from the Warsaw Pact. Soviet troops begin to re-enter Hungary, contrary to assurances by the Soviet government. János Kádár and Ferenc Münnich secretly defect to the Soviets. 1956 – The Springhill mining disaster in Springhill, Nova Scotia kills 39 miners; 88 are rescued. 1957 – The Mackinac Bridge, the world's longest suspension bridge between anchorages at the time, opens to traffic connecting Michigan's upper and lower peninsulas. 1963 – The Arecibo Observatory in Arecibo, Puerto Rico, with the largest radio telescope ever constructed, officially opens. 1963 – The 1963 South Vietnamese coup begins. 1968 – The Motion Picture Association of America's film rating system is officially introduced, originating with the ratings G, M, R, and X. 1970 – Club Cinq-Sept fire in Saint-Laurent-du-Pont, France kills 146 young people. 1973 – Watergate scandal: Leon Jaworski is appointed as the new Watergate Special Prosecutor. 1973 – The Indian state of Mysore is renamed as Karnataka to represent all the regions within Karunadu. 1976 – Burundian president Michel Micombero is deposed in a bloodless military coup d'état by deputy Jean-Baptiste Bagaza. 1979 – In Bolivia, Colonel Alberto Natusch executes a bloody coup d'état against the constitutional government of Wálter Guevara. 1979 – Griselda Álvarez becomes the first female governor of a state of Mexico. 1981 – Antigua and Barbuda gains independence from the United Kingdom. 1982 – Honda becomes the first Asian automobile company to produce cars in the United States with the opening of its factory in Marysville, Ohio; a Honda Accord is the first car produced there. 1984 – After the assassination of Indira Gandhi, Prime Minister of India on 31 October 1984, by two of her Sikh bodyguards, anti-Sikh riots erupt. 1987 – British Rail Class 43 (HST) hits the record speed of 238 km/h for rail vehicles with on-board fuel to generate electricity for traction motors. 1991 – President of the Chechen Republic Dzhokhar Dudayev declares sovereignty of the Chechen Republic of Ichkeria from the Russian Federation. 1993 – The Maastricht Treaty takes effect, formally establishing the European Union. 2000 – Chhattisgarh officially becomes the 26th state of India, formed from sixteen districts of eastern Madhya Pradesh. 2000 – Serbia and Montenegro joins the United Nations. 2001 – Turkey, Australia, and Canada agree to commit troops to the invasion of Afghanistan. 2009 – An Ilyushin Il-76 crashes near the Mir mine after takeoff from Mirny Airport in Yakutia, killing all 11 aboard. 2011 – Mario Draghi succeeds Jean-Claude Trichet and becomes the third president of the European Central Bank. 2012 – A fuel tank truck crashes and explodes in the Saudi Arabian capital Riyadh, killing 26 people and injuring 135.
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« I need to read les damnés de la terre » you also need to read L’an V de la révolution Algérienne (A dying colonialism)
In the intro he says this:
“Le Front de Libération Nationale n’a pas craint, dans les moments où le peuple subissait les assauts les plus massifs du colonialisme, de proscrire certaines formes d’action et de rappeler constamment aux unités engagées les lois internationales de la guerre.
Dans une guerre de Libération, le peuple colonisé doit gagner, mais il doit le faire proprement sans « barbarie ». Le peuple européen qui torture est un peuple déchu, traître à son histoire. Le peuple sous-développé qui torture assure sa nature, fait son travail de peuple sous-développé. Le peuple sous-développé est obligé, s’il ne veut pas être moralement condamné par les « Nations Occidentales », de pratiquer le fair-play , tandis que son adversaire s’aventure, la conscience en paix, dans la découverte illimitée de nouveaux moyens de terreur.”
You can see it when “Israel” posts all the atrocities they do, they torture the innocent Palestinians they take hostages including children and no Western government is completely condemning them meanwhile the “Israeli” prisoners in Gaza were treated as well as possible. Because the colonized are the only ones who have to respect the rules. Any rule that is not respected will be used to justify the oppression of the colonized.
