#Mais avant de continuer son chemin il lui demande :
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Une vieille dame marche sur le trottoir traînant deux sacs poubelle. Tout à coup, un des sacs se déchire et laisse sortir des billets de 5 euros… Remarquant cela, un policier l’arrête et lui dit : – Madame, il y a des billets de 5 euros qui sortent de votre sac. – Oh vraiment ? Je dois faire demi-tour et voir si je peux retrouver les autres que j’ai perdus. Merci de me l’avoir signalé, dit la vieille dame. – Un instant, madame pas si vite. D’où vient cet argent ? – Ma cour arrière est près d’un stade de football et durant les parties, quelques fans viennent pisser à travers la clôture de mon jardin de fleurs. Alors ce que je fais, je me tiens près de la clôture avec une paire de sécateurs et à chaque fois qu’un gars sort son pénis pour pisser, je lui dis que «c’est 5 euros ou je la coupe».” Le policier ajoute en riant : – C’est bien normal ! Mais avant de continuer son chemin il lui demande : – Et dans l’autre sac qu’est ce qu’il y a ? – Vous savez, tout le monde ne paie pas !
#un des sacs se déchire et laisse sortir des billets de 5 euros…#Remarquant cela#un policier l’arrête et lui dit :#– Madame#il y a des billets de 5 euros qui sortent de votre sac.#dit la vieille dame.#– Un instant#madame pas si vite. D’où vient cet argent ?#je lui dis que «c’est 5 euros ou je la coupe».”#Le policier ajoute en riant :#– C’est bien normal !#Mais avant de continuer son chemin il lui demande :#– Et dans l’autre sac qu’est ce qu’il y a ?#– Vous savez#tout le monde ne paie pas !
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SolarTale Arc 1 - Chapitre 7 : L'entrée dans la garde royale
Nos protagonistes ont pu enfin avoir un temps de repos, Papyrus et Chara s’entraînent toujours pour renforcer la magie de Chara qui a déjà bien évoluée, Sans est retourné dans son laboratoire pour travailler et Gaster est porté disparu.
Chara a réussi à maîtriser sa magie suffisamment pour entrer dans la garde royale mais avant cela, elle doit faire ses preuves avec la capitaine. Elle part donc à Waterfall pour la rencontrer, elle a pu voir de nombreuses choses sur le chemin dont un village caché, celui des Temmie, des petits chats excentriques qui tiennent ce village.
Chara est maintenant arrivé dans la zone des champs de fleur écho, ces fleurs ont la particularité de répéter ce qu’elles entendent, Chara admire ses fleurs bleu lumineuse magnifique jusqu’à ce qu’un bruit surgisse derrière elle, elle se retourne à la hâte pour remarquer que Flowey est derrière elle.
Flowey : Howdy Chara ! Ça fait un bail, tu vas bien ?
Chara qui n’avait pas vu son ami depuis l’incident aux ruines ne sait pas quoi répondre mais prît tout de même la parole, heureuse de le revoir.
Chara : Flowey ?! Je te retrouve enfin, où étais tu pendant tout ce temps ?!
Flowey avait l’air surpris qu’on s'inquiète pour lui, après tout, il n'a jamais eu d'ami étant donné qu'il vit isolé. Il répond à Chara l'air gêné.
Flowey : Heu et bien.. Je devais faire quelque chose d’urgent..
Chara fît un sourire amical à Flowey, répondant par la suite, ne lui en voulant absolument pas.
Chara : Je vois j’espère que ça s’est bien passé ! Je vais rencontrer Undyne, la capitaine de la garde royale pour que je sois prise.
Flowey : Ho alors je te souhaite bonne chance.
Chara fît un signe de la main en guise d’au revoir pour se diriger plus loin dans Waterfall tandis que Flowey semble préoccupé et disparaît dans le sol. Chara continue son chemin jusqu’à apercevoir une femme en armure, elle reconnait cette personne par des photo que Papyrus lui avait montré, c’est Undyne, la capitaine de la garde royale.
Chara s’approche d’elle timidement à cause de l'armure massif que la femme porte et du stress de l'examen.
Chara : Hum.. Bonjour, je voudrais passer le test pour entrer dans la garde royale.
Undyne se retourne pour voir la jeune humaine et lâche un léger rire en sachant qu’une petite fille voulait rejoindre son armée.
Undyne : Tu veux entrer dans la garde royale ? Très bien alors affronte moi et je verrai si tu en as le niveau !
Chara se met en garde pour affronter la guerrière poisson qui fît apparaître une lance bleu et lumineuse dans sa main et la pointe en direction de Chara, l'intimidant.
Undyne : Porte moi un coup et tu es prise.
Chara fait apparaître un couteau rougeâtre dans sa main, déterminée à réussir ce test pour entrer dans la garde royale.
De nombreux couteaux rouges apparaissent à côté d’elle et fonce sur Undyne pour la trancher mais celle-ci les pare tous avec la lance qu’elle tient dans sa main et fonce vers Chara en lui donnant un coup de poing dans le ventre.
Chara se prend le coup violemment et se reprend rapidement pour s’éloigner d’elle, elle se tient le ventre qui lui fait souffrir se demandant comment porter un coup à un monstre pareil. Bien-sûr Undyne n’utilise pas toute sa force pour laisser une chance à Chara.
Chara : Comment faire pour lui mettre ne serait-ce un coup ?
Des couteaux rouges continuent d'apparaître et foncent vers Undyne qui les intercepte tous facilement à nouveau avec la lance qui est dans sa main en la faisant tournoyer.
Cette même lance sera lancée d’une vitesse phénoménale vers Chara mais avant ça un bouclier rougeâtre apparaît sur le bras de Chara et celle-ci donne un coup à la lance qui se dévie et finit sa course bloquée sur la paroi de la grotte.
Chara donne directement une forte impression à Undyne après ce mouvement bien exécuté. De nombreuses lances apparaissent à côté d’Undyne et fonce vers Chara, la coupant de part en part mais ses blessures se régénèrent peu à peu grâce à sa détermination inébranlable.
Undyne : Bah alors, c'est tout ce que tu sais faire ? C'est pas en encaissant mes attaques que tu vas gagner !
Undyne fonce de nouveau vers Chara mais avant de la toucher en face, elle la feinte et se retrouve derrière elle pour lui placer un puissant coup dans les côtes, l'humaine n'était absolument pas en position de parer.
Au contraire, elle concentrait sa magie dans la paume de sa main pour viser avec vers le ciel puis elle se prend le coup de Undyne et la magie concentrée dans sa main se propulse dans les airs au même moment, tandis qu’elle est propulsée vers le côté par la force du coup.
Le rayon qui était tiré dans les airs par Chara se dévie et retombe sur Undyne qui se le prend de plein fouet, l'attaque ne lui avait fait pas beaucoup de dégâts mais c’est tout de même la fin du combat car l’objectif était de lui porter un coup.
Chara se relève et se régénère grâce à sa détermination, elle avait réussi le test d’admission dans la garde royale. Undyne ricane alors, voyant le potentiel de la jeune fille.
Undyne : Bien joué ! Tu as réussi le test comme je l’espérais, au fait quelle est ton nom ?
Chara se tient la tête, encore sonnée vu la puissance du coup qu’elle venait de se prendre dans les côtes.
Chara : Je.. Je m’appelle Chara !
Undyne : Très bien Chara alors tu es maintenant membre de la garde royale, repose toi bien et dirige toi à New Home, c’est là-bas qu’est le poste principal de la garde royale.
Chara : Merci ! C'est d’accord, j’y vais alors, à très bientôt Undyne !
Chara part en direction de Hotland en passant par le pont reliant Waterfall et Hotland.
#solartale#univers alternatif#undertale au#solar!chara#solartale story#solartale arc 1#undertale multiverse#solar!undyne#sketch art#my draws#drawing
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" Lovers From The Past " - NOUVELLE VERSION.
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Luis Serra
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Après des années passées loin de mon village natal, j'y revins pour prendre des nouvelles de mes proches. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque, au lieu de retrouver un lieu paisible et accueillant, je fis face à une armée de monstres prête à me dévorer toute crue.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : violence (virus, torture, arme à feu, extraction d'un corps étranger), angst mais avec happy ending, je pense n'avoir rien oublié ? dans le cas contraire vous pouvez me le signaler !!
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟏𝟐,𝟐𝟒𝟓.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
« Oh⸺ Oh, mon Dieu... »
Ils tambourinaient sur la porte. J'entendais le bois craqueler et gémir, il n'allait pas tarder à céder. Toute la maison en elle-même ne tenait plus debout. C'était à se demander comment elle était restée en un seul morceau depuis tout ce temps. Je ne voyais plus aucune issue. La maison était minuscule, outre deux/trois meubles, une table et des chaises, elle était vide. À l'extérieur, j'étais à apte à les ouïr. Il me suffit de tendre l'oreille et d'entendre leurs bruits de pas faire le tour de la propriété. J'étais encerclée. Du moins, je n'allais pas tarder à l'être, si je ne me dépêchais pas.
Saisissant mon flanc heurté et raffermissant ma prise sur ma hache, je fis le tour de la demeure ⸺c'est-à-dire que je fis le tour sur moi-même⸺. Ce fut à ce moment là que je la vis. Brisée, des bout de bois laissés à choir à ses pieds, la fenêtre était ouverte à l'instar des portes d'un paradis proche. Des rayons solaires s'y infiltraient, ils me montraient la voie.
Je m'en approchai et vérifiai les alentours.
À ma grande surprise, je ne vis personne, des grognements persistaient à m'angoisser mais, pour l'instant, ils n'étaient pas là. Ils restaient plutôt au centre du village, occupés à faire cuire des êtres humains sur le bûcher et à nourrir la volaille. Ils m'avaient sûrement oubliée. Peut-être ? Du plus profond de mon cœur, je l'espérais.
M'appuyant sur le rebord de la fenêtre, je sortis de la maison, je sautai et atterris au sol, forçant mon dos à se coller contre la bâtisse et ma tête à vérifier les alentours.
C'était madame Gonzales qui nourrissait les poulets, elle tenait un vieux seau abîmé dans ses mains. Son mari n'était pas très loin, il tournait en rond auprès du bûcher. Ma poitrine se fit lourde à cette constatation, ça me tuait de les voir ainsi. Qu'est-ce qui avait bien pu leur arriver ?
Je n'étais pas en position de m'attarder sur la question, mon flanc me faisait bien trop mal. C'était de même pour ma vue. Elle se faisait floue depuis bien trop longtemps pour que je continue de l'ignorer. La cause de cela m'était inconnue. Ça ne faisait que quelques jours que j'étais ici, qu'une poignée d'heures que j'étais plongée dans ce cauchemar. Tout m'échappait. Je ne pouvais faire confiance à personne excepté le sentiment de terreur qui broyait mes tripes.
Je priais pour que la ferme soit indemne, ainsi que ses habitants. Après tout, elle était ma destination finale. Ma maison.
Durcissant ma prise sur le manche de ma hache, je me faufilai discrètement sur le chemin menant à la ferme. Il n'était pas très loin, juste devant. Mon arme était dans un bien sale état. Le tranchant de la hache était à deux doigts de se détacher. Il tremblait pendant que je marchais. Cela me provoquait un profond sentiment d'angoisse. Et si elle se brisait ? Si je me retrouvais face à eux sans de quoi me protéger ?
Monsieur Benavente avait un fusil à pompe dans sa maison, j'aurais pu m'en saisir. Sa maison était juste à côté de celle où je m'étais enfermée, le problème était que la porte d'entrée se trouvait devant le centre du village, m'y rendre m'aurait condamnée.
Le petit chemin menant à la ferme était parsemé de maisons sur ses côtés. Elles aussi ne tenaient plus debout, pour dire; elles n'avaient même plus de porte, ni de fenêtres. Elles étaient totalement vidées. C'était comme si du jour au lendemain tout avait disparu. Un cataclysme avait émergé, il avait tout emporté avec lui, laissant sur ses pas mon village et les villageois dans cet état déplorable. J'avançais avec incertitude. Je pressai le tronc de ma hache entre mes seins, reposai mon menton au dessus de la partie métallique rouillée. Cette parcelle du village était plus calme, je n'entendais plus personne grogner, ni ces bruits de pas menaçants grouiller tout autour de moi. Ça me rassurait. Si cet endroit était laissé en paix, ça signifiait que la ferme pouvait être effectivement saine et sauve. Ma famille s'y cachait certainement. Elle attendait les secours, c'était évident.
Une fois devant les deux grandes portes, j'abandonnai ma hache sur un vieux chariot brisé et pressai mes paumes sur celles-ci. Elles n'avaient jamais été faciles à ouvrir ⸺de manière à empêcher le bétail de s'échapper⸺, habituellement, mon père les laissait grandes ouvertes. Les cochons et vaches étaient gérés par notre chien, nous n'avions jamais rien perdu à agir ainsi. Cette fois-ci, en revanche, elles étaient closes.
Je poussai les portes de toutes mes forces. Mes pieds s'enfoncèrent sur le chemin de terre, mon corps glissa en arrière toutefois cela ne me dissuada pas. Je persistai jusqu'à entendre le bois se déchirer, crépiter et les portes finalement s'ouvrir. Je trébuchai en avant.
« Oh ! OH⸺ »
Miraculeusement, mes mains parvinrent à m'aider, je les avais balancé dans tous les sens de manière à retrouver ma balance, ce qui fonctionna. Ma hache rattrapée et les portes refermées, je m'assurai qu'elles soient presque impossible à ouvrir. Je ne voulais pas risquer d'être prise par derrière par les autres villageois. Cela me permit d'aller de l'avant. Je rejoignis l'entrée de la ferme, observant la grange, la petite bâtisse à côté, l'endroit où les animaux étaient gardés et ma maison.
Ma mâchoire se décrocha. Mon cœur se serra.
L'endroit était à peine reconnaissable. J'étais forcée de me pincer le nez tant l'odeur de pourriture me gênait, c'était un mélange entre viande avariée et terre trempée. L'atmosphère aussi, était extrêmement pesante. Une soudaine envie de vomir me secouait. Ça n'était pas ma maison. Ça n'était pas ma ferme. Certainement pas l'endroit où j'avais été élevée... J'en étais persuadée.
Je reconnaissais les moindres recoins, la maison où j'avais dormi, couru, mangé, pleuré, crié et grandi. La grange où j'avais joué et parlé durant des heures avec les vaches, leur contant mes nombreuses péripéties dans le village après avoir embêté mes voisins ou leur avoir apporté du lait bien frais. De même pour la cour. C'était bien elle. Aussi grande et saccagée qu'avant. Tout était identique. Pour autant, je ne la reconnaissais pas. C'était perturbant. Je ne me sentais pas seulement dépaysée. La situation était trop monstrueuse pour que ça ne soit que ça. Une atmosphère bestiale pesait dans l'air. Elle était... Inhumaine. Cela ne m'empêchait tout de même pas d'espérer. Je continuais de croire que ma famille allait bien, je ne pouvais pas faire autrement.
Peut-être que les animaux avaient été touchés, mais, alors, si ma famille s'en était sortie à temps ? Peut-être qu'elle attendait bien sagement dans la maison. Ils devaient être morts de peur...
Cette pensée me réconfortait, elle me donnait le courage de faire un pas, puis un second, et ainsi de suite jusqu'à arriver devant la porte d'entrée. Tout était calme. Outre les animaux qui braillaient non loin de là, je n'entendais rien, c'était à croire que la ferme avait été abandonnée.
La porte d'entrée céda sous moi, elle s'ouvrit. Le bois craquait, le sol gémissait sous mes pas, j'observais l'intérieur de ma maison d'enfance. C'était à l'instar de marcher sur des oeufs, tout faisait du bruit, tout donnait l'impression d'être sur le point de céder et de m'emporter dans le lot. Une silhouette se tenait proche d'ici, assise à table. Je la reconnus.
C'était ma mère.
« Maman ? »
Dans un saut de surprise, je laissai tomber ma arma tranchante au pas de la porte, elle s'effondra à mes pieds dans un bruit sourd, puis je me précipitai jusqu'à elle. Immédiatement, je posai ma main sur son épaule.
« Maman, tout va bien ? Qu'est-ce qui se passe ? Les gens ici sont devenus- »
Sa tête bascula en arrière.
Elle était morte.
Sa langue pendait entre ses lèvres, elle était toute gonflée et blanche. Sans parler de ses yeux globuleux grand ouverts et recouverts d'une étrange substance. Cette vue suffit à me faire pousser un hurlement aiguë. Mon corps entier sursauta.
Elle était morte.
« Ah ! Ah ! Ah ! Oh, mon Dieu ! Aah ! »
Je me reculai.
« Maman, non, maman ! Pitié ! » balbutiai-je.
Ça me dépassait. Qu'est-ce qu'elle faisait ici ? Pourquoi ? Depuis quand était-elle morte ? On avait tué ma mère ! J'étais incapable de retenir mes larmes. Je sanglotais violemment, surprise par de nombreux hoquets. Mes mains tremblaient. Ça m'était impossible de me concentrer sur quoi que ce soit.
Tout me faisait mal.
Je respirais avec angoisse. Mes poumons brûlaient, à chaque inspiration que je prenais, je me sentais fondre de l'intérieur. Où étais-je ? Au sol. Je venais de tomber. Étaient-ce mes jambes qui avaient lâché ou mon esprit ? Désorientée, mes pensées m'échappaient.
Je me saisis de mon visage en coupe. Mes mains tremblaient, elles ne s'arrêtaient pas. Mon coeur me faisait sentir que je tombais d'un immeuble de plusieurs milliers de mètres.
Puis, une voix :
« Preciosa. »
Mon visage s'était redressé.
« Papa ? »
Une fourche dans les mains, mon père avançait jusqu'à moi ⸺deux entrées composaient la maison, une contenant deux portes, menant à la ferme, et l'autre composée d'une seule porte, celle que j'avais empruntée⸺. Je ne le voyais pas clairement. Le fait que je sois étourdie n'aidait pas. Ma tête me faisait mal. Mon flanc me faisait mal. Mon cœur me faisait mal. Je me sentais palpiter de l'intérieur.
« Papa, c-c'est toi ? »
Sa carrure m'était familière.
« Mam-man. » sanglotai-je. « Qu-Qu'est-ce qui s'est passé ? Où sont p-passés tous les aut-tres ? »
Arrivé devant moi, il s'arrêta.
« Je.. je comprends pas. »
Il levait sa fourche dans les airs.
« Papa..? »
Et l'abaissa droit sur moi.
« Papa ! »
J'étais incapable de bouger. J'avais si mal, l'impression que mes forces m'avaient abandonnée se confirma lorsqu'en essayant de rouler sur le côté, je me retrouvais toujours figée sur place. Dans un dernier geste purement instinctif je jetai mes bras devant mon visage. Mes yeux se fermèrent et je crispai mes mains dans une pose animale, mes doigts écartés et mes ongles prêts à attaquer.
C'était là.
C'était maintenant.
C'était la fin.
J'étais morte.
« Je le savais ! »
Un coup de feu retentit tout à coup. Mes épaules en sursautèrent.
« Je reconnaîtrai ce cri entre mille ! C'est bien toi ! »
À mes pieds, je sentis le corps de mon père s'effondrer. Mon cœur se serra. Histoire d'en être sûre, j'avais ouvert un œil, c'était bien lui. Mon propre père, mort, perforé d'une balle entre les deux yeux. Il était allongé sur le ventre, sa joue collée contre mon pied droit. Il ne bougeait plus.
Sa fourche lui avait échappé et elle l'avait pénétré droit dans l'estomac. Ses dents ressortaient de l'autre côté. La vue que j'avais me donnait les larmes aux yeux. Mes pleurs auraient dû m'empêcher davantage de le reconnaître, mais c'était mon père. Je l'aurais reconnu même sans mes propres yeux. Je savais faire la différence entre l'homme qui m'avait aimée, soutenue, éduquée, fait tant de rire, et un parfait inconnu. Même avec les années écoulées. Il avait une odeur différente. Lui aussi sentait le pourris, tout comme maman. C'était à croire qu'ils étaient faits de terre. Ils étaient deux coquilles vides, mes parents étaient morts.
J'étais à présent seule au monde.
« Eh, eh ! Tu m'entends ? »
Mes parents..
Une paire de mains me saisirent par les épaules.
« Il faut qu'on s'en aille d'ici, on manque de temps ! »
« Pa-Papa..! »
Sa tête heurta le sol.
J'avais reculé mon pied avec pour objectif de m'approcher de lui, peut-être que j'avais mal vu ? Mais non. Je revins brusquement à la réalité. Ce fut en cet instant que j'entendis quelqu'un dire mon prénom. Je sentais aussi les mains posées sur mon corps. Chaudes et fermes. Et cette odeur.. Cette odeur masquait celle ignoble qui planait sur la ferme. Elle me rappelait..
« Luis ? »
Seigneur.
Je m'étais tournée afin de m'assurer que c'était bel et bien lui, j'étais persuadée que mon esprit me jouait des tours. Mais c'était lui, Luis. Il était à mes côtés, un pistolet près de lui dont le canon fumant me certifiait qu'il était celui qui venait de tirer sur mon père. Il m'avait sauvée. Je n'étais pas en mesure de comprendre comment il avait atterri ici, ni de pourquoi il avait eu un timing aussi parfait. J'étais dans les vapes. J'étais... Je ne sentais même plus mon corps. Mon esprit voguait au dessus de mon corps. Effectivement, je me trouvais hors de moi-même.
« Merde. »
Je vis Luis poser deux doigts sur ma jugulaire. Il fronça les sourcils.
« Dis-moi, eh. Eh, eh. Regarde moi. »
Ses doigts se saisirent de mon menton, il me fit ainsi cligner des yeux et le questionner du regard.
« On t'a piquée avec quoi que ce soit depuis ton arrivée ? »
« Je.. Non ? Je- Je ne pense pas ? »
Il poussa un soupir.
« Tant mieux. » sourit-il. « Ça doit juste être la fatigue. Viens, je t'emmène en sécurité, accroche toi à moi. »
Luis passa son bras autour de ma taille, ainsi, je pris appui sur lui et me levai.
« L-Luis ? »
Sa main libre se chargeait de sécher mes larmes.
« Tu as dû en baver, hein ? Désolé que tu aies vu ça, je voulais vraiment pas lui tirer dessus. »
« Tu as tué mon père. »
Il s'arrêta.
« Je... »
Luis posa une main affectueuse sur le côté de ma tête, sa paume sur mon oreille et mes cheveux. Ça avait été un peu soudain. Ses yeux me dévisageaient. Il m'analysa l'espace d'un coup d'œil, j'en vus ébranlée.
« Ça n'était plus ton père, tu le sais, ça ? »
« Non. »
Je reniflai.
« Je-Je, je comprends rien. » avouai-je. « Et ton grand-père alors ? Il va b-bien ? »
Luis détourna le regard.
Il rangeait son arme dans son dos et la masquait par sa veste de cuir. Je déglutis. Il faisait chaud. C'était insoutenable. En même temps, je frissonnais. C'était confus. D'ailleurs, je ne savais même pas si il faisait jour où nuit. Le soleil se levait-il ou se couchait-il ?
« Il faut qu'on y aille. Je sais pas combien de temps il leur faudra pour nous rattraper, il vaut mieux partir maintenant. »
Luis jeta un coup d'œil à mes jambes.
« Tu peux marcher ? »
« Je crois. »
Il me sourit.
« Alors c'est parti. »
Il nous dirigea tranquillement en direction des deux portes menant à la cour de la ferme. Ce fut monstrueux. Insoutenable. Luis m'avait forcée à contourner les cadavres de mes parents, il m'avait obligée à conserver mon regard devant moi, à ne pas leur dire au revoir. J'en eus le cœur brisé. Il tenait fermement ma hanche, il appuyait sur mon flanc, ce qui me faisait un mal de chien. Je marchais avec les dents serrées.
« Où est-ce qu'on va, Luis ? »
Il nous emmenait dans la ferme, je ne comprenais pas pourquoi. Qu'est-ce que nous pouvions bien faire avec les animaux ?
« Tu te souviens, quand on était gamins ? » il déclara. « Mon grand-père m'emmenait dans la forêt pour chasser, je connais ces bois comme ma poche, ses moindres recoins, jusqu'aux pierres et troncs d'arbres. »
J'acquiesçai. Mes pieds s'enfonçaient dans la boue, nous nous rapprochions de la petite cabane qui faisait face à la grange réservée des vaches. Ici, les barrières de bois tenaient à peine debout. Je commençais à comprendre.
« Et ceux du village, alors ? Qu'est-ce qui leur est arrivé ? » je m'interrogeai.
« Un virus, Las Plagas. »
« Las Plagas ? »
« Une saleté qui a contaminé tout le monde, y compris tes parents. Tous ceux de nos amis, pareil pour eux. Personne n'y a échappé. »
Luis s'arrêta de marcher. Il me zieuta.
« Sauf toi et moi. »
Me gorge se serra.
« Nous sommes les seuls survivants ? »
Je le voyais se retourner pour bouger deux planches de bois, ainsi, il créa un passage passant de la ferme à la forêt.
« Ouais. Il ne reste que nous. »
J'avançai, suivie par lui. Luis referma le passage sur nos pas. C'était surprenant, ainsi, ça semblait évident, pourtant, lorsqu'il m'avait amenée dans la cour, je ne m'étais absolument pas doutée qu'un passage était présent. Et, refermé, j'aurais presque pu me tromper et ne pas retrouver les deux planches dont il s'était saisis. Quoique, normal. Je restais vaseuse. Mon mal de crâne ne me quittait pas. Et j'avais toujours autant mal au cœur. Il m'était très douloureux.
C'était vrai que tout était horrible. J'étais revenue dans mon village natal quelques jours plus tôt histoire de prendre des nouvelles de mes proches et me ressourcer. Je m'étais enthousiasmée à l'idée de revoir mes parents, mon chien, mes amis. Ils m'avaient tous tant manqué. Luis aussi. Je n'étais même pas au courant qu'il était lui aussi revenu. C'était une sacrée coïncidence. Au final, j'avais été attaquée et traquée. J'avais dû dormir en haut de la tour de mon village et lorsque j'étais descendue le jour suivant, j'avais été poursuivie et battue. Tout était flou. J'avais aussi des images qui apparaissaient dans ma conscience lorsque le stress se faisait omniprésent dans mon esprit. Depuis ce matin, j'étais comme dans un état second, je ne parvenais pas encore bien à comprendre pourquoi. La présence de Luis me faisait un bien fou. C'était une épaule sur laquelle me reposer, un soutien. Un ami. J'appréciais le fait qu'il soit plus renseigné que moi, c'était réconfortant.
