#écureuil déguisé
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Et pluie quoi encore ?
Jeu. 31 Oct. 2019 : une journée à 13 000 pas
Éveil à 5:00 A.M., normal. J’en profite pour me tenir à jour sur les internets et me dis que ce serait une riche idée de marcher toute la journée pour découvrir la ville.
Je marche donc, dans Kensington Market (un quartier, pas un marché, subtil), les couleurs automnales sont magnifiques. Les rues sont charmantes, les habitations aux styles variés aussi. C’est calme et ça sent l’herbe en combustion à chaque coin de rue. De fait, tout le quartier a l’air stone, à l’exception des écureuils qui me font regretter d’avoir laissé le 70-300mm dans la chambre.
Je croise quelques églises, traverse quelques parcs, et finis par tomber sur le Toronto Western Hospital. Je suis le premier surpris de voir que je ne résiste pas à l’envie d’y entrer. Je dois être en sevrage. C’est en tout cas superbe, de quoi créer des vocations d’architecte hospitalier.
J’arrive dans la rue très cool de Queen Street West, c’est l’occasion de découvrir que ma carte de débit retire du cash à la banque mais ne fonctionne pas dans les commerces (pourtant activée...). C’est aussi l’occasion de se réfugier dans un Starbucks et de profiter du Wifi et de l’abri d’une pluie qui ne cessera pas avant... 21h00...!
Je retourne finalement braver la pluie, en quête d’un restaurant. Je fais l’erreur de m’éloigner de Queen Street West et me dirige vers la ville verticale (superbe, des perspectives aussi élégantes que vertigineuses, avec en plus les façades et le sol mouillés, ç’aurait été parfait si j’avais osé sortir mon reflex sous la pluie).
Pas de restauration en vue... ...en surface. Trempé comme à la sortie d’une douche, je me réfugie dans ce que je pense être une banque, et là je découvre à l’étage inférieur toute une vie (ville) sous-terraine ! Des centaines de personnes mangent dans une espèce de réfectoire géant.
Je m’y prends une pita et m’installe à manger, sécher, lire Le Portrait de Dorian Gray et écouter les conversations des canadiens des tables d’à côté. À ma gauche, deux amies racontent des ragots, des ragots et encore un peu de ragots. Elles sont remplacées par deux autres canadiennes installant leurs affaires et les laissant sans surveillance (dans un lieu public avec des centaines de passants) le temps d’aller se servir (un bon 10 minutes). On est bien au Canada. À ma droite, deux amis parlent du vin espagnol cheap qui se déguise en vin français pour gonfler les ventes. L’un d’eux est déguisé en gros métalleux et rit toutes les 30 secondes :)
Je sèche, je marche tout ce que je peux dans la ville sous-terraine, je ressors et fonce vers la Union Station, d’où je prendrai le train pour Vancouver le 6 novembre, pour y prendre quelques renseignements. Je suis extrêmement bien accueilli, et ce partout où j’ai eu l’occasion d’aller ! On me dit qu’il y a une pâtisserie danoise en bas, j’y fonce et m’achète un Høj Snegl <3
Je fonce vers le St-Lawrence Market (trempé), un marché couvert charmant, dont une façade d’époque (fin XIXe début XXe) est sauvegardée. Je me fais la réflexion que je ne verrai de fait rien de bien plus vieux comme construction ici !
Le ciel est couvert, on ne voit même pas la CN Tower. Il pleut sans cesse. Je me trouve à côté d’un cinéma : J’y fonce et décide de revoir Once upon a time in Hollywood.
La place coûte 12 dollars canadiens (8,50 Eur) et j’accède à une salle dont chacun des sièges est un petit paradis ! Larges, confortables, et réglables ! On peut se mettre en position allongée (à ceux qui me connaissent : non, je n’ai même pas dormi !).
À la sortie, il pleut toujours, je suis épuisé, je décide d’aller manger dans le quartier où je vis. Je découvre les joies du tramway local. Je cherche un “Seven Lives” indiqué par PocketEarth près de chez moi, qui semble ne plus exister à cet endroit.
Et là c’est fascinant : je suis près de mon Airbnb, dans chinatown donc, et je rôde dans une rue parallèle à l’axe principal, et je me retrouve dans une rue pleine de rastas, des haut-parleurs crachant du reggae sans même saturer (à 21h tout de même), des sirènes de police, bref : la vraie vie !
N’ayant pas trouvé le resto à Tacos qui m’avait été renseigné, je me rabats sur un Phò et une bière locale.
Mes yeux tombent sur une famille asiatique, tous sur leur téléphone, notamment le fils de 10-12 ans qui porte un T-Shirt : “ANTISOCIAL SOCIAL CLUB”.
