#Neige et Noirceur
Explore tagged Tumblr posts
Audio
Vent Fantôme by Neige et Noirceur
0 notes
Text
Avis de tempête
La météo avait prédit qu’il y aurait des orages localisés. En effet, je voyais le ciel se noircir brusquement. Cette noirceur assombrit rapidement la rue. Il faisait affreusement chaud. Je restai sur le seuil de la porte à observer cet orage qui, logiquement, devait refroidir l’atmosphère.
Mais l’horreur arriva très vite. Une forme sombre se propagea dans la rue provoquant un vacarme strident. Des centaines, des milliers de rats abandonnaient les égouts et couraient dans la même direction. Je fermais la porte pour les empêcher d’entrer. Puis, j’observais cette horde de rongeurs envahir la route. Certains passaient sous les portiques afin de fuir par les jardins. En face, mes voisins regardaient la scène avec des regards ébahis remplis de terreur.
Le calme revint jusqu’au premier grondement. Je compris qu’ils voulaient échapper à l’orage. Ils sentaient certainement qu’il se changeait en tempête ou en tornade. Le silence régnait entre deux éclairs. Le ciel devint tout-à-coup noir. La pluie commença de tomber en averse avant de se transformer en grêle.
Des grêlons de la taille d’une boule de pétanque fracassaient les pare-brise ainsi que les toits des voitures garées dans la rue. Un orage ? Non, je n’avais jamais vu une pareille pluie ! J’entendais les vitres exploser, les tuiles des toits éclater au choc des boules de glace. Moi qui me plaignais de cette chaleur, j’eus subitement froid. Je montais prendre un pull tout en vérifiant les dégâts sur le vasistas de la salle de bain. Il n’était que fêlé en plusieurs endroits. La grêle ne dura que cinq longues minutes. Cinq longues et terrifiantes minutes. Je pensais que cela se finirait bientôt.
L’orage grondait de plus en plus. Les éclairs allumaient un ciel si noir qu’on crut être en pleine nuit. Il n’était pas encore dix-sept heures quand soudain, des flocons tombèrent à profusion. La poudre blanche recouvrit rapidement la rue, les toitures ainsi que les carcasses de voitures sur les trottoirs. Nous étions le vingt août et il neigeait. L’orage tonnait encore et il neigeait en même temps. Je n’en croyais pas les yeux, pas plus que certains voisins qui sortirent regarder cette étrange tempête de neige. De plus, un froid glacial apparut rapidement, envahissant la rue. Je pouvais voir la buée sortir de leur bouche et de leurs narines avant qu’ils ne rentrent.
L’orage grondait toujours. On avait l’impression d’être au milieu d’un concert de déchainement de la nature. La poudreuse tombait tellement que je ne voyais plus les maisons en face. Je commençais à greloter alors que j’étais protég�� chez moi. Je fus heureux que ma femme et les enfants soient en vacances chez mes beaux-parents. Je pris mon portable pour les prévenir du temps dérèglé dont j’étais témoin. Seulement, le réseau était coupé. Alors, je me contentais de quelques photos.
La neige arrêta de tomber comme elle était arrivée. Par contre, le tonnerre continuait de hurler dans le ciel. Il était de plus en plus fort, de plus en plus proche. Je regardais les éclairs continuer d’illuminer le ciel. Et c’est là que j’ai vu ce que je n’aurais jamais cru voir. J’avais lu des articles à son sujet. J’ai écouté des podcasts. Je me suis intéressé à son histoire, à sa légende. Mais jamais, je pensais la voir en personne.
Cela commença par des silhouettes lointaines encore plus noires que la nuit. Elles avançaient à un rythme effréné. Grâce aux éclairs, j’aperçus d’abord la forme des chevaux, puis celle des cavaliers. Mais c’était bien elle, la chasse sauvage ! Elle fendait l’air déjà abimé par l’orage qui persistait. Elle passa au-dessus des premières maisons de la rue. Je compris que les sabots des chevaux noirs provoquaient ce bruit de tonnerre. Je vis les yeux des cavaliers sans percevoir leur visage. Ils étaient jaunes tels des étoiles dans le ciel. La forme de leur corps ne ressemblait à rien de comparable. C’était une fumée scintillante et opaque. Elle laissait une trainée de poudre derrière le passage des chevaliers.
Je fus saisi de terreur en entendant le hennissement des montures. Ils me glacèrent le sang. Mais ce n’était rien à côté du haro crié par chef de la horde. La chasse passait et je n’avais pas vu le gibier. Ce ne pouvait être les rats ! Non, cette troupe macabre chasse le maudit ou le criminel mais pas un animal si méprisable qu’un rongeur. Je regardais passer cette chasse volante, me demandant si je risquais ma vie en sortant pour la contempler. L’orage passa aussi vite que le groupe de chasseurs. Déjà, il s’éloignait, me laissant abasourdi. Un voisin ouvrit sa porte. Il marcha dans la neige qui commençait à fondre. Il regarda l’état de sa voiture. J’allais le rejoindre lorsqu’un bruit de neige écrasé résonna dans la rue.
Un homme courait d’un pas fatigué. Il gardait la bouche ouverte cherchant à reprendre son souffle. Comme vêtements, il portait des haillons. Il courait au milieu de la route cherchant à fuir. Ses yeux contenaient énormément de tristesse, et on ressentait l’épuisement sur ses épaules. Il courait pieds nus sans s’arrêter, sans parler. Tout-à-coup, le tonnerre revint.