Je me sentais moins déboussolée.
« Au fait. »
Le sol était ouvert en un chemin. Sûrement celui que Luis et son grand-père avaient l'habitude de prendre pour chasser.
« Tu ne m'as toujours pas dit où nous allions. »
Mes sourcils se froncèrent.
« Chez toi ? » je supposai.
Il secoua la tête.
« C'est trop dangereux, ils nous retrouveraient. » affirma-t-il. « Je connais un endroit pas très loin d'ici, tu pourras t'y reposer, te changer et même manger. »
« Je.. J'ai pas trop d'appétit en ce moment. »
« Pareil. »
Sa réponse me prenait par surprise. Il avait marmonné dans sa barbe, les yeux rivés droit devant lui. Je l'observai faire.
Luis culpabilisait. Je le voyais par les traits travaillés de son visage, mais aussi je l'entendais dans le son de sa voix. C'était bien la première fois qu'il faisait cette tête. Lui qui d'habitude était si joyeux et charmeur... Ça n'était pas étonnant à bien y réfléchir. Il venait de tuer mon père de sang froid, il n'y avait pas de quoi rire.
Les bois étaient plus accueillants.
Je regardais tout autour de nous, admirant la verdure et les oiseaux, animaux, qui traînaient dans le coin. L'endroit semblait vierge. Il n'avait pas encore été touché par les villageois, de même pour ce virus. Il faisait un peu sombre mais de la lumière parvenait tout de même à s'infiltrer ici et là avec pour objectif de nous guider. C'était très calme aussi. Plus de grognement, de feu qui crépitait ou des hurlements de rage. Le contraste entre le village et les bois me frappa. J'y songeai avec la boule au ventre.
Luis raffermit soudain sa prise sur moi. Il ne me regardait pas, concentré sur notre trajet, toutefois, cela ne l'empêcha pas de parler.
« Qu'est-ce qui t'as amenée à revenir ? »
« Ma famille..? »
Je collai ma tête contre contre bras. Mes paupières se faisaient lourdes.
« Mes.. Mes parents me manquaient. » balbutiai-je. « Je voulais revenir au calme. Rentrer à la maison, me ressourcer. Tu sais, la ville parfois ça peut être de trop, j'étouffais là-bas. »
Je n'étais pas sûre de si Luis en était conscient, mais discuter avec lui m'aidait beaucoup. C'était revigorant. Ça me faisait penser à autre chose, ça aidait les battements de mon cœur à se calmer ⸺même si depuis le temps, ça aurait dû être le cas, non..?⸺. Rien que de marcher à ses côtés dans la forêt de son enfance, de notre enfance. Je ne le remarquais qu'en cet instant : j'avais perdu mon hoquet. Je ne pleurais plus. Cet étrange sentiment après les pleurs, il était là, il me faisait me sentir flottant au dessus d'un nuage. Plus rien autour de moi ne faisait sens. Ça n'était que brouillard et humidité.
« J'ai rien compris en arrivant ici. Tous ces cadavres, cette pourriture... C'est de la folie. »
Ma main libre s'accrocha à son bras. De cette manière je marchais collée à lui sans être secouée dans tous les sens. Luis ne dit rien. Cela ne sembla pas l'importuner, au contraire, puisque je le sentis me serrer un peu plus fort contre lui au même moment.
« Tu m'as manqué. »
Il me regarda. Je l'imitai.
« Je te déteste, je suis fatiguée de te haïr, Luis. Mais rien que de te voir me remplie de colère. »
Il acquiesça.
« J'en suis conscient. Je n'en attendais pas moins de toi, pas après ce que j'ai fait. »
Je replaçai ma tête contre son bras, pour que, ainsi, je puisse regarder de nouveau devant moi, pour ne plus que je me perde dans ses beaux yeux charmeurs. J'en avais assez de sentir mon cœur s'emballer. Son odeur et sa chaleur suffisaient amplement à me rendre nerveuse, je ne voulais pas que son visage s'y mette aussi.
Ça n'était pas le moment pour.
Le revoir m'avait pour autant ébranlée.
Après toutes ces années, tout ce temps... Luis et moi nous retrouvions dans notre village natal, livrés à nous-mêmes et j'étais si soulagée de me tenir à ses côtés. J'avais l'impression que plus rien ne m'arriverait.
« Merci d'être arrivé à temps. »
Le brouillard se faisait plus épais.
« À ton service, ma douce. »
J'esquissai un sourire.
Une branche craqua sous ma botte. Mon sourcil se arqua.
« Eh, attention. »
Luis m'empêcha de tomber en s'accrochant à mon flanc, le contact de sa main sur cette partie de mon corps me fit pousser une grosse plainte. Ça me faisait souffrir le martyr.
« Il faut regar- Merde ! Ça va ? »
Mes jambes lâchèrent, je m'écroulai au sol.
J'entendis Luis crier mon prénom, cela sonna plutôt comme un échos. J'étais... Je ne savais même plus où je me trouvais. Je commençais même à douter de l'existence de ce fameux brouillard. Deux mains se posèrent sur mes joues, un souffle chaud s'échoua sur mon visage. J'étouffais. Mes tempes palpitaient, la sensation était répugnante. J'apportai mes mains à mon visage dans le but de l'arrêter, mais ma jugulaire s'y mettait aussi. Puis mes tympans et mes poignets aussi. Plusieurs parties de mon corps se mirent à palpiter. Le tout d'une intensité cauchemardesque.
Des petits cris m'échappèrent.
« Luis, Luis ! Je-Je t'en prie ! Fais que ça s'arrête ! »
Je me débattais contre lui, il me parlait ⸺ça avait plutôt l'air d'hurlements, mais je n'en étais pas sûre⸺ cependant j'avais trop mal. J'étais torturée par ce supplice.
C'était comme si mon corps s'était mis à agir de son plein gré. Je ne contrôlais plus rien. Quelque chose en moi se réveillait.
Ce fut à ce moment là que je le vis.
Lui, le grand homme au chapeau.
Cette vision me provoqua une immense douleur à la poitrine. Je m'en saisis dans un gémissement aiguë.
« J'ai mal ! J'ai si mal ! Pitié ! »
Ma gorge me picotait. Soudain, je m'en souvins. Luis m'avait demandé, une quarantaine de minutes plus tôt, si j'avais été piquée par quoi que ce soit. J'avais dit non. Je n'en étais pas sûre. Depuis mon arrivée ici, je n'avais été que poursuivie et blessée. Je ne m'étais pas souvenue de lui, du moins, pas jusqu'à maintenant.
Malgré tout, je fus incapable de lui communiquer cette information cruciale. Je tremblais de douleur. Je voulais juste que ça s'arrête. L'on me grattait de l'intérieur. Un feu ardent m'intoxiquait les poumons. J'en pleurais. Mon dos se cambrait et mes mains se plaquèrent violemment contre le torse de Luis. Je m'accrochai à lui. Mes poings se serraient.
« Luis- Luis ! »
Ma conscience m'abandonna soudainement. Mes pensées, je ne les entendais plus, je ne m'entendais plus réfléchir. Ce fut rapidement au tour de mes yeux. Ils roulèrent en arrière.
La seconde suivante, je me réveillais.
« Eh, ma jolie. Tu es enfin debout ? »
Mes paupières s'ouvrirent doucement, je sentais ma bouche pâteuse, elle était toute sèche. C'était étrange. Tout étais confus. Je ne m'étais pas sentie partir. Je me souvenais sans aucun mal de la douleur qui m'avait transpercé, toutefois, je ne me rappelai pas m'être évanouie. Mon corps était tout endoloris, il me donnait une mauvaise impression. J'étais comme prisonnière de mon propre corps. Une chose qui ne me trompa point fut mon nez, une odeur en particulier. La sienne.
« Luis ? Luis, c'est- »
Malgré que je sois déboussolée, je le sentais me porter. Luis me tenait fermement contre son torse, un de ses bras sous mes genoux et l'autre dans mon dos.
« Tu m'as fait une sacrée frayeur, tout à l'heure. »
Il me sourit. Il avait l'air triste.
« J'ai bien cru que je t'avais perdue. »
« J'ai... J'ai mal à la tête. »
Le bruit de ses pas résonnait. L'endroit où nous nous trouvions me paraissait confiné, nous étions en intérieur.
« Je m'en doute. »
Luis me lança un regard bien curieux.
« Pourquoi ne pas m'avoir dit que tu avais été piquée ? J'aurais pu t'aider. »
Oh. Il était en colère.
« Je ne m'en souvenais pas. » avouai-je.
C'était la vérité, du moins, une partie de la vérité. Je me doutais de la raison, mon cœur se faisait lourd. Il me pesait comme le poids des regrets qui me ralentissait depuis bien des années déjà. Je n'étais même plus capable de le regarder dans les yeux. Je n'avais même plus envie de lui parler.
« Tu ne me fais pas confiance. »
Je roulai des yeux.
« Ne dis pas de bêtise. » répondis-je avec difficulté.
« Je le sens bien, pourtant. »
Luis me rapprocha de lui sans pour autant arrêter de marcher. Outre le sujet de notre conversation, être ainsi portée et entourée par tout ce calme me faisait du bien. Cela contrastait avec les jours catastrophiques que j'avais passé en tant que fugitive. Surtout, que je le veuille ou non, je n'étais plus seule.
« Quelque chose s'est brisé entre nous. Depuis... »
Sa gorge se serra, je l'entendis. Luis ne parvint pas à mettre des mots sur son acte.
« Depuis que tu m'as abandonné. »
Alors je m'en étais chargée.
À cela, il détourna le regard, embarrassé.
Luis n'avait jamais désiré s'attarder à la campagne, c'était un être indomptable. Un électron libre. Il avait toujours voulu découvrir le monde et surmonter ses limites, rester ici aurait été contraire à ses principes. À son être tout entier. Alors, quelques temps après avoir eu officiellement dix-huit ans, Luis était parti pour la grande ville. Il avait fait ses bagages, s'était vanté auprès de nos amis, nos familles. Il avait célébré le commencement de sa nouvelle vie, jurant de revenir le plus tôt possible afin de nous donner de ses nouvelles autre que par le biais de lettres. Et il s'en était allé. Il m'avait laissé derrière. Parce que, certes, il avait beau avoir salué nos proches, le jour de son départ, Luis n'était pourtant pas venu à ma rencontre. Il était parti sans un mot. Depuis ce jour, j'avais refusé d'entendre parler de lui.
Je le lui avais bien dit : je le détestais.
Il m'avait brisé le cœur.
« Qu'est-ce que c'est ? »
« Quoi ? »
Une de mes mains s'en alla toucher ma nuque. Je frôlai une partie précise avec mes doigts, je trouvais rapidement la source de mes angoisses. La trace d'une piqûre.
« Cet homme barbu, il m'a.. Il m'a injecté quelque chose un peu plus tôt, je n'ai pas pu m'en souvenir. Qu'est-ce que c'est ? »
Luis resta muet. Sa réaction me fit arquer un de mes sourcils, c'était bien curieux.
« Luis ? Tu me caches quelque chose ? »
Toujours rien.
Mon cœur se serra à cette constatation. Qu'est-ce qu'il avait changé... Presque quinze ans que je ne l'avais pas vu, il était méconnaissable. Moins joueur, charmeur. Le Luis qui me tenait dans ses bras était bien loin du garçon qui m'avait volé mon premier baiser dans la cabane derrière la grange de ma ferme. Il n'était pas le même adolescent qui s'était battu avec son voisin parce qu'il m'avait offert une rose le jour de la Saint-Valentin, ou encore moins le jeune adulte qui m'avait tant de fois entraînée dans les bois pour "m'apprendre à chasser". Repenser à lui de cette manière me choqua. Cette version de Luis me donna des papillons dans le ventre, une délicate sensation qui remplaçait celle qui m'avait torturée lorsque j'eus perdu connaissance.
L'homme qui me serrait contre lui était un être brisé. Ça n'était pas seulement aujourd'hui, pas le simple fait qu'il avait abattu mon père de sang froid ou que notre village natal s'était transformé en un repaire de zombies. Non. Non, c'était bien plus que ça.
Et, honnêtement, j'avais peur de demander.
« Tu avais raison. »
Dans le couloir, nous passâmes devant une pancarte. Laboratoire B, était-il inscrit. Et mes paupières se firent de nouveau lourdes.
« Je ne te fais pas confiance. »
Remarquant mon état, Luis me rapprocha de lui. Il murmura quelque chose. Je fus incapable de déchiffrer ses propos, ils étaient en anglais. Son accent me charma. Un sourire stupide s'en alla fleurir sur mes lèvres, songeant que, sûrement, il m'avait appelée par un de ses surnoms favoris.
« Je t'aimais tellement.. »
Il me regarda.
Nous entrâmes dans une pièce, j'entendis deux grandes portes se refermer sur nos pas, le bruit fit échos dans les recoins de la pièce, tandis que Luis accéléra le pas. Il courait presque, son regard rivé dans le mien, torturé par la surprise et l'effroi.
« Je t'ai toujours aimé. » ris-je avant qu'une quinte de toux ne me surprenne.
« Économise tes force, » il déclara sur un ton paniqué. « Repose toi, on est bientôt arrivés. »
« Tu m'entends, Luis ? Je ne suis pas muette. »
Il secoua vivement la tête. Mes mains étaient tachées de sang.
« Je t'ai entendu, ma douce. »
La pièce et le couloir que nous avions traversé étaient déjà bien loin. À présent, nous nous trouvions dans un laboratoire, une immense pièce frigorifiée dont les faibles lumières blanches me permirent d'observer les alentours avec plus d'attention. En même temps, Luis me précipita au fond de la pièce, en direction d'un fauteuil.
Il y avait des dossiers, des meubles. Tout était... C'était impensable.
L'endroit ne correspondait pas du tout aux conditions de vie de notre village. Tandis que là-bas l'endroit tombait en ruines, tout construit à base de bois, abîmé par le temps et la pauvreté, ici, tout n'était que luxe. Un fauteuil de dentiste se trouvait de profil dans la pièce, au dessus, un immense lampe ronde. Tout autour, il y avait des cabinets blancs, des outils de recherches, des objets chirurgicaux. Même une immense armoire métallique dont la couleur grise reflétait quelques rayons lumineux des lampes posées ici et là de manière à éclairer l'endroit. C'était suffisant. Presque comme pour ne pas attirer l'attention. La lumière était suffisante, elle éclairait de justesse, permettant à Luis de ne pas trébucher, pour autant, énormément de coins de pénombre persistaient dans l'endroit. Ça n'était pas du tout réconfortant. J'avais peur.
« Luis ? Luis.. »
Je m'accrochai à son avant-bras alors qu'il m'allongea sur le fauteuil. Son regard torturé croisa le mien souffrant. Qu'il était doux... Il me frôlait, me cueillait, toujours avec délicatesse, comme par peur de me voir voler en éclats.
« Luis, qu'est-ce qui va m'arriver ? »
La paume de sa main me toucha. Délicatement, il me caressa, j'en souris avec mes forces restantes.
« Je vais te soigner, voilà ce qui va t'arriver. Tout ira bien. »
Ses yeux se balancèrent de mon œil droit à celui de gauche.
« Juste pour cette fois, fais-moi confiance. »
Ma main sur son avant-bras glissa jusqu'à trouver sa propre main. C'était Luis le responsable. En même temps, il s'assit sur un tabouret à roulettes et entremêla nos doigts dans une étreinte serrée.
« Ne t'en fais pas. Tout ça ne sera bientôt qu'un mauvais rêve. »
Je me sentais étourdie. J'étais perplexe.
La lumière au dessus de moi m'aveuglait.
Je remarquai enfin les outils qui me surplombaient, ils étaient étendus au plafond, ou plutôt fixés sur celui-ci. Trois espèce de bras robotiques dont l'extrémité contenait des trous. Ma gorge se noua. Un roc me tomba dans l'estomac. Est-ce que... Est-ce que ça allait m'ouvrir ? Allais-je mourir ? Je me sentais tout de suite moins certaine.
« L-Luis- a-attends. »
Je tirai sur sa main, attirant ainsi son attention.
Lui qui avait le nez collé sur le vieil écran poussiéreux d'un ordinateur, se tourna finalement pour me faire face. Luis me questionna du regard. Il fit rouler le tabouret jusqu'à moi, à ma hauteur, il déposa son autre main sur mon visage. J'avais chaud. Le regard de Luis se perdit sur mes clavicules nues, je n'avais pas besoin de le voir pour le savoir, j'étais moite et brûlante. Je me sentais tressaillir aussi, lorsque je m'y attendais le moins, mon corps était brièvement pris de spasmes.
« Je veux p-pas mourir. »
Mes lèvres tremblaient d'elles-mêmes, je me sentais stupide. Je savais que ce n'était pas par embarras que j'agissais comme ça, c'était mon corps qui mourait. Mais, faire face à Luis dans cet état m'enrageait.
« J'ai peur. »
« Je m'en doute, ma douce. » murmura Luis. « Tu vas tenir le coup, hein ? Bien sûr que tu vas le faire. Tu as toujours été très obéissante et parfaite, il n'y a pas de raison pour que ça change maintenant. »
Un sifflement dans ma poitrine me frappa de plein fouet, mon dos se cambra en réponse.
Je m'accrochai à la main de Luis, la broyant au passage, de l'autre, je m'agrippai à un espèce de bâtonnet intégré dans l'accoudoir du fauteuil. La douleur en mon sein me trancha le cœur en deux. J'en pleurais. Mes jambes étaient secouées dans tous les sens. Luis avait beau essayer de me maintenir en place, de coller son front au mien de manière affectueuse et de me promettre que tout irait bien, la chose présente dans ma poitrine me certifia le contraire. Je comprenais ce que c'était. Las Plagas n'était pas un virus, c'était un parasite. Une créature qui, injectée dans un corps, voyait le jour, elle se frayait un chemin au centre de la poitrine jusqu'au reste du torse et broyait au passage les organes vitaux de l'hôte. C'était ça. C'était ce que je vivais. C'était ce qui était en train de m'arriver.
J'avais un parasite en moi.
J'avais un putain de parasite à l'intérieur de mon corps. Un monstre.
« Je t'en prie.. »
Je soufflai contre les lèvres de Luis. Je n'avais même plus la force d'ouvrir les yeux, à vrai dire, je n'avais plus la force de faire grand chose... Je ne me sentais même plus vivre. J'étais sûrement déjà morte.
« Sauve-moi, Luis. Par pitié. »
« Tiens toi à ma main. »
« Ne la lâche pas. »
« J'y comptais pas. »
Je le vis dans le coin de l'œil me sourire alors que, déjà écarté de moi, il apporta son index à la barre espace du clavier. Mes yeux se plissèrent, pensant mal voir. Il appuya enfin dessus. Les mouvements provenant au dessus de moi me forcèrent à lever la tête, j'aperçus les trois bras s'activer, ils tournèrent sur eux-mêmes, pivotèrent et enfin s'allumèrent. Une vive lumière bleuté m'aveugla.
« Je suis pas- »
Ma poitrine se retrouva déchiquetée en deux. Je ne me tenais pas qu'à la main de Luis, je la réduisais en miettes. La souffrance qui me fut infligée était incomparable, indescriptible.
C'était à l'instar de brûler de l'intérieur, je sentais mes poumons en flamme. Mon corps était pris de spasmes. Je m'étouffais dans ma propre salive, cherchais désespérément à m'extirper de l'emprise des trois bras métallique pour que ça s'arrête. Ils tournaient au dessus de moi. Ils me broyaient de l'intérieur et je continuais de hurler. Je beuglais à m'en blesser la gorge, même mes yeux s'y mettaient, ils pleuraient d'eux-mêmes. Je ne contrôlais plus rien. Je n'étais même plus maîtresse de mes propres pensées. Je ne songeais qu'à une chose : la peine que cette douleur me provoquait.
Je sentais le parasite à l'intérieur de moi s'agiter. De ses pattes, il grattait. Il grattait mes organes, fouillait ma chair et gesticulait. Il rampait tant, je le sentais partout en moi, j'avais l'impression de le sentir sur mes moindres membres.
Qu'il parte. Qu'il disparaisse !
Ma tête se renversa en arrière. Une main saisit mon épaule, tenta de me maintenir plaquée contre le fauteuil, néanmoins, j'étais trop alarmée pour me laisser faire. Je ne m'exprimais qu'à travers mes hurlements. Il n'y avait que ça. Douleur, peine, souffrance, blessures, chagrin. Que j'avais mal... Je me mourais de l'intérieur. Un feu ardent s'embrasait dans ma poitrine et la fumée toxique qui s'en échappait intoxiquait mes poumons jusqu'à me faire mal avaler ma salive. Mon cœur se faisait déchirer en deux. Lentement, violemment, il se fit détruire.
Je perdis une seconde fois connaissance, ma raison s'en alla de nouveau.
Elle eût plié bagages et disparu, me laissant à deux pas de la mort, le doigt pressé sur la sonnette, prête à entrer dans l'autre monde.
Tout était à présent brumeux. Mes pensées, mes souvenirs, mes sentiments. Je n'avais aucune idée d'où je me trouvais. Avais-je les yeux ouverts ? Mon entourage était familier mais je n'étais pas sûre de l'apercevoir, c'était plutôt mes poids qui se hérissaient, mes narines qui étaient titillées par une odeur familière et le creux dans mon estomac qui s'en alla.
Une paire de bras m'enlacèrent. Quelque chose se pressa dans mon dos, un souffle s'échoua sur ma nuque et mon cœur battit plus vite.
Je l'aurais reconnue entre mille.
« Ma fille. »
Ma mère.
Violemment, je fus projetée en arrière. Quelques secondes plus tôt, j'étais dans un tout autre monde, touchant du bout des doigts l'au-delà, auprès de mes défunt proches, les suivantes, je sentais mon dos percuter un meuble. Mes yeux se rouvrirent. Un hoquet étranglé me quitta.
« Maman ! »
Ma main ne la toucha pas, pas même qu'elle n'effleura son image. Mes doigts ne firent que se diriger vers le plafond et m'offrir en conséquence un vide impossible à combler au sein de ma poitrine. Je m'étais réveillée d'un coup. J'happai l'air autour de moi. J'en manquais cruellement. Le corps assit sur cet étrange fauteuil de médecine, je tournais pourtant en rond. J'étais déboussolée, incapable de faire confiance à ma vue tandis que ma cervelle était secouée dans tous les sens.
« Aïe.. »
Apportant ma main à mon front, j'observai la pièce. Je clignai rapidement des yeux.
C'était lui, le laboratoire. Toujours aussi lugubre, décoré d'éléments scientifiques ne correspondant point à l'endroit où nous nous trouvions actuellement. Un coin perdu dans une campagne d'Espagne. Ouvrir la porte et tomber sur un centre-ville aurait fait plus sens, je peinais à croire que nous n'avions pas bougé. Ou peut-être avions nous ? Peut-être que Luis nous avait emmené ici via sa voiture, je n'en étais pas sûre. Tout était flou, rien ne faisait sens. J'étais incapable de ressentir quoi que ce soit, je ne songeais qu'à cette situation cruelle.
Cela me permit de constater que j'étais seule. Assise au milieu de ce laboratoire, un silence cruel m'accompagnait. Il me tenait compagnie. Il titilla aussi ma curiosité. Je ne pus résister à l'envie de me lever, je déposai dès lors mes pieds au sol et m'en allai me dégourdir histoire d'étirer mes muscles à travers une petite balade.
J'eus contemplé machines, fils, seringues tubes, ordinateurs, dossiers top secret.
Luis ne revint qu'une quarantaine de minutes après, les mains vides et la mine aggravée.
« Tout va bien ? »
Je demandai cela en me rasseyant sur le fauteuil, mes jambes étaient épuisées. Luis referma la porte du laboratoire sur lui et m'offrit un léger sourire. Me voir avait fait s'illuminer son visage. Il me rejoignit à coup de grandes enjambées.
« Comment tu te sens ? »
Sa main saisit la mienne. Il l'apportait à sa joue, il l'embrassa délicatement.
« Est-ce que je suis guérie ? Je me sens... Légère. »
« Tu l'es. » il acquiesça. « Le virus a été anéanti, il n'est plus du tout présent dans ton système. Tu es comme neuf. »
Il était si beau. Élégant.
Je me perdais dans ses yeux.
« Luis, merci. Pour tout. »
« Je t'en prie. Je n'allais pas te laisser comme ça, je te le devais bien. »
Oui, c'était vrai.
« Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? »
Il descendit nos mains sur le fauteuil, sans pour autant les séparer.
« Je veux dire, pour le virus, les habitants. Il faut appeler quelqu'un, prévenir les autorités et- »
« Je suis déjà sur le coup, ma douce. N'aie crainte. »
« Vraiment ? »
« Je te conseille juste de fuir, toi, tu n'as plus ta place ici. » déclara Luis. « Tu m'es bien trop précieuse, je ne pourrais plus me supporter si jamais un quelconque malheur devait t'emporter. »
« Arrête... »
Je détournai les yeux.
« Je veux... Je veux savoir ce qui se passe ici. Je veux trouver les responsables et leur faire payer. »
Je veux rester avec toi.
« Je n'ai plus envie de partir. Ne serait-ce que pour ma famille, en leur mémoire. »
Luis caressa mon visage avec sa seconde main. Le contact de son pouce sur ma joue me fit soupirer d'aise, elle était toute chaude et si douce. Il me touchait encore comme ça. Comme si il avait peur que je vole en éclats. Ça me faisait beaucoup d'effet.
« Mon père, il... »
Je déglutis.
« Ça faisait longtemps qu'ils étaient comme ça, mes parents ? »
« D'aussi loin que je me souvienne. » affirma Luis sur un ton songeur. « Ils ont dû être touchés par le virus assez tôt, les porteurs ont la tendance à le répandre vite. »
« Tu crois qu'ils ont souffert ? »
Mon cœur se serra à cette pensée.
