#après ça va le faire rire au moins
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je suis cringe j'ai cousu à la main donc pendant mille ans un petit cœur rembourré sur lequel j'ai brodé bebou pour que l'ami platonique soit content vu que c'est pas la joie déjà c'est ridicule un peu mais il est même pas beau mdr donc je vais devoir le recommencer car je n'ai pas peur du ridicule mais je sais pas quoi faire du raté, il faut peut-être que je trouve quelqu'un que j'aime un peu moins à qui l'offrir? ou c'est peut-être trop horrible comme solution
#le bebou on dirait l'écriture d'un enfant de 5 ans#après ça va le faire rire au moins#mais à la base ça devait être beau et mimi quoi#par contre j'ai envie d'en faire plein et d'écrire nimp dessus pour mes cops#si quelqu'un en veut d'ailleurs mdr...
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Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - Chapitre 22
Ceci est un Hateread du tome 10 de la saga Tara Duncan, inspiré par le long travail de Patricklemorse. Pour plus d’explications ou d’introduction, référez vous au post « Hateread de Tara Duncan tome 10 – Dragons contre démons - 0 : Dans les épisodes précédents » !
L’ensemble des extraits cités entre guillemets et en italiques appartiennent à madame Sophie Audoin-Mamikonian, que j’appellerai Madame S.A.M par facilité.
Bonjour à tous !
Comme je le disais dans l’article précédent, pour m’excuser de ma lenteur caractéristique, je livre trois reviews de chapitre plutôt qu’une seule cette fois-ci (les reviews des chapitres 21, 22 et 23).
La dernière fois, nous rencontrions enfin un changelin, Monsieur X, qui avait l’horrible idée d’embrasser une mineure sous l’apparence de son ex-petit ami. Nous apprenions aussi la machination ayant donné lieu aux missions d’assassinat.
Mais bon, nous allons laisser ça de côté pour retrouver Mara dans un chapitre que j’espère être moins pénible que le dix-neuvième, intitulé « Mara, ou comment faire du vaisseau spatial-stop. »
Let’s go
« Mara essuya son poignard. Devant elle, le cadavre de Selenba gisait, dans une mare de sang.
Elle releva la tête vers la silhouette holographique ténébreuse de Magister qui la regardait en silence.
La jeune fille était détendue. Elle avait fait exactement ce que voulait Magister. Elle désigna le corps de son couteau et demanda dédaigneusement :
— Voulez-vous que je lui tranche la tête et que je vous la rapporte ? Ce sera salissant, mais ça ne me gêne pas.
Magister semblait surpris.
— Comment as-tu fait ? fit-il de sa voix de velours liquide. »
Même s’il est évident que tout ça est mis en scène et que Selenba n’est pas réellement morte, j’apprécie TRÈS FORTEMENT ce début sans préambule. Surtout après toute l’exposition qu’on s’est chopé au dix-neuvième chapitre. Bon Dieu que ce dix-neuvième chapitre était long.
Ah oui, et sidenote : je ne sais pas si j’ai déjà lu la remarque quelque part, mais « la voix de velours liquide » de Magister est une paraphrase qui me fait beaucoup rire. Je suppose que le velours liquide est un type de tissu (je ne m’y connais pas assez en textile pour le dire), mais pour une non initiée comme moi, on dirait que deux consistances différentes sont associées à un truc qui n’est pas censé avoir de consistance, la voix. Et puis là où je peux me figurer des « pattes de velours », les deux se rapprochant plutôt bien, la voix de velours me rend plus perplexe. Je pense que c’est une façon d’exprimer les intonations plutôt que le ton de voix, mais ça veut dire que Magister a constamment une voix caressante, même quand il se transforme en loup et se vautre sur sa propre queue. Perplexe.
C’est comme si je disais de quelqu’un « je n’ai jamais supporté ses grands airs conditionnés ». Genre ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il s’agit d’une image, mais alors va te conceptualiser l’image mon gars.
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Yay yay yay c’est de nouveau le moment pour moi de parler de découpage de répliques !!
C’est mal foutu !
Voilà !
Plus sérieusement, la première phrase, pas de souci, ça marche. Je dirais même que ça donne à Mara une façon de parler intéressante.
Souvent, quand on écrit, on a la tentation de donner aux personnages des phrases bien pensées et découpées, exprimant un raisonnement digne d’une thèse ; ce qui en soi fonctionne dans certains types de bouquins, pas de problème. Mais personnellement, je suis très fan des histoires où les répliques des personnages reflètent leur psychologie, dans la façon dont elles sont articulées, la taille des phrases, la façon dont les informations sont mises ─ phrases brèves avec toutes les informations nécessaires synthétisées, ou points de suspension et explications hachées.
Tenez, par exemple, en réécrivant ce passage :
« - S… Selenba a été transformée en vampyr. En vampyr normale, je veux dire, par… par ma sœur, je veux dire Tara, je crois. Donc elle n’était plus le Chasseur. Elle…
Après une hésitation, Mara se tourna pour présenter son bras cassé à Magister, avant de lui désigner l’entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ ici, Mara est stressée, elle se corrige, se répète, a du mal à finir ses phrases. Ses phrases sont courtes ; les phrases brèves peuvent parfois être symptomatiques d’une personne qui ne veut pas parler en public et lâche l’information qu’elle a sous sa forme la plus simple pour parler le moins longtemps possible.
Par opposition :
« — Selenba a été transformée en vampyr normale, elle n’était plus le Chasseur, répondit Mara en dévoilant son bras cassé qui pendait et l’énorme entaille souillée de sang sur son ventre. »
→ Ici, Mara est froide, elle exprime un fait. C’est une didascalie et non une narration qui précise qu’elle dévoile ses plaies ; or, placer des actions en didascalie en retire généralement le « poids », leur donnant une allure de geste machinal. En effet, une action qui intervient entre deux bouts de phrases d’un personnage suggère que le personnage peut tranquillement parler tout en accomplissant l’action. (Je précise que c’est mon interprétation d’une action placée en didascalie, vous avez le droit de ne pas être d’accord, ça relève pour beaucoup de comment je lis les histoires personnellement).
Bref, la première phrase marche bien. Ce sont celles qui suivent qui m’embêtent.
« Elle a commencé à m’expliquer qu’elle voulait avoir une vie « normale » et blablabla, elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si elle s’attendait à ce que je l’attaque après lui avoir dit que j’avais volé quelque chose pour vous et que vous m’aviez demandé de la tuer en échange. Pour sauver Cal. »
Une réplique de quatre lignes, c’est non. Déjà, une réplique sous-entend que quelqu’un la prononce, or je ne vois pas quelqu’un prononcer cette phrase sans devoir s’interrompre au mauvais endroit pour souffler. Vous me direz qu’il y a les virgules pour prendre le temps, mais ces virgules-là ne sont pas là pour prendre des pauses, puisque « elle n’a pas vu en moi l’assassin, elle n’a vu que l’Héritière, même si... » sont des bouts de phrases tous connectés logiquement qui perdraient de leur sens avec des pauses trop marquées.
En plus, en coupant l’aspect machinal d’une phrase courte, on dirait qu’elle cale le plus d’infos possibles en une seule phrase, ce qui change un peu l’état d’esprit qu’on lui imagine. Enfin, la dernière phrase est très drôle : pourquoi tu mets un point entre « vous m’aviez demandé de la tuer en échange » et « pour sauver Cal ? » La pause fait un effet plus bizarre qu’autre chose.
Bref, réplique mochouille, continuons.
Satisfait qu’elle ait rempli sa mission, Magister transmet les coordonnées à Mara, qui se barre sur un vaisseau, laissant Selenba sur place. Mara ouvre ensuite une vidéocristal pour regarder Tara se rendre au concert.
Et c’est tout ! Le chapitre était très court, restez tuned pour le suivant.
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Marcel (partie 2)
Il arrive devant chez moi. Il est venu à pied, me dit-il. Il n’habite pas loin. J’aime la proximité. On se regarde longtemps. On éclate de rire. Qu’est-ce qu’il se passe? Qu’est-ce qui nous prend? On est des enfants au service de garde sans surveillance.
On s’assoit sur mon balcon avant. Il fait froid, me dis-je. Pas grave, on risque de se réchauffer. J’ai apporté ma poutine et je vais lui manger ça dans’ face.
On parle de nos vies. Je lui dis que j’ai trois sœurs, il est impressionné.
« Wow, ton père devait capoter un peu! », s’exclame-t-il.
Ce commentaire. On me le sort tout le temps. Ça ouvre surtout la porte à un tout autre genre de conversation. Je me lance, je me sens en confiance.
« Ouais, mais mon père aimait tellement ses quatre filles. », lui répond-t-il. Je me demande s’il va comprendre.
« Aimait? À l’imparfait? »
Il a compris.
« Oui, malheureusement. Mon père est décédé il y a trois ans. », lui confie-t-il.
« Oh my god, je suis désolé. »
Je lui dis que c’est correct. On parle de deuil en finissant ma poutine froide. Ça me fait du bien, ce n’est pas tout le monde qui est à l’aise avec le sujet. Encore moins avec des frites pas chaudes. La vision de la mort est changeante d’une personne à l’autre, d’une expérience à l’autre. Je détecte chez lui une sensibilité et une empathie qui me consolent. C’est vraiment un nounours.
« Et toi! Ta vie? Y’a tu des morts dans ta famille? », lui dit-il, en riant.
« Haha, non! Mais j’ai une situation un peu particulière. »
Ah non. C’était trop beau pour être vrai. Il doit être père de 5 enfants, tous et toutes dans des pays différents. Il a de l’argent caché chez lui pour protéger son père dans les Hell’s. Il a un micropénis.
Je spin.
Il renchérit en me disant qu’il habite encore avec sa blonde, mais que leur statut est… nébuleux.
« Nébuleux? », lui demande-t-il.
Il me dit qu’elle repart vivre en Suède vers la fin de l’année. Elle était seulement en stage ici. Je déchante complètement. Mon prince charmant mélomane a une blonde.
« Et vous comptez entretenir une relation à distance? » lui relance-t-il, pour qu’il comprenne que hey, là, moi, je suis investie.
« Non. », me répond-t-il aussitôt.
Tiens, tiens. Mais bye, bye.
En ce moment, tu as une blonde, Marcel. Moi je ne touche pas à ça. Je lui dis que j’ai soudainement un coup de fatigue et que je dois absolument allonger mon pauvre petit corps sur mon lit.
Je suis déçue. Une blonde. Of course. Y’a toujours une blonde dans le portrait.
Il quitte mon balcon dubitatif, comme s’il avait fait quelque chose de mal. C’est mal, être en couple et jaser à une fille jusqu’à 4 heures du matin sur son balcon en mangeant de la poutine frette.
Très mal. Une fin de semaine passe.
On se croise souvent au bureau par la suite, évidemment. Il vient faire son tour à mon étage, le 21ème, alors qu’il est assigné à celui du 13ème. Tiens donc. Je le salue à chaque fois, mais on reste distants. En revenant d’un meeting, je vois qu’il m’a écrit. Il m’a envoyé une chanson sur Google Chat.
C’est Is This It de The Strokes. Je comprends ce qu’il veut me dire. J’embarque dans son jeu mélodique. Je réponds Don’t Know Why de Norah Jones.
Il me renvoie Do I Wanna Know des Arctic Monkeys.
Je lui réplique avec une toune de Yes McCan. Il comprend. Il me partage la chanson Jaser jaser de Fanny Bloom avec un point d’interrogation après.
Je lui envoie Le Pyromane de Karkwa. Il rit. Je dis que je suis libre ce soir. Il l’est aussi.
J’espère que sa blonde ne l’attend pas pour souper.
On se donne rendez-vous au parc Lafontaine pour marcher… avec des bières. Activité de date très COVIDienne, ce qu’on ignorait à l’époque. L’insouciance allait être le thème de la soirée.
On marche avec une bière à la main, et plusieurs autres dans un sac, comme si on était en Europe. Manque juste la clope. Pourquoi est-ce que je le vois? Il a une blonde? Ça peut être un ami. En ce moment, tout est très amical.
« Tu sais que, techniquement, c’est un peu comme si j’étais séparé en ce moment. », me lance Marcel. J’attrape la balle au bond. Je lui demande pourquoi.
« Ce que je voulais te dire l’autre soir, c’est qu’on ne couche plus ensemble, on ne s’embrasse même plus. C’est comme une amie. Une coloc, même, on ne se voit jamais. Elle travaille ou étudie tout le temps. »
Je me mets à avoir un peu pitié. C’est triste, ça. Je comprends qu’elle reste chez lui jusqu’à la fin de son stage au lieu de se chercher un autre appart. Drôle de configuration, mais des fois, la vie, hein.
« Qu’est-ce que tu veux faire Marcel? », riposte-je, visiblement tannée de tourner autour du pot.
