#les affiches sur les murs colorés
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je m'ennuie de mon chez-moi
#j'avais des étoiles dans les yeux et le moton dans la gorge en me levant samedi et en voyant les immenses rayons du soleil dans la cuisine#plume assise sur un patch de lumière qui m'attendais dans le couloir#la vaisselle de la veille qui trainait sur le poêle#les affiches sur les murs colorés#le frigo couvert de cartes postales#ma passion ultime : la Maison#(dans toute sa symbolique)
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Projet Maquette : Documentation
Le projet Maquette est un travail formel tridimensionnel au niveau des formats, volumes, textures, arrangements de couleurs, espaces négatifs et positifs, aspects d’humour, aspects autobiographiques, détails et variétés de matériaux qui se qualifie aussi comme étant un projet personnel et narratif. Il fallait créer différents volumes à partir d'un endroit domestique, ma chambre à coucher. Le plancher et les mur sont en carton-mousse (foam core). Il fallait inclure au moins un lit avec un oreiller, un drap, une couverture, une chaise, un vêtement, un item caché sous le lit ainsi qu’un objet laid. J’ai utilisé des matériaux recyclés et neufs dont : du carton (brun, mousse -> base du lit, base de la chaise/fauteuil, étagères, base pour les affiches sur le mur, base pour le tableau de liège), du papier (coloré -> pour la couleur des murs, imprimé -> pour les affiches, sablé -> pour le tableau de liège), une feuille d’acétate -> pour la fenêtre, des tissus (serviette -> les oreillers, t-shirt -> pour les oreillers, pour la couverture, pour la chemise, pour les rideaux, échantillons de tapis -> pour la jupe de lit et pour le fauteuil, laine -> pour les pantalons), des petits objets -> pour les étagères et le tableau de liège, une roche (minéral -> pour une étagère), une pomme de pin -> pour le plancher, une tige de papier -> pour tenir les rideaux, une tige de métal malléable -> pour les vêtements, un file de lumière avec batteries, une fleur en plastique -> pour le tableau de liège, de la colle chaude, de la colle en bâton, des chaînes -> pour le contour de cadre d'une affiche, pour le contour des étagères et autres. J’ai choisi quels éléments inclure et exclure selon le niveau de difficulté et le temps alloué. Je me suis adaptée aux imprévus ainsi qu'aux difficultés (la grève, les attentes envers moi-même). Je suis satisfaite de ma base : le décor global de la chambre, mais je trouve que ma chemise ne respecte pas ses proportions réelles, que mes pantalons ne sont pas propres (il y a des traces de colle chaude), les toutous (crocodile et paresseux) ne sont pas assez soignés et les tables de chevet sont croches. Je me donnerais environ 7/10.
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De l'innocence à la curiosité morbide (partie 2)
Dans cette partie nous allons nous attaquer au second suicide qu’aurait provoqué le jeu Doki Doki Literature Club. Un fait tout aussi mystérieux que la première affaire, car cette fois-ci c’est un mineur encore plus jeune que Ben. La victime n’avait que douze ans ….
Roksa “Rok” Jakopović Potz avait douze ans quand il s’est ôté la vie le 28 Février 2018, juste deux mois après avoir commencé à jouer à DDLC.
Cette partie est assez complexe, car il n’y a que très peu de source au vu de son suicide. l’affaire n’ayant pas été autant médiatisée que pour celle de Ben, donc nous allons nous focaliser sur ce que la presse anglaise avait recueilli à l’époque en priorité. Les sources seront en bas de l’article. J'ai trouvé quelques sources en croate pour plus de précision.
La mère de Rok, Mihaela Potz vivant à Zargreb en Croatie, à déclaré le 28 Juin, la manière dont le jeu DDLC avait contribué au décès de son fils.
Rok était un enfant aimé de ses parents, il respirait vraiment la joie de vivre, ses parents le décrit dans le mémoriam (voir les sources), comme un enfant émerveillé de tout qui aimait Pokémon, jeté des frisbees, piloter des drones, jeté des cailloux dans l’eau, rire, faire le pitre et ne supporté la tristesse.
Rok a découvert DDLC via une pub sur steam, il trouvait la fille sur l’image de présentation très jolie et s’est intéressé au jeu, car sur les screenshot le jeu semblait ordinaire. Sa mère avait vu l’image et elle était d’accord pour lui acheté comme une récompense après avoir passé un excellent semestre. Elle raconte également qu’il a commencé à jouer au mois de Décembre.
Rapidement, il demande à sa mère de lui acheter des goodies de DDLC, il voulait un t-shirt de DDLC avec le personnage de la fille mignonne dessus, car elle était très jolie et souriante. Sa mère ajouta qu’elle ne trouva pas cela étrange, parce que le jeu était coloré et semblait être assez populaire, elle ne voyait absolument rien de sombre.
Pourtant un jour Rok semblait différent, il tenait un discours malaisant disant qu’il avait peur de briser le quatrième mur.
Cela signifie que le joueur est souvent mentionné directement par les personnages du jeu, qui font savoir qu’ils sont conscients de la façon dont ils existent dans un jeu vidéo.
Il a commencé à faire des recherches sur “ Comment brise-t-on le quatrième mur ? “
Il confia à sa mère que le jeu commençait à agir de façon bizarre, et que ça l’effrayer, mais jusqu’à sa mort il voulait comprendre la véritable nature du jeu.
Deux mois plus tard, le 28 fevrier, Rok se suicide par pendaison, son corp est retrouvé dans sa chambre..
Aucune lettre ne fut retrouvée près de son corps..
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Pour faire un point, le jeu qui agit bizarrement c’est parce que Rok jouait sur PC, et lorsqu’on joue sur PC des phénomènes inhabituels surviennent:
Manipulation des fichiers : Le jeu manipule les fichiers du jeu sur votre ordinateur. Il peut créer, modifier ou supprimer des fichiers dans le dossier d'installation du jeu. Ces manipulations sont une partie intégrante de l'intrigue et sont utilisées pour créer des effets inattendus.
Changement des éléments du jeu : À un moment donné dans le jeu, un personnage demande au joueur de supprimer un autre personnage en le retirant du dossier du jeu. Si le joueur le fait, le personnage disparaît réellement du jeu. Cela peut être une expérience troublante pour les joueurs, car cela semble avoir un impact direct sur le jeu, même en dehors de l'interface du jeu.
Interactions méta-fictionnelles : Le jeu interagit avec le joueur d'une manière méta-fictionnelle. Il peut afficher des messages directement adressés au joueur en utilisant le nom d'utilisateur de leur ordinateur ou faire des commentaires sur la manière dont le jeu est joué. Cela crée un sentiment d'immersion et d'interaction unique avec le jeu.
Effets psychologiques : En raison de son contenu perturbant et de ses thèmes sombres, le jeu peut avoir des effets psychologiques sur certains joueurs. Les éléments de surprise, l'horreur psychologique et les retournements inattendus peuvent susciter des émotions fortes et parfois négatives chez les joueurs.
Changement de fond d'écran : Après certaines étapes du jeu, le fond d'écran du bureau de l'ordinateur peut changer pour afficher des images inquiétantes liées au jeu, ce qui peut surprendre les joueurs lorsqu'ils retournent à leur bureau après avoir joué.
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Lorsque sa mère entra dans la chambre et découvrit le corps de son fils, elle constata une image troublante avec un bruit strident. Celui de l’élément déclencheur du jeu. Le premier suicide du jeu par pendaison avec le message suivant :
An exception has occurred. File 'game/script0ch5.rpy', line 307. See traceback.txt for details.
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A ce moment-là du jeu, le jeu efface votre sauvegarde pour laisser place à une nouvelle partie. Avec des évènements différents ce qui est assez déstabilisant.
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Mihaela ajoutera que la police ne pouvait pas savoir dans quelle mesure il jouait au jeu, mais il regardait énormément de personnes y jouer sur youtube pour en savoir beaucoup plus.
Elle déclara que dès Janvier, Rok n’avait plus aucun intérêt pour l’école, que sa joie de vivre avait peu à peu disparue. Il était un des meilleurs de sa classe et peu à peu ses notes déclinent. Elle ajouta également qu’il avait des problèmes pour dormir, il avait arrêté de s’alimenter. Ce fut les premiers signes révélateurs de son mal être naissant.
Dans un autre article elle ajoutera que, entre son fils et DDLC il y avait une connexion presque malsaine. Le jeu lui parlait et il devait fournir des réponses.
Elle conclura que son fils ne reviendrait pas, mais qu’il fallait aider les autres enfants, et les parents devaient se renseigner avant d’accepter d’acheter un jeu à son enfant. Il faut s’informer.
Peu après le décès de son fils, alors qu’elle en parlait au journal The Sun après le décès de Ben, Mihaela s’est prise une vague de haine pour ne pas avoir protéger son fils. Elle répondra qu’elle avait beaucoup de peine d’avoir perdu son fils, mais qu’elle avait beaucoup de tristesse d’être jugé par des personnes qui ne surveillent pas non plus leur enfant quand ils sont devant l’ordinateur.
Malheureusement, je n’ai trouvé aucune trace concrète de l’officialisation du motif du décès , même s' il est évident qu’il se soit suicidé. Seul l’article de presse traitant plus ou moins en détails l’affaire mentionne le fait d’un suicide par pendaison dans sa chambre.
Sources : The Sun , Bankapros, Lettre ouverte du père, le faire part, 7dnevno
Voir aussi : Partie 1 | Partie 2 | Partie 3 | Partie 4
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Un concert inattendu
Nori enfourcha son vélo et emprunta le chemin qui le menait chez lui. Ses horaires de travail décalés le faisaient souvent circuler dans l'obscurité. Il détournait volontairement le centre ville pour avoir plus de tranquillité. Avec l'habitude et la fatigue, il roulait machinalement, sans vraiment prêter attention à la route. Ce soir-là pourtant, quelque chose vint perturber son trajet. Au beau milieu de la rue des Obscures-Mésanges, un bâtiment laissait échapper une curieuse source lumineuse. D'ordinaire, cette rue étroite était sombre et inanimée. Nori passa lentement devant l'ouverture éclairée et vit une affiche collée sur la porte entrouverte. Celle-ci était plutôt succincte. Alors qu'il lisait, il entendit une charmante mélodie provenant de l'intérieur. Il décida de descendre de son vélo pour aller jeter un œil au concert. Le jeune homme découvrit une salle aussi vaste qu'un gymnase. Pendue au centre du plafond, une imposante boule à facettes faisait onduler la lumière sur les murs. Juste en dessous, il y avait une scène, ridiculeusement petite par rapport à la salle. Trois femmes s'y tenaient. Deux musiciennes jouaient du violoncelle et du violon. La chanteuse, dont la voix avait attiré Nori, se tenait derrière un piano droit. Elle était au centre du spectacle. Son chant enveloppait chaque note et enrobait la salle comme de la bruine. Nori finit par rejoindre le public. Il s'installa discrètement, à l'extrémité du cercle de spectateurs. Confortablement assis, il se sentit vite captivé par le spectacle. Son esprit commençait à divaguer lorsqu'il remarqua, stupéfait, que les spectateurs étaient en lévitation. La plupart ne flottaient qu'à quelques centimètres du sol, mais certains décollaient de plusieurs mètres ! L'audience était unanimement transcendée par la représentation. Sans même s'en rendre compte, Nori ne tarda pas à décoller du sol lui aussi. Il rejoignit vite les plus haut perchés et cette sensation lui parut incroyable. De là-haut il pouvait voir la scène en détail. Des bougies étaient disposées partout sur la scène, et leur flamme colorées oscillaient en suivant le rythme de la musique. Alors que le temps semblait être suspendu, le concert toucha à sa fin. Les trois artistes se levèrent face au public et enchainèrent avec une révérence gracieuse. Les applaudissements du public résonnèrent dans toute la salle. Avant de partir, la chanteuse leva une main et fit un signe vers le bas. Comme par magie, le public en lévitation regagna délicatement le sol. Soudain, Nori fut aveuglé par une puissante lumière blanche.
— Vous, là, sortez immédiatement ! cria un homme au même moment. Nori eut de la peine à rouvrir les yeux. Après quelques secondes, il finit par apercevoir un gardien faisant signe de sortir.
— C'est bien à vous que je parle et je ne le répéterai pas ! reprit à nouveau l'homme sur un ton plus menaçant. Nori ne comprit pas immédiatement que c'était à lui qu'il s'adressait. Il mit un temps à réaliser qu'il était seul dans la salle. Il n'y avait personne autour de lui. Plus de scène ni de boule à facettes. La salle délabrée semblait même abandonnée. Le jeune homme, sonné, s'empressa de sortir et n'osa rien raconté au gardien.
