#la petite danseuse de claquettes
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10ème week-end et 9ème semaine de classe
Samedi 13 Octobre 2018, j'ai passé la journée avec la troupe de théâtre pour répéter les chorégraphies. Ma mère d'acceuil est venue pour aider à peindre des décors. Du coup, j'ai pu l'aider. Dans la soirée, nous avons récupéré le wifi qui était absent depuis le jour précèdent. Je suppose que les pluies impressionnantes qui s'abattaient sur la ville n'ont pas aidé les mécaniciens. Franchement, j'avais rarement vu des giclées d'eau pareilles sur la route. J'ai cru qu'on allait y rester. Dimanche, c'était jour de messe et ensuite journée “repos”. Lundi, je n'avais pas école et heureuse comme un nouveau né j'ai dormi jusqu'à 9h30, une grande première. Vous imaginez donc bien ma tête et mon changement d'humeur quand les responsables du théâtre ont appelé pour me demander pourquoi je n'etais pas à la répétition. Pour tout vous dire, je savais qu'il y en avait une mais je croyais que ce n'était que deux heures en fin de journée pour moi et non toute la journée. Je m'y suis donc rendue et ils n'avaient pas besoin de moi. Ils m'ont donc rajoutée dans une scène incluant des chaussures à claquettes dont il ne restes plus aucune paire à ma pointure. Oui, j'étais vénère mais j'ai essayer de relativiser un maximum. Maintenant, je vais pouvoir cassez mes oreilles de mes parents en essayant de montrer mes apprentissages. Lol
Mardi, les pluies étaient toujours là mais plus discrètes. Nous avons donc eu entrainement à l'intérieur sur un des terrain de basket. Et pour muscler les jambes rien de tel que des allers-retours dans les escaliers. C'est fou, je n'avais jamais réalisé qu'il y avait autant de marches dans ces gradins. Dans la soirée, j'ai aidé S a préparer la maison car le life group y avait lieu. En effet, la fille des W était malade donc changement de lieu. Pour changer des tacos habituels, le thème du repas cette fois-ci était : “ votre plat mexicain”. Il y a donc eu de la soupe, des nachos, du poulet recouvert de sauce fromage, de la viandeau légumes et de la… pizza. Le papa l'ayant apporté nous a assuré avec un grand sourire que c'était mexicain grâce au chorrizo dessus. Lol. Et en attendant que tout le monde arrive, la conversation a été très intense. Comparable à un épuisant débat dont le thème était…. (roulement de tambour) : l'eau est-elle humide? Pour tout vous dire, je n'ai aucune idée de la réponse à laquelle ils ont abouti car je me l'a suis jouée “marche du crabe” et suis passée dans le salon.
Mercredi, je suis à nouveau allée au youth groupe à l'église.
Jeudi, il faisait caillant et la pluie n'étant pas au rendez-vous, nous avons couru dehors. Autant vous dire que je n'ai jamais été aussi rapide. La promesse d'une douche chaude fait des miracles. Bon évidemment, c'était l'un des jours où le jet d’eau est resté froid… En théâtre, j'ai enfin présenté mon exposé qui était du un mois auparavant. Je crois que mes condisciples étaient un peu perdus mais la prof m'a assurée qu’elle avait tout compris. 😇😇😇 Et maintenant, études des spécimens de l'école numéro deux. Dans ma classe d'art, chaque jour un gat se déguise et croit que le cours est fait pour créer ces déguisements. Je crois que la prof a abandonné le combat, du coup, il fait ce qu'il veut et créé toutes les horreurs imaginables. En passant par des montres de métamorphose, des boucliers, des baguettes et des cabines téléphoniques, son imagination est stimulée. Et pendant ce temps, je travail sur un dessin de métamorphose où je transforme un crevette en humaine. À bien y penser, je ne sais pas qui est le plus étrange.
Vendredi, 19 Octobre 2018, il y a à nouveau eu un pep really game. Comme chaque fois, les cheerleaders, les danseuses et l'orchestre ont faut le show. En plus de cela , il y avait un jeu où différents élèves choisis dans chaque année ont joué. Le but était d'éliminer l'équipe adverse en touchant les joueurs à l'aide de ballons. Et c'est l'équipe des séniors qui à gagné. Il y a également eu une petite “blague”. Une cheerleader et un joueur de soccer sont entrés dans une grande boîte et ils sont ressortis immédiatement habillés avec les vêtements de l'un et de l'autre. Ensuite, ils sont retourné dans la boite et deux paires de jumeaux en sont ressorties. Cela explique le changement rapide de vêtements qui en fait n'a pas eu lieu. 👭👬 Dans la soirée, nous ( les etudiants échanges et moi) étions supposées nous rendre au match mais les pluies nous ont comme qui dirait découragées… Ce qui n'est pas plus mal car ce soir là j'étais en charge du repas et j'ai pris deux heures pour terminer mes quiches. En bonne apprentie, je commence seulement mon entrée dans le monde de l'art culinaire. 🍽
Bonne semaine et gros bisous
Emilie 😻
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Yassamine, une enfance pleine de malices... « J'empruntais en cachette les bijoux et le parfum de ma mère »
Par Alice Mouillade
le 20 décembre 2019
Ses années primaires, ses premiers amours, ses désirs et ses peurs d'enfant, voilà ce que j'ai découvert de la vie de mon amie Yassamine. Ses anecdotes, toutes plus touchantes et drôles les unes que les autres, m'ont permises de la découvrir et je suis heureuse de pouvoir vous les partager. Nous allons parler de Midi les Zouzous, du jour où elle a fait le mur à 3 ans, de disputes en cours, de Hannah Montana et de son amoureux Chris...
Quelles activités aimais-tu faire ?
De manière générale, j'ai vécu une jeunesse douce et agréable. Je m'entendais bien avec mes parents. Je jouais régulièrement à des jeux de société ou des jeux de cartes avec mes frères et sœurs, mais ce que j'aimais par dessus tout c'était les jeux en ligne tels que Ma Bimbo ou Amour Sucré. J'y passais des heures et des heures, j'adorais ça !