You can even see it on a smaller scale in everyday life. A white woman who talk back and punch a piece of shit and people are celebrating her because girl power. A black or brown woman does the same thing and suddenly people will scream about how we are violent and angry and masculine.
Back to Fanon his speech “Pourquoi nous employons la violence” (why we use violence) that I quote in my original post is very short (3 or 4 pages) and if you haven’t read anything from him you can start there.
Rereading Fanon’s speech at Accra in Ghana (March-April 1960) and I had completely forgotten that the French colonizers used the exact same argument as the Israeli colonizers. “They hate peace that’s why we have to fight them”
I love Fanon’s answer to that argument.
“No, the violence of the Algerian people is neither a hatred of peace nor a rejection of human relations nor a conviction that only war can put an end to the colonial regime in Algeria.
The Algerian people have chosen the unique solution that was left to them and this choice will hold firm for us.
De Gaulle said “We must break the Algerian people”. We reply “Let us negotiate, find a solution that is commensurate with contemporary history. But know that if you want to break the Algerian people, you will have to accept seeing your armies break themselves against the rampart of the glorious Algerian soldiers.””
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Larbi Ben M'hidi, le « Jean Moulin algérien » :
Larbi Ben M’hidi fut un fervent défenseur de l’indépendance de l’Algérie et un des 6 chefs historique du FLN. Il avait été assassiné par des militaires français en 1957.
Il esr considéré comme le « héros national pour l’Algérie et l’un des six dirigeants du FLN qui lancèrent l’insurrection du 1er novembre 1954.
Un engagement politique précoce :
Né en 1923 près d’Aïn M’lila, dans les Aurès (nord-est), Larbi Ben M'hidi s’intéresse à la politique dès 17 ans. « Il était chef scout, jouait au foot dans l’équipe de l’Union sportive de Biskra et faisait du théâtre. Mais il avait aussi une conscience politique exacerbée », racontera sa soeur Drifa Ben M'hidi.
En mai 1945, il participe aux manifestations réclamant l’indépendance de l’Algérie. Il est arrêté et incarcéré à Constantine. A sa libération, il adhère au MTLD (Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques). En juillet 1954, Ben M'hidi est parmi les 22 militants indépendantistes qui décident du passage à l’insurrection, puis est choisi pour devenir l’un des six chefs historiques du Front de libération nationale (FLN) qui déclenchent la guerre d’indépendance, le 1er novembre. En août 1956, il préside le « Congrès de la Soummam », dans le maquis de la petite Kabylie, qui dote le FLN de structures politiques et militaires.
Début 1957, des bombes posées par le FLN explosent dans des cafés et des stades d’Alger, faisant 15 morts et des dizaines de blessés. Le commandant de la 10e division parachutiste, le général Jacques Massu se lance dans un combat sans merci contre le FLN. Les paras quadrillent Alger, perquisitionnent jour et nuit, arrêtent massivement.
Le 23 février, en pleine « Bataille d’Alger », Ben M'hidi est arrêté par le régiment du colonel Marcel Bigeard. Exhibé devant la presse, menotté, il reste souriant et serein, face aux parachutistes français.
Une exécution maquillée en suicide par l’armée française :
La nuit du 3 au 4 mars, Ben M'hidi, alors âgé de 34 ans, est transféré dans une ferme abandonnée au sud d’Alger, puis exécuté.
Dans un livre-aveu, « Services spéciaux, Algérie 1955-1957 », paru en 2001, le général Paul Aussaresses, ancien responsable des services de renseignement à Alger, admet avoir organisé l’assassinat, affirmant avoir agi avec l’aval des politiques.
« Nous avons isolé le prisonnier dans une pièce déjà prête. […] Une fois dans la pièce, avec l’aide de mes gradés, nous avons empoigné Ben M'hidi et nous l’avons pendu, d’une manière qui puisse laisser penser à un suicide. Quand j’ai été certain de sa mort, je l’ai tout de suite fait décrocher et transporter à l’hôpital. J’ai appelé aussitôt Massu au téléphone ; Mon général Ben M'hidi vient de se suicider », raconta-t-il.
