#technè
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skysyzygy · 1 year ago
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minoracts · 2 years ago
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"There are no bounds to physis made voice. There is no border between fusional-innate and passionate experience, between the writer’s gift and linguistic technique, between the biological given and the investigative function of paradoxes and images. The sublime does not lead the listener by persuasion (pistis) but by exaltation (ektasis). The great poet or the great prose writer searches for the ecstatic word. Language at its peak makes thauma (wonder, admiration) and ekstasis (ecstasy) oscillate, and procures for thought the sensation of light. “Art (technè) is complete when it seems to be nature, and nature, in turn, reaches its goal when it encloses (lanthanousan) art without anyone noticing. Art teaches, and here is the capital point (kyriôtaton), that there are certain peculiarities in the logos that have physis for their unique foundation.” The peak of language grants passage to the originary stock. All at once the raptor's area and the wild beast’s lair gather in it. A work of literature is situated in a time that is different from speech itself, devoted as it is to the present. Not writing in the present of its speech, literature writes in the past, writes in the future. It is a valiant writing, daring and threatening: it rivals dead writers, rivals eminent ones, rivals the future of speech both in the spell it casts as well as in the challenge it sets for writers yet to be born. It is a knot, a logos, a nexum, a spell, a defixio, a ligatura. Mimèsis or admiration, which both consist in letting oneself be possessed by the behavior of the other, of the beast, of the mountain, of its peak, of the vulture, is a predation more ancient than representation itself and gives birth to it. Normal words are like clothes that cover up: hence literary language is language naked to the point of fright."
Pascal Quignard, Speculative Rhetoric, trans. Timothy Lavenz
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ouyander · 2 years ago
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Dans notre dossier vacances, nous nous intéressons aujourd'hui à l'Histoire des sciences pour décrypter Le monde de Aristote. Le monde de Aristote représenté par les 4 éléments (terre, eau, air, feu) Le monde de Aristote. Au Ve siècle avant notre ère, l'éléate Parménide renverse la philosophie antérieure en soutenant que, puisque ce qui existe est immuable et éternel, la naissance du cosmos n'a aucun sens. Un siècle plus tard, Aristote lui répond. Une section du cosmos d’Aristote, publiée en 1540 par l’astronome allemand Peter Apian (1495-1558) dans son ouvrage Cosmographia. Le ciel d’Aristote, centré sur la Terre, est globalement parfait, donc sphérique, ce qui ne l’empêche pas de contenir des imperfections, ici représentées par les quatre éléments (terre, eau, air, feu) qui peuplent et corrompent le monde sublunaire. Image copyright History of Science Collections, University of Oklahoma Libraries Du système héliocentrique des planètes à l'existence du vide, du principe d'inertie à la gravitation universelle, la physique moderne naîtra des cendres du monde aristotélicien. Pourtant, Aristote est avant tout… un physicien. Certes, la physique n'est pas, pour Aristote, la science suprême – il n'y en a pas pour lui –, ni la science la plus digne, puisque la théologie a, plus que la physique, droit à ce titre ; la hiérarchie qu'Aristote établit entre physique et mathématique n'est en outre (si elle existe) pas claire. ticho_brahe le géohéliocentrisme de Tycho-Brahe Néanmoins, la physique, telle qu'elle est définie par Aristote, est la branche du savoir la mieux représentée dans le corpus aristotélicien. Notamment, ce que la tradition – et non pas Aristote lui-même – a nommé « métaphysique » est un ensemble de livres qui soit traitent de questions qui pourraient être incluses dans des ouvrages de physique, soit se situent par rapport à la physique, le terme « métaphysique » signifiant « ce qui vient après la physique ». L'histoire ne nous dit pas si ceux qui forgèrent ce titre désignaient une discipline étudiant des objets supra-physiques ou simplement la discipline qui vient après la physique, dans un cursus d'enseignement par exemple. Toutefois, dans les deux cas, la métaphysique se définit par rapport à la physique. Qu'est donc la physique pour Aristote ? On ne peut comprendre ce qu'il nomme physique, ni la place de cette discipline dans son projet philosophique ni le rôle qu'il lui assigne, si l'on ne rapporte pas la physique aristotélicienne à ce qui l'a précédée. Premières enquêtes sur la nature Le terme « physique » dérive de l'adjectif grec féminin physikè. Quand cet adjectif est employé dans l'absolu, précédé ou non d'un article, il sous-entend après lui un substantif tel que technè (art) ou epistèmè (science), de même que « la physique » sous-entend « la science physique » en français. monde d'Aristote Physikè vient du terme physis. Ce mot, traduit généralement par « nature », est le concept clef de la pensée antique. Dérivée de la même racine que le verbe phyô, qui signifie « croître, se développer », la physis désigne avant tout la croissance, par exemple des plantes. La philosophie surgit au vie siècle avant notre ère  Les historiens pensent cependant que physis a été dès le début un terme philosophique ; peut-être même fut-il forgé par les premiers philosophes pour désigner l'objet de leurs études. La philosophie, en effet, a surgi au vie siècle avant notre ère en tant qu'explication du monde et de l'ordre des choses susceptible de remplacer les anciennes explications mythiques telles que les poèmes homériques. Explication du monde et de l'ordre des choses susceptible Celles-ci rendaient compte de l'état de l'Univers en se référant à la geste héroïque des dieux et des héros dans un temps primordial. Le système héliocentrique de Copernic Elles étaient du même ordre que celles que l'on trouve, par exemple, dans le livre biblique de la Ge
nèse. Thalès de Milet propose une rupture nette avec les explications mythiques Les premières explications philosophiques, dont la toute première fut, selon la tradition, proposée par Thalès de Milet, marquent une rupture nette avec les explications mythiques : elles ne font pas appel à des entités divines. Toutes choses sont en dernier ressort constituées d'une même matière fondamentale qui, sous l'action de divers processus, prend les formes des diverses réalités du monde. A lire aussi Cybernétique, la science des systèmes (1894-1964) Pour Thalès, cette matière fondamentale est l'eau. Une telle explication est, sinon scientifique au sens moderne, du moins rationnelle, parce qu'elle ne fait appel qu'à des entités connaissables : des éléments matériels comme l'eau, ou des processus comme l'évaporation, la condensation, la congélation, etc. Les théories qui suivent celle de Thalès varient sur des points importants – par exemple elles prennent un autre constituant fondamental que l'eau –, mais elles présentent en gros les mêmes caractéristiques. Certaines surprennent par leur hardiesse, comme cette idée d'Anaximandre selon laquelle tous les vivants viendraient des animaux aquatiques. Les spéculations de ce genre ont reçu, sans doute de commentateurs plus tardifs pour les premières et de leurs auteurs eux-mêmes pour les plus récentes, l'appellation commune d'« enquête sur la physis » (historia peri physeôs). Formation des vivants, mais aussi celle des sociétés humaines Cette première physique, sous ses diverses formes, explique donc l'Univers en recourant à une matière primordiale sur laquelle s'exercent des processus naturels de transformation. les 10 meilleures façons de parler aux gens pour éviter des disputes Ce type de construction englobe tout : l'ordre des corps célestes, les actions des corps les uns sur les autres, la formation des vivants, mais aussi celle des sociétés humaines. D'autres conçurent plusieurs mondes Dans certaines de ces théories, le processus de formation est unique ; dans d'autres, il recommence plusieurs fois, succédant à des phases de désorganisation. Ainsi, certains penseurs enfermèrent la réalité entière dans un monde unique, alors que d'autres conçurent plusieurs mondes, voire une infinité de mondes. A lire aussi La parole et la conscience manipulées (suite) Néanmoins, dans tous les cas, la physis est la réalité unique et englobante.....
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naantokhi · 2 years ago
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Dans notre dossier vacances, nous nous intéressons aujourd'hui à l'Histoire des sciences pour décrypter Le monde de Aristote. Le monde de Aristote représenté par les 4 éléments (terre, eau, air, feu) Le monde de Aristote. Au Ve siècle avant notre ère, l'éléate Parménide renverse la philosophie antérieure en soutenant que, puisque ce qui existe est immuable et éternel, la naissance du cosmos n'a aucun sens. Un siècle plus tard, Aristote lui répond. Une section du cosmos d’Aristote, publiée en 1540 par l’astronome allemand Peter Apian (1495-1558) dans son ouvrage Cosmographia. Le ciel d’Aristote, centré sur la Terre, est globalement parfait, donc sphérique, ce qui ne l’empêche pas de contenir des imperfections, ici représentées par les quatre éléments (terre, eau, air, feu) qui peuplent et corrompent le monde sublunaire. Image copyright History of Science Collections, University of Oklahoma Libraries Du système héliocentrique des planètes à l'existence du vide, du principe d'inertie à la gravitation universelle, la physique moderne naîtra des cendres du monde aristotélicien. Pourtant, Aristote est avant tout… un physicien. Certes, la physique n'est pas, pour Aristote, la science suprême – il n'y en a pas pour lui –, ni la science la plus digne, puisque la théologie a, plus que la physique, droit à ce titre ; la hiérarchie qu'Aristote établit entre physique et mathématique n'est en outre (si elle existe) pas claire. ticho_brahe le géohéliocentrisme de Tycho-Brahe Néanmoins, la physique, telle qu'elle est définie par Aristote, est la branche du savoir la mieux représentée dans le corpus aristotélicien. Notamment, ce que la tradition – et non pas Aristote lui-même – a nommé « métaphysique » est un ensemble de livres qui soit traitent de questions qui pourraient être incluses dans des ouvrages de physique, soit se situent par rapport à la physique, le terme « métaphysique » signifiant « ce qui vient après la physique ». L'histoire ne nous dit pas si ceux qui forgèrent ce titre désignaient une discipline étudiant des objets supra-physiques ou simplement la discipline qui vient après la physique, dans un cursus d'enseignement par exemple. Toutefois, dans les deux cas, la métaphysique se définit par rapport à la physique. Qu'est donc la physique pour Aristote ? On ne peut comprendre ce qu'il nomme physique, ni la place de cette discipline dans son projet philosophique ni le rôle qu'il lui assigne, si l'on ne rapporte pas la physique aristotélicienne à ce qui l'a précédée. Premières enquêtes sur la nature Le terme « physique » dérive de l'adjectif grec féminin physikè. Quand cet adjectif est employé dans l'absolu, précédé ou non d'un article, il sous-entend après lui un substantif tel que technè (art) ou epistèmè (science), de même que « la physique » sous-entend « la science physique » en français. monde d'Aristote Physikè vient du terme physis. Ce mot, traduit généralement par « nature », est le concept clef de la pensée antique. Dérivée de la même racine que le verbe phyô, qui signifie « croître, se développer », la physis désigne avant tout la croissance, par exemple des plantes. La philosophie surgit au vie siècle avant notre ère  Les historiens pensent cependant que physis a été dès le début un terme philosophique ; peut-être même fut-il forgé par les premiers philosophes pour désigner l'objet de leurs études. La philosophie, en effet, a surgi au vie siècle avant notre ère en tant qu'explication du monde et de l'ordre des choses susceptible de remplacer les anciennes explications mythiques telles que les poèmes homériques. Explication du monde et de l'ordre des choses susceptible Celles-ci rendaient compte de l'état de l'Univers en se référant à la geste héroïque des dieux et des héros dans un temps primordial. Le système héliocentrique de Copernic Elles étaient du même ordre que celles que l'on trouve, par exemple, dans le livre biblique de la Ge
nèse. Thalès de Milet propose une rupture nette avec les explications mythiques Les premières explications philosophiques, dont la toute première fut, selon la tradition, proposée par Thalès de Milet, marquent une rupture nette avec les explications mythiques : elles ne font pas appel à des entités divines. Toutes choses sont en dernier ressort constituées d'une même matière fondamentale qui, sous l'action de divers processus, prend les formes des diverses réalités du monde. A lire aussi Cybernétique, la science des systèmes (1894-1964) Pour Thalès, cette matière fondamentale est l'eau. Une telle explication est, sinon scientifique au sens moderne, du moins rationnelle, parce qu'elle ne fait appel qu'à des entités connaissables : des éléments matériels comme l'eau, ou des processus comme l'évaporation, la condensation, la congélation, etc. Les théories qui suivent celle de Thalès varient sur des points importants – par exemple elles prennent un autre constituant fondamental que l'eau –, mais elles présentent en gros les mêmes caractéristiques. Certaines surprennent par leur hardiesse, comme cette idée d'Anaximandre selon laquelle tous les vivants viendraient des animaux aquatiques. Les spéculations de ce genre ont reçu, sans doute de commentateurs plus tardifs pour les premières et de leurs auteurs eux-mêmes pour les plus récentes, l'appellation commune d'« enquête sur la physis » (historia peri physeôs). Formation des vivants, mais aussi celle des sociétés humaines Cette première physique, sous ses diverses formes, explique donc l'Univers en recourant à une matière primordiale sur laquelle s'exercent des processus naturels de transformation. les 10 meilleures façons de parler aux gens pour éviter des disputes Ce type de construction englobe tout : l'ordre des corps célestes, les actions des corps les uns sur les autres, la formation des vivants, mais aussi celle des sociétés humaines. D'autres conçurent plusieurs mondes Dans certaines de ces théories, le processus de formation est unique ; dans d'autres, il recommence plusieurs fois, succédant à des phases de désorganisation. Ainsi, certains penseurs enfermèrent la réalité entière dans un monde unique, alors que d'autres conçurent plusieurs mondes, voire une infinité de mondes. A lire aussi La parole et la conscience manipulées (suite) Néanmoins, dans tous les cas, la physis est la réalité unique et englobante.....