Chaque soir au milieu de son trajet, Nori observait attentivement le bâtiment de la rue des Obscures-Mésanges, dans l'espoir d'entendre à nouveau la mélodie qui l'avait enivré.
Fin.
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Firewatch: entre nature, solitude et narration
Firewatch (2016) est une histoire projetant le joueur dans un paysage coloré et rempli de mystères. Développé par Campo Santo, ce jeu, d’une durée de quatre heures environ, est un véritable voyage dans la nature et est marqué par un certain climat de paranoïa.
L’Histoire de Firewatch se déroule en 1989, avec des couleurs vives rappelant les affiches promouvant les parcs nationaux américains, véritables institutions de randonnées et de défense pour la nature. L’Histoire sera rapidement résumée ici car pour moi, ce jeu doit être exploré sans indications quant au récit afin de découvrir véritablement les rebondissements qui le constituent. Henry rencontre certaines zones d’ombres dans ce parc, entre des sabotages à répétition de son poste de travail, la disparition d’un mineur il y a des années et sa manager qui se ferme dès que certaines questions sont posées, quels sont les mystères qui se dressent dans les bois? Je vous laisserai les déterrés. Pour l’instant, je vous propose cet article traversant les quelques sujets qui pour moi sont des marqueurs essentiels de mon expérience de jeu.
Le début du jeu pose les bases de l’histoire et de la personnalité du personnage principal : Henry. Cet homme est marié et après avoir accompagné sa femme atteinte de la maladie Alzheimer, décide de devenir garde forestier le temps d’un été. Cette première section de la narration est l’occasion de proposer au joueur une mécanique clé de l’histoire qui est l’importance des choix.
Cet ensemble de choix façonne la vision que le joueur a d’Henry et du contexte l’enveloppant. En effet, comme évoqué par la youtubeuse Leadhead dans son analyse du jeu, le joueur est influencé par les choix proposés. Pour elle, la paranoïa d’Henry vient d’avant tout des choix faits par le joueur. Les quelques moments où on peut avoir l’impression que les bois ne sont pas seulement pour des personnes ayant de bonnes intentions amènent le joueur à un questionnement plus profond sur les personnages de l’histoire et surtout sur ce qui peut se cacher là, dehors. Henry peut se poser des questions sur sa personnalité, douter de ce qu’il voit et de comment il interprète tout ce dont il est témoin.
Le seul moyen de communiquer avec sa patronne et collègue Delilah est un talkie-walkie. Il n’y a personne d’autre à qui parler, mais c’est pourquoi Henry est venu ici. Henry avait besoin de temps, d’espace et d’air pour réfléchir sur sa vie, ses luttes et qui il est avec et sans sa femme. Il s’agit de se découvrir et d’apprendre à être seul dans un nouvel environnement, hors de sa zone de confort. Cela peut aussi être le cas du joueur car Firewatch est un “walking-simulator” (simulateur de marche en français). Ce type de narration est porté par l’histoire et ses personnages. Le monde est navigable mais sous certaines conditions qui, par exemple, sont déterminées par une nécessité narrative. Par exemple, une zone est bloquée par un mur invisible à l'œil du joueur mais peut s’ouvrir si l’histoire le demande.
Dans Firewatch, l’exploration de la forêt et de certains espaces sont d’autant plus mémorables car ils sont liés à un aspect marquant de l’histoire. Sans trop divulgâcher les rebondissements du récit, la découverte d’une tente scientifique dans une zone grillagée est remarquable par l’utilisation de la musique qui transforme l’atmosphère paisible du jeu et du dialogue anxiogène entre Henry et Delilah.
Le fait que cette zone ne soit pas accessible avant permet d’ajouter un désir de comprendre le mystère qui enveloppe cet endroit. Une autre caractéristique des walking-sim est que le joueur n’a pas besoin de manier des armes, vous ne pouvez pas sprinter non plus. L’absence de ces mécaniques de jeu (souvent liées aux jeux d’horreur ou d’action) montre que vous savez que personne, ou rien ne vous poursuivra. Le joueur comprend rapidement que le dialogue est important. Par conséquent, le jeu est immersif et il est essentiel de se sentir comme si le joueur était le personnage principal.
De plus, la façon dont la carte fonctionne est un autre élément clé. En effet, quand le joueur veut voir où se trouve son personnage dans ce vaste parc national, Henry prend la carte et sa boussole dans sa main, c’est aussi simple que ça.
Pour revenir au travail de notre personnage principal dans une tour de guet, il est important de souligner que c’est un poste solitaire. Cela dit, son manager, Delilah, est là pour lui donner une idée de ce qu’il est censé surveiller : les incendies et les campeurs pouvant poser problème.
Désormais, je vais évoquer le poids qu’a le dialogue et le travail des comédiens dans Firewatch. La voix d’Henry est transparente, ce qui signifie qu’il est pleinement conscient de ses sentiments et de ce qu’il dit à Delilah. Il peut être vraiment inconfortable, à l’aise, coupable et timide selon la façon dont le joueur choisit. Le caractère d’Henry a du sens, il se sent réel parce que la façon dont il parle est crédible. Il hésite parfois quand il parle de sa femme, sa culpabilité est palpable si vous voulez qu’il parle de ce sujet délicat parce que vous voulez savoir ce qui s’est passé, pourquoi il l’a quittée. Et pour moi, le dialogue est là où réside vraiment la magie.
Firewatch vous permet de piloter le comportement d’Henry, il peut être anxieux, en colère, empli d’un sentiment d’aventure ou même silencieux. Sa relation avec Delilah évolue au fur et à mesure que le soleil se lève pendant cet été mystérieux. Elle est essentielle dans le parcours d’Henry, car elle reflète une partie de lui. Elle travaille dans cette forêt depuis des années, voire des décennies. Elle connaît toutes les parties de ses zones désignées et est donc coincée dans sa zone, c’est pourquoi Henry ne la rencontre jamais. Delilah est un personnage complexe avec des défauts et des souvenirs. Elle transpire d’anecdotes, de conseils et même de culpabilité.
Elle partage ses angoisses avec Henry, le considère comme un collègue, un ami ou un allié selon la façon dont vous choisissez de répondre. Pendant toute la durée du gameplay, Henry ne rencontre jamais personne. Cela combiné avec son travail dans cet immense lieu vous rend rapidement conscient de votre situation : vous êtes seul, avec personne à qui parler, sauf votre patron.
Delilah agit comme cette présence qui peut être rassurante, mais elle cache quelque chose de fort. Ses non-dits et autres omissions sont à creuser et à questionner. Elle peut être votre ancre au fil du temps et la solitude et la paranoïa s’accumulent. Mais peut-on vraiment lui faire confiance? Pouvez-vous lui dire tout ce que vous avez découvert ? Est-elle liée à la disparition de ce gamin ? Qui plus est, est-elle vraiment une alliée ?
Article écrit par Chloé Schaeffer.
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Robes Africaines
Êtes-vous fasciné par la culture africaine? Si c'est le cas, un article qui pourrait vous intéresser est celui des robes africaines. Les robes africaines mettent en valeur la culture plus que tout autre chose. Ils mettent en valeur les nombreuses tribus d'Afrique et expriment les traditions du peuple. De nombreuses robes africaines authentiques différentes sont disponibles. Vous pouvez choisir de les collectionner ou de les afficher. Ou vous pourriez être intéressé par une robe de style africain pour votre propre garde-robe. Laissez-nous vous montrer où acheter les types de robes africaines que vous recherchez. plateforme en ligne pour les produits fabriqués en Afrique
Les robes africaines varient beaucoup, en raison des nombreuses tribus différentes d'Afrique. Vous pouvez choisir d'en acheter plusieurs au sein d'une même tribu, ou de nombreuses robes provenant toutes de tribus différentes. Certaines robes sont très colorées, d'autres seront plus neutres. Une fois que vous avez décidé quel type de robe africaine vous souhaitez acheter, vous pouvez commencer à magasiner. L'un des meilleurs endroits pour acheter des robes africaines authentiques est sur Internet. marché unique de produits africains
Si vous choisissez d'acheter des robes africaines authentiques, vous vous demandez peut-être ce que vous pouvez en faire. Vous ne voulez certainement pas qu'ils restent assis dans un placard tout le temps. Vous pouvez choisir de les porter. Cependant, si vos robes valent beaucoup ou ne sont pas à votre taille, vous devriez plutôt envisager de les afficher dans votre maison. Vous pouvez acheter des mannequins de vêtements à un prix très abordable et afficher vos robes africaines dans votre chambre ou dans une chambre d'amis. Ou accrochez-les au mur sous verre pour une belle et insolite technique de décoration. plateforme de fournitures de produits africa
D'un autre côté, vous pourriez être intéressé par des robes de style africain pour votre propre garde-robe. Ceux-ci sont largement disponibles et amusants à porter presque à tout moment. Vous pouvez acheter une robe ou une jupe basique et neutre, ou une plus extravagante, selon votre style personnel. De nos jours, de nombreux centres commerciaux proposent des robes de style africain dans les grands magasins et les boutiques spécialisées. Vous pouvez également envisager de magasiner dans des magasins vintage et de consignation ou en ligne pour trouver une robe africaine qui vous convient parfaitement.
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A l’arrière du métro
C’était la première fois qu’il rentrait seul de vacances. Du haut de ses quatorze ans, Antoine avait quitté ses grands-parents pour retourner chez ses parents. Avec sa grosse valise, il traversa donc Paris en métro afin de se diriger de Montparnasse vers la gare du Nord. Il savait que le trajet était direct mais légèrement long. Malgré sa grande taille et son physique large, il demeura encore un môme et s’installa timidement au fond du dernier wagon. Il n’y avait pas grand monde dans le métro. La chaleur incitait plutôt les gens à marcher, de plus, en dehors des touristes, il y avait très peu de citadins dans les rues de Paris. Antoine patienta en regardant parfois à travers la fenêtre de la porte arrière qui donnait accès sur la voie. Il regarda bêtement les rails à peine visible dans ce tunnel sans fin. A cette époque, aucune voix ne signalait le nom des stations parcourues. En arrivant à une station en plein air, il réalisa s’être trompé. Une erreur logique pour un jeune provincial dans ce labyrinthe de lignes ; il y avait de quoi se perdre. Le métro partit subitement, sans laisser le temps à Antoine de descendre. Dès lors, il décida d’attendre la prochaine station et retrouver la bonne ligne, enfin un métro qui passe par la gare du nord.
A peine avait-il regardé par la vitre qu’il aperçut un gars qui courait sur le quai. Il faisait de grands gestes, il avait un étrange regard inquiétant. Tout-à-coup, il sauta sur les rails et entra dans le tunnel tout en poursuivant le métro. Le jeune ado pensa voir un fou ou un dépressif suicidaire. Il regarda dans le wagon mais personne n’avait remarqué ce type en train de courir. Alors, il signala cet incident à un autre passager assis. Ce dernier puait le mauvais after-shave, son odeur montait aux narines. Etonné par les propos d’Antoine, il se leva, colla la figure contre le carreau mais ne constata rien avant de se rassoir en marmonnant. Il retourna dans la lecture de son journal local. Pendant ce temps, le garçon chercha à voir s’il n’avait pas rêvé. Le train ralentit et s’arrêta à une station. Dès lors, il regarda en direction du tunnel après être descendu du wagon, mais il n’y avait rien ! Personne sur les rails ! De toute façon, le type devait être loin.
Sur le quai, Antoine chercha sur un plan comment faire pour rejoindre son objectif. Il prit la station en sens inverse, et entra dans le dernier wagon du métro qui venait juste d’arriver afin de retourner et changer à la station précédente. Il n’y a avait pratiquement personne dans le wagon, en dehors d’une vieille dame et d’un homme à l’air triste. Le train démarra, l’adolescent voulut regarder par la vitre au cas où il verrait le fou. A peine trente secondes de trajet, il aperçut de grands yeux jaunes derrière le métro. Il devina que le type venait de faire demi-tour Encore une fois, il ne courait pas assez vite pour rejoindre le métro, sautillant maladroitement sur la voie. Antoine le perdit très vite de vue. Quand le train arriva à la station, il descendit et retrouva enfin le bon quai après avoir exploré les couloirs en long et en large.