La chasse était derrière ce pauvre homme. Elle le traquait sans merci, sans se reposer. C’était son calvaire, sa punition. Et d’après les légendes, cela ne s’arrêtera jamais. L’orage résonna en même temps que le galop des chevaux. Je remarquai leur aspect squelettique. J’espérais qu’ils n’aperçoivent pas mon voisin. Ce dernier leva la tête pour les regarder passer au-dessus de lui. Mais un chasseur descendit et le transperça d’un coup de lance le thorax. Il s’effondra net. La chasse s’éloigna, le grondement aussi. Puis, le silence arriva en même temps que le soleil.
Nous sortîmes en même temps, sans comprendre ce qui venait d’arriver. Nous nous précipitâmes pour aider notre voisin. Mais c’était trop tard. Il n’avait aucune trace de perforation, seulement des marques noires sur les vêtements. Plus tard, nous apprenions qu’il avait officiellement été touché par la foudre.
Personne n’oublia cette tempête extraordinaire. Toutefois, personne n’en parla par peur des superstitions....par peur que la chasse réapparaisse et nous traque en représailles…jusqu’à la nuit des temps.
Alex@r60 – août 2023
17 notes
·
View notes
Text
Character: Sakamaki Reiji
CD: とある預言者の、運命 Seiyuu : Katsuyuki Konishi Mai : Le fait que cette chanson inclut littéralement une licorne et de l'allemand, est la raison pour laquelle son adaptation a été une torture pour moi. J'ai beau avoir de la famille Allemande, je ne comprends pas un mot d'allemand, alors, entendre Reiji parler Allemand fut... Compliqué, pour dire. Mais en outre, même si Mr Butterfly Mask reste ma favorite, celle-ci est la seconde. Lien de la chanson: ici.
A certain Prophet’s Fate
鬱蒼とした黒い森(シュヴァルトヴァルト)
処女を溺愛(うやま)う、ユニコーンの背に乗り
皓皓(こうこう)と光る月、風が戦(そよ)ぎ、
妖精たちの祈祷(ざわめき)に、心躍らせて疾駆する
Au sein de la dense foret noir de Schwarzward,
En seinte adoration de la vierge, chevauchant un cheval à corne,
Une lune lumineuse, une brise fraîche,
Accompagnée des turbulents rituels, les coeurs s’emballent davantage
契約した『悪魔』の追撃が あるとも知らずに─��
Inconsciente que la “calamité” contracter s’avance—
あゝ、愚かなる少女(もの)よ(零落(おちぶ)れて)
その硝子の仮面は(罅(ひび)割れて)
決して 振り返らぬ約束を反故(ほご)した罪
Ah, mais quelle petite chose insensée es-tu, jeune fille (tombant en ruine)
Ce masque de verre qui t’appartient (commence à se craqueler)
Décidant, sans jeter un regard vers les promesses déchirées par tes péchés.
「貴女にはあれほど、きつく言ったというのに」
“Tu n’en fais qu’à ta tête, même si je t’ai prévenue fermement.”
猛り狂った一本角、天高々突き上げられ
乱れ咲く薔薇(ヴィ・ローゼ) 顔に飛び散った
真紅の呪詛(ジュソ)は 我が眷属の運命(シックザール)
堕ちた魂(ゼーレ)、もう二度と……
Une solitaire corne pleine de rage, décidée à s’orienter vers les Septièmes Ciels
Comme une rose à l’éclosion chaotique, éparpillée sur ton doux visage
Le carmin profond, la nature de la malédiction née du destin même de notre famille
Une âme damnée, qui ne-...
「逃げられないと知れ!!」
“Tu sais que tu ne peux t’échapper !!”
失踪してく知識体系(ヴィァセンシャフト)
秩序(ゲフュール)を毀(こわ)した、恥知らぬ拳(て)により
罪々(SinSin)と積もる雪、贖(あがな)えなく
城壁すらも凌駕し、神に祈っても手遅れで
Une science mourante,
Tes apparences démolies, sous l’emprise d’un poing désinvolte,
Tandis que ces péchés s’empilent tels de la neige, il n’y a plus d’espoir pour la rédemption,
Leurs grandeurs surpassant les murs de ton château, il est trop tard pour prier Dieu lui-même
永遠の代償、その、『虚無』を受け止められず──
Incapable de saisir ce rien absolu, ce prix éternel—
あゝ、夢を見た罰よ(なぜ、見るか)
この螺旋の迷路は(続いてく)
断じて 吸血(す)い尽さぬ、規則(りせい)を保てなく
「クククッ……それとも、���すぐ、逝きたいと?」
Ah, cette punition dont tu rêvais. (Pourquoi l’ai-je aperçu ?)
Ce labyrinthe circulaire ne (possède aucune fin)
La seule issue, à moins que ne t’assèche, les lois de la logique n’y survivront pas.
“Hmhmhm… Ou alors, préfères-tu mourir d’ores et déjà?”
