#enterrer la lune
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Enterrer la lune
Enterrer la lune Dans le village de Latika, situé dans l’Inde rural, il n’y a pas de toilettes pour les femmes. Alors, tout ce qui a trait à ce besoin du corps est à la fois un tabou et une épreuve. Les besoins, c’est uniquement le soir, dans un champ qui y est dédié. Un champ dans lequel elles se retrouvent toutes, toutes les femmes du village. Et Latika prie chaque nuit pour que la lune ne se…
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#andrée poulin#droits des femmes#enterrer la lune#féminisme#héroïne#héroïnes#romans jeunesse#tranche de vie
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Camille Monfort, la légende du "Vampire de l'Amazonie" (1896).
En 1896, Belém s'enrichit en vendant le caoutchouc amazonien au monde entier, enrichissant du jour au lendemain les paysans qui construisent leurs riches demeures avec des matériaux venus d'Europe, tandis que leurs femmes et leurs filles envoient leurs vêtements se faire laver sur le vieux continent et importent de l'eau minérale de Londres pour leurs bains.
Le "Theatro da Paz" était le centre de la vie culturelle en Amazonie, avec des concerts d'artistes européens. Parmi eux, l'un d'entre eux attirait particulièrement l'attention du public, la belle chanteuse d'opéra française Camille Monfort (1869 - 1896), qui suscitait des désirs inavouables chez les riches seigneurs de la région, et une jalousie atroce chez ses épouses en raison de sa grande beauté.
Camille Monfort a également suscité l'indignation pour son comportement affranchi des conventions sociales de son époque. La légende raconte qu'on l'a vue, à moitié nue, danser dans les rues de Belém, alors qu'elle se rafraîchissait sous la pluie de l'après-midi, et la curiosité a également été attisée par ses promenades nocturnes solitaires, lorsqu'on l'a vue dans ses longues robes noires et fluides, sous la pleine lune, sur les rives du fleuve Guajará, vers l'Igarapé das Almas.
Bientôt, autour d'elle, des rumeurs se créent et des commentaires malveillants prennent vie. On disait qu'elle était l'amante de Francisco Bolonha (1872 - 1938), qui l'avait ramenée d'Europe, et qu'il la baignait avec de coûteux champagnes importés d'Europe, dans la baignoire de son manoir.
On disait aussi qu'elle avait été attaquée par le vampirisme à Londres, à cause de sa pâleur et de son apparence maladive, et qu'elle avait apporté ce grand mal à l'Amazonie, ayant une mystérieuse envie de boire du sang humain, au point d'hypnotiser les jeunes femmes avec sa voix lors de ses concerts, les faisant s'endormir dans sa loge, pour que la mystérieuse dame puisse leur atteindre le cou. Ce qui, curieusement, coïncidait avec des rapports d'évanouissements dans le théâtre pendant ses concerts, expliqués simplement comme un effet de la forte émotion que sa musique produisait dans les oreilles du public.
On disait aussi qu'elle avait le pouvoir de communiquer avec les morts et de matérialiser ses esprits dans des brumes éthérées denses de matériaux ectoplasmiques expulsés de son propre corps, lors de séances de médiumnité. Il s'agit sans aucun doute des premières manifestations en Amazonie de ce que l'on appellera plus tard le spiritisme, pratiqué dans des cultes mystérieux dans des palais de Belém, comme le Palacete Pinho.
À la fin de l'année 1896, une terrible épidémie de choléra ravagea la ville de Belém, faisant de Camille Monfort l'une de ses victimes, qui fut enterrée dans le cimetière de Soledade.
Aujourd'hui, sa tombe est toujours là, couverte de boue, de mousse et de feuilles sèches, sous un énorme manguier qui la fait plonger dans l'obscurité de son ombre, seulement éclairée par quelques rayons de soleil projetés à travers les feuilles vertes.
Il s'agit d'un mausolée néoclassique dont la porte est fermée par un vieux cadenas rouillé, d'où l'on peut voir un buste de femme en marbre blanc sur le large couvercle de la tombe abandonnée, et attachée au mur, une petite image encadrée d'une femme vêtue de noir.
Sur sa pierre tombale, on peut lire l'inscription :
« Ci-gît
Camille Marie Monfort (1869 - 1896)
La voix qui a charmé le monde ».
Mais certains affirment encore aujourd'hui que sa tombe est vide, que sa mort et son enterrement n'étaient rien d'autre qu'un acte visant à dissimuler son cas de vampirisme, et que Camille Monfort vit toujours en Europe, aujourd'hui à l'âge de 154 ans.
(L'image originale a été retouchée pour extraire les détails. Et non, ce n'est pas un téléphone portable qu'elle tient dans ses mains, mais un petit carnet).
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La BD francophone du jour est...
Date de parution en album : 1975
Numéro et série : n°5 des Yoko Tsuno
Pourquoi c'est une excellente BD :
Le style artistique. Roger Leloup est extrêmement pointilleux lorsqu'il s'agit des décors et des objets. Il a d'ailleurs travaillé pour Hergé et est à créditer pour la fusée dans Objectif Lune et On a marché sur la lune. S'il vous parle d'un avion de tel pays et de tel modèle de telle année, vous pouvez être sûrs qu'il en a dessiné le moindre boulon à la bonne place.
Les dialogues. Honnêtement j'ai lu ça quand j'avais genre neuf ans et de lire "s'ils enterrent leurs morts, ils peuvent les venger" m'a profondément marqué.
La science. J'ai passé un bac littéraire il fut un temps lointain, mais mon éducation scientifique s'est faite via Yoko Tsuno. Le fait que tout soit parfaitement possible et pourtant tellement osé et téméraire rend ces histoires géniales. Un mélange de cape et d'épées et de science fiction, mais à notre époque.
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Mythologie:LE DIEU APIS: Le dieu Apis,du grec Hape ou Hapi,le celebre taureau de Memphis,etait la divinite consacree a la lune,qui est a l'origine des autres cultes de divinites lunaires ayant eu cours par la suite dans la region mediterraneenne.Apis etait adore' en Egypte,probablement autour de 3000 avantJesus-Christ a' Memphis,ville presque entierement absorbee par la metropole du Caire.Le taureau ,noir fonce,avec une tache blanche sur lefront,une queue blanche et noireet le symbole de la lune croissante sur le cote' droit,vivait dans son temple soigne' par les pretres et les serviteurs;il mangeait dans des plats en or et donnait egalement des oracles lorsqu'on l'amenait dans un certain jardin ou' jouaient des enfants.Tous les ans,au debut des crues du Nil,se deroulait la fete sacree d'Apis.Elle durait 29 jours,la periode d'une lunaison.Comme le raconte Herodote,Apis etait presente au peuple orne de bijoux et escorte d'adolescents;les gens qui venaient le feter jetaient dans le Nil des objets d'or et d'argent en signe de sacrifice.En voyant Apis ainsi fete',les crocodiles devenaient tellement dociles que les gens pouvaient se baigner pres d'eux sans les craindre.La vie de chaque taureau divin etait limitee a' 25 ans.Celui qui ne mourrait pas etait tue' dansle plus grand secret et enterre en grande Pompe.Les obseques du taureau divin et les fetes pour l'etablissement du nouveau dieu Apis etaient une partie importante du culte.La recherche d'un veau successeur conduisait les pretre a 'faire le tour de l'Egypte et mobilisait les eleveurs:Etre le proprietaire du futur taureau Apis etait considere' comme une grande chance car non seulement le veau,mais egalement la vache qui l'avait mis au monde,etaient payes leur pesant d'or.(1) Le dieu Apis était une divinité vénérée dans l'Egypte antique,associée à la fertilité a' la régénération et a' la force.Apis était représenté sous la forme d'un taureau sacré et était considéré comme une manifestation terrestre du dieu PTAH.Les anciens Egyptiens croyaient que Apis était une incarnation du dieu vivant sur terre.Apis était généralement honoré a' Memphis,l'une des anciennes capitales de l'Egypte.Les animaux identifiés comme Apis étaient soumis à des critères stricts,notamment des marques distinctives telles que des tâches,des formes spécifiques sur le corps et des caractéristiques physiques particulières.Lorsqu'un taureau Apis mourrait,il était enterré avec de grands honneurs et un nouveau taureau était choisi pour prendre sa place en tant que représentant terrestre du dieu.La mort et la réincarnation d'Apis étaient considérés comme des évènements importants dans la religion égyptienne ancienne.
