#Un Belge au bout de la plage
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Michel Ducobu, Un Belge au bout de la plage, nouvelles, réédition, les éditions M.E.O. 2018, 172 pages, 16€
Michel Ducobu, Un Belge au bout de la plage, nouvelles, réédition, les éditions M.E.O. 2018, 172 pages, 16€
Une chronique de Sonia Elvireanu
Michel Ducobu, Un Belge au bout de la plage, nouvelles, réédition, les éditions M.E.O. 2018, 172 pages, 16€ Une réflexion sur l’aliénation de l’être humain
Poète, nouvelliste, dramaturge, critique littéraire et d’art belge, Michel Ducobupose son regard sensible et interrogatif sur le…
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#16€#172 pages#les éditions M.E.O. 2018#Michel Ducobu#Nouvelles#réédition#Sonia Elvireanu#Un Belge au bout de la plage
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Quelques trucs bien en juin
1er juin Courir parmi les escargots Échanger quelques mots avec le labrador du bas de la rue Prendre le temps d'un peu de volley sur la plage avant de coucher la plus jeune 2 juin Boucler une matinée de mails, barbante mais indispensable S'amuser du cadeau reçu par la poste (deux places pour un parc à thèmes où l'on n'ira pas) Rester jouer près d'une heure dans l'eau
3 juin Rouler dans les flaques d'eau à vélo en levant les pieds pour ne pas se tremper Avancer opiniâtrement dans l'abattage des travaux en cours Supporter la jeunesse dans un tremplin rock 4 juin Faire de l'houmous-maison-minute Retrouver Proust par un sentier facile Aller faire quelques passes sur la plage 5 juin Manger ses premiers abricots Retrouver le titre de Goldfrapp à partir du fredonnement approximatif de sa fille Mettre un terme à la carrière d'emmerdeuse de trois mouches, coup sur coup 6 juin Doubler, l'air de rien, deux groupes de coureurs eux-mêmes occupés à se doubler Avancer, toujours aussi opiniâtrement, dans l'abattage des travaux en cours Faire chier les méduses 7 juin Tomber sur deux titres que l'on croyait perdus dans une des bibliothèques de la maison Dévoiler ses "trucs bien" à de nouveaux lecteurs Recevoir plusieurs sollicitations pour des ateliers à l'automne 8 juin Entendre juste après la pluie de la nuit le premier chant d'oiseau Arriver à la station service juste avant que le réservoir ne soit complètement à sec Passer à côté d'un massif odorant de chèvrefeuille 9 juin ... et encore une nouvelle proposition d'ateliers d'écriture Préparer un riz cantonais végétarien Croiser un magnifique spécimen de Johnny Hallyday 10 juin Découvrir le premier titre du prochain album de Dominique A Se faire offrir et croquer des feuilles au goût d'huître Boire sans trop de modération 11 juin Composter son premier billet numérique Décrocher un premier rendez-vous pour visiter un appartement pour son fils Organiser au débotté une soirée d'anniversaire 12 juin Sentir l'odeur du sol chaud après la pluie Trouver la dernière place du parking Savourer l'élimination sèche de certains candidats aux législatives 13 juin Courir vite Écrire vite S'arrêter tôt 14 juin N'avoir que 20 mn pour une réunion et en profiter pour aller à l'essentiel Abattre plus de boulot qu'envisagé Faire un foot avec les enfants sur la plage au coucher du soleil
15 juin Visiter un beau haras, bien caché Contenir la chaleur caniculaire Entr'apercevoir le bout d'une looongue séquence de boulot 16 juin Feuilleter le nouveau Matricule des anges, et cocher déjà trois bouquins lus Voir l'horizon se dégager sur le front du cancer Se voir proposer une nouvelle collaboration sur un projet d'écriture 17 juin Repérer la pointe d'accent belge dans la voix de son interlocutrice Porter un chapeau de paille Lire dans l'après-midi des conseils contre les piqûres de méduse, et les appliquer le soir-même 18 juin S'appliquer à faire un gros plat de taboulé Après quatre jours caniculaires, sortir sous un vent frais Regarder le spectacle des éclairs depuis les fenêtres des étages 19 juin Se réveiller dans une maison fraîche Se faire offrir un cerf-volant Se faire offrir deux cerfs-volants 20 juin Se faire offrir une poche de viennoiseries Abriter la retraite d'une pipistrelle apeurée Dessiner des silhouettes dans le trait de côte des pertuis 21 juin Accepter des ateliers d'écriture de récits prospectifs, ce qui relève déjà de la science-fiction Croquer dans un gros ourson à la guimauve artisanal Assister au premier soleil couchant de l'été 22 juin Rayer enfin le dernier truc à faire de la longue liste de tâches établie en début de mois Se fixer une destination de vacances et commencer à se projeter Se plonger avec un brin de fascination dans l'imposture mégalomane d'une vague connaissance 23 juin Sentir les immortelles le matin, le pétrichor en soirée Écouter sa fille et une copine causer littérature avant leur bac de français Acheter une table de ping-pong 24 juin Courir entre deux averses Céder totalement à la fatigue Participer à l'éveil sportif de sa fille 25 juin Gagner sa course contre la montre de la librairie à l'atelier de sa fille Répondre à un quizz en anglais, et ne pas trop mal s'en tirer Prendre le train un arrêt plus tôt, et découvrir un profil peu familier de sa ville 26 juin Se faire offrir des abricots Croiser des dromadaires Me reconnaître dans l'Autoportrait au radiateur de Christian Bobin
27 juin Faire ses impressions Faire bonne impression Jouer les correcteurs 28 juin Choisir un doudou à offrir Fabriquer les petits bouquins pour les participants des ateliers Trouver un peu de courage et finir son travail de relecture avant le dîner, plutôt que de s'y remettre après 29 juin Travailler efficacement tout en papotant avec une personne qu'on apprécie Recevoir un gentil courrier de lectrice pour un vieux texte Ne pas mettre de réveil pour le lendemain 30 juin Observer l'ombre dansante des fanions sur le bitume Finir une poche de bonbons acidulés super-chimiques Boucler une moitié d'année de trucs bien Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode. > Quelques trucs bien en janvier. > Quelques trucs bien en février. > Quelques trucs bien en mars. > Quelques trucs bien en avril. > Quelques trucs bien en mai.
#Quelques trucs bien#3 trucs bien#Fabienne Yvert#Philippe Guerry#Juin#Juin 2022#Proust#Goldfrapp#Dominique A#Christian Bobin
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Ma première année en Belgique
Et oui, déjà un an ! Un an que je suis partie avec deux valises à quelques 900km de ma terre natale ! (Dis comme ça on a l’impression que je suis partie pour un périple de dingue alors que pas-du-tout)
Au départ j’avais prévu d’écrire régulièrement des articles sur la vie en Belgique. Puis mon PC perso ayant définitivement rendu l’âme, j’avais plus les outils nécessaires pour prendre du plaisir à le faire. Mais maintenant que j’ai fais l’acquisition de mon super Chromebook, me voilà parée pour l’exercice, et quoi de mieux que d’écrire ce premier article à l’occasion de ma première année en Belgique ?! (question rhétorique évidemment, puisque que vous le vouliez ou non, je compte bien vous dérouler une rétrospective de ces douze derniers mois)
Après avoir rendu mon appartement à Lyon, déménagé pour une semaine chez les parents, trouvé un logement à distance à Bruxelles, quelques pots de départs, une embrassade aux vieux sur le quai de la gare, et Hop ! Me voilà partie !
J’arrive à Bruxelles, gare du Midi, et là, je suis déjà perdue ! Mais c’est quoi cette gare sérieusement ? C’est un labyrinthe bordel ! Bon, je trouve la sortie, je commande un Uber pour aller jusqu’à ma nouvelle maison, parce que découvrir le métro Bruxellois ça me tentait pas trop dans l’immédiat. Mon proprio m’accueille, maison de type loft vraiment sympas en colocation, le boulot à 20 min en tram. Parfait. Je pose mes valises, je vais faire des courses, et les explorations commenceront le lendemain seulement, car j’ai trois jours devant moi avant mon premier jour de boulot.
MAIS IL FAIT BEAU EN BELGIQUE ! M’AURAIT-ON MENTI ?
C’est à peu de chose près ce que je me suis dis lors de ma découverte de la ville. Il faisait beau et chaud... Bien loin de la grisaille qu’on s’imagine. Alors j’en ai profité ! Visite des parcs, des institutions européennes, du centre ville et de sa fameuse Gröte Markt, j’ai cherché le Manneken Pis et ses copains Jeanneke Pis & Zinneke Pis (je sais pas ce que les Belges ont avec le fait de faire de pipi!), j’ai évidemment mangé une gaufre, ou deux (bah oui faut tester celle de Liège et celle de Bruxelles hé!), et puis j’ai commencé le travail !
Bienvenue chez Peugeot Belgique Luxembourg, filiale Belge du Groupe PSA !
Une passation un peu trop brève avec ma prédécesseuse sur le poste, un déménagement dans de nouveaux locaux en perspective, bref, une arrivée en plein chaos ! Mais me voilà Training & HR Project Manager ! (ça fait classe en Anglais hein?).
Mon tout premier job post Master, et j’en suis fière ! Un emploi avec des responsabilités, des sujets très variés... de quoi bien m’amuser !
Bon par contre, j’ai oublié de le dire, mais le beau temps a duré même pas deux semaines, après c’était de la pluie, de la grisaille et même que le froid à commencer à se pointer mi-octobre et que j’étais pas prête pour ça du tout !
Bon, étant donné que la Belgique n’était pas la destination en tête de liste pour effectuer un VIE - elle n’était pas du tout sur ma liste à vrai dire - mais que l’opportunité professionnelle m’y a amenée, autant en profiter pour visiter le plat pays !
“La vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie”
Donc me voilà partie avec mon sac à dos et mes billets de train pour ma première excursion. Au programme : Gand, Bruges et la côte Belge avec Blankenberge et Le Coq. La météo n’étant pas avec moi, j’ai eu le droit à la pluie, le froid, le brouillard et un tout petit peu de soleil. Quatre villes, une quarantaine de kilomètres parcourus à pied, la beauté des architectures (sauf Blankenberge), des litres de cafés pour me tenir chaud et la découverte de la fameuse Carbonnade Flamande (je recommande) !
Visiter Gand c’est un peu déroutant. Le centre-ville est grand, spacieux, les bâtiments sont magnifiques, on ne sait pas où donner de la tête. Par contre, ayant suivi le parcours du Street Art qui fait traverser la ville en long, en large et en travers, je me suis vite retrouvée dans des endroits qui donnaient franchement pas envie.
Non sérieusement, beaucoup de bâtiments à l’abandon, des façades défraîchies, des places sans personnes dessus... Un peu lugubre comme atmosphère... A Gand c’est deux salles deux ambiances quoi !
J’ai eu l’occasion d’y retourner cet été, avec une météo plus clémente, même si on s’est pris une bonne drache (d’où l’importance d’avoir toujours un parapluie, mais je clôturerai l’article par une liste des règles de survie en Belgique), c’était donc plus agréable, je vous laisse en juger par vous-mêmes.
J’ai beaucoup aimé Bruges. J’ai moins aimé le monde qu’il y avait. J’ai commencé la visite de la ville par le Béguinage et les moulins, il n’y avait pas trop de monde. Mais plus je m’approchais du centre-ville, plus le flot de touristes se densifiait. (Oui j’étais moi-même une touriste, je sais!)
Impossible de manger avant 15h ! Même Mc Do et autres fast-food étaient saturés ! Bon, j’ai quand même réussi à avoir mes carbonnades flamandes, servies avec de la compote de pomme et des frites. Un régal !
Après le repas, je suis allée directement faire la queue pour monter au sommet du Beffroi de Bruges. Ce fût ma dernière activité de la journée, j’en ai donc profité pour admirer la nuit qui tombait sur la ville... et la Gröte Markt de Bruges.
Ah ! La côte Belge ! 65km de plage de sable fin et... de barres d’immeubles dégueulasses ! (Tu m’étonnes que les Belges vont tous à la mer en France...)
Mon hôtel étant à Blankenberge, je suis allée jeter un oeil à la plage. Ce fût bref. C’était moche. Heureusement, on m’avait conseillée d’aller du côté de Le Coq pour profiter de l’architecture typique des villages côtiers. Pour se déplacer facilement le long de la côte on peut prendre le tram du littoral. Hyper pratique. (Ils ont parfois de bonnes idées les Belges)
Je n’ai pas été déçue en arrivant à Le Coq : toute la ville a conservé cette magnifique architecture et les bâtiments en front de mer sont eux aussi traditionnels. Ouf !
La pluie et le froid étant de la partie, je me suis pas trop attardée et je suis rentrée à Bruxelles un peu plus tôt que prévue, las et fatiguée de marcher dans le froid et la pluie.
Autres expéditions d’un jour...
J’ai aussi visiter Anvers. Bon tout était en travaux à ce moment-là donc il n’y avait pas grand chose à voir malheureusement.
Puis Dinant, très jolie mais un peu morte. Louvain qui a de très beaux bâtiments mais dont on fait vite le tour.
Namur et sa citadelle (inutile de perdre du temps dans Namur, la citadelle et les bords de Meuse sont vachement mieux).
Par contre, agréable découverte que celle du Sahara de Lommel. Un spot à la frontière des Pays-Bas où on trouve un bout d’étang entouré de sable, où la baignade est interdite comme dans 90% des spots aquatique en Belgique (bon vu la gueule de l’eau, j’aurais peur de ressortir et d’avoir un troisième bras qui pousse).
“Dans le port d’Amsterdam, y a des marins qui chantent”
Comment vivre à 2h30 de voiture d’Amsterdam et ne pas y aller ? impossible ?! On est bien d’accord. C’est pour ça que j’y suis allée. Deux fois. Alors j’ai pas vu les marins chanter, mais j’ai vraiment apprécié l’ambiance chill de cette ville.
Ma première visite à Amsterdam c’était en plein hiver, pour le Light Festival. Découverte de la ville en croisière... C’était très beau. Mais il faisait aussi très froid. Du coup j’ai eu envie d’y retourner avec les beaux jours...
Et c’est vrai qu’Amsterdam est bien différente sous le soleil. Je retrouve bien là les architectures Flamandes, en même temps, les Flamands n’ont rien inventé (Oups).
Bref, flâner le long des canaux, louer un vélo, visiter les nombreux musées, tester les coffeshop... (oui?)
Ville idéale pour un week-end romantique... ou pas ;-)
Une intégration pas évidente...
