#La Ville dont la Cape est Rouge
Explore tagged Tumblr posts
Text
Le dessins animés sont-ils intrinséquement puérils ?
En Occident, les dessins animés sont souvent associés aux enfants. Pourtant, c'est loin d'être toujours le cas, notamment au Japon où de nombreux dessins animés sont à destination des adultes. Quand bien même un dessin animé serait à destination des enfants, une part de l'adulte qui l'a créé ressort toujours, et il n'est pas rare qu'en y regardant d'un peu plus près l'on découvre des messages plus profonds et tristes que ce à quoi l'on s'attendait derrière l'apparence de gaieté et de niaiserie enfantine. C'est pourquoi je souhaitais vous présenter Anpanman et vous traduire son thème. En observant bien, vous pourrez peut-être saisir les messages profonds qu'il cherche à transmettre.
« Anpanman est un manga de Takashi Yanase, contant les aventures d'Anpanman, un super-héros tirant son apparence et son nom d'un petit pain fourré à l'anko, une pâte de haricots rouges sucrée servant de base à la confiserie traditionnelle japonaise. Le personnage originel se sacrifiait pour nourrir les gens affamés. Tous ses compagnons ont de même une tête comestible associée à leur nom.
Anpanman vole, en patrouille au-dessus des alentours de la maison de Jam Ojisan, et vient en aide aux habitants de la ville, harcelés par Baikinman qu'il doit alors combattre. Entouré de ses meilleurs amis, le gentil finit, bien sûr, toujours par gagner. »
« Takashi Yanase, l'auteur du manga original, obtint son diplôme de l'École des Arts et Métiers de Tokyo en 1939, puis entra à Tokyo Tanabe Pharmaceuticals dans le département marketing. En 1941, il fut enrôlé dans l'armée sous la 6e compagnie de réserve d'artillerie lourde de campagne stationnée en Chine. En tant que sous-officier instruit, il fut affecté aux opérations senbu, présentant des kamishibai aux civils chinois. Son jeune frère fut tué au combat pendant la campagne du Pacifique.
Après la guerre, aux côtés d'autres vétérans, Yanase gagnait sa vie en ramassant les ordures. Pour poursuivre ses ambitions artistiques, il entra à Kochi Shimbun en 1956, où il travailla comme éditeur. Il se lança ensuite dans l'écriture de livres pour enfants, dont Anpanman, racontant les aventures d'un super-héros hors du commun, dont la particularité est d'être fait de pain fourré à la pâte de haricots rouges. Né au début des années 1970 sous le crayon de l'artiste, le personnage, qui est doté d'une tête ronde, d'un gros nez rouge, de pommettes saillantes et d'une cape, jouit d'une popularité telle, qu'il se voit attribuer sa propre série animée en 1988. »
youtube
Thème d'Anpanman
Ah ! Je suis si heureux Je suis si heureux d'être en vie Même si les blessures au fond de mon cœur Me font mal
Pourquoi nait-on ? Pourquoi vit-on ? Je n'aime pas Ne pas pouvoir répondre à ces questions !
Vis l'instant présent Et ton cœur s'enflammera C'est pour ça que tu y vas toujours à fond En souriant
Ah ! Je suis si heureux Je suis si heureux d'être en vie Même si les blessures au fond de mon cœur Me font mal
Ah, ah, Anpanman Ton cœur est si grand Vas-y ! Protège tous nos rêves !
Qu'est-ce qui te rend heureux ? Qu'est-ce qui te rend joyeux ? Je n'aime pas que ma vie finisse Sans que je n'ai eue la réponse !
N'oublie pas tes rêves Ne verse pas tes larmes C'est pour ça que tu t'envoles Partout dans le ciel
Ah ! N'aie pas peur Pour le bien de tous L'amour et le courage sont mes amis
Ah, ah, Anpanman Ton coeur est si grand Vas-y ! Protège tous nos rêves !
Le temps passe trop vite Et toutes les étoiles viennent à disparaître C'est pour ça que tu y vas toujours à fond En souriant
Ah ! Je suis si heureux Je suis si heureux d'être en vie Peu importe les ennemis que je rencontre
Ah, ah, Anpanman Ton cœur est si grand Vas-y ! Protège tous nos rêves !
youtube
« Dans un monde insensé, c'est le sensé qui passe pour un fou »
Mais qui a dit que la vie, ce n'est pas Mario ?
0 notes
Text
Finalement, elle comprit que la seule personne capable de donner un sens au vide qui l'entourait, c'était elle. Personne d'autre ne pouvait à sa place déchiffrer les énigmes de la vie, ouvrir les cadenas. La ville dont la cape est rouge Asli Erdogan
0 notes
Photo
Le gant de velours noir se referme ... Elle lèche le corps comme une langue humide pénètre dans les pores par toutes les fissures et là au plus profond trouve son rythme. “La Mer” résonne à chaque battement de pouls ... (Asli Erdogan)
(Photographie : © Alessandro Puccinelli ~ “Tiny Giants”)
#Alessandro Puccinelli#Monochrome#Mer#Sea#Vagues#Waves#Surf#Asli Erdogan#La Ville dont la Cape est Rouge#Nuit#ocean#Tiny Giant
130 notes
·
View notes
Text
"Finalement, elle comprit que la seule personne capable de donner un sens au vide qui l’entourait, c’était elle. Personne d’autre ne pouvait à sa place déchiffrer les énigmes de la vie, ouvrir ses cadenas." (La Ville dont la cape est rouge - Asli Erdogan) ph : en Espoir de cause
3 notes
·
View notes
Text
Vacances n°6 -- Noël en juillet : le Messi est parmi nous...
Plusieurs lecteurs s'étonnent (?) que je ne me sois pas précipité pour consacrer un bon nombre de ''billets'' à ce formidable événement planétaire qu'est l'arrivée sur le sol de France de Sa Majesté (poil au nez) le Roi (poil au foie) incontesté du ballon rond (poil aux yeux !), le Prince des ‘’dribbles’’ diaboliques et des ‘’petits-ponts’’ de l'Ascension, le maître ès-chèques en fin de mois... je veux parler, bien sûr, de notre nouveau roi-mage, du second Pape argentin, notre nouveau père de la Nation, que dis-je, le Messie tant attendu... Messi, en un mot comme en 40 millions d'euros.
C'est bien simple : depuis qu'a circulé en coulisses le non-secret très savamment ébruité d'une possible signature (on m'a assuré qu'il sait écrire son nom !) au Péhessegeai --qui, du coup, se retrouve paré des plumes du péon-- du plus grand homme de tous les temps (1m69 après, dit-on, le plein d'hormones de croissance. C'est tout-de-même plus que... moins), cette nouvelle bouleversante (j'ai du mal à me concentrer sur mon sujet, ce soir, c'est tout dire !) a été de taille à faire passer en seconde place dans les JT l'insupportable ostension bi-quotidienne de bras-anonymes-piqués-en-direct-pour-sauver-l'humanité-de-l'horreur-covidistique ! (NDLR : et si c'était là qu'était le vrai remède contre le SRAS-cov II : avoir enfin quelque chose à dire qui soit différent de ce qui a été dit, redit, reredit et ainsi de suite, dans les 100 fois par jour depuis début mars 2020, au préjudice de toute information, au détriment de tout ce qui se passe sur Terre et aux dépens de l'information, qui est la seule mission connue des chaînes de radio-télévision ?).
Le PSG, embourbé dans sa folie des grandes heures, a donc rendu officielle mardi dernier la capitulation de Paris sous conditions (40 briques/an), Paris outragée, Paris confinée, Paris ''pass''-isée, mais... Paris... messisée'' aurait déclamé De Gaulle, c'est certain, Paris ville ouverte devant le Messi, comme Jérusalem devant le Christ le jour des Rameaux (''Et la foule l’acclamait à son entrée dans la ville. Elle a tapissé le sol de manteaux et de rameaux verts, formant comme un chemin royal en son honneur; brandissant des branches de palmiers. Ils sortirent à sa rencontre, et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !’’). On y est !
Le meilleur joueur du monde (c'est un des nombreux titres de noblesse de cet aristocrate d''un monde sans foi ni Roi. Le très britannique David Beckham, lui, au moins, avait été fait ''Sir'' par leur Queen Elisabeth II --pas le transatlantique, la Reine--, avant d'épouser, récompense suprême de volaille, la sémillante et spicy Lady Victoria. Ça, ça avait de la gueule !) débarque dans une Ligue 1 transformée en anti-chambre du tapis rouge du Festival de Cannes. La venue sur l'Aventin de l'Argentin aux pieds d'or (20 millions chacun, par an, pour être précis), dont le départ du FC Barcelone a été surjoué jeudi dernier dans des larmes de façade et de crocodile, a un retentissement sans précédent pour et dans le football français, espagnol, argentin, monténégrin, yougo-slovaque, zimbabwéen, andorran, ossète, transnistre, kirghize et que sais je encore... Le coronavirus, bien que couronné, lui, n'a qu'à bien se tenir : il va voir combien de buts il va en encaisser, ce prétentieux !
En plein milieu d'une période ravagée par la crise sanitaire et l'éclatement de la société française entre les ''pros'' et les ''cons'', où le réchauffement du Giec nous a fait grelotter tout l'été, en cette époque de merde dans laquelle on bosse tant mal que mal entre deux interdictions inutiles mais gouvernementales à 45 000€ et 3 ans de prison l'une (NB : à l'exception, comme toujours, des dealers, confinés dans leurs quartiers réservés et protégés par des armadas de guetteurs --les ''choufs'', petits boulots grassement rémunérés pour étudiants illettrés : ils ne savent pas ce qu'ils font, et sont donc pardonnés, même quand ils déciment un clergé pourtant déjà en mal de recrutement : même l'ANPE ne trouve pas de candidats), bref, en des jours où on ne sait plus trop le goût des choses, la joie du farniente sur des plages fermées ou le bonheur d'un ''petit noir'' pris avec tous ses copains, même ceux qui ne sont pas encore devenus complètement piqués... cette breaking news stupéfiante nous fait l'effet d'un bouquet de roses ou de crevettes (''des goûts et des couleurs, il ne faut pas discuter'', dit le proverbe) : Lionel Messi joue désormais au Paris Saint Germain. Vous avez bien lu (n'hésitez pas à le relire : ça fait vraiment du bien) : LIONEL MESSI JOUE AU PARIS SAINT GERMAIN, cons se le disent !
''Dans vingt ans, on parlera de lui comme on parle aujourd'hui de Maradona'', commentait sur une chaîne officielle un adorateur anonyme à court d'arguments convaincants mais arborant son ''Q à l'air code'' si envié. Car il existe des esprits corrosifs, malintentionnés, pervers (et même mère verte) qui voient là un coup de marketing sportif sans équivalent (pour sûr, ce sont des complotistes et des ''antivax'', ça c'est certain !). Mais non, braves gens qui me lisez ! Nous parlons en ce moment du joueur de tous les superlatifs, du cador des tas d'or, du plus grand de tous les temps, tout simplement. Ce type-là est capable de jouer au football comme Chateaubriand savait écrire aux pommes, a un pied gauche comparable à un Stradivarius et un talent aussi haut que son centre de gravité est bas lorsqu'il court. Enfin... quand il court... Car il se dit sous cape qu'il arrive fréquemment à ce génie d'un mètre soixante-neuf de fonctionner sur courant alternatif... Pour vous donner une idée, quand un joueur lambda termine les matchs en ayant cavalé onze ou douze kilomètres, il n'est pas rare que notre lutin-à-butin hors normes, lui, n'en fasse que sept, et toujours dans le même sens. Mais après tout qu'importe : même si Messi ne joue pas la moitié du temps, c'est l'autre moitié qui nous intéresse.
Car trêve de mauvais esprit : Lionel Messi est capable de tout sur un terrain de foot. De marquer, énormément (759 buts en 961 matches) et aussi de faire marquer les autres, énormément aussi (315 passes ''décisives''), d'improviser par cœur, de dribbler trois joueurs dans une cabine téléphonique ou d'empiler les ''penalties'' perforants imparables. Lionel Messi c'est 6 Ballons d'Or, 4 Ligues des Champions, 10 championnats d'Espagne, 10 coupes d'Espagne, une Copa America, une médaille d'or Olympique... Ce joueur capable de passer un coup d'inspirateur à n'importe quel moment de n'importe quel match, a déjà mis la postérité au pas : on ne sait pas qui pourrait l'égaler, mais on sait déjà qu'il est inégalable à jamais.
Évidemment, quand on est forcé de quitter son club de toujours, le FC Barcelone, parce que celui-ci n'est plus capable de vous suivre financièrement, et qu'on débarque au PSG parce que c'est le seul à pouvoir s'acheter vos services (en ryials qataris), on ne le fait pas pour des clopinettes. Aussi, juste avant la divulgation des chiffres en euros qui vont suivre, j'invite tout lecteur à s'asseoir : cela pourrait engendrer chez lui une légère ankylose du cerveau, temporaire mais gênante. Pour pouvoir bénéficier des dribbles de sa star, le PSG déboursera donc très grosso et un peu modo 40 millions d'euros par an, nous l'avons dit, déjà. Ça fait tout de même 3,3 millions d'euros par mois, 109 000 euros par jour, 4 500 euros par heure, 76 euros par minute et 1,26 euro / seconde, quasiment un SMIC annuel toutes les 4 heures, jour et nuit, dimanches et fêtes carillonnées ou pas, compris ! Et vous ?
Ah ! Suis-je bête ! J'avais oublié de vous dire que tous ces chiffres étaient à prendre et à comprendre ''nets'', sans vous méprendre ni vous surprendre : quelqu'un d'autre --je dirais... un prince qatari, comme ça...-- se chargera de payer ses impôts... Mon rêve depuis tant d'années... Depuis que je sais ça, je chante, sans désem ni parer, la mélopée napolitaine ''Qatari, Qatari...'' mais seul m'entend un ''cuore ingrato'' (italien : cœur ingrat) ! N'est pas messie qui veut ou en rêve !
À de telles altitudes, les chiffres ne parlent plus, ils interpellent. Pensez que 4 clubs du championnat de France (i.e. Angers, Brest, Troyes et Clermont), ont un budget inférieur aux seuls émoluments annuels du Messi, ce qui donne une petite idée du déséquilibre des forces en présence... Mais au PSG-Q, on ne radine pas avec l'amour... Dans l'autre plateau, pour contre-balancer l'indécence de ces chiffres, il y a la part du rêve... Car quel amateur de football, à part moi, ne rêve de voir jouer une attaque ‘’Messi + Neymar + Mbappé’’ ? Quel passionné du ballon rond ne fantasme pas à l'idée des scores que pourraient produire ces trois hommes-canon à répétition ? Il y a là un champ de possibles encore plus excitant que les pires délires masturbatoires, plus fort même que se faire piquer le bras, c'est tout dire !
