#empatte
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1961 Ferrari 250 GT Berlinetta
Passo Corto Comresizione (compression à empattement court)
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TIPS : Optimisation de votre design
Je vois beaucoup de forums prometteurs ouvrir dernièrement, où la hype se build énormément jusqu’au jour du lancement. Malheureusement, les bases des designs ne sont souvent pas solides, ce qui impacte directement la communauté qu’ils auraient pu recevoir. Quelques tips de ma part pour qu’un design reste simple tout en étant efficace, et surtout fonctionnel ;
Harmonie des couleurs ; Difficile d’accrocher à un design lorsque les contrastes des couleurs font violence. Dans un premier temps, il est évident qu’il faut toujours prévoir les couleurs du design en fonction de son header (ou inversement). La palette de couleurs doit rester cohérente et harmonieuse, ce qui n’est souvent pas le plus simple à créer. Si vous ne sentez pas l’inspiration venir, vous pouvez tout à fait utiliser l’outil pipette de photoshop pour récupérer quelques couleurs du header à disposition, ou bien utiliser des plateformes comme Coolors, qui génèrent des palettes prédéfinies en fonction de vos attentes. Lors des dernières années, il a aussi été remarqué que les designs aux couleurs douces ont tendance à attirer plus de monde que les saturées. Concernant le choix de la couleur des paragraphes, veillez à ce que celle-ci soient assez contrastée, tout en ne jurant pas avec le design. Par exemple, si vous avez un fond blanc, ne mettez jamais un noir à 100%, cela pourrait alourdir le design. Un gris foncé fera parfaitement l’affaire, et adoucira le tout.
Lisibilité des textes et choix polices ; Beaucoup de designer vous diront une chose ; ne jamais mélanger différentes familles de polices, comme les Sherif (polices à empattement ; ex. Times) ou Sans Sherif (polices sans empattement ; ex. Arial). Cela dit, il y a évidemment quelques variables à prendre en considération. Si vous choisissez d’utiliser une police Sherif pour vos titres, les paragraphes devront toujours utiliser eux une police Sans Sherif : la raison est simple, ceux-ci sont souvent plus petits, et une police à empattement aura tendance à alourdir votre design. De plus, cela le rendra très certainement “vieillot” ou alors le tirera vers un univers légèrement plus fantastique.
Il est évident que les polices ne devront pas être trop petites de façon à privilégier l’accessibilité, je ne vais pas m’étendre sur le sujet, j’ai vu certains threads passer sur le sujet qui regroupent déjà beaucoup de ressources.
Optimisation des images ; C’est surtout ce point là qui m’a fait penser qu’il fallait que je fasse ces tips. Vous ne savez pas à quel point, pour les utilisateurs d’écrans rétina, il peut-être douloureux de tomber sur des designs prometteurs, mais dont les dimensions ne correspondent plus aux normes du web de nos jours. Forumactif est une plateforme vieillissante et dont les limitations se font de plus en plus ressentir, cependant il y a toujours des moyens simples de les contourner. Un écran rétina a ses pixels multiplié par deux, c’est pour cette raison que de nos jours les avatars sont passés du 200*320 au 400*640 de façon à ce que ceux-ci restent parfaitement nets pour tous les utilisateurs. Dans cette optique, les designs des forums doivent également être adaptés, et de ce fait, votre header devrait faire deux fois la taille de ce que vous aviez prévu pour votre forum. Si celui ci a un affichage de 800px de largeur, alors en développement sur Photoshop, vous devrez le créer en 1600px. Ensuite, un simple code dans le css pour le réduire à 800px lui permettra d’atteindre sa pleine qualité pour tous les utilisateurs. Dans le cas contraire, les utilisateurs d’écran rétina verront votre design flou et pixelisé, et ne seront donc logiquement pas invités à s’inscrire.
Optimisation du codage ; Là encore, certaines nouveautés échappent encore aux créateurs, ce qui les empêche malheureusement d’avoir un forum facilement adaptable, créant une perte de temps et de fonctionnalités. Le codage est une zone assez vaste qui est propre à chacun, je ne pense par exemple pas qu’il y est une bonne ou mauvaise façon de coder à partir du moment où le résultat obtenu est fonctionnel. Cependant, j’insisterai surtout au niveau des couleurs, sur le fait d’utiliser impérativement des variables ( var(--x) ) à la place des couleurs fixes (#000000 par exemple). Une variable vous permet lors des changements de design, de cibler toutes les parties utilisant la même couleur, en même temps. Par exemple, votre premier design avait un même bleu quelque part, noté à la variable "c1", le prochain design demande du rouge, eh bien vous aurez juste à changer une seule fois la couleur de cette variable "c1", plutôt que d’avoir à chercher le code du bleu dans chacune des parties où il est utilisé. Gain de temps incroyable ! J’appuie sur le fait qu’il est jamais trop tard pour coder de cette manière !!! Votre forum peut être créé depuis 10 ans et adopter aujourd’hui ce changement, ça ne vous demandera normalement pas énormément de temps à adapter le tout.
Certains forum manquent également de place dans leur CSS, il est alors tout à fait possible d’ajouter une seconde page (je dirais même fortement conseillé) hors forumactif. Vous pouvez utiliser des logiciels gratuits comme Brackets pour coder du css, puis l’enregistrer en xx.css ; suite à cela, l’héberger sur Google Drive ou bien DropBox, et l’ajouter en lien extérieur via la balise <link href=“nomdelapage.css" rel="stylesheet"> dans le template “Haut du Forum”. (Vous trouverez facilement d’autres balises link au début de cette page, mettez cette balise à la suite et hop.
Version sombre (please) ; Avec l’utilisation des variables, vous aurez également la possibilité d’installer très facilement une version sombre sur votre forum. Je ne répèterai jamais assez l’importance de celle-ci. Lorsqu’il est 23h, que les yeux sont fatigués mais que l’inspiration est là, passer le forum en version sombre est un réel bénéfice pour tout le monde. Petit tutoriel simple et efficace créé par bigbadwolf pour une installation réussie par ici ; https://comptoirdesrolistes.tumblr.com/post/650710791464583168/bigbadwxlf-tuto-dark-light-mode-pour-passer Voilà voilà, j’espère que ce message (plus long que prévu aha) saura guider ceux qui s’y connaissent parfois moins en la matière ! J’oublie probablement pas mal de choses à vrai dire, mais je crois que le principal concernant l’optimisation est là ! Bonne journée à tous !
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Reclam Verlag est la tradition de la collection allemande
RECLAM VERLAG coll. « Universal-Bibliothek », Allemagne, 2012— Offset, 147 x 96 mm
La collection de livres de poche « Universal-Bibliothek » a été lancée par l’éditeur Reclam en 1867. Elle est aujourd’hui une des plus populaires auprès des lycéens et des étudiants de fait de son petit format et de son prix modique (environ 5€). La ligne graphique actuelle a été établie en 2012 par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman.
1/ Quelle stratégie de marque l’éditeur semble-t-il adopter ici ? Expliquez.
La stratégie mise en place par Reclam dans le cadre d’« Universal-Bibliothek » est une stratégie de la collection. L’idée est de de tendre vers une homogénéité visuelle afin que chaque ouvrage soit reconnaissable comme appartenant à un même groupe et non pour ses qualité seul. Ce parti-pris promeut une stabilité des formes graphiques répétées sur chaque couverture et fait passer la notoriété de la collection et de l’éditeur avant celle d’un titre ou d’un auteur en particulier. « Universal-Bibliothek » s’identifie par un fond coloré (différent en fonction du genre de l’ouvrage) dont le tiers supérieur est occupé par un encart contenant les informations relative à l’œuvre (titre et auteur). Elle utilise exclusivement le DTL Documenta créé en 1993 par Franck E. Blokland. En promettant des codes graphiques simples et reproductibles, les coûts de fabrication sont réduits, la collection a donc une ambition populaire. Reclam par sa stratégie implique ainsi le lecteur dans une sorte d’adhésion ou d’attachement à la maison d’édition d’avantage que dans une relation plus élitiste à un objet-l’ivre en particulier. L’objectif est ici de fonder une marque éditoriale : de l’instaurer dans la culture du public et c’est un pari réussi pour « Universal-Bibliothek » qui s’installe comme un ouvrage de référence auprès des lycéens allemands : certains de ses classiques dépassent ainsi allègrement la barre des 5 millions d’exemplaires vendus.
