#et puis se dire ah merde c'était pas les bons
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Les Parisiens, ces dieux de la com’...
#frpol#faites ça à l'élysée plutôt les gars 😭#(they didn't actually burn down the restaurant; it was the awning burning and it was extinguished quickly)#can i just say there were still 3K protesters in my local 'big town' of 10K people#at one point i showed some people i was with the tweet i'd seen about angry parisians throwing dead rats and they were like#is this a headline from the 12th century#aussi le complément d'enquête de ce soir sur le maintien de l'ordre a l'air intéressant#il y a une preview sur twitter où tu vois des fdos balancer des grenades lacrymo sur le cortège familial par accident#et puis se dire ah merde c'était pas les bons
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La journée commençait bof parce qu'on avait prévu de faire "un truc" aujourd'hui mais on ne savait pas trop quoi, et c'est souvent comme ça que ça commence mal parce que moi je veux bien à peu près n'importe quoi pourvu qu'on passe par un magasin de bouquins ou de jeux, mais l'homme veut absolument visiter qqchose et bien manger et l'ado veut absolument faire les magasins sans être accosté par un vendeur, manger en vitesse et être de retour assez vite du coup ce matin je sentais venir la journée de merde au point que l'ado a failli rester seul à la maison et à la dernière seconde il a vu ce qu'il devait réchauffer pour manger à midi du coup il a décidé de venir, je ne sais pas comment je dois le prendre, mais il devait encore se laver alors on a pris le train suivant mais même celui-là on a failli le rater, ensuite j'ai râlé parce que "vous n'êtes pas foutus de prendre un peu sur vous alors soit je suis avec l'un OU l'autre, soit je passe des journées de merde quand vous êtes là tous les deux mais y a jamais moyen de passer une journée normale à trois, vous êtes deux boulets, bordel" bon ça les a fait réfléchir apparemment et la journée s'est bien passée jusqu'à un certain moment.
On a visité Train World à Schaerbeek, c'était énormissime, l'histoire des trains en Belgique depuis les locomotives à vapeur jusqu'aux années 70/80, des vrais vieux trains dans lesquels on pouvait rentrer, des vieux objets, des anciennes affiches, tout ça tout ça bref l'ado a trouvé ça mieux que ce qu'il pensait (il pensait que c'était un vieux musée poussiéreux avec des miniatures de trains), l'homme était content pcq sa proposition avait plu, et puis on a pris le tram vers le centre-ville, il y avait l'air-co donc génial, on a mangé un petit truc et on s'est baladé en faisant des photos, la Rue Neuve n'est plus que l'ombre d'elle-même mais il y a une chouette dynamique à Anspach, Ste Catherine, Les halles et vers la Grand Place. On est en pleine période des plaisirs d'été du coup il y avait des animations de rue et des acrobates sur la Grand Place. Elliott a reconnu un acrobate d'une troupe de cirque dont il suit l'actualité. Il est rentré dans des magasins, a trouvé sa pointure sur les nouvelles Nike mais a eu la flemme de dépenser ses sous alors il est sorti en râlant bah oui la vie est chère que veux-tu, et après ça il a eu faim, il a été fatigué, il a eu mal aux pieds (tu sens venir le truc où je lui dis que ok je mets la moitié sur les Nike parce qu'il se plaint subitement de ses pieds ?) (jamais de la vie mais bel essai) moi j'ai fini mon film de 72 photos, j'en ai entamé un nouveau et cette fois je n'ai pas mis un Kodak, j'ai mis un lomography avec un effet un peu patiné on verra ce que ça donne mais c'est aussi 72 photos, ça va prendre une blinde pour les faire, j'ai trouvé 5 cartes pour ma collection dans Weward malgré que ça les ennuyait de me suivre dans des rues pour trouver ces cartes et on a mangé un mochi près de la grand place, il était délicieux et j'avais envie de parler japonais au gars du mochi mais j'ai pas osé et pourtant je voyais bien qu'il galérait en français et pourtant je sais commander trois mochis en japonais, comprendre un prix, remercier et dire au revoir du coup j'étais un peu déçue de moi-même. Après on a chacun eu fini nos pellicules et ça tombait bien parce que l'ado commençait à saturer de marcher sans autre but que des photos et des cartes Weward (pour ça il était d'accord avec son père) on a déposé les pellicules au labo, je me suis acheté une dragonne colorée pour mon Pentax 17 et on a repris le train vers la maison. L'ado s'est assoupi 5 minutes sur mon épaule et a décrété que "ah finalement ça va j'étais juste un peu fatigué" et vous avez remarqué comme moi qu'on n'est rentrés ni dans un magasin de livres, ni de jeux.
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Tiens, on est le 21 avril aujourd'hui?
Ca va faire l'anniversaire des 22 ans de Jean-Marie au second tour et où pas mal de personnes censées se sont rendues compte qu'il y avait toute une frange de cons en France : "moi pas content moi mettre coup de pied dans fourmilière alors moi voter pour vieux monsieur qui a formé son parti avec des anciens Waffen-SS et qui a torturé en Algérie et compare les homosexuels au "sel dans la soupe" parce que moi vraiment pas content "
Et depuis on a de plus en plus de cons à tous les niveaux - mais bon, je reste un blog fandom donc parler trop de politique ça va me transformer en bloc de sel géant.
Par contre, avec le fandom actuel sur Fodlan, ben je vois que c'est une tendance de fond apparemment, et ça dépasse nos frontières (ouais on est pas les seuls cons au monde! Youpi!) et c'est toujours aussi inquiétant - je ne parle pas des délurés dans leur caniveau dans un certain serveur de Discord(e) - mais juste un commentaire banal genre :
"J'ai vraiment aimé ta fic du coup j'ai écris la mienne!"
Je me sens un peu flattée qu'un des trucs randoms que j'avais posté ai pu rendre des gens contents ?
"Du coup j'ai aussi repris l'idée de Lycaon l'hybride Nabatéen"
Cool, enfin c'est pas juste moi, les demi dragons, c'est un peu une tradition dans FE et les mondes de fantasy, et puis Fodlan le sous-entend avec certains persos et dialogues et...
"Alors dans mon idée, les hybrides tombent tout le temps malade, jusqu'à que leur descendance ait moins de sang de Nabatéen parce que c'est ça qui les rend fragiles"
... Attends, quoi ??
(gros gros sel sous la coupure)
Moi dans mes délires c'est l'histoire clichée du "il a du sang de créature magique donc ça les rends plus forts/demi-dieux etc etc" avec l'analogie traditionnelle du "ben s'ils peuvent faire des bébés c'est qu'ils ont pas si différents et les deux peuples peuvent s'entendre au lieu de se foutre sur la gueule tout le temps" - il n'a jamais été question de "oui ben l'hybride est mal foutu génétiquement parce que le sang d'une des races n'est pas bon et il survit que s'il se débarrasse de sa partie "autre" " !
Et puis merde, je sais qu'on est dans une fanfic et une oeuvre de fiction, mais c'est super inconfortable de lire ce genre de trucs! Sans rentrer dans les "théories" à la con, ce genre de saloperies a été utilisé dans la vraie vie pour justifier de la merde!
Enfin quoi, on est sur de la fiction, mais on explique que "il est malade parce qu'il n'est pas de sang pur ??" Et ça c'est censé être, genre, normal, et pas un twist où en fait c'est un super raciste qui a "créé" cette maladie pour garder des gens "purs"? C'est juste, euh, "naturel"????
oui bon j'ai relu bleach récemment
Comment un de mes posts a pu inspirer ça?
Tiens, ça me fait penser à cette autre fic qui m'intéressait bien aussi :
Guerre des Héros? Check
Willy ? Check
Lycaon est un hybride? Triple check
Et puis dans les notes de l'auteur "ah oui c'était compliqué pour l'élever en tant que bébé, mais une fois qu'il avait passé sa phase de nabatéen* ça passait"
*Ok, c'est de l'anglais et j'ai peut-être mal compris le "grew out of his nabatean traits" ???
Bordel ça commençait tellement bien, et ça finit comme les épinards de la cantine.
Encore une fois, on est sur de la fanfic alors bon, si quelqu'un écrit sur quelque chose ça ne veut pas forcément dire qu'il est d'accord avec tout ce qu'il écrit ou veut les promouvoir, j'entends bien.
Mais tout de même, je trouve que parler de ça, dans un fandom qui comporte des latrines comme ce fameux sous-serveur, et dont l'oeuvre principale est centrée autour d'une "waifu qui est en fait méchant mais trop kawaii alors tu te sens tristoune de la dégommer mais comme elle trop kawaii personne va lui dire de la boucler ou tout ceux qui le font sont dépeints comme des vilains pas beaux méchants qui à la fin trouvent qu'elle avait pas tort" dont le leitmotiv reste tout de même la volonté de débarrasser le monde du "sang de dragon" (Et personne dans le jeu ne tique ou ne remarque ça pour sortir - à l'époque ce que j'aurais appelé une tarte à la crème mais vu le fandom et les temps actuels ce n'est en fait pas si commun??? - "le racisme ce n'est pas bien" et que tous les persos mettent à leur sauce des "oui mais c'est vrai que le sang de dragon ce n'est pas bien"!) franchement c'est très très bof.
Est-ce que ces "théories racialistes" sur les "hybrides Nabatéens" c'est juste de la liberté littéraire dans le genre de la "darkfic" ou du "dead dove do not eat", ou est-ce que ce sont des effluves nauséabondes qui émanent des toilettes, ou des personnes qui ont joué au jeu et ne se rendant pas compte des énormités de Dedel - qui sont malgré tout passées sous silence par les développeurs et scénaristes eux-mêmes parce qu'il faut vendre des goodies ?
Ça me gonfle parce que normalement, je me dis toujours qu'il faut consommer des choses auxquelles on est pas forcément attirés dès le départ pour élargir ses horizons et peut-être apprécier d'une autre manière quelque chose - mais avec cet univers, avec un fandom (et des jeux) qui nous bassinent en long, en large et en travers "ouin ouin tout ce qui ne va pas dans le monde c'est à cause du sang de Nabatéens" et chie sur, ben, les persos Nabatéens eux-mêmes, une fic qui a part sur un postulat "les hybrides Nabatéens existent, mais ne sont pas viables/en bonne santé/gérables s'ils ont trop de sang Nabatéen", je ne peux/veux plus les lire/voir/écouter.
Comme pour l'utilisateur de Tumblr que j'avais bloqué, sans avoir jamais interagit avec cette personne, mais parce que j'avais lu un billet en mode "oulala rien que de penser à Dedel qui aurait du sang de Nabatéen [encore dans un contexte de demi-nabatéens] ça me rend physiquement malade!" parce que, non seulement, ben ça veut dire que cette personne n'a visiblement pas compris ce qu'est un Emblème dans le jeu, et surtout, parce que ce genre de trucs avec le fandom de FE16, avant même que je ne découvre le trou à fange qu'est le sous-serveur de la Discorde, c'est un gros gros signe que cette vision qu'à cet utilisateur du jeu et la mienne sont tellement incompatibles qu'on ne pourra jamais discuter sereinement dessus, donc blocage automatique.
Je vois le "fandom" comme quelque chose de relaxant où j'ai envie d'être chill et de juste, apprécier des trucs plutôt que de râler (j'ai déjà la vraie vie pour ça), mais là c'est juste, je pense, de la déception (une origo gentis sur les Hresvelg! Un des trucs sur lesquels j'avais déblatéré il y a longtemps! C'est tellement génial de voir que quelqu'un d'autre a eu l'idée d'en faire une! Si seulement il n'y avait pas eu ce foutu commentaire "et en fait les métisses sont malades parce qu'ils ne sont pas viables à cause du sang de l'un de leurs parents mais si ce sang se dilue ils vont mieux"...) et la simple coincidence qu'aujourd'hui on est le 21 avril qui vaut ce bloc de sel.
#french post#rant#attention c'est salé il faut prendre un citron#pour les fanfics en général je suis plus en mode j'aime pas je lis pas et puis voilà chacun ses gouts#mais le 'c'est à cause du sang de cette race que les petits métisses sont malades les pauvres' c'est complètement lunaire#il y a des théories de merde qui circulent actuellement dans la vraie vie et utilisent ça#je pense quand même qu'il y a une différence entre faire de la fiction sur des demi dieux qui vivent des aventures et ont des pouvoirs#grâce au sang d'une race d'êtres fantastiques#et une fiction où on t'explique que des demi-humains sont malades parce qu'ils ne sont pas humains#à cause du sang 'autre' qu'ils ont mais que si ce sang est dilué leur futurs enfants iront mieux#et que par ailleurs ce 'sang autre' est décrié dans l'oeuvre de base comme la lie de la société et la source de tous les maux#je pense que je vais rendre en muet cette fic sur Ao3#je ne sais pas ce qui m'a le plus agacée avec cette histoire#le fait que je suis déçue par une fic mais bon il reste toujours l'adage du si t'es pas contente t'as qu'à écrire#ou le fait de tomber sur une fanfic rédigée par radio courtoisie#Allez pour la route je mets les tag#FE16#fandom woes
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Cher Personne,
Mourir n'est pas la pire des choses qui puisse arriver à un homme. Tu vois, je suis mort depuis trois jours, et depuis trois jours, j'ai enfin trouvé la paix. Tu m'as souvent dit que ma vie ne tenait qu'à un fil. Désormais, c'est la tienne qui ne tient qu'à un fil. Et ils sont nombreux ceux qui veulent te le trancher, ce fil. Mais tu aimes le risque, c'est ta façon de te sentir en vie et c'est ça la différence entre nous : moi, quand je voyais venir une sale affaire, j'essayais de l'éviter. Pas toi. Si tu n'as pas une sale affaire à te mettre sous la dent, tu t'en inventes une et après l'avoir liquidée, tu en abandonnes le mérite à un autre, comme ça, tu peux continuer à être toi-même, c'est-à-dire personne. C'est astucieux.
Mais cette fois tu as joué gros, et ça en fait déjà quelques-uns qui savent que tu es quelqu'un. Tu finiras donc par te faire un nom toi aussi et alors là, tu auras de moins en moins de temps pour jouer. Ce sera de plus en plus dur. Et, un jour, tu rencontreras un homme qui se sera mis dans la tête de te faire entrer dans l'Histoire. À ce stade, pour redevenir personne, il n'y a qu'un moyen : mourir.
Dorénavant, tu devras chausser mes éperons et ce ne sera pas toujours drôle. Essaye pourtant de retrouver un peu de ces rêves qui nous habitaient, nous autres, de l'ancienne génération. Même si tu t'en moques avec ta fantaisie habituelle, nous t'en serons reconnaissants. Au fond, on était des sentimentaux.
En ce temps, l'Ouest était désert, immense, sans frontières. On croyait tout résoudre face à face d'un coup de revolver, on n'y rencontrait jamais deux fois la même personne. Et puis, tu es arrivé. Il est devenu petit, grouillant, encombré de gens qui ne peuvent plus s'éviter.
Mais si tu peux encore te promener en attrapant des mouches, c'est parce qu'il y a eu des hommes comme moi, des hommes qui finissent dans les livres d'histoire, pour inspirer ceux qui ont besoin de croire en quelque chose, comme tu dis. Dépêche-toi de t'amuser, parce que ça ne durera plus bien longtemps. Le pays s'est développé et il a changé. Je ne le reconnais plus. Je m'y sens déjà étranger. Le pire, c'est que même la violence a changé. Elle s'est organisée. Un coup de revolver ne suffit plus, mais tu le sais déjà, car c'est ton siècle, ce n'est plus le mien.