*Le dieu Apis était une divinité vene
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Que faire au jardin du lundi 4 au dimanche 10 décembre 2023
Récolte de courges au jardin partagé de Cendras Vous y trouverez tous les renseignements nécessaires, et si besoin n’hésitez pas à poser vos questions en commentaire afin d’avoir des précisions supplémentaires. Jour fruits
Plantez des arbres fruitiers Lune à l'apogée Évitez de jardiner après 13h30. Au verger Continuez à planter des arbres fruitiers, ceux vendus à racines nues, hors période de gel. Pensez à les praliner et veillez à ne pas enterrer le point de greffe. Je vous conseille de surélever ce dernier de telle manière qu'il se retrouve légèrement au dessus du niveau du sol. Arrosez-les et pensez à installer pour chacun un tuteur robuste. Amendez les sols pauvres avec du compost bien décomposé et de la corne broyée. C'est encore le moment de bouturer le figuier. Lundi 4 decembre Jour fruits
Amendez les sols pauvres Au verger Continuez à planter des arbres fruitiers ceux vendus à racines nues, hors période de gel. Pensez à les praliner et veillez à ne pas enterrer le point de greffe. Je vous conseille de surélever ce dernier de telle manière qu'il se retrouve légèrement au dessus du niveau du sol. Arrosez-les et pensez à installer pour chacun un tuteur robuste. Amendez les sols pauvres avec du compost bien décomposé et de la corne broyée. C'est encore le moment de bouturer le figuier. mardi 5 decembre Jour racines
Récoltez vos poireaux Au jardin potager Continuez à récolter du topinambour, du scorsonère, du salsifis, du poireau, du raifort, du crosne et du panais. Je rappelle que vous devez pailler ces légumes-la afin de pouvoir continuer à les récolter pendant la saison hivernale y compris pendant les périodes de gel. Repérez quelques beaux pieds de crosne, de topinambour et de raifort pour l'année prochaine. Éclaircissez tout en désherbant vos semis de carottes. Si vous habitez dans une région douce, plantez des échalotes, des oignons et de l'ail sur une parcelle qui ne soit pas riche en azote et n'ayant pas reçu des alliacées pendant 4 ans au minimum. Ces deux précautions sont impératives. Si vous avez un tas de compost, retournez-le et arrosez-le s'il est trop sec. Sil est trop humide, faites-lui un apport de paille. Vérifiez vos pommes de terre stockées. Dégermez-les si besoin et pensez à retirez celles qui sont abimées. Vérifiez les légumes racines stockés dans du sable. mercredi 6 decembre Jour racines
Désherbez et éclaircissez vos semis de carottes Au jardin potager Continuez à récolter du topinambour, du scorsonère, du salsifis, du poireau, du raifort, du crosne et du panais. Je rappelle que vous devez pailler ces légumes-la afin de pouvoir continuer à les récolter pendant la saison hivernale y compris pendant les périodes de gel. Repérez quelques beaux pieds de crosne, de topinambour et de raifort pour l'année prochaine. Éclaircissez tout en désherbant vos semis de carottes. Si vous habitez dans une région douce, plantez des échalotes. des oignons et de l'ail sur une parcelle qui ne soit pas riche en azote et n'ayant pas reçu des alliacées pendant 4 ans au minimum. Ces deux précautions sont impératives. Si vous avez un tas de compost, retournez-le et arrosez-le s'il est trop sec. Sil est trop humide, faites-lui un apport de paille. Vérifiez vos pommes de terre stockées. Dégermez-les si besoin et pensez à retirez celles qui sont abimées. Vérifiez les légumes racines stockés dans du sable. jeudi 7 décembre Jour racines
Nœud lunaire : Évitez de jardiner après 10h30 Nœud lunaire Évitez de jardiner après 10h30. Au jardin potager Continuez à récolter du topinambour, du scorsonère, du salsifis, du poireau, du raifort, du crosne et du panais. Je rappelle que vous devez pailler ces légumes-la afin de pouvoir continuer à les récolter pendant la saison hivernale y compris pendant les périodes de gel. Repérez quelques beaux pieds de crosne, de topinambour et de raifort pour l'année prochaine. Éclaircissez tout en désherbant vos semis de carottes. Si vous habitez dans une région douce, plantez des échalotes. des oignons et de l'ail sur une parcelle qui ne soit pas riche en azote et n'ayant pas reçu des alliacées pendant 4 ans au minimum. Ces deux précautions sont impératives. Si vous avez un tas de compost, retournez-le et arrosez-le s'il est trop sec. Sil est trop humide, faites-lui un apport de paille. Vérifiez vos pommes de terre stockées. Dégermez-les si besoin et pensez à retirez celles qui sont abimées. Vérifiez les légumes racines stockés dans du sable. vendredi 8 decembre Jour racines
Dans les régions douces, plantez de l'échalote Au jardin potager Continuez à récolter du topinambour, du scorsonère, du salsifis, du poireau, du raifort, du crosne et du panais. Je rappelle que vous devez pailler ces légumes-la afin de pouvoir continuer à les récolter pendant la saison hivernale y compris pendant les périodes de gel. Repérez quelques beaux pieds de crosne, de topinambour et de raifort pour l'année prochaine. Éclaircissez tout en désherbant vos semis de carottes. Si vous habitez dans une région douce, plantez des échalotes. des oignons et de l'ail sur une parcelle qui ne soit pas riche en azote et n'ayant pas reçu des alliacées pendant 4 ans au minimum. Ces deux précautions sont impératives. Si vous avez un tas de compost, retournez-le et arrosez-le s'il est trop sec. Sil est trop humide, faites-lui un apport de paille. Vérifiez vos pommes de terre stockées. Dégermez-les si besoin et pensez à retirez celles qui sont abimées. Vérifiez les légumes racines stockés dans du sable. samedi 9 DECEMBRE Jour fleurs
Plantez des rosiers à racines nues Au jardin d'agrément Si dans votre région il ne gèle pas, Il est encore possible de planter des arbustes caducs à fleurs ainsi que des rosiers à racines nues. Pensez à praliner ces derniers. Buttez les points de greffes des rosiers que vous avez planté récemment ainsi que les rosiers gélifs. Vous les débutterez à la saison printanière quand la végétation redémarre. Taillez les rosiers en raccourcissant les rameaux à 50 centimètres. Taillez la clématite et la lavatère arbustive. Plantez de l'églantier. dimanche 10 decembre Je rappelle que les jours prévus par le calendrier lunaire seront pour que vous ayez une idée des périodes de plantation ou de semis car vous devrez faire face aux variations climatiques (pluie, neige, Etc..). Ceci pour vous dire que vous serez obligé parfois de déroger au calendrier lunaire pour cause de mauvais temps.