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pizza-ra-bizza · 2 years ago
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L'objectif, Beati dans le royaume cœlesti.
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Thème : Matthieu, 25,34 : "Venez, vous les bénis (benedicti) de mon Père" Thomo : ZCC et islam, judaïsme et protestants.
La politique, que Sokaraté avait définie comme une « technique d'élevage entre détritus et technè » parce qu'elle assignait leurs finalités respectives à toutes les techniques, ne peut aujourd'hui décider que subordonnée à l'appareil économique, lui-même subordonné à la disponibilité garantie par la morale. appareil éthique. Dans cette comédie, la politique se trouve dans cette situation d'adaptation passive, conditionnée qu'elle est par le développement logique qu'elle ne peut contrôler et encore moins diriger, mais seulement garantir et non garantir. Se ramenant de plus en plus à la simple administration de pots-de-vin « mm impôts », la politique ne conserve un rôle actif et donc décisionnel que là où la logique dépasse la raison des actions elle n'est pas encore hégémonique, ou là où dans son hégémonie elle a encore des lacunes ou insuffisances à la contrainte de sa rationalité instrumentale : Dante, à mon avis, a commis une grossière erreur en plaçant cette porte avec une telle ingéniosité qu'elle soit placée après la paille sinon avant la naissance; sur la porte de sa vie : l'enfer ici avec nous en égyptien cette inscription « il m'a fait l'amour éternel » – sur la porte du paradis chrétien et sa « béatitude éternelle » l'inscription « liberté égale fraternité » – une vérité peut se tenir à la porte de vie comme le dit la Lettre aux Hébreux, 1,7 et 14 : « Celui qui rend ses anges semblables à des esprits ! Quelle est, en effet, la béatitude de ce paradis ?… Peut-être pourrions-nous déjà le deviner ; mais il vaut mieux qu'une autorité indiscutable en la matière nous l'atteste expressément, Thomas d'Aquin, le grand maître et saint. «Béni dans le royaume cœlesti – dit-il avec la douceur d'un agneau – videbunt pœnas damnatorum, ut beatitudo illis magis complaceat». Ou si vous voulez l'entendre sur un ton plus vigoureux, par exemple de la bouche d'un Père de l'Église triomphant, qui déconseille à ses chrétiens la volupté cruelle des spectacles publics - et pourquoi alors ? : « La foi nous offre en effet beaucoup plus - dit-il, de Spectac., c. 29 et suiv. – quelque chose de beaucoup plus intense ; des joies complètement différentes nous sont offertes par la rédemption ; au lieu d'athlètes, nous avons nos martyrs ; si nous voulons du sang, eh bien, nous avons le sang du Christ… Mais qu'est-ce qui ne nous attend pas au jour de son retour, de son triomphe!» – et continue ainsi ce visionnaire ravi : La République.
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matisse-couto · 4 years ago
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L’ar-technologie 
Le design graphique peut être défini comme le traitement formel des informations et des savoirs. Le designer graphique est alors un médiateur qui agit sur les conditions de réception et d’appropriation des informations et des savoirs qu’il met en forme. Annick Lantenois, Historienne de l’art de formation.
     Un graphiste à besoin de connaissances techniques, de références culturelles ainsi que de créativité graphique pour élaborer des rendus personnelles. De nos jours, le style est souvent défini par les compétences caractéristiques et esthétiques d’une personne en fonction de sa façon d’être et de penser. Or, cette définition pourrait être assimilée à celle que l’on pourrait donner de l’effet, nous amenant donc à le définir. Nous avons coutume de le décrire et de le penser comme ce qui est le résultat d’une action ou d’un comportement sur quelqu’un ou quelque chose. Dans le graphisme, nous avons tendance à croire qu’il engendre automatiquement un style. Aujourd’hui, ce domaine est souvent réduit à l’utilisation de logiciels et d’effets, parfois à une esthétique moderniste ou fonctionnaliste.
En 1986, Philippe Apeloig conçoit l’affiche Chicago, pour l’exposition du Musée d’Orsay, à partir d’une ancienne photographie de rue vue en perspective. Il place les lettres du mot Chicago en utilisant les nouvelles technologies découvertes chez April Greiman (Mac Plus) de telle sorte que la typographie s’incruste dans l’image comme un coup de vent, elle épouse la forme des bâtiments et souligne la ligne de fuite. Cette disposition du texte apporte l’illusion de vertige et surtout celle d’une troisième dimension. Durant ces dernières années, le numérique a vécu une grande évolution, permettant une plus grande simplicité d’usage et une diminution des coûts d’investissements notable. Souvent présentée comme une opportunité, cette évolution technique n’est-elle pas plutôt une menace pour le métier de designer ? Nous étudierons dans un premier temps le graphisme d’un point de vue historique afin d’étudier la “non-technicité” des postmodernes pour voir dans un second temps le côté expérimental du graphisme et les emprunts aux praticiens amateurs qu’il s’autorise. L’hypothèse qui est défendu ici est que cette évolution du numérique n’est intéressante que quand elle fonctionne comme un outil artisanal avec ses qualités propres.
Le graphisme et la non-technicité des postmodernes -
     Contrairement à une idée bien ancrée, l’artisanat connaît une évolution technique depuis les débuts de son histoire. Avec l’industrialisation et l’avènement de la société de consommation, la notion ‘‘d’artisanat d’art’’ fait peu à peu son apparition. Elle entend qu’il y a des tâches techniques et d’autres artistiques. La notion de technique et d’art viennent pourtant d’une même origine. Du latin ars (habileté du discours lié à une faculté à mémoriser les choses) et du grec technè (habileté à produire des objets et des outils. La production industrielle amène la réclame, qui deviendra la publicité. Le graphisme se développe donc petit à petit jusqu’à devenir le métier de la mise en forme des outils de communication. Il formalise et clarifie un message de communication politique, culturel ou publicitaire puis le met en page graphiquement. De 1930 à 1970, des affichistes tels que Cassandre, Savignac, Villemot et Jacno, se rendent célèbres avec le développement de la publicité. Pour autant ces graphistes cultivent une esthétique qui leur est propre. Dans le contexte d’une hégémonie du style suisse comme esthétique des multinationales, la notion de graphisme vernaculaire apparaît au tournant des années 1980. Des agences comme Unimark et Chermayeff & Geismar s’inspirent de ceci. Ils sont plus rigoristes que ce que les graphistes américains ont l’habitude d’afficher. C’est plus de l’ordre de la copie ou du goût que de l’influence pédagogique. C’est un style qui plaît aux entreprises à cette époque. Du latin vernaculus, indigène, de verna, esclave né dans la maison du maître. Le vernaculaire désigne originellement tout ce qui est élevé, tissé, cultivé, confectionné à la maison, à la main. Dans le domaine du graphisme, il est considéré comme une langue indigène dite populaire, parlée par peu de personnes. Datant de 1989, l’affiche Florent restaurant de Tibor Kalman est une bonne illustration du style d’un graphiste qualifié de vernaculaire. Pour donner ce style particulier, il a créé une composition à l’aide d’un panneau en caoutchouc fait de rails, conçu afin de glisser différentes lettres typographiques et de les changer de place. Il s’agit de faire semblant d’être amateur afin de créer volontairement une maladresse qui affecte de fausses habitudes non-professionnelles que seuls les professionnels remarquent. Une maladresse souhaitée pour dénoncer le travail trop cadré et rationnel des fonctionnalistes. Pour ces graphistes, aujourd’hui, le désir de progrès marginalise petit à petit les savoir-faire traditionnels. On peut le voir avec l’essai Macramé of resistance de Lorraine Wild qui nous montre que la technologie numérique fait reculer la production dans les bureaux avec moins de commande des médias de masse.
Facing this complexity, many designers believe that our futures depend on our ability to deliver conceptual solutions; but, ironically, digital technology has driven production back into the office, requiring constant attention. Design practice today requires the intellectual power of a think tank and the turn around capacity of a quickie printer. But design is optimistic; we have new academic programs, new businesses or expanded old ones that now have divisions, teams to collaborate on the multi-media design projects that bring prosperity. Lorraine Wild, Macramé of resistance, tiré de la revue EMIGRE n°70: THE LOOK BACK ISSUE, p.11, 1998.
D’un point de vue sociétal, il en va de même de tous les petits métiers : les charrons, les forgerons, les sabotiers se font rares alors qu’il y en avait autrefois dans tous les villages. Le plastique et le béton remplacent les matériaux naturels et modifient radicalement les paysages. De nouveaux défis apparaissent comme la concurrence des pays à faibles coûts de main-d’œuvre ou la transmission de savoir-faire aux nouvelles générations. Pourtant, les métiers d’art perdurent et se transforment. Ils représentent toujours une part importante de la culture et de l’économie, marquant les territoires et les esprits. Avec 281 métiers recensés sur 16 domaines d’activité, ils représentent 38 000 entreprises en France*. Grâce à la passion et à la créativité des professionnels d’aujourd’hui, cet héritage reste un patrimoine vivant en perpétuelle évolution.