À propos, j'ai trouvé la morale de la fable que ton grand-père racontait, celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué. C'est la morale des temps nouveaux. Ceux qui te mettent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur, et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur. Mais surtout ceci : quand tu es dans la merde, tais-toi.
C'est pour ça qu'un type comme moi doit disparaître. Ton idée d'un duel truqué était bien la marque de ces temps nouveaux. C'était le moyen le plus élégant de me faire quitter l'Ouest. D'ailleurs, je suis fatigué, car il n'est pas vrai que les années produisent des sages, elles ne produisent que des vieillards. Il est vrai qu'on peut aussi être comme toi : jeune en nombre d'années et vieux en nombre d'heures. Oui, je débite des phrases pompeuses, mais c'est ta faute : comment parler autrement quand on est devenu un monument historique ?
Je te souhaite de rencontrer un de ces êtres que l'on ne rencontre jamais ou presque jamais. Ainsi, vous pourrez faire un bout de chemin ensemble. Pour moi, il est difficile que le miracle se reproduise. La distance rend l'amitié plus chère, et l'absence la rend plus douce. Mais depuis trois jours que je ne t'ai pas vu, tu commences à me manquer.
Bon, à présent je dois te quitter. Et bien que tu sois le roi des fumistes et le prince des emmerdeurs, merci pour tout.
Ah ! J'oubliais : quand tu vas chez le barbier, assure-toi que sous son tablier, il y ait toujours un homme du métier.
Jack .
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Chapitre 2: L'intégration
J'ai raccompagné Castiel jusqu'à la porte et on s'est dit au revoir. Ouf, quelle journée , vraiment. J'engloutis des pâtes en vitesse avant d'aller me coucher. Vraiment, c'étais une grosse journée. Démone est montée sur le lit pour dormir en boule à côté de moi. Je me suis endormi en passant à la journée d'aujourd'hui.
PDV Jane
DRING! DRING!
Jane:ta g*ule *appuie sur snooze*
DRING! DRING!
Jane: Ah , c'est pas vrai *appuie encore*
DRING! DRING!DRING! DRING!
Jane:grrrr*le débranche*
DRING! DRING!DRING! DRING!DRING! DRING!
Jane: Quoi? C'est quoi ça? Je l'ai débranché. Alors, si c'est à ça que tu veux jouer.... PDV Castiel J'étais arrivé devant la maison d'la gamine. Ça faisait une éternité que je sonnais sans réponse. Si ça se trouve, elle doit déjà être partie. Et là, je vis un réveil tombé de la fenêtre et attertir à côté de moi. Nan.... mais elle est folle. Je continuai à sonner. PDV Jane Jane: Ca t'apprendras à vouloir jouer à ca avec moi
DRING!
Jane: o.o , c'étais pas le reveil c'était la porte. rooohhh, fais ch*er! Qu'est-ce que vous voulez? Il faut jamais me demander de réfléchir le matin. Je dégringolai les escaliers pour aller ouvrir la porte. Quel crétin peut sonner à une heure pareil?
Jane:*ouvre la porte et surprise* Castiel?! Cast: le seul et unique Jane: Qu'est-ce que tu fous ici? Cast: ben...j'apporte les trucs pour ta chienne Jane: ah, c'est vrai...t'aurais pu passer plus tard, non? Cast: nope...et vu comment tu m'accueilles, j'ai bien fait de passer *sourire pervers* Jane:hein?
J'ai mis un peu de temps pour comprendre ce qu'il voulais dire pas la. Et puis...merde... J'étais habillé en soutien gorge et avec un TRÈS mini short. Faut dire qu'il faisait chaud cette nuit, alors. Je rougis instantanément.
Cast: Quel accueil parfait pour un dieu comme moi Jane: tais-toi. Bon entre, je reviens.
Je courus au premier pour me préparer. Aujourd'hui, je mis un un chandail à spaghetti noir et mauve avec une jupe carreautée noire. Je portai des talons et était maquillé légèrement.
Jane: chuis prête Castiel:ben..on y va J'ai fermé la porte et commencé à marcher quand Castiel m'interpella.
Jane: quoi? Castiel: euh...j'suis pas à pied Je me suis retournée pour lui faire face. Jane: T'es en quoi, en bicyclette,je présume? Cast: non...en moto. J'admirais la moto que Castiel me pointai. Elle était rouge et noir. Wow!
Cast: tiens, un casque. Jane: ok...*met le casque* Castiel a embarqué sur sa moto et je me suis assise derrière lui. Nous sommes arrivée au lycée en 5 minutes. Castiel a garé sa moto, puis nous sommes partis en direction de nos amis. Pendant qu'on se dirigeait vers l'arbre pour aller voir nos amis, je sentais le regard noir de certaines filles sur moi. C'est quoi leur problème, j'ai rien fait!
Jane: Salut Rosa: Salut, vous deux. Depuis quand vous arriver en même temps? Cast: Depuis que je suis allé là chercher ce matin Jane: Bon il faut qu'on aille en classe, là On avait français avec Mme Fourleau. Elle me faisait bien rire, elle étais tellement désordonnée La fin de l'avant-midi approchai.
Prof: Bon, dans quelques cours vous devez faire un poème et vous allez le réciter devant la classe. ???: Est-ce que le sujet est aux choix? Prof: oui, mais il y a des limite, hein Bon il manquait plus que ça: un poème et un oral. Pfffff! Bon, vu que l'avant-midi est fini, on peut aller diner. Comme d'habitude, Rosa nous parlait de tout et de rien
Rosa: Dites les filles, on pourrait aller magasiner demain Iris: Je peux pas, j'ai du retard à rattraper Mélodie: J'ai de la paperasse à régler avec Nathaniel Violette: je peux pas..désolé Rosa: oh ok, et toi Jane? Jane: ben...ça me dérange pas, là Rosa: cool, \^.^/, demain à 13h devant la crèmerie Jane: Ok noté Après le diner , on était en math et j'étais assi à côté de Castiel.
Cast: *en assoyant* ça va, gamine Jane: ouais, ca peut aller et toi Cast: correct, pour l'instant La prof de math n'arrêtait pas de me fusiller avec un regard noir. Faut dire, qu'elle a pas oublier pour hier. Elle cherchait un moyen de m'humilier à tout prix
Prof:Mlle Fletcher, redressez-vous sinon vous finirez par vous endormir Avant que je puisse lui en placer une, la directrice a fait irruption dans la classe. Ils sont où mes lunettes ''anti-rose'' quand on en a besoin.
Dirlo: Bonjour, les élèves. Je viens vous parler d'un événement spécial. On approche à grand pas de la fin du mois. Alors, le comité a décidé d'organiser un bal de la rentrée. Participation obligatoire pour tout le monde sous peine de 10 jours de colle. Un bal? bof...moi et les bals
Dirlo: Vous devez vous trouver un cavalier ou une cavalière. Il y aura aussi l'élection du roi et de la reine du bal. Ah la galère. Faut que je trouve un cavalier. Et qui j'vais inviter j'connais à peu près personne. Ah oui, je peux demander à Natha-machin. Je suis sûre que ça lui dérangerait pas et puis...
Cast:*coupe mes pensées*toi, t'y vas avec qui? Jane: En quoi ça te concerne, piment rouge? Cast: La vache, ta vraiment un sale charactère Jan: Regarde qui parle Cast: pff, donc tu répond? Jane: Oui, j'y vais avec nath, nath, Nathaniel, c'est çà! Cast: ah Jane: En quoi, il y a un probème? Cast: non, rien Je pris mon cell pour regarder l'heure, vu qu'il n'y avait pas d'horloge dans ce local. Bon, un cours et c'est finit. PDV Castiel J'allais lui demander , mais elle y va déjà avec l'autre conn*rd. pfff...qu'est qu'il a de plus que moi? Bon, c'est pas grave, c'est pas les nanas qui manquent *plus tard* PDV Jane Je finnissais avec le cour d'Histoire. Quand la cloche a sonné, Castiel n'était pas là. Peut-être qu'il voulait sécher? PDV Castiel J'étais parti sur le toit, je voulais plus aller en cours. Cette file, elle me perturbe vraiment. Au même moment, j'ai senti quelque chose vibrer dans ma poche.Ttiens, c'est le portable de Jane. Qu'est qui fout là? C'est un messge de sa mère
De:Maman
À: Jane
Salut, ma chérie. Je t'écrivais juste pour te demander, si tu vas bien. De mon côté, ça gallère donc ca se peut que ça prendra plus de 6 mois, ce voyage. Je te laisse.
bisou,bisou
Maman
Hein? Sa mère est en voyage d'affaire. Pendant 6 mois, voilà pourquoi ses parents étaient pas là? Et son père? Bon, faudrait que je lui rende..... Ou...bien...bien j'attend qu'elle se rende compte qu,elle l'a perdu. Bon, je me casse. PDV Jane Les cours étaient finis, j'ai pris mon stock pour mes devoirs et me suis dirigée vers la cour. Castiel est toujours pas là. Il se comporte différemment depuis tout à l'heure. Je vais demander à Lysandre, peut-être qu'il sait quelque chose. Tiens, le voilà.
Jane: Et Lysandre!
Il ne m'a pas attendu, alors je me suis mise à courir vers lui
Jane:Lys! Lys: oui Jane: J'peux te poser une question Lys: oui Jane: c'est à propos de castiel Lys: plait-il? Jane: Euh...voila, est-ce que tu sais pourquoi Cast est parti Lys:il m'a dit qu'il se sentait pas bien jane:ah, est-ce que j'aurais fait quelque chose de mal? Parce qu'il m'évite depuis l'après-midi. Lys: Cela ne me regarde pas, mais peut-etre que tu devrais lui demander en personne. Jane: ouais, j'avoue Bref, ça veut dire que je rentre à pied aujourd'hui. Je suis retournée à la maison. C'étais vendredi enfin! Demain, je vais maganiser avec Rosa. Tiens, le téléphone sonne. (conversation téléphonique) Jane:allô ???: allô, c'est Rosa, pourquoi tu réponds pas? Jane:hein? Rosa: oui, sa fait plus de une heure que jt'appelle sur ton portable Jane:... Rosa: alors Jane:euh..jte rappelle, ok? Rosa: ouais, si tu veux Où est-ce que j'ai foutu ce portable? Après dix minutes de recherche , j'ai abandonné. Peut-être que je devrais l'appeler ainsi je saurai où est-ce qu'il est? Ça sonnait au téléphone, mais nulle part dans la maison, bizarre, et puis quelqu'un décrocha.
???: Allô, je me demandai combien de temps t'allais prendre pour t'en rendre compte. Jane: Castiel? Cast: Ou ton dieu si tu préfère Jane: non je préfère pas et qu'est que tu fous avec mon portable? Cast: euh, tu la laisser traîner et je l'ai ramassé jane: bon, tu comptes me le rendre quand? Cast: Qui a parlé de te le rendre Jane: castiel... Cast:*raccroche* Non mais, quel effronté ce mec. Si c'est comme ça, moi j'vais aller chez lui. Mais, j'connais pas son adresse. Ah, j'vais appeler Lysandre.
Jane: Allô, Lys Lys: oui Jane:tu peux me donner l'adresse de Cast Lysandre: pourquoi? Jane: je voudrais aller récupérer quelque chose Lys: ok, attend , jte la donne Je notai l'adresse sur un bout de papier. J'enfilai un chandail et attacha un pull à ma taille, il va faire froid ce soir. Pas très féminin, amis au diable la féminité quand il s'agit aller chercher mon cellulaire.
J'arrivai devant chez Castiel en moins de cinq minutes. Qui sait ce qu'il peux faire avec mon portable? Faut dire qu'il habite pas loin. J'ai sonné...
Cast: oh...gamine, t'es là en quel honneur Jane: rends-le-moi Cast: De quoi tu parle Jane: De mon portable Cast: Ça je sais pas, je l'ai pas Je suis rentré en le poussant et me suis dirigée vers sa chambre. Elle était assez classique. Je me suis mis à fouiner dans ses tiroirs
Cast: Oh la, qu'est que tu fais Jane: Je cherche mon cell J'ai vu que j'avais commencé à l'énerver, tant mieux.
Cast: Cherche ou tu veux tu le trouvera pas
Il avait raison. Pendant que je continuai à le chercher, un sourire moqueur se dessina sur son visage. Rah...il m'énerve!
jane:Il est où Cast:... jane: Bon...qu'est-ce tu veux? Cast: euh...un bisou Jane: Cours toujours Cast: bon , j'en connais une qui va chercher longtemps Jane:*soupir* Cast: alors? Jane: rah...tu m'énerve, ok. il s'approcha de moi tandis que je reculais vers le mur. La je pouvais pas y échapper. Nos lèvres se touchèrent. les siennes étaient douces et avait un goût légèrement fruité.
Jane: *rougit et regarde, ailleurs* mon portable Cast:* rouge aussi* T-tiens le voilà.
Il sortait mon portable de sa poche. Rah...j'aurais dû m'en douter, quel cruche je suis.
Jane:*invente une excuse* Bon, je dois y aller ma mère doit m'attendre à la maison Castiel: Ca m'étonnerait qu'elle puisse t'attendre Jane:quoi? Castiel: ben... elle en voyage d'affaire, non? jane: oui et comment tu sais sais ca? Castiel: ben... tu as reçu un texto de sa part, et je l'ai lu Quoi? Il a tripoté mon portable! Grrrrr! J'en reviens pas. Gardons son calme.
Jane:Ta quoi? ah, pis laisse faire. ok, j'y vais
Je cherchai mes clés dans mes poches, mais les ne les trouvais pas.
jane: Et merde Castiel: quoi? Jane: j'ai laissé mes clés à la maison. Castiel: et alors Jane: chez moi, la porte se ferme automatiquement, alors... Cast: bon..alors t'as qu'a squoitter chez moi. jane: hein? Cast: ben...à moins que tu veuilles geler dehors jane: ok..c'est bon Un malaise s'installat. Après deux minutes, Castiel a rompu le silence.
Cast: ta faim jane: euh..oui Cast: pizza Jane: oui! Après une attente interminable, la pizza arriva. On a mangé.
Jane: on regarde un film Castiel: ouais, mais je choisi Jane:pourquoi? Castiel: parce que de un :tu skoite chez moi et de deux: j'ai pas envie de me taper un film genre Twilight. jane:....ok*boude* Castiel: J'ai Scream 4 à moins que ta peur des films d'horreur jane:pfff...moi non!(OUI!!!) Castiel: Si tu le dis Castiel a mis le DVD. On a écouté le film. Sans m'en rendre compte je me suis réfugiée dans son chandail, pendant les scènes de peur. À la finf du film Castiel semblait tout rouge
Jane: Ça va Cast: oui Puis, je remarqua que j'étais toujours collée contre lui et agripper à ses bras. Je le lâcha et me sentis un peu gêné.
Jane.oh là là Cast: quoi? Jane: c'est vraiment j'ai pas mon pyjama Castiel: ben...c'est pas grave, tu peux toujours dormir en soutif *sourire pervers* jane: ah,non! Castiel: Je te niaise *part et reviens* tiens un t-shirt Jane:merci Castiel: J'ai pas de pantalon à ta taille donc... Jane: Ça va. Ta une couverture et un oreiller supplémentaire Castiel: Pourquoi? Jane: ben...je dors sur le canapé Cast: Non , tu peux dormir avec moi jane: non, ca va Je m'installa sur le canapé. Castiel, dans la chambre. Pourtant, je n'arrivais pas à dormir à cause du film d'horreur. Je me suis dirigé vers la chambre
Jane: Cast, je te dérange? Castiel:beh...oui je dormai, qu'est-ce que tu veux? Jane: Ton film, il m'a traumatisé, je peux dormir avec toi? Cast: Tu deviens raisonnable Jane:... Castiel: Viens, t'inquiète, je te ferais rien...du moins pas tant que tu sera pas endormi *souris pervers* de Castiel
Jane: Crétin
Je me suis allongé dans son lit. J'étais encore perturbé donc je bougeait beaucoup. Castiel, m'a alors pris dans ses bras pour que j'arrête de bouger. Quelque minutes plus tard, j'étais endormis dans ses bras. ------------------------------------------------------------------------------ J'espère que ça vous a plus. J'veux vos commentaires!