Je l’ai voulu cette expatriation. J’avais ce besoin de partir, me challenger, découvrir autre chose que la France dans laquelle j’ai grandi et en laquelle je ne me reconnais plus. Seulement voilà... Les changements et moi.. ça fait deux. Mon temps d’adaptation est long et à cela s’ajoute ma difficulté à créer des relations (la fille un peu psychorigide et asociale). Donc je dois admettre que les premiers mois n’ont pas été évidents. Ma première maison étant située dans un quartier résidentiel et excentré, j’avais pas grand chose à faire (à part sortir les poubelles) et les sorties en ville étaient vite compliquées. Alors certes, j’étais pas loin du travail mais je me faisais ch**r et déprimais.
... et un déclic !
Puis j’ai changé de colocation et de commune. Un peu mieux placée, un accès rapide aux endroits dynamiques de la ville... Et la vie a été plus agréable. J’ai des supers colocs, (la plupart sont déjà repartis), mais on a passé de supers moments. Surtout avec le confinement. On a su se soutenir et c’était chouette. Des soirées jeux de société, des BBQ, une chasse aux oeufs dans la maison pour Pâques... Ça a compensé la solitude des mois de télétravail !
Finalement la vie en Belgique c’est pas si mal... mais je n’y resterais pas, j’ai d’autres projets !
Pour conclure cet article, il me paraissait évident de faire une liste des choses essentielles à savoir avant de venir en Belgique.
Investir dans un parapluie. Oui. Vraiment. Et l’avoir toujours avec soi. En Belgique il peut faire grand soleil, la météo peut t’annoncer un ciel sans nuage toute la journée, y a toujours moyen que tu te prennes une drach’ sur la tronche.
Faire la bise aux gens ou tes collègues, même si tu les connais pas vraiment (oh joie quand t’es pas tactile). Et c’est LA bise. Au singulier. Donc juste une. Pas deux, ni trois, ni quatre comme en France. Donc faut s’habituer à se prendre des vents au début. Donc on a dit une bise mais pas tout le temps. Non, pour la nouvelle année c’est trois bises et pour les anniversaires c’est deux. Pourquoi faire simple ?!
La guerre des langues. En Wallonie, la langue officielle c’est le français. En Flandre, le Néerlandais, et à Bruxelles... Bah c’est les deux. Si tu veux aller en Flandre (visiter Gand, Bruges etc..) : Mieux vaut parler directement anglais que tenter le français au risque d’être mal vu et ignoré.
Et si les mésententes entre la Flandre et la Wallonie s’arrêtaient aux langues... mais non ! La Belgique est quand même un pays qui n’a pas de gouvernement depuis 2 ans et les Belges le vivent bien. N’hésitez pas à les charrier un peu dessus d’ailleurs.
Par contre ne les charriez JAMAIS sur la coupe du monde de football 2018. Houla non ! Ils ont pas encore digéré leur défaite contre la France. (Sorry not sorry)
Les gaufres ! Gaufre de Liège ou Gaufre de Bruxelles ? Deux spécialités bien différentes. Cela dit, je préfère une gaufre de Liège nature pour mieux apprécier son goût sucré de base (et elle est assez lourde sans en rajouter), et une gaufre de Bruxelles avec topping pour la gourmandise. Certains tearoom proposent des gaufres à un prix exorbitant.. Honnêtement, les petits waffle trucks avec gaufres à 2€ sont tout aussi excellents.
Le parler belge ! Bon les septante et les nonante, quand on a un nonante-sept et un septante-huit dans son numéro de téléphone on apprend vite. Le ��Une fois” , on va pas se mentir, tout le monde l’utilise. Mais c’est pénible car, dès que tu parles avec des français et que tu l’emploies, c’est radical, t’as le droit au “une FOIS” avec l’accent de Danny Boon. Les français stop. C’est lourd. Par contre j’ai eu du mal avec l’utilisation de “Savoir”. Les Belges utilisent savoir comme nous on utilise pouvoir. Donc quand on vous demande “est-ce que tu sais faire telle ou telle chose” la personne n’attend pas que vous lui confirmiez que vous savez effectivement faire mais que vous passiez à l’action et réalisez la demande. Alors je vous laisse imaginer au début, quand ma Cheffe me demandais si je savais faire une chose, que je lui répondais “évidemment” et qu’on réalisait deux jours après quand elle me demandait de lui transmettre le travail que j’avais pas compris la subtilité belge. Oups ! Bah je vais le faire hein ! Ou encore le “Ça va” qui veut dire “ok ça marche”. Pareil, quelques incompréhensions au début quand je demandais quelque chose et qu’on me répondait “ça va”. Dans ma tête c’était “mais je t’ai pas demandé comment tu vas”, puis j’ai compris.
Et y aurait encore plein de chose à raconter mais je crois que je vais m’arrêter ici pour cette rétrospective.
Donc en résumé, la Belgique c’est : des Belges chaleureux et ouverts d’esprit, de la bonne bière pour qui aime la bière, une météo pourrie et des villes aux architectures incroyables !
Aller... Tot Ziens !
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POST-SCRIPTUM 947
AGITATION FRITE 3
Agitation Frite 1 et 2, Témoignages de l’underground français sont donc réédités par Lenka lente. Un troisième volume est en préparation, fait d’interviews pour moitié, mais aussi de textes cette fois, dont un TOP 500 commenté des meilleures productions en la matière. On en trouvera ici des extraits, régulièrement. Par exemple, MAXIMILIEN DOUCHE aka OEDIPE PURPLE (à qui il est demandé de commenter quinze enregistrements de son choix participant d’une manière ou d’une autre de l’underground français).
LOST SOUNDBYTES, Gypsy Rotation
Techno machinique et apatride : Lost SoundBytes pourrait synthétiser ce qui se passe en ce moment dans les caves de Bruxelles, aux côtés de Maoupa Mazzocchetti ou Air LQD. L’âme punk et le cœur cold wave, Lost SoundBytes illustre une époque où règne l’austérité autoritaire. Derrière ce pseudo se cache Benoît, jeune Français exilé dans la capitale belge, terrain de jeu idéal pour cette déglingue techno qui s’habille en noir. Ici pas d’électronique aux plug-in rutilants, mais de la rage contenue, une approche quasi metal de la (vaste) chose. Les jams sinueuses semblent au bord du gouffre, le beat tabasse comme une enclume qui s’enfonce, bruyante et radicale : c’est sale et libérateur. Les bras en l’air sur des airs grinçants, ces gamins réinventent la danse de Saint Guy avec trois bouts de ficelles. Juste une honnête bande de jeunes se gavant de Jupiler et de techno-noise.
CLARK GABLE, Law & Order
Un drôle de bonhomme à chapeau vous susurre « Clark Gable » à l’oreille, s’enchainent des souvenirs de l’ORTF, des synthés antédiluviens, un son qui gratte, une voix qui hante. Un Suicide acoustique, un blues du delta (plane) qui s’ignore. Clark Gable, aka PES, est une anti-star à mi-chemin entre Robert Wyatt et un marin breton qui triturerait des bandes et des boutons. Le générique démarre, s’ensuivent des bribes de dialogues, quelques mantras, du bruit et énormément de poésie. Vu et entendu au Non_Scum Festival à L’Ourcq Blanc (assurément le raout de l’année 2017 pour la déviance sonique et picturale), Clark Gable sortait de nulle part et foudroyait l’assistance avec ses collages de metteur en scène sonore. Law & Order est surtout une sacrée cassette, éprise de liberté et qui s’érige déjà parmi les meilleures sorties du label Scum Yr Earth : comme si Jean-Luc Godard bossait avec Andy Bolus !
RADIANTE POURPRE, Radiante Pourpre
Les cassettes forcément sold out du label Simple Music Experience (Bordeaux / Paris / Bruxelles) refont surface sur disque ces derniers temps. C’est encore la Ligue 1 des oreilles curieuses et voraces de France qui se charge du boulot d’archiviste de la scène weirdo lo-fi, à savoir les parisiens d’Antinote. Tourneries mi-indus mi-raisin et litanies quasi post-exotiques tissent de lentes variations chamaniques dans un délire neurasthénique entêtant. Tribal, on est mal. Une musique du voyage, les pieds dans le charbon noir, mais la tête dans les nuages d’une forêt brésilienne. Une ambiance solaire, inquiète – et surtout fascinante.
NINA HARKER, Nina Harker
Deux plages de rêverie ensorcelante, une poésie gothique, bancale, comme des échos de Nino Rota en tongs avec petit synthé Casio, un bouquin d’Edgar Allan Poe non loin, et une bougie pour seul espoir. Cette cassette de Nina Harker est une tentative de liberté musicale féconde où les chemins de traverse font loi. Une sensibilité présente, toute « comeladienne », qui fait mouche. Des croassements, des cris d’oiseaux ou des aboiements couplés à quelques notes d’un piano désaccordé émeuvent. Peut-être la plus belle carte de visite de l’incroyable label Syndicat des Scorpions.
C.I.A DÉBUTANTE, We Will Play For Spirits
Deux hommes en imper’ qui vous scrutent, des conversations enregistrées à votre insu… Vous doutez, vous courez, vous avez chaud… Vous entendez des..., ..., ...
#maximilien douche#nina harker#clark gable#c.i.a débutante#radiante pourpre#lost soundbytes#philippe robert#agitation frite 3#agitation frite#lenka lente#robert wyatt#jean-luc godard#scum yr earth#le syndicat des scorpions#post-scriptum#merzbo derek#oedipe purple
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#5 Tourment d’Amour
Soyez vous-même, les autres sont déjà pris.
Amélie regarda sa montre, puis agita nerveusement la tête pour chasser une mèche rebelle qui lui barrait les yeux. Encore 15 minutes avant d’embarquer ; Elle revérifia une ultime fois qu’elle possédait bien les papiers d’embarquement, sa carte d’identité, son téléphone chargé et ses écouteurs. Encore une panoplie de touriste. Elle jeta un regard sur le quai ; peu de touristes comme elle, justement. Beaucoup de locaux baragouinant à propos des dernières nouvelles intercôtières, parlant fort et agitant les mains avec énergie. Du créole se glissant d’une bouche et d’une oreille à l’autre, des sourires larges et bananiers devant de belles dents alignées. Elle soupira. Etait-ce une bonne idée de partir vers la Dominique ? elle ne parlait pas Anglais, ne savait pas conduire à gauche. C’était Sara, son amie infirmière qui lui avait parlé autour d’une bière de cette île un peu inconnue et sauvage dans l’arc des antilles. Amélie terminait son remplacement de kiné sur la Guadeloupe, avec un avis mitigé et un peu nostalgique de la métropole. quelques coups de soleil et un parfum d’iode et de fleurs faisaient maintenant office de maquillage pour la petite provinciale qu’elle était avant de venir. Les îles, elle n’y avait jamais trop pensé avant, elle en avait entendu parler à la télévision, elle les avait rêvées dans ses nuits froides d’hiver, il avait fallu que Franck la plante à peine diplômée prête à s’installer pour qu’elle reconsidère ses plans de carrière. Plus vraiment de maison ni de bébé, plus de belle voiture et de cercle d’amis large et animé. Elle avait pris le billet pour Pointe à pitre sur un coup de tête, ne connaissant personne là bas. Après quelques semaines elle était tombée sous le charme de l’île, de ses plages roses et blanches, avec la mer caressante et les arbres luxuriants. Beaucoup moins sous celui des habitants, qu’elle ressentit comme méfiants et peu curieux de ses origines Tarnaises. Après tout, il est vrai qu’il y avait des touristes régulièrement, ils se fondaient dans le décor comme les palmiers.
Le bateau arrivait ; Un instant, elle fut tentée de faire demi tour mais se rasséréna. Tout va bien, respire, tu as pris tes cachets, tu as fait de la relaxation, il ne peut rien t’arriver. Tandis qu’elle se plaçait dans la file d’attente au milieu des passagers chargés de paquets, de valises, de colis en partance pour leurs voisins îliens, elle essaya de se calmer en branchant son Ipod. Elle esquissa un large sourire factice face au contrôleur du bateau puis se trouva une banquette à l’ombre sur le pont supérieur, se cala contre son sac, bien décidée à ne pas se faire remarquer et surtout, à s’endormir rapidement. Le bateau démarra doucement, un flottement mou sur la rade de pointe à pitre tandis que l’embarcation glissait sur l’eau polie sans vent. C’en était presque faux, cette eau tranquille et soumise, qu’elle entrouvrit un oeil. Au loin, la côte jaune et rouge bordée de vert mordant ressemblait à des bras qui cherchaient à la retenir. Mais elle referma vite les yeux et se laissa bercer par ses propres images ; Ce sms de Franck qui lui offrait enfin ces mots qu’elle attendait depuis deux ans, cet autre SMS après l’annonce de l’obtention de son diplôme où il lui annonçait qu’il la quittait pour une baroudeuse russe rencontrée dans un bar. L’exotisme a toujours son charme qui fait chavirer n’importe quel coeur. Mais le sien, à elle, avait tout bien construit autour de lui, et avait oublié de laisser de l’espace vacant pour quelqu’un d’encore plus important : elle-même. Elle s’était oubliée dans ces 5 ans de relation, avait cru qu’elle ne pourrait vivre sans lui, qu’elle aurait son train de vie dont elle rêvait , enfin du moins elle s’était convaincue que c’était ce dont elle rêvait. Elle n’était plus sure de rien désormais.