« T’embrasser. J’y pense depuis- »
Je lui saute dans les bras. C’est fusionnel. On s’embrasse en plein milieu du parc Lafontaine, à la vue de toustes. J’ai des flammèches dans le ventre, mon cœur explose. Nos bières, bien shakées par la marche, pourraient faire office de feux d'artifice si elles explosaient. Je me sens appartenir à quelque chose de grandiose.
On s’embrasse avec tellement d’amour. On arrête. On se regarde. On sourit. On colle nos fronts. Puis on recommence. C’est d’une tendresse infinie.
Il fait froid. Nos corps réchauffés par la tension ne parviennent pas à chasser la fin de l’hiver Québécois. On tente de trouver refuge quelque part. On voit la grande bâtisse du parc, près des terrains de baseball et on décide de s’y aventurer. On cale une bière avant de rentrer.
Pourquoi? Pourquoi pas.
On trouve un placard de ménage au deuxième étage de cet étrange bâtiment. On entre. Il y a trois mopes, cinq balais, 8 rouleaux de papier de toilettes et une perdrix dans un poirier (joke de chanson de Noël, anyone?). Il m’accote sur les étagères en métal et on s’embrasse.
On s’embrasse bien. On se renvoie la balle comme des joueurs.euses professionnel.les de balle molle. Sauf que là, elle est dure, si vous voyez ce que je veux dire. On se colle. On rit. On se trouve ridicules, mais attachants. On construit un complot enfantin juste à nous.
Le concierge de la place ouvre la porte. Woupelaye. On se fait sacrer dehors, avec toutes les raisons valables du monde. On pue la bière en plus.
On sort du manoir de la tentation et des mopes, crampé.es. Faut qu’on se trouve une autre place. On pourrait aller chez moi, mais on perdrait notre momentum. C’est plus loin.
On marche sur De Brébeuf entre Marie-Anne et Rachel et on aperçoit le Château Brébeuf. Une soirée royale, rien de moins.
On sonne à un numéro d’appartement random pendant qu’on brainstorm sur ce qu’on sortirait ben comme raison. Une dame nous répond, un peu en beau ciboulot, il est maintenant 23h.
On dit à l’unisson: « oN a PeRdU nOs cLéS !!!! ». La dame nous croit semi. Elle nous ouvre la porte pareil. Merci madame. Vous êtes une reine.
On cherche un endroit où disposer nos corps et nos canettes de bière vides. On trouve la buanderie de l’immeuble. Parfait.
Marcel me fait asseoir sur une laveuse. J’aime comment il prend mes fesses, mes cuisses. Il est capable de me soulever. Il a l’air d’aimer ça. On s’embrasse alors que je suis de la même grandeur que lui. J’aime cette vue. Je lui caresse le visage, j’enlève sa casquette. Je lui donne un bec sur le front. Sur le nez. Sur la joue de gauche. Puis celle de droite. Je descends vers le cou, je le mordille. Il frissonne. Je le veux tout entier. Pas en garde partagée.
On a chaud. Et on est chauds. On enlève quelques vêtements pour sentir nos peaux se fondre dans l’autre.
Il descend sa main direction mon entrejambes. C’est bien humidifié, malgré le froid dehors. Il caresse mon pantalon avec vigueur. J’aime ça. Normalement ça brûle ce genre d'affaires-là. Pas en ce moment.
On cogne à la porte.
Joke. Aucune personne n’est venue faire son lavage, étonnement.
Je lui dis que j’aimerais qu’on attende avant de faire quoi que ce soit. Il est d’accord. Je l’embrasse encore plus fort parce que le respect des limites de l’autre, c’est mon plus grand turn on. On a parlé, rit et on s’est embrassés jusqu’à 3 heures du matin dans la buanderie.
On est reparti en se tenant la main. On s’est serré tellement fort dehors. Cette étreinte m’a réparée. J’ai versé une larme.
« Tu pleures? Je t’ai serré trop fort? », s’inquiète Marcel.
« Non, je suis juste heureuse. Et complètement saoule. », lui dis-je, en éclatant de rire.
*
La suite dans mon livre.
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Ça fait plusieurs jours que nous n’avons rien posté, faute de connexion internet très très mauvaise. Mais rassurez-vous tout va bien ;) Voici les débuts de notre voyage :
Si nous avons fait le trajet jusqu’ici m, à Victoria Falls c’est pour aller voir…the Victoria Falls 😂
Les chutes Victoria sont des chutes d’eau situées sur le fleuve Zambèze faisant la frontière entre le Zimbabwé et la Zambie. Les chutes sont larges d’1,7km et hautes de 108m, ce qui les placent dans les chutes d’eau les plus grandes du monde. Le premier explorateur à découvrir ces chutes (David Livingstone) était écossais et a nommé ces chutes Victoria en l’honneur de la reine Victoria du Royaume-Uni. La ville zambienne voisine aux chutes porte le nom de l’explorateur : Livingstone.
Nous entrons dans le parc peu avant 10h. Il y a pas mal de sortie scolaire ce matin, mais le parc est grand alors on ne se marche pas dessus. Il y a 15 points de vue reparti sur environ 2km le long des chutes et du fleuve Zambèze. Le panorama est à couper le souffle ! Nous croisons sur notre chemin quelques singes, des petites biches et de très beaux oiseaux !
A l’entrée du parc il est écrit qu’il y a une “rainforest”, en français “forêt de pluie”. On ne comprenait pas vraiment ce que c’était, jusqu’à ce qu’on y arrive 😂 le débit de l’eau des chutes est tellement fort, que les gouttelettes d’eau peuvent remonter jusqu’à 400m. La végétation se trouvant pile en face des chutes d’eau principales se retrouvent arrosées en permanence. En plus d’être verdoyante, la forêt est tellement humide que des goutes d’eau tombent des arbres, exactement comme lorsqu’il pleut. La différence est flagrante entre la végétation séchée sous un soleil aride et la forêt verdoyante arrosée par les chutes 💦
Après avoir dîner au restaurant du parc, nous allons visiter un parc de crocodiles non loin de là. Un guide nous emmène faire la visite, il est super ! Il connaît les reptiles sur le bout des doigts et en plus il est drôle 💪🏼
On commence la visite par la “nurserie”. Il y a des bébés crocodiles d’un peu moins d’un an. Ils sont craquant 😍 on a pu en porter un pour le caresser. Leur dos est fait d’écailles dures pour les protéger mais le ventre est fait d’écailles toute “molles”, ça en est presque doux. La visite se poursuit par la maison des serpents. Une vingtaine d’espèce de serpent cohabitent ici. Majoritairement africain mais aussi américain et asiatique, du plus venimeux au constricteur. On a pu porter deux serpents constricteur (donc pas venimeux du tout), un grand et un petit. Ils sont trop chou, beaux, doux, et on sent tous leurs muscles lorsqu’ils bougent. J’ai adoré l’expérience mais j’avoue que je n’était pas rassuré sur leur morsure. Bien qu’ils ne soient pas venimeux, je pense que ça doit tout de même faire mal 😅 au moins j’ai bien fait rire le guide et Dan 😂 après les serpents, ce sont les lionnes (oui c’est un centre de crocos mais il y a des lionnes, je ne sais pas pourquoi). Elles sont belles, comme deux gros chats, mais une était en train de se remplir la pance et l’autre voulait faire la sieste. Autant vous dire que Dan et Stefano ne sont pas leur priorité numéro 1 😂 Les crocodiles suivants était, eux, plus intéressés ! Oke peut être qu’on avait de la viande à leur donner 😂 mais ça marche 🤷🏽♂️. Ceux-ci étaient adultes, ils ont environ 55 ans et pourrons vivre jusqu’à 120 ans 🫢nous sommes allés voir les bassins des plus jeunes individus. 4-5 ans puis 2-3 ans. Nous avons appris que les crocos âgés de 4-5 ans sont les meilleurs pour utiliser la peau en maroquinerie. Et pour ne rien perdre, la chair est revendue aux hôtels et restaurants pour les cuisiner ( d’ailleurs on en a goûté à Victoria Falls et c’était très bon 😋). Ça nous a un peu refroidi au premier abord puis on a remis les choses dans leur contexte. Chaque pays fait avec les animaux qu’ils ont chez eux. Ici il y a des crocos, ils les élèvent et ils les mangent…🤷🏽♂️
Nous ne pouvons pas partir avec d’aller voir la gare de Victoria Falls. J’aurais adoré venir jusqu’ici en train de nuit mais malheureusement depuis le Covid tous les trains voyageur sont annulé.
Une fois la visite terminée, nous reprenons la route en direction de notre campement, à 2h30 de route, aux portes du parc national Hwange. L’endroit est très chouette, les lodges sont assez moderne mais nous sommes seuls. Pourtant le complexe est assez grand, mais il n’y a personne d’autre que nous à séjourner là cette nuit 😂
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J'ai tellement de haine, de colère, de rage.
Je repense au plaisir que j'ai pris à tabasser le connard qui a agressé une de mes sœurs. Comment je l'ai piégé, le fait que j'ai son adresse, que ça fait des mois que je lui pourris la vie pour qu'il se dise que se tuer sera moins douloureux que la vie que je vais lui faire mener. Parce que je ne lâcherai pas. Il a pourri son quotidien, lui a fait croire des choses immondes et s'est pris pour Dieu. Je vais lui montrer que le Diable est en chacun de nous. Il va l'imprimer. Je le ferai avec mes poings, avec mes armes, avec tout ce que j'ai à ma disposition et toute mon imagination de sadique.
L'anonyme m'a fait rire. «Tu fais la dure» parfois oui. Parfois je le suis tellement que je brise un connard pendant des mois jusqu'à ce qu'il en crève d'une manière ou d'une autre.
Je ne pense pas qu'on ait la même vie. Ni qu'on puisse me comprendre. J'ai pris un risque en parlant de certaines de ces activités à mon infirmière. Elle sait que je veux les tuer. Que si ça ne tenait qu'à moi je les tuerai de mes mains... Mais je suis tellement vicieuse, tellement sadique, que je prends le temps de les briser ces sales trous du cul. Je les brise.
Le type qui s'en ai pris à ma sœur l'a harcelé après l'avoir agressé sexuellement. Se justifiant qu'il n'avait rien fait de mal et qu'au fond elle avait aimé ça. Elle avait aimé ça parce que les femmes aiment être vulnérables. Cette espèce de petite merde.
La première fois qu'il m'a vu il m'a appelé l'épée de Damoclès. La seconde fois qu'il m'a vu il a failli crever.
J'aurais sa peau.
La sienne et celle de tous les putains d'agresseurs de cette ville de merde. S'ils ne crèvent pas en taule, si les plaintes ne donnent rien, y a juste à me donner le numéro de la personne et j'en fais mon affaire. Avec les réseaux sociaux c'est d'autant plus facile pour les piéger, les géocaliser.
Il y a une part de moi qui fait le bien. L'autre qui venge. Dire que les deux sont compatibles serait me prendre pour quelqu'un qui a le droit de vie et de mort sur quelqu'un. Ce n'est pas le cas. Mais si jamais l'un d'eux croise ma route, j'en fais ma proie.
La chasse a commencé.
Nous sommes tous des monstres, des âmes en peine, des marginaux, et je sais qu'en moi grandit un pouvoir aussi grisant qu'effrayant.
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La voie du cœur
« Que dirais-tu, ami, de ces hommes et ces femmes ?
Qui s’aiment sans détour, qui s’embrassent sans drame ?
Est-ce un mal, une faute, un caprice du sort ?
Ou juste des humains, comme nous, qui vivent fort ? »
On m’a demandé hier ce que je pensais d’eux.
Les gays, les LGBTQ+, oui, eux, ces amoureux.
D'eux, de leur vie, de cette communauté.
Comme si leur existence était à commenter.
Dans ce monde où l’on scrute, où l’on juge à tout va.
On m’a posé la question, avec un air de débat.
Je pourrais répondre d’un mot, d’une phrase simple, claire.
Mais je préfère exprimer mon opinion en vers.
Moi, je ne vois que des êtres pleins de couleur.
Des rires, des éclats, des passions en labeur.
Mais pour certains, hélas, c’est un sujet brûlant.
Un péché, un affront, un cri de désenchantement.
Certains disent que c'est contre nature, une aberration.
Mais qui sommes-nous pour juger leur orientation ?
L'amour n'a pas de genre, de race, de couleur.
Il est universel, il n'a pas de frontières.
Alors pourquoi tant de haine, tant de mépris,
Pour ceux qui ne font que vivre leur vie ?
Qui sommes-nous pour juger, pour condamner,
Des âmes qui aspirent simplement à s’aimer ?
Si tu n'aimes pas, très bien, c'est ton choix.
Mais ne viens pas priver ces êtres de leur voix.