欲に狂った疾風(シュトゥルム) 、野原(のうり)を凪ぎ、刈り獲られ
霧散した薔薇(ヴィ・ローゼ) 脳を横切った
真紅の残存理念(ゲデヒトニス)は 我が眷属の運命(シックザ-ル)
堕ちた魂(ゼーレ)、もう二度と……
Dans cet ouragan mené par le désir, mon esprit atteint l’accalmie, tout sens de la pensée se tarissant.
Comme une rose volant à l’éclat, tranchant mon esprit même
Ce seul souvenir étant le destin de notre famille
Une âme damnée, qui ne-...
「……──離れては、いけません」
「クククッ……もう、理解して頂けたでしょうか?」
「貴方は私に吸血(す)われ続ける運命(さだめ)なのです」
「……──この予言は、絶対です」
「……だから、目覚めなさい……」
「我が眷族(いちぞく)となって覚醒するのです」
「暗闇(やみ)の中(あと)でしか視えない何かを、貴方と……」
「……──感じたい」
“Je ne te laisserai jamais partir… ”
“Hhm, tu devrais avoir compris désormais, n’est-ce pas ?”
“Il en va de ton destin, que ton sang devienne mien.”
“Cette prédiction est absolue.”
“Alors… Réveille-toi.”
“Éveille-toi et devient une partie de notre famille.”
“Au sein de ses ténèbres, aveuglé par la noirceur, à tes côtés…”
“Je veux pouvoir le ressentir !”
猛り狂った一本角、天高々突き上げられ
乱れ咲く薔薇(ヴィ・ローゼ) 顔に飛び散った
真紅の呪詛(ジュソ)は 我が眷属の運命(シックザール)
堕ちた魂(ゼーレ)、もう二度と……
堕ちた魂(ゼーレ)、もう二度と……
Une solitaire corne pleine de rage, décidée à s’orienter vers les Septièmes Ciels
Comme une rose à l’éclosion chaotique, éparpillée sur ton doux visage
Le carmin profond, la nature de la malédiction née du destin même de notre famille
Une âme damnée, qui ne-...
「……──わかりましたか?
よろしい、それでは永遠(とわ)に、私のものになりなさい」
“L’as-tu désormais compris ?
Très bien, dans ce cas, devient mienne pour l’éternité.”
5 notes
·
View notes
Text
Icy storms coming...
0 notes
Photo
false
Neige et Noirceur | La seigneurie des loups (2010)
12 notes
·
View notes
Text
Hamferð - Men Guðs hond er sterk
Hamferð est un groupe de death-doom féroïen, il est composé de Jón Aldará – chant, Theodor Kapnas – guitars, Eyðun í Geil Hvannastein – guitares, Jenus í Trøðini – basse, Esmar Joensen – claviers, Remi Kofoed Johannesen – batterie. Les trois premiers albums de Hamferð étaient thématiquement liés dans un fascinant arc narratif inversé.
Sa discographie a débuté avec “Vilst er síðsta fet » (Tutl 2010), « Evst » (Tutl 2013), « Támsins likam » ( Metal Blade Records 2017), « Ódn » (Metal Blade Records 2019) apportant une accumulation de richesse musicale, d’expérience live et d'une alchimie interpersonnelle dont l’impact de profondeur se retrouve sur ce quatrième album « Men Guðs hond er sterk » via Metal Blade Records, qui a été enregistré et mixé au Studio Bloch à Tórshavn, Îles Féroé, la vision sonore artisanale du guitariste et producteur Theodor Kapnas.
Le cœur de leur musique est au crépuscule, il boit au fleuve des sources souterraines des lampées de noirceur. Si une seule étincelle avait seulement touché le charme sacré de cette bougie dans le noir, elle eut éclairé tout le précipice des enfers. Puissamment émotif le groupe a propulsé le deuil en se concentrant sur la force émotionnelle traumatisante derrière ce phénomène surnaturel. « Nous voulions faire quelque chose de complètement différent. Le concept narratif derrière ‘’Men Guðs hond er sterk’’ s'inspire d'un événement local déchirant : le désastre baleinier de 1915 au large du village de Sandvik, sur l'île Féroé (domicile du claviériste de Hamferð, Esmar Joensen), au cours duquel 14 hommes sont morts en chassant des baleines vers le rivage dans la baie orageuse. La population du village a été témoin du drame depuis le bord de la mer. » explique Theodor
« Quand vous voyez quelqu'un à Hamferð, vous voyez son apparition », explique Theodor. « La plupart du temps, ce sont des femmes dont les maris sont en mer, qui les ont vus mouillés dans l'encadrement de la porte au milieu de la nuit. Généralement, dans le folklore, c'est un avertissement que quelque chose de grave va se produire, et il existe plusieurs épisodes documentés de cela qui se sont produits à Sandvik en 1915. »
La musique, son rythme, le chant résonne en une nuit d'hiver, avec une neige pour étouffer le monde autour des spectres, et de ses métamorphoses sensibles. Les passages évoluent dans une beauté post-métallique glaciale vers des cadences folk-goth douloureuses, passant par des blastbeats noircis jusqu'à des vues frémissantes de doom. « J'aime énormément l'esthétique de nombreux disques plus anciens », s'enthousiasme Theodor. " Sabbath, AC/DC, Slipknot. Les disques sonnent comme un groupe jouant ensemble, ça groove d'une manière spécifique. Toute cette dynamique donne à la musique un avantage qui manque dans la grande majorité du métal sorti aujourd'hui. C'est très subjectif, et je sais que la plupart des groupes à succès sonnent bien plus raffinés que nous, mais notre vision était de créer un disque qui sonne comme si nous jouions tous les six ensembles. »
le disque est une pièce collective, une création familiale s'investissant émotionnellement «Quand tout le monde joue en même temps, il n'y a pas d'endroit où se cacher. Tout le monde peut apporter sa contribution. » dixit Theodor
La procession progresse et « Musicalement, tout est question de tension ; accords suspendus et harmonies tendues, avec toujours ce sentiment d'incertitude.» affirme Theodor
Le titre atmosphérique de clôture « Men Guðs hond er sterk » contient le témoignage enregistré de l'un des survivants de la catastrophe, tiré d'une interview radiophonique des années 1950 : « Il décrit ce qui a conduit à cet événement et l'effet qu'il a eu sur le village pendant des années. Nous avons obtenu la permission d'utiliser l'interview de sa fille ; elle a quatre-vingt-dix ans et vit toujours au village, alors Esmar a frappé à sa porte et lui a demandé la permission, qu'elle nous a donnée ! Ce qui est cool, c'est qu'il raconte cette horrible tragédie, mais avec ce ton optimiste, car l'un des bateaux a réussi à traverser les vagues. Ainsi, au lieu de se concentrer sur les parties sombres, sa perspective émotionnelle la plus forte était celle du miracle qui les a sauvés. Heureusement, les paroles et les témoignages seront imprimés en féroïen et en anglais, garantissant que cette histoire épique captivera un public plus large.