J'aimais aussi mes activités extra-scolaires comme le poney ou la danse, les moments où je me créais des cabanes avec des draps et des coussins, les matins devant Tfou, Dora l'exploratrice ou les Winx et mes midis passés chez moi à regarder Midi les Zouzous pendant que ma mère cuisinait. Mais si je ne devais choisir qu'un seul moment dans ma jeunesse, ce serait la journée que j'ai passé à Disneyland avec ma soeur et ses amies. Il pleuvait des cordes et il faisait froid mais j'ai passé une journée incroyable dans ce parc d'attraction !
Au contraire, as-tu des moments que tu n'as pas apprécié ?
J'aimais aller en cours car j'avais de bonnes notes, et les cours m'intéressaient, en revanche, je n'aimais pas certains de mes profs qui n'étaient pas pédagogues et qui s'exaspéraient facilement si je pleurais. De plus, je n'avais pas beaucoup d'amis, j'étais celle avec qui on joue parfois mais qu'on délaisse rapidement. Je pleurais souvent donc ça repoussait les autres élèves à être amis avec moi. Je n'aimais donc pas les récréations. De plus, je ne dirais pas que j'ai été victime de harcèlement mais j'ai quand même eu des soucis avec les autres élèves. Certains lançaient ma trousse à l'autre bout de la salle et mettaient de grands coups de crayons dans mon cahier tandis que j'écrivais bien mon cours. Malgré tout, je n'ai jamais fais semblant d'être malade pour rester chez moi.
Tu n'avais pas beaucoup d'amis, mais avais-tu un amoureux ?
J'étais amoureuse d'un nouveau, il s'appelait Chris. Je le trouvais très beau. Mais je ne lui ai jamais parlé car il s'était lié d'amitié avec une fille que je n'appréciais pas.
Quelles peurs avais-tu lorsque tu étais petite ?
J'avais peur du noir, des fantômes et des monstres cachés en dessous du lit mais j'ai surtout été marquée, durant mon jeune âge, par une vidéo d'horreur que ma sœur m'avait montrée. Cette vidéo, c'est celle de la Dame Blanche. On y voyait une voiture roulant la nuit et une femme apparaître, d'un coup, en premier plan. De quoi choquer les esprits les plus sensibles ! Je n'arrivais plus à dormir, ma sœur a énormément regretté de m'avoir montré cette vidéo.
« Je rusais aussi pour manger en dehors des repas en piquant des gâteaux dans les tiroirs »
Yassamine, tu m'as dit que tu étais une enfant sage et bonne élève mais qui n'était pourtant pas toujours facile à vivre. Faisais-tu des bêtises lorsque tu étais enfant ?
Je ne faisais pas beaucoup de bêtises quand j'étais petite, en revanche, j'empruntais en cachette les bijoux et le parfum de ma mère ainsi que les vêtements de ma grande sœur. Je rusais aussi pour manger en dehors des repas en piquant des gâteaux dans les tiroirs, chose pour laquelle j'ai été sévèrement punie ! J'étais d'ailleurs aussi souvent punie parce que je ne voulais pas finir mon assiette ou parce que je ne voulais carrément pas manger du tout. Je pleurais devant mon repas, ma mère me consolait tandis que mon père était davantage moralisateur afin que je mange un minimum. On peut dire que j'étais assez têtue, tout comme ma sœur d'ailleurs. Nous nous ressemblons sur ce point.
Sinon, durant une journée plage avec les cours, je ne pas sais pour quelle raison, mais j'ai eu envie d'enterrer des raquettes de tennis de plage dans le sable. Au moment de partir, la maitresse devait les récupérer, c'est à ce moment là que j'ai réalisé que je ne savais plus où je les avaient cachées ! Je n'ai pas osé dire ce que j'avais fait des raquettes, tout le monde les cherchait partout. Par chance, je suis retombée dessus et tout le monde m'a félicité de les avoir retrouvées ! La maitresse était fière de moi tandis que c'était moi qui les avait perdues (rires).
« Toute ma famille me cherchait partout, ils étaient paniqués ! »
Aurais-tu des anecdotes de ton enfance à me raconter ?
Un jour j'ai emprunté un livre à la bibliothèque du primaire et je me suis disputée avec un autre élève de mon âge car il m'accusait de lui avoir volé son livre. J'étais certaine de l'avoir pris à la bibliothèque donc je m'opposais à cette accusation. Au bout d'un certain temps, la prof est arrivée afin de résoudre cette altercation et il s'avérait que je m'étais trompée de livre. Je ne savais plus où me mettre, j'étais tellement gênée.
Sinon, à l'âge de 3 ans, j'ai pris les claquettes de mon père, des chaussures donc beaucoup trop grandes pour moi, et je suis sortie de chez moi. J'ai marché jusqu'à l'autre bout de la rue. Toute ma famille me cherchait partout, ils étaient paniqués ! Par chance, je suis restée sur le trottoir et n'ai pas été sur la route, ce qui aurait pu être très dangereux.
Durant ton enfance, quel travail souhaitais-tu faire ?
J'ai voulu être vétérinaire, danseuse ou même styliste. Mais le travail que j'aurais préféré faire c'est être chanteuse ! J'étais une grande fan de Hannah Montana. Etre avec une guitare, chanter devant un large public, être aimée de tout le monde, j'aurais A-DO-RÉ. J'avais ce désir bien que je ne savais absolument pas chanter juste.
Avais-tu donc hâte d'être une adulte ?
Oui car j'aimais déjà le maquillage et les vêtements de femme, j'étais donc impatiente de grandir pour enfin pouvoir en mettre. J'avais aussi hâte d'avoir un téléphone portable comme les grands et d'enfin pouvoir sortir comme je veux.