Ils seront damnés, dis-tu, au nom de qui ?
Tu n'es pas Dieu que je sache, ni le maître de leur vie.
Si être soi-même est un péché,
Alors leur seule faute est d’exister.
De vouloir être libre, de vivre et d'aimer,
Sans être rejetés, sans être hai ou détestés.
Alors, si je devais vraiment donner mon avis.
Sur cette communauté pleine d'éclat et de vie.
Je dirais qu'ils sont unis, vaillants et épris.
Portés par un amour qui défie toute envie.
Pourquoi donc devrais-je me préoccuper ,
De leurs choix, de leurs cœurs en liberté ?
Est-ce un crime d'aimer qui l'on veut aimer,
Dans ce monde où tous devraient être acceptés ?
En fin de compte, qu’est-ce que cela change ?
D’aimer un homme ou bien une orange.
D’être attiré par un cœur, par une âme.
Car l’amour n’a pas de règles, il ne connaît pas de drame.
« C’est un péché », dit l’un, en croisant les bras.
Mais qui suis-je, je vous le demande, pour faire le choix ?
Je ne suis pas Dieu, je ne suis qu'un homme.
À juger les cœurs, qui suis-je, en somme ?
Les voix s'élèvent, les opinions s'entrechoquent.
Sur la scène des âmes, où l'amour se moque,
Des étiquettes collées, des jugements hâtifs.
Mais qui suis-je pour dire ce qui est bon ou nocif ?
Qui suis-je ? Qui suis-je après tout pour porter un jugement ?
Sur des cœurs qui s’aiment, sur leur doux sentiment ?
Si je dis que c’est péché, je ne suis pas Dieu.
Je ne suis qu’un passant, un rêveur, un curieux.
Alors, laissons-les vivre, ces êtres de lumière.
Leur vie est leur choix, leur amour, leur prière.
Je ne suis pas juge, je ne suis pas roi.
Je suis juste un passant, qui observe et qui voit.
Dans ce monde en couleurs, où chacun a sa place,
Pourquoi s'acharner sur ce qui nous dépasse ?
Si l'amour est un crime, alors je plaide coupable.
Car aimer, c'est vivre, c'est un acte admirable.
Levons nos verres à la diversité.
À ceux qui s’aiment, à leur liberté,
Car au fond, mes amis, n'oublions jamais,
Que l'amour est un don, et non un péché.
Parlons de tabous, de ce qui fait frémir.
De ces normes figées, qui nous font tant souffrir.
On s’inquiète des autres, de leur choix, de leur sort.
Mais qui prend le temps de vivre, de s’aimer encore ?
Si ça dérange mes yeux, je n'ai qu'à les détourner.
Mais je ne vais pas les haïr encore moins les tabasser.
Car chacun a sa route, son propre chemin.
Et l'amour, mes amis, c'est le plus beau des liens.
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La sombre, sombre histoire des escaliers, partie 1
Dans mon précédent post, j’avais évoqué l’idée de narrer les mésaventures qui ont conduit à mon changement de psychiatre. Je m’étais laissé, je cite, « la liberté de choisir » d'en parler.
HAH. Quel genre de personne serais-je pour laisser pour laisser mon lectorat sur sa faim (laissez-moi croire que j’ai autant de followers que Baptiste Beaulieu ou Pénélope Bagieu, s’il vous plaît).
Puis, pour tout vous dire, j’ai un peu honte d'être passée à côté de ces mots doux de Tibo InShape, qui m’auraient donné TELLEMENT de grain à moudre dans le papier précédent :
Merci pour ta contribution, mec. Si tout le monde t’écoutait, l’industrie pharmaceutique serait en PLS et les psys au chômage.
Je crois aussi qu’une partie de moi a besoin de coucher tout ça sur le papier. Parce que ça a été un sacré calvaire et que, quelques mois plus tard, même si j’ai envie d’en rire, c’est d’un rire encore forcé.
Je consultais cette psychiatre depuis deux ans. J’avais laissé tomber la précédente après une énième soirée à patienter deux putains d’heure dans la salle d’attente jusqu’à m’en aller sans l’avoir vue, la rage au ventre mais sans ordonnance. Dans l’urgence, parce qu’il fallait bien que je chope mes médocs, j’en ai trouvé une nouvelle via Doctolib. Elle me paraissait compétente, elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Même si, parfois, ses questions semblaient sortir tout droit du manuel pour psychiatres débutants : « Est-ce qu’en ce moment, vous avez des idées tristes ? »
Euh… Ça dépend de ce qu’on entend par “idée triste”. Si ça veut dire « penser que même Nicolas Sarkozy et Marlène Schiappa publient plus de livres que moi », alors oui, j’ai des idées tristes.
Si vous avez des idées tristes après avoir lu ce résumé, c'est normal.
Même si elle avait souvent du retard dans ses rendez-vous. Mais ça, je sais que c’est tirer sur une ambulance passablement déglinguée. L’état de la psychiatrie en France n’est un secret pour personne. Manque de moyens, plus de patients en détresse, moins de soignants, une pression grandissante… Tout cela, sans doute, joue sur un quotidien certainement bien agité entre les urgences du jour, la patientèle à gérer, etc. Jusqu’ici, j’étais plutôt indulgente.
Et puis… Et puis il y a eu un épisode particulièrement difficile. L’anxiété me submergeait, toute tentative de discernement relevait d’un marathon avant d’être balayée par une vague d’incertitudes, je me retrouvais plus bas que terre, à essayer de faire bonne figure auprès de mes proches avec un sentiment d’imposture qui me rongeait le ventre. Pas la joie, pour résumer. C’est donc dans un état peu glorieux que j’ai vu ma psychiatre pour notre rendez-vous mensuel. Un génocide de mouchoirs plus tard, elle me propose de remplacer un anxiolytique dans mon traitement, et de voir si celui-ci sera plus efficace. Et, notez bien, c’est important pour la suite, elle me précise : « Tenez-moi au courant des effets dès le lendemain. Si ça ne va toujours pas au bout de quelques jours, prévenez-moi et on trouvera une solution au plus vite. »
Je ressors avec l’ordonnance et l’envie de croire que les choses vont s’arranger grâce à cette bidouille chimique. Je vous épargne le suspense, c’est tout le contraire qui s’est produit. Les crises d’angoisse ont persisté tout comme le moral au fond des chaussettes. En plus de ça, je me traînais une chape de fatigue. J’étais devenue incapable de réfléchir. Chaque tâche somme toute banale devenait une épreuve impossible. Dès que je tentais une sortie pour faire ne serait-ce que des courses, j’étais prise d’une douleur face à l’effort. Presque tout de suite, je voulais fondre en larmes et retourner me terrer chez moi. Toutes mes émotions étaient sapées, fondues en un brouillard d’abattement. Heureusement que je ne travaillais pas, à ce moment-là. Peu ou prou, j'étais devenue ça :
Bien sûr, je l’ai tenue au courant le lendemain. Pas de réponse. Bon, ok, elle doit être occupée… J’ai attendu que le traitement fasse son effet. Un, deux, trois, quatre, cinq jours s’écoulent. Ça n’a l’air de rien mais, avec une santé mentale chaotique et un traitement qui semble empirer la chose, cinq jours, c’est très long. Ma seule envie, c’était que les journées s’écoulent pour que je puisse enfin dormir. M’affranchir quelques heures de mon calvaire qui, de toute façon, allait reprendre dès mon réveil. Il me fallait me changer les idées par tous les moyens, des bouquins, Netflix, YouTube… Je m’abrutissais pour mieux me prendre mon mal-être en pleine gueule ensuite, malgré la môman et l’amoureux en soutien à distance, et le Kraken à mes côtés.
Entre-temps, ma thérapeute, qui voit mon état se dégrader, m’encourage à prévenir la psychiatre. Alors j’essaie de l’appeler, je lui envoie des textos, un mail où je détaille les effets du médicament et qu’on pourrait résumer par « please help »… mais pas de réponse. Que couic.
Je suis d’autant plus désespérée que, dans quelques jours, je dois partir dans ma famille pour les fêtes. Parce que oui, tout ça se déroulait peu de temps avant Noël et autres célébrations.
Qui c’est qui, en plus d’être pas bien, culpabilise à l’idée de pourrir les réjouissances à venir avec sa santé mentale en carton ?
Gné...
Donc, parce que chaque journée à macérer dans cette bouillasse noire est d’une longueur infinie, parce que je ne veux pas rester comme ça et que, visiblement, la psychiatre est aux abonnés absents, je me retrouve sur Doctolib pour prendre rendez-vous avec elle. Ben oui, elle n’a pas de secrétariat, donc comment vous dire. J’arrive à choper un créneau la veille de mon départ en famille. Après plus d’une heure d’attente (parce qu’évidemment, il y a eu une couille avec Doctolib et qu’on s’est retrouvés à plusieurs sur le même horaire et qu’il a fallu gérer le bazar…), je la vois, et là, c’est l’occasion de dire que des idées tristes, j’en ai à la pelle, et que le nouvel anxiolytique est un poil daubé du cul. Je me suis renseignée sur ses effets indésirables et, oh bah tiens donc, on est en plein dedans.
Remplacez « agneau » par « anxio », et le tour est joué.
Je glisse au passage que j’ai voulu la prévenir, que je n’ai pas eu de nouvelles, etc. Curieusement, elle élude, plaide la surcharge de textos de tous les côtés, et me conseille de la spammer les prochaines fois. Mais avait-elle bien reçu mon mail ? Avait-elle pris le temps de le lire ? À cela, elle ne me donne pas de réponse claire. Je trouve ça bizarre, mais bon. On réajuste le traitement, on revient à ce que j’avais avant en plus léger, parce que sinon, je serais en surdosage. Ce qui me fait tiquer, parce que mes psychiatres précédents n’hésitaient pas à y aller yolo sur les anxios. Okay, ça fait plaisir de savoir que les confrères ne sont pas forcément au fait niveau posologie et état de la recherche sur ce qu’ils prescrivent. Mais soit. Elle me file aussi l’adresse des urgences psychiatriques de Saint-Anne si jamais ça ne va vraiment, vraiment pas. Ce qui ne me rassure paradoxalement pas, je dois l’avouer. Je repars avec l’adresse, le traitement changé et l’espoir, cette fois, que les choses vont vraiment revenir à la normale.
Alors… Passé les deux-trois jours de soulagement post-traitement daubé du cul, j’ai dû me rendre à l’évidence : ça n’allait toujours pas. Sauf que, andouille que je suis, j’ai préféré ATTENDRE de rentrer de vacances pour en parler à ma thérapeute et reprendre rendez-vous avec la psychiatre. Quand j’y repense, j’ai envie de me secouer très fort comme un prunier.
« So, il y a une météorite qui te fonce tout droit sur la gueule, tu devrais peut-être changer d’endroit ou demander à Bruce Willis de te filer un coup de main pour empêcher la catastrophe. — Euh mais je sais, mais là, je suis avec des potes et j’ai pas trop envie d’y penser… Je vais plutôt faire ça quand je serai rentrée. »
Des fois, je m’auto-saoule d’une force…
Arrive donc le rendez-vous avec la psychiatre (en visio, car les transports avaient décidé de faire de la merde, bref, c’était une journée du caca absolue). Ma tête de blob larmoyant lui permet de déduire que le traitement n’est pas très efficace (euphémisme). Elle me propose une nouvelle solution. Or elle n’est pas anodine, c’est plutôt du type « ajouter un médoc lourd avec plein d’effets secondaires pour personnes à la santé mentale façon puzzle, youhou ». J’appréhende, mais elle m’assure que ça peut tout à fait convenir dans ma situation. Elle doit juste faire quelques recherches pour s’assurer que c’est compatible avec le reste de mon traitement, mais promet de m’envoyer l’ordonnance dans la journée. Et que je n’hésite pas à la relancer le cas échéant.
Devinez quoi ? L’ordonnance n’est jamais arrivée. J’ai spammé, j’ai appelé, laissé des messages. Que dalle. Nichts. Un jour passe, deux jours, trois jours…
Alors je connaissais le ghosting sentimental (souvenez-vous, le gaufrier), amical (soit c’est ça, soit le pote est mort ou parti dans un monastère sans téléphone cellulaire, je ne vois pas d’autre explication). Mais par une professionnelle de santé, c’était tout nouveau. Hésitez pas à me proposer d’autres plans foireux à tester, hein, je crois que j’ai un potentiel là-dedans.