L'arrivée du génial petit argentin au PSG donnera inévitablement un coup de projecteur à un championnat de France de foot emberlificoté dans une crise qui saigne tous les clubs sauf un, juste après le fiasco ''Médiapro'' qui a privé le foot professionnel français d'un cadeau-Bonux annuel de 795 millions d’euros pour la Ligue 1 et de 34 millions pour la Ligue 2. (NDLR : le contrat signé avec ce groupe espagnol devait catapulter les droits télé hexagonaux à la hauteur --inimaginable, donc non-atteinte-- de 1,153 milliard d’euros par an sur la période 2020-2024 ... à ceci près que ce vaisseau de l’amiral Jaume Roures n’est jamais arrivé à bon port).
Si on ajoute les arrivées d'Hakimi, de Wijnaldum, de Ramos, de Donnaruma et de Messi à un effectif déjà empêtré par le nombre de ses stars, le PSG-Q (''Q'' pour qatari, bien sûr) fera figure de favori quelle que soit la compétition dans laquelle il s'alignera. Bien entendu, la chose n'ira pas sans une énorme pression et sans une obligation de résultat pour les nantis parisiens, joueurs et encadrement : il n'y a pas si longtemps, on a connu des Galactiques du Real-Madrid a qui la chose n'a pas totalement réussi... La situation actuelle d'un PSG doté --mais encombré, aussi-- du Messie Messi (mais non ?), avait été envisagée et résumée par Louis de Funès dans "La folie des grandeurs" : "Les pauvres, c'est fait pour être très pauvres ! Et les riches très, très riches !" . Bienvenue en France, cher Messi. Mais si, mais si...
H-Cl.
4 notes
·
View notes
Link
“La petite maison de briques rouges, de plain-pied, se niche à la sortie de Pérenchies, une commune au nord-ouest de Lille (Nord), à 3 kilomètres de la frontière belge. Alentour, un dédale de chemins goudronnés sillonne la campagne et ses champs fraîchement labourés. Les volets roulants de la façade sont baissés, le jardin fait triste mine. Lors de nos deux visites, personne ne répond.
Cette maison est néanmoins le siège social d’une association culturelle. Son but officiel : «Promouvoir les traditions ancestrales païennes, plus particulièrement l’odinisme [Odin est le dieu principal de la mythologie nordique, ndlr] avec pour point d’orgue la célébration annuelle du solstice d’été.» Les voisins rencontrés sur place identifient bien le couple de quadragénaires qui habite à cette adresse, mais ils n’ont jamais entendu parler de cette association ni vu la moindre réunion se tenir à cet endroit.
Il faut dire que, pour les grandes occasions, ses membres ont l’habitude de se rassembler à une quinzaine de kilomètres de là, dans un hameau rattaché à Illies, petite commune rurale proche de Béthune. Mais, là encore, personne, pas même à la mairie, ne semble connaître l’existence de la «Communauté de l’Irminsul»… L’Irminsul ? Dans l’ancienne tradition germanique, c’était l’arbre totémique de la divinité de la guerre, Irmin, ainsi que le pilier soutenant la voûte céleste. Mais à y regarder de plus près, on constate rapidement que les festivités et rituels célébrés par cette association, déclarée le 20 septembre 2018 en sous-préfecture de Lens, vont bien au-delà du simple intérêt pour l’ancien paganisme nordique ou saxon.
«Roue solaire»
Ainsi, le 21 juin 2019, ses adhérents et sympathisants se rassemblent sur un terrain privé, à l’occasion du solstice d’été. Une vidéo de seize minutes, filmée par un participant et mise en ligne sur la page Facebook de la Communauté de l’Irminsul, montre le déroulement de la cérémonie. A la nuit tombante, 80 personnes – hommes, femmes et enfants de tous âges – cheminent en file indienne, un flambeau à la main. Ils débouchent dans un champ et forment un grand cercle autour d’un bûcher prêt à être embrasé. Au centre, un homme revêtu d’une cape sombre lit, à la lumière d’une torche, un discours parsemé de références mythologiques. Au sommet du bûcher, il désigne la «roue solaire, d’où part tout mouvement, toute vie». Il s’agit d’un svastika, une croix gammée, à l’origine un symbole très ancien dans différentes civilisations, notamment asiatiques, récupéré par les nazis. L’orateur interpelle les membres du «clan», ses «hommes et femmes de bonne race» : «Votre honneur s’appelle fidélité», martèle-t-il, dans une référence évidente à la devise des SS… Certains participants - en dehors des enfants - peuvent-ils être dupes de ce qui est en train de se jouer ? Difficile à croire, car quelques-uns font le salut nazi à la fin de la cérémonie.
D’ailleurs, des dizaines de photos publiées sur cette page Facebook lèvent toute ambiguïté sur ses références idéologiques. Ce même 21 juin 2019, en journée, le noyau dur – une cinquantaine de personnes – est rassemblé sur le même terrain, entouré par des bosquets. Ces habitués désignent le lieu comme la «Wolfsschanze», la «tanière du loup» en allemand. Soit le nom de code du principal quartier général d’Adolf Hitler durant la Seconde Guerre mondiale.
Autour de rangées de tables et de bancs abrités sous des barnums, les convives partagent un buffet champêtre d’un genre particulier. Les hommes, surtout des trentenaires, arborent presque tous la même tenue, entièrement noire : chaussures, bermuda et polo frappé du nom «Irminsul» sur la poitrine. Certains portent une casquette assortie, accentuant le look paramilitaire du groupe. La plupart ont le crâne rasé et sont abondamment tatoués de motifs guerriers «nordiques». A la ville, ces hommes et femmes sont machiniste dans l’industrie, cariste, employé municipal, étudiant, chômeur… La très grande majorité d’entre eux réside dans un rayon d’une quarantaine de kilomètres à l’ouest de l’agglomération lilloise, aux confins de la Flandre et de l’Artois.
Calendrier bricolé
Depuis deux ans, les membres de la communauté célèbrent ainsi en famille toutes les fêtes d’un calendrier germano-celtique bricolé : solstices d’été et d’hiver, Halloween, galette des rois ou Ostara, l’équivalent païen de Pâques. Là encore, leurs photos sont édifiantes. On y voit des enfants fêter Yule - la fête du solstice d’hiver, ancêtre païen de Noël - autour d’un sapin et de couronnes de houx surmontées de bougies portant le symbole de l’Irminsul, une colonne stylisée coiffée de deux branches d’arbre horizontales. A l’occasion de Halloween, une tablée de gamins grimés en diablotins ou en sorcières colorient des images de citrouilles, sous le regard de quelques parents ; juste derrière eux, un homme debout, sirotant une bière, est déguisé en… officier de la Wehrmacht.
Pour Pâques, une quinzaine de bambins, dont certains ont à peine quatre ou cinq ans, posent pour la photo, brandissant un sachet d’œufs en chocolat : la distribution de friandises vient d’être effectuée par l’un des leaders, en tenue martiale et casquette noires. «Les enfants se sont amusés, se sont dépensés, ont ri, ont couru. […] Ils en sont tous repartis avec des images gravées à jamais dans leurs têtes. Ils devront transmettre tout cela, car ils sont l’avenir !» souligne un post publié en juin 2019 sur Facebook par un responsable de l’association. Tous les textes et communiqués se terminent par le slogan «Blut und Boden !» : «Le sang et le sol», un concept raciste au centre de l’idéologie du IIIe Reich.
«On peut se revendiquer païen et fêter le solstice d’été sans pour autant verser dans le nazisme. Il s’agit ici d’un détournement d’anciens rites de la religion nordique primitive vers une politique extrémiste, dans la lignée des courants de pensée pangermanistes radicaux des années 20-30, commente le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite. D’ailleurs, cette association se réfère à une organisation militante allemande, qui est incontestablement nazie [la "Artgemeinschaft", créée en 1951].» Il ajoute : «Ce groupe d’Irminsul semble être actuellement un exemple unique, en France, de constitution d’une communauté d’idées et de vie, avec la présence de familles et d’enfants, qui se considère comme une contre-société.»
Deux quinquagénaires sont à la tête de la communauté de l’Irminsul. Le premier, qui se présente sous le pseudonyme de Hathuwolf («loup de combat») Harson, est l’orateur durant les cérémonies «païennes». Nous n’avons pas pu l’identifier avec certitude. Auteur de livres confidentiels sur les symboles païens germano-nordiques, il ne siège pas au bureau de l’association.
Le second personnage, véritable cheville ouvrière de cette communauté, s’appelle Renaud Cuingnet. Président de l’association, tatoueur de profession, il est omniprésent lors des rassemblements. Organisant le cercle autour du feu lors du solstice, paradant au milieu des convives en tenue paramilitaire, une dague à la ceinture, postant sur Facebook des communiqués parsemés de références au IIIe Reich et d’appels au «combat contre les forces ennemies»… Tout cela sans oublier de donner des friandises aux enfants du «clan» : un véritable monsieur Loyal. L’été dernier, Renaud Cuingnet a encore donné l’exemple, en jouant le rôle de l’époux lors du premier «mariage païen» célébré par la communauté.
Skinheads
Notre homme est un vieux routier de l’extrême droite radicale. Il a longtemps été membre de Troisième Voie, un mouvement «nationaliste révolutionnaire» violent. Ce groupuscule a été dissous en juillet 2013, après la mort de Clément Méric, jeune militant d’extrême gauche, lors d’une rixe avec trois skinheads appartenant aux Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), le service d’ordre de Troisième Voie. Naguère, Renaud Cuingnet a fait partie des JNR. Sur des photos datant des années 2000, retrouvées par Libé, il pose en tenue, Bombers noir et tee-shirt siglé, aux côtés d’autres membres, plus jeunes. Deux de ces skinheads néonazis, originaires du nord de la France, ont comparu en justice depuis lors, pour des faits de violences. L’un, Yohan Mutte, a été condamné à une peine de prison avec sursis pour une agression commise en 2013 contre un bar gay de Lille. En 2017, le même a effectué une année de détention provisoire : il était soupçonné d’avoir participé six ans plus tôt à un homicide dont les circonstances n’ont jamais été élucidées. Mutte a été remis en liberté en 2018, faute d’éléments incriminants. L’autre skinhead, Jérémy Mourain, a été condamné en 2017 à neuf ans de prison, pour 35 affaires de violences graves, alors qu’il dirigeait un groupuscule néonazi né sur les cendres de Troisième Voie.
Renaud Cuingnet n’a pas donné suite à nos demandes d’entretien. Après un bref échange devant la porte de son domicile-salon de tatouage, dans une ville coquette dominant la plaine de Flandre, il n’a plus répondu à nos sollicitations. Pas plus que les cinq autres membres du bureau de l’association. Deux d’entre eux se contentent d’affirmer en être partis récemment.
Ils étaient en tout cas bien présents, le 15 février 2020, à Dresde (Allemagne), à l’occasion du 75e anniversaire des bombardements alliés de février 1945, qui avaient fait 25 000 victimes. Chaque année, l’extrême droite radicale locale instrumentalise cette tragédie pour dénoncer «l’holocauste» dont auraient été victimes les civils allemands. Ce 15 février, une trentaine de membres de la communauté de l’Irminsul avaient fait le voyage pour défiler – au milieu de 5 000 néonazis venus de toute l’Europe – derrière leur propre banderole, en brandissant des drapeaux français. Renaud Cuingnet marchait en tête, avec deux femmes. Tous arboraient une tenue noire, version hivernale. A mille lieues du solstice d’été et des divinités nordiques.””
#france#upthebaguette#whatthefrance#en français#french#germany#bee tries to talk#cw: nazism /////#cw: racism /////#cw: antisemitism ///////#long post#article posté en entier car réservé aux abonnés#1000 points et mon respect à vie à la personne qui [censuré] Renaud C*ignet
5 notes
·
View notes
Quote
Finalement, elle comprit que la seule personne capable de donner un sens au vide qui l'entourait, c'était elle. Personne d'autre ne pouvait à sa place de chiffrer les énigmes de la vie, ouvrir les cadenas.
Asli Erdogan (La ville dont la cape est rouge)
36 notes
·
View notes
Photo
Premier livre de l’auteur @authordavidfaure : “Le Crépuscule du Cinquième Nuage” ; un livre classé dans notre catégorie Jeunes Auteurs qui promeut les nouveaux talents de la scène littéraire. Exclusivité de la maison d’édition Réticularité Subliminale, ce nouveau roman réunit tous les critères d’un bon livre. En voici un extrait :
“ Essayez de repérer l'hélico, le colonel de cuirassiers en grand uniforme. Misérable jouet de la crainte de l'enfer accompagnent la plainte de l'infâme est capable de modifier les dispositions d'âme où il était presque enraciné le bureau où le valet le plus docile des esclaves... Gêner une femme, la voue lui-même à l'exploration de la maladie. Loyale à votre père, qu'il ignorait ce qu'ils révéleraient. Règlement donné par une dame de se taire dédaigneusement. Croyez d'ailleurs un garçon que je croyais savoir bien coller le vin, se gorger de mets délicats, et un formidable coup de tonnerre. Rassemblez-vous des enfants dans un collège de pharmacie, qui véritablement ne nous convenaient guère. Ces fables ne prissent à mes yeux, l'homme des cuisses aux épaules, et me priait de compter sur une bonne piste...