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#ail#alliacée#Amendement#arrosage#bouturage#carotte#clématite#compost#cornebroyée#crosne#échalote#églantier#figuier#greffe#lavatèrearbustive#légume-racine#luneàl'apogée#oignon#paillage#paille#panais#poireau#pommedeterre#praliner#raifort#Rosier#salsifis#scorsonere#semis#topinambour
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Le temps - Brigitte Benomar-Eber
Le temps qui passe, qui est, qui vient ...Comme j'ai largement dépassé la mi-temps, le temps, je l'avoue, m'obsède un peu ! Le temps est l'habitué de notre quotidien, à un tel point que nous ne nous posons guère ou pas souvent de questions sur ce qu'il est, sur son origine, ses tenants et aboutissants ...Secondes, minutes, heures rythment notre journée ... les emplois du temps journaliers en témoignent ...ainsi que des expressions, des proverbes, des petites phrases toutes faites : "J'en ai pour une minute" "Accorde-moi une seconde" "A tout à l'heure" "Avant l'heure, ce n'est pas l'heure" (après non plus d'ailleurs !) " Avec le temps va, tout va" etc. Et n'oublions pas tous ces mots composés : contre-temps, deux-temps, espace-temps, longtemps, mi-temps, passe-temps, plein-temps etc. Mais, qu'est-ce que le temps ? Il rythme nos journées, donc nos vies, jour après jour, mois après mois, année après année, depuis notre naissance jusqu'à notre mort: le temps passé, le temps présent, le temps à venir ...Mais le temps est une notion qui ne concerne pas seulement nos petites personnes ! Il concerne tout l'univers et il ne nous est pas possible de dire depuis quand, car il semble infini ! L'homme a essayé de concrétiser le temps : il a créé des divisions et des subdivisions et encore et encore mais aussi des additions, des multiplications en s'appuyant sur des faits, des éléments qu'il pouvait "quantifier" comme, par exemple, le cycle de la lune ... Il a ainsi calculé les mois, les jours, les heures, etc. mais aussi les années, les siècles, les ères ... Mon explication est très simplifiée, très basique ! Il a fallu du temps, des tâtonnements, des erreurs, il y eut différentes interprétations suivant les civilisations, les époques avant qu'on en arrive au système de calcul actuel . Dans ce temps infini, des évènements se sont succédés, certains assez proches pour que nous les connaissions par le vécu ou par des reportages télévisés, des récits, des lectures etc. ... par contre d'autres, plus lointains, nous sont dévoilés par les recherches des historiens, des archéologues, paléontologues, des océanologues, des astronomes et bien d'autres ...Ils analysent le résultat de leurs recherches , élaborent et construisent des théories ... parfois remises en cause par de nouvelles découvertes ...L'homme explore ainsi une infime partie de l'univers et quelques épisodes de ce temps infini qui coule et passe implacable, immuable, imperturbable, incompressible (la liste n'est pas exhaustive !) ... Cela semble dérisoire mais l'homme a, dans ses gènes, le désir de savoir, de connaître, de comprendre et , pour cela, il cherche, explore, expérimente … Je reviens à mon sujet principal : quels sont nos rapports avec le temps ? Nous sommes pris dans sa trame, il est indissociable de notre vie : il y a le temps passé, le seul qui s’allonge, s’étoffe puis le temps présent qui, immédiatement, rejoint le temps passé et enfin le temps à venir qui, lui, se fait grignoter par le temps présent … Une spirale ? Un toboggan ? De quoi donner le tournis ! Le temps du déjà vécu, le temps qui n’est plus, ce temps passé reste dans nos mémoires. Nous nous souvenons … pas de tout mais de ce qui fut important pour nous, des moments heureux mais aussi des moments douloureux. … Ce temps passé est partie de notre ossature, de notre charpente ; il a contribué à construire la personne que nous sommes aujourd’hui. Certains diront qu’il ne faut pas se retourner sur son passé ! Mais, ce n’est valable que si l’on s’y enterre, si l’on ressasse encore et encore des erreurs, des regrets, des rancœurs, des souffrances et qu’on refuse de regarder vers l’avenir ! Personnellement, j’aime bien évoquer mes souvenirs surtout ceux qui suivent le moment où j’ai décidé de secouer le carcan et de partir pour l’inconnu . J’ai découvert un pays magnifique, des gens ouverts et chaleureux, une culture très riche, un mode de vie différent de celui que je connaissais et je me suis enrichie au contact de tout cela comme j’espère avoir apporté aussi ma modeste contribution aux personnes que j’ai côtoyées . Quand je me retourne sur ma vie pass��e , même si j’ai eu comme chacun, chacune, des moments difficiles, je pense que j’ai été chanceuse, que la vie m’a gâtée et m’a beaucoup apporté ! Le temps présent, celui que nous vivons en « direct », est perçu différemment suivant la personnalité de chacun … Il y a les hésitants, les indécis, ceux qui ne savent pas quoi faire de leur temps ou qui n’arrivent pas à se décider … L’un et l’autre perdent leur temps et, comme chacun le sait, « le temps perdu ne se rattrape jamais » .Il y a ceux qui voudraient « remonter » le temps pour le modifier !!! Impossible !!! Utopique !!! Sauf dans les films de fiction … Il y a ceux aussi pour lesquels le temps coule trop vite ou, au contraire, trop lentement … Certains sont accros à leur montre ; à leur emploi du temps ; ils ne veulent pas perdre une minute ! Pour eux, le temps est de l’argent …Il y a encore ceux qui ne supportent pas les contre-temps … et sont stressés en permanence … Et, à l’inverse, il y a ceux qui adaptent leur rythme à celui de la nature, ceux qui, sans stress, prennent leur temps pour bien accomplir ce qu’ils ont à faire … Et, entre ces extrêmes, il y a des tas de façons différentes de vivre le temps présent … d’autant plus que, pour chacun de nous, cette perception du temps se modifie avec les différents épisodes de notre vie, les évènements dans lesquels nous évoluons, notre âge aussi … Par exemple, pour un ado, le temps a un parfum de liberté. … alors que pour sa mère qui doit le gérer ainsi que ses autres enfants, assurer le bien-être de sa maisonnée, concilier son métier avec son rôle de mère de famille, d’épouse et même de fille parfois (si ses parents vieillissants habitent à proximité), ce temps est un temps plein, archi plein … même avec le soutien de son époux … Et le temps à venir ? C’est le grand inconnu !!! Mais, dès qu’un individu prend conscience de l’importance de son avenir, il voudrait que ce temps à venir lui soit agréable ; bénéfique … alors, il pose des bases, des fondations, il planifie, il mise, il évalue et là-dessus, il essaie de construire son « à venir » … parfois, cela fonctionne, parfois non, ou en partie seulement … Il y a très souvent des imprévus, des aléas qui modifient le chemin que l’on s’était préparé … mais une des qualités humaines est de savoir réagir, de trouver des solutions, de s’adapter, de rebondir … D’autres personnes voudraient, à tout prix, savoir ce que l’avenir leur réserve (argent, amour, santé …) et ils consultent une voyante et sa boule de cristal ou ses cartes de tarot … personnellement, je me demande à quoi cela servirait de connaître de quoi demain et les autres demains seraient faits ? D’attendre que se réalise ce qui a été prédit (pour une date indéfinie bien sûr), de se focaliser sur un bonheur ou un malheur annoncé en oubliant ou en négligeant la réalité présente ? Ne vaut-il pas mieux être acteur que spectateur de notre vie ? La guider autant que possible sur un chemin parfois aisé, paisible, parfois difficile, semé d’embûches … Le temps peut être notre ami comme il peut être notre ennemi, du moins c’est ainsi que nous le percevons car le temps n’a aucun sentiment ! Il n’a aucune consistance, il n’est pas palpable, pas visible … Par contre, ses effets, eux, sont visibles !!! Quel que soit notre âge, que l’on soit jeune ou vieux, on ne sait pas ce que demain nous apportera … on l’a planifié, mais … voilà l’imprévu, l’impensable parfois même, et il faut encaisser, s’adapter, peut-être modifier son chemin et, le faire rapidement, car le temps ne nous attend pas … Il coule, imperturbable, inexorable … Read the full article
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Voiture tunée rose bonbon à cent à l'heure dans les rues de Toulouse. La bagnole cache deux corps dans le coffre mais l'univers ne s'en soucie guère. Tout le monde s'en fout de tout le monde. Voici notre beau pays de l'individualisme.
La conductrice de cette voiture ne ressemble à personne. Elle a une beauté étrange, presque immonde, elle illumine la route sombre, elle resplendie sous la nuit comme un réverbère.
Elle inonde le monde d'un courage froid et dramatique.
Malgré elle, elle a choisi de tuer pour survivre et maintenant il va falloir enterrer les corps de ses bourreaux. Cette histoire lui paraît complexe, elle sait que si elle parle, elle finira incarcérée.