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Samedi 3 juin 2023
La dégaine à Jack Nicholson
C'était plutôt une bonne journée, aujourd'hui, je veux dire, une journée durant laquelle on achète un nouveau disque de Dylan ne peut pas s'avérer mauvaise, n'est-ce pas?
Il est dix heures du soir, j'ai maté mes deux épisodes habituels de Curb Your Enthusiasm (ma série du moment) et puis j'ai glissé le cd dans la platine et je me suis installé sur mon lit, avec l'ordinateur sur les genoux, position d'écriture habituelle, me voilà fin prêt.
Oh, je ne crois pas avoir beaucoup de choses à écrire, j'ai toujours quelques notes sur mon téléphone, deux ou trois sujets que je voulais aborder, quelques phrases un peu randoms...
Puisque ce journal se veut aussi être un reflet de l'époque à laquelle je l'écris, il faut que je signal l'actualité culturelle qui est plutôt noire, ces jours ci, puisque le monde a perdu Tina Turner et Jean-Louis Murat voilà quelques jours.
Je dois avouer que pour Murat, je me suis dis « merde ! », il se trouve que ça faisait longtemps que je voulais me pencher sur son œuvre, parce qu'il a plutôt une bonne réputation, artistiquement, c'est une référence dans son domaine et puis, quand même, le gars était un gars de chez moi, un pur Auvergnat (je me suis longtemps demandé si j'allais un jour le croiser à Clermont-Ferrand mais il restait plutôt dans sa campagne).
Eh bien voilà, il y a quelques mois j'ai demandé quelques avis à propos de ses disques, sur Twitter, et on m'a conseillé son disque « Mustango » que je me suis procuré.
Je l'ai reçu, je l'ai écouté, je l'ai aimé et puis les mois ont passé et le mec est mort subitement. Je me sens donc un peu con. Je fais comme tous les autres connards, j'achète son best of (sorti le lendemain de sa mort, quel super coup marketing, wow!) et je me dis que c'était dommage, je ne le verrais jamais en concert (parce qu'il est mort, vous suivez ou bien je dois tout vous répéter, bon sang, concentrez vous un peu !).
Aujourd'hui j'ai écouté un podcast qui lui était consacré, une émission enregistrée il y a quatre ou cinq, ans, c'était intéressant, j'ai appris plusieurs infos essentielles parmi lesquelles : à une époque, Buster Keaton a fréquenté la Bourboule !
Dingue, non ?
Depuis quelques temps j'ai développé une fascination pour la dégaine de Jack Nicholson. En voilà un qu'il faut célébrer AVANT sa mort.
Ok, c'est un grand acteur mais son allure me fascine particulièrement, il a toujours l'air super cool sur les photos des paparazzis, même à 86 balais.
Je me suis dit que j'adorerais être ce genre de vieux mec, un jour.
Ah, ça ne risque pas, j'en suis conscient, la coolitude ça ne s'apprend pas : on est né avec, ou pas !
Longue vie à Jack Nicholson !
Les médocs, je crois que je n'ai jamais parlé des médocs, je devrais en parler, ce sont d'eux que mon humeur dépend depuis plus de 10 ans, tout de même !
Je ne sais jamais exactement ce que je prend parce que, vous comprenez, ce sont mes parents qui s'occupent de tout ça (ils assurent une vraie fonction de secrétaires particuliers auprès de moi, c'est comme ça que je vois les choses et c'est probablement la réalité) alors l'autre jour j'ai noté leur noms (aux médocs, pas aux parents, je sais très bien comment s'appellent mes parents, enfin, suivez un peu !) :
Paroxétine, Olanzapine et Clomipramine (on dirait des prénoms de fille, c'est pour ça que je prétends qu'il s'agit là de mes trois maîtresses, c'est un peu vrai, au fond,et au moins elles me sont fidèles).
Le truc c'est que, je gobe tous ces médocs depuis 2012, sans broncher, et je me demande quand je suis sensé arrêter le traitement, ou bien, peut être suis-je sensé les prendre à vie ?
Je n'ose pas en parler à mon psy.
J'ai peur d'apprendre que sans les médocs je retomberai en dépression et que par conséquent je suis condamné à vivre avec jusqu'à la fin de ma chienne de vie.
En attendant, ils m'aident à ne pas avoir envie de crever, alors, ce sont de bonnes compagnes.
J'ai envie d'écrire, c'est une certitude mais, en dehors de ce bon vieux journal, qu'est ce que je pourrais écrire ? J'en sais foutre rien... c'est terrible.
C'est pas avec ça que je gagnerais le Goncourt...
Mes ambitions amoureuses sont modeste : j'aspire à la monogamie.
La semaine dernière, je suis sorti figurez vous (je sais que certaines personnes aiment croire que je vis en ermite ne sortant jamais de sa grotte, c'est faux) !
Je suis allé voir un concert de Altin Gün avec les potes (Justine, son frère Arthur et Canel).
C'était relativement cool, j'en suis reparti avec un cd que j'écoute beaucoup ces jours ci.
Si vous me lisez, faites moi confiance et allez écouter Altin Gün, c'est génial, et si vous êtes quelqu'un de super cool vous connaissez probablement ce groupe depuis un bail !
Le mois de juin est enfin arrivé, et les beaux jours l'accompagnent tout naturellement.
J'attendais ce mois avec une certaine impatience, figurez vous, parce que ce mois ci risque d'être très intéressant : j'y vois des concerts (entre autres les Who et Bob Dylan, excusez du peu) et j'ai aussi un rendez-vous parisien avec une personne que j'apprécie beaucoup et qu'il me tarde de rencontrer.
Sur ce, alors que raisonne la voix de Dylan interprétant « The Wicked Messenger », je vous laisse.
A bientôt !
Bande son : Shadow Kingdom, Bob Dylan
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la tête dans les chouquettes et les volets qui crient
tout tremble, mes yeux ne sont plus chez eux j'ai envie d'appuyer dessus tellement forts pour qu'ils puissent entrer dans mon cerveau et voir ce qu'ils ne peuvent pas percevoir de l'extérieur.
j'aimerais qu'ils voient le brouillon dans lequel je baigne. chaque chose présente autour de moi existe comme si elle était seule. tout prend tellement de place, chaque son raisonne infiniment fort, chaque couleur me semble plus belle que sa voisine alors je regarde, je regarde, en me disant que je perds du temps, il faut que je travaille, je pense à mon âge, je me dis que le temps passe vite, trop vite, que j'ai encore jamais vu les étoiles ni touché les nuages,
la bougie s'éteint et la fumée embaume la pièce, j'adore et je pense au palo santo que j'ai envie de faire brûler - je me dis que ça ferait trop de fumée trop d'odeurs j'aurais la nausée et si j'ai la nausée je ne pourrai plus travailler, ah oui, il faut que je travaille, - je m'y remets, j'ouvre mon écran d'ordinateur, tous les onglets de la veille sont encore là, je me replonge compulsivement dedans, il n'y a rien de pertinent, ce qui m'intéressait hier n'est plus rien aujourd'hui - je vois la liste de mails que j'ai à écrire, j'aime écrire des mails ça ne me dérange pas ça me donne une raison d'appuyer sur les touches du clavier et j'aime le bruit des touches je pourrais passer ma journée à les écouter - j'aime écrire des mails mais j'oublie toujours la moitié des envois, je culpabilise, je regarde la liste de mes oublis, je check l'écran de mon téléphone pour voir si je n'ai pas loupé un appel, car si je loupe l'appel que j'attends je n'oserai pas rappeler, il faudra dire que je suis désolée d'avoir manqué l'appel et ça me fait stresser, que dois-je dire, dois-je expliquer pourquoi j'ai loupé l'appel ? l'interlocuteurice s'en fout alors je m'excuse d'avoir parlé trop longtemps, puis j'arrête de parler car je me vois parler et je me dis que c'est tellement chiant, d'être face à une personne qui s'embrouille toute seule dans ses noeuds pour dire de la merde, je me dis que c'est pour ça que je saoule tout le monde, je parle pas ou alors je coupe la parole pour dire des choses qui n'intéressent que les yeux que j'ai dans le cerveau. je pense à toutes les personnes que j'ai annulé au dernier moment, iels doivent m'en vouloir, je culpabilise, j'ai envie d'envoyer un message d'excuses à tout le monde alors je commence à écrire des mots à mes meilleur.es copaines puis je me dis qu'iels s'en foutent, que ça va les embêter, qu'iels vont juste se demander de quoi je parle car en fait iels n'ont même pas remarqué mon absence. le téléphone sonne, je me concentre sur l'appel, je reçois une bonne nouvelle, je raccroche, la vie me semble si belle. j'écris à mes parents, à mélo, pour annoncer cette bonne nouvelle, puis je vois l'heure, je ne voulais pas voir l'heure, non, maintenant je panique, je calcule sans pouvoir m'en empêcher qu'il me reste 3 heures avant que la nuit tombe - et la nuit qui tombe tous les soirs, ne se fait-elle jamais mal ? 3 heures avant le début de ma soirée, 3 heures pour écrire une partie de mon mémoire et l'envoyer déjà trop en retard. je panique, je repense à cette matinée que j'ai passé à aimer, observer, regarder parfois mon écran dans le vide en ayant des éclairs d'idées par intermittence. j'écris, pendant une minute, autant que possible, puis j'entends les volets battre contre les parois trop larges, c'est répétitif et toujours surprenant, le vent n'est pas régulier et heureusement ce serait pire. je pense aux surprises, à l'homme qui sonne de bon matin pour la prévention des cafards, j'étais en culotte j'ai eu peur mon coeur a bondit j'ai voulu me cacher puis je me suis dit que ne pas ouvrir c'était repousser le problème alors j'ai enfilé une jupe et j'ai ouvert à cet homme très gentil qui sentait le sebum d'homme qui perd ses cheveux alors il a été faire ses pschits de produits dans la cuisine et dans la salle de bain puis il est parti en blaguant ; moi j'ai tout nettoyé tout désinfecté car j'avais l'impression d'être imbibée de son odeur et pourtant c'est impossible j'imagine mais personne ne m'a dit que je ne sentais pas le sébum de cet homme dégarni de 54 ans
je hais les hommescishet vraiment je les hais allez vous laver ou n'entrez plus chez moi mais ça vous vous en fichez même un non vous ne l'entendez pas
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A cause des renards
Si vous l'ignorez, aujourd'hui ou hier, Broc'art a rouvert. Enfin pas Broc'art : Imag'ine.
Et j'ai fait parti du staff de l'ancien Broc'art, que j'ai rejoint peu avant l'ouverture. A ce jour, ça reste un gros regret vu la manière dont cela s'est fini mais que j’avais senti dès le début (et je vous explique pourquoi). Si j'ai rejoint le projet, c'est parce que j'avais l'espoir que ce qu'il s'était passé sur Bazzart servirait de leçon, mais au final, la plupart des membres du staff des « fondateurs » (parce que le discours c'était oui il y a pas de différence entre les fondateurs, les administrateurs et les modérateurs, on a pas le même rôle mais on est égaux, on partage toutes les informations ah ah ah -spoiler alert: non-, la parole d’un modérateur valait pas grand chose et les admins faisaient des choses dans notre dos et discutaient entre eux).
J’ai décidé de raconter mon “expérience” aujourd’hui à cause d’une petite phrase que j’ai lu sur le forum...
Premier red flag pour moi : le fait que comme sur Bazzart (déjà le fait que Bazzart soit modèle après coup c’est...), soit repris les groupes notamment celui des artistes avec un « test » à passer. Pour moi, les groupes ça devait être libre d'accès à tous, et ne faire chier personne. Pour d'autres aussi, mais bon, il en a été décidé autrement, avant que les membres (bénis soient-ils) ne disent que ce n'était pas normal et que cela soit modifié et que les administratrices acceptent de changer ça!
Le fait que comme sur Bazzart, il faille poster des messages pour la pub...
Bref, vous avez compris, les fondatrices n’avaient que “Bazzart” à la bouche alors que normalement on était censé faire quelque chose de différent. Mais bon, Bazzart a été un modèle de forum sur le graphisme/l’entraide etc etc.. Et on peut prendre quelque chose en modèle en reprenant les choses qui marchent et en enlevant ce qui ne va pas (normalement).
Deuxième GROS red flag : Je suis une graphiste (amateur), clairement je me définis en tant que tel. Si j'ai rejoint Broc'art c'est notamment pour saisir l'opportunité de donner des idées pour la partie graphisme, notamment pour pouvoir mettre en place des cours, des ateliers afin de permettre aux créateurs de partager leurs savoirs avec d'autres personnes puisque je trouve le partage et la transmission c'est juste hyper important. Perso oui je fais des créations, mais j'ai envie de montrer aux autres comment faire. Je trouve ça bien que sur tumblr, et sur les discord du coup il y ait cette facilité à poser les questions à demander des ressources, et il y a eu naturellement un partage de ressources énormes ainsi que les partage d'écran qui sont facilités par la plateforme ! C'est cool (mais je dévie un peu du sujet).
J'ai donc fait un header pour l'ouverture de Broc'art, header qui a été sélectionné, et je suis entrée dans le staff peu de temps après, pour faire la suite, les couleurs etc... De toute façon, j'avais compris que mon rôle se limiterait à ça puisque bah, les paroles de chacun n'étaient pas entendues, au final c'étaient les mêmes qui décidaient (retour à mon premier paragraphe, l’égalité AH AH AH) et puis perso moi ça m’allait d’être un peu “la graphiste” du groupe.
Voici le header que j'ai fait pour Broc'Art :
Si vous avez bonne mémoire, ce n'est pas le header qui a été affiché:]
Je zieute donc le nouvellement rouvert Imag'ine, pour tomber sur les crédits ou je lis :
“Merci pour la patience dont elles ont pu faire preuve lorsque nous leur avons demandé de changer quelques détails du design” j’ai ri jaune, et tout ce que j’avais gardé en moi depuis le début ressort dans ce texte.
Broc’art a ouvert fin septembre. Et sur PRD j’avais fait les versions de septembre, qui sont les suivantes:
Et lorsque les administratrices de Broc’Art l’ont vu, je me suis pris une petite mention très gentille. Sur le Discord du staff, là où tout les membres du staff pouvait le voir au lieu de venir m’en parler en privé...
https://imgur.com/Lm0IxK9
Je me suis expliquée en disant que oui il y avait des similitudes (les renards?) mais que c’était mon style de header, que c’était normal qu’il y ait des ressemblances et que de toute façon, le header sur PRD ne restait qu’un mois.
