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nicolher75 · 4 years ago

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Le bonheur du poisson

Historiquement un succès auprès des diplomates et de «l'ordre inférieur des épicuriens», ces minuscules jeunes poissons sont à leur meilleur frit et servis chauds de la poêle. Clarissa Hyman discute des enfants Le fait le plus fascinant à propos des appâts blancs est qu'ils n'existent pas. Honnête. Je ne dis pas que vous hallucinez lorsque vous mettez un poisson délicieusement croquant et frit dans la bouche, mais ce que vous ne mangez pas, c'est une espèce appelée appât blanc. C'est une question qui causait beaucoup de grattage de la tête mais, en Grande-Bretagne, le terme fait référence aux jeunes alevins de petits poissons, en particulier le sprat, parfois le hareng ou l'alose. En France et en Espagne, ce sont de minuscules anchois et sardines juvéniles et aux États-Unis, en particulier en Nouvelle-Angleterre et à Long Island, ce sont généralement des capucines ou des anguilles de sable. Selon le Oxford English Dictionary, le nom de l'appât blanc dérive de son utilisation comme appât pour attraper d'autres poissons. Au début du XVIIe siècle, de si petits alevins ont été trouvés en grandes quantités dans les eaux à marée de la Tamise et ailleurs, capturés dans de longs filets à poche. L'histoire raconte qu'un certain Richard Cannon de Blackwall en 1780 a persuadé les gardiens de taverne locaux de servir des dîners aux appâts réguliers. Le regretté historien de l'alimentation Alan Davidson a écrit que Cannon avait des problèmes avec les autorités qui soutenaient, à juste titre, que la pratique signifiait la consommation de masse de hareng immature avec des conséquences potentiellement dommageables pour l'espèce. Cannon, cependant, a convaincu le maire de Londres que les appâts blancs étaient une espèce distincte, soutenue à son avis par de nombreux historiens de la nature de l'époque. Un Français, Valenciennes, a même introduit un nouveau genre, Rogenia, pour renforcer la revendication. La controverse a fait rage mais les appâts blancs doux, succulents et croustillants sont devenus de plus en plus populaires auprès des riches et à la mode et de ce qu'un auteur a appelé «l'ordre inférieur des épicuriens». Les fêtes des appâts blancs ont atteint leur apogée au 19ème siècle, quand c'était une agréable sortie de fin d'été pour descendre la rivière pour déjeuner à Greenwich, où, dans une auberge donnant sur la rivière, les appâts blancs étaient cuits frais à partir des filets. Selon Dorothy Hartley, chroniqueuse classique de la cuisine anglaise, en attendant que les appâts blancs soient cuits, l'eau-souchy, un bouillon clair et vert à base de persil et les petits poissons étranges qui ont été capturés dans les filets à appâts blancs, étaient généralement servis. Comme elle le dit, c'était excellent "en discutant avec vos amis, en regardant le trafic fluvial et en attendant les appâts blancs". Les appâts blancs frits, comme la soupe de tortue, étaient également considérés comme un plat indispensable pour tous les dîners diplomatiques à Londres. Cependant, comme l'expliquait le chef de la reine Victoria, Charles Elmé Francatelli, `` En raison de l'extrême délicatesse de ce poisson et de sa nature très fragile, il ne peut être transporté sur aucune distance pendant la saison sans nuire à sa qualité, et il ne peut pas non plus être conservé plusieurs heures après été pris. D'où la coutume de le manger absolument frais hors de l'eau à Greenwich. En effet, un rassemblement pour le Premier ministre britannique et son cabinet, autour de la consommation de ces petits poissons translucides, est devenu un événement annuel très attendu au Trafalgar, Greenwich, juste avant la clôture de la session. Cette coutume s'est poursuivie jusqu'en 1895, avec l'opposition de Sa Majesté dînant au Ship Tavern, situé à proximité. Une tradition perdure: le festival annuel Whitebait à Southend, généralement organisé en septembre. Elle s'ouvre sur la bénédiction de la capture, lorsque le maire de Southend va regarder les pêcheurs tirer dans les filets. L'appât blanc est amené à la jetée et emmené dans la salle de banquet, où il est préparé et cuisiné et servi au banquet du soir. L'appât blanc est un mets délicat qui dépend beaucoup de la manière dont il est trié et cuit. Reportant sur un banquet de Southend en 1934, le Times a déclaré que «les lis qui s'enveniment sentent bien pire que les mauvaises herbes; les appâts blancs mal cuits sont beaucoup plus méchants que la morue salée, et nombreux sont ceux qui n'aiment pas les appâts blancs car ils n'ont jamais goûté d'appâts blancs dignes d'être cuits et servis. Une mauvaise cuisine peut être l'une des raisons pour lesquelles les appâts blancs sont tombés en popularité; la friture, avec ses connotations malsaines, cours de cuisine limoges peut en être une autre. Les pêcheries locales dans les eaux estuariennes peu profondes de la côte sud ont en conséquence diminué; les appâts blancs congelés importés et subventionnés, principalement de Hollande, se sont également avérés beaucoup moins chers. Comme les prises de hareng de moins de 20 cm sont désormais évitées, les poissons décrits comme des appâts blancs sont pour la plupart des sprats plus durables de la mer Baltique, mais selon la source, ils peuvent être mélangés avec les jeunes d'alose, harengs, épinoches, gobies et crevettes. Il est souvent difficile d'identifier différentes espèces lorsqu'elles sont si petites, ce qui signifie que dans certaines pêcheries, le suivi des prises réelles peut être faussé. La méthode classique de cuisson des appâts blancs - en fait pratiquement la seule - consiste à les faire frire. Dorothy Hartley dans les années 1950 a suggéré que le poisson soit d'abord rincé dans de l'eau fortement salée avant d'être fariné, séché et frit - à moins que vous n'ayez eu la chance de trouver de l'eau de mer non contaminée. Cela rend le revêtement uniforme et donne une finition nette. Du piment de Cayenne ou du piment peut être ajouté à la farine assaisonnée pour un coup de pied épicé et diabolique. Une autre astuce consiste à les verser dans un tamis pour éliminer l'excès de farine. Les faire frire en petits lots les empêche également de s'agglutiner ou de devenir détrempés. Dès qu'ils sont un argent poli et teinté d'or, les petits poissons doivent être servis bien chauds de la poêle, mangés entiers, bouillon et baril; le seul accompagnement nécessaire est du pain brun et du beurre et des quartiers de citron. Pour un poisson qui n'existe pas, c'est incroyable combien vous pouvez en manger.