J'imaginais ma mère pleurer, submergée par un profond sentiment d'horreur. Mon père s'armer d'un fusil mais rapidement se faire attaquer par une armée de monstres. Ils avaient dû avoir si peur... Ils étaient morts sans que j'aie pu leur dire que je les aimais. La réalité de la situation me frappa. Elle me heurta de plein fouet. Plus jamais, je ne les reverrai. Ils étaient morts. Mes parents étaient morts.
« Non, non. »
Luis apporta avec panique ses mains sur mon visage, il se dépêcha d'essuyer mes larmes de ses pouces. Il récolta mes pleurs et grimaça. Puis, mon prénom quitta sa bouche.
« Focalise toi sur moi. »
Je m'accrochai à ses poignets.
Mes doigts s'enroulaient autour de ceux-ci.
« Je- Je peux pas- »
Pourtant, j'y parvins. Cela se produisit lorsque je remarquais à quel point Luis et moi étions proches, nos nez à deux doigts de se toucher. Cela me calma immédiatement.
« Je suis désolée, je devrais être plus raisonnable, mais- »
« Non.. »
Luis déposa son front sur le mien.
« Tu as vécu beaucoup de choses éprouvantes depuis ton retour. Moi aussi j'ai eu du mal à y croire en voyant tes parents dans cet état, ceux de nos amis d'enfance aussi. C'était à peine croyable. »
Il raffermit sa prise sur mon visage, m'offrant un regard sérieux.
« Ne t'excuse pas d'être peinée, ma douce. Ça te rend plus humaine. »
Ses mots me touchèrent.
« Tu m'as manqué. »
Luis sourit.
« Toi aussi. »
Il se rapprochait de moi. Il était si près de moi, nos lèvres venaient de se frôler. Les poils de sa barbe me chatouillaient, j'en pouffais. Je ne me rappelais cet instant dans notre jeunesse lorsque trois poils avaient commencé à lui pousser sur le torse, Luis s'en était vanté durant des semaines. Tout le village en avait ri. Il s'était auto-proclamé homme. Il était même allé jusqu'à me trouver et...
Tout ça remontait à si loin.
Les traits de son visage restaient familiers. Ça me surprenait pourtant toujours autant de le regarder, Luis était un homme à présent. Un homme dans toute sa grandeur et splendeur. Ça me laissait bouche bée.
Ses épaules étaient plus grandes, plus fermes. Ses bras étaient musclés et les traits autour de ses yeux parsemés de rides. Sa peau était décorée par quelques imperfections, le temps avait laissé son emprunte sur lui, le rendant encore plus beau qu'il ne l'avait été durant ses années de jeunesse. Luis était à présent mature. Je me perdais dans son regard. Il m'était si familier. C'était divin. Lui faisant face de cette manière, j'avais cette impression qu'il ne m'avait jamais abandonnée, qu'il s'était simplement absenté l'espace d'une semaine et qu'il me revenait avec ardeur. Je me mordis l'intérieur de la joue à cette pensée. Le sentiment d'embarras qui me submergea me brûlait jusqu'aux oreilles et à l'estomac.
« Tu as grandi.. »
Luis esquissait un rictus.
« Tu trouves ? »
« Mhh. J'aime beaucoup ta veste. Et tes cheveux aussi, tu les as laissé pousser. »
Je le questionnai du regard lorsqu'en guise de réponse, Luis recula. Ses mains sur les côtés de mon visage firent davantage pression dessus, il masqua mon ouïe et déglutit à ma vue.
« Tu es ravissante, aussi jolie que la dernière fois que je t'ai vue. Aussi magnifique que dans mes souvenirs. »
Ses propos me rendirent toute gênée. Ses yeux se perdirent sur mon faciès, il me contempla avec grande attention, il ne laissait rien lui échapper. Cela me mit mal à l'aise. Je devais être horrible à voir, après tous ces jours à courir, à mourir de faim et après avoir autant pleuré. Luis ne dit cependant rien à ce propos là. Il m'admirait avec un petit sourire et, dans ses yeux, une lueur scintillait. Elle brillait avec force.
« Je.. »
Mes mains tremblaient.
Elles remontèrent sur ses coudes jusqu'à se poser sur ses épaules. Je l'imitai finalement, posant mes paumes sur son visage, l'attrapant en coupe. Mon épiderme se frotta aux poils de sa barbe. Cette partie était chaude. Mes pouces trouvèrent leur place sous ses yeux, je les caressai avec attention. Je bougeai doucement, comme par peur de le briser.
« Je n'ai jamais cessé de penser à toi, tu sais.. »
Luis arqua un sourcil. Il me jetait un coup d'œil rempli de curiosité, un éclat de malice dedans.
« Tien donc.. »
« Je ne sais pas comment, ça fait près de quinze ans qu'on s'est pas vus pourtant. Je suis allée voir ailleurs, ils n'ont jamais su te remplacer. »
J'avais envie de le serrer dans mes bras. J'avais envie de le retrouver, de ne plus jamais le laisser me glisser entre les doigts. Je l'aimais tant... C'était asphyxiant.
Luis était mon premier amour après tout, il était déjà suffisamment dur de l'oublier comme ça, mais après qu'il ait fait chavirer mon cœur, il m'était impossible de faire une croix sur lui. Il faisait battre quelque chose en moi, outre mon cœur. C'était mon âme. Je la sentais vibrer intensément pour lui, elle criait à l'aide, désirant se coller à la sienne et ne faire qu'un. Luis réveillait quelque chose en moi à me regarder de cette façon.
« Toi aussi, mon amour. »
Son pouce caressa ma lèvre inférieure.
« Pas instant ne s'est écoulé sans que je ne regrette de ne pas t'avoir emmenée avec moi. »
« Je t'aurais suivi. »
J'aurais tout laissé derrière moi pour lui, je ne mentais pas. J'avais déjà tant sacrifié auparavant, juste pour ses beaux yeux. Juste pour qu'il continue de me murmurer des choses romantiques ou salaces dans le creux de l'oreille, pour qu'il continue de baiser mon épiderme et de me faire l'amour jusqu'à en perdre ma voix.
« Je sais. »
Luis cessa de me regarder pour observer mes lèvres.
« Je le sais bien, ma douce. »
« Cette.. »
Je déglutis, nerveuse.
« Cette fois, tu ne repartiras pas, n'est-ce pas ? »
Je m'accrochais à lui, anxieuse à l'idée de sa réponse. Luis secoua la tête.
« Pas sans toi, en tout cas. » il me taquina. « Si tu le désires autant que moi. »
« Oui. »
Je me pinçais les lèvres.
« S'il te plaît. » murmurai-je. « Prends moi avec toi, ne pars plus. Ne me laisse plus. »
Luis embrassa la commissure de mes lèvres. Il embrassa ensuite ma lèvre inférieure, il la bécota. Ces deux baisers suffirent à ma peau pour s'embraser, j'en suais, ma peau se fit moite. Mon cœur eut bondi de ma poitrine. Mes mains s'accrochèrent à sa mâchoire. J'étais étourdie de nouveau, cependant, cette fois-ci, pour les bonnes raisons.
« Je t'aime tellement... »
Ma respiration s'accélérait.
Luis scella enfin nos bouches.
Mes yeux roulèrent en arrière en conséquence. Ma confession ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, j'en étais consciente. À la façon dont Luis m'embrassait et me touchait, je savais qu'il pensait la même chose, que mon aveux lui avait fait effet. Alors, en retour, je l'embrassais. Ce fut délicieux. Nos bouches se mouvant l'une contre l'autre, nos torses se touchant... J'en eus des papillons dans l'estomac. Mon bas ventre s'enflamma. Sa salive tomba dans ma bouche, elle se mêla à la mienne, nos langues se trouvèrent rapidement. Le contact de son muscle rose contre le mien me fit gémir. Je poussai quelques plaintes contre lui. Il était doux et chaud. Mes mains remontèrent et se perdirent dans sa chevelure, j'y pris appui. Luis, quant à lui, n'avait toujours pas bougé la position des siennes. Il me maintenait en place, refusant que j'incline la tête pour mieux me goûter.
Notre échange fut parfait. Un bon mélange entre sensualité, passion et amour. Voilà bien des années que je n'avais pas été embrassée ainsi.
Luis me laissa à bout de souffle lorsqu'il se sépara de moi. Mon front se collait contre son épaule, sa veste de cuir. J'inspirai alors son odeur, remplissant mes poumons de ce doux nectar jusqu'à en avoir le tournis. Luis agrippa mes hanches de ses mains, il écarta mes jambes de manière à se placer entre celles-ci et baisa tendrement ma gorge.
« Je ne vais plus pouvoir me passer de toi maintenant. » me susurra-t-il.
Je l'entendais respirer contre moi.
« Tu me rends fou. »
J'avais terriblement chaud. De même pour mon cœur, il devenait fou, il battait si vite que j'en couinais. C'était inconfortable. Il palpitait contre mes os, forçant mes veines à pomper plus rapidement mon sang. Être aussi proche de Luis n'aidait pas. Il était bouillant. Nos deux corps compressés l'un contre l'autre étaient deux grosses fournaises, elles étaient prêtes à tout exploser, à tout réduire en poussière.
Un seul mot pouvait le décrire en cet instant.
Magnifique.
Luis avait un petit rictus aux coins des lèvres. Il m'admirait. Ses yeux pétillaient, ils brillaient d'un éclat ravissant. Mes doigts touchaient un peu ses cheveux. Quelques mèches s'étaient retrouvées devant son visage, d'autres derrière ses oreilles. Cette coiffure lui allait vraiment bien. Il faisait très mature, très élégant.
« Tu m'as manqué. »
« À ce point ? » m'étonnai-je, penchant la tête sur le côté.
Luis pressa ses paumes sur mes hanches. Il me força à rester assise sur le fauteuil tandis qu'il se rapprocha de moi, faisant se toucher nos fronts.
« Tu n'as pas idée. » il avoua. « Tu es bien mon plus grand regret. »
Ses paroles me faisaient beaucoup d'effet. Enfin, c'était évident, comment de tels mots auraient-il pu me laisser de marbre ? Mais... C'était intense. Notre proximité, son corps et le mien, toute cette chaleur et ce désir. Nous empestions l'amour. C'en était presque répugnant. Sentir ses doigts saisir ma chair, ses pupilles dilatées me détailler. La réalité de la chose me frappait soudainement. Mes yeux s'ouvraient en grand.
C'était un rêve.
Ça n'était pas possible autrement. C'était trop beau pour être vrai.
« Viens, il est temps. »
Luis recula. Il me tendit sa main.
Intriguée, je le dévisageai. Néanmoins, je lui offris ma main en retour et descendis du fauteuil. Le laboratoire n'était-il pas notre destination finale ? Quoique...
« Tu m'avais promis de quoi manger et faire ma toilette, c'est vrai. Je m'en souviens. »
Luis acquiesça.
« C'est ça. »
« On ne va pas à la cabane de ton grand-père, j'imagine ? »
« Non. Ils nous retrouveraient trop facilement. »
Luis ouvrait les grandes portes du laboratoire et nous fit sortir. Droit en direction du couloir menant à.. à l'extérieur ? Je le suivais, confuse, les jambes encore un peu faibles. Mon corps n'était plus très souffrant ⸺quelques blessures ici et là, de quoi bien me réveiller⸺ mais il restait capricieux. Je préférais me coller à Luis. Pour qu'il me supporte, bien sûr.
« J'ai une autre cachette, dans les bois. » m'avouait Luis. « Un endroit dont personne n'a jamais entendu parler, nous y serons en sécurité, je te le promets, ma douce. »
« Tu penses que j'aurais assez de force ? »
« N'aies crainte. Je te porterais si nécessaire. »
Un faible rire me quittait. Je posai ma tête sur son épaule.
« Quel gentleman tu fais, Luis. Merci. »
« C'est le moins que je puisse faire, voyons. » répondit-il d'un ton exagérément charmeur.
Ce Luis là m'était familier. Je n'osais pas regarder dans sa direction, je détournai la tête, observant le couloir, surprise. Cette interaction me ramenait en enfance. Aux années de notre adolescence.
Luis et moi nous promenions beaucoup dans la forêt comme ça, bras dessus, bras dessous. Durant des heures entières, perdus ou connaissants notre chemin. Mes parents n'avaient jamais détesté Luis, il était certes un peu étrange, et notre différence d'âge de deux ans n'aidait pas, mais il avait toujours été respectueux. D'aussi loin que je me souvienne, il n'avait toujours eu d'yeux que pour moi. Que j'aie treize ans, quinze ans, dix-huit, ou maintenant vingt-six, je n'avais pas l'impression que grand chose avait changé. Ou alors peut-être que c'était juste le lieu ? Il était vieillot, tant qu'il nous ramenait dans le passé. Je me revoyais à ses côtés, lors de nos sorties nocturnes ⸺j'avais échappé à mes parents, ceux-ci assoupi⸺ et Luis m'emmenait à un splendide et gigantesque lac sur lequel la lune et ses amies les étoiles scintillaient. Lors des pleines lunes, le paysage était à couper le souffle. Une beauté sur laquelle il aurait été impensable de mettre le prix.
« Ça faisait longtemps. »
Je jetai un coup d'œil à Luis, intriguée.
« De ? »
Ses doigts raffermirent leurs prises sur ma main. Il y fit un signe de la tête.
« Ça. » répliqua-t-il. « Toi, moi, main dans la main. Rien pour nous séparer. »
« Je pensais justement à la même chose. » j'avouai avec amusement.
« Oh ? »
« Je t'assure ! »
Les couloirs s'étaient changés, ils n'étaient à présent plus faits de métal, mais de pierres. De la vieille pierre usée, et des lustres décorés de bougies en guise de source de lumière. Ça m'était étrangement familier. Le silence dominait le moment. Mes bottes touchaient la pierre au sol, le bruit fit un peu échos ⸺tout comme les chaussures de Luis⸺ mais hormis ça, c'était très calme. D'ailleurs, il faisait très froid. La pensée que nous nous trouvions dans un château ⸺puisque ceux-ci n'avaient pas de radiateurs⸺ me fit brièvement pouffer. J'avais beau être vaseuse, encore dans les vapes, ça m'était impensable de concéder que nous nous trouvions dans quelque chose d'aussi majestueux.
De toute façon, nous ne nous attardions pas ici. Luis m'ouvrait la porte boisée sur mes pas, celle-ci laissait soudain place à du vert. Elle. Elle et encore toujours elle. Pour toujours et à jamais.
La forêt de mon village.
« On devrait se dépêcher. » parla mon ami. « Le soleil ne va pas tarder à se coucher. »
Tandis que je descendais les marches de pierre sous moi, je zieutais Luis, dubitative.
« Tu n'as pas de lampe de poche avec toi ? »
« Plus maintenant. » affirma-t-il, tout en me suivant. « J'en volerais une autre, lorsque l'occasion se présentera. » il conclut.
« Tu voles ? »
Il souriait.
« Je suppose qu'on peut me le pardonner, en vue des circonstances. »
Il était... Son sourire...
« Mhh.. »
Je me pinçai rapidement les lèvres.
« J'imagine. »
Luis sauta les deux dernières marches. Il passa son bras autour de mes épaules avec grand enthousiasme et me colla contre lui. Ses gestes furent brusques, ils me prirent de court.
« Allons-y, ma douce ! » s'exclama-t-il. « Je te promets repos et nourriture à volonté ! En avant ! »
Luis me forçait à avancer, j'en riais. Nous nous engouffrâmes dans la forêt, sans un regard en arrière. Je n'osai pas imaginer la grandeur de la structure qui se trouvait derrière nous, et c'était vrai : je n'osai pas. Je ne me retournai pas.
Je suivis Luis jusqu'à sa dite destination. Tendant l'oreille lorsqu'il conta les années qu'il eu passé en tant que scientifique dans le monde extérieur, les amis qu'il s'était fait et à quel point il avait désiré que je sois présente à ses côtés pour vivre tout cela. Nombre de fois, il m'eût présenté ses excuses, embrassée et dévisagée. Le trajet dura longtemps. Si longtemps que nous arrivâmes au curieux endroit juste après que le soleil ne se soit couché.
Depuis l'extérieur, je ne voyais rien. Seulement, Luis nous faisait marcher étrangement assez proche d'une montagne. Sa main libre touchait la roche, il bougeait la verdure qui lui bloquait le passage et marmonnait quelques jurons. Le spectacle était distrayant. Ma main toujours dans la sienne, j'étais dans son dos, mes bottes tachées de boue et un grand sourire sur les lèvres.
« Jackpot. »
Luis ouvrit une porte. Soudain, un jet de lumière nous éclaira.
Luis nous précipita à l'intérieur, il referma la solide porte après s'être assuré que personne ne nous avait suivi en dévisageant le paysage, ainsi que le chemin que nous avions précédemment emprunté. De mon côté, je passais au peigne fin l'endroit. De mes yeux.
La pièce était unique. Il n'y avait pas de portes, pas de couloir, ça n'était que quatre murs assemblés avec assez d'espace pour une poignée de meubles et que moi et Luis puissions tenir debout sans avoir besoin de nous coller l'un contre l'autre. Les meubles étaient antiques, de mauvais état. Il y avait une armoire, une commode, une maigre cuisine, un lit et deux longs barils dans un coin, côte à côte, abandonnés. Il n'y avait pas de fenêtre, mais une source de lumière au plafond légèrement rouge, et une seconde sur la table de nuit proche du lit, nous éclairaient. C'était suffisant. Le parquet sur lequel nous marchions se faisait bruyant. Il grinçait sous mes pas. J'eus même peur qu'il ne s'effondre.
« Qu'est-ce que c'est ? Cet endroit, je veux dire. »
Luis retira son arme, il la déposa sur la table collée contre le mur. Les murs, d'ailleurs. Ils étaient taillés, faits de pierre de la montagne dans laquelle nous avions trouvé refuge.
« J'ai trouvé cet endroit il y a quelques semaines. » m'avoua Luis. « Apparemment, un homme de notre village a été chassé il y a une trentaine d'années. »
« Il s'est installé ici ? »
« C'était un mineur. » m'expliqua-t-il. « Il ne voulait pas quitter la campagne, mais ne pouvait pas revenir. Il s'est caché ici avant de mourir de faim. »
Un carnet reposait sur la commode proche du lit. Sûrement un journal intime. Il y avait aussi un porte-manteau, décoré de deux chapeaux et de vestes. L'armoire boisé devait être encore pleine, je songeais.
« Tu veux manger quelque chose ? »
Je retirai mon surplus de vêtements, abandonnai le tout et jetai un coup d'œil à Luis. Je n'y avais pas fait attention, trop confuse, mais une délicieuse odeur flottait dans l'air. Elle avait été bloquée depuis l'extérieur par l'épaisse porte, mais désormais à l'intérieur, je la sentais avec aise.
« Est-ce que c'est⸺ »
« J'ai volé la recette à tes parents dès que j'ai pu. »
Proche de l'armoire, se trouvait une cheminée, elle ��tait faite de pierre, décorée d'une étagère ornée de photographies. Au dessus du feu, une marmite bouillait. Ça sentait bon le ragoût, avec une grosse touche de salé mais aussi une fine de sucré.
Comme ma mère savait si bien les faire.
« Luis... »
J'apportai mes mains à mes bras. Je frémis.
« J'ai toujours aimé la cuisine de ta mère. » me conta le brun, une spatule de bois à la main. « Est-ce que tu veux goûter ? Je peux te faire autre chose, si ça te dérange. »
Je pris place sur le lit.
« Non, non. Un ragoût me va, ça sera parfait. »
Après tout, c'était le repas idéal afin de regagner des forces. Entre légumes, viandes, et saveurs, ce repas n'avait d'égal que son odeur fantastique, il me ramenait en enfance, au coin du feu, à observer la mixture bouillir, où à table, à frapper le bois de mes couverts tant je criais famine sous l'expression tendre de ma génitrice. Et, comme lorsque j'étais petite, la simple odeur de ce délicieux nectar suffit à me donner l'eau à la bouche.
« Ça ne sera pas aussi bon que celui de ta mère, évidemment. Mais je pense qu'à force de pratique j'ai réussi à faire quelque chose de bon. »
« Je n'en doute pas. » souris-je.
Le lit était de mauvaise qualité, de même pour le matelas. Les draps se contentaient d'une couverture, un vieux plaid parsemé de peluches. Mes cuticules se coinçaient dans le tissu. Je rapprochai mes mains, les déposai sur mes cuisses. À quelques mètres de moi, Luis continuait de touiller dans la marmite, accoudé contre l'étagère de la cheminé, une expression sévère sur le visage, concentrée. J'en profitai.
Luis était grand. Il portait de jolie chaussures de cuir, un jean et une veste marron assez similaire à ses souliers. Son accessoire, posé sur la table, me fit de l'œil. Le meuble étant proche du lit, je fus apte à simplement me pencher pour attraper le pistolet. Certes, je m'étais pliée en deux et avais exagérément étiré mes membres, mais cela me permit de ne pas poser un pied au sol, j'en fus reconnaissante.
L'arme était lourde. Cela m'en coupa le souffle.
Elle était longue aussi, du moins son canon. Le reste était fin. Le pistolet était facile à manier, sûrement tout autant facile à recharger. De part sa splendeur et simplicité, je me retrouvais bientôt dans un état d'émerveillement prenant. Je n'avais jamais été fan d'armes à feu. J'étais consciente de leur existence, peu familière au toucher, mais j'en avais déjà vu. Notamment le fusil de monsieur Benavente, l'homme bizarre et constamment sur ses gardes qui vivait dans la plus grande maison du village. J'étais venue chez lui, enfant, et n'avais pas pu me sortir de la tête son arme, me demandant souvent lorsque je rêvassai, quelle sensation cela procurait de tirer.
Luis devait le savoir.
Le canon était froid.
Cela faisait des heures qu'il s'en était servi pour abattre mon père. Je ne l'avais pas vu faire, cependant je jurais qu'il n'avait pas hésité lorsqu'il avait été question de leur ôter la vie ⸺de sauver la mienne⸺.
La voix de Luis me coupa dans mes pensées.
« Tu t'en es déjà servis ? »
Relevant la tête, je le vis servir un bol boisé sur la table, doré de ce que je songeais être une cuillère de bois à l'intérieur. Luis regardait mes mains. Je tiltais.
« Non, jamais. » confessai-je.
Je me levai, lui rendis son pistolet et pris place à table.
« Je ne savais que toi, tu.. Tu sais. »
Luis rit nerveusement. Il astiqua l'arme aidé par la manche de sa veste de cuir, tâtait le canon nerveusement.
« Il fallait bien. » il déclara. « Avec ces choses, dehors, j'étais contraint de sortir armé, de me protéger. D'apprendre à tirer sur ceux que nous connaissions et aimions autrefois, avant qu'ils ne soient touchés par ce parasite. » argumenta-t-il.
J'hochai la tête, mangeant mon dîner. J'avais l'oreille tendue.
« Le repas te plaît, ma douce ? »
J'acquiesçai.
« C'est délicieux, Luis. »
La viande était un peu trop cuite. Elle ne fondait pas aussi bien sur la langue que lorsque ma mère le faisait, mais le goût était au rendez-vous, plaisant et bien balancé entre le sucré et salé. Surtout : c'était mangeable. En cet instant, c'était ce qui m'importait. J'étais extrêmement reconnaissante de l'effort qu'il avait fait à me faire de quoi souper, mais j'étais aussi heureuse d'avoir quelque chose de bon et nourrissant à me mettre sous la dent. Dans mes souvenirs, Luis n'avait jamais été un grand chef. Il était trop maladroit pour.
Cette pensée me fit sourire.
Les souvenirs du passé me hantaient. Telle une main déposée sur l'épaule, ils me réconfortaient, m'aidaient à me faire à l'idée que tout avait changé. Ils me guidaient. Car, certes, Luis était méconnaissable, mais au fond, tout comme moi, certaines choses restaient les mêmes. Cela fut amplement suffisant afin de me calmer. Cela apaisa mon cœur épuisé.
Je finis mon dîner dans le calme.
Mon bol vide, je le nettoyai, m'en débarrassai ensuite sur l'étagère au dessus de la cheminée. Luis avait éteint le feu, recouvert la marmite d'un couvercle de bois. Le tout se fit dans un silence confortable. Luis était allongé sur le lit, son dos touchant le mur, et un livre dans les paumes de ses mains. Je me reculai de la cheminée, touchant la ceinture autour de ma jupe au passage, soudain un peu gênée par le fait d'être ainsi vêtue.
« Tu crois que je peux me changer ? »
« Il y a une salle de bain juste à côté. » me confia-t-il.
« Où ça ? » je m'étonnai.
Luis ferma son livre et me rejoignit.
« À l'extérieur, dans la même montagne. L'accès depuis l'intérieur a été bloqué, je ne sais pas pourquoi. » développa-t-il, saisissant ma main au passage. « Je vais te montrer. »
Luis et moi sortions de la pièce, revenant à l'extérieur. Luis l'avait fait avec nonchalance tandis que moi, je me retrouvais surprise de constater que, une fois la porte refermée et cachée derrière la verdure de la forêt, il était impossible de se douter que quelqu'un pouvait vivre ici. Le soleil était à présent couché. La lune illuminait le monde haut dans le ciel. En conséquence, il faisait froid. Extrêmement froid.
Luis ouvrit une seconde porte et, l'espace d'une petite heure, j'eus l'opportunité de me décrasser et d'enfin me retrouver. La douche n'avait pas été de grande qualité, l'eau, glacée, et je fus contrainte d'enfiler une chemise à Luis pour éviter de me présenter face à lui dans ma tenue d'Ève. Mes vêtements étaient dans un état inquiétant, boueux, déchirés, puants et couverts de sang, sueur. Mais cela fut amplement suffisant. J'en ressortis revigorée. Accompagnée de mon ami d'enfance, nous rentrions dans la pièce initiale du lieu, ainsi, je m'en allai me réchauffer auprès du feu. Mon linge sale fut abandonné sur la table, de même pour mes chaussures, toutefois, eux trouvèrent leur place au sol.
Le feu crépitait joliment. Orné de rouge, jaune et orange, il se noya dans mon regard, se refléta dans mes yeux. Il était chaud à souhait. Peut-être même un peu trop. Je le sentais brûler la pulpe de mes doigts, la sensation n'était pas particulièrement agréable, mais cela me ramenait sur Terre, me permettait de me sentir vivre. Il me réchauffait surtout, en vue de ma tenue.