Je n’ai absolument pas été entendue, ni même écoutée en fait. J’ai modifié le header de manière à le rendre plus “acceptable”
En vrai j’avoue qu’il est même mieux. Mais cela ne justifie en rien toutes les remarques que j’ai pris de la part d’un staff dont je faisais parti. Et à cette époque, avant même l’ouverture, j’avais hésité à partir à cause de cet événement. Parce que clairement personne ne mérite de se faire traiter comme ça (fin perso j’ai trouvé la chose assez violente, peut-être que je me fais des idées mais c’est mon ressenti et mon ressenti prime xD)
J’ai été obligée de contacter moi-même les administratrices de PRD pour leur demander si cela ne les gênait pas que mon header ressemble à celui de PRD. Elles m’ont répondu (surprise et je sais pas, un peu choquée) que bah non ça les gênait pas, que mon header ressemblait pas... J’ai été obligée de montrer les captures d’écran de leurs réponses dans le discord de Broc’Art.
https://imgur.com/6FQ0lId
https://imgur.com/mLhFbat
https://imgur.com/yP5iR7V
Je tiens juste à dire que j’apprécie CHEVALISSE et qu’elle avait le rôle de porte-parole mais j’ai vraiment vécu un sale moment (et encore une fois on remarque que le staff laisse UNE SEULE PERSONNE se démerder avec un problème).
Mais non, je suis restée, je suis restée parce que j’espérais vraiment que ce forum serait un lieu de partage et d’entraide. Mais ça a brisé quelque chose. Je suis restée modératrice du début à la fin, à archiver les sujets et à tenir à jour les listing, j’ai toujours refusé de devenir administratrice comme si je sentais la merde arriver.
Et à la fin de Broc’Art, où j’étais toute seule (alors que j’étais que modératrice) à parler aux membres et aux invités dans la partie prévue à cet effet, quand tout a dégénéré. Sur le Discord j’ai tag tout le staff plusieurs fois et notamment les administratrices pour qu’elles viennent réagir aussi et LIRE surtout. J’ai fait de mon mieux (mais quand quelque chose est pourri il est pourri). Mais derrière le staff est resté silencieux (ce qui leur a été reproché d’ailleurs). Mais le pire, ce que personne ne sait, c’est tout le sucre qui a été cassé sur le dos des membres sur le Discord et c’est là qu’on voit que quelques administratrices ont des réflexions à vomir, et que oui, c’est normal que Broc’Art ait connue une telle fin quand des personnes ne veulent faire aucun effort et ne respectent même pas leurs propre règlement. J’ai vécu la fin de Bazzart et je peux vous dire une chose, le staff du Broc’Art était pire encore.
On m’a dit “Merci d’avoir répondu aux membres, ça te dirait de passer administratrice comme tu as bien géré l’urgence? Par contre à côté de ça, on bannit pas tout de suite les membres qui ont eu des propos racistes et on leur laisse une chance, pareil pour les créations whitewashés on les prévient par mp ça se fait pas de supprimer directement”. Je vais dire qu’au sein du staff, il y avait deux teams, une qui était pour sévir et sanctionner directement (les modérateurs notamment), et l’autre composé de plus d’administratrices voulaient laisser passer les choses, attendre que ça se calme, sinon supprimer des membres et des créations ça donnerait une mauvaise image du forum. Et puis les invités se calmeraient bien, donc ils même proposés de faire semblant d’accepter de bannir et tout, pour au final, reprendre le même système qu’avant quand les choses se seraient calmées.
Le pompom sur la Garonne ça a été quand une administratrice, lassée des invités a décidé toute seule de mettre le forum en maintenance. C’est bizarre ça me rappelle la fin d’un autre forum aussi.
Je suis partie à ce moment-là après avoir quand même expliqué que fermer le forum ne résoudrait rien, et en comprenant que le dialogue avec le staff serait de toute façon impossible. J’ai pas cherché à épiloguer plus loin, IRL à ce moment-là ça n’allait pas du tout pour moi donc, j’ai claqué la porte.
Bon la morale de l’histoire, c’est que quand ça sent le caca dès le début, faut pas hésiter à s’écouter et ça se barrer.
Après concernant la réouverture, les membres les plus problématiques que je mentionne dans ce texte ont quitté le staff donc voilà voilà.
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Voilà la première partie de "Moments oubliés". Il s'agit de petits instants qui prennent place à différents moments de l'histoire. Ce sont des petites choses que j'aurais aimé voir sur le jeu. On commence avec un moment qui prend place pendant le dernier épisode de Campus Life et ensuite on retrouve Nath à la fin de Love Life. La seconde partie viendra plus tard. J'ai déjà du tout réécrire car j'avais perdu ma première version... j'écris sur mon tel donc il y a parfois des coquilles, j'en suis désolée. J'aurais peut-être pu étoffer un peu mais je pense que ca sera déjà pas mal. Si jamais vous avez le courage de me lire, n'hésitez pas à me faire un retour ici ou sur mon topic d'histoires du forum. J'ai très peu de retours sur mes dernières histoires, c'est un peu triste mais bon de tout façon ces moments oubliés vont signer la fin de mes écrits sur Nath. Bonne lecture!
Moments oubliés - 1ere partie
- Je n'ai pas besoin de ces livres pendant mon stage... je vais les laisser ici. D'ailleurs Blanche adore se coucher dessus. Je vais sûrement retrouver des poils blancs partout!
Je n'écoute qu'à moitié pendant qu'une tornade prend place dans mon appartement. Su' va laisser quelques affaires ici avant de partir dans moins de deux semaines pour son premier stage. Mais ce qui me soucie le plus, c'est lui annoncer mon choix de carrière. Je garde le secret depuis un petit moment...
- A ton avis Blanche, il pense à quoi ton maître depuis quelques jours?
- Huh?
Je suis sorti de mes pensées par cette remarque. J'essaie de trouver les mots justes pour lui dire... je retarde sans cesse l'échéance, ça devient pathétique.
- Nath, tu veux que j'aille préparer le repas?
- Ça peut attendre... je dois te parler.
- Tu es enfin prêt ? Je peux encore attendre un peu si tu as besoin d'encore un peu de temps.
Je sais qu'elle a bien vite remarqué que je tourne autour du pot depuis quelques temps. Je me dois d'être honnête. Elle vient s'asseoir près de moi. Ses doigts parcourent légèrement les miens. Je prends une grande inspiration.
- Inspecteur de police.
- Pardon?
- Je me suis inscrit à l'école de police. J'espère devenir un jour inspecteur.
- ... Inspecteur Carello ? La classe!
J'essaie de deviner ce qu'elle pense vraiment de cette information derrière le sourire qu'elle m'offre.
- Tu seras parfait Nath. Tu es un bosseur, je suis sûre que tu y arriveras vite. J'ai bien vu que tu avais été impressionné par l'inspecteur qui t'a aidé à te sortir de tes histoires. Tu es droit et juste, tu feras sûrement une bonne recrue. Et Agatha Christie sera sûrement fière de toi!
Je ne sais pas trop quoi dire. Son soutien est primordial et savoir qu'elle croit autant en moi n'a pas de prix. Je doute toujours de moi, j'ai tant pris les mauvaises décisions par le passé...
- Tu sais que... ça ne sera pas facile. Ça demande pas mal de boulot et ce n'est pas... sans risques. Dans mes livres, tout est plutôt simple après le dénouement final mais là ça sera pour de vrai.
- Je... je sais. Je me doute qu'il y aura des moments difficiles. Mais on fera de notre mieux. Et si c'est ce que tu veux, je serai là autant que possible.
- J'ai beaucoup parlé avec Éric et... il pense aussi que je peux trouver ma place dans cette voie. Il sera là pour m'épauler. Je lui dois beaucoup au final.
- Je pars en stage plus sereine... tu vas avoir beaucoup de travail aussi... on essaiera de se conformer à notre plan pour se voir certains week-ends et se parler dès que possible. J'ai déjà hâte d'être dans un an pour qu'on emménage ensemble. Et pour te voir en uniforme!
Elle m'embrasse et se lève.
- Je pense que Blanche va essayer de rentrer dans mes cartons de vêtements, je dois surveiller ça. Blanche, tu peux sortir, viens féliciter ton maître même s'il ne m'a demandée en mariage!
- Quoi?????
- Haha c'est juste que... tu étais si nerveux depuis quelques temps, je voyais bien que tu essayais de me parler et que tu hésitais. Ça me faisait un peu rire d'imaginer que tu te préparais à me poser la grande question, même si je savais qu'il s'agissait d'autre chose alors j'en ai parlé à Blanche! Je pense qu'elle aussi a un peu rigolé !
Elle me lance un clin d'œil et s'en va trouver Blanche en riant.
Si tu savais Su'... j'ai déjà pensé à te poser cette question. Nous nous sommes retrouvés et je sais que ma vie est à tes côtés. Il m'est apparut totalement normal d'envisager cette possibilité. Je n'aurais jamais cru ça possible il y a encore quelques mois. Mais j'apprends à faire les bons choix. J'ai au final seulement proposé que l'on vive ensemble. Ce n'est que la première étape. Nous sommes au début de notre vie à deux et quand le moment sera opportun, je te demanderai de m'épouser. Ça me laisse un bon moment pour préparer tout ça.
****
Je n'arrive pas à dormir. Je regarde Su' qui a fini par s'endormir. Après les douloureuses révélations sur les intentions de celui que je croyais être mon ami, nous avons tout mis de côté et passé une bonne partie de la nuit dans les bras l'un de l'autre. Après avoir passé quelques mois à seulement se croiser, ce moment ensemble était simplement divin.
Je me lève du lit pour me prendre à boire. J'ai presque envie de me faire un café mais bien vite je sens la colère revenir car rien que de penser café me fait penser à LUI. Et à ce rythme, j'aurai plus besoin d'un punching ball plutôt que d'un café.
Comment a-t-il pu tomber amoureux de ma compagne? Il s'attendait à quoi, à la séduire, emménager avec elle et me laisser là à les féliciter ? Après toutes ces années je pensais le connaître pas mal... je n'ai pourtant rien vu arriver. Comment j'ai pu passer à côté de ça? Je voyais bien qu'il n'était plus tellement affecté par sa rupture mais de là à imaginer qu'il avait des sentiments pour Su'... et merde, je vais devenir comme Castiel à imaginer qu'on ne peut faire confiance à personne.
J'ai presque envie de l'appeler maintenant au beau milieu de la nuit pour lui demander des explications. Mais je suis bien stupide au final... il essaie de refaire sa vie... il développe des sentiments pour quelqu'un... pourquoi penserait-il à moi ? Je suis peut-être trop naïf de me dire que parce que moi je ne pourrais pas faire ça à un ami, cela doit être réciproque.
Je sais que Su' a du succès, que les gens l'apprécient assez vite. C'est aussi important dans son travail. Et je sais qu'il n'est pas forcément facile de contrôler ses sentiments. Su' est bien arrivée dans ma vie de cette façon. Je ne m'attendais pas à avoir des sentiments pour elle au lycée vu ma situation familiale compliquée, je ne m'attachais à personne. Et pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de poser mon regard sur elle dès que je la voyais.
Je sais que je réagis toujours excessivement quand il s'agit d'elle. Il ne s'est rien passé entre elle et Éric et c'est le plus important. Mais le goût de la trahison est trop fort pour être oublié. Je ne sais pas comment on va pouvoir continuer à travailler ensemble. Il faudra qu'on parle et advienne que pourra.
Je vais aller me recoucher. Mais je vois mon manteau et je soupire lourdement. Je prends une boîte dissimulée dans une de mes poches. Je l'ouvre et le diamant brille même dans la semi obscurité de la pièce. Ce petit voyage en amoureux aurait dû être bien différent. Je m'apprêtais à préparer un bon repas pour Su' puis nous aurions passé un moment devant la cheminée. J'aurais bien attendu le bon moment et... j'aurais enfin fait ma demande. Elle aurait déjà la bague au doigt si tout s'était passé comme prévu. Mon beau plan a pris l'eau.
Je me prépare à lui demander de m'épouser depuis longtemps. J'y ai pensé un bon nombre de fois. J'ai trouvé la bague que je voulais il y a déjà plus d'un an. Je me demandais si je devais attendre son anniversaire ou Noël ou la Saint Valentin, à la plage, au parc... mais comme cette année a été éprouvante, je voulais lui faire une surprise pour qu'elle se détende et qu'on se retrouve. C'était bien parti pour que tout se passe parfaitement.
Je referme la boîte et la range soigneusement. Bague ou pas, c'est moi qu'elle a choisi et pas lui. Ce n'est que partie remise.
****
Zut, j'étais perdu dans mes souvenirs et je n'ai pas écouté grand chose de la réunion. Heureusement que le chef ne m'a pas tellement porté d'attention.
- Pour finir, je vous annonce, non sans regret, que notre collègue Ward nous quitte pour un nouveau poste...
Ah, l'annonce officielle. Personne ne s'y attendait apparemment.
- Vous avez beaucoup apporté à ce commissariat Ward, votre équipe avec Carello fonctionnait très bien. Cette énergie commune va nous manquer.
- Je sais que Nathaniel saura continuer dans cette voie, il est totalement opérationnel. Et au moins on ne me grognera plus dessus quand je vide le distributeur de cafés !
Tout le monde rigole avant de se tourner vers moi. Ah, je n'avais pas envie de m'exprimer.
- Je sais ce que je dois à mon coéquipier et je suis prêt à mettre autant d'énergie dans les prochaines missions, sachant qu'il fera du bon travail de son côté dans ses nouvelles fonctions.
Simple, sobre et vrai. Ne m'en demandez pas plus. Heureusement, tout le monde commence à parler de fêter son départ, ce qui met fin à la réunion.
Un collègue m'appelle avant que je ne puisse m'éclipser.
- Nath tu es dispo quel soir pour le pot de départ?
- Choisissez une date et je me débrouillerai.
Je me débrouillerai pour ne pas être là.
- Et ta copine elle connaît bien Éric vu le nombre de cafés qu'il prend au Cosy Bear, elle peut venir aussi!
- ...
Bah tiens. Il est tellement doué qu'il me touche où ça fait mal sans même le savoir.
- Elle est très occupée. Je sais juste qu'elle passera par ici dire merci aux nombreux collègues qui ont participé à sa campagne de financement.
- Elle a sauvé le café, c'est super, j'aurais bien aimé être libre pour la soirée !
Une collègue entend la conversation et se jette sur moi.
- Ah oui je voulais te demander !Crowstorm a fait un concert au café n'est-ce pas? Tu as des photos Nathaniel ?
- Euh... une seule je crois...
- Tu peux me montrer s'il te plaît?
Manquait plus que ça... je sors mon téléphone et bien vite les collègues font défiler les quelques photos prises ce soir-là. Je tends la main pour reprendre mon appareil quand la collègue sursaute.
- Mais... c'est ta copine! Elle montre la bague qu'elle a à la main!
- Carello, me dis pas que tu...
Je ferme les yeux, conscient que je suis foutu. J'arrache mon téléphone de leurs mains. J'ai pris plusieurs photos de Su' avec sa bague. Son sourire brille autant que la pierre à son doigt. Je n'avais absolument pas envie que quelqu'un voit ça et je prévoyais d'annoncer la nouvelle bien plus tard. Evidemment tout le commissariat va être au courant dans l'heure.
- Je suis désolé mais j'ai quelques dossiers à ranger! Je ne veux pas que ça traîne!
- Comme ça tu pourras courir retrouver ta fiancée !
Je ne réponds pas et attrape deux cartons remplis de papiers avant de disparaître dans la salle des archives, laissant le brouhaha des commérages derrière moi.
Je n'ai au final que peu de rangement à faire avant de mettre ces cartons de côté. L'opération Shark appartient désormais au passé.
- Une bonne chose de faite, n'est-ce pas ?
- ...
J'imagine que je ne pouvais pas éviter Éric jusqu'à son départ. Devant mon mutisme, il poursuit.
- J'ai cru comprendre que c'est à moi de te féliciter.
- Ne te donne pas cette peine.