L’expérimentation comme outil graphique -
     Durant les années 1960, certains graphistes entre en résistance face au développement du numérique. Leur but est de montrer que sans cet outil, une production peut-être aussi efficace et compréhensible du public. À titre d’exemple, Mariane Bantjes réalise des éléments décoratifs avec des pattes alimentaires dans son livre I wonder. Selon elle, la relation entre le contenu et la forme est très importante. Ils sont totalement interdépendants et ni les articles ni le graphisme ne peuvent vivre l’un sans l’autre. L’objectif est de montrer qu’une image ne permet pas réellement d’illustrer un propos, mais y apporte un complément tandis que ces décorations ajoutent du relief et de l’animosité au contenu. Une forme de provocation en marquant un retour au savoir-faire sans le côté élitiste du geste artisanal. On retrouve ce principe chez Sagmeister qui illustre à travers son affiche qu’une personne lambda possédant les logiciels adobe ne peut pas être qualifiée de graphiste. Montrer qu’une culture graphique accompagné de références personnelles est nécessaire pour pouvoir réaliser des travaux nécessitant un certain degré de conceptualisation des problèmes engagés. Véronique Vienne a été directrice artistique aux USA avant de commencer à écrire pour mieux comprendre ce que faisaient les graphistes, illustrateurs et photographes avec qui elle collaborait. Aujourd’hui, elle écrit des livres et anime des sessions de travail sur la critique du design graphique comme outil de création. D’après une conférence*, on voit quelle marque un problème fatidique entre l’artisanat et la technologie en confrontant les affiches 2D et les panneaux publicitaires. De ce fait, elle oppose réellement la 2 dimension avec une matière, une qualité d’impression, une couleur plus vive face aux panneaux numériques avec cette forte luminosité, des bannières non-imprimées mais diffusées sur des écrans et un certain manque de textures. Il est assuré que le numérique permet une meilleure efficacité de production pour un projet, mais selon Vienne, le danger vient de l’uniformisation des moyens techniques. Sa qualité de rendu ne rivalise pas avec les autres techniques, qui sont tout aussi efficaces. Le progrès n’est pas pour autant terminé, qu’adviendra-t-il des graphistes ne souhaitant pas utiliser ce mode de travail ? Savoir utiliser un logiciel adobe n’équivaut pas à un titre de graphiste. Avec la diversité des approches artisanales, en fonction des artistes, de la demande, du contexte et des moyens dont ils disposent, le rendu est différent. De son essor jusqu’à encore aujourd’hui, on voit qu’un combat est mené pour défendre les principes et valeurs du graphisme artisanal. Une multitude de techniques sont utilisées pour parvenir à cela, par exemple photographier des productions manuelles en produisant des rendus qui sont impossibles à obtenir par le numérique. Wolfgang Weingart s’affranchit de la neutralité que les graphistes suisses suivent comme un principe moral jusqu’à l’ennui. Il semble dans sa pratique que la lisibilité instantanée d’une affiche ne soit pas nécessaire à son efficacité. On peut associer à cela la citation «Less is bore» de Robert Venturi en réaction à «Less is more»  de Ludwig Mies van der Rohe. Un renouvellement de l’ère architecturale postmoderniste pour signifier d’enlever les chaînes, concevoir des bâtiments qui n’étaient pas conformes aux règles établies du manifeste moderniste. Cependant, la grille de gabarit ou de composition de la page utilisée permet de revivifier sa mise en forme, de changer les habitudes de lecture pour attirer le regard. Il propose une rupture radicale avec les principes de l’ordre, de clarté, de structure et de hiérarchie. Il pousse les limites de la lisibilité en expérimentant la lithographie, le masquage et la superposition de films, parfois même en jouant de la netteté sur l’objectif pour fausser, agrandir ou rendre flou des éléments dans ses travaux. À travers ses réalisations, W.Weingart nous montre que ces expériences ne permettent pas simplement d’obtenir une matière, une texture particulière pour se dissocier du numérique, mais aussi que grâce à ses techniques, on peut obtenir des visuels qui jouent sur des principes visuelles qui attirent le regard du lecteur (illisibilité, clarté, cacher, dévoiler). D’autres graphistes comme Lucile Bataille qui crée le Normographe en 2014, un dispositif permettant de dessiner des formes géométriques. Un travail fait avec une classe de primaire, lui donnant l’occasion de réaliser un rendu graphiquement sensible et compréhensible du public. De la même manière, le projet de signalétique SUPERPLACE du collectif Ne rougissez-pas. Collectif dont l’invention part de deux principes : un mélange de savoir-faire graphiques servant une création engagée et politique. Ils ont donc créé un univers graphique autour de trois axes :  le chantier, la mémoire et la place publique et ils y ont proposés un atelier mélangeant sérigraphie et presse typographique aménagée afin de créer des affiches porteuses d’un message choisi par chacun. Ainsi, on voit que tous ces collectifs, ces artistes et designers qui travaillent les savoir-faire manuels ont pour ambition de dénoncer un abandon de l’artisanat. Ils souhaitent prouver que le travail sur différents supports, différents formats, différents types d’impressions ou autres réalisations faites manuellement permettent une qualité de rendu tout aussi percutante voire plus évocatrice de certains principes.
Aux modes traditionnels de travail qui privilégient les relations entre commanditaire et designer graphique, structurées par la réponse graphique à une demande, tend à se juxtaposer dorénavant un mode de relations incluant activement les utilisateurs qui deviennent également des contributeurs au même titre que les experts. Annick Lantenois, ouvrir des chemins, dans Graphisme en France, 2012.
Les emprunts aux praticiens amateurs -
Dans mes moments d’euphorie les plus intenses, c’est comme si le logiciel surgissait des profondeurs de l’ordinateur. Une fois finalisé dans mon esprit, j’avais le sentiment qu’il siégeait dans la machine, n’attendant plus que l’instant de sa libération. Dans cette optique, ne pas fermer l’œil de la nuit me semblait un prix à payer bien dérisoire pour lui donner sa liberté, pour que mes idées prennent forme. Bill Joy, Why the Future doesn’t need us, Wired, avril 2000.
     Beaucoup de produits ont pour finalité de disparaître à l’usage. C‘est peut-être là le sens même de la notion de consommation : consommer c’est détruire. Dans le champ du design graphique, les outils numériques impactent directement les pratiques. Il en est ainsi, par exemple, des logiciels propriétaires dit de création dont les conditionnements pernicieux ont aussi marqué la dernière décennie du design graphique francophone. Comme l’a démontré Anthony Masure*, ces programmes ne sont pas des interfaces transparentes, mais bien des vecteurs d’idéologies. Depuis 1990, le développement des programmes a été progressivement confié aux ingénieurs, le designer se retrouvant dès lors relégué au statut de simple usagers.
*Citation de Florian Cramer qui réactualise d’anciens débats sur la constitution du design comme champ autonome de l’artisanat,  « Ce modèle impose un retour à un mode de travail artisanal qui exclut les artistes et les designers des évolutions des médias de masses électroniques. » Tiré de la publication d’Anthony Masure, Graphisme et numérique : entre certitudes et incertitudes, Graphisme en France, 2014.
À l’époque du mouvement Bauhaus, Walter Gropius pensait parler design quand les artistes cessaient de s‘opposer à l’industrie et travaillaient avec elle, en tension. On aurait donc un possible mélange entre esthétique et mécanisation. Le design graphique gagnerait-il à revenir à un modèle où la standardisation et les notions de productions en série ne sont pas en jeux ? Ne risquerait-on pas de basculer dans une attitude anti technique ? À l’opposé de ce retour à une tradition apparemment révolue, nous revenons dans les années 2000 avec les travaux du studio Superscript qui joue ainsi avec les codes graphiques de la production en série, hésitant ironiquement entre travail manuel et automatisation complète du processus créatif. L’enjeu du design serait alors de permettre le développement des techniques, sans qu’elles nous portent atteinte. Ceci nous contraint donc à ne pas accepter toutes formes de productions en série, mais bien au contraire de les choisir et les transformer. Ce mélange d’habitudes et de renouvellements définit bien la réalité pratique du designer, alors qu’il est pris dans une zone de confort qu’il cherche continuellement à dépasser. Le progrès à l’origine de technologies toujours plus innovantes et toujours plus puissantes, peut nous échapper et déclencher un processus autonome. L’émancipation euphorisante permise par les programmes numériques lui masquerait-elle une catastrophe inéluctable ? De nos jours, on distingue deux types d’attitudes face à la technique, suivre ou s’y opposer. Certains graphistes, artistes ont refusé d’utiliser le numérique en tant qu’outils de travail afin de garder une production artisanale et de se détacher des productions actuelles. Proche de l’art mathématique qui a pour objectif d’établir une théorie rationnelle et quantifiable du beau, on peut également s’interroger sur les capacités du numérique ? Est-il assez puissant pour définir la beauté ? Ces outils relèvent régulièrement des nombres, car le numérique est en parti associé à des dispositifs et des systèmes. Trois points fondent ce mode avec l’écriture (codage), la logique (programmation) et les machines (automatisme). Jusqu’à aujourd’hui, celui-ci a donc subi une grande évolution mais a-t-il une place incontournable au sein du graphisme ? Texturing est une programmation de formes visuelles créées par Ivan Murit en 2015. Le but était d’appliquer une trame biologique à une image ou une forme. Ici, on voit que le numérique n’essaie pas de progresser dans des formes rigides, mais de s’adapter aux rendus que l’artisanat peut donner voir même de le concurrencer. Grâce au codage, il est possible d’incorporer de la matière à une image. On voit que l’on a une recherche de retranscrire le fait main, numériquement. Incorporer de la matière, produire des effets qui s’assimileraient aux productions dites manuelles. Une autre question se pose maintenant à ce développement. À travers une technologie libre crée par Arduino, qui installe des miroirs où le reflet est composé de matières qui bougent seuls, on va ici se questionner sur si le numérique ne peut pas être aussi considéré comme un travail fait main ? La technologie est numérique, mais le protocole est artisanal. Toute la démarche de travail élaborée par Arduino n’émane que de son cerveau et la production de ses mains. La question du travail semi-artisanal serait alors posée. Une recherche et un travail que l’on qualifierait d’artisanal pour au final, obtenir un résultat numérique. Pour défendre cette nouvelle utilisation de l’informatique, d’autres artistes ont également cherché à mélanger une pratique artisanale avec une composition numérique comme April Greiman avec le Manongraph, Does It Make Sense ? En 1986 qui a assemblé, sur ordinateur, des impressions de son corps nu avec des photos. On pourrait donc remettre en question le numérique et sa place au sein du graphisme. Peut-on qualifier un travail de numérique si la démarche est artisanale ? Reevox est une affiche de Fréderic Teschner destiné à un festival d’arts et de musiques électroniques. Il a créé un lettrage modulaire rappelant les pixels des ordinateurs des années 1980 et a imprimé le rendu en sérigraphie avec une réserve de surimpressions de noir (sur un fond de couleurs). Ce travail par procédé semi-artisanal illustrant bien qu’une réalisation peut mélanger à la fois le numérique et l’artisanal. L’état actuel de la production semble illustrer à merveille l’aphorisme de Marshall McLuhan «le message c’est le medium». En ce sens, le graphisme peut être aujourd’hui largement influencé par le numérique. À ce titre, c’est bien ce medium qui dicte les formes du graphisme contemporain.
     Différents mouvement artistiques ont donc permis de définir une sorte de philosophie, parfois de mode sur lesquelles les artistes se sont basés pour réaliser leur oeuvres. Le déconstructivisme par exemple, où l’objectif était de déconstruire les modèles de l’architecture moderne en incitant à repenser les formes géométriques ou encore le futurisme, qui avait pour ambition de rompre les codes esthétiques de l’époque et porter un intérêt à la modernité qui passe par la machine. Chaque mouvement, selon chaque période, ont pu définir un artiste nous aidant ainsi, aujourd’hui, à retracer le parcours historique de l’art (en général).
De son côté, le numérique est une grande avancée mondiale au sein du graphisme, il est certain qu’il peut être nécessaire dans le cadre d’un projet et qu’il permet une meilleure efficacité de travail, mais sa qualité de rendu reste différente d’un travail artisanal. Son progrès n’est pas pour autant terminé, ce qui nous fait nous questionner sur l’avenir des graphistes d’ici quelques années. Faudrait-il s’associer à ce développement en investissant un travail dit semi-artisanal ? Une solution afin d’éviter une perte de ces collectifs qui se battent face à ce progrès. Qu’en sera-t-il de l’accessibilité de ce métier ? Les logiciels (type adobe) suffiront-ils pour être qualifié de professionnel ? Un progrès en marche qui permet de nouvelles choses, mais laisse derrière lui un tas de questionnements.