L’ouvrage, pour lequel le général Aussaresses est condamné pour complicité d’apologie de crimes de guerre, suscite une tempête politique. Les deux soeurs de Ben M'hidi déposent plainte contre Aussaresses. Mais en 2003, la Cour de cassation, plus haute juridiction en France, écarte toute possibilité de le poursuivre pour « crimes contre l’humanité », notamment en raison de la loi d’amnistie de 1968.
Un héros :
Homme de conviction, le courage et l’esprit brillant de Ben M'hidi ont forcé le respect même de ses adversaires. « Quand on se bat contre un ennemi de valeur, il naît souvent une camaraderie bien plus forte qu’avec les cons qui nous entourent », déclarait en 2002 le général Bigeard, cité par le quotidien français Le Monde. « Ca m’a rendu malade d’apprendre qu’ils l’avaient tué », racontait-il quelques mois après avoir rencontré l’une des soeurs du dirigeant du FLN.
Le colonel français Jacques Allaire, à l’époque lieutenant, racontera en 2006 l’arrestation de Larbi Ben M'hidi « impressionnant de calme, de sérénité et de conviction ». « Si je reviens à l’impression qu’il m’a faite, à l’époque où je l’ai capturé, et toutes les nuits où nous avons parlé ensemble, j’aurais aimé avoir un patron comme ça de mon côté […]. Parce que c’était un seigneur Ben M'hidi ».
Considéré comme un héros en Algérie, celui qu’on surnommait El-Hakim (le sage) a donné son nom à de nombreux lieux et édifices institutionnels dans le pays.
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19 juillet : le Nicaragua célèbre sa révolution et s’enfonce dans la dictature
La date fait référence à la chute du dictateur Somoza dont la famille régnait sur le pays depuis près de quatre décennies puisqu’elle a pris le pouvoir en 1936 et l’a perdu le 17 juillet 1979 après presque deux décennies d’une guerre de libération dont la victoire a eu un retentissement mondial. C’est l’entrée dans Managua des forces sandinistes, le 19 juillet 1979 qui est commémoré aujourd’hui par un jour férié.
En 1961, diverses organisations d'opposition avaient formé le Front sandiniste de libération nationale (FSLN). Celui-ci porte le nom d'Augusto César Sandino, un révolutionnaire nicaraguayen qui a mené une rébellion contre l'occupation américaine du Nicaragua à la fin des années 1920 et au début des années 1930.
La révolution menée par le FSLN est maintenant connue sous le nom de révolution sandiniste ou révolution nicaraguayenne. Dans les années 1970, le FSLN lance une campagne militaire contre le régime. Finalement, le président Anastasio Somoza Debayle démissionne le 17 juillet 1979. Deux jours plus tard, l'armée du FSLN entre dans la capitale Managua et prend le pouvoir.
C’est Daniel Ortega, chef de file de la faction dite tercériste du FSLN (qui insistait sur l'action militaire davantage que sur le travail idéologique pour abattre le régime) qui accède au pouvoir. Les États-Unis vont tout faire pour miner cette révolution socialiste inspirée de Salvador Allende et de Fidel Castro. Celle-ci évoluera vers la démocratie. Une alternance aura lieu en 1990 avec la victoire de l’opposition. Après plusieurs gouvernements conservateurs successifs, Daniel Ortega revient au pouvoir en 2007 après avoir remporté l’élection présidentielle. La démocratie va peu à peu être écornée. Ortega et son ��pouse instaurent peu à peu une dictature familiale très semblable à celle qui est tombée en 1979. Ce qui rend cette célébration du 19 juillet totalement vide de sens.
La main mise sur le pays par le clan Ortega s’est encore accélérée ces derniers jours. Ce jeudi, l’Assemblée nationale, aux mains du parti présidentiel, a rendu hors-la-loi 78 nouvelles ONG et a franchi le cap des mille organismes aux activités désormais interdites. Un des plus récents est la congrégation religieuse des Missionnaires de la charité, ordre créé par Mère Teresa (de Calcutta), regroupant une quinzaine de religieuses, a été expulsé le 6 juillet 2022. La répression contre l’Église, mais aussi contre tout espace de pouvoir qui échappe au clan présidentiel, se poursuit implacablement. Le Nicaragua, à contre-courant du reste de l’Amérique latine, est en train de devenir une véritable dictature. En février dernier, Hugo Torres, un autre ancien héros de la guérilla sandiniste, devenu un opposant au président Ortega, est mort en prison.