En parallèle, je m'apprête à commencer un nouveau boulot, toujours avec l’impression de passer mes journées dans l’équivalent psychique du Mordor. Même ma psy, qui pourtant en a vu d’autres avec moi, trouve que quelque chose cloche. À force de ne pas avoir de nouvelles, je sens ma confiance s’éroder. On m’encourage à peut-être consulter quelqu’un d’autre. Je fatigue, je tiens tant bien que mal. J’arrive à obtenir une liste de praticiens recommandés. Je me résous à reprendre rendez-vous avec la psychiatre pour tenter d’élucider tout ce bordel, et lui dire que j’en ai légèrement marre de me faire traîner en bateau. Sauf que j’appréhende. Dans mon état, je ne me sens pas sereine pour me confronter seule à cette personne. Je sens que j’ai peur. Et ça, face à quelqu’un qui est censé vous aider à aller mieux, malgré mon sale état, je sens que ce n’est pas normal. Dans la détresse, j’appelle ma mère.
Faisons une pause dans le récit, le temps que je vous présente ma môman. Si je devais la résumer en un personnage, c’est Brienne of Tarth dans Game of Thrones (sans le crush pour ce couillon de Jamie Lannister).
Eh ui c'est ma MÔMAN À MOI.
Loyale, valeureuse, elle est l’une des personnes les plus fortes et courageuses que je connaisse. Mais, pour rester dans le même univers, dès qu’on ose toucher à sa précieuse progéniture, ma mère se transforme en Daenerys (la vibe cryptonazie de la saison 8 en moins) :
L’un de ses adages, c’est « Don’t mess with my kids ». Mais vraiment. S’il vous prend la folie de mess with ses kids, vous pouvez être sûr de finir la journée au fond d’un lac, les pieds dans un bloc de béton armé. Et peut-être pas en un seul morceau, en fait.
Je vous laisse donc vous mettre à la place de ma môman lorsqu’elle reçoit un appel de sa fille aînée aux prises avec une psychiatre qui la ghoste après lui avoir proposé des traitements chelous.
Alors que je finis à peine de bredouiller « est-ce que tu voudrais m’accompagner à mon rendez-vous sitoplé ? », ma mère me répond d'emblée à l’affirmative : « Mais bien sûr, ma chérie. Ça tombe bien, j'avais besoin d'aiguiser mon épée de feu. »
And this is where the fun begins. Ah oui, parce que tout ça n’est que le contexte de l’aventure à laquelle mon post doit son titre fabuleux.
À plusse pour la suite, les p'tits choux !
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bon. alors. j’ai donc vu ce spectacle en vrai. ci-dessous les notes prises en live qui n’auront sûrement aucun sens pour vous mais nique sa mère comme on dit
- quel homme ! 🙌🏻☝️👆🏻
- alceste est moins gueulard mais plus fragile et violent dans ses éclats
- philinte est plus triste et prompt à la colère mais plus doux
- philinte s’est vraiment retenu de le gifler là
- « et que cette maladie !…. » la pause était, je sais pas trop comment dire, plus naturelle, plus réelle que l’autre version
- le petit geste pour poser sa main sur sa jambe était aussi plus court mais plus naturel
- ils sont beaucoup plus tactiles
- ils sont très très proches l’un de l’autre
- le doucement alceste calme toi de philinte lors du « monsieur ! l’amitié demande un peu plus de mystère »
- « nous verrons bien ! » et la petite mimique signée corbery
- l’eye contact avec serge bagdassarian. juste au moment où « on espère ! alors qu’on désespère ! » et au désespère il regarde directement dans mon âme, pile au moment où je me moque gentiment de ce moment comique. envie de m’enfoncer dans un trou
- leurs petits commentaires lors de la lecture. définitivement potes core
- « je ne dis pas cela » progressively more annoyed
- le petit « 3, 4 ! » donné par un claquement de doigts en rythme lors de la chanson. peak comedy
- « VOILÀ CE QUE PEUT DIRE UN COEUR VRAIMENT ÉPRIS » oh my god j’ai vraiment entendu ça en live
- les petits « non mais ne l’écoutez pas » ou « alors moi je ne connais que très peu ce mec » j’en sais rien je sais pas lire sur les lèvres, quand oronte se retourne vers philinte genre « is he for real ? »
- « il est bon à mettre au cabinet » et philinte qui sautille sur place en se facepalmant fort tellement il doit se retenir de gifler son pote dans l’instant
- le fou rire de génovèse. my mental illness has been cured
- d’ailleurs le capital comique de serge bagdassarian tout au long de la pièce
- c’est alain langlet qui joue le majordome
- alceste qui tente d’être romantique avec célimène (la choper par la taille et lui embrasser le cou) mais elle se dérobe mais LUI il a voulu la rattraper trop vite trop fort et il s’est à moitié pété la gueule contre une chaise et a fait tomber un petit fauteuil
- seigneur dieu quel boule (génovèse)
- seigneur dieu quelle femme (adeline d’hermy)
- quand ils se précipitent sur eux, philinte garde alceste dans un coin les mains levées et quand hervieu-léger revient, petit mouvement de tête sur le côté de philinte souriant genre « vas-y viens et je te démonte la colonne vertébrale façon lego »
- hervieu-léger pétasse queen qui se tient bien
- ils jouent aux petits chevaux
- ils sont tous beau
- les MAINS de tous ces gens
- ptn le piano c’est beau
- globalement cet homme, son rire et son sourire (génovèse)
- l’amour de philinte encore et toujours
- le baiser entre eux était looong
- j’ai cru qu’ils allaient se taper over éliante
- la violence vraiment relevée d’alceste
- wow ok donc il a vraiment l’air hyper perdu après avoir agressé célimène. mais pas comme la dernière fois. là il a pleinement réalisé ce qu’il venait de faire et il se DÉTESTE
- ptn il est vraiment chat mouillé core hein
- alors. voir corbery tomber à genoux devant des femmes quand c’est filmé c’est bien. voir corbery tomber à genoux devant adeline d’hermy en live c’est MIEUX
- ARGHRGRHGR il la fait tournoyer je veux être ELLE BORDEL
- le cri de on sait pas s’il chiale ou s’il rit en live c’est tellement plus drôle
- c’est christian gonon qui joue dubois
- le beef de dubois avec le grouillot
- je pensais pas pouvoir dire ça un jour. mais j’ai entendu loïc corbery gémir dans un baiser comme une salope devant les 900 personnes de la salle richelieu
- j’attendais le moment du câlin. je n’ai pas été déçue mais en plus j’ai envie de me défenestrer. pourquoi ? parce que bon déjà la sincérité, la force avec laquelle ils s’agrippent, la douceur venue d’une réelle inquiétude pour alceste mal cachée quand il le relève. mais surtout. alceste qui marmonne un truc. et ce truc. c’est quand philinte commence à remonter les escaliers, un premier « adieu. ». et quand il tombe, vraiment moins fainting que l’autre fois, là c’était vraiment un manque de force total, et que philinte se dépêche de redescendre, pendant les secondes où il le rejoint, « philinte ». quand il l’atteint, « adieu ». on a donc un « adieu. philinte, adieu » dit d’une voix qui évoque le suicide et moi aussi j’ai envie là alceste. CORBERY WHY
- monsieur génovèse je sais que vous pouvez chialer sur commande. mais je pensais pas être capable de voir les yeux brillants de larmes depuis mon petit strapontin. et la voix en vibrato constant et véritablement au bord des larmes. la douceur du tout petit moment où ils se rapprochent l’un de l’autre, philinte est vraiment à deux centimètres de poser sa tête sur l’épaule d’alceste. damn. un énorme talent et un joli petit cul.
- définitivement hervieu-léger la plus pétasse to have ever pétassed
- birane ba vous ne giflez pas adeline d’hermy svp
- j’ai pu voir presque au premier plan les mains tremblantes et le visage dévasté d’alceste quand célimène refuse de le suivre
- philinte qui a l’air beaucoup plus inquiet pour son pote (à raison) que l’autre fois
- NAAAAANN LE CHOIX ENTRE ALCESTE ET ÉLIANTE QUI EST MILLE FOIS PLUS VISIBLE STOOOP CLÉMENT HERVIEU-LÉGER ✊✊✊
- LA BEAUTÉ DE CET HOMME (génovèse)
- lui et serge bagdassarian qui se bousculent comme des gosses à l’une des sorties
#JE LES AI VUS#JE LES AI VUS EN VRAI#seigneur. AND I’LL DO IT AGAIN#comédie française#le misanthrope
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Ce n'est qu'en fermant la porte de chez lui, après le long trajet de retour que Causeur s'est véritablement rendu compte de ce qu'il avait laissé derrière lui.
Il existe des héros qui ne sauvent pas le monde, ou du moins, pas comme nous l'entendons. De ceux qui n'ont pas la moindre idée du bien fou qu'ils accomplissent et qui pourtant mérite d'être célébré. Comme cet ami d'enfance à l'autre bout de la France qui t'invite à son mariage alors que vous ne vous êtes plus parlé depuis plus de quinze ans.
Au milieu des montagnes, les jours s'écoulent comme des minutes dans lesquelles chaque seconde s'inscrit comme une aventure inconnue, nouvelle, intense et pleine de saveurs. Le cadre est idyllique, et authentique à la fois. Un subtil mélange du brut et du raffiné, le bois des bancs faits main pour la cérémonie, les préparatifs organisés qui semble se réaliser chaotiquement et pour lesquels tout le monde peut et met la main à la pâte, les personnalité éclectiques des amis des mariés qui arrivent au compte goutte, jour après jour. Autant d'indices qui ravissent le cœur de Causeur qui redoutait de faire tache dans tout ce monde inconnu.
Son ami a grandi, Causeur faisait deux têtes de plus que lui quand ils étaient petits et aujourd'hui, le voilà rattrapé. Il est toujours aussi solaire avec un rire qu'il communique avec passion. Il est beau aussi, c'est sans pression qu'il le voit catapulter le charisme à des sommets dont nous n'avons pas l'habitude et ce, avec ou sans costume.
Comme le capitaine d'un bateau en papier sur la rivière, Causeur se laisse porter par le flot des gens. Parfois, il s'arrime un temps en quelques mots lancé à l'un ou l'autre groupe qui paraît contrairement à lui, moins perdu. Ca n'a rien d'intuitif, chaque mot prononcé s'accompagne d'un grand plongeon qui le prends à l'estomac. Plusieurs fois, l'équipage du premier groupe s'étonne de l'attention accordée par leur capitaine. Qu'est-ce qui peut bien le retenir si longtemps sur le pont avec Causeur. Face à ces regards surpris, il ne peut s'empêcher de se sentir comme un pavé dans la marre, lourd et sans intérêt.
Le voilà pieds nus sur le gravier. Autour, tout le monde porte des chaussures. Inconnu parmi d'autres, il se rends utile comme il peut quitte à se faire parfois un peu mal. A la fin de la journée, il observe deux marques rouge sur ses bras. Plus impressionnantes que douloureuses, c'est à l'image de son comportement. "Si j'aide, nous nous rencontreront", pense-il à demi mots. Au fond et sur le moment, ça rime surtout avec "Si j'aide, ils m'aimeront". Il n'y croit plus tellement, mais c'est ancré en lui comme une vieille cicatrice qui ne s'efface plus vraiment. Tant mieux, ça lui va, pour un temps, de lancer le mouvement, d'avoir l'air du sauvageon, le bon, le doux, le brave.
Quand il lui semble que plus rien ne peut être fait, il s'arrête. En quelques instants, les lieux sont devenus déserts. Le groupe avec qui il travaillait en dernier est parti se balader. Il n'a pas osé leur demander de les accompagner ayant déjà envahi leur soirée d'hier, alors il s'échoue un temps sur le gravier avant de s'accrocher comme il peut à quelqu'un d'autre qui se demande comme lui, où tout le monde est parti. Une bouée de sauvetage qui lui évite la noyade émotionnelle. Elle lui fait remarquer qu'il a le nez brûlé, puis elle, les épaules marquées par plusieurs formes de brettelles. Des sourires s'échangent, sourires qu'il croit authentique devant la large glace de la salle de banquet. Il gravite autour d'elle jusqu'à arriver sur le banc d'une table à l'extérieur où s'écrivent deux discours de témoins.
Sans autre aspiration que celle d'être présent. Son regard se pose parfois sur les mots, parfois sur les doigts qui les écrivent, ou les bouchent qu'il imagine les prononcer. Autour, le soleil tourne avec les aiguilles. Est-ce là sa place ?
D'autres invités arrivent, le monde réapparaît. Son ami s'arrête à la table un temps. Il dit bonjours à deux nouvelles personnes qui s'asseyent à coté de Causeur, leur demande comment était la route. Rapidement, le marié s'en va, sans doute car d'autres choses doivent être mises en place, d'autres personnes accueillies.
"Et toi, tu le connais comment ?" demande l'un des deux à Causeur. Cette fois, c'est fluide. Les discussions s'enchaînent aux présentations, ça coule de source, aucun effort, aucun doute. Ces deux personnes échangent avec lui avec un indubitable plaisir. C'est avec eux, le marié, et quelques autres qu'il entreprend de grimper sur l'un des sommets du coin pour voir le coucher de soleil, la veille du mariage.