0 notes
Text
Inatteignable horizon
Perles nacrées voguant sur les horizons salés Dans l’embrun et les ravages Telles des funambules aux yeux bandés Larmes amères coulant sur le repos des braves Des braves écorchés Ecartelés entre le néant et le tout Indicible noirceur De vagues en vagues Inlassable Eternité sublime c’est déjà la famine Hurle Hurle et crie encore Voilà la déferlante Voilà que tout arrive comme un cheval sans tête Abominable et fascinant telles les promesses d’un amour perdu C’est le raz de marée du renversement des possibles Le ciel est noir et la terre en feu Et nos âmes flottent augustes entre deux enfers scarifiés Lentement la lame pénètre la chair ouatée Douce et diaphane comme les ailes d’un ange La douleur est absente et le sang vermillon Il coule et se répand comme une perfide calomnie Ô cruel mensonge transpercé de doute Les yeux fermés Il coule On presse la blessure Blessure grave comme un adagio Tragique telles les hésitations des cœurs massacrés Des cœurs émiettés auxquels il ne reste que le silence et son amertume Le sang coule On presse la blessure Bientôt il s’arrêtera et ne laissera que des souvenirs rances et une cicatrice Seul témoin Dans les chairs Marquées à jamais comme l’épitaphe d’un instant hurlant dans des ruines Enfin derrière les yeux clos apparait l’heure dorée Féline et lascive Odeur de chèvrefeuille Le soleil rougit sur l’horizon et les vagues inlassables charrient les regrets des âmes égarées Noyées en mer Jetées des falaises opalines Empalées sur l’injustice du jour à venir Que reste-t-il ici qu’un impossible amour Et des pulsions réfrénées Auxquelles on coupe les ailes Pourtant ton corps embrasse le mien Embrasse le mien sur un banc du square de la rue du Moulin Vert Ton corps enlace le mien et nos bouches avides explosent et se dévorent Impérieux est le désir Absous de tout péché Désir diaphane et exalté à la fois mais qui exhale déjà les balbutiements d’une stérilité douloureuse L’odeur putride d’un amour volé Un amour suicidé et bordé dans un linceul immaculé Où allons-nous Sans doute nulle part La route s’arrête là où reprend la vie Les rêves vivent dans l’incorruptible nuit ou dans l’obscurité des fantasmes Là où le jour se farde à son bon vouloir Princier et hautain Laisse couler le temps Comme la neige fond Laisse couler le temps vers un autre monde Une autre réalité A l’aube l’horizon est bleuté et Mars brille au-dessus des collines Je ressens ta chair Ton odeur m’assaille Palper la chair Malaxer Malaxer la chair laiteuse jusqu’à ce qu’elle rougisse Malaxer la chair rugissante et prendre le raccourci vers la fusion des corps Trempés de sueur à la faible lueur d’une vieille lampe à la lumière orangée Malaxer… Un instant Reprendre son souffle Trop perçants sont les souvenirs Juste un instant enveloppé dans ton odeur de madone Dans les cols ariégeois trempés de bruine je gravis les pentes Extasié dans ma solitude Epanoui dans ma souffrance La seule qui soit bonne La seule qui soit douce Emerveillé par le silence des hameaux et des arbres Et mes roues qui dévorent le bitume Alors je rentre Je rentre dans ma tanière Un tombeau emplit d’une solitude sans écho et de désirs aux yeux crevés Longtemps j’erre dans la pénombre des approximations du cœur Dans les méandres marécageux des passions réfrénées Le cœur ne pense pas il hurle Et froidement la raison l’étouffe Mais le pur amour est celui que l’on entend crier même dans le silence Entre les murs et les fissures sentimentales son cri résonne Que faire de demain quand aujourd’hui est déjà trop tard Il faudrait être deux et jeter le moribond dans une basse fosse Et alors désormais nus attendre que le Sublime ouvre ses bras Comme un Christ aux yeux percés de Lumière Et du haut des falaises j’attends l’Eternel fusse-t-il toi Mon seul salut J’attends ton regard amoureux pendu à mon cou au son du chant de l’Autre-Rive
0 notes
Text
Les avantages et désavantages d’acheter une propriété l’hiver
Acheter une propriété est un processus qui prend généralement de quelques semaines à quelques mois. On se fait souvent poser la question à savoir quand est le bon moment d‘acheter. Ma réponse simple: le plus tôt possible!