Et Olga elle vit pour la liberté. Rien d'autre ne l'intéresse, car sinon elle ne les aurait pas tuer. Comme une lueur d'espoir, il y a toujours dans un coin de sa tête, l'idée qu'elle peut aussi choisir d'en finir. Se jeter du pont avant de se faire enfermer dans une prison minable, c'est aussi ça être libre.
Etre libre c'est pouvoir choisir sa mort.
Mais Olga, elle aime la vie.
Elle aime la vie, même si c'est sombre, même si elle souffre souvent, même si elle est déchirée de l'intérieur depuis ses 6 ans. Même si elle a été souillé comme personne.
Elle aime le soleil, elle aime la danse, elle aime sourire.
Elle aime la légèreté du printemps, les fleurs et les cours d'eau.
Elle aime les filles et leurs fesses en or.
Elle aime les tableaux et les chansons.
Elle aime la lune, la nuit et les insectes.
Elle aime le vent et le feu.
La plaine et la plage.
La montagne et le sable.
Les larmes et la jouissance.
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2, 21, 62, 69 ? ☺️
02: Who did you last say “I love you” to?
C'était très certainement @sherhaanks ou bien @kaantt
21: What are your plans for this weekend?
Y a la ducasse dans ma ville donc je vais un peu célébrer mais sinon je vais étudier pour mon dernier examen de rattrapage.
62: What makes you happy?
Créer des choses. J'ai trop d'histoires dans la têtes, il faut qu'elles sortent sinon ça me frustre. Y a un musical que j'aime bien qui a dit "The opposite of war isn't peace, it's creation !" et je suis assez d'accord ; créer des trucs c'est perpétuer la vie, c'est laisser une trace de soi dans le monde, c'est étendre sa personne au-delà de sa propre chair.
Also j'aime bien faire dire des trucs à mes dumb lil characters, ça me remplit de joie.
69: Do you believe in soulmates?
Peut-être pas exactement dans le sens habituel du terme ? Je ne pense pas qu'il y ait quelque part quelqu'un qui soit la personne parfaite pour nous, je crois plutôt que les gens changent trop pour ça. Des gens que tu rencontre à certaines périodes de ta vie auraient pu être parfaits à un autre moment, d'autre sont compatibles seulement durant un temps très restreint.
Mais je crois que si on y met de l'effort et du travail, on peut aimer et être aimé par quelqu'un à travers les changements et les évolutions, des années durant, même si le monde s'effondre et se reconstruit différent. L'amour c'est un choix, par un sentiment, je crois. Quand la période de lune de miel est terminée, il faut se poser la question : "est-ce que je veux continuer ? est-ce que je veux aimer les parties de cette personne qui ne sont pas mignonnes/sexy/amusantes ? Est-ce que je veux l'aimer dans la routine, dans une voiture qui tombe en panne, à l'hôpital, sur la feuille des impôts, à un enterrement ? Est-ce que je veux l'aimer quand ça n'ira pas, quand il faudra faire des compromis, quand elle me décevra, quand je la décevrai, quand on se brouillera pour des trucs stupides ? Est-ce que je choisis de l'aimer à travers tout ça ?
Ici sur tumblr on est tous fous de cette idée de "on purpose, i'm going to love you on purpose" et moi, c'est ça que j'y vois. Les âmes-sœurs, c'est pas quelque chose qu'on a. C'est quelque chose qu'on crée en toute connaissance de cause.
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L’ENVERS DU NEANT // PROJET FORUM RPG.
Bonjour tout le monde !
Aujourd’hui, au terme d’un long processus de réflexion et d’écriture solitaire, il est grand temps que je partage avec vous le projet de forum post-apo fantastique qui bouillonne dans mon esprit depuis un bon moment. J’ai donc l’honneur de vous ouvrir officiellement les portes de l’Envers du Néant.
(( CONTEXTE - MOODBOARD - PLAYLIST ))
mots-clés: post-apocalyptique, désert enchanté, citadelle ambulante, culte céleste, guerre de religion, mythes et légendes magiques, ère de la prohibition, sociétés secrètes et piraterie.
système de jeu: jeu à secrets, aventure, exploration, enquête, épreuves, énigmes & dés, compétences, quêtes - autonomie, liberté et choix des joueurs déterminent toute évolution.
AMBIANCE // Au-delà du post-apocalyptique et du fantastique, L’Envers du Néant joue également avec les codes et esthétiques de l’academia, du steampunk, et du cape & épée pour proposer un univers à la frontière entre utopie et dystopie.
SYNTHESE // Lors de l’apocalypse, la planète bleue s’est noyée sous le sable. A bord d’une citadelle ambulante, les ultimes survivants de l’humanité tentent donc de retrouver leurs racines et de rebâtir l’avenir. Sous l’œil moralisateur d’une nature divine, les naufragés du désert subissent les jougs ennemis du jour et de la nuit. En cherchant la terre promise, ils risquent de déterrer bien des mystères et des secrets, ensevelis là, sous la poussière que soulève un étrange souffle de magie.
N’hésitez pas à donner vos avis, à poser vos questions, à partager et à suivre le projet si la proposition vous intéresse. En fonction des réponses, je réfléchirai aussi à ouvrir un serveur discord ! Et pour plus de détails, la suite se cache ici :
UNIVERS // A la fin des temps, des tempêtes de sable phénoménales, les Déferlantes, ont plongé le monde dans une nuit de plusieurs siècles et noyé la terre sous une mer de sable. Deux siècles se sont à présent écoulés depuis la fin de l’apocalypse et le retour de la lumière. Malheureusement, il ne semble rester de l’humanité qu’une petite ville dense, creusée dans un ilot ambulant en forme de chrysalide: l’Ethernel.
HABITAT // Dérivant au gré des vents, l’Ethernel se coiffe de dirigeables et de montgolfières, s’équipe d'inventions farfelues et se pare de fresques et de bâtiments disparates et anachroniques. Des nuages aux dunes, elle comprend trois quartiers :
la sérénité d’Extase effleure l’éther avec ses tours et ses engins volants ;
les couleurs et les chants d’Accalmie explosent au coeur de la cité ;
la poussière et l’obscurité de Méandres enterrent les marginaux et les criminels sous les dunes.
RELIGION // Un culte polythéiste baptisé les Yeux du Ciel oriente les gestes et les esprits de toute la communauté. A bord, tous vénèrent les éléments de la nature divine - notamment le Soleil, guide protecteur, et la Lune, démon perfide. Selon les paroles sacrées, le désert est présenté comme une épreuve au cours de laquelle les humains doivent prouver leur mérite aux divinités. En cas de succès, ils seront menés au Mirage, une terre idyllique destinée à accueillir la renaissance du monde. Malgré cela, à la lumière des étoiles, les hérétiques Marchands de Sable adulent en secret la Lune, sa décadence et sa magie. Pour beaucoup, l’obscurité transporte des rumeurs d’illusions, de paradoxes, d’envoûtements et de malédictions, vestiges d’un temps où les Miracles étaient monnaie courante.
SOCIETE // Mettant en avant la vertu et la valeur, la communauté condamne toute activité associée au danger ou à l’immoralité : fêtes nocturnes, alcool, tabac, drogue, sports de combat, sensations extrêmes et gâchis de ressources. Pourtant, bravant la prohibition, ceux qu’on surnomme les Spectres s’adonnent en secret à la piraterie, à la contrebande, aux soirées clandestines et autres interdits.
EVOLUTION // Si l’histoire débute en huis-clos sur Ethernel, le jeu se construit autour de la découverte par l’exploration et l’enquête. S’ils le souhaitent, les membres pourront donc faire progresser les compétences de leur personnage, enrichir leur inventaire, révéler des éléments importants ou même totalement bousculer l’intrigue du forum. A la manière d’une chasse au trésor, des secrets, des informations, des indices ou même des lieux et des objets seront préalablement cachés dans différents lieux pour être découverts par les joueurs eux-mêmes au cours de leurs Aventures. En adaptant et simplifiant le fonctionnement du jeu de rôle sur table et de l’escape game, les joueurs disposeront de cartes, de dés, de compétences et de tirages au sort qui leur permettront d’explorer ces lieux sans avoir besoin de l’intervention du staff. Ces diverses quêtes et missions pourront être lancées par les joueurs ou par le staff et, ainsi, participeront à l’intégration des joueurs comme à l’évolution de l’intrigue. Puis, suite à une découverte, les choix des personnages feront pencher la balance d’un côté ou de l’autre des évènements, à la façon d’un livre dont vous êtes le héro. En d’autres mots, que ce soit individuellement ou collectivement, les personnages auront la main mise sur l’intrigue et son déroulement.