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« Easter Parade » : L'amour au temps de la comédie musicale
La comédie musicale est un monde idéal. Que les bases de ce monde idéal soient instaurées dès le début du film (c'est souvent le cas dans les productions mettant en scène le duo Astaire/Rogers), ou que l’on y bascule à un moment particulier (comme on peut le voir chez Stanley Donen). Astaire a rarement besoin de plus d'un regard pour tomber amoureux de Rogers. Ensuite il passe le reste du film à lui conter fleurette en chansons ou à essayer de la conquérir. Dans les comédies musicales dans la veine de celles de Stanley Donen, l'amour naît souvent au cœur de la musique. On chante, donc on est. Comme presque toutes les chansons parlent d'amour c'est logique : on tombe amoureux. Les paroles ont un pouvoir performatif.
Chez Minnelli, on tombe volontiers amoureux au détour d'un pas de deux, comme c'est le cas dans la très belle scène que partagent Fred Astaire et Cyd Charisse à Central Park dans The Bandwagon (1953) ou dans la séquence entre Gene Kelly et Leslie Caron sur les berges de la Seine dans An American in Paris (1951). Dans On the Town (Stanley Donen, 1949), Kelly tombe même amoureux de "Miss Turnstiles" ("Miss Tourniquet") par l'intermédiaire d'un poster affiché dans le métro. Elle n'a même pas à ouvrir la bouche. La jeune et naïve Yolanda (Yolanda and the thief, Vincente Minnelli, 1945) cultive une fascination pour son "ange gardien" Johnny Parkson Riggs (Fred Astaire) en entendant simplement le son de sa voix. Garland s'éprend du pirate Macoco (The Pirate, Vincente Minnelli, 1948) en lisant ses aventures dans des livres. Quoi qu'il en soit, on n'a pas vraiment le temps d'apprendre à se connaître ou de discuter pour s'aimer dans le musical. Les corps se rencontrent au son de la musique, au hasard d'une chorégraphie faussement improvisée, et ils tombent amoureux avant les esprits. Pas besoin de discuter de Kant au coin du feu puisque les notes de Gershwin sont, en elles seules, une invitation à aimer. On se chante des chansons d'amour avant d'avoir eu le temps de faire naître les sentiments.
C'est en cela qu'Easter Parade de Charles Walters avec Judy Garland et Fred Astaire est une comédie musicale à part. Elle prend le contre-pied - parodie presque - ces histoires d'amour fulgurantes. Dans le film, l'héroïne ne sait pas danser. Et son chant ne suffit pas vraiment à impressionner Don Hewes (Fred Astaire) qui vient de se séparer de sa sublime partenaire Nadine Hale (Ann Miller). Hannah Brown (Judy Garland) va alors briser des années de tradition de comédie musicale en essayant de faire naître autrement cette alchimie mystique : en apprenant, tout simplement, à connaître son partenaire. Même si, Hannah le lui reproche assez souvent, il n'est qu'une "pair of dancing shoes", sans humanité, sans personnalité. Tout comme Pinocchio doit traverser des aventures rocambolesques pour devenir un vrai petit garçon, Don Hewes/Fred Astaire doit passer tout le film à essayer d’exister en dehors des étreintes de la salle de répétition. Easter Parade est en cela un récit initiatique pour se libérer des chaînes du musical.
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Le film est un mélange étrange de deux comédies cultes qui sortiront plus de 30 ans plus tard : Un fauteuil pour deux (John Landis, 1983) et Dirty Dancing (Emile Ardolino, 1987). Astaire doit non seulement apprendre à danser à Garland (pendant qu'elle essaie de le séduire sans porter une seule pastèque), mais il doit aussi la rendre moins "plouc" et aussi distinguée qu'Ann Miller. Ce n'est pas pour rien que le premier numéro que chante Judy Garland dans le film n'est autre que I Want to Go Back to Michigan, une bonne chanson de girl next door (écrite par Irving Berlin) qui parle de retourner à la ferme, de traire les vaches, et de se faire réveiller aux aurores par le coq. Le personnage d'Ann Miller, lui, met des chapeaux, des colliers de quatre tonnes, du blush et possède un canapé en velours. Astaire essaie d'abord de transformer sa partenaire pour lui enlever toute sa substance et la faire évoluer dans les mêmes sphères que son ex.
Easter Parade prend d’ailleurs une autre dimension si on se rappelle qu'Ann Miller était, IRL, typiquement le genre d'actrices qui empêchaient Judy Garland de dormir, elle qui se sentait si indésirable face à ces stars d'Hollywood aux longues jambes et aux nez parfaits. [si ça vous intéresse vous pouvez regarder Ann Miller faire des claquettes dans Kiss Me Kate de George Sidney, c'est assez impressionnant] Comme toujours, Judy est plus que parfaite quand elle raconte sa propre histoire. Ici, quand Hannah conquiert le droit d'être elle-même dans les bras de Hewes, on peut voir Judy se faire sa place à Hollywood.
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Après avoir essayé de lui mettre de longues robes et de l'intéresser à la danse de salon, Hewes/Astaire va finalement découvrir le vrai potentiel de sa partenaire. Elle n’est pas une danseuse de salon, mais une vraie star de vaudeville en sommeil. Ce ne sera donc pas au détour d'un pas de deux sensuel qu'il brûleront les planches mais en traversant le plancher sur l'ironique Snooky Ookums. C'est là que la synchronisation aura lieu et que deux personnes, en apprenant la force de l'autre, vont tisser de vrais liens. Loin des robes à plumes d'Ann Miller, c'est habillés dans des costumes rapiécés et plein de poussière, les dents noircies, qu'ils vont se trouver et faire rire le public. Et qu’ils donneront un peu de corps à une histoire d’amour qui se tisse légèrement en marge des conventions.
Texte : Pauline Le Gall
Bonus : Ann Miller qui gère le body à franges rose fuschia comme personne.
