#anaïs llobet
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prosedumonde · 2 years ago
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Elle savait ce que cachaient ces phrases toutes faites, mastiquées par des gens à la vie lisse.
Anaïs Llobet, Des hommes couleur de ciel
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from-books-with-love · 4 years ago
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les gens ils disent "il a connu la guerre c'est pour ça qu'il est étrange" et j'ai envie de les frapper parce qu'ils ne savent pas de quoi ils parlent, ils pensent que la guerre c'est comme à la télévision avec des immenses fumées dans le ciel, des gens qui pleurent et qui sortent des enfants couverts de poussière blanche des décombres de leur immeuble. ils ne savent pas que la guerre c'est la cave l'attente la faim les gens qui s'éteignent l'impuissance les mots qui ne servent à rien face aux soldats l'humiliation les souvenirs qu'on veut jeter et qui restent comme tatoués sur le blanc de l'oeil : tu clignes des yeux et la guerre revient, tu regardes ailleurs, elle est toujours là, tu dors, elle t'attend tapie dans le noir.
Anaïs Llobet, Des hommes couleur de ciel.
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queerographies · 5 years ago
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[Gli uomini color cielo][Anaïs Llobet]
Una vicenda tragica nella quale emerge la sofferenza per l’esilio, l’angoscia costante dei rifugiati e anche la maledizione di essere omosessuale in Cecenia. [Gli uomini color cielo][Anaïs Llobet]
Nei primi giorni dell’estate del 2017, un liceo dell’Aia è il bersaglio di un attentato terroristico. Due bombe, collocate sotto i tavoli della mensa del liceo, provocano la morte di ventidue studenti e di due professori. I sospetti si concentrano subito su uno studente ceceno, Kirem (ombroso, asociale, profondamente religioso) e sul fratello Omar (aperto, integrato, occidentale nello stile di…
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hcdahlem · 3 years ago
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Au café de la ville perdue
Pour son troisième roman, Anaïs Llobet s'est installée à Chypre. Dans «Le café de la ville perdue», elle suit une famille au destin brisé, elle nous raconte le drame d'un pays toujours déchiré. Celui d'une impensable réconciliation.
    En deux mots Une journaliste s’installe dans café et entame la conversation avec le patron et ses employés. Ils viennent tous de Varosha, la cité balnéaire voisine d’où ils ont été bannis. Au fil de son enquête, elle va comprendre le drame des chypriotes et nous expliquer d’où vient la scission de l’île entre grecs et turcs. Ma note ★★★★ (j’ai adoré) Ma chronique Le mariage impossible Pour…
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jaguarmen99 · 8 years ago
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 このニュースを伝えたノーバヤ・ガゼータ紙の記者の一人、イリナ・ゴルディエンコ(Irina Gordiyenko)氏はチェチェンの高位イスラム法学者から殺害の脅迫を受けた。また同紙編集部には「グロズヌイ666666」と書かれ、白い粉が入った封書が届いたが、この粉は無害であることが確認された。(c)AFP/Anaïs LLOBET
同性愛者には「うそか死しかない」 チェチェン逃れた男性ら語る 写真3枚 国際ニュース:AFPBB News
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78682homes · 5 years ago
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Le prix Ouest-France/Etonnants voyageurs décerné à Anaïs Llobet 78682 homes
http://www.78682homes.com/le-prix-ouest-franceetonnants-voyageurs-decerne-a-anais-llobet
Le prix Ouest-France/Etonnants voyageurs décerné à Anaïs Llobet
Le prix Ouest-France/Étonnants Voyageurs a été décerné dimanche à Saint-Malo à Anaïs Llobet pour « Des hommes couleur de ciel » (Éditions de l’Observatoire), « qui évoque avec beauté les cicatrices et les failles de deux frères Tchétchènes contraints à l’exil en Europe », selon les organisateurs.Journaliste-reporter à Moscou pendant cinq ans, Anaïs LLoblet, actuellement journaliste à l’AFP au bureau de Nicosie, a suivi « l’actualité russe et effectué plusieurs séjours…
homms2013
#Informationsanté
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reseau-actu · 7 years ago
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Quand Arte veut faire saigner la Russie, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 2018)
Une guerre froide qui recommence
L’annexion de la Crimée, la guerre en Ukraine, la diffusion de fausses informations par des sites liés à la Russie ont transformé Moscou en cible régulière, voire obsessionnelle, des médias occidentaux. Une chaîne publique vouée à la connaissance et à la culture aurait pu résister à ce travers. Mais, sous la forme de séries ou de documentaires, Arte semble s’obstiner à faire le choix inverse.
