#LE GANG FÊTE SES 10 ANS !
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Le GANG FÊTE SES 10 ANS ! Le Groupement Associatif des Nuits Guérétoises vous a concocté pour cet événement, en partenariat avec La Guérétoise de spectacle une programmation exceptionnelle ! Puppetmastaz : le groupe berlinois connu comme étant le mélange du « Wu Tang Clan » et du « Muppet Show », seul groupe de rap de marionnettes au monde par la même occasion, est de retour en 2019 ! Avec leur nouvel album « Sweet Sugar Rush » et leur nouveau spectacle live, ils vont emmener les humains dans un voyage fantastique et vous feront sortir de vos baskets ! Équipe de Foot : s’il est un groupe de rock qui peut se targuer de mouiller le maillot en concert, c’est bien Équipe de Foot. Autant influencé par le bruitisme mains dans les poches (à la Weezer) que le psychédélisme t��te en arrière (type Black Angels), le duo bordelais définit sa musique comme de la « pop de centrale nucléaire ». Braziliers : c’est Ropoporose et Piano Chat. Une idée née dans le vin et la chaleur d’un été de campagne. Ce sont beaucoup de guitares et pas mal de cymbales, quelques synthés lunaires et plein de chants influencés par le soleil, la magie et l’amour des vignes. C’est un peu « krautrock » mais c’est très pop aussi. C’est fait pour danser ! Tarif réduit : 10 euros (Demandeurs d'emploi, étudiants, - de 12 ans) Pré-vente : 15 euros Plein Tarif : 20 euros Réservation : sans frais : Office de tourisme de Guéret Helloasso : https://www.helloasso.com/associations/gang/evenements/le-gang-fete-ses-dix-ans-puppetmastaz-equipe-de-foot-braziliers Avec frais : Ticketmaster Digitick France Billet
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L’ancien président Lula s’adresse à la foule devant le siège de la police fédérale à Curitiba (Etat de Parana), le 8 novembre 2019. HENRY MILLEO / AFP « Je sors sans haine » : l’ex-président brésilien Lula libre après un an et demi en prison, par Bruno Meyerfeld La justice a autorisé, vendredi, la libération de l’ex-chef de l’Etat, qui était sous les verrous depuis avril 2018 pour corruption. Et soudain Lula sort. Il passe une grille, fait quelques pas. Le sourire est timide. Le regard un peu perdu. Vite, on l’entoure, on l’acclame, on l’embrasse. Il se retrouve. S’arrête. Lève le poing. « Lula livre ! Lula livre ! », chante la petite foule habillée en rouge, qui l’attend depuis des heures, à la sortie du siège de la police fédérale de Curitiba. Dans la voix des partisans de l’ancien président, on le sent, ce n’est déjà plus une revendication ou un slogan. « Lula livre » est devenue une affirmation. Un cri de victoire. Il est un peu plus de 17 h 30, et Lula est sorti de prison, après un an et demi passé derrière les barreaux. Tout est allé si vite, dans ce Brésil dribbleur comme aucun, capable d’interminables replis comme d’inimitables accélérations, d’échappées belles par les latérales. Il y a moins de 24 heures, le Tribunal suprême du pays déclarait que nul ne pouvait être emprisonné au Brésil avant l’épuisement de l’ensemble de ses recours, pavant la voie pour la libération de l’ancien président. Le reste, ce vendredi 8 novembre, s’est passé comme une lettre à la poste : il a suffi aux avocats, en début d’après-midi, de déposer une demande auprès de la juge locale, qui n’a pas cherché à lutter. En quelques heures, Luiz Inacio Lula da Silva était dehors. Libre, donc. Lire aussi Brésil : l’ex-président Lula pourrait bientôt être libéré de prison A toute vitesse, dans la journée, les militants du Parti des travailleurs (PT) de Lula ont monté une scène, face à la prison. Là se croisent les visages de la vie de l’ancien métallo devenu président : syndicalistes à casquette rouge, professeurs d’université en chemise blanche bien repassée, jeunes gauchistes barbus, caciques indiens en coiffe traditionnelle… Tous venus l’embrasser. A peine sorti, sans attendre, face à la foule, Lula s’empare du micro. Cela se voit : l’homme a une fringale d’estrade. Ces cinq cent quatre-vingts jours sans scène, sans applaudissements, sans public, ont dû être un supplice pour cet acteur politique sans pareil, peut-être le plus grand de l’histoire du Brésil. Un Lula offensif sorti de prison « Rien ne peut me vaincre ! », lance Lula, qui commence par remercier la « vigilia »,ce groupe de quelques centaines de fidèles, qui a organisé un campement de fortune face à sa prison. « Vous avez apporté l’énergie démocratique dont j’avais besoin pour résister », poursuit-il, ému, embrassant même sous les vivats sa nouvelle amoureuse, Rosângela da Silva, dite « Janja », sociologue et militante du PT. « J’ai réussi la prouesse d’être emprisonné et de me trouver une amoureuse ! »,plaisante l’ex-président. Lula rigole. La foule s’amuse. Les pétards éclatent. Les poings se lèvent, se rouvrent, l��index et le pouce déplié en forme de « L », comme signe de ralliement. Mais le ton se fait vite offensif. Le visage se ferme. L’ex-président tonne contre « cette vilenie et cette crapulerie du côté pourri de l’Etat brésilien », contre ce « gang et cette bande mafieux », c’est-à-dire la justice, la police et les médias, qui ont osé le mettre en prison et « tenté de criminaliser la gauche, le PT et Lula » lui-même. « Je sors sans haine, car, à 74 ans, il n’y a de place que pour l’amour dans mon cœur », affirme Lula. Faut-il le croire ? Car, de toute évidence, c’est bien un Lula en mode combat, vêtu symboliquement de noir, prêt à en découdre, qui est sorti de prison. Un Lula offensif, « guerrier du peuple brésilien », comme le surnomment ses partisans. 18 h 10, fin du discours. Seize minutes seulement. Les poings se baissent. Tant pis pour le chronomètre : la gauche brésilienne est à la fête. Elle en a trop avalé des couleuvres, elle en a trop subi des défaites, depuis la destitution de Dilma Rousseff jusqu’à l’élection de Jair Bolsonaro à la présidence, pour ne pas célébrer, rien qu’un peu. « La libération de Lula, c’est une première victoire ! », se félicite Taliria Petrone, députée du Parti socialisme et liberté (PSOL), un parti concurrent du PT et critique de Lula. « C’est un événement qui peut amener la gauche à se réunir contre l’extrême droite, pour élaborer un nouveau projet de société. » Après la victoire de la gauche aux élections en Argentine et les manifestations monstres contre le gouvernement de droite au Chili, « tout cela pourrait marquer le début d’un printemps latino-américain ! », rêve déjà la jeune parlementaire, âgée de 34 ans. Lire aussi Lula : « Bolsonaro est d’abord le résultat d’un rejet de la politique » Un Jair Bolsonaro resté silencieux Mais, au Brésil, cette libération ne réjouit pas tout le monde. Car Lula divise. Il suscite l’amour autant qu’une haine viscérale. « Lula libre, c’est l’institutionnalisation de l’impunité », enrage ainsi le député Marco Feliciano, pasteur évangélique et membre de la majorité, estimant que le Tribunal suprême a commis rien de moins qu’un « homicide » contre « le peuple brésilien ». « Aujourd’hui est un jour très triste pour qui travaille et qui est honnête dans ce pays », a réagi sur les réseaux sociaux Eduardo Bolsonaro, parlementaire et fils du président. « Vous qui célébrez la liberté de Lula, vous célébrez aussi la libération des voleurs, des assassins, des pédophiles et des violeurs », pouvait-on aussi lire sur des « posts » ultraviolents de la twittosphère d’extrême droite. Et Jair Bolsonaro, dans tout cela ? Le locataire de l’Alvorada (la résidence présidentielle à Brasilia) est resté ce vendredi inhabituellement silencieux, évitant les commentaires comme les journalistes. Paradoxalement, « la sortie de Lula de prison pourrait être une opportunité pour lui, analyse Eduardo Mello, analyste politique à la Fondation Getulio Vargas (FGV). Avec Lula en scène, Bolsonaro dispose d’un ennemi clair, identifié. Cela peut réveiller les sentiments anti-PT et anti-Lula d’une partie de la population, repolariser la société, et faire revenir dans son giron des électeurs qui s’étaient éloignés de lui ces dix derniers mois. » A Curitiba, face à la prison, les partisans de Lula rêvent de construire un monument, en hommage à l’ancien « prisonnier politique », histoire d’acter qu’une page s’est définitivement tournée. Et pourtant : Lula n’est « que » libre. Condamné en seconde instance, il n’est ni blanchi ni innocenté et pourrait très bien un jour retourner derrière les barreaux, si ses recours sont rejetés. Une demi-douzaine d’affaires menacent d’ailleurs l’ancien président. En vertu de la loi dite « ficha limpa », il ne peut enfin occuper de charge publique ni être candidat à aucune élection, et surtout pas au scrutin présidentiel de 2022. Mais Lula, c’est une évidence, ne s’arrêtera pas. Ce samedi, il devait se rendre pour un grand meeting au siège du syndicat des métallurgistes de Sao Bernardo do Campo, près de Sao Paulo, là même où le 7 avril 2018 il s’était rendu à la police, après plusieurs jours de résistance. Là, dans ce triangle mythique de l’ABC, cœur industriel et syndicaliste du Brésil, il sera auprès des siens, tel un prêtre en son église. Et ensuite ? Nul ne sait trop encore. Pourrait-il déménager dans le Nordeste, bastion de la gauche ? Prendre la tête d’une « caravane » et faire le tour du pays ? Quitter le pays et aller en Argentine, assister à l’investiture d’Alberto Fernandez ? Une chose est sûre : éligible ou non, Lula est en campagne, micro à la main. Et l’on peut penser qu’il ne le lâchera plus. Bruno Meyerfeld (Sao Paulo, envoyé spécial)
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INTERVIEW DJ’S #SupportYourLocalDJ - NJ DEEJAY
NJ est une artiste ambitieuse , qui “en veut” et travaille dur pour. Ses mixs sont basés sur le partage et le festif, elle vit à fond chaque musiques qu’elle joue, on sent de suite qu’elle aime voir les gens s’amuser , sauter ...danser , chanter ,crier etc... et qu’elle aime les ambiancer avec son inséparable micro !
Alors qu’un large mouvement pour la condition féminine dans la société prend place depuis de nombreux mois, nous en avons profité pour nous interroger sur la place de la femme dans la musique et revenir sur sa carrière et ses inspirations.
Sa détermination encourage les femmes à se produire en tant que DJ, mais surtout à se construire par elles-mêmes et ne jamais cesser d’apprendre et perfectionner leurs techniques.
Sixième portrait de la série dédiée aux femmes DJ’S de Montpellier et alentours sur le site de Support Your Local Girl Gang …. NJ a répondu à notre interview Girl Gang !