C’était devenu une habitude, de monter dans le dernier wagon et de s’assoir près de la porte arrière. Le jeune garçon repensa à ce type, espérant qu’il ne lui ait rien arrivé. Après le premier arrêt, il regarda par la vitre de cette porte, les lumières des quais s’éloigner pendant que le train s’enfonçait dans le tunnel en direction de la prochaine station. Il avait six stations avant d’atteindre la gare du nord. Il s’amusa à comprendre ce dédale qu’est le métro en voyant des voies voisines partir vers la gauche ou la droite. Il se dit que Paris était un gruyère. Soudain, un visage cogna contre la vitre arrière faisant reculer Antoine. C’était le visage d’un homme furieux ! Ses yeux étaient injectés de sang, affichant des petits vaisseaux dans leur blanc. Une grimace difforme élargissait sa bouche sans lèvre. Il montra des dents de carnassier, puis après un bref regard dans le wagon, il s’énerva en cognant le front contre la vitre. Antoine recula, apeuré par la terrible vision de ce fou. Il tourna la tête pour constater qu’il n’y avait personne d’autre dans le compartiment. Aussi, il s’éloigna de la porte arrière, attendant, espérant pouvoir descendre à la prochaine station. Quand le train s’arrêta, il vit à travers les fenêtres qu’il n’y avait personne sur le quai. Dès lors, il préféra ne pas bouger et rester en sécurité. Même quand le métro fut à quai, le gars continuait de fracasser sa tête contre la vitre.
Le métro repartit juste après une sonnerie annonçant la fermeture des portes. Antoine était toujours seul et le dingue continuait à taper le carreau avec la tête. Parfois, il grognait, semblait hurler de rage. Avec l’obscurité, le garçon ne voyait ni son cou ni aucune autre partie de son corps en dehors de la tête qui bleutait de plus en plus. Son nez semblait être fracturé. Entrant dans une angoisse indescriptible, Antoine n’osa pas tirer la sonnette d’alarme. Il avait peur que les portes ne s’ouvrent permettant au fou d’entrer pour s’en prendre physiquement à lui. Du coup, il resta assis au milieu du wagon à la fois suffisamment proche pour surveiller la porte arrière du coin de l’œil. Le métro entra rapidement dans une nouvelle gare… une nouvelle station vide de gens.
Il attendit la peur au ventre et les poings serrés que le train reparte. Il voyait encore l’homme en train de se mutiler. La vitre prit une couleur rouge brun inquiétante, Le jeune garçon eut de plus en plus de mal à supporter le contact du front sur cette vitre. Il tapait toujours en grommelant. Il n’arrêtait pas de taper. Le métro reprit sa route. Antoine regarda le panneau au-dessus des portes, il restait quatre stations. Il croisa les doigts, espérant que le malade relâche la poignée en forme de barre mais il continuait à éclater la vitre avec sa tête. Un bruit de verre cassé retentit, elle commençait à se fissurer, dessinant une toile d’araignée colorée de rouge à cause du sang qui coulait de son front ouvert. Le bruit terrifia Antoine, il ressemblait à ces gâteaux-secs ou à un gros insecte qu’on écrase en un instant à coup de talon. Le train entra dans une nouvelle station. Antoine souffla, il y avait du monde qui attendait pour prendre le métro.
Cependant, il fut surpris par la soudaine disparition du gars. Antoine se leva mais ne remarqua pas sa présence sur les quais. Si la vitre n’était pas taché de sang ni abimé, il aurait pensé avoir fait un cauchemar. Il resta debout, gardant sa valise à ses pieds. Il attendit tout en écoutant un groupe de hollandais ou d’allemands. Il passa le trajet à chercher l’origine des touristes présents dans le compartiment. Chaque fois que le métro s’arrêtait à une station, l’adolescent avait un pincement au cœur de peur de se retrouver de nouveau seul. Mais chaque fois, il fut rassuré par le monde toujours présent autour de lui. Enfin, il arriva à la gare du nord.
Il n’y avait pas d’horaire particulier pour son train. Il prit le premier qui se présentait à destination de chez lui. Il attendit sans pouvoir s’assoir. Il traversa la gare à plusieurs reprises croisant des passagers qui faisaient la même chose jusqu’à l’affichage de son train. Dès lors, Antoine se précipita et monta s’assoir dans un wagon du milieu. Encore effrayé par le type du métro, il préféra un wagon déjà occupé. Fatigué, sentant la sueur à cause du voyage, il s’endormit pour se réveiller deux gares avant la sienne. Quand le train arriva à destination, il fut content de voir ses parents qui l’attendaient à l’entrée de la gare. Soulagé d’être rentré, il passa le reste de la journée à parler avec eux, expliquant ses vacances ou donnant des nouvelles des autres membres de la famille. Le soir, après le repas, il préféra lire dans sa chambre plutôt que de regarder la télévision avec ses parents. Il entamait sa seconde bande dessinée lorsqu’il entendit un étrange coup contre la fenêtre de sa chambre. Instinctivement, il se retourna. Il n’arriva pas à hurler, paralysé par la peur et l’horreur de voir une tête…un visage…celui du gars du métro. Son front cognait le carreau laissant une trainée de sang à chaque coup. Un immense fracas retentit, suffisant pour faire sursauter ses parents hors du canapé. Ils grimpèrent les marches deux par deux, inquiets de ne pas entendre leur fils. Quand le père ouvrit la porte, il constata que le carreau de la fenêtre était brisé, des morceaux gisaient au sol et sous les pieds d’Antoine. Il était debout, le regard foncièrement mauvais. Il ne parla pas ; il ignora la présence de ses parents, se limitant à mordre ses lèvres jusqu’au sang et à cogner le front en cadence contre un mur de sa chambre.
Alex@r60 – avril 2020
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Ordi ... Consoles... Ordi... 1e Partie Historique
Tout comme l'anecdote précédente, cette fois-ci c'était le meuble remplit de K7 vidéo enregistrées avec les jaquettes TeleK7 qui m'impressionnait ! Yep tout le monde, Attention c'est un long article que j'ai écris...cela se voit que je suis en vacances !! J'ai souhaité partager ces découvertes de façon chronologique depuis le début. Comme d'habitude c'est plus de l'affect que de l'analyse technique. Cet effet chronologique présente des changements & évolutions des supports qui sont très intéressants
1- Jeux électroniques... Né en 1979, aussi loin que j'essaye de me souvenir, il me revient juste un affichage vert avec un jeu de tennis que je suis incapable de décrire tellement c'est loin dans mes souvenirs.... Mais j'ai commençais à découvrir très jeune ces jeux vidéos par les Game and Watch. Jeux électroniques LCD intégrant un double écran, une croix directionnelle, et 2 boutons d'actions. Mon père les avait achetés pour chacun de notre fraterie
Le modèle "marron" était à mon frère aîné qui était l'adaptation de Donkey Kong 2 tandis que mon autre frère possédait la version "orange" adaptée du 1er Donkey Kong.
Je trouvais d'ailleurs ce dernier comme le meilleur des 3 à mon goût car l'ambiance urbaine était plus parlant pour moi.
Quant à moi, je possédais le Game and Watch Vert titré GREEN HOUSE dans lequel un personnage (ni Mario ni Donkey) devait protéger des plantes en les arrosant. J'avoue avec le recul que justement c'était le moins bon... :) mais c'était déjà une chance énorme pour l'époque d'en posséder un !
Mon cousin en avait un aussi mais en simple écran, autre adaptation de Donkey Kong 2 où Donkey Kong Jr devait libérer son père. On peut voir la particularité de la croix directionnelle remplacée par 4 boutons me faisant penser à la Playstation d’ailleurs.
Un autre jeu LCD de couleur noir non Nintendo m'avait marqué où l'on dirigeait un vaisseau spatial. De nombreuses recherches durant ces dernières années me font découvrir que c'était ni plus ni moins que l'adaptation LCD de Zaxxon..
2- Systèmes de Jeux Plus tard dans notre lotissement, des voisins nous avaient invités à un "apéro". Chose qui m'avait choqué, ils collectionnaient des papillons sous verres exposés sur les murs du salon...C'était des gens plus fortunés qui d'ailleurs nous présentaient leur nouvelle Renault 25 parlante pour indiquer l'ajout de la ceinture...!!!! "futuriste" pour l'époque! Je viens de trouver un extrait sur Youtube un exemple. Revenons au sujet, leur enfant beaucoup plus âgé me présentât une nouvelle sorte de jeu électronique avec un écran non fixe, avait des couleurs, avec des jeux interchangeables, ... C'était la VECTREX !!
Je dirigeais un vaisseau spatial où l'on devait tirer sur les vaisseaux ennemis mais aussi en larguant des bombes sur les missiles au sol. Mon 1er "shoot'em up" ! C'était Scramble .
Cette console impressionnante construit par MB combinait l'écran, la console et la manette à la fois. Un calque de couleur par jeu était fourni (overlays) pour l'ajouter sur l'écran. Je reconnais que cela apporter une ambiance adaptée au titre par rapport aux couleurs.
n plus, cela doit se sentir dans mes articles mais l'univers futuriste et l'exploration spatiale était très à la mode à l'époque (Star Wars, Albator, 2001, Capitaine Flam, Ulysse 31, Star Trek, Lego Espace,etc...) et j'en étais passionné !!!!!
C'est certainement en fonctionnant mon imagination que regarder Scrambble me faisait presque voyager dans cet l'univers futuriste du haut de mes 5 ans. 3- Premier Ordinateur Lors d'une autre invitation chez d'autre amis de mes parents dont le père chasseur fumait énormément où nous respirions la fumée...rien de choquant pour l'époque...Bref !!
Tout comme l'anecdote précédente, cette fois-ci c'était le meuble remplit de K7 vidéo enregistrées avec les jaquettes TeleK7 qui m'impressionnait !
Pendant les repas d'adultes, leur fille me montrait l'ordinateur dans sa chambre qui était un Thompson si je me souviens bien avec le jeu Choplifter. On devait diriger un hélicoptère pour secourir des civils à terre en atterrissant. L'affect de ce jeu m'avait marqué mais aussi la fumée de cigarette !!! lol
4- Ordi...Vrai Découverte Quelques années plus tard, retour à ces fameux voisins, qui me gardaient régulièrement pour des raisons familiales. En fin de journée, là dans leur salon.... un nouvel ordinateur noir est présent, il me regarde !! Je le regarde !! Il me regarde !!
Et je demande à la mère de famille si je peux voir ce que c'est ... mais son fils adolescent arrive et l'allume... c'était l'Amstrad CPC 464 accompagné de son lecteur de K7.
A peine agé de mes 7 ans, j'étais totalement impressionné par cette machine par l'écran coloré et tellement interactif en saisissant des commandes inconnues comme "cat" pour lister le contenu de la K7...On était vraiment sortis des écrans fixes LCD !
Ça y est 1er jeu lancé !!.. un jeu d'aventure mais pas assez de souvenirs pour le retrouver mais par contre la lenteur du chargement de la cassette m'avait déjà assez marqué pour l'époque.
Le voisin adolescent me présenta un autre titre certainement plus attractif pour mon jeune âge qui n'était autre que Fruity Frank dans lequel on devait diriger un personnage ramassant des fruits en évitant des monstres.
Ça y est c'était mon 1er vrai jeu vidéo et là j'étais omnubilé !! Je penser qu’inconsciemment je savais ce que je voulais déja plus tard comme métier !!
C'est en rentrant chez moi que j'en parlais à mes parents mais c'était tellement cher pour l'époque qu'il n'était pas évident d'en acheter un ordinateur pour mes parents comme aujourd'hui... Je n'osais d'ailleurs même pas en réclamer un mais je sentais cet univers tellement attractif pour moi.
5- Prémices d'une passion et regard de loin... D'ailleurs, là aussi souvent recités dans mes articles, je trouvais ça dommage pour l'époque où à l'inverse du cinéma et musique c'était bien vu de se passionner tandis que l'informatique restait marginal. Mais finalement avec le temps, je trouve que cela avait un charme où cet univers était à soi entre passionnés ! Une anecdote avec un dessin animé de l'époque "Inspecteur Gadget", l'héroïne "Sophie" utilisait régulièrement son livre qui était une sorte ordinateur portable. J'étais fasciné et par l'imagination je jouais avec un cahier en dessinant des boutons pour actionner des actions à distance.
Le soir dans ma chambre, j'imaginais activer des automatismes à distance par le biais d'un ordinateur. En y réfléchissant cela ressemble à mon métier actuel à travailler sur des serveurs à distance...
C'est en écrivant cet article qu'il me vient aussi à l'esprit suite à cet anecdote de me voir lire des livres documentaires sur l'informatique toujours en admiration devant ces machines et tellement rempli de mystères & curiosité à mes yeux !!!
Évidemment par la suite , je faisais tout pour aller chez ces fameux voisins pour jouer à Fruity Frank... Malgré cette découverte, je passais toujours beaucoup de temps avec mes jouets électroniques tel que la dictée magique ou un robot avançant tout seul et sortant de la fumée.
Car l'enfance accompagnée de son imagination était toujours présente ce qui ne m'empêchait pas de continuer à utiliser mes jouets tel que les Lego, Mask, Transformers, Rock Lord, etc...