Comme l‘hiver est à nos portes, voici quelques avantages et désavantages d‘acheter lors de la saison des glaces.
Avantages
#1: Pouvoir y être déménagé avant l‘été
Les étés passent vite au Québec et donc si on veut pouvoir profiter du prochain été dans notre nouvelle propriété, que ce soit pour sa terrasse, sa piscine ou son bord de l‘eau, il est idéal d‘acheter l‘hiver. Il faut comprendre que du moment où vous nous rencontrez pour la première fois au moment où vous passez chez le notaire pour signer l‘acte de vente, il passe en moyenne 90 jours. Donc si on veut être dans notre maison pour le 1er juin, il faudrait idéalement avoir entamé votre projet en janvier ou février!
#2: Pouvoir constater les conditions d‘hiver
L‘hiver peut être corsé pour les maisons canadiennes et donc nous permet de pouvoir constater de plusieurs éléments qu’on ne peut pas faire à une autre période. Par exemple, on peut parfois voir la réaction au gel (et même parfois au dégel selon les années), l‘isolation des fenêtres et murs, l‘efficacité du système de chauffage, le fonctionnement du foyer ou même la réaction au verglas.
#3: Plus d‘options
Comme on a établi qu’il faut acheter l‘hiver pour profiter de l‘été dans notre nouvelle propriété, à rôle inversé il faut vendre l‘hiver pour déménager l‘été également. Ça signifie que plus de vendeurs feront l‘inscription de leur propriété sur le marché ce qui vous donnera plus d‘options à choisir! Ainsi, avec une plus grande diversité de propriétés disponibles vous aurez l‘occasion de réaliser votre projet plus rapidement!
Désavantages
#1: Ne pas voir la cour arrière
Lors des mois d‘hiver, les terrains sont recouverts de neige ce qui nous empêche de pouvoir voir les cours avant et arrière sous leur meilleur jour! Il est important de poser la question au vendeur sur le revêtement de la cour et même lui demander s’il a des photos de l‘extérieur. Dans votre imagination vous voyez peut-être la cour recouverte de gazon alors que le vendeur a construit un grand patio de tuiles de béton!
#2: Plus d‘acheteurs
Le début d‘année correspond au moment où une grande partie des acheteurs débutent leur processus d‘achat. Avec les saisons québécoises, si on veut profiter de notre maison à l‘été, il faut avoir compléter notre achat à l‘hiver ou au printemps. Ça veut dire plus de compétition au niveau des acheteurs et donc je vous recommande d‘avoir un dossier sérieux et solide. Ainsi, vous augmenterez votre crédibilité envers le vendeur!
#3: La noirceur
Les journées sont plus courtes l‘hiver et donc nous avons moins de temps pour visiter les propriétés au grand soleil. Si vous souhaitez voir la luminosité de celle-ci, il faudra aller la voir durant la journée car dès la fin d‘après-midi la noirceur prend place. Si ce n’est pas possible, je vous recommande de faire une première visite de soir et d‘y retourner pour une deuxième visite de jour si vous avez eu une bonne impression.
En bref, ce qu’il faut retenir est que l‘hiver est une saison très active en immobilier qui comporte ses avantages et désavantages. Si vous souhaitez démarrer un projet immobilier, il vaut mieux nous contacter rapidement pour qu’on vous aide à vous préparer adéquatement et rapidement pour pouvoir saisir les opportunités qui passent!
______________________________________
Autres articles :
5 astuces pour bien préparer sa maison en vue d’une visite libre
5 astuces pour bien préparer sa maison en vue d’une visite libre
5 sommets coup de coeur de l’Équipe LS pour skier!
À propos de l’Équipe Lacasse Shapcott :
Vivez l’expérience Lacasse Shapcott ! Une équipe dynamique de courtiers immobiliers qui ont à cœur le succès des projets de leurs clients. L’équipe Lacasse Shapcott, dirigée par Valérie Lacasse et Kyle Shapcott, se démarque par son innovation à travers les différentes étapes de mise en marché.
L’Équipe Lacasse Shapcott, c’est plus de 20 ans d’expérience combiné dans le domaine, + de 1 000 transactions effectuées et un volume des ventes de +400 millions de $. Nous sommes aujourd’hui l’Équipe #1 de RE/MAX du Cartier, Ville Mont-Royal.
Suivez nos actualités sur les réseaux sociaux :
YouTube
TikTok
1 note
·
View note
Text
Verseau à deux versants
Le soleil est entré dans le Verseau, signe favorable à toutes les humidités. C'est pourquoi la saison est aux averses, giboulées et autres hallebardes. Sur un paysage désolé, un squelette d’arbre pointe à l’horizon, offrant ses branches dénudées au vent d’hiver. L’homme passe dessous d’un pas hésitant. Il porte un paletot au revers vison façon renard. Coiffé d’un passe-montagne et emmitouflé dans une écharpe en pure laine vierge, il scrute le sous-bois, espérant y trouver les signes avant-coureurs du printemps. Il n’est pas rare, en effet, qu’au détour d’un sentier jonché de feuilles mortes, il découvre une touffe de perce-neiges. Car même sans neige, elles percent parfois sous les dépôts de l’automne.