L'ascension se fait dans le rire, la rencontre, le jeu et le manque de souffle. Arrivé en haut, tous sont émerveillés devant la vue. D'un coté la France, de l'autre coté la Suisse. Ils peuvent voir le lac Léman et son fameux jet d'eau, ainsi que le mont Blanc. De l'autre coté, les derniers rayons de soleil tapissent l'horizon. Causeur est prêt à monter sa tente. Il a prévu de passer la nuit là, seul. Une partie de lui regrette de ne pas redescendre avec ce petit groupe avec qui il s'entend et se sent si bien. Une autre est fière de lui, de passer une nuit en tente au sommet d'un endroit où les loups passent. Il espère en voir mais ne se fait pas trop d'illusion.
A part le vent avant de s'endormir, la nuit est calme. Quand Causeur se réveille pour la quatrième fois un peu avant six heures, il sait qu'il est temps d'ouvrir la tente pour attendre le lever. Au dessus du lac, il s'annonce déjà. Il fait frais, et pieds nus, Causeur fait un tour pour se dégourdir les jambes avant de retourner se mettre à l'abri du froid dans son sac de couchage. Il est si haut, si loin et si proche à la fois. Il se sent grand, et ce qui l'entoure semble faire partie de lui. Quand le soleil monte enfin, c'est le visage de Causeur qui rayonne. Dans ses yeux, les étoiles de la veilles reprennent leur éclat. C'est un déjeuné qu'il n'oubliera pas.
La journée avance comme la précédente, pas à pas. De groupe en groupe. Dans son costume, Causeur fait bonne impression, il a laissé les pieds nus dans le tiroir. Le capitaine du premier groupe le complimente, ou du moins déclare "Ca te change, le costume". A quoi il répond "Merci, c'est vrai, même si j'avoue que j'ai qu'une envie, c'est d'enlever mes chaussures," non sans sourire.
La cérémonie est émouvante et magique, entre les graines de pissenlit qui flottent au soleil et les témoignages des témoins, Causeur en apprend d'avantage sur son ami. Le repas , lui, est un moment flottant entre deux eaux. Difficile de discuter véritablement quand il y a un concert à moins de trois mètres. Et en même temps, un blind test improvisé permet à Causeur et sa tablée d'en profiter presque plus que le repas.
La soirée s'avance à pas de loup, et Causeur est passif. Il se laisse prédater jusqu'à ce que l'intensité des lampes diminuent. Les gens commencent à danser. Il hésite un instant et puis, il se laisse prendre au jeu. Il s'invite dans le groupe ou ça coule de source. Ces deniers l'accueillent avec le sourire, en lui demandant simplement de dancer au milieu du cercle pour s'intégrer, dire bonjour, comme tous les autres avant lui. Ce qu'il exécute plus ou moins en rythme, presque sans rougir, à sa grande surprise. Ses mouvement sont chaotiques, à l'image des derniers jours. Mais cette fois il s'en fout, il danse véritablement pour la première fois et il sourit de s'en rendre compte.
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Le cerisier en fleur
Fandom : Fairy Tail
Relationship : Natsu x Lucy
Voici ma participation pour le Fictober 2023 pour le prompt : « Il n’est pas trop tard, allons-y. »
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Lucy regarda l’heure. Plus que cinq minutes avant que le train n’arrive à la gare. Elle savait qu’elle allait arriver en retard. C’était inévitable. Aujourd’hui un cerisier se mettait en fleur. Ce n’était pas n’importe quel cerisier. Il ne fleurissait qu’une fois par an pendant une heure.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
AO3 / FF.NET
Lucy regarda l’heure. Plus que cinq minutes avant que le train n’arrive à la gare. Elle savait qu’elle allait arriver en retard. C’était inévitable. À la fin de leur mission, Natsu, Happy et Lucy avaient loupé leur train et devaient attendre le suivant. C’est trop tard, pensa-t-elle. Même s’ils arrivaient dans cinq minutes, elle n’aurait jamais le temps d’aller jusqu’au parc.
Aujourd’hui un cerisier se mettait en fleur. Ce n’était pas n’importe quel cerisier. Il ne fleurissait qu’une fois par an pendant une heure. La couleur des pétales était si vive que seul un arbre magique était capable d’une telle prouesse. C’était un évènement exceptionnel où tous les habitants de Magnolia se réunissaient au parc pour fêter cette journée.
Lucy l’avait déjà loupé l’an passé et elle était persuadée de la louper encore cette année. Elle soupira, déçue. Elle tourna le regard vers Natsu quand elle l’entendit gémir. Il était allongé sur le ventre sur la banquette en face d’elle. Il était au plus mal et plus le train avançait, plus il était malade. Happy était à côté de lui et essayait de lui faire de l’air avec un magazine que Lucy avait acheté avant qu’ils ne montent dans le train. Pauvre Natsu, pensa-t-elle. Elle se pencha vers lui et lui caressa les cheveux.
« Ça va aller Natsu, on est bientôt arrivé. »
Pour toutes réponses, elle n’eut qu’un gémissement du chasseur de dragon. Elle regarda par la fenêtre et vit que le train entrait en gare. Dès qu’il s’arrêta, Natsu fut le premier passager à sortir. Lucy l’entendit crier : « Enfin arrivé ! » et ne put s’empêcher de rire légèrement. Au moins, il n’était plus malade. Lucy et Happy le rejoignirent sur le quai. Natsu avait retrouvé toute sa vitalité. Lucy regarda à nouveau l’heure. C’était trop tard.
« Tout va bien Lucy ? Demanda Happy. Toi aussi tu étais malade dans le train ? »
Natsu lui lança un regard inquiet. Elle secoua négativement la tête et sourit pour les rassurer. Après tout, ce n’était pas si grave que ça.
« Ce n’est rien. C’est juste que l’on va louper la fleuraison du cerisier.
-C’est vrai que tu l’as déjà loupé l’année dernière, dit Natsu.
-Ce n’est pas grave. Je la verrai l’année prochaine. »
Le regard de Natsu s’illumina comme s’il venait d’avoir une idée.
« Il n’est pas trop tard, allons-y.
-Ce n’est pas possible, dit Lucy. On est trop loin du parc. »
Mais Natsu ne l’écoutait plus et expliqua son plan à Happy.
« Si tu emmène Lucy en volant, vous y serez beaucoup plus vite.
-Et toi Natsu ?
-Je connais un raccourci. Je dois aller chercher quelque chose. Je vous rejoindrai. »
Happy acquiesça. Il déploya ses ailes et sans plus attendre, il attrapa Lucy par sa chemise. Tous deux s’envolèrent. Lucy avait l’impression que jamais Happy n’avait volé aussi vite et qu’il faisait tout pour arriver à temps pour la fleuraison. Au bout d’un moment, elle finit par apercevoir le parc.
« On est arrivé ! S'exclama joyeusement Happy. »
Tous deux sourirent. Une fois arrivés au parc, Happy posa doucement Lucy au sol. Elle regarda autour d'elle. Elle avait l'impression que toute la ville s'était réunie pour la fleuraison. Elle pouvait voir également des membres de la guilde. Une atmosphère festive et chaleureuse régnait. Une pointe d'impatience était également palpable. Le cerisier allait fleurir d'un moment à l'autre.
« Lucy ! Happy ! »
Lucy vit Natsu arriver en courant et remarqua qu'il tenait quelque chose dans les bras. Il s'arrêta devant eux et déplia la couverture qu’il tenait avant de la poser par terre. Il s'assit dessus, imité par Happy, et tendit la main vers Lucy.
« J'ai pensé que se serait plus confortable comme ça.
-Tu as eu une bonne idée. »
Elle accepta la main de Natsu et elle s'assit à côté de lui.
« Regardez ! S'exclama Happy en montrant le cerisier. Ça commence ! »
Lucy regarda l'arbre avec émerveillement. Le vert des feuilles était vif et les pétales roses s'ouvraient doucement. Elle avait l'impression qu'ils scintillaient à la lumière tels des petits diamants. Elle pouvait ressentir la magie qui émanait de l'arbre. Elle n'avait jamais rien vu de tel.
« C'est magnifique, dit-elle.
-Oui. »
Elle sentit Natsu passer son bras autour de ses épaules. Elle ne put s'empêcher de rougir. Son cœur s'accéléra, mais elle ressentait une agréable sensation. Elle posa sa tête sur les épaules du chasseur de dragons, qui la serra un peu plus contre lui. Elle se blottit dans ses bras, profitant du spectacle du cerisier et de l'agréable chaleur que Natsu lui procurait.
Elle espérait pouvoir passer les prochaines fleuraisons aussi heureuse dans les bras de Natsu.
Fin
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J'étais sur le téléphone de Cyprien pour récupérer des photos de vacances et y a eu un message d'une amie à moi qui m'a fait comprendre qu'elle avait organisé un truc pour un evjf ce week-end et d'un côté je suis triste d'avoir gâché ma propre surprise et d'un autre je suis tellement heureuse d'être au courant parce que je m'étais dit que j'allais passer un week-end seule à faire des diy pour le mariage, prendre soin de moi, ME REPOSER et ça allait être super donc là au moins je peux me préparer mentalement !
Après je sais pas si c'est que le vendredi soir ou si c'est tout le week-end, j'espère secrètement que c'est que vendredi soir parce que la semaine prochaine je vais être entourée de monde de jeudi soir à lundi matin et ça va faire beaucoup pour mon petit cœur.
Et ça me tue de rire parce que Cyp a aussi son evg surprise ce week-end donc on est comme deux cons, moi à dire 'ce week-end on va faire ça ? Et faut qu'on fasse ça' pour qu'il pense pas qu'il y ait quelque chose (il pense que son evg est en octobre à cause du manque d'organisation de ses potes) et lui il est là 'vendredi soir on va au ciné ?'
#Deux grands acteurs qui se marient je vous le dis#Je m'y attendais tellement pas qu'on allait m'organiser un truc#J'avais dit que je voulais rien#Mais je crois que finalement ça me touche trop#Pour le mariage on organise rien comme activités à part dire aux gens de ramener leurs molkky etc#Mais j'ai l'impression que les invités sont en train d'organiser pleins de trucs#Et je trouve ça trop trop trop adorable ça me touche trop comme ils sont impliqués !!
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Déclaration D'amour | Réel Et Sincère - Bradley "Rooster" Bradshaw [2/2]
Top Gun Maverick Masterlist
Partie une
Partie une - deux (version anglaise)
Résumé : Après ta relation avec Jake, tu penses avoir enfin trouvé la personne qui te traitera comme il faut.
Warnings : Jake est toujours un connard, mention d'anciennes relations qui étaient nulles, un peu d'angst, fin heureuse, peur de se faire tromper, dites-moi si j'en ai loupé d'autres.
Nombre de mots : 4.2k
Chanson qui m'a inspiré : Daylight par Taylor Swift
Le soleil se couchant doucement, ton rire et celui de Bradley remplissent l’air alors que vous marchez vers ta porte d’entrée. Une fois devant, vous restez face à face, tentant de retrouver votre calme. Un sourire au visage, Bradley te regarde reprendre ta respiration avec tendresse.
Bradley et toi êtes amis depuis votre rencontre il y a deux ans. Il t’a aidé à te remettre de ta rupture avec Jake et il t’a soutenu dans tes autres relations, plus ou moins courtes. Rapidement, il est devenu ton meilleur ami, ton confident. Tes sentiments pour lui ont fini par changer au fur et à mesure, c’est pourquoi tu lui as proposé un rendez-vous quand tu t’étais sentie prête à sauter le pas. Pendant une seconde, tu craignais que votre moment à deux soit embarrassant, mais tout s’est fait naturellement. Toutefois, connaissant ta chance en amour, tu as peur du revers de la médaille. Peu importe si Bradley a l’air d’être un homme bien, tu es terrifiée à l’idée que ça se finisse dans les larmes. Tu as beau t’y préparer, tu sais que tu en souffrirais si tu devais le perdre.
Quand tu as enfin arrêté de rigoler, tu poses tes yeux sur Bradley et tu fais de ton mieux pour cacher ton anxiété naissante. Tout se joue au moment des aurevoirs et tu espères que tu n’as pas trop lu entre les lignes.
-J’ai passé un bon moment avec toi, affirme Bradley en prenant ta main gauche.
-Moi aussi. Je crois que je peux même dire que, commences-tu en évitant rapidement son regard, et ça va sembler cucul, mais c’est le meilleur rendez-vous que j’ai eu.
-Je partage ton avis.
-Je suis surtout rassurée de voir que je ne t’ai pas ennuyé en parlant trop de livres, blagues-tu, tentant de cacher ton embarras.
