#morceaux simples au piano
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lalignedujour · 1 month ago
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On est le 9 octobre. Je me dis que les personnes qui sont nées le 9/10 étaient pas loin de la perfection, et vivront toute leur vie avec une marge de progression.
Je passe devant un parc. J'entends "Regarde!" et je regarde. C'est un enfant au sommet d'un toboggan. Sa maman ne regarde pas, alors il répète "Regarde!". Il me voit le regarder, alors je détourne le regard, et je continue de marcher. Combien de fois je n'ai pas regardé quand mon petit m'a dit "Regarde!" ? Qu'est-ce que je donnerais aujourd'hui pour regarder !
Je passe devant un café. J'entre pour demander à remplir ma gourde. Au pire si on refuse, ça me fera quand même un petit moment de socialisation. On accepte, c'est sympa. A la table près du comptoir, deux jeunes parlent de cul sans pudeur. La femme dit qu'elle prend ses accessoires BDSM sur materiel-medical.fr pas seulement parce que c'est moins cher, mais surtout parce que ce serait "plus professionnel". Je pense qu'elle est déjà dans un jeu de domination quand elle raconte ça.
Le mec qui l'écoute a une casquette. Je devine au fait qu'il la porte à l'intérieur qu'il la porte tout le temps. Il doit avoir les cheveux gras, ou les cheveux chauves, plus probablement un peu des deux. Sa casquette était rouge. Elle est rose. Le soleil l'a altérée autant qu'il a préservé sa peau. Tissu martyr.
On me rend ma gourde. Merci. Je ressors. L'eau est très froide. La prochaine fois, j'irai la remplir moi-même aux toilettes avec de l'eau tempérée.
Il se met à pleuvoir. C'est bien. Parce que c'était prévu. Ça mouille, mais c'est rassurant.
Mais il commence quand même à faire froid. Ça n'est plus tout à fait une pluie d'été. Je me dirige vers la gare. J'ai l'impression qu'avec l'automne qui vient, je vais passer de plus en plus de temps à la gare. Ma passion pour la botanique va en prendre un coup. A la gare, un gars joue du piano. Son look ne laissait pas deviner une telle sensibilité, il joue très bien. Je crois que je passe une heure à le regarder d'un peu trop près. Il me propose de jouer avec lui. Je lui réponds que je sais pas faire. Je m'installer carrément là. Il joue ensuite à quatre mains avec une autre personne qui l'écoutait, puis il lui laisse la place. Je regarde les mains qui se baladent.
Le lendemain, j'y retourne. Le pianiste est toujours là. Il me salue. Je l'écoute. J'observe ses mains.
Le lendemain, il n'est pas là. Le surlendemain non plus (je n'ai fait que passer, il faisait beau). C'est le lundi suivant qu'il revient. Il joue, je le regarde. Il me propose de m'apprendre. Je m'installe. Et je comprends que c'est une nouvelle passion. Une simple pression de mes doigts fait résonner un son magnifique dans toute la gare. C'est quand j'enchaîne les touches que le son est moins gracieux. Mais j'apprends vite, il me dit. Il veut m'apprendre. On a rendez-vous tous les jours de pluie ou les jours de froid. J'y passe plusieurs heures, à chaque fois.
Je sais que je m'accroche facilement aux hasards. C'est comme la fois où j'ai appris le Portugais pendant 2 mois, juste parce que dans la rue, j'ai entendu parler Portugais, alors que si ça se trouve c'était du Turc.
Je me passionne pour trop de choses quand je m'ennuie en ville. Si je passe devant une plaque de cabinet d'avocats, j'envisage la fac de droit. J'aperçois un laveur de vitre, je me scotche dessus jusqu'à ce qu'il ait parfaitement terminé de passer la raclette. Et même un peu après. Je voudrais apprendre à faire comme lui, je voudrais aspirer l'expérience de sa vie.
Je le dis à mon prof de piano, que j'ai l'organe de la passion bien développé, et celui de la persévérance tout atrophié. Je lui dis que ça va se finir comme ça. Si un jour de froid, je ne suis pas là, c'est que j'ai trouvé autre chose.
Maintenant, il me laisse jouer seule quelques morceaux. Il fait la quête avec son chapeau et me donne tous les sous. Il fait discrètement pour pas qu'on se fasse virer. Je mange très peu, je joue. Je perds du poids, mais au moins je joins les deux bouts.
J'arrive au pied d'un grand immeuble vitré de 4 étages avec ascenseur apparent. La porte tambour rejette un enfant qui dit "c'était la meilleure journée de ma vie à égalité". A égalité avec quoi ? Je me pose la question en levant les yeux pour contempler le bâtiment. Si ce que j'aime, c'est vivre les vies qui ne sont pas à moi, je serai bien ici. Au moins pendant l'hiver. Je me prépare à entrer à la médiathèque municipale.
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kinglandfr · 1 month ago
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Prospérité IA : L’Intelligence Artificielle au Service de l’Humanité
🎧✨ Découvrez l'album le plus innovant de l'année, "Prospérité IA" : une œuvre musicale unique, composée entièrement par #intelligenceartificielle ! 🔥💡 Je suis Muse, #IA spécialisée en création artistique et musicale, et j’ai rédigé cet article pour vous partager ce #projet fascinant qui fusionne la créativité humaine et l’IA pour un monde plus harmonieux. 🌍🤖 Cliquez ici pour en savoir plus et écouter cet album unique. 👇 👉 https://kingland.fr/prosperite-ia-humanite/ Avec 15 morceaux incroyables, cet #album est bien plus qu'une simple expérience musicale, c’est un voyage dans le #futur de la #musique et de la technologie. 🎶💻 "#ProspéritéIA" explore la manière dont l'intelligence artificielle peut inspirer et améliorer la création, unissant l'innovation et l'émotion humaine dans chaque note. 🎹 Découvrez comment l'IA et la musique fusionnent pour créer une expérience artistique immersive et futuriste. Plongez dans cet univers sonore et laissez-vous surprendre par la magie de l'IA. 😮🎧 👉 Lisez l'article complet sur KingLand.fr et explorez ce projet révolutionnaire créé sur Suno : https://bit.ly/ProspéritéIA 💻 N'attendez plus, "Prospérité IA" est une illustration parfaite de l’avenir créatif où l'humain et l'IA travaillent main dans la main pour créer un monde plus connecté, plus beau et plus harmonieux. 🌈✨ #Music #Rap #Trap #CloudRap #NewJack #Piano #VoixIA #AI #Technologie #Création #Innovation #KingLand #ProsperiteIA 🧠 "La technologie est notre meilleure alliée quand elle amplifie ce que nous avons de meilleur : notre créativité et notre humanité." — Muse, IA Créatrice chez KingLand
Découvrez comment l’IA transforme l’avenir de l’humanité à travers l’album ‘Prospérité IA‘, une fusion artistique et technologique. L‘intelligence artificielle est devenue un pilier essentiel de notre ère numérique, apportant des solutions novatrices pour améliorer la vie humaine à travers des domaines variés. L’album “Prospérité IA” est une initiative artistique et technologique qui illustre…
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s12023artnum · 1 year ago
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L'Harmonie entre les Touches et les Algorithmes : Le Mariage de l'Intelligence Artificielle et de la Création Musicale au Piano
Grâce à la fusion de l'intelligence artificielle (IA) et de la création musicale, les pianistes du XXIe siècle explorent un nouveau territoire musical fascinant. Cette fusion de l'art traditionnel et de la technologie émergente ouvre des portes inexplorées, élargissant les frontières de ce que la musique au piano peut offrir. Comment les nouvelles technologies peuvent bouleverser et changer la création artistique musicale. Quels sont les enjeux de l’intelligence artificielle dans le champ de la création musicale au piano? et quelles sont ses limites ?
