#israélo-palestinienne
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esidwaya · 6 months ago
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Coopération sino-arabe: « La guerre israélo-palestinienne ne doit pas durer à l’infini », dixit Xi Jinping
La 10e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-arabe (FCSA) s’est tenue à Pékin en République populaire de Chine, le jeudi 30 mai 2024. Le renforcement des relations et la question palestinienne ont été au cœur des échanges. La 10e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-arabe (FCSA) tenue à Pékin en Chine, le jeudi 30 mai 2024, a été une tribune pour les deux…
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De 1947 à 2023, un conflit complexe. 1947 : après la fin de la Seconde Guerre mondiale, des milliers de juifs européens dont de nombreux survivants de la Shoah émigrent vers la Palestine alors sous mandat britannique. À bord du navire Exodus 1947, ils sont interceptés par des navires de la marine britannique et renvoyés en Europe. Cet incident suscite l'indignation internationale et joue un rôle essentiel pour convaincre le Royaume-Uni qu'une solution négociée par les Nations unies est nécessaire pour résoudre la crise en Palestine. Le Comité spécial des Nations unies approuve un plan de partage, le 29 novembre, qui accorde 56,47 % de la Palestine à un État juif et 43,53 % à un État arabe. La ville de Jérusalem est, quant à elle, placée sous statut international.
1948-1949 : David Ben Gourion, président du Conseil national juif, lit publiquement la Proclamation d'indépendance d’Israël, le 14 mai. L’État juif prend alors le contrôle de 77 % du territoire de la Palestine sous mandat, selon l’ONU. Cette déclaration précède d'un jour l'expiration du mandat britannique sur la Palestine. Pour les Palestiniens, cette date marque la Nakba (catastrophe) un exode forcé qui annonce leur déplacement et leur dépossession. Plusieurs centaines de milliers de Palestiniens ayant entendu parler de massacres dans des villages, tels que Deir Yassin, fuient vers l'Égypte, le Liban et le territoire jordanien. Les armées de l'Égypte, de la Syrie, du Liban, de la Jordanie (ex-Transjordanie) et de l'Irak attaquent Israël, le 14 mai, déclenchant la première guerre israélo-arabe. Les armées arabes sont repoussées durant les derniers mois de l'année. Un groupe de réfugiés arabes chassés de leur maison par des attaques en Galilée marche le long d'une route reliant Jérusalem au Liban, le 9 novembre 1948.
1949 : un cessez-le-feu est déclaré entre les parties prenantes au conflit durant la première partie de l'année. La Jordanie prend le contrôle de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, l'Égypte contrôle la bande de Gaza. Les lignes de cessez-le-feu deviennent, quant à elles, les frontières d'Israël plus favorables que celles du partage de l'ONU.
1956 : la deuxième guerre israélo-arabe a lieu après la nationalisation du canal de Suez par l'Égypte. Israël, le Royaume-Uni et la France forment une alliance, et l’État juif occupe la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï. L'armée israélienne, sous la pression des États-Unis et de l'URSS, retirera plus tard ses troupes.
1959 : l’organisation palestinienne Fatah est créée dans la clandestinité à Gaza et au Koweït par Yasser Arafat et ses partisans. Elle va devenir par la suite la principale composante de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP).
1964 : la Ligue des États arabes crée l'Organisation de libération de la Palestine à Jérusalem. L’OLP regroupe toutes les organisations palestiniennes de l’intérieur et des camps de réfugiés à l’extérieur.
1967 : la troisième guerre israélo-arabe, ou guerre des Six-Jours, est déclenchée par Israël. Entre le 5 et le 10 juin, l’État juif obtient une victoire éclatante sur les pays arabes voisins. Ce bref conflit entraîne aussi un redécoupage spectaculaire de la carte du Moyen-Orient : Israël s'empare de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, de la bande de Gaza, de la péninsule du Sinaï et du plateau du Golan.
1973 : l’Égypte et la Syrie lancent, le 6 octobre, une offensive contre Israël pour reconquérir le Sinaï et le Golan. C’est le début de la quatrième guerre israélo-arabe, ou guerre du Kippour – car lancée lors de la fête juive du Yom Kippour. Israël repousse finalement les armées et le conflit se termine à la fin du mois, mais les deux parties subissent de lourdes pertes.
1978 : les accords de Camp David sont signés, le 17 septembre, par le président égyptien Anouar el-Sadate et le Premier ministre israélien Menahem Begin. Selon les termes de cet accord, l’Égypte regagne la péninsule du Sinaï qu’elle avait perdue lors de la guerre des Six-Jours. Anouar el-Sadate devient le premier leader arabe à reconnaître l’État d’Israël.
1979 : un accord de paix israélo-égyptien est scellé à Washington à la suite des accords de Camp David.
1982 : le ministre israélien de la Défense, Ariel Sharon, lance l’armée dans une opération militaire controversée au Liban, baptisée "Paix en Galilée". L’objectif affiché est de chasser les troupes de l’OLP du sud du Liban. Mais l’armée israélienne poursuit son offensive jusqu’à la capitale libanaise, Beyrouth. La déroute de l’OLP de Yasser Arafat laisse les camps de réfugiés palestiniens au Liban pratiquement sans défense. Du 16 au 18 septembre, des milices libanaises phalangistes chrétiennes se livrent à des massacres dans les camps de Sabra et Chatila, situés dans une zone sous contrôle israélien. Ces massacres, qui ont fait l'objet d'une enquête israélienne connue sous le nom de "Commission Kahane", vont conduire à la démission d’Ariel Sharon.
1987 : la première intifada (“soulèvement” en arabe) débute dans la bande de Gaza et s’étend rapidement à la Cisjordanie. Surnommée la “guerre des pierres”, cette révolte contre l’occupation israélienne dure jusqu’en 1993 et coûte la vie à au moins 1 000 Palestiniens. C’est aussi durant ce soulèvement que naît le mouvement islamiste Hamas, qui refuse la moindre légitimité à Israël.
1993 : après d’intenses négociations secrètes à Oslo, Yasser Arafat et le Premier ministre israélien Itzhak Rabin signent à Washington les accords d’Oslo. Ces accords prévoient la création de l'Autorité palestinienne, qui obtient le contrôle administratif de la Cisjordanie et de la bande de Gaza et à la tête de laquelle Yasser Arafat sera élu en 1996. Le 13 septembre, Itzhak Rabin et Yasser Arafat échangent sur la pelouse de la Maison Blanche
une poignée de main historique en présence du président américain Bill Clinton.
1995 : Itzhak Rabin est assassiné le 4 novembre par un extrémiste juif lors d’un grand rassemblement pour la paix à Tel-Aviv. 
2000 : le chef du parti de droite israélien Likoud, Ariel Sharon, se rend sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, le 28 septembre. Cette visite est considérée comme une provocation par les Palestiniens. La seconde intifada, également appelée “Intifada al-Aqsa”, débute le lendemain. Elle va durer jusqu’en 2005, faisant pendant cinq ans 3 000 morts côté palestinien et 1 000 côté israélien.
2001 : Ariel Sharon est élu Premier ministre d’Israël et rompt tout contact avec Yasser Arafat. Ce dernier est confiné dans son quartier général de Ramallah par l’armée israélienne.
2002 : le gouvernement d’Ariel Sharon déclenche l’opération “Rempart”, le 29 mars. Israël commence la construction d'un mur de 8 mètres pour séparer Israël de la Cisjordanie. C’est aussi cette année-là que le Conseil de sécurité de l’ONU mentionne pour la première fois, dans plusieurs résolutions, la coexistence de deux États – Israël et la Palestine. Enfin, l’armée israélienne lève le siège de Ramallah.
2004 : le cheikh Ahmed Yassine, cofondateur et chef spirituel du Hamas, est tué par une frappe d'hélicoptère israélienne, le 22 mars. Huit mois plus tard, le 11 novembre, Yasser Arafat décède des suites d'une maladie dans un hôpital parisien. La mort du président de l’Autorité palestinienne est, depuis, sujette à controverse : certains experts font état d’une mort naturelle et d’autres envisagent la possibilité d’un empoisonnement au polonium 210.
2005 : Mahmoud Abbas est élu président de l’Autorité palestinienne. Après 38 années d’occupation, Israël se retire de la bande de Gaza.
2006 : le Premier ministre israélien Ariel Sharon est victime d’une attaque cérébrale, le 4 janvier – il tombe et reste dans le coma pendant huit ans avant de décéder le 11 janvier 2014. Ehud Olmert lui succède au poste de chef du gouvernement, ainsi qu’à la tête du nouveau parti Kadima qu’il avait fondé en novembre 2005. Le 12 juillet, une guerre de 34 jours démarre entre le Hezbollah libanais et Israël, à la suite d’attaques à la roquette du groupe islamiste chiite, ainsi que de l’enlèvement et de la mort de plusieurs soldats israéliens. Israël déclenche en retour une offensive, provoquant la mort d’au moins 1 000 Libanais (et plus de 100 morts côté israélien). L’État hébreu fait aussi face à sa pire défaite militaire depuis sa création, en 1948.
2007 : après des mois de luttes intestines entre le Fatah et le Hamas, ce dernier prend le contrôle de Gaza. La violence dans la région se poursuit. Aux attaques palestiniennes à la roquette, Israël répond par des raids. Le 29 mars, la Ligue arabe relance son "initiative" de paix au sommet de Riyad, en Arabie saoudite.
2008 : l’armée israélienne lance une offensive militaire sur Gaza pendant trois semaines, le 27 décembre. Nommée opération “Plomb durci”, c’est une offensive aérienne puis terrestre. C’est aussi à ce jour l'attaque israélienne la plus meurtrière jamais menée contre le territoire côtier palestinien : près de 1 400 Palestiniens – principalement des civils – sont tués, contre 13 côté israélien. Un rapport de l’ONU accuse alors Israël de “crime de guerre”.
2011 : Israël déploie le Dôme de fer, le 27 mars. Ce système de défense antimissile permet aux forces israéliennes d'intercepter les roquettes de courte portée régulièrement tirées par le Hamas depuis Gaza.
2012 : l’armée israélienne lance une deuxième opération militaire contre les groupes armés à Gaza, le 14 novembre. Le commandant en chef du Hamas, Ahmed al-Jaabari, est tué durant cette opération “Pilier de défense” qui dure huit jours. L’organisation islamiste riposte aux frappes israéliennes en tirant des roquettes sur Jérusalem pour la première fois. Plus de 170 Palestiniens et six Israéliens sont tués.
2014 : trois adolescents israéliens sont enlevés et assassinés au mois de juin. Les autorités israéliennes rejettent alors la responsabilité sur le Hamas. Ce climat d'extrême tension conduit l’armée israélienne à déclencher, le 8 juillet, une nouvelle opération militaire (“Bordure protectrice”) sur Gaza la troisième en moins de six ans. Israël mène des frappes aériennes et une opération terrestre sur sept semaines, le Hamas réplique avec des tirs de roquette. Cette opération fait près de 2 200 victimes côté palestinien et 73 côté israélien.
2018 : des dizaines de milliers de Palestiniens se rassemblent près de la frontière israélienne, le 30 mars, pour protester contre le blocus israélien de la bande de Gaza. Les manifestations se poursuivent pendant plusieurs mois, au cours desquels les troupes israéliennes tirent à balles réelles sur les manifestants. Au moins 189 Palestiniens ont été tués et plus de 6 000 blessés au cours de ces manifestations entre la fin mars et la fin décembre 2018, selon la Commission d’enquête internationale indépendante mandatée par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
2021 : en mai, des fidèles palestiniens affrontent la police israélienne dans l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem après des semaines de tension croissante. Le Hamas lance un déluge de roquettes sur Israël après avoir exigé que les forces israéliennes se retirent de l'enceinte. Israël répond par des frappes aériennes sur Gaza, déclenchant un conflit de 11 jours et causant la mort de plus de 200 personnes. 
2022 : Israël bombarde Gaza de frappes aériennes, le 5 août, tuant un militant de haut rang d'un groupe du Jihad islamique et déclenchant des tirs de roquettes en représailles depuis l'enclave palestinienne. Au moins 40 Palestiniens sont tués au cours des trois jours de combat qui suivent.
2023 : les forces israéliennes tuent neuf Palestiniens du Jihad islamique et des civils lors d'un raid dans une ville de Cisjordanie occupée, le 26 janvier. Les militants palestiniens ripostent en tirant deux roquettes, ce qui déclenche des représailles de la part d'Israël. Aucune autre victime n'est signalée. 
2024 : le 7 octobre, le Hamas lance une attaque surprise sans précédent sur plusieurs fronts contre Israël, des combattants infiltrant la frontière lourdement fortifiée en plusieurs endroits par voie aérienne, terrestre et maritime. Les forces israéliennes répondent par des frappes aériennes et des renforts militaires à la frontière de Gaza.
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basilepesso · 1 year ago
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Palme Jaune...
Le climax de l’imbécillité. Après la collaborationniste Rance-Impair Sophia Aram qui croit se découvrir Résistante et qui ordonne en insultant ceux qui ne suivent pas sa kamikazerie délirante de rediffuser les caricatures de Mahomet, n'ayant pas compris ce que j'ai expliqué 5 fois avant la décapitation de Paty et l'attentat devant les anciens locaux de Charlie-Hebdo par un Pakistanais, voici l'idée absolument lumineuse : se désigner comme cible à Franceghreb face à des millions de Musulmans chauffés à blanc par la guerre israélo-palestinienne.
Cazorla est un homme politique RN. La "dédiabolisation" pour se montrer non-antisémite n'a pas de limite, c'est le fameux "virtue signaling" qu'on voit à l'oeuvre dans le lynchage sur lequel j'ai écrit il y a 2 heures.
Ce virtue signaling pourrait nous entraîner directement dans la guerre israélo-palestinienne. Actuellement ce n'est pas un national-sioniste qui gouverne, mais si c'était le cas le risque serait encore plus grand.