Peux-tu nous raconter ton parcours et tes activités artistiques ? Je suis Dj depuis 10 ans. J’ai commencé avec Laurent C, ancien directeur artistique et resident du Stax Club, à Avignon. Je suis ensuite rentrée à l’école de djs UCPA à Lyon, d’où je suis sortie deuxième de ma promo. J’ai vite été sur beaucoup de chaines tv et une tournée européenne avec les VBG. Puis résidente & physionomiste du célèbre Monster MONTPELLIER pendant 1 an. Je tourne en France et en Europe depuis 10 ans, notamment sur une tournée à Tahiti et Bora Bora de 10 jours en 2013. J’ai partagé des scènes avec énormément d’artistes dont Bob Sinclar, Dj Snake, Superfunk, Feder, Ofenbach, Laurent wolf, Quentin Mosiman, Henry Pfr, Damien N drix...et bien d’autres...
Quand es-tu tombée dans la musique ? A la naissance comme Obélix! Non, plus sérieusement, après 6 ans de sport à haut niveau (tennis), je suis sortie pour la premiere fois à 17 ans en club et j’ai voulu être DJ dès le premier soir. Un an après, j’ai acheté mes premières platines.
Tu te souviens de tes premiers disques ? Oh oui c'était bodega... les cactus tout ça ! Du coup, je ne mixais pas mais je passais les disques à l’electro à Avignon ➡️ C’est vraiment le nom electro ?
Y a-t-il des artistes qui ont compté dans ta carrière ? Ce sont surtout des rencontres qui ont été importantes dans ma carrière. Par exemple, dernièrement j’ai eu la chance de signer des remixs officiels pour des artistes tels que Lumberjack, Feder ou encore Sean Paul.
On parle souvent de la misogynie dans la musique . Te sens tu investie d’un rôle par rapport à ça ? Totalement, je ne dirais pas que je prône le féminisme mais presque. Dans le sens où, chaque jours, je montre un peu plus au monde ce qu’est ce métier aussi bien d’hommes que de femmes. D’autant plus que nous n’avons absolument pas la même approche musicale et la même sensibilité dans la diffusion de nos mixs ainsi que dans la production musicale. La scène féminine a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague qui secoue un peu les choses ? Ah bon ? Je trouve que celà régresse personnellement. Après, cela dépend dans quel style nous sômmes. Je vais donc parler pour ma part dans le style “généraliste”. Il y a eu la vague des djs féminines qui est arrivée il y a quelques années et c’etait la grande mode. Mais la mode de la DJ la plus sexy... Cela c’est très vite essoufflé, comme toutes les modes en quelques sortes...Seules ont persisté les VRAIES artistes avec du talent, mais du coup il y en a de moins en moins, car, dans ce milieu, nous restons encore des « objets sexys » avant tout.
Tes artistes préféré.e.s du moment ? Mes artistes du moments sont J Balvin, Dillon Francis, Feder, Bad Bunny et Damien N-Drix.
Avec quel autre artiste aimes-tu jouer le plus ? Jordan Patural avec qui je forme le duo Pairplex.
Avec quel artiste aimerais-tu jouer? Afro Bros, Dillon Francis, Diplo, Major Lazer, Sean Paul, DJ Snake.
Ton artiste féminine préférée ? Rihanna sans hésitation !
Tu fais partie du collectif Les Mixeuses Solidaires, qu'est ce qui t'a motivé à en faire partie ? Les Mixeuses Solidaires.. Enfin un groupe de femmes / Djs réunies ! Je crois que celà n’avait jamais été fait auparavant... En tout cas pas 18 !
Ce monde est rempli de jalousie, surtout entres femmes, on le sait bien. Et, avec ce collectif, c’est uniquement de la solidarité, du partage, de la musique, du bonheur, dans un but caritatif pour aider un maximum d’associations comme celle par exemple luttant contre les violences conjugales.
Une punchline / devise ? « Bosse jusqu’à ce que tes haters te demandent si tu embauches »
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ? Je suis DJ, mais personnellement j’aime faire la fête l’hiver, plutôt dans des befores tels que les bars à vin, stations de ski, clubs hiphop ( si si je vous jure) L’été, c’est plutôt plages privées, soirées entres ami.e.s à la plage et les festivals.
Quel est ton spot à apéro ? Ce n’est pas trop ma tasse de thé, je suis plutôt brunch qu’apéro. Pour un brunch j’aime bcp les halles ou alors les restaurants, spa, piscine ou bord de mer. Tes prochaines actus ? Sortie d’un remix officiel pour un grand artiste. Signature chez Scorpio & El cartel d’un remix. Tournée de 10 zéniths en France avec « Back to Basic » à partir de septembre. .. En espérant que ça puisse se faire. Je prépare un nouveau type d’émission youtube/insta avec plusieurs personnalités publiques et de nouvelles videos youtube avec 15 min de mix dans un style pré-defini. Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ? Je l’ai découvert il y a peu de temps et pour une fois c’est un support qui propose des choses différentes avec sa propre approche & vision.Cela nous permet de découvrir des artistes & d’avoir l’esprit ouvert.
NJ DANS TES RESEAUX : Facebook / Twitter / Instagram / Soundcloud
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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Apprendre à se connaître c'est aussi apprendre à se respecter En réponse à de nombreuses questions sur les habitants de la galaxie " les Gens du Voyage " comme tout et n'importe quoi a été dit, Il fallait que j'apporte ces précisions importantes pour que vous puissiez comprendre qui sont les Gens du Voyage, les Gitans, Manouches etc... > Encore une chose qui a son importance... l'aspirine n'est pas fournie pour résister au mal de tronche que la lecture va vous donner. Les gens du voyage, des nomades par choix : Français depuis souvent de très nombreuses générations, les gens du voyage revendiquent haut et fort l'appartenance à cette notion plus que jamais d'actualité : l'identité nationale. Christian BERNADAC dans l'Holocauste oublié : (https://www.amazon.fr/LHolocauste-oubli%C3%A9-massacre-Christian-Bernadac/dp/B0014L9RBC ) nous apprend le martyre et la disparition des tziganes dans les camps de la mort. L'Allemagne va ériger un monument en mémoire des centaines de milliers de Tsiganes (Sinti, Manouches et Roms) déportés et tués par les nazis en Europe. La construction est lancée à Berlin, 66 ans après la signature par Himmler, chef des S.S, d'une circulaire désignant ce peuple comme "un ennemi biologique de race étrangère et de sang étranger" et ordonnant leur déportation. . Mais ne représentant pas un électorat « ils » n’intéressent pas nos hommes et femmes politiques. Ils déclarent être des Français comme les autres, à un détail près : ils habitent dans une maison qui roule, par choix d'une vie non sédentaire. A part cela, les gens du voyage revendiquent une totale "normalité" économique, juridique et sociale. Ils travaillent et gagnent souvent bien leur vie, ce qui explique leurs caravanes luxueuses et leurs voitures de marque, coûteuses. Ils paient des impôts et scolarisent leurs enfants. Ils sont totalement intégrés dans la société et respectent leurs droits et obligations. (NO COMMENT......) Les principaux métiers qu'ils exercent : - Récupérateur en métaux - Brocanteur - Circassiens ( cirque ) - Fêtiers, (fêtes foraines ) - Forains et vendeurs ambulants. Pour l' exemple : j'ai été forain, récupérateur de métaux, brocanteur, alors que mes origines ne sont pas Gitanes. «Gens du voyage» est le terme juridique et administratif qui désigne une catégorie de personnes dans le droit français. Cette catégorie administrative recouvre une grande diversité de personnes avec des situations économiques et des origines très diverses, dont des Français qui n’ont rien à voir avec les Tsiganes, des gitans, etc. La confusion entre les «Gens du Voyage» et les Tziganes vient en partie de cette spécificité française qui interdit à l’administration de qualifier une partie de la population sur des critères ethniques. Au début du XXe siècle, le gouvernement français veut surveiller les Tziganes qui sont alors victimes des pires préjugés. L’appellation «nomades» est alors officiellement utilisée et la loi du 16 juillet 1912 leur impose un carnet anthropométrique obligatoire qui contient des informations telles que l'envergure, la longueur et la largeur de la tête, la longueur de l'oreille droite, la longueur des doigts médius et auriculaires gauches, celle de la coudée gauche, celle du pied gauche, la couleur des yeux ou encore la forme du nez. Je possède ce document administratif, je fais partie des Gens du voyage et je suis un Nomade. Nomades par tradition : VOYAGEURS NON-TSIGANES : Tinker, nomades d'Irlande, surnommés ainsi depuis le XIIe siècle. Quinqui, voyageurs d'Espagne apparus au XVIe siècle Yeniches, émigrés en France en Suisse et autre pays d ' Europe au XIXe siècle VOYAGEURS TSIGANES Le mot ‘Tsigane’ vient du grec Atsinganos; c'était le nom d'une secte qui a disparu au XIème siècle. Ses fidèles refusaient le contact physique avec tous les autres, qu’ils considéraient impurs. Les paysans byzantins les avaient donc appelés Atsinganos ("non touchés", mais ceci dans le sens inverse de la notion d'intouchable en Inde). Quand les Roms arrivèrent à leur tour, venant d’Asie et gardant une certaine distance, ils furent considérées comme tels. LES MANOUCHES Ils ont vécu longtemps en Allemagne et dans le Piémont Italien LES GITANS Qu'ils soient Gitans Catalans et Gitans Andalous, Ils ont connu une influence espagnole importante et ont marqué très fortement de leur personnalité la musique et la danse du flamenco. Ils résident plus au sud et vivent avec difficultés une sédentarisation forcée qui est bien souvent un échec. LES ROM Les Roms sont un peuple européen d'origine indienne, dont les ancêtres sont venus de la moyenne vallée du Gange, en Inde du Nord, il y a environ 1000 ans. Parvenus en Europe par l'Asie Mineure et le Bosphore, ils se sont installés d'abord dans les Balkans, puis dans les Carpates, ils vivent surtout en Europe Centrale. Les Roms au sens large se subdivisent principalement en Roms dits "orientaux" (85% du total), en Sintés (souvent appelés Manouches en France – 4%) et en Kalés (ou Gitans – 10%), en Gypsies (ou Romanichals en Grande-Bretagne – 0,5%) – sans compter divers groupes de moindre importance numérique mais tout aussi Roms que les autres Roms. Au niveau européen, ils sont aujourd’hui sédentaires à 96%. Les YENICHES Les Yéniches sont un groupe ethnique européen. Certains se disent d'origine celtique mais la thèse est très contestée, tout comme celle qui en fait les descendants de commerçants