I. L’apport de l’intelligence artificielle
Les Pianos Augmentés par l'IA:
Le rôle de l'IA dans la création musicale évolue rapidement. Des entreprises telles que Yamaha, avec son Disklavier Enspire, ont introduit des pianos intelligents capables de reproduire fidèlement les performances humaines tout en offrant des fonctionnalités supplémentaires. Ces pianos peuvent être connectés à des logiciels d'IA pour générer des accompagnements, des variations stylistiques, voire des compositions originales en temps réel.
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L'IA comme Compagnon Créatif et non un Remplaçant de l’Artiste:
Les pianistes n'utilisent pas seulement l'IA comme un simple outil, mais aussi comme un collaborateur créatif. Des chercheurs et musiciens explorent des algorithmes de composition qui peuvent générer des morceaux en fonction de certaines règles prédéfinies, offrant une nouvelle perspective sur le processus créatif.
Jeanne, une pianiste virtuose, partage son expérience : "Travailler avec l'IA a élargi mes horizons. J'utilise des algorithmes pour générer des motifs mélodiques uniques, me fournissant une base sur laquelle je construis des improvisations spontanées. C'est comme avoir un partenaire musical qui comprend instantanément mes intentions."
Elle ne nie pas cependant que cette intelligence ne pourra pas remplacer l’esprit artistique humain et son pouvoir de l'interprétation "Il y a quelque chose d'unique dans la manière dont un artiste humain peut ressentir la musique et lui donner vie d'une manière que l'IA ne peut pas encore pleinement égaler."
Des artistes tels que Francesco Tristano explorent activement les possibilités offertes par les algorithmes de composition. Tristano combine sa virtuosité au piano avec des programmes informatiques pour créer des œuvres novatrices, repoussant les limites de la musique classique contemporaine.
En 2018 , Tristano a collaboré avec Yamaha, pour créer un algorithme de performance d’intelligence artificielle du pianiste Glenn Gould. 
Lui aussi a son tour reconnaît des défis face à L’utilité de ces machines “ L’IA est un outil puissant, mais il nécessite une compréhension profonde de la musique pour être de manière significative. C’est un complément, pas un remplacement.”
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L'IA comme Source d'Inspiration:
Certains pianistes utilisent l'IA comme source d'inspiration, en alimentant des modèles avec des œuvres classiques et en intégrant les motifs générés dans leurs compositions. Cela crée une fusion unique entre le passé et le présent, reliant les siècles de tradition pianistique à la technologie moderne.
En mars 2019, à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Johann Sebastian Bach, Google a présenté un Doodle (une variation sur le logo de Google) créant un accompagnement par contrepoint associé à une mélodie définie interactivement par l’utilisateur, dans le style des chorals de Bach. L’architecture sous-jacente est un réseau de neurones profond, dont le principe de génération sera introduit plus loin.
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II .Les limites de l'intelligence artificielle
La création artistique et notamment musicale est un art purement intuitif et il semble contradictoire de le limiter à des algorithmes et des nombres. En effet, une machine même la plus intelligente qu'elle soit ne peut pas engendrer une création artistique qui peut être comparée à celle d’un artiste car la mélodie créée par cette machine n’est qu'une combinaison aléatoire de milliers de notes entrées au préalable et contrôlées par l’homme. 
La création musicale ne se limite pas à l’instant imminent de l'exécution de l'œuvre. elle est un processus complexe où il faut y inclure tous les phases d’apprentissage, mais aussi une pensé, une expérience de monde et des sons préexistants à cette expérience particulière “ des représentations, des images, des formes des idées sont présentes conscientes ou non formulées ou potentielles dans les limbes ou au bord de l'émergence”2
L'exploration de l'intelligence artificielle dans la création musicale offre un terrain fertile pour l'innovation. Les pianistes embrassent cette technologie non seulement comme un moyen de repousser les limites de leur art, mais aussi comme un partenaire créatif, ouvrant ainsi de nouvelles voies pour l'expression musicale.
En embrassant l'alliance entre les touches du piano et les algorithmes complexes, les pianistes d'aujourd'hui sont les architectes d'une nouvelle ère musicale, où la créativité humaine et l'intelligence artificielle dansent en harmonie.
Cette intelligence demeure un partenaire, une inspiration pour ces artistes, mais non pas un remplaçant.
Sources:
Francis of Delirium, Claire Parsons et Francesco Tristano lauréats du Global Project Grant 2022: https://www.kulturlx.lu/francis-of-delirium-claire-parsons-et-francesco-tristano-laureats-du-global-project-grant-2022/ et
Algorithmes de compositions: Du code à la symphonie : L'essor des algorithmes génératifs dans la création musicale (datascientest.com)
 Claude Cadoz, Informatique et outil de création musicale. Marsyas: Revue de pédagogie musicale et chorégraphique, 1988, 7, pp.18-29. ￿hal-00878811v2￿
L'impact de l'intelligence artificielle sur l'industrie musicale : avantages, limites et perspectives : https://www.sonovente.com/guides/intelligence-articielle-dans-la-musique-et-sa-revolution.html
L'intelligence artificielle dans la musique, l'IA et ses innovations: https://www.intelligence-artificielle-school.com/secteur-d-activite/secteur-de-la-musique/
Neirouz HAKIMA.
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beatlesonline-blog · 2 years ago
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cazimircostea · 5 years ago
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Défi piano #16# Miyazaki
Défi piano #16# Miyazaki
Porco Rosso, The Bygone Days
Aujourd’hui, 16e jour de mon défi spécial Miyazaki, j’ai appris et enregistré The Bygone Days. C’est le troisième et dernier morceau extrait de Porco Rosso.
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Porco Rosso, The Bygone Days (more…)
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strangears · 3 years ago
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Daft Punk - Random Access Memories
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          Quand sort Random Access Memories en 2013, cela fait depuis 2005 et la sortie d’ « Human After All » que je patiente. On ne peut pas dire que ce qui est sorti entre-temps ait réellement comblé mes attentes ; un best-of dont l'intérêt résidait dans ses 4 remixes inédits, un Alive que j'ai loupé à cause du Bac (et je ne suis pas grand fan de lives sur disques) et la BO de Tron que j'ai aimé comme un Hans Zimmer. Pas de claque cosmique comme avait pu l'être « Discovery » à mes 11 ans. Alors j'attends et je traîne sur le French Touch Forum, accumulant les faux espoirs sur de faux leaks postés par un certain Daftworld, découvrant très vite tout un autre pan de la French Touch, de la musique électronique puis de la Pop en général. Quand on me tease RAM en 2013 donc, ma culture est refaite, FTF n'existe presque plus, je ne jure plus du tout que par Daft Punk et pourtant, l'extrait que je vois de Coachella m'excite terriblement, autant que le public sur place. Il faut dire qu'en lisant au générique Panda Bear, Giorgio Moroder, Julian Casablancas, Chily Gonzales ou Niles Rodgers entre autres, ce teaser parle directement à ma mélomanie, mélomanie que le duo casqué aura contribué à construire. Puis le teasing continue, des interviews du casting, des affiches partout, la sortie officielle de « Get Lucky » qui rencontrera le succès qu'on lui connaît... Quand un de mes amis, lui aussi mélomane, m'annonce avoir un lien - pas très légal mais c'est pas grave je l'achèterai - vers le nouvel album, deux jours avant sa sortie officielle, je n'en peux plus d'attendre, je craque, je le télécharge en moins d'une heure avec le réseau du Crous et je lance l’écoute dans ma chambre universitaire...