Luis s'accroupit à mes côtés. Il m'imita.
« Tu te sens mieux, ma douce ? »
Je lui offris un sourire sincère.
« Beaucoup. »
Étant assise au tailleur au sol, je n'eus aucun mal à me rapprocher de lui. Luis manqua de perdre équilibre, néanmoins, il ne me repoussa pas lorsque je posai ma tête contre son bras. Il me jeta un coup d'œil, prit par surprise. Il n'obtint rien en retour. La splendeur du feu, son élégance, ses moindres mouvements accompagnés de grâce continuaient de s'accaparer mon attention.
J'étais dans l'incapacité de regarder autre chose.
« Merci pour tout, Luis. Je t'ai déjà remercié, non ? Je ne m'en souviens plus. »
« Mhh, pas de problème. »
Une de ses mains se plaqua contre la surface de mon visage qui n'était pas collée contre son bras. Sa paume recouvra cette partie. Il me pressait un peu plus contre lui.
J'aurais voulu le toucher un peu plus. Quelques heures plus tôt, nous avions sauté un grand pas ⸺ou nous étions revenus au point de départ ? De base, nous étions bel et bien amoureux. À présent, nous l'étions à nouveau. Je ne savais plus trop sur quel pied danser avec lui, oser me blottir contre lui et aller trop vite, ou rester dans mon coin et manquer de près la chance de revivre les meilleures années de ma vie. Je ne savais plus quoi lui dire.
Je me sentais toute nerveuse.
Peut-être que, finalement, le feu ne m'intéressait pas tant que ça. Ça n'étaient pas les premiers bouts de bois que je voyais se faire calcinés sous mes yeux, mais c'était bel et bien la première fois que je revoyais Luis. J'étais passée de jeune adolescente passionnée à une jeune femme plus mature et un poil fatiguée. Je n'étais sûrement plus aussi spontanée qu'auparavant. Moins délicieuse, enivrante. En revanche, Luis, lui... Luis était resté le même.
Un peu comme une poupée
Oui c'était ça. C'était tout à fait ça. Je l'avais retrouvé dans notre village, exactement le même, peut-être plus âgé, mais toujours le même Luis dont j'étais tombée amoureuse. Le même Luis qui m'avait brisé le cœur et qui aujourd'hui recollait les morceaux sans même s'en soucier. Il était intact. Parfait. Une perfection à vous en couper le souffle et à bien vous demander si vous n'êtes pas en plein rêve. Ou en pleine folie.
« Tu es bien pensive. »
Luis caressait ma joue du bout de son pouce. Je tournai la tête.
« Désolée, tu disais ? »
« Je te demandais si tu voulais te reposer. »
Sa proposition me tenta. Toutefois, je la déclinai.
« Non, ça ira. J'aimerais rester ici encore un peu, si ça te dérange pas. » répondis-je. « Mais tu peux y aller, toi, si tu veux. »
Luis secoua la tête.
« Moi non plus, je n'ai pas sommeil. »
Son pouce s'approcha de ma lèvre inférieure, il la frôla. Mes yeux, quant à eux, louchèrent sur sa bouche.
« Je peux rester ici aussi, si ça ne t'embête pas, bien sûr. » murmura Luis.
« Non, je t'en prie.. Reste. »
Je posai ma paume sur le dos de sa main posée sur ma joue. Je m'accrochais à lui, de peur de le voir s'en aller, de peur qu'il ne commence à hésiter et à penser que tout cela n'était que pure folie. Ça n'était pas le cas. Je m'étais empressée de le lui faire comprendre.
« Dis-moi. »
Luis pivota de manière à me faire face. Il tomba à genoux et se saisit de mon visage en coupe, me forçant ainsi à me tourner vers lui. De profil à la cheminée, face à face, je ne pus lui échapper.
« Combien d'hommes as-tu embrassé après moi ? »
Mes paupières se faisaient lourdes. À force de le regarder mon corps avait sombré dans la folie, le fait qu'il me touche.. Je flottais sur un nuage.
« Très peu. »
« Mais tu m'as embrassé moi. » insista-t-il. « Pour quelle raison ? »
Mes mains se saisirent de ses poignets, je me penchai dans sa direction. Il m'imita.
« C'est idiot, je t'assure. »
Je souris lorsque nos fronts entrèrent en contact.
« J'en avais juste envie. »
Luis compressa mes joues. Il me toisait avec beaucoup d'intensité, tout comme moi, comme si il peinait à croire que ce qui se déroulait sous ses yeux était la réalité. Cela nous échappait, autant à lui qu'à moi. J'avais le cœur qui tambourinait dans ma poitrine, une horde de papillons dans le bas ventre pour couronner le tout. J'étais... J'étais en extase. Je ne quittais pas mon nuage. Luis avait sauté le pas, il m'avait rejoint dessus, nous étions donc tous les deux sur ce morceau de coton, main dans la main, peau contre peau. Il n'y avait plus que nous.
Il n'y avait jamais eu personne d'autre.
Ça avait toujours été ainsi. Lui et moi.
Adolescents, jeunes adultes, adultes.. C'était à l'instar d'âmes sœurs. Peut-être étions-nous des âmes sœurs ? Au final... Des êtres qui, selon la légende, étaient destinés à se retrouver et s'aimer inlassablement jusqu'à la fin des temps. Dans la vie, la mort, le temps et l'espace. Oui. C'était ce que nous étions. Tout à fait. Il n'y avait plus aucun doute.
« Luis.. »
Mes mains s'accrochaient désespérément à ses poignets, le feu me brûlait la peau, ma respiration saccadée blessait mes poumons. Je.. J'étais⸺
« Luis. »
Son nom quittait mes lèvres tel un chant noué par du désespoir. Que dire ? Que faire ? Ainsi face à lui, mes pupilles rivées dans les siennes, je n'avais plus qu'un seul et unique désir. C'était évident. À présent..
« Embrasse moi, je t'en prie. »
Luis s'humecta les lèvres.
Quelques mèches de ses cheveux titillaient ma peau, d'autres cachaient ses yeux. Je libérai ma main droite afin de remettre de l'ordre dans sa coiffure, frôlant sa pommette, sa joue, sa barbe, sa tempe. Je bougeai doucement. Je ne voulais pas dépêcher les choses. Cependant, alors que je m'apprêtais à caresser son visage, une fois ma tâche conclue, Luis s'était saisi de mon poignet.
Il tira ma main jusqu'à sa chemise entrouverte. Il me glissa dans son vêtement et posa ma paume là où je fus apte à sentir son organe vital palpiter. Son regard n'eut pas quitté le mien tout le long. Pas même lorsque mes yeux s'étaient écarquillés. Son cœur battait vite, il avait sombré dans la folie. Je pouvais presque l'entendre. Il battait à l'unisson avec le mien, dans une délicieuse symphonie.
« Ma douce.. »
Luis frotta son front au mien.
« Permets-moi de te faire mienne. »
Sa main toujours posée sur ma joue s'approcha de mon menton, elle le saisit.
« Afin que plus jamais je ne te fasse l'affront de t'abandonner. Ça n'est pas digne de moi, ni de mes sentiments. »
J'hochai vigoureusement la tête.
« Je t'en prie, Luis. »
Mes ongles s'enracinèrent dans son pectoral.
« J'ai toujours été à toi. »
« De même. »
Il baisa tendrement ma lèvre inférieure.
« Il n'y a toujours eu que toi, mon cœur est tien depuis le début. À jamais. »
Son aveu me fit sourire. Nous étions désormais si proches que, dès que nous nous mettions à parler, nos lèvres se touchaient. Et, finalement, Luis attrapa fermement mes épaules de ses deux mains. Puis, il m'embrassa. Nos bouches se rencontrèrent, bercées par la chaleur du feu nous observant. Ce fut divin. Nous partageâmes un tendre baiser, amants, amis, ennemis, rancune, amour, amertume, tout disparu pour laisser place à un sentiment dont j'avais pourtant pensé perdu.
La sérénité.
Dans cette habitation perdue dans les bois, au cœur de cette pandémie meurtrière, de ce génocide, ce début de fin du monde, Luis et moi trouvâmes refuge dans les vestiges de notre amour.
Et cela fut amplement suffisant pour soigner les blessures du passé. J'en ressortis nouvelle. Comblée. Éprise. J'étais désormais prête à tout pour rester aux côtés du garçon dont j'étais tombée amoureuse depuis si longtemps. Quitte à tout sacrifier, jusqu'à la vie que j'avais battit au cours de ces dernières années. Tout cela ne faisait pas le poids face à la possibilité de tout reconstruire à ses côtés et de revivre les plus charmants instants de mon existence. Remplis d'innocence et d'amour. C'était d'une évidence accablante.
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Il est 10h15 quand Patricia toque à la porte de l’appartement. C’est la propriétaire des lieux. Elle fait un rapide tour de l’appartement, on papote deux mots, elle nous rend notre caution et on charge nos bagages dans la voiture. Nous prenons la route pour l’aéroport de Punta Cana. Nous prévoyons de nous arrêter à plus ou moins mi-chemin pour manger quelque chose. Nous voulons nous arrêter à l’Altos de Chavón, à l’est de la petite ville de La Romana. J’avais vu qu’il y avait de vielles églises en pierre et un amphithéâtre, je n’en savais pas plus. Lorsque nous sortons de l’autoroute, nous nous trouvons devant une grande entrée gardée. Nous nous arrêtons devant la barrière et je montre au securitas où je souhaite aller. Il me dit que je suis au bon endroit mais que je dois d’abord passer à la réception, et il m’indique la route à suivre. (Juste pour que vous visualisiez bien, nous sommes au milieu de la nature, il n’y a rien d’autre que cette entrée et cette réception). Nous parquons la voiture et entrons dans le bâtiment où plusieurs personnes font la file devant des guichets. Notre tour arrive. J’explique à la réceptionniste que nous voulions aller à l’Altos de Chavón pour quelques heures avant de continuer pour l’aéroport. Elle me dit « oui oui aucun soucis, ce sera 50US$ par personne ». Je reste bouche bée! 😱😱 Je lui répète l’information qu’elle vient de me donner, pour être d’avoir bien compris. Oui oui j’ai bien compris. Nous déclinons alors son offre. J’en reviens pas. 50 balles pour pouvoir entrer dans une ville ?! 🤔😅
On remonte dans la voiture et on trouve vite fait un petit village au bord de l’eau non loin de là. Sur la route, on repense à nos copains français que nous avons rencontré lors de notre excursion à la plantation de cacao. Et ils nous avaient expliqué avoir voulu aller voir une ancienne ville, toute faite de pierres, et qu’ils se sont retrouvés dans cette réception à devoir payé 50 balles chacun (plus pour leur chauffeur..) alors ils ont aussi rebroussé chemin. Je n’avais pas du tout fait le lien avant. En allant chercher un peu plus d’info, c’est en fait une reconstruction d’une ville médiévale européenne. Finalement tant mieux qu’on n’y soit pas allé, on connaît déjà. C’est encore un truc pour les états-uniens ça 😂😂.
Nous arrivons tout soudain à Bayahibe, petit village au bord de la mer. Et c’est magnifique! On s’installe en bord de mer pour manger notre pic-nic, en contemplant ce bel endroit. C’est calme, il y a un peu de musique en fond, l’eau est turquoise, du sable blanc. On se dit qu’on est très content de ne pas être aller à l’Altos de Chavón, qu’on est bien mieux ici. Je dit à maman que ça doit vraiment être magnifique d’aller faire de la plongée ici. Maman me dit alors que c’est dommage que nous ne sommes pas allé rendre visite à un Grangeard qui tient un club de plongée en République Dominicaine.
(Pour la petite histoire, Inès, pour ce qui la connaissent, nous a dit qu’un ami à elle, avec qui elle a été à l’école, est parti avec sa femme en République Dominicaine pour ouvrir un club de plongée. Et elle nous a donné son adresse.)
On reparle donc de ces Grangeards et maman me demande dans quel bled c’était. Je dégaine mon téléphone et recherche l’adresse. Je lève alors la tête vers elle et lui dit: « maman, c’est ici ! ». Je contrôle à nouveau l’adresse et oui…nous sommes à 5 minutes à pieds de leur club. Ni une ni deux, on décide d’aller leurs rendre visite. Lorsque nous y arrivons, nous nous trouvons devant une porte fermée. Ils ne sont pas là. Mais c’est pas grave, maman sort un mouchoir, je lui tends un stylo et on leur laisse un petit mot ;) ensuite on retourne vers la plage, je trempe un peu les pieds dans l’eau 🌊, on prend un peu le soleil ☀️ et on décide de reprendre la route. Il reste encore une petite heure pour arriver à l’aéroport. Nous déposons la voiture de location avec un peu d’avance. On arrive à l’aéroport, le staff est assez stressé ici et ils stressent un peu trop les voyageurs à mon goût, mais bon…on arrive au lounge. Celui du terminal A n’est pas très grand, n’a pas de douche ni de vue sur le tarmac, contrairement à celui du terminal B qui a en plus une piscine sur la terrasse 🏊♂️ (bon on va pas ce le cacher, c’est cool mais tout de même superflu 😂). Je vais m’arrêter d’écrire, le temps passe, l’embarquement va bientôt commencer et je veux encore appeler Dan avant de partir ;)
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L’île de Neige. (Eustass x Lecteur) 🍋
PT.5 - { Chapitre 04 }
{ PDV Kidd }
la lumière qui se refléter sur la neige posé sur les branche de sapin illuminé la chambre. une envie de mettre la couverture sur mon visage pour continuer le sommeil si confortable était présent, voulant tiré la couverture je baisse la tête et voie Reader contre mon torse endormie, elle dégager toujours autant de chaleur émanant de son corp. soupirant un moment légèrement renfrogner de ne plus pouvoir fermer l'œil a la vue de son corp dans se si petit bout de tissue léger.
je remémore la journée et nuit d'hier. un peut de blush sur mes oreille, "depuis quand je suis autant attiré par elle..?" cette question me venez de plus en plus souvent au court de ces dernier mois. c'est vrais, dès que j'avais posé les yeux sur elle... je sert le point mais fini par la blottir plus contre moi posant un baiser sur sont front. elle gémie a mon acte se qui me fit la relâcher pour la regardé ouvrir les yeux.
{ PDV Reader }
je sentie mon corp blottie contre quelque chose de robuste, me souvenant petit a petit de la journée d'hier je sourie doucement, avant de me sentir un peu plus blottie je gémie un peu avant de lever la tête, je le voie pour la première fois de si près, avec la lumière éclatante venant des fenêtres. "Reader : Bonjour, Capitaine~ dit-je la voie du matin un peu cassé par temps de son de la veille.
"Kidd : Bonjour Reader. avec sa voie du matin, qui me fit frémir, elle était plus roque que d'habitude.
"Reader : tu est réveiller depuis longtemps ? au son de sa voix je pouvez deviner que non, mais posé cette question était purement instinctive. je rougis un peu.
"Kidd : Non. je viens de me réveiller.
son estomac fit un gargouillement étonnant me faisant écarquillé les yeux puis rire, je le sent s'agité dans le lit avant de vouloir sortir du lit, il avait a peine lever la couverture qu'il replongé directement sous la couverture et marmonnant de choses incohérente.
"Reader : Kidd ? je demande perplexe et étonné.
"Kidd : il fait putain de froid ! pourquoi il faut qu'il fasse froid en dehors du lit et chaud dans la couette ! il ralle a lui-même se qui me fit rire sur le moment.
"Reader : je viens glisser ma mains et me faufiler sur lui étant toute blottie contre son torse, tu veux que j'aille te chercher a manger ? killer a dit que toute sorti était impossible aujourd'hui a cause de la tempête qui arrive.
"Kidd : il grommelle et fini par acquiescer de la tête, pas le choix de rester ici et de se reposé.
je viens lui picoré le bout de ces lèvre se qui le fit sourire légèrement avant de venir ma tâtonné les fesses.
"Reader : Kidd ! il viens approcher mon visage du sien avec sa mains
"Kidd : si tu ne me donne rien a manger je vais devoir en trouvé moi-même, dit-il taquin.
je me lève d'un coup a califourchon sur lui étant toute rougissante, je saute en dehors du lit courant mettre son mentaux sur moi, en l'entendant râler de l'air froid que j'ai laisser passé sous la couette en quittant le lit.
"Reader : je me retourne vers lui et lui fait un clin d'œil malicieux, sa c'est pour ta taquinerie Capitaine ~
je ferme la porte derrière moi avant d'entendre l'impacte de l'oreiller sur la porte, je me mis a rire fortement marchant dans le couloir.
Marchant tranquillement dans le couloir la porte se trouvant non loin de la notre s'ouvrir, je sursaute voyant une masse énorme de doudoune debout, regardant au niveau des yeux je pouvez y voir des yeux persan et d'un bleu éclatant.
"Reader : Heu... Bonjour ?
je pouvez sentir sont regard le long de mon corp, de la tête au pied, puis rester fixer sur le manteau sur les épaule.
. . . Silence . . .
je me balance un peu sur mes pied et repris mon chemin des yeux écarquiller de se que je viens de voir. "mais c'était quoi sa !?" je me dépêche de descendre les escaliers et de passé la porte du bar pour voir le barman nettoyer les tables.
"Barman : Oh bonjour, je ne m'attendez pas a voir quelqu'un a cette heure-ci, dit-il étonné.
"Reader : Ah oui ? je penche la tète, tenant le mentaux contre moi fermer. quel heure est-il ?
"Barman : il est 6H20 actuellement, dit-il en regardant sa montre a gousset.
"Reader : Oh.. je suppose qu'il n'est pas l'heure pour commandé a manger ? je baisse mes oreilles voyant le vielle homme vaciller un peu
"Barman : N-Non ! c'est bon, je peu préparé quelque chose, en général j'ouvre la cuisine a 7h30, mais je peu faire une exception. dit-il en souriant et venant vers moi.
"Reader : je lui sourie, au ces gentille merci beaucoup, c'est possible d'avoir de la nourriture dans la chambre ?
"Barman : Bien sûr, il sort son petit carnet et son crayons se préparant déjà a prendre la commande. alors.. que veux donc la charmante petite louve ? dit-il gentiment, se qui me fit rire et sourire.
"Reader : et bien j'aimerais beaucoup de choses qui pourrais nourrir un capitaine affamé ~
"Barman : il vacille de nouveau a mes mots, riant nerveusement, et bien il y a pas de problème, je vais commencé a préparé tout sa et l'apporter dans vôtre chambre, dit-il en souriant.
je sourie me retournant avant de partir en trombe vers les couloirs disant merci au passage au vielle homme, remontant les escalier je croise l'énorme masse de doudoune.. il bloque les escalier...
. . . Silence . . .
"Reader : heu.. on se connait ? je penche la tête et examine un peu plus ces yeux.
{ FLASH BACK }
" . . . : Allez saute plus haut ! et envoie tes bras vers l'arrière pour surprendre ton adversaire ! crie t-il en esquivant mes coup de dague en bois.
"Reader : tu dit sa comme si c'était la chose la plus facile a faire !! je crie de rage partant pour esquiver son coup mais fini par être plaquer contre le murs de la salle d'entraînement du navire.
". . . : il suffis juste que tu y mette un peu plus du tien et tu pourra y arriver, n'oublie pas que tu peu être tué a tout moment dans le nouveau monde. dit-il calmement.
"Reader : je te signal que je suis née dans le nouveau monde, au cas ou que tu l'aurais.. OUBLIER !! je le pousse hors de moi d'un coup de pied a son torse se qui le jeta au sol.
je profite de cette opportunité pour bondir sur lui, finissant avec mes lame en bois sous sa gorge à califourchon sur sont ventre, respirant essoufflait près de son masque. le reflet du ciel bleu, et le couché de soleil clair traversant la fenêtre, je pouvais voir a travers les troue de celui-ci le reflet de ces yeux, il était... Magnifique. un ciel emprisonné dans une paire d'yeux, mélangeant les couleur du ciel et de la mer. je me senti sortir de mes pensé par une forte prise sur mes poignée, me retournant sur le dos, il inversa les rôle.
"Reader : AH c'est pas vrais !!!! TU MA PRISE EN TRAITRE !! K-I-L-L-E-R !!!! j'hurle de frustration se qui le fit rire de plus belle.
"Killer : Je voie pas de quoi tu parle. si tu rêvassé comme sa en plein combat tu ne durera pas plus de 2mn sur un champ de bataille.
il me relâché et m'aide a me relever, je lui fait la moue les oreille et la queue baisser.
"Killer : . . . ? quoi ?
"Reader : je redresse un peu mes oreilles et ma queue et le fixe calmement. Killer ? je peu voir ton visage ? je penche la tête.
"Killer : . . . Non. il avait répondu après un long moment qui semblait être un moment de réflexion..
"Reader : Eeeeeh !!!??? Allez !!! s'teuplaiiiiiiis !!!!
"Killer : Non. il répondis directement cette fois croisant les bras comme a son habitude quand il était ferme.
"Reader : Pas cool ! je fait la moue, allez juste un petit coup d'oeil !!!! je lui fit la moue de petit chiot.
"Killer : . . . après un moment de silence il soupire, si tu réussi un jour a me battre tu pourra le voir ? cela ressemblait a la fois une condition et une question.
"Reader : je baisse la tête un moment avant de la relever avec des étoile dans les yeux remplis de détermination, D'ACCORD !! je te prend au mots alors !!!
Killer posant les arme en bois a leur place, il se mis en chemin de la sorti de la salle d'entrainement, je fit de même mais restant pour nettoyer un peu le sol qui était un peu humide par les goutte de transpiration, au bout de 2h d'entrainement il était dure de ne pas transpiré, surtout avec un partenaire d'entrainement comme Killer.
"Reader : avant qu'il ne referme la porte je ne pouvais pas m'empêcher de lui faire la remarque. en tout cas tu as déjà de beau yeux Killer~
"Killer : Il tressaille a mon commentaire avant de se rattraper sur la poigner de porte. P-Pardon ? dit-il se retournant vers moi
"Reader : je sourie grandement et joyeusement, Et bien oui~ je les es entrevue dans les troue de ton masque tout à l'heure ! je fait la moue, c'est pour sa que je "rêvasser" !!!
"Killer : . . . il se mis a rire, Je voie.. et bien Merci.. dit-il avant de repartir.
{ FIN DU FLASH BACK }
je le pointe du doigt faisant un pas en arrière avant de commencé à m'écrier, KIL- !!! il fini par dévaler les escaliers m'emportant avec lui avant de finir en bas des marche avec un énorme vacarme.
"Reader : Aïe..Aïe... je me relève difficilement assis sur cette énorme boule de doudoune frottant ma tête. Killer... je soupire... Pourquoi tu porte autant de vertement ??? je soupire.
"Killer : . . . comme kidd, je ne supporte pas le froid. . . il détourne les yeux embarrasser.
"Reader : . . . au niveau ou tu en n'et se n'est plus du "supporter" c'est plutôt "craindre" dit-je d'un aire narquois croisant les bras sur ma poitrine.
j'ai oublier que durant la roulade dans les marche le mentaux qui était sur mes épaule n'était plus là. s'entend directement le contacte de mes mains sur mes bras je m'en rendis compte avant de baisser la tête et me rappeler quel genre de tenue je porté. j'explose d'un rouge directement, entendant des pas lourd dans les escalier me retournant voyant Kidd en haut les marche analysant la situation.. Oh non.. nous parlons avant tout de Eustass Cap'tain Kidd.
{ PDV KIDD }
il c'est écouler un bon moment déjà depuis que Reader est parti chercher a manger. m'assoupissant de nouveau dans la chaleur du lit, quelques instant passe avant qu'un vacarme me fit sursauter. "c'était quoi sa ?" je grogne et sort quand même du lit, l'air froid qui frappe ma peau me fait grimacer, mais je doit allez voir si Reader n'as pas de problème.
m'habillant en vitesse je sort de la chambre me dirigeant d'où venait le bruit, je me stop en haut des marche court-circuitant un neurone ou deux voyant Reader, en petite tenue sans mon mentaux assise sur... une boule de doudoune...???? je cligne plusieurs fois des yeux, avant de revenir a la réalité.
"Reader : Capitaine ! s'écrias t-elle cherchant déjà mon mentaux en tournant la tête de droite a gauche.
"Kidd : je descend les escalier et viens l'attraper par la taille, la tirant hors de se "truc" ? je grommelle. tu en met du temps pour commandé a manger.
"Reader : elle rie nerveusement, Oui... il bloquer les escalier, elle pointe du doigt l'énorme boule au sol.
"Kidd : bordel mais c'est quoi sa ? j'interroge perplexe.
"Reader : Beh... C'est Kil-
"Killer : C'est moi Kidd-o. . .
Un moment de silence se fit avant que je finisse par éclater de rire avec Reader contre moi qui avait sursauté fouettant sa tête vers moi les yeux écarquillé.
"Kidd : MERDE !! MEC REGARDE TOI !!! on dirait un énorme tas de linge perdu !!
"Killer : Ca va !! on as pas tous la chance d'avoir un chauffage a disposition dans cette auberge ! dit-il en râlant, essayant de se relevé avec difficulté.
"Kidd : je viens donné un coup de pied a la grosse boule de doudoune qui fini par rouler un peu plus loin, je pouvez pas retenir mon rire a cette situation.
{ PDV Reader }
je profite que Kidd est pousser Killer pour ramasser sont mentaux qui était juste là et de le remettre sur mes épaules. je me dirige vers Killer l'aidant a se remettre droit entendant Kidd rire de plus belle jusqu'as s'accroupir tenant sont ventre. je me retiens de rire aussi maintenant que je repense a se qui c'est passé a l'instant. mais quand j'ai croisé le regard de Killer en colère je ferme mon sourire une goute de sueur au coin de ma tempe.
"Reader : S-Sa va ..?
"Killer : je vais retiré ces doudoune et lui botté le cul moi-même.. dit-il en gigotant.
je pince mes lèvre m'éloignant un peu passant a coté de Kidd qui ouvrit les yeux me regarde passer d'un air effrayer accélérant le pas, perplexe il a regardé Killer qui avait plus que la moitié de ces doudoune sur lui fixant d'un aura de colère Kidd, qui lui fini par tressaillir.
je me retourne en vitesse sur la Troisième marche tapant des mains deux fois en fermant les yeux d'un air de prière japonaise, se qui attira de nouveau l'attention de Kidd sur moi.