Tout n’est donc pas perdu. Bientôt refleuriront les primevères, tandis que les forsythias se pareront de leur jaune tendre. Puis ce sera la Saint-Valentin, mardi-gras et les cortèges du carnaval. Comme tous les ans, des chirurgiens réputés, des pharmaciens ayant pignon sur rue tiendront le haut ou le bas du pavé, affublés d’accoutrements improbables. Des hommes importants, des préfets au-dessus de tout soupçon, des magistrats dévoués à la stricte observance de la loi, se déguiseront qui en Guillaume Tell, qui en cardinal Richelieu ou Mazarin, qui en Zorro. D’autres porteront des masques de Donald Duck en carton-pâte, de Donald Trump en latex ou du clown Antoine en vinyle. Des jeunes premiers seront contrefaits en vieillards édentés et des filles pubères en sorcières ou vampires.
Mais ce n’est pas tout. Des chars fleuris traverseront la rue principale en faisant retentir des chants rythmés ou des flonflons de fanfare. Du haut d’un encorbellement, des demoiselles en tenues légères lanceront à tout vent des confettis, des confiseries, parfois même des oranges ou des mandarines. Sur un trône doré siégera le prince carnaval de l’année. Habillé d’une cape rutilante à ourlet argenté et coiffé d’un bonnet rouge et or en forme de corolle, il saluera la foule d’un bras protecteur, comme font les souverains lors des joyeuses entrées.
Il n’y aura pourtant pas de mardi-gras sans carême. Et c’est en prévision de ce dernier, et des privations qu’il imposait jadis et naguère, qu’on assistera à des bombances, des ripailles, des beuveries et autres débauches, auxquelles l’homme se livre en profitant dès maintenant des jouissances dont il devra se priver demain. Car selon le dicton, un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. Dans notre enfance, ce contraste était d’autant plus saisissant que les longues semaines entre mardi-gras et Pâques étaient marquées au coin de la frugalité. Ce n’était pas vraiment le régime du pain sec et de l’eau claire, mais le menu y tendait, réduisant fort la variété des plats, supprimant la viande au bénéfice du poisson et faisant une croix sur les desserts. Car l’homme (de même que la femme !) devait se soucier de son âme immortelle. Ce qui consistait à se souvenir qu’il pouvait mourir à tout moment et que si la mort le trouvait avec une âme pleine de taches, traversée de zébrures sombres comme les tableaux de Pierre Soulages, ou même carrément noire à la suite d’un péché mortel, il était condamné à brûler éternellement sur les chaudrons de l’enfer. C’est afin d’éviter de tels destins cuisants qu’il fallait manger moins, grignoter plutôt que s’empiffrer et préférer l’eau claire à la bière et au vin. Car ce régime hypocalorique permettait d’éclaircir notre âme en gommant noirceurs et éclaboussures. Il fallait aussi profiter de ce temps maigre pour se confesser d’avoir menti, calomnié, volé, parfois même dégonflé ou crevé le pneu du vélo de maître Albert.
Mais en attendant cette période de renoncements, il était permis de faire bonne chère. Rien n’est plus apte à émoustiller l’appétit de l’homme que l’idée qu’il devra bientôt se serrer la ceinture. C’est pourquoi on le voit alors fréquenter restaurants et auberges, commander des repas coûteux et boire des vins millésimés sans regarder à la dépense. Dans les foyers aussi, on ne se limite pas au plat de résistance, mais on multiplie les mets viandeux arrosés de grands crus, sans parler des pâtés, tripes, boudins, jambons et autres cochonnailles. Le tout couronné de beignets saupoudrés de sucre, de crêpes au miel ou de gaufres aux confitures.
Or après le carême-prenant, qui exprime ces trois jours de réjouissances, viendra le « carême privant ». Inexorablement. Et la saison de restrictions épousera fidèlement les constellations. Car non seulement le Verseau déversera sa grosse jarre sur les villes et campagnes, mais son eau claire arrosera aussi les menus frugaux de l’homme repentant. De même, les Poissons surgiront à point nommé sous forme de morue, de dorade ou de hareng, en remplacement des repas carnés. Et il n’y aura plus qu’à persévérer dans l’abstinence, d’abord jusqu’au dimanche Laetare, puis jusqu’à Pâques, où les cloches rentrées de Rome sonneront la fin de l’épreuve.
0 notes
Text
Lâche, cette larme, elle est à Moi.