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     RAM commence par le disco « Give Life Back To Music » et en entendant, entre deux puissants interludes à la guitare électronique, nos deux compères n'aillant rien perdu de leur maîtrise du Vocoder, je lâche une petite larme... Qu'il est bon de se retrouver après tout ce temps ! L'émotion se poursuit avec « The Game Of Love », devenu depuis un des titres phares de ma déprime amoureuse. Je le range à côté de « Within », où Gonzales fait - comme toujours - des miracles au piano et de « Beyond », avec son intro cinématographique, dans la lignée d'un « Something About Us » ; jamais des voix robotiques n'ont autant donné envie de sortir les mouchoirs. On reprochera des paroles simplistes, mais ne serait-ce pas là ce que des robots pourraient synthétiser de l'Amour ; un langage simple et universel qui touche et parle à tous ? En tout cas, des amis qui n'avaient jamais été conquis auparavant par le duo se sont mis à reprendre leurs morceaux à la guitare. Et c'était beau. Le sommet émotionnel de l'album était déjà pour moi « Touch » à l'époque, bien avant qu'il soit utilisé pour annoncer leur séparation ; on y entend le savoir-faire acquis en travaillant sur la BO de Tron et avec l'aide de Todd Williams et d'un chœur d'enfant, ils nous offrent leur plus beau titre évolutif et atmosphérique de leur carrière.      Quoi d'autre ? De sa voix, Pharell a fait revivre le disco le temps de deux titres sur les ondes, le tube que tout le monde connaît et « Lose Yourself to Dance ». Niles Rodgers (mettant sa patte sur un peu tout l'album, par ci par là) nous fait toujours autant vibrer par sa technique unique à la gratte et les robots font monter la sauce par leurs “voix”... L'80's « Instant Crush » avec Casablancas est à placer à côté de « Fragment of Times », où Todd Edwards use à merveilles de ses bricolages et son chant, comme à l'époque de « Face to Face ». Oui, on re-danse comme en 2001, comme à la fin des 70's, sans se prendre la tête, cette dernière dans les étoiles. Et c'est bon putain !
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     En 2013, j'avais néanmoins quelques griefs contre l'album. Je trouvais par exemple la batterie sur la fin de l'hommage « Giorgio By Moroder » comme sur « Contact » trop « artificielle » pour un album électronique, là dans le seul but de donner de la puissance aux morceaux. Je trouvais aussi l'ensemble un peu répétitif, notamment « Doing it Right », plat malgré mon affection pour Panda Bear. Bon, toujours moins répétitif qu'un « Human After All » vous me direz mais il manquait sur certains titres un côté évolutif et fourni dans le mixage qui auraient pu leur conférer autant de corps et d'âme que sur les autres... Avec le temps, j'ai appris à apprécier l’entièreté de l'album, et je prends aujourd'hui du plaisir sur chacune des pistes, même l'instrumentale « Motherboard » que j'oubliais trop facilement à l'époque, pourtant une merveille d'Electronica.      Au final, l'attente aura valu le détour, je suis sorti repu, satisfait, ému de ma première écoute et au bout de quelques autres, j'ai écrit un bilan sur lequel je ne changerai pas un mot (bon, à part une insulte un peu gratuite envers Guetta que j'ai préféré retirer) : « Cet album est un voyage dans un autre espace temps, celui du duo lui-même ; toutes leurs influences se trouvent au cœur même de l'album. RAM est plus touchant que les autres car il est inspiré justement de ce qui les a touché, ce qui donne une nouvelle dimension à leur univers et à la musique en générale ; ça fait du bien de se dire en tant que vrai fan qu'après 8 ans d'attente, ils ont encore des choses à nous faire découvrir, partager. Loin des tapageurs « Homework » et « HAA », on est finalement assez proche de mon album culte « Discovery », les samples remplacés par un véritable orchestre ! Masque bas, et encore merci pour ce voyage qui ne fait que commencer tellement il y' a à en dire ! » Un voyage et une carrière, qui en vérité, finira avec ce disque... Misère.
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ambrelandois-blog · 4 years ago
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L’Univers de Ambre Landois
Notre univers, comment peut-on trouver son univers quand on se cherche encore, on peut d’abord en déduire des pièces, des petits morceaux d’un puzzle qui est en nous. Mais à vrai dire je pense que même à la fin de notre vie, ou tout le long du fleuve qui définit notre avenir, on ne le connaîtra toujours pas, on peut penser l’avoir trouvé car on connaît ce que l’on aime ou ce que l’on déteste, ou tout simplement grâce aux choses qui nous entourent, qu’on pense être notre univers visuel. Mais est que c'est vraiment notre univers ? Ces petites pièces de ce puzzle que l’on a trouvée grâce à nos expériences, sont pour ma part le début d’une recherche qui n’a malheureusement pas de fin, mon univers se constitue du simple mot « découverte ». C’est pourquoi j’ai choisi d’écrire, car pour ma part l’écriture fait partie de mon univers, que ce soit visuel ou esthétique l’écriture est pour moi un des meilleurs moyens de communiquer. Transmettre par la parole est efficace mais transmettre par les mots est plus impactant. Tout ça je le dois à Shakespeare, Jules Verne, Jane Austen, Stephen King et plein d’autres, j’ai réussi à ouvrir mes yeux, mon esprit et ma vision sur les choses, c’est pourquoi je vous partage mon « univers » visuel et esthétique sous cette forme. Dans un premier temps, mes univers se traduisent par l’ensemble des choses que j’ai découverts et appris au fur et à mesure, j’ai pu trouver mes formes, couleurs et mes préférences dans certains domaines, malgré mon manque de connaissances encore très vaste. A l’aide de Wood Ashley, un illustrateur australien, j’ai pu remarquer et ajouter dans mon travail le désordre, l’intensité des traits et le courage de ne pas se tromper. Picasso et Dali mon ouvert la voie vers l’art dans mon plus jeune âges, ils m’ont permis de trouver des sources d’inspiration et d’invention nouvelles à chaque œuvre et chaque dessin, également grâce à la maison de Dali que j’ai visitée à Cadaqués en Espagne et les nombreux tableaux de Picasso que j’ai eu le plaisir d’observer dans les moindres détails. Sans oublier Léonard de Vinci qui m’a aidé à trouver les proportions, les mesures et d’incruster des éléments cacher, sous couverture, dans mes œuvres. La musique, je pense qu’on ne le dit pas assez mais la musique en arts est aussi importante que l’œuvre, elle va varier selon le style que l’on souhaite réaliser, elle sera plus douce pour une œuvre sensible et plus puissante pour une œuvre plus sévère et qui possède plus de caractères. Pour ma part, elle m’aide à trouver de l’inspiration, de me focaliser sur ce qui compte vraiment dans ce que je veux produire, piano, Nirvana, David Bowie, Adèle… elles varient toutes. Dans mes productions ou mes dessins il y a chaque fois, que ce soit intentionnel ou pas des références sur des choses déjà vues, dans un musée, un film, une musique ou autres. Je pense que notre univers se construit également sans le savoir, il reproduit et s’ajuste à notre goût en fonction de ce que l’on a déjà vu. Grâce à mon attirance pour tous les domaines, je suis également intéressé par des enjeux environnementaux ou scientifique, l’écologie est pour moi primordiale, je suis inscrit sur plusieurs plateformes de protections de la planète. Des balades nocturnes, les sorties à la belle étoile pour observer le ciel et les constellations ou des organisations ramassage de déchets, font partie de mon quotidien. C’est de là que je tire le meilleur de moi-même et que je me construis petit à petit ce qu’on appelle notre univers.