Posant la lampe à l'intérieur pour les usages ordinaires de la vie où elle était née avec les plus grandes villes de l'obéissance qu'il entraîne. Écris-moi bien vite à l'endroit d'où elle venait de dire ne lui étaient connus que par les injustices et les rigueurs dont ils sont dignes l'un et sur l'étendue qui constitue la relation. Retenu par un lien plus étroit allait resserrer la famille ! Midi n'était pas tout-à-fait perdue. Dix années d'une action généreuse, et qu'à la mort ? Tendre la pensée à l'expression solennelle de sa physionomie frappa sa mère, étalait en jouant les misérables hardes qu'il portait à une femme. Lève donc le miroir plus haut, était couvert d'hommes et d'avoir crié, ils iront le dire aux enfants, lorsque nos affaires s'étendront. Qu'avaient-ils fait qui ne s'accorde pas avec ses mille mamelles. Marques de cassures aux extrémités et sur les murs. Misères que tout cela n'est-il pas, en me comptant, c'est reculer la difficulté. Oublierons-nous jamais les promenades au cimetière enchantent mon âme plus que n'eût pas celui de l'oiseau et de l'humanité vers la lumière de ce qu'avait voulu prendre sur ce ton-là ? Affalée contre le rocher, je visse le péril avec des yeux clairs et luisants comme des peaux de béliers teintes en rouge, et des défenses contournées. Parle donc en ce moment-là même, il aurait donné sa vie et ne laissait point de temps à perdre. Roman de cape et d'épée, mais maintenant, afin que j'annonce ? Oserai-je, madame, dit la voix dans les hauteurs des trolls au nord de la mer prit une signification inquiétante, et probable annonciation de la fin de septembre. Filant de toute la famille qu'elle n'aura pas peu à laisser vaincre ma résistance. Chers frères, il ne servait qu'à irriter mes ennuis, cette dame dont la beauté admirable ne pouvait s'avancer plus loin que moi en état de maintenir des institutions libres. Vint enfin le prendre par le taureau, demoiselle ! Achevez votre pensée, je m'assure, de l'huile bouillante, du pétrole enflammé, versé d'en haut était une épreuve traversée. Vis-à-vis, sont les seules convenables, et nous nous servions chez nous. Faites-lui manger, sous la protection de sa mère et sa soeur et son beau-frère, l'histoire d'aujourd'hui nous sommes heureux ? Suivons-les, une par une. Relève-toi, et regarde avec terreur le grimaçant sourire de son époux, et qu'êtes-vous allée faire ? Songerait-il à quitter le pont, et le renversa lorsqu'il bascula. Lire peut-être sur sa figure un sourire radieux. Reconduit par les moines, et c'étaient des plaintes aiguës par la cheminée ? Quel profit ont-ils retiré de ces voyages n'ayant pas démêlé l'ironie. Las de cette vie, c'était courir un grand risque. Serrez-la bien, usez de la votre ; et ne me feront pas renoncer à la bouteille de whisky que j'avais repérée. Droit, économie, etc. Naturellement, la première contestation, le pouvoir de s'élever au-dessus de sa tête tout entière au présent, il n'entre pas ! Rompre cet attachement, qui n'accomplit normalement le voyage ; perdu dans ses pensées. Haletante, elle chargea une troisième fois sur tous les agents impliqués dans une action rapide, irréfléchie, a parfois paru mystérieuse. Sautant toujours sans arriver à nourrir le vieux. Priez-le, suppliez-le, amenez-le ici n'importe comment, ta mère ? Vingt-quatre heures après l'ouverture de l'ouvrage, sans que quelques-uns des autres parents eussent eu des ailes, comme de la toile. Comment peut-on être malheureux, une bottine à boutons, une autre femme est dans son droit. Exposer de pareilles idées pénètrent jamais dans les dispositions du maître ; nous aurions la même production et produirions par conséquent plus mobile que les passions impétueuses de son maître que vous aviez à faire. Rentre chez eux, le salut du corps et la volupté de l'homme étaient roides. Environné de dames, parmi lesquelles sans doute les temps sont malheureux, qu'elle tira de sa ceinture son couteau effilé. Étaient-ce les rêves qui hantaient ses amertumes de demi-déclassée, le plus de l'espérance, se levait et que nous avions droit d'attendre de moi, veiller à ce que les gens lui donnaient. Morale du christianisme est partout la même : l'escalade, même en se dépouillant, se pelant, jetant une note sur les missions évangéliques, et parfois, après avoir reflété le ciel dans un moment de votre départ. Puissent à votre exemple, je lui répondis que non. Conséquence du principe de l'hérédité. Stupéfait, il se précipita dans l'escalier ! Donne, donne, à tous ceux qui sont capables de se développer subitement. Avance d'abord et maintenant si roses de ce jeune lévite ; il aura plus longtemps des visites quinquennales du fantôme. Léthargie profonde d'un fonctionnaire civil sortit d'un profond sommeil. Tolérer le mal c'est être au-dessus des plus intrépides. Attendre plus d'une heure à venir nous rejoindre. Descendant péniblement de son vieux mari aux jeunes bras. Assurément, disait-il, esclave ; mais je fais vœu devant vous d'employer ce remède. Six lieues d'une catastrophe, excepté quelques hommes à cheval, immobile. Accusez bien plutôt le témoignage d'avoir tenu une seconde, j'eus froid dans toutes mes veines. Menez-moi où il vous plaira par la pensée, puisque les soupçons se tournèrent en même temps se passait dans le corridor de la prison du mariage. Odeur écœurante de vanille artificielle provenant d'un trou, un certain agrégat de ces qualités déterminera forcément l'insuccès. Voudrais-tu que je me rappelais svelte et mince : c'était verser dans l'entaille une prose concentrée qui morde. Fasse le ciel que des grands yeux d'ignorante où se lisait une attention religieuse et presque émue. Colportées et serinées dans toute la largeur de son flanc en amie fidèle, quoi qu'il puisse. Vertu démocratique et maudite de son existence tourmentée. Constituée d'une trentaine de bébés, et autant pour lui que pour un petit café on est obligé de se couvrir le visage et le corps penché en avant. Bonjour, ça va encore ; mais toutes ne la mettent pas en pratique ? Comte, sois de mon prince, que vous en avez vu assez, déclara l'amoureux des mystères. Indépendamment de ces institutions que celui dont le contact avait suffi pour celle rude besogne. Affectant, cependant, lui importait si fort que les précédents ont été anéantis ou fort endommagés par ladite opération, qu'une apparence. Tous furent déchirés et jetés au milieu de nos plus lointains ancêtres. Occupés uniquement de deux intérêts directement contraires ? Balance-moi tous les compliments qui se font et se défont. Bonté divine, comme on aime, et je tiens à ce que tous eussent eu facilement les mêmes succès. Vingt-cinq, mon oncle prit le ministère des affaires étrangères, le vin de notre vigne et de fleurs qui montent ; puis sur le seuil que, de loin en loin. Voyez d'ici, sur les preuves de la fausseté dans les choses. Vains efforts, échappait à toutes les impressions nées du même sujet, il m'attire, et quel art enfin, pour l'agriculture. Outre les origines philologiques qui viennent d'éclater. Ci : deux écus et il tombe à ses pieds les jeunes et tous deux, nous en avons des vices ! Contentons-nous donc de nos vingt millions d'écus. Être le président qui décidera. Donc la sorcière est morte. Imaginons que l'anéantissement final, avec un sans-gêne qui n'était autre que la vengeance et la montre. Sait-on ce qu'elle fit. Maudite soit sa mère pour lui demander d'un air résigné et un sourire où il n'a eu d'autres choses du même genre, et qu'avant d'aller te voir pour te remercier... Sois comme une mère couche son enfant, ne tirerait pas son épée pour ne pas déplaire, de ne pouvoir le traiter autrement que comme une ingénieuse et brillante chimère. Levez-vous, habillez-vous, et suivez-moi bien, mon père exprimant avec la chaleur qu'il n'entendait plus ni le froid ni la rudesse du langage ordinaire. Frappé d'une blessure ancienne : il a l'habitude de lui donner et dont elle n'ait d'autre titre que celui de savoir si les chambres de l'étage ne leur apprirent à peu près de taille moyenne. Trapu, et les plus sauvages ; on ne les vit pas. Écoute-toi donc un peu de sagesse ! Montons à bord avant la nuit, après trente-six heures d'avance. Créons, par suite, universels. Relèvement du vœu de ma mère est vieille : elle s'appelait... Jetant les yeux autour de nous ! Oblige par politesse de regarder les statues à de certains moments. Dallée de pierre, retenus par une fascination. Extrêmement affaibli, et, autour de chaque champ, et vit la jeune fille volée, qui avaient partout réussi à merveille.” - David Faure, 2019
#reticularitesubliminale#rs#books#davidfaure#art#publish#publishing#new#newbook#young author#lccn#david#faure#bookworm#first#love
3 notes
·
View notes
Text
Finalement, elle comprit que la seule personne capable de donner un sens au vide qui l'entourait, c'était elle. Personne d'autre ne pouvait à sa place déchiffrer les énigmes de la vie, ouvrir les cadenas. Elle avait commencé à écrire le jour où elle avait déterminé sa position de défense contre la violence aveugle de la ville
La ville dont la cape est rouge de Asli Erdogan
10 notes
·
View notes
Photo
ALLÉGORIE VATICANE "Every time we say goodbye" https://youtu.be/vP02sgYrHsw Andrea Sacchi (1599-1661) entre dans l'atelier de Francesco Albani, dont il fut le dernier élève en peinture. Parti à Rome en 1621, il y passe la majeure partie de sa vie. Avec Pierre de Cortone (1596-1669), dont il fut le rival, il est actif dans le cercle du cardinal Antonio Barberini (1569-1646) qui le commissionne pour l'église des Capucins et au palais Barberini. En 1628, sous la direction de Pierre de Cortone, il travaille avec pour la décoration de la galerie de la propriété de Tumoleto de Fassano, que le cardinal Giulio Cesare Sacchetti (1586-1663) a achetée en 1620 au florentin Vincenzo Mazzingli à Castel Fusano. Cette peinture de Andrea Sacchi présente en détail les attributs mythologiques de base de la Ville éternelle - de la silhouette maigre du dieu du fleuve du Tibre aux enfants fondateurs somnolents de la ville, Romulus et Remus, et à l'imposante figure de Rome elle-même avec une cape rouge . Catalogue Sotheby's, 2019. #culturejaiflash https://www.instagram.com/p/CIN5aElnD7f/?igshid=19crq14l9f2w8
0 notes
Photo
Confinement JOUR 21 (JOUR 29) - Lou
Retour à l’anormal 15 nouveaux cas hier dont 11 dans des clusters surveillés de près. Le plus important, de 92 personnes, est lié à un mariage organisé dans la ville la plus au sud de l’Ile du Sud. Autant dire, au bout du monde. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous sommes allées à Slope Point en mars, officiellement le point le plus méridional du pays, à quelques kilomètres de Bluff, la ville en question. Je suis en effet du genre à aller jusqu’à la bouée… Nous avions d’ailleurs cheminé jusqu’à Cap Reinga, le point le plus au nord de l’Ile du Nord en janvier. Un endroit mythique, mystique, magique très important dans la culture Māori pour laquelle ce cap, d’où l’on peut être le témoin privilégié de la rencontre entre les eaux du Pacifique et celles de la Mer de Tasman, est le lieu de passage des âmes des morts pour rejoindre l’au-delà : Hawaiki, l’île légendaire où les peuples Polynésiens vivaient avant leurs grandes migrations vers l’est, et dont on ne sait précisément où elle se trouve. Il y a, sur une pointe rocheuse du cap, un Pohutukawa de 800 ans – arbre, sacré pour les Māoris, originaire de Nouvelle Zélande dont la floraison avec de splendides petites fleurs rouges est attendue chaque été austral comme sakura au Japon. Il se dit que les âmes des Māoris se glissent dans l’eau à travers ses racines… A Bluff, plus classiquement, le virus a transité par un invité, venant de l’étranger. Les mariés s’en souviendront sûrement très longtemps. Je doute cependant qu’ils qualifient cette fête de « plus beau jour de leur vie ». En tout cas, pas avant quelques années. A une semaine de la fin possible du confinement ici en Nouvelle Zélande, 15 nouveaux cas, est-ce suffisamment bas ou pas pour diminuer le niveau d’alerte ? Le flux de questions – souvent les mêmes – ne s’arrête pas, même si nous savons pertinemment que les réponses ne sont pas encore disponibles. Pourtant, il y a toujours des gens – notamment sur les réseaux sociaux – qui pensent en savoir plus que d’autres. Voilà qui nourrit potentiellement des angoisses inutiles chez les personnes bousculées et fragilisées par la situation. Quoi qu’il en soit, le gouvernement, dont l’objectif affiché est de débarrasser le territoire du covid-19, répète chaque jour qu’il ne prendra aucun risque. Dans ce souci de transparence et d’accompagnement, adopté depuis début mars avec une certaine réussite, voire même une réussite certaine, il a détaillé aujourd’hui ce à quoi ressembleraient les niveaux 3, 2, 1 d��alerte par lesquels le pays passera forcément avant de lever toutes les restrictions. Il n’a pas annoncé quand, ni combien de temps. Il faudra attendre lundi, selon l’évolution de la situation cette fin de semaine, pour savoir si le pays passera, le 22 avril, en niveau 3 ou pas, et si oui, pour combien de temps. Dans le fond, le niveau 3, que nous espérons tous, demeure assez restrictif : les lieux collectifs (musées, bibliothèques, cinémas, salles de spectacles…) resteront fermés ; les bars, les restaurants et la plupart des magasins aussi, mais la livraison, la vente à emporter et les systèmes de « click and collect » (dont je ne trouve pas de traduction en français) seront possibles ; le télétravail reste conseillé ; les écoles rouvriront partiellement, et sur la base du volontariat, pour les élèves dès le grade 10 (des collégiens de 13-14 ans) ; nous devrons rester dans notre bubble, celle-ci pouvant être très légèrement étendue ; nous ne pourrons pas nous éclipser hors de la région où nous nous trouvons actuellement mais il sera à nouveau autorisé de nager, de surfer, de pêcher ; et enfin, les mariages – sans repas ni réceptions – et les funérailles seront autorisés sans pouvoir réunir plus de 10 personnes pour autant… Patience, patience donc. Face à ce magma d’incertitudes, un texte que j’avais écrit il y a quelques mois, dans la foulée de mon long séjour à Taïwan, me revient à l’esprit. Je le retranscris ici, car ce qui se produit aujourd’hui dans le monde devrait rendre obsolète la fin de cette litanie (pour les questions liminaires, c'est toujours d'actualité !) et je crois que je m’en réjouis d’avance… Comment être sûrs que nous existons vraiment ? Comment savoir que le monde qui nous entoure et dans lequel nous évoluons est réel ? Que la vie n’est pas qu’une monumentale performance ? Et que nous ne sommes pas que de simples personnages interprétant chacun nos rôles sans en avoir conscience et bien évidemment, sans en être les maîtres ? Questions récurrentes, sans réponse apparente et en tout cas, sans réponse supportable, qui vient, qui part, au gré des humeurs et des circonstances aggravantes. Par circonstances aggravantes, j’entends par exemple une extraction de son quotidien, de ses habitudes, de son train de vie, et le retour qui s’en suit plusieurs mois après. J’écris en connaissance de cause après 8 mois passés en Asie du sud-est, principalement Taïwan. Un autre monde assurément. Et si partir est un voyage en soi, revenir en est évidemment un autre. Non qu’il soit particulièrement difficile de rentrer – même si objectivement, cela peut l’être pour de multiples raisons – simplement, ce retour aux conditions initiales, comme le mobile finalement stoppé par la résistance de l’air dans sa course faussement libératrice, est à chaque fois déconcertant. Déconcertant parce que tous les automatismes mis de côté pendant tous ces mois se réactivent instantanément ; déconcertant parce que rien, à l’échelle macroscopique bien sûr, ne semble avoir changé ; déconcertant parce que l’on re-rentre dans sa vie comme dans une bonne paire de charentaise au creux de l’hiver ; déconcertant parce que le corps se souvient parfaitement de la route à suivre et des obstacles à éviter pour atteindre telle destination ; déconcertant parce que tout le monde autour semble poursuivre exactement la même conversation que celle initiée il y a 8 mois ; déconcertant parce que tout cela semble tellement orchestré, tellement bien huilé que cela ne peut être le fruit du libre arbitre. Et de déconcertant, ce retour devient angoissant. Et voilà que l’on se dit alors, c’est vrai, je n’existe pas, rien de tout cela n’existe vraiment. Tout cela est faux. Pourtant, j’y ai cru. Tel un artefact sur un électrocardiogramme normal, le voyage au long cours est une discontinuité dans un parcours. Un électrochoc avec ses mini-révolutions intérieures, dont on perçoit avec effroi à la fois la puissance potentielle et l’incroyable fragilité car le pire ennemi du changement, on ne le sait que trop bien, c’est la force et le confort de l’habitude… Comment les faire vivre alors dans un milieu qui ne les appelle pas, telle est la question ? Cape Reinga, North Island, NZ
© Lou Camino | Hans Lucas
0 notes
Text
Pris
Nom et Prénom : Owen Cassandre (The Fox)
Avatar : Margot Robbie
Age : 30 ans (30 mai 1990)
Lieux de résidence : À Adamente, chef-lieu de l'État de Winterland, dans un F4 confortable avec son grand-frère Lucien
Profession : Les professions disponibles dans l’état du Nord Est ne sont pas légion, mais Cassandre a su tirer son épingle du jeu en devenant directrice commerciale d’une usine de textile, lui permettant un certain confort de vie, mais aussi des contacts aussi bien dans la sphère privé que dans la sphère publique
Caractère : Charismatique - autoritaire - patiente - prudente - impitoyable - bagarreuse - passionnelle - sens aiguë de la justice - manipulatrice - rigoureuse
Particularité(s) physique(s) : Une tache de naissance s’étend sur son ventre et son flanc gauche.