J'évoque cet argument car actuellement je vois des parents laissant trop rapidement à des enfants au plus jeune des tablettes pour s'endormir à moins d'un an... C'est triste & dommage car cela n'accélère pas le développement de l'imagination.. On le voit en grandissant où malheureusement, ils ne sont plus attirés par les jouets et autres jeux pour être totalement indépendant des écrans. Le numérique est un univers génial mais demande juste d'être encadré ! De retour dans les années GOLD, les grandes sorties étaient le repas midi dans une cafétéria Casino. Généralement cela plait aux plus jeune le fait avec son plateau de choisir avec responsabilités son repas. Mais une fois, il y avait au coin enfant une Colecovision en démo pour jouer au jeu "Schtroumphs" .Je le trouvais très beau et surtout très impressionné par la manette...disons proche d'un téléphone avec ses numéros non utile..... Est ce que parce que je ne l'ai pas eu mais j'ai très peu d'affect pour cet équipement. Les graphismes restait impressionnant malgré tout.
6- Ordi.. Confirmation C'est après un divorce parental que je partis vivre chez ma mère en région parisienne. Toutes ces transformations environnemental cela me faisait presque oublier ces ordinateurs...pour continuer mon enfance dans l'univers du Vélo, Club do, Transformers, .. C'est pendant les vacances au retour chez mon père, quelle fut ma surprise en voyant un ordinateur acheté par lui-même pour mes frères et moi ... Mais quel ordinateur ! L'un des plus puissants de l'époque l'Atari ST 1040 !
Mon père me montra cette machine accompagnés de nombreux jeux et aussi comment les lançaient par le système d'exploitation TOS
Du coup lors de la 1e soirée, je n'ai pas lâché l'ordinateur ! les premiers lancés était Joust et Centipede !!
D'ailleurs comme vous pouvez le voir j'aime bien afficher les jaquettes / couvertures des jeux car nombreuses étaient bien illustrées et cela aider l'imagination à s'intégrer dans le gameplay... lol
Celui qui m'aura le plus marqué est un jeu déjà évoqué dans mes articles de nombreuses fois.
C'est le fameux Time Bandit jeu très en avance pour l'époque avec la génération des niveaux aléatoire, enquêtes à résoudre, mondes ouverts, variations dans le gameplay, possibilité de jouer en coopération, etc...
C'est vraiment de nombreuses heures que j'ai passé sur ce titre, dommage qu'il était en anglais ne comprennant pas l'histoire. Je passais toute la soirée à changer les nombreuses disquettes étiquetées écris à la main... hé oui de nombreux jeux crackés étaient là fournis par le vendeur afin de lui acheter l'ordinateur. On ne parlait pas de "piratages". Déjà parlé antérieurement, mais c'est par cette ordinateur que nous avons avec mon père et frères créer de nombreuses parties de jeux partagés.C'était des compétitions en classement sur papier, un peu le Mario Party en avance avec les jeux WinterGames 86 & Mean 18
Et c'est à partir de là que j'ai trouvé au jeu vidéo une certaine dimension sociale
D'autres œuvres m'ont apportés diverses expériences tel que
AirBall pour son ambiance énigmatique
Dungeon Master pour l'aventure "très solitaire"
Une fois de retour chez ma mère, je parlais à nouveau régulièrement d'ordinateur puis en fin d'année suivante, nous avons pu faire l'acquisition d'un ordinateur mais d'un Amstrad CPC 6128 accompagné d'un jeu REX et Rampage.
Je n'avais aucune idée des performances et du gameplay mais un peu importe c'était des jeux videos ! Comme de nombreux enfants, c'était en se fiant aux jaquettes que nous achetons le médias
Je n'en rendais pas compte à l'époque mais c'était beaucoup moins puissant qu'un Atari ST mais j'avais tellement de chance d'en avoir un pour moi ... dans ma chambre.... Ce détail est d'ailleurs discutable à notre époque car on ne peut pas nier que cela n'isole pas, mais je pense que le facteur le plus important actuel est l’hyper-connectivité Internet sans maîtrise des flux corporate & sociaux mais bon cela est tout un autre sujet à débattre dans un autre article... Revenons à ce CPC 6128 où lors de son arrivée à la maison après allumage, nous étions incapable de lancer quoi que ce soit...évidement cela nécessitait des commandes inconnus.... Nous étions retourner à Auchan pour demander si il n'y avait pas un problème mais le vendeur indiqua qu'il fallait ajouter la commande RUN"nomdutitre qui permet de lancer le jeu... Retour à la maison et effectivement j'ai pu jouer par la suite à Rampage & Rex. Ce dernier d'ailleurs me laissa une déception dans la qualité du jeu où je ne savais pas quoi faire
Ma mère avait des amis où le père travaillant dans l'informatique. Une fois invité chez eux, son fils adolescent avait un CPC6128 dans sa chambre. Par gentillesse, Il me copiait des jeux sur des disquettes par le logiciel Discology. Je le voyais taper les commandes CAT, RUN et d'autres commandes très rapidement au clavier, j'étais en admiration sur ce coté "geek" de l'époque.
Une fois arrivée à la maison, j'essayais tous ces nouveaux jeux (c'était presque Noël!!!) où il y avait le fameux FRUITY FRANK !!! Je retrouvais ce jeu après quelques années !! Mais aussi le célèbre Bombjack où par la faiblesse des graphismes je pensais que les bombes étaient des tomates lol
A partir de là, pendant quelques années entre les copains direct ou indirect (de mes frères) que ce soit chez ma mère ou chez mon père, j'obtenais régulièrement de nouveaux jeux en "crackés" mis à part quelques titres achetés de façon exceptionnel tel que Rick Dangerous 2 sur CPC, DragonNinja sur ST et même des compilations de jeux (déjà évoqué dans un article précédent).
J'appréciais beaucoup cette ambiance un peu underground réservée à une portion de gens passionné et un peu unique avec les folles rumeurs ou affirmations qui étaient les suivantes mais qui font rires aujourd'hui
"Je connais quelqu'un qui a une valise entière de disquettes et a tous les jeux"
"Je connais quelqu'un au collège qui fait parti d'un groupe de crackers"
"Il faut dire à personne que l'on copie des jeux sinon on peut aller en prison!!"
"Attention c'est une disquette Double densité, il faut faire attention!"
"Cette disquette a un virus c'est comme le SIDA des ordinateurs il faut pas la mettre dedans"
Etc..
Juste une appartée en parlant des disquettes que l'un des plus évolutions de l'informatique c'est... la disparition de la disquette qui mets une plombe à charger...et encore je ne parle même pas des cassettes du CPC464 Pour en revenir à cette époque micro, c'est effectivement l'arcade qui m'a fait créer ce blog par l’expérience de la conception de ma borne d'arcade, mais cette époque de retrogaming et même GeekAffect m'a autant donné de l'importance que l'époque SNES/Megadrive, l'époque PC, etc... voir je dirais même qu'elle est au dessus car c'est elle qui m'a fait découvrir l'informatique et m'en as rendu passionné. Comme indiqué plus haut, je regrette cette époque entre passionnés entretenu par des logiciels et jeux développés par des petits studios de jeunes développeurs dans leur garages où l'on sentait la passion qui les ont fait transpirés avec des jeux tel que Billy la Banlieue par exemple
Actuellement cette industrie est devenue tellement puissante et bénéficiaire (plus que l'industrie cinématographique) par le dématérialisé, les DLC, les FreeToPlay, l'infinité de titres disponibles sur le Playstore que l'on sent une perte de richesse et de qualité. (Je ne parle pas en techno)
Evidemment je ne généralise pas tous les titres non plus et je remercie les développeurs indépendants nous proposant de nouveaux titres intégrant cette ambiance avec des tarifs corrects à l'inverse des Call of Duty, FIFA et autres jeux usinés. Bon allez j'ai fini pour les années 80... On rédigera un article suivant pour la suite aux années 90..
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Hué dada !
Je me réveille dans le train, ballottée de part en part sur ma petite couchette. Le jour s’est levé et nos voisins de cabine sont bruyants. Ils ont a priori décidé que ce n’était plus l’heure de dormir pour tout le monde. Mon portable affiche 7h du matin. Arthur “dort” encore. Sans couverture et avec le bras qui pend par dessus la balustrade. La nuit n’a pas été top : je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir dormi, plutôt somnolé mais bon. Cela aurait pu être pire. Un monsieur passe avec son chariot dans les couloirs et propose de la soupe. Cela me fait un petit peu penser au chariot à friandises du Poudlard Express en moins appétissant (référence à Harry Potter pour les incultes). L’odeur est assez forte.
Il nous reste encore quelques heures à passer dans ce train et je n’ai vraiment plus le choix, il faut que j’aille au petit coin. Je me suis retenue déjà une bonne partie de la nuit. Ce n’est vraiment pas propre du tout. C’est des toilettes à la turque (petit parenthèse : nos copains allemands appellent ça des toilettes françaises et ils disent qu’on a plein de toilettes comme ça en France. Mais je ne suis pas d’accord). Je vais vous passer les détails parce que c’est vraiment peu ragoutant mais je rêve désormais d’une douche, voire même d’un Karcher ça ira.
Je retourne lire sur ma petite couchette et retrouve mon Arthur à la mine très fatigué. Sa nuit semble avoir été pire que la mienne. Quand on pense que ce trajet nous coûte 2,4 millions de dongs, soit deux jours de budget. On aurait peut être dû prendre le bus. En même temps, je suis très contente d’avoir fait cette expérience.
Le train s’arrête. Il semble que l’on soit arrivé à destination. Mais on ne comprend rien à ce qui est dit dans les hauts parleurs. Le temps que l’on comprenne qu’il faut que l’on descende, la sonnette du train retentit. Je suis prise de panique, persuadée qu’il va redémarrer avant qu’on ait le temps de descendre. Je ne prends même pas le temps d’enfiler mes chaussures, j’attrappe toutes mes affaires et je saute du train. Bon en fait, j’ai paniqué pour rien parce qu’il n’est pas reparti tout de suite. Et Arthur qui me suivait en me criant : “T’as oublié tes chaussures !!”. Vu de l’extérieur ça devait être drôle.
Ça y est le train c’est fini. On a toutes nos affaires en place et nos chaussures aux pieds. On peut commencer une nouvelle étape : Hué. Alors premier gros changement : il fait chaud ! Ça fait du bien ! Ce qui ne change pas par contre c’est le nombre de personnes qui nous tombent dessus à la sortie du train. On nous propose de tout : taxi, bière, banh mi, excursion… On s’échappe comme on peut et on commence notre marche vers notre hôtel. On se fera alpaguer par un monsieur qui ne nous lâchera plus et qui ramènera même ses copains. On lui dira plus tard assez fermement que nous ne sommes pas intéressés par son tour en scooter le long de la côte qui coûte les yeux de la tête.
On arrive enfin à notre hôtel. Il nous a été conseillé par nos copains. Ça à l’air top ! On a une belle vue de notre chambre, un très grand lit, et une baignoire ! On prend une bonne douche chaude et on part chercher un petit resto. On prend notre guide du Routard et on va à l’une des adresses mentionnées. J’ai trouvé ça bon mais Arthur était plus que déçu, les portions avaient la taille de petites entrées alors que le prix était loin d’être donné. Moi je n’avais pas très faim alors ça allait. Toujours est-il que le serveur lui aussi essaie de nous revendre des excursions. Avec ce trajet en train difficile, on n’a pas vraiment de patience et ça commence à nous fatiguer d’être vu comme des portefeuilles sur pattes.
On va ensuite se promener. Le retour en ville après cette parenthèse à Tam Coc est un peu rude. On est sollicité à chaque coin de rue, et puis, il y a beaucoup de bruit, les pots d’échappement … On finit par se réfugier dans un petit parc. On croise une locale qui nous parle simplement pour le plaisir d’échanger quelques mots et pas pour nous vendre quelque chose. Qu’est-ce que ça fait du bien ! L’échange est limité puisqu’on ne parle pas vietnamien mais elle nous montre la bouillie de riz (“de la bouillie de riz qui te sourit” les filles petite référence à Mulan pour vous <3) qu’elle essaie de donner à son fils et qu’il recrache aussitôt par terre.
On rentrera à l’appartement assez tôt. On a tous les deux la migraine. On a besoin d’une bonne nuit de sommeil. Avant d’aller se coucher, on teste un deuxième restaurant du guide. Deuxième déception. C’est un menu qui présente les 5 spécialités du coin : Banh beo (galettes de riz à vapeur garnies de crevettes et du porc), Banh Khoai (crêpe vietnamienne croustillante aux crevettes et au porc), Nem Lui (tu confectionnes toi-même ton rouleau de printemps avec des brochettes de viande)...