"Reader : Kami-sama... protégé cette auberge de tout grabuge... et ... évité que killer ne décide de castré notre capitaine adoré. je retape de nouveau deux fois dans mes mains et fit demi-tour en sprintant en direction de la chambre en criant, "le repas arrivera dans la chambre d'ici une bonne heure !!!"
j'entendez Kidd hurler, suivis par les fracas de ces deux là se battre en bas des marche, fermant la porte de la chambre et me remettant dans le lit au chaud j'attendez le repas sagement, écoutant maintenant un silence lourd...
{ PDV KIDD }
avant même de quitté du regard Reader je l'entend taper des mains, la fixant étonné et écoutant ces mots je me suis instinctivement relevé et positionné sur mes gardes, recevant un coup de pied violant de la part de Killer.
"Kidd : Enfoiré !! je me fait éjecter a l'autre bout du couloir me rattrapant contre un murs.
"Killer : tu l'as cherché Kidd-o ! cette auberge tombe en ruine, les canalisation sont complètement gelée !
"Kidd : et c'est ma faute peut-être ?! j'hurle incrédule.
"Killer : . . . quoi qu'il en soit pousse toi j'ai faim. il me pousse sur le coté pour passé du coté du bar.
Voulant ouvrir la porte qui mène a l'extérieur il l'as claqua aussitôt, se qui me fit le fixer en silence les yeux grand ouvert. il se retourne vers moi passant de nouveau a coté en direction des doudounes.
"Kidd : Ha..-
"Killer : Tu rie, t'est mort. dit-il au plus sérieux et sombre qu'il pouvez.
je déglutie ravalant mon rire presque en m'étouffant avec, avec une goutte de sueur je le regarde re mettre quelque doudoune avant d'ouvrir la porte et de taper son plus beau sprint en direction du bar.
Killer hors de vue maintenant je me mis a rire de nouveau faisant presque trembler les murs de l'auberge, prenant mon temps pour me calmer j'ai eu un frisson parcourir tout mon corp, me rappelant que je n'avais pas mon mentaux avec moi, je retourne donc dans la chambre, montant les marche je croise certain membre de l'équipage qui c'était réveiller avec tout le grabuge passé. mis à part me saluer comme à leur habitude il profité tous de leur journée de repos a resté dans leur couchette au chaud, ou bien a allez boire au bar et manger.
refermant la porte derrière moi, je pouvait déjà voir Reader au lit sous la couette, mon premier reflexe était de regardé par la fenêtre, voyant les nuage de tempête approché a toute vitesse. marmonnant de colère je viens m'allonger près de Reader la prenant dans mes bras.
"Reader : tu est toujours vivant ? dit-elle ironiquement avant que je viennent la serrer un peu plus fort.
"Kidd : Tu veux peut-être que je te montre a quel point je le suis ? je ricane taquin.
"Reader : elle gigotte dans mes bras secouant la tête, Non.. je veux juste dormir encore un peu avant que le repas n'arrive.
"Kidd : Bon plan.
{ PDV Narrateur }
après une sieste de 15mn, quelqu'un se mis a frapper a la porte, Kidd refrogner se lève et ouvre la porte, le pauvre petit barman sursaute de peur tenant le plateau de nourriture dans ces mains. prenant le plateau, il lui claqua la porte au nez et pose le plateau sur le lit avant de venir secouer Reader.
il manger le repas ensemble emmitoufler dans la couverture se qui rappela un certain souvenir de Reader, la première fois que cela arriva avec son capitaine. développant une attache plus qu'amicale, elle se rend bien compte qu'il ne s'agis pas que de simple action humaine, derrière toute cette attention et agissement se cache bien des sentiment qui se développe et ceux depuis quelque temps déjà.
la journée était longue, Kidd était devenue ronchon quand Reader lui avait dit qu'elle allez passé un peu de temps avec les autres fille de l'équipage. jouer au carte et discuter entre elle. il a essayer de la gardé contre lui mais fini par céder à son regard innocent de chiot.
Résultat de cette journée ? gagnée un capitaine caché sous une pile de couverture, s'amusant a commandé a boire et a manger dans la chambre.
{ Message de l'écrivaine }
Heio !! sa fait longtemps je sais !! PARDON !! mais j'essais de trouvé l'inspiration, mon cerveau et remplis d'idée et de rêve, mais quand je me trouve face à face avec la feuille blanche.. Le néant apparait !!
comme c'est effrayant... je ne veux pas gardé pour moi toute cette imagination, je veux la partager avec vous tous.
merci de suivre cette histoire encore aujourd'hui... n'hésité pas a me dire se que vous en pensé.
j'avais envie de faire un chapitre plutôt calme et drôle. du moins selon mon point de vue cela là était !!
à la prochaine fois !!
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Tu Le Pensais Vraiment ? - Kate Bishop
Marvel Masterlist
Résumé : Trois fois où les sentiments de Kate ont parlé à sa place et une fois où les tiens ont fait la même chose.
Warnings : s'embarrasser devant son crush, fluff, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 1.8K
Version anglaise
Prompt : "- You're cute. - What ? - I said you look like a fruit. - That doesn't even make any sense." (- Tu es belle. - Quoi ? - J'ai dit tu es un groseille. - Ça veut absolument rien dire.) de cette prompt list faite par @promptplanetblr
Tu regardes une nouvelle fois la carte de l'université tentant de comprendre dans quel sens tu dois aller. Le secrétariat te semble être dans un passage secret. Tu le cherches depuis une quinzaine de minutes sans succès. Tu as encore quelques papiers à remplir donc tu dois le trouver dans les deux minutes qui suivent ou tu seras en retard pour ton premier jour.
Désespérée, tu te décides enfin à demander de l'aide. Tu te diriges vers une fille aux cheveux châtains foncés. Tu te racles la gorge pour annoncer ta présence. Kate Bishop se retourne en t'entendant. Son expression faciale passe du trouble avec ses sourcils froncés au choc avec ses yeux grands ouverts. Elle te regarde, la bouche presque ouverte, sans dire un seul mot. Embarrassée, tu te dis que c'est ton moment pour demander des indications.
- Excuse-moi, je suis nouvelle et complètement perdue. Tu sais où est le secrétariat, s'il te plaît ?
Tu attends une réponse qui ne vient pas. Elle continue à te regarder comme si elle ne comprenait pas l'anglais.
- Tu es nouvelle aussi ? continues-tu à demander, espérant briser ce moment gênant.
- Non, finit-elle par lâcher.
- Alors tu sais où est le secrétariat ?
- Euh, je… Oui.
- Tu pourrais me montrer le chemin ?
- Non, annonce-t-elle avant de partir, le visage rouge de honte.
- D'accord…, déclares-tu avec confusion.
Tu la regardes s'éloigner de toi, maintenant autant perdue physiquement que mentalement. De son côté, Kate s'insulte de tous les noms à cause de sa réaction. Elle ne s'était pas humiliée de la sorte depuis longtemps. Elle a totalement paniqué. Elle sait qu'elle a fait une mauvaise première impression alors qu'elle t'a trouvée mignonne. Au moins, elle se dit qu'elle n'aura pas à se ridiculiser plus, car tu ne voudras pas être son amie, c'est sûr.
Étonnamment, tu n'es pas restée sur ta première impression d'elle. Lors de ta première semaine, Kate a réuni tout son courage pour venir s'excuser de sa réaction. Elle a eu du mal à sortir ses phrases comme il faut, bataillant à se rappeler de son excuse. En effet, elle veut éviter de dire qu'elle a été aussi désagréable, car elle a été prise de court par ta beauté, mais tu as trouvé mignon la façon dont elle a essayé. Tu lui as pardonné sans hésitation.
Rapidement, Kate est devenue ta première vraie amie à New-York. Et en tant qu'amies, vous vous aidez pour les cours.
C’est le cas notamment pour ton exposé d’histoire des Etats-Unis. Ton sujet ne t’inspire pas énormément, donc tu n’es pas sûre d’avoir une bonne présentation. Tu as demandé de l’aide à Kate pour savoir si tes doutes étaient fondés. Elle est assise sur ton lit tandis que tu es debout, devant ton bureau, ton ordinateur posé dessus, faisant défiler les diapositives de ton diaporama en même temps que tu fais ta dissertation orale. Tu fais ton exposé avec seulement quelques accrocs, réalisant certains points que tu pourrais modifier. Quand tu finis de parler de ton sujet, tu ne lui laisses pas le temps de te donner son avis et tu commences à lui expliquer les passages que tu penses améliorer. Tout en lui exposant les faiblesses de ton devoir, tu as des illuminations sur des phrases que tu pourrais tourner autrement ou des points à ajouter. Kate, quant à elle, te regarde avec attention. Elle admire la façon dont ton cerveau fuse à cent à l’heure, voulant rendre ton devoir parfait. Tu continues à divaguer jusqu’à ce que Kate ouvre la bouche sans s’en rendre :
-Tu es belle.
-Quoi ?
-J’ai dit ‘tu es une groseille’.
-Ça veut absolument rien dire, rétorques-tu en fronçant les sourcils.
-Je… Ce que je veux dire c’est que… tu… tu divagues. Tu connais pas cette expression ? Je croyais que tout le monde la connaissait, rigole-t-elle nerveusement, les joues rougissant à vue d'œil.
-Quel est le rapport avec la groseille ?
-Oh, tu sais, parfois les expressions n’ont pas de sens.
-Ouais, réponds-tu, peu convaincue. Enfin, qu’est-ce que t’en penses ? Je devrais faire ces modifications alors ?
Kate te regarde pendant une seconde, cherchant une réponse. Elle n’a pas du tout écouté les modifications que tu as suggérées. Son embarras grandit un peu plus.
-Si tu penses que c’est nécessaire, oui. Personnellement, je le trouve très bien ton exposé, te rassure-t-elle avant de se lever de ton lit. Je dois y aller. Ma mère m’attend.
-Depuis quand tu écoutes ta mère ? ris-tu alors qu’elle range ses affaires rapidement.
-Depuis qu’elle m’a menacée de me priver de ma carte bleue. On se voit demain, en cours ?
Elle ne te laisse pas le temps de parler qu’elle quitte déjà ta chambre, telle une furie.
Malheureusement pour Kate, ce moment n’est ni le premier ni le dernier. A de nombreuses reprises, elle t’a complimentée alors qu’il n’y avait pas lieu de le faire. Elle a toujours du mal à rebondir sur ses pattes. A chaque fois qu’elle se ridiculise, elle se torture l’esprit pendant les jours suivants. Elle aimerait pouvoir te dire ce qu’elle pense réellement de toi sans hésiter ou avoir peur de te repousser. Alors, dès qu’elle a l’occasion de réellement exprimer son admiration pour toi, elle le fait.
Quand sa mère t’a invitée à un gala de charité pour la première fois après quatre mois d’amitié, Kate n’attendait qu’une chose : voir ta tenue. Elle a surtout hâte que tu arrives pour qu’elle ait enfin quelqu'un qui la tienne compagnie. Quand tu es au gala, tu trouves Kate avec son dos tourné. Elle regarde les personnes présentes dans la pièce avec un air ennuyé. Ignorant ta présence, tu lui tapotes gentiment l’épaule.
-Hey Kate.
-Salut Y/N, commence-t-elle en se retournant, mais ton prénom est seulement un murmure.
Kate te regarde de haut en bas, époustouflée par ta tenue. Elle réalise que ce soir, elle va un peu plus perdre ses moyens. Elle admire ton visage, encore plus magnifique que d’habitude grâce à ton maquillage. Elle n’avait jamais pensé que tu puisses être encore plus à couper le souffle.
-Tu vas finir par manger une mouche, tu sais, rigoles-tu, la ramenant à la réalité.
-Désolée, tu disais ?
-Tu me regardais la bouche grande ouverte. On aurait dit que ton cerveau avait cessé de fonctionner.
-Je… Je repensais à quelque chose. Tu es très jolie, ce soir, sourit Kate avant de se reprendre : Enfin non ! Je veux dire pas uniquement ce soir, mais ce soir encore plus que d’habitude.
-Tu es magnifique aussi, lui assures-tu, amenant un sourire radieux sur son visage. J’aime bien le costume.
En disant ceci, tu la regardes avec plus d’attention. Tu essayes de cacher ton trouble face à son apparence. Si tu pouvais, tu l’embrasserais maintenant, mais tu te retiens, sachant que vous n’êtes seulement qu’amies.
Et amies, vous le restez pendant encore plusieurs mois. Malgré vos sentiments naissants, vous tentez de rester le plus naturel possible. Cependant, vous ne comptez plus le nombre de fois où vous avez laissé votre coeur parler, heureusement l’autre ne semble jamais le remarquer. Alors, malgré votre attirance mutuelle, vous restez meilleures amies, passant autant de temps que possible ensemble.
Une chose que Kate adore faire avec toi est te faire découvrir ses passions. Et puis, il ne lui faut jamais beaucoup d’efforts donc elle n'a pas eu eu mal à te faire essayer le tir à l’arc. Vous vous rendez à son lieu d'entraînement un jour où vous êtes seules. Kate étant dans ce club depuis des années, elle a l’autorisation de venir quand elle le souhaite. Ainsi, vous êtes tranquille pour ta première leçon de tir à l’arc avec Kate pour professeure. Elle commence à t’expliquer les bases et tu l’écoutes avec attention. Mais quand elle finit, tu joues la carte de la confiance, voulant l’impressionner.
-Je suis sûre que je vais y arriver. J’en ai déjà fait quand j’avais huit ans.
-T’en as fait pendant un an ? demande Kate, surprise.
-Pas vraiment. Mon cousin en faisait et j’ai pu utiliser son arc toute une après-midi quand j’étais allée chez lui. Bref, t’inquiète, je gère, dis-tu avant de te positionner, l'arc de Kate en main.
-Y/N, tu devrais être un peu plus droite, tente-t-elle de te corriger.
-Je sais ce que je fais, déclares-tu avant de tirer et de louper lamentablement la cible. Je sais peut-être pas ce que je fais.
-Tu crois ? se moque-t-elle. Allez, Robin Des Bois, je vais t’aider à réussir à, au moins, toucher la cible. Déjà, positionne-toi comme il faut, ordonne-t-elle.
Tu feins d’être agacée, mais tu écoutes tout de même ses instructions. Kate te guide dans ta posture et la façon dont tu tiens ton arc. Tu retiens ton souffle en sentant ses mains sur ton corps. En voulant s’assurer que ta main tient bien l'arc, le visage de Kate est seulement à quelques centimètres du tien.
-Remonte légèrement ta main, t’informe-t-elle.
-Comme ça ? demandes-tu en tournant ton visage vers elle.
Tes yeux qui cherchaient la réponse à ta question sur son visage finissent par se perdre dans les siens. Kate ne dit pas un mot, perturbée également par cette nouvelle proximité. Vous continuez à vous regarder, ignorant totalement comment agir quand ta bouche parle pour toi :
-J’aimerais t’embrasser.
-Quoi ?
-Je…, balbuties-tu en t’écartant de Kate.
-Tu veux m’embrasser ?
-Je ne sais pas ce qui m’a pris de dire ça, désolée ! Je… Je ferais mieux de rentrer, déclares-tu, mais Kate saisit ta main.
-Y/N, attends. Tu le pensais vraiment ?
-Qu’est-ce que tu ferais si je te disais que c’était le cas ?
-Je t’embrasserais.
-Alors, oui, je le pensais vraiment.
Il ne vous faut pas plus longtemps pour vous embrasser. Kate pose ses mains sur tes hanches alors que ta main droite se pose sur sa joue, ta main gauche tenant toujours l’arc de Kate. Le baiser est doux, mais passionné. Il ne dure pas longtemps, mais vous réussissez à partager vos sentiments naissants. Quand vous vous séparez, vous vous regardez avec un sourire.
-Mon Dieu, j'attendais ça depuis si longtemps, murmure Kate.
-Je le sais, souris-tu, la faisant froncer les sourcils.
-Comment ça tu le sais ?
-Tu n’as pas été très discrète sur tes sentiments. Je compte plus le nombre de fois où tu as tenté de cacher tes lapsus. Je me rappelle encore du coup de la groseille, pouffes-tu alors que les joues de Kate deviennent rouges.
-Tu avais remarqué depuis le début ?! Je pensais me rattraper comme il faut comme tu disais rien. Et puis, si tu le savais, pourquoi tu n’as jamais fait le premier pas ? Ça m’aurait évité de nombreux moments embarrassants, t’accuse Kate.
-Je… J’avais peur de trop lire entre les lignes, avoues-tu avec anxiété. Je me disais que, peut-être, tu pensais seulement ça amicalement, mais ces dernières minutes m’ont confirmé que j’avais raison.
-Il y en a pas une pour rattraper l’autre, rit-elle et tu la suis sans attendre.
-Je crois pas, non.
-Mais au moins, maintenant, on le sait, sourit Kate et tu l'embrasses une nouvelle fois.
Marvel Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
#marie swriting in french#kate bishop x reader#kate bishop x you#kate bishop#kate bishop x y/n#kate bishop x fem!reader#kate bishop x female reader#tumblr français#mcu imagine#mcu oneshot#mcu marvel avengers#mcu fandom#mcu fanfiction#kate bishop fanfiction#kate bishop fluff
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Histoire de Glitch, Chapitre 1: Libération
Tout commence dans UNDERTALE. Frisk RESET sans s'arrêter à chaque fin d'une route, mais un créateur anonyme a programmé, un humain artificiel et vivant. Chaque fois que Frisk RESET, l’humain se montre peu à peu. Il se montre enfin dans une fin génocide, mais il se poser des questions au début car son créateur n'a donné aucune objectif. C'était un bébé qui ne savait rien de lui. Il apparaît à la place de Frisk. Il était confus, il savait qu'il ne devrait pas être là, mais par curiosité il découvrait chaque environ. sauf qu'il n'avait que 3 RESET à sa disposition.
Il appuie sur le bouton RESET, il commence doucement sa route, il décide de faire une RUN PACIFIST, il sait déjà quoi faire, il avait déjà les souvenirs des RUN que Frisk a fait. Il se lie d’amitié avec tout le monde, et bizarrement aussi à se lié avec des monstres ne pouvant pas être lié. A la fin de la RUN PACIFIST, il comprend qu’il devait sauver Asriel, Un don incroyable apparaît soudainement, il avait le pouvoir de créer, modifier, supprimer ce qu’il voulait. Il modifie les propriétés de son tour pour pouvoir sauver ses amis en seul tour. Et Il va créer le bouton SAVE beaucoup trop tôt dans le combat, pour ensuite appuyer sur le bouton pour terminer sa RUN. Il crée une âme de monstre pour Asriel pour qu’il reste dans cette Timeline pour vivre ensemble. L’humain était très heureux, il adorait ses amis, sa mère et son frère. Mais Frisk dans un coin de la TIMELINE, donne des signes qu’il devait RESET sinon leur univers aller se supprimer suite à une anomalie. L’humain artificiel, voulant pas voir la TIMELINE se supprimer avec lui dedans, il décide de RESET…
Deuxième RUN, mais cette fois-ci c’est la NEUTRAL. L’humain ne savait pas quoi faire, et aussi qui tuer pour faire une route neutre. Il décide de tuer ceux qui semblent méchants au premier coup d'œil. Il pensait ne pas faire beaucoup de mort. Vous avez aussi pensé la même chose ? Il continue sa route, toujours en tête de tuer les monstres qui semblent méchants. Il arrive en face d’Asgore et sait qu’il va devoir se battre contre lui. Au moment qu’Asgore détruit le bouton MERCY, son don refait surface. Il va réparer le bouton MERCY devant lui, Asgore lui-même choqué se sentait menacé de voir le don de l’humain. Asgore ne voulait pas se battre sachant qu’il pouvait se faire tuer d’un coup, L’humain décide de choisir l’option MERCY, mais Flowey tue Asgore, pour prendre les âmes humaines et se transformer en Oméga Flowey. Avant que même le combat commence, l’Humain termine le combat. Quoi ? Vous n’avez pas compris ? l’Humain a juste terminé le combat en tuant Oméga Flowey.
Le vide… C’est bizarre de se retrouver dans le vide non ? On ne tombe pas, on n’entend rien, on ne voit rien. Je me suis dis la même chose… C’est pour ça que je RESET une nouvelle fois. Je n’aime pas le vide.
La dernière route, la dernière histoire… l’Humain était un peu curieux, il ajouta dans son inventaire l’Item REAL KNIFE, il va avoir l’idée de tuer tous les monstres en un coup, pour avoir une réponse. Au début, c'était difficile de tuer les personnes qui lui étaient chères, mais dans tous les cas il mourra lui aussi. Oui c’était son dernier RESET, après ça il disparaîtra. Il n’avait rien a perdre. Il va continuer son chemin en respectant chaque mécanique pour qu’il réussisse sa RUN GENOCIDE. Toriel, Papyrus, Undyne, Mettaton. Tout le monde y passe. Même sans, il mourra en faisant aucune esquive. Pathétique. l’Humain tue Asgore de sang froid, et piétine Flowey. Enfin à la fin, le revoilà ce vide mais cette fois-ci avec Chara demandant de supprimer ce monde. l’Humain malgré qu’il a tué tout le monde, il refuse. Exactement 2 secondes il se fait retirer toute sa vie, une très grande douleur venait de tout son corps, jusqu’à qu’il atteigne à 1 HP. Il appuie sur le bouton RESET pour en finir cette souffrance.
C’est fini ? Chara a disparu ? Hm… C’était quoi ça ? C’est qui ce démon ?! Arf.. Je suis de retour seul dans le vide. Mais bon je ne vais pas rester longtemps dans tous les cas, je devrais disparaître dans les minutes qui suivent… C’est ce que je me disais aussi. Mais juste un bug dans le programme a changer toute ma vie.
l’Humain attend, attend, et attend. Des heures, des jours, des mois, des années. mais rien ne se passe, il devait disparaître mais il est encore là, pourquoi ? Il se pose la question plusieurs fois, même à se questionner sur lui-même, s' il était réel ? Est-ce que c’est ça disparaître ? Est-ce que les êtres qui disparaissent de la TIMELINE ont toujours une conscience ? ça lui paraît irrationnel. Il devenait fou, il entendait des voix, il voyait les personnes de la TIMELINE GENOCIDE. Il ne voulait plus les voir morts. Il ne pensait qu'à la curiosité. Et-
Alors t’es une anomalie ? T’es bien amoché mentalement pour fuir, tu va me faciliter la tâche, le Glitch.
Un être ressemblant a sans est apparu par un portail, il semblait différent, il est de couleur noir ainsi que ces vêtements. ces yeux avaient plusieurs couleurs FLUO. Au début, il pensait voir le sans de sa TIMELINE mais comprit vite que ce n’était pas lui, pendant que le sans différent s'approchait les mains dans les poches vers lui. l’Humain va esquiver l’attaque du sans avant de sauter dans le portail… Il tombe très longtemps avant de se faire rattraper par un GASTER BLASTER fait d’encre. Le GASTER BLASTER fait d’encre fait atterrir l’Humain en sécurité devant un sans plus grand avec des vêtements, un grand pinceau et des yeux colorés. Mais le sans en noir arrive d’un air énervé.
Ink ! Pourquoi t'a sauvé cet humain, je devais le faire disparaître !!
Comment ça "le faire disparaître"? Ta oublié notre trêve Error ?
Les deux sans semblaient se connaître et aussi être ennemis, l’Humain les écoute dans leurs disputes. le sans en noir devait se nommé Error et le sans avec des yeux colorés Ink. Des noms pas très anodins. Error semble avoir abandonné la dispute, il soupire en regardant l’Humain puis part par un portail buggé au bord.
Ouf, on a évité la catastrophe ! Désolé pour ce grabuge, tu as évité une mort certaine ! Je me nomme Ink et toi ?
Eh bien, on me nomme… Glitch…
Ink: Glitch ??? C’est un nom pas très anodin mais on va faire avec ! Tu me suis ?
Fin du Chapitre 1.
Suivant
Crédit:
Ink!Sans : @comyet Error!Sans : @loverofpiggies
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Hier soir, elle est passée devant un garçon qui pleurait. Il était assis par terre contre un mur, renfermé sur lui-même, et cachait très mal le bruit de ses sanglots. Hésitante, elle s'est arrêtée à quelques pas de lui, mais il ne l'a visiblement pas remarquée. Pour une raison ou une autre, elle avait beaucoup de peine pour lui, mais sa crainte d'être en retard à la maison la dépassait de loin... alors elle a passé son chemin.
Ce soir, elle est contente ; le prof de maths a laissé sa classe sortir plus tôt. Elle aurait pu en profiter pour bavarder avec ses copines, exceptionnellement, mais elle a décidé de rentrer. Elle se demande si c'est normal. En fait, plus elle avance, plus elle se demande s'il ne va pas trouver un moyen de s'énerver, s'il ne va pas croire qu'elle a séché...
C'est alors qu'elle le revoit – pas lui, le garçon. Exactement au même endroit, il cache une fois de plus son visage contre ses jambes, un peu plus silencieux cette fois.
Il n'a pas dormi là, quand-même.. ? Il ne vit pas dans la rue... si ? Non, non, se dit-elle. Elle l'aurait vu ce matin aussi. Pour une raison ou pour une autre, il est revenu. Au fond, on pourrait dire que « pour une raison ou pour une autre, elle a décidé de rentrer tôt... » Elle ne peut pas reprocher à d'autres de faire des choix inexplicables.
Une fois de plus, elle s'arrête. Une fois de plus, il ne réagit pas. Elle le regarde quelques instants en silence... Peut-être qu'il sait qu'elle est là, car il fait d'audibles efforts pour faire taire ses larmes.
Elle ne sait pas pourquoi ce garçon la dérange. Hier même, elle aurait pu passer son chemin sans y prendre garde, mais quelque-chose a attiré son attention. Quand elle le voit, son cœur se serre... Elle sait qu'elle est sensible, mais elle se bat chaque jour pour ne plus l'être. Est-il une preuve de son échec ? Ça, ça la dérange...
C'est pourtant une pensée différente qui finit par dominer son esprit : « je serai à l'heure. »
Elle décide alors de s'asseoir par terre à côté de lui, et elle reste là, à le regarder, plusieurs minutes en silence.