Pour autant, le graphisme n’est pas une compétence technique, mais il recouvre une réflexion sur la technique. Chaque projet est étudié et traité en fonction du contexte dans lequel il est situé. L’objectif de chaque graphiste n’est pas de créer un rendu beau (esthétiquement parlant), mais davantage qui a du sens et qui est compréhensible de la cible. Si l’on analyse les objets de notre quotidien, on voit qu’ils sont élaborés pour faciliter la compréhension du public. Les panneaux routiers par exemple, ont une couleur, une typographie, une taille qui est entreprit de façon à ce que chaque conducteur puisse bien lire et comprendre rapidement la signalisation. La question à se poser serait donc de si le graphisme ne relève-t-il pas d’un savoir faire ? En se basant sur 4 soft skills de Sibylle Schwerer, on voit que lorsqu’une agence ou un collectif réalise un projet, l’objectif pour se démarquer des autres est non pas de créer directement un rendu esthétiquement beau mais de comprendre qu’une réflexion autour de l’identité de marque est nécessaire pour se définir. À travers sa culture technique et ses références graphiques, le but est de créer des méthodes de projets personnels pour permettre de se désintoxiquer du numérique et faire face à ses effets négatifs.
1* lien: https://www.institut-metiersdart.org/metiers-art/fiches-metiers tiré du site de l’INMA, 23 Avenue Daumesnil, 75012 Paris.
2* conférence: Tout sauf la pub !, 2014
3* Anthony Masure, «Graphisme et numérique : entre certitudes et incertitudes», Paris, CNAP, Graphisme en France, n° 20, p. 65-76, 2014.
Argumentation orienté sur le métier de designer graphique.
Première forme d’étude de résistance.
Matisse Couto
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tararira2020 · 4 years ago
Text
| Rata |
La bifurcada
Leonardo Vera
Bernard Stigler ya no se presenta, es su propio mito. Uno que comienza con éli, dueño de un bar de jazz y problemas financieros en Toulouse (“L’Écume de jours {La espuma de los días} novela de Boris Vian) a quien le niegan un crédito. Entonces decide robar ese mismo banco a punta de pistola y así -como no hay dos sin tres- al cuarto lo apresan. Pasará 5 años en la prisión de Saint Michel. Huelga de hambre, celda solitaria y lecturas frenéticas, por las que entrará en suspensión (o interrupción). Es ahí, un pez volador que choca con la verdad “como si [ésta] tuviera un cuerpo, literalmente como si pudiera tocarla” …dice: “Sin duda no la he tocado de hecho. Pero ella me ha tocado.” Es, era, será “la verdad del tiempo” (…) “como trabajo del tiempo”ii (las bastardillas son del autor). Donde se re-elabora a sí-mismo en un “filosofar a muerte”, en actus (acto y acción) que traspasa en filosofía, la suya, la de la técnica.
Aquel aislamiento forzado le permite escuchar “El silencio en el que se eleva una voz, la de un soliloquio que es mantenido por las hipomnesias de la escritura y de la lectura”iii. De Aristóteles tomará la pareja de la potencia y el acto para explicarse, con un ejemplo tomado del Tratado del alma (en sus tres modos de animación: vegetativa, sensitiva e intelectiva), almas o formas de relación con el primer motor inmóvil... La participación con lo divino. En los animales acuáticos, hay algo de lo que no saben nada; están ahí, pero es justamente de eso que los rodea por todas partes de lo que no saben nada. El medio noético –intelectivo– que da lugar a lo mojado, el logos. Cuando dos peces se tocan, ellos como nosotros, no vemos “El mundo como trama de artefactos que forman relaciones que soportan tratos sociales”. Pero él también lo experimentó en el lenguaje, que en prisión se vio seriamente limitado en su función comunicante, por lo que pudo advertir el mundo como un pez fuera del agua, el mundo donde ese elemento común falta siempre.
Allí, estudia y redacta su tesis: La técnica y el tiempo I: el pecado de Epimeteo, a la salida apadrinado por Jacques Derrida. Luego habrá que seguirlo en un periplo intelectual que va desde profesor de tecnología en Compiègne, subdirector del INA (Instituto Nacional Audiovisual) de 1996 a 1999, fundador de la asociación internacional Ars Industrialisiv en 2005, director del Instituto Francés de Música Moderna y profesor invitado de la Academia de Arte de China, director del centro de investigación del Centre Pompidou en 2006, etc. Escribe más de veintiún ensayos hasta llegar a su bifurcada final.
Bifurquer: Il n'y a pas d'alternativev. Su último libro publicado, con prólogo de J.M.G. Le Clézio (Premio Nobel de Literatura) y colaboraciones del A.I. y del IIICGPvi, en él se plantean utilizar la investigación colaborativa para responder a la urgente "crisis existencial de la humanidad". Pero el 5 de agosto, en el contexto del COVID “Agotado quizá -como dijo un amigo- por las manifestaciones hiperbólicas de la estupidez que han proliferado durante la pandemia y con varios problemas de salud, el filósofo francés Bernard Stiegler decidió terminar su intensa y multifacética existencia”vii.
La estupidez trascendentalviii, insumo fundamental del pharmakon tecnológico, no pudo tocarlo. Simplificada, su filosofía afirma que incluso el acto simbólico m��s simple, ese que humaniza, está inextricablemente ligado a un artefacto tecnológico, hasta el punto de considerar que la técnica física es anterior al significado simbólico. La idea es de M. Maussix, de quien la toma Foucault: en todos nuestros estados místicos se hallan técnicas corporales, practicadas desde épocas inmemoriales (en China e India, etc.). Que hacen a nuestros medios biológicos entrar "en comunicación con Dios" y que Pascal descubre como condición de la adquisición de la fe: "arrodíllate, mueve tus labios en una plegaria, y creerás"x. Este materialismo tecno-lógico luego efectuará lo antropo-lógico.
Así como la vida salió del agua y desarrolló patas, pulmones y mamas hasta llegar a ser un perro, los cetáceos volverán en la forma de ballena a su origen material primero, el agua. Y al volver volverán sus aletas, así como los hombres con sus herramientas en tanto órganos de individuación externos, desarrollarán nuestra no menos húmeda espiritualidad colectiva. En la misma medida que el arco y la flecha en el -9.000, fueron arma y e instrumento musicalxi de una captura. Stiegler dice: “Freud no podía ver, en 1921, la posibilidad de constituir masas artificiales por medio de tecnologías relacionales, algo que iba a ser sistemáticamente explotado a través de la radio por Göebbels y Mussolini. Y no conoció jamás la televisión, que implementa tan poderosamente la pulsión escópica y la combina con la potencia regresiva de las masas artificiales. En cuanto a nosotros, descubrimos el mimetismo automatizado basado en el efecto de red y los bucles de retroacción producidos en tiempo real por los big data en el seno de esas masas reticuladas artificiales”. Es para pensarlo. ¿No dice acaso Jacques-Allain Miller que el psicoanálisis es “el producto artificial de la logotecnología más avanzada”? Y que “No es seguro que sus practicantes aún se hayan dado cuenta del discurso inédito al que sirven, a pesar del esfuerzo prolongado de Lacan por desprender el ADN freudiano, es decir, la secuencia significante dirigiendo la práctica, desde su filón inicial, concreción de antiguos discursos e ideologías caducas.”?xii
Manifiesto de Ars Industrialis (selección)
En lo que nos toca: “(…) las singularidades no son en absoluto lo que escapa a la técnica del cálculo sino, por el contrario; aquello que está constituido por la práctica de técnicas, tecnologías y cálculos para intensificar lo que no se puede reducir a lo calculable. Por ejemplo, en todas las formas del arte, como dice el poema de Claudel: "Debe haber un número en el poema que impida contar". La información y la comunicación son precisamente tecnologías espirituales, y eso también significa que entran en la cuestión de las técnicas de la memoria, cuyo significado Michel Foucault analizó como técnicas de "escritura de uno mismo". (…) Estas tecnologías del "alma" o "de la conciencia", se están ajustando a las tecnologías del cuerpo vivo, y apuntan hoy a controlar y moldear hegemónicamente los modos de existencia individuales y colectivos de todas las edades. (…) El capitalismo en el siglo XX, hizo de la libido su energía principal: energía que, canalizada a través de los objetos de consumo, permite absorber los excedentes de la producción industrial, despertando mediante la captación de la libido, deseos enteramente conformados según las necesidades de rentabilidad e inversiones de la industria.” (…) “El deseo tratado industrialmente conduce a la destrucción del deseo. Decimos que es un problema ecológico. Hemos explotado yacimientos de petróleo y carbón, y destruido lo que explotábamos, y tenemos que encontrar energías renovables. Es lo mismo en el reino del deseo, es necesario encontrar una energía renovable de la libido.” (…) “Ahora la libido se compone de técnicas; no es una energía que se desarrolla espontáneamente, sino que se articula sobre técnicas, "fetiches", y más en general sobre prótesis: es technè, la artefactualización de lo vivo constituye la libido, que Freud no pensó. El capitalismo lo ha visto muy bien, ha desarrollado en cierto sentido (que no es el de Marx) el “fetichismo” de la mercancía: ha utilizado el poder del artefacto como captura de la fantasía para fijar la realidad, y libido sobre sus propios objetos. El problema es que acabó destruyendo las estructuras que son las condiciones operativas de esta libido, y que no pueden reducirse a la calculabilidad. Así que el capitalismo acabó por capturar la libido, por des-singularizarla. Pero una libido desingularizada ya no es una libido, es un impulso. Hoy el capitalismo ha llegado a su límite, ha transformado la libido en pulsión.” (…) “Lo que hay que entender es que estamos en un contexto de lucha, e incluso de guerra, una guerra estética, una guerra por la conquista y el control de los procesos de simbolización. Esta guerra es la de las tecnologías de control, de las sociedades de control. No se trata de oponerse sino de componer…”xiii
El Otro de esta otra guerra invisible no es humano, ni es sólo inteligencia artificial (concepto caduco por ser antropomórfico: ¿Un submarino para qué querría aprender a nadar?). Entonces son las inteligencias no-humanas o inhumanas; más potentes que el aún humano, las que imaginan, las que literalmente producen imágenes que no hubiéramos imaginado (lo imaginario comprende la imaginación y la imagen).
El artefacto para des-imaginar
Un viejo libro: La inteligenciaxiv de H. Taine, dice que es tan difícil adivinar lo que alguien va decir como predecir el clima (un psicoanalista debería esperar así a su analizante cada vez). La comparación tiene su belleza y no es ociosa, resiste el paso del tiempo. El lenguaje humano es tan impredecible como las condiciones atmosféricas y se opone a ser atrapado por el cálculo probabilístico, aunque algunos dicen que no es tan seguro que siga así y sea el clima el que termine con todos los cálculos.
Tomemos un ejemplo de nuestro campo donde todavía se libran apuestas por la patologización de la existencia y la precarización de la evidencia. Un grupo de científicos argentinos hace ya una década han comenzado a desarrollar una herramienta capaz de desentrañar los patrones presentes en el lenguaje: “Así nació Sigmind, una plataforma de inteligencia artificial de análisis automático del discurso, que cuantifica síntomas, eventos y problemas [sic] de los pacientes. «Sigmind no hace un diagnóstico del paciente, eso lo hace el psiquiatra. Medimos de manera objetiva distintos patrones que los psiquiatras evalúan a la hora de medicar y tratar. Los algoritmos descomponen el discurso, que es el núcleo de los diagnósticos psiquiátricos, en distintas métricas objetivas, en números que le sirven al psiquiatra como una evidencia más para sustentar su diagnóstico», explica Facundo Carrillo, cofundador y director de tecnología de Sigmind”xv en su página oficial. Es inocencia artificial, no tiene que hacer bien, no tiene que hacer mal. Su nombre es ingenioso, oímos resonar en la “i” (de-mente), la sustracción de la “u”, de nuestro universal “Sigm(u)nd”. Y más allá, introduciríamos una “n”, para que nos canten (Sing-mind) la última mentira sobre las mentalidades. El canta-mundo (Sing-mund) sabe, de “tus modernos inventos, que son puro cuento…”xvi pero ahora a nosotros nos toca bailar.