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Texte 292 - fake Marilyn
Tara Subkoff Deepfake The Hole November 5th _ Pourquoi je me sens si bien parmi ces gens. Est-ce à cause de ce jeune rouquin à casquette qui semble sortir d’une peinture de Norman Rockwell. Ou cet autre jeune, brun, cheveux ébouriffés, skate au bras. Ou cette rouquine d’environ 22 ans, cheveux courts, mince, à grosses lunettes, aux Big mocassins blancs des années 60, qui semble sortir de chez pas où, pour aller je ne sais pas où, mais qui fait étape à la galerie The Hole comme elle l’avait programmé depuis son studio situé dans le quartier. Bowery! Ben, elle a l’air bien sympa, elle aussi. Et le jeune avec qui elle cause, stylé « rock », casquette posée sur sa touffe brune, je pourrais aller lui demander chais pas quoi. Tellement qu’il a l’air gentil, il ne me prendrait pas pour une débile malgré mon anglais de merde. Et ce trentenaire, plutôt petit, casquette de marin avec des strass, capuche du pull par dessus, il voit que je trouve ça chouette, il me sourit, je lui souris. J’aurais été en La Bambina on aurait fait un selfie, on aurait discuté de Los Angeles que je vais bientôt visiter, que dis-je, pénétrer! On aurait échanger nos idées et nos mails. Et ce monsieur d’environ 65 ans, qui passe à côté de la pianiste en montrant avec son tel SATIE écrit en gros alors que c’est du Debussy, Clair de Lune précisément. À chaque fois que je l’entends je pourrais crever sous la grande émotion, c’est ce son que je veux quand on m’enfournera, c’est sur ça que je je veux redevenir poussière. Mais tu vois, ce mec aussi il a l’air sympa même si il se goure il le fait humblement, simplement. Tout le monde diffuse des étoiles, des arc en ciel et des cœurs dans cette galerie. C’est une écurie de ce genre qu’il me faut. Chez Jeffrey Deitch c’est un peu cette ambiance aussi. Y’a bientôt un Opening ce sera l’occaz’ de comparer. C’est La Bambina qui vérifiera. Dans cette galerie la bienveillance prime. Ça fait du bien. De toutes façons, les New Yorkais sont bienveillants. J’aime être ici. Faut que je gagne du fric, parce qu’il est hors de question que je ne revinsse pas. Tara Subkoff, joyeuse en robe fluide rosée erre parmi les performeurs et les visiteurs avec sa petite fille, danseuse de claquettes. Gloire aux arts vivants! semble clamer Deepfake. Choper d’ici-delà des émotions qui nous appartiennent. Une Marilyn sublime qui fait face à un miroir déformant, me stimulera énormément. Je l’observerai comme pour trouver des réponses à mes nombreux questionnements? À quels moments la fake-Marilyn est-elle la plus proche de la vraie? Quand elle prend la pause pour être photographiée? Ou dans ces moments transitionnels entre ces différentes pauses? Nano secondes où tête baissée, les yeux regardant le sol, il semble possible de percer des mystères de Marilyn, de la performeuse et de moi-même l’ayant incarnée à Carcassonne, à Albi, à Art Basel Miami Beach, à Toulouse et ailleurs. Ne cesser de filmer la fake pour accéder à la vraie. Même parmi les gens, derrière un menton, un iPhone, un cou, un coude, une main, la capturer. Les autres, et cela ne concerne que moi, ont assez peu d’écho en moi, je raffole peu du cirque, j’apprécie de les voir bien sûr, mais ça ne me transcende pas, en comparaison à Marilyn. Qui me fait délirer total. L’étrange bruit que font les pas des performeurs sur le revêtement plastifié argenté, ça fait comme un bruitage drôle qui ajoute au « fake ». Y’a un décalage sonore : le pas est fait, le bruit vient après, c’est la bulle d’air qui pète en se recréant après avoir été écrasée par les poids des corps se déplaçant dans l’espace. Ça c’est top. Genre le détail qui tue.
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Stage d’été 2018
samedi 14 juillet au samedi 21 juillet 2018
« s’inscrire dans le paysage » improvisations sonores et dansées dans le village et les espaces naturels autour de Ladornac, en Dordogne Périgord
- 4 Ateliers proposés du samedi 14 juillet au samedi 21 juillet 2018
avec : Martha Rodezno, Anna Pietsch , Alfred Spirli et Bernard Menaut
Pour chacun d'entre nous "s'inscrire dans le paysage" prends une signification toute différente. Néanmoins nous pourrions imaginer un « fond commun » et réfléchir à la signification de cet acte, en établissant une relation certaine entre présence, mouvement et son, inhérent à tout espace... S’engager dans le paysage qui nous entoure, dans lequel nous nous trouvons et qui fait partie de nous est un acte poétique et artistique en soit.
Tout l'enjeu de ce stage résidera dans le fait de trouver notre propre place et celle du groupe dans l'environnement, créer un engagement physique et sonore de qualité et trouver une présence au plus juste. Qui fait-on ? Que fait-on ? Comment fait -on ? Où fait-on? Avec quoi fait-on? Quand fait-on ?
Nous nous engagerons dans un travail d'improvisation dansée avec les outils initiés par Anna, Martha ou Bernard et d'improvisation sonore avec Alfred et autour de ses instruments.
Nous traverserons des propositions concernant les notions d’espace, d'écoute du milieu, en tenant compte des bruits, des formes, des réalités du terrain, de l'architecture, de la lumière, des matériaux rencontrés, ..etc.. Pour aller vers un travail sensible prenant en compte le temps et l'immobilité et une relation forte à l’environnement.
PROPOSITIONS :
Alfred Spirli propose pour le village de Ladornac et des ses environs, d'adopter un espace par jour, avec soit : une/des installations visuelles et sonores, une découverte des "résonances multiples" du dit lieu en tenant compte des occupants, des usagers, des habitudes, etc... Des improvisations avec ou sans objets sonores fournis ou fabriqués sur place, avec ou sans public.