-Tu ne pourrais jamais m’ennuyer. J’adore quand tu parles de ta passion. Et puis, c’est grâce à toi que j’ai pu me remettre à lire. Ça serait très ingrat de ma part de ne pas t’écouter.
-Quand j’aurais fini de le lire, dis-tu en montrant le livre qu’il t’a offert, peut-être qu’on pourra en parler autour d’un café ?
-J’adorerais ça.
Pensant que votre rendez-vous est fini, tu fais un dernier sourire à Bradley puis tu prends tes clés pour ouvrir ta porte. Avant que tu puisses tourner la clé dans la serrure, Bradley attire ton attention, la nervosité lisible sur son visage.
-Y/N, est-ce… est-ce que ça te dérangerait si je t’embrassais ? Je sais que c’est notre premier rendez-vous, mais j’en meurs d’envie, bégaye-t-il et tu hoches la tête.
-J’en meurs d’envie aussi.
La main droite de Bradley se pose sur ta joue alors que son autre main se place sur ta hanche, t’amenant doucement vers lui. Vous fermez les yeux avant que les lèvres de Bradley se posent sur les tiennes.
Tu t’attendais à un baiser plein de passion, presque pressé, mais il est lent et rempli de tendresse, ce qui est mieux. Bradley prend son temps, bougeant ses lèvres délicatement alors que tu lui réponds. Le baiser n’est pas long, mais il te faut quelques secondes pour t’en remettre.
Quand tu rouvres les yeux, Bradley te regarde amoureusement, sa main droite caressant ta joue pendant qu’un sourire niais prend place sur ton visage. Il te salue avant d’embrasser chastement tes lèvres. Toujours surprise par votre premier baiser, tu peux seulement balbutier un au revoir avant qu’il te laisse au pas de ta porte. Quand tu vois sa voiture quitter ta rue alors que la nuit s’installe dans le ciel, tu arrives enfin à reprendre tes esprits et à rentrer chez toi.
Ton sourire niais devient plus grand en repensant à ton après-midi avec Bradley. Tout a été parfait. Il a été un vrai gentleman avec toi - tu n’en avais pas douté une seule seconde. Tu n’a pas menti quand tu as dit que c’était ton meilleur rendez-vous. Jamais un ancien partenaire ne t’avait traité de cette façon. Être ami avec Bradley depuis deux ans y est peut-être pour quelque chose. Peu importe la raison, tu es contente d’avoir passé le pas avec Bradley. Cependant, tu ne peux t’empêcher de te demander si ta relation avec Bradley est faite pour durer.
Tu es en couple avec Bradley depuis officiellement quatre mois et tout va pour le mieux. Enfin presque.
Tes anciennes relations arrivent encore à hanter ce que tu as avec Bradley. Tu sais qu’il est réellement quelqu’un de bien, mais il y a toujours cette voix dans ta tête qui te dit de faire attention, que tu n’as jamais été l’exception avant et que ça pourrait ne pas être différent cette fois.
Bradley te connaissant et t’ayant vu dans tes précédentes relations sait que tu as tendance à anticiper le pire. Quand il le remarque, il te prouve que tu peux lui faire confiance, qu’il est différent de tes exs. Il arrive à calmer tes peurs pendant un certain temps. C’est un combat de tous les jours et il s’assure de gagner chaque bataille. Malheureusement, il suffit d’un élément, aussi petit soit-il, pour te faire surnalyser ta relation avec Bradley.
Ce soir-là, au Hard Deck avec les collègues de Bradley, c’est la présence de Jake le déclencheur.
Depuis votre rupture, tu l’évites autant que tu le peux. Malheureusement, comme ce soir, tu dois être confrontrée à sa présence. Logiquement, Jake ne devait pas être là. En le voyant arriver, Bradley s’est tout de suite tourné vers toi, voulant savoir si tu voulais partir. Tu l’as embrassé avant de lui assurer que ce n’est pas grave. Après tout, rien ne t’oblige à parler avec Jake.
Pour l’instant, tu as réussi à ne pas échanger un mot avec ton ex, restant avec Bradley, Phoenix et Bob. Vous jouez au billard et comme à chaque fois, Bradley t’aide. Tu es plus douée qu’au début de votre amitié, mais tu as parfois besoin des conseils de ton petit ami - il aime également être proche de toi en te montrant comment jouer. Tu arrives à passer une bonne soirée jusqu’au moment où tu vas aux toilettes. Sans surprise, les toilettes des filles sont occupées donc tu dois attendre une quinzaine de minutes avant de pouvoir y aller. En ressortant, tu vas te laver les mains. Pendant que tu les rinces, la porte s’ouvre sur Jake. Tu lui lances un rapide coup d'œil avant de l’ignorer.
-Alors, toi et Bradley. Ça fait longtemps ? demande-t-il alors que tu t’essuies les mains.
-Qu’est-ce qui te fait croire que tu as le droit de savoir cette information ?
-Range les griffes, dit Jake sarcastiquement. Je suis juste curieux. Il y a déjà eu un truc avant ou c’est vraiment tout récent ?
À sa question, tu ne peux t’empêcher d’ouvrir grand les yeux, choquée par ses propos.
-Est-ce que tu es réellement en train d’insinuer que je t’aurais trompé ? Contrairement à toi, je sais être fidèle et heureusement, j’ai enfin trouvé un homme qui sait l’être aussi.
-Ouais, parce qu’il est différent de moi et de tes autres exs, c’est ça ? rétorque-t-il en te regardant droit dans les yeux.
-Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire ?
-Je dis juste qu’à chaque fois que tu penses trouver un mec différent des autres, il finit par être comme les autres. Je dis pas ça pour être méchant. J’expose juste un fait, déclare Jake, cherchant un moyen de t’atteindre. Est-ce qu’il t’a déjà dit qu’il t’aime ?
Tu restes silencieuse pendant une seconde, réalisant que Jake pourrait ne pas avoir tout à fait tort. Peut-être que Bradley partage plus de similitudes avec Jake que tu ne le voudrais. Après tout, Bradley et Jake s’entendent assez bien et il ne t’a jamais dit qu’il t’aimait. Tu aimerais que Bradley te dise ces trois petits mots comme toi tu rêves de les lui dire depuis un moment, mais tu veux qu’il fasse le premier pas.
-Je ne sais même pas pourquoi je continue à t’écouter, lâches-tu, ne voulant pas lui donner satisfaction.
-Y/N, essaye-t-il de te retenir.
-Non ! Je t’ai déjà dit de ne plus me parler, c’était valable il y a deux ans et c’est valable encore pour aujourd’hui. Laisse-moi tranquille, Seresin.
Tu quittes les toilettes avant que Jake puisse ajouter quelque chose. La porte refermée derrière toi, tu prends une profonde inspiration puis, tu retrouves tes amis. En te voyant, Bradley t’embrasse la joue et te tend une queue de billard. Tu secoues la tête en informant que tu ne veux pas jouer cette partie. Bradley fronce les sourcils en remarquant une légère différence dans ta voix. Tu le rassures en disant que tu es juste un peu fatiguée, mais qu’il peut jouer. Bradley accepte ton explication, même s’il n’est pas convaincu.
Les mots de Jake résonnent dans ta tête. Tu n’aimes pas savoir qu’il a encore du pouvoir sur toi, mais il a su dire les mots juste pour te faire douter.
Le reste de la soirée, tu regardes Bradley et Jake intéragir avant de les comparer. Tu te trouves ridicule en le faisant, mais c’est plus fort que toi. Ils ont beau être différents sur de nombreux points, ton cerveau arrive à faire des connexions.
Au moment où tu arrives enfin à faire taire tes inquiétudes, une femme vient aborder Bradley alors qu’il commande une boisson au bar. Tu regardes la scène, une terrible sensation de déjà-vu en tête, pendant que Bradley récupère son verre et lui répond, sans lui prêter plus d’attention. En revenant vers toi, il passe son bras autour de tes épaules et embrasse ton front. Contrairement à il y a deux ans, tu restes silencieuse. Tu n’oses pas poser une question, craignant un potentiel mensonge. Ton cerveau ajoute ce moment aux raisons pour lesquelles Bradley ne serait pas si différent. Tu soupires avant de changer de position sur le tabouret. Bradley prend ce mouvement et ton mutisme comme un signe que tu es réellement fatiguée, il annonce alors que vous allez rentrer. Vos amis vous saluent puis vous montez dans le Bronco de Bradley.
Pendant le chemin, tu ne dis rien. Bradley s’attendait à ce que tu dises quelque chose ou au moins que tu demandes à mettre de la musique - il sait que tu n’aimes pas un trajet silencieux. Ta tête est contre la vitre alors que tu regardes le paysage défiler. Tu ne vois pas grand-chose dans la nuit noire, mais tu es trop perdue dans tes pensées pour que ça te dérange. À ce moment-là, Bradley sait que quelque chose te tracasse et qu’il va devoir te faire parler. Tu as encore du mal lorsqu’il s’agit de communiquer, donc, même s’il déteste le faire, Bradley te force à dire ce qui ne va pas. Il veut juste s’assurer que tu ne te perds pas complètement dans tes peurs au point de t’éloigner, comme tu as déjà pu le faire dans le passé.
En arrivant chez Bradley, tu enlèves tes chaussures et t’apprêtes à monter dans sa chambre quand il te retient. Tu te retournes et le regardes, les sourcils froncés.
-Qu’est-ce que tu as en tête ? questionne Bradley.
-De quoi tu parles ?
-Il y a quelque chose qui ne va pas. Tu as été silencieuse.
-Je suis juste fatiguée, mens-tu en t’apprêtant à aller dans la chambre à nouveau.
-Y/N, je te connais.
-On peut faire ça demain ? J’aimerais aller me coucher.
-Non, dit-il, d’un ton ferme. Quelque chose te tracasse et on ne peut pas éviter la conversation. Est-ce que j’ai fait ou dit quelque chose ? Quelque chose s’est passé au bar ? demande Bradley, mais tu ne réponds pas. Ne m’ignore pas. On doit en parler.
-Parce que la communication est importante, c’est ça ? rétorques-tu.
-Oui, ça l’est.
-Pourquoi tu ne vas pas parler à l’autre femme alors ? propose-tu, cinglante alors qu’il fronce les sourcils, perdue.
-De quoi tu parles ?
-La femme qui est venue te parler au Hard Deck.
Bradley doit réfléchir plusieurs secondes avant de comprendre à qui tu fais référence.
-Je ne vois pas le rapport. Elle m’a juste demandé où étaient les toilettes. Rien de plus. Je ne la connais pas.
“Je ne la connais pas”. La même phrase que Jake t’avait dite en parlant de la femme qu’il voyait dans ton dos. À ce moment-là, tu passes à la défensive, voulant protéger ton cœur d’une potentielle souffrance, connaissance la chanson que trop bien.
-C’est ce qu’ils disent tous.
-Est-ce que ça a un rapport avec Jake ? demande Bradley, commençant à comprendre la situation.
-Je sais pas, dis-moi. C’est lui ton ami. Tu sais, jusqu’à ce soir, je n’avais pas remarqué à quel point vous aviez des points communs, remarques-tu, mesquine.
-Je ne suis pas comme lui et tu le sais.
-Il est ton ami donc vous devez bien être d’accord sur certains points.
-Pas sur la façon dont il t’a traité. Il a agi comme un connard et tu peux demander à Phoenix, elle te dira que je lui en ai fait baver quand j’avais appris ce qu’il t’avait fait. Y/N, je n’ai aucune intention de te blesser, te promet-il en faisant un pas vers toi et tu recules.
-Qu’est-ce qui me prouve que je peux te faire confiance ? Tu es trop beau pour être vrai, il y a forcément un piège.
-Pas forcément. Ecoute, je sais que tu as beaucoup souffert en amour et je comprends que tu puisses avoir des doutes, mais je ne suis pas comme Jake ou tes exs, déclare Bradley d’une voix douce mais ferme.
-Peut-être, mais tu finiras par te lasser, comme tous les autres.
-Ça n’arrivera jamais. Peu importe à quel point tu essayes de me repousser car tu as peur d’avoir le cœur brisé, je continuerai à te prouver que tu peux me faire confiance, que tout se passera bien. Tu en vaux la peine. Je t’aime et je serai prêt à tout pour toi, avoue-t-il en se raprochant de toi et cette fois, tu ne bouges pas, surprise par ses mots. Alors tu peux continuer à me balancer des accusations, mais je resterai là à te prouver que ce qu’on a est réel et sincère.
-Tu m’aimes ?
-Depuis le jour où je t’ai rencontrée.
À sa phrase, tu as des sentiments conflictuels. Tu es heureuse de voir qu’il partage tes sentiments et tu te sens coupable de l’avoir autant blâmé. Bradley est sincère dans ce qu’il dit, tu le sens. Pour une fois que tu tombes sur quelqu’un de bien, tu le traites comme s’il allait te planter un couteau dans le dos à n’importe quel moment.