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Elections législatives 2024 : réaction du Parti Socialiste du Doubs
Le Parti Socialiste du Doubs réagit aux résultats du 1er tour des Elections législatives 2024 (notre info "Elections législatives 2024, 3ème circonscription du Doubs : les résultats du 1er tour" et notre info "Elections législatives 2024, 4ème circonscription du Doubs : les résultats du 1er tour") : "La Fédération du Parti Socialiste du Doubs prend acte du résultat du Premier tour des élections législatives anticipées dans le Doubs. Le taux de participation à des élections législatives, 66,71%, est le plus important enregistré depuis 1988. Si nous nous félicitons de cette participation, le score national du Nouveau Front Populaire, arrivé deuxième en terme de suffrages, est également honorable. Au sein du département du Doubs, les candidats du NFP soutenus par le PS et les autres organisations de gauche, sont arrivés au Second tour dans quatre des cinq circonscriptions, ce qui en raison du taux de participation, est plus qu'avec la Nupes en 2022. Dans la Première circonscription du Doubs avec Séverine Véziès et son suppléant Franck Laidié ; dans la Seconde circonscription du Doubs avec Dominique Voynet et son suppléant Anthony Poulin, la seule où nous sommes en tête au premier tour ; dans la Troisième circonscription du Doubs avec Virginie Dayet et son suppléant Matthieu Guinebert et dans la Quatrième circonscription du Doubs avec Magali Duvernois et son suppléant Martial Bourquin. Dans ces quatre circonscriptions, la situation place nos candidats en situation de triangulaire au Second tour face aux candidats du Rassemblement National et de la Majorité parlementaire sortante. Saluons enfin les candidats NFP de la Cinquième circonscription du Doubs qui n'atteignent pas le Second tour, Matthieu Cassez et Pascale Morer-Haegelin. Notons, que comme en 2022, le RN est arrivé en tête dans les Troisième et Quatrième circonscriptions, suivant les réflexions nationales entre le Nouveau Front Populaire, et la Majorité, fidèle à notre Mémoire et à notre Histoire, nous appelons à un Front Républicain contre le RN. Notre candidate, Virginie Dayet, arrivée en troisième position dans la Troisième circonscription, a décidé de se retirer et en contrepartie, Philippe Gautier, candidat Horizons sur la Quatrième circonscription, également arrivé troisième se retire. Et ce afin de permettre le candidat républicain le mieux placé d'avoir une chance de battre le candidat d'extrême-droite au Second tour. Comme ces dernières semaines l'ont montré, les digues ont sauté entre la droite républicaine et l'extrême-droite, Éric Ciotti ayant ouvert la Boîte de Pandore au mépris des valeurs de sa famille politique depuis toujours. Annie Genevard et d'autres ont eu le courage de s'y opposer. À l'heure où notre Pays va accueillir le monde entier et les Jeux Olympiques, où nous allons célébrer les 80 ans de notre Libération de l'Occupation Nazi dans tout le Pays, notre pays serait sur le point de basculer dans un gouvernement d'extrême-droite pour la première fois depuis le régime de Vichy ? Mention spéciale aux 80 ans du massacre du Maquis d'Écot dans le Pays de Montbéliard reporté pour cause... d'élections législatives ! Rappelons que les fondateurs du FN étaient d'anciens collaborateurs de Vichy et des Waffen-SS français. Nous Socialistes du Doubs appelons les électeurs à se mobiliser massivement pour ces élections législatives anticipées et à voter pour les candidats du Nouveau Front Populaire dans les circonscriptions du Doubs dans lesquelles nous sommes au Second tour pour défendre un programme ambitieux, écologique et solidaire pour la France et ses habitants avec de vraies mesures pour l'égalité femmes-hommes, pour changer la vie des gens. Sans aucune ambiguïté, nous appelons donc les électeurs à se mobiliser massivement pour faire barrage à l'élection de députés d'extrême-droite, il ne faut pas un député, pas un siège de plus pour le RN ! Dans les Première, Deuxième et Quatrième circonscriptions du Doubs, nous