Anna Pietsch MILIEU(X) Au cours de ces ateliers nous visiterons les espaces contenus et contenants. Mouvements à l’écoute de leurs sensations propres, mis en résonance avec l’environnement. Le corps dans le paysage — un paysage dans le corps. Comment vibrer avec un coin de verdure...
Martha Rodezno : Paysage du dedans au dehors Comment danser dehors? Comment transposer un grand ressentie sensible entre corps et paysage? Comment se laisser inviter par ce paysage qui crée des états du corps et peut trouver une forme dansée? Comment se déplacer d'un intérieur à un extérieur, laisser une résonance et donner forme à ce qui peu advenir comme acte poétique? Voilà les questions qui vont être un support pour cherché à donner forme à des solos, duos, trios........ Danser, fabriquer, s'arrêter, regarder, dialoguer, partir, crier, écouter, revenir, désigner, disparaître, apparaître, faire l'essentiel ....... Ne pas s'arrêter de danser.... Créer ......
Bernard Menaut : Rêver le paysage / explorer, expérimenter / composer dans la spontanéité, montrer, partager. Paysages naturels, paysages intérieurs, paysages humains. Dépaysement. Nous créerons des randonnées poétiques, des chemins semés de désirs, de danses et de compositions spontanées. In situ nous nous situons, le paysage nous inspire et nous le respirons. En nous appuyant sur sa présence nous nous inscrivons en rapport et en relation avec lui. Formes, rythmes, matières, mouvements, espaces où se faufiler, s’immiscer, s’inscrire, écrire les mouvements et les états de corps en son cœur. Transformations, visions nouvelles, relations, pour un paysage de danses peut être plus beau que Nature !
Mode d’emploi des ateliers : Chaque stagiaire suivra les ateliers d’Alfred (sur deux matinées et deux après-midi) et choisira deux intervenants "corps" parmi les trois proposés (Bernard, Martha et Anna) - dans la mesure des places restantes - et s'inscrira dans l'atelier correspondant : atelier A (10-11 stagiaires) : Martha (2 matin et 2 a.m.) + Anna (2 matin et 2 a.m.) + Alfred (2 matin et 2 a.m.) atelier B (10-11 stagiaires) : Bernard (2 matin et 2 a.m.) + Anna (2 matin et 2 a.m.) + Alfred (2 matin et 2 a.m.) atelier C (10-11 stagiaires): Bernard (2 matin et 2 a.m.) + Martha (2 matin et 2 a.m.) + Alfred (2 matin et 2 a.m.)
Chaque stagiaire aura ainsi deux matinées et deux après midi de 3 heures avec les trois intervenants respectifs choisis, suivant un planning que nous lui communiquerons par la suite...
Une restitution des différents ateliers sera organisée le dernier soir suivant les jeux et combinaisons du hasard, en lien avec les expériences et découvertes pratiquées tout au long de ce stage.
Propositions horaires :
8h à 9h : petit déjeuner 9h30 à 12h30 : atelier du matin en salle ou extérieur 12h45 : repas 15h à 18h : atelier de l’après-midi en salle ou extérieur 18h45 : repas 20h15 à 22h15 : balade artistique (entre 2 et 5 klms, avec 4 ou 5 stations-rencontres avec des artistes. A la fin, possibilité de ramener le public « fatigué » en voiture, si la balade est longue....)
INTERVENANTS :
Alfred Spirli est percussionniste, bruiteur, improvisateur, il promène avec légèreté son univers bien particulier. Décalé, drôle, virtuose, il fabrique son propre instrumentarium, qu’il exploite avec poésie et énergie Illusionniste et dadaïste, Alfred Spirli n’a pas cessé de stupéfier le public nombreux des multiples festivals et tournées et auxquels il a participé, aussi bien comme musicien de scène que comme musicien de rue.
Anna Pietsch est artiste chorégraphique et vocale, pédagogue de danse, auteure de poésie, et artisane du textile. Son travail autour de la performance se situe essentiellement à la croisée des arts du mouvement, du son et du texte, dans le domaine de la composition instantanée. Née le 6 juillet 1963 en Allemagne, Anna Pietsch vit dans le sud-ouest de la France (Tarn). Après des études de théâtre au Schauspielstudio/Hambourg et auprès de Jacques Lecoq à Paris, elle rejoint l’Institut de Danse Contemporaine de Paris, dirigé par Françoise et Dominique Dupuy. Titulaire du Diplôme d’Etat d’enseignement de la Danse en 1991, elle dirige stages, ateliers et Master Classes en France, Italie et Allemagne. Anna Pietsch est engagée dans l’art de l’improvisation, qu’elle développe comme forme autonome de représentation, au sein de formations regroupant musiciens, acteurs, plasticiens, photographes, écrivains. Ses performances et son travail à caractère pédagogique s’orientent vers une lecture dynamique de l’espace et du rythme, pour un raffinement dramaturgique de l’action en action.
D’origine salvadorienne, Martha Rodezno s'est formée à la technique classique et moderne à l’Ecole Nationale de Danse du Salvador. Empreinte des rythmes latins, (salsa-claquettes). Elle vit en France depuis 30 ans. Sa première école est celle de la rue. Elle tourne un duo pendant près de 10 ans, dans des festivals de rue et cabarets alternatifs en Italie, Allemagne, Belgique, Suisse et Japon. Très vite, elle se forme à la danse contemporaine auprès de chorégraphes comme Hideyuki Yano, Lila Greene, François Verret, Martha Moore, Jean Sebron, Hanz Zullig, Marc Tompkins, Dominique Mercy, Bouvier/Obadia, Doussaint/Dubouloz. Elle devient interprète dans les cies de Kitsou Dubois, Maïté Fossen, Jacques Patarozzi, Dominique Petit et Isabelle Dubouloz. Pendant 15 ans, elle se produit en Europe et en Amérique centrale. Depuis1993, elle poursuit un travail de recherche artistique, avec ses propres créations, au sein de la cie Almasdream, en France et à l’étranger. Praticienne de Somato-Psychopédagogie issue de la Méthode Danis Bois en 2003, et détentrice du DU en Art Thérapie et Mouvement. En 2005, elle s'intéresse aussi aux techniques d'improvisation auprès de Kirstie Simpson, Julyen Hamilton, Soto Hoffman et Andrew Morrish. Dans sa pédagogie, Martha s’appuie sur son parcours de somato-psychopédagogue, de danseuse interprète et de chorégraphe.