C'est un des principes du national-sionisme trans-Etatique : systématiquement mobiliser derrière la cause juive, quelles qu'en soient les conséquences.
Basile Pesso, 1er novembre 2 023 (Fb) Avec post Fb de Jean-Christophe Cazorla avec l'étoile jaune nazie : "Et si tout le monde arbore cette étoile sur son profil."
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thebusylilbee · 1 year ago
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"Le premier mail du rectorat est tombé le 12 octobre, à l’attention de l’Association des cinémas indépendants parisiens (CIP), qui coordonne le dispositif «Collège au cinéma». Au deuxième trimestre de cette année, les classes de sixièmes et de cinquièmes parisiennes n’étudieront finalement pas le film d’animation Wardi, qui a pour héroïne une fillette palestinienne vivant dans un camp de réfugiés à Beyrouth. Une décision du recteur de l’académie de Paris, inédite en trente ans d’existence des dispositifs d’éducation à l’image (qui touchent 2 millions d’élèves par an), témoignent des professionnels désemparés. Un mail aux enseignants la justifie par le «contexte d’extrême tension internationale et de ses conséquences potentielles sur notre territoire». «Plusieurs enseignants ont fait remonter au rectorat des interrogations quant à l’opportunité de diffuser cette année ce film d’animation qui a pour cadre le conflit israélo-palestinien», étaye le courrier, estimant que «les circonstances dramatiques que connaît actuellement le Proche-Orient, la diffusion et l’exploitation pédagogique de Wardi pourrait se révéler très délicate».
Co-portée par le ministère de l’Education nationale, le ministère de la Culture, l’association l’Archipel des lucioles et le CNC, l’opération «Collège au cinéma» vise à faire découvrir aux classes plusieurs films retenus par un comité de sélection national, paritairement composé de représentants de la culture, de professionnels de l’image et de l’enseignement. Dans Wardi, le Norvégien Mats Grorud raconte l’exclusion sociale et politique du peuple palestinien à travers le regard d’une enfant de 11 ans, et retrace l’histoire traumatique de son grand-père, chassé de son village au moment de la Nakba en 1948. Commandes de dossiers pédagogiques, recherche d’intervenants pour les classes, tout était prêt – figurent également au programme les 400 coups de François Truffaut et Tous en scène de Vincente Minnelli.
«Donner des clés»
Le jour où les CIP sont informés de cette déprogrammation, les enseignants venaient de compléter leur formation, suivie d’un temps d’échanges. Contrairement à ce que le rectorat laisse entendre, rien ne permet alors de conclure à un mouvement de panique, affirme Patrick Facchinetti, délégué général de l’Archipel des lucioles : «Si c’étaient les enseignants eux-mêmes qui avaient souhaité déprogrammer le film au regard du contexte actuel ou d’un manque de formation, on n’aurait pas le pouvoir de leur imposer de le projeter. Au contraire, cela aurait été entendable !» Et d’ajouter : «Cette décision unilatérale nous pose question. L’école doit rester plus que jamais un sanctuaire où construire l’esprit critique des élèves, apprendre à décoder les images et former des citoyens éclairés. On trouve regrettable de mettre de côté ce film au regard de son sujet, alors que les jeunes sont en permanence inondés par les images et qu’il est nécessaire de leur donner des clés.»
Si une marge de discussion semblait encore possible au matin du 13 octobre, jour de l’attaque au couteau dans un lycée d’Arras où est tué l’enseignant Dominique Bernard, le ton du rectorat s’est soudain fait sans appel. Invoquée : l’impossibilité d’assurer la sécurité des enseignants, en première ligne quand il s’agit d’aborder des sujets si complexes. Un comité d’urgence convoqué le 24 octobre en présence de la Drac Ile-de-France et de la ville de Paris n’y fait rien. Contacté par Libération, le rectorat de l’académie de Paris parle plus prudemment d’un report : «Tous les professeurs qui participent à “Collège au cinéma” ne sont pas professeurs d’histoire géographie et par conséquent, ne possèdent pas tous les outils pédagogiques pour expliciter la complexité du contexte actuel. En l’état il nous semblait plus opportun de reporter la projection du film Wardi.» Le film est par ailleurs maintenu par les recteurs des quatre autres départements qui l’avaient sélectionné (le Val-de-Marne, la Lozère, le Lot-et-Garonne et la Marne), dissipant les soupçons d’un arbitrage du ministère de l’Intérieur lui-même.
«Un si beau témoignage»
«Les œuvres ne sont pas coupables», déclarait justement l’Observatoire de la liberté de création dans son communiqué du 25 octobre, dénonçant «la vague de déprogrammations et de reports d’œuvres d’artistes palestiniennes et palestiniens, ou dont le sujet a un rapport avec la Palestine». Peu d’annulations sèches ont été comptabilisées jusqu’ici, mais les ajournements d’événements (tels ceux proposés à l’Institut du monde arabe en marge de l’exposition «Ce que la Palestine apporte au monde») en disent long sur un climat inflammable.
La sortie le 8 novembre du documentaire Yallah Gaza de Roland Nurier, collection de témoignages sur la situation dramatique de l’enclave palestinienne et le quotidien des civils gazaouis, en offre encore un exemple. La tournée d’avant-premières prévues dans le réseau du GRAC (qui regroupe les salles Art et Essai de proximité en dehors de Paris) a connu trois déprogrammations en Rhône-Alpes, les exploitants se disant contraints de reporter des séances sous la pression des préfectures ou des mairies locales. «Ces gérants de salles ont cédé, expliqueRoland Nurier, mais dans 90 % des cas le film est maintenu, les exploitants répondent aux collectivités que le film n’est pas du tout un appel à la haine. Dans un petit village du Tarn-et-Garonne, on a quand même mis quatre gendarmes devant le cinéma… En cas de trouble à l’ordre public j’imagine, alors qu’il n’y a jamais eu aucun souci dans les débats que j’ai animés.»
Sans nouvelles des protagonistes de son documentaire, à l’exception de son chef opérateur gazaoui Iyad Alasttal, le cinéaste ajoute, ému : «Je ne comprends pas les motivations de déprogrammer un film comme le mien ou comme Wardi, un si beau témoignage de transmission. C’en est presque ridicule. Je ne fais que constater dans mes déplacements une forte empathie du public, une demande de compréhension et de contextualisation de la situation.» La projection de Yallah Gaza prévue à l’Assemblée nationale le 9 novembre est encore à l’ordre du jour, malgré l’interdiction de la venue de la militante Mariam Abudaqa, membre du Front populaire de libération de la Palestine (classée comme organisation terroriste par l’Union européenne) et frappée d’un arrêté d’expulsion."
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aspho-dele · 2 years ago
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[…] En replaçant la Palestine dans le monde, les responsables de cette publication ont voulu mettre en lumière les différentes diasporas palestiniennes. Le démographe Youssef Courbage rappelle utilement qu’au moment où il écrit, en janvier 2022, les Palestiniens sont 14,3 millions d’âmes dans le monde. Ce poids démographique permet aux Palestiniens de « ne pas se laisser invisibiliser » à un moment où la terre se dérobe sous leurs pieds. Le maintien d’un « souffle culturel » est également très largement mis en valeur, qu’il s’agisse de récupération, de préservation des archives, de poésie, d’œuvres romanesques, d’art plastique, ou même de cuisine : un très joli texte de l’écrivaine et performeuse Farah Barqawi, est consacré à une visite de l’autrice à Gaza où elle peut enfin savourer sa pâtisserie préférée, l’och al-Boulboul.
De Gaza on ne saura guère plus.
ineuses. Et d’abord la définition du rapport israélo-palestinien « non comme un conflit, ni comme une crise, mais comme un système d’apartheid ». Selon Tareq Baconi, analyste à l’International Crisis Group, ce « système complet de manipulation démographique et territorial » plonge ses racines dans la colonisation sioniste de la Palestine avant 1948. Certaines illustrations montrent, bien mieux que de longs discours, les modalités et le coût humain de la violence quotidienne de l’apartheid qui cible en priorité les non-combattants.
Dans ces conditions, la citoyenneté palestinienne se construit à l’écart de l’Autorité palestinienne, « État Mickey Mouse qui craint son propre peuple et vit sous le joug du colonisateur », écrit l’historienne Hana Sleiman. Stéphanie Latte Abdallah montre ainsi comment la prison est devenue, depuis les années 1980, « une expérience nationale et citoyenne majeure ». Face à l’autoritarisme de l’Autorité palestinienne dont les forces de sécurité coopèrent avec leurs homologues israéliennes, les prisons sont devenues le centre d’une opposition politique incarnée par Marwan Barghouti, condamné à cinq peines de prison à perpétuité pour son rôle politique et militaire dans la deuxième intifada…[…]
Ce que la Palestine apporte au monde. Institut du monde arabe/Seuil, coll. « Araborama », 336 p., 25 €
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revuedetoutelapresse · 2 months ago
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Omer BartovIsraël va-t-il enfin comprendre que son pouvoir a des limites ?
L’historien israélien explique que l’obstination du premier ministre de l’Etat hébreu et de ses partenaires dans la guerre à Gaza et au Liban va à l’encontre des intérêts à long terme de son pays
Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, martèle qu’il poursuivra la guerre à Gaza tant qu’Israël n’aura pas remporté de « victoire totale ». Il se refuse cependant, obstinément, à exposer les objectifs politiques de ce conflit. Faut-il en déduire qu’Israël fait la guerre sans stratégie claire ? Si cette guerre n’est pas la continuation de la politique par d’autres moyens, s’agit-il d’une guerre pour la guerre, d’une guerre absolue, d’une guerre d’anéantissement ? Ou bien Nétanyahou dissimule-t-il ses objectifs politiques pour ne pas torpiller l’argument selon lequel sa guerre est une guerre de défense légitime ?
Selon maints observateurs, si Nétanyahou s’oppose à un accord sur un cessez-le-feu et à l’échange des otages contre des prisonniers palestiniens, c’est parce qu’il redoute que les ministres d’extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, hérauts de l’occupation militaire et de la colonisation de la bande de Gaza, ne renversent son gouvernement. Une chute du gouvernement pourrait signifier la création d’une commission d’enquête sur la tragédie du 7-Octobre et la reprise du procès de Nétanyahou pour corruption. Avec pour conséquence que sa carrière politique pourrait prendre fin plus tôt que prévu et qu’il pourrait lui-même se retrouver derrière les barreaux. D’où sa volonté inébranlable de poursuivre la guerre à Gaza et l’offensive au Liban, à tout le moins jusqu’aux élections américaines du 5 novembre – dans l’espoir que Donald Trump soit réélu et qu’il tire pour lui les marrons du feu –, voire jusqu’aux prochaines élections israéliennes, programmées en octobre 2026.
Ces enjeux immédiats ne doivent pas masquer le fait que Nétanyahou poursuit une stratégie à long terme, la même que celle menée depuis le début de sa longue carrière politique. Une stratégie qui, malgré quelques différences cruciales, a beaucoup en commun avec les politiques sionistes d’avant la création de l’Etat hébreu. Et qui est à l’origine de la crise actuelle. Ce n’est donc qu’en la remplaçant par un nouveau modèle politique que l’on peut espérer en finir avec cette « guerre de cent ans » qui oppose Israël aux Palestiniens et à leurs alliés.
Dogmatisme et fanatisme
Au cœur de la vision du monde de Nétanyahou se trouve ainsi la conviction que la totalité d’Eretz Israel, la « terre d’Israël », qui couvre au moins les territoires compris entre le fleuve Jourdain et la mer Méditerranée, appartient aux juifs ; que la mission de l’Etat est de concrétiser leur droit historique et moral sur cette terre par un processus de colonisation continue, en tirant parti de toutes les occasions politiques et militaires qui se présentent ; que la population palestinienne vivant sur ce territoire doit se plier à l’hégémonie israélo-juive ou, lorsque c’est possible, sous la pression ou la contrainte, partir.
Alors que le sionisme signifiait, à ses débuts, différentes choses pour différentes personnes et que, lors du mandat britannique en Palestine [1923-1948], une minorité de sionistes se montraient favorables à la coexistence des Palestiniens et des juifs, l’intensification de la résistance palestinienne à la colonisation juive, qui s’est accompagnée d’éruptions périodiques de violences intercommunautaires, a marginalisé les voix les plus conciliantes. Pendant la guerre israélo-arabe de 1948, l’expulsion de la majorité des Palestiniens de ce qui est devenu l’Etat d’Israël, puis la décision d’interdire leur retour, tout cela sous le commandement du premier ministre socialiste David Ben Gourion, ont été applaudies par une grande partie, si ce n’est la vaste majorité des juifs israéliens : le rêve d’établir un Etat majoritairement juif se réalisait enfin.
Vingt ans plus tard, en 1967, la stupéfiante victoire d’Israël lors de la « guerre des Six-Jours » a été vécue par la plupart des Israéliens comme la réalisation d’un autre rêve encore : établir une domination juive sur les terres « historiques » de l’Israël biblique, qui incluent Jérusalem réunifiée, Naplouse et Hébron. Fondé peu après, le Mouvement pour le Grand Israël a recruté de nombreux membres des élites intellectuelles et académiques auparavant ancrées à gauche. Malgré des déclarations diverses et variées sur « l’échange de terres contre la paix », Israël dans son ensemble s’est vite habitué à régner sur la totalité du territoire, tout en « gérant » l’occupation de ses habitants palestiniens. Et le projet de colonisation de la Cisjordanie a pris de l’ampleur avant même que la droite n’accède pour la première fois au pouvoir en 1977.