“Como ven, hoy los llevo de nuevo al terreno de una lógica cuya importancia esencial quiero destacar. Toda la ambigüedad del signo reside en que representa algo para alguien.  Este alguien puede ser muchas cosas, puede ser el universo entero, en la medida en que se nos enseña, desde hace algún tiempo, que la información circula por él, con el negativo de la entropía. Todo nudo donde se concentren signos como representantes de algo, puede pasar por ser alguien.  En cambio, hay que recalcar que un significante es aquello que representa a un sujeto para otro significante.”xvii
El alter en el egoxviii
Volvamos entonces sobre nuestro sujeto, pero rompiendo el “pacto autobiográfico”xix. En el tiempo de las palabras y las cosas regido por la mercadotecnia, en el que ha caído desde hace mucho tiempo el velo de la ilusión referencial. Puede ser que los nombres propios –como los nombres de Dios– carezcan ya de toda magia efectiva. Sin embargo, hay nombres que deseamos reafirmar en su sitio, y que parecen designar en sí mismos un universo de significados. En su presentación de De la gramatología, Phillipe Sollers plantea que la metafísica occidental se produce como dominio de una forma lingüística: “Encarnando la mortalidad de la letra, se fortalece un elemento fundamental: el nombre.” (Sollers, 1971). En China, argumenta Sollers, se produce el fenómeno de la escritura no-fonética, la cual rompe con el sistema del nombre como denominación: en la escritura ideogramática, el nombre constituye el producto de unas relaciones entre sus componentes. Existe entonces, una forma distinta de apropiación del nombre, producto de un sistema de pensamiento y escritura diferentes. Quiero decir que, si aplicamos la máquina google de des-singularizar al significante Stiegler, veremos aparecer los efecto de lo incalculable sobre él (y nosotros), ya que no tardaremos en confundirnos al leer que su casi homónimo alemán el Dr. Bernd Stieglerxx escribió la novela (recomendada sádicamente durante la pandemia xxi) que trata: La quietud en movimiento. Una breve historia cultural de los viajes en y alrededor del cuarto. Sin embargo, llevará más tiempo dar con el primer ensayo editado de este otro; Dr. Stiegler: “El papel del nombre. Investigaciones sobre la función de los nombres propios en la literatura del siglo XX.”xxii Quien se dedica también, y por excelencia al arte de la imagen. El hiato tecno-lógico arma sólo como si fuera un bibliotecario chino, ese bucle tórico donde se anonada la obsesión, al revelar que ambas tesis: la de Los nombres propios y la de La técnica y el tiempo, se editaron en 1994.
¡¿Y con eso qué?! El maestro nos diría, que: son “efectos de la articulación -entiendo algebraica- de la apariencia, y como tal -sólo se trata de la letra- he aquí el único aparato por intermedio del cual designamos lo que es lo real, es lo que hace agujero en esta apariencia articulada que es el discurso científico [tecno-científico en este caso]. El discurso científico progresa sin preocuparse, sin ni siquiera preocuparse si es o no, apariencia. Se trata solamente de que su red, su filamento, su armazón, -como se dice- haga aparecer los buenos agujeros en el buen lugar. Sólo tiene la imposibilidad como referencia y todas sus deducciones desembocan en él: es imposible y es lo real. El aparato del discurso, en tanto que es él en rigor quien encuentra los límites de su conocimiento que es lo real.”xxiii
Pero el nombre propio, no es una referencia como las otras… es como el sueño para el soñante, encierra un deseo que él no sabe, y tiene su ombligo. ¿Habría que llegar hasta ahí? “¿Cómo llegar a vaciar el nombre? -dice Miller- ¿Cómo llegar a decir solamente lo que es tan singular que nadie pueda seguirlo? Mi talento consiste desde hace años, en hacerles creer que Lacan puede ser comprendido. (…) Él logró no hacerse comprender, seguir siendo inaprensible pese a conceptualizar la muerte.”xxiv Ahí encontramos una diferencia importante entre filosofar lo inaprensible, o psicoanalizar a partir de cierta conceptualización. ¿No es esa la técnica de Lacan?
B. Stigler nos deja sin embargo, su retorno a Gilbert Simondon, y varias preguntas (como ésta: ¿Es concebible y deseable un arte de hipercontrol?xxv), algunos conceptos y su programa organológicoxxvi (el que hay que descubrir partiendo entre otras cosas de una “organología elemental”xxvii). Expresión que resuena en lo que comenzamos a leer clínicamente como el “programa de goce”xxviii de cada sujeto. Según lo interpreto, el programa organológico va más allá de la fantasmática singular, anudando la objetalidad, la objetividad y la objetualidad, a la velocidad del tiempo real, “el tiempo-luz” que hoy la materialidad significante abraza, y que intenta suturar nuestro: sujeto, supuesto, saber. Pensemos si no, en los efectos de la degradación del saber en información, ese goce irresistible del doble click que nos hace expertos en todo, mandando al otro de paseo…
Desde la perspectiva teológico-política, “la orden del sujeto que pulsa el comando obedece al imperativo de goce que ordena "siempre más". El sin límite es entonces el índice de la superyoización del mundo –nos dice E. Laurent. El sujeto se encuentra completamente solo para hacer frente al "empuje a gozar". La extensión de la clínica de las adicciones da cuenta de eso. La huida hacia delante de la civilización en el fetichismo de la máquina es una especie de rechazo del "encuentro con la muerte" en el sentido de Hamlet, o el rechazo del encuentro con un goce fuera de fantasma.”xxix Velocidad a la que el virus parece haber hecho objeción.
Dice Jacques Lacan: “Lo he dicho -y jamás lo olvido- que no hay metalenguaje, que toda lógica está falseada si comienza por el lenguaje objeto como inefablemente ella lo hace hasta hoy. Entonces, no hay metalenguaje, pero lo escrito que se fabrica con el lenguaje podría ser quizás material a la fuerza para que se cambien allí nuestros propósitos. No veo otra esperanza para aquellos que escriben actualmente.”xxx
Habrá que retomar todo desde el principio, desde el discernimiento de Sigmund Freud y la sobriedad de su pluma; lo que él llamó la técnica del chiste, como una de las dos fuentes del placer. La otra fuente es la tendencia a la que el chiste sirve: erótica o agresiva. Pero eso solo, encontrar en el chiste (witz) el fenómeno elemental de la técnica, en el lenguaje –su factor económico– como la esencia de la técnica (ser fuente de placer) es simplemente maravilloso.xxxi
Miramar, 2020
Notas:
ihttps://www.filosofia-afilada.org/post/stiegler-entrevista2012.
iiPasar al acto, p.55. El alter en el ego (apartado XX), Ed. Hiru. Plaza de edición: Hondarriba 2005. Texto pronunciado en el marco de una conferencia dada en el Centro Georges Pompidou a pedido de Marianne Alphant, el 23 de abril de 2003. pág.24
iii Idem, pág.44.
ivhttp://www.arsindustrialis.org/ (Asociación internacional para una política industrial de tecnologías de la mente).
v Este libro, notablemente documentado tanto en las ideas y propuestas como en las prácticas que ya se están difundiendo en determinadas ciudades o países, dibuja el mundo como debe ser para responder a las grandes crisis sanitarias, climáticas, sociales o psicológicas. En estos tiempos de grave peligro, debemos desviarnos, es absolutamente necesario. Bifurquer: Il n'y a pas d'alternative (Les Liens Qui Libèrent). French Edition  10 Junio 2020.
vi Instituto de Investigación e Innovación del Centro Georges Pompidou.
vii Ex-somatización cibernética: un nuevo pharmakon. Conversación con Javier Blanco sobre Bernard Stiegler, filósofo francés. http://analyticadelsur.com.ar
viii Bernard Stiegler “La prueba de la impotencia: nanomutaciones, hypomnémata, gramatización” Amar a las máquinas, cultura y técnica en Gilbert Simondon. Ed. Prometeo. C. A. Buenos Aires, 2015.
ix M. Mauss, “Les Techniques du corps”, p.386, y "Techniques of the body", pág.87.
x Citado en Louis Althusser, Lenin and Philosophy and Other Essays, trad. de Ben Brewster, Londres, New Left Books, 1971, pág. 158.
xi “La desglaciación se inició hacia el -12000. Los últimos cazadores inventaron el arco en -9000, y el perro (primera domesticación preneolítica) fue domesticado por esos últimos cazadores.” Pascal Quignard, Retórica especulativa. Trad. de: Silvio Mattoni. Ed. 2006, Ed. Cuenco de Plata. (pág. 31). "El arco es la muerte a distancia: la muerte inexplicable. Más exactamente: la muerte tan invisible como la voz. Cuerda vocal, cuerda de la lira, cuerda del arco son una única cuerda: tendón o nervio de animal muerto que emite el sonido invisible que mata a distancia. La cuerda del arco es el primer canto: aquel canto del que Homero dice que es "semejante por la voz a golondrina". Las cuerdas de los instrumentos de cuerda son cuerdas-de-lira-de-muerte. La lira o la cítara son antiguos arcos que lanzan cantos hacia el dios (flechas a la fiera). La metáfora que emplea Homero en la Odisea es más incomprensible que la que presenta en la llíada, pero quizá sea indicativa: hace derivar el arco de la lira. Apolo sigue siendo el héroe arquero. No es seguro que el arco se haya inventado antes que la música de cuerdas. El sonido, la lengua, se oyen y no se tocan ni se ven. Cuando el canto toca, 1. atraviesa de parte a parte, 2. mata. Los dioses no se ven pero se oyen: en el trueno, en el torrente, en la nubada, en el mar. Son como voces. El arco está dotado de una forma de palabra en la distancia, la invisibilidad y el aire. La voz es primero la de la cuerda que vibra antes que al instrumento se lo divida e instrumente en música, en cacería, en guerra." Pascal Quignard, El odio a la música. Trad. de: Margarita Martínez. Ed. 2012, Ed. Cuenco de Plata.
xii Jacques-Alain Miller, El futuro del Mycoplasma Laboratorium. Comunicación en las XXXVI, Jornadas de la ECF. 7 de octubre de 2007.
xiiihttp://www.arsindustrialis.org/manifeste2005
xiv Hippolyte Taine. De L'Intelligence. Ed: Hachette Paris 1870.
xvhttps://agendarweb.com.ar/2019/12/25/cientificos-argentinos-utilizan-inteligencia-artificial-para-hacer-diagnosticos-psiquiatricos-y-neurologicos/
xvi Estrofa de La bifurcada, Memphis La blusera. Adrian Fernando Otero / Daniel Eduardo Beiserman. Album, Medias negras. 1986.
xvii Jacques Lacan, El Seminario, Libro 11. El sujeto y el Otro: la alienación, Ed. Paidos, (pág.215).
xviii Idem, Nota 2. Título del apartado XX, pág. 55.
xix El pacto autobiográfico (1975). El pensamiento del teórico sobre la autobiografía Philippe Lejeune pivotea en gran medida sobre el tema del nombre propio, su artículo, define la autobiografía como “relato retrospectivo en prosa que una persona real hace de su propia existencia, poniendo énfasis en su vida individual.” pág. 50.
xx Bernd Stiegler (nacido el 29 de abril de 1964 en Meschede, Hochsauerland) es un erudito y filósofo literario alemán. https://de.wikipedia.org/wiki/Bernd_Stiegler
xxi Stiegler, Bernd La quietud en movimiento. Una breve historia cultural de los viajes en y alrededor del cuarto, Paidós, 2013. Ver: https://www.telam.com.ar/notas/202003/443334-escritores-recuerdan-obras-reactualizan-a-partir-pandemia-coronavirus.html
xxiiEl papel del nombre. Investigaciones sobre la función de los nombres propios en la literatura del siglo XX. Disertación, Universidad de Tübingen, Fink, Munich 1994. { Die Aufgabe des Namens. Untersuchungen zur Funktion der Eigennamen in der Literatur des 20. Jahrhunderts. Dissertation, Universität Tübingen, Fink, München 1994.}
xxiii Jacques Lacan, inédito. Seminario 18. De un discurso que no sería de apariencia. Clase 2 (20 de enero de 1971).
xxiv Jacques-Allain Miller. Piezas Sueltas. Cap V, Sintoma y Synthome. 2013, Ed. Paidos, pág. 67.