Bernard Menaut s’est formé à travers les techniques de la danse classique, moderne, contemporaine, la danse-contact, l’improvisation, le travail de Tanaka Min, le yoga, le taï chi, la méthode Feldenkrais... En 1990, il est boursier du Ministère de la Culture, et enrichit sa formation à New-York. Il travaille avec Robert Kovitch (1982), Dora Feilane (1983), Josette Baïz (de 1983 à 1985), Santiago Sempere, le Collectif « Le Grand Jeu », Tempestant Théâtre, Ellipse... Il crée sa propre compagnie en 1986 (Groupe Bernard Menaut) et présente jusqu’en 1992 sept créations chorégraphiques, pour la scène essentiellement. Celles-ci ont été présentées, entre autres, au Festival Danse à Aix, aux Hivernales d’Avignon, à Marseille Objectif Danse, au TNDI de Châteauvallon, au théâtre de la Bastille et au Centre Georges Pompidou à Paris. Lauréat de la Fondation Beaumarchais en 1990 pour la création de « Je reviens de suite ». Il co-réalise avec François Lejault (vidéaste) huit vidéos-danse qui font partie du répertoire de la compagnie. En 1999, il revient à la chorégraphie, spontanée cette fois-ci, avec les premières « Aventures extra chorégraphiques » (évènements danse improvisée ou danse et musique improvisées en milieu urbain). Depuis, celles-ci ont rayonné dans de nombreux festivals et programmations en France et à l’étranger. Bernard Menaut partage aujourd’hui son activité entre les créations « Danse », les créations Jeune Public, la réalisation vidéo et l’enseignement.
« les petites rencontres »
Les balades artistiques autour de Ladornac auront lieu sur deux fois deux jours : les dimanche 15 et lundi 16 juillet 2018 les mercredi 18 et jeudi 19 juillet 2018 Relâche sur la soirée du mardi Performance des stagiaires sur la soirée du vendredi
Balades artistiques : Sur quatre soirées de la semaine des balades artistiques vous seront proposées : nous vous emmèneront alors marcher vers d'autres horizons, d'autres paysages, avec d'autres propositions, d'autres "combinaisons", d'autres artistes et vers d’autres voyages... Proposition de solo ou duo dans les espaces autour de Ladornac, entre deux musiciens, un danseur et musicien ou deux danseurs. Chaque duo ou solo durera au maximum 15-20mn Le temps de marche, pour le public, entre deux moments sera entre 10 à 20mn La balade n’excèdera pas deux heures, tout compris Le lieux sera choisi par vos soins, parmi nos propositions... Il y aura un « meneur » de ballade, qui est libre de faire des propositions ou non sur le chemin, ou de créer un lien avec vous, en s’intégrant au début ou à la fin de votre duo... (A la fin, possibilité de ramener le public « fatigué » en voiture, si la balade est plus longue....) Chaque jour l’itinéraire des balades sera différent.
STAGE ETE 2017 RENSEIGNEMENTS DIVERS ET INSCRIPTION
TARIFS : tarif individuel :Adhérent à l’association : 350€ (6 jours complet de stage / 6h par jour) ; l’adhésion est nécessaire pour le stage d’été ;
Pour une prise en charge AFDASS ou tout autre organisme de formation professionnel, tarif référence : 650€ Dossier sur demande - nous contacter.
ADHÉSION : 25 €/an
NOURRITURE : 175€ (25€ / jour sur 7 jours, du samedi 14 juillet à midi au samedi 21 juillet à midi) cuisine biologique, végétarienne - produits locaux
HEBERGEMENT, plusieurs possibilités (tarif pour la semaine) : en gîte 100€ (chambre à deux lits) en gîte 140€ (chambre grand lit) en camping 70€ (nombre de places limitées)
HORAIRES :6 heures de travail chaque jour
MODALITÉ D’INSCRIPTION : Pour votre participation au stage, l’inscription et le versement des arrhes (150 €) sont indispensables à l’adresse suivante (votre inscription ne sera validée qu’à la réception de ces derniers):
Association Rapsodie danse singulière centre culturel, 5, rue Marcel Michel 24120 TERRASSON
Les arrhes ne sont plus remboursés si annulation à partir 45 jours précédent le stage. Merci de votre compréhension.
N°Siret : 45082317400013 n° de déclaration d’activité de l’association RAPSODIE DANSE SINGULIERE : 72240168924 Code APE : 9001Z arts du spectacle vivant Code NAF : 9220
N’hésitez pas à nous contacter par mail ou téléphone : Olivia Lesur 06 12 59 02 91 [email protected]
Rapsodie danse singulière reçoit le soutien du Conseil Départemental de la Dordogne-Périgord, de la communauté de commune de Thenon Hautefort Terrasson, de la ville et du centre culturel de Terrasson.
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LE MAÎTRE À LA BARRE
Sandrine Chatelier / Gilbert Mayer © Christophe Goussard / Ville de Cenon
Les Rencontres de la danse classique, manifestation phare du Mois de la danse à Cenon, fêtent leur 30e anniversaire avec un spectacle de ballets animé par Gilbert Mayer le 22 janvier au Rocher de Palmer. Au programme, un large panorama de la danse de base classique, avec des danseurs des Opéras de Paris et de Bordeaux.