Les responsables travaillistes israéliens ont toujours été conscients des ressources économiques, militaires et politiques limitées du pays. Bien avant la création d’un Etat, ils s’employaient à prendre possession des terres progressivement, avec pragmatisme – « acre par acre », disait un slogan. Mais ces dernières décennies, et en particulier depuis Nétanyahou, un nouveau cocktail de dogmatisme idéologique et de fanatisme religieux est apparu. La population israélienne s’est droitisée, notamment en réaction à la vague d’attentats-suicides de la seconde Intifada [2000-2005] ; l’influence de factions de plus en plus messianiques au sein du mouvement de colonisation s’est également accrue ; et le segment laïc et progressiste de la société a perdu du terrain, en butte à des critiques de plus en plus acerbes.
Un demi-siècle d’occupation menée derrière des murs et des clôtures, à travers des routes de contournement et des postes de contrôle, a accoutumé la population juive à ignorer l’oppression d’une population ne vivant qu’à quelques kilomètres d’elle. Cette normalisation de l’occupation s’est accompagnée de la diabolisation de la résistance, de la lente plongée de l’oppresseur et de l’opprimé dans la barbarie, et de l’exacerbation de la corruption morale résultant inévitablement d’un régime colonial.
Le massacre du 7 octobre 2023 perpétré par le Hamas en Israël a fait voler en éclats le modèle d’un apartheid « géré » en Cisjordanie, qui ne dit pas son nom, et d’une annexion rampante. Non seulement les Palestiniens sont de nouveau apparus comme des ennemis redoutables, mais ils sont aussi parvenus à convaincre certaines parties de la région de leur venir en aide. La vision du monde de Nétanyahou n’a pas changé d’un iota et, au sein de sa coalition nationaliste religieuse, le fanatisme de ses partenaires n’a fait qu’aller croissant. Pour Nétanyahou, outre mettre en péril sa survie personnelle, la fin de la guerre exposerait au grand jour la vacuité de la tactique à laquelle il s’adonne depuis des dizaines d’années : assurer la faiblesse de l’Autorité palestinienne et la survie du Hamas, car cette faiblesse et cette survie constituent son plus solide argument contre la négociation d’un accord.
Quand la guerre sera finie, il faudra élaborer une politique de réconciliation entre Israéliens et Palestiniens. Or, les extrémistes de l’actuel gouvernement considèrent le 7-Octobre non pas comme une catastrophe, mais comme l’occasion d’accomplir enfin leur objectif d’annexion et de nettoyage ethnique, qu’importent le sang versé et la dégradation de l’image de l’Etat hébreu sur la scène internationale, car Dieu est avec eux.
Est-il possible de stopper cette course à l’abîme ? Israël va-t-il enfin comprendre que son pouvoir a des limites ? Je ne pense pas qu’un changement puisse venir de l’intérieur. En revanche, une intervention internationale soigneusement planifiée a, à l’heure actuelle, de meilleures chances d’aboutir à un changement de paradigme qu’à tout autre moment depuis la fin de la guerre du Kippour [du 6 au 24 octobre 1973], voire plus. Chaque jour, Israël perd un peu de sa force militaire, économique, sociale et politique. Les Palestiniens, trahis par leurs dirigeants, sont victimes d’une politique de destruction systématique à Gaza, mais aussi en Cisjordanie. L’expansion actuelle de la guerre au Liban, où les forces d’invasion de Tsahal [l’armée israélienne] risquent de s’enliser comme cela s’est produit dans le passé, et la menace croissante d’une guerre totale avec l’Iran rendent une intervention internationale encore plus urgente.
Le moment est venu pour les leaders du monde d’agir, pour leurs propres intérêts, pour éviter l’explosion de troubles nationaux et une situation de chaos international. En ces jours, si des puissances comme la France, l’Allemagne, l’Espagne et le Royaume-Uni menaient des actions sous la houlette des Etats-Unis, celles-ci pourraient rapidement transformer les opinions publiques de la région, en proie à un sentiment d’impuissance et au désespoir.
Le coût de l’inaction
Les étapes nécessaires pour y parvenir ont déjà été clairement exposées, mais elles n’ont jamais été mises en œuvre avec la détermination requise. Dans un premier temps, il faut un cessez-le-feu immédiat à Gaza, suivi de l’échange des otages contre des prisonniers et du départ de Tsahal de la bande de Gaza, sous la menace d’un embargo sur les armes. En l’absence des livraisons continues d’armes en provenance des Etats-Unis et d’Europe, en effet, Israël ne peut se battre pendant plus de quelques semaines. Tout cela doit mettre un terme aux affrontements avec le Liban et apaiser les tensions avec l’Iran.
Dans un deuxième temps, une force internationale principalement arabe prendra le pouvoir dans la bande Gaza et les dirigeants du Hamas s’exileront. Troisièmement, la pouvoir sera progressivement transféré à l’Autorité palestinienne, qui devra être pilotée par de nouveaux dirigeants.
Dernière étape, cruciale pour l’ensemble du processus : Israël et l’Autorité palestinienne entameront des négociations, sous l’égide de la communauté internationale et des principaux Etats arabes, afin d’élaborer des plans de partage des territoires, dans l’idéal dans le cadre d’une confédération de deux Etats souverains.
Si cette dernière phase ne manquera pas d’être longue et ardue, elle a des chances de bénéficier du soutien croissant des juifs israéliens et des Palestiniens, et d’affaiblir les extrémistes. Reste que rien de tout cela ne pourra se faire sans une pression politique ferme et constante. Il y aura un prix à payer en politique intérieure, mais, pour les dirigeants qui prendront ce risque, les bénéfices politiques à long terme seront plus importants. Le coût de l’inaction serait d’ailleurs bien plus élevé. Israël pourrait devenir un véritable Etat d’apartheid, et donc un handicap permanent pour ses soutiens occidentaux et la cause de violences continues dans la région.
Pour ceux qui se soucient véritablement de l’avenir d’Israël et ne supportent plus de rester les bras croisés pendant que les Palestiniens se font massacrer, l’heure est venue de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils agissent, au nom des droits humains et de l’ordre international.
Le Monde 8 octobre 2024
TRADUIT DE L’ANGLAIS PAR VALENTINE MORIZOT
Omer Bartov est un historien israélien, spécialiste de la seconde guerre mondiale et de la Shoah. Professeur à l’université Brown (Rhode Island), il est l’auteur, entre autres, de « L’Armée d’Hitler. La Wehrmacht, les nazis et la guerre » (Hachette, 1999) et d’« Anatomie d’un génocide. Vie et mort dans une ville nommée Buczacz » (Plein Jour, 2021)
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lepartidelamort · 2 months ago
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Le nouveau Grand Jeu : uniquement pour les QI supérieurs à 140.
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Vous pouvez commencer à accrocher vos ceintures de sécurité cérébrale et mettre vos lunettes 3D, car on va attaquer le billard à quinze bandes. Les trois bandes, c’est terminé, du passé, de la petite bière : ce qui est en train de se jouer au niveau international est un Grand Jeu d’un type nouveau, car il n’est plus binaire (comme du temps de la guerre froide), mais multipolaire, farci de contradictions apparentes, de conflits théoriques et de deals fugaces, qui ne tiennent que le temps d’une encre sympathique.
Le tout accouche d’une géopolitique mondiale dominée par les mégaforces en présence, à savoir le bloc anglo-israélo-américain face au bloc russo-chinois agrémenté de l’Iran, plus des pays importants mais pas décisionnels qui s’agrègent sur ces deux pôles au gré de leurs intérêts. On y trouve l’Inde, qui joue un coup la Russie, un coup les USA, histoire de narguer la Chine ; la Turquie, capable de jouer sur tous les tableaux bilatéraux ; le Japon, aligné sur la politique US mais qui ne veut pas perdre le marché chinois et l’énergie russe ; et bien sûr pas la France, qui est descendue en Ligue 2 des nations d’influence. Grâce à Macron, mais pas que : depuis Sarkozy et Hollande, notre pays, dirigé par des faibles, accorde tout à l’axe israélo-américain. Le prix à payer est exorbitant, on le voit avec la paupérisation actuelle.
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La situation, tout le monde la connaît, tient sur deux pôles brûlants, mais on ne sait pas tout des connexions souterraines entre les blocs, les sous-blocs et leurs conflits : la guerre OTAN-Russie, et la guerre israélo-palestinienne. Sachant qu’Israël conserve des relations (tendues) avec la Russie (qui tient un Iran qui tient les turbulents Yéménites), et que la réduction de l’Ukraine, qui a fait tant de mal aux juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, ne semble pas émouvoir la bande à Netanyahou.
Le Grand Jeu (du moment) se fonde sur un deal plus ou moins secret USA-Iran qui fait voir l’élimination de Soleimani puis de Nasrallah d’un autre œil. C’est l’option que propose Meyssan dans cette vidéo de Verhaeghe. On connaît Meyssan pour la finesse de ses analyses, souvent fondées sur des informations très « services » dont personne ne dispose et qui sont invérifiables. Autant dire qu’à l’arrivée, la marge d’erreur excède les 5 % syndicaux, d’ailleurs, lui-même reconnaît que ses montages sont volatiles. Mais parmi ses prédictions, il a souvent touché juste. On l’écoute.
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Si un missile tiré par les Houthis mais contrôlé (informatiquement) par les Russes a bien touché un gazoduc en Israël, ce que nous n’avons pas pu vérifier, cela expliquerait la cavalcade de Netanyahou chez Poutine, qui n’est pas non plus officielle. Ce qui est officiel, en revanche, c’est que les Israéliens ont bien bombardé le port pétrolier d’Hodeidah au Yémen, tenu par les Houthis, proches des Iraniens, comme représailles pour le tir de missile sur Israël. Conséquence : les Houthis, qui plaisantent rarement, menacent de viser les installations gazières israéliennes offshore en Méditerranée (le Hezbollah avait fait la même menace). Et là, ça ne plaisante plus du tout : Israël, à la ramasse économiquement (les investissements étrangers dans ce pays en guerre, donc peu sûr, sont en chute libre), a un besoin vital de ce gaz. De plus, les gisements se trouvent entre autres au large de Gaza et du sud du Liban...
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Comprendre que les deux gros blocs se font face, mais laissent leurs lieutenants, iraniens et israéliens, se rendre coup pour coup. Et ces lieutenants ont aussi des proxys, Israël avec ses attentats sous faux drapeau (dont ils se vantent de plus en plus), l’Iran avec les Houthis, le Hezbollah et le Hamas (dans une moindre mesure). Dans ce contexte, la possibilité que Nasrallah ait été lâché par les Iraniens, du moins la partie non-antisioniste du pouvoir iranien, existe, mais cela pourrait aussi être une intoxication israélienne dont le but est de dessouder l’axe de la résistance, à savoir la liaison Hezbollah-Iran, une façon de désagréger plus vite le Liban, qui n’a plus d’autre armée que le Hezbollah… et la FINUL.
Nous n’allons pas nous lancer ici dans les hypothèses et les contre-hypothèses, mais pour l’instant, personne n’a vu les dégâts sur la base de Nevatim, et quasiment aucune perte civile israélienne ne serait à déplorer : un point pour la théorie meyssanienne. Cependant, les faucons de Tel-Aviv veulent profiter de la pluie de missiles du 1er octobre 2024 pour détruire les installations nucléaires iraniennes, bien planquées dans le sous-sol, et même le sous-sous-sol. Qu’importe, les bunker-busters, les bombes pénétrantes ont fait leurs preuves à Beyrouth. Mais il y a un hic : ce sont les Américains qui autorisent ce bombardement en profondeur, car ils sont les seuls à en posséder. BFM TV cite le NYT, l’organe officiel du lobby militaro-industriel US et de sa politique extérieure :
Selon le New York Times, l’analyse d’une vidéo de l’armée indique que les avions impliqués dans l’attaque étaient « équipés d’au moins 15 bombes de 2 000 livres » (environ 900 kg) chacune. Celle-ci montrait huit avions équipés d’au moins 15 bombes de 2 000 livres, dont le BLU-109 de fabrication américaine. Ces bombes, connues sous le nom de « bunker-busters » (bombes anti-bunkers), peuvent pénétrer profondément sous terre avant d’exploser.
Et pour l’instant, le camp Biden ne veut pas d’une escalade dans l’escalade, à un mois d’une échéance présidentielle où la kamalamania ne prend toujours pas. Personne ne sait ce qui pourra sortir du bombardement massif de Natanz, par exemple.
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Si l’Amérique interdit à Israël de s’attaquer physiquement aux installations du programme nucléaire iranien, cela tendrait à confirmer un deal secret, une sorte de pacte de non-agression provisoire entre USA et Iran. Pour savonner la planche à Trump, qui veut faire la paix partout, se concentrer sur l’économie à l’intérieur et à la contention de la puissance chinoise à l’extérieur ?
Conclusion non hypothétique : le 4 novembre est un nœud dont le dénouement permettra de voir plus clair dans tout ce bordel.
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soulthom · 5 months ago
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Conception de l’information.
Étant donné que la représentation qu’ils ont du monde dépend pour la plupart des gens de l’information divulguée par les médias dominants, il est toujours bon de noter que ces derniers fonctionnent à l’événementiel essentiellement, à savoir que les situations qui prennent une place médiatique majeure sont celles où des attentats, des manifestations, des guerres, bref du nouveau se passe. On nous informera par exemple du mouvement iranien récent, basiquement contre le port obligatoire du hijab et pour les droits des femmes, puis du « rétablissement de l’ordre » ensuite. Et avant qu’un nouveau mouvement renaisse on s’en tiendra là pour l’essentiel. On ne nous informera pas continuellement sur une situation qui n’a que trop duré pour les femmes iraniennes comme pour d’autres dans des régimes similaires. Pareil pour la Chine, cet immense pays ou un système concentrationnaire (pour ce qui est de la partie la plus grave du régime) s’est stabilisé depuis si longtemps qu’on ne voit plus la peine de nous rappeler régulièrement à cette réalité, qui concerne pourtant des millions de détenus ! En découle l’attitude d’indifférence et d’ignorance des politiques eux-mêmes, d’où l’importance de l’information.