juifs itinérants. Ils sont nombreux sur le Département de la Loire. Leur origine est encore mal connue, Au moment de la guerre de trente ans, ils auraient, à la suite d'événements historiques, quitté le Palatinat et adoptés le mode de vie des Tsiganes ( période palatine 1618-1623). De nombreux mariages eurent lieu entre les Manouches et les Yéniches au cours des siècles. C'est en 1714 qu'on trouve le premier document avec le nom de "Yéniche". Roms c’est le nom que les mouvements revendicatifs d’intellectuels tsiganes voudraient imposer comme terme générique. Mais les Tsiganes de France, Manouches et Gitans le refusent. Sous-groupes Kalderashes : généralement ils sont chaudronniers, étameurs (et non pas : et ta sœur ?), récupérateurs de voitures. J'ai voyagé en leur compagnie. Lovara : généralement éleveurs de chevaux ( maquignons ) Tchourara Valshtike Manouches Sinte français ( artistes de cirque et de spectacles Galshkene Manouche Sinte allemands Piemontesi et Sinte italien Prajshtike Manouche Sinte prussien Catalan Andalous En FRANCE, D'après le Journal d'un bourgeois de Paris, le 17 août 1427, 100 à 120 hommes, femmes et enfants, demande l'hospitalité et à séjourner à La Chapelle Saint-Denis. L'évêque de Paris réagit en se rendant sur place avec un frère mineur qui prêche et convainc le groupe de repartir. Le groupe repart en direction de Pontoise début septembre 60 Dès 1666, Louis XIV décrète que tous les Bohémiens de sexe masculin doivent être arrêtés et envoyés aux galères sans procès. Par ordonnance du 11 juillet 1682, il confirme et ordonne que tous les Bohémiens mâles soient, dans toutes les provinces du Royaume où ils vivent, condamnés aux galères à perpétuité, leurs femmes rasées, et leurs enfants enfermés dans des hospices. Une peine était en outre portée contre les nobles qui donnaient dans leurs châteaux un asile aux Bohémiens ; leurs fiefs étaient frappés de confiscation. LANGUE PARLÉE Le ROMANI C’est la langue des Roms ! Elle est indiscutablement indienne et proche du hindi, langue de l’Inde. Son vocabulaire et sa grammaire de base sont indiens aux trois quarts. Le reste est constitué de vocabulaire emprunté principalement au persan, au grec et ensuite aux langues européennes de contact. Écrit depuis le début du 20ème siècle dans des alphabets différents selon les pays, le romani dispose depuis 1990 d’une écriture commune laquelle permet notamment une meilleure diffusion de la littérature Rom. Dans certains pays, comme la Roumanie, il est enseigné à l’école et, en France, l’INALCO dispense une formation complète en langue et civilisation des Roms. Le CALÓ Le caló est une langue mixte des langues romanes et du Romani parlée en Espagne, au Portugal, au sud de la France, en Amérique latine. Il est également appelé en castillan romaní español et son nom signifie « noir » en romani Langue indo-européenne, il comprend de nombreux dialectes : caló español, calão portugués (portugais), caló catalán, caló vasco ou erromintxela (basque) , caló occitan (quasiment éteint, extrême sud de la France), et le calon brasileño (brésilien). Les Roms y ont développé des sabirs tels que l’ibéroromani (caló), qui utilise le vocabulaire rom, la grammaire espagnole, présente de nombreux emprunts lexicaux à l'andalou, et parfois aussi au catalan, et est la source de nombreux mots en argot espagnol. Par opposition à mon Beau-père je n'ai jamais parlé CALÓ mais Manouche. En FRANCE, par manque d’instruction, la grande majorité des gens communiquent entre eux au moyen d'un sabir (que je qualifierais de merdique ) mêlant mots déformés, argots, termes de métiers exercés... ce qui n'est pas fait pour faciliter la bonne entente entre nous. DIALECTES Kalderash Lovari Tchourari Manouche d'Alsace Sinto piémontais Sinto prussien Caló Espagne Pas facile de s'y retrouver, d'autant plus qu'il n'existe pas de traditions, ni d'historique écrits....il n' y a que depuis quelques années que la scolarité est proposée dans ce milieu. Un infini merci pour votre patience et pour le formidable travail de CHANTAL. . ©Philippe X - 03/07/2019
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comment ça il y a de l'amour dans l'air?
beh oui!
on ne va pas s'étendre sur le martyre de Saint Valentin dont on nous rebat les oreilles tous les ans, (quoique, si on en croit Sheldon, assister à un meurtre brutal peut être une idée d'activité à faire ce jour-là) parce que tout le monde le sait, non?
mais on pourrait plutôt mettre un peu de bucolique et de pensées d'amour dans cette journée. qu'on soit amoureux ou pas, d'ailleurs. il n'y a qu'à regarder dehors (même s'il neige par chez vous) l'appel du printemps est bien là, les oiseaux font leur nid (depuis plusieurs jours, je surveille des pies depuis la fenêtre de mon bureau, qui bâtissent leur forteresse en haut d'un pin) et chantent tôt le matin, bien avant que le Soleil ne se lève. alors pourquoi ne pas remplir ce jour d'amour et de fleurs? Aphrodite et Flora sont à l'honneur car de quoi avons nous plus besoin dans ce monde que de Beauté, d'Amour et de Fleurs? (mais non je ne suis pas hippie, je suis trop jeune d'abord... bon, ma soeur est plus jeune que moi , et elle l'est
... va comprendre Charles
).
faites des jolis gâteaux, partagez les avec les gens que vous aimez, et envoyez un peu d'amour dans ce monde individualiste et technologique, méditez un peu et mettez une petite bougie, qui sait ce qu'il en résultera? (en tout cas, c'est mieux que de la rancoeur ou de l'indifférence, on est tous d'accord là dessus) faites une petite plantation à deux pour symboliser votre amour, ou tout/e seul/e en visualisant que l'amour va s'épanouir dans votre vie comme cette plante qui va pousser, ou encore pour rendre à la Terre une infime partie de tout ce qu'elle nous offre, chaque jour.
vous voyez, les idées ne manquent pas!
quand j'étais adolescente, avec mes (rares) amies, on s'offrait des fleurs et des feuilles du jardin du lycée, que je faisais sécher rituellement dans mon agenda, en espérant que ça attirerait sur moi le regard d'un certain garçon...
ça a dû marcher...(il faut savoir être patient...
) aujourd'hui, j'ai reçu un cheesecake et offert des biscuits! voilà vous savez tout, et je n'en dirai pas plus d'abord! ah, si, vous aurez les recettes bien sûr, parce que, ben vous êtes là pour ça!!! (et vous faites bien, ma foi).
PS: pas besoin de vous jeter sur les ingrédients tout de suite, la fête de l'Amour ça peut -et ça devrait- être tous les jours, ça peut donc attendre vos prochaines courses; l'arrivée du printemps, le renouveau, tout ça tout ça, on est dedans pour plusieurs semaines!
🌺 les sablés rose-vanille
ingrédients
- 150g de farine dont 1 cuillère à café bombée de cacao amer (c'est pour la couleur) - 100g de St Hub, - 50g de sucre dont 2 cuillères à café de sucre vanillé - de la rose moulue et/ou de l'eau de rose (si vous utilisez de l'hydrolat de rose pour vos rituels de beauté, vous pouvez tout à fait l'utiliser, à condition qu'il soit bio et qu'il n'y ait qu'une seul ingrédient: de la rose) - quelques pétales de rose séchés, un nombre qui vous parle (par exemple: un pour vous et un pour votre aimée/e, ou un pour la paix dans le monde, ou pour votre meilleur/e ami/e, que sais je moi? à qui voulez vous donner de l'amour, c'est ça la question; bon pas plus de cinq... sinon les biscuits vont être un peu space) - un peu de colorant rouge, pourquoi pas
préparation
dans un saladier, fouetter le St Hub, non en l'honneur de la torture de Saint Valentin, mais bien pour le rendre crémeux. ajouter juste le sucre vanille, et mélanger à nouveau. ajouter la rose: poudre, hydrolat, pétales, selon votre goût et ce qu'il y a dans votre placard magique^^/ c'est le moment aussi de mettre de l'amour ! mélanger avec la conviction que l'amour va se répandre dans votre vie, et dans le monde, accessoirement.
revenons aux choses plus terre à terre: la farine, ce qui va donner du corps à l'esprit, héhé. on commence par ajouter le cacao amer, on fouette un peu, puis on ajoute la farine.
travailler le tout à la main, avec inspiration, toujours!
former une boule, envelopper de film alimentaire et mettre au fridge au moins 30mn.
et là vous pouvez disposer de votre vie, un petit moment. (pour ma part j'ai joué à LoL, lol).
sortir puis étaler la pâte sur un plan de travail fariné pour atteindre environ 0,5cm d'épaisseur. préchauffer le four à 160°.
découper des formes à l'aide d'un verre ou d'un emporte pièce en forme de coeur, ou autre chose qui vous apporte du réconfort, un chat par exemple, au hasard hein
et les disposer sur une plaque de cuisson.
enfourner 10 à 15mn, en surveillant bien la cuisson. vous pouvez mettre une feuille d'aluminium ou de papier cuisson sur le dessus pour qu'ils ne brunissent pas trop/
à conserver ou offrir dans une boîte en métal, jolie s'il vous plaît.
🌺 no cheese cake vanille-framboise-violette
ingrédients
- 1 barquette de tofu soyeux (400g) - 1 briquette de crème végétale (soja) - 1 sachet de poudre pour flan à la vanille (ancel) - 80g de sucre glace - 1 paquet de biscuits secs type petit brun , vegan avec huile de palme ou "petit nature" de bjorg, vegan sans huile de palme - matière grasse végétale type St Hubert (sans huile de palme too) - des framboises surgelées - du sirop à la violette - 1 sachet d'agar-agar - des violettes fraîches
un moule rond à bord haut et si possible à charnière un mixeur ou un fouet électrique.
préparation
tout d'abord, écraser finement les biscuits, y ajouter deux bonnes cuillerées à soupe de St Hub, et travailler la pâte à la main, ça doit devenir un peu compact (on peut faire fondre le St Hub au préalable)
préchauffer le four à 180°.
tasser la pâte obtenue au fond du moule en appuyant bien. si le moule est petit, faire remonter sur les bords.
enfourner 15mn, au bout desquelles on mettra le moule sur le rebord de la fenêtre.
dans un saladier, mettre ensemble le tofu soyeux, la crème de soja et le sucre glace.
battre longuement la préparation à la main ou plus succintement au fouet électrique.
ajouter la poudre de flan, mixer.
bien bien lisser au mixeur ou au batteur en raclant les bords.
répartir les framboises sur la croûte (en garder quelques unes pour la finition si vous le souhaitez), verser l'appareil , baisser le four à 150° et enfourner 50 mn environ
surveiller la cuisson: le bord doit être pris.