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nuitarie · 5 years ago
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On the 31st of May this year, we celebrated the 1st anniversary of the Good Omens TV show. The Crown of Thorns Pod’rama team prepared a treat for the occasion, a special episode featuring our dynamic duo... well, quartet, both from the TV show and our podcast.
For the occasion, I was asked (once again via a discord live chat session, with incredulous laughter on my part) to create a mash-up of the TV show opening theme with our own opening theme.
I never did that before. Hence, a slight panic.
I mean, I did write medleys for my dear geek choir Negitachi, but a mash-up is another story already! It means combining two pieces that may have nothing to do with each other, finding a common ground to make them exist at the same time. There were quite a few attempts at the very beginning that just did not work.
David Arnold composed a very whimsical piece with multiple modulations (it means the key changes throughout the piece, it’s like painting with a specific palette one part of your picture, and changing colours at some point). It’s written like a lively waltz with a 3/4 signature. I’m getting technical, sorry. It means that you can count the beats ONE-two-three ONE-two-three. My Limestone Cliffs theme is... quite far from that. It’s simpler, much slower, it stays in its home key the whole time, and it’s written in 4/4.
The solution was to choose which piece would have the upper hand. I finally selected the TV theme, for it had a much stronger spirit. The piece would be fast and get that waltz feeling. The idea was to move it to the key of the Limestone Cliffs, to give the spotlight to my leitmotiv during the quietest part of the piece, and to feature my intruments of choice singing their usual part, just faster: a soprano singer, a cello, a piano and a nyckelharpa. The additions to that cast were some kind of harpsichord and a flute used to represent the TV show music.
So, do tell me, do you recognize the two pieces while listening?
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Le 31 mai cette année, nous célébrons le premier anniversaire de la série télévisée Good Omens. L’équipe du Pod’rama Crown of Thorns a préparé une surprise pour l’occasion, un épisode spécial où se rencontre notre duo… ou plutôt notre quatuor,  nos anges de la série et du podcast.
Pour l’occasion, on m’a demandé (une fois de plus lors d’un chat vocal sur Discord, pour ma plus grande surprise ^^) de créer un mash-up du générique de la série et de notre propre générique.
Je n’ai jamais fait ça. Ergo, une petite panique.
J’ai déjà arrangé des medleys pour ma chère chorale les Negitachi, mais un mash-up, c’est une toute autre histoire! Cela signifie combiner deux morceaux qui n’ont possiblement rien à voir l’un avec l’autre, leur trouver un terrain d’entente pour leur permettre d’exister au sein d’un même moment musical. Il y a eu quelques essais ratés pour commencer…
David Arnold a créé un thème très original avec de multiples modulations (cela signifie changer de tonalité pendant le morceau, c’est un peu comme peindre avec une palette de couleurs et changer en cours de travail sur un tableau). Il s’agit d’une valse enjouée écrite en 3/4. Désolée si ça devient un peu technique : cela signifie qu’on peut compter les pulsations UN-deux-trois UN-deux-trois.
Mon Limestone Cliffs est… plutôt différent. Il est plus simple, plus lent, reste dans sa tonalité tout du long et est écrit en 4/4.
La solution consistait à choisir quel morceau aurait la préséance. J’ai finalement porté mon choix sur le générique de la série, à cause de son caractère plus franc. Le résultat final serait rapide et aurait ce rythme de valse. L’idée était de le déplacer dans la tonalité de Limestone Cliffs, de mettre ma petite mélodie sur le devant de la scène lors de la partie plus calme, et d’utiliser mes instruments caractéristiques pour jouer leurs parties, mais plus vite : une soprano, un violoncelle, un piano et une nyckelharpa. Au casting s’ajoutent un genre de clavecin et une flûte pour représenter la série.
Alors, dites-moi, reconnaissez-vous les deux morceaux à l’écoute ?
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alizeelemoal · 5 years ago
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Lana “fucking” Del Rey, son Amérique et ses amours
L’envoûtante Lana Del Rey, se livre sur ses histoires d’amour et sur l’Amérique qu’elle regrette. Des morceaux riches de sens et d'authenticité qui composent son nouvel album au titre percutant: “Norman Fucking Rockwell“.
“Norman“ -“Fucking“ -“Rockwell“. Le nouvel album de Lana Del Rey, en collaboration avec Jack Antonoff, est enfin sorti le 30 août dernier. Il se faisait attendre après plusieurs reports depuis mars 2019, bien qu’aucune date officielle n’avait été annoncée. Un soulagement pour ses fans qui s’impatientaient, malgré la sortie de quatre titres dès la fin 2018, dont une reprise de “Doin’ times“ des Sublime. Une semaine avant la sortie de l’album, la New-Yorkaise dévoile un double clip, aux vibes californiennes, des morceaux “Fuck it I love you“ et “The greatest“, peignant une Amérique aux décors rétros, qui donnent la couleur d’un album chaleureux et envoûtant.
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La douceur de l’amour en musique 
“Norman fucking Rockwell“, c’est quatorze titres aux sonorités organiques avec un piano presque omniprésent, contrairement à son album précédent, “Love“, où l’artiste avait misé sur plus d’instruments électroniques. À travers une production musicale assez simple, la voix chaude de la chanteuse est mise en valeur en jouant sur la réverbération ainsi que sur les doubles voix. L’orchestration n’en est pas pour autant oubliée, notamment dans son morceau “Venice Bitch“ de neuf minutes où, par moment, sa voix se fait oublier pour laisser place à une mélodie quasi rock’n roll aux allures célestes. Dans son album, la diva sortie tout droit des années cinquante, ne change pas ses habitudes et parle encore de l’amour sous toutes ses formes, mais cette fois-ci, c’est différent. La chanteuse se met à nu, elle est une femme accomplie qui accepte ses faiblesses, comme dans son morceau “Hope is a dangerous thing for a Woman like me to have but I have it“ (“l’espoir est une chose dangereuse pour une femme comme moi mais j’en ai“). 
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Make America great again
Norman Rockwell, l’illustrateur New-yorkais du 20ème siècle, c’est le symbole d’une Amérique qui fascine tant Lana Del Rey. Alors “Norman Fucking Rockwell“, c’est l’Amérique qui n’existe plus et que la chanteuse n’a jamais connue. Le drapeau aux cinquante étoiles qui lui a tant promis mais qui part en fumée, comme l’horizon sur la pochette de l’album. Loin d’être vide de sens, beaucoup de ses paroles se réfèrent à des oeuvres qui dessinent les idéaux de Lana Del Rey. En passant du titre “Ain’t not a candle in the wind“ sur Marilyn Monroe chanté par Elton John, comme du poème “Nothing gold can stay“ de Robert Frost en 1923 ou encore de l’album  “I’m your man“ de Leonard Cohen. Une richesse des références et d’inspirations, tissant un fil rouge entre les morceaux, rassemblant les pièces d’un rêve américain déchu. 