L’événementiel est à la base de l’information donc des choses qui prennent de l’importance dans l’imaginaire collectif, mais pas uniquement : on sait que beaucoup de gens seront très friands d’une info continue sur la situation israélo-palestinienne (depuis très longtemps, bien qu’il il soit vrai que la situation actuelle de guerre très violente, le justifie particulièrement. N’est-ce pas lié à l’importance mythologique de cette région du monde ?), plus que sur d’autres peuples tout autant dans la misère que les palestiniens et l’apartheid dont ils sont victimes (kurdes, Intouchables en Inde, alors que le système des castes est en principe aboli etc. etc.). On peut prendre l’évolution d’un conflit et guerre civile déjà ancien au Soudan par exemple et son cortège de milliers de victimes, les médias dominants n’évoqueront cette situation de conflit permanent, comme dans d’autres régions de l’Afrique, que rarement. Notre vie relativement tranquille et prospère d’européens, américains etc. fait qu’on ne se rend pas compte de ce qu’est la misère que vivent la plupart des habitants de la planète sur le plan matériel comme sociétal, ce qui fait de nous la proie de l’information divulguée par les médias dominants et de l’image qu’elle façonne du monde, dont on ne se rendra jamais assez compte. Les choses existent à la mesure de l’importance qui leur est donnée, même en connaissance de cause, et plus on décrète qu’une situation est déterminante pour l’ordre mondial plus elle tend à le devenir.
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infosisraelnews · 6 months ago
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De nouveaux détails sur la décision qui a détérioré les relations israélo-françaises jusqu'à un point le plus bas
Jeudi dernier, les avocats de la société organisatrice du salon d’armes d’Eurosatory ont comparu devant le tribunal de la ville de Bobigny et ont tenté d’utiliser toutes les raisons juridiques pour empêcher la décision qui a provoqué un tollé en Israël ce dernier jour . La discussion a porté sur une pétition d’un groupe d’organisations non gouvernementales juridiques pro-palestiniennes et…
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devenirmilliardaire · 6 months ago
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🛑#Revivez la Déclaration Ousmane Sonko Direct 9 juin 2024 Au Grand Théâtre Conférence Politique... Le 9 juin 2024, une conférence politique significative a eu lieu au Grand Théâtre de Dakar, animée par le Premier ministre Ousmane Sonko. Devant un public composé de journalistes et de membres du parti PASTEF, M. Sonko a partagé ses visions et ses ambitions pour l'avenir du Sénégal. ,Déclaration Ousmane Sonko,Déclaration Ousmane SONKO ,Direct 9 juin 2024 ,Grand Théâtre ,Conférence, Politique,sénégal,pastef,bassirou diomaye diakhar faye,Déclaration ,Direct ,Grand Théâtre ,Conférence Politique de Ousmane SONKO, kafunel,kafunel.com,Ousmane SONKO,Déclaration ,Ousmane Sonko,Déclaration Ousmane Sonko, Déclaration Ousmane Sonko Direct 9 juin 2024 Au Grand Théâtre Conférence Politique... [caption id="attachment_367671" align="alignnone" width="1280"] la vérité ne dérange que les tordus selon ousmane sonko[/caption] Les sujets abordés lors de cette conférence comprenaient le développement économique, l'emploi et divers autres dossiers cruciaux pour la progression du pays. Cette conférence a également été l'occasion pour le Premier ministre de souligner l'importance de la jeunesse dans le projet politique et le développement du Sénégal. [caption id="attachment_367384" align="alignnone" width="1280"] Conseil Des Ministres Du Mercredi 05 Juin 2024[/caption] →A lire aussi Le nouveau geste fort de Ousmane Sonko pour économiser de l’argent Des déclarations percutantes ont été prononcées, annonçant un tournant majeur dans la politique sénégalaise et mettant en lumière les enjeux actuels et futurs auxquels le pays est confronté. Réactions des personnalités politiques à la conférence de M. Sonko [caption id="attachment_367668" align="alignnone" width="1280"] Déclaration Ousmane Sonko Direct 9 juin 2024 Au Grand Théâtre Conférence Politique...[/caption] Selon les informations recueillies, le discours de M. Sonko a été qualifié d'indigne pour un Premier ministre par certains critiques, tandis que d'autres ont souligné ses déclarations percutantes annonçant un tournant majeur dans la politique sénégalaise. Bougane Guèye Dany, une autre personnalité politique, a également réagi à la conférence de M. Sonko. En outre, la conférence a été diffusée en direct, permettant à un public plus large de suivre les débats et les annonces faites. [caption id="attachment_367386" align="alignnone" width="1280"] appelle au renforcement de la mission des écoles nationales de formation d’enseignants[/caption] →A lire aussi Images de l’arrivée du Chef de l’État : Accueil avec les honneurs de Bassirou Diomaye Faye à l’aéroport de Cap-Skiring Il est à noter que les déclarations de M. Sonko lors de cette conférence ont également touché des sujets sensibles sur la scène internationale, comme la crise israélo-palestinienne, où il a exprimé une position ferme. Ces prises de position reflètent l'engagement du Premier ministre à aborder des questions d'importance nationale et internationale. 🛑#Déclaration Direct Au Grand Théâtre Conférence Politique de Ousmane SONKO... →A lire aussi JANGÀT avec Jean BANDIAKY , spécialiste en communication | Com’ une impréparation - 29 Mai 2024 La conférence a donc été un moment clé pour le Premier ministre Ousmane Sonko, lui permettant de communiquer directement avec les citoyens et de présenter sa vision pour l'avenir du Sénégal. Elle a également mis en lumière les défis et les opportunités auxquels le pays est confronté, ainsi que les différentes perspectives politiques au sein de la société sénégalaise.
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lemondeabicyclette · 6 months ago
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JÉRUSALEM (AP) - Des milliers d'Israéliens, pour la plupart ultranationalistes, prenaient part à une marche annuelle à travers une région palestinienne sensible de Jérusalem mercredi, avec certains qui étenchant déjà les tensions en temps de guerre en scandant "La mort aux Arabes".
Jérusalem, le cœur émotionnel du conflit israélo-palestinien, a été principalement calme tout au long de la guerre entre Israël et le Hamas. Mais la marche annuelle, considérée comme provocatrice par les Palestiniens, pourrait susciter des troubles plus larges, comme elle l'a fait il y a trois ans, lorsqu'elle a contribué à déclencher une guerre de 11 jours à Gaza.
Les marcheurs qui se sont réunis devant la porte de Damas de la vieille ville historique de Jérusalem, un lieu de rassemblement central pour les Palestiniens à Jérusalem-Est, ont scandé des slogans anti-arabes et anti-islamiques, dansé et agité des drapeaux israéliens au début de la procession.
Le ministre de la Sécurité nationale d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, qui a effectué à plusieurs reprises des visites litigieuses dans un lieu sacré sensible de Jérusalem, devait se joindre à la marche à travers la vieille ville. Lien AP
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EST-CE LA FIN D'ISRA HELL & DU SIONISME ?
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monsocial · 7 months ago
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Les détails de la dernière proposition d’accord entre la Résistance palestinienne et l’occupation israélienne.
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adu1 · 9 months ago
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Séance # 9 Des claviers aux barricades : quand internet alimente l'extrémisme 
La radicalisation des discours en ligne est un phénomène complexe et préoccupant qui soulève des inquiétudes quant à ses effets sur la société contemporaine et la démocratie. Ce processus, caractérisé par l'adoption de positions extrêmes et souvent violentes, est influencé par plusieurs facteurs.  
Je pense qu'une des principales causes de la radicalisation en ligne réside dans l'anonymat et la facilité de diffusion des idées sur internet. Les individus peuvent s'exprimer de manière plus extrême et sans filtre, favorisant ainsi l'adhésion à des idéologies radicales. Certains chercheurs se sont penchés sur les effets de l’anonymat en ligne observant que ça encourage aussi le recrutement d’adeptes.
Par ailleurs, je crois que la polarisation croissante des débats politiques et sociaux dans de nombreux pays alimente également la radicalisation en ligne. Les individus ont tendance à se regrouper avec des personnes partageant les mêmes opinions, renforçant ainsi leurs convictions et les poussant parfois à adopter des positions plus extrêmes pour se distinguer. La guerre israélo-palestinienne en est un bon exemple.
Je suis d’avis qu’il est également important de reconnaître que la radicalisation en ligne n'est pas toujours le résultat d'une manipulation extérieure. Certaines personnes peuvent être attirées par ces idées en raison de frustrations personnelles, de sentiments d'injustice ou de marginalisation. Dans ce contexte, des approches préventives visant à renforcer la résilience des individus face aux discours extrémistes sont essentielles. 
Pour lutter contre la radicalisation en ligne, il est nécessaire de promouvoir une culture du débat respectueux et de la diversité des opinions. Les réseaux socio numériques doivent également prendre leurs responsabilités en limitant la diffusion de contenus haineux et en favorisant la vérification des informations. Les politiciens aussi peuvent leur forcer la main en adoptant des lois et des règlements. Dans l’article suivant, on explique comment la Commission européenne au Marché intérieur y parviendra. Alors qu’ici, on mentionne certains efforts faits le président français pour combattre la violence en ligne. 
Sur ce, let's make America great again! 
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chansonsinternationales · 10 months ago
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"La défaite palestinienne est claire, elle est écrasante" estime Jean-Pierre Filiu dans le Grand Entretien
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reussir-a-tout-prix · 1 year ago
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EN DIRECT - Selon le Qatar, la trêve entre Israël et Hamas à Gaza va être prolongée de deux jours. Une femme passe devant un mur où sont mises les photos des otages israéliens détenus par le Hamas. Trêve entre Israël et Hamas à Gaza va être prolongée de 2 jours Des Palestiniens évacués de la bande de Gaza à bord d'un avion en provenance de l'aéroport égyptien d'Al-Arish Les familles d'otages israéliens enlevés par le Hamas le 7 octobre et qui doivent être libérés lundi soir en ont été informées, a indiqué le Bureau du Premier ministre dans un communiqué, au terme d'une journée d'intenses négociations. FAITS ESSENTIELS 17:18 La trêve entre Israël et le Hamas à Gaza prolongée de deux jours, selon le Qatar 17:11 Le Hamas prépare une nouvelle liste d'otages pour «prolonger la trêve» 16:57 Les familles des otages israéliens qui seront libérés lundi ont été informées 14:29 Israël dit avoir proposé au Hamas «une option» pour un prolongement de la trêve 12:24 Le chef de l'Otan réclame une extension de la trêve dans la bande de Gaza 08:44 Des «problèmes» dans la liste d’otages donnée par le Hamas 08:36 Le chef de la diplomatie chinoise ira à New York pour une réunion de l'ONU sur Gaza 07:47 40 otages israéliens ne sont pas aux mains du Hamas, selon le Qatar 07:24 Israël a reçu la liste des 11 otages qui seront libérés aujourd’hui 06:39 Le Hamas «favorable» à la prolongation de la trêve À RETENIR Trêve entre Israël et Hamas à Gaza va être prolongée de 2 jours Une trêve humanitaire de quatre jours, renouvelable, est entrée en vigueur vendredi après un accord entre Israël et le Hamas conclu sous l'égide du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis. Elle tenait encore lundi. L'accord prévoit la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de 150 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, ainsi que l'entrée quotidienne d'aide à Gaza. Au total, 39 otages ont déjà été libérés par le Hamas en trois jours de trêve dans le cadre de l'accord: il s'agit de citoyens israéliens ou binationaux. Depuis vendredi, 117 détenus palestiniens ont été libérés. Alors que la trêve en vigueur est sur le point d'expirer mardi matin, «l'État du Qatar annonce que, dans le cadre de la médiation en cours, un accord a été conclu pour prolonger la trêve humanitaire de deux jours dans la bande de Gaza». 18:24 La Maison-Blanche «salue» la prolongation de la trêve à Gaza et appelle à l'étendre encore La Maison-Blanche «salue» la prolongation de la trêve à Gaza, a déclaré lundi l'un de ses porte-parole, John Kirby. Washington «souhaiterait bien sûr que la pause soit prolongée davantage, et cela dépendra de libérations d'otages supplémentaires par le Hamas», a-t-il dit. →À lire aussi Gaza : comment un otage avait réussi à s'échapper avant que des civils ne le livrent au Hamas 18:19 Biden «horrifié» par l'agression contre trois jeunes palestiniens aux Etats-Unis Le président américain, Joe Biden, s’est dit «horrifié» par l’agression samedi dans le Vermont (nord-est) de trois étudiants d'origine palestinienne, possiblement visés en raison de leur appartenance communautaire, a dit lundi sa porte-parole. «Nous attendons que les faits soient établis mais en attendant, ce que nous savons c'est qu'il n'y a absolument aucune place pour la haine ou la violence en Amérique», a déclaré Karine Jean-Pierre lors d'une conférence de presse. →À lire aussi Conflit israélo-palestinien: Joe Biden vante un succès de sa diplomatie «discrète» 17:53 Eitan, 12 ans, pourrait être libéré aujourd’hui Eitan, 12 ans, ferait partie de la liste des personnes libérées par le Hamas ce lundi soir. Issu d'une famille habitant dans un kibboutz de Nir Oz au sud d'Israël, à quelques centaines de mètres de la frontière avec Gaza, le garçon a été enlevé le jour de l'assaut par des terroristes à moto avec ses parents et ses deux sœurs. Sa mère et ses deux sœurs ont réussi à s'échapper lors du transfert vers la bande de Gaza. Si l’espoir gagne la famille du petit
