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Yomaps gives a snipet into forthcoming album
Yomaps gives a snipet into forthcoming album
Yomaps gives a snipet into forthcoming album AFTER two months of releasing his hit song Aweah, Zambian music act, Yomaps, has hit the sound waves and blessed his fans with a touching latest release tittled Kale Wemunandi. The artiste whose real name is Elton Mulenga revealed to Kalemba that the recently released song is part of his forthcoming album which is still being brewed. Although he didâŠ
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True Words: âIf everyone is Happy with U. . . then Surely U might have made many Compromises in Ur Lifeâ..! . . . . . . . . . #music #spotify #applemusic #deezermusic #wizkid #davido #tiwasavage #yomaps #roberto #davido #chrisbrown #mvesesani #youtube (at Chilanga , Zambia) https://www.instagram.com/p/CSPRTVFoVzs/?utm_medium=tumblr
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Get Lyrics to Finally by @yomapsyo ft @macky2kopala only on Zed Music Vibes here https://zedmusicvibes.com/lyrics-finally-by-yo-maps-ft-macky-2/ ------------------------------------------------------ #zambianmusic #yomaps #macky2 #zedmusicvibes #lyrics #music #likeforlikes #love #trending #tbt https://www.instagram.com/p/BuA0DYhh9qI/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1jabg06zlp4oo
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LâAgence (4)
Traduction de The Agency, de Adrian Chen. Paru dans le New York Times Magazine le 2 juin 2015.
Partie 1 | Partie 2 | Partie 3Â | Partie 4 (fin)
Ă Saint-PĂ©tersbourg, je pus enfin comparer mes notes avec celles d'Andrei Soshnikov, le jeune journaliste d'investigation employĂ© Ă Moi Raion et Ă qui Ludmila Savchuck avait transmis ses documents. M. Soshnikov est un journaliste infatigable. Pendant une enquĂȘte, il avait Ă©tĂ© jusqu'Ă crĂ©er un modĂšle informatique 3D d'une route afin de calculer la quantitĂ© d'asphalte volĂ© pendant sa construction. En 2013, il avait Ă©tĂ© l'un des premiers journalistes Ă documenter les agissements de l'Internet Research Agency en s'y infiltrant. Il avait depuis suivi les trolls de l'agence russe Ă la trace avec une obsession similaire Ă celle dont j'avais fait preuve en suivant leurs collĂšgues anglophones.
Je montrais à M. Soshnikov une vidéo YouTube mise sur Facebook par l'un des trolls. C'était une animation bien réalisée sur les dysfonctionnements des services secrets aux Etats-Unis. Le narrateur avait attiré mon attention. On aurait dit la voix des vidéos diffusées pendant les canulars de Columbian Chemicals et du meurtre d'Atlanta : un homme qui essayait désespérément d'avoir l'air américain mais qui finissait par sembler australien.
M. Soshnikov reconnu immĂ©diatement le style de l'animation. Il me dit que la vidĂ©o Ă©tait l'Ćuvre d'un groupe nommĂ© Infosurfing, Ă l'origine d'animations et dâimages pro-Kremlin diffusĂ©es sur Instagram et VKontakte. M. Soshnikov me montra comment utiliser un service appelĂ© Yomapic, capable de cartographier l'emplacement des utilisateurs de rĂ©seaux sociaux, afin de dĂ©terminer que les photos envoyĂ©es sur le compte Instagram d'Infosurfing venaient du 55 rue Savushkina. Il avait surveillĂ© tous le contenu issu du 55 depuis des semaines et avait assemblĂ© une immense base de donnĂ©e de contenu "troll".
Il me montra la chaĂźne YouTube d'Infosurfing, et je remarquais plusieurs vidĂ©os dans le style de celle sur les services secrets. En fait, Infosurfing avait diffusĂ© la mĂȘme vidĂ©o sur son propre compte â sauf qu'Ă la place d'un narrateur au regrettable accent australien, la voix off parlait russe. C'Ă©tait l'indice le plus exaltant : il semblait bien que l'homme des vidĂ©os canular avait travaillĂ© pour un groupe liĂ© au bĂątiment qui abritait l'Internet Research Agency.