appelons bien sûr à voter pour nos candidats du Nouveau Front Populaire, Séverine Véziès, Dominique Voynet et Magali Duvernois, notre unique candidate PS dans le Doubs. En ce qui concerne la Troisième circonscription du Doubs, nous appelons à utiliser le bulletin de vote de Nicolas Pacquot, député sortant Horizons pour faire barrage à Mathieu Bloch, le président de LR Doubs, qui suivant la ligne d'Éric Ciotti a choisi l'alliance avec le RN au mépris des valeurs gaullistes et républicaines issue de la Résistance de son parti. En ce qui concerne la Cinquième circonscription du Doubs, nous appelons à utiliser le bulletin de vote d'Annie Genevard pour faire barrage à la candidate RN, Annie Genevard, au-delà de nos divergences politiques, a su faire preuve de courage et de détermination en s'opposant à la ligne d'Éric Ciotti d'allier LR au RN. Elle a d'ailleurs repris la place de présidente par intérim de la branche de son parti refusant l'alliance avec le RN. Car même si la majorité présidentielle sortante et LR a parfois, comme en 2022, renvoyé dos-à-dos l'extrême-droite et l'union des gauches, nous rappelons que nous restons cohérents et que nous savons faire la différence entre des adversaires politiques et des ennemis de la République. Nous espérons également que les candidats de la majorité Ensemble et de LR arrivés en troisième position feront preuve de réciprocité en appelant à faire barrage au RN en votant le candidat NFP. Cela ne vaut ni soutien, ni caution aux programmes d'Ensemble ou de LR, juste éviter le pire pour notre pays, et une France ingouvernable, ou pire, dans laquelle les minorités seraient encore plus stigmatisées selon leurs origines, leurs religions, leurs orientations sexuelles, etc. L'inclusivité étant remise en question dans plusieurs domaines par les candidats du RN. Votons sans hésitation le 7 juillet pour les candidats du Nouveau Front Populaire et les candidats républicains face au RN !". Read the full article
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La Colonisation: French History of Death, Torture and Indescribable Violence in the Pearl of Its Evil Empire! Many Issues Arising From France’s Colonial Crimes in Algeria Have Still Not Been Resolved
— April 10, 2024 | RT
© RT/RT
Every year, Algeria remembers the colonial crimes committed by France against the Algerian people. The North African country commemorates several such dates throughout the year: February 13 – the day of the first nuclear test, July 5 – Independence Day, November 1 – Revolution Day, which marked the beginning of the eight-year independence war of 1954-1962, and December 11 – the day on which mass demonstrations started in 1960, and were brutally suppressed by French troops.
Algeria’s colonial period lasted for over 130 years, but the nation didn’t give up on its dream of breaking free from colonial oppression. Algeria’s sovereignty was finally recognized in 1962. But independence was won with a great deal of blood. According to official Algerian data, about 1.5 million local residents died in the war with France (1954-1962), about one sixth of the country’s population at the time.
Addressing the people on the occasion of Independence Day in 2021, Algerian President Abdelmadjid Tebboune recalled that the French colonialists were responsible for the most cruel violence, murder, and destruction in Algeria. Historians estimate that from 1830 to 1962 the colonialists caused the deaths of over five million people, including those who died as a result of contamination from nuclear tests.
In the 1954-1962 war against the National Liberation Front (Le Front de libération nationale, FLN), the French used civilians as hostages and human shields. Historians have documented numerous cases when French colonialists exterminated entire villages. They resorted to electric shock torture, used wells as prisons, threw prisoners from helicopters, and buried people alive in mass graves which the victims were forced to dig for themselves. The European invaders used the most sophisticated and cruel methods of torture.