1988 est décrétée « année de la danse » par le ministère de la culture. Annie Cazou, directrice de l’école de danse classique de Cenon, propose à Gilbert Mayer, professeur reconnu de l’Opéra de Paris, d’animer un stage à Cenon durant un week-end. L’idée, originale, est d’agrémenter la pratique d’une conférence sur l’histoire de cette discipline, d’une exposition et d’une projection. Ces Rencontres de la danse classique deviennent alors un rendez-vous annuel. Et Annie Cazou peut s’enorgueillir de voir aujourd’hui trois de ses anciens élèves à l’Opéra de Paris : Stéphanie Romberg (première danseuse), Sébastien Bertaud et Aurélien Houette (sujets).
En 2012, elle propose de s’ouvrir à tous les styles. Avec sa scène aux proportions idéales, le Rocher de Palmer permet de présenter un spectacle avec des artistes de l’Opéra de Paris. Et grâce à la municipalité, ce qui n’était qu’un petit stage est devenu le Mois de la danse fêtant sa 30e édition. Gilbert Mayer, dont la fidélité fut sans faille, est à l’honneur de ce millésime. Au programme : un diaporama retraçant sa carrière, une présentation de la « barre », échauffement du danseur, et des extraits de pièces représentant un éventail large de la danse classique.
Professeur à la fois de l’école de danse et du ballet de l’Opéra de Paris durant 31 ans, un record ; 69 ans de présence à l’Opéra de Paris dont 65 ans de carrière comme danseur puis enseignant : toutes les étoiles sont passées dans votre classe. Y a-t-il une différence entre les générations ?
Énorme ! En 50 ans, il y a eu une évolution technique et esthétique considérable. Les danseuses sont plus longilignes. La technique a beaucoup évolué : un peu dans la virtuosité, mais surtout dans la propreté, dans la qualité des lignes notamment. La danse, c’est l’art du mouvement par excellence ; un art vivant, en constante évolution.
Un art qui oblige aussi le costume à se transformer…
Ça marche ensemble. Sous Louis XIV, à l’époque de la création de l’Académie royale de danse en 1661, les costumes étaient très lourds. On ne pouvait pas danser avec. Or, on bouge plus, on lève les jambes, la technique progresse : il a bien fallu enlever les cerceaux et tout ce qu’il y avait sous les robes ; alléger les costumes. Au xviiie siècle, une grande étoile, la Camargo, avait légèrement remonté ses robes jusqu’à mi-mollet pour qu’on puisse voir le bas de jambe dans ses entrechats. Au xixe siècle, durant la période romantique, les tutus descendaient jusqu’aux chevilles. Ils se sont raccourcis. Puis, avec le maillot académique complètement collant, comme dans les ballets de Béjart, le costume, devenu presque uniforme et unisexe, permet tous les mouvements.
Quelle est la spécificité du style français ?
Il a toujours été fait d’esthétique, de raffinement, particulièrement dans le travail du bas de jambe et des pieds, des pointes. Celui des filles de l’Opéra est absolument ravissant, très léché ! Certaines écoles cherchent la performance : c’est un peu le cirque. On peut faire de grandes virtuosités, mais toujours avec cette notion de propreté du style. Dans toutes les formes de l’expression de l’art, on retrouve exactement les mêmes principes. Le premier, c’est le travail. Et j’ajouterai — ce n’est pas de moi — : « Il n’existe pas d’art sans technique. » Sinon, il finit par s’étioler. Évidemment, il y a plusieurs formes d’expression de la danse : claquettes, jazz, danse moderne, appelée maintenant danse contemporaine, etc. Même si je préfère le classique, j’aime la danse avec un grand D, à trois conditions : qu’il y ait une technique, un vocabulaire et une esthétique. Les gens qui se mettent nus, crient, parlent, etc. parce qu’ils n’ont pas assez d’imagination pour trouver des mouvements chorégraphiques, si c’est très esthétique… je veux bien… Mais souvent, ça cache des lacunes ! En classique, le but ultime de la technique c’est d’arriver à maîtriser les contingences de l’équilibre, de la giration et de la pesanteur. À partir du moment où ces contingences techniques sont aplanies, vous pouvez faire tout ce que vous voulez. Le mouvement est au service d’une situation, d’un sentiment. Vous pouvez ainsi vous libérer et donner cette fluidité qui fait que la danse est un art et que l’effort ne doit pas être apparent.
Quel est le secret pour être un bon professeur ? Car un excellent danseur peut être un mauvais pédagogue…
C’est vrai. On peut être un danseur moyen et un bon professeur pour les bases. Mais pour faire travailler des danseurs professionnels à haut niveau, il faut avoir été soi-même un très bon danseur, avoir fait de la scène, pour pouvoir expliquer tout un tas de petits détails et subtilités liés à la technique et à l’interprétation du mouvement. C’est ce qui fait la différence.
Quelle sorte de professeur êtes-vous ?
Je suis très exigeant, mais pas méchant. Mais je ne peux pas laisser passer des genoux pas tendus, des pieds en dedans, le manque de tenue du dos. Ma rigueur professionnelle et mon éthique me l’interdisent. Même avec des amateurs. Je fais des exercices plus simples, mais je demande de la rigueur : j’estime que l’on a bien plus de satisfaction à faire des mouvements propres plutôt que n’importe quoi. Je ne dis pas souvent que c’est bien. Je dis parfois que c’est très bien. Mais quand je le dis, ça a de la valeur. En général, on décèle tout de suite les qualités d’une fille ou d’un garçon. Il y a le physique, une personnalité. Après, on voit comment ils évoluent, l’intelligence, le sens du mouvement ; il n’y a pas que la technique. Le professeur a aussi une responsabilité morale vis-à-vis des parents ; il doit être honnête, ne pas les bercer d’illusions. Sinon, cela fait des gens aigris. Alors que s’ils savent qu’ils dansent pour leur plaisir, c’est le public de demain que l’on forme à la danse et qui l’aimera. C’est formidable d’avoir une nouvelle génération !