- Nath, je te souhaite sincèrement un très beau et heureux mariage, crois-le ou non.
- Je te crois mais ça ne change rien. Quand j'ai prévu cette demande, je prévoyais déjà que tu sois mon témoin. Au final tu ne feras plus partie de nos vies et tu ne seras même pas invité.
Il soupire.
- Tu sais qu'il ne s'est rien passé n'est-ce pas? Je n'aurais jamais pensé avoir des sentiments de ce genre. Je m'en suis aperçu un peu tard. Su' m'a remis à ma place en bonne et due forme. Le mal est fait, je le sais mais ce n'était pas du tout ce que je souhaitais.
Je hausse les épaules.
- T'as juste foutu en l'air notre équipe et le respect que j'avais pour toi. Rien de bien grave, pas vrai?
- Tu sais très bien que je te considérais comme mon petit frère. Je sais que je faisais un peu plus figure paternelle pour toi et j'aimerais juste que cette histoire te serve à réaliser que tu as encore d'anciennes plaies ouvertes. Tu es un bon gars et je pense vraiment que tu es un bon inspecteur. Mais n'oublie pas de mettre définitivement tes anciens démons au placard. Ce n'est pas parce que j'ai merdé que le monde entier te décevra. J'apprendrai moi aussi de tout ça.
- ...
- J'ai pris quelques jours pour préparer mon départ, je vais aller vider mon bureau.
- Au revoir Éric...
Je le regarde un instant et je pense que rien d'autre ne doit être dit. Nous sortons de la salle des archives et nous nous dirigeons chacun de notre côté, lui vers son bureau, moi vers la sortie du commissariat.
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Le langage des oiseaux
《 Bien sûr que je me rappelle. La princesse des corbeaux, on l'appelait. C'est Anika qui l'a trouvée dans la forêt, au pied d'un arbre, comme un oisillon tombé du nid. Un bébé tout nu, fripé et rose comme s'il venait de sortir du ventre de sa mère. Une petite fille. Elle a voulu la garder, Anika, tu penses bien, elle qu'avait jamais eu d'enfant, vu qu'aucun homme avait voulu d'elle, avec sa jambe tordue et son oeil qui disait merde à l'autre, passe-moi l'expression. Ah ça, elle était pas jolie. Mais dure à l'ouvrage, et la main sur le cœur avec ça. Sont idiots, les bonshommes.
Enfin, qu'est-ce que je disais ? Oui, donc elle ramène la drôlesse au village, comme quoi qu'elle va l'élever. Bon, nous, on était pas trop d'accord vu que ça pouvait être n'importe quoi, ce marmot. Y en a qui disaient un changelin, d'autres l'enfant d'un démon ou des fées ou que sais-je encore. Bref, les gens voyaient pas ça d'un bon œil et certains auraient bien noyé la petiote dans la rivière comme un jeune de chat. Mais quand on a vu le visage d'Anika… heureuse qu'elle était, comme si le Bon Dieu en personne lui avait amené l'enfant qu'elle avait toujours voulu. Alors personne a eu le cœur de lui dire non. En plus, le temps de revenir de la forêt, elle lui avait déjà donné un nom, au bébé. Helin, "nid d'oiseau". Et à partir du moment où les choses ont un nom, on s'en débarrasse plus aussi facilement.
N'empêche, les gens l'ont quand même pas trop approchée au début, la gamine, et ils ont bien dit à leurs gosses de pas jouer avec elle. Faut dire qu'elle était bizarre. Chétive et noire de cheveux, déjà. Ça passait pas inaperçu dans le coin. Puis, elle a jamais parlé. En tout cas, pas comme nous, mais ça, on l'a compris plus tard. Elle avait toujours le nez en l'air et, quand Anika l'emmenait avec elle aux fagots, elle restait assise sans bouger sous les branches à écouter les oiseaux et à les imiter. Tellement bien, au bout d'un moment, que les piafs venaient se poser sur sa tête et sur ses bras, et ça la faisait rire aux éclats, de son drôle de rire en trille flûtée.
Dès qu'elle a commencé à trottiner à droite à gauche, on la voyait jamais sans son escorte de corbeaux. Trois, quatre corbeaux qui la suivaient partout, à la queue-leu-leu derrière la petiote qui avançait avec la même démarche sautillante, c'était à se tordre de rire. Enfin, on riait sous cape parce que, tu sais bien, on plaisante pas avec les corbeaux, par ici.
Un jour, elle devait avoir quatre ou cinq ans, un gamin qui se moquait toujours d'Helin a dit que c'était des contes de bonnes femmes, ces histoires de corbeaux. Que c'étaient juste des piafs comme les autres. Il a pris un bâton et il s'est approché de la petite. Eh bien, crois-moi si tu veux, elle a lancé un croassement rauque, et ses corbeaux se sont jetés sur le garçon et lui ont donné des coups de bec jusqu'à ce qu'il demande pardon. Après ça, je te prie de croire qu'il a plus regardé un oiseau de travers de sa vie.
Tout le monde s'est mis à offrir des babioles à Helin et à ses corbeaux, des trucs qui brillent, des bouts de laine, ce genre de choses. Pour s'attirer leurs bonnes grâces, en quelque sorte. Si ce que tu leur offrais leur plaisait, ils poussaient des cris de joie et faisaient une petite révérence, les yeux brillants. Et ces bestiaux-là, c'est sacrément malin et ça se souvient de tout. Les gens qu'ils avaient à la bonne, ils leur amenaient des noix, ou ils les prévenaient si leurs marmots s'éloignaient trop du village, des petits services comme ça. Et la petite, tout pareil.
Tu comprends qu'avec le temps, on s'y était fait. C'était toujours une gamine bizarre, mais c'était notre gamine bizarre. Qu'est-ce que tu veux, les gens sont comme ça. Quand ils connaissent pas, ça leur fait peur et puis ils voient qu'en vrai, y a pas de raison. Du coup, ils la surnommaient plus "changelin" ou "démon", mais "la princesse des corbeaux". Quand elle entendait ça, elle paradait comme une vraie princesse. Ce qui nous faisait dire qu'elle comprenait quand même ce qu'on disait. Avec Anika, elles communiquaient à leur façon, une dans notre langue et l'autre dans celle des oiseaux.
Elle parlait pas que le langage des corbeaux, hein. Pendant les années où elle a vécu ici, aucun oiseau n'a mangé les semences dans les champs ou les fruits dans les vergers. Le coq chantait juste ce qu'il faut pour rythmer la journée sans nous casser les oreilles. Les poules donnaient des œufs à ne plus savoir qu'en faire. Et tout ça, c'était Helin qui leur demandait.
Gentille comme un cœur, qu'elle était. Surtout avec Anika. Ah ça, elles s'étaient trouvées, ces deux-là. Anika, elle en était fière comme une poule de son poussin.
Ça a duré ce que ça a duré. Elle était déjà plus toute jeune quand elle avait trouvé la petite. Un matin, Helin est venue me chercher en poussant des piaillements paniqués. Je suis allée voir. Anika était morte dans son sommeil, paix à son âme.
Deux jours plus tard, Helin est partie. Brynjar dit qu'il l'a vue, la nuit après l'enterrement, s'envoler dans les airs, soulevée par ses corbeaux. Mais il buvait déjà beaucoup à l'époque, alors je sais pas trop ce qu'il faut en penser. Toujours est-il qu'on l'a plus revue, notre petite.
Mais si tu vas sur la tombe d'Anika, tu verras qu'elle est couverte de cailloux et de petits objets brillants. Encore aujourd'hui, des années après, on voit régulièrement un corbeau venir déposer une babiole au cimetière. Certains murmurent que c'est Helin, sous sa vraie forme, et que c'est sa façon à elle de dire qu'elle se souvient. 》
(21/08/21)
#oui on est le 23 je sais :P#30jourspourécrire#30jourspourecrire#le langage des oiseaux#french#french side of tumblr#my writing#sls's stuff
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Et si on parlait du... progrès ?
⬇️ Son qu'il y avait avec cette story
Bon déjà nous allons commencer comme à notre habitude par une petite définition du mot Progrès, sur le meilleur site de définitions françaises du monde entier (d'ailleurs n'hésitez pas à me sponsor les gars, je suis responsable d'au moins 70% de votre chiffre d'affaires ;P) j'ai nommé CNRTL.FR. !
Contexte :
J'avais posté cette story il y a déjà moins d'un an et personne ne m'avait répondu, heureusement j'ai une superbe bande de potos gro cervo qui m'aide à résoudre la plupart de mes énigmes. J'ai donc été très contente de débattre sur ce sujet avec Maxime qui a été parfait, j'ai adoré cet échange merci :>. Je me suis dit que c'était cool de reprendre les articles avec un petit débat, surtout que le thème est en rapport avec un projet à venir so, let's goooo.
Qu'est-ce que le progrès ?
Conversation réalisée sur Instagram le 21 février 2021 à partir de ma story, puis un peu modifiée pour la compréhension de chacun. Mon collègue s'étant un peu emporté à quelques moments (c'est normal, l'avenir est un sujet sensible pour les âmes qui se sentent concernées) j'ai remplacé tous les gros mots par flûte, pour un peu plus de paix dans le monde 💗.
Moi : D'ailleurs t'as vu ma story, personne répond ça m'saoûle, si t'as vraiment rien à faire je t'invite à y répondre c'est pour mes recherches.
Maxime : Ah oui j'l'ai lue, attends mais vas-y j'vais la re-mater du coup.
Maxime : Déjà j’ai besoin de toi parce que y a deux mots que j’ai absolument pas captés, fin j’les connais mais je sais pas ce qu’ils veulent dire ; c’est dystopie et utopie.
Maxime : Quelque chose de dystopique j’ai déjà cherché sur Internet et j’ai pas compris la def (rires), ou alors c’était moi qui était éclaté je sais pas.
Moi : Ah.
Moi : Alors.
Maxime : Déjà le progrès j’ai l’impression que, surtout au niveau de l’écologie, c’est pas vraiment du progrès en fait. Parce que par exemple, quand tu vois que y a des mecs comme Elon Musk qui créent des voitures 100% électriques et qui foutent les batteries on ne sait où mais en tout cas pas dans un endroit pour les stocker, enfin pour les recycler, vu que ça existe pas ; ok tu pollues pas quand tu roules, mais finalement j’pense que la Terre elle prend plus cher une fois que ta voiture elle est morte tu vois. J’ai l’impression que c’est un peu pareil pour tout genre en gros on fait en sorte de consommer moins sur le coup mais après c’est toujours la merde.
Moi : Haha déjà que j’ai du mal. Utopie c’est un monde supposé être parfait sauf que si on regarde de plus près on se rend compte que c’est un peu la flûte et c’est souvent le cas pour les régimes totalitaires, où il y a un contrôle absolu de la société pour le ‘bien’ de la société.
Moi : Hmm tu veux dire que le progrès dans l’écologie par exemple n’est souvent qu’une enveloppe, qu’il peut aider les choses de manière superficielle et temporaire donc que le progrès est plutôt incompatible avec l’écologie.
Maxime : Voilà, merci parce que j’ai l’impression y a des gens ils sont complètement aveugles à ça.
Maxime : Et concernant aussi les risques du progrès peu importe dans quel domaine il est, j’ai l’impression que l’être humain va toujours essayer de faire mieux, ce qui est normal. Sauf que, j’ai pas d’exemple hein mais, à force de vouloir faire mieux on va faire de la flûte, c’est évident.
Moi : « Le mieux est l’ennemi du bien » bien vu.
Maxime : Attends mais du coup j’ai parlé que de l’écologie, faut que je parle d’autres trucs là.
Moi : Ui c'est vrai, vas-y je t’explique dystopique. Attends je confonds les 2 en fait 😐, je vais lire tous les articles de Wikipédia et je reviens.
Maxime : Oh j’suis allé sur Google, pour regarder la définition de « déshumanisation », heu bah c’était bien c’que j’pensais ; ils disent en gros, que c’est enlever le caractère humain d’une personne, enlever la générosité, l’empathie et tout tu vois. Mais j’vois pas quel impact le progrès pourrait avoir dessus.
Moi : Bon, en effet j’ai confondu les deux.
Maxime : Mais ducoup c’est quoi ?
Moi : Du coup une utopie est une société idéale, avec une isonomie au sein d’une communauté heureuse où chacun trouve sa place. La dystopie est l’autre définition que je t’ai donnée, on pourrait donc la définir par une utopie qui tourne mal. Ce sont deux manières de critiquer nos sociétés par anticipation réaliste de ce qui est bien ou ce qui est mal.
Maxime : Et du coup revenons-en sur, le progrès. Maintenant c’est un problème de formulation de la question, t’avais dit qu’on pouvait en parler au niveau de l’écologie, la dystopie et l’utopie. Mais je vois pas comment il pourrait y avoir de rapport, enfin j’vois mal comment j’pourrais.. ah j’sais pas comment dire c’est méga dur !
Moi : Alors, je t’avais dit t’sais qu’au collège j’avais travaillé sur des récits d’anticipation, la plupart du temps ces récits sont futuristes (c’est du genre Divergente, Hunger Games, I-Robot…) et la technologie prend une place conséquente dans le contrôle de la société et des individus qui la composent. La technologie, le progrès donc, au service du meilleur ou du pire ? Telle est ma question.
(Quelques récits d'anticipation de base)
Maxime : Si c’est ça qu'il fallait comprendre, du coup vu que je suis un mec pas optimiste, pour moi le progrès ça amène à la flûte, sauf que si on fait rien on est dans la flûte. Alors techniquement nous sommes flûtés dans tous les cas si on suit mon raisonnement, donc j’pense pas que ce soit le meilleur.
Moi : C’est à dire si on fait rien, c’est quoi rien ? Pourquoi on devrait ne rien faire ?
Maxime : Rien c’est on arrête le progrès, genre j’peux pas faire plus clair que rien, mais rien ça veut à la fois tout dire et rien dire, et vu que rien et beh on sait pas c’que ça veut dire, quand j’dis rien dire on sait pas non plus c’que j’veux dire : on appelle ça (rires) un cercle vicieux. Non mais, si on fout rien on est dans la flûte on l’voit bien, déjà l’écologie elle va flûter la Terre, enfin c’est surtout l’écologie et le progrès. Après les robots pour moi c’est pas bon du tout, parce que j’ai vu le documentaire sur Netflix que j’ai adoré qui s’appelle derrière nos écrans de fumée, qui parlait des algorithmes des réseaux sociaux. Mais ça nous bute hein ! Le pire c’est que je le sais mais j’arrive pas à.. (doser ?) après j’suis pas un gros consommateur. Là si en ce moment parce que je me fais vachement chier, j’ai quand même passé 5h à un moment sur Instagram. Alors il y avait beaucoup de temps où j’discutais mais quand même, c’est mon record j’crois. Mais sinon c’est flippant, et le pire c’est qu’ils savent pas comment les arrêter, mais le but c’est pas vraiment de les arrêter les algorithmes, c’est de les calmer (rires). Et en fait, ce que j’arrive pas à comprendre c’est qu’ils disent que les algorithmes se développent eux-mêmes, comme une conscience, du coup j’suis en mode « Bon là c’est.. » (rires). En fait, on dit « Quand les robots prendront le dessus sur les humains », mais ils l’ont déjà fait. Donc j’pense que les gens quand ils disent ça c’est « quand ils vont nous envahir », genre quand ils vont nous surpasser, et qu'ils pourront se déplacer comme nous. En fait là on parle des robots qui ont la forme d’un humain tu vois, ‘fin pour moi c’est ça que pensent les gens.