French Foreign Legion, Sidi Bel Abbes, Algeria, 20th century. French postcard. © Art Media/Print Collector/Getty Images
The Musée de l’Homme in Paris still houses 18,000 skulls acquired from dependent territories, of which only 500 have been identified, according to French media. Most of these skulls are not publicly exhibited. The skulls of several dozen Algerian resistance fighters have also been kept in the museum since the 19th century.
France’s colonial crimes affected not only people, but also Algeria’s cultural and historical heritage. During the occupation period from 1830 to 1962, the French transported hundreds of thousands of documents to Paris, including those related to the Ottoman period (1518-1830). Since gaining independence, Algeria has appealed to France to return the archive. But each time when this issue comes up, France says that according to its laws, the documents are considered classified and their disclosure is a threat to national security.
French Ontervention
The French invasion of Algeria in 1830 marked the beginning of the European country’s extensive colonization of Asian and African territories. The occupation process stretched on for several decades, as the local population put up an active resistance.
At the beginning of the 19th century, Algeria remained under the nominal rule of the Ottoman Empire, to which it regularly made tribute payments. However, the country retained much of its independence when it came to external political and commercial contacts. During France’s Italian and Egyptian campaigns (1793-1798) Algeria supplied Paris with wheat on credit. In the following decades, however, France refused to pay the debt, which resulted in major disagreements between the two countries.
In 1827, during one such dispute, Algeria’s Ottoman governor, Hussein Pasha, lost his temper and slapped the French ambassador Pierre Deval with a fly swatter (or a fan, according to other accounts). The King of France, Charles X, used this incident as an excuse to invade Algeria, believing that given the internal instability France was going through, an external military campaign could help rally society around the throne.
In the summer of 1830, a 37,000-strong expeditionary force from Paris arrived near Algiers and soon entered the city. Hussein Pasha capitulated. This victory did not help Charles X, who eventually abdicated, but the French remained in Algeria for the next 132 years.
Abd al-Qadir
Having occupied several Mediterranean ports, the Europeans decided to move inland, but at that point the local Arabs and Berbers, who had previously fought against the Ottoman Empire, put up strong resistance.
The anti-French movement was led by Abd al-Qadir, the son of the leader of the Qadiriyya, a local Sufi order. In November 1832, he was proclaimed as the emir of the Arab tribes in the west of the country, and united the local population in the fight against the French occupation. Abd al-Qadir was adept at managing territories and conducting guerrilla warfare, and fought against the invaders for 15 years. He became a legendary figure, and his fame spread throughout the Muslim world and Europe.
Abd al-Qadir was very popular among Algerians, since he was considered a descendant of the Prophet Muhammad (i.e. a Sharif) and a true ruler of the faithful. However, resorting to pogroms and the mass extermination of the local population, the French deprived him of the support of many military leaders and turned the course of the war in their favor.
The Algerians paid a heavy price for the resistance – hundreds of thousands died as a result of it. From 1847 to 1852, Abd al-Qadir remained in a French prison, after which he was released and went to live in exile in Damascus, where he died in 1883.
Algérie Française: No Rights For Locals
In the following decades, Algeria was actively colonized, and the colonial territory expanded south. By 1847, there were about 110,000 European settlers in Algeria, and by 1870 this number had doubled.
In 1848, Algeria was declared a territory of France and was designated as its overseas department, with a European Governor-General in charge. The locals became subjects (but not citizens) of France. After the Ottomans were ousted from Algeria and the Abd al-Qadir movement was suppressed, the French had to deal with several other major uprisings in the 19th century, the last of which occurred in 1871-1872.
By the beginning of the 20th century, the French had conquered lands stretching from the Mediterranean Sea to the Sahara. In the 1920s, over 800,000 French settlers resided in Algeria. Three provinces – Oran, Algiers, and Constantine – became French departments. They elected representatives to the French Chamber of Deputies, but only European settlers who backed the interests of Paris could take part in these elections. Algerians did not have the right to vote.
Economic Benefits
Economically speaking, the period between 1885-1930 is considered the golden age of French Algeria (and of the entire French Maghreb region). The country’s most important ports and cities were rebuilt and modernized and the agricultural sector was actively developed. Muslims had relative autonomy and retained their religious and cultural institutions.