éteindre le four et laisser le gâteau jusqu'à complet refroidissement, puis le mettre ensuite au fridge, pour au moins une demi-journée.
mélanger le sirop de violette avec un peu d'eau (à vue de nez, en sachant que ça va perdre du goût à la cuisson, donc ne lésinez pas sur le sirop, et puis goûter, ça aide toujours...), ajouter un peu de colorant si besoin, et bien sûr l'agar-agar et porter à ébullition, en remuant bien. laisser ensuite tiédir, sans que ça fige, puis verser sur le cheese cake, en commençant par le bord du moule et non le milieu. remettre le tout au fridge au moins deux heures, mais vous savez que c'est toujours meilleur le lendemain ;)
(demain je vous mets des photos des parts! faudra revnir!)
petite playlist qui m'inspire pour cuisiner
pour l'amour universel: ► Imagine Dragons - Love
pour les amoureux old school: ►Phil Collins - Two hearts
pour les amoureux qui rock
► The Ramones - Baby I love you pour les romantiques (attention la vidéo pique les yeux) ► Boys town gang - Can't take my eyes off you
pour les amoureux transi/es: ► Sugababes- Too lost in you
pour les amoureux timides: ► Jarvis Cocker - Magic works
pour les amours désespérées: ► Céline Dion - Ziggy
pour ceux qui veulent déclarer leur flamme haut et fort
► Moulin Rouge - Elephant song medley
pour les trèèèèès romantiques
► Elvis Presley - Can't help falling in love
pour ceux qui s'aiment envers et contre tout
► Hans Zimmer - Marry me at the world's end
et pour finir, la petite balade du jour (pour chercher les violettes pour mettre sur le gâteau!!)
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Cher journal, Me voilà de retour à Granby aujourd’hui. Je retrouve mes affaires et ma chambre d’hôtel, mon lit; soigneusement refait. Tout semble calme, seule la climatisation ronronne. Nu face à mon écran d'ordi, je tente d’aligner deux phrases à-peu-près correctes. C’est bien simple si je ferme les yeux je m’endorsssssssssssjigrhirhdfhrtei »r’rtkgyhjrstkdgjlsdqrt’égr !!!!!!!!!!!!!!ik k,lol===ijomn,oïl;okijk,l;:;dzfjmgk………………… Christ! J’ai piqué une tête sur le clavier, maintenant j’ai mal au nez. Hier soir j’étais à Montréal, pour jouer aux Quai des Brumes, une date bookée par l’ami Raph. Il faut voir ce lieu comme une institution mythique de la rue St Denis, comme l’était Le Bateau Ivre à Rouen, rue des sapins. Tous les musiciens d'ici s’y rendent un jour où l’autre pour y jouer ou pour écouter d’autres musiciens jouer (la deuxième info reste à confirmer). Ça se passe comme ça tous les soirs. J’étais donc très heureux d’y venir à mon tour. Nous étions partis vers 11h45 du Castel, avec les marseillais de MPL - Ma pauvre Lucette qui reprenaient l’avion, les amis Belges de Rives et Julien, leur manageur. Eux aussi avaient un show le même soir à l’Escogriffe, un lieu à 100 mètres du Quai des Brumes. Quand le chauffeur nous a déposé à la gare routière de Montréal, nous nous sommes promis de nous revoir le soir même pour éventuellement consommer quelques verres ensemble et échanger nos expériences avec les drogues de synthèse. Ce programme me plaisait bien et nous partions chacun de notre côté vivre nos rêves. J’ai alors passé ma journée à marcher sur le Plateau. D’abord je me suis gracieusement perdu. Il faisait beau et les gens l’était aussi. Je vagabondais aux travers de larges rues débordantes d’activités humaines et mobiles, j' essayais malgré moi de refaire le parcours de l’an passé, lorsque nous étions venus avec Titi et Lulu, pour les Francofolies. Les cousins nous avaient fait visiter Miles End, le Plateau et nous avions fini au monument à Georges Etienne Cartier à écouter une fanfare de djembés. je me souviens qu’il faisait au moins 40°C, et que mon jean slim noir avait fusionné avec ma peau haliteuse. J’ai fini par trouver un super endroit où tu peux manger une poutine burger aux champignons, boire des bières et ensuite te faire masser sur ta chaise. Pour seulement 35$, sans les tips. Quand je me suis réveillé, il était comme 16 heures. Le serveur est revenu avec une pinte de Boréale rousse, c’était compris dans le forfait. J’ai repris mon chemin vers le nord, je ne me souvenais plus que l’étui de ma guitare était aussi lourd. Par chance le quartier fourmillait de micro-brasseries, où sont élaborées des bières tous plus surprenantes les unes que les autres. J’ai donc mêlé l’utile à l’agréable, en faisant des pauses assez régulières, en terrasse. Quand je suis enfin arrivé avenue du Mont Royal, j’avais l’impression que la population avait doublé d’un seul coup. La rue était piétonne et les commerçants avaient prévu des échoppes volantes à l’extérieur, afin de liquider leurs fins de séries. J’ai failli craquer sur un mug caribou qui criait Tabarnak au milieu de la forêt. À 2$ au lieu de 15. Mais je me suis repris avant de partir avec une merveilleuse femme aux seins nues sur un tee-shirt blanc, taille S. J’étais tellement fasciné par la foule, les accents, les odeurs délicieuses de sandwich à la viande fumée, que j’ai marché plus loin que prévu jusqu’à l’avenue Papineau. J’ai dû faire demi-tour pour trouver le Quai des Brumes que j’avais dépassé sans m’en rendre compte. Monsieur Raph m’a rejoins vers 19h alors que je parlais géo-politique avec Blanche, une des serveuses. Celui-ci a pris la discussion en cours et une pinte de « Coup de Grisou ». Guillaume le sonman est arrivé à son tour, Raphaël a installé tous ces instruments et ses pédaliers samplers. Il rode encore son nouveau spectacle avant de partir en Colombie afin de finir son prochain album. Il aime bien ça voyager, ça se ressent dans sa musique et ses textes, il en parle souvent. Il est français d'origine et vit depuis 10 ans à Montréal; il faut que tu ailles écouter ses tounes. Ça vaut le détour. On s'est connu il y a 4 ans au Festival international de la chanson de Granby. Depuis nous sommes restés en contact par Messenger. Cela faisait comme si nous nous étions quittés il y a 2 semaines. J'ai souvent cette sensation ici au Québec, avec les personnes rencontrées depuis 4 ans. Des liens impalpables se nouent et résistent au temps, aux intempéries de l'existence. J'aime ça. Avant ma représentation, la gang des cousins est arrivé. Sam, Lara et Rémi se sont installés au premier rang et nous avons écrit le set ensemble, j'ai composé avec les titres qu'ils me soufflaient, en 5 minutes j'avais le goût de monter sur scène. Là est arrivée Judith, nous nous étions rencontrés deux semaines plus tôt lors d'un concert à Champanges, Haute Savoie*, France. Elle venait d'arriver à Montréal pour ses études et a vu que j’y jouais, elle est donc venue et s'est proposé spontanément pour organiser le cover charge**. Le public était nombreux et avait pris place dans la salle. J'ai commencé mon set et Sam me backait*** merveilleusement bien. Il a fait 50% du job, accompagnant la salle dans des moments de plus en plus intenses. Du fait, tout le monde a eu suffisamment de fun pendant toute la durée de ce tour de chant acoustique. Ensuite Monsieur Raph a pogné les spectateurs à son tour, avec ses chansons atmosphériques qu'il échafaudait avec dextérité, sous nos yeux ébahis. Même son solo de didgeridoo est passé crème. Chacun en avait eu pour son argent. J’ai vendu deux disques et on m'a offert deux bières. Égalité parfaite; soirée réussie. J'étais bien euphorique. J'ai alors retrouvé François, un autre musicien montréalais, avec qui j'avais joué à Granby. On a fini la soirée à s'offrir des verres en se remémorant de vieux souvenirs, comme la soirée à St Ambroise où nous avions monté ce groupe fulgurant; les "CHOC". Nous reprenions le répertoire des Clashs, en français. Ça avait fière allure, même Lynda Lemay avait dansé ce soir là! Raph et moi allions partir, la voiture était chargée mais la fête continuait dans les rues de Montréal. Rives et Julien sont apparus de cette effervescence festive. Visiblement en verve, nous avons entamé des conversations, sans jamais les finir ; « est-ce à Bruxelles..? » Ou bien « ça, en France par exemple... » C’était super intéressant. Ainsi, grâce à leurs conseils je suis prêt à envahir la Belgique, j'ai un plan imparable. Il faut juste que j'envoie un mail à Julien. Ce dernier a disparu ensuite, par une toute petite porte, ressemblant à une trappe à chats, située juste à côté du quai des brumes. Il s’était plié en deux et m'invitait à le suivre, tel le Lapin Blanc. Apparemment il connaissait bien l’endroit. Un petit escalier en damier, baignant dans une lumière rouge, menait à l’étage. Chris Isaak y interprétrait « Wicked Game », en Si Dorien sur un kick de 808. J’étais très intrigué cependant je n'ai jamais réussi à le rattraper. Je restait bloqué dans l'ouverture de ce cloaque, au niveau du bassin, ce qui me mis dans une posture délicate pendant quelques minutes. Finalement, je me suis senti partir en arrière, quelqu'un me tirait par les pieds. C'était Raph. Il me récupéra sur le trottoir et me porta jusqu'à sa voiture. Il avait décidé de me faire visiter Montréal by night avant d'aller travailler. Mais à peine avions nous dépassé l'Oratoire St Joseph que Guillaume le sonman nous appela en catastrophe. Nous avions oublié la caisse, avec tout l'argent des entrées, dans le bar à la portée de n'importe quel pickpocket de base. Raph fit un frein à main sur le pont Champlain pour récupérer au plus vite notre butin. Quand nous sommes arrivés nous avons pris le plus beau savon de notre vie de la part de Christelle la serveuse en chef. Nous regardions nos chaussures avec insistance. L'orage est passé ainsi et elle nous a rendu notre recette. Nous avons déguerpis tels de coyotes coupables. Ralph m’avait préparé une chambre chez lui. C’était celle de son coloc, qui était parti dans le désert de Sonora, il y a 5 ans. Il avait juste laissé l’affiche du film Erin Brockovich avec Julia Roberts. Mon fantasme de jeunesse. Dès fois la vie raisonne adon. Avant d’aller définitivement nous coucher, nous nous fîmes une playlist sur Youtube, plutôt cool, sans aucuns morceaux d’Ed Sheeran. Ralph ramena alors deux bonnes bières de Montréal que j’avais sans aucun doute loupé l’après midi. Au bout d’un quart d’heure il était déjà 4H55 du matin. Ralph m’a trouvé un co-voiturage, avec l’ancien gérant de Lynda Lemay. On a bien parlé sur la route du retour et le trajet est passé vite. Vers 20H, j'irai au spectacle « Musique de notre monde » et demain sera mon tout dernier show à Granby, pour la soirée « beau comme on s’aime » avant de rentrer en France. Je te raconterai. Je t’embrasse, en vibrant plus fort encore. Foray Ps: Je te joins un rapide croquis de la devanture du Quai des Brumes. Tu peux y voir, à gauche, Raph arriver, avec son gros fly-case plein de matos. À droite, la petite porte vers le wonderbarland de Julien. *voir post "les rescapés de Champanges" #estour#CCAS #2018 ** tenir la caisse des entrées, en France on dit PAF (participation aux Frais) *** faire les chœurs – avec Monsieur Raph et Quai des Brumes.