Il doit être un peu bizarre, pour décider de l'ignorer aussi longtemps, mais il n'est probablement pas complètement idiot ; en fait, il essaie plus fort encore de retenir ses sanglots, mais ça a l'air d'empirer les choses.
C'est peut-être parce qu'il craque qu'il lève enfin la tête pour la regarder. Il a séché son visage contre son jean, mais ses yeux sont rouge vif.
« - Qu'est-ce que tu veux ? »
Il ne parle pas très fort, au point où il doit s'agir de plus que de se retenir de pleurer. Il doit être timide.
Elle est un peu surprise qu'il lui parle enfin, alors elle hésite quelques instants avant de répondre :
« - T'as l'air triste, alors forcément, je me demande ce qui va pas. »
Il la regarde comme si c'était elle qui était bizarre, et tourne lentement la tête pour fixer ses propres jambes, puis marmonne :
« - Forcément.. ?
- Quoi ?
- Forcément de rien du tout. Plein de monde s'en fout.
- Oh. »
Elle hésite une fois de plus. Elle peut facilement s'imaginer qu'il se sent isolé à l'école, ou quelque-chose comme ça. À voir enfin son visage, elle réalise qu'il est un peu plus âgé qu'elle, mais il ne doit pas être beaucoup plus vieux. Peut-être un an, maximum deux ans de plus.
« - C'est pour ça que tu es triste ?
- ...Non. »
Il tourne encore plus la tête, pour ne pas la regarder. Elle reconnaît ce « non, » c'est un non qui veut dire « j'ai réalisé que c'était un peu oui alors que j'étais en train de le dire. » Elle continue néanmoins...
« - Alors pourquoi ?
- C'est... c'est n'importe quoi. Je vais pas raconter mes problèmes à une gamine que je connais pas. »
Une gamine ? C'est un peu condescendant, non ? C'est ce qu'elle se dit, mais sa voix contient tellement de peine... qu'elle n'arrive pas à ressentir quoi que ce soit d'autre envers lui.
« - Moi, quand je me sens seule, j'aimerais bien que quelqu'un me laisse lui raconter tout ce qui va pas.
- ... »
Quelques secondes s'écoulent, puis un gros sanglot lui échappe.
« Pour une raison ou pour une autre, » d'un coup, elle tremble.
« - Je peux vraiment.. ?
- Oui ! »
Est-ce qu'elle est cruelle ? Quand elle réalise qu'au lieu de s'énerver, il pleure plus fort, elle se sent rassurée. Elle se sent mieux... elle n'a pas de peine à attendre qu'il se calme un peu avant de continuer à parler.
« - … Ma maman me manque. »
En guise de ponctuation, il choppe son propre visage avec violence, comme s'il regrettait ce qu'il vient de dire. Pourtant, quand le cœur de la jeune fille se met à battre plus vite, ce n'est toujours pas par peur.
« - Elle est partie ?
- Elle est... elle est... morte. Il y a longtemps.
- Oh, je suis vraiment désolée de l'apprendre. »
Elle secoue de la tête... oui, c'est vraiment très triste. Elle ne sait pas pourquoi sa réaction le fait grimacer.
« - Moi non-plus, je n'ai pas ma maman. Mais je ne me souviens pas d'elle, et je ne sais pas ce qui lui est arrivé.
- Hein ? »
Il fronce les sourcils et la regarde droit dans les yeux. Quoi, il ne la croit pas ? Enfin, ce qui compte, c'est qu'il pleure un peu moins fort.
« - … J-Je vois. Alors peut-être qu'on se comprend un peu. »
Il détourne une fois de plus la tête, mais qu'il dise ça, ça lui fait plaisir.
« - Après, si tu es triste parce que tu es en deuil, je ne peux pas forcément comprendre complètement, mais...
- Je ne sais pas si c'est pour ça que je pleure.
- Ah ? »
Il cache une fois de plus son visage contre ses jambes. Elle est obligée d'approcher sa tête pour mieux l'entendre.
« - J'ai peur.
- De ? »
Il hésite longuement. Elle ne peut pas s'empêcher de regarder l'heure sur sa montre... mais ça va, elle est encore dans les temps.
« - Mon père.
- ...Oh. »
Elle... rigole.
Elle rigole, et ça les choque visiblement tous les deux.
« - Moi aussi !
- Quoi ?
- J'ai même pas le droit d'être dehors ! Mais si je rentre tôt, il va dire que je lui mens, et que j'ai séché un cours. »
Le garçon ouvre grand la bouche, et quand il lui répond, elle est surprise d'entendre sa voix normale.
« - Papa, par moments il est extrêmement strict sur nos horaires, et par d'autres il rentre super tard le soir, et je ne sais jamais s'il va me traiter comme un... un abruti d'avoir été trop sage, ou m'engueuler pour ne pas avoir respecté toutes les règles quand-même.
- P-Pareil, un peu. J'essaie d'apprendre par cœur les règles, mais des fois, j'ai l'impression que quoi que je fasse, il va s'énever.
- Est-ce qu'il te frappe ?
- Euh... »
Tout d'un coup, le garçon s'est emballé, et tourné vers elle, la main par terre pour se rapprocher d'elle. Il ne pleure plus, et la regarde une nouvelle fois droit dans les yeux. Elle s'imagine encore une fois que c'est l'élève un peu bizarre, à l'école.
Elle est un peu embarrassée... Mais il a l'air tellement sincère... Qu'elle fait un effort.
« - Pas trop. Enfin, pas souvent. En-enfin, pas vraiment. Ça arrive, mais j'irais pas dire « mon père me frappe, » c'est... je pense pas que ce soit ça, tu vois ?
- Même s'il te frappe que des fois, c'est pas juste. »
Elle sursaute. Il... Il lui a mis les larmes aux yeux.. ! Qu'est-ce qu'il lui prend ?
« - Je déteste me faire frapper. Ça me donne pas envie qu'une fille plus jeune que moi se fasse frapper. »
Il la traite vraiment comme si elle était beaucoup plus jeune.
« - J-Je... C'est vrai... Je trouve que c'est pas juste.
- Je... suis désolé. »
Il fixe le sol entre eux, cette fois.
Elle se trouve légèrement troublée. Ce qu'il dit, ça l'énerve d'une manière qu'elle a du mal à comprendre – mais en même temps, son cœur bat fort à l'idée d'être tombée sur quelqu'un qui la comprend.
Elle ne sait plus quoi dire. Elle hésite... hésite... hésite encore... Et c'est lui qui coupe le silence.
« - Il est quelle heure ? Tu vas être à l'heure à la maison ?
- Han ! »
Rougissant, elle regarde à nouveau sa montre. Quand elle voit qu'elle est pile dans les temps... elle pousse un long soupir.
« - Oui... ça va... il faut que j'y aille, par contre.
- D'accord. »
Elle se lève immédiatement et replace son sac correctement sur son épaule. Il reste assis par terre, la fixant d'en bas, et elle réfléchit à toute vitesse... elle veut lui dire quelque-chose avant de partir.
Mais quoi ?
Quelle est la bonne chose à dire ?
« - … Et toi ? Tu ne vas pas avoir de problèmes ? »
Pour la première fois, il sourit.
« - J'en sais rien. »
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RENCONTRE PRÈS DU PUITS
Qui irait après avoir fait un long voyage puisez de l'eau à midi qui plus est ? Personne! Il fait trop chaud, trop pénible! Et pourtant près du puits de Sychar où Yeshua c'est assis après son long voyage, une femme vient pour y puiser l'eau en plein midi.
Voyant cela , Yeshua lui demande à boire car son voyage a été éprouvant.
La femme lui répond:
{Jean 4:9}
" comment toi qui est Juif me demandes-tu de l'eau à moi qui suis Samaritaine, alors que nous n'avons pas de relations entre nous !"
Yeshua lui répond ! En évitant la polémique stérile et va droit à l'essentiel:
{Jean 4:10}
"...Si tu savais quel est le cadeau de Dieu et qui est celui qui te dit : " Donne-moi à boire" , tu lui aurais toi-même demandé à boire et il t'aurait donné de l'eau vive."
Il continue par la suite par ces paroles:
{Jean 4:13-14}
"... Toutes personne qui boit de cette eau-ci (du puits) aura encore soif. En revanche , celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. "
Cette parole de Yeshua nous interpelle à juste titre. Ce "celui" c'est moi et vous. "Qui boira" , cela demande un acte de volonté ; "à qui Je donnerai" : avoir l'humilité pour accepter qu'un autre vienne à notre secours; " n'aura plus jamais soi " : le problème est définitivement réglé.
Il en est ainsi du domaine spirituel; l'homme (les humains) court de-ci de-là pour trouver le bonheur, pour calmer sa soif de justice ou que sais-je encore mais il n'est jamais rassassié. Il lui faut avoir soif pour résoudre son problème. Il lui faut faire face à son péché qui le sépare de Dieu et qui l'empêche d'être heureux.
La femme Samaritaine a été saisie par le message de Yeshua mais uniquement au niveau pratique. La femme lui répond :
{Jean 4:15}
"...Seigneur, donne-moi cette eau afin que je n'aie plus soif et que je n'aie plus à venir puiser ici ."
Sous entendu : " comme ça je n'aurai plus besoin de puiser de l'eau en pleine chaleur". Mais Yeshua va l'amener sur un autre terrain et lui demander de faire venir son mari.
{Jean 416-17}
" Va appeler ton mari, lui dit Jésus, et reviens ici" " Je n'ai pas de mari.."
La femme lui répondit: " je n'ai pas de mari . Yeshua lui révèle alors qu'elle a eu cinq maris et que le sixième ne l'est pas. Touchée au plus profond de son cœur, elle reconnaît en Yeshua un prophète et la discussion continue jusqu'au moment où la femme lui parle du Messie qui doit venir. Yeshua lui répond alors qu'il est Lui, le Messie qu'elle attend.
Lorque nous rencontrons personnellement Yeshua HaMashiah par la foi, alors une impression d'être arrivé se dessine en nous. La cruche qui était l'instrument le plus précieux pour cette femme Samaritaine avant sa rencontre avec Yeshua, lui semblera négligable car elle laissera ce précieux bien sur la margelle du puits et ira raconter à tout le village ce qu'elle a vécu. Cela sous-entend qu'elle avouera toute sa vie de péché aux villageois alors que jusqu'à présent, elle allait chercher de l'eau en cachette au plus chaud de la journée.
Finalement , par son témoignage, elle leur " mettra l'eau à la bouche" en leur disant que le Christ est assis près du puits!
Par la confession de ses péchés et la reconnaissance du Fils de Dieu en Yeshua HaMashiah, en peu de temps cette femme aura parcouru plus de chemin vers le salut que durant toute sa vie.
Pourquoi perdriez-vous un temps précieux alors que l'occasion se présente à vous aujourd'hui?
{Hébreux 3:15}
"... pendant qu'il est dit: Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte."
En Christ pour toujours ❤️ ⚘️
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3 octobre 2024 matin - Direction forêt du Costou
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Note:
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5h15: J’ouvre les yeux. Comme le jour précédent, pas de soucis c’est habituel. Un second jour consécutif où le ciel dégagé laisse entrevoir les étoiles. Je prépare mon thé (celui aux abricots importé depuis Lyon) que je vais transporter dans mon thermos. J’embarque les derniers restes de brownies. Je pars de chez moi. Mon objectif : la forêt de Costour. Vous savez ? La forêt que la femme d’hier m’a signalé au bord du marais. Cette vallée m’a intrigué. Il faut assouvir cette curiosité. Je prends mon chemin habituel pour marcher direction Stang Allar. Lycée Fenelon > p’tite ribine (= chemin de traverse en breton) sur la gauche de l’entrée du lycée > jardin de Dour Baz > route + p’tite ribine > sur le chemin je rencontre une proprio de chien. Je caressais son animal quand elle me dit qu’il y a une connexion entre le conservatoire botanique et la forêt. Je stocke cette info dans ma tête > arrivée à la plage du moulin blanc > petite pause en profitant le bruit des vaguelettes. On doit être vers les 6h40. Le conservatoire botanique n’ouvrira ses portes au public que dans 2 heures et 20 minutes. Je saute donc le portillon de l’accès Nord. Traverse le parc en profitant du ruissellement envahissant le calme environnant. Je saute le portillon de l’accès Sud à l’arrière de l’accueil (au cas où il y ait un téméraire qui y soit). Je continue dans le vallon du Stang Allar. Je connais le chemin par cœur. Je le prenais ces derniers temps lorsque ma vie professionnelle était encore présente dans mon quotidien. Je longe donc le ruisseau par les hauteurs que certains chemins permettent. Je traverse le parc et j’arrive sur une route que je connais très bien. Je vais en direction opposée au travail. J’arrive à l’hôtel que la femme m’a indiqué hier. Je tourne à droite. Là je suis un peu confus, un peu perdu. Je n’ai pas envie de sortir mon téléphone. Je navigue à vue. Oh un chien ! Je me baisse pour le caresser. Il m’aboie agressivement dessus au niveau de mes mains. Pas très commode ce chien. Sa propriétaire un peu plus. Après avoir rudement (mais justement) remis en place son chien, je lui demande mon chemin. Je faisais fausse route. Elle me redirige vers la bonne. On fait un bout de chemin (500m à tout péter) ensemble. Elle me donne quelques conseils pour arriver au point d’eau que j’avais repéré la veille sur mon smartphone. Je stocke ces informations dans ma tête. Avant de séparer nos chemins pour aller en direction de la forêt, je propose une nouvelle fois un câlin canin qui a été accepté non sans une réticence (bien plus sage que la première fois). Sur le chemin, un homme sort de sa maison. Il me confirme que je suis dans la bonne direction.
8h15: A y est, j’arrive à l’entrée de la forêt telle que l'on me l'a décrit: une banale barrière en guise de frontière entre la route et le sentier de la vallée. Un petit panneau d’information m’indique que l’étang à 50m est en réalité une réserve d’eau potable et qu’il y a des barrières tout autour pour éviter toute contamination même involontaire. Dommage je ne pourrai donc pas être au pied de cet étang qui me paraissait intéressant. Je commence ma marche. Mince je ne me rappelle plus du conseil que la proprio de chien m’a donné… A gauche ou à droite ? Quand c’est comme ça, j’y vais à l’instinct et ce malgré une mémoire qui peut me dire le contraire puisque je l’estime défaillante sur le moment de toute façon. Je pars à gauche pour prendre de la hauteur. Peut-être que de là j’aurais un beau point de vue de l’étang. Au sommet du chemin (tout est relatif… ce n’est pas une montagne non plus !) je me pose. Ok. Il est là le point de vue que j’espérais... Pas fou. En plus, la voie rapide avoisinante n’est pas très agréable à entendre. Tant pis, je prends quand même la photo.
Et soyons fou je vais organiser un petit geoguessing à mes amis. Ce jeu consiste à fournir à un joueur un point immobile sur google map en mode google street view. A partir du paysage que le point google street view donne, le joueur doit alors déterminer le point GPS de l’endroit. Bon je ne vais pas donner un point GPS. Je filme en 360° mon environnement. Je continue ma marche. Sur mon périple je vois un graffiti sur une maison désaffectée.
8h30: Au loin, un petit ruisseau se présente. On dirait qu’un chemin est de l’autre côté. Je l’enjambe. Bingo ! Je suis au pied de l’étang. Je décide de faire mon p’tit dej ici. Je m’empresse à faire les petites photos de la scène qui se présente à mes yeux. La lumière du matin est toujours sur un ton d’orange typique à un lever de soleil. Je contemple, prend mon temps.
9h00: Bon c’est le moment de retourner à la maison. Je ne vais pas rebrousser chemin. On dirait qu’il y a une suite à la rando. Qu’il y a une sortie au bout. Je continue donc dans ma lancée. On m’avait signalé que c’était plus sauvage que le conservatoire botanique. Je confirme. C’est extrêmement sauvage… puisque le laisser vivre semble être le mot d’ordre ici. Je n’arrive pas à imaginer un jardinier maintenir ce sentier.
Je me perds souvent. Je tombe sur de nombreuses impasses dont la forêt sauvage regorge. Il m’arrive de faire fausse route puisque ce que je prend… ne semble finalement pas être un chemin. Je trouve enfin un sentier bien tracé. Sur ce sentier, les orages passés ont mis des troncs d’envergure sur ma route. Il m’arrive même à contourner ceci en prenant des chemins de traverses.
J’arrive sur une sorte de bassin créé par des humains avec une jolie souche en arrière plan. Je le prends en photo.
Je continue mon chemin. Le sentier devient de plus en plus net. J’arrive après quelques détours (quand même) sur la route. Ok. Je connais cette route. Il faut que j’aille voir mes anciens collègues parce que j’ai quelques questions à leur poser. Je passe par la boulangerie ‘officielle’ de mon entreprise où je prends un croissant (pour finir mon p’tit dej) et un sandwich pour le midi. Je passe en même temps un coup de téléphone à mon oncle et ma tante. J’arrive à mon ancienne agence. J’ai les réponses à mes questions. Au passage je parle à un ancien collègue dont le nom ne m’est sûrement jamais arrivé à mes oreilles. Je lui dit que je ne fais plus partie de l’entreprise et que mon projet est de partir travailler en Australie. Il me dit qu’il avait travaillé en NZ. Ah, intéressant, étant aussi allé en NZ. On continue de se parler. Son parcours est passionnant à entendre. Il me donne des conseils. Je stocke certaines info dans ma tête… et sur le bloc note de mon téléphone. Je repars direction la maison. J’arrive sur mon chemin matinal. J’arrive au conservatoire botanique.
12h10: J’ai faim. C’est dans cet endroit paisible que je décide de prendre en otage une table de pique nique. Je mange mon sandwich.
Première version du texte achevée le 7 octobre 2024
Note : Le poste suivant du blog est ici
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Technique et Regard Aimant mais Critique sur votre Travail
Suite à mon très long texte d'avant-hier, et encore un précédent d'il y a 4 jours en anglais, je continue sur mon travail photo abstrait expressionniste. Commencé en 2 011, il avait de nettes qualités mais souvent et comme je le disais avant-hier, parfois de lourdes insuffisances techniques que je ne voyais pas. Ainsi cet abstrait (novembre 2 011, Hendaye, France), beau, intense mais largement surexposé, pris en automatique, qui est la fonction basique des appareils photo, bref la façon de photographier de tous les i-phoneurs - j'ai déjà écrit sur le sujet sur Fb et le ferai possiblement ici. Voici déjà la base : La fonction auto d'un appareil même de bon niveau est très largement en-dessous de celle de l'I-Phone, ce qui crée d'énormes problèmes de compréhension des niveaux, vu que littéralement, maintenant, chacun peut produire de remarquables photos en un clic.
Ici c'est pareil (Paris, novembre 2 011) : catastrophiquement flou.
Faites votre chemin artistique (ou journalistique, ou ce que vous voulez) seul ou entouré de gens positifs mais qui ne vous cirent pas les pompes. Le hater est évidemment LA chose à éviter, il vous suce l'énergie, vous mine, et vous avez envie de l'éviscérer. Constatez lorsqu'il vous reste une marge de progression, et tentez d'en évaluer la taille. Jugez votre production comme vous jugeriez celle d'autrui : avec amour mais réalisme. Un ami, remarquable peintre, sculpteur et graveur sur vitres égyptien d'Espagne, était venu voir une de nos expos à notre arrivée en Espagne (Barcelone, galería de la Hormigonera, 2 013). AUCUNE REMARQUE POSITIVE sur aucune des photos exposées, ni aucune des oeuvres d'Anne, ni aucune des photos de Juliette Elsewhere que nous avions invitée à exposer. Même de son côté il y avait pourtant du lourd, exemple ici. Alors 15 ans et déjà géniale, progression malheureusement en suspens. Voici ce que notre ami et sa femme avaient dit : 1 "On dirait une photo d'agence de voyage" (J'étais tellement sur le cul que je ne savais pas quoi répondre...) au sujet d'un sublime portait pris par Juliette 2 "Il n'y a pas" : aaah ? Il a fallu demander au peintre "pas de quoi ?" "Il n'y a pas de composition". Sur un abstrait expressionniste absolument pas basé sur de la composition.
Il commença à me faire la leçon, alors que j'avais déjà atteint un haut niveau et qu'une 15aine des images de l'expo avaient été choisies par une non-spécialiste, directrice d'une...agence de voyages parisienne, en 2 011, pour une autre expo.
J'eus beau essayer de lui expliquer, ça ne l'intéressait absolument pas. Aucune des 45 oeuvres ou photos (toutes mes photos n'ont pas la prétention d'être des oeuvres, globalement d'ailleurs je ne vois pas mes photos comme des oeuvres) dont cette merveille exposée dans 3 galeries ne lui procurèrent aucune émotion positive, aucun mot positif, pas plus qu'à sa femme. Cela dit je ne tiens pas à les agonir, lui aussi a aidé Anne au péril de sa vie (voir le texte en lien 1 en haut pour comprendre), et avant même que je le sache, je l'avais inclus positivement dans mon roman à paraître, et écrit en 2 022. BP.
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" Vegan Free "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Eustass Captain Kid.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Sur la capitale de Wano Kuni, précédent la bataille opposant pirates de la génération terrible et Empereurs, Kid se perd. Il parcourt stands et allée à la recherche de sa bien aimée. Elle a disparu. Kid perd patience, il est grognon et devient de moins en moins tolérant de la foule l'entourant, il n'a qu'un objectif : lui mettre la main dessus. Il se le promet : lorsqu'il la retrouvera, elle ne s'éloignera plus jamais de lui. Ainsi, lorsqu'il lui met la main dessus, la pirate n'a d'autre choix que de se plier à ses caprices. Après tout, ce n'est pas comme si l'idée de passer les jours à venir à ses côtés lui était déplaisante.
Fanart : @/kashika_haya
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟎𝟔𝟑.
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Après la défaite des deux Empereurs des mers, une immense fête avait vu le jour afin de célébrer cet incroyable évènement. Le tout durait déjà depuis six jours, du matin, jusqu'au midi pour s'étendre jusqu'au soir et continuer jusqu'au petit matin pour les plus braves. Les gens étaient fatigués, épuisés même. Ils manquaient sans arrêt de perdre conscience. Cependant, le sentiment de joie s'emparant des terres de Wano les empêchait de se reposer. Alors ils faisaient la fête jusqu'à s'effondrer comme des mouches. Et au milieu de ce spectacle réconfortant, la jeune femme marchait.
Au dessus de sa tête se tenait une luxueuse ombrelle faite d'une dentelle noire. Elle marchait sur ses solides bottes gothique, frappant solidement le sol à chacun de ses pas, et laissait sa robe suivre le tout. Le tissu de soie descendait jusqu'à ses chevilles et remontait jusqu'à ses poignets, laissant cependant ses clavicules, sa gorge et son décolleté grand ouverts. Plusieurs ombres se dessinaient sur son épiderme, et ses bijoux scintillaient sous les quelques rayons parvenant à se frayer un chemin sous son ombrelle.
« Mais où est-ce qu'elle est encore passée ? »
À quelques mètres de là, affalé sur un stand de nourriture, Eustass Kid se redressait durement. Il avait senti la présence à ses côtés disparaître, s'effacer. Le propriétaire du stand avait l'air effrayé, surplombé par une armoire à glace vivante, les cheveux rouge sanglant, mutilé au bras et recouvert de cicatrices. Cela n'empêchait à Kid d'avoir un air assez comique sur le visage; les joues gonflées et plusieurs morceaux de nourriture sur le menton. Il essuyait grossièrement le tout et faisait parcourir son regard sur la foule devant lui. Il ne lui fallut qu'une poignée de secondes avant de retrouver sa trace. Après tout, elle était bien la seule à se balader dans un tel accoutrement sous cette chaleur et surtout dans un tel pays.
Eustass Kid abandonnait alors son repas afin de rattraper la jeune femme à l'aide de grandes enjambées. En à peine une vingtaine de secondes, il avait déjà déposé sa main recouverte de graisse sur son épaule et observé les alentours afin de l'aider à se situer.
« Tu crois qu'il y a un stand pour végan ? Je ne vois que de la viande depuis tout à l'heure. » pesta la demoiselle.
Elle faisait gentiment tourbillonner son ombrelle sur son épaule pendant que Kid lui concédait un regard. Il glissait ses yeux noisettes sur son visage recouvert d'un maquillage sombre et scintillant, ainsi que de quelques bijoux. L'espace d'un instant, il en terminait ébloui. Elle n'était pas simplement jolie, elle était ravissante. La définition même de l'élégance.
« J'aurais pu demander à Killer de te préparer un truc. » répondit-il.
« J'avais envie de participer à la fête. » se justifia-t-elle.
La jeune femme soupirait. Elle entrouvrait ses jolies lèvres couvertes d'un noir mate et ne tardait pas à faire la moue en observant les alentours. Sa robe descendant jusqu'à ses poignets se trouvait large. Le tissu au niveau des manches s'étendait exagérément jusqu'à sa taille, résultat; elle avait préféré protéger ses mains d'une somptueuse paire de gants en dentelle sombre. Kid observait ses doigts frôler le manche de son ombrelle. Le geste était doux, précis et hypnotisant.
« Mhh, on devrait faire demi-tour. Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de végan ici, Kid. »
La jeune femme s'était arrêtée de marcher. Elle passait son regard sur la rue dans son ensemble, et grimaçait. Cependant, Eustass ne semblait pas de cet avis. Il s'empressait de grogner et de serrer les dents.
C'était la première fois que la demoiselle sortait du Victoria Punk depuis la guerre opposant les Empereurs des mers aux pirates de la génération terrible. Gravement blessée face à Kaido ainsi que son commandant le célèbre King l'Incendie, elle avait à de nombreuses reprises frôlé la mort sous les soins de nombreux médecins. Elle avait cependant, juste après son réveil, trouvé la force de se vêtir de ses plus beaux tissus, de se recouvrir de ses plus beaux produits, et d'aller parcourir le point central de l'île de Wano Kuni afin de déjeuner, à l'instar de déranger Killer. Malheureusement pour elle, son régime alimentaire ne semblait point correspondre à celui des habitants de l'île.
« Hey, reste ici. »
D'une voix ferme, Kid avait parlé. Il l'avait vue commencer à faire demi-tour, et s'était empressé de saisir son bras. Elle relevait alors des yeux confus dans les siens passablement énervés.