The demographic boom, facilitated by European achievements in the fields of health and medicine, led to a threefold increase in the population, which reached nine million by the mid-20th century. Out of these, about a million were French colonists who seized about 40% of the cultivated land, which meant the most fertile land in the country belonged to them.
In other areas of life, there was also inequality between the locals and the colonizers. Local workers were paid less, and about 75% of Algerians remained illiterate. Despite these issues, however, peace lasted in the country for many decades.
Paris derived great economic benefits from its new territories. Algeria occupied a central place among France’s eastern possessions and its location was strategically important since the most convenient routes which connected France with its colonies in West and Central Africa passed through Algeria.
In May 27, 1956 file photo, French troops seal off Algiers' notorious casbah, 400-year-old teeming Arab quarter. © AP Photo, File
The largest and bloodiest massacre committed by France in a single day occurred on May 8, 1945, when hundreds of thousands of Algerians took to the streets to celebrate the end of World War II. When people started shouting slogans demanding independence, the colonial forces opened fire on the peaceful protesters. At least 45,000 unarmed demonstrators were killed that day.
Protests broke out in France as well, and were also brutally suppressed. October 17, 1961, went down in history as the day of the “Massacre on the Seine”, or the “Paris pogrom”. On that day, about 60,000 Algerians took to the streets of Paris, demanding an end to the colonization of their country. The French authorities again used firearms against peaceful protesters, many of whom were thrown into the River Seine. The death toll amounted to 1,500, while 800 people went missing, and thousands were detained.
The working people of Paris demanding an end to the war in Algeria. 1962. Reproduction of a photo from the newspaper L'Humanite. © RIA Novosti / Sputnik
However, this did not stop the national liberation movement in Algeria. In November 1954, an alliance of several political organizations formed the National Liberation Front (le Front de Libération Nationale), which headed the armed struggle for independence. Many underground guerrilla groups also sprang up that supported the sovereignty of Algeria. At the end of 1954, they all went into attack, and this marked the beginning of the Algerian War of Independence, which lasted until March 1962.
Paris sent additional military units to Algeria to fight the rebels. An estimated 500,000 to 1.5 million local residents and over 15,000 European servicemen died as a result of the hostilities, which lasted more than seven years.
French soldiers looking at dead bodies during "Operation Bigeard" in March 1956, when an armed outbreak in Souk-Ahras, South of Constantine region, Algeria. © Reporters Associes/Gamma-Rapho via Getty Images
France won the war on a tactical level, but suffered a political and reputational defeat – its actions drew sharp criticism from its own citizens and the world community.
After negotiations and the signing of the Évian Accords, Algerians held a referendum and almost unanimously voted for independence, which was officially proclaimed on July 5, 1962.
Demining
After the war, it was necessary to clear the territory of mines. Since Algeria did not have qualified sappers, it requested assistance from European countries (Italy, Sweden, and Germany), but they refused to help. Private companies could not solve the problem either.
It was then that the USSR agreed to help Algeria, free of charge. On July 27, 1963, an agreement was signed between the Soviet leadership and Algeria. Soviet specialists removed about 1.5 million mines in Algeria from 1962 to 1965.
Nuclear Tests
A group of dummies set up on the French nuclear weapons testing range near Reggane, Algeria, before Frances third atomic bomb test, 27th December 1960. © Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images
One of the greatest crimes against humanity was the testing of nuclear and chemical weapons of mass destruction, which was carried out by France from 1960 to 1966 in the Sahara Desert in Algeria.
The first nuclear explosion happened on February 13, 1960, near the town of Zaouit Reggani in southwestern Algeria and was codenamed “Gerboise Bleue”. This experiment launched the process that turned Algeria into France’s nuclear test site. The power of the nuclear bomb was estimated at 60-70 kilotons, which is about four times greater than the bomb dropped by the US on Hiroshima during WWII.
A total of 17 nuclear tests were conducted in Algeria, which led to the death of 42,000 Algerians. Many people became disabled, and the negative impact on the environment and the health of local residents is felt to this day. Algerian authorities are demanding that France hand over maps which show where the radioactive waste from these experiments was disposed of. But to this day, France hasn’t complied.