-Je suis désolée, Bradley. Je n’aurais pas dû te dire tout ça. Je ne sais pas pourquoi je n’arrive pas à différencier les bonnes personnes des mauvaises. Tu es un homme bien, je ne devrais pas te traiter comme si tu étais un connard. Je ruine toujours tout, murmures-tu en sentant les larmes monter.
-Tu ne ruines rien.
-Si, rétorques-tu. C’était cruel de ma part de te comparer à Jake alors que tu fais toujours tout pour moi. C’est juste que Jake a réussi à rentrer dans ma tête et j’ai laissé mes peurs parler. J’aurais dû te faire plus confiance. Je dois te faire plus confiance.
-Hey, c’est pas grave, t’assure Bradley en caressant ta joue. Au moins, maintenant, on en a parlé et tout est réglé.
-Parce que tu m’as forcé et ça n’aurait pas dû être le cas. Je suis désolée pour ça aussi. Je te jure que j’essaye de faire des efforts, même si on dirait pas. C’est juste encore compliqué, confesses-tu, une larme coulant sur ta joue et Bradley l’essuie, un sourire compatissant sur le visage.
-Je sais et je ne m’attends pas à ce que ça devienne simple en une nuit. Et puis, tu t’es améliorée. Avant, il me fallait deux jours pour savoir ce qu’il se passait dans ta tête. Maintenant, c’est seulement quelques heures.
-Avoir un bon petit ami aide à s’ouvrir. Merci d’être aussi patient avec moi, dis-tu en le serrant contre toi. Je t’aime aussi, Brad’.
-Tu n’as pas à le dire juste parce que je l’ai dit en premier.
-Je veux le dire. Ça fait quelques semaines que je veux te le dire, mais… j’avais peur de me porter l'œil en le disant en premier. Je t’aime tellement, Bradley, répètes-tu en le regardant dans les yeux.
-Je t’aime aussi, Y/N.
À sa phrase, un grand sourire prend place sur tes lèvres puis, tu les poses sur celles de Bradley. Votre baiser est autant rempli de passion que d’amour. Tes mains se perdent dans les cheveux de Bradley alors que sa main droite est sur ta nuque et son autre main est sur ta hanche. Vous vous embrassez jusqu’à ce que vous manquiez d’air. Quand vous vous séparez, tu poses ta tête sur le torse de Bradley alors qu’il te serre contre lui. Tu écoutes son cœur, un air paisible sur ton visage. Tes peurs quittent ton esprit temporairement, mais c’est le cadet de tes soucis. Tu as trouvé celui qui se battra pour te garder auprès de lui, celui qui saura te dire les mots justes pour te rassurer ou bien pour te déclarer ses sentiments. Tu arrives enfin à voir la lumière. Cette relation pourrait être la bonne.
Message de Bradley, 10h40 :
Hey, je suis désolé, je ne vais pas pouvoir manger avec toi à midi. Ils vont me faire finir plus tard. Je me rattraperai, je te le promets. Je t’aime ❤️
En lisant le message de Bradley, tu lâches un soupir. Tu lui réponds rapidement que ce n’est pas grave et que tu l’aimes avant de ranger ton téléphone dans ta poche. Sentant les larmes monter, tu te concentres sur les livres que tu dois enlever des rayons. Tu ne vas quand même pas pleurer car il a annulé un rendez-vous ! Ça ne veut pas dire qu’il ne t’aime pas. Il n’est pas Jake. Bradley n’a pas annulé pour te briser le cœur.
Tu continues de travailler alors qu’une partie de ton cerveau imagine tous les pires scénarios quand ta collègue Cora t’appelle. Il faut qu’elle répète ton prénom quatre fois avant que tu tournes ta tête vers elle.
-Tout va bien ? te demande-t-elle, inquiète.
-Oui.
-Problèmes de couple ?
-Non pas vraiment, réponds-tu avant de soupirer. Avec Bradley, on était censés manger ensemble à midi dans un diner à mi-chemin de Top Gun et de la librairie, mais il a dû annuler à la dernière minute à cause du boulot. Ce n’est rien.
-Il n’est pas Jake, affirme Cora, devinant ton anxiété.
-Je sais.
-T’as pas l’air convaincue. Y/N, Bradley est vraiment différent et il t’aime. C’est un bon gars. Autrement, je ne serais pas là à le défendre.
-Je sais.
-C’est la première fois qu’il annule un rendez-vous ?
-Oui, c’est la première fois.
-En presque six mois de relation, c’est plutôt une bonne statistique, observe-t-elle avec un ton positif. Tu n’as pas à t’inquiéter. Bradley est complètement épris de toi. Oublie pas toutes les fois où il est venu commander des livres et où il est revenu le lendemain ou surlendemain pour savoir s’ils étaient arrivés, te rappelle Cora, te faisant lâcher un rire. Est-ce qu’il a lu tous ces livres au moins ?
-Si c’est un vrai lecteur, probablement pas.
-C’est vrai. Le fait est qu’il faisait tout pour te voir tout en respectant tes limites, reprend-elle d’un air plus sérieux. Il ferait tout pour toi. Tu es tombée sur quelqu’un de bien. Tu peux lui faire confiance.
-Je lui fais confiance. Parfois, j’imagine encore le pire, mais je lui fais confiance.
-Tant mieux. Mais si jamais j’avais tort, ce qui n’arrivera pas, j’étais avec toi de 23h à une heure du matin.
-Ça marche, rigoles-tu avant de la prendre dans tes bras pour la remercier.
Quand Cora est sûre que tu vas mieux, elle te laisse retourner à ton travail alors qu’elle va aider un client. Tu continues à vider les rayons, faisant des aller-retours entre les étagères, l’ordinateur et les boîtes à côté jusqu’à ta pause déjeuner.
Lorsque tu reprends le travail, tu ranges les caisses remplis de livres dans l’arrière-boutique une par une, te détruisant le dos en passant. Alors que tu es sur le point de récupérer la troisième boîte, tu entends la porte de la librairie s’ouvrir. Tu te retournes pour saluer le client, mais tu découvres Bradley avec un sourire et sa main droite dans son dos.
-Qu’est-ce que tu fais ici ? Je croyais qu’on ne se voyait pas aujourd’hui, questionnes-tu, perdue.
-Ma pause du midi a peut-être été décalée à maintenant, mais ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas se voir, explique Bradley en t’embrassant chastement.
-Mais tu as seulement une heure, tu n’aurais pas dû faire tout ce chemin.
-Je voulais te voir, même si c’est pour cinq minutes et je voulais aussi t’offrir ça pour m’excuser. Je me suis dit que ça changerait des livres, sourit-il en te tendant le bouquet de tulipes roses qu’il tenait derrière son dos.
-Ce sont mes préférées ! Comment tu as su ?
-Tu me l’as dit.
-Non, je ne te l’ai jamais dit, contredis-tu en fronçant les sourcils.
-Si, tu me l’as dit. On s’était retrouvé pour parler du troisième livre que tu m’avais recommandé, c’était un Stephen King, si je ne dis pas de bêtise, informe Bradley, te surprenant.
-Mais c’était il y a longtemps ! Et je ne me rappelle pas avoir parlé de mes fleurs préférées.
-Je ne sais plus de quoi on parlait, mais tu avais rapidement évoqué que les tulipes, les roses plus précisément, étaient tes préférées.
-Et tu t’en es souvenu ? demandes-tu, à la fois choquée et attendrie.
-Bien sûr. Je me rappelle de chaque détail qui te concerne.
Submergée par l’amour que te donne Bradley, tu ne sais pas quoi lui répondre alors tu te jettes sur lui pour l’embrasser. Quand tu te sépares de lui, tu regardes Bradley, les yeux remplis d’amour, admirant son visage illuminé par la lumière du jour.
Pour Bradley, les tulipes ne sont qu’un détail par rapport à toi, mais pour toi, c’est bien plus. Jamais un de tes exs n’avait autant fait attention à toi. Bradley te connaît mieux que n’importe qui et il est honnête avec toi. Il a même pris du temps sur sa pause pour venir te voir. Avant, tu étais toujours celle qui prenait le temps pour voir tes exs, plus maintenant. Peu importe si c’est dix minutes ou une heure, Bradley s’assure toujours de trouver du temps pour te voir.
Ce moment te prouve un peu plus que Bradley est parfait pour toi. Il a beau te rassurer quand tu exprimes tes inquiétudes, ce sont les moments innocents comme celui-ci qui te prouvent que tu peux lui faire confiance, qu’il est honnête quand il te dit qu’il sera toujours là pour toi et qu’il t’aime. Avec Bradley, tu es plus que l’exception, il te fait sentir unique et à ses yeux, tu l’es. Il ne voit que toi et tu ne vois que lui. Tes peurs peuvent officiellement quitter ton esprit, votre couple est fait pour durer. Bradley est le bon. Et pour la première fois de ta vie, tu as hâte de voir comment votre relation va évoluer.
Tu te tournes dans le lit de Bradley et avec ta main, tu cherches le corps de ton petit ami. Sentant une place vide, tu ouvres les yeux et découvres qu’il n’est plus à tes côtés. Tu t’étires et frottes tes yeux avant de quitter la chaleur de la couverture.
En quittant la chambre, tu entends du bruit dans la cuisine. Tu t’y rends en continuant à te réveiller doucement. Une fois dans la cuisine, tu découvres Bradley, torse nu, dos à toi en train de faire des pancakes. La lumière du matin le rend encore plus beau, illuminant chaque centimètre de sa peau bronzée. C’est une vue que tu pourrais admirer toute ta vie. Tu te rapproches de Bradley et l’enlaces par derrière en posant ta tête contre son dos alors que tes mains touchent son torse. Bradley sursaute en te sentant puis il te salue tout en éteignant la plaque.
-Désolé, je faisais trop de bruit ? te demande-t-il en plaçant des pancakes dans deux assiettes.
-Non, tu n’étais plus dans le lit, je te cherchais.
-Je voulais t’amener le petit-déjeuner au lit, explique Bradley en se tournant vers toi et en t’embrassant chastement. Qu’est-ce que tu en dis ?
-Qu’est-ce que j’en dis ? répètes-tu en souriant. Rooster, amène moi au lit ou perds moi pour toujours.
-Montre moi le chemin, chérie.
Sans dire un mot, tu recules en tirant Bradley vers toi. Impatient, il pose ses mains sur tes hanches et te soulève. Tu pousses un petit cri avant d’enrouler tes jambes autour de sa taille. Les pancakes abandonnés, Bradley te ramène dans le lit alors que vous vous embrassez tout en rigolant.
Tu es sereine dans ses bras. Pour une fois, ça ne se finit pas dans les larmes, mais dans les rires et l’amour dans sa forme la plus pure. Tu as réussi à trouver l’amour que tu pensais réel que dans les romans. Tu as enfin trouvé l’homme que tu mérites. Être amoureuse de Bradley est facile et paisible. Bradley t’apporte tellement plus que les déclarations d’amour que tu rêvais tellement d’entendre.
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NSBC • Chapitre 34
Un jour, en début de soirée, alors que je suis tranquillement en train de regarder la télévision, je reçois un sms qui contient une nouvelle à laquelle je ne suis pas préparé. Du tout.
Maman… Non… Et ma petite sœur qui se retrouve toute seule… ! Sans attendre, je me lève précipitamment et, après un mot à Kalpita et un enfilage express d’une tenue plus légère, je sors de la maison en courant, me dirigeant vers celle de mon enfance.
Devant la maison, je trouve Raphaël, qui a l’air anéanti.
« Gaby… Tu… Tu as entendu… ?
— Oui… Ça… Ça va aller… »
Je dois jouer mon rôle de grand-frère…
Mais on dirait qu’il n’y a personne dans la maison. Où est Gaëlle… ?
Au moment où je pense ça, je la vois qui arrive en courant, en uniforme de restauration rapide, apparemment. Elle se jette dans mes bras.
« Pardon, j’étais au travail, je suis arrivée aussi vite que j’ai pu… ! »
Nous sommes entrés dans la maison… et avons découvert l’urne.
« Maman… »
Je venais de finir la lettre que j’allais lui envoyer pour l’inviter à mon mariage… et je me faisais une joie de sa présence à l’anniversaire d’Aurèle, dans quelques temps… Pourquoi maintenant… ?
Et Gaëlle, qui reste toute seule… Elle n’est même pas encore adulte ! Elle est d’ailleurs montée pleurer dans son ancien lit d’enfant.
Il faut que je lui parle, elle ne peut pas rester toute seule ici… !
« Gaëlle… Gaëlle ! »
Elle semble m’avoir entendu puisqu’elle est redescendue. Raphaël, lui, n’arrive pas à arrêter de pleurer.