Mais personne ne voyait quel dĂ©partement aurait pu orchestrer ce canular. L'Ă©quipe de trolls anglophones Ă©tait un groupe secret, Ă©litiste. Marat Burkhardt, qui travaillait au dĂ©partement des forums, avait sans succĂšs passĂ© un entretien pour intĂ©grer cette Ă©quipe. Je n'ai jamais parlĂ© qu'Ă une seule personne du dĂ©partement anglophone, une femme nommĂ©e Katarina Aistova. C'Ă©tait un ancienne rĂ©ceptionniste d'hĂŽtel, et elle me dit avoir rejoint l'Internet Research Agency Ă une Ă©poque oĂč ses locaux Ă©taient plus rĂ©duits. Je l'avais trouvĂ©e sur les documents fuitĂ©s par Anonymous International. Parmi eux, des emails qu'elle avait envoyĂ© Ă ses supĂ©rieurs au sujet de commentaires pro-Poutine qu'elle avait publiĂ©s sur des sites tels que The Blaze et Politico. On lui avait entre autres choses demandĂ© d'Ă©crire un essai du point de vue d'une femme amĂ©ricaine moyenne. « Je vis dans une sociĂ©tĂ© tellement dĂ©veloppĂ©e que les gens ont presque arrĂȘtĂ© de marcher ». Lorsque je la contactai, elle nâeut pas l'air dĂ©sireuse de me parler. Elle me dit avoir Ă©tĂ© harcelĂ©e par les critiques de l'Internet Research Agency quand son email Ă©tait apparu dans les documents fuitĂ©s ; certains hommes Ă©taient mĂȘme venus frapper Ă sa porte. Elle acceptait de me rencontrer pour une interview seulement si son frĂšre pouvait l'accompagner, pour la protĂ©ger. J'acceptai, et nous nous rencontrĂąmes dans un restaurant chinois isolĂ©.
Mme. Aistova et son frĂšre formaient un duo inhabituel. CâĂ©tait une jeune femme de petite taille aux cheveux bruns mi-longs vĂȘtue de noir : pull-over, pantalon moulant, bottes Ă semelles compensĂ©es. Elle insista pour mâoffrir le cafĂ©. « Vous ĂȘtes un invitĂ© en Russie », me dit-elle. Lui, Ă lâopposĂ©, Ă©tait un skinhead imposant, les bras recouverts de tatouages nazi. Parmi eux, le plus grand Ă©tait une croix gammĂ©e de dix centimĂštres sur son biceps gauche. âMon frĂšre ressemble Ă Herculeâ, dit Mme. Aistova en gloussant. Il portait un T-shirt noir dĂ©corĂ© du crĂąne et des os de la division SS Totenkopf, celle qui administrait les camps de concentration. Je lui demandai ce que signifiait le T-shirt. Il grogna : « Totenkopf ». Pendant lâinterview, il resta assis face Ă Mme. Aistova et moi ; il souriait en silence en nous regardant de derriĂšre ses lunettes de soleil.
Mme. Aistova me dit quâelle avait travaillĂ© pour lâInternet Research Agency pendant un mois et demi. La majoritĂ© de son travail consistait Ă traduire des articles de lâanglais vers le russe. Les articles pouvaient autant parler de lâUkraine que des accidents de la circulation. Ă plusieurs reprises, ses supĂ©rieurs lui avaient demandĂ© de laisser des commentaires au sujet de la Russie sur des sites dâinformation amĂ©ricains, mais elle me dit quâon ne lui avait jamais prĂ©cisĂ© quoi dire. Elle aimait la Russie, me dit-elle. Elle pensait vraiment que Poutine essayait seulement dâaider le peuple dâUkraine orientale et que ses actes Ă©taient injustement dĂ©formĂ©s par les mĂ©dias occidentaux. « Je veux dire, hĂ©, les gars, vous dites du mal de Poutine, mais tous ces gens, ils souffrent. »
Mais elle mâaffirma nâavoir aucune malveillance envers les Etats-Unis. Elle souhaitait visiter New York et voir les lieux reprĂ©sentĂ©s dans Diamants sur canapĂ©, lâun de ses films favoris. « Je ne suis pas agressive envers lâAmĂ©rique. On est les mĂȘmes, on parle juste une langue diffĂ©rente », poursuivit-elle. AprĂšs lâinterview, nous nous serrĂąmes la main devant le restaurant. « Vous avez lâair dâun journaliste qui dira la vĂ©ritĂ©, » conclut-elle. « Bonne chance pour votre article ».