Il est temps d’aller dormir...
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you are so beautiful...
A la demande d’Hélène … Essai sur le prince charmant, ou comment tenir en laisse les femmes La petite fille qui faisait ma joie et ma fierté de mère me fait maintenant de l’ombre quand nous marchons ensemble dans la rue et est devenu tout à la fois ma meilleure amie et mon juge le plus craint, car de sa langue acérée tombent parfois sans retenue des remarques acerbes qui se plantent exactement là où elles le doivent. Mais malgré tout, je lui voue un amour inconditionnel ; c est pourquoi, en bonne matrone gauloise, j’ose régulièrement lui demander où elle en est de ses relations avec la gente masculine, ce qui est une façon déguisée de dire « mais oui, je les assume mes cheveux blancs, à condition d être grand-mère pour de vrai » ; mais revenons à nos moutons . aucun producteur de testostérone n’a encore franchi le seuil de son cœur et à plus forte raison de sa chambre, parce que ma passionaria recherche encore avec ferveur ce qui nous aliène toutes depuis des siècles : le prince charmant.
Quel merveilleux concept, inventé sans nul doute par des hommes, de l’acabit des Charles Perrault et autres frères Grimm, publicistes précurseurs, puisque je suis quasi sûre que grâce à eux se sont vendus des centaines de petits chaperons rouges, pantoufles en écureuil, petit-pots-de-beurre allégés et autres haricots sauteurs du Mexique. Mais ne digressons pas.
Pourquoi la prunelle de mes yeux, malgré un goût prononcé pour les blagues salaces et les virilités du type bûcheron écossais, cherche-t-elle encore à atteindre ce but ultime d’un homme inconnu, et qu’elle aime, et qui l’aime, et qui n’est chaque fois, ni tout à fait le même …euh..là j’ai copié, non ? Bref. Pourquoi ma fille ne se contente-t-elle pas de ce qui existe ? Et bien force est de constater que le marché de l’homme actuel NE FAIT PAS REVER (merci de lire en ponctuant ces mots d’une voix forte). Le vécu des couples non plus. Toute femme cherche à la fois un père et un amant, un mentor et un guide, un enfant à chérir qui saura se transformer en Richard quand viendra le lion. Et que trouve-t-elle ? Est il intelligent qu’il est pleurnichard ; le beau est stupide ; le sensible est homosexuel ; le cultivé est pédant ; le musclé est vaniteux ; le velu est négligé ; le riche est toxicomane ; le musicien est idiot ; le cuisinier est vaniteux ; le bourgeois est éjaculateur précoce ; le sportif est sportif … Nous autres mères, femmes ayant du vécu, c'est-à-dire de la désillusion en pagaille, hochons la tête avec commisération ; et oui, nous sommes passées par là ; le prince charmant, c’est Nessie, ou plus exactement un concept fielleux ; quand on le croise, on réveille si rapidement le Robert Bidochon qui sommeille en lui que c’en est affligeant… Et là , force est d’établir un constat très simple : est-ce que nous autres mères élevons des futurs princes charmant. La réponse s’impose, froide comme une douche prise froide pour lutter contre la cellulite, et qui va entourer votre cœur d’une sinistre main de glace. Non. Réfléchissons ; comment un enfant lambda, type caucasien en premier lieu, serait-il élevé pour assumer son rôle de prince charmant plus tard ? De multiples exemples dans l’histoire nous montrent en premier lieu que les princes étaient élevés à la dure, voire laissés en butte aux brimades de domestiques vicieux. Le rôle historique d’un prince étant en premier lieu d’être un géniteur assurant la pérennité de la famille, on peut imaginer que le prince idéal était un hardeur quasi infatigable. Mais également un lutteur de premier plan, puisque sa présence physique devait témoigner de la toute puissance familiale. Il devait être galant, rompu à l’art du discours et aux jeux de plein air ... ciel ! Rocco Sifredi serait il le dernier prince vivant ? Bon voici posée l’argile à partir de laquelle le prince charmant sera pétri ; du sexe et du muscle, de la gourmandise pour toute chose et une langue agile, parce que c’est utile en maintes occasions. Mais comment faire de lui un être charmant ? D’abord, qu’est-ce que le charme ? Chacun, pardon chacune, mesure le charme à son aune, nous n’en disconviendrons pas. Ginette Chombier trouvera charmant que son homme fasse la vaisselle, alors que Nadine de Rotschild jugerait cela .. intrigant, et certainement un peu vulgaire. Ma fille est persuadée qu’elle trouverait charmant un bucheron roux et velu qui froisse son kilt pour se mettre à genoux, saisir sa petite main à elle dans sa grosse patte d’ours à lui, et lui