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/kendrick-lamar-linterview-de-rolling-stone/
Kendrick Lamar : l’interview de Rolling Stone
Kendrick Lamar, le meilleur rappeur du monde nous parle de ses obsessions en studio, de ce que lui a appris Bono et de la tentation de la gloire
Dans les coulisses, à Duluth en Géorgie, quelques heures avant son dernier concert, Kendrick Lamar semble serein. Il porte un survêtement couleur pêche et des Nikes blanches, il tient dans sa main une tasse en plastique remplie d’un jus de couleur verte. « Un peu de chou kale, de pomme et d’épinards. C’est délicieux ». Ce carburant doit fonctionner : au moment où on l’interviewe, HUMBLE s’est classé Numéro Un, il a sorti une vidéo élaborée avec Rihanna et il lui reste une douzaine de concerts à donner.
Kendrick Lamar est le jeune actif le plus excitant et le plus innovant de la musique populaire. Il est aussi le meilleur rappeur de sa génération (et ce n’est que le début) après avoir sorti trois albums classiques d’affilée.
Son premier album sorti en 2012 grâce à une grande maison de disques, good kid, m.A.A.d city, est une autobiographie, une déconstruction du rap centrée sur l’histoire d’une enfance à Compton où bon nombre de ses amis étaient membres d’un gang et où le harcèlement policier était une menace permanente. To Pimp a Butterfly, l’album sorti en 2015 est une méditation dense, cérébrale et jazzy sur l’idée de race aux Etats-Unis qui a engendré certaines des chansons les plus importantes de la décennie dont « Alright », l’hymne du mouvement Black Lives Matter, mais aucun tube radiophonique. Avec son dernier album, DAMN. sorti cette année, il a réussi à réaliser un LP tout aussi intelligent et conceptuel, mais plus accessible.
Lamar, 30 ans, est heureux de ses récents triomphes commerciaux, mais affirme que ce n’est pas son but : « si je peux faire en sorte qu’une personne, ou 10 millions, ressentent une certaine euphorie lorsqu’elles écoutent ma musique, alors j’ai réussi ».
Vous avez rappé à propos du rêve d’un adolescent de « vivre comme les rappeurs », mais votre vie de rappeur est plutôt posée. Quels sont vos vices aujourd’hui ?
Mon plus gros vice, c’est d’être accro à ce que je fais. Être sur cette scène en imaginant que je change la vie des gens, c’est enivrant. Parfois, on oublie les personnes qui sont les plus proches de nous. C’est un vice.
Est-ce que vous avez parfois l’impression que vous devriez vous amuser plus ?
Tout le monde s’amuse de façon différente. Moi, je ne bois pas. Je bois de temps en temps. J’aime voir les gens de mon quartier, ceux qui sont sortis de prison il y a cinq ans. J’aime voir leur visage quand ils vont à New York, quand ils sortent du pays. Je trouve ça drôle. Vous le voyez dans leurs yeux qui s’illuminent.
Les gens vous considèrent comme un saint ou comme un moine. Ça doit être bizarre.
Les gens les plus proches de moi savent qui je suis vraiment. Ils connaissent toutes mes facettes.
Vous ressemblez peut-être à un moine au fond de vous, qui sait ?
J’imagine que ça remonte à quand j’étais enfant. J’étais toujours dans mes pensées. Je suis toujours comme ça. Je suis toujours en train de penser. Je médite tout le temps sur le présent ou sur le futur.
Vous étiez spécial quand vous étiez enfant ?
D’après ce que me dit ma famille, j’agissais comme un homme. C’est pour ça qu’ils m’appelaient « Man Man ». Quand je me blessais, ils s’attendaient à ce que je ne pleure pas. Ça mettait beaucoup de responsabilités sur mes épaules, ce qui m’a préparé pour les responsabilités que les fans font peser sur moi. J’ai fini par avoir la peau dure, même face aux critiques. La première fois que je me suis rendu dans un studio, [le patron de la maison de disques] Top Dawg m’a dit « c’est nul, mec ». Les autres artistes n’auraient pas supporté cette critique, alors que moi, je suis retourné dans la cabine d’enregistrement et j’ai recommencé.
D’où vient toute cette maturité ?
Elle vient du fait que je suis entouré de mecs plus vieux que moi. Quand j’avais sept ans, je jouais au football avec des ados de 14 ans. Je traînais avec toutes les personnes avec qui mes cousins plus âgés traînaient. J’ai toujours été petit [rires]. Tout le monde a toujours été plus grand et plus vieux que moi. Ça m’a donné un aperçu des gens.
Vous avez déclaré que vous étiez l’un des seuls parmi vos amis dont le père était encore présent, et à la fin de votre nouvel album, vous supposez que ça vous a sauvé la vie. Comment ?
Ça m’a appris à gérer [pause]… les émotions. A mieux les gérer que beaucoup de mes pairs. Quand vous voyez des enfants faire des choses menaçantes ou dangereuses, c’est parce qu’ils ne savent pas comment gérer leurs émotions. Quand vous avez un père dans votre vie, vous faites quelque chose, il vous regarde et vous demande « qu’est-ce que tu fais ? ». Il vous remet à votre place. C’est un privilège pour moi. Les mères et les grands-mères de mes pairs leur ont appris l’amour et l’attention, mais elles ne pouvaient pas leur apprendre ça.
Qu’est-ce qui vous fait perdre votre sang froid ?
Les gens qui sont autour de moi et qui aspirent toute mon énergie ou quelqu’un qui ne partage pas les mêmes passions que moi. Je ne peux pas avoir ce genre de personnes autour de moi. La vie est trop courte.
Vous avez dit « Shit I’ve been through probably offend you » et « murder, conviction, burners… » dans l’une de vos chansons.
Je ne peux pas évoquer ce que j’ai traversé sans vous en parler. Je dis « I know murder, conviction, burners, boosters, burglars, dead, redemption, scholars, fathers dead ». Je raconte ma vie depuis ma naissance jusqu’à mes 21 ans.
J’ai fini par avoir la peau dure, même face aux critiques
On sent un traumatisme dans les histoires que vous racontez. Vous avez été témoin de meurtres, même quand vous étiez jeune. Comment gérez-vous ça maintenant que vous êtes adulte ?
Beaucoup de fêtes et beaucoup d’humour arrivent parfois à bloquer toute cette merde que j’ai vue. Ma mère est très drôle et très attentionnée. Tout ça m’a permis de lutter contre les choses négatives et m’a aidé à comprendre la tragédie, sans m’en défaire.
Qu’est-ce qui vous fait rire aujourd’hui ?
Tout. Le gars là [il montre son vidéaste] ? Il a quelque chose sous son chapeau qui me fait pleurer de rire à chaque fois qu’il l’enlève. Je ne savais pas que Dieu avait inventé des cheveux comme ça. C’est horrible [rires] ! Je dis toujours que les meilleurs artistes doivent avoir le sens de l’humour le plus fou pour être capable de transformer la douleur en rires.
A part quelques paroles de chansons, vous avez gardé le silence sur Donald Trump. Pourquoi ?
C’est comme si je frappais un homme à terre. Est-ce qu’on va continuer à en parler ou est-ce qu’on va agir ? On arrive à un point où on est fatigué d’en parler. Ça vous plombe et vous n’avez plus d’énergie quand vous parlez de quelque chose ou de quelqu’un de complètement ridicule. J’ai donc décidé d’agir dans ma propre communauté. Dans l’album, je ne parle pas de ce qui se passe dans le monde ou dans les endroits où ils nous mettent. Je parle de moi-même. La réflexion en premier. C’est de là que partira le changement.
Dans votre interview avec Tupac sur « Mortal Man », vous lui avez demandé de garder la raison face au succès. Quelle est votre réponse à cette question ?
Les choses pourraient être pires. J’ai toujours une famille qui traverse des moments difficiles et je dois prendre soin d’elle. Le style de vie que j’ai, je ne l’ai que depuis cinq ans. Depuis 2012. Avant ça, j’ai vécu 20 ans sans savoir ce que me réservait l’avenir. Ça fait toujours partie de moi, je ne peux pas laisser ma carrière changer ça.
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Sur « ELEMENT. », vous faites cette drôle de distinction entre « les artistes noirs et les artistes nuls ». Qu’est-ce qui, selon vous, définit un artiste nul ?
J’adore cette question. Comment est-ce que je définirais un artiste nul ? Un artiste nul utilise la musique des autres pour s’améliorer. Je parle de quelqu’un qui a peur de se faire sa propre voix, qui court après le succès de quelqu’un d’autre et qui s’enfuit face à son propre succès. Tout le monde ne peut pas être un Kendrick Lamar. Je ne vous dit pas de rapper comme moi. Soyez vous-même. C’est aussi simple que ça. Je vois beaucoup de bons artistes agir comme ça parce qu’ils sont concentrés sur les résultats des autres et ça étouffe leur propre créativité, ce qui, au final, leur fait perdre leurs auditeurs parce qu’à la fin de la journée, ce n’est pas pour nous. C’est pour ceux qui travaillent toute la journée et qui ne veulent pas aller travailler le matin.
Est-ce un problème pour un rappeur d’avoir un nègre ? Vous avez vous-même écrit des textes pour Dr. Dre.
Ça dépend où vous vous placez. Je me qualifie moi-même de meilleur rappeur. Je ne peux pas prétendre à ce titre si j’ai un nègre. Si vous dites que vous êtes un type différent d’artiste et que vous ne voulez pas vraiment être le meilleur rappeur, alors okay. Faites de la très bonne musique, mais vous n’aurez pas ce titre.
Si vous aviez un nègre, les gens voudraient vraiment le rencontrer.
[Rires] C’est vrai.
A chaque fois que vous ouvrez la bouche pour rapper, vous devez maintenir cette réputation. Comment est-ce que vous gérez ça ?
C’est le défi qui me fait avancer. Est-ce que je peux encore me surpasser ? Est-ce que je peux faire une meilleure rime que celle de la dernière fois ? Si ce défi n’était pas là, j’aurais arrêté après good kid, après mon premier disque de platine. Mais vous voyez Jay-Z [rires]. Il est milliardaire. Vous voyez Dr. Dre. Jay est toujours en train d’écrire parce qu’il cherche toujours à savoir s’il peut non seulement être sincère avec la culture, mais aussi générer un processus créatif organique qui peut vous mettre au défi.
Avez-vous déjà eu peur de ne pas trouver les mots ?
Nan. Je n’y pense même pas. Pas maintenant. Pas tout de suite.
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Comment est-ce que Bono est arrivé sur la chanson « XXX. » ?
On était censé faire un album [différent] ensemble. J’y ai mis quelques idées et on ne savait pas où ça allait nous mener. J’avais un album qui allait sortir, alors je lui ai demandé « Yo, est-ce que tu me ferais l’honneur de me laisser utiliser cette idée ». Il n’était pas contre.
Vous avez donc, en quelque sorte, cannibalisé une chanson existante, ce que vous faites de temps en temps.