2/ Quel rôle le caractère typographique choisi par les deux graphistes joue-t-il dans un tel positionnement ?
Le design pensé par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman en 2012 remplace celui établi en 1988 par Brigitte et Hans Peter Willberg qui faisait alors usage du Stempel Garamond. Cette version du Garamond rappelle des caractères largement utilisés dans le livre de puis sa création et traduit une forte connotation littéraire. Reclam qui en fait un usage sur ses couvertures jusqu’en 2012, affirme, par ce biais, cette ambition littéraire et le sérieux de ses « Universal-Bibliothek ». En 2012, Feyll/Forssman remplace le Stempel Garamond par le DTL Documenta, un caractère à empattements de Franck E. Blokland. Purement formellement ce caractère traduit sans doute la aussi une connotation littéraire forte. Le caractère n’est pas usé dans des corps très grand et rappelle le labeur des ouvrages littéraires. Finalement proche du Stemple Garamond, le DTL Documenta s’approprie son « sérieux » tout en apportant une dimension plus contemporaine a Reclam par notamment un contraste entre ascendante et montante moins important des empattements non creusés etc… Dans le positionnement stratégique et cette volonté de « faire collection », populaire et démocratique affirmée par Reclam, on peut cependant se questionner sur l’emploi d’un caractère à empattement : plus élitiste et directement associée à « la grande littérature ». Cette tension est, selon moi, légèrement contrebalancée par l’usage qui est fait des corps. L’usage sur les couvertures du caractère en deux corps seulement provient du système mis en place par par 1988 pensées par Brigitte et Hans Peter Willberg dès 1988. La plus petite taille de corps apporte une précision d’information « textes en langues étrangères »… Le corps principal est destiné à l’auteur, au titre et à l’éditeur. Cet emploi est loin d’être neutre car il place l’éditeur à la même importance en usant du même corps que l’auteur et son œuvre. Il reconfirme ici l’unicité des ouvrages et la volonté de « faire collection ». Finalement, c’est son usage autant que le peu de codes graphiques autour qui donne son importance au caractère : il porte quasiment à lui seul l’ensemble de la ligne graphique de l’édition. L’usage du caractère a une ambition que l’on peut éventuellement rapprocher de celle de la collection DTV, de Celestino PIATTI entre 1961-1991 dans le sens ou il « fait » quasiment la ligne éditoriale.
3/ De quelle manière cette collection s’inscrit-elle dans une tradition assez typique de l’édition allemande en littérature et en sciences humaines au XXe siècle ?
Il apparaît assez clairement que « Universal-Bibliothek » s’inscrit dans une tradition typique de l’édition allemande au XXe siècle. La stratégie de la plupart de ces maisons d’éditions était de pousser le principe de collection et les valeurs qu’elle portent à l’extrême (démocratiques, accessibles…). Pour ce faire ils se doivent de proposer des petits formats peu chers (« Universal-Bibliothek » coûte environ 5€). L’éditeur authentifie ses publications pour y engager sa responsabilité. Reclam fait rentrer les informations relative a l’ouvrage spécifique (titre et auteur) dans un cartouche rectangulaire apposé sur un fond coloré et surplombant d’un filet le nom de l’éditeur. Cet usage peut rappeler le cartouche utilisé par la collection « Insel-Bucherei », lancée par A. Kippenberg en 1912. Celui-ci était, à la différence, apposé sur un papier à motif aléatoire. La collection de poche « Suhrkamp », quand à elle, lancée par SV en 1963 pousse le principe de collection presque à son paroxysme : en suivant une logique aléatoire, une couleur est attribuée à un titre surmonté des informations en un seul corps de Garamond et entrecoupées de filets. Ce principe de signalétique coloré fut très réussi : le titre individuel se noie ainsi dans la masse de la collection. Ici, Reclam s’il utilise un principe de couleur, ne l’utilise pas dans une ambition aléatoire mais propose une signalétique par genre (comme c’était le cas pour les premiers penguins book) le jaune est donc attribué aux classique allemand, le magenta pour les essai etc… Ces deux collections s’inscrivent dans une tradition allemande mettant en avant des principes de collections ultra-rigide. Si la nouvelle ligne éditoriale de 2012, signe pour Reclam, une nouvelle remise en avant de l’œuvre en l’enfermant dans un cartouche ; en noir sur fond blanc les informations sont plus immédiates que pour les « Universal-Bibliothek » de 1988. La collection prime néanmoins encore largement sur l’unicité du livre en cela elle s’inscrit dans une tradition du livre allemand.
Julia Ducretet, le 16/04/23
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Il est venu le temps des couvertures !
Le travail de mise en page d’un livre commence généralement du plus systématique au plus spécifique. De ce fait, la couverture est souvent le clou du spectacle. Ici, vous ne verrez ni théâtre, ni roman au programme puisque ce sont les Fables de Marie de France qui se sont promenés le long de mes gabarits InDesign ces derniers mois.
Le brief était clair : mettre en page les Fables de Marie de France dans une édition spécialisée bilingue composée des textes médiévaux de Marie de France en anglo-normand et des leurs traductions en français moderne par Françoise Morvan. Le public était surtout étudiant, il fallait donc leur offrir un espace de travail clair sans rester trop froid au risque de leur faire abandonner leur parcours de médiéviste en devenir. Mon pari était alors de souligner le livre médiéval et certains de ses codes dans un cadre graphique contemporain.
Pour ce qui est de l’intérieur, j’ai d’abord choisi de composer le texte avec le GT Sectra du studio Grilli Type. Ce caractère aux formes tranchantes rappelle l’écriture à la plume sans être un pastiche d’écriture gothique ce qui permet de teinter subtilement le bloc de texte de cette idée du livre médiéval. Pour prolonger ce ressenti à la taille de la page, je suis partie de la forme des fables. En effet, les vers ne peuvent être coupés, je suis partie de la taille du plus long vers afin de créer des colonnes débutant de lettrine afin, encore une fois, de me servir de codes de la page médiévale.
La couverture devait transmettre ces mêmes idées, je suis donc partie de la même logique qui m’a suivi jusqu’à présent. Je voulais créer un design clair et moderne qui serait adapté à un public spécialisé tout en y apportant une touche médiévale plus attrayante.
Ma première piste, pour arriver à ce résultat, a été d’utiliser une enluminure représentant Marie de France écrivant son Isopet, réalisée par Le Maître de Papeleu vers 1290. En effet, cette image de Marie de France à son bureau et en plein écriture présente avec justesse la posture de cette autrice, plutôt singulière pour l'époque, de par la signature de ses œuvres mentionnées dans l’épilogue des Fables. Cela apporte des informations intéressantes pour les étudiants tout en étant une bonne entrée dans l’univers médiéval de ses fables.
Néanmoins, cette peinture n’était pas assez grande pour recouvrir entièrement la couverture. Je pensais pouvoir l’utiliser comme motif, mais après plusieurs essais peu concluants où les éléments n’étaient pas très cohérents ensemble, je décide plutôt de n’en garder que le contour. Celui-ci est marqué, on distingue la silhouette de Marie de France penché vers son bureau qui est l'élément symbolique dont j’avais besoin.
De plus, ce choix m’amène à prendre la décision d’utiliser un fond coloré comme base de mon design. Ce point fort de la couverture devait évoquer le livre médiéval, je me suis donc tourné vers l'imagerie des papiers marbrés que l’on retrouve sur de nombreuses pages de titre de livres anciens. C’est ainsi que je suis tombé sur une couverture très intéressante, celle d’un livre allemand datant de 1811 des œuvres de Xénophon dont le dos est fait de rebuts d’un parchemin médiéval écrit en lettre gothique. Bien que le papier marbré soit une technique non-exclusive au Moyen-Âge Européen, cette couverture me semblait correspondre à ce que je cherchais à évoquer. Le parchemin donne ce ressenti du manuscrit copié médiéval.