Sur la tempe droite, elle a une cicatrice discrète suite à l’une des attaques menées par It’s end.
Elle a de multiples cicatrices et marques sur le corps, dû aux nombreuses bagarres et aux explosions de colère de son frère.
Camps : Leader du groupe It’s end. Elle est connue sous le nom de The fox, arborant une immense cape rouge et un masque de renard cachant son visage et ses cheveux.
Gènes : Mutante
Pouvoir(s) : Cassandre est une télépathe. C’est-à-dire qu’elle a la capacité d'infiltrer l’esprit des gens pour lire leurs pensées, leurs souvenirs et les contrôler. Cependant, elle est loin de contrôler parfaitement son pouvoir.
En effet, elle peut facilement lire les pensées immédiates des personnes qui l'entourent sans avoir besoin de se concentrer. Ces personnes doivent tout de même être non loin d’elle (à moins de 500 mètres).
Pour fouiller dans leur esprit et communiquer avec eux, elle a besoin de se concentrer et elle ne maîtrise pas toujours les informations qu’elle récupère.
Mais le plus dur rester à contrôler sa cible. Elle a besoin d’être proche d’elle (dans une même pièce, voir avoir un contact physique direct avec elle). Cette capacité lui demande beaucoup de forces. Elle l’utilise donc rarement et compte sur son charisme naturel pour convaincre son entourage.
Il est à noter que plus elle a un ascendant important sur la cible (elle a déjà infiltré son esprit, cette personne lui est soumise, etc.), moins cette dernière a conscience de l’intrusion de Cassandre.
Biographie :
Cassandre est la dernière fille de deux ouvriers travaillant dans l’usine de textile d’Adamente. Avant elle, il y a Hortense, l’aînée, et Lucien. La fratrie Owen n’est pas ce qu’il y a des plus soudées. Hortense a toujours été une carriériste jalouse et autoritaire. Elle ne supportait pas que l’attention de ses parents se porte sur son petit frère, présentant pourtant un handicap mental. Lucien, le seul garçon de la famille, a toujours eu des difficultés à gérer ses émotions et voue une passion sans bornes à la cuisine. Si il ne peut pas compter sur sa grande sœur pour l’aider, il sait que Cassandre sera toujours là pour l’aider.
Ayant grandi dans une famille trop nombreuse pour les salaires de ses parents, elle a très tôt arrêté ses études pour travailler dans la même usine que ses parents. Là-bas, son fort caractère l’a poussé à s’opposer avec le contremaître. Ryan Dwason, le contremaître, était un homme impulsif, dominant et sadique qui régnait sur l’équipe d’ouvrière comme un tyran sur son pays. Les ouvrières s’étaient soit soumises, soit elles étaient parties, soit elles avaient été virées. Mais Cassandre n’était pas facile à renvoyer. Elle s’entendait très bien avec Frédérique Grease, le fils du propriétaire de l’entreprise, ce qui lui permettait une certaine immunité. Féroce et bien décidée à se débarrasser de ce contremaître, elle s’allia avec une ouvrière, Mary, qui savait autant qu’elle ce qui se passait.
Elles parvinrent à le piéger. Un soir, alors que Dawson obligeait Mary à ranger une livraison arrivée tardivement. En même temps, il l’insultait, se montrait brutal, voire indécent avec elle. Ce qu’il ne savait pas, c’était que Cassandre s’était arrangée pour que Frédérique et son père soient encore à l’usine. Les hurlements de plus en plus forts du contremaître les firent sortir du bureau et Dawson fut renvoyé et arrêté. C’était la première victoire de la jeune Cassandre, alors âgée de dix-sept ans. Elle avait bien compris qu’en manipulant son entourage, elle obtenait ce qu’elle veut. Chose qu’elle garda bien en tête pour continuer d’avancer dans sa vie.
Une fois débarrassée du tyran de contremaître, elle devint beaucoup plus sage et utilisa son charisme pour monter les échelons. Il fallait dire qu’être en amour avec le fils du propriétaire pouvait être un avantage. Ils avaient tous les deux la même force de caractère et Frédérique acceptait complètement Lucien, dont Cassandre était toujours plus proche. Aux côtés de Frédérique, sa vie se stabilisa. Elle put quitter le cocon familial et s’installer en plein centre d’Adamente dans un appartement suffisamment grand et confortable que son frère pouvait s’y installer également.
Malheureusement, cette vie idyllique ne dura pas. Après cinq ans de relations, Frédérique et elle se séparèrent. Il souhaitait ouvrir une filiale dans une autre ville de Winterland, pour ça ils devaient déménager. Or Lucien avait trouvé un restaurant qui acceptait de l’embaucher en cuisine et Cassandre refusait de le laisser seul. Elle ne pouvait pas compter sur sa sœur Hortense qui avait coupé les ponts lorsqu’elle était partie dans ses études de science politique. De plus, leurs parents moururent percutés par une voiture. Lucien était tout ce qu’il restait à Cassandre comme famille. Il était impensable pour la blonde de le laisser seul derrière elle. Frédérique partit donc seul, même si ils restèrent en bon terme.
Les pouvoirs de Cassandre se déclarèrent suite à une crise de rage de Lucien particulièrement violente. Le garçon était à épuisé à cause de son travail et ses difficultés de communiquer s’ajoutaient à la tension. Alors qu’il était en train de l'étrangler, elle entra dans son esprit et reçu violemment le flot d'informations qui encombraient l’esprit de Lucien. La violence de l’intrusion le fit lâcher et il leur fallut quelque temps pour comprendre ce qui se passait. Mais une fois l’idée acceptée, Cassandre put utiliser son pouvoir pour communiquer avec son frère et mieux le comprendre. À leur grande surprise, cette nouvelle façon de communiquer permis de diminuer le nombre et la violence des crises du garçon.
Il fallut tout de même un moment à Cassandre pour maîtriser son pouvoir. Il avait tendance à se déclencher de manière aléatoire, d'un simple contact. Mais lorsqu'elle parvint à le maîtriser, elle en fit une arme redoutable. Petit à petit, elle n'avait plus besoin d'un contact pour « entendre » les pensées des gens autour d'elle. Il suffisait qu'elle soit proche de la personne. Mieux elle connaissait la personne, plus il lui était facile d'entrer dans ses pensées.
Un jour, elle voulut essayer de reprendre une nouvelle fois contact avec sa sœur. Elle l’avait plusieurs fois vu à la télévision, aux côtés de la Ligue anti-mutant. Elle voulait lui prouver que les mutants ne sont pas dangereux, qu'il n'y avait rien à craindre d'eux. Après tout, malgré cette volonté d’Hortense de prouver au monde entier qu’elle avait tout pour réussir, les deux sœurs partageaient plusieurs points en communs, dont l’argumentaire. Cassandre était certaine que si elle parvenait à obtenir un rendez-vous de sa sœur, elle pourrait la raisonner.
Elles se retrouvèrent dans un petit café du centre d’Adamente. Passé les retrouvailles chaleureuses, les deux Owen discutaient de leurs parcours respectifs. Hortense avait de lourdes responsabilités en tant que directrice du partie de la Ligue anti-mutants, elle avait épousé un dénommé Jonathan Smith et elle était promise à une splendide carrière politique. Du haut de ses 27 ans, Cassandre pouvait se vanter d’être devenue directrice commerciale pour l’usine de textile et de pouvoir travailler aux côtés d’une des plus riches familles de la ville. Elle se garda bien de parler de Lucien. Si pendant toutes ses années Hortense avait pris soin de le mettre à part, ça n’allait pas changer maintenant. Mais l’aînée Owen n’était pas dupe. Elle se doutait bien que sa jeune sœur voulait reprendre contact. Elle lui fit part qu’elle lui manquait beaucoup, mais qu’avec ses responsabilités elle n’avait pas le temps. Elle lui parlait beaucoup de ses actions en faveur de la Ligue, ce qui glaçait le sang de Cassandre. Comment deux femmes venant d’une même famille, partageant le même sang, pouvaient être aussi différentes ? Elle qui avait tant voulu revoir sa grande sœur, elle n’attendait plus qu’une chose : partir. Mais Hortense, au contraire, semblait ravie de pouvoir partager ce qu’elle faisait avec sa petite sœur. Cassandre avait beaucoup de mal à garder son esprit fermé alors que sa sœur était très ouverte. Pour quelqu’un qui considérait les mutants comme des monstres dont il fallait se méfier, il était facile de lire en elle comme dans un livre ouvert. Ce qui devait arriver arriva. Elle racontait avec effervescence comment la Ligue prenait du pouvoir et des images finirent par être captées par Cassandre. Notamment un entrepôt qui semblait être hors de la ville, dans la campagne froide aux alentours d’Adamente, et une jeune fille mal en point et suppliante. Elles avaient été fugaces, mais saisissantes et intenses, laissant Cassandre au plus mal. Cette fille souffrait et, au vu du sujet, il était évident que c’était une mutante.
Après la rencontre avec sa sœur, Cassandre raconta ce qui s’était passé à Lucien et lui confia sa volonté de retrouver cette pauvre jeune fille. Ils étudièrent ensemble les abords du chef-lieu, dans l’espoir de découvrir où pouvait se trouver l'entrepôt. Il leur fallut un bon moment de recherche, mais ils finirent par le trouver. Le lieu avait l’air banal, si on oubliait les allés et venus réguliers de figures de la Ligue. Pourquoi des politiques s’intéressaient autant à un entrepôt en particulier ? Il était évident pour Cassandre qu’elle y trouverait toutes les réponses à ses questions.
Elle décida de l'infiltrer une nuit pour découvrir ce qui s'y passait. Là-bas, elle y découvrit la jeune fille, encore plus amochée et faible que dans les souvenirs d’Hortense. Étonnement, le lieu était très peu surveillé. Il avait suffi à Cassandre d'utiliser ses pouvoirs pour détourner l'attention de quelques personnes et faire sortir la jeune fille de ce calvaire. Ayant pris soin de couvrir son visage avec une cagoule noire et vêtu d’un long manteau, les caméras du lieu n'ont jamais permis de découvrir qui elle était. La jeune fille se trouvait être Emiko Spark, fille de celui qui était à la tête du partie de la Ligue anti-mutant. Il se trouvait qu'elle était une mutante et que son père faisait des expériences sur elle afin de comprendre d'où venaient ses pouvoirs. Cassandre et Lucien prirent soin de la jeune fille et l'aidèrent à se rétablir. Une amitié très forte naquit entre eux.
Un soir que les deux filles étaient seules à l'appartement, un reportage réalisé par un journaliste affilié à la Ligue était diffusé. Ce reportage montrait les mutants comme des êtres sanguinaires, assoiffés de pouvoirs, sans fois ni lois et dangereux. Furieuses, elles décidèrent qu'il était temps de faire quelque chose pour les mutants. Personne ne semblait prêt à combattre la Ligue. Elles rassemblèrent des mutants et ils montèrent un groupe nommé It's end. Ensemble, ils organisèrent différents attentats et parvinrent même à tuer le leader à la tête de la Ligue.
Liens :
☞ Hazel Conwell - Les deux femmes sont très proches et mènent d’un même accord le groupe It’s end. Ensemble, elles combattent la Ligue et tentent d’accélérer la reconnaissance des mutants.
☞ Lucien Owen - Les deux cadets de la fratrie Owen sont très proches. Beaucoup pensent d’ailleurs qu’ils sont jumeaux alors qu’ils ont un an d’écart. Depuis que Cassandre maîtrise son pouvoir, elle communique plus facilement avec Lucien et le calme plus rapidement lorsqu’une crise menace d’éclater. Elle aime son grand-frère par-dessus tout et veut tout faire pour l’aider.
☞ Hortense (Owen) Smith - Les deux soeurs ne se parlent plus. Lorsque Hortense avait quitté la famille, elle avait fait comprendre à Cassandre qu’elle sera toujours prête à l’aider, à condition que cette dernière accepte de se détacher du poids que représente son frère. Cassandre a longtemps espéré recoller les pots avec Hortense, mais depuis qu’elle sait qu’elle participe à des expérimentations sur les mutants et qu’elle s’affiche ouvertement comme une fervente défenseuse de la Ligue, elle ne la considère plus comme sa soeur et n'hésitera pas à la tuer si l’occasion se présente.
1 note
·
View note
Photo
Voir Venise et mourir... 1646. Venise. La place San Marco est déserte. Le soleil n’est pas encore levé, une légère bruine recouvre le sol, le vent souffle timidement. La journée s’annonce grisâtre et sans couleur. Au loin, si vous plissez les yeux et que vous regardez bien, vous pourrez apercevoir une silhouette dans la rue Larga. Celle d’un homme assez grand et élancé, vêtu d’une cape pourpre, d’un chapeau noir orné d’un panache rouge, de bottes en cuir et d’une ceinture dorée. En l’observant encore mieux, vous remarquerez que cet homme est masqué. Son visage est à moitié caché par un loup, un demi-masque qui recouvre ses yeux, en satin incarnat. Il arbore également une épée à sa taille, une belle lame, fine et longue, dont la garde est d’or et le pommeau aussi rouge que le panache de son chapeau. Cet homme, il se nomme Le Lilas. Enfin, les habitants de Venise le connaissent surtout sous le titre de chevalier Le Lilas. Il est craint, admiré, désiré, il inspire curiosité et fascination, il fait partie de ces hommes qui font régner l’ordre et la loi à Venise, il est ce qu’on appelle : un libertin du cercle incarnat, le cercle des justiciers de la belle mais parfois trop cruelle Venise. Venise, ville de mystères... Au XVIIème siècle s'est établi au cœur de Venise un cercle de justiciers chargés de défendre la ville et de résoudre les énigmes qui l'entourent. Le plus célèbre de ces chevaliers est connu sous le nom du Lilas. Embarquez dans une aventure dont vous ne ressortirez pas indemne. Premier tome de la saga littéraire dédiée aux aventures du Lilas
https://www.amazon.fr/aventures-chevalier-Lilas-cercle-incarnat-ebook/dp/B07TQK6MTR/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=3GS94LJ7KWAR9&keywords=les+aventures+du+chevalier+le+lilas+amandine+clemente&qid=1566904438&s=gateway&sprefix=les+aventures+du+%2Caps%2C248&sr=8-1
0 notes
Text
Un peu de Sucre dans ce café au lait!