Une légère secousse la fit remonter à la surface de ses pérégrinations. Le bateau avait désormais quitté la rade, les vagues jusque là dociles commençaient à s’agiter, à faire de petits roulis sur l’avant du navire, le laissant se dandiner d’avant en arrière de plus en plus violemment. Elle monta sur le pont extérieur pour admirer la vue en se rappelant les conseils de sa mère ; regarder le paysage. Comme elle lui manquait ! Elle se crispa, tout en elle se contracta devant la panique, ses cheveux se dressèrent en un frisson, elle eut froid tout d’un coup malgré la chaleur étouffante de l’après midi réverbérée par la mer. Et la nausée commença à pointer le bout de son nez. « calme toi, tu vas aller tranquillement vers les toilettes, marche doucement comme si de rien n’était ». Elle esquissa un pas. Trop tard. La vague stomacale la saisit de plein fouet, elle eut juste le temps de se retourner pour vider proprement le contenu de son estomac entre deux vagues. Une fois, puis deux. Tremblante, elle se rassit sur un banc en essayant de reprendre son souffle entre deux aspirations fétides. En fixant l’horizon qui dansait elle sentit l’eau de ses yeux monter en même temps que les vagues. Comme elle se sentait seule, perdue, malade au milieu de cet océan inconnu et farouche ! Les larmes cheminèrent en silence jusqu’à son menton, échouèrent entre ses pieds. « Je ne suis qu’une merde. Amélie, tu n’as jamais su bouger de ta campagne pendant qu’il te connaissait, c’est pour ça qu’il t’a quittée. Tu ne sais rien faire seule sans te mettre à dégobiller. Que ce soit des mots ou du vomi, tu ne sais rien garder, tu n’as même pas su garder ton mec ! » Les sanglots se firent plus prononcés, elle mordait sa lanière de sac pour ne pas être vue ni qu’on s’intéresse à elle. C’était vraiment la dernière chose qu’elle voulait, elle voulait se téléporter chez elle, disparaître, ne plus jamais entendre parler de Franck ni même de qui que ce soit. Elle serrait les dents, son nez commença à couler. « Je trouve qu’on dirait des dauphins d’écume ces rouleaux ! »
Amélie releva la tête, sonnée. Elle secoua à nouveau le crâne pour chasser les mèches rebelles maintenant perlées de sueur de cet épisode malade. Une voix lui était tombée dessus sans qu’elle y prête vraiment attention mais elle lui semblait pourtant adressée. Elle regarda autour d’elle ; Les gens autour ne semblaient pas avoir remarqué la jeune femme qui se tenait près d’elle, appuyée au bastingage. Une taille haute, les cheveux courts teints en bleu, vêtue d’un sac à dos de routarde, short en jean et grosses chaussures, elle avait glissé des perles dans ses cheveux et des lunettes de soleil à monture jaune sur le nez. Devant l’absence de réaction d’Amélie, elle se retourna vers elle avec un sourire en coin. « Tu ne trouves pas ? » Hébétée, Amélie la regarda comme si elle était un fantôme. « Euh, ben, Je ne sais pas » « C’est ta première fois ici non ? » « Oui, je pars en Dominique pour deux semaines » « On dirait que la mer des caraibes ne te réussit pas, en tout cas pas si tu lui grimpes dessus ! Tiens… » Elle lui tendit un thermos. Amélie ne savait trop quoi dire, la jeune femme devait avoir environ son âge, peut être un peu plus âgée. Elle se versa une tasse. « C’est quoi ? » « Du moringa et du citron. Bon pour reprendre des forces. Avec ce qui t’est arrivé tu dois avoir le bide cassé en deux, sans compter l’acidité. je donne pas cher de ton énergie jusqu’à l’arrivée, il reste encore deux heures. » « Je fais ce que je peux. » La jeune femme élargit son sourire. « Olivia » « Comme ma mère » « C’est original comme prénom ça dis donc ! » Elles rirent. « Amélie »
Olivia s’assit à côté d’elle pour regarder au loin. Le bateau était à présent embarqué dans une danse endiablée sur une mer bleue foncée. Les côtes de Guadeloupe avaient maintenant disparu, elles étaient noyées dans le bleu céleste et terrestre, impuissantes face au tangage et aux hauts le coeur d’Amélie. Mais pendant qu’elles discutaient, cette dernière sentit son ventre s’alléger et son coeur devenir plus apaisé. « Je suis belge, j’ai fait mes études en Guyane car mon père était prof là bas. Ma mère nous a quittés quand j’étais jeune, elle est australienne. » « Pourquoi aller en Dominique ? » « Il y a le Waitukubuli Trail, un chemin de randonnée assez connu qui traverse l’île de part en part. C’est tellement sauvage que je pense en avoir besoin. J’ai vécu à Bruxelles quelque temps, puis j’ai démissionné. Patron un peu trop entreprenant. » Elle fixa ses pieds en resserrant ses genoux. Amélie devinait ce qui avait pu lui arriver mais ne jugea pas utile d’insister. Elle remarqua une trace sur le bras d’Olivia.Cela ne lui échappa pas. « J’étais tombée amoureuse d’un collègue. Marié deux enfants, ça ne pouvait pas marcher, sauf que je continue de penser qu’il aurait dû mettre les choses au clair dès le départ, voire même ne rien commencer. J’avais 20 ans. Mon premier poste dans la boîte. J’ai voulu en finir » Amélie détourna le regard. Elles se connaissaient à peine et Olivia lui déballait ses casseroles sans débordement, sans rechercher de la compassion. Elle semblait solide, pleine d’aplomb. Elle finit par se confier à son tour. Franck, les allers retour entre Toulouse et Brest, les jalousies, les messages laissés, cet soif irrépressible d’être aimée et reconnue. Son investissement dans ses études tête baissée, ses nuits sans sommeil, ses matinées cravachées au café. Et son appartement vide qui ne sera jamais rempli quand, au moment de l’ouvrir avec la clé, elle reçut le sms qui ficha tout par terre. « Je pense que j’aimais qu’on m’aime. » En y repensant, elle sentait déjà les larmes revenir au bord de ses yeux. Olivia la prit par l’épaule. « Je pense que tu as besoin de la meilleure chose qu’il puisse exister en ce moment précis. » Elle la prit dans ses bras. Amélie, sous le choc, se laissa faire. Olivia sentait la crème solaire et le sable, c’était chaud et réconfortant. Elle laissa les larmes faire la course sur les bras de sa nouvelle amie et lâcha un par un chacun de ses muscles. Elle ne s’était jamais sentie aussi proche de quelqu’un. Olivia avait quelque chose de doux et d’installé dans ses gestes, dans sa voix. « Tu as faim ? » Amélie secoua la tête. Ce n’était pas vraiment qu’elle l’avait voulu, mais son dernier repas - elle s’en rendait compte à présent - datait de la veille au soir. Olivia plissa les lèvres en une moue attentive. « On peut toujours descendre chercher un petit quelque chose… » Les deux jeunes femmes se levèrent maladroitement. La mer de tous côtés faisait tanguer l’embarcation, elles durent suivre d’une main la barre qui ornait le pont pour ne pas tomber. En bas un petit Snack les attendait, une odeur de café et de vanille flottait tranquillement dans l’air entre le ronronnement des moteurs et les coups cinglants des vagues. La vendeuse, une Guadeloupéenne au visage avenant les accueillit d’un chaleureux sourire. « Mesdames ? » « On cherche un petit truc à grignoter, un remontant pour mon amie qui a du mal avec la marée… » Un sourire fleurit sur le visage de la jolie Guadeloupéenne, elle redressa son tablier et désigna des petites tartes blanchâtres au bout de la desserte. « « Je vous conseille celles-ci alors … Pour le vague à l’estomac…et à l’âme » Ajouta t-elle avec un clin d’oeil. Amélie croisa son regard. Comment avait t-elle deviné ? Elle mit cela sur le compte du contrecoup et se laissa tenter par les tartelettes. Olivia l’entraîna vers l’avant du bateau sur le pont inférieur, là où peu de personnes s’étaient risquées car les toilettes se trouvant proches, les relents de fonds d’estomac embaumaient les sièges et le contour des fenêtres. Amélie s’assit et déplia la petite pâtisserie de son papier, presque fébrilement ; On sentait une odeur de coco qui rappelait les noix fraîches coupées par les rastas sur le bord de mer, on devinait le grain de la farine sèche et absorbante, ainsi qu’une odeur moelleuse, enveloppante, comme des oeufs battus ou de la crème sucrée.
Elle mordit dans sa première bouchée qui fondit doucement sur sa langue. Crème pâtissière, confiture de noix de coco, pâte sablée salée. Aussitôt, elle se sentit remplie d’une profonde sérénité, elle se revit soudain catapultée dans la cuisine de sa grand mère où, après un gros chagrin ou un jour de froid, elle venait se poser sur le grand banc de bois de la ferme, et observait sa grand-mère confectionner un gâteau. Cette tarte était un concentré d’amour, une bombe caressante du nez et de l’estomac qui ne faisait aucun cadeau à son derrière mais enveloppait son coeur d’une allégresse, d’une tendresse incroyable. Elle dut fermer les yeux. Le ressac violent du voyage lui semblait bien loin soudain, elle se sentit glisser dans un sommeil cotonneux avec un estomac repu de sucre et de générosité. Olivia la secoua au moment où le navire s’approchait de la côte dominicaise ; Amélie ouvrit de grands yeux : La Dominique s’étendait là, verte et majestueuse, toute en pente lisse et douce, comme une mère l’accueillant en consolance. Elle sourit doucement. Son ventre avait cessé de crier, son coeur semblait lesté par la crème et la pâte. Elle réalisa en posant le pied à terre qu’elle avait cessé de trembler, qu’elle posait calmement ses affaires dans la gare maritime, qu’elle regardait autour d’elle avec des yeux colorés, neufs, plus éclairés. Cette douceur du voyage lui avait réconforté le corps, elle se sentait précieuse et aimée. Aimée d’elle même pour elle-même. Cette force féminine lui semblait transcender les jolies collines de Roseau, avec un charme sauvage et indomptable. Elle était digne, elle le savait. En chaussant ses chaussures de randonnée, elle chercha du regard Olivia mais ne la trouva ni dans les derniers à descendre, ni dans la longue queue de présentation des passeports. En sortant, elle avisa le long de la barrière des taxis un ruban rouge, et une lettre accrochée avec son prénom écrit. « Tourmente toi, aime-toi, lorsque tu t’accepteras ce sera le début d’une histoire merveilleuse qui durera toute la vie. Tu es ta meilleure amie, ton hôte, ta confidente, ta guide. Respecte toi et entretiens ton unique maison. N’oublie pas de t’apporter de la douceur et de la compassion. Tu mérites d’être aimée. Tu mérites de t’aimer. »
Elle sourit. Une jolie feuille estampillée d’un O flottait attachée au ruban rouge.
TOURMENT D’AMOUR
Le tourment d’amour est une pâtisserie originaire des Saintes. La légende veut que les femmes l’aient préparé pour leurs maris qui partaient en mer, parfois sur de longues périodes. Le caractère riche du gâteau fait qu’il tient au corps et réconforte le coeur des maris énamourés.
INGRÉDIENTS
• 100 g de farine de blé • 100 g de sucre de canne • 3 oeufs moyens • 1 pincée de sel • 1 cc d'arôme de vanille • pincée de cannelle • pincée de muscade • quelques gouttes d'essence d'amande amère • zeste de citron vert • confiture au choix coco, goyave, banane... Pâte brisée • 150 g de farine • 75 g de beurre mou • 1 pincée de sel • eau
INSTRUCTIONS Pâte brisée 1 Mélanger la farine avec le sel et le beurre. Ajouter un peu d'eau jusqu'à obtenir une pâte d'une bonne consistance.
2 Réserver au frais pour 30 minutes.
Génoise 1 Mélanger les œufs entiers avec le sucre et les différents arômes. Le mélange doit devenir bien mousseux.
2 Terminer en ajoutant la farine et la pincée de sel en mélangeant délicatement.
Montage 1 Étaler la pâte brisée sur une surface farinée. Détailler des cercles de pâte de la taille des moules.
2 Disposer un cercle de pâte dans chaque moule et piquer à l'aide d'une fourchette. Ajouter une bonne cuillère de confiture. Recouvrir avec un peu de pâte à génoise.
3 Enfourner à 180° pour 20 à 30 minutes environ.
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Du soleil, des haricots et des cloches aux pieds Part II
Manuel Antonio National Park se trouve au milieu de la côte Pacifique donc un peu à l'autre bout du pays. Dans le bus, je rencontre Elodie, une française super chouette qui travaille dans un centre de biologie près de Limon.
Manuel Antonio, c'est vraiment magnifique je loge dans un hostel plutôt sympathique avec d'un côté la jungle et de l'autre l'océan Pacifique, ça valait le trajet ! Les gens de l'hostel sont super sympa et le barman offre des tournées en fin de soirée, une chouette façon de finir cette longue journée. Le lendemain matin, je décide de prendre un guide pour la première fois et j'ai vraiment pas regretté ! Pleins de choses magnifiques dont évidement de délicats paresseux qui mangent leur petit goûté OKLM. J'étais avec un couple d'américain super chouette (ils travaillaient dans la sécurité informatique et selon eux la Russie n'avait rien avoir avec l'élection de Trump: info ou intox) Bref que du bonheur et malgré quelques déboires suite au vol de mes chausssures, au rachat et à la destruction rapide des nouvelles mes pauvres petits petons sont dans un état proche de l'Ohio. Du coup les pansements sont mes nouveaux meilleurs amis et j'adopte une allure à la John Wayne qui ne manque pas de style. Dans mon hostel, j'ai rencontré mon premier belge depuis 3 semaines et c'était assez plaisant juste d'entendre le mot drache. Les plages sont magnifiques quand le soleil de la partie et je retrouve Elodie pour déguster une petit Impérial une fois la nuit tombée.
Le vendredi soir, j'ai migré vers Uvita une petite ville a une heure de là (même si en fait avec la pluie c'était plutôt 3h30) et je suis arrivée à Cascada Verde Hostel un endroit un peu paumé au milieu de nulle part mais vraiment super joli. Étonnamment ça fait une semaine qu'il n'y a aucune fille dans les dortoirs mais bon quelques ronflements n'ont jamais tué personne (je crois).
Le lendemain matin, je rentre dans le parc national et j'embrasse dans un petit bateau avec un groupe de ticos (nom que les costariciens se donnent) on part à la recherche de baleines à bosses. Après deux bonnes heures de houle où tu sens ton estomac qui vient titiller ton œsophage, on a enfin pu voir une de ces (grosses et luisantes) beautés. On en a vu deux en tout mais ça valait vraiment le coup de les voir sauter dans l'eau et recracher l'eau ensuite.
Après ça j'ai croisé deux françaises de sciences Po super cool qui logeaient au même endroit que moi du coup on a fait le trajet ensemble. Les propriétaires de notre hostel sont vraiment pas très très joyeux mais bon l'endroit est magnifique et je n'ai jamais vu une cuisine commune aussi bien équipée.
Quand j'étais à Puerto Viejo, j'ai acheté un petit pot de pesto et encore une semaine après celui-ci rend mes repas assez joyeux (même si il a déjà coulé 2 fois dans mon sac). Dimanche matin, je me fais un vrai bon petit déjeuner, ça faisait longtemps et qu'est-ce que ça fait plez! Sol, Laurine et moi allons à la cascade tout près de l'hostel, elle a été pas mal touchée par la tempête Nate mais l'eau était redevenue claire au moins. Dans l'auberge, il y avait aussi un couple de jeunes bruxellois super mignons et doux. Ça fait du bien d'avoir des gens qui ont les mêmes repères de temps en temps.
Aujourd'hui, nous sommes lundi 16 octobre et je retourne à Quepos tout près de Manuel Antonio pour un peu explorer la marina et le coin, on verra bien ce que la suite me réserve. Je quitte le Costa Rica le 25 octobre pour Quito en Equateur en attendant j'ai encore deux ou trois endroits à découvrir à mon rythme.