Pour ce qui est du caractère typographique, je voulais pouvoir créer un contraste entre des codes médiévaux et contemporains. J’ai choisi un caractère différent de celui utilisé dans l’intérieur du livre puisque je voulais un caractère sans empattement. Un tel choix me permettrait de renvoyer une image sobre et fonctionnelle qui serait bien contraster le fourmillement graphique de l’image de fond. J’ai donc utilisé le caractère typographique Griffith Gothic du studio Frere-Jones Type dans sa version condensée afin d'économiser de la place.
Quant aux couleurs, elles suivent la même logique de contraste entre une dimension plus médiévale et contemporaine. J’ai repris le bleu roi et le rouge-orangé que l’on retrouve dans plusieurs manuscrits des Fables et je l’ai appliqué avec un dégradé de formes, un outil propre à Photoshop. Celui-ci crée un rendu vif et attrayant rappelant les cartes thermique et permet d’attirer le regard.
De ce fait, pour faire ressortir les informations textuelles de la couverture, il me fallait des espaces pour contrebalancer l’image de fond. Je suis donc repartie du système la composant : un découpage de l’espace à la verticale par la colonne créée par le dos au centre. J’ai donc continué dans ce sens et ajouté aux extrémités de la couverture des découpes verticales d’espace blanc. Ceux-ci permettent de créer une cohérence entre tous les éléments avec une hiérarchie graphique allant du dos coloré jusqu’au titre et les autres informations textuelles.
Dans le cas de la quatrième de couverture, je n’ai pas ajouté de résumer car cet ouvrage s’adresse principalement aux étudiants or ceux-ci lors de leur achat de ce livre savent déjà qu’ils en ont besoin pour leur étude, un résumé n’est alors pas vraiment nécessaire. De plus cela permet de laisser pleinement le contour de Marie de France se déployer ce qui contrebalance les autres colonnes de la composition tout en évoquant graphiquement le travail de Marie de France.
Cette alliance entre des codes venant du livre médiéval et des codes graphiques contemporains m’ont permis de créer une couverture harmonieuse. Elle mêle la clarté que demande un livre d’étude tout en mettant en avant les spécificités de cet ouvrage. Ce contraste permet aussi de mettre en avant la richesse des écrits de Marie de France et par extension l’actualité de l’étude de ses écrits.
4574 signes
Sources des images :
Xenophon ed. Schäfer, vol. IV, Leipzig 1811, bound in marbled paper and mediaeval manuscript leaf - Marmorpapier – Wikipedia
Marie de France 2 - Marie de France (poétesse) — Wikipédia (wikipedia.org)
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Chevrolet Trax, Plastimania, AJAC et autres
Le 21 mars 2024
Je me souviens très bien quand le Chevrolet Trax est sorti au Canada. C’était en tant que modèle 2013 et ce, deux ans avant d’être proposé aux États-Unis. Ma première expérience au volant de cette auto s’était déroulée dans la région d’Ottawa et j’étais jumelé à mon vieux copain Denis Duquet pour l’essai routier. Je me rappelle clairement que nous avions été étonnés par ce petit véhicule sous-compact originaire de Corée du Sud.
GM a décidé tout récemment, de nous ramener le sous-compacte Trax. (Photo Éric Descarries)
Il y n’y a pas longtemps, Chevrolet a décidé d’éliminer le Trax de ses catalogues… pour nous le ramener rapidement en 2024. Cette fois-ci, malgré le fait que ce soit toujours un véhicule sous-compact, le Trax est plus gros, plus impressionnant! Le problème, c’est qu’il ressemble trop aux autres petits Chevrolet dont le tout petit Trailblazer et le « un peu plus gros » Blazer. On a tendance à confondre les trois marques.
Les feux arrière sont énormes mais ils ne déséquilibrent pas le style du Trax. (Photo Éric Descarries)
Peut-on vraiment qualifier ce nouveau véhicule de VUS? Ou de petite auto familiale? Une chose est certaine, avec son empattement un peu plus long que celui du Trailblazer, le Trax peut accepter plus facilement des adultes à sa banquette arrière. Enfin, quant au style, je vous laisse en être le juge…
Le tableau de bord fait un peu sportif. (Photo Éric Descarries)
L’intérieur n’a rien de spectaculaire mais il est bien, du moins au premier coup d’œil. Toutefois, il faut garder en mémoire qu’il s’agit ici d’un véhicule économique. Si l’on tient cela en considération, on pourrait dire que les designers de Chevrolet ont fait un beau travail. Quoiqu’il affiche un design un peu torturé, le tableau de bord a du style. Il fait même un peu sportif. L’instrumentation est bien située dans sa petit niche devant le conducteur. L’instrumentation y est simple mais utile. Curieusement, les concepteurs de Chevrolet (en Corée) ont cru plus pratique de placer le compteur journalier au sein du grand écran central plutôt qu’autour de l’instrumentation. Il faut le trouver! Toutes les autres commandes sont à la portée de la main. Le volant, lui, se prend bien en main alors qu’on n’y trouve pas trop de commandes « redondantes ». Hey! Il est chauffant! La console centrale n’est pas trop envahissante. Quant aux sièges (chauffants!), ils se sont avérés relativement confortables tant à l’avant qu’à l’arrière (où les passagers les plus grands seront bien à l’aise vu qu’il y a beaucoup de place pour les jambes). Cependant, vu le « statut social » du petit Trax, la qualité des matériaux y est distinctement « bas marché » ! Enfin, le coffre y est aussi relativement utile et généreux pour une petite voiture. Incidemment, ma voiture d’essai avait un toit ouvrant optionnel qui pourrait être agréable durant la saison chaude.
Les places arrière sont généreuses pour un véhicule sous-compacte. (Photo Éric Descarries)
Le coffre est aussi généreux! (Photo Éric Descarries)
Question mécanique, ce que l’on trouve sous le capot ne fera certes pas les manchettes d’une publication sur la technologie. Le seul moteur qui y est disponible est un engin à trois cylindres turbocompressé de 1,2 litres! Il fait 137 chevaux et 162 livres-pied de couple alors qu’il soit combiné à une boîte automatique à six rapports (pas de CVT ici!). Et seule la traction avant y est disponible. Pour avoir la traction intégrale, il faut aller du côté du plus petit Trailblazer ! Quant à la direction et au freinage, ces éléments sont plutôt « ordinaires », en ce sens qu’ils ne transmettent pas beaucoup d’information de la route. Malgré tout, j’ai réussi à en faire mon affaire!
Le moteur à trois cylindres est turbocompressé. (Photo Éric Descarries)
Sur la route
Si l’on veut comparer le Trax aux Honda Civic ou Volkswagen Jetta de ce monde, on se trompe un peu. Il vaudra mieux penser aux Kia Soul et autres véhicules de base. Incidemment, on ne trouvera rien du genre du côté de Ford, l’éternel rival de Chevrolet!
Question accélération, il ne faut pas s’attendre à des exploits. Malgré tout, ce n’est pas déplaisant de passer de 0 à 100 km/h en moins de 10 secondes...si on est pressé. Le moteur émet, avouons-le, un son plutôt rauque qui n’a rien de performant mais, au ralenti, c’est à peine si l’on sent que c’est un trois cylindres. Il ne vibre presque pas! Pour le son…on repassera! Pour les reprises, c’est plus ou moins la même chose. En revanche, en vitesse de croisière, le petit véhicule est relativement silencieux ce qui veut dire que pour un long voyage, il ne sera pas déplaisant. Peut-être que les sièges seront un peu moins confortables à la longue mais ce ne sera pas si mal. Quant à la visibilité, elle est bonne sauf que la vue arrière et trois-quarts arrière demande un peu d’attention.
La tenue de route est rassurante (ma voiture d’essai était équipée de pneus d’hiver Continental Viking 7 de bonne réputation et assez silencieux) alors que la direction, un peu tendre, reste quand même précise. Le freinage n’est pas de performance mais la pédale conserve une certaine fermeté en utilisation normale. En d’autres mots, voici une petite voiture économique et agréable à conduire…mais, sans plus.