Notre héritage est là, aussi sûr que Jésus a porté les bandelettes mortuaires et cessé de vivre. Aussi sûr que son corps a cessé de fonctionner, froid comme la pierre. Aussi sûr que son souffle a cessé de sortir et de revenir dans ses poumons. Aussi sûr que cela, nous sommes justifiés. Pas à cause de ce que nous faisons, mais à cause de ce garçon tenté par le diable et dignement, ardemment, décidément accroché au cœur de son Père —jusqu’à la froideur d’une pierre aussi froide que son corps, dans la noirceur d’une tombe où l’air ne rentre plus. Jésus est mort —pourquoi? sinon pour nous rendre capable de répondre au diable que ce n’est pas à propos de nous, mais de cette obéissance qu’il a montrée Lui. C’était pour nous la léguer en héritage qu’il l’a pratiquée et accomplie. Dans la peau et les muscles et la chair et le cerveau et la pression artérielle d’un humain de sang et d’os. C’était pour nous. Pour tout ce que nous n’arrivons pas à donner à Dieu. Sa perfection et son sans-faute, pour nous sauver de la nôtre, de situation. Du nôtre, de manque. Du gouffre abyssal de tout ce que nous devions donner à Dieu et que nous n’arrivions pas à donner, alors que nous Lui devions, et que cette dette demeurait constamment contre nous, comme un obstacle insurmontable entre Lui et nous. "Je pourrai être satisfait envers toi, quand tu M'auras rendu tout ce que tu Me dois. Quand tu auras réparé tout ce que tu m'as gâché. Et que tu auras d'abord expié tout ce que tu as commis de déplacé par rapport aux autres et Moi." Comment arriver à avoir une relation avec un Dieu qui n’aurait que des reproches, puisque nous sommes tout sauf comme Lui ? Quelle tragédie des attentes, des demandes, des listes incessantes et longues comme l’infini, de choses que je n’arrive pas à faire, alors que je voudrais être simplement là, être simplement en paix et en simplicité avec Lui.
Oh mais c'est Lui, qui voulait cela encore plus que nous.
Nous délivrer du poids constant de ce que nous ne sommes pas capables de produire et de ce que nous ne méritons pas de recevoir et de ce que nous craignons tout le temps de Sa part.
C’est pour cela, pour tout cela, que Jésus a tenu toute la peine de ton péché sur son cou à Lui. Comme un joug d'anxiété. Comme un couperet de guillotine. Comme une sentence et une punition qui est tombée.
Pour te libérer de tes dettes, et te transférer tout de Lui.
Ce péché dans lequel tu te débats a déjà été payé, et quelqu’un a déjà été jugé pour ça. Frappé pour ça. Et ce n’est pas toi. C’est Lui. Précisément pour que tu puisses savoir qu'ici et maintenant, Dieu est avec toi. Il est pour toi. Il s'est déjà vengé de ce péché sur Jésus quand Jésus l'a connu et porté dans sa chair. Et Jésus l'a vaincu. Donne-Lui. Lui seul peut le vaincre encore et encore. Ce péché est à Lui. Il l'a acheté avec sa vie pour que tu ne sois plus celui qui en sois responsable. "Le Fils de Dieu n'est pas venu pour condamner le monde à cause de son péché, mais pour que le monde soit sauvé par Lui." C'est pareil pour toi ici et maintenant. Chaque jour de ta vie. Jésus ne te condamne pas, mais il veut que tu le regardes et que tu le laisse te dire que tu n'es pas ce que tu vois. Tu es ce qu'il est, Lui. Laisse la vérité atteindre la moelle de tes os, et le péché qui te lie se dissoudra comme neige au soleil. Tu n'as pas à te battre : tu n'es pas ça. Tu es la justice de Dieu en Christ. Vois ce péché sur le Fils à la Croix. Il a pris cet obstacle entre toi et lui, et en a pris la responsabilité. Il t'aime à ce point-là. Il a ôté ce qui t’éloigne de lui. Tu n'as pas à craindre le rejet de Dieu —il a compassion de toi. Il est avec toi. Il veut t'aider à vaincre ça. Il n’y a plus de motif pour que tu attendes une guillotine sur ta tête parce qu’il n’insultera jamais la mort de son Fils. Elle a été efficace. Il n’y a plus besoin de guillotine. Ton péché est parti. Il n’y a plus ton péché devant Lui. Il est englouti dans la mort et le corps de Jésus brisé sur la Croix. Et Jésus est ressuscité : Parce que tu as été justifié.
Alors lâche cette responsabilité, lâche cette larme, lâche ce péché. Accepte ce scandale que la chair pense immonde et impossible à réaliser, le plus dur acte de foi jamais demandé à l’humanité : accepter de rejeter sur Jésus la faute de ce qui est à toi et que tu sais très bien avoir mérité. Tu dois accepter de tout rejeter sur Jésus. De t’aligner avec sa volonté à Lui, qui est de te libérer de ces choses par le moyen de les rejeter sur lui. C'est la seule foi qui compte et la seule qui sauve, celle qui fait confiance à la foi que Jésus a gardée, et pas à la tienne —à la perfection de Dieu, pas à la tienne —Dieu venu sur cette terre pour être parfait à ta place en tant qu'humain, et te l'offrir en héritage de paix avec Lui. C’est le seul échange que propose la Croix. Il n’y a pas de salut glamour et satiné, qui soit facile à notre chair ou glorieux pour notre mérite. Il n’y a qu’un scandale et une pierre sur laquelle on se brise ou on est redressé. Il n’y a qu’un statut immérité, royal sans avoir rien que Lui, et une bénédiction d’amour, reçue sans rien avoir produit.