J'espère que tout se passe bien de votre côté n'hésitez pas à m'envoyer un petit message de temps en temps ça fait toujours plaisir, Pleins de love et riz au haricots
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L'ère du surtourisme
Nous ne tenons plus en place, et c'est un gros problème. D'ici à 2030, si nous continuons à voyager comme nous le faisons aujourd'hui, plus de 2 milliards d'êtres humains s'envoleront chaque année dans le ciel, avant de poser les pieds dans des sites touristiques complètement engorgés. Venise, Amsterdam et Barcelone furent parmi les premières villes à tirer la sonnette d'alarme : certains habitants, dérangés par les nuisances, poursuivent aujourd'hui une véritable guerre contre les hordes de voyageurs envahissant « leurs » lieux de vie. Au-delà du trop-plein urbain, c'est désormais l'impact écologique qui est au centre des réflexions. Que ce soit en Antarctique (dont l'écosystème n'a jamais été aussi fragilisé), à l'île de Pâques (où la durée du permis de séjour touristique a été divisée par trois), en Thaïlande (qui a fermé Maya Bay afin de régénérer ses récifs coralliens) ou encore aux Philippines (où l'île de Boracay a été interdite d'accès durant six mois rien que pour nettoyer... ses plages), l'inquiétude est scandée à haute voix. Même plus près de nous, l'Islande ou l'Ecosse veulent limiter les afflux. Tout comme Bruges, où le nombre de navires de croisière a triplé en dix ans. On fait quoi, dès lors ? Deux possibilités : soit on attend la saturation totale, soit on réfléchit un peu avant d'enchaîner les vols low cost comme on va acheter une baguette à l'épicerie. Et encore, ce sera juste un bon début.
Nicolas Balmet dans Le Vif
“Avec l'industrie aéronautique, le tourisme est le secteur qui pollue le plus. Pourtant, ça n'intervient jamais dans le débat, alors que l'avion est le moyen de transport le plus utilisé par les classes supérieures.” Christophe Guilluy Ceux qui prêchent la bonne parole écologique sont souvent les mêmes qui prennent l'avion pour passer des vacances dans des pays lointains tout en se voulant “écolos” Jean-Pierre Le Goff, sociologue français dans Le Figaro .
Paradoxe du tourisme Avec 1,2 milliard de touristes , le vacancier à la recherche d’authenticité est devenu celui qui la détruit. Propositions - Dès maintenant, taxer le kérosène sur les déplacements avion loisirs au bout du monde! L' explosion du transport aérien est catastrophique pour les Générations Futures - Mettre en place un "seuil kérosène” annuel pour chaque citoyen belge. …
J’ai décidé de ne plus prendre l’avion. De souffrir un peu moins. D’être un peu moins complice. De contribuer, à ma modeste place, au changement de modes de vie que la situation appelle. [...] Olivier De Schutter, professeur à l'UCLouvain, membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l'Onu.
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Byron Bay
Je quitte donc la petite bourgade de Yamba le lendemain matin de mon arrivée. J'y serais après coup bien restée quelques jours de plus. Même s'il n'y avait pas énormément de choses a faire, l'énergie que dégageait cette ville me plaisais bien. J'y retournerai peut être par la suite, ce n'est pas impossible :) Cap donc sur Byron Bay. Avant d'y aller je n'avais entendu que des choses positives, et je n'ai pas été déçue.
Petite ville toute mignonne en bord de mer. J'y arrive avec Margaux, une française avec qui j'ai sympathisé a Yamba et qui prenait le même bus que moi. J'y rejoins aussi William, un gars que j'avais rencontré au surf camp. On avait bien rigolé et échangé de chouettes conversations alors on s'était dit qu'on essayerait de faire un bout de chemin ensemble :)
On va faire un tour de la ville, des magasins et on se pose a la plage. C'est vraiment beau. Du monde mais vraiment pas énormément. C'est vraiment paisible et relaxant. A l'auberge j'ai rencontré pas mal de gens! Des allemands, des français, des belges! Piscine, cuisine super équipée, jeux de sociétés… Vraiment pas moyen de s'ennuyer !
Le soir, une des allemandes nous propose d'aller manger des pizzas gratuites! La société de bus greyhound organise une fois par semaine une petite soirée dans ses bureaux avec pizza et goone ( alcool très répandu ici, style de vin dans un cubi…). Il s'avère que j'ai eu deux parts de pizza et un verre de vin, mais c'est déjà ça!
On a eu aussi droit a une entrée gratuite dans un bar et une boisson offerte! Pas si mal le tuyau au final !!! Dans le bar, que des backpackers! Les boites de nuits, c'est pas ma tasse de thé a la base mais franchement, je me suis bien amusée !
Le lendemain, il a pas fait grand beau temps mais on a été a la plage. J'ai rencontré un groupe de français, la 30 ène. J'ai vraiment eu de chouettes conversation avec eux, c'était différent pour une fois de partager quelque chose avec des gens un peu plus “matures”. On a un peu surfé, joué a tabou en anglais (très bon exercice !!!) et on est sorti voir un groupe de musique live dans un bar le soir! Bonne petite journée. Le lendemain on prend un bus pour aller a Nimbin, petite ville a deux heures de route de Byron Bay. C'est un peu le QG des hippies, je vous en parle dans le prochain article !
Byron Bay était donc vraiment sympa! Super belle plage sans trop de monde, belles maisons, super chouette auberge de jeunesse, chouettes bars pour faire la fête et chouettes rencontres! Je recommande cette petite ville a quiconque voudrait s'aventurer dans les contrées de la côté est australienne! De bisous!!!
Benjamin, un des francais avec qui jai sympathise
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J+171
Arrivés à notre étape finale, nous filons manger quelque chose et direction la plage, à quelques kilomètres du petit village original de Tulum. Première baignade dans les Caraïbes. L'eau est chaude, le soleil se couche doucement sur les palmiers derrière nous. Nous sommes le 29 décembre, le voyage se termine doucement, il faut beau et je suis avec mes potes sur la Riviera Maya : vous avez dit bonheur ?
Nous rentrons à l'auberge où l'on rencontre quelques personnes, dont un Belge, un Français et un Canadien, tous très sympas. À ce moment, j'entérine définitivement le fait que mon anglais a régressé, en espérant qu'il reviendra doucement une fois de retour en France. Nous passons la journée du 30 à nous reposer et à profiter, la soirée se concluant par des bières, des shots de tequila, une soirée dans un bar passant du funk et un retour éméché sous la pluie.
Le 31 commence et finit à peu près sous le même schéma, à ceci près que nous décidons d'aller en vélo sur la plage pour se baigner, parler et regarder le lever de soleil. Laura et Marie repartent le 1er au matin, direction l'aéroport de Cancún pour prendre leur avion à Mexico dans la soirée. Autant dire que la fatigue accumulée par la soirée et le voyage de façon générale est assez difficile à porter en début de matinée.
Une fois laissées les filles au terminal de bus, je sors et marche dans le rue direction l'auberge et mon lit. Trois semaines que je n'avais pas été seul, que je n'ai pas vécu de moment où il n'y avait personne à côté de moi pour parler ou à qui parler. C'est assez particulier à ressentir, un mélange de soulagement, de silence, de nostalgie des moments vécus et à peine digérés, d'impatience aussi. Le 2 dans l'après-midi, je pars pour Mérida, prélude au voyage qui suit au Costa Rica et au Nicaragua. Je dors donc une bonne partie de l'après-midi et passe la soirée tranquillement, dans un hamac, à ne rien faire sinon que de me reposer. Triste de voir les filles rentrer, mais infiniment heureux d'avoir du temps pour moi et de vivre un voyage seul, un bout de temps.
Pour l'instant, il est 18h35 ici, je suis sur la route, direction Mérida, de la bossa nova dans les oreilles, et il n'y clairement pas meilleure personnification du sentiment d'être repu et heureux.
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L’année dernière j’ai décidé de partir un an à l’étranger.
Pourquoi ? Parce que je n’avais absolument aucune idée de ce que j’allais étudier après mon diplôme, j’avais 17ans et me suis dis que apprendre des langues me paraissait la meilleure option quitte à perdre une année dans les études.
Bref.
C’était une très bonne idée mais ce n’était pas donné. J’ai dû travailler beaucoup pour me payer ça et surtout dans une banque.
Si mon voyage m’a appris beaucoup de choses, la banque m’en a appris bien d’autres. Ça m’a appris qu’il était humainement possible de faire un travail chiant pour un salaire relativement élevé pour pouvoir s’acheter des choses qui soi-disant rendent heureux. Et où tous les lundis quand on croise des collègues on se plaint de la semaine qui recommence. Non pas que je ne comprenne pas qu’on puisse travailler là, parce que moi avec mon objectif à la fin de mon contrat, j’étais bien contente de travailler là-bas. Mais plutôt de se dire que certaines personnes travaillent juste pour se payer des choses dont elles n’ont pas besoin, un luxe que la société veut nous faire croire qu’on a besoin. Je ne sais pas, ma copine Lily m’a toujours dit de poser le pour et le contre avant de faire un choix. C’est le premier que je ferai avant de travailler. Parce que j’espère que tout le monde ne se lève pas en détestant sa vie dès le matin, Mais je sais ce que ça fait et franchement ça vaut pas la peine pour toute une carrière.
Je viens du Luxembourg.
Maman me dit que je suis belge et que je devrais plutôt dire belge.
Mais, on est vraiment trop influencé par le Luxembourg pour ne pas le dire. Papa et maman regardent les grosses voitures, ils me parlent de salaires, de banques, d’argent,... Bien qu’ils ne soient pas tellement matérialistes, dans le sens où ils préféreront payer des voyages et des expériences plutôt que des produits hors de prix, J’ai l’impression que l’argent les tracassent beaucoup plus qu’ils ne voudraient vraiment.
Une fois papa m’a dit qu’il aurait aimé être menuisier mais qu’il a passé tout son temps dans une banque et que parfois il se demandait si ça valait la peine d’avoir investit son argent comme il l’a fait. Que si acheté toutes ces choses n’étaient pas finalement stupide en soi.
C’était la première fois que un de mes parents remettait ça en question. Et franchement, ça m’a donné froid dans le dos.
Je me suis demandé du coup ce qui valait la peine dans la vie.
Mais franchement je sais pas.
Parfois j’ai l’impression que c’est tellement stupide la manière dont la société est faite. Mais j’ai pas envie d’être une hippie en marge de la société parce que j’aime la vie en communauté et je veux pas être à l’écart.
Là où j’ai grandi, quand tu avais de l’argent, tes parents travaillaient dans une banque au Luxembourg.
Moi je trouve pas ça cool du tout. C’est même nul à mort. J’ai un de mes collègues aujourd’hui qui a appris qu’une de ses amies a démissionné de son poste bien placé au Luxembourg pour aller vivre « comme une gitane » dans le sud de la France. Incroyable. Il était tellement abasourdi. Mais moi je vous dis ça m’a même pas choqué. Moi je la comprenais c’te fille.
Quand j’étais à Los Angeles, j’ai rencontré un gars qui (apparement) Gagnait sa vie en vendant ses tableaux et en produisant de la musique.En fait ça m’a choqué parce que je ne savais pas que c’était possible de faire un travail cool. Moi on m’a dit « tu vas travailler, pour pouvoir faire ce que tu aimes Quand tu rentres chez toi ».
Moi j’aime bien l’art. Mais c’est un peu un truc de taré. J’ai bien vu que au cours d’art, les enfants ils étaient pas normaux. Ma prof une fois après le cours, elle fumait sa cigarette et j’attendais mon père avec elle, et elle m’a dit : « Tu sais Léa, c’est pas toujours facile, souvent les parents ils ont des enfants handicapés, et ils pensent que les mettre dans des cours d’art ça va les aider à aller mieux. Mais dans l’histoire c’est nous qui avons du mal à bien dessiner, parce qu’on doit s’en occuper. »
Là, j’ai compris pourquoi les enfants étaient aussi bizarres quand j’étais petite. Parce que quand j’étais petite, je voyais pas vraiment si les enfants étaient handicapés. Du coup pour moi l’art c’était un truc de malade mental. Et je suis devenue ado, j‘avais pas envie qu‘on m‘associe à ça. Du coup j’ai arrêté.
Et puis j’ai commencé à travailler, parce que en travaillant, je pouvais faire ce que j’aimais à côté. C’est à ça que ça sert le travail.
Mais je ne savais toujours pas ce que j’aimais. Au moins je travaillais.
Je crois, que je n’aimais pas grand-chose.
Parce que entre ce qu’on aime, et ce qu’on croit aimer, il y a un grand fossé.
Hier j’ai vu l’interview d’un photographe très connu, Erik kroll. Il a dit que pour lui l’argent ne lui a rien apporté de bien. Et que là où il y a de l’argent il n’y a pas d’art. Et je crois qu’il a bien raison. Là où j’habite, il y a beaucoup de nature, mais surtout beaucoup d’argent. Et beaucoup de gens qui travaillent dans des banques.
J’espère que travailler dans une banque vaut la peine pour vous et que cela soit : soit très passionnant, soit assez bien payé pour financer vos rêves aussi fous ou banals qu’il soient.
En tout cas pour moi, la banque, c’est vraiment pas ma came. Moi ça me mange de l’intérieur C’est une prison avec des gens mis n’importe comment dedans. Avec des génies et des abrutis finis. Avec de l’intimidation, de l’amour, de l’harcèlement et de l’aide. Franchement c’est vraiment la merde.
Après vous savez, moi je me mange le bout des doigts pendant deux mois pour après aller passer quelques jours dans les vagues sur ma planche Portugal, et quelques soirées dans des vieux hangars à Berlin.
En attendant, quand je rentre chez moi je peins des vagues, et je parle à tout le monde de comment ma vie était géniale à Berlin.
Peut-être que ce n’est qu’une illusion de croire que ma vie était mieux au bord de la plage ou à Berlin. Mais est-ce que ce n’est pas une illusion aussi de croire que ma vie sera mieux avec 10 000 € par mois en travaillant au Luxembourg ?
Je ne sais pas.
Quand je suis rentré de Berlin, papa était étonné que je ne sois pas restée là-bas faire mes études.
En fait j’étais vraiment indécise et je le suis toujours.
Maman par contre, me dis qu’à Bruxelles il y a une très bonne école pour faire les études que je veux. J’ai hâte de faire des études mais putain ça me saoule d’être aussi loin de mes rêves. Mon rêve c’est pas un diplôme. Mon rêve c’est juste de me réveiller tous les matins et d’être contente d’être là où je suis.