Pour mon dernier jour Ă Saint-PĂ©tersbourg, je retournais au 55 rue Savushkina. Les nuages Ă©taient partis aprĂšs une misĂ©rable semaine de neige et de grand vent. Quelques minutes avant dix heures du matin, mon traducteur et moi nous postĂąmes sur le trottoir devant lâentrĂ©e dans lâespoir de croiser certains des trolls qui commençaient leur journĂ©e. Ce nâĂ©tait pas une stratĂ©gie trĂšs bien pensĂ©e. MĂȘme sâil lâavait souhaitĂ©, un employĂ© arrivant si peu de temps avant le dĂ©but de son service nâaurait pas eu le temps de parler Ă un journaliste. Une grande camionnette sâarrĂȘta brusquement devant nous et dĂ©posa une demi-douzaine de jeunes gens qui sâempressĂšrent dâentrer avant que nous ayons une chance de les approcher. Un bus sâarrĂȘta Ă quelques dizaines de mĂštres et un autre groupe dâemployĂ©s Ă©mergea. Ils repoussĂšrent mon traducteur de grognements agacĂ©s ou dâun silence de pierre. Un jeune homme qui fumait une cigarette me dit quâil ne travaillait pas ici. Il finit sa cigarette et entra immĂ©diatement dans le bĂątiment.
Ă dix heures prĂ©cises, lâafflux dâemployĂ©s pris fin. Je dĂ©cidai quâau point oĂč jâen Ă©tais, je pouvais bien essayer dâentrer. Jâavais lu que les autres journalistes qui avaient tentĂ© leur chance sâĂ©taient fait immĂ©diatement expulser ; jâentrai donc avec une certaine apprĂ©hension. Deux hommes en costume gardaient les tourniquets. Avec mon traducteur, je me dirigeai vers une rĂ©ceptionniste et je lui demandai sâil Ă©tait possible de parler avec quelquâun de chez Internet Research (ils avaient abandonnĂ© le « Agency » en arrivant au 55). Elle mâinforma quâInternet Research nâavait plus de locaux ici. « Nous avons dĂ» leur dire au revoir il y a quelques mois parce quâils donnaient une mauvaise rĂ©putation Ă tout le bĂątiment, » me dit-elle avec dĂ©tachement.
Elle mâindiqua une pancarte sur laquelle on pouvait consulter un annuaire improvisĂ© des occupants actuels du bĂątiment. Certains noms Ă©taient imprimĂ©s sur de petits bouts de papier, et aucun dâeux ne portait celui dâInternet Research. Mais jâen reconnus un : FAN, ou Federal News Agency. Jâavais lu quelques articles de journaux selon lesquels FAN faisait partie dâun rĂ©seau de sites dâinformation pro-Kremlin gĂ©rĂ©s depuis le 55 rue Savushkina et financĂ©s eux aussi par Evgeny Prigozhin. Dâanciens employĂ©s de lâInternet Research Agency avec qui jâavais discutĂ© mâavaient dit croire que FAN Ă©tait une autre aile de la mĂȘme opĂ©ration, mais sous un autre nom. Je demandai Ă parler Ă quelquâun de chez FAN. Ă ma grande surprise, la rĂ©ceptionniste dĂ©crocha son tĂ©lĂ©phone, parla quelques secondes et nous informa que lâĂ©diteur en chef de FAN, un certain Evgeny Zubarev, allait venir nous rencontrer.