Moi : Pourquoi arrêter le progrès amènerait à un rien ?
Moi : Ahh ouaiiiis j’aimerais bien le voir, je le mets sur la liste.
youtube
Maxime : Bah ça amènerait à rien parce que, là on est d’accord on peut pas dire autrement nous sommes, dans, la flûte, j’adore ce mot, flûte ! Du caca d’accord ? Et vraiment ça se voit que ça mène à rien d’arrêter le progrès puisqu’on fout rien, donc si on est déjà dans la flûte et qu’on fout rien on reste dans la flûte.
Maxime : Ah oui par contre j’espère juste que t’es bien accrochée, 'fin moi ça m’a fait un truc. Bon après toi tu fais de la philo donc techniquement t’es une personne un peu forte, moi perso ça m’a fait flipper, mais j’ai trouvé ça passionnant. Sachant que y en a un c’est le créateur du bouton j’aime, le mec c’est la base de toute la flûte des réseau sociaux tu vois, alors qu’à la base ça partait que d’une bonne intention.
(J'apprends un peu plus tard que..
Moi : Oh ouais, j’vais le regarder ce soir vas-y ça a l’air vraiment bien.
Maxime : Surtout ce qui est bien dans ce documentaire, c'est qu'à un moment ça faisait un parallèle avec des acteurs qui jouent un peu les effets des réseaux sociaux. Alors moi il y en a je me suis pas trop reconnu dedans, genre moi j’suis pas le mec qui quand il reçoit pas beaucoup de likes est en mode “Moi les gens m’aiment pas”, j’m’en fous tu vois. Mais bref, ça montre un peu les dégats dans la famille, c’est trop bien.
Maxime : Et d’ailleurs ! Oh merci mon hypothalamus de me rappeler tout ça (rires) (bon ne faites pas attention à hypothalamus, je lui en avais parlé un peu plus tôt et je crois qu'il l'a mal compris, mais j'ai oublié de le corriger parce que j'étais trop concentrée). Parce que je voulais dire que le progrès, j’ai l’impression qu’on envisage pas tout ce qu’il y a derrière. Oui en fait c’est un peu ce que je disais tout à l’heure, on sait qu'à force de toujours vouloir progresser on va faire de la flûte et c’est déjà un peu le cas. Et j’crois que quand on fait un progrès on se rend pas compte de tout ce que ça peut engendrer, en fait j’me dis limite, quand on fait 'du progrès' il faudrait être parano et penser à tout ce qui va se passer derrière.
Moi : T’as tellement raison, des fois je me dis quand il y a des répercussions négatives suite à une invention, mais flûte pourquoi ils ne se sont pas posé la question de l’impact ?
Maxime : C’est l’argent ça rend fou.
Moi : En fait on a tendance surtout à prioriser ce qu’un élément pourrait nous apporter plutôt que ce qu’il pourrait nous enlever.
Maxime : Mais oui flûte effectivement, pourquoi on chercherait pas à enlever des choses pour que ce soit mieux et en faire peut-être d’autres meilleures, du coup on serait quasiment au même stade du progrès, 'fin on serait pas forcément plus évolués mais on serait évolués d’une autre façon.
Maxime : Ah on est pas du tout sur la même longueur d’ondes, ‘fin presque. Toi tu dis "faudrait plutôt qu’on pense à ce que que ça pourrait nous faire de mal", moi j’pensais à nous enlever pour que finalement ce soit mieux, faire un truc qui va détruire quelque chose qu’on a fait, qu’on pense être mieux alors que c’est pas le cas.
Moi : Je n'ai pas compris :[.
Moi : Ouf c'est bon je crois, attends.
Moi : Alors il faudrait remplacer ce qui est malsain, c’est-à-dire bénéfique pour notre satisfaction et mauvais pour tout un tas de choses, par des choses uniquement bénéfiques, dont l’impact serait moindre ?
Maxime : Oui même si du coup, uniquement bénéfique ça n’existe pas.
Moi : Ouioui j’aurais voulu enlever le ‘uniquement’
Maxime : En fait c’est pas tant que l’impact serait moindre, c’est que l’impact il est anticipé finalement, qu’on a pensé à tout au préalable, peut-être même avant d’avoir fait le progrès quoi. Oui du coup c’est ça, c’est que l’impact serait moindre mais pour que l’impact soit moindre il faut que les gens ils y pensent avant et qu’ils y repensent à chaque fois qu’ils avancent dans ce progrès en fait.
Moi : Le réel progrès c’est donc, celui qui est anticipé par son moindre impact futur pour une optimisation maximale au risque de courir à notre perte.
Maxime : Oui ! Flûte oui c’est ça ! ‘Fin pour moi en tout cas.
Maxime : Attends quoi, ah nan attends, pas du tout.
Moi : Ah lol, dis.
Maxime : Nan en gros, le réel progrès c’est justement comme j’te dis ce qui anticipé par son moindre impact futur mais surtout, pas pour une optimisation maximale justement, ‘fin une optimisation maximale mais sans que ça courre à notre perte. Il y a bien un entre deux c’est comme pour tout, simplement y a des gens qui sont trop gourmands en fait.
Moi : Mince j’l’ai p’t-être mal dit mais c’est c’que j’voulais dire, tu remplaces le ‘au’ par ‘sans’
Maxime : Oui alors oui du coup c’est exactement ça.
Moi : Trop bien tu m’as gv aidée !!!!
Maxime : Oh mais j’suis trop fier de t’avoir aidée. Non mais merci ces compliments là c’est incroyable. Moi aussi j’suis grave content attends, en plus là j’ai mis tout mon cœur hein j’me suis bien investi là, là j’suis au top !
(trop mimi lol c'est vrai qu'on était à fond)
Moi : J’ai exactement ce que je cherchais.
Moi : Même si je ne savais pas réellement ce que je cherchais tu me diras mais c’est ça.
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Claire gilets jaunes AU fic 🦺
Hey guys... I’m so sorry this is the first thing I write when I come back dbhedjdheudh
It’s a joke fic... IN FRENCH!!!
Claire invites her friends to her parents' villa in France but at the same time, protests start in the streets of Paris.
Normally, my vocabulary should be more developed in French so let’s see how that turns out 😂
(If you guys don’t know what "gilets jaunes" are... look it up, especially on youtube ajvrhdjrhhfhdhd)
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Cela faisait déjà quelques jours maintenant que Claire avait invité ses amis dans la villa de ses parents, située dans la banlieue parisienne. Ils en avaient également près de la mer méditerranée, à Marseille et Nice, mais la majorité du groupe a voté pour un séjour à Paris. Claire attendait impatiemment le reste du groupe, elle avait bien sûr envoyé des majordomes et chauffeurs à l’aéroport pour les derniers arrivants: Karolina et Tegan. Tyler surtout, se tortillait, excité de revoir son meilleur ami malgré le fait que cela ne faisait que quelques semaines qu’ils ne s’étaient plus vus. Scholar et Alistair de leur côté étaient plutôt nerveux, ils savaient que le reste du groupe a voté pour Paris seulement parce qu’ils n’y avaient jamais été. Karolina elle, il n’y avait pas de doute, était enragée à l’idée de passer une semaine dans la région de l'île-de-France au lieu de la côte d’Azur. Et en effet, elle à remis ses idées sur la table en arrivant... même si tout le monde savait déjà exactement ce qu’elle pensait.
"J’arrive pas à CROIRE que vous avez voté pour Paris, c’est la ville la plus surcotée de l’Europe! Je sais que vous avez fait ça pour Alistair et Scholar mais vous abusez, on aurait pu être sous le soleil de juillet à Marseille et à la place on a quoi? Des rues qui sentent la pisse et une tour."
Tegan et Tyler se sont regardé... puis ils se sont souris d’un sourire qui ne dit rien qui aille. Tegan a attrapé sa sœur par ses bras et Tyler par ses jambes. Raquel, comprenant ce qui était en train de se passer, ouvra rapidement la porte du jardin. En un flash, Tegan et Tyler ont jeté Karolina dans la piscine. Les deux amis se tordaient de rire avant que Tyler se reprenne, Tegan lui, rigolait si fort qu’il faisait des bruits digne d’un dauphin.
"On s’excuse votre Altesse Karolina du Royaume de Prague. Mais puis-je dire que vous êtes incroyablement ravissante sous ce soleil de juillet?"
"Tyler, je te jure qu’un jour je vais te niquer ta-"
"Sssshhhh! Pas de gros mots jeune fille. Si tu restes calme je t’inviterait à San Francisco."
Ça a pris tout le sang-froid du monde à Karolina pour qu’elle se retienne de lui attraper la jambe et de le lancer dans la piscine à son tour. Elle savait que son mascara avait coulé, ces merdes ont toujours la mention "waterproof" mais ne le sont jamais. Par complicité, Neha se lança de son plein grès dans la piscine, éclaboussant Tegan et Tyler au passage. Après quelques minutes, elles se sont toutes les deux relevés, en direction de la salle de bain pour prendre une douche et se débarrasser de la puanteur insupportable du chlore. Pendant ce temps, Tyler mettait du Maître Gims sur son baffle.
"Woooooooo!!! Il faut qu’on se mette dans le mood français! Soyez pas timides!!! C’ÉTAIT UN PHÉNOMÈNE, ELLE N’ÉTAIT PAS HUMAINE, LE GENRE DE FEMME QUI CHANGE LE PLUS GRAND DÉLINQUENT EN GENTLEMEN-"
Il chantait assez bien les paroles, Tyler ne mentait pas quand il disait qu’il a un bon niveau en français. Claire s’est retenue de dire à Tyler que plus personne n’écoutait du Maître Gims ces derniers temps. Les chansons étaient aussi bien qu’avant mais comme tous les artistes, il avait déjà connu son moment de gloire. Maintenant les francophones n’écoutaient plus que Angèle, Niska et... non en fait Claire n’en était pas sûre non plus. Elle n’était pas du genre à suivre les médias, qui sait? Peut-être que Gims était revenu sur le devant de la scène et elle n’en avait aucune idée. Tout allait parfaitement bien avant qu'Axel tourne l’attention du groupe vers la télé que personne ne semblait regarder. Sur l’écran, il y avait une horde de gens qui lançait des pierres sur des voitures de police. Claire les reconnu tout de suite.
"Ah! C'est les gilets jaunes. Ils font la grève contre euh... Macron. Mais je sais pas trop ce qui se passe dans les détails, désolé..."
À ce moment précis, Neha et Karolina sont sorties de la douche. Est-ce qu’elles avaient pris la douche ensemble...? Qui sait. En tout cas, Karolina n’était pas ravie.
"Ah mais c'est super. Donc non seulement nous sommes à Paris mais en plus les rues seront pleines de manifestants? C’est merveilleux. J’aurai encore préféré aller à Bruxelles pour manger des gaufres sous la pluie."
Heureusement (ou malheureusement), Raquel eut une idée. Un petit peu à côté de la plaque mais merveilleuse quand même.
"Et si... on allait manifester aussi?"
Les yeux de Claire se sont illuminés, elle n’avait jamais osé le dire, mais au fond d’elle le sang d’une française bouillonnait de l’envie de tabasser la gueule de la police avec des cailloux. C'était pas très orthodoxe mais elle ne pouvait ignorer ses instincts naturels. La haine envers le gouvernement était gravé dans son ADN... oui, la France... ce pays magnifique où les gens au pouvoir se font décapiter.
"Oui!!! Enfin... Je veux dire... ça pourrait ��tre chouette. Si on marche à travers Paris avec le point de vue d’un touriste, ça va vite devenir un inconvénient. Mais si on décide de faire parti des manifestants... Ça pourrait non seulement aider le peuple français mais en plus on pourra profiter de notre séjour au maximum!!!"
Vue le ton qu’elle prenait, c'était clair que Claire s’en battait les couilles du peuple. Elle voulait juste péter la gueule d’un policier. Tadashi n’était cependant pas convaincu de cette idée. Il a donc demandé de faire un vote à main levé et bien sûr, la majorité était pour.
"Bon... Je vois que vous voulez absolument foutre la merde partout où vous allez donc je veux bien mettre un gilet jaune mais je refuse de participer à la grève. Je resterai derrière la foule."
Ne perdant pas de temps, Axel lui rétorqua son commentaire comme d’habitude.
"Et c'est toi qui dit ça, Tas-de-merde? Si je connais quelqu’un qui aime foutre la merde, c'est bien toi mon pote."
"Je suis pas ton "pote" Axel. Et non, je ne fous pas la merde, je vous tiens juste à carreaux. C'est tout."
"Ah ouais? Tu vas nous mettre des colles en France aussi?"
Si ça continue comme ça, c'est Tadashi qui va se faire exécuter. Son tempérament et son envie de maîtriser tout autour de lui pourrait ultimement mener à sa fin si il vivait en France.
"Enfin bref, si Tadachieur vient, tout le monde vient. Pas d’excuses."
Claire a demandé aux chauffeurs de les déposer non loin des Champs-Elysées, ils se sont facilement procurés des gilets jaunes, certains manifestants en donnaient même gratuitement. Quant aux Champs-Elysées... c'était le carnage. Des milliers de gens qui se lancent sur les policiers, détruisent les panneaux, les lampadaires, les voitures, tout. Du coin de l’œil, il y avait parfois des explosions non loin de l’avenue. Dans la folie du moment, Claire et ses amis se sont mis au boulot.
Tegan montait sur des lampadaires avec l’aide des ouvriers qui manifestaient, ils avaient des camions et des échelles. Il prenait des photos de la pagaille et quand il est redescendu, il a hacké quelques sites du gouvernement français, il y mettait les photos qu’il a pris avec le hashtag "PoliceLivesDon’tMatter."
Tyler pendant ce temps, est devenu ami avec des artistes de rues, il commença à taguer des belles grosses bites sur les murs des bâtiments.
Karolina et Neha rentraient illégalement dans des bâtiment à travers les vitres cassées pour admirer les architectures haussmanniennes. Elles ont commencé à prendre des photos pour leurs instagrams avec leurs gilets jaunes. Karolina s’est accroupie sur une des photos, prenant la pose stéréotypée des barakis slaves.
Axel avait emprunté une guitare et un micro à l’un des manifestant, il chantait "AUXXXXX CHAMPS-ELYSÉÉÉÉES!!!" du haut d’une voiture comme un dingue. Des centaines de personnes l’ont rejoint. Ce concert improvisé était finalement devenu la chanson des gilets jaune.
Ellie, avec l’assistance de quelques ouvriers, avait réussi à mettre en panne les voitures des policiers. Elle a ensuite rejoint le tas de gens en lançant des pierres sur les voitures immobiles. Les manifestants étaient très contents de son intervention, ils l’ont alors porté sur leurs épaules pour qu’elle puisse mieux lancer les pierres. Ils pensaient sûrement que c'était une enfant de 12 ans mais qu’importe...
Alistair et Raquel utilisaient leurs arts martiaux sur les policiers. C'était enfin temps de voir si ces techniques fonctionnent dans une vraie bagarre. Coach D avait une fois dit "n’utilisez pas votre force dans un combat sans un arbitre" mais il avait TORT. Péter la gueule d’un policier était bien mieux que de protéger des valeurs inutiles.
Scholar de son côté ne savait pas trop quoi faire alors elle filmait la scène du haut d’un bâtiment pour envoyer la vidéo à son père et ses amis. Elle y faisait ses propres commentaires, surtout quand elle zoomait sur le match de Raquel et Alistair contre les policiers français.
"Du taekwondo?! Non, du judo!?!? AAAAAHH! C’EST DU MMA!!!"