Ce n’est pas super bon. C’est l’usine. En moins de 15 minutes, on a fini de manger. Bon, le routard nous aura déçu deux fois dans la même journée. Demain, on cherchera par nos propres moyens.
On se réveille après avoir bien dormi et ça change tout de suite le regard que l’on a sur la ville. On commence par un super petit déjeuner. Il y a du jus de mangue et plein de fruits frais. Les banana pancakes ne sont pas au niveau des précédents mais ce n’est pas grave. Aujourd’hui, on prévoit de visiter la cité impériale et les tombeaux des empereurs Khải Định et Minh Mạng.
Après un petit quart d’heure de marche, on réalise que l’on n’a pas mis de crème solaire (débutants!) et que je n’ai rien pour couvrir ma tête. Allez, on favorisera les coins à l’ombre mais ça devrait le faire (spoiler alert : ça l’a pas fait, on est tout rouge et j’ai peut être fait une petite insolation).
On arrive à la cité impériale où le prix du billet est bien plus élevé que ce qui est indiqué dans le guide (décidément, je vais leur faire un mail au Routard !). Tant pis, on n’aura pas l’occasion de revenir 10 fois dans notre vie. On a bien fait parce que c’était une très chouette visite. C’est très grand. La capitale impériale a été construite au tout début des années 1800. Elle se divise en trois parties. La première enceinte est dédiée au bâtiment administratif. La seconde enceinte que l’on appelle cité impériale accueille les palais royaux et les lieux de culte. La troisième et dernière enceinte, la cité pourpre interdite, est la résidence des empereurs. Cette dernière a été en grande partie détruite par les bombardements américains en 1968 mais ca reste très impressionnant. J’adore les portes qui séparent les différentes parties de la cité impériale. Elles sont gigantesques et très colorées, avec beaucoup de détail dans la peinture ou dans la céramique. Il y a aussi des bonsaïs de toutes les formes, de toutes les tailles. Bref, j’aime beaucoup et il n’y a pas trop de monde. Pas de scooter. Le pied ! On finit par aller grignoter avant de trouver un taxi pour aller visiter les tombeaux.
Il faut comprendre que dans leur religion, la vie après la mort est plus importante que notre petit passage sur terre. Donc il était important pour les empereurs de se faire construire les plus beaux mausolées pour que ça commence bien pour eux dans leur nouvelle vie.
Le premier tombeau, celui de Khải Định, révèle bien la mégalomanie de l’empereur. Il a fait augmenter les impôts de 30% pour construire son tombeau. Il était vu par son peuple comme la marionnette de la France donc bien entendu, la France a aussi financé une partie de cet énorme édifice. La visite est très courte mais ca vaut le coup d’oeil et la vue sur la campagne environnante est top. A l’intérieur de l’édifice, les murs sont couverts de mosaïques. C’est très rococo. En sortant du tombeau, on se rend compte que les 2km indiqué sur la carte pour rejoindre le 2ème tombeau se transforme en une heure de marche. On est fatigué, il fait chaud. Heureusement, notre taxi avait misé sur notre fainéantise et nous a attendu. Il nous amène donc au tombeau de Minh Mạng. Il est niché dans une nature luxuriante et entouré de plusieurs lacs. Le décor est bucolique, la balade très agréable. Le tombeau a proprement dit de l’empereur est caché derrière une grande enceinte interdite aux visiteurs. La visite est courte mais il n’y a personne et pour un tombeau, c’est hyper romantique comme endroit.
On retourne à notre hôtel après avoir beaucoup marché. On a de beaux coups de soleil et je commence à me sentir pas très bien. En regardant sur Trip Advisor, on déniche un petit resto super sympa dans une petite ruelle au calme. Je mange en petite quantité. Je commence à avoir quelques spasmes. Je suis très fatiguée. Je me réveillerai en pleine nuit avec de la fièvre. J’avais l’impression d’être gelée. J’ai dormi toute habillée. Arthur soupçonne une insolation. Il a pris bien soin de moi comme toujours. Le lendemain, on est resté à l’hôtel jusqu’au départ du bus pour Hoi An. Je n’ai pas mangé grand chose à part des fruits. Au moment d’aller prendre le bus, l’hôtel nous indique que le minivan n’est pas disponible et que nous allons être amené jusqu’au bus en scooter. On n’a pas trop le temps de réfléchir qu’on est déjà sur les scooters. Le casque d’Arthur est encore trop petit. Mon driver conduit à la vietnamienne mais je ne me sens pas du tout en danger. C’est même plutôt agréable.
On attendra ensuite quelques minutes le bus. Quand il arrive, on réalise que c’est un sleeping bus. Je suis plutôt contente. J’avais envie de tester et puis je suis toujours pas très en forme donc j’ai bien envie de faire une petite sieste. Je trouve le trajet plutôt agréable. Il faut dire que je dors une bonne partie du temps et qu’on voit moins la conduite du chauffeur quand on est sur les sièges à l’étage. Il a quand même failli faucher une touriste à vélo (c’est vraiment pas passé loin) et un scooter qui a brièvement perdu le contrôle de son véhicule. Je réalise que les réflexes du chauffeur sont quand même sacrément bons et qu’il connaît parfaitement son bus. On arrive enfin à Hoi An. On marche un petit quart d’heure avant de rejoindre notre hôtel en bord de rizières à mi chemin entre la vieille ville et la plage. L’accueil est parfait. On reçoit pleins de conseils de la part de nos hôtes. On leur emprunte des vélos et on part découvrir la petite ville. Le soleil est déjà couché, les lanternes sont allumées. C’est vraiment mignon. On mangera un Banh Mi délicieux sur le bord du trottoir avant de rentrer dormir. Notre lit est gigantesque ; deux lits doubles collés. Je ne ferai pas long feu avant de m’endormir. Pour Arthur, la nuit est beaucoup plus compliquée. Il expérimente la première tourista du séjour. Là, je vous écris depuis notre chambre. Je viens de prendre un petit déjeuner gargantuesque pendant qu’Arthur est au fond du lit. Nos hôtes viennent de lui offrir un thé au gingembre (ou du gingembre au thé) et quelques bananes pour l’aider à se rétablir.
Aujourd’hui, on va donc se reposer et décider de la suite de notre voyage. Je vais laisser Arthur dormir un peu et faire une balade jusqu’à la plage. Même si pour Arthur c’est un peu compliqué, la vie semble douce à Hoi An.
Cha
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toutes les photos © Alex Webb
« La Calle » (photographs from Mexico) d’Alex Webb
Le septième livre d’Alex Webb s’intitule « La calle » et réunit près de trente années de photos consacrées au Mexique. Le résultat est tout simplement bluffant, incroyable et d’une richesse hallucinante. Il y a tout d’abord cette explosion de couleurs, de contrastes, de lumière, de clair-obscur et de vie qui frappe d’emblée. La rue mexicaine semble une véritable scène où s’ébrouent des visages, des enfants, des corps, des animaux, sculptés par l’ombre et la lumière et magnifiés par la texture colorée des murs, des affiches et des enseignes. Et puis il y a le cadrage vertigineux qui découpe l’image en un puzzle où se combine le premier plan, le deuxième et parfois le troisième plan dans une mise en abyme d’où jaillit une profusion de sens, de symboles et de tableaux superposés, à la fois découpés et imbriqués par les ombres, les angles et le mouvement.
« J’ai été immédiatement fasciné par cet endroit à la fois si proche des États-Unis et en même temps si fondamentalement différent de mon point de vue. L’énergie de la rue mexicaine, la spontanéité de la vie de la rue, la manière dont on semblait vivre dans la rue et sur le perron, tout était très différent de la Nouvelle Angleterre d’où je suis originaire » raconte Alex Webb dans une interview accordée au site internet Yonder (1). Une attirance pour le Mexique qui date d’un premier voyage emblématique dans les années 70, inspiré par la lecture de deux textes de Graham Greene (« the lawest roads », Across the bridge »). Il faut dire qu’avec Alex Webb, la littérature rôde en permanence autour de sa photographie.
Né le 5 mai 1952 à San Fransisco, le photographe américain a sans cesse oscillé entre l’une et l’autre puisqu’il a étudié la littérature et l’histoire à l’université d’Harvard et la photographie au Carpenter center for the Visual Arts avant de se décider pour l’image en intégrant la prestigieuse agence photographique Magnum en 1976, à 24 ans ! Depuis, le photographe enchaîne les expositions prestigieuses (Walker Art center, Museum of photographic art, le centre national de la photographie, Museum of contemporary art of San Fransisco, Whitney museum, High museum of art) tout en étant régulièrement honoré pour son travail (bourse des fondations Hasselblad, Guggenheim et de la fondation des arts de New-York, prix Leopold Godowsky, médaille Leica, prix David Octavius).
Celui qui a définitivement opté pour la puissance évocatrice de la couleur en 1979, s’inscrit dans la lignée des photographes nord-américains « coloristes » inspirés par la “street photography” et le graphisme comme Ernst Haas, Fred Herzog, William Eggleston ou encore Harry Gruyaert pour le vieux continent. « Parce que je travaille sur la frontière États-Unis/Mexique ou sur Haïti, la couleur fait partie intégrante de la culture que je photographie » rappelle Alex Webb, tout comme la littérature pourrait-on ajouter à laquelle il rend hommage dans « La Calle » en insérant cinq textes d’auteurs mexicains. C’est aussi une lecture assidue des œuvres de Joseph Conrad et des ouvrages de Garcia Marquez et de Vargas Llosa qui inspire le maître coloriste. A la manière de ces derniers, monstres de la littérature d’Amérique latine, le travail photographique d’Alex Webb pourrait être qualifié de réalisme magique tant il joue avec la lumière et le quotidien en apparence banal des hommes pour nous offrir des images baroques, gorgées de couleur et de soleil.
« La Calle » (photographs from Mexico) de Alex Webb, Editions Aperture, 150 pages, 2018, Cote : Photo 2 WEBB
Les livres de photos de Fred Herzog (lien) présents à la Médiathèque Edmond Rostand
Les livres de photos de Ernst Haas (lien) présents à la Médiathèque Edmond Rostand
Les livres de photos de William Eggleston (lien) présents à la Médiathèque Edmond Rostand
Les ouvrages de Harry Gruyaert (lien) présents à la Médiathèque Edmond Rostand
(1) http://www.yonder.fr/en-images/photographes/interview-alex-webb-la-calle
K
#alex webb#Harry Gruyaert#william eggleston#ernst haas#fred herzog#coloriste#photocolors#photocouleurs#Photographie#photography#photographers#photographes#masterofphoto#photobook#livresphotos#streetphotography#streetphotographers#mediathèqueRostand#fondsphoto#rostanoide#paris#médiathèque edmond rostand#Lacalle#mexique#colors#couleurs#colours#baroque#soleil
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IMAGINAIRES DE MURS
ART CHEMIN FAISANT
LEK & SOWAT - ROMAIN FROQUET - SÉBASTIEN PRESCHOUX - CRISTOBAL DIAZ
DÉCOUVREZ NOTRE PLAQUETTE 2020
ART CHEMIN FAISANT
IMAGINAIRES DE MURS
28 JUIN > 20 SEPTEMBRE 2020 HORAIRES D'OUVERTURE Du mardi au dimanche de 13h30 à 18h30 Gratuit
AFFICHE ART CHEMIN FAISANT - IMAGINAIRES DE MURS
DOSSIER DE PRESSE
Invitée par Christian Mahé, Elise Herszkowicz, directrice de Art Azoi propose à des artistes contemporains urbains de partager leur vision d'un art contextuel, audacieux, inventif. Ces artistes aux horizons différentes et expressions singulières viendront faire dialoguer leur pratique avec les paysages et les reliefs scorvipontains. Lorsque l'on évoque les murs, la symbolique nous emmène souvent vers la séparation, la frontière, l'éloignement, l'impossibilité ou le protectionnisme. Il s'agit ici de prendre le contrepied de ces incarnations et de laisser s'exprimer un art ouvert, coloré, résolument tourné vers l'autre et vers la modernité. Dans cette période troublée et inédite, ce parcours d'art - ou se mêleront créations in situ, installations immersives et peintures à grande échelle - propose des "retrouvailles artistiques". Avec la déambulation sereine et curieuse, des découvertes esthétiques, des rencontres inattendues, avec un temps nouveau ou l'on peut se concentrer sur l'essentiel.
Elise Herszkowicz
A très bientôt.
Prenez soin de vous et de vos proches!