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coralregeneration-blog · 7 years ago

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Submerged metal frames: the unlikely future of Maldivian coral reefs?

By Paris Bates

The Maldives archipelago, a chain of around 1192 islands a mere 5 degrees north of the equator, is often high on the list of keen snorkelers and divers wishing to explore marine ecosystems flooded with unique tropical organisms. However, the images of abundant, vibrantly coloured coral reefs often plastered throughout travel brochures and on websites no longer accurately depicts the reality lying beneath the water. The ruins of coral reefs seen while snorkelling around the northern islands of the Lhaviyani Atoll reminds one of Pompeii; once very much alive, now still and eerily white, as though ashes from above have blanketed the underwater cities. The Maldives were hit hard by the 2016 coral bleaching event, the worst known bleaching event to occur in history, which devastated coral reefs and their inhabitants globally. This phenomenon was induced primarily by a rise in sea temperature and acidification of the ocean, both of which are unquestionably bi-products of human-induced climate change.

As the effects of the worlds changing climate become more apparent, many scientists believe that the chance of coral reefs persisting without human intervention is low. Observing the remaining marine life swimming around the desolate scenes of the reefs, it is clear to see how desperately our help is needed, and why so many methods of coral regeneration are taking place. Here, I look into what one method entails, and how it is playing an enormous role in regenerating coral within the Maldives.

White and bare: All too common underwater scenes observed around the Lhaviyani atoll, as last years’ coral bleaching events wreaked havoc throughout the Maldives.

How does it work?

While most of the reefs appear completely barren and beyond repair, swimming close to the sea floor, fragments of coral that have not yet become snow-white reveal themselves as the sediment is stirred. This coral is still living, but naturally would face a high mortality rate, as layers of sediments would amass and eventually smother the vulnerable fragments. Instead, these pieces are collected and transported to locations where, nestled between the remains of reefs, metal frames around 1.5 metres in diameter have been submerged. The collected coral fragments, which are anywhere from 8 to 20 centimetres long, are then cable-tied to these frames, where, raised from the sea floor and away from falling debris, their chances of growing are increased exponentially. Initially, the frames look bare and entirely out of place, as most man-made objects do when placed amongst nature. However, ensuring conditions remain ideal and continuous monitoring occurs, the coral grows and engulfs any visible portions of the frames, transforming them into patches of healthy reef which can support some of the biodiversity natural reefs did once before.

New beginnings: One of 3 frames recently deployed by Atoll Marine Centre off the coast of Naifaru, with fragments of Pocillopora coral attached.

The idea of gathering pieces of coral and securing them to frames seems a simple solution in theory, but the science of ‘reefscaping’, as it is sometimes referred to, has many parameters that must be considered to ensure living fragments have the highest chance of surviving and flourishing in their new environment. For example, many species cannot be grown together on the same frame, as spatial competition is likely to occur - just as it would on a natural reef. Species from 3 genus’ found commonly throughout the Maldives, Acropora, Pocillopora, and Porites, have high levels of interspecific competition, which primarily takes place in the form of overgrowth: one species completely grows over others on a frame. As the fastest growing species of coral, it’s no surprise that staghorn coral (Acropora cervicornis) must be grown solitarily on a frame: overgrowth would drastically lower the survival rate of any other species present on the frame at the same time. Yet, ensuring the health of this species is just as imperative as others growing at a slower rate, as they form the physical basis not only of reefs throughout the country, but the islands themselves.