Je peux le faire. Ça devait faire sens. Il y a un grand nombre de très bonnes chansons que le monde n’entendra probablement jamais, mais Bono a beaucoup de sagesse et de connaissance dans la musique et dans la vie. Je pourrais lui parler pendant des heures au téléphone. Ce qu’il fait dans le monde, aider les gens, c’est inspirant.
Vous avez dit que votre propre voyage en Afrique avait beaucoup d’importance pour vous. Pourquoi ?
C’est un endroit où j’ai ma place. C’est aussi simple que ça. Vous entendez parler du pays et aujourd’hui vous êtes assez vieux pour en être témoin vous-même. Ça m’a offert une toute nouvelle perspective sur l’endroit d’où je viens. Ce qu’on fait dans la ville de Compton et à quel point le monde est bien plus grand que Compton. Ça m’a fait bizarre quand j’ai dû partir et remonter dans l’avion.
En Afrique du Sud, vous êtes allé dans la prison où Nelson Mandela était enfermé ?
On s’est assis dans la vraie cellule. On a vu les pierres qu’ils devaient travailler tous les jours. C’était dingue. Je pouvais ressentir leurs esprits là-bas qui me disaient « ramène un morceau de l’histoire dans ta communauté ». C’est exactement ce que j’ai fait. To Pimp a Butterfly est un album dans lequel je parle à mes potes avec la connaissance et la sagesse que j’ai gagnées.
Qu’est-ce qui vous est passé par la tête quand vous étiez assis dans la cellule de Mandela ?
A quel point cet homme était fort. Si vous voyiez cette cellule. Ils sont allongés sur le sol. Un sol froid. Pour être encore capable de transmettre un message et de faire bouger les gens sur le plan social depuis cette cellule, vous devez être quelqu’un de fort.
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Comment a commencé « HUMBLE. » ?
C’était le rythme en premier. Je ne pensais qu’à « The Symphony » [de Marley Marl] et aux débuts du hip-hop. Ce rythme est de ma génération. La première chose qui m’est venue à l’esprit, c’est « soit humble ».
A qui parlez-vous dans le refrain ? A vous-même ?
Oui. C’est l’ego. Quand vous regardez les titres des chansons sur cet album, ce sont toutes mes émotions et toutes les expressions de qui je suis. C’est pour ça que j’ai fait une chanson comme ça, dans laquelle je me fous de tout. Mais au final, je me regarde dans le miroir.
Vous avez un album qui s’est classé Numéro Un, ce qui veut dire que vous êtes en quelque sorte un artiste pop.
C’est délicat parce que vous pouvez avoir un album qui marche bien et aussi avoir cette intégrité en même temps. Peu de personnes en sont capables [rires]. Tant que l’artiste reste fidèle au hip-hop et à sa culture, pas de problème.
Le morceau « LOVE. » est probablement un autre succès. C’est la chanson la plus pop que vous ayez jamais faite.
C’est du bonbon pour les oreilles. Vous devez avoir une oreille incroyable et une équipe incroyable pour le reconnaître. Il faut des années d’expérience. Des années de choses nulles [rires], savoir ce qui fonctionne pour vous et essayer des choses qui sonnent bien tout en restant vous-même.
Avez-vous enregistré des chansons en vous disant « on dirait un Numéro Un, mais c’est ringard. Je ne la sortirai jamais » ?
Bien sûr. J’ai fait de la merde en pensant que ça pouvait être un hit, mais pour le bien de ce que j’ai l’habitude de faire, je dois parfois regarder au long terme plutôt que regarder ce que j’ai devant moi.
Est-ce que vous rejetez aussi des chansons parce qu’elles ne collent pas au concept de l’album ?
Souvent. Je fais attention à l’ensemble, pas seulement à un single. Peu importe à quel point le streaming est important, vous devez avoir de très bonnes chansons.
Comment avez-vous essayé de faire de DAMN. un album plus accessible que « Butterfly » ?
Le but initial était de faire un mélange de mes deux premiers albums commerciaux. C’était l’objectif sur lequel on se concentrait, sur un plan sonore, lyrique et mélodique, et le résultat est exactement ce que j’entendais dans ma tête. … Ce sont des morceaux de moi. Ma musicalité me dirige depuis que j’ai quatre ans. Passer de To Pimp a Butterfly à DAMN….ça aurait pu foirer si ça n’avait pas été bien réalisé. J’ai dû faire très attention.
Ma musicalité me dirige depuis que j’ai quatre ans
Lorsque vous avez fait le remix de « Bad Blood » avec Taylor Swift, étiez-vous conscient que vous preniez part à une lutte pop ? Apparemment, elle s’adressait à Katy Perry.
[Rires] Non, je ne le savais pas. C’est une très bonne question. Non ! C’est encore plus drôle du coup. Ça ne me concerne absolument pas. Je dois rester à l’écart de ça. C’est une vraie lutte [rires].
Qu’avez-vous appris en travaillant avec Beyoncé sur Lemonade ?
C’est une perfectionniste. Pensez à sa performance lors des BET. Elle était très particulière…la lumière, la caméra, la transition de la musique à la danse. C’était une confirmation de quelque chose que je savais déjà.
Vos vidéos sont de plus en plus ambitieuses. Avez-vous eu des propositions pour le cinéma ?
Ouais, mais je dois être à 110 000 pour cent dedans. C’est un talent que les gens perfectionnent grâce à des années de répétitions. Pour moi, faire du cinéma uniquement parce que je suis Kendrick Lamar… J’attendrai jusqu’à ce que je puisse prendre du temps en-dehors de la chanson et j’apprendrai comment faire. Aujourd’hui, je penche plus du côté de la réalisation.
Dans la musique, on a l’impression que vous pensez comme un producteur, même si vous ne vous attribuez pas ce titre.
Je vais vous dire un truc : si vous n’avez que des producteurs qui vous envoient des rythmes, vous ne pouvez pas réaliser un album. Vous devez être présent lors de chaque étape, lors de chaque transition, lors de chaque arrangement. Je participe à chaque étape du processus. C’est l’une des raisons pour lesquelles je peux formuler cette cohérence.
Mais quelqu’un comme Future rappe sur le rythme qu’on lui donne et il est très bon. Vous êtes tous les deux différents. C’était donc intéressant de vous entendre sur le remix de « Mask Off ».
C’est un génie à sa façon. Je l’ai regardé travailler en studio. La façon dont il trouve les mélodies, c’est [il claque des doigts] comme ça. Vous devez parler une certaine langue et avoir de très bonnes connaissances musicales, comme moi, pour faire ce qu’il a fait. Je suis sûr qu’il a grandi en écoutant une tonne de R&B. Pour comprendre son son, il faut le regarder trouver les mélodies.
Quelle est votre chanson préférée de Drake ?
Ma chanson préférée de Drake [rires]. J’en ai beaucoup. Je ne peux pas vous en citer une… Il en a plein.
Vous préférez quand il chante ou quand il rappe ?
Les deux.
Sur votre première mixtape, qui est sortie quand vous aviez 16 ans, il y a des moments où vous ressemblez à Jay-Z.
Oh, ouais. Je suis fan de lui. C’est une page que j’ai prise de son livre pour être capable d’utiliser des paroles de chanson comme une conversation et de vous donner l’impression que je suis assis là à vous parler.
Quand avez-vous vraiment trouvé votre propre style ?
Je pense que c’est le jour où j’ai choisi d’utiliser mon vrai nom, Kendrick Lamar.
Au lieu de K-Dot ?
Ouais. C’est là que j’ai vraiment décidé de raconter mon histoire. A partir de ce moment, c’était plus simple pour moi de trouver ma propre voix parce que personne ne peut raconter mon histoire comme je le fais.
En 2010, vous avez enregistré « The Heart Pt. 2 » qui a été une avancée dans votre honnêteté émotionnelle. Comment est-ce arrivé ?
Je me souviens m’être dit « je veux montrer mes émotions sur un album. Peu importe la longueur des mesures, les gens vont devoir ressentir ce que je dis ». Je me suis dit que si je ne pouvais pas les connecter de cette façon, il n’y avait aucune raison que j’assemble tout un tas de mots.
Vous pouvez totalement vous transformer en studio. Est-ce que ça vous fait peur parfois ?
Ironiquement, oui parce qu’on va quelque part sur le plan émotionnel et on devient presque un robot. On veut enregistrer encore et encore. C’est là qu’on s’enferme vraiment dans sa bulle et qu’on se connecte avec le public. Ils peuvent l’entendre dans la cabine d’enregistrement, comme dans « The Way I Am » d’Eminem, dans « Song Cry » de Jay-Z ou dans « Dear Mama » de Tupac. Vous pouvez raconter ces histoires et ces idées leur parlent.
Beaucoup pensent que cette virtuosité lyrique n’a pas autant de valeur dans le hip-hop qu’avant. Qu’en pensez-vous ?
J’ai posé ma marque au bon moment. En 2011 et en 2012, c’était l’époque où les fans voulaient entendre du lyrisme. Ce n’est peut-être pas autant respecté parce que l’époque a beaucoup changé.
Vous avez aussi déclaré que les critiques ne considéraient pas le lyrisme comme elles l’affirmaient.
Vous savez, le hip-hop a beaucoup d’aspects hypocrites quand on parle des paroles. Il y a des centaines de rappeurs qui peuvent vous donner la mesure, mais le DJ ne passera pas leurs chansons, même si elle vient de n’importe quel âge d’or classique, parce qu’il doit se faire de l’argent à la fin de la journée.
Etait-ce André 3000 qui vous a convaincu en premier que les rappeurs pouvaient chanter ?
Pour ma génération, c’est certainement André 3000. C’était le premier. On rentrait de l’école et il rappait à la télé. On revenait la semaine suivante et il chantait une chanson intitulée « Prototype » qui nous a tous scotchés.
Y a-t-il certaines de vos chansons que l’on n’a jamais entendues et sur lesquelles vous ne faites que chanter ?
Bien sûr. C’est de la pratique pour mes albums rap. J’écris beaucoup de mélodies. Habituellement 95 pour cent. Je peux vous donner une accroche comme « ELEMENT. ». Je peux écrire un couplet sur une chanson de Travis Scott avec le « falsetto du ghetto ». C’est comme ça que je l’appelle [rires]. Je flirte avec l’idée de pouvoir faire ça.
Votre falsetto est un peu comme celui de Curtis Mayfield. Vous êtes fan ?
Absolument. C’est le chanteur préféré de mon père. Le préféré de ma mère en fait.
Votre cousin Carl fait partie des Israélites hébreux qui pensent que les afro-américains sont les vrais descendants des Israélites bibliques. On entend Carl dans un message vocal sur « FEAR. ». Vous vous qualifiez vous-même d’Israelite dans cette chanson. En êtes-vous vraiment un ou jouez-vous simplement avec leurs idées ?