garçon, la grand-mère d’Eitan a préféré rester prudente au micro de LCI : «Tant qu’on ne voit pas les enfants sortir de la voiture de la Croix-Rouge, on n’est pas encore tout à fait rassuré», a-t-elle affirmé. «J’essaie de ne pas trop y croire tant que je ne vois pas». 17:23 Le navire d'aide médicale français Dixmude est arrivé en Égypte Le porte-hélicoptères français Dixmude, configuré pour offrir du soutien hospitalier aux blessés de la bande de Gaza, est arrivé lundi dans le port égyptien d'Al-Arich, a rapporté une source portuaire à l'AFP, au quatrième jour d'une trêve entre Israël et le Hamas. Alors que la guerre a dévasté le système de santé, les hôpitaux débordés du sud de Gaza continuent à recevoir de nombreux blessés évacués du nord, où la quasi-totalité des établissements de santé sont à l'arrêt. Selon la même source, le navire comprend «deux blocs opératoires» et 60 lits environ. →À lire aussi Guerre Israël-Hamas : la moitié des bâtiments du nord de Gaza endommagés ou détruits 17:18 La trêve entre Israël et le Hamas à Gaza prolongée de deux jours, selon le Qatar Une trêve de quatre jours dans les combats entre Israël et le Hamas, conclue dans le cadre d'un accord entré en vigueur vendredi, sera prolongée de deux jours, a déclaré lundi le Qatar, pays médiateur de cet accord. Alors que la trêve en vigueur est sur le point d'expirer mardi à 7h00, «l'État du Qatar annonce que, dans le cadre de la médiation en cours, un accord a été conclu pour prolonger la trêve humanitaire de deux jours dans la bande de Gaza», a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, sur X. Le Hamas a par ailleurs confirmé l’extension de la trêve. Le mouvement terroriste palestinien a annoncé dans un communiqué «un accord avec les frères qataris et égyptiens pour une prolongation de la trêve humanitaire temporaire qui sera de deux jours supplémentaires avec les mêmes conditions que la trêve précédente». 17:11 Le Hamas prépare une nouvelle liste d'otages pour «prolonger la trêve» Le Hamas prépare «une nouvelle liste» d'otages à libérer «afin de prolonger la trêve», a déclaré lundi dans un communiqué Oussama Hamdane, cadre du mouvement islamiste palestinien, alors que des discussions tentent de prolonger l'arrêt des combats censé expirer mardi matin. Aux termes de cet accord, chaque jour depuis vendredi, le Hamas a relâché 13 otages israéliens, tous des femmes et des enfants, tandis qu'Israël libérait 39 prisonniers, également des femmes et des jeunes de moins de 19 ans. Le Hamas s'est déjà dit prêt à une prolongation de la trêve, tandis qu'Israël réclame de «recevoir 50 otages supplémentaires au-delà de cette nuit». 16:57 Les familles des otages israéliens qui seront libérés lundi ont été informées Les familles d'otages israéliens enlevés par le Hamas le 7 octobre et qui doivent être libérés lundi soir en ont été informées, a indiqué le Bureau du premier ministre dans un communiqué, au terme d'une journée d'intenses négociations. Ce groupe d'otages est le dernier d'une série de quatre groupes dont la libération était prévue par un accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Cet accord doit s'achever mardi matin mais des discussions étaient en cours lundi pour le prolonger. →À lire aussi Otages libérés par le Hamas : ce que l’on sait de leurs conditions de détention 16:32 Aux États-Unis, le suspect d'une agression contre trois jeunes Palestiniens a été arrêté L'homme suspecté d'avoir blessé par balle trois étudiants d'origine palestinienne samedi dernier dans l'État du Vermont a été arrêté, a indiqué la police locale qui considère qu'ils ont pu être ciblés en raison de leur appartenance communautaire. Le suspect, âgé de 48 ans, doit comparaître lundi devant un juge, selon la même source. Il est soupçonné d'avoir ouvert le feu sur trois jeunes hommes qui passaient les fêtes de Thanksgiving à Burlington. Âgés de 20 ans, ils se promenaient «quand ils se sont retrouvés
face à un homme blanc armé d'un pistolet» qui «sans leur parler, a tiré au moins quatre balles avant de s'enfuir a priori à pied», selon la police de Burlington. Deux des victimes étaient dans un «état stable» et la troisième souffrait de «blessures plus sérieuses». Dimanche, le chef de la police de Burlington avait assuré que, dans le contexte actuel de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, «personne ne pouvait regarder cet acte sans suspecter que cela ait pu être un crime motivé par la haine», précisant toutefois que la police n'avait pas encore d'éléments suggérant un mobile. Lors de l'agression, deux des victimes portaient un keffieh, traditionnel foulard palestinien. Deux d'entre elles sont américaines et la troisième réside légalement aux États-Unis, d'après les autorités. 16:31 En Israël, la guerre cruciale de la démographie derrière le conflit à Gaza La population palestinienne connaît une forte poussée démographique depuis la création de l'État d'Israël. La population juive résiste néanmoins mieux que prévu face à cette dynamique. Un essor démographique remarquable en Israël Un essor démographique remarquable en Israël 15:34 Les négociations ne sont pas loin d’aboutir à une prolongation de deux jours de la trêve, assure l’Égypte L'Égypte et le Qatar sont sur le point de conclure un accord pour prolonger de deux jours la trêve israélienne avec Gaza, a déclaré lundi Diaa Rashwan, le chef du service d'information de l'État égyptien. Cette prolongation de deux jours inclurait la libération de 20 otages israéliens et de 60 détenus palestiniens, a-t-il ajouté. Alors que la libération de 11 otages israéliens est attendue pour ce lundi, les négociations se poursuivent pour la libération de 33 Palestiniens, a ajouté Diaa Rashwan. →À lire aussi «Nous sommes fiers de nos guerriers»: les prisonniers palestiniens libérés accueillis en héros à Naplouse 15:16 Catherine Colonna insiste sur un nécessaire prolongement de la «trêve» La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a dévoilé, sur X, le contenu d'un échange avec son homologue égyptien. Dans sa publication, elle insiste sur «la nécessité» d’un prolongement de la trêve. Elle évoquait plus tôt avoir eu un échange avec son homologue saoudien, en évoquant les efforts continus de la France «pour la libération de tous les otages». «Restaurer un horizon politique et avancer vers ce qui permettra la solution à 2 États est indispensable», avait-elle également ajouté. 14:29 Israël dit avoir proposé au Hamas «une option» pour un prolongement de la trêve Israël dit avoir proposé au Hamas «une option» pour un prolongement de la trêve entre l’État hébreu et le Hamas qui doit expirer mardi à 7h, a indiqué lundi Eylon Levy, un porte-parole du gouvernement israélien. «Nous voulons recevoir 50 otages supplémentaires au-delà de cette nuit», a déclaré Eylon Levy. Selon une source de sécurité égyptienne, les deux parties travaillent sur les détails d'une prolongation. «Israël insiste pour renouveler la trêve jour après jour», alors que les médiateurs étrangers - Qatar, Etats-Unis et Egypte - proposent une pause dans les combats de «plusieurs jours», a-t-elle déclaré à l'AFP. Trêve à Gaza : les otages libérés par le Hamas et les détenus palestiniens libérés par Israël Trêve à Gaza les otages libérés par le Hamas et les détenus palestiniens libérés par Israël L'armée israélienne estime que 240 otages ont été emmenés le 7 octobre dans la bande de Gaza par le Hamas. Les deux camps répètent par ailleurs que les hostilités sont loin d'être terminées. «La campagne pour mettre fin au Hamas et ramener tous nos otages à la maison reprendra dès la fin» de la trêve, a assuré Eylon Levy. «Dès que le cadre (de l'accord) sera terminé, Israël poursuivra pleinement ses trois objectifs : éliminer le Hamas, s'assurer que la bande de Gaza ne sera jamais une menace à la sécurité d'Israël et libérer tous les otages». La branche armée du Hamas répète pour sa part que ses combattants sont «prêts» si les hostilités devaient reprendre.
Au total, 58 otages ont été libérés depuis vendredi - 39 Israéliens ou binationaux et 19 étrangers relâchés hors accord. →À lire aussi Israël suspendu au retour de ses otages, les habitants de Gaza attendent la trêve 14:03 Elon Musk en Israël : il faut mettre fin à la «propagande» meurtrière Le célèbre entrepreneur Elon Musk a exprimé lundi son soutien à Israël à l’occasion d’une visite dans le pays en guerre avec le Hamas, déclarant que l'un des défis était «d'arrêter la propagande qui convainc les gens de s'engager dans, vous savez, le meurtre». Après avoir entendu le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou déclarer que le Hamas devait être détruit lors d'une discussion en ligne sur X (ex-Twitter), Elon Musk a déclaré : «il n'y a pas d'autre choix», avant d’ajouter «j'aimerais aussi aider». 13:38 Loin de Gaza et des hôpitaux ravagés, des malades s'envolent pour les Émirats arabes unis Depuis le début de la guerre à Gaza, les Émirats ont multiplié les gestes en direction de la bande de Gaza : ils ont envoyé via l'Égypte un hôpital de campagne pour soigner les dizaines de milliers de blessés des bombardements israéliens qui n'ont pas cessé depuis le 7 octobre - jusqu'au début d'une trêve entrée en vigueur vendredi. En plus des soins sur place, les Émirats se sont engagés à accueillir 1000 enfants palestiniens blessés et 1000 malades du cancer - pour lesquels ils ont obtenu des permis spéciaux de sortie de Gaza, un sésame rare déjà avant la guerre du fait de 17 années de blocus israélien. Aujourd'hui quelque 80 autres patients, blessés et malades chroniques, aidés par des proches autorisés à les accompagner, ont rejoint une vingtaine de soignants qui les attendaient à Al-Arish. Parmi les passagers, les sentiments sont partagés: soulagement de sortir du territoire palestinien assiégé par Israël, fatigue des longues heures passées à attendre le feu vert de l'Égypte pour traverser le terminal de Rafah et inquiétude pour les proches restés sur place, alors que la trêve de quatre jours expire bientôt. Lundi matin, tous ont atterri aux Émirats. Mais ils savent qu'ils devront repartir à la fin du traitement. Et retourner dans les abris de fortune où s'entassent les 1,7 million de déplacés de Gaza, soit plus de 70% des habitants. «On nous a raconté que toutes les maisons ont été détruites, si on revient, ce sera sous une tente», dit Asma Akram, 26 ans, qui accompagne son fils Majd atteint de leucémie. «On va devoir repartir de zéro». 13:02 Une soldate israélienne ex-captive s'exprime pour la première fois Ori Megidish, 19 ans, était en faction sur la frontière ultra-militarisée entre Israël et la bande de Gaza quand elle a été capturée par des combattants du Hamas le 7 octobre. L'armée avait confirmé trois semaines plus tard son sauvetage, sans détails sur sa captivité ni sur l'opération pour la libérer. Dans une vidéo filmée chez elle et publiée sur son compte Tiktok, Ori Megidish dit «aller bien» et être «heureuse de voir les images émouvantes d'otages retrouvant leurs familles». «J'espère que toutes les familles qui attendent toujours (...) seront réunies et pourront se réjouir comme je l'ai fait». 12:47 Des experts de l'ONU veulent une enquête sur des crimes de guerre Dans un communiqué, Morris Tidball-Binz, rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, et Alice Jill Edwards, rapporteure spéciale sur la torture, soulignent la nécessité que ces enquêtes soient «rapides, transparentes et indépendantes». Ces experts sont mandatés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU mais ne s'expriment pas au nom de l'organisation. «Des enquêteurs indépendants doivent recevoir les ressources, le soutien et l'accès nécessaires pour mener des enquêtes rapides, approfondies et impartiales sur les crimes qui auraient été commis par toutes les parties au conflit», ont demandé Morris Tidball-Binz et Alice Jill Edwards, dans le communiqué. «Le devoir d'enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité (.