A new form of ecotourism

Those travelling to the Maldives can now play an important role in the success of coral regeneration by becoming actively involved with the frames. While historically resorts have been known to contribute to the deterioration of coral reefs, some have now integrated conservation centres and research facilities on site. Here, not only can imperative research be undertaken on corals, but tourists can participate in ‘citizen science’ by helping to monitor coral growth on the frames and even collect and attach fragments themselves. The Four Seasons Hotels, located within two of the countries northern atolls, are host to Marine Savers, a marine conservation organisation running a well-established coral regeneration program that offers this kind of guest involvement. Currently, over 5000 metal frames have been deployed in the ocean surrounding the resorts, altogether hosting roughly 40 species of coral. Guests can even choose to sponsor a frame, in which they are sent regular photos of its progress while simultaneously funding some of the costs involved in their maintenance and research. You can see some before and after pictures of the frames at Marine Savers here.

Other resorts, including the Outrigger Konotta Maldives Resort, are running similar programs, and it is expected that this is to be a growing trend with more resorts setting up similar programs in the years to come. The Atoll Marine Centre located in Naifaru, Lhaviyani atoll, is in the early stages of setting up its own coral regeneration program. Currently, three frames have been deployed, with plans to deploy two more in the coming months. Those volunteering with the marine centre can similarly get involved in collecting and tying corals, as well as participating in the fortnightly measurements of their growth.

Successes

The frames, alongside the involvement of tourists and the tireless efforts of researchers, have demonstrated some great successes, particularly in the two locations of The Four Seasons where their establishment by Marine Savers was nearly 16 years ago:

Researchers were taken by surprise when analysing a colony of mature Pocillopora corals, as in just a 30cm diameter sample, over 30 different species from 8 classes of animals were found, including snails (gastropods), sea urchins (echinoida) and brittle stars (ophiuroidea). This speciose sample provides hope that marine organisms are motivated to inhabit fragments of healthy coral, despite their artificial base.

The citron goby (Gobiodon citrinus) had nearly completely disappeared from the northern atolls following the 1998 bleaching event which destroyed over 90% of the countries shallow water corals. Now, in locations directly surrounding the frames, populations have been re-established almost to the levels they were before the event. The population even remained stable throughout last years’ bleaching thanks to the healthy haven provided by the coral covered frames.

Some of the more mature corals on the older frames have begun reproducing, releasing sperm and egg into the water during corals’ massive annual spawning event. The fact that the regenerated corals are healthy enough to contribute to the production of offspring is good news in more ways than one, as now researchers can use the genomes from these adults to assist in generating more individuals that may have a higher tolerance to heat stress and bleaching events.

Although the process of growing healthy coral on frames does not occur overnight, these triumphs provide hope that a series of success stories will transpire in the years to come as more frames are established and healthy coral matures. Nature has demonstrated time and time again to recover from catastrophes, however, as the mark that humans are leaving on earth continues to grow in a negative way, there is less chance for ecosystems to recover before the next disaster occurs. Although humans may be the primary cause of a lot of these incidences, it seems that in many cases, humans are also required to intervene and attempt to reverse some of the damage that has been done. Fortunately, in the case of the unique conservation technique that are the coral frames, it seems this intervention is paying off in such a way that future generations visiting the spectacular Maldives may get to experience living coral in real life, and not just through photos on travel websites from a bygone era.

References

Connell JH, Hughes TP, Wallace CC, Tanner JE, Harms KE and Kerr AM (2004) A long‐term study of competition and diversity of corals. Ecological Monographs 74:179-210

Horwitz R, Hoogenboom MO and Fine M (2017) Spatial competition dynamics between reef corals under ocean acidification. Scientific reports, 7

Marine Savers (2017) Reefscapers – Specialists in Coral Reef Propagation. Accessed 12th July 2017. http://marinesavers.com/reefscapers-coral-propagation/

McClanahan TR (2000) Bleaching damage and recovery potential of Maldivian coral reefs. Marine Pollution Bulletin 40:587-597

McCook L, Jompa J and Diaz-Pulido G (2001) Competition between corals and algae on coral reefs: a review of evidence and mechanisms. Coral reefs 19:400-417

Outrigger Enterprises Group (2016) Coral regeneration underway at Outrigger Resort in Maldives. Accessed 19th July 2017. http://news.outrigger.com/coral-regeneration-underway-at-outrigger-resort-in-maldives/

Tam TW and Ang PO (2012) Object-oriented simulation of coral competition in a coral reef community. Ecological modelling 245:111-120

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