Dix-huit épisodes de la série norvégienne Occupied ont déjà été diffusés par la chaîne publique franco-allemande Arte. Fiction ou avertissement ? Moscou occupe la Norvège (avec l’accord de l’Union européenne) pour garantir les livraisons de gaz et de pétrole de ce pays. Dans la série, l’Union européenne ne tient pas le beau rôle, mais c’est la Russie qui envahit, qui manipule, qui menace, qui tue. Il ne s’agit pas pourtant, nous dit-on, de « désigner un méchant ». L’ambassade de Russie à Oslo aurait même été informée du projet.
Il est douteux que le résultat l’enchante. Les épisodes sont angoissants, le parallèle entre Russes et nazis (qui, eux, ont occupé la Norvège) fortement suggéré puisque le premier ministre norvégien qui collabore avec Moscou est comparé à Vidkun Quisling et à Philippe Pétain. Quand la deuxième saison, tout juste diffusée, fut conçue, l’annexion de la Crimée venait d’intervenir. « On était en parallèle avec la réalité », se réjouissent les productrices.
Arte aurait pu, bien sûr, développer un « parallèle avec la réalité » mettant en scène la Chine et une île du Pacifique, les États-Unis et Cuba, la France et la République centrafricaine, Israël et la Palestine. Mais l’air du temps, celui d’une nouvelle guerre froide entre Washington et Moscou, suggère que c’eût été moins commode, que la Russie constituait le coupable idéal pour ce genre de divertissement.
Un soupçon qu’a confirmé la soirée Thema du 16 janvier dernier. Et pas sur le mode de la fiction, mais de l’histoire récente et brûlante. Un an après l’investiture de M. Donald Trump, Arte diffusa en effet un documentaire américain intitulé, en français, Poutine contre les USA (aux États-Unis, La Revanche de Poutine). Il donnait « pour la première fois la parole à d’anciens membres de l’équipe de Barack Obama, à des membres de la CIA », ainsi que l’annonça triomphalement la présentatrice d’Arte, épatée par un tel effort d’équilibre et par tant d’exhaustivité.
La trame de la soirée se résumait à une idée. En 2016, au moment de (...)
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Serge Halimi
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mars 2018, page 18
Politiser les colères du quotidien ; Washington relance l’escalade nucléaire ; ce que la bataille culturelle n’est pas ; les lycées professionnels, parent pauvre de l’éducation ; échange de bons procédés entre le Kremlin et l’Église orthodoxe ; place Tahrir, sept ans après la « révolution » ; au Proche-Orient, la stratégie saoudienne dans l’impasse ; l’ANC, aux origines d’un parti-État ; Cuba, le pays du vert olive ; à la recherche de la Pachamama ; les laissés-pour-compte du miracle indien ; quand Arte veut faire saigner la Russie ; loin du cœur, loin des yeux ; la médicalisation de l’expérience humaine ; pourquoi manger bio ? Une aurore du féminisme ; choisir ses héros (…)
À la « une »
Politiser les colères du quotidien
Clément Petitjean, mars 2018  
En France comme aux États-Unis, les classes populaires boudent les urnes et semblent exclues du jeu politique. Pour y remédier, des militants misent sur la méthode imaginée par l’intellectuel américain Saul Alinsky, qui promet de rompre avec la résignation grâce à l’« organisation communautaire ». →
L’offensive générale
Serge Halimi, mars 2018
Le président français reprend toutes les vieilles ficelles de la « stratégie du choc » éprouvée trente ans plus tôt en Nouvelle-Zélande. SNCF, fonction publique, hôpital, école, droit du travail, fiscalité du capital, immigration, audiovisuel public : où regarder et comment résister quand, au prétexte de la catastrophe qui vient ou de la dette qui explose, l’engrenage des « réformes » tourne à plein régime ? →
Matteo Renzi se rêve en phénix
Raffaele Laudani, janvier 2017
Alors que les arrestations et démissions pour corruption se multiplient dans l’entourage de la maire de Rome, issue du Mouvement 5 étoiles, ce dernier apparaît comme le grand vainqueur du référendum organisé (...) →
À Bure, la fabrique du consentement
Julien Baldassarra, janvier 2018
Prévu depuis des semaines, mais finalement interdit par la préfecture, le grand rassemblement des opposants au Centre de stockage de Bure, dans la Meuse, aura bien lieu. Il y a dix jours, la police évacuait déjà certains d’entre (...) →
En kiosques : mars 2018