« Gaëlle… Tu ne peux pas rester ici toute seule… Viens vivre avec moi jusqu’à ta majorité, d’accord ?
— Non, Gaby… Je veux rester ici… »
Je ne m’attendais pas à cette réponse.
« Tu… Tu es sûre… ?
— Certaine. Je… J’aurai l’impression de l’avoir encore avec moi, comme ça… »
Je peux comprendre. J’ai eu le désir inverse à la mort de notre père, mais j’avais aussi besoin d’oublier tous les mauvais moments qu’on a passé à s’engu.euler dans cette maison.
« Si c’est ce que tu souhaites, alors je n’ai rien à dire… »
Je suis allé voir Raphaël qui semblait vraiment très mal le vivre.
« Ça va, Raph… ?
— Je… Je voulais lui… Je voulais lui annoncer qu’elle allait être grand-mère une deuxième fois…
— C-C’est vrai ?
— Oui, Mariko est enceinte…
— C’est… C’est une super nouvelle, malgré tout, Raphy…
— Oui, mais… J’aurais voulu qu’elle puisse le ou la connaître… »
Je l’ai enlacé, et nous avons passé un petit moment tous ensembles dans la maison de maman. Puis, ayant des obligations familiales, Raphaël et moi sommes rentrés, après nous être assurés que Gaëlle n’allait manquer de rien.
« Attendez, j’ai même un petit boulot, pas de panique les gars ! nous a-t-elle dit. »
Elle est forte, je ne me fais pas de soucis.
Je suis rentré, et j’ai tout de suite commencé à préparer le repas, histoire de me changer les idées. Kal’ n’est pas venue me voir tout de suite, et je lui en suis reconnaissant. J’avais besoin de me retrouver seul avec mes sentiments…
•
Kalpita a aussi été affectée par la mort de ma mère. Elle l’aimait bien. Donc nous n’avions pas spécialement la tête à faire la fête lorsque l’anniversaire d’Aurèle est arrivé. Nous l’avons alors fêté tous les trois. Et c’est moi qui aie eu le privilège de le sortir du berceau, dès que nous sommes rentrés du travail.
« Viens là mon grand ! »
Je sentais les yeux de Kal’ sur moi. Je pense qu’elle s’étonne de me voir aussi enthousiaste. En même temps, ça veut dire moins de pleurs au milieu de la nuit… !
J’ai pris le temps de le changer, et ensuite je l’ai fais marcher jusqu’à moi.
« Allez, viens voir papa ! »
Bon, il a tout pris de sa maman, ce petit bonhomme… mais je crois reconnaître la bouche de ma mère (et donc la mienne) sur sa petite frimousse. C’est bien le mien ! Un élan d’amour me submerge à cette constatation. Mon fils…
« Petit sacripant, viouuuh !
— Hihihi ! »
Son rire est le son le plus adorable que je n’ai jamais entendu.
Comment… Comment n’ai-je pas ressenti ça tout de suite ? J’ai une pensée pour maman. Elle savait que ça viendrait.
« J’aurai tellement aimé que tu la connaisses, bonhomme. »
J’ai eu l’impression qu’il avait compris de qui je parlais, puisqu’il a affiché par la suite une moue d’une profonde tristesse…
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La sémantique de la mort - La chronique de Waly Dia
“Déjà s’exprimer sur I/P en règle générale c’est tenter un moonwalk bourré au milieu d’un champ de mines, mais là avec la contrainte en plus de faire des blagues, c’est moonwalk bourré champ de mines mais de nuit !”
[...]
“Les seuls qui se tapent des barres devant le conflit, c’est les marchands d’armes. Ils vendent la mort, mais devant leur chiffre d’affaires, ils sont morts de rire.”
[...]
“Les membres du Hamas qui ont massacré des civils israéliens dans leur sommeil avec des “allah akhbar” plein la bouche, déjà le jour de leur rencontre avec Dieu, j’espère qu’ils auront des bons arguments, parce qu’Il va te demander où t’as lu ça, et qu’il fallait faire ça, et en criant Son nom en plus ; t’as confondu être un guerrier de la liberté avec être une grosse merde sortie du cul d’un lâche.”
[...]
“Après faut être hypocrite pour pas mentionner le contexte. Tu sais, le fameux contexte, qu’on cherche à chaque fois que quelqu’un se fait exploser par un policier, par exemple. [...] Ben là, déjà, quand et où il démarre, le contexte ? Parce que à ce jeu-là, on peut remonter jusqu’au Cananéens, c’est loin, et on va pas faire la liste de tous ceux qui se sont disputés cette terre juste parce qu’ils étaient pas d’accord sur qui a crée l’Univers.
En revanche, ça a pas commencé la semaine dernière non plus. Le gouvernement israélien, avec en tête Netanyahu empêtré dans tellement d’affaires de corruptions que Sarkozy se sent moins seul, qui après avoir promis la sécurité aux israéliens tout en accentuant la violence coloniale envers les palestiniens et en encourageant le financement du Hamas, nous fait l’étonné quand ça lui pète à la gueule.”
[...]
“‘Ils ont tué des civils, c’est ignoble, quel humain peut faire ça?’ ‘Absolument, du coup, qu’est-ce que vous allez faire ?’ ‘Bah on va tuer des civils aussi. Mais nous c’est une réponse.’ D’accord. Quand est-ce que t’estimes que t’auras répondu ? Y a un score, y a un barème, tu te dis ‘dans le doute je le tue tous’ ? Il y a plus de 700 enfants morts, à 2000 on se tape dans la main on se dit qu’il y a match nul, accompagné d’une musique qui nous chante que les civils de Gaza seraient les complices du Hamas ?
Mais c’est lesquels, les complices ? C’est ceux qui sont écrasés sous les bâtiments, c’est ceux que le Hamas retient pour en faire des boucliers humains, ceux qui sont brûlés au phosphore ou ceux qui peuvent pas sortir de Gaza parce qu’autour y a des putains de barrières ?!
Si je dois choisir un camp ça sera toujours celui des civils quel qu’il soit, moi je pense qu’une vie innocente vaut une vie innocente, je fais pas de différences.”
[...]
“Tout ça avec le soutien inconditionnel de l’État français, bon, c’est pas étonnant, c’est pas l’ancien colonisateur qui va aller donner des leçons au nouveau, c’est pas Bertrand Cantat qui va aller faire la morale à Stéphane Plaza.”
[...]
“Pour vous dire à quel niveau politique on se situe aujourd’hui, on a l’extrême-droite qui essaie de nous faire croire qu’elle se soucie des Juifs de France. Ah ça c’est compter sur un cobra pour vous faire du bouche-à-bouche, faut pas le faire. C’est juste qu’il y en a qui détestent les Arabes tellement fort qu’ils sont obligés de faire une pause dans leur antisémitisme. C’est pas de la compassion ni de la solidarité, c’est de la gestion de priorités, ça n’a rien à voir.”
[...]
“A force de se demander qui a commencé, malheureusement, on se demande jamais qui va arrêter.”
#i/p#waly dia#france inter#chronique d'humour#le grand dimanche soir#charline vanhoenacker#france#vivelarépublique#upthebaguette#french side of tumblr#whatthefrance#french pols
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Handicap, écriture et humour
[ CW - Validisme ] La fatigue chronique est une vieille amie là où les douleurs chroniques sont mes pires ennemies, encore plus quand elles m'empêchent de mener ma vie.
Depuis très longtemps, je souffre de douleurs chroniques. Et pour ne pas arranger les choses, j'ai dû m'adapter à un rythme, un emploi du temps et des habitudes qui ne m'aident pas à mieux les gérer. Elles n'ont jamais été vraiment prises au sérieux dans l'environnement familial dans lequel j'ai grandi, imprégné alors d'idées validistes, sans compter le fait que l'on prenne peu au sérieux les personnes vivant ce genre de situation, parce que c'est bien commun que savoir marcher et se déplacer fait office de preuve qu'il n'y a pas vraiment de handicap et donc que c'est de la comédie (non). Sauf que lorsque j'ai mal, je ne vais pas hurler de douleur, je vais apprendre à me taire, à ne pas me plaindre comme on m'a forcé à le faire. Quand je ne vais plus réussir à bouger, je vais renoncer à beaucoup d'activités et être isolée, ainsi l'entourage amical va m'inviter moins à des évènements, et me propose déjà peu d'alternatives, voire aucune, pour penser à ma situation, mon confort, quand souvent, je sacrifie mon propre confort, une partie de ma santé, pour les voir régulièrement quand elleux ne le peuvent pas. Des fois, j'ai tellement mal que j'ai envie de pleurer. J'ai toujours des antidouleurs sur moi parce qu'une fois présentes, elles peuvent me faire très mal et je peux donc plus facilement me blesser. Il y a des jours, des semaines, où il m'est très difficile d'exécuter des activités du quotidien pour l'entretien de mon espace de vie ou mes besoins (me faire à manger, manger, des fois boire, etc). De fait, il s'agit de quelque chose à ne pas prendre à la légère. Seulement, il est si fréquent qu'on ne me prenne pas au sérieux que j'ai pris la fâcheuse manie de croire que j'avais une énergie peu limitée. Il arrive alors que j'enchaîne des journées sans repos en oubliant que la suite logique est plusieurs jours de douleurs intenses. En cette période particulière où ma vie personnelle connaît quelques changements non négligeables, elles refont surface. Il y a plein de causes à cela, notamment le fait que je manque de repos, mais je vais surtout parler de ce que j'ai mis en place pour mieux supporter les moments où elles me limitent dans mes déplacements et mes activités. Pour m'occuper l'esprit, quand je suis au fond de mon lit et que je ne peux rien faire, j'ai décidé de créer un recueil. Je l'ai nommé Bubble Energy, en référence aux bulles que j'adore (c'est magnifique les bubulles), à l'expression "être dans sa bulle" (et là ce n'est pas un choix, mais une contrainte), et l'énergie fait référence à.... L'énergie que je n'ai plus haha. Très recherché n'est-ce pas ? Trêve d'ironie, après tout le but de ce recueil, c'est de m'amuser. J'ai commencé à assembler des textes écrits ici et là pour rire, ou racontant des situations, des pensées amusantes, parfois inspirées par des blagues, parodies, faites entre potes. Cela ne va pas m'aider à faire partir mes douleurs, toutefois ça me permettra de faire quelque chose une fois limitée. J'aime l'humour, et même si le mien est douteux, j'apprécie le partager en me laissant un maximum de liberté. Si cela vous intéresse, vous pouvez le retrouver sur Wattpad ici :
Merci pour ta lecture, à bientôt pour de nouvelles aventures ! 💜
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Mais si on se voit en vrai, tu risques de moins m'aimer. Je me mouche tout le temps et parfois je fais des silences super longs au milieu d'une phrase car je cherche le mot juste et j'aime pas me corriger après, j'aime bien utiliser le mot juste du premier coup, et je sens bien que ça agace les gens, même quand iels ne me coupent pas la parole, je sais qu'il leur en coûte.
Et parfois, même, je ne trouve même pas le mot juste car il existe pas, ou alors il vient pas, et je reprends avec dépit le premier mot auquel j'avais pensé, alors c'est un peu frustrant car plus le silence est long, plus il y a l'attente d'un bouquet final. Même si j'aime pas les feux d'artifices.
Enfin, tu risques de m'aimer pour de vrai.
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Je cherche à déceler le point de départ du livre. La phrase page 112 qui a été écrite en premier. Le personnage très secondaire par qui tout a commencé. L'étape de l'intrigue qui paraissait si importante qu'on a tout bâti autour.
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Ça marche à tous les coups. Les relations joyeuses finissent mal, précisément parce qu'elles finissent. Je sais ça depuis un moment, alors j'anticipe. Je nous vois au passé. Déjà, les visages se tordent et les rires s'évanouissent.
Dès qu'une émotion entre là-dedans, elle fermente instantanément. Je suis comme ça et ça me va, j'aime bien le goût du vinaigre, de la choucroute, du kéfir, de la bière, du kimchi, du vin, du tamari, du pain, ...
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Mais si tu prends mon numéro, tu risques de moins m'aimer. Je vais te demander des nouvelles sur des choses qui te paraîssent insignifiantes, à des intervalles qui te paraîssent trop rapprochés. Je vais te raconter des trucs sur moi en me focalisant sur un détail qui me fait tripper et y a toutes les chances que tu sois pas dans le même délire.
Et puis, la maladresse : je vais essayer de faire du second degré, ça passera pas car j'ai pas les codes pour accompagner ça du bon emoji. Alors, je vais te prier de m'excuser, encore plus maladroitement.
Enfin, ça ira un peu plus profond que ma coiffure et ma posture, tu auras accès à ma vulnérabilité, tu risques de m'aimer pour de vrai.
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