En ce qui a trait à la consommation, je me suis servi du Trax autant en condition urbaine que pour un peu de grand route. J’ai donc obtenu une consommation moyenne de 8,7 l./100 km alors que l’ordinateur de bord avait calculé 7,5. Encore une fois, ce n’est pas une sportive ni une auto spectaculaire mais, comme on dit en bon québécois, « il fait la job »!
Le prix de base d’un Chevrolet Trax est de 27 999 $. Mon véhicule d’essai de finition RS avait le toit ouvrant une option de 1095$, la peinture spéciale de 495 $ (!) les partitions de cargo pour le coffre de 205 $ et le chauffe-moteur de 195 $. Aoutez à cela les 100 $ de la (toujours aussi ridicule) taxe d’accise fédérale pour la climatisation et les 2000 $ de frais de transport et de préparation et on en arrive à une facture totale de 32 089 $. Un peu cher pour une petite voiture économique? Pas tant que cela, allez voir la concurrence. Mais vraiment amusante à conduire…
Plastimania
C’est le nom du groupe qui tient une petite exposition de miniatures en plastique qui se transforme vite en rencontre annuelle de mordus des miniatures à Saint-Jean-sur-Richelieu chaque année au mois de mars.
Je m’y suis rendu encore une fois cette année parce que, en tant que collectionneur de miniatures, je sais que j’y trouverai quelque chose d’original. Sur place, j’y ai rencontré de vieux amis, j’y ai vu leurs travaux et surtout, je me suis procuré des articles originaux dont une miniature de Lincoln Mark VI à l’échelle 1/25e. Ne cherchez pas ce modèle sur Internet, il n’existe pas! En fait, si j’en ai un, c’est parce qu’un artisan l’aura créé en utilisant une imprimante 3D comme celui qui m’a vendu l’xemplaire que vous pouvez voir ici! Ce n’est pas donné mais, hey! c’est un modèle unique!
Si, comme moi, vous êtes un mordu de ce genre de miniature (des « modèles à coller »), vous comprendrez mon engouement pour ce genre d’activité. Enjoy!
Il y avait du monde ce samedi matin à la rencontre Plastimania de Saint-Jean! (Photo Éric Descarries)
Tom Browne, un membre de quelques groupes de collectionneurs de voitures miniatures québécois , se spécialise dans la reproduction de sportives et de voitures de course des années soixante…un maître dans son domaine. (Photo Éric Descarries)
Ma découverte, une Lincoln Mark VI 1981 en plastique à l’échelle 1/25e fabriquée à l’aide d’un programme 3D d’ordinateur. Pas parfaite et difficile à travailler. Mais unique (ou presque puisqu’il n’en existe que deux exemplaires) !
Les lauréats du prix de l’Innovation technologique de l’AJAC
Dernier prix de l’année, les membres du comité du Prix de la Technologie de l’année 2024 de l’Association des Journalistes Automobile du Canada ont enfin annoncé les technologies qui les ont le plus impressionnés (selon celles qui ont été soumises par les constructeurs). C’est donc au Salon de l’auto de Vancouver que la nouvelle a été annoncée.
Le prix de la meilleure innovation verte qui a été remis à BMW pour son système de motorisation électrique eDrive de cinquième génération de la berline i5 qui est sans terres rares et qui permet des réparations de nombreuses composantes.
Schéma de la motorisation électrique de la BMW i5. (Photo BMW)
Celui de la meilleure innovation de sécurité qui a été remis à Volvo (réputée pour ses travaux en sécurité) pour ses unités de surveillance incluant un lidar à longue portée, cinq radars et 16 capteurs ultrasoniques à bord de sa nouvelle EX90.
La nouvelle Volvo EX90 (Photo Volvo)
Celui de la meilleure innovation technique a été remis au constructeur britannique Land Rover dont le Range Rover Sport SV est équipé d’un nouveau système de suspension interconnecté avec ressorts pneumatiques et amortisseurs hydrauliques reliés en croisé. Ce système remplace ainsi les barres antiroulis afin de mieux maîtriser les mouvements de carrosserie.
Le Range Rover sport SV. (Photo Jaguar Land Rover)
Deux nouveautés.
À la veille du Salon de l’auto de New York, certains constructeurs s’empressent de dévoiler des nouveautés qui devraient y apparaître. En voici deux qui ont attiré mon attention :
Ford Ranger, camionnette très populaire qui avait déjà besoin d’être révisée, surtout au point de vue styling. Notez la nouvelle calandre très ressemblante à celle du F-150 et surtout, la version Raptor à moteur V6 turbocompressé! (Photo Ford)
Infiniti QX80, un grand VUS qui avait aussi intérêt à être revu, surtout au niveau de la calandre ! Tellement plus beau qu’on le considère déjà comme une importante concurrence au Cadillac Escalade! Le V8 d’antan a fait place à un plus moderne V6 turbocompressé ! (Photo Infiniti)
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Un magazine d'art to BLAU your mind
Il y a près d'un an, un samedi glacial à Rivière-du-Loup au Québec a conduit mes colocataires et moi à explorer la ville dans le but de découvrir les commerces locaux et l’espoir de trouver un café pour nous réchauffer. Notre escapade nous a menés à la librairie indépendante locale, et en tant que graphistes, nous nous sommes empressés de parcourir les rayons sans but précis, si ce n'est celui de découvrir de nouvelles références éditoriales. Malheureusement, la plupart des livres au Québec sont des titres importés de nos maisons d'édition françaises, en raison de cela, mon intérêt s'est rapidement porté vers les rayons de romans et de revues anglaises. Lors de ma déambulation parmi les derniers numéros de presse, je tombe sur un magazine qui attire mon attention.
Un magazine se distingue des autres en affichant en pleine page une œuvre d'art du peintre Louis Fratino. Au-dessus, en caractères majuscules avec empattement, trône le nom du magazine « BLAU ». En le parcourant rapidement, je comprends vite qu'il s'agit d'un magazine d'art en anglais à vocation internationale. Ce bref aperçu me convainc, et me voilà reparti avec ce numéro 6 sous le bras.
Numéro 6 du magazine BLAU International, 2023 Photo Meiré und Meiré : https://meireundmeire.com/blau-international/
Le magazine BLAU, publié en Allemagne depuis 2014, est un magazine d'art qui a pris une dimension internationale en 2019 sous le nom de BLAU INTERNATIONAL. Plus précisément, il est un magazine de mode et d’art, qui examine ce que les deux industries ont en commun. À l'intérieur, on y trouve du contenu mettant en avant des marques de mode de luxe et des galeries d'art. Présentant aussi bien des biographies d'artistes qu'une vision du monde artistique contemporain, le magazine était initialement disponible en tant que supplément culturel du journal national allemand Die Welt (mais aussi en tant que magazine artistique indépendant). Il paraît deux fois par an, faisant de lui un magazine semi-annuel et ses numéros se vendent à un prix avoisinant les 20€.
Exemple de numéro de BLAU International Photo Meiré und Meiré : https://meireundmeire.com/blau-international/
Lorsque BLAU est devenu international en 2019, il a fallu créer une nouvelle identité pour se démarquer de l'édition allemande et attirer un public plus large et international. Pour cette nouvelle identité, le magazine a abandonné son caractère typographique avec empattement pour adopter un tout nouveau caractère avec empattement. Ce nouveau caractère s'inscrit dans la lignée des Didones et, associé aux images en pleine page, crée un renouveau beaucoup plus luxueux pour BLAU. En effet, ce caractère à grand contraste entre pleins et déliés fait écho au caractère Didot utilisé par HARPER'S BAZAAR dans un souci d'élégance ; ici, il crée une cohérence avec le contenu artistique sophistiqué que propose le magazine.