Politiser les colères du quotidien ; Washington relance l’escalade nucléaire ; ce que la bataille culturelle n’est pas ; les lycées professionnels, parent pauvre de l’éducation ; échange de bons procédés entre le Kremlin et l’Église orthodoxe ; place Tahrir, sept ans après la « révolution » ; au Proche-Orient, la stratégie saoudienne dans l’impasse ; l’ANC, aux origines d’un parti-État ; Cuba, le pays du vert olive ; à la recherche de la Pachamama ; les laissés-pour-compte du miracle indien ; quand Arte veut faire saigner la Russie ; loin du cœur, loin des yeux ; la médicalisation de l’expérience humaine ; pourquoi manger bio ? Une aurore du féminisme ; choisir ses héros (…)
Une aurore du féminisme
Marion Leclair, mars 2018  
Mary Wollstonecraft eut une pensée hardie et une vie peu conformiste. Partie prenante des débats que la Révolution française suscita en Angleterre et activement liée au radicalisme, elle politisa sa réflexion sur l’oppression des femmes, notamment à la lumière de la critique du despotisme. →
Les lycées professionnels, parent pauvre de l’éducation
Jean-Michel Dumay, mars 2018  
Elle est la face cachée de la planète éducative, invisible dans les discours officiels, qui lui préfèrent l’apprentissage. La voie professionnelle scolaire instruit pourtant un tiers des lycéens et les trois quarts des jeunes qui s’orientent vers des métiers d’ouvrier ou d’employé. Jadis instrument d’émancipation, cette « école du peuple », promise à une (...) →
Qui a tué Berta Cáceres ?
Cécile Raimbeau, octobre 2016
Berta Cáceres, militante écologiste, a été assassinée il y a deux ans pour s’être opposée à l’implantation d’un projet de barrage hydraulique au Honduras. Alors qu’un rapport pointe « la participation de nombreux agents de l’État, de hauts dirigeants et employés de DESA [l’entreprise hydroélectrique Desarrollos Energéticos SA] à la planification, exécution et (...) →
Qui reconnaît la Palestine ?
Cécile Marin, février 2018 Aperçu
Cuba sans Castro
Fernando Ravsberg, mars 2018
Le 19 avril prochain, les guérilleros qui ont participé à la révolution cubaine quitteront définitivement le gouvernement et la gestion du pays passera aux mains d’hommes politiques qui n’appartiennent pas à la famille Castro. Une révolution dans la révolution ? Probablement pas. →
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La dualité du projet sioniste
Gilbert Achcar, février 2018  
Théorisé par Theodor Herzl, le sionisme politique entendait obtenir la création d’un État pour le peuple juif en Palestine. S’il était motivé par les souffrances des communautés juives, notamment en Europe de (...) →
Échange de bons procédés entre le Kremlin et l’Église orthodoxe
Anaïs Llobet, mars 2018  
La réélection de M. Vladimir Poutine le 18 mars semble assurée. Son dernier mandat a été marqué par des rapports de plus en plus tendus avec les pays occidentaux, mais aussi par un virage conservateur. Depuis six ans, le chef de l’État s’affiche avec les dignitaires orthodoxes. Il instrumentalise ainsi (...) →
Xi Jinping, le président chinois le plus puissant depuis Mao Zedong
Emilie Frenkiel, octobre 2015
« Verra-t-on M. Xi Jinping se maintenir au pouvoir au mépris des règles informelles pratiquées depuis une vingtaine d’années ? » s’interrogeait récemment Jean-Louis Rocca dans nos colonnes. Le Parti communiste chinois vient d’apporter une réponse, en annonçant son intention de lever la (...) →
Quand l’État français sabote le train
Vincent Doumayrou, juin 2016
Le dénigrement des chemins de fer est à la mode dans les milieux dirigeants, malgré les qualités de sécurité et de salubrité de ce moyen de transport. Depuis 2012, les trains français voient l’ensemble de leur fréquentation baisser, et la France a perdu la première (...) →
Quand Arte veut faire saigner la Russie
S. H., mars 2018  
L’annexion de la Crimée, la guerre en Ukraine, la diffusion de fausses informations par des sites liés à la Russie ont transformé Moscou en cible régulière, voire obsessionnelle, des médias occidentaux. Une chaîne publique vouée à la connaissance et à la culture aurait pu résister à ce travers. Mais, sous la forme de séries ou de documentaires, (...) →
« Phantom Thread », l’infini dans un coup de glotte
Blogs • 25 février 2018
Il y a une idée, et puissante, dans « Phantom Thread » : l’idée d’un rapport de convenance qui, au début tout du moins, se reconnaît mais ne se connaît pas — et manque d’échouer pour cette raison même. (...) →