M. Zubarev, qui semblait avoir la cinquantaine, avait aussi des cheveux poivre et sel trĂšs courts et un visage las. Il me salua dâune poignĂ©e de main et mâinvita dans son bureau. Nous passĂąmes le tourniquet et signĂšrent un droit dâentrĂ©e auprĂšs des gardes avant dâavancer dans un long couloir jusquâaux deux piĂšces qui constituaient les bureaux de FAN au rez-de-chaussĂ©e. Lâendroit Ă©tait Ă©tonnamment calme pour un organe de presse qui, selon M. Zubarev, employait 40 personnes. La rĂ©daction avait assez dâĂ©quipement pour toute une Ă©quipe, avec une douzaine dâordinateurs noirs, identiques, placĂ©s sur des bureaux marrons en bois stratifiïżœïżœs, identiques ; mais seuls deux journalistes Ă©taient prĂ©sents. Les stores Ă©taient fermĂ©s et le mobilier avait lâair Ă peine sorti des cartons.
Nous nous assĂźmes au bureau de M. Zubarev et je lui parlai des articles que jâavais lu qui accusaient FAN dâĂȘtre un organe de propagande pour le compte du Kremlin. Il secoua la tĂȘte, indignĂ©. Il fit pivoter son ordinateur et afficha le site internet de FAN avant de me dĂ©signer le titre du journal et le numĂ©ro de certification indiquant que câĂ©tait une organisation officiellement enregistrĂ©e au registre des mĂ©dias Russes. « FAN est une agence de presse », me dĂ©clara-t-il. Il avait des pigistes et des journalistes en Ukraine et dans de nombreux pays de lâex-URSS ; câĂ©taient des journalistes dâinvestigation qui prenaient parfois de gros risques. M. Zubarev Ă©tait lui-mĂȘme un vĂ©tĂ©ran qui avait couvert lâannexion de la CrimĂ©e pour le compte de lâagence Rosbalt avant de rejoindre FAN. Mais depuis que des rapports mĂ©diatiques lâavaient liĂ© Ă lâInternet Research Agency, il avait eu Ă faire face Ă des questions quant Ă son intĂ©gritĂ©.
« Nous comprenons que notre prĂ©sence dans ce bĂątiment peut nous discrĂ©diter, mais nous nâavons pas les moyens de dĂ©mĂ©nager pour lâinstant », me dit-il avec un soupir. « Ce qui nous place dans une situation oĂč des journalistes tels que vous, M. Chen, viennent ici tous les jours pour nous poser des questions. »
M. Zubarev me dit quâil Ă©tait convaincu que lui et FAN Ă©taient victimes dâune campagne de dĂ©nigrement. Je lui demandai qui pourrait vouloir faire une chose pareille.
« Ecoutez, câest mon opinion, pas un fait avĂ©ré », me rĂ©pondit-il. « Peut-ĂȘtre quâil y a des intĂ©rĂȘts commerciaux, je ne sais pas. Peut-ĂȘtre que câest une attaque contre nos investisseurs. » Mais quand je lui demandai qui Ă©taient ces investisseurs, il se refusa Ă tout commentaire. « Je ne peux pas parler de leur identitĂ©, » dit-il. « Câest dans mon contrat ».
Je quittai Saint-PĂ©tersbourg le 28 avril. Le lendemain, FAN publiait un article portant le titre : Quel est le point commun entre un journaliste du New York Times et un Nazi de Saint-PĂ©tersbourg ? Lâhistoire dĂ©taillait une mystĂ©rieuse rencontre Ă Saint-PĂ©tersbourg entre un journaliste du New York Times â moi â et un nĂ©o-Nazi. Lâimage principale Ă©tait une photographie dâun skinhead faisant un salut Nazi avec enthousiasme. Mais ce nâĂ©tait pas nâimporte quel skinhead. CâĂ©tait le skinhead que Katarina Aistova avait amenĂ© Ă notre interview et mâavait prĂ©sentĂ© comme Ă©tant son frĂšre. Comme je lâapprenais en lisant lâarticle, le « frĂšre » de Mme. Aistova Ă©tait en fait un nĂ©o-Nazi notoire nommĂ© Alexei Maximov.