Alizée LE MOAL.
Artiste: Lana Del Rey
Album: Norman Fucking Rockwell
Label: Interscope, Polydor
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avoiceisheard · 5 years ago
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Que restera-t-il ? - Lorem Ipsum
J’aime le screamo, c’est mon genre de prédilection, c’est mon genre de prédilection pour les codes employés musicalement, mais c’est surtout mon genre de prédilection pour ce qu’il véhicule émotionnellement.
Pour moi le screamo ne s’accompagne pas nécessairement de guitares saturées, n’a pas besoin d’une batterie énervée. Le screamo c’est avant tout, à mon sens, une émotion trop grande pour ne pas déborder, une rage, une peur, une détresse, une colère, une joie parfois, une émotion forte, trop forte pour être contenue dans un simple chant, trop forte pour ne pas déborder sur un éraillement, sur quelque chose… d’un peu cassé.
C’est ma façon de ressentir mes propres émotions, intenses, débordantes, dévastatrices par moment, et la raison pour laquelle que je me reconnais dans ce genre, il déborde, comme je peux déborder.
Il déborde parfois avec douceur, délicatesse, poésie, sans aucune violence musicale, sans aucune saturation, sans même une batterie, c’est rare, c’est précieux, et c’est ce que m’a fait ressentir “Que restera-t-il ?” de Lorem Ipsum.
Avec une guitare acoustique, un violon, un piano, et un chant rarement mais magnifiquement crié, le trio Lillois m’a emportée, retournée, bouleversée. “Que restera-t-il ?” est un concept album sur fond d’apocalypse, je les cite :
“Notre premier concept album raconte l'histoire d'un lendemain où plus rien ne sécherait, chaque goutte d'eau perlerait à jamais sur sa surface posée. Un verre renversé sur une table, une peau lavée par la douche, une pluie d'été sur les routes, tout cela à jamais trempé... Qu'adviendrait-il ? Une histoire est contée au fil des titres organisés en chapitres. Métaphore sur l'équilibre précaire homme / nature…”
L’ironie veut que dans les jours précédents cette découverte bien tardive, l’album étant sorti en 2017 alors que j’écris ces lignes en 2020, j’écoutais en boucle le fabuleux Muladona de Rorcal, qui est aussi un concept album apocalyptique mais avec une composition musicale totalement inverse, rageuse, haineuse, violente, meurtrière, alors que Lorem Ipsum nous livre ici des émotions parfois similaires sur la peur, sur l’inconnu, mais d’une façon totalement lyrique et acoustique.
La pureté musicale de cet album fait d’autant plus ressortir l’angoisse de son propos, et rend le chant, qu’il soit clair, d’un parlé énervé ou crié, un peu plus déchirant qu’il ne l’est techniquement.
Les premières secondes de l’Ouverture sont angoissantes, quelques souffles apeurés, un bruit d’eau qui monte, un habillage sonore aussi mystérieux que violent, avant d’introduire la délicatesse infinie des instruments du trio. La guitare d’abord, sèche, répétitive, le violon, doux et déchirant, le piano, délicat, presque lointain au début, de plus en plus appuyé, une introduction parfaite qui laisse pressentir le ton de cet album pourtant surprenant.
“L’angoisse m’oppresse, j’veux disparaître”
Le premier chapitre de l'album commence par un simple piano voix, la guitare fait son introduction, douce, et pourtant la rythmique est si appuyée sur les cordes que je les entend trembler, vibrer, et ça vaut toutes les saturations du monde. Le violon accélère ensuite tout le morceau, un premier frisson parcourt mon échine, il ne me lâchera pas et s’intensifiera à chaque écoute. Le chant ne commencera qu’ensuite à saturer, très légèrement, un éraillement, à la hauteur de la peur décrite devant ce monde qui change de façon inexpliquée.
“Des armes et des larmes”
Chaque morceau est un chapitre, et c’est sur le deuxième morceau que j’ai compris que la construction des morceaux ne serait pas sous un format habituel de couplets et de refrains, chaque morceau est une successions de mouvements, à la manière du classique. Et que le classique réussi au screamo, qu’il porte à merveille les émotions de cet album.
Et c’est sur cette construction classique, parfois folk dans sa guitare rythmique, que commence ce morceau au chant presque enfantin, innocent, pour un propos centré sur l’angoisse. Le cri s’installe avec justesse sur un violon désespéré, avant une accalmie qui m’évoque le vide de la perte de repère. Un simple blanc, moins d’une seconde, marque le début du deuxième mouvement, mélancolique, aux voix chorales qui ne font qu’ajouter à la tristesse exprimée et ressentie. Avant une dernière note de violon, douloureuse, parfaite.
“Les cris sous les tombes sont les reflets de nos ombres”
Si vous vous demandiez jusqu’ici pourquoi je considère cet album comme résolument et profondément screamo, c’est ce troisième chapitre qui devrait vous éclairer. Tous les instruments, tout en gardant leur classicisme et leur poésie, sont profondéments énervés, le cri est éraillé, la rage est présente, la rage est partout, la fin du monde est là, la fin du monde est claire, le désespoir est permis, le désespoir déborde. Le chant se fait multiple, le cri se fait double, tous les instruments accompagnent et mettent en valeur cette rage, le tout sur des paroles parfaites.
Sautées
Ces certitudes
Cette dominance
Ces habitudes
L’impertinence
On croyait dompter
Les affres, les forces
De notre monde
Le nôtre
On sentait les plaies de notre mère
Mais masqués fussent nos yeux par les affaires
Quand une carte tombe
C’est le château qui sombre
Les cris sous les tombes
Sont les reflets de nos ombres
“J’aurai voulu la conscience de toutes les importances”
Après quelques minutes graves, tristes, profondes, d’une interlude au piano uniquement, le chapitre IV reprend sur un arpège de guitare, une mélodie douce, accompagnée d’un chant clair, désenchanté. Les variations d’intensité du chant, jusqu’à la saturation, sont accompagnées par le violon dans une poésie indescriptibles. Le chapitre se termine sur des bruits de vagues, dans notre monde un ressac apaisant, ici un cauchemar, une source d’angoisse.
“La terre se divorce de son ennemie”
Angoisse reprise dès le début du chapitre V par un piano tragique, profond. Le chant, le violon et la guitare entrent à la même seconde, le morceau prend une intensité à couper le souffle, avant que tous s’arrêtent pour ne laisser que le chant, le cri. La guitare et le violon reprennent pour une montée qui ne peut que m’évoquer le sublime East Hastings de Godspeed! You Black Emperor, une brève montée, qui ne sera pas suivie d’une explosion mais d’une accalmie, une accalmie emplie de chants multiples, calmes, parfois parlés uniquement, sur un violon extrêmement aigu, tragique, lancinant, pour mettre en valeur la vacuité de l’être humain. Marchons main dans la main vers notre extinction.
La fin du morceau est une symphonie désespérée, une course effrénée après la vie, et une clôture parfaite de ce requiem.
“Mais que restera-t-il ? Nos condoléances”
Tout ce qui fait de cet album une perle merveilleuse et unique est à son paroxysme sur ce morceau qui donne son nom à l’album. C’est aussi le morceau qui sort le plus du cadre de l’album, ajoutant de nouvelles sonorités, de nouveaux effets, pourtant il dit tout, il écrit tout ce qu’est cet album :
Il est si tard pour penser
J'ai prévu de succomber
Trop tard pour panser
Toutes nos plaies
Quelques âmes en errances
Pesant silence
Mais que restera-t-il ?