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Si t’as passé un Noël ordinaire ou pas ouf, lis ce qui suit, ça ira mieux. // 𝙊𝙣 𝙚𝙣 𝙥𝙖𝙧𝙡𝙚 𝙤𝙪 𝙗𝙞𝙚𝙣 ? ⠀ Bon je t’épargne le post « Joyeux noel tout le monde! » De moi nu sur la plage avec un chapeau de Noël pour seul attirail. ⠀ J’ai donc passé mon 4ème Noël loin de chez moi. ⠀ Franchement jusqu’à présent j’avais pas à me plaindre. Que des souvenirs incroyables. ⠀ 2 en Australie & 1 au sud du Cambodge (photo) avec Theresa et ce coucher de soleil qui a mis un terme au sunset game. ⠀ Mais cette année mon pote. Bon, par où je commence ? 😂 ⠀ Ceux qui suivent mes stories (vous n’aez jamais été autant à suivre une si longue story jusqu’au bout depuis cet épisode, vous êtes le diable) ont pu constater que Noël en voyage n’est pas synonyme de réussite à tous les coups. ⠀ Pour faire court, on était en route pour aller rejoindre des amis le soir du 24 (on avait bossé 10h sinon c’est trop facile) et le radiateur s’est dit qu’à mi chemin c’était le moment idéal d’exploser. ⠀ Après tu vois j’aime les péripéties en voyage, ça fait des histoires à raconter. ⠀ Mais là j’étais bof « péripéties mood » tu vois. ⠀ Donc il est 8.30pm, il pleut, la voiture fume comme Gainsbourg, le soir du réveillon. C’est Jéjé qui doit gérer l’assurance qui ne trouve pas de dépanneur (bah tu m’étonnes qu’ils ont autre chose à foutre le soir du 24, même moi je ne me serais pas dépanner). ⠀ Bref, ils trouvent qqn mais qui ne sera pas là avant 11.30pm. ⠀ Du coup c’est parti sur des noodles (je me rappellerai toujours de cette présence d’esprit d’Ellen qui me demande si je les veux spicy ou no spicy alors qu’elle s’abrite sous la portière du coffre pour cuisiner des Putain de noodles le soir du 24 dans le trou de balle la NZ 👏🏼😂). ⠀ MAIS, on avait des bières et quand t’es belge la bière c’est comme un sapin de noël (ça ne veut rien dire, sois créatif). ⠀ Notre hero est arrivé à minuit, on est rentré à 2h, j’suis allé au lit.(swipe❤️) ⠀ Après j’ai appris à tourner les galères en dérision. Y a bien pire. Et je me dis que ce putain de Noël je m’en rappèlerai très longtemps. ⠀ Bref, c’est tout pour moi. ⠀ À toi de me vendre du rêve avec ton noël, t’étais où ? Sois cool j’ai tout donné😂 (à Otres Beach) https://www.instagram.com/p/Br22vFjFcPZ/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1wm651w3xriaa
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Droppin’ Science - Un tonton te cause #04 by Tar One
5 albums de 2017 que vous êtes trop peu à avoir calculé.
Bon d’accord, peut-être que tu les as calculés, peut-être qu’on ne te la fait pas à toi. N’empêche, tu reconnaîtras que peu sont ceux - même dans les blogs-website-médias spécialisés – qui ont daigné mettre la lumière méritée sur ces beaux projets. Dans mon entourage, mon fil d’actu, les gens que je croise, ils ne sont que très rarement dans le radar. Qui de mieux placé que le « Best Kept Secret » du HH belge pour parler de ces pépites trop méconnues ? Personne cher ami, personne.
Your Old Droog – Packs
Droog (« pote » en russe), jeune MC américano-ukrainien de Coney Island est sorti de l’anonymat en 2014 avec un premier petit projet soundcloud avec DJ Skizz aux manettes. Son buzz a grossi de façon impressionnante durant les semaines qui ont précédé sa sortie et pour son premier concert il a rempli le prestigieux Webster Hall de NYC. La raison ? Le petit filou est le presque jumeau vocal de Nas et la rumeur disait même qu’il s’agissait d’un projet secret du géant de QB sous une autre identité. Malin petit filou qu’il est, il a intelligemment laissé la rumeur se répandre en ne démentant pas et en cachant son apparence physique le plus longtemps possible, heureux de bénéficier d’un magnifique plan promo gratos.
Cette belle voix rauque, rocailleuse et joliment abimée (avec une articulation pleine de salive avec des mots qui lui fondent dans la bouche comme Monsieur Jones) n’est pas son seul atout. Le bougre écrit bien et a de la personnalité. Marrant, souvent ironique et sarcastique, pratiquant l’autodérision, la punchline aux références variées et le storytelling avec brio. Il est de ces new-yorkais qui suintent cette identité unique par tous les pores et honorent la tradition de lyricisme sur des vieux samples et breaks mais sans tomber dans le passéisme. Comme un Action Bronson, un Roc Marciano ou la clique Griselda, il offre un travail résolument ancré dans notre époque tout en se réclamant de la Tradition.
Le gars n’est pas un Thug mais il est clairement Hood. Un univers de Delis qui vendent les clopes à la pièces (les loosies), des petites combines, des Timbs, des petits boulots et 1001 observations de Seinfeld du ghetto sur la vie parmi ses concitoyens souvent crevards et individualistes. Il dispense ces cartes postales anti-touristiques sur des prods crades et de bonnes factures de gens tels que 88-keys, The Alchemist ou Edan entre autres. Ni trop ambitieuses ni trop simplistes, homogènes et variées à la fois, pas de fautes de goût, pas de nuque immobilisée, quelques influences Rock discrètes et que du bon même si rien d’incroyable ou de révolutionnaire. En résumé, un MC marrant et plein de skillz qui rappe des textes créatifs et fun sur des bons beats avec la voix de Nas. De quoi personnellement me combler !
Wiki – No Mountains In Manhattan
Wiki est justement un très bon copinou de Your Old Droog. Ce dernier l’a invité sur son propre album pour un épique Help (avec Edan en troisième larron). Ils ont fait un super petit EP ensemble et enfin, il est présent sur l’album de Wiki sur le seul track que je trouve absolument inaudible à cause d’une prod sur-chelou que des hypeux doivent vénérer. Wiki est également un pur produit new-yorkais, issu des derniers coins populos de Manhattan. Sale gosse malicieux à qui il manque quelques ganaches et qui s’en branle, une espèce de baraki shlag du Lower East Side. Son disque est un magnifique foutoir. L’album est audacieux, bordélique, généreux.
Wiki y explore chaque coin et recoin de son île sans montagne fusse-t-il glauque et sombre. Il y explore les tréfonds de son âme et de son existence chaotique avec le même sens du détail. On y parle addictions, galères, rupture qui laisse des séquelles avec son ex Princess Nokia(le superbe Pandora’s Box), analyses sociologiques de playrounds, corners et bodegas. Une espèce de suite de Kids de Larry Clark avec des post-ados d’aujourd’hui. C’est parfois rough, ça secoue parfois les tripes mais c’est globalement plutôt joyeux (mention pour Nutcrackers, le tube qui n’en sera jamais un) et lumineux malgré les coups. Un peu comme la vie.
Les sonorités sont super variées et surprenantes. Les prods sont signées par lui-même mais aussi Kaytranada, Earl Sweatshirt ou Sporting Life. Parfois déconcertantes, souvent addictives et réjouissantes au fil des écoutes, riches et originales, des effluves boom bap croisent des infrabasses, des influences UK (comme on le voit bien avec sa précédente collab avec Spekta ou ses lives Boiler Room), du synthétique comme des samples puisés dans toutes sortes de sources. Wiki les chevauche avec un flow tous terrains souvent chantonné mélodieux mais absolument pas délicat pour la cause et je crois y déceler un lien de parenté avec Cage, Can Ox et autres qu’il a peut-être bien dans ses gênes en plus de ses origines portoricaine et irlandaise. Souvent seul au long des 16 plages, il croise le fer à l’occasion avec ses homies (dont un type qui a osé le blaze « ACAB ») ou mon très cher Ghostface Killah pour le superbe Made For This étonnamment taillé sur mesure pour les 2.
Un univers singulier et une nouvelle preuve qu’on peut être new-yorkais jusqu’au bout des ongles sans pour autant reservir éternellement la même soupe. Enfin, la pochette tue.
2 Chainz – Pretty Girls Like Trap Music
Dans mon morceau Jamais Une Star je dis dans une rime que « aucun MC n’a percé à passées 30 piges, tant pis (...) ». Récemment, Isha s’est activé pour me faire mentir et ça fait plaiz’, je lui souhaite de tout péter. Depuis 2012 un autre MC me fait mentir : 2 Chainz. Jusque-là, c’était juste un rappeur du Sud de plus (au ridicule blaze Tity Boy) dans un groupe du Sud de plus (Playaz Circle). Quelques bons voir grands moments parmi lesquels le tube Duffle Bag Boy avec P’tit Wayne mais point de Stardom. Jusqu’à ce qu’il se réinvente et revienne sous un nouveau nom. Grâce à sa rarissime capacité à rester cool et jeune sans forcer, à son charisme de grand type fun et bizarre, son soin à se différencier des autres jusqu’à son port de bandana, sa plume lui permettant punchlines, humour, fulgurances et double sens, son amitié avec Kanye West notamment et sa sélection de Beats. La dernière demi-décennie fut émaillée de bangers et de featurings marquants, ainsi que de bons albums cependant un peu inconsistants et dispersés. On attendait toujours son album référence et peut-être bien qu’il est arrivé en 2017.
Contrairement à ce que certains pensent, j’ai toujours été un auditeur ouvert aimant goûter à des plaisirs variés. Point de snobisme, d’élitisme ou de conformisme, si ça me parle ça me parle et ça me parle d’abord physiquement. Il se passe un truc dans le bide ou pas. Dans les trucs Trap-Autotune-Turn Up-TR 808- machin, j’aime beaucoup de morceaux (que je préfère à mes classiques Boom Bap lorsqu’il s’agit de festoyer) mais assez peu de projets. Mais il y en a et cet album fait partie des quelque blockbusters de l’année que j’ai vraiment aimé. Straight Outta ATL, c’est de la Trap au sens littéral du terme avec sa Trap House rose en cover et ses références à ce lifestyle, cet univers étant son véritable milieu naturel. Au micro, quelques rappels par rapport aux background et expériences bien moins roses que le taudis de ladite pochette. Des placements imprévisibles, de la frime et de l’humour. Une personnalité, une présence dont on ne se lasse pas. À ses côtés, du gros nom à la mode à la pelle : Quavo et Migos, Pharell, Nicki Minaj, Travis Scott, Swae Lee, Ty Dolla Sign, Gucci Mane ou Drake ! Les prods sont d’excellente facture avec des plus-values dans les arrangements et les mélodies. Bravo à Mike Will Made It (l’architecte sonore derrière les excellentes sorties de Rae Sremmurd ou Humble et DNA sur le dernier Kendrick), Mike Dean (légende depuis Rap-A-Lot et bras droit musical de Kanye) ou Buddah Bless. Grandiloquent et efficace à la fois. 2 Chainz permet à tous de briller comme il se doit, fait de ce matos du Banger de compet’, réussit là où French Montana ou DJ Khaled ont échoué avec les mêmes ingrédients. L’album mainstream de maintenant qu’il te faut si tu es de cette humeur. Comme le dit mon track chouchou (avec Trey Songz, Jhene Aiko et Ty Dolla Sign dont je vais vous parler juste après) : It’s A Vibe !
Ty Dolla Sign – Beach House 3
On reste dans le monde du blockbuster grosses ficelles avec les usual suspects du Rap/RnB mainstream au casting (Future, Swae Lee, Wayne, Pharell, Jeremih, Tory Lanez, Wiz et même Damian Marley, Skrillex et YG afin de ne pas faire trop dans le téléphoné). J’avais découvert le gars avec ses imparables singles Paranoid, Or Nah puis ses feats avec Stalley ou Kanye West sur les fabuleux Always Into Something, Fade et surtout Real Friends. Puis il y a eu le single Blasé et son incroyable pouvoir d’attraction sur dancefloor. Puis l’album de 2015 dont il est issu, Free TC (dédié à son frangin emprisonné) sur lequel on trouvait un sacré paquet de tracks addictifs.
Ses textes souvent graveleux n’ont pas trop d’intérêt pour moi. Par contre, je suis accro à sa voix graveleuse. Le genre de chose qui ne s’explique pas. J’ai toujours kiffé ce genre de voix, la sienne est un peu la quintessence de ce que j’aime dans le genre. Pas besoin de technique de ouf et de performances puissantes et maîtrisées pour faire mouche. Si parfois je suis écœuré par une overdose de sucre, quand ça marche, ça marche fameusement. Qu’il la joue épure avec un petit guitare-voix, banger vénère ou gentiment bondissant, qu’il réadapte un 112 avec YG à la place de Mase et Biggie ou touche aux sonorités caribéennes à ma mode, il a un don pour l’efficacité pop, les mélodies, la replay value, la concision. Pour ceux pas arrêtés par le côté too much, c’est assez idéal pour jouer à se donner des bisous. Il a vraiment la formule à tube et je ne comprends pourquoi il squatte depuis si longtemps dans le sous-bois à l’orée du statut de superstar. Peut-être un manque de charisme, un côté pas assez aisément marketable. Le fait est qu’il n’y a pas réellement de filler et pratiquement que des hits potentiels sur une mixtape de 20 tracks. J’aimerais que son prochain « vrai » album explose et que les rappeurs en fassent une espèce de Nate Dogg contemporain.
Blu and Exile – In The Beginning Before The Heavens
En 2007, le rappeur Blu et le beatmaker Exile ont sorti un classique de l’undeground, Below The Heavens. Dans ma superbe rétrospective de 2007 que tu peux retrouver sur ce blog même, je qualifiais le disque de « magnifique révélation Boom Bap poétique, introspective et ensoleillée où ça excelle sublimement aux machines ET au micro ». Ça vient du LA de Insecure plutôt que du LA de Colors. De la galère, l’expérience black US avec tout ce qu’elle peut avoir de douloureux ou de compliqué mais point de gangstérisme ou de misère extrême pour Blu. Plutôt un niveau d’éducation plus élevé, de l’honnêteté et de la sensibilité assumée sans faire non plus dans le cucul trop gentillet. Exile met de la créativité, de l’âme et du soleil dans son Boom Bap avec ses découpes de samples caractéristiques, ses boucles mélodieuses et ses breaks bancals pour en optimiser le groove.
Le disque ici présent est constitué de chutes de l’époque, inédits restés dans l’ombre à cause d’un leak, parfois sous forme brute proche de la maquette. Le duo y délivre du bijou avec tous les mêmes ingrédients qui ont enchanté en 2007. Certainement un ton en-dessous mais c’est la même bonne soupe provenant de la même bonne vieille casserole. Comment ce qui était jadis considéré génial peut-il entraîner tant d’indifférence aujourd’hui ? Probablement un problème de promo, de timing, de saturation du marché. Car ce disque semble être passé complètement inaperçu malgré sa grande qualité.
Bonus : Milo – Who Told You To Think ? et J.I.D. – The Never Story
Je n’ai rien à en dire parce que je viens seulement de découvrir mais ça tue méchamment aux premières écoutes !