Le Mois de la danse à Cenon, du 7 janvier au 12 février.
Dimanche 22 janvier, 15 h, Le Rocher de Palmer, spectacle de ballets animé par Gilbert Mayer avec des danseurs des Opéras de Paris (Aurélien Houette, Sébastien Bertaud, Marion Barbeau, Germain Louvet) et de Bordeaux (Guillaume Debut, Marc-Emmanuel Zanoli, Alice Leloup et Claire Teysseire). Extraits de : La Belle au bois dormant, duo de S. Bertaud, Don Quichotte, La Fille mal gardée (Danse des sabots), Le Spectre de la rose de C. Hassid, Passacaille, Le Corsaire, Suite en blanc (Adage), Mimique de G. Debut et Schéhérazade de M.-E. Zanoli. Renseignements et réservations : 05 56 86 38 43
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New Clover AU!
Now I have seen The Little Prince but I do like the prince himself. I thought about doing a Clover AU called The Little Tap Dancer. It features young Brenda Tripp! And I need someone for role-assigning, though.
#artist on tumblr#clover or3o#clover2020#clover brenda#la petite danseuse de claquettes#the little prince au#the little prince#le petit prince#the little tap dancer
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Ginger perd ses plumes sur le tournage de « Top Hat »
Top Hat est probablement l'un des films les plus emblématiques du duo Rogers / Astaire, le sommet de leur collaboration de dix longs-métrages. C'est dans ce dernier qu'Astaire apparaît avec le fameux chapeau haut-de-forme (dont il regrettera plus tard qu'il soit associé pour toujours avec son image), dans le numéro culte Top Hat, White Tie & Tails. Une célèbre séquence où il utilise sa canne comme une mitraillette. Il tue à cette occasion les doubles qui dansent frénétiquement derrière lui et s'affirme comme le roi de la danse.
À ses côtés, il y a celle avec qui il a si souvent partagé l’écran, Ginger Rogers, dont la célèbre moue sceptique est l'une des plus belles choses que le grand écran nous aient offertes. Ginger n'est pas une sidekick, c'est une héroïne, une force comique, une merveilleuse actrice qui cache un sous-texte bien à elle dans chaque pas de deux. Il suffit de la voir chanter A Fine Romance dans Swing Time, détournant le romantisme avec sa colère hilarante pour être convaincu de la force de ses performances. Elle ne danse pas aussi bien qu’Astaire, alors elle se rattrape en jouant mieux que lui. Sorry, Fred.
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Au-delà de leurs performances artistiques, Astaire et Rogers partageaient une belle amitié, qui a failli être mise à mal dans un nuage de plumes sur le tournage du fameux Top Hat. À l'époque, le duo enchaîne les films. Avant d'entamer cette histoire d'amour sur fond de quiproquo, un classique de la comédie musicale de l’époque, ils viennent de terminer Roberta. Les studios exploitent leur succès au box office jusqu'à la corde.
Ginger Rogers avait l'habitude d'imaginer ses robes elle-même. Elle savait bien qu'un costume de danseuse doit accompagner chaque mouvement, voler, tournoyer. Pour le numéro le plus romantique de Top Hat, où Astaire lui chante le Cheek to Cheek d’Irving Berlin, elle avait choisi de se faire confectionner une pluie de plumes d'autruches. À quelques jours du tournage de la scène, elle doit défendre son choix devant le crew du film, hostile. Rogers a l'habitude d'être seule contre tous, comme toutes les femmes qui ont traversé l’histoire du cinéma hollywoodien. Dans son autobiographie, elle raconte son entêtement à porter cette création, dont les mouvements lui semblaient sublimes et qui pouvait, mieux qu’aucune autre, retranscrire la légèreté de la chanson. Dans le numéro, le duo tournoie de la salle de danse au balcon. Pendant toutes les répétitions, comme le raconte Astaire dans son autobiographie Steps in Time, Rogers vient en pantalon répéter le pas de deux, qui se termine par un numéro de claquette à l'unisson.
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Le danseur est inquiet de n’avoir toujours pas pu travailler avec la robe, pour laquelle tant d’autruches sont tombées. Astaire a ses petites manies quand il s’agit des vêtements de ses partenaires. Si la robe est trop large, il regrette d'y être englouti, si elle est trop serrée elle empêche les pas complexes qu’il a imaginés... Et si la robe est en plume d'autruche, il y a de fortes chances que le partenaire finisse asphyxié.
Le jour du tournage, ce qui doit arriver arrive. La robe est superbe, le résultat est vaporeux et gracieux et Ginger Rogers est sublime (comme toujours). Astaire, lui, est fâché. "Dès que nous avons commencé à danser, se rappelle-t-il dans son autobiographie, les plumes ont commencé à voler comme si un poulet venait d'être attaqué par un coyote." Rien que ça. "Je n'avais jamais vu autant de plumes de ma vie. [...] J'en avais dans les yeux, dans les oreilles, dans la bouche, et partout sur mon costume."
Ils réussissent à tourner le début du numéro, où Astaire enlace Rogers, cheek to cheek. Pour les claquettes, le problème persiste. Le sol est recouvert de plumes, qui viennent s’échouer une à une devant la caméra. Voilà qui casse la magie du cinéma. Après plusieurs prises, ils abandonnent. Le lendemain, Astaire et Rogers ont tout de même rendez-vous pour visionner les images prises la veille. Le miracle opère : aucune trace blanche à l'horizon. La séquence est sauvée. L'affaire reste un running gag et Astaire modifie même la sérénade Heaven, I'm in Heaven en Feathers, I hate Feathers... Il la lui chante tout le reste du tournage. Et il continue à appeler sa partenaire Feathers pendant des années. Fred 1 - Ginger 0.
Fred Astaire, Steps in Time : An Autobiography (Dey Street Books) Ginger Rogers, Ginger : My Story (It Books)
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