ADMINISTRATION // Pour le bien-être des joueurs comme du staff, les annexes, les fiches et tout le système tentera d’être aussi simple, personnalisable et indépendant que possible. Les fiches de présentation serviront de fiches de liens après la validation ; les annexes seront amenées à être appropriées, adaptées et développées par les joueurs ; et, sur la base du bénévolat, les membres pourront ponctuellement ou durablement participer à certains points d’administration, de parrainage ou d’animation des évènements. De plus, des discussions d’intégration et des zones secrètes seront dédiées aux complots entre joueurs et un compte “anonyme” commun leur permettra d’écrire des RPs sous couverture afin de cacher les allégeances qu’ils veulent garder secrètes.
En somme, les membres seront au maximum encouragés à donner libre cours à leur imagination sans avoir à s’inquiéter de quelconque exigence ou attente vis-à-vis de l’univers, du fonctionnement ou de l’écriture. Chacun participera à son échelle et selon ses envies à enrichir cet univers, qui peut à la fois servir de city tranquille ou d’aventure épique. Etant donné que, ingame, cet univers récemment crée se cherche encore, il est forcément destiné à changer et à se transformer avant de parvenir à trouver sa cohérence. C’est le prétexte idéal pour privilégier la bienveillance, la détente, la créativité et la liberté des joueurs.
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Une maison sur la plage, une maison sur la montagne, une maison dans la forêt ou une maison sur la lune. Elle sera prés de mon cœur et je la respirerais dans mes poumons. Elle sera grande comme un pays et petite comme un berceau. Qu'elle soit joyeuse comme dans une fête ou triste comme dans un enterrement. Ma maison c'est ma famille, ma maison c'est mes amis, ma maison c'est mon amour, ma maison c'est chez moi.
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Errer dans la grande maison familiale avec une émotion non identifiée, mais colossale et poisseuse, pesant sur la poitrine, une émotion qui transforme en sorcière, en silencieuse, en dévoreuse. Toujours diluée dans une eau de lune, miroitant entre deux arbres inclinés, leur feuillage effleurant presque la surface. Toujours la gorge déployée et les mains blanches en offrande. Tu choisis les mots avec soin comme on choisirait ses vêtements pour une cérémonie, un mariage ou un enterrement, union du cœur avec un autre ou union du corps avec la terre - tu convoites la seconde avec plus de fureur et souvent tu t’es vue, pâle et nimbée de la lumière des astres, recouverte de mousse et de lierre brun. Entre tes jambes terreuses poussant les chrysanthèmes. Le retour dans la maison de l'enfance laisse toujours un goût de feu éteint, de froid et de cendres. Tu avais l’habitude d’être plus bavarde que ça. Désormais tu te fais plus discrète, tu te sens surveillée. Sous tes doigts passe et repasse la fourrure d’un loup. Tu ne sais plus, tu lèves les yeux au ciel, tu ouvres un livre aux pages jaunies, tu vérifies que ton reflet est encore là dans le miroir, tu erres ou tu attends, tu te dis que peut-être l'amour n'est plus l'amour - rouge et nue, au bord du lit, toujours diluée, dans une eau de lune, entre deux arbres inclinés.
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Que faire au jardin du lundi 19 décembre au dimanche 25 décembre 2022
Jour racines
Au potager (Jusqu'à 17h30) Vous pourrez récolter des légumes racines tels les salsifis, les panais, les poireaux; les radis d'hiver, les carottes et les navets. Après votre récolte, je vous conseille de pailler vos légumes racines afin de pouvoir continuer vos récoltes même par temps de gel. Si vous habitez une région douce, désherbez vos semis de carottes et éclaircissez-les. Toujours dans les régions douces, vous pourrez planter des oignons, des échalotes et de l'ail. Pour cela, choisissez une parcelle qui devra pas être trop riche en azote et surtout n'ayant pas eu de culture d'alliacées depuis au moins 3 ans, voire 4 ans, c'est encore mieux. Lundi 19 Décembre 2022
Jour fleurs
Au jardin d'agrément Si dans votre région il ne gèle pas, vous pourrez planter des arbres et des arbustes à fleurs. En particulier ceux qui sont grimpants comme par exemple les rosiers à racines nues. Les rosiers arbustes pourront également être plantés et ceci toujours à racines nues de préférence. A noter que ce ne sont que des exemples car vous aurez un grand choix d'arbres et d'arbustes à fleurs. Effectuez également ce jour là des boutures d'arbres et arbustes à fleurs. Mardi 20 Décembre 2022
Jour feuilles
Les endives du Nord Au potager Ce sera le jour pour faire blanchir vos pissenlits si vous en avez cultivé. Les chicons devront être rentrés en cave ou laissés au jardin (dans les régions douces). Mettez donc tout ce petit monde dans l'obscurité afin de les faire forcer. Profitez-en également pour planter et bouturer des arbres et des arbustes à feuilles. Mercredi 21 Décembre 2022
Jour feuilles
Au potager Si toutefois vous n'avez pas pu faire blanchir vos pissenlit et faire forcer vos endives le 21, vous pourrez également le faire ce jour. Au jardin d'agrément Si votre région est hors période de gel, vous pourrez planter des arbres et des arbustes à feuilles et en particulier ceux qui seront à racines nues. En ce qui concerne les arbres et les arbustes à feuilles persistants, je vous conseille d'attendre le début de la saison printanière. Ils reprendront mieux quand le sol ce sera un peu réchauffé. Profitez de ce jour pour tailler vos noisetiers et vos bambous. Bouturez des arbres et des arbustes à feuilles. Jeudi 22 Décembre 2022
Jour fruits
Au verger Plantez des arbres fruitiers en veillant à ne pas enterrer le point de greffe. Afin d'éviter un éventuel enterrement de ce point de greffe à cause du tassement du sol, je vous conseille d'effectuer vos plantations sur une légère butte. Arrosez-les copieusement même s'il pleut. Récupérez les rejets des framboisiers pour les mettre en place ailleurs afin de renouveler vos cultures. Vendredi 23 Décembre 2022
Jour fruits
Au verger Badigeonnez le tronc des arbres fruitiers avec de la chaux horticole. Dans les régions douces, ce sera également le jour pour cueillir vos kiwis et vos agrumes. Au potager Si vous habitez une région douce, semez des fèves et des petits pois. Lune au périgée Pulvérisez de la prêle au sol en prévention des maladies cryptogamiques.
Samedi 24 Décembre 2022
Jour racines
Au potager Dans les régions douces, ce sera le jour pour semer des carottes courtes, des radis rond et éventuellement des oignons de préférence sous châssis ou sous tunnel de culture. Dimanche 25 Décembre 2022 Je rappelle que les jours prévus par le calendrier lunaire seront pour que vous ayez une idée des périodes de plantation ou de semis car vous devrez faire face aux variations climatiques (pluie, neige, Etc..). Ceci pour vous dire que vous serez obligé parfois de déroger au calendrier lunaire pour cause de mauvais temps. Si vous avez aimé cet article n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux en utilisant les boutons ci-dessous.