Comparaison entre l'édition allemande de BLAU et son édition international Photo de l'article "Eingestellt: Kunstmagazin »Blau«", 27/12/2019 : https://wjar.de/eingestellt-kunstmagazin-blau
Réalisée par le studio Meiré und Meiré, l'identité du magazine se prolonge jusqu'à ses choix éditoriaux. Mettant en avant son contenu photographique par une mise en page simple et épuré. Le contenu se décline à partir d’un seul et unique caractère à empattement en noir et blanc, dans le but de laisser l'art prendre le dessus sur la mise en page. Seules « fioritures », sont des filets fins noir qui viennent parfois délimiter les articles et des changements de taille du caractères qui viennent souligner les citations, du texte courant. Enfin, les seules fantaisies, se trouvent sur les pages d'introduction des différents articles, on remarque parfois des effets de mise en page répondant souvent à l'image qui illustre celui-ci, comme dans ces exemples où les caractères se modèlent autour de l'image ou s'effacent au profit de celle-ci.
Exemple de pages intérieures, Photo Meiré und Meiré : https://meireundmeire.com/blau-international/
BLAU se présente comme un magazine destiné aux amateurs d'art et plus particulièrement aux collectionneurs. En effet, par sa qualité, sa périodicité et son prix, BLAU ne se présente pas comme un simple magazine, mais plutôt comme un objet éditorial dans lequel investir. Cela le différencie vraiment de son édition allemande, qui se présentait davantage comme un numéro quotidien, « plus » en lien avec le journal Die Welt. Avec son ouverture à l'international, il y a eu le désir de créer une toute nouvelle esthétique pour attirer une nouvelle cible plus précise au monde de l’art, que de la cible « généraliste » à laquelle le magazine faisait autrefois face. Cependant, avec son format simple de « magazine de table basse », BLAU se montre également comme un magazine que l'on pourrait se retrouver à feuilleter dans la salle d'attente de n'importe quel médecin parisien.
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Kilométrage : 8244 Retour au sommet La vie avec un Range Rover : mois 2 Envie de conduire le SUV de quelqu'un d'autre de 5 m de long et 2,2 m de large, d'une valeur de 137 000 £, dans le quartier animé de Londres ? - 21 juin J'ai déjà déploré dans ces pages l'empreinte au sol disproportionnée et le rayon de braquage inutilement paresseux de mon Ora Funky Cat (voir à droite), mais malgré tous ses défauts, il reste une proposition urbaine nombre immense plus sensée que certains des chars imposants que je vois. dévaler Londres. Les grosses voitures n’ont tout simplement aucun sens dans un centre-ville étroit et animé. Ainsi, quand les clés du Range Rover PHEV ont atterri sur mes genoux un vendredi soir, j'ai eu des visions déchirantes d'alliages grattés, de pare-chocs déformés et de garnitures éraflées. Avec plus de cinq mètres de long, 2,2 mètres de large et un empattement dans lequel vous pourriez garer confortablement une Smart Fortwo, ce véhicule n'a sûrement pas été conçu pour être glissé entre des immeubles à deux étages et dans des rues résidentielles à sens unique avec de hauts trottoirs. Mais j'avais besoin de quelque chose de confortable, de spacieux et alimenté par ICE pour une succession de longs trajets, alors j'ai fait quelques exercices de conscience spatiale, vérifié une carte de mon trajet pour détecter des restrictions de largeur auparavant inaperçues et j'ai pris une profonde inspiration. Première tâche : faire descendre le Range Rover du septième étage de l'immeuble à plusieurs étages notoirement étroit d'Autocar. C'était en fait très simple : j'ai juste persuadé Steve Cropley de faire un tour rapide "pour voir ce que vous en pensez", alors il a effectué le travail à ma place. Ce n'était pas si compliqué, toutefois, comme il l'a expliqué quand je l'ai rencontré plus tard au siège d'Aston Martin à Gaydon et que je l'ai alerté de ma ruse. Sa direction arrière de 7,3 degrés permet un rayon de braquage à peu près égal à celui de votre Volkswagen Golf moyenne, et l'interface astucieuse de la caméra tout-terrain sert aussi de détecteur de trottoir pratique et d'aide à la proximité. A présent, toutefois, il était enfin temps d'affronter mes peurs, et après avoir accidentellement roulé sur un parterre de fleurs au bord de la route devant un personnel d'Aston Martin poliment souriant mais clairement confus, j'ai nerveusement fusionné sur la M40. En moins de trois kilomètres, toutefois, j'avais pratiquement oublié l'encombrement du SUV. Également rapide et silencieuse en croisière que n'importe quel break et pas plus compliqué à positionner dans sa voie, c'est sans aucun doute une présence imposante pour les autres usagers de la route, mais pas une voiture qui vous épuise au sujet des exigences constantes de concentration à grande vitesse.
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Les voitures Mulliner reçoivent aussi une boîte de rangement et des pochettes pour les clés de la voiture, de couleur assortie aux spécifications choisies par l'acheteur. Suite à l'arrêt du vénérable moteur W12 de Bentley, la Bentayga EWB Mulliner ne peut être équipée que d'un V8 biturbo de 4,0 litres. Cela produit 542 ch et 568 lb-pi et peut donc propulser la voiture de 0 à 60 mph en 4,5 secondes. Un système de direction des roues arrière est fourni, resserrant le rayon de braquage de l'EWB de 7% par rapport à la Bentayga à empattement standard. Mulliner est devenu un élément crucial de l'activité de Bentley : son retour sur ventes est passé à 20,9 % l'an dernier, contre 13,7 % en 2021. L'entreprise a attribué cela au fait que les consommateurs choisissent des modèles aux spécifications plus élevées - tels que les choix Mulliner et Speed - et une plus grande utilisation des options.
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Nouvelle génération de Toyota C-HR : un design audacieux et des motorisations hybrides
La seconde génération du Toyota C-HR, le SUV compact japonais, se dévoile avec un design toujours aussi audacieux et une gamme de motorisations hybrides élargie. Inspiré du concept-car C-HR Prologue, le nouveau modèle conserve son ADN de “SUV presque coupé” tout en renforçant son style futuriste. Le nouveau C-HR mesure 4,36 m de long, 1,83 m de large et 1,56 m de haut, avec un empattement…
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Vintage Books, coll. “Raymond Carver”
États-Unis, 2009 Offset, 203 × 133mm [8 × 5 1/4"]
Les œuvres de l’écrivain américain Raymond Carver (1938—1988) ont été rééditées par Vintage Books sous la forme d’une collection de livres brochés dont Peter Buchanan-Smith a signé la ligne graphique en puisant dans les séries Homes at Night et Landscapes du photographe contemporain Todd Hido. Le caractère typographique employé pour les titres est le Jefferson, une scripte commerciale datant du milieu des années 1950, parfois accompagné d’un sous-titre composé en Knockout (Jonathan Hoefler, 1994). Les autres éléments textuels (nom de l’auteur, citation, etc.) utilisent une réédition numérique des caractères néoclassiques gravés au début du dix-neuvième siècle par le typographe allemand Justus Erich Walbaum (1768—1839).
1/ Quel bénéfice le recours à un seul photographe offre-t-il au designer en charge de la ligne graphique de cette collection ? Expliquez en citant des exemples similaires et/ou des contre-exemples.
Lorsque Peter Buchanan-Smith utilise certaines photographies des séries Homes at Night et Landscapes du photographe contemporain Todd Hido, il crée une unité au sein de cette collection. Il est alors facile pour le lecteur de discerner les titres qui font partie de la collection “Raymond Carter”. Angus Hyland qui a travaillé à la conception de la ligne graphique de la collection “Pocket Canons” (1998—1999), crée également une unité grâce au traitement à l’iconographie qu’il a mis en place pour cette sélection de livres de la Bible. Hyland utilise uniquement des photos de banques d’images, avec de provenance extrêmement variée, mais grâce au traitement des images en niveaux de gris et avec un effet sépia, l’ensemble de la collection est cohérent. Pour la collection “Raymond Carver”, la provenance des images est la même, celles de Todd Hido. Les photographies n’ont pas nécessité d’un traitement supplémentaire de la part de Peter Buchanan-Smith pour créer une unité. À l’opposé de cette ligne graphique, la collection 10/18 a une politique iconographique complètement différente. Les images peuvent provenir de banque d’images, de photos d’archives, de tableaux, ou encore des photogrammes. On ne retrouve pas le même effet d’unité dans cette collection que dans celle proposé par Vintage Books pour “Raymond Carver”.