France Is Still There
France suffered a severe blow when it lost its largest African colony, from which it derived great economic benefit. To this day, many problems between the two countries have not been fully resolved, and echoes of imperialism are still evident in their relations.
Algeria wants France to officially admit its guilt, and take responsibility for the past events. However, in the past 60 years, Paris has never offered an official apology to Algeria, although some of its leaders made certain apologetic statements. Moreover, Algerian leaders often raise the issue of approving a bill which would criminalize the colonial policy of Paris.
After gaining independence, Algeria faced contradictory emotions – it wanted to put an end to its former dependence on France, but the well-established trade ties, the lack of experienced national government officials, and the military presence stipulated by the Evian Accords ensured the presence of France in Algeria. Moreover, Paris provided the necessary financial assistance and supplied Algeria with essential goods.
Things changed when Algerian authorities decided to nationalize industrial and energy enterprises in the late 1960s. France’s intervention in the Western Sahara conflict, in which it supported Morocco, and a stop in purchases of Algerian oil, which led to a trade imbalance in the late 1970s, further strained relations between the two countries. However, despite a decline in political relations, economic ties with France– especially those related to the energy sector – have remained strong throughout the history of independent Algeria.
Four Key Issues
In December 2018, Algerian Minister of War Veterans Tayeb Zitouni stated that there are four key issues (the so-called “memory file”) related to the era of imperialism: the archive of documents from the colonial and Ottoman periods, the skulls of resistance fighters which are stored in the Paris Museum, the file of people who went missing during the war of independence, and compensation for the victims of nuclear tests. Zitouni said that addressing these issues is key to ensuring normal relations between France and Algeria.
In 2020, French President Emmanuel Macron agreed to hand over the remains of 24 Algerian resistance leaders who were killed and then beheaded by French colonial troops prior to the November 1954 revolution. All of them were buried at El Alia cemetery in Algiers. Negotiations continue on the return of other skulls, the number of which is not specified.
In late 2021, new tensions sprang up between France and Algeria. In his days as a presidential candidate, Emmanuel Macron recognized the colonization of Algeria as a crime against humanity. Macron said this on February 16, 2017, during a trip to Algeria. Nevertheless, by the end of his first presidential term, the countries were on the verge of a new diplomatic crisis – Macron still had not made an official apology for the “mistakes” of the past.
On October 3, 2021, Algeria decided to “immediately recall” its ambassador to France. The reaction was a response to an interview by Macron, published in Le Monde, in which he stated that since gaining independence in 1962, Algeria has lived off “income from history” which is diligently guarded by the military and political authorities, and questioned the existence of the Algerian nation prior to French colonialism. The former colony was insulted by these words.
Monument in Kherrata. © Wikipedia
Soon, Algerian authorities took even stricter measures. The next day, Algeria banned French military planes from its airspace. This order is still in force. In 2023, the authorities declined France’s request to open Algerian airspace for French military aircraft heading to Niger, where a military coup had taken place – an event that seriously undermined France’s influence in the region.
In an attempt to improve relations with Algeria, Macron paid a visit to the country in August 2022 and signed a new partnership agreement with President Abdelmajid Tebboune, on cooperation in various fields. However, relations between the countries remain tense. Tebboune was supposed to respond with a similar visit on May 3, 2023, but it has been postponed. The reasons are the same – Algeria is still waiting for France to take action on a number of issues, which are all related to historical memory.
— By Tamara Ryzhenkova, Orientalist, Senior Lecturer at the Department of History of the Middle East, St. Petersburg State University, Expert for the Telegram Channel ‘Arab Africa’
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Politique internationale: Les accords d'Evian
Les accords d’Évian, également connus sous le nom d’accords de cessez-le-feu d’Évian, sont des accords signés entre le gouvernement français et le Front de libération nationale (FLN) algérien le 18 mars 1962 à Évian-les-Bains, en France. Ces accords ont mis fin à la guerre d’indépendance de l’Algérie, qui avait duré près de huit ans. Ils ont établi les modalités pour un cessez-le-feu, la…
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