Retrouve mes trucs passés et présents ici :
tar-one.tumblr.com/ (NEW shit)
dopeadn.tumblr.com/tagged/tar-one (Archives)
losermagnifique.tumblr.com/ (Mixtape gratuite 27 tracks, dope shit only)
taroneledopeemcee.tumblr.com/ (HH/musique US-Fr-B-UK et autres trucs divers que je kiffe)
www.instagram.com/thomastarone/ (selfies de pute, matérialisme-fétichisme de geek et pics de wannabe photographe)
tontoncause.tumblr.com/ (articles, billets d'humeur, saintes paroles etc)
et www.facebook.com/taronedope (réseau social aussi relou qu'incontournable)
Sélection de 10 tracks au hasard (clickez sur le titre) :
- Capone-N-Noreaga – Blood Money Pt.III
- G Dep – Child Of The Ghetto
- Pac Div – Anti-Freeze
- Lil Wayne – Fireman
- Eric B and Rakim – Microphone Fiend
- Ice Cube – Ghetto Bird
- Action Bronson ft Riff Raff – Bird On A Wire
- Young Thug – Best Friend
- Slum Village ft Dilla – Reunion
- AZ featuring Raekwon - Doe Or Die (RZA's Rumble Remix)
Sélection de 5 disques au hasard :
- Show & AG – Full Scale LP
- Parliament – Mothership Connection
- El Michels Affair – Return To The 37th Chamber
- Prodigy & The Alchemist – Albert Einstein
- Gorillaz – Humanz
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6 MICROBRASSERIES À VISITER LORS DE VOTRE PROCHAIN SÉJOUR À LOS ANGELES
L’engouement pour les bières artisanales a maintenant atteint de nombreuses villes aux États-Unis, et Los Angeles n’y fait bien sûr pas exception. Comment décrire la couleur particulière de la culture micro-brassicole en Californie du Sud (SoCal) ? Ici, la bière a plus de chances d’être accompagnée de mets (très) santé que de restauration rapide, les influences extérieures (mexicaines, asiatiques) sont partout et un certain optimisme casual typique se répercute jusque dans les verres.
Voici quelques-uns des arrêts à faire si vous prévoyez un voyage dans cette ville qui, à part le trafic, a littéralement tout pour elle !
1. Los Angeles Ale Works 12918 Cerise Ave.,
Hawthorne, CA 90250
Si vous n’avez qu’un seul endroit à visiter, le premier choix serait probablement celui-ci ! Il y a d’abord une très grande salle de dégustation adjacente à la brasserie-entrepôt, qui permet de goûter à l’un de leurs sept produits, comme la Karma Kölsch, une bière au thé vanillé d’inspiration thaï ou encore la Clov’n Rye, de type roggenbier, à base de seigle et de trèfle.
Et s’il fait beau dehors, profitez-en pour déguster votre bière sur leur biergarten allemand, un patio avec de grandes tables communes ; il y a toujours une sélection de camions de rue sur place.
Pendant que vous y êtes, vous pouvez également admirer deux points de repère importants du quartier : les installations de Space X, juste à côté, ainsi que l’immense Los Angeles Entertainment Center (présentement en construction), où auront bientôt lieu les matchs des deux équipes de la NFL locales.
2. Golden Road Brewing 5410 W San Fernando Rd, Los Angeles, CA 90039
Cet endroit charmant, parfait pour les familles ainsi que les amoureux de la culture, est l’œuvre de deux véritables passionnés : Meg Gill, jeune entrepreneure, et Tony Yanow, devenu le « gourou » de la bière artisanale en SoCal.
Ils produisent 12 bières, toutes également disponibles en cannettes pour emporter. Parmi celles-ci, on retrouve quatre IPA, dont la Wolf Among Weeds, qui ne fait pas référence au fait que la marijuana soit désormais légale en Californie, mais plutôt à la traduction anglaise d’une rare variété de houblon (Humulus Lupulus). En saison, Golden Road est reconnue pour ses bières fruitées rafraichissantes, qui se veulent un hommage aux petits kiosques de fruits tropicaux présents partout à L.A. : la Mango Cart, la Melon Cart et la Saison Citron.
Pas de malbouffe ici : Yanow est végane, et le menu est représentatif d’un pub et très californien (salade César au kale, chou-fleur rôti épicé, burgers aux champignons Portobello, etc.). Les végétariens y trouveront probablement davantage leur compte que les carnivores.
Petite correction à faire : dans les termes, il ne s’agit plus exactement d’une microbrasserie puisque Anheuser-Busch l’a racheté il y a trois ans, tout en laissant le contrôle total aux propriétaires. Alors que certains puristes ont crié au scandale, Gill affirme plutôt que la décision était la seule possible pour permettre d’offrir ses produits dans de plus en plus d’endroits.
3. Simmzy’s 3000 W Olive Ave,
Burbank, CA 91505
Il y existe plusieurs succursales du pub Simmzy’s, qui servent différentes bières artisanales de partout au pays : peu importe où on se trouve dans le grand L.A., il s’agit d’un nom à retenir ! La succursale de Burbank, pour sa part, est la seule à produire ses propres bières, aux noms évocateurs comme la Beach Cruiser Blonde, une ale classique et légèrement houblonnée.
Simmzy’s se démarque aussi de par son édifice vintage. Avec son enseigne 100 % rétro et ses grandes banquettes rouges en cuir artificiel capitonné, on y vit l’expérience californienne jusqu’au bout !
4. Brewyard Beer Company 906 Western Avenue, Glendale, CA 91201
Cette microbrasserie s’est donnée une mission simple : faire redécouvrir à ses (nombreux) clients un style de bière apparu en Californie au 19e siècle, soit la Common Lager. Il s’agit d’une bière hybride qui offre à la fois les flaveurs prononcées des ales, mais avec des notes de finition plus légères et plus représentative des lagers.
L’endroit, ouvert en 2015, est l’aboutissement du passe-temps de deux californiens typiques, Sherwin et Kirk, qui se sont connus dans un band au secondaire et qui exercent par ailleurs respectivement leur métier de mécanicien et d’architecte. La bière les a rapprochés au fil des années, et ce depuis leur première batch de Mr. Beer Kit reçu à un échange de cadeaux.
On retrouve ici une douzaine de recettes, incluant l’Impostor Syndrome (une IPA), la Love Affair Witbier (une ale de style belge, parfumée à la tangerine et à la coriandre) et la Hef You!!! (une Hefeweizen bavaroise fruitée et épicée). Notez que la microbrasserie est fermée les lundis et les mardis.
5. Cellador Ales 16745 Schoenborn St,
Los Angeles, CA
Il s’agit définitivement d’un endroit très intriguant : avec ses heures de dégustations limitées et l’énorme liste d’attente pour son « Single barrel syndicate membership », un abonnement permettant de participer à ses bottle releases, il y a vraiment un buzz. Pourquoi ? Parce que Cellador Ales fait partie des quelques brasseries artisanales aux États-Unis à n’utiliser uniquement que les fûts de chêne pour la fermentation.
Les bières offrent ainsi une belle « complexité rustique », et les résultats sont différents à chaque cuvée. De plus, Kevin Osborne, le maître brasseur, n’utilise que des Brettanomyces dans ses recettes, ces levures sauvages communément appelées Brett, laissant place à un produit qui s’inscrit complètement dans le courant farm-to-table.
La variété de bières, toujours changeante, est remarquable, allant de leur classique ++ Good, brassée avec de l’avoine, de l’épeautre et du miel, à leur Tassel Pimp, une rousse aigre aux raisins de Corinthe, vieillie dans des barils de bourbon. En plus, tous les ingrédients sont biologiques et locaux !
6. Sugarfish 1345 2nd Street
, Santa Monica, CA 90401
Bon, cette dernière recommandation est un peu de la triche, parce qu’il ne s’agit pas d’une microbrasserie, mais plutôt d’un (fantastique) petit resto de sushis. Pourquoi en parler alors ? C’est parce qu’on y offre plusieurs sakés artisanaux, dont certains faits maison, et le personnel y est très bien formé. La possibilité de se faire servir par un conseiller en saké, ça élève certainement une soirée lors d’un bon repas !
Enfin, l’expérience en entier en vaut largement la peine : ambiance animée et cool sans être trop hipster, menu pas trop complexe (essentiellement on choisit le « Trust Me » et on reçoit des petites assiettes les unes après les autres), prix plus que raisonnables, bel endroit tout près de la plage pour se promener par la suite… Notez que le Sugarfish ne prend pas de réservations.
- Marie-Eve Laforte
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Journal d’un squatteur
NB : cet article a été rédigé en plusieurs fois, car nous venons de vivre deux semaines mouvementées… Désolé pour les éventuelles redondances ou incohérences !
Mardi 12 septembre 2017
Cela devient désormais une habitude : après deux semaines dans notre HelpX, nous avons de nouveau déménagé ! La transition s’est faite brutalement, la faute à une communication un peu hasardeuse. Est-ce du à l’usage d’une langue étrangère ou à la timidité des uns ou des autres, on ne sait pas. Mais toujours est-il que, mardi dernier, au petit déjeuner, Will me dit, un peu mal à l’aise : « on espère que vous avez bien compris qu’on attendait de vous que vous partiez aujourd’hui ». Ils recevaient en fait leurs parents pour quelques jours et leur fille était revenue d’un voyage de trois mois en Europe, donc très concrètement : il n’y avait plus de chambre disponible pour nous dans leur maison ! De plus, ils n’avaient plus réellement de travail à nous donner (la première semaine à peindre dans leur jardin, la deuxième à nettoyer la maison de fond en comble), le HelpX n’avait donc plus vraiment de raison d’être. Mais nous restons en excellents termes avec eux, ces deux semaines en leur compagnie constituent jusqu’à présent une de nos plus chouettes expériences en Australie. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il nous a fallu partir. Et dans l’urgence donc ! Avec tout de même une solution de repli non négligeable : la possibilité de dormir dans notre van nous a permis de gérer la « crise » (journée intense et stressante) de façon sereine, en sachant que même dans le pire des scénarios, celui où l’on ne trouve pas de point de chute, nous ne devions pas dormir dans la rue !
Ainsi, via une amie bretonne rencontrée ici à Fremantle quelques semaines plus tôt, nous avons entendu parler d’une opportunité qui pouvait régler nos problèmes de logement. Ou à tout le moins de gagner du temps en vue de nous retourner. Il existe à Fremantle une sorte de communauté : c’est sur High Street, une des principales artères de Fremantle, à 50 mètres de… Là où nous vivions avec les trois (affreux) gamins ! Ca fait bizarre d’être de retour ici, ça ne rappelle pas que des bons souvenirs. En même temps c’est assez marrant de découvrir l’envers du décor, car pendant des semaines nous sommes passés devant cet endroit en nous demandant ce dont il s’agissait, comment ça fonctionnait, etc.
Le principe de cet endroit, c’est que n’importe qui peut venir prendre une chambre, gratuitement, en échange de petits coups de main dans le jardin ou dans la maison. C’est, en somme, la même idée que le HelpX : à la différence qu’il n’y a rien d’officiel ici et que le système fonctionne plutôt au bon vouloir des gens. Si tu ne veux pas t’investir, libre à toi, mais alors tu payes un petit loyer, peut-être 20 dollars la semaine (pour info : ici en Australie, les loyers se payent à la semaine : une chambre simple dans une collocation coûte entre 100 et 150$ la semaine, une chambre double entre 180 et 250$).
Techniquement parlant, l’endroit où nous sommes s’appelle un squat, en ce sens où les gens qui vivent ici initialement et font vivre la communauté ont investi l’endroit sans l’accord officiel des propriétaires (au préalable, du moins). Ces maisons – il y en a trois – ont été rachetées par le gouvernement du Western Australia il y a plus de 10 ans : le but était de les raser et de construire une route sur les terrains. Le projet est finalement tombé à l’eau et les trois maisons ont été laissées à l’abandon. Ainsi, il y a un an, Blade, un Australien, s’est installé ici avec sa compagne de l’époque et a retapé une des trois maisons. Cette dernière est désormais parfaitement habitable, même si, faute de moyens financiers pharaoniques, il faut plutôt miser sur la création et/ou la récupération de meubles plutôt que sur des achats compulsifs chez Ikéa (si vous en doutiez, Ikéa s’exporte partout dans le monde : même en Australie on trouve leurs foutues boulettes !).
La situation est néanmoins sur le point de se régulariser et ce, grâce à une charmante voisine. Inquiète de voir ce jeune homme jeune, dont les cheveux longs laissent bien évidemment deviner une tendance naturelle à la délinquance et à la débauche, essayant de rendre viable un endroit en ruines, la voisine a alerté la maréchaussée. Des représentants de l’agence possédant les maisons ont été à leur tour avertis et sont ainsi venus inspecter les lieux. Et, au grand dam de la délicieuse voisine, ont déclaré être ravis de la situation : sans qu’ils n’aient eu à investir le moindre centime, une des trois maisons est (re)devenue habitable. Au final, la voisine l’a dans l’os : en cherchant à les faires expulser, elle leur a permis de rencontrer les propriétaires et d’entamer une procédure de régularisation de la situation. Pour ceux qui auront fait le parallèle : espérons que le dénouement de l’affaire soit similaire en Ardèche avec Claire la baronne, l’autre voisine qui cherche à faire chier ses honnêtes et gentils voisins !
La maison principale est donc parfaitement vivable, loin de ce que l’on peut imaginer lorsque l’on entend le mot « squat ». En ce qui concerne l’état des deux autres maisons, par contre, le constat est moins optimiste. Pour l’une des deux, c’est très simple, il n’y a plus que les quatre murs et le toit : elle est dans l’immédiat absolument inhabitable. Les déchets ont été évacués par Blade pour rendre l’endroit un peu moins sinistre. Car cette maison était, il y a quelques années, un squat au sens glauque du terme : il nous a expliqué y avoir trouvé des dizaines de seringues et autres joyeusetés… Bien qu’inhabitable, elle est néanmoins désormais clean par rapport à toutes ces saloperies.
Enfin, la dernière maison. Celle où nous avons notre chambre ! Elle n’est ni à l’abandon ni réellement habitable. Il n’y a pour l’instant pas l’électricité et la maison est – très – sale car elle est restée longtemps inoccupée. Mais elle est, en soi, saine et potentiellement habitable une fois nettoyée et quand il y aura l’électricité ! Deux chambres y sont pourtant aménagées, parfaitement propres et meublées : nous occupons l’une des deux donc (bien que nous n’y passions pas nos journées, nous utilisons la cuisine et la salle de bain de la maison principale) et un couple d’Italiens vient s’installer ce soir dans la deuxième.