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Ralentie, on tâte le pouls des choses ; on y ronfle ; on a tout le temps ; tranquillement, toute la vie. On gobe les sons, on les gobe tranquillement ;toute la vie. On vie dans son soulier. On y fait le ménage. On a plus besoin de se serrer. On a tout le temps. On déguste. On rit dans son poing. On ne croit plus qu'on sait. On n'a plus besoin de compter. On est heureuse en buvant ; on est heureuse en ne buvant pas.On fait la perle. On est, on a le temps.On est la ralentie. On est sortie des courants d'air. On a le sourire du sabot.On n'est plus fatigué. On n'est plus touchée. On a des genoux au bout des pieds. On n'a plus honte sous la cloche. On a vendu ses monts. On a posé son oeuf, on a posé ses nerfs. Quelqu'un dit. Quelqu'un n'est plus fatigué. Quelqu'un n'écoute plus. Quelqu'un n'a plus besoin d'aide. Quelqu'un n'est plus tendu. Quelqu'un n'attend plus. L'un crie. L'autre obstacle. Quelqu'un roule, dort, coud, est-ce toi,Lorellou? Ne peut plus, n'a plus partà rien,quelqu'un. Quelque chose contraint quelqu'un. Soleil, ou lune, ou forêts, ou bien troupeaux, foules ou villes, quelqu'un n'aime pas ses compagnons de voyages. N'a pas choisi, ne reconnait pas, ne goûte pas. Princesse de marée basse a rendu ses griffes ; n'a plus le courage de comprendre; n'a plus le coeur à avoir raison. ... Ne résiste plus. Les poutres tremblent et c'est vous. Le ciel est noir et c'est vous. Le verre casse et c'est vous. On a perdu le secret des hommes. Ils jouent la pièce "en étranger". Un page dit "Beh" et un mouton lui présente un plateau. Fatigue ! Fatigue ! Froid Partout! Oh ! Fagots de mes douze ans, où crépitez-vous maintenant ? On a son creux ailleurs. On a cédé sa place à l'ombre, par fatigue, par goût du rond. On entend au loin la rumeur de l'Asclépiade, la fleur géante. ...ou bien une voix soudainvient vous bramer au coeur. On receuille ses disparus, venez,venez. Tandis qu'on cherche sa clef dans l'horizon, on est la noyé au cou, qui est morte dans l'eau irrespirable. Elle traine. Comme elle traine ! Elle n'a cure de nos soucis. Elle a trop de désespoir. Elle ne se rend qu'à sa douleur. Oh misère, oh, martyre, le cou serré sans trêve par la noyée. On sent la courbure de la terre. On a désormais les cheveux qui ondulent naturellement. On ne trahit plus le sol, on ne trahit plus l'ablette, on est la soeur par l'eau et par la feuille. On n'a plus le regard de son oeil,on n'a plus la main de son bras. On n'est plus vaine. On n'envie plus. On n'est plus enviée. On ne travaille plus. Le tricot est là, tout fait, partout. On a signé sa dernière feuille, c'est le départ des papillons. On ne rêve plus. On est rêvée. Silence. On n'est plus pressée de savoir. C'est la voix de l'étendue qui parle aux ongles et à l'os. Enfin chez soi, dans le pur, atteinte du dard de la douceur. On regarde les vagues dans les yeux. Elles ne peuvent plus tromper. Elles se retirent déçues du flanc du navire. On sait, on sait les caresser. On sait qu'elles ont hontes, elles aussi. Epuisées, comme on les voit, comme on les voit désemparées ! Une rose descend de la nue et s'offre au pèlerin ; parfois, rarement,combien rarement. Les lustres n'ont pas de mousse, ni le front de musique. Horreur ! Horreur sans objet! Poches, cavernes toujours grandissantes. Loques des cieux et de la terre, monde avalé sans profit,sans goût, et sans rien que pour avaler. Une veilleuse m'écoute. "Tu dis, fait-elle, tu dis la juste vérité, voilà ce que j'aime en toi." Ce sont les propres paroles de la veilleuse. On m'enfonçait dans des cannes creuses. Le monde se vengeait. On m'enfonçait dans des cannes creuses, dans des aiguilles de seringues. On ne voulait pas me voir arriver au soleil où j'avais pris rendez-vous. Et je me disais :" Sortirai-je ? Sortirai-je ? Ou bien ne sortirai-je jamais ? Jamais ?" Les gémissements sont plus forts loin de la mer, comme quand le jeune homme qu'on aime s'éloigne d'un air pincé. Il est d'une grande importance qu'une femme se couche tôt pour pleurer, sans quoi elle serait trop accablée. A l'ombre d'un camion pouvoir manger tranquillement. Je fais mon devoir, tu fais le tien et d'attroupement nulle part. Silence ! Silence ! Même pas vider une pêche.On est prudente, prudente. On ne va pas chez le riche. On ne va pas chez le savant. Prudente, lovée dans ses anneaux. Les maisons sont des obstacles. Les déménagements sont des obstacles. La fille de l'air est un obstacle. Rejeter, bousculer, défendre son miel avec son sang, évincer, sacrifier, faire périr... Pet parmi les aromates renverse bien des quilles. Oh, fatigue, effort de ce monde, fatigue universelle, inimitié ! Lorellou, Lorellou, j'ai peur... Par moments l'obscurité, par moments les bruissements. Ecoute. J'approche des rumeurs de la mort. Tu as éteint toutes mes lampes. L'air est devenue tout vide Lorellou. Mes mains, quelle fumée ! Si tu savais... Plus de paquets, plus porter, plus pouvoir. Plus rien, petite. Expérience : misère ; qu'il est fou le porte-drapeau. ... et il y a toujours le détroit à franchir. Mes jambes, si tu savais, quelle fumée ! Mais j'ai sans cesse ton visage dans la carriole... Avec une doublure de canari, ils essayaient de me tromper. Mais moi, sans trêve, je disais : "Corbeau! Corbeau ! " Ils se sont lassés. Ecoute, je suis plus qu'à moitié dévorée. Je suis trempée comme un égout. Pas d'année, dit grand-père, pas d'année où je vis tant de mouches.Et il dit la vérité. Il l'a dit sûrement... Riez, riez, petits sots, jamais ne comprendrez que de sanglots il me faut pour chaque mot. Le vieux cygne n'arrive plus à garder son rang sur l'eau. Il ne lutte plus, Des apparences de lutte seulement. Non, oui, non. Mais oui, je me plains. Même l'eau soupire en tombant. Je balbutie, je lape la vase à présent. Tantôt l'esprit du mal, tantôt l'événement... J'écoutais l'ascenseur. Tu te souviens, Lorellou, tu n'arrivais jamais à l'heure. Forer, forer, étouffer, toujours la glacière-misère. Répit dans la cendre, à peine, à peine ; à peine on se souvient. Entrer dans le noir avec toi, comme c'était doux, Lorellou... Ces hommes rient. Ils rient. Ils s'agitent. Au fond, ils ne dépassent pas un grand silence. Ils disent "là". Ils sont toujours "ici". Pas fagotés pour arriver. Ils parlent de Dieu, mais c'est avec leurs feuilles. Ils ont des plaintes. Mais c'est le vent. Ils ont peur du désert. ... Dans la poche du froid et toujours la route aux pieds. Plaisirs de l'Arragale, vous succombez ici. En vain tu te courbes, tu te courbes, son de l'olifant, on est plus bas, plus bas... Dans le souterrain , les oiseaux volèrent après moi, mais je me retournai et dis : "Non. Ici, souterrain. Et la stupeur est son privilège." Ainsi je m'avançai seule, d'un pas royal. Autrefois, quand la Terre était solide, je dansais, j'avais confiance. A présent, comment serait-ce possible ? On détache un grain de sable et toute la plage s'effondre, tu sais bien. Fatiguée on pèle du cerveau et on sait qu'on pèle, c'est le plus triste. Quand le malheur tire son fil, comme il découd, comme il découd ! "Poursuivez le nuage, attrapez-le, mais attrapez-le donc", toute le ville paria, mais je ne pus l'attraper. Oh, je sais, j'aurai pu... un dernier bond... mais je n'avais plus le goût. Perdu l'hémisphère, on n'est plus soutenue, on n'a plus le coeur à sauter. On ne trouve plus les gens où ils se mettent. On dit : "Peut-être. Peut-être bien", on cherche seulement à ne pas froisser. Ecoute, je suis l'ombre d'une ombre qui s'est enlisée. Dans tes doigts, un courant si léger, si rapide, où est-il maintenant... où coulaient des étincelles. Les autres ont des mains comme de la terre, comme un enterrement. Juana, je ne puis rester, je t'assure. J'ai une jambe de bois dans la tire-lire à cause de toi. J'ai le coeur crayeux, les doigts morts à cause de toi. Petit coeur en balustrade, il fallait me retenir plus tôt. Tu m'as perdu ma solitude. Tu m'as arraché le drap. Tu as mis en fleur mes cicatrices. Elle a pris mon riz sur mes genoux. Elle a craché sur mes mains. Mon lévrier a été mis dans un sac. On a pris la maison, entendez-vous, entendez-vous le bruit qu'elle fit, quand à la faveur de l'obscurité, ils l'emportèrent, me laissant dans le champ comme une borne. Et je souffris grand froid. Ils m'étendirent sur l'horizon. Ils ne me laissèrent plus me relever. Ah ! Quand on est pris dans l'engrenage du tigre... Des trains sous l'océan, quelle souffrance ! Allez, ce n'est plus être au lit, ça. On est princesse ensuite, on l'a mérité. Je vous le dis, je vous le dis, vraiment là où je suis, je connais aussi la vie. Je la connais. Le cerveau d'une plaie en sait des choses.Il vous voit aussi, allez, et vous juge tous, tant que vous êtes. Oui,obscur,obscur, oui inquiétude. Sombre semeur. Quelle offrande ! Les repères s'enfuirent à tire d'aile. Les repères s'enfuient à perte de vue, pour le délire, pour le flot. Comme ils s'écartent, les continents, comme ils s'écartent pour nous laisser mourir ! Nos mains chantant l'agonie se desserrèrent, la défaite aux grandes voiles pâssa lentement. Juana ! Juana ! Si je me souviens... Tu sais quand tu disais, tu sais, tu le sais pour nous deux, Juana ! Oh ! Ce départ ! Mais pourquoi ? Pourquoi ? Vide ? Vide, vide, angoisse ; angoisse, comme un seul grand mât sur la mer. Hier, hier encore ; hier, il y a trois siècle ; hier, croquant ma naïve espérance ; hier, sa voix de pitié rasant le désespoir, sa tête soudain rejetée en arrière, comme un hanneton renversé sur les élytres, dans un arbre qui subitement s'ébroue au vent du soir, ses petits bras n'anémone, aimant sans serrer, volonté comme l'eau tombe... Hier, tu n'avais qu'à étendre un doigt, Juana; pour nous deux, pour nous deux, tu n'avais qu'à étendre un doigt.
Henri Michaux
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/lana-del-rey-norman-fucking-rockwell-chronique/
Lana Del Rey : le rêve américain, l'été, l'amour
Au fil de son cinquième album Norman Fucking Rockwell, Lana Del Rey (re)tisse les liens l’unissant avec son pays, l’Amérique, en convoquant ses paysages, ses icônes, ses rêves… ses échecs
« I miss Long Beach and I miss you / I miss dancing with you the most of all / I miss the bar where the Beach Boys would go. » Ces paroles, qui ouvrent le titre « The Greatest », issu de ce nouvel album de Lana Del Rey, l’illustrent à merveille. Elizabeth Woolridge Grant, plus connue sous le pseudonyme de Lana Del Rey depuis presque dix ans, a construit au fil de sa carrière un ensemble de tableaux décrivant sa vie d’avant (notamment en tant que Lizzy Grant), son évolution personnelle, ses défaites, ses réussites et son rêve d’une Amérique déchue, à laquelle elle s’accroche encore éperdument. Il suffit de se fier à son image : inspirée de la classe à la Monroe, avec une touche Jacky Kennedy. Del Rey est un véritable « Polaroïd » de la musique. Un produit essentiellement vintage, où le moindre sujet y est magnifié. Le témoin d’un autre temps qui, pourtant, est bien né à notre époque – une grande prêtresse convoquant toutes nos émotions les plus nostalgiques.
Il y a deux ans, elle dévoilait son album le plus touffu et peuplé : d’A$AP Rocky à Stevie Nicks, en passant par Sean Ono Lennon et The Weeknd, Lust For Life voulait rassembler toutes les générations, toujours dans cette démarche feutrée, tantôt pop, tantôt folk, même hip hop, que l’on sied déjà bien à la musicienne. Malgré l’ambition, Del Rey nous avait quelque un peu laissé sur le bas-côté, se laissant engouffrer dans l’énormité de la production – c’est à ce moment-là qu’on remarqué qu’on l’a préférait plus minimaliste. Bien que son premier album, Born To Die, dégouline de hits orchestrés aux petits oignons, les deux suivants (les magnifiques Ultraviolence et Honeymoon) ont marqué une (long) phase de respiration dans la carrière de Lana, lui apportant à la fois plus de sensibilité et ainsi d’envergure. Cette même sensation émane de ce nouvel album, le tant attendu Norman Fucking Rockwell – teasé il y a de cela un an, lorsqu’elle en dévoilait les deux titres majeurs, « Mariners Apartment Complex » et la ballade de 9 minutes « Venice Bitch » en pleine chaleur estivale.
C’est plus ou moins 365 jours plus tard, toujours en plein été, que l’album dans sa totalité est finalement délivré, chapeauté par le producteur et multi-instrumentiste Jack Antonoff (du groupe Fun). Produit à l’américaine, en Amérique, avec une pochette kitch, digne des publicités à la Rosie the Rivetor, ce nouvel album à donc tout pour être un succès, comme les plus grands blockbuster d’antan.
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De l’Est au Grand Ouest
À l’instar de ses précédents disques, donc, le pays natif de Lana Del Rey est au centre de ses paroles – tout comme les hommes, l’amour en général, la désillusion souvent. D’emblée, elle enterre le mythe de Norman Rockwell, parle d’une relation toxique dans le titre éponyme (« You fucked me so good that I almost said, ‘I love you’ / You’re fun and you’re wild / But you don’t know the half of the shit that you put me through »), puis, malgré son attachement à New York, son lieux de naissance (« I miss New York and I miss the music / Me and my friends‚ we miss rock ‘n’ roll », toujours dans « The Greatest »), elle prend le volant pour le soleil californien… qui lui va si bien.