Tout ce que je dis dans cette chanson, c’est de son point de vue. Ça a toujours été mon truc. J’écoute toujours l’histoire des gens. Elle peut ne pas être comme la mienne ou comme la vôtre. J’ai pris son point de vue sur le monde et sur la vie en tant que peuple et je l’ai mis là où les gens peuvent l’écouter et se faire leur propre point de vue, qu’ils soient d’accord ou non. C’est pour moi ce pour quoi la musique est faite. C’est un porte-parole.
Quelle est votre opinion sur l’idée de Carl selon laquelle les noirs ont été maudits par Dieu et par Deutéronome ?
C’est la vérité. Il y a tellement de façons différentes de l’interpréter, mais c’est la vérité quand on parle d’unité dans notre communauté et de certaines des choses qu’on ne contrôle pas. Là où il y a une lutte contre le gouvernement, là où il y a une lutte contre nos opinions politiques, il y a toujours un être supérieur prêt à arrêter ces luttes.
Certains pourraient prétendre que rejeter la faute sur une malédiction divine excuserait en quelque sorte un système raciste.
Oui. Vous l’interprétez comme vous voulez. La conversation est ouverte. On peut s’asseoir et en parler toute la journée. Je le fais, toute la journée [rires].
Quand vous voyez de nombreux jeunes blancs qui rappent des paroles comme celles de « Blacker the Berry », qu’est-ce que vous en pensez ?
Avec les personnes qui écoutent ma musique, je sais qu’ils entendent ce que je dis et je parle pour toute une culture. Les jeunes de banlieue qui ne savent pas comment on a grandi ou qui ne connaissent pas l’histoire de mon peuple doivent comprendre. C’est presque comme une leçon d’histoire qui ne leur a pas été apprise à l’école.
Je suis un putain d’optimiste. Je ne serais pas là si je n’en étais pas un
Vous avez parlé de votre lutte contre la dépression. Luttez-vous encore aujourd’hui ?
Aujourd’hui ça va. Je ne dirais pas que tout va bien. Je ne suis pas encore satisfait, mais je n’ai plus ce niveau de stress personnel. Je peux maintenant écouter mes fans et les aider.
Mais vous comprenez pourquoi tant d’artistes finissent par s’auto-détruire ?
Oh, c’est simple. En particulier dans ce style de vie. Tout est à portée de main, tout ce que vous voulez, tout ce dont vous avez besoin. Quand les caméras sont sur vous, vous avez tout ce que vous voulez, mais qui êtes-vous vraiment quand les lumières s’éteignent ? Tout est une question de discipline.
Êtes-vous optimiste ou pessimiste en pensant au futur ?
Je suis un putain d’optimiste. Je ne serais pas là si je n’en étais pas un ! Presque tous mes amis sont en prison. Ils me disent « tu dois être optimiste pour être où tu es. Nous on ne l’était pas. Le verre était toujours à moitié vide ». Et ce n’est pas qu’être optimiste. Vous pouvez parler de vos rêves toute la journée et de ce que vous voulez, mais vous devez agir.
Vous vous êtes aussi demandé si on ne vivait pas à la fin des temps.
J’équilibre ça en me donnant autant que possible dans l’espoir de transmettre à la prochaine génération, ou à quelque génération que ce soit, les connaissances que j’ai. Peu importe la situation merdique dans laquelle on est, tout est une question d’évolution de l’homme. Les gens se trompent car ils pensent que c’est la forme physique. Non, c’est l’évolution de l’esprit. Tant que je me consacre pleinement à mon potentiel et à ce talent, je ne pense à rien d’autre. Je peux dormir en paix. Je peux avoir la conscience tranquille.
Par Brian Hiatt / Traduit et adapté par Mélanie Geffroy
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Top 9 des destinations touristiques attrayantes de l'Inde -Indevoyage
L'Inde est le septième plus grand pays du monde, s'étendant des hauts tas de l'Himalaya à la verdure tropicale du Kerala, et du Gange consacré aux sables du désert du Thar. Ses plus d'un milliard d'occupants sont isolés dans 2 000 groupes ethniques et communiquent dans plus de 200 dialectes différents.
Hawa Mahal-Jaipur
Une structure époustouflante de cinq étages en grès rouge et en picks reste au cœur de Jaipur. L'une des destinations de vacances les plus en vue de la ville, le Hawa Mahal a une raison unique. Autrement appelé le Palais du Vent, c’était là que les dames majestueuses pouvaient voir des exercices sur la route à l’extérieur tout en s’échappant. À cette fin, la résidence royale en forme de pyramide possède 953 fenêtres, chacune avec une structure à plusieurs côtés. Développé en 1799, Hawa Mahal est considéré comme un cas étonnant de design Rajputana.
Parc national de Bandhavgarh
Voir la vie naturelle dans son espace de vie est un objectif pour certains voyageurs. Une visite au parc national Bandhavgarh ne les frustrera pas. Bandhavgarh, l’un des parcs nationaux les plus répandus en Inde, donne l’occasion de voir des panthères, des cerfs, des hyènes, des baleines et des baleines indiennes, mais les tigres du Bengale sont incontestablement la fascination des stars, même si 10% des visiteurs le voient solitaire un. Le meilleur moment pour voir la vie naturelle ici est tôt le matin ou tard le soir.
Darjeeling
Darjeeling est une ville de l'extrême est de l'Inde, réputée pour son thé, ses trains et son excellence pittoresque. Le thé Darjeeling est léger, légèrement ombré, parfumé et apaisant à boire. Les feuilles sont développées dans les pentes autour de la ville. Plus loin dans l'horizon, les voyageurs peuvent voir les pinacles enneigés des régions basses de l'Himalaya. Pour y accéder, vous devez prendre un trajet de trois heures en véhicule depuis l'aérogare la plus proche ou une aventure de sept heures sur le chemin de fer Darjeeling Himalayan Railroad, une mince ligne de chemin de fer connue sous le nom de "train miniature".
Mysore Palace
Les clients du palais de Mysore ont une connaissance incroyable du deuxième lieu de villégiature le plus célèbre d’Inde. Les sept châteaux qui composent le complexe du palais de Mysore sont tout à fait merveilleux. Les Wodeyars ont dirigé Mysore de 1399 à 1950. Leur résidence royale unique a été exploitée en 1399 et le château actuel a été achevé en 1912. Le nouveau château est une fusion de styles musulman, hindou, gothique et raiput. D'une hauteur de trois étages, il possède de profondes voûtes en marbre rose et une tour d'ivoire. La résidence royale organise chaque année une fête de la culture et des expressions, Dashara.
Temple de Meenakshi Amman
Le temple Meenakshi Amman est un grand sanctuaire hindou qui remonte au 6ème siècle. Cependant, une grande partie de la structure actuelle a été assemblée mille ans après les faits. Situé sur la rivière Vaigai, c'est peut-être le sanctuaire le plus important de Madurai, une ville vieille de 2 500 ans. Des sculptures ahurissantes à peu près tout autour; le sanctuaire a un total de 14 tours, chacune consacrée à un être divin ou à un individu. Dans le complexe du sanctuaire, on trouve exactement 33 000 figures, tout comme de riches toiles.
Khajuraho
Le rassemblement de sanctuaires de Khajuraho consolide le savoir-faire avec la suggestion, le produit final étant le meilleur savoir-faire absolu en matière de sanctuaire médiéval, en Inde et dans le monde. Travaillé autour du Xe siècle, il ne reste que 25 des 85 premiers sanctuaires. Le plus grand rassemblement de sanctuaires hindous et jaïns sur la planète, les sculptures et les personnages parlent du mode de vie conventionnel des femmes à l'époque médiévale. Les modèles ont été fabriqués à la fois, lorsque l'artisanat sensuel était favorable; une partie des sculptures sont explicitement expresses.
Backwaters du Kerala
Les backwaters du Kerala sont une chaîne d'étangs et de lacs à marée parallèles à la côte de la mer d'Oman dans l'État du Kerala. Les backwaters du Kerala abritent de nombreux types uniques de vie océanique, notamment des crabes, des grenouilles et des mudskippers, des créatures aux ailes d’eau et des créatures, par exemple des loutres et des tortues. Aujourd'hui, l'industrie du tourisme en péniche est la plus célèbre des activités dans les backwaters, avec quelques énormes Kettuvallams (pontons de riz coutumiers, actuellement transformés en hôtels de cabotage) qui sillonnent les conduits.
Lake Palace
Le Lake Palace au lac Pichola dans la ville d’Udaipur a été transformé en un illustre château d’été au XVIIIe siècle. Aujourd’hui, c’est une auberge extravagante 5 étoiles qui travaille dans le cadre des «Taj Hotels Resorts and Palaces». L’auberge du Lake Palace exploite un ponton qui transporte les visiteurs jusqu’au logement depuis une jetée du City Palace, sur la rive est du lac Pichola. La résidence royale a été célébrée en 1983 lorsqu’elle a été mise en avant dans le film James Bond Octopussy, comme le foyer du personnage principal.
Taj Mahal
Le Taj Mahal à Agra est un sépulcre colossal en marbre blanc, travaillé entre 1632 et 1653 à la demande du souverain moghol Shah Jahan à la mémoire de son épouse préférée. Appelé "une larme sur la joue du temps éternel", il est l'un des points culminants astucieux de la conception moghole et l'un des lieux de vacances incroyables en Inde. Outre le catacombe en marbre blanc en forme de dôme, le Taj Mahal incorpore quelques autres jolies structures, des piscines réfléchissantes et de larges pépinières décoratives avec des arbres en fleurs et des ronces.
Par conséquent, si vous recherchez une tournée en Inde aux meilleurs prix, nous sommes là pour vous aider. Nous offrons des forfaits touristiques incroyables à des prix intéressants. Pour plus d'informations, s'il vous plaît visitez Indevoyage.
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« Il était une fois » est une expression qui, dans la tradition populaire, introduit un conte. Disneyland Paris est l’endroit idéal pour utiliser ces quelques mots. Le Parc parisien nous l’aura une nouvelle fois prouvé durant l’année de ses 25 ans et de son renouveau… Retour sur les événements qui auront fait de 2017 une année de qualité pour le Parc le plus féerique d’Europe !
Une année riche en événement, avec en point d’orgue les 25 ans !
Disneyland Paris aura ainsi connu une année 2017 remplie d’événements en tout genre. Nous pouvons évoquer la venue de l’ancien Président de la République française, François Hollande, dans le cadre des 30 ans de la Convention qui lie le Parc parisien à l’État français, ou bien encore l’arrivée de nouvelles attractions, comme « Star Tours : L’aventure Continue » mais aussi « Star Wars Hyperspace Mountain : Rebel Mission », d’une nouvelle saison inédite « La Saison de la Force » permettant de donner une image de renouveau aux deux Parcs à thèmes de Disneyland Paris. Mais le point d’orgue de cette année 2017 aura été sans nul doute la célébration des 25 ans du Resort. Une saison inédite, une nouvelle Parade et des spectacles spécialement réalisés pour l’occasion.
Retour sur les différents événements de l’année 2017 de Disneyland Paris !