déclamer des vers dans une langue aux accents rauques et celtiques. A titre personnel, je trouverais charmant un homme qui se contente d’être tendre et affectueux, et de me prouver son attachement à intervalles réguliers. Premier constat, donc, qui est en fait un poncif, et si on avait réfléchi deux secondes, on se serait évité toute cette littérature : LE CHARME EST INDEFINISSABLE …tadamm… Bon , notre définition s’enrichit d’un paramètre précieux ; le prince charmant est par essence un mythe ; puisqu’on ne peut définir l’un de ses principaux composants, ni le recréer avec une imprimante 3D, ni le mettre en équation linéaire. Au passage, vous insurgerez vous (si,si !) , il vous est arrivé de trouver un (des) homme(s) (femmes) charmant(e/s) ; et souvent ces personnes se ressemblaient sur bien des points ; donc vous estimez être capable de définir un prince charmant, non mais, et puis quoi encore, pour qui elle se prend celle-là ! Ouvrez les yeux sur la réalité de votre recherche ! Vous êtes une créature animale, et vous êtes avant tout animé, que vous le vouliez ou pas, par la recherche du meilleur partenaire potentiel que vous imposent vos gênes, même si cette recherche est corrompue par la publicité. Et Paf Le prince charmant de Mme Neanderthal et son amour animal…dans sa peau de machinchose, avec sa grosse massue, qui assommait l’auroch plus vite que son ombre et puait plus que quinze boucs en rut … Le prince charmant médiéval et son ’amour courtois…dans ses chausses de velours jamais lavées, avec sa coupe au bol et ses dents approximatives, mais qui savait gratter le luth comme personne… Le prince charmant de la renaissance et son amour libertin…inondé de parfum pour masquer sa crasse, diamant dans l’oreille et culottes bouffantes, mais si prompt à dégainer sa dague … Faisons un bond dans le temps, en sautant allègrement par-dessus le prince américain des années 50 et son lot d’électro ménager, celui des années soixante et son goût pour les pattes d’eph’ et les favoris, celui des années 70 et ses rollers disco, celui des années 80 et ses angoisses existentielles, celui des années 90 coté en bourse….. Le prince charmant, parce qu’il faut bien conclure un jour, est en fait un concept qui nous échappe. Et il nous échappe, parce qu’il est personnel. La seule universalité possible me semble être la suivante : c’est parce qu’il sera charmant AVEC MOI qu’il sera mon prince, et il ne tient qu’à lui de l’être pour l’éternité, nous serons ainsi heureux, surtout si nous n’avons pas d’enfants…..
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Tata Caro et Bâton dans mon endroit préféré à Trois-Rivières
Bon waffs à tous,
Cela fait quelques dodos que je n’ai pas écrit, la raison était simple comme Vanille: j’ai eu beaucoup de visites dans ma nouvelle niche dans le pays des fous !!
Ma première visite a été celle de Tata Caro qui est venue quand il faisait chaud et que les écureuils étaient abondants !! Tata Caro est venue nous voir pour trois choses principalement
Venir me voir
Venir voir les écureuils
Acheter des chaussures
Les écureuils c’est une sorte de rat mais avec une grosse queue touffue ce qui rends bien plus pratique leur récupération (alors que le rat standard, la queue glisse parfois entre les dents et il arrive à s’échapper. Vanille adore ça et a commencé à écrire un livre “Les recettes de Vanille: Le rat dans tout ses états” et a aussi monté une chaine de télévision interactive.
Grand Mère Gloria avec une gamelle de houblon
Les chaussures c’est un truc d’humain pour se mettre au bout des pattes. Je ne connaissais pas ce concept avant de venir ici quand il y avait de la neige partout (“le gros truc blanc” comme l’appelle Vanille) et qu’on en a mis pour pas avoir les pattes gelées, c’était bien pratique. On s’en est fait livrer deux douzaines (ben oui, deux toutous fois quatre pattes, ça en fait du chausson en classe affaires !)
Mais les humains, ils en usent un nombre incroyable et sont incapables d’en avoir de la même sorte !! Alors ils en ont de toutes les couleurs (des noires, des blanches, des noires et blanches…) et de toutes les tailles !! Tata Caro doit marcher beaucoup beaucoup chez elle et avait prévu de marcher beaucoup beaucoup avec nous aussi parce qu’elle est venue avec 6 chaussures (3 par patte) et en plus elle a beaucoup de chance, en allant chasser dans les réserves à chasse pour humains (qu’ils appellent “supermarchés”, où ils peuvent chasser de tout, du poulet déplumé aux chaussures et même des jouets pouic et des croquettes !!) elle a trouvé encore 8 chaussures !! (4 par patte).