..) est une obligation juridique fondamentale», ont-ils ajouté, au dernier jour de trêve à Gaza avant une possible prolongation. 12:24 Le chef de l'Otan réclame une extension de la trêve dans la bande de Gaza Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a réclamé lundi une extension de la trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, qui doit s'achever mardi. «J'appelle à une extension de la trêve qui permettra de fournir davantage d'aide aux populations qui en ont grand besoin et d'obtenir la libération d'autres otages», a déclaré Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse à Bruxelles. 11:27 L'Iran veut pérenniser la trêve pour «stopper» les «crimes» d'Israël «En tant que République islamique d'Iran, nous voulons et espérons, comme de nombreux pays», que la trêve «entre dans un processus durable» et que «les crimes du régime sioniste stoppent complètement», a déclaré Nasser Kanani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, au cours d'une conférence de presse à Téhéran. Des discussions étaient en cours lundi pour étendre cette trêve de quatre jours, en vigueur depuis vendredi, dans le cadre d'un accord entre Israël et le Hamas, obtenu grâce à la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis. Pour l'Iran, qui soutient le mouvement palestinien, il faut que «la cruelle agression du régime sioniste contre Gaza ne se répète pas», selon Nasser Kanani. →À lire aussi Iran : le difficile recensement des crimes du régime iranien depuis la France 10:37 Le chef de la diplomatie de l'UE appelle à une trêve «durable» Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a appelé lundi à une prolongation de la trêve dans la bande de Gaza, qui doit s'achever mardi, en vue de travailler sur une «solution politique» au conflit. Cette trêve, qui est un «premier pas important», «doit être prolongée» et «devenir durable pour permettre d'œuvrer à une solution politique», a-t-il dit au début d'une réunion du forum de l'Union pour la Méditerranée à Barcelone. «Il n'y a pas d'autre solution que d'en finir avec la guerre (...), d'arriver à un cessez-le-feu et de travailler à sa prolongation afin qu'il devienne permanent», a déclaré pour sa part, en espagnol, le chef de la diplomatie de l’Autorité palestinienne Riyad al-Maliki. «Nous devons arrêter de compter les cadavres», a-t-il insisté. «Nous avons une opportunité aujourd'hui» et «nous travaillons tous pour que cette trêve soit prolongée un, deux ou trois jours. Nous ne savons pas mais le plus important est de la prolonger (...) afin de sauver des vies innocentes», a-t-il poursuivi. Centrée exclusivement sur le conflit entre Israël et le Hamas, cette réunion annuelle des ministres des Affaires étrangères de l'UpM, forum regroupant les pays européens et du bassin méditerranéen, se tient sans représentant de l'État hébreu. Josep Borrell a indiqué «regretter» cette «absence» et assuré qu'Israël avait «sa place» dans ce forum dont sont également membres la Jordanie, le Liban ou la Turquie. «La paix est encore très loin» mais il y a «toujours un moment où l'obscurité de la situation peut seulement déboucher sur un horizon de paix», a jugé le chef de la diplomatie de l'UE. Détaillant des «fondements» nécessaires, selon lui, à la construction de la paix, il a cité «le retour de l'Autorité palestinienne à Gaza», où le Hamas est au pouvoir depuis 2007, ou le rejet «de la recolonisation de Gaza par Israël». 10:37 L'Autorité palestinienne demande à Israël de commenter le sort d'au moins «105 Gazaouis arrêtés» «Israël n'a pas annoncé combien de personnes il avait arrêtées durant ses opérations à Gaza», bombardée par son armée en réponse à l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre qui a fait, selon les autorités israéliennes, 1200 morts sur son sol, en majorité des civils, affirme à l'AFP Qaddoura Farès, chef de cet organe gouvernemental. «Nous redoutons qu'ils aient été tués après avoir été arrêtés et interrogés», poursuit-il, affirmant avoir «obtenu une
fois (d'Israël, NDLR) durant la guerre le nombre de 105 arrestations mais sans aucun détail sur le sort de ces personnes». «L'absence de nombre et de communication laisse penser qu'il est possible qu'Israël puisse faire ce qu'il veut d'eux, même les tuer», dit-il, assurant avoir réclamé en vain des informations aux autorités israéliennes. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a dit ne pas «pouvoir commenter le sujet à ce stade». 10:29 Un otage avait réussi à s’échapper, mais des civils l’ont livré au Hamas Roni Krivoi, un otage israélo-russe, a été libéré dimanche à la suite de sa capture le 7 octobre par les miliciens du Hamas. Ce technicien du son travaillait pour le festival Supernova dans le désert du Néguev et s’était caché dans un trou avant d’être pris en otage. Débrouillard, le jeune homme de 25 ansavait réussi à s’échapper de sa cache à la suite d’une frappe de l’armée israélienne, et avait pendant 4 jours tenté de s’approcher de la frontière. Mais il avait été attrapé par des civils qui l’avaient remis aux terroristes du Hamas, selon sa tante, citée par le Times of Israel. 09:50 Qui est Israa Jaabis, la prisonnière palestinienne la plus connue, libérée samedi soir ? Son visage a fait le tour du monde entier. Israa Jaabis, 37 ans, est probablement la prisonnière palestinienne la plus connue parmi le deuxième groupe de prisonniers libérés samedi 25 novembre, en échange d'otages israéliens et thaïlandais. Le visage de cette ex-détenue, en partie brûlé, a été largement utilisé comme symbole des souffrances des prisonniers palestiniens. Israa Jaabis avait 31 ans quand elle a été condamnée à 11 ans de prison pour avoir fait exploser une bonbonne de gaz qu'elle transportait dans le coffre de sa voiture à un barrage en 2015, blessant un policier. Selon les autorités israéliennes, elle se dirigeait vers Israël «où elle avait l'intention de commettre un attentat suicide», rappelle le Times of Israel. Les médias propalestiniens, comme Wafa - Palestine News Agency, avancent eux la version selon laquelle les soldats israéliens ont ouvert le feu sur son véhicule, ce qui a conduit à l'explosion du cylindre de gaz dans sa voiture. Le feu aurait alors brûlé 60% de son corps, provoquant la perte de ses huit doigts et des distorsions au visage et au dos. →À lire aussi Guerre Hamas-Israël: qui est Israa Jaabis, la prisonnière palestinienne la plus connue, libérée samedi soir ? 09:36 Ce que l'on sait des conditions de détention des otages Assis sur des chaises en plastique, nourris frugalement, mais plutôt en bonne condition physique... À mesure que des otages israéliens retenus par le Hamas sont libérés à la faveur de l'accord noué entre le groupe terroriste islamiste et l'État hébreu, leurs conditions de détention dans la bande de Gaza s'éclaircissent. Merav Raviv, dont la tante Ruth Munder, la cousine Keren Munder et son fils Ohad ont été libérés vendredi 24 novembre, raconte au Times of Israel qu'ils disent avoir été nourris de riz et de pain pita. Les repas étaient irréguliers, ajoute-t-elle auprès d'Associated Press (AP). Elle explique que sa cousine et sa tante ont perdu sept kilos chacune pendant leurs 50 jours de captivité. →À lire aussi Otages libérés par le Hamas : ce que l’on sait de leurs conditions de détention 09:30 Un groupe de musulmans thaïlandais négocie une libération d’otages directement avec le Hamas «Nous étions le seul parti à avoir parlé au Hamas depuis le début de la guerre pour demander la libération des Thaïlandais», a déclaré lundi à Reuters Lerpong Syed, président de l'Association des anciens élèves de l’association Thaïlande-Iran. Trois autres Thaïlandais détenus par des miliciens du Hamas ont été libérés de Gaza dimanche, portant à 17 le nombre de ressortissants thaïlandais libérés depuis le début de la trêve de quatre jours vendredi. Lerpong Syed fait partie d'un groupe de musulmans thaïlandais convoqués par le président du Parlement du pays, Wan Muhammad Noor Matha, qui s'est rendu à Téhéran en octobre et s'est entretenu directement avec un représentant du Hamas.
Bien qu'il ne s'agisse pas de négociations officielles, les pourparlers parallèles n'ont pas été condamnés par le gouvernement thaïlandais. «Si la Thaïlande s'en remettait uniquement au ministère des Affaires étrangères ou demandait l'aide d'autres pays, les chances d'être libéré avec le premier groupe seraient très faibles», a déclaré Lerpong, ajoutant que d'autres pays ayant des otages, comme les États-Unis, l'Allemagne et la France, ont plus d'influence. 09:15 En Cisjordanie, la jeunesse rêve de «résistance» Ahmed et Mahmoud se faufilent entre les pierres tombales. Avec leurs habits noirs, ils semblent s'être habillés pour la visite; il n'en est rien, disent-ils. Le noir est leur couleur. Devant les tombes, Ahmed et Mahmoud se prennent en photo, le doigt en l'air. Un symbole de l'«unicité de dieu», souvent affiché par les combattants se réclamant du djihad. Les deux amis de 17 ans viennent souvent ici. Ils passent le temps en compagnie de leur camarade, tué au combat l'année passée, lors d'un raid de l'armée israélienne sur le camp de réfugiés. Ahmed et Mahmoud vivent dans un village voisin. Pour eux, le centre du monde est ici, au cœur du camp de réfugiés de Jénine, l'épicentre de la «résistance», comme ils disent. Les deux adolescents sont fils d'agriculteur. Ni l'un, ni l'autre n'entendent cependant suivre les pas de leurs parents. «On veut devenir martyr. Mourir pour al-Aqsa (la mosquée de Jérusalem, NDLR)», fanfaronne Ahmed. →À lire aussi En Cisjordanie, la jeunesse rêve de «résistance»: le récit de l’envoyé spécial du Figaro 09:06 À Tel-Aviv, «place des Otages», l'insoutenable attente des familles Les photos des otages sont affichées sur un mur près de la «place des Otages», à Tel-Aviv. Leurs visages sont désormais familiers aux Israéliens. Des mains anonymes ont écrit de petits mots à côté de ceux qui ont été relâchés par le Hamas. «Je suis revenue!», peut-on lire sous les grands yeux ronds et le visage couronné de fleurs d'Aviv Katz Asher, 2 ans, libérée vendredi soir en même temps que sa grande sœur Raz, 4 ans, et leur mère, Doron, 34 ans. En ce samedi soir, fin du week-end en Israël et rendez-vous traditionnel pour les manifestations, un rassemblement est organisé par le forum des familles d'otages et de disparus. Vendredi, la trêve a permis la libération d'un premier lot de 22 otages. Celle de 17 autres personnes, parmi lesquelles des femmes, des enfants et des travailleurs thaïlandais, a eu lieu au cours de cette soirée du samedi. Trêve entre Israël et Hamas à Gaza va être prolongée de 2 jours →À lire aussi À Tel-Aviv, «place des Otages», l'insoutenable attente des familles 08:44 Des «problèmes» dans la liste d’otages donnée par le Hamas Selon plusieurs médias israéliens, les négociateurs ont identifié des «problèmes» dans la liste de 11 otages donnée par le Hamas hier soir. L’accord prévoyait, notamment, de ne pas séparer les familles retenues en captivité à Gaza par le mouvement terroriste. Leurs proches en Israël n’ont pas été tenus informés, ajoute Haaretz. 08:36 Le chef de la diplomatie chinoise ira à New York pour une réunion de l'ONU sur Gaza Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi se rendra cette semaine à New York pour une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le conflit entre Israël et le Hamas, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères chinois. «Assumant la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies ce mois-ci, la Chine tiendra une réunion de haut niveau sur la question israélo-palestinienne le 29 novembre», a déclaré le porte-parole du ministère Wang Wenbin, ajoutant que Wang Yi présiderait la réunion. 08:20 Pourquoi y a-t-il autant de Thaïlandais parmi les otages du Hamas? La diaspora thaïlandaise en Israël a lourdement été touchée par le conflit entre le Hamas et l'État hébreu. Trente-neuf Thaïlandais ont effet été tués par le groupe islamiste durant les attaques terroristes du 7 octobre dernier. Lors de ces massacres, une trentaine de Thaïlandais a également été prise en otage, sur un total de 240 otages.
Un triste bilan qui fait de la nation thaïlandaise la plus représentée parmi les victimes et les otages du Hamas, après celle israélienne. →À lire aussi Pourquoi y a-t-il autant de Thaïlandais parmi les otages du Hamas? 08:04 Sur Minecraft et Roblox, la guerre d'information entre Israël et le Hamas se pixélise Depuis l'éclatement du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre, la guerre virtuelle des récits a pris une dimension sans précédent. Si de fausses images, parfois extraites de jeux vidéo, sont apparues dès les premiers jours du conflit, ce dernier s'étend désormais aux confins de mondes pixélisés, sur deux des jeux vidéo parmi les plus populaires au monde, Roblox et Minecraft. Celui-ci détient le record du jeu le plus vendu de l'histoire depuis qu'il a franchi la barre des 300 millions d'exemplaires vendus le 16 octobre dernier. →À lire aussi Sur Minecraft et Roblox, la guerre d’information entre Israël et le Hamas se pixélise 07:47 40 otages israéliens ne sont pas aux mains du Hamas, selon le Qatar Les rumeurs bruissent sur une extension d’une trêve à Gaza en échange de libération d’otages. En quatre jours, le Hamas, groupe terroriste sis à Gaza et à l’origine des massacres du 7 octobre, a relâché 50 Israéliens et l’État hébreu 150 détenus palestiniens. Pour étendre cette trêve, le Hamas serait d’accord pour libérer les personnes âgées, même masculines, mais se refuse à libérer des jeunes hommes, en âge de combattre donc, selon le Financial Times. Cependant, le Hamas n’est pas le seul groupe terroriste à Gaza, et 40 otages, sur 240, sont aux mains d’autres groupes terroristes, aurait dit le premier ministre qatari Mohammed ben Abdulrahman al-Thani.