2/ Comment interprétez-vous le contraste singulier produit par la cohabitation des deux principaux caractères typographiques, le Jefferson et le Walbaum, utilisés ici ?
Le Walbaum utilisé notamment pour le nom de l’auteur, est constamment composé de la même manière sur toutes les couvertures : en capitale, sur deux lignes en bas du format. Cette utilisation renforce l’unité graphique et visuelle de la collection. Le Jefferson utilisé pour les titres a un peu plus de liberté e, ce qui concerne son placement sur la couverture. On peut retrouver le titre placé en haut du format, au centre, mais le plus souvent, il se retrouve au-dessus du nom de l’auteur. Le Waulbaum, un caractère néoclassiques à empattements du début du XIXe siècle, permet d’assoir la composition et la rend presque rigide, renforcée par le fait que le Walbaum soit composé en tout capitale. Le contraste est singulier avec l’utilisation du caractère Jefferson, une scripte commerciale, qui ramène un peu de mouvement, à l’opposé du Walbaum.
3/ Que pensez-vous de l’effet de polysémie que créent, sur l’ensemble de ces sept couvertures, les discours implicites tenus respectivement par les images et le “couple typographique” mentionné ci-dessus ? Quel bénéfice d’image peut-il apporter à cette collection.
Les photographies de Todd Hido retranscrivent une ambiance mystérieuse, presque froide avec une unique source de lumière, provenant d’une fenêtre ou encore du ciel. Le choix du caractère Walbaum renforce ce caractère mystérieux et froid ; cette ambiance colle au style d’écriture de Raymond Carter, qui avait le souci de retranscrire la vie des gens les plus modestes, confrontés à des drames ordinaires. Raymond Carter était associé au genre minimaliste, ce qui n’est pas directement retranscrit dans les couvertures notamment avec l’utilisation contrastée du Walbaum et du Jefferson. Cependant, les photographies de Todd Hido restent mystérieuses et de ce fait ne donnent pas beaucoup d’informations sur ce qu’elles représentent au-delà de ce que l’on en perçoit. Enfin, l’utilisation du caractère Jefferson pour les titres permet de ramener une dimension plus vivante dans cette étrange atmosphère. Aussi, le fait que ce caractère soit une scripte, cela laisse penser que de manière manuelle quelqu’un serait venu inscrire le titre. Ce choix iconographique pour cette collection peut permettre de choisir et d’adapter une image en fonction du titre qui est traité. Cela peut apporter une singularité à chaque titre tout en gardant l’unité de la collection.
4880 signes 16/04/2023
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Ils font 0.9 carreau incluant leurs empattements qui sont de 15% de chaque coté
Et cette hauteur entre les 2 lignes a notre section fait combien?
Vous voulez la rapporter sur la largeur maximale du Sky Deck Professeur?
Tout a fait! Qui est pile en haut, c’est cette même section de sa largeur maximale que nous avons utilisée
Et cela va nous donner l’emplacement de nos rails sur la quille
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Cadillac CT6 EU Version 2017 : un mélange réussi de luxe et de performance
Cadillac CT6 EU Version 2017 : une nouvelle référence sur le marché des berlines premium
Cadillac atteint le continent européen avec sa nouvelle berline de luxe, la Cadillac CT6. Elle est prête à rendre les choses difficiles pour Mercedes-Benz, BMW et Audi. Toute acceptation que la marque américaine Cadillac a en Amérique est absent en Europe. Toutefois, le fabricant veut changer cette tendance avec de bons produits à vendre en Europe, et commercialiser la nouvelle berline de luxe CT6. Ainsi il va rivaliser avec les autres titans du segment, comme la Mercedes-Benz S-Class , la BMW Série 7 et Audi A8. Galerie Photos:
L'intérieur est remarquable Pour commencer, l'espace disponible a l'intérieur est remarquable par une longueur de 5,18 m et un empattement de 3,11 m. Sa conception est caractéristique des produits de la société américaine, exsudant un air de luxe à travers une calandre chromée, feux de jour a LED qui marque le côté du pare chocs avant et plutôt carré et puissant que formes une apparence aérodynamique rugueuse. Cependant, bien qu'il soit prévu que la gamme européenne Cadillac continuer à se développer au cours des années à venir, l' un de sa plus grande luxe se trouve dans son offre de moteurs. Un bloc essence turbo 3.0 litres V6 en se vantant une grande performance. Il est normal que si vous voulez réussir sur le vieux continent elle a besoin au moins d'un moteur diesel. Ainsi, son moteur de 417 ch et 550 Nm de couple pousse la Cadillac CT6 de 0 à 100 km / h en 5,7 secondes. Cela vous fait atteindre les 240 km/h. Enfin, le prix initial de la Cadillac CT6 sera de 73.500 euros pour la version de luxe en Allemagne. Par contre en Espagne ont n'a pas encore annoncé leurs prix, mais ils ne devraient pas s'écarter beaucoup du tout marché teutón. Mais choisir la finition la plus luxueuse coût -Premium- de 94.500 euros. Technologies La CT6 sécurise et améliore vos trajets grâce à des innovations pratiques parfaitement intégrées. Cela sont à la fois sûres et faciles à utiliser. Ses technologies d’assistance avancées proposées en option permettent au conducteur de disposer de nombreuses informations pratiques. Ainsi la connectivité intégrée garantit un confort optimal à tous les occupants du véhicule. Le système Cadillac CUE®, modernisé, est_doté d’un puissant processeur qui garantit une réactivité maximale. Vous bénéficiez également d’une connectivité sans fil 4G, d’un point d’accès Wi-Fi intégré et des fonctionnalités Apple CarPlay® et Android Auto®. Voici quelques-uns des points forts : - Un design élégant et moderne, qui se distingue des autres berlines premium sur le marché. - Des performances puissantes et efficientes, grâce à ses moteurs V6 et V8. - Un intérieur luxueux et confortable, avec des matériaux de haute qualité et des équipements de pointe. - Un excellent rapport qualité-prix, par rapport à ses concurrentes allemandes. Si vous êtes à la recherche d'une berline premium offrant le meilleur des deux mondes, la Cadillac CT6 EU Version 2017 est une voiture que vous devriez considérer. Read the full article
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MTT Roma, une célébration de l’école d’imprimerie italienne
À quel genre de lecture attendez-vous lorsque le titre même d’un article porte sur un caractère intitulé MTT Roma ? Le nom de la police de caractère est un hommage à la ville éternelle de Rome et à son patrimoine culturel. Je ne vais pas vous faire un rappel sur l’origine des caractères d’imprimerie ni sur l’influence des graveurs d’origine italienne, croyez-moi. Même si le lien entre cet héritage et le dessin conçu par TypeFirm est évident et prédomine les intentions initiales du studio.
TypeFirm est une fonderie numérique localisée au 7 Via Vivarini à Milan. Luca Limone ainsi que chaque membre éditent et distribuent des caractères au sein d’un marché international. Typographie et image de marque constituent l’activité principale du studio. Leur travail se fonde sur une méthode précise qui mêle analyse stratégique et optimisation des ressources, selon leurs propres mots. Termes insipides, me direz-vous. Il est vrai que ces mots ne traduisent pas tout à fait la démarche qui anime l’activité de ces designers. MTT Roma l’exprime davantage, vous le verrez.
« L’intersection de la forme et de la fonction pour créer du sens. »
La recherche autour du dessin de ce caractère, menée par Mattia Bonanomi, s’inspire des capitales romaines obtenues par gravure lapidaire. Le typographe propose une interprétation moderne des caractères classique, combinant la spécificité de ces formes monumentales et la recherche de fonctionnalité afin de répondre aux besoins contemporains qu’exige la communication visuelle. Dès le départ, l’idée est de transposer l’atmosphère de la ville de Rome au sein d’un contexte d’utilisation contemporain et cela par le biais de la typographie.
Le MTT Roma associe volonté esthétique avec un fonctionnalisme de base.