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IMAGINAIRES DE MURS
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Invitée par Christian Mahé, Elise Herszkowicz, directrice de Art Azoi propose à des artistes contemporains urbains de partager leur vision d'un art contextuel, audacieux, inventif. Ces artistes aux horizons différentes et expressions singulières viendront faire dialoguer leur pratique avec les paysages et les reliefs scorvipontains. Lorsque l'on évoque les murs, la symbolique nous emmène souvent vers la séparation, la frontière, l'éloignement, l'impossibilité ou le protectionnisme. Il s'agit ici de prendre le contrepied de ces incarnations et de laisser s'exprimer un art ouvert, coloré, résolument tourné vers l'autre et vers la modernité. Dans cette période troublée et inédite, ce parcours d'art - ou se mêleront créations in situ, installations immersives et peintures à grande échelle - propose des "retrouvailles artistiques". Avec la déambulation sereine et curieuse, des découvertes esthétiques, des rencontres inattendues, avec un temps nouveau ou l'on peut se concentrer sur l'essentiel.
Elise Herszkowicz
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Les bases de la décoration de votre maison dans un style contemporain - Meubles modernes
Aller au contenu Magasin de meubles créatifs 3 février 2020 582 Mots Que vous recherchiez une simple mise à jour du décor ou que vous partiez de zéro, vous devez trouver le meilleur design pour votre maison qui définit votre goût, votre style de vie et votre maison. Si vous envisagez une conception de maison contemporaine pour votre maison, vous devez connaître les bases - qu'est-ce qu'une conception de maison contemporaine? Qu'est-ce qui le distingue des autres? Etc., etc. Nous pouvons vous aider à démarrer en répondant aux questions ci-dessus concernant un cadre de vie contemporain. Qu'est-ce qu'une conception de maison contemporaine? Le dictionnaire Oxford définit le contemporain comme «du moment». C'est un design de décoration de maison classique mais profondément inspiré par le moment. La simplicité, les textures, les lignes épurées et le théâtre sont une condition préalable à la création d'un décor de maison de style contemporain. Parfois, les gens confondent la décoration intérieure moderne avec un style contemporain. Bien que étroitement liés, ces deux termes sont légèrement différents l'un de l'autre. Contrairement au décor contemporain, le style de décoration moderne est froid, ouvertement minimaliste et limitant. Le style contemporain est serein et se concentre sur des éléments architecturaux, des échelles audacieuses, des détails décoratifs et une palette de couleurs concise. Pourquoi est contemporain en? C'est le style de décoration idéal pour ceux qui aiment le minimalisme. La synchronisation simple mais approfondie entre différents éléments en mettant l'accent sur les éléments architecturaux relie l'ensemble du décor à la maison dans un style contemporain. Les meubles contemporains très brillants du salon sont d'excellents déclencheurs de conversation en raison de leur style abstrait et de leur couleur. C'est une approche intemporelle de la conception d'une maison grâce à une simplicité luxueuse pour les minimalistes. Il ne se démode jamais et est plus facile à mettre à jour. Comment créer un style contemporain? La maison de style contemporain est souvent définie par une silhouette épurée avec une atmosphère neutre, des couleurs et des espaces ouverts ainsi que des matériaux et des éléments inspirés par la nature. Lorsque vous créez un look contemporain dans votre maison, concentrez-vous sur la simplicité, l'utilisation délibérée des textures, la sophistication subtile, les lignes épurées. L'intérieur doit mettre en valeur «l'espace» plutôt que les «éléments». Vous pouvez le faire en combinant correctement la couleur, la forme, l'espace et les meubles modernes. L'élément le plus courant dans ce style de décoration est la ligne -. De fortes lignes visibles sont indispensables dans ce décor, qu'elles soient droites, verticales, courbes ou horizontales. Formes géométriques en sculpture et arts muraux. Utilisez l'espace nu dans les murs, entre les meubles, etc. Les couleurs principales de ce décor sont - le noir, les neutres et le blanc. Vous pouvez également utiliser des couleurs vives pour jouer contre les neutres. Avec des murs peints neutres, vous avez la liberté d'utiliser des accessoires de couleur vive. Un autre élément important est le mobilier de style contemporain. Les meubles doivent être simples mais audacieux, sans courbes ni décoration. Si vous utilisez des meubles rembourrés, optez pour le noir, le blanc et d'autres tons neutres en fibres naturelles comme le coton, le lin, la laine, le jute, etc. N'oubliez pas, moins c'est plus quand il s'agit de design contemporain. Portez une attention particulière au revêtement de sol - il doit être nu et lisse avec du vinyle, des carreaux ou du bois. Optez pour un tapis de qualité commerciale avec des tapis unis ou à motifs. Optez pour un agencement d'éclairage simple mais qui met en valeur efficacement les éléments architecturaux et les pièces de décoration intérieure. Utilisez des projecteurs et des projecteurs pour concentrer la lumière sur une peinture ou une affiche murale. L'utilisation de métal, de verre opaque, de pierre ou de verre transparent fonctionne bien dans ce décor. Évitez les imprimés délicats et colorés ou les mélanges d'époques. Maintenant, lorsque vous connaissez les bases du design contemporain dans la décoration intérieure, allez-y et concevez la maison de vos rêves maintenant. Partagez ceci: h3 Chargement ... blogueurs comme celui-ci:% d
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Traduction d’une fanfiction de @equilateralwaffle
Aussi disponible sur AO3
Note de l’auteur : ce chapitre contient des trucs sur la découverte sexuelle. Rien de très explicite, juste deux adolescentes qui parlent d’aromantisme, d’asexualité et de ce que ça veut dire. C’est juste un avertissement, au cas où quelqu’un craindrait ce genre de sujet, mais je l’ai écrit de façon à être le plus informatif possible, alors si vous avez des questions ça pourrait aider. C’est très proche de la façon dont j’ai embarqué sur le train de l’asexualité – je m’étais identifiée à tort comme asexuelle hétéroromantique, dis donc. Alors voilà… Ce que vous entendez là n’est pas très différent de qui j’étais il y a un an.
Le lendemain matin, alors que Péridot entamait sa quatrième heure de cours, elle ne put retenir le coup de chaleur qui apparut certainement sur son visage. La méthode appropriée pour gérer ce genre de problème, se répétait-elle dans sa tête comme un mantra, est de l’ignorer et de le fuir complètement. Il n’y avait rien à faire pour changer quoi qu’il se fût passé. Elle ne se souvenait de rien de ce qu’elle avait dit après une certaine heure de la nuit – sûrement quelque chose d’embarrassant – et elle ne pouvait pas le retirer. La seule chose qu’elle pouvait faire, c’était de ne pas en parler et d’espérer qu’Améthyste ne la jugerait pas. Eviter, éviter, éviter.
Facile à dire lorsqu’elle n’était pas assise à côté d’elle, ce qu’elle dut faire trois secondes plus tard.
Heureusement, elles ne parlèrent pas de s’être endormies ensemble à la cuisine ; en fait, il n’y eut aucun changement négatif dans les échanges des deux filles. Améthyste semblait… plus gentille, maintenant. Elle remercia Péridot pour sa note parfaite à son devoir de math (apparemment la première de l’année) et même, pendant le cours, dessina une caricature de Mademoiselle Diamant qui, si elle n’était pas exacte, était amusante. Et sans se faire prendre, comme c’était admirable. Au final, Péridot n’avait pas besoin d’avoir peur de s’être endormie chez Améthyste, et je viens de perdre une heure de mon temps sur deux cent mots qui n’étaient pas nécessaires.
« J’imagine qu’on forme une bonne équipe, » sourit Améthyste un jour plus tard en arborant un C+ rouge vif – en retard, mais admirablement organisé, écrit au sommet de son TP. « T’en pense quoi, Dot ? Prête pour un deuxième round – on a un contrôle la semaine prochaine et le prochain TP est pour bientôt, pas vrai ? Avec l’eau ?
Péridot retint un sourire en voyant à quel point Améthyste semblait sincèrement heureuse de sa note médiocre. Aussi pathétique qu’elle fût, cela avait tout de même été un dur travail et elle pouvait respecter cela. Peut-être qu’une amélioration n’était pas impossible. « Tu étais censée avoir déjà préparé la page de compte-rendu du TP. Nous faisons l’expérience aujourd’hui.
- Ok, cool. Aloooooors… »
Améthyste n’avait apparemment aucune notion de gestion du temps et Péridot pointa la rubrique du doigt. Disposant visiblement d’une mémoire kinésique, Améthyste avait besoin de mouvements clairs pour mettre les choses en évidences. « Ce soir, tu dois travailler sur les questions d’analyse. Vendredi soir, tu t’occupes de la conclusion et on doit rendre le TP Lundi. Tu ne travailles pas aujourd’hui ?
- Ahhh, oui, peut-être Samedi, alors ? On aurait tout le temps qu’il faut ! »
Je ne serais pas trop excitée à l’idée de rester assise dans une pièce avec MOI pendant plus d’heures que nécessaire, pensa Péridot, mais elle se retint de le dire. A la place, elle répondit, « Cela semble raisonnable. »
Elle se prépara.
Si Péridot avait été plus arrogante et avait eu moins de sens pratique, elle aurait sûrement été le genre de personne à appeler le Samedi son jour « pour elle » - pour refuser les invitations, mettre le travail de côté et faire tourner son emploi du temps autour d’un jour d’oisiveté totale en fin de semaine. Puisqu’elle n’avait pas le temps d’être aussi frivole, le Samedi restait un jour de travail viable pendant lequel elle faisait ses corvées, ses devoirs, de l’informatique et autre sans se plaindre, mais elle ne quittait pas la maison si cela était possible. Elle faisait la grasse matinée (jusqu’à NEUF HEURES). Elle s’offrait quelque chose d’autre qu’un petit-déjeuner spartiate composé d’avoine ou de céréales. Elle pouvait aussi peut-être regarder une émission de télé.
Oui, Péridot aimait les Samedis, mais elle aimait aussi se sentir fière d’elle-même, et voir Améthyste (son élève, en un sens) réussir la rendait, en effet, très fière.
Alors ce Samedi-là, Péridot se réveilla à huit heures, mangea un sandwich aux œufs bien consistant, et regarda deux épisodes d’un dessin-animé bizarre avec Octave. D’après ce qu’elle avait observé, la série était un récit initiatique coloré fortement influencée par les vieux dessins-animés et les animés japonais, avec une diversité anormale dans le casting et des séquences de combats captivantes qui faisaient penser à de la danse. Normalement, Crème Fraiche serait descendu pour regarder le dessin-animé parce qu’il avait réussi à aussi se tailler un public plus âgé, mais il allait probablement dormir jusqu’à deux heures de l’après-midi. A neuf heures trente, Péridot rassembla ses affaires et mit ses rollers.
C’était une matinée magnifique pour un début Septembre et elle avait eu l’audace de porter quelque chose de plus confortable – un short pas trop court avec des bords retroussés, un T-shirt Legend of Zelda. L’allée de galets du 100 Court Rosewood crissa sous ses baskets lorsqu’elle enleva ses roues, marcha jusqu’au grand portail, pressa l’intercom comme Améthyste lui avait dit de faire, écouta l’accueil joyeux d’un garçon de treize ans et s’avança avec assurance entre ces murs majestueux pour la deuxième fois cette semaine.
Steven, comme il avait répondu à l’intercom, lui ouvrit la porte. « Améthyste est dans sa chambre, » expliqua-t-il. « Je viens d’essayer de l’appeler et je ne sais pas si elle m’a entendu. Je… Je crois qu’elle fait de la musique. »
Alors Améthyste n’était pas prête, ou alors elle était occupée, ou peu importe ce qu’elle faisait… La possibilité ne lui avait pas traversé l’esprit.
- Je suppose que tu peux essayer de frapper à la porte. Sa chambre est en haut. Ou… euh, si tu veux, tu peux rester en bas et regarder Tristesse au p’tit dej’ avec moi ! »
Elle avait beaucoup entendu le garçon parler de cette série de Tristesse au p’tit dej’ ces derniers temps et secoua poliment la tête. « J’apprécie l’offre, Steven, mais non. Je vais tenter de contacter Améthyste. »
Ce ne fut qu’après avoir commencé à gravir les escaliers qu’elle réalisa qu’elle aurait probablement dût demander quelle chambre était celle d’Améthyste, mais lorsqu’elle finit de grimper elle décida qu’elle n’en aurait pas besoin. C’était assez évident. Des différentes portes alignées dans le large couloir tapissé de magenta – et de bois de chêne – seules deux portes portaient la moindre décoration, et la première portait « CHAMBRE DE STEVEN ! VEUILLEZ FRAPPER SI C’EST FERMÉ MERCI ^_^ » écrit au marqueur rose.