Pour être parfaitement honnêtes : nous sommes contents que d’autres personnes viennent dormir avec nous car, couillons que nous sommes, nous avons un peu la trouille la nuit… ! Cela fait d’ailleurs deux nuits que nous dormons dans notre van, où nous nous sentons plus en sécurité et dormons donc plus paisiblement. Ce sentiment de peur est parfaitement stupide, rationnellement ridicule, mais ça… C’est facile à dire en journée quand il fait beau ! Quand il s’agit d’aller, lampe frontale vissée sur la tête, se coucher dans cette maison à l’allure générale pas franchement engageante la nuit, c’est une autre histoire. L’idée est de la rendre habitable pour cinq ou six personnes, notamment en la nettoyant et en la raccordant à l’électricité. Quand ça sera fait, l’entretien se fera de lui-même par les gens habitant dedans et la baraque aura nettement plus fière allure.
Voilà donc le topo de l’endroit où nous vivons depuis une semaine. Nous sommes venus ici la semaine passée en pensant ne rester que deux ou trois nuits, tout au plus, le temps de trouver une « vraie » collocation : mais finalement nous nous plaisons bien ! Nous sommes à mille lieues de ce que peut laisser penser le terme « squat » : la maison principale n’a rien de glauque ou de sinistre, nous vivons pour l’instant à 6 personnes en tout (ou à 6 et demi, car il y a un petit bout de chou de quatre mois, le fiston de Blade !) : un Australien, trois françaises, un Italien et un Belge. Nous sommes quatre sur les six à avoir un boulot et la dynamique dans la maison est bonne : tout le monde (ou presque, fainéant de rital…) est prêt à s’investir et donner un coup de main dans les jardins ou dans la seconde maison. La troisième, celle à l’abandon complet, ce sera pour plus tard : c’est un trop gros morceau pour l’instant car elle nécessite des compétences manuelles particulières (menuiserie, plomberie, etc.) pour être remise à flot ! Ca fait donc déjà une semaine que nous vivons ici, l’ambiance est chouette et nous ne payons pas de loyer. De plus, l’hiver se termine tout doucement, on repasse au-dessus des 20°, ça signifie qu’on va pouvoir aller se dorer la pilule à la plage régulièrement ! On est parti pour 8 à 10 mois de beau temps, ça fait plaisir.
Et puis, autre élément majeur, on a trouvé un boulot ici à Fremantle ! J’expliquais dans le précédent article qu’on cherchait un boulot dans les fermes. Nous avons cherché durant plusieurs jours, en appelant tous les numéros de fermes ou d’agences de recrutement possibles, en débitant inlassablement notre texte « Hello, do you have a job for us ? No ? Thanks, bye ! ». Finalement, via un ami Français qui bosse en Australie depuis plusieurs années, nous avons eu un contact pour postuler dans une boite événementielle ici à Fremantle. Sans trop y croire, nous avons appelé le gars. Et, comme d’habitude en Australie, tout s’est enchainé très vite. 30 minutes après le coup de fil, nous étions dans son bureau pour rencontrer l’un des patrons de la boite (un Français : quel bonheur de postuler dans ta langue maternelle, tu te sens nettement moins con que quand tu baragouines un anglais douteux !) et dans la foulée nous signions un contrat.
On a fait notre première journée de boulot il y a deux jours. Il s’agit d’événements pour enfants. On a donc passé 2h à installer tout le matériel : mur d’escalade, sauts à l’élastique, châteaux gonflables et terrain pour du bubble soccer (jouer au foot dans des grosses bulles d’un ou deux mètres de diamètres, je crevais d’envie de jouer plutôt que de surveiller !). Ensuite l’événement en lui-même, 4h à superviser, attacher les harnais pour les gamins qui montent au mur d’escalade, etc. Et puis 1h pour tout démonter. 7h en tout, c’était une petite journée, pas plus mal pour notre grande première. Une journée normale tourne plutôt autour des 9 ou 10h. Mais le boulot, bien que crevant (on n’a pas eu le loisir de diner, on ne s’est pas arrêté une seule seconde !), est plutôt cool et les gens de l’équipe qu’on a pu rencontrer sont vraiment sympas.
Le salaire est tout ce qu'il y a de plus correct, et le gars nous a affirmé qu’on ferait minimum 30 à 40 heures par semaine… On va enfin gagner notre vie. D’autant qu’a priori, on est pris jusque décembre. Après cinq mois passés majoritairement dans les HelpX, c’est-à-dire à travailler sans salaire, ça fait du bien de pouvoir se payer une bière ou un bon repas sans culpabiliser parce qu’on ne fait pas rentrer d'argent dans les caisses. On va pouvoir un peu plus se projeter dans le futur à moyen terme et – enfin – se préparer des petites vacances pour visiter l’Australie !
Mais on essaye de ne pas trop s’enflammer. On a un peu de mal à croire que tout ça est vrai. Et puis, peut-être que la semaine prochaine on va devoir quitter la communauté car on s’y sent finalement mal ou bien notre patron ne nous fera bosser que très peu d’heures, voire pas du tout. Depuis cinq mois, on apprend vraiment à vivre au jour le jour, en gardant à l’esprit que la situation est toujours un brin instable et peut changer du tout au tout très vite : pour le meilleur comme pour le pire. Autant dans le ranch à Narrogin nous avons eu tendance à nous encroûter un peu, trois mois là-bas c’était peut-être un peu trop long, autant depuis que nous sommes revenus en ville ça part un peu dans tous les sens. On a quitté Narrogin aux alentours du 10 juillet si ma mémoire ne me trahit pas. Et depuis lors, la communauté ici est mon 5ème lieu de vie, le 4ème pour Marion ! Une semaine dans une auberge de jeunesse à Perth, deux semaines dans le bush pour bosser à la pépinière, trois semaines comme au pair, deux semaines dans le helpX, et maintenant la communauté depuis une semaine. On ne sait pas du tout de quoi demain sera fait. Une fois que le boulot aura vraiment commencé (quand on fera nos 40h par semaine), peut-être qu’on sera claqué et qu’on voudra vivre dans un endroit plus « traditionnel » et se payer une petite location, jouer aux cartes et s’endormir dans le canapé, devant la télévision, comme deux petits vieux… A voir donc, c’est vraiment compliqué de prédire l’avenir à court terme. Ce dont on est sûr c’est que pour l’instant on se plait bien là où est, on dépense peu, on commence enfin à gagner notre vie, le soleil revient et on aime la vie en bordure d’océan. Mais on reste un peu sur nos gardes car tout peut changer très vite !
Voilà, je pense avoir fait le tour de ce que je voulais dire. Quatre pages pour simplement dire qu’on a trouvé du boulot et un nouveau logement… C’est ce qui s’appelle broder, je retrouve les bons réflexes de quand je rédigeais mon mémoire !
Petite anecdote avant de terminer, que je n’ai pas réussi à caser dans le corps du texte. Les amateurs de rock apprécieront ! Nous vivons à deux rues du cimetière de Fremantle, où est enterré Bon Scott, chanteur d’AC/DC durant les années 1970 et décédé en 1980… Le gars qui chante Highway to Hell, ouate de phoque ! Il y a très régulièrement des gens qui viennent lui rendre hommage en venant boire un coup sur le banc à côté de sa tombe. Et d’après la légende urbaine, Bon Scott aurait écrit la chanson Highway to Hell lors de l’un de ses séjours à la prison de Fremantle (devenue aujourd’hui un site historique à visiter).
Jeudi 14 septembre 2017
Bon… Comme expliqué précédemment, tout peut évoluer très vite en Australie : particulièrement lorsque l’on vit dans une maison sans réel contrat de location et que le voisinage n’est pas commode. Ainsi, hier, Marion et moi sommes allés nous promener dans un parc naturel aux alentours de Perth. Un endroit à couper le souffle, dans les collines. Au début tu marches le long d’une rivière assez calme et banale, mais dans un endroit franchement beau ; boisé, plein de plantes et d’animaux sympas. Sans crier gare, tu sors de la forêt et tu te retrouves à flanc de collines, la rivière se jetant dans le vide, créant une superbe cascade ! Avec, au loin, la vue des buildings de Perth. A ajouter à cela, nous étions presque les seuls à nous promener là vu que c’était en semaine et la météo était au rendez-vous.
Il était environ 17h quand, des étoiles plein les yeux après avoir contemplé ces superbes paysages, nous avons reçu un coup de fil de Sophie, l’une des Françaises du squat… « Ne rentrez pas à la maison, les flics sont là et nous mettent à la rue, on a récupéré toutes vos affaires ! ». Premier réflexe, tu te marres un bon coup ! Ca parait tellement invraisemblable que tu n’y crois pas trop. Dans un second temps, le rationnel reprenant lentement le dessus, tu embrasses le van, grâce auquel tu es certain d’avoir un toit et un lit pour la nuit. Enfin, tel un serpent se faufilant silencieusement dans les herbes pour s’approcher de sa proie insouciante, le stress commence à s’emparer de toi. Ils viennent quand même de cloisonner la baraque dans laquelle se trouvent tes affaires…
Un peu tendus, nous retrouvons les autres membres de la communauté vers 18h. Ces derniers, contrairement à nous, sont tranquilles : installés dans une autre maison abandonnée un peu plus loin, ils boivent une bière et rigolent de la situation. Et surtout, le plus délirant, on nous annonce qu’un taxi arrive dans quelques minutes pour nous emmener manger dans un restaurant à Perth, car c’est l’anniversaire de Blade (l’ami australien). Une fois sur place, au restaurant en question, on hallucine une première fois quand un majordome nous ouvre la porte du taxi… Le restaurant se situe en fait au rez-de-chaussée d’un hôtel. Mais le genre d’hôtel dans lequel on ne mettra jamais plus les pieds : un hall d’entrée immense, composé de divers petits salons pour boire un café, un whisky ou fumer un cigare, un piano pour décorer (il était bien spécifié de ne pas en jouer : je n’ai évidemment pas résisté à la tentation de plaquer un accord dans le grave, résonnant dans tout le hall !), des toilettes possédant elles aussi un hall d’entrée avec des fleurs et une bonne vieille musique d’ascenseur, etc. Bref, une bande de pouilleux déboule dans un endroit dont le standing ne lui correspond pas tout à fait ! Le papa de Blade avait réservé pour 6 personnes, nous étions finalement 12 et il a réglé la note pour tout le monde : il en a eu pour 800$ environ (et on s’est contenté d’eau, on n’a pas voulu tirer sur la corde !).
La panse pleine, nous sommes de retour à Fremantle aux alentours de 23h. La troupe annonce joyeusement qu’il est tard et que les flics ne reviendront pas : nous pouvons dévisser les panneaux cloisonnant portes & fenêtres et réinvestir les lieux ! Pas trop sûrs de ce fait mais emportés par l’élan collectif, nous nous réinstallons « chez nous ». Quelques bières plus tard, nous ne sommes plus réellement en état de nous demander si c’est une idée ou non, nous dormons d’un sommeil de plomb !
Au réveil, l’heure est à la discussion pour voir quel plan de bataille établir. Fort d’une expérience malheureuse en Ardèche, nous décidons d’aller parlementer avec la voisine, estimant que la base du problème se situe là. Si nous arrivons à la convaincre que nous ne sommes pas une bande de junkies et que nous souhaitons uniquement réaménager les maisons, peut-être cessera-t-elle d’appeler la police et nous laissera enfin en paix. Plein de bonnes intentions et bien décidés à la convaincre, nous frappons à sa porte : pas de réponse. Tel un soufflé mal préparé, notre enthousiasme et notre positive attitude se cassent un peu la gueule. Néanmoins, environ 30 minutes, la voilà qui débarque chez nous ! Probablement nous a-t-elle vus sonner à sa porte et faire un pas vers elle. Elle s’installe chez nous et nous explique, à notre plus grand étonnement, qu’elle est consciente que nous ne sommes pas des délinquants, qu’elle est prête à nous soutenir en envoyant un mail à l’agence de location, et qu’elle est heureuse de voir pour la première fois depuis 10 ans des gens faire quelque de bien de ces maisons ! Une fois partie, nous exultons : nous avons gagné la première bataille, en route pour gagner la guerre ! Contents et rassurés, la vie peut enfin reprendre sereinement son cours. Et il était temps, car les trois prochains jours s’annoncent chargés : environ 30 heures de boulot chacun nous attendent ce week-end.
Mardi 19 septembre (encore un excellent anniversaire, Quequess’ !)
Il était décidément écrit quelque part que rien ne fonctionnerait comme prévu dans cet endroit, que rien ne nous serait épargné. Nous sommes aujourd’hui mardi et nous venons de vivre les jours les plus intenses, en termes de stress, de fatigue et d’émotions, de toute notre existence.
Reprenons le fil de l’histoire. Jeudi, nous pensions donc être tirés d’affaire, certains que la situation allait désormais s’apaiser : c’était sans compter sur le zèle d’un policier local… Jeudi soir, nous étions invités à souper chez un couple d’amis. Pendant la soirée, un petit sms d’à peine deux lignes vient à nouveau assombrir notre futur à court terme : « ne rentrez pas, les flics sont de nouveau là et ne rigolent pas cette fois, ils ont pris nos identités et numéros de passeport ». Il est environ 22h, nous bossons tous les deux le lendemain (ainsi que les deux jours d’après) et nous ne retrouvons (à nouveau) expulsés. Après une petite expédition nocturne pour récupérer nos affaires là-bas, nous dormons chez nos amis. Qu’il est bon de pouvoir compter sur des potes dans les moments de coup dur… Ce qui était assez marrant, c’est qu’ils semblaient davantage stressés que nous par rapport à tout ça ! Je pense que nous nous sommes, petit à petit, habitués à cette situation instable : ce qui nous permettait de prendre un peu de recul et d’accepter plus facilement la situation.
Le vendredi matin, dare-dare, nous passons quelques coups de fil avant d’aller au boulot pour trouver un toit pour le week-end (il était malheureusement impossible de rester chez Greg et Mathilde plus longtemps, pour cause de propriétaire envahissant et peu tolérant… !). Un autre couple d’amis nous a finalement accueillis jusqu’au dimanche, nous permettant ainsi de faire nos trois journées de travail sans nous tracasser par rapport à ça. Heureusement car le boulot fut intense : 9h vendredi, 11h le samedi et 8h le dimanche. Bien qu’assez physique, nous adorons ce travail : on bosse en extérieur, on rencontre beaucoup de gens, on visite plein d’endroits et l’ambiance dans l’équipe est top. Les journées se terminant régulièrement par une bonne bière tous ensemble. Et on ne peut pas vraiment reprocher à nos patrons d’être des salauds : après seulement une semaine dans la boite, ils nous annoncent une petite augmentation ! Bref, le travail nous a vraiment fait beaucoup de bien, nous permettant d’oublier notre situation : car nous étions toujours sans réel logement.