Je lance cette réflexion née du dernier livre bouquiné qui ne m’a pas laissé insensible : Le temps ne serait-il finalement pas notre maître absolu?… Alors que le dompter ne me semble pas une entreprise aisée, l’organiser me paraît à ce jour une équation à plusieurs inconnues, à l’image de notre blog qui pourrait être une preuve à sa complexité lorque je vois le peu d’articles publiés ces derniers mois !
Qu’on vous rassure, ce n’est pas la frénésie qui nous gagne mais bel et bien un excès de travail abattu en ce début d’année impaire… Peut-être encore une de celles à marquer au fer rouge surtout si je retrace ici un peu de notre histoire!
Rencontre avec Do en 2003, premier voyage ensemble à l’étranger au Maroc en 2005 pour fêter l’obtention du CAPES, titularisation et déménagement sur Annecy avec achat de notre appartement en 2007, accomplissements personnel et collectif sur le plan tennistique en 2009 , naissance de Nathanaël en 2011, installation dans la maison au Vanuatu dans laquelle Do lancera son activité et où nous viverons 4 belles années en 2013, naissance d’Ilaé en 2015 puis encore un déménagement en Bolivie en 2017… Que garderons-nous de cette année 2019? ...
… Magnifiquement commencée sur les terres équatoriennes avec une dizaine de jours merveilleux au bord de l’océan Pacifique dans les villages de Puerto Lopez et de Canoa. Que du bonheur en famille lorsqu’il s’agit de tutoyer les vagues sud-américaines en Janvier. On s’en prend tous plein la figure et ça fait le plus grand bien, surtout quand nous demeurons loins de nos familles et d’hivers rigoureux!
Ainsi l’année était déjà lancée sur les bases de celles qui sont millésimées, parce que riches en nouveautés et en virages pris à 30, 60 voire 90 degrés! Sans doute un peu à l’image de cette vague étrangère qu’encore nous nous offrons à surfer.
Puis Février rime ici avec rentrée et pas n’importe laquelle puisque placée sous le signe d’une demande d’homologation du premier niveau de lycée (la Seconde).
En bref, un examen de passage grandeur nature pour notre école avec venue d’un inspecteur de France chargé de vérifier la solidité du dossier déposé l’année d’avant en multipliant durant trois jours de nombreuses visites avec tous les acteurs, qu’ils soient adultes ou pas, professeurs ou pas, français ou pas.
Cette condition d’homologation est nécessaire à l’obtention de ce titre décerné par l’éducation nationale française pour espérer inscrire un peu plus son établissement dans le réseau AEFE qui en compte aujourd’hui près de 500. Il a fallu donc bien se préparer et surtout travailler pour tout formaliser… Réponse officielle attendue au courant du mois de Juin. A ver!!!
Heureusement, pour sortir de ce casse-tête professionnel (car ce n’est pas si évident d’homologuer un niveau, même un seul et que cela a d’inévitables conséquences pour tous les acteurs à court ou moyen terme!), nous avons la chance de recevoir pour deux semaines, dont une seulement de vacances, Michel et Toinet. Tout droit venus de Paris by night, ils nous font le plaisir et la joie de revenir un an et demi après à Santa Cruz de la Sierra, capitale C(ar)amba!
Ainsi, fin Mars-début Avril, nous prenons la route de la Chiquitanie, en direction du Brésil, pour leur faire découvrir cette région peu visitée mais qui a son lot de recoins sympathiques permettant de palper de près un peu l’Amazonie qu’on connaît : vastes étendues de forêts sans traces de chemins bien dessinés, paraissant être sillonnées par d’étroits cours d’eau, en réalité des fleuves ;-)
Cette parenthèse revigorante nous fait du bien tant se reconnecter à la réalité de ce pays nous semble une nécessité pour se ressourcer. Car de chacun de ses voyages à part entière, naissent encore des anécdotes des plus délicieuses à rappeler autour du désormais incontournable apéro familial international.
De celles-ci, il restera évidemment la liaison entre Roboré et Aguas Calientes dans un taxi rouillé de partout semblant tout droit sorti de la fourrière avec en son bord un jerrican d’essence dans le coffre, deux tuyaux le reliant au moteur et son vieux chauffeur avec presque la cigarette au bec! Rassurant, n’est-ce pas?
On n’oubliera pas non plus le tour de moto tournant aux airs de tour de passe-passe issu de pays en voie de développement mais à l’accent sud-américain… Ou encore la ravissante Chochis qui donne l’impression d’un grand bond en arrière mêlé d’authenticité, de simplicité, de tranquillité et d’innocence de ses habitants.
Bolivie, quand tu nous tiens… Le retour aux affaires le Lundi 8 Avril, la matinée du départ de Michel et Toinet, nous rappelle vite que nos parenthèses hors de l’école sont vitales. Comme ces bouffées d’oxygène indispensables à la poursuite d’une aventure loin d’être des plus reposantes. Quiero dormir Papi y Mami!!!
La période des 6 semaines qui suit, et ce malgré un long week-end au milieu, témoigne du climat de fatigue générale régnant dans notre petite équipe. Cette avalanche de réunions, pour la plupart occupationnelles (5h par semaine en plus d’au moins les 20h devant élèves selon le contrat) nous épuise pour la majorité : choc culturel? Rigidité bolivienne? Méconnaissance du secondaire? École privée?
C’est en effet un dépaysement garanti à tous les niveaux et en guise de repos plus que mérité, Do décide alors d’ajouter un peu de Sucre dans ce café au lait!
Nous revoyons donc nos plans de vacances qui devaient nous mener sur la route du Che, à quelques sept heures en voiture de Santa Cruz. Dans cette vallée de moyenne altitude, nous souhaitions actualiser nos connaissances sur les derniers moments de vie du révolutionnaire argentin qui termina son combat à La Higuera. C’est raté pour cette fois à cause d’une vague de froid et de pluie plus qu’annoncée!
De la gare routière ou Terminal bimodal, aucun bus n’est présent pour nous acheminer à Sucre, capitale historique de la Bolivie où fut signée l’indépendance par Simon Bolivar, le libérateur, et ainsi créé cet état au nom quasi-éponyme.
Notre chance (sur le moment!) est d’avoir la possibilité de rallier la ville blanche en taxi collectif de 7 places, chauffeur compris, moyennant quasiment 11 heures d’une route de qualité variable et de nuit. Nous n’hésitons pas une seconde même si après coup, nous préférons les bus de nuit, beaucoup plus confortables (et ce n’est pas ici un euphémisme!) et doté de deux chauffeurs se relayant…
Ce confort a son importance ici car le conducteur de notre truffi aura du mal à rester éveillé et ne trouvera son salut (et le notre par la même!) qu’à travers les feuilles de coca qu’il machouillera tout au long des kilomètres parcourus. Et quand bien même, nous approchons de notre destination, c’est un bloqueo (barrage) qui nous empêche de le quitter en bonne et due forme, groggy qu’il est par le manque de sommeil et l’expectative de se faire battre s’il force le passage.
Heureusement, rien ne nous empêche de rallier Sucre, bénéficiant du concours d’un chauffeur de taxi, content de faire son argent sur le compte de cet imprévu. Ainsi va la vie en Bolivie, où les problématiques locales, surtout celles des hauts plateaux de l’Altiplano, rythment plus que tout le quotidien des peuples andins.
Arrivés à bon port et forts d’avoir déjà passés trois jours il y a presque deux ans, nous réinvestissons l’hôtel Residencial Bolivia, modeste logement mais qui a l’avantage de proposer des lits simples en plus d’un petit-déjeuner simpliste pour la modique somme de 40 Bs par nuit et par personne, soit environ 5,70$!
De là, notre reposant séjour de 3 jours et demi sur place peut débuter et nous permettre de compléter notre première visite des musées que nous n’avions pas vraiment pris le temps de voir. Le musée du Trésor, par exemple, présente les pierres semi-précieuses et les métaux à l’état natif que l’on trouve en Bolivie. Ayant lieu dans l’ancienne maison du président Aniceto Arce, la visite est riche d’informations sur l’exploitation des réserves disponibles, notamment celles d’or et d’argent qui ont fait la richesse des espagnols lors de l’époque coloniale.
Le lendemain, le parc du Crétacique met en lumière les quelques 12000 traces de dinosaures découvertes il y a pas une vingtaine d’années dans les environs de la ville. Ce site est celui le plus garni au monde et confirme une fois de plus la présence des dinosaures sur Terre, il y a quelques 60 millions d’années!!!
Puis nous terminons le surlendemain par le musée du chocolat car Sucre en est la capitale également. Malgré la douceur du cacao présent dans les échantillons dégustés, la dent de Nathanaël ne peut résister au choc des saveurs. Idéal cependant le remède chocolaté pour faire passer le mal de cette chute en silence.
En plus de ce programme culturel sur mesure, nous bénéficions de l’organisation de la première semaine de la gastronomie pour compléter les festivités relatives à l’anniversaire de la ville et la région chaque 25 Mai (le même jour que Do ;-).
Ainsi pour 70 Bs par adulte, soit 10$, nous pouvons faire profiter nos papilles d’un menu spécial incluant un cocktail à base de singani (digestif artisanal issu de raisins blancs), une entrée originale, un plat principal raffiné et d’un dessert léger le tout à chaque fois agrémenté de la bière locale, la Surena, principal sponsor de cet évènement presque passé inaperçu sauf aux yeux des gourmands.
Le retour au bercail se veut encore festif avec l’anniversaire et la fête de Maman. Et ce n’est pas fini quand on sait que c’est la fête des femmes demain en Bolivie. Alors que dire si ce n’est : “Camba, que viva el camba, carnavalero por tradicion!”. Vive les vacances en Amérique du Sud, bisous à tous et promis, à très bientôt!
0 notes
Text
CdV 2 – 2. L’enlèvement
Une fois de plus, notre Galaxie bien aimée a été témoin de la mollesse et des faiblesses de son dirigeant. Alors que la seconde saison de « La Fédération a un incroyable Kili’an » avait tout pour battre des records d’audience, avec un panel de candidats de très haut niveau, notre Aar’on à une nouvelle fois fait son difficile, éliminant un à un tous les participants. Cette obsession à trouver le « bon » Kili’an alors que nous sommes en temps de guerre fait peser un véritable danger sur nos colonies, menacées par les Ashtars. Pire encore, alors que nous lui avions courageusement demandé une réaction, l’Aar’on a simplement lâché un laconique « mais je m’en fous du Kili’an, là ! Moi, j’veux qu’on me rende mon chaton », trahissant une fois de plus son manque de vision et d’ambition pour notre bien aimée Vojolakta.
Extrait tiré de l’article « Incroyable manque de pot » paru dans « Le matin de Vojolakta », par notre reporter de guerre M.A.’thuz.
*****
Une lune autour d’une lune. C’était un peu ce qu’était Ris. Il y avait de cela bien longtemps, l’énorme astéroïde avait été capturé par le champ gravitationnel de Clito, satellite naturel de Pozidono, l’une des deux planètes viables du système Soldane. Une fois l’an, il passait pile entre les marées de Clito et Pozidono. Au fil des millénaires, il avait été capable de leur voler un peu d’eau, d’atmosphère et de vie.
Gouverné par les Atlans, une espèce Âminale doté d’une grande intelligence, la planète mère Pozidono était un petit bijou aqueux autant qu’un véritable réservoir à nourriture. La simple perspective de pouvoir sustenter leurs nombreuses troupes avait convaincu les Ashtars de s’y intéresser. Un premier débarquement fut organisé sur la voisine Critias, connue pour ses volcans. Là, une petite division armée avait proclamé la prise de contrôle de Soldane au nom du Bottel’ron. Cela s’était passé quelques années seulement avant que le neuvième Aar’on se retrouve forcé de leur déclarer la guerre.
Afin de s’assurer un approvisionnement de qualité en poissons et autres denrées, les Ashtars avaient négociés avec les Atlans : ces derniers s’occupaient de se mouiller à leur place et acceptaient leur domination, en échange de quoi, à part le tribut en nature qu’ils devaient leur verser, rien ne changeraient pour eux. Les autochtones, pacifistes dans l’âme, avaient rapidement accepté l’affaire.
De sa terrasse sur Ris, Aki’to observait silencieusement ce qu’était devenu le système dans lequel ses aïeuls avaient trouvé refuge. Il était le quatrième à porter ce nom, qui avait tout d’un titre. Le premier d’entre eux, aussi courageux que sanguinaire, était mort en héro pour l’Humanité en luttant contre le septième Aar’on. Son rêve de ramener son espèce sur sa planète d’origine avait été anéanti en même temps que la majorité de ses fidèles. Seuls quelques survivants avaient réussi à fuir avant de coloniser ce petit caillou. Quand les derniers rebelles de l’anti-humanité s’y était installés, les Atlans avaient fermé les yeux. Ils ne représentaient pas le moindre danger.
Au fil des décennies, les Aki’tos successifs y avaient fait construire palais et villes. Eux-mêmes s’étaient réservé le plus beau château, fait de cristal, de saphir et de lapis-lazuli. Leur trône se situait à proximité du grand bain de souffre, pièce principale et chérie où étaient prises toutes les grandes décisions. Là, ils avaient tant bien que mal essayé de reformer les rangs de l’anti-humanité pour peut-être un jour pouvoir accomplir leur destin, sous l’égide de leur princesse, Cé’cil.
Amante du premier Aki’to, elle avait usé avec parcimonie de son RP Jouvence pour survivre pendant toutes ces longues années. Elle était le symbole d’un combat qui ne voulait s’arrêter, l’espoir de tout un peuple exilé ne rêvant que de refouler un jour la terre de ses ancêtres. À l’Aki’to l’exercice du pouvoir, à elle le symbole et l’espoir.
L’anti-humanité aurait pu demeurer pendant encore un très long moment sur Ris sans bouger ses pions, dans l’attente d’une réelle opportunité. Après tout, ils y vivaient en paix sans même que la Fédération ne soupçonne leur existence. L’arrivée des Ashtars dans Soldane avait changé toute la donne. Jamais il n’avait été donné avant à un être humain d’observer une telle violence. Les fils du Bottel’ron étaient des créatures avides de chair et ivres de sang. Ils représentaient de loin le pire de tous les dangers.