« Je vais demander à Killer de me faire à manger, c'est rien, Kid. » déclara la jeune femme. « Je suis trop fatiguée pour taper un scandale et c'est pas comme si je pouvais les menacer. » plaisanta-t-elle.
« Quand même. » grogna son capitaine. « T'as participé à tout ça, ils vont t'en remercier comme il se doit. »
« Depuis quand je suis après la reconnaissance ? » elle rit. « Kid, c'est stupide, rentrons. »
Eustass dévisageait la demoiselle du regard. Il observait la lueur épuisée dans son regard, la fine goutte de sueur longeant sa tempe et sa respiration coupée. Son corset en était sûrement le responsable ᅳil l'avait vue s'évanouir souvent à cause de cela, et l'avait à reprise menacée de la laisser tomber la fois suivante, ce qu'il ne fit évidement jamaisᅳ, mais il sentait que la fatigue en était aussi pour beaucoup. Alors il préférait ne pas insister et la laisser le tirer en direction de leur navire.
Cependant, alors que le couple commença à faire demi-tour, un voix appelant leur nom se mis à retentir. Eustass arquait un sourcil tandis que la jeune femme lui lançait un regard curieux.
« Mademoiselle ! » s'exclama une voix féminine et mûre.
Une jolie femme en kimono arrivait devant les deux pirates. Elle s'était faufilée à travers la foule de passants, une grande assiette imposante déposée dans ses deux mains qu'elle tendait droit devant elle. Elle avait un splendide sourire tiré sur les lèvres, dévoilant ainsi une poignée d'élégantes rides sur les traits de son visage et marchait à petits pas ᅳle bas de sa tenue un peu trop étroit pour faire davantageᅳ sur une paire de chaussures en bois.
« J'espère que je ne suis pas trop en retard ? Excusez moi. » s'empressa-t-elle de déclarer une fois devant le couple.
« C'est quoi ce bordel ? » s'impatientait Kid.
La jeune femme assénait un discret coup de coude dans les côtes de son capitaine et s'empressait d'avancer d'un petit pas afin de cacher son vilain faciès auprès de la femme devant elle. Eustass grognait, frappé par les extrémités de l'ombrelle et grimaçait peu après. Il la laissait cependant faire.
« Monsieur Killer nous a expliqué que vous aviez un régime spécial dû à vos croyances. » expliqua la jolie femme en lui tendant l'assiette. « J'ai utilisé des produits uniquement de provenance de notre île, mais tout est mangeable ! »
La demoiselle arquait un sourcil. Elle se tournait ensuite vers Eustass.
« Killer a fait ça ? » elle demandait.
« Qu'est-ce que j'en sais ? » répliqua le rouge, les joues rosées et fuyant l'intensité de ses yeux du regard.
« C'est toi qui lui a demandé de faire ça ? » elle insistait. « Kid, c'est adorable. » murmura-t-elle.
« J'ai rien fait du tout, ferme la, je vois pas de quoi tu parles. »
« Mais oui, bien sûr. » rit la jeune femme.
Rapidement, elle se retournait et allait saisir l'assiette. Elle coinçait le manche de son ombrelle entre son bras et sa poitrine afin de la saisir de ses deux mains, et remerciait la femme devant elle. Elle la gratifiait d'un tendre sourire, s'excusait de la gêne occasionnée et en retour, recevait elle aussi des remerciements. Puis, juste après, la femme retournait d'où elle venait. Elle s'enfonçait dans la foule, disparaissant l'instant suivant. Peu après, la jeune femme se tournait vers Eustass.
« Tiens. »
Elle laissait le plat tomber nonchalamment dans la paume de sa main, et s'empressait de piquer un sushi de légumes. Eustass arquait un sourcil, néanmoins, il ne fit aucune remarque. La jeune femme l'avait devancé en enfournant un bout de nourriture dans sa bouche et en reprenant sa marche.
« C'est encore chaud, c'est délicieux. » commenta-t-elle. « Merci Kid. »
« Contente toi de reprendre des forces. On en aura tous besoin avec ce qui va arriver dans les jours à venir. »
« Kid, t'es bien trop pessimiste. » elle rit. « Tu as vaincu un Empreur, célèbre le ! »
« Ça va pour une fois, mais là ça fait bientôt une semaine. Ça me tape sur les nerfs. » avouait-il.
« Tout te tape sur les nerfs. » plaisantait la demoiselle. « Ça manque juste un peu d'action, mais ça va revenir, ne t'en fais pas. Pas la peine de ruiner l'ambiance. »
Kid roulait des yeux. Il secouait légèrement son moignon, pris par une sensation désagréable dans celui-ci, avant d'observer la rue sur laquelle ils avançaient. Les gens devant eux s'écartaient sur leur passage et la jeune femme les ignorait royalement. Elle préférait piquer plusieurs morceaux de différents types de nourriture dans l'assiette que lui tendait Kid avant de les mâchouiller joyeusement. Elle ouvrait grand la bouche et prenait morceau par morceau, par peur d'abîmer son maquillage. Eustass l'observait faire, émerveillé par le moindre de ses mouvements et par la façon dont même la moindre simple action qu'elle pouvait faire, se transformait en quelque chose d'élégant et de somptueux.
« Goûte ça, c'est super bon. »
La jeune femme s'était tournée en direction de son capitaine et lui avait tendu une brochette de légumes. Eustass roulait des yeux, mais obéissait tout de même ᅳil le fit tout en pestant dans sa bardeᅳ. Une fois satisfaite, la demoiselle terminait la bouchée qu'il avait prise et passait ses lèvres sur son pouce et son index. De son côté, Kid crachait le morceau de nourriture au sol, et se retournait comme si de rien n'était.
« Mouais, pas mal. » mentit-il alors.
« Tu crois que Killer est retourné au navire ? » demanda la demoiselle. « Il faudrait que je le remercie. »
« Il s'occupe des provisions avant notre départ. » répondait Kid.
« On part bientôt ? C'est trop tôt. »
« C'est une mauvaise idée de trop rester ici, ça se transformera en champ de bataille, je le sens. Les autres sont d'accord avec moi. »
« Tu crois que la marine va venir pour nous capturer ? »
« On a vaincu des Empereurs, ils laisseront pas ça passer. Nos primes vont augmenter, certains d'entre nous prendront la place de Kaido et de Big Mom. » commenta Eustass d'un ton étrangement bien solennel.
La jeune femme offrait un étrange regard à Kid. Elle avait relevé son ombrelle sur son autre épaule pour mieux l'observer et avait esquissé un petit sourire timide. Elle admirait les traits dur de son visage, ses fines lèvres colorées d'un rouge mate, sa chevelure couleur sang relevée par ses lunettes d'aviateur, et son léger haut noir dévoilant la chute de son torse. Lorsque Eustass remarquait finalement l'insistance de son regard, il allait arquer un sourcil. Il tendait l'assiette dans sa direction, pensant sûrement qu'elle avait encore faim, cependant, elle se contentait de glisser ses doigts habillés sur son avant-bras et de se rapprocher de lui.
« Quoi ? » demanda son capitaine.
« Tu es incroyablement séduisant, ça vient juste de me frapper. C'est tout. » elle sourit.
Kid ignorait ses propos, cherchant à cacher son embarras, malgré le fait que ses joues vinrent violemment se mettre à rougir. Il battait des cils, balbutiait; à la recherche d'une réponse, cependant, rien ne vint. La jeune femme se contentait alors de fièrement lui sourire, avant d'attraper un morceau de nourriture, puis de faire joliment volte-face. Elle poursuivait sa marche sur ses imposantes bottes, respirant gentiment sous ses poumons compressés par son corset de dentelle et laissait son somptueux regard glisser sur l'intégralité de la rue. Elle faisait ensuite tourbillonner son ombrelle, par le manche en bois de celui-ci, et compressait ses lèvres les unes contre les autres avant de les relâcher dans un petit bruit de pop divertissant.
Kid observait d'un œil attentif l'assiette qu'il tenait se vider. Quelques minutes plus tard, il abandonna le plat sur la première surface venue et allait essuyer la paume de sa main contre son horrible pantalon. La jeune femme l'observait faire, furieusement ennuyée.
« On peut rentrer, maintenant ? Je suis épuisée. » avouait-elle une fois Kid revenu devant elle.
« Rentrons. » acquiesçait ce dernier.
La demoiselle lui offrit un sourire gratifiant en retour. Elle ne tardait pas à entremêler son bras au seul qui lui restait. Elle resserrait sa prise sur le manche de son ombrelle de sa main restante, papillonnait des yeux dans les siens et sentait immédiatement son cœur s'emballer. Il battait fort contre sa poitrine, forçant ainsi son sang à pulser violemment dans ses veines et son corps à se réchauffer. Kid la rendait bien plus que nerveuse, c'était beaucoup plus intense et agréable que ça. Elle observait son imposante carrure, contrastant avec le regard attendri qu'il posait sur elle, et sentait immédiatement ses joues prendre en chaleur ainsi qu'un sentiment fort s'emparer d'elle.
« Regarde devant toi avant de te casser la gueule. » pesta soudainement le pirate. « Je te rattraperai pas une troisième fois. »
La demoiselle roulait des yeux, le snobant royalement. Elle tournait son visage devant elle, raffermissant sa prise sur son bras, et laissait échapper un doux sourire.
« Tu sais très bien que c'est faux. » articula-t-elle. « Tu me rattraperas toujours. »
« Bien sûr que non. » maugréa Kid, faussement agacé.
La pirate se contentait de rire. Elle laissait éclater son rire cristallin et plissait les yeux. Kid en rougit davantage. À la fois embarrassé et à la fois charmé par elle, il se contentait de l'observer discrètement faire alors que plusieurs personnes se retournaient vers eux et allaient curieusement les observer. Ils observaient la jolie jeune femme, vêtue de cette somptueuse robe noire, ouverte sur sa poitrine et tombant sur ses poignets, de ce corset sombre, de ses chaussures, ombrelle et de tous ces bijoux tout aussi noirs et métalliques surplombant son épiderme. Puis ils la comparaient à Kid, avant de brusquement s'en retrouver surpris.
« Viens par ici. » murmura soudainement la jeune femme.
Elle apercevait une petit allée entre deux immenses maisons et s'empressait de glisser sa main dans celle de Kid et de le tirer dans cette direction. Le toit des bâtiments permettait au lieu d'être à l'abri du soleil, la demoiselle en profitait donc pour refermer son ombrelle et se tourner vers Kid. Elle se pinçait gentiment les lèvres, abandonnait son ombrelle contre un des deux murs de la ruelle, et avançait jusqu'à lui.
Ses mains tombaient sur les pectoraux de son capitaine. Elle laissait le tissu en dentelle passer sur sa peau meurtrie, et les yeux de Kid s'écarquiller. Elle observait son bras tourné en un moignon, puis son autre bras musclé et veineux ainsi que ses ongles colorés en un rouge similaire à celui sur ses lèvres.
« Bon sang, ce que tu es magnifique. » souffla-t-elle, complètement époustouflée.
Flatté et fier, Eustass esquissait un rictus satisfait. Il passait son bras libre dans son dos, la poussant ainsi jusqu'à la faire tomber contre son torse, et apportait sa bouche à la sienne. Car, contrairement à la jeune femme ; Eustass Kid ne résistait jamais à la tentation. Il collait sa bouche couverte d'artifices à la sienne. Leur rouge à lèvres se mélangeait alors dans une pâte moite tandis que leur bouche vinrent se mouver langoureusement l'une contre l'autre.
La jeune femme remontait ses bras autour de sa nuque. Les yeux clos, elle glissait ses doigts fraîchement manucurés et acérés sur la cicatrice de Kid au niveau de sa nuque. Elle remontait ensuite jusqu'à son visage. La sensation lui provoquait des papillons dans le ventre. La pensée qu'elle touchait un homme, un vrai, la rendait folle et ivre d'amour. Alors elle l'embrassait plus fort. Elle entrouvrait les lèvres, pénétrait sa bouche de sa langue, et poussait un lourd gémissement étouffé contre lui. Kid accueillait le tout dans un grognement de plaisir. Il attrapait une de ses fesses de la paume de sa main, l'étranglait de ses doigts, et poussait son bassin contre le sien. La jeune femme souriait en retour. Elle glissait sa main dans sa chevelure, agrippait quelques mèches, et caressait sa joue de l'autre.
Kid finissait par la plaquer contre le mur sur lequel il avait précédemment fit dos, et à souffler fortement du nez. Il la sentait haleter. Sa respiration se faisait saccadée, mais elle ne lui permettait pas se s'arrêter. Car, à chaque fois qu'elle pensait que Kid allait se reculer; elle raffermissait sa prise sur lui, geignait dans les aiguës et le collait davantage contre lui. Le tout dura plusieurs minutes, jusqu'à ce que, à bout de souffle, la jeune femme tire le visage de Kid en direction de sa poitrine et, elle, relève durement sa tête dans les airs afin d'enfin proprement respirer.
Et lorsque Kid relevait son regard dans le sien, précédemment étouffé par ses seins, elle ne put s'empêcher de rire face à la couleur rouge revêtue par sa peau. Elle était légèrement plus pâle que ses cheveux, et l'expression sur son visage insistait sur le tout. Il avait la mâchoire contractée et les yeux injectés de sang. Kid s'accrochait à sa taille, le regard plongé dans le sien et respirant fortement par les narines. Et, l'instant suivant; il retournait passionnément l'embrasser.
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La Bible
[Quelle meilleure méthode, pour se forcer à la lire en entier, que de la réécrire patiemment ? Cette tâche s'interrompra d'elle-même quand elle devra cesser, si et seulement s'il le faut vraiment. Entreprise amusante et instructive. Quentin Cavellier.] - Les enfants de Jacob [suite]
Peut-être par souci d'équité entre les deux sœurs rivales qui n'en finissaient plus de faire - ou de faire faire - des enfants, Dieu, qui avait fait de Rachel une femme stérile la rendit brusquement féconde, et elle put tomber enceinte. - L’Éternel a enlevé mon opprobre, constata-t-elle, émerveillée. Elle donna au nouveau né le nom de Joseph qui se traduit par "Dieu accroîtra ma descendance". Rachel ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. Elle demanda à l’Éternel la faveur d'accoucher d'un autre fils. Après la naissance de Joseph, Jacob demanda à son beau-père Laban la permission de retourner au pays d'où il était venu : - Laisse-moi partir avec mes épouses et mes enfants, en échange desquels je t'ai servi d'abord sept années, puis sept années encore. - J'aimerais trouver grâce à tes yeux, lui répondit Laban. Car je vois bien que ta présence auprès de moi m'attire la bénédiction de Dieu. Que puis-je t'offrir en remerciement ? Dis-moi seulement ce que tu souhaites et je te le donnerai. - Tu sais avec quel zèle je t'ai servi et ce que ton troupeau est devenu par la force de mon travail. Le peu que tu possédais avant mon arrivée s'est considérablement accru. Car l’Éternel t'a béni dans mon sillage. Il est temps que je quitte tes terres et que j'aille m'occuper des miennes, à présent. - Certes, mais tu n'as pas répondu à ma question : que puis-je t'offrir ? - Presque rien. Tout ce que je te demande, si tu y consens, c'est de pouvoir m'occuper encore de ton troupeau, pendant quelques années, avant de m'en aller. Continuer à garder tes bêtes, et à les faire paître. Ensuite, attendu que je t'aurai servi durant plus de quatorze ans, la part de ton bétail qui me reviendra de droit, selon les lois de ce pays qui a vu naître mes épouses, sera beaucoup plus importante que celle que je te réclamerai. Tu le sais : un troupeau de brebis et d'agneaux ne comporte que très peu d'animaux tachetés ou rayés. Or je ne me considérerai propriétaire que des quelques bêtes présentant de tels défauts. Cela te convient-il ? Laban, étonné mais réjoui de voir que non seulement Jacob désirait continuer de travailler à son service pour quelques années, mais que de surcroît, il ne lui lui réclamerait qu'un salaire insignifiant, s'empressa d'accepter cette proposition. En respectant cet accord, Laban savait qu'il ne perdrait pas grand chose. Il décida cependant de perdre encore moins. Malhonnête, il écarta subrepticement de son bétail les boucs et les chèvres qui étaient tachetés ou rayés. Puis il remit le reste du bétail à Jacob qui ne parut pas remarquer que le troupeau qui lui était confié n'avait que bien peu de chances de comporter ne fût-ce qu'un seul animal moucheté ou zébré, même après plusieurs années. Jacob emmena le troupeau à trois jours de marche de la maison de Laban. Puis il prit des branches d'amandiers, de peupliers et de platanes. En les pelant, il dessina dessus de longues bandes, faisant apparaître le bois blanc qui se trouvait sous l'écorce verte, de sorte qu'il obtint rapidement des sortes de baguettes à rayures bicolores, blanches et vertes. Il plaça ces branches pelées par ses soins sur les auges et les abreuvoirs de ses brebis, contraignant ces dernières à voir les rayures bicolores taillées dans le bois, dès qu'elles allaient s'abreuver ou manger. Ce stimuli visuel amenait mécaniquement les bêtes à s'accoupler. Elle se reproduisirent intensément, en donnant naissance à quelques petits rayés et tachetés qui, en grandissant, furent encouragés à leur tour à procréer frénétiquement au moyen des baguettes à rayures. Jacob accrut ainsi considérablement la part du troupeau qui lui revenait de droit, suite au marché conclu avec Laban, son oncle escroc. Par ailleurs, Jacob se montra très malhonnête lui aussi puisqu'il retrancha du bétail les bêtes les plus vigoureuses et les mit de côté, à son profit, laissant à Laban des animaux sans taches ni rayures mais chétifs et malingres.
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NEW FANFIC SERIE - PROBLEMATIC SEASON 3
18+ content, minors dni
/!\ MAJOR SMUT, +18 CONTENT /!\
NOTE : this is all for fun, please keep in mind that no hate is sent to any of the people mentioned, THIS IS A FANFIC FOR FUN 🩷
All of the people mentioned in the fanfic are adults
FR FANFIC
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EPISODE 14 : LAST DAY
Tu sens la tension monter en toi alors que Mingi continue à tergiverser, rendant la situation de plus en plus inconfortable.
Ses hésitations et ses atermoiements te donnent envie de secouer la situation et d'obtenir enfin une réponse claire.
“ACCOUCHE MINGI” tu réponds.
“Eh tout doux ma belle” répond t’il en souriant.
“J’ai pas la patience Mingi” tu continues en soupirant.
“Ok, laisse moi boire un peu et je te raconte” dit-il en prenant un verre et en prenant une gorgée.
La gorge est LONGUE.
Il te regarde d’un air joueur alors qu’il prend plusieurs gorgées.
“C’est bon Mingi arrête de te foutre de moi” tu lui dis, perdant patience.
Il pose son verre et te réponds “T’es vraiment pas drôle quand tu t’y mets”
Mingi, étant assis sur le tabouret face au bar, tu décides de poser tes mains sur ses genoux, tu avance ton visage juste en face du sien et lui dit “Kazuha nous regarde, dis moi tout de suite ce que tu voulais à Iroha sinon je te gifle en hurlant que tu m’a touché la poitrine”.
Mingi sourit devant autant d’affront.
“C’est là que je te retrouve, tu m’as manqué tu sais” dit-il en souriant en coin.
Il prend une grande inspiration et continue “Jake prend Iroha pour une conne, je l’ai vu avec Ahyeon le soir d’halloween et sa langue trouvait bien son chemin”.
“Depuis quand tu te soucies des problèmes des autres ?” tu demandes, suspicieuse.
“Arrête toi un peu, je suis pas venu la voir que pour ça” il répond en reprenant un verre.
“Pour quelle autre raison alors ?” tu lui réponds en levant un sourcil.
“Tu devines pas ?” te répond t’il en souriant en coin.
“Pas vraiment non, éclaire ma lanterne” tu lui réponds.
Il commence “Jake ne s’occupe absolument pas d’elle, pas d’affection, pas d’attention, aucun contact et aucune caresse…”
La rage monte en toi, faisant battre ton cœur plus fort et accélérant ta respiration.
Tu sens une boule d'émotions négatives s'accumuler dans ta poitrine, prête à exploser à tout moment.
Il continue “… une si jolie fille que personne ne touche ? Il faut bien qu’un homme s’occupe d’elle non ? Qu’un homme CAPABLE puisse combler ce petit manque au fond d’elle…”
Tes muscles se tendent et tu te sens prête à agir, ne supportant plus le jeu et le comportement de Mingi.
Il continue “Elle doit être si serrée…” avant de reprendre une gorgée de son verre.
Sous l'effet de la colère qui monte en toi, tu sens ton poing se serrer involontairement.
Tu te sens sur le point d'exploser. La tension dans l'air est palpable alors que tu luttes pour garder le contrôle de toi-même.
Chaewon tapote sur ton épaule et commence “Par contre ça sert à rien de me dire que tu trouve ma robe belle si c’est pour faire la faux cu-“
“MAIS FERME TA GUEULE”
La scène devient instantanément chaotique alors que tu te retournes brusquement et lances un cri de rage.
Ton poing part instinctivement en direction de Chaewon, la frappant violemment au visage. Le bruit du coup résonne dans la pièce, créant un moment de stupeur et de choc parmi les personnes présentes.
Le coup de poing est si puissant que Chaewon est projetée en arrière, heurtant violemment une table avant de s'effondrer sur le sol. Un silence choqué envahit la pièce alors que tous les regards se tournent vers toi, abasourdis par la violence soudaine de l'incident.
Les larmes de Chaewon se mêlent à ses cris de douleur alors qu'elle tient son nez, visiblement blessé par le coup.
“MAIS CETTE PUTE VIENT DE ME CASSER LE NEZ”
Les gens autour de vous commencent à s'agiter, certains cherchant de l'aide médicale, tandis que d'autres murmurent entre eux, choqués par ce qu'ils viennent de voir.
Jang arrive en courant.
“MAIS ÇA VA PAS” hurle Jang en s’approchant de toi et regardant ta main.
La situation devient encore plus chaotique alors que Chaewon, submergée par la douleur et la colère, attrape un couteau sur la table et le lance dans votre direction.
Le couteau fend l'air avec un sifflement menaçant, avant de se planter dans la cuisse de Jang.
Jang baisse les yeux, regarde le couteau planté dans sa cuisse sans prononcer un seul mot.
La tension monte alors que Jang, blessée mais déterminée, retire le couteau de sa cuisse et se rapproche de Chaewon avec un regard empreint de colère.
Attrapant les cheveux de Chaewon, elle la traîne au milieu de la pièce, affichant sa détermination à mettre fin à cette confrontation.
“LÂCHE MES CHEVEUX” hurle Chaewon en griffant les avant bras de Jang alors que celle ci la tire au milieu de la pièce comme un vulgaire sac à pomme de terres.
Juyeon et San s’empressent d’arriver derrière Jang.
San attrape le bras de Jang brutalement et s’approche de son oreille avant de lui dire “Arrête toi immédiatement” en serrant les dents.
Pendant ce temps, Juyeon constate les blessures de Chae avant de lui dire “Tu saignes juste du nez, il est pas cassé”.
Fatou arrive devant San, le regarde de haut avant de dire tout fort “C’est donc pour cette idiote que tu m’as laissé ? Tu fais HONTE à la famille Choi.”
San se retourne vers ses parents et voit son père secouer la tête, attestant de sa déception.
Il lâche Jang, qui tombe a genoux.
Iroha se précipite vers Jang.
“Même sans ce fardeau tu restes la plus grosse déception de la lignée Choi, tu n’es rien qu’un déchet San” continue Fatou, sa coupe de champagne à la main.
Natty, les yeux féroces, retire ses créoles avec détermination.
Ses pas sont décidés alors qu'elle s'avance vers San et Fatou, prête à faire face à la situation avec force et assurance.
“T’as un problème grosse pute ?” commence Natty en se craquant les doigts.
“Quelle élégance” commence Fatou, avant de continuer en regardant San “C’est donc à ça que tu t’abaisses ? Tu crois que ton standing est digne de ces morues ?”
Natty s’approche de Fatou et sourit en demandant “Tu peux me répéter de quoi tu viens de m’insulter ?”
Julie, a tes côtés murmure “non je t’en supplie ne répète pas” en fermant les yeux et serrant les dents, s’attendant au pire.
Fatou la prend de haut et répond “Morue, une vulgaire morue du marché. MO-RUE”
Natty tourne le dos à Fatou.
Julie souffle de soulagement.
“C’est bien ce que je pensais, ces filles n’ont que de la gueule” ricanne Fatou.
Natty resserre sa queue de cheval.
Elle se retourne et s’approche de Fatou.
Natty, pleine de rage, attrape le haut de la robe de Fatou et lui envoie un chassé dans les jambes.
Fatou perd l’équilibre et s'effondre au sol, alors que Natty la frappe à plusieurs reprises, déterminée à lui faire payer.
Les gestes de Natty sont empreints de colère et de détermination alors qu'elle s'en prend à Fatou.
Sa détermination est palpable alors qu'elle frappe avec force, ses mouvements rapides et précis. Fatou, surprise par l'attaque, tente de se protéger, mais elle est submergée par la force de Natty.
La tension monte dans la pièce alors que les autres convives observent la scène avec incrédulité.
San intervient rapidement, saisissant Natty par les bras pour l'arrêter dans sa frénésie. Ses gros bras musclés entourent Natty, la maintenant fermement pour l'empêcher de continuer son attaque.
Son expression est sérieuse, déterminée à mettre fin à la bagarre et à calmer la situation.
“FAITES QUE ÇA CESSE” hurle le père de Jang.
Plus personne ne bouge.
Tu observes la scène chaotique se dérouler devant toi, une série d'événements imprévus et explosifs qui ont transformé une soirée élégante en un désordre intense.
Les gestes impulsifs et les réactions exacerbées des personnes présentes alimentent la tension déjà palpable dans la salle.
Malgré l'agitation, tu gardes ton calme, essayant de comprendre la situation et de trouver un moyen de ramener le calme.
Fatou regarde Jang, Jang la regarde à son tour et sourit.
« C’est que le début, attends que je m’occupe de toi » murmure Jang en baissant les yeux, toujours en souriant.
Intak s'approche de toi avec prévenance, déposant doucement sa veste sur tes épaules pour te protéger du froid.