Lâarticle expliquait que M. Maximov, surnommĂ© Fly, est un membre de Totenkopf, un important groupe skinhead de Saint-PĂ©tersbourg. Il aurait passĂ© neuf ans en prison aprĂšs avoir poignardĂ© un homme jusquâĂ ce que mort sâensuive. Un mois seulement avant notre rencontre, M. Maximov avait Ă nouveau fait les gros titres lorsque, au milieu dâune enquĂȘte sur des violences envers immigrants aux alentours de Saint-PĂ©tersbourg, la police avait dĂ©couvert des armes et un attirail Nazi chez lui.
Lâhistoire ne mentionnait ni Katarina Aistova ni lâInternet Research Agency. Au lieu de ça, lâarticle disait que jâavais rencontrĂ© M. Maximov pour obtenir son aide : je souhaitais crĂ©er une provocation contre la Russie. M. Maximov avait dit Ă FAN que jâavais cherchĂ© Ă le rencontrer car « le sentiment nationaliste russe mâintĂ©ressait Ă©normĂ©ment ». Il continuait : « Il avait clairement besoin dâhistoires sur le rĂ©gime meurtrier du Kremlin et ses persĂ©cutions contre le peuple russe libre. Ce nâest pas la premiĂšre fois que je reçois ce genre de requĂȘtes venant de journalistes occidentaux, mais je ne vais pas les aider. Beaucoup souhaitent voir les nationalistes russes comme une âcinquiĂšme colonneâ qui fonctionnerait sur ordres de lâouest et balaierait le Kremlin ». Apparemment, jâessayais de fomenter une mini-EuromaĂŻdan ici mĂȘme, Ă Saint-PĂ©tersbourg.
Lâarticle Ă©tait illustrĂ© de photos de ma rencontre avec Mme. Aistova et M. Maximov. Elles semblaient avoir Ă©tĂ© prises en secret Ă travers la fenĂȘtre du restaurant oĂč nous Ă©tions assis. Le point de vue Ă©tait tel que Mme. Aistova y est Ă peine visible ; en fait, au premier coup dâĆil, jâai lâair de prendre un cafĂ© et dâavoir une conversation amicale avec un skinhead. Une autre photographie, celle-ci prise Ă lâextĂ©rieur du restaurant, parvient Ă me donner lâair dâĂȘtre au beau milieu dâune conversation avec M. Maximov, alors mĂȘme que je me rappelle distinctement que Mme Aistova Ă©tait debout entre nous.
Une photographie diffusĂ©e par FAN. NdT : Photographie non prĂ©sente dans lâarticle en anglais.
Je devais admirer lâeffronterie de la chose. Je me souvins comment, au restaurant, Mme Aistova sâĂ©tait assise Ă cĂŽtĂ© de moi, si bien que jâavais dĂ» me tordre pour lui parler, tandis que M. Maximov Ă©tait restĂ© assis face Ă nous. Apparemment, ils sâĂ©taient arrangĂ©s pour que, depuis un certain angle, je donne lâimpression de rencontrer M. Maximov seul Ă seul. Jâenvoyai un email Ă Mme Aistova pour lui demander de mâexpliquer ce qui sâĂ©tait passĂ©. Elle me rĂ©pondit seulement : « Jâaimerais aussi que vous vous expliquiez !! » (Quelques semaines plus tard, quand jâessayai de lui tĂ©lĂ©phoner, elle prĂ©tendit que jâavais composĂ© un mauvais numĂ©ro).