Éléments de langage
Blogs • 23 février 2018
À quoi ça peut bien servir, l’art ? À rien, bien sûr, comme l’amour, répondait, dans les années 1980, l’homme de théâtre polonais Tadeusz Kantor au général Jaruzelski. Aujourd’hui, on a des réponses autrement fréquentables. Le Comité Action Publique 2022 (CAP 2022), installé par M. Édouard Philippe, a pour objet « la transformation du service public ». Un (...) →
Au Burkina Faso, deux conceptions de la révolution
Rémi Carayol, janvier 2018
Lors du soulèvement burkinabé ayant mené à la chute de Blaise Compaoré en 2014, un schisme était apparu entre les forces de changement « historiques », au premier rang desquelles les syndicats, et les organisations (...) →
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Article complet: Le Monde diplomatique — https://www.monde-diplomatique.fr/2018/03/HALIMI/58468
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loumabe · 7 years ago
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Il y a un an, je publiais mon premier roman, "Les Mains lâchées". Que de rencontres, que d'aventures depuis! https://t.co/dafBK6Sz8O 🇵🇭🇵🇭 http://pic.twitter.com/E6ErdbkzwQ
— Anaïs LLobet (@russianais) August 18, 2017
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prosedumonde · 2 years ago
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En réalité, tout changeait ; il n’y avait que l’écriture qui figeait les instants et prétendait les enraciner dans la mémoire. J’étais peut-être parvenue à sauver une maison, quelques souvenirs, une ville, mais ce n’était qu’artifice. Dans la vie, sitôt le livre refermé, l’oubli s’emparerait du reste.
Anaïs Llobet, Au café de la ville perdue 
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prosedumonde · 2 years ago
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Ils sont les rescapés d’un conflit qui n’en finira jamais, les seuls à avoir encore le courage de faire comme s’il n’avait jamais eu lieu.
Anaïs Llobet, Au café de la ville perdue
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prosedumonde · 2 years ago
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Tout sur cette île était immuable, l’amour comme la haine, le ressac des vagues comme la guerre.
Anaïs Llobet, Au café de la ville perdue
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from-books-with-love · 4 years ago
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Il n'y a pas de terme tchétchène pour dire ce qu'il est. On a importé gay de l'anglais, et golouboï du russe, qui signifie "bleu ciel". Il y a aussi les insultes qui ont contaminé leur langue : pederast, pedik. Un soir, à la télévision, lorsqu'il avait cinq ou six ans, des hommes déguisés dansaient sur des chars décorés de banderoles, en France. Voici le défilé parisien des stigal basakh vol nakh, des hommes couleur de ciel, avait dit le présentateur. Oumar avait regardé par la fenêtre : le ciel était gris.
Anaïs Llobet, Des hommes couleur de ciel.
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from-books-with-love · 4 years ago
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Il venait d'être condamné à mort, déclaré coupable du pire par les deux camps. Terroriste et homosexuel.
Anaïs Llobet, Des hommes couleur de ciel.
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from-books-with-love · 4 years ago
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D'accord, elle avait parfois cédé à l'agacement et négligé cet élève. Elle s'était justifiée en disant qu'elle préférait accorder son temps et son attention à ceux qui travaillaient, désiraient apprendre. Elle n'était coupable de rien. Sauf de l'avoir condamné au silence.
Anaïs Llobet, Des hommes couleur de ciel.
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from-books-with-love · 4 years ago
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La haine a consumé le monde.
Anaïs Llobet, Des hommes couleur de ciel.
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from-books-with-love · 4 years ago
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Il fallait haïr. Frapper. Hurler des insanités comme le père de Vincent. Prendre les armes et se venger. Sourire, tendre l'autre joue, c'était pour plus tard, lorsque le sang aurait tiédi, lorsque la peur aurait changé de camp.
Anaïs Llobet, Des hommes couleur de ciel.
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