Depuis dimanche soir, nous avons posé le van dans une communauté hippie à Fremantle. 17 personnes vivent dans cette communauté, pour un total de trois chambres… Beaucoup dorment soit dans leurs voitures, soit plantent leurs tentes dans le jardin. Nous restons là trois ou quatre jours le temps de chercher une « vraie » location. Terminées les péripéties d’adolescents sans le sou, nous sommes désormais des adultes avec un boulot, il est temps de nous conformer au style de vie que la société capitaliste a prévu pour nous… Fichtre, plus encore que leurs poux, les idées des hippies sont contagieuses ! Plus sérieusement, nous sommes un peu tristes du dénouement de cette histoire. Ca nous emmerde réellement que, sous l’impulsion d’une voisine malintentionnée et d’un policier zélé, tout cela se termine en eau de boudin. L’idée était de permettre à des voyageurs ou des gens un peu fauchés de poser leurs sacs gratuitement en échange d’un coup de main en vue de rendre l’endroit encore plus accueillant. Ca ne faisait de mal à personnes, il n’y avait aucun type abus.
Néanmoins, malgré tout ce que je viens de dire, il est peut-être préférable pour nous de trouver un logement un peu plus calme et plus stable. Le boulot s’annonce intense, a priori on va avoir un sacré paquet d’heures à prester toutes les semaines. Il sera probablement plus reposant pour nous de ne pas devoir nous demander à la fin de chaque journée de boulot si les flics sont passés nous expulser ou non ! Ainsi, hier, nous avons fait une visite assez sympa : un couple d’une trentaine d’années cherchant à louer une chambre dans leur maison. Je pense pouvoir affirmer que le courant est très bien passé : j’en veux pour preuve les quatre heures que nous avons passées chez eux et les trois bouteilles de vin que nous avons vidées ! Laura est musicienne, saxophoniste dans un groupe de funk/blues/afro et m’a déjà proposé de dégoter un trombone pour faire quelques dates avec eux. Rohan quant à lui est œnologue et ancien joueur professionnel de hockey : il a d’ailleurs affronté la Belgique, à Anvers, avec la sélection australienne en 2005 !
Mercredi 20 septembre
Quelques lignes supplémentaires pour conclure ce long article relatant ces deux semaines très mouvementées. Nous avons posé nos sacs cette après-midi chez Laura et Rohan, la saxophoniste et l’œnologue dont je vous parlais. A priori nous allons rester ici jusqu’en décembre. C’est fini pour nous les péripéties d’adolescents, nous vivons désormais dans une belle maison ! Idéalement située, qui plus est : dans un quartier calme (ça change après des semaines à vivre le long des énormes artères), à trois minutes de l’eau, avec une terrasse en hauteur pour admirer les couchers de soleil ou les dauphins sautant hors de l’eau. Nous sommes heureux, l’aventure en Australie est, par moments, (très) intense, mais ça nous plait. Et tout cela évolue positivement. Déjà six mois bientôt que nous sommes sur cette ile… Le temps passe vite. Tant mieux, ça nous rapproche de vous ! Mais pour être honnête, là tout de suite, on n’a pas du tout envie de rentrer. On a l’impression que, grâce au travail, on va seulement commencer à profiter : et on a un paquet de trucs en tête à faire :)
Guillaume - Dik² (mon surnom au boulot!)
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Aux Antipodes
Après des adieux un peu tristounets avec Chlobert et 23h de vol riches en émotions, je débarque le 2 février en Nouvelle-Zélande 🇳🇿
On peut dire que ça change ! Il fait plutôt beau et je suis contente d'enfin poser le pied sur le sol.
Je suis donc à Auckland dans l'île Nord de ce pays situé littéralement à l'opposé de notre bonne vieille Belgique.
Après quelques péripéties, j'arrive enfin à mon auberge en périphérie de la ville , qui se trouve être fermée jusqu'en mars. En effet pendant les trois mois d'été l'hostel est fermé pour laisser place à des woofers qui vendent des fruits.
On m'accueille quand même à bras ouverts avec un pancake et une tasse de café ☕️.
Je ne suis pas la seule à ne pas savoir où dormir mais ce n'est pas très grave, au moins il y a une douche et ne m'étant pas lavée depuis le 31 janvier, le reste n'est pas super grave.
Beaucoup de super chouettes personnes vivent ici et je me laisse séduire par l'endroit et son ambiance pied nu/ repas partagés.
Au final, j'ai un matelas à l'arrière d'une petite voiture, plutôt insolite mais c'est chouette ça fait comme une chambre privée.
Je me sens bien à Fat Cat et c'est gai d'être quelque part où le connaît le nom de tout le monde...
Finalement le 6 février, jour de fête national, je pars avec Inga, une allemande de 31 ans et son Van découvrir le Northland - c'est à dire la partie tout à fait au Nord du pays - on entendu parlé d'un festival maori mais on ne l'a finalement trouvé qu'à 17h, les festivités touchaient à leur fin. C'est pas très grave on aura quand même eu un petit aperçu et on gare le Van sur une air de camping où nous sommes à peu près les seules sans beaux tatouages sur les biceps.
Après une heure d'attente, l'eau bout enfin et on peut dévorer nos nouilles après cette bonne journée de route.
Les paysages changent tout le temps et je comprend vite pourquoi ce pays attire autant de gens. Le lendemain, on se promène dans Paihia et passons la nuit sur un parking.
Inga et moi on se sépare et j'arrive dans mon auberge le moral un peu dans les chaussettes, la pluie étant au rendez-vous comme d'habitude ça n'arrange rien. Heureusement ce petit coup de mou n'a pas duré très longtemps puisqu'une heure plus tard j'ai rencontré Delphine et Charlotte, deux super chouettes filles, belges en plus. C'était la première que je me retrouvais dans une aussi grosse concentration de belges depuis que j'ai quitté Bruxelles.
C'est donc parti pour une bonne glace, mon pêché mignon surtout celles au Ferrero Rocher, les vrais savent.
C'est beaucoup moins facile de voyager sans voiture en Nouvelle-Zélande car les bus ne desservent que les grosses villes et qu'il y a tellement de petits endroits à découvrir, MaIs bon comme toujours il y a moyen de se débrouiller et on verra bien comment tout ça se passe.
Coup de bol, Charlotte (qui elle a le permis) compte aussi aller dans le Nord et cherche quelqu'un avec qui louer une voiture. À la fin de la journée, nous devenons donc les heureuses locataires d'une Toyota Yaris belle comme tout.
C'est donc reparti pour l'aventure et même si la météo n'est vraiment pas avec nous, on passe une chouette petite journée jusqu'à Monganui, ville constituée d'à peu près une rue. Le soir, c'est Morgane et Romain qui nous rejoignent, deux bretons vraiment super doux. La Yaris est notre petite maison, elle nous sert de transport, de salle à manger et de lit une fois la nuit tombée. La première nuit n'a pas été au top mais on part vers Kaitaia, vu le temps de merde se promener n'est pas vraiment possible. On commence à améliorer nos compétences de dodo en Yaris et quand on arrive au Cap Reinga, un lieu sacré Maori à la pointe de l'île, on trouvé un petit endroit pour camper et se faire un festin à base de chips et de bières (sans électricité ni cuisine, on ne fait pas trop la fine bouche pour les repas).
Enfin le temps se découvre un peu et on profite bien des endroits qu'on explore et qui changent sans arrêt, passant des falaises, aux plages puis aux forêts préhistoiriques.
Le lundi matin arrive, on rend la Yaris et nos chemins se séparent avec Charlotte, elle reste à Paihia et je retourne à Fat Cat pour récupérer mes chaussures et repartir vers la péninsule de Coromandel.
Évidemment, je suis restée un peu plus longtemps à Fat Cat et c'est tant mieux puisqu'Alice, une des woofeuses comptent s'y rendre aussi et connaît quelqu'un qui pourrait nous y emmener.
Le plan était foireux et Syd, le gars qui devait nous emmener là-bas nous laisse finalement à une pompe à essence un peu paumée... On lève donc le pouce et 5 minutes plus tard, un Van s'arrête. Avec à son bord, Ben, un ancien de Fat Cat et pote d'Alice. Il est accompagné de Codey, un Kiwi un peu déluré mais super chouette. Ils proposent de nous emmener dans un endroit plus pratique pour faire du stop mais nous disent aussi qu'ils peuvent nous héberger car Codey à un terrain gigantesque sur une colline. Comme Alice connaît Ben, on se dit que ça pourrait être sympa et une heure plus tard on se retrouve bière à la main puis dans la cascade privée du voisin de Codey, ça pourrait être pire !
C'est une communauté de gypsies composé d'une tatoueuse, un chef cuistot, une voyante, un couturier,... bref une joyeuse petite bande qui nous offrent le gîte et le couvert. Notre gîte est en fait un vieux bus en réparation, mais j'ai largement l'habitude de dormir dans des engins motorisés puisque ce sera ma 10e nuit sur 14 en Nouvelle-Zélande dans un véhicule.
Le lendemain, on retourne faire du stop et en deux lift on se fait déposer juste devant notre auberge, bien joué ✌️
Nous voilà donc à Whitianga, dans la Péninsule du Coromandel et le soleil est au rendez-vous
Nous nous dirigeons ensuite un peu plus au Sud, vers Rotorua, une ville géothermique qui a la particularité de sentir l'œuf pourri en permanence.
Puis c'est vers le lac Taupo que nous prenons la route avec Jeremy qu'on a rencontré à Hamilton puis retrouvé à Rotorua.
On retrouve le beau à Taupo, la vie y est tranquille au bord de ce grand lac. On fait aussi la rencontre de Carolan, encore une chouette petite belge !
Le mordor en toute tranquillité
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Semaine 3 - De Port Louis à la Vilaine
Lundi 10 juillet, après une belle ballade à vélo à Port Louis et aux alentours, il est temps de se préparer pour la grande traversée jusqu'à Port Tudy, île de Groix. 6 miles avalés en une bonne heure, et nous y voilà déjà, avec sans problème une place de ponton. Le soleil cogne bien, et après un rapide en-cas, en attendant la fin de la sacro-sainte pause déjeuner des français , nous filons louer des vélos pour partir explorer l'île. Magnifiques plages de sable, criques et petits mouillages, rochers menacants, jolis hameaux, magnifiques landes de bruyère , nous en avons plein les yeux. Soirée au Ty Beudeff, institution locale bien connue des marins, l'équivalent à Groix du café des sports de Horta 🎉. Nous y avons découvert le Tchum Pot, qui pourrait par son aspect visuel rappeler le Klug, mais quel régal... Le lendemain, provision d'araignées pour le repas du soir, et puis hop, en selle pour une nouvelle journée à vélo, par monts et par vaux, enfin tout est relatif... petite surptise dans le port, rien moins que Yann Elies, vendeeglobiste bien connu, en vacances en famille sur un bateau de location. Mardi 11, en route pour Belle Ile, direction Sauzon, par un vent idéal F3-4, encore et toujours sous le soleil. En route, un gros poisson lune, et puis un banc de dauphins venu jouer autour du bateau. Arrivée sans histoire, et à nouveau aucun problème pour avoir une bouée dans l'avant port, quasi sous l'hôtel du Phare. Retrouvailles avec Marie Jamoulle, que je n'avais plus vue depuis près de dix ans, et qui est venue nous chercher en voiture, pour une soirée pleine d'émotions et de chaleur. Nouvelle journée cycliste le lendemain, AF a prudemment pris l'option électrique, et nous avons parcouru 55km, explorant toute la moitié NW de l'île, aussi belle que dans mon souvenir. AF en ramène quelques bosses et plaies, suite à une chute, mais bon rien de très grave heureusement. Nous reviendrons très vite à Belle Ile, c'est sûr. Nous avons donc décidé de filer vers la Vilaine, et après quelques courtes réflexions, nous y allons pour chercher un nouveau port d'attache pour Boundless Too, alléchés par toutes les descriptions. Magnifique journée avec un passage entre Houat et Hoedic, où nous irons plus tard, puis entrée de la Vilaine (c'est pas profond!), et passage de l'écluse d'Arzal. Remontée calme vers la Roche Bernard, où nous retrouvons nos nouveaux amis Marie-Laurence et Peter, qui nous invitent à venir voir le feu d'artifice du 14 juillet à leur bord, (Argos) en compagnie d'un couple belge installé dans le coin et dont le bateau, la Curieuse, est actuellement aux Canaries. Encore une belle soirée de rigolade, et de nouvelles amitiés. Samedi matin, en route vers la capitainerie, c'est décidé nous alons demander une place pour laisser le bateau 🚣 ici, nous avons craqué... accueil chaleureux et efficace, les différentes options nous sont expliquées et nous repasserons dans l'après-midi pour communiquer notre décision, qui était en fait déjà prise. Une page se tourne donc, fini la Zeelande, enfin presque puisqu'il reste Boundless à Colijnsplaat , histoire de profiter de we sur l'eau jusqu'à ce que nous puissions venir plus régulièrement en Bretagne... Diner au resto pour fêter nos anniversaires et notre nouveau port d'attache, qui nous permettra d'explorer une nouvelle zone de navigation, aux possibilités inépuisables. Après 33 ans aux Pays Bas, voilà donc un nouveau chapitre qui s'ouvre devant nous. Dimanche, nous remontons la Vilaine pour rendre visite à Thierry Andrieux et Nadette, dans leur nouvelle maison, à Foleux, et quelle maison! A 100m du port, avec la Vilaine au bout du jardin, que rêver de plus comme piscine! BBQ de rigeur le soir, notre premier repas carnivore depuis notre départ. Mais bon, c'est la campagne bretonne après tout, la mer est loin (10km...) Surprise du jour, Thierry et Nadette connaissent Marie, dont Thierry a été le moniteur de voile au Gcbf! Décidément le monde est un village. Tout ce petit monde se reverra à Bruxelles, c'est certain. Ce matin, départ de Foleux (dont la madame havenmeester est belge) sous voiles, en compagnie de Orange et Bleu, le bateau de T et N, qui ont à bord trois de leurs petites-filles, pour un stop et dîner crêperie, sous une chaleur tropicale. Arrivés à la Roche Bernard, Peter du Argos me propose de me monter au supermarché en voiture pour faire les courses et de me ramener au port ensuite. Quelle bonne idée, parce que avec cette chaleur, je ne serai jamais arrivé entier 😛. Après les crêpes, il est temps de repartir vers Arzal, pour sortir de la Vilaine, l'écluse ne fonctionnant pas les mardi mercredi à cause de la pénurie d'eau. Nous passerons la soirée et la nuit au ponton d'attente extérieur, et en profiterons pour un plongeon bien rafraîchissant et bienvenu. Demain en route vers le Golfe du Morbihan, prochain chapitre! Bises, à bientôt pour les photos. JP et AF
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