Tadashi regardait la scène partir en flammes... littéralement. Il voulait appeler la police mais le seul problème était que la police était DÉJÀ là. Ils étaient impuissants devant la rage du peuple, c'était un combat perdu d’avance... Et puis merde. Tadashi est rentré dans des supermarchés ravagés, voulant vider les caisses. Un petit cambriolage n’a jamais fait de mal a personne.
Sortant d’un des bâtiments en feu, c'était Claire avec une bouteille d’alcool et des allumettes. Malheureusement, elle ne savait pas où se procurer des bouteilles d’essence. Elle en demanda plusieurs à un de ses majordomes. Claire s’est trouvée un nouveau passe-temps favori: provoquer des incendies!!! Voir les bâtiments partir en flammes lui donnait l’impression d’être en 1789, la révolution française! Wow! Un moment historique était en train de se produire devant ses yeux! Bientôt des véhicules avec le logo de "France 24" sont venus sur place pour filmer ce chaos. Ils étaient sûrement en direct. Claire s’avança d’un pas décidé vers la femme qui parlait devant la caméra et elle lui arracha le micro des mains.
"HÉ MACRON TU M’ENTENDS? APRÈS AVOIR BAISÉ TA COUGUAR DE PROF TU BAISES LA FRANCE MAINTENANT?! TU VAS VOIR ON VA T’ENCULER MON POTE. T'AURAS TELLEMENT MAL AU CUL QUE TU POURRAS PLUS DE RELEVER À CAUSE DES RECTORRAGIES."
Claire renda poliment le micro à la femme qui était dans un état second après s’étre faite niqué les tympans.
"J’adore votre manteau! Vous l’avez acheté à H&M?"
"Non... À Bershka..."
Claire s’aperçu du fait que ses majordomes revenaient avec des bidons d’essences et elle s’éclipsa aussitôt.
"Woah! C’est merveilleux. Passez une bonne journée!"
Il était peut-être grand temps d’aller brûler la Mairie.
#sweet elite#se#main 10#claire durand#fanfics#I’m so sorry guys#(no I’m not 😂)#there will most likely be some mistakes here and there because I didn’t triple check my writing#gilets jaunes AU
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Cher Personne,
Mourir n'est pas la pire des choses qui puisse arriver à un homme. Tu vois, je suis mort depuis trois jours, et depuis trois jours, j'ai enfin trouvé la paix. Tu m'as souvent dit que ma vie ne tenait qu'à un fil. Désormais, c'est la tienne qui ne tient qu'à un fil. Et ils sont nombreux ceux qui veulent te le trancher, ce fil. Mais tu aimes le risque, c'est ta façon de te sentir en vie et c'est ça la différence entre nous : moi, quand je voyais venir une sale affaire, j'essayais de l'éviter. Pas toi. Si tu n'as pas une sale affaire à te mettre sous la dent, tu t'en inventes une et après l'avoir liquidée, tu en abandonnes le mérite à un autre, comme ça, tu peux continuer à être toi-même, c'est-à-dire personne. C'est astucieux.
Mais cette fois tu as joué gros, et ça en fait déjà quelques-uns qui savent que tu es quelqu'un. Tu finiras donc par te faire un nom toi aussi et alors là, tu auras de moins en moins de temps pour jouer. Ce sera de plus en plus dur. Et, un jour, tu rencontreras un homme qui se sera mis dans la tête de te faire entrer dans l'Histoire. À ce stade, pour redevenir personne, il n'y a qu'un moyen : mourir.
Dorénavant, tu devras chausser mes éperons et ce ne sera pas toujours drôle. Essaye pourtant de retrouver un peu de ces rêves qui nous habitaient, nous autres, de l'ancienne génération. Même si tu t'en moques avec ta fantaisie habituelle, nous t'en serons reconnaissants. Au fond, on était des sentimentaux.
En ce temps, l'Ouest était désert, immense, sans frontières. On croyait tout résoudre face à face d'un coup de revolver, on n'y rencontrait jamais deux fois la même personne. Et puis, tu es arrivé. Il est devenu petit, grouillant, encombré de gens qui ne peuvent plus s'éviter.
Mais si tu peux encore te promener en attrapant des mouches, c'est parce qu'il y a eu des hommes comme moi, des hommes qui finissent dans les livres d'histoire, pour inspirer ceux qui ont besoin de croire en quelque chose, comme tu dis. Dépêche-toi de t'amuser, parce que ça ne durera plus bien longtemps. Le pays s'est développé et il a changé. Je ne le reconnais plus. Je m'y sens déjà étranger. Le pire, c'est que même la violence a changé. Elle s'est organisée. Un coup de revolver ne suffit plus, mais tu le sais déjà, car c'est ton siècle, ce n'est plus le mien.
À propos, j'ai trouvé la morale de la fable que ton grand-père racontait, celle du petit oiseau que la vache avait recouvert de merde pour le tenir au chaud et que le coyote a sorti et croqué. C'est la morale des temps nouveaux. Ceux qui te mettent dans la merde ne le font pas toujours pour ton malheur, et ceux qui t'en sortent ne le font pas toujours pour ton bonheur. Mais surtout ceci : quand tu es dans la merde, tais-toi.
C'est pour ça qu'un type comme moi doit disparaître. Ton idée d'un duel truqué était bien la marque de ces temps nouveaux. C'était le moyen le plus élégant de me faire quitter l'Ouest. D'ailleurs, je suis fatigué, car il n'est pas vrai que les années produisent des sages, elles ne produisent que des vieillards. Il est vrai qu'on peut aussi être comme toi : jeune en nombre d'années et vieux en nombre d'heures. Oui, je débite des phrases pompeuses, mais c'est ta faute : comment parler autrement quand on est devenu un monument historique ?
Je te souhaite de rencontrer un de ces êtres que l'on ne rencontre jamais ou presque jamais. Ainsi, vous pourrez faire un bout de chemin ensemble. Pour moi, il est difficile que le miracle se reproduise. La distance rend l'amitié plus chère, et l'absence la rend plus douce. Mais depuis trois jours que je ne t'ai pas vu, tu commences à me manquer.
Bon, à présent je dois te quitter. Et bien que tu sois le roi des fumistes et le prince des emmerdeurs, merci pour tout.
Ah ! J'oubliais : quand tu vas chez le barbier, assure-toi que sous son tablier, il y ait toujours un homme du métier.
Jack .
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Fanfiction française Helluva boss (Blitzø x Stolas)
Le contrat
Comment avait-il pu me trahir ? Lui, mon fidèle employé; Que je considère comme la chair de ma chair ! Je comptais même, lui offrir une promotion pour son prestigieux travail ! Zéro multiplié par deux, c'est énorme ! Cela fait deux zéros !
Comment a-t-il pu, me jeter dans la gueule du piaf ? Il m'a vendu ! Cela, lui plaît-il de blesser mon égo ?
«-MOXXIE !», hurlai-je tel un méchant de film, tandis que le carrosse, m'emmenait dans l'enfer des enfers.
Je voyais Loona de loin, me filmer au lieu de venir m'aider. Elle est tellement choupie ! Les mauvaises herbes grandissent trop vite !
Je continuais donc de m'extasier sur ma fille adoptive, quand le cachot de la mort, me largua enfin, d'un grand coup de pied. Attendez, cette chose était vivante ? J'étais dans quelqu'un ? J'ai besoin d'une douche.
Je me redressai afin de dépoussiérer ma tenue et alors, que je pensais qu'il ne pouvait pas arriver pire que de se faire vomir par un truc vivant, je vis ses pattes. Mon regard croisa alors le sien. Il semblait, très ravi de me voir. Sa queue, s'agitait dans tous les sens. Ou plutôt, ses queues ? C'est bon, j'ai la gerbe.
«-Blitzy. Je suis content que tu es accepté de venir à notre rendez-vous. Je me sentais, si seul !», dit-il en roucoulant et en penchant la tête vers moi, tordant son cou par la même occasion. Flippant.
Je reculai d'un pas et le pointai du doigt, indigné:
«-Ce n'est pas un rencard ! Et, ça ne fait pas partie de notre contrat !
-Et bien, si. Tu n'avais qu'à le lire avant de signer, Blitzy chéri.»
A ses mots, il sortit le contrat d'une de ses poches et me le tendit. Je lui pris des mains, agacé avant de voir qu'il avait raison. Je m'étais engagé à avoir trois rencards avec lui, par semaine. Merde, je me suis fait pigeonner.
«-Un contrat, est un contrat.», me dit-il en prenant mon bras.
Je grommellai. Heureusement, que ce livre en valait le coup. J'espérais juste qu'il ne me demande pas de coucher avec lui, en prenant le prétexte de:
«C'est sur le contrat, Blitzy chéri. Il faut lui obéir.», pensai-je en imitant ses mimiques de hibou dépravé.
Le susnommé, me tira alors avec lui. Je n'avais d'autre choix, que de le suivre. Peut être, passerai-je un bon moment ?
Il s'arrêta dans une allée de jardin, couvertes de pétales de roses de diverses couleurs. Je sentais déjà, le coup venir et tenta de m'extirper de son emprise:
«-Non, non, non !», n'arrêtai-je pas d'hurler, tentant de fuir.
Cependant, le prince à tête de moineau, ne l'entendait pas de cette manière.
Il me fixa de ses yeux vermeils et globuleux dénués de pupilles, avant de me traîner jusqu'à un kiosque fait de ronces entrelacées. Je fermai les yeux, priant pour moi-même qu'il n'ait pas préparé de jeu dangereux comme la dernière fois. Je ne suis plus aussi souple qu'avant.
Il finit par me jeter au sol, non sans délicatesse. J'avais dû, l'énerver un peu. C'est vrai, que cela fait longtemps que je l'évite. Il doit être en manque. Oh non, il est en manque !
J'ouvris violemment les yeux, espérant trouver rapidement un moyen de m'enfuir, quand mon regard tomba simplement, sur un théâtre de marionnettes. Une des petites poupées de chiffon, ressemblait trait pour trait, à ma petite Loony. Mon coeur commença à fondre. J'étais tellement attendri. Il y en envie une de Millie, de ce traître de Moxxie et une de Stolas.
Je me retournais vers sa grande version, des étoiles dans les yeux. Mes larmes commencèrent à monter, à la vue du petit être qu'il avait entre les ailes. C'était une version minuscule de moi. Adorable, comme moi.
Il tentait de la finir, le fil rouge dans le bec, concentré sur le désir de retranscrire mon aisance, dans ce tissu sans vie. C'était tellement… Tellement… C'est quoi le mot, déjà ? Mignon ! Oui, je le trouvais mignon. Mignonne ! La marionnette est mignonne !
Le regard de Stolas, vont se poser sur moi, interrogateur. Je m'agitai seul, tentant de chasser les pensées qui me venaient à l'esprit. Je me ravisai et le regardai, telle une écolière devant le garçon qui l'attire:
«-Merci. Elles sont très belles.», dis-je avec une petite voix.
Il esquissa un sourire et reprit la couture de Blitzø, numéro deux. Devrais-je, l'embrasser sur la joue pour le remercier ? Cette pensée, me fit rougir. Je rougis ?! Moi, l'incroyable Blitzø ?! Non, non, non et non !
«- AH !»
Je pris ma tête dans mes mains. Je deviens fou. Je deviens fou ! Ce piaf, va me rendre taré !
C'est ce moment-là, qu'il choisit pour venir m'entourer de ses ailes et caresser mon dos. Je ne savais plus où me mettre. J'avais honte. Honte d'être faible à ces petites intentions. Honte d'être chamboulé par cela. Mais surtout, honte d'apprécier cet instant.
«Oh, mon petit Blitzy, notre premier rendez-vous te fait stresser ?», dit-il d'une douce voix.
Je hochais la tête, pour lui dire oui et l'enfuis dans son plumage. C'est bon, d'avoir quelqu'un qui se préoccupe de vous même en enfer; D'être cajoler; De se sentir aimer.
«-Blitzy, dévore mon plumage ! Fais-moi hurler comme toutes ses chiennes ! Transforme-moi en fontaine vivante !»
Sauf, que le naturel finit toujours par revenir au galop.
«-Stolas, votre succulente majesté. Cette idée me plaît mais, vous vous êtes donné tellement de mal pour faire ces marionnettes. N'avez-vous pas, un spectacle à me présenter ? J'ai tellement hâte de le voir !», lui susurrai-je abusant de la technique des yeux de chaton.
Il finit par accepter et me déposa sur un coussin bleu devant le théâtre. Un petit panier était disposé à côté de moi, rempli d'amuse-gueules. Il y en a même en forme de cheval ! Connaît-il, tous mes points faibles ? J'espère qu'il ne m'espionne pas. C'est stupide. Ou pas ? Ah ! Calme-toi, Blitzy ! Je commence à m'appeler par son surnom. C'est bon, je suis perdu.
Je respirai un bout coup, avant de revenir poser mes yeux vers lui. Je voyais sa queue et ses pattes, dépasser de derrière le théâtre. Je pouvais percevoir sa joie, à la vue de son arrière remuer frénétiquement. Je me mis à sourire légèrement. Peut être, que ces rencards ne seraient pas ennuyeux, finalement. Puis, s'il me demande des choses étranges, je n'aurai qu'à m'enfuir. Le temps qu'il ne met pas la corde au cul, je resterai libre. Cela ne fait pas partie du contrat, n'est-ce-pas ?
Quelques jours plus tard :
«-Alors, monsieur, votre rendez-vous s'est bien passé ?
-La routine. Deux grands hommes, parlant de tout et de rien.
-C'est pour ça que t'es rentré en pleurant comme une fillette, en tenant une poupée à ton effigie ?»
Offusqué, je me retournai vers ma fille:
«-Excuse-moi d'être touché par une pièce de théâtre de très bon goût !
-Oh !»
Millie me regardait, avec de grands yeux attendris et les mains jointes comme si elle venait de voir où d'entendre, la plus belle chose au monde.
«-Il vous a fait une pièce rien que pour vous ? Que c'est romantique !», renchérit-elle en faisant son petit rire.
La louve lâcha son téléphone pour me fixer du regard. Je me sentais épier. Aucun moyen de fuir. Où sont les araignées, quand on a besoin d'elle ?
Puis, soudain, tel une sauveuse survenue des entrailles des enfers, Millie reprit la parole en gloussant :
«-J'ai hâte d'assister aux mariages !
-Mais, il n'y aura pas de mariage.»
Nous commençâmes à nous regarder, comme deux ahuris qui ignoraient dans quelle conversation, ils s'étaient lancés.
«-Mais, c'est marqué dans votre contrat. Vous devez vous marier.», me dit-elle, d'un air doucement sérieux.
C'est une blague ? Non, non.
J'allai dans mon bureau, chercher dans la poubelle le contrat que j'avais signé avec cet imbécile d'oiseau, puis me mis enfin à le lire pour la première fois.
En effet, Millie avait raison. Tout en bas et en petit caractère, était écrit que les personnes ayant passées ce contrat devaient se marier pour qu'il soit valide.
Un rire passa ma gorge, en même temps que je déchirais le contrat qui réapparue aussitôt.
Je sortis alors de mon bureau, riant toujours à gorge déployée. Puis, je me mis à courir dans la couloir:
«-AH ! C'EST UN CAUCHEMAR !», hurlai-je en me jetant par la fenêtre, cassant le carreau sous mon passage.
Moxxie hurla quelque chose mais je ne l'entendis pas bien. De toute façon, je n'écoute pas les traitres. Loona me prit encore en vidéo. J'imagine que c'est pour dire à tous ses amis à quel point, je suis drôle et génial ! Puis, elle affirma que j'étais une tsundere. C'est quoi, une tsundere ?