Et la voilà, la porte la plus éloignée, repeinte de mauve, de noir et de strass étincelants qu’il aurait probablement mieux valu ne pas coller sur du bois de chêne. Complètement fermée. Une affiche en particulier indiquait « PAS DE FILLE AUTORISÉE! PAS DE GARÇON AUTORISÉ! AMETHYSTE AUTORISÉE » dans la tristement célèbre police d’écriture qu’était le Papyrus, ce qui fit hausser un sourcil à Péridot. Une… une référence à un jeu vidéo ? De la part… d’une punk ? Quoi qu’il en soit, le problème demeurait : la porte d’Améthyste était fermée et Péridot n’avait aucune intention de l’ouvrir, parce que la résidente avait l’air occupée.
- …everything stays, but it still changes. »
Améthyste… chantait ?
- Ever so slightly,
daily and nightly,
in little ways,
when everything stays. »
La chanson se termina, se mêlant chaleureusement au pizzicato délicat d’une guitare qu’elle ne pouvait pas voir. Comme lorsqu’elle parlait normalement, Améthyste avait une voix aigüe, un peu rauque. Péridot aurait aimé entrer à ce moment-là, mais Améthyste ne cessa pas de pincer les cordes de sa guitare. Et ça continuait : d’une clé à l’autre, un silence, puis le pincement des cordes les plus graves.
- Maybe you're better off with her... »
Péridot prit une inspiration.
- I think she's better for you.
I forgot how great it felt to be us, guess I got carried away...
I had to use you to make me feel strong
But I don't care about that now...
I see a tower built out of my mistakes
And it all comes crashing down... »
Sa voix couina là-dessus et elle perdit la mélodie de la guitare, alors elle se mit à gratter les cordes à la place. Cette chanson était différentes d’une façon qu’elle ne pouvait pas vraiment expliquer – la première n’était qu’une chanson, elle le sentait, mais celle-ci était tellement Améthyste qu’elle ne pouvait être qu’un morceau original. Quelque chose dans le choix de la mélodie, le rythme qui s’alignait parfaitement sur sa respiration profonde, les paroles elles-mêmes disaient que c’était elle, la fille derrière les jeans déchirés et les piercings aux oreilles et les écouteurs à la musique trop forte.
- Is there something I can do... is there something I can do?
Is there something I can do...
Can I make it up to you? »
A nouveau, la musique se termina et la respiration de Péridot trembla involontairement. Là où elle ne pouvait pas voir, il y eut un bruit de roulade maladroite, un pincement sur la corde du Mi, et soudain, la porte s’ouvrit à la volée et Péridot se retrouva face à des poings serrés et des épaules tendues.
Péridot glapit – Améthyste fit un bond en arrière. Les deux filles avaient les yeux écarquillés. « Péridot ? » se fâcha Améthyste. « Qu’est-ce que tu as entendu ?!
- Je n’ai pas fait exprès ! » s’écria Péridot. La colère dans la voix d’Améthyste, dans ses dents serrées, suffisait presque à la pétrifier. Ce n’était pas ça. « Je – Je suis juste montée te voir pour qu’on puisse travailler sur le TP… Je n’ai été là que pendant une minute, je te le jure ! »
Oh mon dieu, elle ne me croit pas. L’autre fille avait les bras croisés et fusillait le sol du regard – clairement pas un « ohh, ça va, je te pardonne ». Il y avait une chose qu’elle pouvait essayer. Péridot ferma les mains devant elle, prit une inspiration et ferma les yeux.
- Je suis désolée. »
Pour être honnête, Péridot ne savait pas quoi faire après avoir fermé les yeux – ça lui paraissait simplement être la bonne chose à faire, mais quelle était le comportement à adopter ensuite ? Devait-elle attendre qu’Améthyste parle, ou se contenter de partir ? Mais avant de pouvoir se décider, une main calleuse mais délicate se posa sur son épaule et elle se retrouva à quelques centimètres des yeux abyssaux d’Améthyste. Elle avait sur le menton un drôle de grain de beauté qui était… assez joli, en fait. Elle avait repoussé ses cheveux en arrière…
- T’es mignonne, Péri, » sourit-elle doucement. « Viens, entre. »
Même après avoir retiré sa main, le souvenir de son toucher délicat avait été brodé dans l’esprit de Péridot. Quel changement d’atmosphère… Elle n’avait pas l’air fâchée, pourtant. Tant mieux. Mais on n’était jamais trop prudent – tandis que Péridot suivait Améthyste dans sa chambre, elle passa en revue sa Liste des Politesses Occidentales qu’elle avait prise en note pendant ses années de tentatives de communication ratées. Des choses comme dire « merci ». Demander la permission avant de quitter la pièce. Ne pas faire de commentaires sur le physique. POUR L’AMOUR DU CIEL, NE PAS TRAITER LES GENS D’ANDOUILLE. Ne pas parler de soi. Eviter de débattre sur la religion ou la politique. Ne pas…
Elle n’atteignit jamais la fin de cette liste car elle se perdit soudain dans la chambre.
Premièrement, elle était immense, à peu près trois fois plus grande que la chambre de Péridot chez les Yellowtails. Deuxièmement, elle n’avait pas l’air grande parce qu’elle était pleine à craquer. Le lit-double, le bureau, la commode, la batterie intégrale et le fauteuil en boule prenaient déjà assez d’espace à eux seuls, mais il y avait en plus des vêtements sur le sol, des partitions froissées qui volaient comme de la neige, et une myriade de lots de vide-grenier qui transformaient la chambre en labyrinthe. Une couette mauve était roulée en boule au pied du lit, une guitare étendue sur les nombreux cousins, et des vestes de toutes sortes pendaient des colonnes de lit. Le bureau fit grimacer Péridot – des tasses vides, des bols et des emballages vides vacillaient sur des piles de carnets à dessins et de boites à chaussures. Et la propriétaire, toute aussi négligée dans son short de sport et son T-shirt Fall Out Boy trop grand, servait de maladroite pièce centrale à tout cela tandis qu’elle se grattait la cheville avec son autre pied.
- Alors, euh. » Elle rit jaune. « Tu peux t’assoir, j’imagine. Si tu trouves un endroit. » A la va-vite, elle prit une brassée du bazar sur son bureau et jeta le tout sur son lit à la place, laissant Péridot s’asseoir sur la chaise du bureau. « J’avais, euh, oublié que tu venais, sinon j’aurais un peu rangé.
- Pourquoi est-ce qu’on ne va pas tout simplement travailler à la cuisine ? »
Améthyste tira la langue. « Perle voulait travailler sur la terrasse, alors elle n’arrête pas de faire des allers-retours avec plein de peinture et d’autres trucs. » Elle s’était à moitié enfoncée dans son fauteuil en boule mais soudain son visage s’illumina et elle trébucha jusqu’à la fenêtre ouverte. « Hehe… Eh, j’imagine que t’as pas de bombes à eau dans ton sac-à-dos géant, hein ? »
Péridot la regarda d’un air suspicieux. « Pourquoi est-ce que j’aurais… ? »
- On pourrait l’avoir d’ici, en visant très bien.
- Qu-quoi ? » Péridot ne pouvait plus supporter le suspense et sauta à son tour sur ses pieds pour regarder par la fenêtre. Comme elle le craignait, Perle se tenait un étage plus bas sur une terrasse partiellement blanche, repassant la même parcelle de bois au rouleau de peinture. Améthyste ricana en pensant à quelque chose de secret et de diabolique et Péridot lui jeta un nouveau regard dubitatif.
- L’as-tu déjà attaquée avec des projectiles liquides depuis cette hauteur ?
- Pas si fort, » la prévint Améthyste avant de quitter la fenêtre pour continuer à ranger. « On entend à travers une fenêtre, ma vieille. » Elle n’avait pas répondu à la question.
Péridot se percha à nouveau sur la chaise du bureau d’Améthyste, prenant en note le matériau luxueux du coussin violet, la bonne qualité du bois du bureau rayé par le temps, et l’ordinateur portable fin comme une feuille de papier qui chargeait au milieu de l’espace de travail. Les compartiments intégrés étaient bourrés de babioles et de curiosités. Des bracelets d’amitié, des rubans de volleyball, des médailles de lutte, des pots de verni à ongle, des barres de chocolat, des stylos à encre d’un million de couleurs différentes. Elle remarqua aussi des icônes au motif très spécifique, attachées à certaines choses, toujours dans les couleurs noire, grise, blanche et violette – à plusieurs reprises un as de cœur, un autocollant portant la lettre A sur son cahier de devoirs, le dessin d’une baleine sur un badge.
En dépit de tout bon sens, et parce qu’il était juste là, au milieu d’une pile de déchets, Péridot prit le badge et le regarda de plus près. « Est-ce que ces couleurs ont une signification ? »
Améthyste ramassait ses vêtements à ce moment-là (heureusement, ils devaient tous être à peu près propres car elle était en train de les remettre en pagaille dans ses tiroirs), et elle n’eut besoin de tourner la tête qu’une seconde pour comprendre de quoi parlait Péridot. « Ohh, mon asexuwhale ? Un ami me l’a offert après mon coming-out. »
Péridot avait lu des encyclopédies. Elle avait étudié la linguistique pour essayer d’être plus cultivée. Elle était arrivée troisième au concours d’orthographe de l’état et avait mémorisé un dictionnaire. Et pourtant, malgré tout son savoir, elle n’arrivait pas à déchiffrer le moindre mot de la phrase qu’Améthyste venait de prononcer. « De quoi est-ce que tu parles ? »
A sa grande surprise, Améthyste réagit bien au défaut de compréhension de Péridot, hocha la tête et se contenta d’expliquer en dégageant un peu le sol. « Je suis asexuelle. Alors, tu vois, genre, l’homosexualité, la bisexualité, les trucs comme ça ?
- Euh… oui. » Péridot se trémoussa sur sa chaise, mal à l’aise – argh, si Améthyste lui reposait la question sur sa prétention homosexualité… Eh bien… Mais Améthyste semblait parfaitement préparée à répondre sans poser de questions personnelles, alors elle écouta.
- Ce sont ce qu’on appeler des sexualités, et elles sont différentes pour chacun parce que tout le monde aime des choses différentes. Genre, toi tu préfères peut-être les garçons, mais Mme. Lazuli préfère les filles. Juste parce que vous êtes différentes. Hétérosexuelle, homosexuelle. Mais l’asexualité, c’est quand tu n’es attirée sexuellement par personne, d’aucun genre, et c’est comme les autres sexualités. C’est juste quelque chose qui fait partie de nous. »
C’était intéressant d’être de l’autre côté de la balance, avec Améthyste pour professeur, et Péridot trouvait cela plutôt agréable. Elle ne pensait pas souvent à la sexualité parce qu’elle était trop occupée, n’avait jamais trouvé une raison de s’y intéresser, mais c’était intrigant. « Alors, c’est comme du célibat ? »
Améthyste se leva avec un tas de vêtements et secoua la tête. « Non, le célibat c’est juste un truc que tu fais pour une raison. C’est le choix conscient de ne pas coucher, rien à voir avec l’attraction. Genre… Là, je t’explique. » Elle lâcha les vêtements dans un tiroir puis ramassa deux choses qui étaient sur sa table de nuit et les posa sur le bureau devant Péridot. Le premier était un donut à moitié entamé et l’autre une boite de frites.
- Je sais que c’est juste une boite, mais fais comme s’il y avait des frites dedans. Certaines personnes veulent seulement manger le donut. D’autres personnes veulent seulement manger les frites. Certaines personnes veulent les deux, et d’autres personnes veulent manger n’importe quelle bouffe, pas juste ces deux-là. Mais nous, les asexuels, on n’a juste pas faim. Ou alors, si on a faim – ça c’est la libido – eh bien, on ne veut juste pas de ça. Ce n’est pas qu’on pense que c’est mauvais, c’est juste qu’on ne trouve pas ça tentant. Le célibat, c’est quand tu es au régime. »
Alors… Certains êtres humains qui regardaient d’autres êtres humains sexuellement attirants et ne ressentaient pas de désir sexuel ? Intéressant. Mais lorsqu’elle regardait Améthyste, elle ne voyait clairement pas quelqu’un qui n’était pas attiré par les gens beaux – en fait, de toutes les personnes auxquelles elle s’était obligée à parler, Améthyste était la personne qui flirtait et essayait de se rapprocher le plus des gens. Rien que l’autre jour, elle draguait ouvertement le pauvre gamin qui était assis derrière elles, en cours de biologie. « Je comprends. Mais, sauf ton respect – je ne crois pas que… asexuelle… soit l’adjectif qui te… convienne le… euh… plus. »
Péridot se retrouva à regarder avec insistance ses propres chaussures. Améthyste fit un pas en arrière, puis sembla comprendre et poussa un petit rire. « C’est plus compliqué que l’apparence physique, Péri, » expliqua-t-elle. « Je drague beaucoup parce que c’est marrant, et – tu crois que tu peux écouter un point corollaire ? »
Elle fut surprise par l’usage du mot « corollaire » mais elles avaient déjà parlé de théorèmes mathématiques alors elle pouvait comprendre. « Euh… Bien sûr. »
Il y avait encore beaucoup de choses à faire pour rendre la chambre d’Améthyste présentable, mais l’autre fille les ignora et se laissa tomber dans son fauteuil. Elle se racla la gorge, et :
- Mon orientation sexuelle n’est pas le seul facteur qui joue quand je m’adresse à quelqu’un. Il y a en fait trois types de relations : sexuelle, romantique et platonique, et les orientations sexuelles et romantiques peuvent toutes les deux changer en fonction des gens. Il y a aussi un truc qui s’appelle être queerplatonic, mais je ne sais pas grand-chose là-dessus. Enfin bref. Donc peu de gens comprennent ça, mais l’attraction sexuelle et l’attraction romantique sont en fait deux choses complètement différentes et tu peux avoir différents types d’attractions dans les deux cas. Par exemple, je m’identifie comme une asexuelle panromantique, parce que je ne ressent pas d’attraction sexuelle envers qui que ce soit, mais je ressent une attraction romantique envers n’importe quel genre.