Ensemble, vous vous dirigez vers la sortie, mettant ainsi fin à cette soirée tumultueuse. Le geste attentionné d'Intak te réconforte, même après les événements agités de la soirée.
Intak ouvre la portière avec courtoisie, te laissant monter en premier dans la limousine.
Iroha et Youngseo vous suivent, et une fois tout le monde à bord, la limousine démarre pour vous ramener à la résidence.
« Quelle soirée » commence Youngseo en prenant un jus de fruits dans le mini frigo.
« Tu m’étonnes, je m’attendais pas à ce que ce soit aussi mouvementé » réponds Iroha, tentant de se réchauffer les bras.
« En attendant … bien envoyé, je sais pas ce qu’elle t’a fait mais joli coup de poing » ricanne Youngseo en imitant ton coup.
Tu souris.
« C’est encore à cause de Mingi ? » demande Intak.
Tu hésites à dire à Iroha ce que Mingi t’as dit tout à l’heure, elle n’est évidemment pas au courant que Jake était avec Ahyeon.
« Non, arrête avec Mingi » tu réponds à Intak en reposant ta tête sur son épaule.
Il pose sa tête contre la tienne et te caresse la cuisse avec affection.
La limousine s'arrête devant Nymphéa, et vous descendez toutes les trois, le chauffeur va déposer Intak devant sa résidence.
Vous descendez de la limousine dans l'atmosphère paisible de la nuit, éclairée par les lumières tamisées de la résidence.
La neige fraîche crisse sous vos pas alors que vous avancez vers l'entrée, le souffle de l'hiver rafraîchissant votre peau après la chaleur de la soirée. Les étoiles scintillent dans le ciel sombre, ajoutant une touche de magie à votre retour à la maison.
Vos valises sont toutes posées dans l’entrée, comme indiqué par Jang lors de la cérémonie.
Un petit papier indique qu’il faut que vous soyez à 23:30 à l’aéroport, vous laissant encore un peu de temps pour vous détendre, vous mettre dans des vêtements plus confortables et vérifier que rien ne manque dans vos valises.
Tu va prendre une douche rapide, enfile un ensemble chill pour l’aéroport et reviens dans le salon.
Iroha et Youngseo s’affalent dans le sofa vêtues de confortables ensembles-joggings Juicy Couture, l'un rose et l'autre vert, ajoutant une touche de couleur vive à leur style décontracté pour cette fin de soirée.
Iroha commence « Alors, Younggi, quels endroits as-tu hâte de visiter à Tokyo ? »
Youngseo répond « Oh, je suis tellement excitée à l'idée de découvrir le Japon ! J'ai entendu parler de tant de lieux incroyables!!
Je veux absolument visiter le quartier de Shibuya pour voir la célèbre intersection, et puis il y a le temple Senso-ji à Asakusa que j'aimerais voir de mes propres yeux ».
Iroha lui répond « Oh, je suis totalement d'accord avec toi ! Shibuya est un incontournable, surtout pour l'animation de l'intersection. Et le temple Senso-ji est si magnifique, j'ai hâte qu’on prenne des photos ensemble là-bas… Mais je suis également sur-excitée à l'idée de vous faire explorer les quartiers plus traditionnels comme Kyoto. Il y a tellement de culture à découvrir au Japon, je suis sûre que ça va être une expérience incroyable pour vous tous !! »
Ton sourire s'élargit alors que tu observes l'atmosphère paisible qui règne dans la pièce.
Malgré les événements récents, une certaine sérénité imprègne l'air, comme si chaque tension avait été relâchée. Voir tes amies si joyeuses et excitées à l'idée de partir en vacances ensemble te remplit le cœur de chaleur et de bonheur.
Tu t’approches de la baie vitrée et aperçoit la neige tomber de plus en plus fort à l’extérieur.
Youngseo allume la télé.
*…Une énorme tempête de neige est prévue sur toute la région dans les prochaines heures. Les autorités recommandent la plus grande prudence sur les routes et conseillent à tous de rester chez eux… *
*gling*
tu reçois un message de Jang.
« Soyez là pour 23h, il y a un soucis avec le vol ».
Iroha se retourne et te dis « T’es sûre que notre vol est toujours annoncé ? Jang peut pas reporter l’avion ? »
Tu réponds à Jang *On peut pas prendre un vol demain matin ?*
*Non, t’en fais pas, ils peuvent pas annuler mon vol* te réponds Jang.
Tu jette un coup d’œil à la télé qui annonce les prévisions météos.
* … mises à jour sur la situation météorologique. Restez en sécurité et au chaud, et prenez soin de vous et de vos proches.* BIP*
Youngseo a éteint la télé et commence « Heureusement qu’on écoute pas tout ce qu’ils racontent à la télé, on vivrait plus, tout ça à cause de 3 flocons de neige »
Tu indiques à Youngseo et Iroha que vous devez partir plus tôt.
Natty, Julie et Ning arrivent à Nymphéa.
Tu commences « Les filles, vérifiez vite vos valises on se rejoint à l’aéroport, Jang demande d’y être pour 23h »
« Je te jure que je vais DORMIR dans l’avion, on m’entendra pas » répond Natty en soupirant.
Julie et Ning foncent dans leurs chambres alors qu’Iroha et Youngseo enfilent leurs doudounes avant d’aller poser leurs valises dans les taxis qui vous attendent devant Nymphéa.
Le taxi klaxonne.
Youngseo te fait signe.
Tu ouvres la porte.
« Tu viens dans notre taxi ou tu prends le prochain ? » te demande Youngseo.
Tu réfléchis et prends celui des filles.
« Natty ? Votre taxi arrive dans 5 mins, je prends celui avec Iroha et Youngseo » tu annonces dans le salon.
« Oui à tout à l’heure ma belle » te répond Natty.
Tu prends ta valise, enfile ta doudoune et dépose ta valise dans le coffre du taxi avant de rentrer dans la fourgonnette noire.
« Quel froid, vous êtes courageuses de sortir de ce temps » vous dit le chauffeur.
Iroha regarde la neige tomber par la fenêtre du taxi et prends des photos des flocons sur la fenêtre.
Elle a l’air paisible, mais le secret que tu gardes est beaucoup trop lourd, tu dois lui dire.
Le chauffeur grogne.
« Heureusement qu’on a prit de l’avance, la circulation est complètement bouchée … Je vais devoir vous déposer au Gate J » dit-il en soupirant.
« J ??? mais notre avion est Gate D » tu réponds au chauffeur.
« On va courir dans les couloirs ça va être drôle ! » réponds Youngseo.
« Je sais pas si drôle est le mot adapté » réponds Iroha, les paupières papillonnantes, probablement fatiguée de la journée.
« Je suis désolé mais si vous voulez que je vous dépose Gate D, on y sera pas avant 23:45 vu l’état des routes » indique le taxi.
« Très bien, déposez nous au Gate J » tu réponds.
Le taxi avance avec précaution sur la route enneigée, ses pneus crissant légèrement sur le sol glacé.
La neige tourbillonne autour de vous, réduisant la visibilité et recouvrant les bords de la route d'une couche blanche scintillante. Malgré les conditions météorologiques difficiles, le chauffeur du taxi manœuvre habilement à travers le trafic, vous conduisant en toute sécurité vers votre destination.
Vous arrivez finalement au terminal de l'aéroport, où de grandes lettres lumineuses indiquent le Gate J. Les flocons de neige tourbillonnent dans les lumières des lampadaires, ajoutant une touche de magie à votre voyage à venir.
« 22:43… on doit traverser l’aéroport en 17 minutes » te dit Youngseo.
Vous traversez le terminal de l'aéroport, vos pas résonnant sur le sol carrelé alors que vous vous dirigez vers les contrôles.
La neige qui tombe à l'extérieur ajoute une ambiance hivernale à la scène, tandis que vous observez les voyageurs se presser autour de vous, tirant leurs valises à roulettes et portant leurs bagages à main.
Les écrans d'affichage au-dessus de vous clignotent en indiquant les vols à destination de Tokyo, tandis que les annonces au haut-parleur appellent les passagers à se rendre à leur porte d'embarquement respective.
Vous vous fraye un chemin à travers la foule, votre excitation grandissant à mesure que vous vous rapprochez de votre aventure à venir.
Tu envoies un message à Natty *Vous êtes où ??*
Natty répond *On est pas loin, on est la dans 5 mins*
« Les filles sont là dans 5 minutes, on va pas les attendre longtemps, rejoignons Jang à la porte d’embarquement » tu dis aux filles.
Vous passez devant le duty-free et Iroha s’arrête quelques instant devant le stand de parfums parcourant les différentes fragrances avec curiosité.
« C’est le stand pour les hommes ici » tu lui dis, interloquée.
Elle te répond « Oui je sais » en souriant.
Elle cherche un parfum qui correspondrait parfaitement à Jake, prenant en compte ses préférences olfactives et sa personnalité.
Après avoir examiné plusieurs options, elle trouve enfin le parfum idéal, un mélange envoûtant de notes boisées et épicées, qui, selon elle, capturera parfaitement l’essence de Jake.
Elle sourit avec satisfaction en saisissant le flacon et se dirige vers la caisse pour finaliser son achat.
« Iroha … » tu commences en l’accompagnant à la caisse.
« Hm ? » dit elle en se retournant, tout sourire.
Tu peux voir le bonheur d’Iroha rayonner à travers ses yeux pétillants et son sourire radieux.
En tant qu’amie proche, voir sa joie et son enthousiasme pour ce voyage à Tokyo pour les fêtes de fin d’année te remplit de chaleur et de bonheur.
C’est un rappel précieux de la beauté des liens que vous partagez et de l’importance de soutenir ceux que vous aimez dans leurs moments de joie et de célébration.
« Nan rien, je suis contente d’être avec toi » tu lui réponds.
« Ooooh, moi aussi je suis contente !! » dit-elle en te faisant un câlin.
Tu regardes Iroha payer le parfum pour Jake et essaie de cacher ton dégoût.
*BIP BIP*
Iroha et toi vous retournez après avoir entendu le bruit de Klaxon.
C'est une scène hilarante et typique de Youngseo, toujours prête à mettre de l'ambiance avec son esprit espiègle.
Voir Ning, Julie et Natty embarquées dans cette aventure improvisée à bord de la voiturette de Youngseo doit être à la fois amusant et un peu frénétique, mais c'est une manière charmante de démarrer ce voyage vers Tokyo.
« ALLER MONTEZ AVANT QUE LA SÉCURITÉ NOUS ARRÊTE » hurle Youngseo derrière le volant.
Iroha ricanne et court en direction de la voiturette avant de sauter a sa place.
Tu la suis et prends place dans la voiturette.
Youngseo est au volant, un sourire espiègle aux lèvres alors qu'elle pilote la voiturette à toute vitesse à travers les vastes couloirs de l'aéroport.
Les cheveux de Natty et Iroha virevoltent dans le vent pendant qu'elles prennent des selfies, capturant l'excitation du moment.
Vous vous tenez fermement, oscillant légèrement au rythme des virages serrés, mais l'adrénaline de cette escapade impromptue ajoute une touche d'excitation à l'atmosphère.
« PLUS VITEEEE » crie joyeusement Natty avant de crier un nouveau « WOOHOOOOO » en levant les bras dans les airs.
Julie ricanne en mangeant des chips.
Vous voyez Jang vous attendre au loin.
Youngseo ralentit la voiturette juste à temps pour s'arrêter devant Jang et Kazuha, qui vous attendaient.
22:58.
Les pneus crissent légèrement sur le sol carrelé alors que vous vous immobilisez à côté d'elle. Jang vous regarde avec un sourire en coin, apparemment amusée par votre arrivée bruyante.
« Pile à l’heure » dit-elle en ricanant.
Vous descendez vos valises de la voiturette, chacune prenant soin de récupérer ses affaires.
Iroha et Ning se chargent des bagages les plus légers, tandis que Natty et toi vous occupez des valises plus lourdes.
Une fois les bagages posés à vos pieds, vous vous tournez vers Jang, prêts à continuer votre voyage ensemble.
« Quel temps de MERDE » dit Natty en regardant par la baie vitrée, voyant la neige recouvrir les pistes.
« C’est quoi le soucis avec le vol ? » tu demandes à Jang.
Jang soupire « On m’a vendu des tickets déjà vendus, et j’avais choisi la première classe, donc on va devoir se repartir sur plusieurs avions, il y a 2h d’écart entre les deux. »
« C’est tout ? C’est pas si grave, les premiers arrivés feront un petit tour dans Shibuya en attendant les autres » répond Julie.
« Hm… à voir qui accepte d’aller dans le premier et qui va dans le deuxième » dit Jang.
« Toutes les places sont en première classe de toutes façons ? » demande Ning.
« Oui, je sais même pas pourquoi tu me poses la question » répond Jang en levant les yeux au ciel.
Tu aperçois qu’Intak n’est toujours pas arrivé.
Heeseung arrive avec Mingi, Jake et Jay.
Tu enlaces Heeseung en le voyant, heureuse qu’il fasse partie du voyage.
« On va pouvoir passer un peu de temps ensemble » dit-il, te serrant toujours dans ses bras, te faisant comprendre que tu lui as manqué.
« Hum hum », Mingi se racle la gorge.
« Tout le monde est là ? » demande Jang avec une liste dans les mains.
« Non, Intak est pas encore là » tu réponds, inquiète, tu lui envoies un message.
« C’est pas grave, il prendra le prochain » répond Jang.
Elle donne un mouvement de cheveux afin de les faire glisser dans son dos avant de commencer « Vous vous portez volontaires ou… ? Il faut qu’on se décide, le premier vol embarque dans 10 minutes ».
« Et si on faisait un Shifumi ? » demande Mingi.
Jang soupire « Très bien, mais dépêchez vous S’IL VOUS PLAÎT ».
«Shi… Fu…. Mi ! »
Mingi continue « Ceux qui ont fait ciseaux prennent le premier, les autres montent dans le deuxième ».
Heeseung, Mingi, Toi, Youngseo, Jay et Natty prennent le premier avion.
Iroha a les larmes aux yeux de voir qu’elle ne prend pas l’avion avec toi.
Tu t’approches d’elle et lui fais un câlin « Dans quelques heures on sera tous ensemble à Tokyo, c’est qu’une question de quelques petites heures » tu lui dit avant de lui tenir la main.
Elle sourit et essuie ses larmes « T’as raison ».
Tu te places dans la file d'embarquement avec Heeseung, Mingi, Youngseo, Jay et Natty, attendant patiemment votre tour pour monter à bord de l'avion.
La perspective du voyage à Tokyo pour les fêtes de fin d'année vous remplit d'excitation, malgré les événements tumultueux qui ont précédé votre départ.
« ATTENDEZ » hurle Intak en te voyant au loin, tirant sa valise.
Il lâche sa valise à côté de Jang et saute par dessus les barrières.
Il semble perdu et désorienté, il te demande « Tu vas où comme ça ? pourquoi Jang ne fait pas la queue ? »
« Le vol était complet, tu es dans le deuxième avec les autres, on se revoit dans quelques heures Intak » tu lui dis en lui prenant les mains.
Tu remarques une lueur de tristesse dans le regard d'Intak, probablement due au fait de vous séparer pour un certain temps ou à d'autres pensées personnelles qui le préoccupent.
« Fais attention à toi s’il te plaît » dit-il en te caressant les mains et regardant Mingi et Jay de travers.
Tu souris « T’en fais pas Intak, tout va bien se passer, en arrivant à Shibuya on va prendre un café en vous attendant et après on se retrouve »
Intak esquisse un sourire mais tu perçois une certaine difficulté dans son expression. Il te répond avec un léger soupir : "J'espère."
Tu places tes bras derrière sa nuque, te mets sur la pointe des pieds et l’embrasse.
Il mets ses mains derrière ton bas dos et te serre contre lui.
Tu ressens son cœur battre la chamade à travers son torse.
Tu te remets sur tes pieds, mettant fin au baiser.
Il te caresse la joue et te murmure « je t’aime ».
Tu ressens un tourbillon d'émotions, comme si plusieurs sentiments se bousculaient en toi.
Tu ne dis rien et souris tendrement à Intak.
« À tout à l’heure Intak » tu lui réponds.
Il regarde Natty et lui dit « Veille sur elle pendant que je ne suis pas là »
Natty lève un sourcil et répond « T’inquiète, personne lui bouffera la chatte tant que je suis là »
Youngseo éclate de rire alors que tu te caches le visage.
*L'embarquement pour le vol à destination de Tokyo est maintenant ouvert. Veuillez vous rendre à la porte d'embarquement D7. Nous vous rappelons que seuls les passagers munis de billets valides sont autorisés à monter à bord. Nous vous souhaitons un agréable voyage."
Tu scannes ton billet et fait signe à ceux qui prennent le deuxième vol, Jang t’envoie un baiser et Iroha te fait coucou en souriant.
Tu t'installes confortablement côté fenêtre, prête à profiter du vol et à contempler le paysage qui défilera sous tes yeux.
« Je peux me mettre ici ? » te demande Heeseung, suggérant de s’assoir à côté de toi.
« Avec plaisir Heeseung, assieds toi » tu lui réponds en souriant.
Heeseung s'assoit à côté de toi avec un léger sourire, ses yeux pétillants d'anticipation pour le voyage à venir. Il ajuste confortablement son siège, règle son casque de musique et croise les pieds, prêt à profiter du vol.
Youngseo et Natty sont assises devant toi, Jay et Mingi derrière toi.
Natty se retourne et pointe Heeseung du doigt.
« Toi t’as pas intérêt à tenter quoi ce soit pendant le vol sinon COUIC » dit-elle en faisant un signe de ciseaux.
Heeseung rit et réponds « On a déjà dormi dans le même lit et il ne s’est rien passé, tu peux être rassurée »
« Ça veut rien dire » dit-elle en fronçant les yeux et faisant un mouvement avec ses doigts de ses yeux aux yeux de Hee.
« MINGIIIIII » tu entends crier dans l’avion.
Vous vous retournez et apercez Chaewon assise à côté de Ahyeon.
« Qu’est ce qu’elles foutent là » grogne Natty.
Chaewon se leve, son petit pansement rose sur le nez, elle s’approche de vous.
« C’est trop cool qu’on soit dans le même vol Mingi » dit Chae en souriant niaisement.
« Ouais c’est cool » répond Mingi en remettant son casque de musique et ses lunettes de soleil.
Chae retourne à sa place.
Tu en profites pour observer Ahyeon.
Ahyeon a des cheveux bruns brillants qui encadrent son visage. De taille moyenne, elle a des yeux de biche qui pétillent d'énergie et des lèvres pulpeuses qui esquissent un sourire chaleureux. Elle semble être la meilleure amie fidèle de Chaewon, prête à partager chaque moment avec elle.
Les vacances à Tokyo ne semblent déjà pas si paisibles que prévues.
Tu te rassoies dans ton siège alors qu’une hôtesse de l’air fait une annonce au micro.
« Mesdames et messieurs, veuillez attacher vos ceintures de sécurité, éteindre vos appareils électroniques et ranger vos bagages dans les compartiments prévus. Nous nous apprêtons à décoller pour Tokyo. Merci de votre attention et bon vol. »
*Gling*
Youngseo t’as envoyé une photo.
Natty s’est déjà endormie sur l’épaule de Youngseo et celle ci l’a mise dans sa story instagram.
Tu regardes la story instagram d’Intak avant de passer en mode avion.
Il a dessiné un cœur sur la baie vitrée avec la buée de la condensation, ton avion étant dans le cœur.
Tu secoues la tête en souriant.
L'avion s'élève dans les airs, quittant lentement la piste d'atterrissage alors que les passagers ressentent une légère secousse.
Le bruit des moteurs s'intensifie alors que l'avion prend de l'altitude, emportant ses passagers vers leur destination.
Tu t’endors après avoir été bercée par le vol.
Tu es secouée par une forte turbulence, et tu te réveilles brusquement, le cœur battant rapidement.
La cabine de l'avion est agitée, et tu ressens chaque secousse alors que l'avion traverse une zone de turbulence.
"Ladies and gentlemen, ici le commandant de bord. Nous traversons actuellement une zone de turbulence. Veuillez attacher vos ceintures et rester assis jusqu'à ce que nous soyons sortis de cette zone agitée. Nous vous prions de nous excuser pour ce désagrément et vous tiendrons informés dès que possible. Merci de votre compréhension."
Tu regardes par le hublot et aperçois des éclairs zébrer le ciel sombre, illuminant brièvement les nuages noirs. La turbulence semble être plus intense que prévu.
Alors que tu regardes par le hublot, Heeseung pose délicatement sa main sur la tienne, offrant un geste réconfortant face à la turbulence qui secoue l’avion.
« Ça va ? » te demande t’il, soucieux de te voir angoissée.
« Oui ça va » tu réponds en souriant.
Les secousses deviennent plus intenses alors que l'avion traverse une zone de turbulence plus forte. Les passagers s'accrochent aux accoudoirs.
« MAIS IL SAIT PAS VOLER CE CONNARD ?? » hurle Natty.
« Calmez vous mademoiselle s’il vous plaît » demande l’hôtesse de l’air.
La cabine est soudainement submergée par le bruit assourdissant d'un craquement suivi d'une vision terrifiante.
À travers le hublot, tu observes avec horreur le réacteur de l'avion qui s'embrase violemment, projetant des flammes et de la fumée dans le ciel sombre.
Un sentiment d'angoisse envahit l'avion alors que les passagers autour de toi commencent à paniquer, l’équipage essaie de maintenir le calme.
"Ici le commandant de bord. Nous avons un problème majeur avec l'un de nos moteurs et nous perdons de l'altitude rapidement. Nous tentons de trouver une solution, mais la situation est critique. Nous vous demandons de rester calmes et de suivre les instructions de l'équipage. Préparez-vous pour un atterrissage d'urgence. Merci de votre coopération et de rester courageux dans cette situation difficile."
Tu ressens des frissons d’horreur parcourir tout ton corps alors qu’Heeseung te regarde et ne sait pas quoi faire.
Les lumières s'éteignent brusquement dans l'avion, plongeant la cabine dans l'obscurité tandis qu'une alarme stridente retentit.
Une hôtesse de l’air annonce "Veuillez-vous baisser et vous préparer à l'impact ! Baissez-vous et attachez solidement votre ceinture ! Nous allons atterrir d'urgence ! Restez calmes et suivez les instructions de l'équi-“ avant de se faire couper par le commandant de bord qui hurle dans le micro “L’AVION PIQUE DU NEZ”
La tête au dessus des genoux, tu regardes Heeseung, dans la même position que toi.
Tu ressens une peur intense et tu ne peux retenir tes larmes. La situation est extrêmement stressante et tu te sens dépassée par les événements.
Heeseung te prend la main et te dit “ferme les yeux, ça va aller, je te le promets” alors que ses yeux sont également emplis de larmes.
Tu serres la main d’Heeseung et fermes les yeux quelques secondes avant que l’avion ne s’écrase.
FIN DE LA SAISON 3
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Une vieille dame marche sur le trottoir traînant deux sacs poubelle. Tout à coup, un des sacs se déchire et laisse sortir des billets de 5 euros… Remarquant cela, un policier l’arrête et lui dit : – Madame, il y a des billets de 5 euros qui sortent de votre sac. – Oh vraiment ? Je dois faire demi-tour et voir si je peux retrouver les autres que j’ai perdus. Merci de me l’avoir signalé, dit la vieille dame. – Un instant, madame pas si vite. D’où vient cet argent ? – Ma cour arrière est près d’un stade de football et durant les parties, quelques fans viennent pisser à travers la clôture de mon jardin de fleurs. Alors ce que je fais, je me tiens près de la clôture avec une paire de sécateurs et à chaque fois qu’un gars sort son pénis pour pisser, je lui dis que «c’est 5 euros ou je la coupe».” Le policier ajoute en riant : – C’est bien normal ! Mais avant de continuer son chemin il lui demande : – Et dans l’autre sac qu’est ce qu’il y a ? – Vous savez, tout le monde ne paie pas !
#Remarquant cela#dit la vieille dame.#– Un instant#madame pas si vite. D’où vient cet argent ?#je lui dis que «c’est 5 euros ou je la coupe».”#Le policier ajoute en riant :#– C’est bien normal !#– Et dans l’autre sac qu’est ce qu’il y a ?#– Vous savez#tout le monde ne paie pas !
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Prier honnêtement
Es-tu vraiment honnête avec Dieu lorsque tu pries? Bien des gens ont du mal à l'être complètement. Au lieu de cela, ils choisissent les sujets pour lesquels ils prient. Ils cachent certains péchés et en confessent d'autres qui ne sont pas aussi embarrassants.
Mais Dieu dans sa parole dit que nous n'avons pas besoin de faire le ménage dans nos vies avant de nous approcher de lui: il est notre créateur, il connaît tout de nous. Nous ne pouvons donc rien lui cacher, il connaît déjà nos pensées et nos désirs les plus profonds.
L'auteur du Psaume 139 prie que Dieu sonde son cœur et son esprit et mette en lumière tout ce qui est caché sous la surface. Chacun de nous est appelé à faire cette même prière.
Il nous est impossible de guérir de ce que nous cherchons à cacher. Pour vivre entièrement la grâce et le pardon de Dieu, nous devons tout lui apporter. Quand il nous sonde et fait revenir des péchés enfouis dans notre esprit, en fait, il nous invite à les lui confesser humblement.
Cette prière du Psaume 139 est une prière ouverte et honnête afin que nous continuions à laisser Dieu purifier et sanctifier nos cœurs. Il peut supporter ce qui pèse le plus lourd pour nous, et n'est pas étonné de ce qui se passe dans nos pensées.
L'honnêteté envers Dieu est l'unique chemin pour devenir ce qu'il veut que nous soyons. Nous ne pouvons pas grandir spirituellement en enfouissant des secrets ou en éloignant nos pensées de notre créateur.
Prends donc un moment aujourd'hui pour faire du Psaume 139 ta prière. Demande à Dieu de sonder ton cœur et de voir ce qui serait caché ou ce dont tu ne serais pas conscient. Quand il ramène quelque chose à la surface, remets-lui ce sujet et demande-lui pardon. Demande la puissance de son Esprit pour te diriger et de te conduire dans ce moment.
Dieu est fidèle et miséricordieux, il continue à t'aimer malgré tes défauts. Il continuera à marcher à tes côtés et à te conduire vers la vie éternelle auprès de lui.
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