S’inspirant des caractères gravés à la base de la colonne de Trajan, l’esthétique de ce caractère typographique évoque les inscriptions lapidaires romaines. Elle-même à l’origine des majuscules modernes de l’alphabet latin, ces inscriptions puisent leurs particularités dans leur structure monolinéaire. C’est l’outil qui règle les contrastes et caractérise la forme de ces lettres. L’utilisation du calame exige la découpe du tracé en plusieurs gestes, produisant alors certaines imperfections. La construction des courbes se fait en deux traits distincts. Ces étapes confèrent au caractère une forme qui n’est pas parfaitement géométrique. Le studio TypeFirm tente de faire référence à cette cassure du trait produite par l’outil par l’intégration d’éléments de rupture : des sommets aigus dans les épaules de lettres - partie incurvée qui prolonge un fût - telles que n et h.
Tout l’enjeu de la création de ce caractère typographique est son utilisation dans un contexte actuel. Cela entraînant la recherche indispensable d’une compétence en matière de lisibilité. L’optimisation des largeurs de traits du MTT Roma permet l’uniformisation du rythme de lecture, dès lors plus efficace. Par la suite, les contrastes sont réduits pour améliorer la lisibilité des petits corps. Pour finir, Mattia Bonanomi dépouille le dessin d’empattements pour une meilleure utilisation sur les plateformes numériques. Dès lors, ce caractère typographique est conçu selon l’utilisation qu’il projette.
Qu’achète-t-on véritablement ?
Le glyphset d'un caractère typographique ne ressemble à aucun autre en termes d’étendue. Typefirm renseigne les symboles, les nombres et les variations que propose le dessin du MTT Roma. Le Thin, Light, Regular, Medium, Bold, Heavy, Thin Italic, Light Italic, Regular Italic, Medium Italic, Bold Italic ou encore Heavy Italic. Bien entendu, l’amplitude de ces possibilités esthétiques permet de produire différents effets et par le même biais rend ce caractère désirable. Mais ce n’est pas tout. La version sans empattement des lettres majuscules s’accompagne de caractères minuscules enrichis d’éléments humanistes pour tenir compte de la nature asymétrique de leur forme originale. Les bas de casse renforcent le ton esthétique de ce caractère typographique qui cherche à célébrer Rome. Ces ajouts d’éléments spécifiques permettent des correspondances entre la technique lapidaire romaine et la qualité de ce caractère à s’inscrire dans un usage contemporain.
Dès lors, la police de caractères MTT Roma se distingue par son va-et-vient entre notre héritage typographique et les contraintes qu’induit l’utilisation actuelle du caractère typographique. Un va-et-vient parfaitement maîtriser par la fonderie de caractère milanaise.
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Rendre le cirque attractif
Au détour de mes recherches de stage, j’ai découvert le travail de Lisa Sturacci. Cette graphiste a réalisé le catalogue de l’exposition actuelle au Musée d’art moderne de Paris sur le peintre Oskar Kokoschka. Mais nous allons parler aujourd’hui du site web qu’elle a conçu pour la compagnie Le Troisième Cirque : http://letroisiemecirque.com/. Comment évoquer l’univers cirquassien et le rendre attractif ?
COULEURS Dès la page d’accueil, l’association entre l’omniprésence des images et les photographie des spectacles confère au site web une ambiance artistique. Les couleurs présentes sont les suivantes : jaune primaire, rose saumon, magenta, bleu sarcelle (dans Contact), bleu majorelle (dans Newsletter), rouge bismarck (dans Calendrier) ; puis dans la liste des spectacles : mauve pâle —couleur identique que le bandeau pour montrer que le spectacle est d’actualité— et enfin rouge et bleu primaire.
CARACTÈRE Afin que l’utilisateur ne sature pas par un trop-plein de couleurs, la palette est limitée à huit couleurs. De plus, la couleur est contrebalancée par le texte composé dans un seul caractère typographique en une seule graisse, un seul corps et seulement deux variables. Deux caractères sont employés dans le site web : une linéale qui ont une fonction signalétique et un sérif pour le texte de labeur et les titres —qui sont différenciés uniquement par leur emplacement spatial. Ce dernier est composé en grand corps. Ce choix témoigne de l’accessibilité des spectacles proposés par la compagnie. Il renvoie également aux livres pour enfants dont le texte est en grand corps. Ainsi, la compagnie se rend accessible pour un jeune public. Comme l’écrit Jost Hochuli dans son essai Le détail en typographie : « la spécificité formelle d’un caractère joue un rôle dans le processus de lecture, qu’elle participe d’une tonalité d’ensemble ou, au contraire, qu’elle s’en distingue. ». Ici, il s’agit des deux à la fois. En effet, le choix d’un roman light évoque le langage formel de la légèreté puisque le cirque est en partie aérien. Et d’un autre côté, le choix de caractère à empattement souligne l’aspect littéraire car une pièce jouée (et dansée ici) repose sur un texte littéraire.
INTERACTIVITÉ Quant à la mise en pages, le site fonctionne par un système de juxtaposition de deux pages dans un même écran—on comprend qu’elles sont distinctes par le léger décalage. La « signalétique » est sous la forme de bandeaux placés en bordure. L’information textuelle est minimale sans être austère. En effet, une multitude de surprises sont présentes, comme par exemple le bandeau qui déroule une phrase manifeste ou encore le lien vers un interview qui apparaît quand on remonte en haut de la page d’accueil. De nombreux éléments interactifs et ludiques motivent le visiteur à rester sur le site pour le plaisir du jeu. C’est également un signal d’inclusion du visiteur : il est considéré dans ce site web. Ainsi, le visiteur se sent impliqué dans la navigation. Par exemple les titres romain passent en italique lorsqu’on le curseur navigue dessus. De plus, le filtre coloré des photos disparaissent lorsque le curseur les rencontrent. Enfin, les textes descriptifs existent en deux versions, c’est la version synthétique est visible en premier; et lorsque le visiteur clique sur les trois points entre parenthèses, la version longue se déploie.
MISSION ACCOMPLIE ? Pour conclure, la présence de la couleur renforce « l’image de marque » du Troisième cirque car elle témoigne de l’univers incarné et vivant du spectacle vivant. On constate une majorité de couleurs chaudes qui visent à évoquer la chaleur humaine du cirque. Afin de rester attractif et d’élever la valeur symbolique de la compagnie, le texte est composé avec un minimum d’effet avec pour caractère principal un sérif qui renvoie au domaine littéraire. Quant à l’interactivité, elle permet d’intégrer le visiteur dès le site web afin qu’il deviennent, plus tard, un spectateur dans le réel.
3943 signes 12 mars 2023 Klervie
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Le nouveau Kona N-Line entièrement redessiné.
Par Éric Descarries
Quand le constructeur sud-coréen Hyundai a lancé son petit «VUS» Kona, il y a quelques années, le petit véhicule a connu le succès dès ses premiers jours sur le marché. Mais, selon toute vraisemblance, ses dimensions se rapprochaient trop de celles de son petit frère le Venue. Donc, dès 2024, le Kona nous revient mais entièrement redessiné avec des dimensions un peu plus imposantes avec un empattement allongé de 2,36 pouces (60 mm) et une caisse plus longue de 5,7 pouces (145 mm) ce qui pousse le Kona plus près de sa concurrence soit les Subaru Crosstrek, Kia Seltos, Honda HRV, Toyota Corolla Cross et autres. Incidemment, au cas où vous ne le sauriez pas, le nom Kona est inspiré de la région hawaïenne de l’ouest de la grande île qui est une destination touristique populaire.
Le tout nouveau Kona de Hyundai se présente avec des dimensions plus imposantes. (Photo Éric Descarries)
Toutefois, le nouveau Kona repose sur une plateforme semblable à celle du modèle précédent avec une motorisation aussi semblable, soit un quatre cylindres de base de 2,0 litres de 147 chevaux ou un autre quatre cylindres mais turbocompressé, celui-là, de 1,6 litre de 190 chevaux. Évidemment, il y a aussi une version toute électrique du même véhicule dont il sera question plus tard.