Pendant quelques jours, lâarticle sensationnel se propagea sur un rĂ©seau de petits blogs pro-Kremlin. En fait, lâhistoire de FAN avait Ă©tĂ© reprise dâun autre site dâinformation pro-Kremlin appelĂ© Peopleâs News. Selon Andrei Soshnikov, le journaliste de Moi Raion, le site Ă©tait lui aussi gĂ©rĂ© depuis le 55 rue Savushkina. Ă mesure quâelle se rĂ©pandait, lâhistoire mutait et devenait de plus en plus alarmante. Un site suggĂ©ra que je travaillais pour la CIA ; un autre, pour la NSA. Une chaĂźne YouTube appelĂ©e Russia Today (pas la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision bien connue mais une copie) publia une vidĂ©o trĂšs bien faiteïżœïżœ(NdT : lien cassĂ©) sur cette rencontre, avec du dubstep en bande sonore. On pouvait y voir une photo de moi quittant mon hĂŽtel, ce qui me troubla. La vidĂ©o a aujourdâhui plus de 60.000 vues. Nombre de ces vues viennent du schĂ©ma familier de promotion sur rĂ©seaux sociaux : des dizaines de trolls Twitter avaient commencĂ© Ă tweeter des liens vers la vidĂ©o en utilisant le hashtag #ĐĐ”ŃĐ±ĐŸĐČĐșĐ°ĐĐ°ŃĐžŃŃĐŸĐČ â « recrutement de Nazis ». Le hashtag fit son petit effet sur la sphĂšre russophone de Twitter.
AprĂšs mâĂȘtre remis du choc initial, je commençai Ă suivre cette campagne Ă mon encontre. Jâavais aprĂšs tout beaucoup de pratique, grĂące Ă ces mois passĂ©s sur la trace de lâInternet Research Agency. Toutes les heures, jâentrais sur Google de nombreuses variantes russes de mon nom, pour trouver les derniers articles Ă mesure quâils faisaient surface sur LiveJournal et VKontakte. Je cherchais sur Twitter lâURL de la vidĂ©o YouTube afin de ne manquer aucun message.
Quelques jours plus tard, Soshnikov me parlait sur Skype. « Vous avez vu lâarticle Ă votre sujet sur FAN ? » me demanda-t-il. « Ils savent que votre article va faire du bruit, alors ils essaient de vous faire passer pour un idiot auprĂšs des Russes. »
Jâexpliquai le coup montĂ©, et ce faisant je ressentis un dĂ©but de paranoĂŻa. Plus je mâexpliquais, plus mes propres mots semblaient⊠plus ils ressemblaient exactement au genre dâalibi dĂ©taillĂ© quâun agent de la CIA aurait pu concocter une fois sa couverture rĂ©duite Ă nĂ©ant. Les trolls avaient fait la seule chose dont ils Ă©taient capables, mais cette fois avec succĂšs. Ils sâĂ©taient infiltrĂ©s dans mon esprit.
Fin
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Tips to Avoid Being Taken in By Photo Hoaxes on Fraud Websites
We have been hearing about fraud websites and the ways in which internet users are beguiled by conning techniques. Even as internet safety enforcers educate people on basic vigilance to be upheld when visiting different websites, the technique of duplicate or edited images is widely used, in order to connect with the victims emotionally, for the purpose of scam. One way of arousing empathy and trust in people is by the use of convincing images.
Fake images used in fraud websites
Images go a lot into winning trust of people, rather than words. An image of a satisfied band of customers or a descriptive picture of the product etc. are cloned and photoshopped by scammers, to construct their fraud websites. The genuineness of images can be checked by:
â    A random check on the quality of the image. Fraud websites normally use unclear and low resolution picture, which a genuine website will never do, since they possess pictures originally shot.
â    The technique called Error Level Analysis (ELA) can be used to check if there has been editing or copy-paste work has been carried out in forming the picture.
â    The Google search image feature is a powerful way to combat fraud websites that lift photos from the web and pass them off as their own. The feature enables users to upload images and ascertains their origin. When borrowed sources are used for images, then they must be adequately referenced.
â    The reverse image search by Tin Eye, Google and Firefox are equally powerful in turning out accurately history of images posted on websites. Manipulates images are indicators of fraud websites
â    Sophisticated tools like Wikimapia are available for checking the climatic conditions of the area on the day on which a photo was shot, as an attempt to establish credibility of the photo.