xxv Ars e invenciones organológicas en las sociedades de hipercontrol. Revista, Nombres, revista de filosofía, Técnica. Córdoba, año XXII, n° 28, 2014 http://209.177.156.169/libreria_cm/archivos/pdf_1281.pdf
xxvi Stiegler, a través del ambicioso programa de una organología, luchó contra la estupidez funcional y la depresión a la que conduce un mundo, el de la economía de la red, que nos arrastra a cada uno de nosotros, cada uno aislado en una red anónima, hacia la mediocridad del hombre medio, ese sujeto sin rostro que flota en los algoritmos; un sujeto incapaz de excepción y, por tanto, de innovación. No hay ningún cambio, transformación, evolución, nuevos significados si no es a partir de las excepciones, de las singularidades, de lo que hace que cada regla, cada predicción, cada cálculo se convierta en una crisis. https://ficciondelarazon.org/2020/08/25/federico-ferrari-bernard-stiegler-nos-deja/
xxvii La organología es la ciencia que estudia los instrumentos musicales y su clasificación. Comprende el estudio de la historia de los instrumentos, los instrumentos empleados en diferentes culturas, aspectos técnicos de la producción de sonido y clasificación musical. Existe una gran diferencia entre acústica, etnomusicología y musicología. El mapa organológico elemental se remonta a Kartomi, Schaeffner, Yamaguchi y otros,​ así como a los conceptos griegos y romanos acerca de la clasificación elemental de todos los objetos y no únicamente de los instrumentos musicales. De este modo, elemental se refiere a un estado de la materia, así como a algo que le es intrínseco o innato (físico). Categorías: gaiáfonos, hidraulófonos, aerófonos, plasmáfonos, electrófonos. Elementos: tierra, agua, aire, fuego, quintaesecia/abstracto. Estados: sólido, líquidos, gases, plasmas, informático. https://es.wikipedia.org/wiki/Organología#Organología_elemental
xxviii Idem. Nota 9.
xxix Éric Laurent ¿Qué es un Psicoanálisis Orientado hacia lo Real?. Conferencia impartida en el Ateneu Barcelonés el 8 de junio de 2014. Se encuentra disponible en: http://www.jornadaseol.com/026/lecturas/textos-de-orientacion/pdf/que-es-un-psicoanalisis-orientado-hacia-lo-real.pdf
xxx Jacques Lacan, Seminario 18. De un discurso que no fuese del semblante. Clase del 12 de mayo 1972 llamada "Lituraterre". No editado.
xxxi Sigmund Freud, Obras completas VIII Ed. Amorrortu, Cap II. #IV. El mecanismo de placer y la psicogénesis del chiste. "Como punto de partida tenemos el discernimiento cierto de las fuentes de que fluye el placer peculiar que nos depara el chiste. Sabemos que podemos caer en el espejismo de confundir el gusto que nos produce el contenido de pensamiento de la oración con el placer del chiste propiamente dicho, pero que este mismo tiene en lo esencial dos fuentes; la técnica y las tendencias del chiste. Lo que ahora querríamos averiguar son los caminos por los cuales desde esas fuentes se produce el placer: el mecanismo de ese efecto placentero." pág. 113.
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para Tararira
La bifurcada
Bernard Stigler ya no se presenta, es su propio mito. Uno que comienza con él[i], dueño de un bar de jazz y problemas financieros en Toulouse (“L’Écume de jours {La espuma de los días} novela de Boris Vian) a quien le niegan un crédito. Entonces decide robar ese mismo banco a punta de pistola y así -como no hay dos sin tres- al cuarto lo apresan. Pasará 5 años en la prisión de Saint Michel. Huelga de hambre, celda solitaria y lecturas frenéticas, por las que entrará en suspensión (o interrupción). Es ahí, un pez volador que choca con la verdad “como si [ésta] tuviera un cuerpo, literalmente como si pudiera tocarla” …dice: “Sin duda no la he tocado de hecho. Pero ella me ha tocado.” Es, era, será “la verdad del tiempo” (…) “como trabajo del tiempo”[ii] (las bastardillas son del autor). Donde se re-elabora a sí-mismo en un “filosofar a muerte”, en actus (acto y acción) que traspasa en filosofía, la suya, la de la técnica.
Aquel aislamiento forzado le permite escuchar “El silencio en el que se eleva una voz, la de un soliloquio que es mantenido por las hipomnesias de la escritura y de la lectura”[iii]. De Aristóteles tomará la pareja de la potencia y el acto para explicarse, con un ejemplo tomado del Tratado del alma (en sus tres modos de animación: vegetativa, sensitiva e intelectiva), almas o formas de relación con el primer motor inmóvil... La participación con lo divino. En los animales acuáticos, hay algo de lo que no saben nada; están ahí, pero es justamente de eso que los rodea por todas partes de lo que no saben nada. El medio noético –intelectivo– que da lugar a lo mojado, el logos. Cuando dos peces se tocan, ellos como nosotros, no vemos “El mundo como trama de artefactos que forman relaciones que soportan tratos sociales”. Pero él también lo experimentó en el lenguaje, que en la prisión se ve seriamente limitado en su función comunicante, por lo que pudo advertir el mundo como un pez fuera del agua, el mundo donde ese elemento común falta siempre.
Allí, estudia y redacta su tesis: La técnica y el tiempo I: el pecado de Epimenteo, a la salida apadrinado por Jacques Derrida. Luego habrá que seguirlo en un periplo intelectual que va desde profesor de tecnología en Compiègne, subdirector del INA (Instituto Nacional Audiovisual) de 1996 a 1999, fundador de la asociación internacional Ars Industrialis[iv] en 2005, profesor de filosofía en China, director del centro de investigación del Centre Pompidou en 2006, etc. Escribe más de veintiún ensayos hasta llegar a su bifurcada final.
Bifurquer: Il n'y a pas d'alternative[v]. Su último libro publicado, con prólogo de J.M.G. Le Clézio (Premio Nobel de Literatura) y colaboraciones del A.I. y del IIICGP[vi], en él se plantean utilizar la investigación colaborativa para responder a la urgente "crisis existencial de la humanidad". Pero el 5 de agosto, en el contexto del COVID “Agotado quizá -como dijo un amigo- por las manifestaciones hiperbólicas de la estupidez que han proliferado durante la pandemia y con varios problemas de salud, el filósofo francés Bernard Stiegler decidió terminar su intensa y multifacética existencia”[vii].
La estupidez trascendental[viii], insumo fundamental del pharmakon tecnológico, no pudo tocarlo. Simplificada, su filosofía afirma que incluso el acto simbólico más simple, ese que humaniza, está inextricablemente ligado a un artefacto tecnológico, hasta el punto de considerar que la técnica física es anterior al significado simbólico. La idea es de M. Mauss[ix], de quien la toma Foucault: en todos nuestros estados místicos se hallan técnicas corporales, practicadas desde épocas inmemoriales (en China e India, etc.). Que hacen a nuestros medios biológicos entrar "en comunicación con Dios" y que Pascal descubre como condición de la adquisición de la fe: "arrodíllate, mueve tus labios en una plegaria, y creerás"[x]. Este materialismo tecno-lógico luego efectuará lo antropo-lógico.
Así como; la vida salió del agua y desarrolló patas, pulmones y mamas hasta llegar a ser un perro, los cetáceos volverán en la forma de ballena a su origen material primero, el agua. Y al volver volverán sus aletas, así como los hombres con sus herramientas en tanto órganos de individuación externos, desarrollarán nuestra no menos húmeda espiritualidad colectiva. En la misma medida que el arco y la flecha en el -9.000, fueron arma y e instrumento musical de una captura. Stiegler dice: “Freud no podía ver, en 1921, la posibilidad de constituir masas artificiales por medio de tecnologías relacionales, algo que iba a ser sistemáticamente explotado a través de la radio por Göebbels y Mussolini. Y no conoció jamás la televisión, que implementa tan poderosamente la pulsión escópica y la combina con la potencia regresiva de las masas artificiales. En cuanto a nosotros, descubrimos el mimetismo automatizado basado en el efecto de red y los bucles de retroacción producidos en tiempo real por los big data en el seno de esas masas reticuladas artificiales”. Es para pensarlo. ¿No dice acaso Jacques-Allain Miller que el psicoanálisis es “el producto artificial de la logotecnología más avanzada”? Y que “No es seguro que sus practicantes aún se hayan dado cuenta del discurso inédito al que sirven, a pesar del esfuerzo prolongado de Lacan por desprender el ADN freudiano, es decir, la secuencia significante dirigiendo la práctica, desde su filón inicial, concreción de antiguos discursos e ideologías caducas.”?[xi]
 Manifiesto de Ars Industrialis (selección)
En lo que nos toca: “(…) las singularidades no son en absoluto lo que escapa a la técnica del cálculo sino, por el contrario; aquello que está constituido por la práctica de técnicas, tecnologías y cálculos para intensificar lo que no se puede reducir a lo calculable. Por ejemplo, en todas las formas del arte, como dice el poema de Claudel: "Debe haber un número en el poema que impida contar". La información y la comunicación son precisamente tecnologías espirituales, y eso también significa que entran en la cuestión de las técnicas de la memoria, cuyo significado Michel Foucault analizó como técnicas de "escritura de uno mismo". (…) Estas tecnologías del "alma" o "de la conciencia", se están ajustando a las tecnologías del cuerpo vivo, y apuntan hoy a controlar y moldear hegemónicamente los modos de existencia individuales y colectivos de todas las edades. (…) El capitalismo en el siglo XX, hizo de la libido su energía principal: energía que, canalizada a través de los objetos de consumo, permite absorber los excedentes de la producción industrial, despertando mediante la captación de la libido, deseos enteramente conformados según las necesidades de rentabilidad e inversiones de la industria.” (…) “El deseo tratado industrialmente conduce a la destrucción del deseo. Decimos que es un problema ecológico. Hemos explotado yacimientos de petróleo y carbón, y destruido lo que explotábamos, y tenemos que encontrar energías renovables. Es lo mismo en el reino del deseo, es necesario encontrar una energía renovable de la libido.” (…) “Ahora la libido se compone de técnicas; no es una energía que se desarrolla espontáneamente, sino que se articula sobre técnicas, "fetiches", y más en general sobre prótesis: es technè, la artefactualización de lo vivo constituye la libido, que Freud no pensó. El capitalismo lo ha visto muy bien, ha desarrollado en cierto sentido (que no es el de Marx) el “fetichismo” de la mercancía: ha utilizado el poder del artefacto como captura de la fantasía para fijar la realidad, y libido sobre sus propios objetos. El problema es que acabó destruyendo las estructuras que son las condiciones operativas de esta libido, y que no pueden reducirse a la calculabilidad. Así que el capitalismo acabó por capturar la libido, por des-singularizarla. Pero una libido desingularizada ya no es una libido, es un impulso. Hoy el capitalismo ha llegado a su límite, ha transformado la libido en pulsión.” (…) “Lo que hay que entender es que estamos en un contexto de lucha, e incluso de guerra, una guerra estética, una guerra por la conquista y el control de los procesos de simbolización. Esta guerra es la de las tecnologías de control, de las sociedades de control. No se trata de oponerse sino de componer…”[xii]
El Otro de esta otra guerra invisible no es humano, ni es sólo inteligencia artificial (concepto caduco por ser antropomórfico: ¿Un submarino para qué querría aprender a nadar?). Entonces son las inteligencias no-humanas o inhumanas; más potentes que el aún humano, las que imaginan, las que literalmente producen imágenes que no hubiéramos imaginado (lo imaginario comprende la imaginación y la imagen).
 El artefacto para des-imaginar
Un viejo libro: La inteligencia[xiii] de H. Taine, dice que es tan difícil adivinar lo que alguien va decir como predecir el clima (un psicoanalista debería esperar así a su analizante cada vez). La comparación tiene su belleza y no es ociosa, resiste el paso del tiempo. El lenguaje humano es tan impredecible como las condiciones atmosféricas y se opone a ser atrapado por el cálculo probabilístico, aunque algunos dicen que no es tan seguro que siga así y sea el clima el que termine con todos los cálculos.