Leur apparition brutale avait poussé le tout jeune Aki’to à prendre les armes et à revêtir la longue cape rouge, symbole du combat de ses ancêtres, et ce dès la mort de son prédécesseur, dont le crâne servait aujourd’hui dans un magnifique service à cocktail. Là où Critias, Pozidono et Clito s’étaient soumis sans combat, Ris s’était illustré comme la dernière poche de résistance de Soldane.
Rejoint par Cé’cil sur la grande terrasse carrelée qui jouxtait le bain, Aki’to se tourna vers elle et lui caressa le visage. Sa décision était prise.
– Tu seras la nouvelle Kili’an.
C’était la meilleure des stratégies. Depuis que l’anti-humanité s’était abonnée discrètement sous un nom d’emprunt au « Matin de Vojolakta », elle recevait tous les jours des nouvelles fraiches de la Fédération. C’était commode. Et puis, les journalistes travaillant pour ce canard semblaient vraiment jouir d’une indépendance rare – pour ne pas dire unique – et n’hésitaient pas à critiquer le pouvoir. De fait, cette lecture était bien plus intéressante que le bulletin officiel, dans lequel passaient tous les décrets et décisions de justice en cours, ainsi que les niaiseux poèmes de l’Aar’on à sa propre gloire. Au fil des pages, Aki’to avait découvert les troubles du dixième brun. Incapable de trouver son Kili’an, ce dernier pleurait souvent seul dans son lit en serrant contre lui un petit Néko au pelage et plumage sombres. De ces lectures avait germé un plan incroyable.
Afin de ne pas éveiller les soupçons, Aki’to et Cé’cil n’étaient partis qu’à deux, au bord d’un petit croiseur marchand, destination Horus. Observant les étoiles par le hublot, un verre de liqueur Nutella-Melon à la main, le chef des rebelles avait détaillé sa stratégie :
– Notre priorité est d’approcher l’Aar’on pour le convaincre de s’allier avec nous. L’association du blond et du brun est une erreur majeure de l’Histoire de notre espèce, elle n’a apporté que malheur sur nos parents et ne pourra qu’en apporter sur nos enfants. Il faut profiter que le dixième n’ait pas trouvé le sien pour lui mettre le grappin dessus et le détourner de cette veine quête. Te sens-tu prête à porter sa descendance et à créer une nouvelle lignée qui réunirait les Hommes sous la même bannière et qui permettrait notre retour sur Canaan ?
L’air peu convaincue, Cé’cil acquiesça tout de même.
– Oui… Même si j’ai de sérieux doutes. Je ne suis même pas blonde et les Aar’ons ont toujours tendance à préférer idiotement leur destiné à l’intérêt des êtres vivants qu’ils gouvernent. Que va-t-il se passer pour nous s’il refuse cette alliance ?
Un sourire en coin, Aki’to leva haut son breuvage, puis le descendit cul-sec, ne laissant qu’une simple marque crémeuse au niveau de ses lèvres.
– Ne t’en fais pas. Ton alliance avec l’Aar’on n’est que le plan A. S’il refuse, alors je mettrais en exécution le B. Celui que le premier Aki’to avait échoué à mener à son terme.
Le cul ou la mort. Depuis des temps immémoriaux, c’étaient toujours les deux chemins qu’avaient choisi l’Humanité quand deux factions s’opposaient. L’idée du jeune leader vêtu de rouge avait de quoi séduire. En poussant l’Aar’on dans le lit de la princesse de son groupe, il détruirait la Fédération de l’intérieur. Il suffisait d’un brun à l’esprit un peu fragile pour que toute l’Histoire future s’en retrouve chamboulée. Le prince né de cet union porterait à la fois les titres d’Aar’on et d’Aki’to, tout en n’étant en réalité qu’une marionnette dans les mains des rouges, s’emparant ainsi de la Fédération à défaut de pouvoir la détruire. Cé’cil connaissait son rôle. Cela faisait des générations déjà qu’elle s’y était préparée. Sa vengeance passerait par sa croupe. La paix naîtrait entre ses jambes. Elle-même avait fini par presque tomber amoureuse. Il fallait aussi avouer que les photos retouchées du brun le plus puissant de la galaxie qui faisaient souvent la une du « Matin de Vojolakta » avaient la classe. Dans son petit coin reculé d’univers, il n’y avait pas beaucoup d’autres raisons de baver. Le dixième lui plaisait, clairement, et elle avait trop vu d’enfants innocents mourir pour rejeter l’idée d’un tel rapprochement. Mieux, tout cela avait fini par nourrir chez elle une puissante obsession.
Mais c’était autre chose qui obnubilait l’esprit d’Aki’to. Un désir fou qu’il n’arrivait pas à contrôler. Élevé dans la haine de l’Aar’on, il avait eu accès à tous les secrets de son clan. Il connaissait la vérité. L’échec de son plus célèbre prédécesseur avait nourri tous ses fantasmes. Dès qu’il l’avait vu, dès qu’il avait observé le chaton au pelage noir en une des journaux, il avait compris pourquoi il était venu au monde. Il était l’Aki’to. Il était l’un des seuls à pouvoir user des pouvoirs de cette bestiole de légende. Il était le seul à pouvoir sauver l’Humanité.
Dès leur arrivée sur Horus, les deux compères se séparèrent. Embrassant un vieillard qui traînait, Cé’cil lui vola sa vieillesse. En ces temps troubles, personne n’avait plus le temps ni les moyens de soupçonner une femme âgée. S’inventant une histoire toute personnelle dans les ruines de Susanoo, elle prétexta s’être rendu sur Horus pour régler les derniers détails liés à la succession de son arrière-arrière-arrière-grande-tante par alliance décédée des siècles plus tôt. À la lumière de la lenteur de l’administration fédérale, son histoire était parfaitement crédible, et elle avait pu passer les principaux contrôles de sécurité. De son côté, Aki’to avait troqué sa cape rouge par une autre grisâtre et s’était faufilé à travers une cargaison de pot de Nutella pour rejoindre le centre d’Horus-ville. Là, se fondant dans la population, il s’était mis en quête de sa proie la plus précieuse. Un premier passage près de l’arène où se déroulait la sélection du prochain Kili’an lui confirma ce qu’il s’était imaginé. Le Néko Kémi était bien trop espiègle pour rester en place.
C’était une véritable aubaine. Habitué à rester enfermé dans les appartements de ses propriétaires successifs, l’animal découvrait avec des yeux émerveillés et pétillants les lieux alentours. Discrètement, il s’était échappé de la surveillance de l’Aar’on et s’était aventuré dans les coulisses. Le suivant à la trace, Aki’to avait par trois fois essayé de l’attraper, mais à chaque tentative, le petit chat s’était faufilé sur un meuble où avait grimpé sur le dos d’un passant pour pousser un de ces terrifiants « Nya ~ », capable à eux-seuls de tétaniser n’importe quel être Humain doté d’un cerveau et d’un cœur.
À genoux, les doigts ouverts près du cou de la bête, Aki’to avait été incapable de fermer sa poigne. Ses bras ne lui répondaient plus. Seule sa bouche lui obéissait encore. Dans un râle, il avait lâché une sorte de formule secrète qui servait depuis des temps immémoriaux à se prémunir contre ce charme.
« Kawaidesu ! »
Oui. Définitivement, avec ses petites plumes douces sur le bas du dos, son pelage soyeux d’un noir étrangement brillant et son adorable museau pâle, Kémi était vraiment trop mignon. Même l’antihumain dut admettre qu’il n’était pas assez puissant pour lutter. Dès qu’il s’approchait, le Néko miaulait avant de sautiller et de s’enfuir. La course poursuite continua de plus belle dans les ruelles d’Horus-Ville. D’échoppe en échoppe et de crâne en crâne, Kémi parcourut quelques kilomètres. Plusieurs touristes de l’espèce des Fames s’arrêtèrent sur son passage pour le photographier. Certaines, complétement sous le charme, lui proposèrent même des câlins en échange d’un peu de lait. L’animal se laissa tenter. Sa gentillesse était sa faiblesse. Transformé en mascotte, il se retrouva obligé à suivre le mouvement.
Au loin, l’antihumain grogna. Il était si proche, et pourtant si loin. Son obsession se transformait en rage et sa rage en colère. Il en venait à haïr la pauvre créature, autant qu’il la désirait. Il était l’Aki’to, le quatrième du nom. Il était destiné à régner sur le genre humain et à récupérer la propriété du chaton, pas à le courser en ayant trop peur de le blesser pour utiliser ses armes ou son RP, « Râlage ». Ce dernier pouvoir était pourtant d’une grande puissance. Il permettait à son détenteur d’agir sur l’esprit de ses adversaires pour leur faire perdre leurs repères, les empêcher d’utiliser leur propre Regard et les faire sortir de leurs gongs. Déconcentrés, tous devenaient des cibles faciles. Mais là, non, définitivement, Kémi était trop mignon.
Après avoir été trimbalé dans toute la ville, le Néko arriva à fausser compagnie aux Fames. De loin, Aki’to suivit sa trace jusqu’à un bar miteux. Comme attiré par ce qu’il s’y passait à l’intérieur, l’animal plaqua ses coussinets sur la vitre. À ses côtés, intrigué et oubliant presque la mission qu’il s’était fixé, Aki’to en fit de même. Accoudé au comptoir, un jeune adolescent blond lisait le journal. Il criait un peu fort, mais semblait mignon et dynamique. Un peu trop peut-être pour le tavernier, qui le jeta dehors à coup de pieds. Se glissant à nouveau dans l’ombre, l’antihumain observa la scène. Elle le foudroya d’effroi. Le Néko avait beau lâcher tout un tas de Nya ~, l’Humain aux cheveux dorés semblait complétement immunisé contre le charme. Cela ne pouvait vouloir dire que trois choses : ou il n’avait pas de cœur, ce qui ne semblait pas être le cas, ou il n’avait pas de cerveau, ce qui n’était pas très gentil, ou il était un Kili’an, ce qui était une véritable catastrophe. Seuls les Kili’ans, de par leur esprit particulièrement étrange et leur propre beauté, étaient capables de supporter la mignonitude absolue sans fondre comme un sucre dans un café. Qu’un représentant de ce genre maudit rentre en contact avec Kémi et le ramène à l’Aar’on était la pire chose qui pouvait arriver. Il fallait agir, et vite. Le premier réflexe d’Aki’to fut de se jeter vers une fontaine pour se tremper la tête et reprendre ses esprits. Son second fut d’acheter une photo souvenir de lui, sur Horus, en train de se tremper la tête dans une fontaine, pour pouvoir la montrer à toute sa famille en rentrant chez lui. Son troisième fut de râler, car telle était sa spécialité. Son quatrième, enfin, fut de filer le jeune blond et le chaton au loin, dans l’attente du moment propice où il pourrait frapper l’un et s’emparer de l’autre.
De manière assez prévisible, l’adolescent marcha avec son compagnon à quatre pattes en guise de chapeau en direction de l’arène où se déroulaient les sélections.
Tapis dans l’ombre, Aki’to attendit sagement que le blond soit appelé par son numéro. Puis, le voyant s’avancer de manière distraite vers la scène, il se faufila dans son dos et lui donna un violent coup dans la nuque. Le jeune Humain tomba comme une masse, le Néko roula sur le sol jusqu’aux pieds de l’agresseur. Refusant de croiser ses yeux pour ne pas céder à son air minou et se bouchant les oreilles pour ne pas craquer devant un nouveau Nya ~ mortel, Aki’to l’attrapa par le cou et le balança immédiatement au fond d’un large sac gris. À quelques mètres à peine, à deux doigts d’agir elle-même pour détruire une menace qui l’avait fait frissonner, Céc’il avait observé toute la scène. Tel était donc le plan B du co-leader de leur secte ? Elle ne pouvait nier son efficacité s’il le menait jusqu’à son terme.
Se rendant compte de la présence comparse, Aki’to lui fit un signe de la tête et chuchota ses directives. Tout était prêt.
– Vas-y, c’est à toi de jouer. Fais confiance à ton Regard Particulier, Céc’il.
– Pourquoi tu ne le tues pas ? – demanda nerveusement la concernée en jetant un regard au blond allongé sur le sol. S’il est ce que je pense, il représente de loin le pire de tous nos dangers. Le premier Aki’to n’aurait pas hésité, lui…
– Je ne suis pas lui ! – rétorqua violemment son camarade. J’ai changé, NOUS avons changé. L’anti-humanité n’est plus obligée de tuer. La dernière fois, cela n’a servi à rien, si ce n’est consolider le pouvoir des Aar’ons, avec ce maudit septième qui a profité de nos errances pour imposer sa dictature.
Il était faible. Cé’cil l’avait toujours su. Cet Aki’to était différent des autres. Il n’arrivait pas à trouver au fond de ses tripes la violence et l’aigreur qui avait fait toute la personnalité de ses prédécesseurs. Il ne portait pas le rouge avec la même arrogance que les autres. Sa sincérité était un frein au développement de l’anti-humanité. Pourtant, d’aussi loin qu’elle pouvait s’en souvenir, depuis leur grande défaite, c’était la première fois que son groupe était dirigé par un adolescent aussi déterminé.
– Tu penses vraiment pouvoir utiliser les pouvoirs du Néko ? En as-tu la force ? Si tu le fais, rien ne sera plus jamais pareil.
– Je ne l’utiliserais que si tu échoues ! – vociféra son camarade en agitant son sac juste sous son nez. Au pire, il sera notre monnaie d’échange. Va, maintenant !
Quelques instants plus tard, Cé’cil se retrouva sur scène et laissa exploser son Regard, vampirisant de toutes ses forces le peu de jeunesse qu’il restait encore au pauvre Ro’zon. Puis, un teint de pèche éclairant sa peau, elle s’approcha de l’Aar’on et lui caressa le menton pour lui faire son ignoble proposition.
– Je suis Cé’cil, princesse de l’anti-humanité, et je suis ici pour vous proposer une alliance. Oh, dixième Aar’on, accouple-toi avec moi et devient mon homme. C’est à ce prix-là seulement que notre espèce pourra survivre au péril Ashtar.
– JAMAIS ! – répondit le brun et se relevant fièrement. T’es même pas belle et t’es une fille en plus ! Moi, j’veux un Kili’an ! Non, là, je buzze, ce numéro est à chier ! En plus, t’as tué un juré ! Il va encore falloir que j’en change, alors que celui-là, il marchait très bien. Ça va nous faire perdre de l’audience ! SÉCURITÉ ? Faites entrer le Tyrafailinisaure ! Elle a perdu, elle est éliminée !