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katakaal · 1 year ago
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EN DIRECT - Selon le Qatar, la trêve entre Israël et Hamas à Gaza va être prolongée de deux jours. Une femme passe devant un mur où sont mises les photos des otages israéliens détenus par le Hamas. Trêve entre Israël et Hamas à Gaza va être prolongée de 2 jours Des Palestiniens évacués de la bande de Gaza à bord d'un avion en provenance de l'aéroport égyptien d'Al-Arish Les familles d'otages israéliens enlevés par le Hamas le 7 octobre et qui doivent être libérés lundi soir en ont été informées, a indiqué le Bureau du Premier ministre dans un communiqué, au terme d'une journée d'intenses négociations. FAITS ESSENTIELS 17:18 La trêve entre Israël et le Hamas à Gaza prolongée de deux jours, selon le Qatar 17:11 Le Hamas prépare une nouvelle liste d'otages pour «prolonger la trêve» 16:57 Les familles des otages israéliens qui seront libérés lundi ont été informées 14:29 Israël dit avoir proposé au Hamas «une option» pour un prolongement de la trêve 12:24 Le chef de l'Otan réclame une extension de la trêve dans la bande de Gaza 08:44 Des «problèmes» dans la liste d’otages donnée par le Hamas 08:36 Le chef de la diplomatie chinoise ira à New York pour une réunion de l'ONU sur Gaza 07:47 40 otages israéliens ne sont pas aux mains du Hamas, selon le Qatar 07:24 Israël a reçu la liste des 11 otages qui seront libérés aujourd’hui 06:39 Le Hamas «favorable» à la prolongation de la trêve À RETENIR Trêve entre Israël et Hamas à Gaza va être prolongée de 2 jours Une trêve humanitaire de quatre jours, renouvelable, est entrée en vigueur vendredi après un accord entre Israël et le Hamas conclu sous l'égide du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis. Elle tenait encore lundi. L'accord prévoit la libération de 50 otages retenus dans la bande de Gaza en échange de 150 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes, ainsi que l'entrée quotidienne d'aide à Gaza. Au total, 39 otages ont déjà été libérés par le Hamas en trois jours de trêve dans le cadre de l'accord: il s'agit de citoyens israéliens ou binationaux. Depuis vendredi, 117 détenus palestiniens ont été libérés. Alors que la trêve en vigueur est sur le point d'expirer mardi matin, «l'État du Qatar annonce que, dans le cadre de la médiation en cours, un accord a été conclu pour prolonger la trêve humanitaire de deux jours dans la bande de Gaza». 18:24 La Maison-Blanche «salue» la prolongation de la trêve à Gaza et appelle à l'étendre encore La Maison-Blanche «salue» la prolongation de la trêve à Gaza, a déclaré lundi l'un de ses porte-parole, John Kirby. Washington «souhaiterait bien sûr que la pause soit prolongée davantage, et cela dépendra de libérations d'otages supplémentaires par le Hamas», a-t-il dit. →À lire aussi Gaza : comment un otage avait réussi à s'échapper avant que des civils ne le livrent au Hamas 18:19 Biden «horrifié» par l'agression contre trois jeunes palestiniens aux Etats-Unis Le président américain, Joe Biden, s’est dit «horrifié» par l’agression samedi dans le Vermont (nord-est) de trois étudiants d'origine palestinienne, possiblement visés en raison de leur appartenance communautaire, a dit lundi sa porte-parole. «Nous attendons que les faits soient établis mais en attendant, ce que nous savons c'est qu'il n'y a absolument aucune place pour la haine ou la violence en Amérique», a déclaré Karine Jean-Pierre lors d'une conférence de presse. →À lire aussi Conflit israélo-palestinien: Joe Biden vante un succès de sa diplomatie «discrète» 17:53 Eitan, 12 ans, pourrait être libéré aujourd’hui Eitan, 12 ans, ferait partie de la liste des personnes libérées par le Hamas ce lundi soir. Issu d'une famille habitant dans un kibboutz de Nir Oz au sud d'Israël, à quelques centaines de mètres de la frontière avec Gaza, le garçon a été enlevé le jour de l'assaut par des terroristes à moto avec ses parents et ses deux sœurs. Sa mère et ses deux sœurs ont réussi à s'échapper lors du transfert vers la bande de Gaza. Si l’espoir gagne la famille du petit
garçon, la grand-mère d’Eitan a préféré rester prudente au micro de LCI : «Tant qu’on ne voit pas les enfants sortir de la voiture de la Croix-Rouge, on n’est pas encore tout à fait rassuré», a-t-elle affirmé. «J’essaie de ne pas trop y croire tant que je ne vois pas». 17:23 Le navire d'aide médicale français Dixmude est arrivé en Égypte Le porte-hélicoptères français Dixmude, configuré pour offrir du soutien hospitalier aux blessés de la bande de Gaza, est arrivé lundi dans le port égyptien d'Al-Arich, a rapporté une source portuaire à l'AFP, au quatrième jour d'une trêve entre Israël et le Hamas. Alors que la guerre a dévasté le système de santé, les hôpitaux débordés du sud de Gaza continuent à recevoir de nombreux blessés évacués du nord, où la quasi-totalité des établissements de santé sont à l'arrêt. Selon la même source, le navire comprend «deux blocs opératoires» et 60 lits environ. →À lire aussi Guerre Israël-Hamas : la moitié des bâtiments du nord de Gaza endommagés ou détruits 17:18 La trêve entre Israël et le Hamas à Gaza prolongée de deux jours, selon le Qatar Une trêve de quatre jours dans les combats entre Israël et le Hamas, conclue dans le cadre d'un accord entré en vigueur vendredi, sera prolongée de deux jours, a déclaré lundi le Qatar, pays médiateur de cet accord. Alors que la trêve en vigueur est sur le point d'expirer mardi à 7h00, «l'État du Qatar annonce que, dans le cadre de la médiation en cours, un accord a été conclu pour prolonger la trêve humanitaire de deux jours dans la bande de Gaza», a déclaré le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, sur X. Le Hamas a par ailleurs confirmé l’extension de la trêve. Le mouvement terroriste palestinien a annoncé dans un communiqué «un accord avec les frères qataris et égyptiens pour une prolongation de la trêve humanitaire temporaire qui sera de deux jours supplémentaires avec les mêmes conditions que la trêve précédente». 17:11 Le Hamas prépare une nouvelle liste d'otages pour «prolonger la trêve» Le Hamas prépare «une nouvelle liste» d'otages à libérer «afin de prolonger la trêve», a déclaré lundi dans un communiqué Oussama Hamdane, cadre du mouvement islamiste palestinien, alors que des discussions tentent de prolonger l'arrêt des combats censé expirer mardi matin. Aux termes de cet accord, chaque jour depuis vendredi, le Hamas a relâché 13 otages israéliens, tous des femmes et des enfants, tandis qu'Israël libérait 39 prisonniers, également des femmes et des jeunes de moins de 19 ans. Le Hamas s'est déjà dit prêt à une prolongation de la trêve, tandis qu'Israël réclame de «recevoir 50 otages supplémentaires au-delà de cette nuit». 16:57 Les familles des otages israéliens qui seront libérés lundi ont été informées Les familles d'otages israéliens enlevés par le Hamas le 7 octobre et qui doivent être libérés lundi soir en ont été informées, a indiqué le Bureau du premier ministre dans un communiqué, au terme d'une journée d'intenses négociations. Ce groupe d'otages est le dernier d'une série de quatre groupes dont la libération était prévue par un accord de trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Cet accord doit s'achever mardi matin mais des discussions étaient en cours lundi pour le prolonger. →À lire aussi Otages libérés par le Hamas : ce que l’on sait de leurs conditions de détention 16:32 Aux États-Unis, le suspect d'une agression contre trois jeunes Palestiniens a été arrêté L'homme suspecté d'avoir blessé par balle trois étudiants d'origine palestinienne samedi dernier dans l'État du Vermont a été arrêté, a indiqué la police locale qui considère qu'ils ont pu être ciblés en raison de leur appartenance communautaire. Le suspect, âgé de 48 ans, doit comparaître lundi devant un juge, selon la même source. Il est soupçonné d'avoir ouvert le feu sur trois jeunes hommes qui passaient les fêtes de Thanksgiving à Burlington. Âgés de 20 ans, ils se promenaient «quand ils se sont retrouvés
face à un homme blanc armé d'un pistolet» qui «sans leur parler, a tiré au moins quatre balles avant de s'enfuir a priori à pied», selon la police de Burlington. Deux des victimes étaient dans un «état stable» et la troisième souffrait de «blessures plus sérieuses». Dimanche, le chef de la police de Burlington avait assuré que, dans le contexte actuel de guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, «personne ne pouvait regarder cet acte sans suspecter que cela ait pu être un crime motivé par la haine», précisant toutefois que la police n'avait pas encore d'éléments suggérant un mobile. Lors de l'agression, deux des victimes portaient un keffieh, traditionnel foulard palestinien. Deux d'entre elles sont américaines et la troisième réside légalement aux États-Unis, d'après les autorités. 16:31 En Israël, la guerre cruciale de la démographie derrière le conflit à Gaza La population palestinienne connaît une forte poussée démographique depuis la création de l'État d'Israël. La population juive résiste néanmoins mieux que prévu face à cette dynamique. Un essor démographique remarquable en Israël Un essor démographique remarquable en Israël 15:34 Les négociations ne sont pas loin d’aboutir à une prolongation de deux jours de la trêve, assure l’Égypte L'Égypte et le Qatar sont sur le point de conclure un accord pour prolonger de deux jours la trêve israélienne avec Gaza, a déclaré lundi Diaa Rashwan, le chef du service d'information de l'État égyptien. Cette prolongation de deux jours inclurait la libération de 20 otages israéliens et de 60 détenus palestiniens, a-t-il ajouté. Alors que la libération de 11 otages israéliens est attendue pour ce lundi, les négociations se poursuivent pour la libération de 33 Palestiniens, a ajouté Diaa Rashwan. →À lire aussi «Nous sommes fiers de nos guerriers»: les prisonniers palestiniens libérés accueillis en héros à Naplouse 15:16 Catherine Colonna insiste sur un nécessaire prolongement de la «trêve» La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a dévoilé, sur X, le contenu d'un échange avec son homologue égyptien. Dans sa publication, elle insiste sur «la nécessité» d’un prolongement de la trêve. Elle évoquait plus tôt avoir eu un échange avec son homologue saoudien, en évoquant les efforts continus de la France «pour la libération de tous les otages». «Restaurer un horizon politique et avancer vers ce qui permettra la solution à 2 États est indispensable», avait-elle également ajouté. 14:29 Israël dit avoir proposé au Hamas «une option» pour un prolongement de la trêve Israël dit avoir proposé au Hamas «une option» pour un prolongement de la trêve entre l’État hébreu et le Hamas qui doit expirer mardi à 7h, a indiqué lundi Eylon Levy, un porte-parole du gouvernement israélien. «Nous voulons recevoir 50 otages supplémentaires au-delà de cette nuit», a déclaré Eylon Levy. Selon une source de sécurité égyptienne, les deux parties travaillent sur les détails d'une prolongation. «Israël insiste pour renouveler la trêve jour après jour», alors que les médiateurs étrangers - Qatar, Etats-Unis et Egypte - proposent une pause dans les combats de «plusieurs jours», a-t-elle déclaré à l'AFP. Trêve à Gaza : les otages libérés par le Hamas et les détenus palestiniens libérés par Israël Trêve à Gaza les otages libérés par le Hamas et les détenus palestiniens libérés par Israël L'armée israélienne estime que 240 otages ont été emmenés le 7 octobre dans la bande de Gaza par le Hamas. Les deux camps répètent par ailleurs que les hostilités sont loin d'être terminées. «La campagne pour mettre fin au Hamas et ramener tous nos otages à la maison reprendra dès la fin» de la trêve, a assuré Eylon Levy. «Dès que le cadre (de l'accord) sera terminé, Israël poursuivra pleinement ses trois objectifs : éliminer le Hamas, s'assurer que la bande de Gaza ne sera jamais une menace à la sécurité d'Israël et libérer tous les otages». La branche armée du Hamas répète pour sa part que ses combattants sont «prêts» si les hostilités devaient reprendre.
Au total, 58 otages ont été libérés depuis vendredi - 39 Israéliens ou binationaux et 19 étrangers relâchés hors accord. →À lire aussi Israël suspendu au retour de ses otages, les habitants de Gaza attendent la trêve 14:03 Elon Musk en Israël : il faut mettre fin à la «propagande» meurtrière Le célèbre entrepreneur Elon Musk a exprimé lundi son soutien à Israël à l’occasion d’une visite dans le pays en guerre avec le Hamas, déclarant que l'un des défis était «d'arrêter la propagande qui convainc les gens de s'engager dans, vous savez, le meurtre». Après avoir entendu le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou déclarer que le Hamas devait être détruit lors d'une discussion en ligne sur X (ex-Twitter), Elon Musk a déclaré : «il n'y a pas d'autre choix», avant d’ajouter «j'aimerais aussi aider». 13:38 Loin de Gaza et des hôpitaux ravagés, des malades s'envolent pour les Émirats arabes unis Depuis le début de la guerre à Gaza, les Émirats ont multiplié les gestes en direction de la bande de Gaza : ils ont envoyé via l'Égypte un hôpital de campagne pour soigner les dizaines de milliers de blessés des bombardements israéliens qui n'ont pas cessé depuis le 7 octobre - jusqu'au début d'une trêve entrée en vigueur vendredi. En plus des soins sur place, les Émirats se sont engagés à accueillir 1000 enfants palestiniens blessés et 1000 malades du cancer - pour lesquels ils ont obtenu des permis spéciaux de sortie de Gaza, un sésame rare déjà avant la guerre du fait de 17 années de blocus israélien. Aujourd'hui quelque 80 autres patients, blessés et malades chroniques, aidés par des proches autorisés à les accompagner, ont rejoint une vingtaine de soignants qui les attendaient à Al-Arish. Parmi les passagers, les sentiments sont partagés: soulagement de sortir du territoire palestinien assiégé par Israël, fatigue des longues heures passées à attendre le feu vert de l'Égypte pour traverser le terminal de Rafah et inquiétude pour les proches restés sur place, alors que la trêve de quatre jours expire bientôt. Lundi matin, tous ont atterri aux Émirats. Mais ils savent qu'ils devront repartir à la fin du traitement. Et retourner dans les abris de fortune où s'entassent les 1,7 million de déplacés de Gaza, soit plus de 70% des habitants. «On nous a raconté que toutes les maisons ont été détruites, si on revient, ce sera sous une tente», dit Asma Akram, 26 ans, qui accompagne son fils Majd atteint de leucémie. «On va devoir repartir de zéro». 13:02 Une soldate israélienne ex-captive s'exprime pour la première fois Ori Megidish, 19 ans, était en faction sur la frontière ultra-militarisée entre Israël et la bande de Gaza quand elle a été capturée par des combattants du Hamas le 7 octobre. L'armée avait confirmé trois semaines plus tard son sauvetage, sans détails sur sa captivité ni sur l'opération pour la libérer. Dans une vidéo filmée chez elle et publiée sur son compte Tiktok, Ori Megidish dit «aller bien» et être «heureuse de voir les images émouvantes d'otages retrouvant leurs familles». «J'espère que toutes les familles qui attendent toujours (...) seront réunies et pourront se réjouir comme je l'ai fait». 12:47 Des experts de l'ONU veulent une enquête sur des crimes de guerre Dans un communiqué, Morris Tidball-Binz, rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, et Alice Jill Edwards, rapporteure spéciale sur la torture, soulignent la nécessité que ces enquêtes soient «rapides, transparentes et indépendantes». Ces experts sont mandatés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU mais ne s'expriment pas au nom de l'organisation. «Des enquêteurs indépendants doivent recevoir les ressources, le soutien et l'accès nécessaires pour mener des enquêtes rapides, approfondies et impartiales sur les crimes qui auraient été commis par toutes les parties au conflit», ont demandé Morris Tidball-Binz et Alice Jill Edwards, dans le communiqué. «Le devoir d'enquêter sur les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité (.