En attendant, regardons plus attentivement à la nouvelle ligne de ce VUS dont l’avant est plus aérodynamique que dans le passé avec une illumination plus élaborée. Évidemment, comme souligné plus haut, le nouveau Kona est plus long et plus imposant ce qui a permis à son constructeur Hyundai d’en agrandir l’intérieur. La portion arrière de la caisse a des ailes plus proéminentes qui me rappellent celles des Plymouth (Chrysler) PT Cruiser du passé. Certains observateurs adorent cette nouvelle présentation, d’autres moins. C’est une question de goût. Le véhicule de presse qui m’a été confié était de la finition N-Line plus poussée.
L’arrière me rappelle celui des PT Cruiser du passé ! (Photo Éric Descarries)
Toutefois, l’intérieur devrait faire l’unanimité. En effet, comme mentionné précédemment, il profite de l’agrandissement de la caisse pour être plus vaste et plus accueillant. Le tableau de bord au style plutôt rectiligne met en vedette un écran rectangulaire avec un affichage numérique très clair à lire (sauf que je n’y ai pas retrouvé les affichages vidéo au tableau de bord lorsqu’on actionne les clignotants, une idée brillante de Hyundai) incluant l’affichage à tête haute de la vitesse en réflexion à l’intérieur du pare-brise.
Le tableau de bord se distingue par un design très rectiligne mais aussi très moderne et efficace. (Photo Éric Descarries)
Il y a beaucoup de commandes au tableau de bord du Kona, tant tactiles à l’écran que mécaniques qui sont, dans bien des cas, dédoublées sur les branches du volant. La commande qui m’a demandé un peu plus d’apprentissage, c’est celle du «levier de vitesses», un bloc qui le conducteur doit tourner pour passer de D à R alors qu’il doive presser à son extrémité pour la position P (Park). La petite console sous le tableau de bord se compose de petites tablettes pour la recharge du téléphone et des touches pour verrouiller la motricité aux quatre roues (car ce Kona était à traction intégrale).
Les places arrière sont un peu plus généreuses grâce à l’empattement allongé. (Photo Éric Descarries)
Le reste de la finition était très plastique mais bien moulée. Mon véhicule d’essai étant de la finition N-Line, j’ai eu droit à une sellerie en suède plus attirante avec les broderies décoratives. Les sièges d’avant m’ont paru relativement confortables avec des réglages manuels. La position de conduite m’allait parfaitement. Les places arrière, elles, sont un peu plus généreuses que dans le passé non seulement grâce à l’empattement allongé mais aussi par un peu d’espace acquis en diminuant l’épaisseur des dossiers d’avant. Quant à l’espace arrière destiné au cargo, encore une fois grâce à l’agrandissement du véhicule, celui-ci a gagné, selon son constructeur, 33% de volume ce qui n’est pas négligeable.
L’augmentation des dimensions du Kona permet un volume plus utile du coffre. (Photo Éric Descarries)
Si l’on revient à la mécanique, soulignons que mon modèle N-Line d’essai avait, sous son capot, un moteur à quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre et 190 chevaux combiné à une boîte automatique à huit rapports et à la traction intégrale. Hyundai avait équipé le véhicule de pneus Yokohama BluEarth d’hiver sur les jantes de 19 pouces du VUS. Dès le départ, je dois vous avertir, malgré le fait qu’il y ait un verrouillage central du système, ce Kona n’est pas un véhicule tout-terrain. Mais il propose une bonne traction dans la neige, ce que j’ai pu vraiment vérifier.
Sur la route
Hyundai semble vouloir pousser son Kona de véhicule de base à véhicule plutôt technique pour son créneau. Par exemple, il est possible pour le conducteur de déverrouiller le véhicule et le faire partir avec son téléphone cellulaire (ai-je des craintes concernant cette technologie? Je n’ose vous le dire!). On peut en faire du pareil avec le porte-clés à commande électronique qui permet aussi à l’utilisateur de faire avancer ou reculer le véhicule (en ligne droite) pour le faire sortir d’un endroit de stationnement très serré.
Sous le capot de la version N-Line se cache un quatre cylindres turbocompressé bien connu de Hyundai. (Photo Éric Descarries)
Je m’en suis tenu aux bonnes vieilles méthodes traditionnelles quoique, pour le démarrage, il me fallait pousser sur un bouton au lieu de tourner une clé. Encore une fois, pour passer les vitesses, Hyundai a cru bon remplacer l’encombrant levier au plancher par un bloc que le conducteur doit tourner d’un sens pour avancer, de l’autre pour faire marche arrière.
Évidemment, une des premières expériences que je tente avec une voiture d’essai, c’est d’en vérifier les accélérations et les réactions de reprises sur route sèche. Disons tout de suite que le Kona n’est pas un «foudre de guerre» quand vient le temps de passer de 0 à 100 km/h alors qu’il lui faut entre huit et neuf secondes pour ce faire. Par contre, les reprises sont plus rassurantes grâce la boite à huit rapports qui a réagi relativement rapidement à mes sollicitations. La tenue de route sur chemin de campagne est satisfaisante sans, toutefois, être surprenante. En effet, si le Kona n’est pas un tout-terrain, ce n’est pas une voiture de sport non plus. Par contre, en vitesse de croisière, le véhicule est confortable et suffisamment silencieux pour entreprendre de longs trajets. Et la visibilité y est bonne quoique la vue trois-quarts arrière et arrière est légèrement réduite à cause de la ligne du hayon. La direction est ferme à souhait sans être dure. Le freinage est adéquat et il n’a montré aucune faiblesse durant l’essai.
L’environnement qui sied le mieux à ce petit VUS est, bien entendu, la ville. Son encombrement réduit, malgré les nouvelles dimensions plus imposantes, sont parfaites pour les déplacements urbains et il se manœuvre facilement pour le stationnement. Ce qui est un «plus» sur le modèle précédent, c’est, bien entendu, l’espace de chargement plus grand qui permet de déplacer des objets bien souvent de dimensions excessives.
Hyundai avait équipé mon Kona d’essai de pneus d’hiver Yokohama BluEarth V905. (Photo Éric Descarries)
En ce qui a trait à la consommation, ma semaine au volant du Kona (qui s’est surtout passée en déplacements urbains) s’est soldée par une moyenne de 10,8 litres aux 100 kilomètres (essence Super de préférence vu que c’est un moteur turbocompressé) alors que l’ordinateur de bord indiquait 9,4, une déception pour un véhicule Hyundai, une marque qui m’a toujours donné des résultats plus convaincants (lire consommation moins élevée). Il est vrai que nous sommes en début d’hiver et qu’il y a eu de la neige sur la route. Incidemment, Hyundai annonce une consommation moyenne de 91, l./100 km pour un tel Kona soit 9,7 en ville et 8,4 sur route.
On s’y attendait, le nouveau Kona est un peu plus cher que le modèle de la génération précédente. Si sa version de base débute à 25 999 $, la version N-Line (mais pas Ultimate) qui m’a été prêtée affichait un prix de 35 499 $ (incluant la seule option de la superbe peinture rouge de 250 $). Toutefois, si l’on ajoute le transport et la préparation, la facture passe à 38 395 $.
Malgré tout, je considère que le nouveau Kona demeure un véhicule recommandable. Encore une fois, ce n’est pas un tout-terrain (quoiqu’il soit capable de se déplacer facilement dans de rudes sentiers) ni un «sports car». Mais si vous recherchez un véritable petit VUS urbain, ajoutez le Hyundai Kona à votre liste de véhicules à considérer.
À l’an prochain
Ce reportage constitue mon dernier blogue pour 2023. Je serai de retour vers la deuxième semaine de janvier avec d’autres reportages incluant un premier rapport sur une série de pneus «homologués» (si la neige est au rendez-vous). De plus, ce retour au travail coïncidera avec la période du Salon de l’auto de Montréal (dont je n’ai que peu de nouvelles pour le moment)…en espérant que celui-ci nous aidera à démarrer l’année 2024 «sur les chapeaux de roue»!
Sur cela, Joyeux Noël et Bonne Année et surtout, Bonne Santé!
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