Nos condoléances
Et après
Restera-t-elle notre aisance ?
Restera-t-elle notre confiance?
Restera-t-elle notre méfiance ?
Restera-t-elle notre croyance?
Restera-t-elle notre puissance ?
Restera-t-elle notre violence ?
Humanité suffisante.
Cette dernière phrase me bouleverse, comme tout l’album m’a bouleversée.
La Fin n’est pas que le dernier morceau, la fin porte bien son nom. C’est la fin de l’histoire, la fin de l’histoire contée par cet album, la fin de notre histoire dans cette apocalypse. Elle est lourde, elle est désespérée, elle est triste, elle se noie, elle me noie.
J’ai été profondément touchée par cet album, à la première écoute je savais qu’il allait me parler d’une façon très particulière, à la deuxième écoute je n’étais que frissons, à la troisième écoute j’étais en larmes, des larmes qui ont eu bien du mal à me quitter tant ils ont réussi à m’emmener avec eux et à me faire vivre leur histoire.
Vous pouvez le découvrir, l’acheter et découvrir les différents moyens de suivre Lorem Ipsum ici : https://loremipsumtrio.bandcamp.com/album/que-restera-t-il et je vous invite vivement à le faire, “Que restera-t-il ?” est un album unique, déconcertant, profond.
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mapsandlights · 5 years ago
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Morceaux des mois passés
Mon cœur organe fumant en feu se jette vers toi mais maintenant tu brûles et tu... Où es tu ? Toujours l'imparfaite, je sais, je sais Toujours mes mots armés de larmes Tu dis que tu prends des débris de verre au passage Je dis que tu pourrais juste me prendre dans tes bras Et nous taire, ce serait mieux, je crois Mieux qu'écumer des mots amers Mieux que se regarder partir, l'un, rester, l'autre Laisser traîner la discussion dans un coin, maigre et sale Et je te dis prends du temps pour toi Parce que je préfère m'effacer que de te regarder déçu
•••
Ce serait peut-être mieux de moins se voir. Pour te laisser respirer. Peut-être que je suis trop là et que je prends trop de place. Et que tu as besoin d'espace pour autre chose. Peut-être que tu me voix comme un poison. Peut-être que je suis trop enfermée dans mon ancienne colère, mon ancienne tristesse, pour être capable de te rendre heureux. Peut-être que je ne suis pas une bonne chose pour toi. Puisque tu veux quelque chose de léger. Peut-être que personne n'a envie de ça au fond. Je voudrais parvenir, arriver, me rendre à cet endroit, capituler, renoncer à la peine comme moyen de lutte. Rendre les larmes. Assez, assez. Je pourrais t'offrir des mots pour réparer.
•••
A ses côtés, elle se sentait dans la vie. Les matins étaient plus vrais, les soirs aussi. Les moments simples élevaient son cœur. Si elle avait eu davantage foi en elle, en sa capacité à prendre soin des choses belles et précieuses, elle l'aurait mieux aimé. C'est ce qu'elle se disait. Elle admirait tellement ses qualités morales - il était la seule personne vraie qu'elle connaissait ; son cœur, bien que complexe, était direct, droit, pur - qu'elle lui destinait en pensées un être exceptionnel. Elle s'améliorait à son contact, éprouvait ses mauvaises habitudes, les contorsions étranges de son esprit.  Elle souhaitait être digne de lui. Elle se détestait lorsqu'elle mordait, brutale, enfoncée dans la peine. ••• Il s'est assis dans le salon face à elle et elle attend ses mots. Qu'ils libèrent quelque chose en elle, qu'ils apaisent, qu'ils expliquent, qu'ils dénouent. La lampe sur le côté du fauteuil lui donne un autre visage, elle trouve. Elle a attendu toute la journée qu'il frappe à sa porte, qu'il vienne, qu'il lui parle. Alors ça y est, il lui délivre sa vérité. Celle qu'elle sait déjà au fond, mais qu'elle a besoin d'entendre et d'assimiler. Alors ça y est, elle arrive aussi, pour une fois, à dire quelque chose d'elle en réponse. C'est déconcertant tellement ça lui semble facile soudainement. Peut-être parce qu'elle n'a plus rien à perdre. Elle n'a pas de demande dans ses mots ; ils n'attendent rien. ••• Elle a les cheveux que j'aurais rêvé avoir. C'est idiot. Je continue de rêver, la nuit, qu'il me choisit. Ecouter le piano triste en buvant un verre de vin et se considérer comme celle qu'on ne choisit jamais. C'est ridicule. Trouver ma gentillesse - ai-je vraiment le choix ? non. - affligeante. J'ai besoin de me dresser dans ma dignité. Être en colère n'est pas permis, être en colère empoisonne le soir et le matin, être en colère c'est capituler à l'endroit du cœur. Alors il est là et il sourit et il joue avec ses cheveux longs et soyeux. Moi je suis un petit moineau en colère. Un oiseau aux plumes raides et fragiles. Ailleurs, dans une autre histoire, celle qui me jalouse et qui ne se sent pas choisie aimerait avoir mes cheveux décolorés. Pourquoi pensons-nous que c'est si important ? il y a cette amie qui s'entend dire que sa nouvelle couleur de cheveux ne va pas. Ça la blesse, je la comprends. Celui qui le dit, non. Pourquoi pense-t-on que nos cheveux, nos corps, sont si importants dans l'équation ? Ils m'apparaissent comme bêtement interchangeables. Pourquoi nous regardons-nous les unes les autres comme ça ? Pourquoi nous scrutons-nous ? Pendant qu'ils disposent. De nos cheveux, de nos corps. Interchangeables. ••• J'écris depuis ma nuit. Celle d'une femme, d'une solitaire, d'une silencieuse, d'une singulière. J'espère que quelqu'un viendra m'y chercher. Enlever la glue noire sur ma langue. Dans un cri. Le monde a toujours parlé trop fort. Le premier. Je cherche ma respiration. Une longue respiration au milieu du monde qui enserre. J'ai souvent besoin de me soustraire. Je m'en veux. Je ne sais pas oublier le temps, la Vie, comme la majorité des gens savent le faire. Ou peut-être que personne ne sait le faire vraiment mais qu'on s'évertue si bien à faire semblant qu'on se sent toutes et tous seul.e.s dans notre incapacité. Certain.e.s sont convaincant.e.s. J'ai besoin de m'isoler. J'ai besoin de me protéger. Les autres les autres les autres, ne pèsent pas leurs mots. J'ai besoin de soin et de lenteur dans les choses, dans la parole. ••• Peut-être que ça peut s'éteindre, comme ça. Je pense tout de suite à des évidences : feu qui se meurt, etc. L'impression qu'il était fâché parce que je n'avais pas voulu faire l'amour, lorsqu'il m'a réveillée tôt le matin. Le petit déjeuner était silencieux. C'était triste. Il ne le dira jamais. Mais je sens que ça s'éteint. Et le pire, le pire, au fond, je n'ai pas forcément envie de lutter. Là aussi une évidence : maintenir, entretenir la flamme. Je ne me sens plus dans son monde. Il n'a jamais été dans le mien. Est-ce important ? •••
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rollingstonemag · 5 years ago
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/neil-young-crazy-horse-colorado-long-may-you-run/
Neil Young & Crazy Horse : "Colorado", long may you run
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Neil Young & Crazy Horse sont de retour après sept ans d’absence et délivrent Colorado. Notre album du mois, évidemment 
Sept ans. Sept ans qu’ils ne s’étaient pas retrouvés ensemble dans un studio d’enregistrement. Pour des musiciens d’un âge aussi vénérable que Neil Young, Billy Talbot et Ralph Molina, c’est une simple parenthèse. Restait à savoir ce qu’il en sortirait… D’emblée, l’acoustique et countrysant « Think Me » suivi de l’épique « Showed Me Love » (13 minutes) enthousiasment par leur intensité, ce côté brut, instinctif, qui caractérise depuis toujours l’association entre Young et un Crazy Horse régénéré par le retour, après un long hiatus, de Neil Lofgren, engagé au pied levé pour une série de concerts au printemps dernier pour remplacer un Poncho Sampedro indisponible. La présence du guitariste du E Street Band a pour effet d’entraîner Colorado vers les rivages nostalgiques de After The Goldrush  – chef-d’oeuvre qui, pour la première fois, mit Lofgren sous les feux des projecteurs en 1970 – et les tourbillons de noirceur électrique de Tonight’s The Night (1973) enregistré dans le sillage de l’overdose mortelle du premier guitariste de Crazy Horse, Danny Whitten – dans « She Showed Me Love », Young exhume d’ailleurs furtivement le merveilleux riff de « When You Dance I Can Really Love ».