- Alors… L’attraction sexuelle et l’attraction romantique sont deux choses différentes ? Quelle est la différence ?
- L’attraction sexuelle c’est, ben, tu sais bien. Des sensations sexuelles. C’est par rapport à ton corps. L’attraction romantique, c’est plus émotionnel qu’autre chose – tu peux aimer l’aspect esthétique d’une personne, mais ce n’est pas sexuel, c’est genre, regarder quelqu’un et penser qu’il est beau, comme regarder une belle peinture, et normalement ça va avec l’attraction romantique. L’attraction romantique, c’est avoir envie de faire des trucs romantiques, comme des câlins ou des rendez-vous. En gros : l’esthétique c’est « je veux te regarder », platonique c’est « je veux être avec toi », romantique c’est « je veux sortir avec toi » et sexuel c’est « je veux te baiser ».
- Je… je vois. » Péridot ne voyait pas vraiment – les câlins pouvaient être un acte très physique, les rendez-vous n’étaient pas quelque chose de très clair ; quelle était la limite entre les deux ? Elle comprenait l’aspect sexuel, mais une attraction romantique ? Elle ne savait pas que cela existait. Pour elle, la séduction humaine ne servait qu’à la procréation. Tous ces rituels préliminaires ne servaient qu’à tester la température ; les gens n’avais pas réellement envie de perdre leur temps en « je t’aime » clichés, en diners aux chandelles et en « bonne saint valentin »… pas vrai ?
- T’as l’air de faire une sérieuse remise en question, » Améthyste se pencha vers elle et sourit. « Dis-moi tout, meuf. Genre, si tu veux. J’dirai rien. »
L’invitation lui répugna au début – pourquoi révèlerait-elle la moindre de ses pensées personnelles à une fille qu’elle connaissait à peine ?! – mais ensuite elle se fit la réflexion que, eh bien, elle était assise dans la chambre d’Améthyste, à l’écouter parler de sa vie amoureuse, juste après avoir écouté une chanson qui était probablement très personnelle. Et de toute façon, elle avait techniquement le dessus sur la situation. Améthyste ne pouvait pas la faire chanter si Péridot n’avait aucun ami, nyehehehe !
… Au final, cela avait en fait l’air beaucoup plus triste que prévu.
Eh bien, il n’y avait pas grand-chose qui puisse mal tourner, à part peut-être Améthyste qui pourrait la juger pour toujours pour le restant de ses jours, mais il y avait un schéma autodestructeur dans son esprit qui ressemblait à [tranquillement dire à quelqu’un quelque chose de terrible sur soi pour essayer d’avoir l’air cool – le quelqu’un dit « ça a l’air malsain, oh mon dieu » - dire « haha, ouais, je sais » pour réessayer d’avoir l’air cool – y repenser plusieurs nuits d’affilée et se souvenir de ne plus jamais parler à un organisme vivant]. Alors elle se décida à le dire.
- Je crois pouvoir répondre à ta description, » annonça Péridot. « Je n’ai jamais ressenti d’intérêt pour les activités intimes telles que la romance que tu décris, et je crois que je n’en ressentirai jamais. » Avec hésitation, elle repensa aux quelques situation qu’elle avait vécu et qui pourraient être considérées sexuellement excitantes (comme elle n’avait que quinze ans et un cas d’asociabilité, il n’y en avait pas beaucoup, et ses expériences étaient limitées à la découverte accidentelle de porno sur internet et à quelques séjours à la piscine publique, dont la plupart ne lui avaient fait découvrir que d’ennuyeux mâles blancs de toute façon). Mais elle pensait pouvoir rejeter avec certitude toute attraction sexuelle, tout comme Améthyste, et pencha le menton.
- Quel terme utiliserais-tu pour quelqu’un ne faisant l’expérience d’aucune attraction romantique, ni sexuelle ? »
Améthyste comprit rapidement et lui fit un sourire taquin. « On appelle ça asexuel aromantique, ou ace-aro pour faire court.
- Hmm. Ace-aro. » Péridot laissa les mots rouler dans sa bouche et son esprit pendant quelques secondes avant de hocher la tête. C’était réconfortant d’avoir une étiquette, une classification. Elle lui semblait un peu bizarre, mais elle se dit qu’elle n’avait personne d’autre à qui parler et donc personne d’autre à qui révéler sa sexualité, donc si l’identification se révélait être incorrecte, alors elle aurait tout le temps qu’il fallait pour faire des recherches. Peut-être y avait-il des sous-catégories d’asexualité – cela pouvait difficilement se résumer à « sexe, pas de sexe ».
Elle se racla la gorge et joignit le bout des doigts comme elle le faisait souvent, puis regarda Améthyste dans les yeux. « Améthyste, je vais dire quelque chose, » annonça-t-elle avant d’inspirer. « Merci. J’ai trouvé ton d’information digne d’intérêt. »
L’autre fille sourit. « Pas de problème, P-dot. Alors, tu crois que t’es… ? »
La question resta en suspens, mais elle était claire. Avec hésitation, Péridot hocha délicatement la tête et fit mine de remettre le badge de baleine dans son bocal, mais Améthyste se leva. « Tu peux le garder s’il te plait. Cadeau d’une camarade ace, tu vois ?
- Oh. » Le badge était tiède à cause de la chaleur de ses mains et, hésitante, elle le glissa dans son sac. « Merci. Alors… J’imagine que tu n’as pas tes affaires de laboratoire.
- Si tu n’as plus de questions sur le monde de l’asexualité, j’ai tout ce qu’il faut, » Améthyste jeta son cahier dans les airs et le rattrapa dans son dos. Elle sortit une chaise pliante vraisemblablement de nulle part et se glissa près de Péridot, d’un air si tranquille que cela ne lui ressemblait presque pas. C’est alors que Péridot comprit :
Améthyste agissait différemment parce qu’elle la draguait, avant tout cela, et maintenant elle ne le faisait plus. Étrange.
- Très bien. Tu as rédigé ton exemple de compte-rendu ? »
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Sur le campus de Vassar College au nord de New York, une semaine avant l’incendie de Notre-Dame de Paris, une équipe universitaire s’est réunie pour planifier un ambitieux projet : répertorier un gigantesque volume de données de modélisation en 3D de la cathédrale – les plus précises du monde.
Ces précieuses données sont l’œuvre d’un homme, décédé en novembre dernier, un professeur d’art américain francophile et francophone, amoureux de l’architecture médiévale et passionné par les cathédrales gothiques, Andrew Tallon.
Un appareil à laser très précis
Sa technique n’était pas nouvelle, mais son usage l’était. En 2011 et 2012, financé par une fondation, Andrew Tallon a utilisé un appareil à laser pour mesurer très précisément l’intérieur et l’extérieur de la cathédrale. Il a placé son appareil dans une cinquantaine d’endroits, afin de mesurer les distances entre chaque mur et pilier, recoin, statue ou autre forme – et enregistrer l’ensemble des imperfections intrinsèques à tout monument usé par les siècles.
Un « nuage » de plus d’un milliard de points
Le résultat est un « nuage » de plus d’un milliard de points, qui ont été colorés dans un second temps. Les images de synthèse finales reconstruisent à l’écran la cathédrale dans ses moindres détails, y compris ses infimes défauts, avec une précision de l’ordre de cinq millimètres.
Ces images ont par exemple confirmé à quel point le côté ouest de la cathédrale était « un bazar complet… », avait dit Andrew Tallon à National Geographic en 2015, en montrant le mauvais alignement des piliers.
Andrew Tallon voulait « entrer dans la tête des constructeurs », a expliqué mardi à l’AFP Lindsay Cook, son ancienne étudiante, qui après un doctorat à Columbia est revenue enseigner à Vassar l’an dernier, et est l’une des universitaires à exploiter aujourd’hui les archives numériques.
« Il cherchait dans les scans laser les ruptures dans la construction, les endroits où les choses n’étaient pas tout à fait droites ou d’aplomb, où on pouvait deviner la main de l’architecte ou des maçons », poursuit la professeure d’art, également francophile. Elle admet volontiers qu’elle est tombée dans le gothique grâce à son ancien professeur.
De ces mesures sont nées des images publiées dans un livre en 2013 et montrées dans une exposition à Notre-Dame en 2014. Mais le gros de ce téraoctet de données reste non exploité, sous la forme de 1 et de 0 dans quelques disques durs.
Une précision inégalée
Notre-Dame pourra sans doute être reconstruite sans ces données, mais la modélisation par laser apporte une chose aux photographies et aux dessins en possession des architectes de France : de la précision.
C’est particulièrement utile pour les éléments en hauteur comme la toiture et la flèche, plus difficiles à mesurer physiquement. La flèche du XIXe siècle s’est effondrée dans l’incendie, la toiture est largement sinistrée.
Recréer à l’identique la partie de la voûte qui s’est effondrée
La modélisation pourra aider les restaurateurs à recréer à l’identique la partie de la voûte qui s’est effondrée à l’intérieur.
« Si les autorités voulaient l’utiliser, bien sûr nous partagerions tout avec eux », dit Lindsay Cook.
Les données sont pour l’instant sur des disques durs externes à Vassar, avec des copies à Columbia, où des universitaires collaboraient avec Andrew Tallon, dans le cadre du projet « Mapping Gothic ».
Si les architectes des Monuments historiques demandaient les disques, il faudrait les livrer en personne, car les données sont trop volumineuses pour être transmises par internet.
« Ce serait un bel hommage », dit à l’AFP le doyen de Vassar, Jon Chenette.
Dans d’autres disques durs, les historiens trouveront aussi, s’ils le souhaitent un jour, un autre héritage d’Andrew Tallon : des modélisations laser des cathédrales de Beauvais, de Chartres, de Canterbury ou encore de la basilique de Saint-Denis.
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AFP Publié à 05h46 Source: RTBF Info
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Coucou à tous! Après un petit week-end à Bruges, je me suis dit, “mais pourquoi pas partager avec vous les endroits sympas que j’ai trouvé?” Surtout que les beaux jours arrivant et les week-ends de 3 jours aussi, autant vous montrer les bonnes adresses!!! En légende des photos, quelques petites infos, et ci-dessous les adresses! Enjoy!
2be > 28 Wollestraat, au fond du mur à bière qui recouvre toute l’allée
Go.Fre > pour des gaufres, 11 Breidelstraat
L’atelier du chocolat > pour des fraises enrobées, 31 Wollestraat
Le restaurant Eetkoeg In’tNiew Museum > pour de la viande cuite juste comme il faut, au 42 Hooistraat
Pralinique > magasin de chocolat arborant des prix vraiment pas cher (5.25€ les 250g, alors que normalement les magasins affichent 8 voir 9€), au 35 Katelijnestraat
The Bottle Shop > pour acheter des bouteilles de bière de toutes sortes et pour un prix inférieur aux supermarchés que l’on avait vu, 13 Wollestraat
Et Mc Donald’s > oui je sais... mais leurs frites sont vraiment beaucoup mieux préparées qu’en France, et sont délicieuses comparées aux soit disant frites belges vendues sur la grande place! Ca vaut vraiment le coût, en plus des différents sandwichs que l’on a pas en France! ATTENTION, les toilettes sont payantes même si vous consommez (un peu abusé)
Charlie Rockets > auberge de jeunesse proposant des chambres individuelles ainsi que des dortoirs pour un prix très peu élevé. Ils font aussi bar-restaurant à un prix également abordable, et bonne ambiance le soir, avec sa salle de billard, et sa musique, au 21 Hoogstraat
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