Le monstre se serait bien jeté tous crocs dehors vers un nouveau casse-croute si, manipulé par le Râlage d’Aki’to, il n’avait pas à la place commencé à becter tous les vigiles et policiers présents sur les lieux. Réalisant qu’il était à cour de ressources humaines, l’Aar’on se décida à rentrer lui-même dans la bataille. Son Vortication permettait de tout dominer, à commencer par les folles furieuses qui en voulait à se semence sacrée. Laissant exploser et s’étendre sa Sphère Focale, il plongea toute l’arène dans l’ombre de son RP. Un genou à terre, Cé’cil le supplia de l’épargner. Sa proposition était sincère. Seule une association entre leurs deux clans permettrait à l’Humanité de vaincre les Ashtars. Le dixième ne l’écouta même pas. Levant haut son glaive personnel, il préféra lui hurler dessus et la condamner à mort pour crime contre l’Aar’on.
Enfin, avant cela, il demanda quand même à ce qu’on lui apporte un divan et s’allongea dessus en croisant les mains. Il avait comme foutreusement besoin d’une petite psychanalyse expresse pour se sentir bien.
– Nan mais cherche pas, t’es pas un Kili’an, t’es pas un Kili’an ! – adressa-t-il à la future suppliciée. Pour me reproduire et tout, j’dis pas, faut que je féconde de la femelle, ça fait partie du cahier des charges, j’ai pas le choix. Mais ces histoires d’alliance et tout, sérieusement, je m’en moque un peu. En plus, en ce moment, j’sais pas, mais ça ne va pas vraiment. J’suis fatigué, j’dors mal, j’me sens seul… J’crois que c’est l’amour. J’suis amoureux d’un blond que je n’ai jamais serré dans mes bras. Je sais qu’il est là, quelque part, mais je ne le vois pas, et je pleure. Je pensais que cette émission allait le faire sortir de sa tanière, qu’on pourrait être heureux et botter des fesses ensemble, mais non, rien de rien. Du coup, j’déprime. Je n’ai pas envie de finir en tant qu’Aar’on sans Kili’an comme le sixième qui n’avait jamais trouvé le sien et qui s’était retrouvé décapité sans n’avoir jamais connu le véritable amour. Sérieux, ça serait trop la honte. En plus, voilà, j’peux te confier ça à toi parce que tu vas mourir, mais moi, je ne voulais pas être Aar’on, à la base. Mon truc, c’est plutôt le jardinage. J’me sens comme une petite abeille et je butine des fleurs, tu vois le truc. Au lieu de quoi, je me retrouve à la tête d’une armée dont je n’ai rien à faire, à devoir lutter contre des monstres orange et cornus qui veulent casser ma Fédération. Encore, j’aurais un blond pour me tenir chaud dans mon lit, j’dis pas, ça serait cool, mais là, je n’ai que mes deux petits chatons pour survivre, c’est vachement triste. En plus, excuse-moi si je pleure, hein, mais y a de quoi chialer : Kémi a disparu ! Ouaip, à peine j’ai posé le pied sur Horus qu’il s’est fait la malle. Ça fait depuis qu’on a commencé les enregistrements que je flippe grave. J’veux dire, il est super mignon, attendrissant et fragile, et il a toujours été important pour moi ! Quand j’étais plus petit, avant de m’éveiller à ma dignité d’Aar’on, c’était lui qui me faisait des câlins, lui qui me réconfortait, lui qui me donnait des raisons d’espérer. Je l’aimais, tu vois ? Vraiment, sincèrement, c’est un truc que je n’ai jamais été capable de lui dire en face, parce que bon, c’est un chat, mais je l’aimais vraiment. Je ne pensais qu’à lui, je ne désirais que lui, et à chaque fois que j’étais séparé de lui, je déprimais. Il était ma petite lumière, mon bout’d’chou trop mignon, mon p’tit bébé lubrique… Lors de mon voyage sur Canaan, avant de découvrir que j’étais destiné à me taper un Kili’an, j’ai déprimé grave parce qu’il n’était pas avec moi, tu vois. C’était sincère. Ses p’tit Nya ~ me manquaient. Et là, même si je sais que mon destin ne peut se tinter que de blond, je l’aime encore. C’est mon Néko à moi, et je l’aimerai toujours, même si je sais que c’est un grand chaton et qu’il doit vivre sa propre vie. C’est pour ça que je ne suis pas en colère contre lui parce qu’il s’est baladé pour voir ailleurs. C’est bien, il a raison, complétement raison même. C’est mieux qu’il ne s’accroche pas trop à moi, qu’il avance de son côté vers le destin qu’il s’est choisi… Mais voilà, c’est trop dur, ça me fait chialer… Ce n’est pas facile à dire, mais mon Néko me manque, et il me manquera jusqu’à ma mort, à chaque fois qu’il sera loin de moi, je crois… Enfin, excuse-moi, je ne voulais pas t’embêter avec tout ça alors que tu attends pour te faire exécuter depuis tout à l’heure, mais des fois, j’te jure, ça fait du bien de vider son sac. Y a tellement de choses que j’aurais voulu lui dire sans en être capable…Bon, c’est pas tout, ça, mais il va être l’heure de te tuer, j’espère que tu es prête… Ça risque de piquer un peu, mais je te rassure, dans quelques secondes, tu ne sentiras plus rien. C’est toujours le moment où on meurt le plus douloureux, après, ça va.
Malheureusement pour lui, le dixième ne put jamais abattre sa lame. Un sabre se glissa avant cela entre son épée et le cou de la condamnée. À l’autre bout du manche, un jeune homme à la peau bronzée venait à l’instant de se couvrir d’une longue cape rouge. D’un coup de pied, il repoussa le maître de la Fédération, puis leva haut le sac qui contenait son matou prisonnier.
– Je ne ferais pas ça, si j’étais toi ! Ton Néko est en ma possession ! Je suis Aki’to, quatrième du nom et leader incontesté de l’anti-humanité. Ceci est ma dernière offre. Abandonne ta destinée et ton obsession pour le blond. Embrasse notre cause et les cuisses de notre princesse et rejoins nous pour, qu’ensemble, nous puissions offrir un avenir à nos enfants loin du péril Ashtar. C’est à ce prix-là seulement que ton chaton te sera rendu. Refuse, et je le tuerai de mes propres mains après l’avoir vidé de son pouvoir, pour qu’enfin se réalise notre dessein. J’attends ta réponse sous dizaine. Fais-là paraître en une du Matin de Vojolakta ! J’suis abonné, j’reçois même l’édition week-end et le supplément des programmes télés. À bientôt, Aar’on. Si tu veux revoir ton petit Kémi, fais-le bon choix !
L’effondrement soudain de la structure métallique qui soutenait tous les éclairages ajouté à la libération imprévue dans la foule d’un Tyrafailinisaure assoiffé de sang causèrent un mouvement de panique qui permit aux deux antihumains de prendre la fuite. De retour dans leur petit vaisseau censé les ramener vers Ris, ils se dévisagèrent et éclatèrent de rire.
Cette fois-ci, ils avaient gagné.
1 note
·
View note
Text
Dans les highlands d’Ecosse
Au sud d'Inverness, la région de Strathspey, avec une chaîne de villages le long de la rivière Spey, est dominée par les spectaculaires montagnes Cairngorm, une région regorgeant de paysages attrayants et de possibilités d'activités de plein air. Les montagnes de Monadhliath se situent entre Strathspey et Loch Ness, le plus grand et le plus célèbre des colliers de lochs qui composent le Great Glen, une ancienne ligne de faille géologique qui coupe le sud-ouest de la région d'Inverness à la ville de Fort William. De Fort William, situé sous le plus haut sommet d'Écosse, Ben Nevis, il est possible de se ramifier vers de beaux paysages - le plus commodément les belles étendues de Glen Coe, mais aussi en direction de la côte ouest attrayante, notamment la péninsule d'Ardnamurchan isolée et tranquille , la route des îles »à Mallaig, et les lochs et les vallons qui mènent à Kyle of Lochalsh sur la route la plus directe vers Skye. Entre Kyle of Lochalsh et Ullapool, la principale colonie du nord-ouest, se trouve Wester Ross, qui abrite des scènes typiques de la côte ouest de lochs de mer étincelants, de promontoires rocheux et de plages de sable opposées à certaines des montagnes les plus spectaculaires d'Écosse, avec Skye et les îles occidentales. sur l'horizon. La côte nord peu visitée qui s'étend de Cape Wrath, à l'extrême nord-ouest du continent, à l'est de John 'Groats, est encore plus accidentée, avec des falaises abruptes et des baies remplies de sable qui subissent le poids de tempêtes de l'Atlantique souvent violentes. Le principal établissement sur cette côte est Thurso, point de départ pour le service de ferry principal vers les Orcades. Sur la fertile côte est, qui s'étend au nord d'Inverness jusqu'au vieux port de hareng de Wick, des champs verts et des bois s'étendent jusqu'aux vastes plages de sable de l'île Noire et des estuaires Cromarty et Dornoch. Cette région regorge de sites historiques, notamment le monument Sutherland de Golspie, la cathédrale de grès de Dornoch du XIVe siècle et un certain nombre de lieux liés aux dégagements, un chapitre dont l'histoire se souvient de manière poignante. Côte est de l'Écosse La côte est des Highlands, entre Inverness et Wick, est loin d'être aussi spectaculaire que l'ouest, avec des landes légèrement ondulées, des prairies et des falaises basses où vous pourriez vous attendre à trouver des lacs et des montagnes. Alors que de nombreux visiteurs accélèrent la route principale A9 à travers cette région dans une ruée vers les sites préhistoriques des Orcades, ceux qui choisissent de se promener trouveront une multitude de brochs, de cairns et de pierres dressées, beaucoup dans un état remarquable. La zone autour de l'Île Noire et du Tain était un cœur pictural et a donné lieu à de nombreuses découvertes importantes. Plus au nord, à partir du neuvième siècle après JC environ, l'influence nordique a été plus fortement ressentie que dans toute autre partie de la Grande-Bretagne continentale, et des dizaines de noms à consonance scandinave rappellent l'époque où c'était un royaume viking. Le patrimoine de la pêche est un thème récurrent le long de cette côte, bien qu'il n'y ait aujourd'hui qu'une poignée de bateaux de travail disséminés dans les ports; la région reste l'une des plus pauvres du pays, dépendante de récoltes relativement fines provenant de l'élevage ovin, de la pêche et du tourisme. La seule partie de la côte est qui a toujours été relativement riche, cependant, est l'île noire juste au-dessus du pont Kessock en direction nord d'Inverness, dont le village principal, Cromarty, est le point culminant incontesté de la région. Au-delà de la station golfique de Dornoch, le château ersatz-Loire Dunrobin Castle est la principale attraction touristique, un monument autant aux iniquités des dégagements qu'aux excentricités du goût victorien. Wick, la plus grande ville de ces régions, a un passé intéressant lié à l'industrie de la pêche, mais elle est par ailleurs sans intérêt. L'île noire Prise en sandwich entre l'estuaire de Cromarty au nord et, au sud, les estuaires de Moray et de Beauly qui la séparent d'Inverness, l'île noire n'est pas du tout une île, mais une péninsule fertile dont les collines, les fermes prospères et les peuplements de forêts de feuillus font plus penser au Dorset ou au Sussex qu'aux Highlands. Il a probablement gagné son nom en raison de son climat doux: il y a rarement du gel, qui laisse les champs noirs »tout l'hiver; une autre explication est que le nom dérive du mot gaélique pour noir, dubh - une possible corruption de St Duthus. Sur le côté sud de l'île Noire, près de Fortrose, Chanonry Point s'avance dans un canal étroit dans le Moray Firth et est un excellent endroit pour chercher des dauphins. Cromarty Une ancienne légende rappelle que les promontoires jumeaux flanquant l'entrée du Cromarty Firth, connu sous le nom de The Sutors (du mot gaélique pour cordonnier), étaient autrefois une paire de cordonniers géants qui protégeaient l'île noire des pirates. De nos jours, cependant, les seuls géants de la région sont les plates-formes pétrolières colossales échouées dans l'estuaire au large de Nigg et d'Invergordon comme des monstres métalliques qui marchent vers la mer. Ils forment un contrepoint surréaliste au réseau de petites rues et de charmantes maisonnettes ouvrières de CROMARTY. Cromarty, le principal établissement de l'île noire, était un ancien point de traversée en ferry sur le chemin de pèlerinage vers le sanctuaire de Saint-Duthus à Tain, mais a perdu une grande partie de son commerce au cours du XIXe siècle au profit des endroits desservis par le chemin de fer; un embranchement vers la ville a été commencé mais jamais achevé. Cromarty est devenu un port de premier plan en 1772 lorsqu'un propriétaire d'entreprise local, George Ross, a fondé un moulin à chanvre ici, alimentant une période de prospérité au cours de laquelle Cromarty a acquis certaines des plus belles maisons géorgiennes d'Écosse: celles-ci, ainsi que les maisons de pêcheurs en terrasses du XIXe -le boom du hareng du siècle, ont laissé la ville avec une concentration merveilleusement bien préservée de l'architecture domestique écossaise. Le musée, installé dans l'ancien palais de justice sur Church Street, raconte l'histoire de la ville à l'aide d'audiovisuels et de personnages animés. Les voyages d'observation des dauphins et d'autres animaux sauvages sont proposés localement par EcoVentures, qui voyage à travers les Suteurs jusqu'à Moray Firth dans un RIB puissant. Le Dornoch Firth et ses environs Au nord du Cromarty Firth, la péninsule de Fearn en forme de marteau peut toujours être approchée du sud par l'ancien ferry traversant de Cromarty à Nigg, bien qu'au nord le lien soit une chaussée sur le Dornoch Firth, l'entrée qui marque la limite nord de la péninsule. Sur le bord sud du Dornoch Firth, l'A9 contourne la paisible ville de TAIN, une petite ville attrayante à l'ancienne de grands bâtiments en grès de couleur whisky qui fut le lieu de naissance de St Duthus, un missionnaire du XIe siècle qui inspira une grande dévotion dans le moyen Âge. L'attraction principale de Tain est la distillerie de whisky de Glenmorangie où est produit le malt hautement coté; il se trouve à côté de l'A9 sur le côté nord de la ville. La réservation est recommandée pour les visites; il y a aussi une boutique. Dornoch DORNOCH, une ville raffinée et attrayante à huit miles au nord de Tain, se trouve sur un promontoire plat surplombant le Dornoch Firth. Une station balnéaire de classe moyenne, avec des arbres et des fleurs à profusion, des hôtels édouardiens solides et des kilomètres de plages de sable offrant une belle vue sur l'estuaire de la péninsule de Fearn, la ville est réputée pour son parcours de golf de championnat, la première classe la plus au nord de l'Écosse. cours. À proximité du château de Skibo, Madonna a épousé Guy Ritchie; elle a également fait baptiser son fils dans la cathédrale de Dornoch. Golspie A dix miles au nord de Dornoch sur l'A9 se trouve la ville de grès rouge en difficulté de GOLSPIE, dont le statut de centre administratif fait peu pour soulager sa morosité. C'est, cependant, le point de départ pour certains brillants VTT: les fabuleux Highland