Tomemos un ejemplo de nuestro campo donde todavía se libran apuestas por la patologización de la existencia y la precarización de la evidencia. Un grupo de científicos argentinos hace ya una década han comenzado a desarrollar una herramienta capaz de desentrañar los patrones presentes en el lenguaje: “Así nació Sigmind, una plataforma de inteligencia artificial de análisis automático del discurso, que cuantifica síntomas, eventos y problemas [sic] de los pacientes. «Sigmind no hace un diagnóstico del paciente, eso lo hace el psiquiatra. Medimos de manera objetiva distintos patrones que los psiquiatras evalúan a la hora de medicar y tratar. Los algoritmos descomponen el discurso, que es el núcleo de los diagnósticos psiquiátricos, en distintas métricas objetivas, en números que le sirven al psiquiatra como una evidencia más para sustentar su diagnóstico», explica Facundo Carrillo, cofundador y director de tecnología de Sigmind”[xiv] en su página oficial. Es inocencia artificial, no tiene que hacer bien, no tiene que hacer mal. Su nombre es ingenioso, oímos resonar en la “i” (de-mente), la sustracción de la “u”, de nuestro universal “Sigm(u)nd”. Y más allá, introduciríamos una “n”, para que nos canten (Sing-mind) la última mentira sobre las mentalidades. El canta-mundo (Sing-mund) sabe, de “tus modernos inventos, que son puro cuento…”[xv] pero ahora a nosotros nos toca bailar.
“Como ven, hoy los llevo de nuevo al terreno de una lógica cuya importancia esencial quiero destacar. Toda la ambigüedad del signo reside en que representa algo para alguien. Este alguien puede ser muchas cosas, puede ser el universo entero, en la medida en que se nos enseña, desde hace algún tiempo, que la información circula por él, con el negativo de la entropía. Todo nudo donde se concentren signos como representantes de algo, puede pasar por ser alguien.  En cambio, hay que recalcar que un significante es aquello que representa a un sujeto para otro significante.”[xvi]
 El alter en el ego[xvii]
Volvamos entonces sobre nuestro sujeto, pero rompiendo el “pacto autobiográfico”[xviii]. En el tiempo de las palabras y las cosas regido por la mercadotecnia, en el que ha caído desde hace mucho tiempo el velo de la ilusión referencial. Puede ser que los nombres propios –como los nombres de Dios– carezcan ya de toda magia efectiva. Sin embargo, hay nombres que deseamos reafirmar en su sitio, y que parecen designar en sí mismos un universo de significados. En su presentación de De la gramatología, Phillipe Sollers plantea que la metafísica occidental se produce como dominio de una forma lingüística: “Encarnando la mortalidad de la letra, se fortalece un elemento fundamental: el nombre.” (Sollers, 1971). En China, argumenta Sollers, se produce el fenómeno de la escritura no-fonética, la cual rompe con el sistema del nombre como denominación: en la escritura ideogramática, el nombre constituye el producto de unas relaciones entre sus componentes. Existe entonces, una forma distinta de apropiación del nombre, producto de un sistema de pensamiento y escritura diferentes. Quiero decir que, si aplicamos la máquina google de des-singularizar al significante Stiegler, veremos aparecer los efecto de lo incalculable sobre él (y nosotros), ya que no tardaremos en confundirnos al leer que su casi homónimo alemán el Dr. Bernd Stiegler[xix] escribió la novela (recomendada sádicamente durante la pandemia [xx]) que trata: La quietud en movimiento. Una breve historia cultural de los viajes en y alrededor del cuarto. Sin embargo, llevará más tiempo dar con el primer ensayo editado de este otro; Dr. Stiegler: “El papel del nombre. Investigaciones sobre la función de los nombres propios en la literatura del siglo XX.”[xxi] Quien se dedica también, y por excelencia al arte de la imagen. El hiato tecno-lógico arma sólo como si fuera un bibliotecario chino, ese bucle tórico donde se anonada la obsesión, al revelar que ambas tesis: la de Los nombres propios y la de La técnica y el tiempo, se editaron en 1994.
¡¿Y con eso qué?! El maestro nos diría, que: son “efectos de la articulación -entiendo algebraica- de la apariencia, y como tal -sólo se trata de la letra- he aquí el único aparato por intermedio del cual designamos lo que es lo real, es lo que hace agujero en esta apariencia articulada que es el discurso científico [tecno-científico en este caso]. El discurso científico progresa sin preocuparse, sin ni siquiera preocuparse si es o no, apariencia. Se trata solamente de que su red, su filamento, su armazón, -como se dice- haga aparecer los buenos agujeros en el buen lugar. Sólo tiene la imposibilidad como referencia y todas sus deducciones desembocan en él: es imposible y es lo real. El aparato del discurso, en tanto que es él en rigor quien encuentra los límites de su conocimiento que es lo real.”[xxii]
Pero el nombre propio, no es una referencia como las otras… es como el sueño para el soñante, encierra un deseo que él no sabe, y tiene su obligo. ¿Habría que llegar hasta ahí? “¿Cómo llegar a vaciar el nombre? –dice Miller- ¿Cómo llegar a decir solamente lo que es tan singular que nadie pueda seguirlo? Mi talento consiste desde hace años, en hacerles creer que Lacan puede ser comprendido. (…) Él logró no hacerse comprender, seguir siendo inaprensible pese a conceptualizar a muerte.”[xxiii] Ahí encontramos una diferencia importante entre filosofar lo inaprensible, o psicoanalizar a partir de cierta conceptualización. ¿No es esa la técnica de Lacan?
B. Stigler nos deja sin embargo, su retorno a Gilbert Simondon, y varias preguntas (como ésta: ¿Es concebible y deseable un arte de hipercontrol?[xxiv]), algunos conceptos y su programa organológico[xxv] (el que hay que descubrir partiendo entre otras cosas de una “organología elemental”[xxvi]). Expresión que resuena en lo que comenzamos a leer clínicamente como el “programa de goce”[xxvii] de cada sujeto. Según lo interpreto, el programa organológico va más allá de la fantasmática singular, anudando la objetalidad, la objetividad y la objetualidad, a la velocidad del tiempo real, “el tiempo-luz” que hoy la materialidad significante abraza, y que intenta suturar nuestro: sujeto, supuesto, saber. Pensemos si no, en los efectos de la degradación del saber en información, ese goce irresistible del doble clik que nos hace expertos en todo, mandando al otro de paseo…
Desde la perspectiva teológico-política, “la orden del sujeto que pulsa el comando obedece al imperativo de goce que ordena "siempre más". El sin límite es entonces el índice de la superyoización del mundo –nos dice E. Laurent. El sujeto se encuentra completamente solo para hacer frente al "empuje a gozar". La extensión de la clínica de las adicciones da cuenta de eso. La huida hacia delante de la civilización en el fetichismo de la máquina es una especie de rechazo del "encuentro con la muerte" en el sentido de Hamlet, o el rechazo del encuentro con un goce fuera de fantasma.”[xxviii] Velocidad a la que el virus parece haber hecho objeción.
Dice Jacques Lacan: “Lo he dicho -y jamás lo olvido- que no hay metalenguaje, que toda lógica está falseada si comienza por el lenguaje objeto como inefablemente ella lo hace hasta hoy. Entonces, no hay metalenguaje, pero lo escrito que se fabrica con el lenguaje podría ser quizás material a la fuerza para que se cambien allí nuestros propósitos. No veo otra esperanza para aquellos que escriben actualmente.”[xxix]
Habrá que retomar todo desde el principio, desde el discernimiento de Sigmund Freud y la sobriedad de su pluma; lo que él llamó la técnica del chiste, como una de las dos fuentes del placer. La otra fuente es la tendencia a la que el chiste sirve: erótica o agresiva. Pero eso solo, encontrar en el chiste (witz) el fenómeno elemental de la técnica, en el lenguaje –su factor económico– como la esencia de la técnica (ser fuente de placer) es simplemente maravilloso.[xxx]
                                                                                                     Leonardo Vera
                                                                                                     Miramar, 2020
[i] https://www.filosofia-afilada.org/post/stiegler-entrevista2012.
[ii] Pasar al acto, p.55. El alter en el ego (apartado XX), Ed. Hiru. Plaza de edición: Hondarriba 2005. Texto pronunciado en el marco de una conferencia dada en el Centro Georges Pompidou a pedido de Marianne Alphant, el 23 de abril de 2003. pág.24
[iii] Idem, pág.44.
[iv] http://www.arsindustrialis.org/ (Asociación internacional para una política industrial de tecnologías de la mente).
[v] Este libro, notablemente documentado tanto en las ideas y propuestas como en las prácticas que ya se están difundiendo en determinadas ciudades o países, dibuja el mundo como debe ser para responder a las grandes crisis sanitarias, climáticas, sociales o psicológicas. En estos tiempos de grave peligro, debemos desviarnos, es absolutamente necesario. Bifurquer: Il n'y a pas d'alternative (Les Liens Qui Libèrent). French Edition  10 Junio 2020.
[vi] Instituto de Investigación e Innovación del Centro Georges Pompidou.
[vii] Ex-somatización cibernética: un nuevo pharmakon. Conversación con Javier Blanco sobre Bernard Stiegler, filósofo francés.
  http://analyticadelsur.com.ar
[viii] Bernard Stiegler “La prueba de la impotencia: nanomutaciones, hypomnémata, gramatización” Amar a las máquinas, cultura y técnica en Gilbert Simondon. Ed. Prometeo. C. A. Buenos Aires, 2015.
[ix] M. Mauss, “Les Techniques du corps”, p.386, y "Techniques of the body", pág.87.
[x] Citado en Louis Althusser, Lenin and Philosophy and Other Essays, trad. de Ben Brewster, Londres, New Left Books, 1971, pág. 158.
[xi] Jacques-Alain Miller, El futuro del Mycoplasma Laboratorium. Comunicación en las XXXVI, Jornadas de la ECF. 7 de octubre de 2007.
[xii] http://www.arsindustrialis.org/manifeste2005
[xiii] Hippolyte Taine. De L'Intelligence. Ed: Hachette Paris 1870.
[xiv] https://agendarweb.com.ar/2019/12/25/cientificos-argentinos-utilizan-inteligencia-artificial-para-hacer-diagnosticos-psiquiatricos-y-neurologicos/
[xv] Estrofa de La bifurcada, Menphis La blusera. Adrian Fernando Otero / Daniel Eduardo Beiserman. Albun, Medias negras. 1986.
[xvi] Jacques Lacan, El Seminario, Libro 11. El sujeto y el Otro: la alienación, Ed. Paidos,(pág.215).
[xvii] Idem, Nota 2. Título del apartado XX, pág. 55.
[xviii] El pacto autobiográfico (1975). El pensamiento del teórico sobre la autobiografía Philippe Lejeune pivotea en gran medida sobre el tema del nombre propio, su artículo, define la autobiografía como “relato retrospectivo en prosa que una persona real hace de su propia existencia, poniendo énfasis en su vida individual.” pág. 50.
[xix] Bernd Stiegler (nacido el 29 de abril de 1964 en Meschede, Hochsauerland) es un erudito y filósofo literario alemán. https://de.wikipedia.org/wiki/Bernd_Stiegler
[xx] Stiegler, Bernd La quietud en movimiento. Una breve historia cultural de los viajes en y alrededor del cuarto, Paidós, 2013.
Ver: https://www.telam.com.ar/notas/202003/443334-escritores-recuerdan-obras-reactualizan-a-partir-pandemia-coronavirus.html
[xxi] El papel del nombre. Investigaciones sobre la función de los nombres propios en la literatura del siglo XX. Disertación, Universidad de Tübingen, Fink, Munich 1994. { Die Aufgabe des Namens. Untersuchungen zur Funktion der Eigennamen in der Literatur des 20. Jahrhunderts. Dissertation, Universität Tübingen, Fink, München 1994.}
[xxii] Jacques Lacan, inédito. Seminario 18. De un discurso que no sería de apariencia. Clase 2 (20 de enero de 1971).