..) est une obligation juridique fondamentale», ont-ils ajouté, au dernier jour de trêve à Gaza avant une possible prolongation. 12:24 Le chef de l'Otan réclame une extension de la trêve dans la bande de Gaza Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a réclamé lundi une extension de la trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, qui doit s'achever mardi. «J'appelle à une extension de la trêve qui permettra de fournir davantage d'aide aux populations qui en ont grand besoin et d'obtenir la libération d'autres otages», a déclaré Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse à Bruxelles. 11:27 L'Iran veut pérenniser la trêve pour «stopper» les «crimes» d'Israël «En tant que République islamique d'Iran, nous voulons et espérons, comme de nombreux pays», que la trêve «entre dans un processus durable» et que «les crimes du régime sioniste stoppent complètement», a déclaré Nasser Kanani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, au cours d'une conférence de presse à Téhéran. Des discussions étaient en cours lundi pour étendre cette trêve de quatre jours, en vigueur depuis vendredi, dans le cadre d'un accord entre Israël et le Hamas, obtenu grâce à la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis. Pour l'Iran, qui soutient le mouvement palestinien, il faut que «la cruelle agression du régime sioniste contre Gaza ne se répète pas», selon Nasser Kanani. →À lire aussi Iran : le difficile recensement des crimes du régime iranien depuis la France 10:37 Le chef de la diplomatie de l'UE appelle à une trêve «durable» Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell a appelé lundi à une prolongation de la trêve dans la bande de Gaza, qui doit s'achever mardi, en vue de travailler sur une «solution politique» au conflit. Cette trêve, qui est un «premier pas important», «doit être prolongée» et «devenir durable pour permettre d'œuvrer à une solution politique», a-t-il dit au début d'une réunion du forum de l'Union pour la Méditerranée à Barcelone. «Il n'y a pas d'autre solution que d'en finir avec la guerre (...), d'arriver à un cessez-le-feu et de travailler à sa prolongation afin qu'il devienne permanent», a déclaré pour sa part, en espagnol, le chef de la diplomatie de l’Autorité palestinienne Riyad al-Maliki. «Nous devons arrêter de compter les cadavres», a-t-il insisté. «Nous avons une opportunité aujourd'hui» et «nous travaillons tous pour que cette trêve soit prolongée un, deux ou trois jours. Nous ne savons pas mais le plus important est de la prolonger (...) afin de sauver des vies innocentes», a-t-il poursuivi. Centrée exclusivement sur le conflit entre Israël et le Hamas, cette réunion annuelle des ministres des Affaires étrangères de l'UpM, forum regroupant les pays européens et du bassin méditerranéen, se tient sans représentant de l'État hébreu. Josep Borrell a indiqué «regretter» cette «absence» et assuré qu'Israël avait «sa place» dans ce forum dont sont également membres la Jordanie, le Liban ou la Turquie. «La paix est encore très loin» mais il y a «toujours un moment où l'obscurité de la situation peut seulement déboucher sur un horizon de paix», a jugé le chef de la diplomatie de l'UE. Détaillant des «fondements» nécessaires, selon lui, à la construction de la paix, il a cité «le retour de l'Autorité palestinienne à Gaza», où le Hamas est au pouvoir depuis 2007, ou le rejet «de la recolonisation de Gaza par Israël». 10:37 L'Autorité palestinienne demande à Israël de commenter le sort d'au moins «105 Gazaouis arrêtés» «Israël n'a pas annoncé combien de personnes il avait arrêtées durant ses opérations à Gaza», bombardée par son armée en réponse à l'attaque meurtrière du Hamas le 7 octobre qui a fait, selon les autorités israéliennes, 1200 morts sur son sol, en majorité des civils, affirme à l'AFP Qaddoura Farès, chef de cet organe gouvernemental. «Nous redoutons qu'ils aient été tués après avoir été arrêtés et interrogés», poursuit-il, affirmant avoir «obtenu une
fois (d'Israël, NDLR) durant la guerre le nombre de 105 arrestations mais sans aucun détail sur le sort de ces personnes». «L'absence de nombre et de communication laisse penser qu'il est possible qu'Israël puisse faire ce qu'il veut d'eux, même les tuer», dit-il, assurant avoir réclamé en vain des informations aux autorités israéliennes. Interrogée par l'AFP, l'armée israélienne a dit ne pas «pouvoir commenter le sujet à ce stade». 10:29 Un otage avait réussi à s’échapper, mais des civils l’ont livré au Hamas Roni Krivoi, un otage israélo-russe, a été libéré dimanche à la suite de sa capture le 7 octobre par les miliciens du Hamas. Ce technicien du son travaillait pour le festival Supernova dans le désert du Néguev et s’était caché dans un trou avant d’être pris en otage. Débrouillard, le jeune homme de 25 ansavait réussi à s’échapper de sa cache à la suite d’une frappe de l’armée israélienne, et avait pendant 4 jours tenté de s’approcher de la frontière. Mais il avait été attrapé par des civils qui l’avaient remis aux terroristes du Hamas, selon sa tante, citée par le Times of Israel. 09:50 Qui est Israa Jaabis, la prisonnière palestinienne la plus connue, libérée samedi soir ? Son visage a fait le tour du monde entier. Israa Jaabis, 37 ans, est probablement la prisonnière palestinienne la plus connue parmi le deuxième groupe de prisonniers libérés samedi 25 novembre, en échange d'otages israéliens et thaïlandais. Le visage de cette ex-détenue, en partie brûlé, a été largement utilisé comme symbole des souffrances des prisonniers palestiniens. Israa Jaabis avait 31 ans quand elle a été condamnée à 11 ans de prison pour avoir fait exploser une bonbonne de gaz qu'elle transportait dans le coffre de sa voiture à un barrage en 2015, blessant un policier. Selon les autorités israéliennes, elle se dirigeait vers Israël «où elle avait l'intention de commettre un attentat suicide», rappelle le Times of Israel. Les médias propalestiniens, comme Wafa - Palestine News Agency, avancent eux la version selon laquelle les soldats israéliens ont ouvert le feu sur son véhicule, ce qui a conduit à l'explosion du cylindre de gaz dans sa voiture. Le feu aurait alors brûlé 60% de son corps, provoquant la perte de ses huit doigts et des distorsions au visage et au dos. →À lire aussi Guerre Hamas-Israël: qui est Israa Jaabis, la prisonnière palestinienne la plus connue, libérée samedi soir ? 09:36 Ce que l'on sait des conditions de détention des otages Assis sur des chaises en plastique, nourris frugalement, mais plutôt en bonne condition physique... À mesure que des otages israéliens retenus par le Hamas sont libérés à la faveur de l'accord noué entre le groupe terroriste islamiste et l'État hébreu, leurs conditions de détention dans la bande de Gaza s'éclaircissent. Merav Raviv, dont la tante Ruth Munder, la cousine Keren Munder et son fils Ohad ont été libérés vendredi 24 novembre, raconte au Times of Israel qu'ils disent avoir été nourris de riz et de pain pita. Les repas étaient irréguliers, ajoute-t-elle auprès d'Associated Press (AP). Elle explique que sa cousine et sa tante ont perdu sept kilos chacune pendant leurs 50 jours de captivité. →À lire aussi Otages libérés par le Hamas : ce que l’on sait de leurs conditions de détention 09:30 Un groupe de musulmans thaïlandais négocie une libération d’otages directement avec le Hamas «Nous étions le seul parti à avoir parlé au Hamas depuis le début de la guerre pour demander la libération des Thaïlandais», a déclaré lundi à Reuters Lerpong Syed, président de l'Association des anciens élèves de l’association Thaïlande-Iran. Trois autres Thaïlandais détenus par des miliciens du Hamas ont été libérés de Gaza dimanche, portant à 17 le nombre de ressortissants thaïlandais libérés depuis le début de la trêve de quatre jours vendredi. Lerpong Syed fait partie d'un groupe de musulmans thaïlandais convoqués par le président du Parlement du pays, Wan Muhammad Noor Matha, qui s'est rendu à Téhéran en octobre et s'est entretenu directement avec un représentant du Hamas.
Bien qu'il ne s'agisse pas de négociations officielles, les pourparlers parallèles n'ont pas été condamnés par le gouvernement thaïlandais. «Si la Thaïlande s'en remettait uniquement au ministère des Affaires étrangères ou demandait l'aide d'autres pays, les chances d'être libéré avec le premier groupe seraient très faibles», a déclaré Lerpong, ajoutant que d'autres pays ayant des otages, comme les États-Unis, l'Allemagne et la France, ont plus d'influence. 09:15 En Cisjordanie, la jeunesse rêve de «résistance» Ahmed et Mahmoud se faufilent entre les pierres tombales. Avec leurs habits noirs, ils semblent s'être habillés pour la visite; il n'en est rien, disent-ils. Le noir est leur couleur. Devant les tombes, Ahmed et Mahmoud se prennent en photo, le doigt en l'air. Un symbole de l'«unicité de dieu», souvent affiché par les combattants se réclamant du djihad. Les deux amis de 17 ans viennent souvent ici. Ils passent le temps en compagnie de leur camarade, tué au combat l'année passée, lors d'un raid de l'armée israélienne sur le camp de réfugiés. Ahmed et Mahmoud vivent dans un village voisin. Pour eux, le centre du monde est ici, au cœur du camp de réfugiés de Jénine, l'épicentre de la «résistance», comme ils disent. Les deux adolescents sont fils d'agriculteur. Ni l'un, ni l'autre n'entendent cependant suivre les pas de leurs parents. «On veut devenir martyr. Mourir pour al-Aqsa (la mosquée de Jérusalem, NDLR)», fanfaronne Ahmed. →À lire aussi En Cisjordanie, la jeunesse rêve de «résistance»: le récit de l’envoyé spécial du Figaro 09:06 À Tel-Aviv, «place des Otages», l'insoutenable attente des familles Les photos des otages sont affichées sur un mur près de la «place des Otages», à Tel-Aviv. Leurs visages sont désormais familiers aux Israéliens. Des mains anonymes ont écrit de petits mots à côté de ceux qui ont été relâchés par le Hamas. «Je suis revenue!», peut-on lire sous les grands yeux ronds et le visage couronné de fleurs d'Aviv Katz Asher, 2 ans, libérée vendredi soir en même temps que sa grande sœur Raz, 4 ans, et leur mère, Doron, 34 ans. En ce samedi soir, fin du week-end en Israël et rendez-vous traditionnel pour les manifestations, un rassemblement est organisé par le forum des familles d'otages et de disparus. Vendredi, la trêve a permis la libération d'un premier lot de 22 otages. Celle de 17 autres personnes, parmi lesquelles des femmes, des enfants et des travailleurs thaïlandais, a eu lieu au cours de cette soirée du samedi. Trêve entre Israël et Hamas à Gaza va être prolongée de 2 jours →À lire aussi À Tel-Aviv, «place des Otages», l'insoutenable attente des familles 08:44 Des «problèmes» dans la liste d’otages donnée par le Hamas Selon plusieurs médias israéliens, les négociateurs ont identifié des «problèmes» dans la liste de 11 otages donnée par le Hamas hier soir. L’accord prévoyait, notamment, de ne pas séparer les familles retenues en captivité à Gaza par le mouvement terroriste. Leurs proches en Israël n’ont pas été tenus informés, ajoute Haaretz. 08:36 Le chef de la diplomatie chinoise ira à New York pour une réunion de l'ONU sur Gaza Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi se rendra cette semaine à New York pour une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le conflit entre Israël et le Hamas, a annoncé lundi le ministère des Affaires étrangères chinois. «Assumant la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies ce mois-ci, la Chine tiendra une réunion de haut niveau sur la question israélo-palestinienne le 29 novembre», a déclaré le porte-parole du ministère Wang Wenbin, ajoutant que Wang Yi présiderait la réunion. 08:20 Pourquoi y a-t-il autant de Thaïlandais parmi les otages du Hamas? La diaspora thaïlandaise en Israël a lourdement été touchée par le conflit entre le Hamas et l'État hébreu. Trente-neuf Thaïlandais ont effet été tués par le groupe islamiste durant les attaques terroristes du 7 octobre dernier. Lors de ces massacres, une trentaine de Thaïlandais a également été prise en otage, sur un total de 240 otages.
Un triste bilan qui fait de la nation thaïlandaise la plus représentée parmi les victimes et les otages du Hamas, après celle israélienne. →À lire aussi Pourquoi y a-t-il autant de Thaïlandais parmi les otages du Hamas? 08:04 Sur Minecraft et Roblox, la guerre d'information entre Israël et le Hamas se pixélise Depuis l'éclatement du conflit entre Israël et le Hamas le 7 octobre, la guerre virtuelle des récits a pris une dimension sans précédent. Si de fausses images, parfois extraites de jeux vidéo, sont apparues dès les premiers jours du conflit, ce dernier s'étend désormais aux confins de mondes pixélisés, sur deux des jeux vidéo parmi les plus populaires au monde, Roblox et Minecraft. Celui-ci détient le record du jeu le plus vendu de l'histoire depuis qu'il a franchi la barre des 300 millions d'exemplaires vendus le 16 octobre dernier. →À lire aussi Sur Minecraft et Roblox, la guerre d’information entre Israël et le Hamas se pixélise 07:47 40 otages israéliens ne sont pas aux mains du Hamas, selon le Qatar Les rumeurs bruissent sur une extension d’une trêve à Gaza en échange de libération d’otages. En quatre jours, le Hamas, groupe terroriste sis à Gaza et à l’origine des massacres du 7 octobre, a relâché 50 Israéliens et l’État hébreu 150 détenus palestiniens. Pour étendre cette trêve, le Hamas serait d’accord pour libérer les personnes âgées, même masculines, mais se refuse à libérer des jeunes hommes, en âge de combattre donc, selon le Financial Times. Cependant, le Hamas n’est pas le seul groupe terroriste à Gaza, et 40 otages, sur 240, sont aux mains d’autres groupes terroristes, aurait dit le premier ministre qatari Mohammed ben Abdulrahman al-Thani.
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