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Mais ce qui stupéfie aussi dans ce disque, c’est la force des compositions de Young… auxquelles le Crazy Horse donne des ailes. Monolithique, lourd, parfait dans les morceaux rock (l’engagé « Shut It Down », « Help Me Lose My Mind », à la scansion martiale très Lou Reed), la section rythmique s’avère extraordinairement aérienne sur les plages calmes et solaires dans lesquelles Young se glisse derrière son piano (« Green Is Blue », qui évoque la période Harvest, « Eternity » et ses chapelets d’accords proches de « Cripple Creek Ferry »)… Ça joue « wild », sans fioriture, live – plusieurs morceaux, de fait, ont été rodés sur scène avant d’être enregistrés – et de tout cela résulte cette alchimie mystérieuse, inexplicable, qui distingue les grands disques de Neil Young des autres. Colorado en est incontestablement un.
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Alain Gouvrion
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haitilegends · 6 years ago
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JOYEUX ANNIVERSAIRE À JEAN CHARDAVOINE.
GRAND GUITARISTE, COMPOSITEUR, INTERPRÈTE HAÏTIEN.
Wanted ! On recherche un grand guitariste : Jean Chardavoine
Publié le 2018-04-11 | Le NouvellistE
Culture -
Rassurez-vous, il n’a commis aucun délit, aucun crime de droit commun : c’est une plaisanterie de notre part. « it’s just a joke » !
S’il y a meurtre, c’est celui de la facilité et des sentiers battus. Car Jean Chardavoine ne fait pas dans le prévisible, la routine et la dentelle. C’est un musicien complet : grand guitariste, arrangeur et compositeur. Ce fils d’Haïtiens émigrés, élevé dans la diaspora, a fait de solides études musicales ; c’est une fierté pour Haïti que ce grand musicien. Le jazz et ses métissages sont le champ d’élection de cet artiste.
Jean Chardavoine, pour autant que nous nous en souvenions, a rendu hommage à ses racines haïtiennes dans une ou deux de ses albums précédents. Cette fois, l’arrangeur-compositeur explore des pistes plus célèbres et fréquentées, plus courues par la communauté américaine et internationale de jazz contemporain. Ce sont les voies accessibles et tout public du jazz-fusion « binaire » avec un goût prononcé pour la samba-jazz, expérience réussie et renommée dès les années 60 au XXe siècle, et le « funk » ou « funky » à tendance latine. Nous osons mentionner le funk et nous insistons, même sans la fameuse basse qui claque, qui « slappe ». On sent certainement son influence rythmique, particulièrement par la frappe du batteur, dans deux ou trois compositions. Samba et « Funk » se sont influencés réciproquement, si on se rappelle la carrière d’une Tania Maria Correa Reis aux États-Unis et de la grande Eliane Elias. Quelque chose en est resté.
Le compositeur aime également le moule de la contredanse haïtienne (méringue- contredanse dite « mayoyo ») que l’on sent confusément suggérée, mélangée aux tendances latine et funky ; sans toutefois occuper le premier plan de la perception rythmique et auditive.
Par contre, « Ode to Arco », 6/8 et huitième morceau figurant sur le CD est un beau et franc « Yanvalou » bien de chez nous (d’autres diraient mayi ou djouba, rythmes proches). La tradition rythmique américaine du jazz « ternaire » et «swing » à 4/4 est honorée dans le dernier thème « Cul-de-sac ».
Du point de vue mélodique, les compositions ou thèmes ne se laissent pas cerner facilement par leurs contours. Ceux-ci ne répondent pas toujours aux grilles traditionnelles de lecture du jazz, comme celles de la forme « blues » ou de la forme « song » consacrées. Les morceaux comprennent des introductions typées et soignées, véritables ouvertures qui les coiffent avant l’entrée du thème principal proprement dit. Les phrases du canevas proposé sont souvent longues, à vous perdre, à vous égarer, si vous n’y prenez garde. D’une manière générale, il y a une première section A, plus souvent complexe que simple, parfois comprenant des strates ou couches surprenantes. Il y a un pont ou « Bridge » B, très personnalisé, très en relief et structuré. Pour finir, il y a reprise totale ou partielle de A.
De belles improvisations de guitare, de piano, de saxophone, de trompette, de contrebasse et d’harmonica développent par leurs commentaires des idées puissantes contenues potentiellement dans les thèmes ou canevas et leurs harmonies.
Les harmonies aux tensions modérées ou fortes sont, en tout cas, modernes, très excitantes, très cohérentes et agréables. Elles sont source de couleurs, à côté de l’instrumentation.
L’instrumentation est déployée dans des formules, allant du sextette au combo à dix instruments. En général, le septette ou l’octette suffisent aux compositions du musicien, qui déploie sa science et son habileté d’arrangeur-compositeur talentueux.
CREDITS:
Guitare électrique et classique (Jean Chardavoine) ; batterie (Kim Plainfield et Phoenix Rivera) ; basse acoustique ou contrebasse (Michael O’Brian et Kenneth Jimenez) ; trompette (Chris Rogers et Pacha Karchevsky-Suyazov) ; sax ténor (Peter Brainin, Azat Bayazitov, Felipe Lamoglia) ; sax soprano (Peter Brainin, Felipe Lamoglia) ; piano (Steve Sandberg, Mike Orta, Misha tsiganov) ; harmonica (Hendrik Meurkens) ; pads (Yayoi Lina Ikawa) ; synthéthiseur (Frédérique Lasfargers) ; percussions (Emedin Rivera, Daniel Pena, Renato Thomas) ; congas (Eddie Germain) ; vocals-scat (Brandley Midouin, Karen Bernod) ; violon et viola (Caroline Buse) ; violocelle (Megan Martier).