[xxiii] Jacques-Allain Miller. Piezas Sueltas. Cap V, Sintoma y Synthome. 2013, Ed. Paidos, pág. 67.
[xxiv] Ars e invenciones organológicas en las sociedades de hipercontrol. Revista, Nombres, revista de filosofía, Técnica. Córdoba, año XXII, n° 28, 2014 http://209.177.156.169/libreria_cm/archivos/pdf_1281.pdf
[xxv] Stiegler, a través del ambicioso programa de una organología, luchó contra la estupidez funcional y la depresión a la que conduce un mundo, el de la economía de la red, que nos arrastra a cada uno de nosotros, cada uno aislado en una red anónima, hacia la mediocridad del hombre medio, ese sujeto sin rostro que flota en los algoritmos; un sujeto incapaz de excepción y, por tanto, de innovación. No hay ningún cambio, transformación, evolución, nuevos significados si no es a partir de las excepciones, de las singularidades, de lo que hace que cada regla, cada predicción, cada cálculo se convierta en una crisis. https://ficciondelarazon.org/2020/08/25/federico-ferrari-bernard-stiegler-nos-deja/
[xxvi] La organología es la ciencia que estudia los instrumentos musicales y su clasificación. Comprende el estudio de la historia de los instrumentos, los instrumentos empleados en diferentes culturas, aspectos técnicos de la producción de sonido y clasificación musical. Existe una gran diferencia entre acústica, etnomusicología y musicología. El mapa organológico elemental se remonta a Kartomi, Schaeffner, Yamaguchi y otros,​ así como a los conceptos griegos y romanos acerca de la clasificación elemental de todos los objetos y no únicamente de los instrumentos musicales. De este modo, elemental se refiere a un estado de la materia, así como a algo que le es intrínseco o innato (físico). Categorías: gaiáfonos, hidraulófonos, aerófonos, plasmáfonos, electrófonos. Elementos: tierra, agua, aire, fuego, quintaesecia/abstracto. Estados: sólido, líquidos, gases, plasmas, informático. https://es.wikipedia.org/wiki/Organología#Organología_elemental
[xxvii] Idem. Nota 9.
[xxviii] Éric Laurent ¿Qué es un Psicoanálisis Orientado hacia lo Real?.  Conferencia impartida en el Ateneu Barcelonés el 8 de junio de 2014. Se encuentra disponible en: http://www.jornadaseol.com/026/lecturas/textos-de-orientacion/pdf/que-es-un-psicoanalisis-orientado-hacia-lo-real.pdf
[xxix] Jacques Lacan, Seminario 18. De un discurso que no fuese del semblante. Clase del 12 de mayo 1972 llamada "Lituraterre". No editado.
[xxx] Sigmund Freud, Obras completas VIII Ed. Amorrortu, Cap II. #IV. El mecanismo de placer y la psicogénesis del chiste. "Como punto de partida tenemos el discernimiento cierto de las fuentes de que fluye el placer peculiar que nos depara el chiste. Sabemos que podemos caer en el espejismo de confundir el gusto que nos produce el contenido de pensamiento de la oración con el placer del chiste propiamente dicho, pero que este mismo tiene en lo esencial dos fuentes; la técnica y las tendencias del chiste. Lo que ahora querríamos averiguar son los caminos por los cuales desde esas fuentes se produce el placer: el mecanismo de ese efecto placentero." pág. 113.
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sselvejer · 8 years ago
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Non Places
(c) Steen Selvejer
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grandschamps · 6 years ago
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Technè 3 : illimitations #illustration #loop #bichromie #dessin #drawing #smartphone #dna #adn #sketch #sketchbook #sketching #illustrator #photoshop #instaart #sunday #orange #doodle https://www.instagram.com/p/BkIre3Cj8SN/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1fbrdwxacon05
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astratv · 2 years ago
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Ιταλία: Πρωτιά στις δημοσκοπήσεις για τους Αδελφούς της Ιταλίας – Προβάδισμα στη συντηρητική συμμαχία
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telodogratis · 2 years ago
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Elezioni Palermo, intention poll di Technè, Lagalla tra il 43% e il 47%
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fioralbafiore · 4 years ago
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Festival Technè e Teatro
Festival Technè e Teatro
Il Festival in streaming è un nuovo format che è stato realizzato al Teatro Tredici, nel Quartiere 2, gioiello dell’Art Decò, visibile dal 7 marzo fino al 27 marzo.La caratteristica del Festival è l’utilizzo delle nuove tecnologie per il teatro, che necessitano naturalmente di nuove competenze, come la grafica 3D, il coding, le tecniche di riprese e montaggio video e strumentazioni particolari…
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dv-vilt · 5 years ago
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13 indringende cirkelzagen (12/14)
13 indringende cirkelzagen (12/14)
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XII. (cfr. Stelling 28 bis: ‘seks is de enige voering van echte communicatie)
dat Er geen brug is, de weg Altijd inklapt, de vingers haken, maar olie doet hun de wanden glanzen. Eén op vijf eendjes nekt zich nog over de vijver als een weerbarstige puist van inzicht op de gladde technè van het neo-scholastieke denken. De jagers (M/V/O) richten
de lopen. Kijk. Indien correct opgesteld…
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residancexl · 7 years ago
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Conversazione con #Simona Bertozzi
Francesca Giuliani: Mi parli del nuovo progetto artistico “WONDER(L)AND”?
Simona Bertozzi: Dopo l’estesa progettualità dedicata al mito di Prometeo, dove il riferimento alla technè si traduce in un esercizio anatomico potente e rigoroso volto a segnare il perimetro compositivo della scrittura coreografica, ho sentito la necessità di ri-prendere spazio e tempo per immettermi in un nuovo percorso di creazione. Ho pensato così a "WONDER(L)AND", progetto non finalizzato all’immediata chiusura di un lavoro ma frequentato come territorio di pratiche, di dialoghi, di visioni e di incontri. Un territorio in cui il linguaggio del corpo, la danza e la coreografia sono sostanza e strumento per la creazione di un “sottobosco” di eventi e di “invenzioni” performative, il cui filo conduttore nasce da una comune aderenza all’idea di stupore e meraviglia.
Francesca Giualini: Qual è l’immaginario che sta nutrendo questo nuovo lavoro?
Simona Bertozzi: Da Platone e Aristotele sappiamo che lo stupore è incipit per eccellenza del pensiero filosofico. Provare stupore e meraviglia sbilancia, depista, pone nuovi quesiti e produce nuova conoscenza. Per Aristotele, che identifica con il thaumazein lo stato d’animo della meraviglia, siamo di fronte all’oscillazione tra il sorprendente e il perturbante, tra la “gioiosa” perentoria affermazione del proprio agire e il disorientamento, l’impatto che ci sorprende quando una visione o un evento, di qualsivoglia natura, sopraggiunge a mutare il nostro sguardo verso le cose. Per nutrire l’immaginario, orientare la ricerca gestuale e il processo di costruzione del movimento, ho selezionato numerose immagini da riviste, reportage, opere pittoriche in cui appaiono corpi, individui e moltitudini la cui postura è fortemente toccata, intaccata, manipolata dall’ambiente circostante, da un particolare rapporto con la natura, con l’habitat e le sue condizioni “climatiche”. I corpi appaiono a volte come fuori scala in altre come emersioni di ostentata fisicità, netta e perentoria. Ho scelto alcune biografie, a mio parere “sorprendenti”, senza riservare loro un intento narrativo ma assumendone prospettive e visioni rispetto al contesto socio-culturale che hanno segnato con la loro testimonianza. Per citarne alcune, Yuri Gagarin, Muhammad Ali, Marie Curie… E continuo ad assorbire suggestioni e meraviglie dai versi di Walt Whitman e da Thoreau (Walden). Per come evidenziano con potenza, vigore - ma anche con leggerezza e apertura ritmica - la declinazione polifonica del corporeo, il suo essere parte di un tutto: organico e inorganico, enciclopedico e cosmico.
Francesca Giuliani: La danza si potrebbe sintetizzare - molto a grandi linee - come un dialogo in azione tra corpo, spazio e tempo. Come incidono nella nuova scrittura coreografica le due parole guida del progetto, Stupore e Meraviglia?
Simona Bertozzi: Incidono immediatamente sulla dimensione della fisicità. Cambiano la postura. Sbilanciano. Pur mantenendo, al contempo, una necessaria connessione con l’origine, con l’incipit del loro dinamismo. Provocano uno spostamento ma non annullano la dimensione precedente. Traslano, ruotano, “affezionano”. Non tendono alla risoluzione, al livellamento delle tensioni vettoriali. Anzi, una eventuale quadratura o compensazione nella forma, che si potrebbe identificare con una piena comprensione della ragione di stupore e meraviglia, ne annullerebbe la natura di accoglienza e attraversamento, la mobilità di immaginario e l’avvicinamento alla naturalità. Muoversi con meraviglia è partecipare all’intero meccanismo ambientale di cui la fisicità del singolo è solo una parte, poi c’è tutto il resto, vegetale, minerale, siderale…
Francesca Giuliani: Cosa ti porti a casa da questi periodi di residenza?
Simona Bertozzi: Ho appena concluso le prime due residenze inserite nell’ambito del progetto ResiDance XL. Al CSC di Bassano ho lavorato con Stefania Tansini, danzatrice con cui collaboro dal 2014, gettando con lei le prime visioni e azioni per la creazione di un solo. Con Stefania la “meraviglia” di questo nuovo percorso è stato potersi gustare una dimensione temporale dilatata del lavoro e della pratica, aperta verso un orizzonte visionario e immaginifico fatto di dialoghi, racconti e immersioni nell’esercizio corporeo, a tratti estenuante, serrato, altre volte più fragile, pulviscolare… A Teramo ho riunito, per la prima volta, Orando Izzo, Elisabetta Bonfà e Angelo Petracca ed ho cercato di valorizzare proprio la dimensione aperta, sbilanciante, dell’incontro.Ho prodotto uno spaesamento generale, mio incluso, pur nel ruolo esterno di coreografa, proponendo modalità di dialogo gestuale e di transizione dinamica volti principalmente ad aprire orizzonti di percezione e criticità nel dialogo fra i corpi. Una pratica che si rigenerava nel processo e non nella previsione di una configurazione finale. Credo che entrambe queste tappe di lavoro abbiano rappresentato, nella dimensione del pensiero e nell’esplorazione del materiale danzato, un ingresso già pienamente immersivo per la natura del progetto "Wonder(L)and". Attendo con impazienza le prossime due residenze di Ottobre e Novembre, quando incontrerò altri performer e collaboratori.
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verabugatti · 6 years ago
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My last mural "AUT AUT", ph. @andrea_zampatti_wildlights Ancora grazie alla magica crew di @thetruequality ai sostenitori del progetto e a tutti quelli che sono passati a salutarmi! Il pezzo si trova a Brescia in via Abbazia, angolo con Via Svevo. #verabugatti #thetruequality #streetart #urbanart #walls #autaut #quartieresanbartolomeo #bresciastreetart #linkurbanartfestival #streetartcities #restiamoumani #streetart #arteurbana #walls #stayhumans #avereoessere #psicostasia #librodeimorti #eschilo #21grammi #franchiekim #streetphotography #street #photography #streetstyle #photooftheday #instagood #urban #italia #picoftheday #brescia #murales #arte #travel #graffitiart #wall #artwork #streetarteverywhere #painting #photo #mural #architecture @comunedibrescia Fondazione comunità Bresciana Fondazione ASM Associazione Culturale Technè Franchi&Kim @nanninember_mini @carmebrescia Cooperativa il Calabrone (presso Brescia) https://www.instagram.com/verabugatti/p/BvROOc2nK5C/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=7mtwph7jf5fg
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