Il n’y a qu’un pécheur au milieu de son péché, de sa distance, de son hostilité, de son orgueil, de son iniquité, qui s’entend dire qu'il est aimé infiniment, que le pardon de ses péchés a été complètement accompli, et que Jésus est le seul qui compte.
C'est parfois plus facile de se condamner soi-même que d'adorer Jésus. Mais c'est l'inverse de ce que Dieu veut pour nous.
Dieu regarde depuis l’autre côté de la mort de Jésus. Depuis l’autre côté de la Croix.
Il l'a ressuscité. L’œuvre a été approuvée à la perfection.
Jésus a été prouvé saint, et notre péché trainant la mort au bout d'une chaîne a été prouvé envolé. Jeté au fond de l'abîme comme un boulet au fond de l'océan.
Dieu ne nous bénit pas parce que nous le méritons. Il nous bénit parce que Jésus le mérite.
Celui qui obéit parfaitement à la loi obtient toutes les bénédictions de Dieu. Jésus est la loi vivante. Il la pratique à la perfection pour toute l'éternité. Sur Lui les bénédictions sont pour toujours fixées. Et il l'a fait dans un corps d'homme, pour nous. Pas pour lui. Pour que cela nous soit imputé à nous, comme justice infinie et imméritée. Pour que nous soyons participants de toutes les bénédictions qui ne sont qu'à Jésus. Elles s'accrochent à ses boucles comme la rosée. "Oh, le parfum de mon fils est comme celui d'un champ que l'Éternel a béni ! Que Dieu te donne la rosée du ciel et la graisse de la terre, du blé et du vin en abondance ! Que des peuples te soient soumis, et que des nations se prosternent devant toi ! Sois le maître de tes frères, et que les fils de ta mère se prosternent devant toi ! Maudit soit quiconque te maudira, et béni soit quiconque te bénira." —Genèse 27:29
Ton péché passé, présent, et futur, appartient maintenant à Jésus, et Dieu considère que c'est Lui, l'auteur et le responsable auquel il faut demander des comptes.
Tu es racheté. Tu es au Bien-Aimé. Tu es irrémédiablement béni. Tu es prisonnier de sa justice. Tu es Lui, aux yeux de Dieu. De même que c'était toi, aux yeux de Dieu, cloué sur cette Croix.
Tu as été transféré dans le Royaume de sainteté. Et même le diable sait que tu n'es plus fait d'un matériau qu'il puisse incriminer. Il continuera de t'accuser en pointant du doigt ce qui est mort. Mais ne le laisse pas parler. Tu es né de nouveau de l'Esprit de Jésus. De la Parole de Dieu. Tu es de cet Esprit. Il s'est uni à toi. Le Dieu de l'univers t'a aimé le premier.
0 notes
Text
Femme qui renaît, ovaires enflammées
Femme qui rêve, Overdose écorchée
Je suis Rose comme la pureté de la chatte dans le blanc de la neige
Je suis l'osmose violée, écarlate dans le néant qui s'abrège
Mes cicatrices ont la Couleur d'un vin suicidé dans les flammes
Mes sacrifices scarifiées dans l'odeur d'un matin où il pleut ses larmes
Viol,quelques lettres ,de nombreuses souffrances
Viol ,se défenestre dans les affreuses transes
Aujourd'hui l'hiver crie sous mes veines et l'été me brûle
Aujourd'hui la terre crame dans ma haine et le temps s'encule
Aujourd'hui tout est à fleur de sexe et de peau
C'est comme un cœur et son vortex de maux
Aujourd'hui je baise le système à coup de sang menstruel
Aujourd'hui j'allege ma peine à coup d'encens textuel
Aujourd'hui le ciel est égorgé par le bitume
Aujourd'hui le soleil est eventré par ma plume
Les Fleurs dansent ,demain
Le Cœur est transe, demain
Aujourd'hui tout est bain mortuaire
Et demain? Dis moi demain ?
Clandestin enfin ressuscité sur terre et dans l'éther
Un matin
Nébuleuse
Rose comme la noirceur du Mauve
Rose comme la pudeur des alcôve
Et l' Overdose de ta névrose d'amour
Roses Couleur prose qui osent les détours
Ne prennent pas les même chemins
Pour planer dans les poèmes et les matins
Je suis Rose et Brute comme la fleur qui saigne
J'ose et je percute la candeur qui s'en baigne
Féminisme Rose ,comme la féminité qui décompose
Le mal domino à coup de cette Éternité qui l'arrose
Féminisme Rose ,le crépuscule Fushia
Plus puissant que le ciel et l'au delà
Rose comme ce que tu refuse
Rose comme ce qui me perfuse
Un vagin sanglant pousse dans une fleur blanche
Un matin d'enfant tousse son cœur et s'épanche
Le cri de la Liberté dans le Rose de la vacuité devenu Amour et Chaleur
Dans les poignards de ta lueur
Qui se transforment enfin en splendeur
Je renaît alors dans cette Éternité qui crie mon coeur
Nébuleuse
0 notes
Photo
Neige et Noirceur | Philosophie (2009)
27 notes
·
View notes
Audio
⚜ ⚜ ⚜
#Neige et Noirceur#Métal Noir Québécois#black metal#ambiant black metal#ancien folklore québécois#bandcamp
10 notes
·
View notes
Video
youtube
4 notes
·
View notes
Text
Neige et Noirceur - Hymnes Oubliés
1 note
·
View note