Il y a quelques années, c’est à Springsteen et Presley qu’elle rendait hommage dans le titre « America », désormais, place aux Eagles, aux Beach Boys, au surf rock, au culte du corps et à la plage de sable fin. Le titre « California », référence directe au morceau du même nom de Joni Mitchell (datant de 1971), déroule sa poésie lyrique au cours d’un majestueux arrangement. Le disque construit son charme autour de l’omniprésence du piano, parfois orienté vers le grandiose lorsqu’apparaissent de magnifiques orchestrations. Cette nouvelle proposition est délicate, à fleur de peau, comme sa chanteuse. Elle chuchoterait presque, dans « How to disappear », étrange morceau qui pourrait presque figurer sur la BO d’une saison de Twin Peaks. Lana Del Rey devant la caméra de Lynch, pourquoi pas ? Audrey Horne s’en mordrait presque les doigts. Au cours des moments de lamentations mais aussi d’exaltations – dont « Doin’ Time », cover du groupe Sublime et directement inspirée du standard « Summertime » de Porgy & Bess – Lana Del Dey n’a jamais sonnée aussi véritable, effleurant le micro comme si elle chantait dans l’obscurité de sa chambre, assise à son piano. Elle est aussi une chanteuse hantée par son époque : des avancées aux rétrogradage infernal du XXIe siècle. « L.A. is in flames‚ it’s getting hot / Kanye West is blond and gone (en référence au soutient du rappeur pour Donald Trump, ndlr) / ‘Life on Mars’ ain’t just a song. »
Que ce soit sur Mars, ou sur la Lune, Lana Del Rey vit avant tout sur Terre et semble vite écrasée pour sa propre existence. « Au fil du temps, on traverse tous nos propres épreuves. Chaque fois que je me sens stressée, je me rappelle que tout cela, c’est censé être stressant. La vie est stressante (…) Le simple fait de savoir que je suis sur la même longueur d’onde que mes proches, c’est ça qui me donne le plus d’espoir » déclarait t-elle dans une récente interview. Et de l’espoir, elle en a. « I have it » souffle t-elle en clôture de l’album. « Yeah, I have it. »
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Samuel Regnard
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Cherchez donc le secret enfoui dans un grimoire Le secret de l’amour alchimiste émérite Quel philtre ou quel grigri ou bien quel blâmé rite Recèle la recette enfouie dans une armoire
Nous traînons des remords de quelque vieille histoire Comme une plaie fermée qui toujours nous irrite Souvenir de guerre dont hélas on hérite Qui demeure assoupi au fond de la mémoire
Un destin capricieux la roue de l’infortune A soumis nos amours à la mauvaise lune Nous laissant sur le quai sans aucun commentaire
Ne pas savoir pourquoi voilà qui importune Où avons-nous péché pour qu’en fosse commune Le bel amour tremblant soit celui qu’on enterre
(My Gif : Le septieme sceau )
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Pablo Neruda – L’abandonné
Aucun jour ne s’est-il enquis de toi, aucun jour surgi
des dents de l’aube, né du râle, n’a cherché ta cuirasse, ta peau, ton continent pour laver tes pieds, ta santé, ta détresse, un jour de grappes signalées ? N’est-elle pas née pour toi seul, pour toi seule, pour toi la cloche avec ses graves circuits de printemps bleu : l’étendue des cris du monde, le développement des germes froids qui tremblent dans la terre, le silence du navire dans la nuit, tout ce qui a vécu plein de paupières pour défaillir et répandre ? Je te demande : à personne, à toi, à ce que tu es, à ton mur, au vent, si dans l’eau du fleuve tu vois courant vers toi une rose magnanime de chant et de transparence ou si dans l’assaut du printemps agressé par le premier tremblement des cordes humaines lorsque les soldats chantent à la lumière de la lune envahissant l’ombre du cerisier sauvage, tu n’as pas vu la guitare qui t’était destinée, et la taille aveugle qui voulait t’embrasser ?
Je ne sais pas, je souffre seulement de ne pas savoir qui tu es et d’avoir la syllabe gardée par ta bouche, de détenir les jours les plus hauts et de les enterrer dans le bois sous les feuilles âpres et mouillées, parfois, protégé sous le cyclone, secoué par les arbres les plus effrayés, par le sein transpercé des terres profondes, tuméfié par les derniers clous boréaux, je suis en train de creuser au-delà des yeux humains, au-delà des ongles du tigre, ce qui arrive à mes bras, pour être distribué au-delà des jours glacés.
Je te cherche, je cherche ton effigie parmi les médailles que le ciel gris modèle et abandonne, je ne sais pas qui tu es mais je te dois tant que la terre est pleine de mon trésor amer. Quel sel, quelle géographie, quelle pierre ne dresse pas son étendard secret sur ce que je protégeais ? Quelle feuille en tombant n’a pas été pour moi un long livre de mots adressés et aimés par quelqu’un ? Sous quel meuble obscur n’ai-je pas caché les plus doux soupirs enterrés qui cherchaient des signes et des syllabes qui n’appartinrent à personne ?
Tu es, tu es peut-être, l’homme ou la femme ou la tendresse qui n’a rien déchiffré. Ou peut-être n’as-tu pas étreint le firmament obscur des êtres, l’étoile palpitante, peut-être en marchant ne savais-tu pas que de la terre aveugle émane le jour ardent de pas qui te cherchait.
Mais nous nous trouverons désarmés, serrés entre les dons muets de la terre finale.
*
El abandonado
No preguntó por ti ningún día, salido de los dientes del alba, del estertor nacido, no buscó tu coraza, tu piel, tu continente para lavar tus pies, tu salud, tu destreza, un día de racimos indicados? No nació para ti solo, para ti sola, para ti la campana con sus graves circuitos de primavera azul: lo extenso de los gritos del mundo, el desarrollo de los gérmenes fríos que tiemblan en la tierra, el silencio de la nave en la noche, todo lo que vivió lleno de párpados para desfallecer y derramar? Te pregunto: a nadie, a ti, a lo que eres, a tu pared, al viento, si en el agua del río ves hacia ti corriendo una rosa magnánima de canto y transparencia, o si en la desbocada primavera agredida por el primer temblor de las cuerdas humanas cuando canta el cuartel a la luz de la luna invadiendo la sombra del cerezo salvaje, no has visto la guitarra que te era destinada, y la cadera ciega que quería besarte?
Yo no sé: yo sólo sufro de no saber quién eres y de tener la sílaba guardada por tu boca, de detener los días más altos y enterrarlos en el bosque, bajo las hojas ásperas y mojadas, a veces, resguardado bajo el ciclón, sacudido por los más asustados árboles, por el pecho horadado de las tierras profundas, entumecido por los últimos clavos boreales, estoy cavando más allá de los ojos humanos, más allá de las uñas del tigre, lo que a mis brazos llega para ser repartido más allá de los días glaciales.
Te busco, busco tu efigie entre las medallas que el cielo gris modela y abandona, no sé quién eres pero tanto te debo que la tierra está llena de mi tesoro amargo. Qué sal, qué geografía, qué piedra no levanta su estandarte secreto de lo que resguardaba? Qué hoja al caer no fue para mí un libro largo de palabras por alguien dirigidas y amadas? Bajo qué mueble oscuro no escondí los más dulces suspiros enterrados que buscaban señales y sílabas que a nadie pertenecieron?
Eres, eres tal vez, el hombre o la mujer o la ternura que no descifró nada. O tal vez no apretaste el firmamento oscuro de los seres, la estrella palpitante, tal vez al pisar no sabías que de la tierra ciega emana el día ardiente de pasos que te buscan.
Pero nos hallaremos inermes, apretados entre los dones mudos de la tierra final.
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The Abandoned One
Did no day ask about you, emerged from the teeth of dawn, born from death’s rattle, did it not seek your armor, your skin, your continent to wash your feet, your health, your skill, no day of appointed branches? Was it not born for you alone, man or woman, for you the bell with its solemn circuits of blue spring: the vastness of the world’s shouts, the development of the cold germs that tremble in the earth, the silence of the ship in the night, all that lived covered with eyelids in order to faint and scatter? I ask you: nobody, you, whatever you are, your wall, the wind, if in the river water you see running toward you a generous rose of song and transparence, or if in licentious spring insulted by the first tremor of human chords when the barracks sing in the moonlight invading the shadow of the wild cherry tree, have you not seen the guitar destined for you, and the blind hip that wanted to kiss you?
I do not know: I only suffer from not knowing who you are and from having the syllable kept by your mouth, from detaining the highest days and burying them in the woods, beneath the harsh, damp leaves, at times, shielded beneath the cyclone, shaken by the most frightened trees, by the pierced bosom of the deep earth, benumbed by the last northern spikes, I am digging beyond human eyes, beyond the tiger’s claws, what reaches my arms to be spread beyond the glacial days.
I look for you, I look for your image among the medals that the gray sky models and abandons, I do not know who you are but I owe you so much that the earth is filled with my bitter treasure. What salt, what geography, what stone does not lift its secret banner from what it was shielding? What leaf on falling was not for me a long book of words addressed and loved by someone? Beneath what dark furniture did I not hide the sweetest buried sighs that sought signs and syllables that belonged to no one?
You are, you are perhaps, the man or the woman or the tenderness that deciphered nothing. Or perhaps you did not clutch the dark human firmament, the throbbing star, perhaps on treading you did not know that from the blind earth comes forth the ardent day of steps that seek you.
But we shall find ourselves unarmed, pressed among the mute gifts of the final earth.
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Pablo Neruda (1904-1973) – Tercera residencia (1935–1945) (1947) – Résidence sur la terre(Gallimard, 1969) – Traduit de l’espagnol (Chili) par Guy Suarès – Residence on Earth (New Directions, 1973) – Introduction by Jim Harrison – Translated by Donald D. Walsh.
Pic: Sergio Larrain - Pablo Neruda Isla Negra 1957
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