Après cela c’est Grand-Mère Gloria qui est venue nous voir pendant quelques dodos. On a été tous ensemble chez le vendeur de gamelles préféré de Baballe et Bâton: Le temps d’une pinte, et aussi visiter les musées du coin. Un musé c’est un endroit où les humains entreposent plein d’affaires dont ils n’ont plus besoin et d’autres humains viennent regarder…
On a été tous ensemble voir cousine Caro, cousin Joël et les petits cousins Quentin, Nathan et Arthur sous un beau soleil d’été et une piscine bien fraiche ! Je n’ai pas été me baigner car il fallait surveiller Vanille qui surveillait les écureuils !
Ensuite, Grand-Mère Gloria et Tata Caro sont parties visiter les environs et sont revenues quelques dodos plus tard avec une arrière odeur de poisson et Grand-Mère Gloria est repartie toute seule se promener.
Grand Père Alain, Grand Mère Michelle, Tata Maéva et Bâton.
Elle est revenue avec beaucoup d’odeurs différentes, des odeurs de plein d’animaux qu’elle a été visiter dans le Zoo Sauvage de Saint Félicien qu’elle a vivement conseillé à tout le monde d’aller voir. Un zoo c’est une sorte de HLM pour animaux défavorisés, un peu comme un refuge, ou plein d’animaux peuvent vivre ensemble.
Puis Grand-Mère Gloria est repartie chez elle dans ses montagnes prendre soin de ma niche de Nonglard !!
Ensuite, c’est Tonton Kevin et Tata Maéva qui sont venus nous voir, eux aussi sont venus pour me voir moi, un peu Vanille dont ils ont fait la connaissance, et voir plein d’écureuils. Rejoints très peu de temps après par Grand Père Alain et Grand Mère Michèle, chez qui on avait passé quelques jours de vacances lors de notre passage en France en début d’année. (Une année c’est beaucoup beaucoup de dodos et de croquettes, trop pour compter sur les griffes d’une patte…). Lorsque tout le monde était à la niche on en a profité pour aller faire plein de ballades et aller chasser avec Grand Mère Michèle. On a fait une grosse ballade avec les amis de Baballe dans le Parc Saint Mathieu qui était bien mouillé et c’était fort agréable mais fatiguant pour les humains !!
Vanille et le papa de Flash
Finalement, ce sont les humains de mon ami FLASH qui sont venus nous voir: Damien et Alexia. Ils ont passé quelques dodos avec nous dans la niche qui sent l’érable. On a fait des ballades et des soirées dans le sous sol avec des amis indigènes. Ils sont sympas ces humains mais ont tendance à passer trop de temps par terre, nous ça nous dérange pas, on aime bien les humains qui sont par terre, c’est plus facile pour avoir des caresses ! On a passé du temps ensemble dans le sous sol pour des “Jeux de rôles”, un truc ou les humains se prennent pour d’autres humains et lancent des dés sur une table jusqu’à très tard. Vanille et moi on fait des jeux de rôles aussi, je joue le rôle du chef et elle se couche sur le dos, c’est très marrant mais on y passe pas des heures non plus !
Ils sont bizarres ces humains…
Batôn-Dexter
En parlant de ça, en terme de bizarre, c’est bâton qui m’a fait peur cet été, je l’ai retrouvé déguisé comme un gars dans la boite-à-image pour humains qui découpe d’autres humains en morceaux, avec des protège-pattes en plastique et une bouteille de liquide-qui-sent-pas-bon et il a fait TROIS lavages à Vanille les uns après les autres !! C’est à peu près le nombre de lavages que j’ai entre deux dodoanniversaires !! Semble t’il que Vanille avait trop abusé de l’échantillon de parfum que la représentante de la marque “Moufette” lui avait laissé !! Et pour pas que la démarcheuse revienne, il a même fermé le jardin avec un grillage !!
On est pas rendus, c’est moi qui vous le dit …
Bon, depuis ce temps, c’est pas la même, j’ai les poils gelés et je suis bien content d’être à l’intérieur pendant la journée !! Il s’est mis à faire très froid et le truc blanc s’est mis à tomber de nouveau !! C’est les humains mangeurs de truc blanc qui vont être contents !!
Je vous laisse avec quelques images !!
Léchouilles à tous !! G.C.
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Mon premier été au Québec Bon waffs à tous, Cela fait quelques dodos que je n'ai pas écrit, la raison était simple comme Vanille: j'ai eu beaucoup de visites dans ma nouvelle niche dans le pays des fous !!
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