Social media imaging
Many fraud websites also resort to opening of fake social media accounts. These pages are resplendent with fake images and reviews that can put people to task. There are some technical ways by which both individuals and businesses can check the authenticity of social media images, as to their genuineness:
â    A digital footprint analysis is usually undertaking, for ascertaining consistency of images and content across different social media networks.
â    Google has come up with tools that can also check the genuineness of videos posted on social media pages.
â    Geolocalization tools give useful insights on the whereabouts of images posted on social media which give away fake images. Some examples include Yomapic and Gramfeed, to mention a few.
â    Modernizations in satellite imagery have been applied well to photo forensics that can be used by businesses to check the genuineness of whereabouts that surround the pictures and videos, including shops, street signs and buildings that form part of the photos.
It is important to verify the accuracy and origins of photos, before making any financial decisions on strength of a photograph. Based on need and affordability, these techniques, ranging from simple to complex, can be deployed, as a protection from fraud websites.
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Yo Maps dominates Ngoma Awards music category
Yo Maps dominates Ngoma Awards music category FORTY prizes of the 2022 Ngoma Awards are up for grabs as Zambian music artiste Elton Mulenga popularly known as Yomaps dominates the musical category of the nominees. Yo Maps has been nominated on three categories under music which includes the most outstanding male musician, album of the year (Commando) and song of the year ( Mr Romantic). He isâŠ
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Here is the number one trending and hottest song of 2019 Finally by Yo Maps and Macky 2. This song is taking the whole country of Zambia and Africa at large by storm. Download and enjoy this super hit song here https://zedmusicvibes.com/yo-maps-ft-macky-2-finally -------------------------------------------------------------- #zedmusicvibes #zambianmusic #yomaps #macky2 #finally #zambia #music #trending #hot #africa #afropop https://www.instagram.com/p/BsoYrlRBqTp/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=xqzakmp5s9d1
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Yomaps reveals plans to build an orphanage
Yomaps reveals plans to build an orphanage TO reciprocate the gesture of support to his fans, Elton Mulenga alias Yomaps has disclosed plans of building an orphanage to help the less privileged. After attaining a milestone of a million views in four days for his recently released hit song âAwaehâ, Yomaps was gifted with a land by Shamah Real estate where he intends on building theâŠ
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UPND OFFICIAL: YoMaps Must Take It Easy - Matomola
UPND OFFICIAL: YoMaps Must Take It Easy â Matomola
UPND OFFICIAL: YoMaps Must Take It Easy â Matomola My Advice to yo Maps One time Tsean was the number one in Zambia and you were a no body in the industry.It took on song and boom Tsean was buried by your Music. The same shall happen, it will only take one song and boom Chile one will burry you. Music is seasonal like football . When you are on top donât insult or humiliate your fans. EachâŠ
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Fans are bosses - Difikoti on the yomaps' saga
Fans are bosses â Difikoti on the yomapsâ saga He writesâŠ. As fame grow so is the fan base, fans are like customers of entertainment,without them thereâs no entertainment. Itâs suicidal for any business entity or artists to start feeling bigger than the clients/fans, we are celebrities because of our fans the moment they start to despise us, we remain nothing but ordinary citizens. Even theâŠ
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Opposition PF aligned artists have been banned from singing at President-elect inauguration
PF aligned artists have been banned from singing at President-elect inauguration Jk Kayombo Mr nyopole willz Dimpo Shenky suga Drimz Mampi Yomaps Macky2 James Chamanyazi Dandy crazy General Kanene Chester Judy Key figo Bobby east Slap D Kings Malembe Malemba
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Yo Maps Chikala, You Will Always Be Local Kapoli Kapyopyo - says Y Celeb
Yo Maps Chikala, You Will Always Be Local Kapoli Kapyopyo â says Y Celeb
408 remaining member Y Celeb has gone after Yomaps throat by describing him as a CHIKALA who will never make it to an international scene.
Yomaps was mocking YCelebâs trip to South Africa where he went to work with hip hop giant ZANKWE. Yo Maps who sings a same tune for every song has lately grown big headed and thinks he isâŠ
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