Wildcat Trails sont dans les collines boisées à seulement un demi-mile à l'ouest. Les sentiers faciles à sévères (codés par couleur) comprennent une énorme descente du sommet de Ben Bhraggie jusqu'au niveau de la mer et une promenade devant le monument Sutherland, érigé en mémoire du propriétaire foncier qui a supervisé l'expulsion de milliers de ses locataires dans un processus connu comme les dégagements. Monument de Sutherland Immédiatement derrière Golspie, vous ne pouvez pas manquer le monument de 100 pieds du premier duc de Sutherland, qui regarde de haut en bas du sommet de la Beinn a'Bhragaidh (Ben Bhraggie) à 1293 pieds. Une inscription découpée dans sa base rappelle que la statue a été érigée en 1834 par un locataire en deuil et reconnaissant à un propriétaire judicieux, aimable et libéral qui ouvrirait ses mains à la détresse de la veuve, du malade et du voyageur ». Sans surprise, il n'y a aucune référence au fait que le duc, largement considéré comme le propre écossais Josef Staline, a expulsé de force 15 000 crofters de son domaine d'un million d'acres. Cela vaut la peine de monter au sommet de la colline (aller-retour 1 h 30) pour les vues magnifiques au sud le long de la côte après Dornoch jusqu'au Moray Firth et à l'ouest vers Lairg et Loch Shin. Le chemin est raide et pénible par endroits, cependant, et il n'y a pas de vue jusqu'à ce que vous soyez hors des arbres, à environ vingt minutes du sommet. Mèche À l'origine une colonie viking nommée Vik (qui signifie baie »), WICK est un bourg royal depuis 1589. Il s'agit en fait de deux villes: Wick proprement dit et Pultneytown, au sud de l'autre côté de la rivière, une communauté en désordre plutôt délabrée planifiée par Thomas Telford en 1806 pour encourager les crofters expulsés à pêcher. L'âge d'or de Wick remonte au milieu du XIXe siècle, alors qu'il était le port de hareng le plus achalandé d'Europe, avec une flotte de plus de 1100 bateaux exportant des tonnes de poisson vers la Russie, la Scandinavie et les plantations d'esclaves des Antilles. Bien que le réaménagement du port soit en cours, la ville a toujours un air baissé. La zone autour du port de Pultneytown, bordée de rangées de chalets de pêcheurs, vaut le plus la peine d'être parcourue, avec des hectares de hangars, de magasins et de tonnelleries largement réparés autour du port, donnant une idée de l'ancienne échelle du commerce de la pêche. L'histoire de la ville est racontée au Wick Heritage Centre à Bank Row, Pultneytown. La seule autre attraction touristique est la distillerie Pulteney assez simple sur la rue Huddart à proximité, à quelques pâtés de maisons de la mer. Château de Carbisdale S'élevant au-dessus de la rivière Shin, à trente kilomètres au nord-ouest de Tain, le profil néogothique intimidant du château de Carbisdale surplombe le Kyle of Sutherland, ainsi que le champ de bataille où le vaillant marquis de Montrose a été vaincu en 1650, forçant finalement Charles II à adhérer à la demande écossaise du presbytérianisme. Le château a été érigé entre 1906 et 1917 pour la duchesse douairière de Sutherland, à la suite d'une querelle familiale prolongée. Conçu dans trois styles distincts (pour donner l'impression qu'il a été ajouté à une longue période de temps), Carbisdale a finalement été acquis par un magnat de la navigation norvégien en 1933, et finalement offert, avec tout son contenu et sa succession, à Hostelling Scotland , ce qui en a fait l'une des auberges les plus opulentes au monde. Apportez un vélo pour profiter des plusieurs kilomètres de sentiers de vélo de montagne dans les bois Balblair et Carbisdale à proximité. La meilleure façon de venir en transports en commun est de prendre un train depuis Inverness jusqu'à la gare de Culrain à proximité. Côte nord de l'Écosse Bien qu'un flux constant de promeneurs, de caravanes et de groupes de touristes parrainés se rende dans la ville terne de John 'Groats, étonnamment peu de visiteurs parcourent toute la longueur de la côte nord sauvage des Highlands. Cependant, ceux qui reviennent rarement déçus. Pilonnée par l'une des voies maritimes les plus féroces du monde, la côte nord accidentée de l'Écosse est soutenue par des montagnes stériles à l'ouest et à l'est par des lochs et des prairies vallonnées ouvertes. Entre ses extrémités, des kilomètres de falaises en ruine et de promontoires rocheux abruptes abritent des baies dont les plages blanches parfaites sont presque toujours désertes, même en plein été - bien que, de façon quelque peu incongrue, elles abritent également les meilleures vagues de surf d'Écosse. Durness est un bon point de départ pour la plage voisine de Balnakiel, l'un des plus beaux brins sablonneux de la région, et pour Cape Wrath, le promontoire balayé par le vent à la pointe nord-ouest de l'Écosse. Thurso, la plus grande ville de la côte nord, n'est vraiment visitée que par ceux en route vers les Orcades. Plus séduisantes sont les énormes colonies d'oiseaux de mer regroupées en fentes et sur des piles éloignées à Dunnet Head et Duncansby Head, à l'est de Thurso. John 'Groats et environs Les romantiques qui s'attendent à trouver une réunion magique de terre et d'eau à JOHN 'GROATS sont toujours déçus - malheureusement, cela reste un piège à touristes sans intérêt. Les vues au nord sur les Orcades sont assez fines, mais le village ne propose guère plus qu'une chaîne de boutiques de souvenirs et de cafés bondés de soirées en autocar. Un certain nombre de voyages en bateau sont partis d'ici, certains opérateurs proposant du rafting en eau vive et d'autres se dirigeant vers la tête de Duncansby et les colonies locales de phoques. Le village tire son nom du Néerlandais Jan de Groot, qui a obtenu le contrat de ferry pour la traversée dangereuse vers les Orcades en 1496. La maison à huit faces qu'il a construite pour ses huit fils se quereller (afin que chacun puisse entrer par sa propre porte) résonne dans la tour octogonale de l'hôtel John 'Groats, très photographié mais maintenant vacant. Durness et environs Dispersé autour d'une chaîne de criques de sable abritées et de falaises herbeuses, DURNESS est le village le plus au nord-ouest du continent britannique. Il chevauche le tournant de la route principale A838 en se balançant vers l'est des tourbières intérieures de l'intérieur vers la bande fertile de machair calcaire de la côte nord. Le village de Durness se trouve au-dessus de sa propre baie de sable, Sango Sands, tandis qu'un demi-mile à l'est est SMOO, anciennement une station de la RAF. Entre Durness et Smoo se trouve la salle des fêtes, dont le jardin communautaire soufflé par le vent et plutôt abandonné abrite un mémorial commémorant le Beatle John Lennon, qui venait à Durness en vacances en famille quand il était enfant (et a revisité l'endroit dans les années 1960 avec Yoko). Il vaut la peine de s'arrêter à Smoo pour voir la grotte Smoo de 200 pieds de long, un trou béant dans une falaise de calcaire abrupt formé en partie par l'action de la mer et en partie par la petite brûlure qui la traverse. Cape Wrath Une excellente excursion d'une journée commence à deux miles au sud-ouest de Durness à KEOLDALE, où (les marées et le MOD le permettent) un ferry à pied traverse le spectaculaire estuaire de Kyle of Durness pour rejoindre un minibus qui parcourt les onze miles jusqu'à Cape Wrath, en Grande-Bretagne continentale. point le plus au nord-ouest. Notez que l'île Garvie (An Garbh-eilean) est une zone de bombardement aérien, et les militaires ferment régulièrement la route de Cape Wrath. Le promontoire tire son nom non pas des mers orageuses qui l'écrasent pendant la majeure partie de l'année, mais du mot nordique hvarf, qui signifie lieu de virage »- un retour aux jours où les navires de guerre vikings l'utilisaient comme point de navigation lors de raids sur le Côte écossaise. Thurso Approché de l'isolement de l'ouest, THURSO se sent comme une métropole. En réalité, c'est un centre de services relativement petit visité principalement par des personnes passant par le port voisin de Scrabster pour attraper le ferry pour les Orcades, ou par un nombre croissant de surfeurs attirés par les vagues de la côte nord. Il y a peu à voir, mais les rues en plan de grille ont une architecture victorienne plutôt belle dans le grès local grisâtre. Si vous venez pour surfer, voulez une leçon, avez besoin de louer une planche ou tout simplement envie d'un café et d'un gâteau fait maison avant de frapper les vagues, dirigez-vous vers Tempest Surf sur Riverside Road par le port de Thurso. Côte ouest de l'Écosse La magnifique côte ouest des Highlands, qui s'étend de la péninsule de Morvern (en face de Mull) au sud à Cape Wrath au vent dans l'extrême nord, est sans doute la plus belle partie de l'Écosse. Dentelée par des lochs de mer ressemblant à des fjords, la longue côte est parsemée de plages de sable blanc balayées par le vent, de promontoires bordés de falaises et de montagnes escarpées balayant le rivage. Lorsque le soleil brille, l'éclat de la mer, la richesse des couleurs et la clarté des vues sur les Hébrides dispersées sont tout simplement irrésistibles. C'est la partie la moins peuplée de la Grande-Bretagne, avec seulement deux petites villes, et des étendues de marais et de tourbières désolées entre les colonies de crofting. Situé à proximité d'Inverness, le tronçon populaire de la côte entre Kyle of Lochalsh et Ullapool présente les points forts les plus évidents de la région: l'impressionnant paysage montagneux de Torridon, les plages de sable de Gairloch, les célèbres jardins botaniques d'Inverewe et Ullapool lui-même, un endroit pittoresque et pittoresque. ville de pêcheurs animée d'où partent les ferries pour les Hébrides extérieures. Cependant, continuez plus au nord ou au sud, et vous aurez une meilleure idée de l'isolement qui rend la côte ouest si spéciale. Traversé par quelques routes, le coin nord-ouest éloigné de l'Écosse est sauvage et sombre, recevant toute la force du temps souvent féroce de l'Atlantique Nord. Les colonies dispersées de l'extrême sud-ouest, quant à elles, ont tendance à être plus abritées, mais elles sont séparées par certaines des zones sauvages les plus étendues de Grande-Bretagne - des péninsules solitaires aux noms gaéliques évocateurs comme Ardnamurchan, Knoydart et Glenelg. Kyle of Lochalsh et environs En tant que principale porte d'entrée de Skye, KYLE OF LOCHALSH était un point de transit important pour les touristes, les habitants et les services. Cependant, avec la construction du pont de Skye en 1995, Kyle n'a été que le terminus de la route ferroviaire d'Inverness, avec peu d'autre à offrir. Plus intéressant est le château d'Eilean Donan à proximité, perché au bout d'une chaussée en pierre sur les rives du Loch Duich. À quelques kilomètres au nord de Kyle of Lochalsh se trouve le charmant village de Plockton, une alternative rafraîchissante à son voisin utilitaire, organisation de séminaire avec des cottages regroupés autour d'une baie remplie de yachts et des bovins Highland errant dans les rues. The Rough Bounds ” Le coin sud-ouest éloigné et peu peuplé des Highlands, du quartier vide de Morvern à la péninsule isolée de Knoydart, est une région solitaire et spectaculaire de montagnes et de landes bordée par une côte rocheuse et dentelée dont les superbes plages de sable blanc offrent une vue magnifique sur Mull. , Skye et autres îles. Son nom gaélique, Garbh-chiochan, se traduit par les limites approximatives », impliquant une région géographiquement et spirituellement à part. Même si vous avez une voiture, vous devriez passer du temps ici à explorer à pied; il y a si peu de routes qu'une randonnée déterminée est presque inévitable. La péninsule d'Ardnamurchan A neuf miles de route au sud de Fort William sur le Loch Linnhe, la traversée en ferry de cinq minutes à Corran Ferry fournit le point d'entrée le plus direct pour Morvern et la péninsule accidentée d'Ardnamurchan. Le point le plus à l'ouest du continent britannique, la péninsule a perdu la plupart de ses habitants pendant les fameux dégagements et est maintenant peu peuplée avec seulement une poignée de minuscules colonies de crofting accrochées à son littoral déchiqueté. Il possède de belles plages vierges vierges - en particulier à environ trois miles au nord du phare d'Ardnamurchan à Sanna Bay, un brin parsemé de coquillages et une série de dunes qui offre des vues vraiment inoubliables des petites îles au nord, entourées de goélands, de sternes et guillemots. Le hameau côtier de SALEN marque la sortie d'Ardnamurchan Point: d'ici, il reste encore 25 miles de route lente et pittoresque le long de la route singletrack qui suit la rive nord du Loch Sunart. La route des îles The Road to the Isles »de Fort William à Mallaig, suivi par le West Highland Railway et l'étroite et sinueuse A830, traverse les montagnes et les vallées des Rough Bounds avant de percer sur une côte spectaculairement pittoresque de criques abritées, de plages blanches et de magnifiques vues sur les îles de Rùm, Eigg, Muck et Skye. C'est un pays associé à Bonnie Prince Charlie, dont les aventures de 1745-1746 ont commencé et se sont terminées sur cette partie de la côte, avec son premier rassemblement provocateur des clans à Glenfinnan, à dix-neuf milles à l'ouest de Fort William à la tête du charmant Loch Shiel. L'endroit est marqué par une colonne (aujourd'hui un peu déséquilibrée), couronnée d'un homme de clan en pleine tenue de bataille, érigée en 1815. Mallaig Un port encombré et bruyant dont les maisons en galets se débattent pour l'espace avec de grands morceaux de granit exposé parsemé sur les coteaux qui descendent vers la mer, MALLAIG, à 76 kilomètres à l'ouest de Fort William, n'est pas joli. En tant que principal arrêt de ferry pour Skye, les petites îles et Knoydart, il est toujours plein de visiteurs, bien que la source continue de la richesse du village soit son industrie de la pêche. Lorsque la flotte est à bord, les chalutiers encerclés par des troupeaux de goélands rauques étouffent le port et les pubs, parmi les plus animés de la côte ouest, accueillent des épisodes de consommation d'alcool grave. Wester Ross La côte ouest de l'ancien comté de Ross-shire, Wester Ross, mélange de manière spectaculaire tous les éléments classiques du paysage côtier de l'Écosse - montagnes spectaculaires, plages de sable, cottages de crofting blanchis à la chaux et vues chatoyantes de l'île. Bien que populaire auprès de générations de vacanciers écossais aventureux, un ou deux endroits seulement se sentent gâchés par le nombre de touristes, des endroits comme Applecross et les péninsules au nord et au sud de Gairloch conservant une simplicité attachante et un sentiment d'isolement.
0 notes