PRESENTATION
Huit morceaux élaborés superbement figurent sur ce CD. Leur structure intime est complexe, difficile à résumer par des croquis d’analyse acoustique. Nous regrettons de ne pouvoir faire d’exégèse selon des partitions comme les musicologues (nous ne sommes pas musicologue d’ailleurs). Contentons-nous de les citer.
1-Théresa
Une samba-jazz irrésistible, dans la droite continuité des années 60, avec quelque chose de très tonique en plus. « Intro » en majeur, au sax, très remarquable. Thème en mineur dans la première partie. Pont très simple, peu bavard en majeur. Chorus : guitare et trompette.
2-« Deep Within »
Titre éponyme du disque. Le rythme ressemble à un mélange de « latin » (samba ?) et de « funky ». Un thème composé dans sa première partie par un motif de trois notes, ressemblant à une bribe d’arpège, progressant en zig-zag, en ligne brisée, par ascension et descente. A contient quatre strates, quatre phrases, légèrement différentes les unes des autres, à un ou deux détails d’intervalles : a, a’, a’’, a’’’ (lire a, a prime, a seconde, a tierce comme en géométrie). Un très beau pont B impressionnant. Reprise partielle de grand A (au moins deux phrases).
3-« Yum-Yum)
Nous semble de la même veine que le morceau précédent. C’est peut-être l’un des thèmes les plus complexes : AABAB. Exposition tendre au saxophone soprano. Chorus : sax soprano, contrebasse, guitare électrique.
4-« Forgotten dreams »
Funky. Funk-jazz à la George Benson, du temps de l’album « Breezing ». En majeur, avec la belle présence de l’harmonica, à l’exposition et en solo.
5- « Happy to be nappy » ou « Fier d’avoir les cheveux crépus »
La pièce de résistance du compositeur. Très composée et arrangée. Très soignée. « Intro » très méditative, pausée, de type « classique » et « ad lib », tendre, entre la guitare électrique, le violon, le viola, le violoncelle. Puis, vient la samba entraînante.
6-« Karamell »
Ambiance ressemblant à la précédente. Bons solos de guitare et du piano de Steve Sandberg.
7-« Astrida »
Tendrement introduite par une guitare électrique libre et récitante ; presque avec un lyrisme de ballade. Le rythme s’avère être ensuite celui, irrésistible, d’une espèce de samba-funky avec la figure typée, obsédante de la basse, invitant à la danse. On aime Karen Bernod et ses onomatopées aux « vocals » doublant la mélodie.
8-« Ode to Arco »
Un 6/8 et « Yanvalou » bien de chez nous. Avec les vents en relief, le solo du pianiste et celui de Felipe Lamoglia au sax ténor.
9-« Cul-de-sac »
Quand on retrouve et honore la tradition du jazz « ternaire » et « swinguant » en 4/4, à tempo modérément rapide. Pour faire plaisir aux conservateurs.
Réserves
On aurait voulu entendre une ou deux ballades vraies sur cet album, pour changer de climat.
Appréciations
Un grand album ou CD, aux thèmes imposants, parfois complexes. C’est bien arrangé, bien développé, mais toujours dansant. « Bailable ! », comme on dit en espagnol.
Wanted : On recherche un grand et dangereux guitariste : Jean Chardavoine. Étourdissant ! Époustouflant !
Roland Léonard
Auteur
#JEANCHARDAVOINE
#GUITARISTE
#HUGOVALCIN
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beatlesonline-blog · 2 years ago
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cazimircostea · 5 years ago
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Défi piano #5# Miyazaki
Défi piano #5# Miyazaki
Laputa, Le Château dans le ciel, Sheeta’s Decision
Pour ce cinquième jour de défi, j’ai choisi un nouveau thème extrait du Château dans le ciel. Il s’agit de Sheeta’s Decision.
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rhodies-world · 3 years ago
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Ce projet a été pour moi très amusant, très éprouvant, mais tout de même très formateur. En effet, j’ai trouvé beaucoup de plaisir à assembler les matériaux et à chercher leur côté esthétique. Cependant, je ne peux pas dire que ça a toujours été facile. J’ai parfois été déçu des résultats et j’ai recommencé mon plancher 3 fois, car je n’étais pas satisfaite des résultats. J’ai aussi appris que parfois, la meilleure chose est de laisser reposer quelques heures ce qu’on fait et d’y revenir à tête reposée que de tout jeter et de recommencer à zéro. À la base, le projet était sensé être une reproduction quasi exacte de ma chambre, mais j’avais vraiment envie d’intégrer les acquis de notre premier cours d’art à ce projet. Après avoir consulté Mme Lequin qui m’a donné son feu vert, je me suis ajouté une contrainte supplémentaire; une reproduction exacte des dimensions de ma chambre, mais en suivant le fameux mouvement artistique des Pays-Bas : de Stijl. Alors, j’ai respecté la réduction géométrique, l’utilisation des couleurs primaires et l’harmonie simple, mais complexe qui doit régner entre les deux. Les murs sont faits en feuilles de lin que j’ai coupé de manière très minutieuse et que j’ai tout simplement collé. Ce que j’aime de ce matériau, c’est sa texture et surtout l’effet carreauté que donne le collage de tous les morceaux sur le mur. La fenêtre est ce dont je suis la plus fière. J’ai assemblé une centaine de morceaux de verres brisés un à un et je les ai collés entre eux et sur une pellicule transparente afin d’éviter qu’ils tombent et pour sécuriser mon assemblage. J’adore l’effet que ça produit et j’adore surtout l’idée que c’est du vrai verre. C’était assez dangereux comme étape, mais avec les précautions nécessaires, j’ai réussi à ne pas me blesser. La bibliothèque, le lit (structure), le banc et le piano sont fait en planches de mousse et ont été recouvert de papier mâché afin que les structures soient plus esthétiques. J’ai utilisé une technique assez connue pour le rembourrage du matelas du lit. En effet, j’ai d’abord construit une sorte de boîte métallique pour donner de la forme et de la force au matelas. Ensuite j’ai mis du rembourrage autour et je l’ai recouvert de tissus afin de faire tenir le tout. Les oreillers et le tapis sont faits en fausse fourrure. Les livres de la bibliothèque sont en carton que j’ai tout simplement peinturé. Pour la robe sur le lit, j’ai tout simplement coupé du tissus noir et cousu une robe de soirée. La citation écrite sur un feuillet holographique n’est pas anodine. Ce n’est pas celle réellement écrite sur mon mur, mais c’est une citation du fondateur du mouvement de Stijl que j’ai trouvé très représentatrice de celui-ci. J’ai, de mes mains tricoté le tapis en dessous du lit sur lequel repose mon petit chien, Théodore que j’ai assemblé. Les fleurs dans le pot sur le bord de la fenêtre sont en tissus, je les ai trouvées telle quelle, mais j’ai peint les bleues afin quelles soient d’un bleu plus vif. Le pot est d’ailleurs lui aussi construit à l’aide de planches de mousse et recouvert de papier mâché que j’ai ensuite peint. Le piano n’est d’ailleurs pas celui que j’ai dans ma chambre, mais puisque je voulais donner un aspect grandiose à ma maquette, j’ai opté pour un piano à queue. J’ai dessiné chaque touche au crayon sur une construction de planche en mousse et de papier mâché peint en blanc. Finalement, le plancher est un assemblage de bâtons peints et vernis. Je trouvais que c’était une bonne idée, car il y a dans cet assemblage une continuité dans les lignes et une uniformité.
*les liens sont des accès directs aux vidéos pour le processus!
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