Peu importe, je dois partir loin d'ici. Il ne doit pas me trouver. Il ne doit pas me trouver !
Ils vont me manquer mais c'est pour leur bien. Puis, Moxxie prendrait goût à la royauté, ce n'est pas bon pour lui. Ils ont l'air de tellement s'ennuyer que la présence de n'importe qui, les satisfait. Comme s'ils avaient besoin d'un bouffon. Je riais, jusqu'à me rendre compte de quelque chose. Et si, c'était moi le bouffon ? Non, je suis venu le voir en premier ! Pour le bouquin. Pour ce fameux livre qui m'a valu ce contrat à la con ! Du calme, Blitzø. Du calme. Il ne t'aura pas. Puis, tu n'as pas envie d'être engagé dans un ménage à trois. C'est l'enfer ici, mais même. C'est pas être des amis avec bénéfice, ou même des amants. On est pas amants, n'est-ce-pas ?
Ainsi, je partis, cette question tournant en boucle dans mon esprit. Jusqu'à ce que, fatigué, je m'écroule dans une ruelle et me réveille au côté de ce sordide oiseau qui compte me passer la corde au cou.
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Les Chroniques de Livaï #464 ~ LA LIBERTE COMMENCE OU FINIT L'IGNORANCE (mars 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
Je mets la dernière touche à mon rapport de la nuit. Si je tarde trop, Erwin sera plus dans son bureau et je serais obligé de lui courir après le reste de la journée. Il veut aller démarcher de nouveaux donateurs au plus vite et je me doute qu'il va pas s'assoir sur une journée aussi radieuse.
Je laisse l'encre sécher en ouvrant la fenêtre près de mon bureau. Cet air frais est agréable ; je me sens poisseux depuis plusieurs heures. Il a fallu calmer les gens mais aussi assurer la distribution dans le calme, et s'assurer que tout le monde retournait dormir sans faire d'histoire. Ca nous a pris pas mal de temps et mes gars sont retournés se coucher alors que la nuit finissait. Ils auront une permission pour aujourd'hui pour leur peine, qu'ils restent au pieu.
Peut-être que la garnison va arrêter de nous asticoter après ça. Hannes m'a assuré qu'il ne tolérerait plus ça dans ses rangs, mais faut pas compter que tout le monde suive les ordres. Il m'a conseillé de lui rapporter toute écart de ce genre, mais franchement j'ai autre chose à faire que moucharder. Il faut quand même que j'en parle à Erwin parce que ça plombe le moral de nos soldats.
J'enfile ma veste vite fait et traverse le couloir qui sépare nos quartiers - je constate que le ménage doit déjà être refait, ttcch -, puis frappe à sa porte. Heureusement, il est là. J'entre sans attendre et remarque qu'il n'y a personne dans la pièce. Un bruit d'eau à côté m'indique où il est. Je m'adosse à l'entrée de sa salle de bain, et lui fait signe avec mes parchemins dans le reflet du miroir. Il continue de s'aplatir les cheveux avec son gel préféré - celui dont l'odeur est pas trop désagréable -, et m'indique qu'il a presque fini. Je vois ça ; rasé de près, en tenue civile, les cheveux encore plus plaqués... Je me doutais bien qu'il sortirait aujourd'hui.
T'as eu vent de ce qui s'est passé cette nuit ? Il se lave les mains dans la bassine et les essuie avant de se tourner vers moi pour prendre mon rapport. Comme d'habitude il me demande un petit résumé de vive voix. Disons que ça barde vraiment maintenant, les réfugiés sont devenus intenables. J'ai réussi à les calmer mais... Erwin me regarde avec des yeux ronds, l'air franchement surpris, ce qui lui ressemble pas du tout, et je me retiens de rire nerveusement. Ouais, je leur ai parlé, y a quoi de bizarre ? Je sais, j'aime pas faire ça d'habitude mais je me suis dit qu'au moins je savais ce qu'ils vivaient et je trouverais le bon ton pour leur faire comprendre de rester calmes. La garnison était débordée... Mike est venu aussi. A deux, on leur a peut-être... rendu un peu de confiance en l'avenir, j'sais pas... Un petit incendie s'est déclaré mais nos vaillants soldats l'ont éteint à temps. Par contre les réserves de bouffe de Trost vont avoir besoin d'être regarnies bientôt. Hannes s'en occupe.
Erwin lit tout en m'écoutant et je me demande alors si ça le met de travers que j'ai agi sans ordres. Il semble lire dans mes pensées et annonce que j'ai bien fait de prendre cette initiative seul car cela aurait pu vraiment mal tourner. Ouais, t'imagines, si les militaires avaient fini par tabasser cette foule ? Le scandale... Enfin bon, c'est réglé, et t'as pu dormir sur tes deux oreilles quand même. Mais on peut envisager que d'autres émeutes comme ça éclatent dans les autres districts. Erwin m'informe que c'est déjà le cas, notamment à Karanes et Krolva. Merde... Je m'écroule dans le canapé et fixe le sol à mes pieds.
Il faut vraiment qu'on se bouge le cul. Y a que nous qui pouvons faire quelque chose. Il faut reprendre les territoires occupés ou on va tous se bouffer les uns les autres ! Erwin me répond qu'il y travaille mais qu'il attend aussi les décisions des parlementaires suite à son entretien avec Zackley. Ils prennent tous leur temps, ces richards ! On peut pas juste attendre qu'ils décident quoi que ce soit ! Et sans vouloir te commander, faudrait qu'on retourne en expédition ce mois-ci. Les autres régiments ont rien compris à notre dernière sortie, et je te fais grâce des sobriquets dont ils nous affublent - toi particulièrement. Je sais que tu te fous de ce que les gens pensent de toi, mais nos plus jeunes soldats ont pas cette indifférence, ils le vivent mal. Ces trouducs savent rien de ce qu'on prépare et ça les rend cons.
Erwin semble concerné par ce que je lui dis et me révèle qu'il a déjà prévu une nouvelle sortie, près de la Forêt des Arbres Géants, afin de voir si on peut pas sécuriser un avant-poste là-bas. Je croyais que tu envisageais de passer par le fleuve... Oui, qu'il répond, mais on est pas à l'abri d'un refus alors il faut prévoir à l'avance. Bonne idée. C'est pas si loin du Mur Rose mais suffisamment pour que les commères viennent pas nous espionner. Tu envisages ça quand ? Je remarque de nouveau ses vêtements de ville... Quand tu auras réussi à soutirer assez de fric aux richards, je vois. Bon plan. Si tu veux mon aide, je peux...
Erwin paraît interloqué pour la deuxième fois de la journée. J'aime provoquer ça chez lui. Je me disais ça parce que, après cette nuit, je me suis vraiment rendu compte de ma popularité. C'est pas qu'elle m'enchante mais si elle peut être utile... Et puis, je m'emmerde, faut bien le dire. Il répond qu'il préfère me savoir ici pour gérer les troupes et leur moral ; Mike sera aussi chargé de leur concocter des entraînements un peu divertissants. Tu veux dire comme quand la bigleuse est partie voler sur le QGR, l'autre jour ? J'ai bien remarqué que tu l'as à peine punie, finalement c'était pas une si mauvaise idée, ça change de l'ordinaire. Mais si on veut pas embêter les honnêtes citoyens, on peut aller faire ça dans Trost-Sud.
Ouais, je cherche un truc à faire. Mes gars trouvent le temps long et passer leurs journées avec des connards qui les insultent, tu comprends... Erwin me regarde malicieusement en mettant sa veste. Il m'informe que c'est bientôt l'anniversaire d'un de mes subordonnés et je peux toujours faire quelque chose pour fêter ça. Ah ? Mais comment tu sais ça, toi, tu potasses leurs profils tous les jours ?! Désolé, je peux pas me souvenir de toutes ces dates, j'ai vécu sans presque toute ma vie ! Je me souviens déjà à peine de la tienne, de celle de la bigleuse ou de Mike... Et franchement, ça m'intéresse pas vraiment de les retenir. Bon, c'est qui ?
Il me répond que c'est Nadja. Ah oui ? Eh, mais du coup je me demande si c'est pour ça que... Non, oublie, je pense tout haut. Erwin me conseille d'emmener mon escouade en excursion quelque part, un endroit inédit. T'as une idée ? Il me propose la capitale. Claus est le seul à y être allé mais ça reste un genre de rêve inaccessible pour les autres. Mouais, pourquoi pas. Et puis je pourrais leur faire visiter puisque je connais maintenant. Y a ce salon de thé...
Erwin est fin prêt et attend que je l'accompagne dans le couloir avant de refermer. T'es sûr que tu veux pas que je vienne ? J'peux m'habiller vite... Il refuse catégoriquement et je le soupçonne presque de cacher quelque chose sur sa véritable destination. Bah, après tout c'est pas mes oignons, tu vis ta vie, hein. Mais dis-moi où tu vas. Si jamais il y a des problèmes, qu'on sache quand même... Il se rend dans le quartier nord d'Ehrmich. T'en as au moins pour la journée, quoi.
On va essayer de trouver de quoi s'occuper en attendant que tu reviennes avec des chèques pleins les poches. Tiens, j'ai une idée pour commencer. File-moi tes clefs, j'vais prendre un bain. Après cette nuit, j'ai besoin de ça. J'espère que t'as laissé de l'eau !
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French translation from this story / prompt ( @fyoriginalstories pardon mais je risque de pas mal spammer ^^’)
Johan était installé dans le canapé en cuir chez Léonie. La journée a été difficile aujourd'hui : Dorian n'était pas là ; Lionel, son patron, était d'une humeur irritable et il a dû se disputer pendant une putain d'heure avec un client ennuyeux parce que ce dernier voulait un modèle de guitare que le magasin n'avait plus en stock. Bref, le type de journée que Johan aurait préféré éviter en restant chez lui, sous la couette avec les écouteurs vissés aux oreilles.
Mais le travail, c'est le travail ; les factures n'allaient pas se payer toutes seules.
Souvent, il rend visite à Léonie après le travail soit pour bavarder, soit pour travailler sur leur musique. Mais aujourd'hui, il avait besoin d'être avec elle … Désormais, il attendait dans le salon, perdu dans ses pensées.
Il revenait à la réalité lorsqu'il entendit Léonie arriver dans le salon avec deux mugs fumants dans chaque main : un de café noir pour Johan et un de thé au jasmin pour elle. Elle lui donna le sien et s'asseyait à côté de lui.
« Dis-moi tout. » dit-elle en maintenant fortement son mug entre ses mains.
Johan sirotait une gorgée de son café. «Journée chiante. Dit-il d'un ton impassible. Comme j'te l'ai dit, Lionel était énervé parce que Dorian n'était pas là, et j'ai dû faire face à un connard qu'a fait un scandale parce qu'on avait pas sa putain de guitare - »
« J't'ai demandé de tout me dire. » dit Léonie en buvant une gorgée de son thé.
« Bah quoi ? J'te dis tout. » protesta Johan.
Léonie soupira. Après avoir bu encore un peu de son thé, elle posait le mug sur la table basse. « Johan, ont-ils recommencés ? » demanda-t-elle sévèrement.
Merde, elle est perspicace. Bien évidemment, ils se connaissent depuis tout petits et se voient presque tous les jours ; désormais ils se connaissent par cœur. Ils ont recommencés depuis deux putains de nuits. Johan préférait encore rester éveillé toute la nuit comme il est habitué plutôt que de les affronter.
Le jeune homme bu encore des gorgées de son café avant de le poser sur la table, à côté du mug de Léonie. Il avait perdu contre sa meilleure amie, il ne pouvait plus le lui cacher.
« Oui. » admit-il en soupirant.
Léonie se sentait mal pour son meilleur ami, elle détestait le voir ainsi. Elle replia ses jambes sur le sofa. « Depuis combien de jours ? » demanda-t-elle.
Les cauchemars. C'étaient eux qui pouvait briser l'esprit de Johan, lui donner de véritables attaques de panique. Heureusement, il y avait Orlando qui pouvait le réconforter et le calmer, mais ces cauchemars contribuaient toujours à accroître son angoisse. Il les haïssait.
« Deux jours. » dit-il. Puis il se laissa tomber en arrière sur le canapé. « Putain ! J'comprend pas pourquoi ils reviennent. » soupira-t-il de frustration.
« T'en as parlé à ta Mamie ? » demanda la jeune femme en essayant d'être la plus utile possible.
« Bien sûr que je l'ai fait. Dit Johan. Et pour être honnête, j'avais même pas besoin de le lui dire. » Il sourit amèrement.
Léonie savait parfaitement ce que le jeune homme pouvait ressentir lorsqu'il était dans ces périodes de cauchemars. Elle savait qu'il pouvait craquer à n'importe quel moment, et que ce ne serait pas un plaisir de le voir dans cet état. Elle l'avait déjà expérimenté plusieurs fois et, à chaque fois, se sentait tellement démunie …
La jeune femme ajusta ses lunettes. « Johan, tu peux pas rester comme ça. Tu le sais, chéri ? » dit-elle en lui caressant la joue.
« Je sais. » murmura Johan.
« Pourquoi ne vas-tu pas voir un médecin ? Peut-être qu'il pourrait t'aider avec … enfin, j'sais pas, avec une thérapie peut-être ? » proposa Léonie.
Johan se renfrogna. « J'ai déjà vu un psy depuis … d-depuis … Depuis ce jour. Marmonna-t-il la voix tremblante. Et j'veux pas passer le reste de ma maudite vie à me gaver de saloperies de médocs ! » crache-t-il violemment d'un coup.
« Je suis désolée Johan ! S'excusa Léonie, puis elle posa un main sur son épaule. Ah … J- C'était stupide de ma part. »
Le jeune homme se radoucit. « T'excuses pas, c'est pas de ta faute. » dit-il.
Soudain, il s'écroula contre sa meilleure amie pour rechercher du réconfort. Léonie l'enveloppa tendrement dans ses bras, le laissant se reposer contre son épaule.
« Qu'est-ce qui va pas chez moi, Léo ? Demanda désespérément Johan. Pourquoi j'peux pas être comme les autres ? Je veux dire, être normal. »
« Je ne sais pas, Jo. répondit Léonie en soupirant et elle lui caressa ses longs cheveux. Mais tout ce que je peux dire c'est que peut importe ce que tu es, je t'adore ainsi. »
Puis elle lui prend doucement le visage pour mieux voir ses yeux bicolores. « Non, tu n'es pas comme les autres, mais c'est pour ça que j'aime être avec toi. J'aime ta personnalité et tout ce que tu es, chéri. » ajouta-t-elle en souriant.
Johan lui rendit son sourire, sa meilleure amie a toujours les bons mots pour le faire sentir mieux. « Merci. » murmura-t-il.
Il la prit dans ses bras pour un chaleureux câlin, ce que Léonie lui rendit.
« Tu sais quoi ? Je me sens plus calme quand j'suis avec toi. » lui dit-il à l'oreille.
Léonie se mit soudain à rougir. « Alors je suis contente d'y contribuer. » gloussa-t-elle sans se moquer.
Les deux stoppèrent leur étreinte et se regardèrent dans les yeux. « Très bien, vu que te sens mieux maintenant, que penses-tu d'un bon film ? Proposa Léonie. Je viens d'acheter de nouveaux DVD au magasin rétro. J'ai pris Pretty Woman, Love Actually et Mamma Mia!. Lequel tu préfères ? Oh ! J'ai aussi acheté de la glace ! »
Johan gloussa. « Et bien, et bien, ce sont tous des films d'amour que t'as pris, Léo. D'accord, allons-y pour Mamma Mia ! »
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