La Saison de la Force [14 janvier 2017 – 26 mars 2017]
Début 2017 le Walt Disney Studios Park a accueilli la première édition de « La Saison de la Force ». Cette saison mettant en avant Star Wars aura permis aux Visiteurs d’aller à la rencontre des principaux Personnages de la saga, de découvrir deux nouveaux spectacles : « Star Wars : La Célébration Galactique » et « Star Wars : une Galaxie Lointaine, très Lointaine » mais également une nouvelle Parade « La Marche du Premier Ordre ».
Les 30 ans de la Convention [24 février 2017 et 25 février 2017]
Disneyland Paris célèbre les 30 ans de la Convention qui lie le Parc parisien à l’État français, avec la présence de François Hollande, ancien Président de la République française, et de Catherine Powell, Présidente du grouope Euro Disney. Signée le 24 mars 1987, cette Convention liant les pouvoirs publics français avec The Walt Disney Company, dans l’objectif de créer le futur Euro Disney Resort, aujourd’hui devenu Disneyland Paris, fut fêter via un grand évènement organisé dans l’hôtel Disney’s Newport Bay Club.
Dernière représentation de la Parade : « Disney Magic on Parade! » et du spectacle nocturne : « Disney Dreams! » [24 mars 2017]
Disneyland Paris s’apprête à célébrer ses 25 ans avec l’apparition d’une nouvelle Parade et d’un nouveau spectacle nocturne. C’est pour cette raison que « Disney Magic on Parade! » et « Disney Dreams! » disparaissent pour laisser place aux festivités hautes en couleurs du Parc parisien…
Célébration des 25 ans de Disneyland Paris [25 mars 2017]
Le samedi 25 mars 2017 aura marqué la célébration des 25 ans de Disneyland Paris. C’est devant le Château de la Belle au Bois Dormant que la cérémonie de lancement du 25ème anniversaire de Disneyland Paris s’est tenue. Un engouement très positif et festif se ressent autour de cet événement. Des podiums sont installés pour accueillir Mickey, Minnie et des dizaines de leurs amis. Plusieurs personnalités auront proposés des discours, comme Laura Janice Gedigk et Michael Giodano, Ambassadeurs de Disneyland Paris 2017 – 2018 ; Catherine Powell, Présidente du groupe Euro Disney ou bien aussi Bob Chapek, Président de la Walt Disney Parks and Resorts.
Lancement de la saison des 25 ans de Disneyland Paris [26 mars 2017]
Probablement le point d’orgue de cette année 2017 pour le Parc parisien, le lancement de la saison des 25 ans de Disneyland Paris, avec sa nouvelle Parade : « Disney Stars on Parade » et son nouveau spectacle nocturne : « Disney Illuminations ». D’autres spectacles mettant en avant Mickey, Minnie et leurs amis, afin de célébrer cet anniversaire comme il se doit, arrivent pour le plus grand bonheur des nombreux Visiteurs du Disneyland Park !
Ouverture de l’attraction « Star Tours : L’aventure Continue » [26 mars 2017]
Discoveryland, dans le Disneyland Park, aura vécu l’arrivée de « Star Tours : L’aventure Continue ». Cette attraction réhabilitée et proposant un tas de nouveautés sur le thème de la saga Star Wars donnera un air de renouveau.
Dernière séance de CinéMagique [29 mars 2017]
Présente depuis l’ouverture de Walt Disney Studios Park en 2002, « CinéMagique » proposait un voyage magique et unique mené par l’acteur américain Martin Short et l’actrice française Julie Delpy, à travers les plus grands films qui ont marqué l’histoire du cinéma, comme Autant en emporte le vent, les Parapluies de Cherbourg ou encore Mary Poppins. Les lieux rouvriront leurs portes le 10 juin 2018 pour laisser place à un spectacle sur l’univers Marvel…
Lancement de la nouvelle gamme de Pass Annuels [29 mars 2017]
Cette année 2017 aura aussi été marquée par l’arrivée d’une nouvelle gamme de Pass Annuels. Cette dernière se compose de 4 Passeports différents : Infinity, Magic Plus, Magic Flex et Discovery. Ceux-ci offrant chacun des avantages intéressants et permettant de découvrir Disneyland Paris autrement.
Disneyland Paris célèbre son 25ème anniversaire [12 avril 2017]
Cette date est symbolise les 25 ans de Disneyland Paris. Pour l’occasion, le Parc parisien a imaginé un spectacle inédit en hommage à ses salariés et ses Visiteurs. À la fois expérience visuelle et fête musicale, le spectacle présenté exclusivement ce jour a été ponctué par une comédie musicale portée par quelques-uns des 15 000 salariés que compte le premier employeur mono-site de France.
Ouverture de l’attraction « Star Wars Hyperspace Mountain : Rebel Mission » [7 mai 2017]
Les célébrations du 25ème anniversaire de Disneyland Paris donnent lieu à l’arrivée de nouvelles attractions sur l’univers de la saga Star Wars en 2017. Après « Star Tours : L’aventure Continue » qui est inaugurée en mars, le prochain rendez-vous très attendu est l’ouverture de « Star Wars Hyperspace Mountain : Rebel Mission ».
Premier Jardin Hollandais du Parc parisien [28 juin 2017]
En juin 2017, s’est déroulé l’inauguration du premier Jardin Hollandais du Parc parisien en présence de Mickey et Minnie, de l’équipe Nature et Environnement de Disneyland Paris, de ses partenaires hollandais et de nombreux enfants. C’est au Disney’s Newport Bay Club que se situe donc ce coin de verdure, montrant la volonté de Disneyland Paris de mettre l’environnement à l’avant plan !
Retour du spectacle « La Fôret de l’Enchantement : Une aventure musicale Disney ! » [1er juillet 2017]
L’été 2017 connaîtra le grand retour du spectacle « La Fôret de l’Enchantement : Une aventure musicale Disney ! » à Chaparral Theater jusqu’au 3 septembre. Les multiples représentations offrant plusieurs tableaux de la nature et permettant aux Personnages de chanter et danser sur des airs de comédies musicales de Broadway.
Première Soirée Electroland dans le Walt Disney Studios Park [8 juillet 2017]
Disneyland Paris a ainsi proposé la première Soirée Electroland, dans le Walt Disney Studios Park. Cet événement qui s’est tenu le 8 juillet 2017 de 19h00 à minuit mettait en avant des DJ mondialement connus, tels que Michael Calfan, Miriam Nervo et Olivia Nervo, Richard Orlinski et Steve Aoki. L’année 2018 devrait réitérer l’expérience pour toujours plus de rythme et de musiques…
Disneyland Paris organise son second semi-marathon, avec le Disneyland Paris Magic Run Weekend 2017 [22 septembre 2017 – 24 septembre 2017]
20.030 coureurs, âgés de 1 à 82 ans ont pris part à la seconde édition du Disneyland Paris Magic Run Weekend, soit près de 5.000 runners de plus que pour la première édition en 2016. Pour 2017, l’organisation avait fait le pari d’introduire une course supplémentaire, le 10km. Cette nouvelle distance a rencontré un grand succès avec 6.462 personnes au départ le samedi matin. Sans conteste la course la plus festive du week-end, le 5km, qui se tenait cette année en soirée, a réuni 5.364 participants de tout âge. Le Semi-Marathon Disneyland Paris – Val d’Europe a quant à lui rassemblé 7.135 sportifs le dimanche matin. Enfin, 1.069 enfants de 1 à 12 ans ont participé aux runDisney Kids Races.
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Annonce des informations concernant le Disney FanDaze [1er octobre 2017 et 2 octobre 2017]
Dans le but de satisfaire toujours plus ses nombreux Fans, Disneyland Paris lance Disney FanDaze. Spécialement réalisé à destination des Fans Disney et afin de combler les Visiteurs réguliers du Parc parisien ! Le tout premier événement au sein de Disneyland Paris sera La « Disney FanDaze Inaugural Party » qui aura lieu le premier weekend de juin 2018. Cet événement, qui sera payant, proposera des spectacles sans précédent, des rencontres avec des Personnages Disney inédites et exceptionnelles, des animations de rue, des attractions emblématiques, des mets savoureux, des produits exclusifs et l’occasion pour les Fans de se déguiser et d’afficher leur propre style Disney. C’est une expérience de rêve qui plaira à tous Visiteurs et Fans inconditionnels de Disney !
Les Heures de Magie en Plus se transforment en Moments de Magie en Plus [1er octobre 2017]
Dès le 1er octobre 2017, les Heures de Magie en Plus deviennent les Moments de Magie en Plus. Les Moments de Magie en Plus permettent à certains Visiteurs d’avoir accès aux Disneyland Park et Walt Disney Studios Park quelques instants avant leur ouverture officielle, soit entre 8h30 et 9h30.
La déception de l’année 2017 : « Festival Halloween Disney 2017 » [1er octobre 2017 – 5 novembre 2017]
Probablement la grosse déception de cette année 2017, le « Festival Halloween Disney 2017 » de Disneyland Paris, qui célèbre la saison d’Halloween, qui s’est tenu du 1er octobre au 5 novembre 2017, n’aura pas été à la hauteur du Parc parisien. Avec la « Goofy’s Skeletoon Street Party » et le « Mickey’s Halloween Tricycle Gang » les Visiteurs n’auront guerre été satisfaits des animations proposées durant cette saison cauchemardesque… Seul point positif de cette période de l’année, les décorations sur « Coco » situées à Frontierland.
Première édition de la soirée « Magical Pride » au Walt Disney Studios Park [20 octobre 2017]
Le Parc le plus féerique d’Europe a tenu à célébrer la diversité à travers sa Soirée « Magical Pride 2017 ». Pour ce faire, le Walt Disney Studios Park était totalement privatisé entre 21h00 et 1h00. Durant cette Soirée, les Visiteurs avaient accès à trois des attractions les plus populaires : The Twilight Zone Tower of Terror, Rock ‘n’ Roller Coaster avec Aerosmith et Crush’s Coaster.
Annonce de la saison « L’Eté des Supers Héros Marvel » pour Disneyland Paris au Comic Con de Londres [27 octobre 2017]
Avec l’annonce de « L’Eté des Supers Héros Marvel » pour Disneyland Paris au Comic Con de Londres, le Parc parisien s’apprête ainsi a accueillir du 10 juin 2018 au 30 septembre 2018 une toute nouvelle saison. Celle-ci se basera sur l’univers de Marvel. L’ensemble des animations se situeront dans le Walt Disney Studios Park.
La Soirée Halloween 2017 de Disneyland Paris [31 octobre 2017]
La soirée Halloween de cette année 2017, s’est déroulée dans le Disneyland Park de 20h30 à 1h00. Les Méchants Disney étaient plus que jamais à l’honneur, bien décidés à faire frissonner de plaisir les nombreux Visiteurs. Aux côtés de Personnages Disney, il était possible de se faire peur à travers les différentes attractions du Disneyland Park dans une atmosphère magique et mystérieuse. Cette soirée aura été, selon les dires de plusieurs personnes, une véritable réussite !
Augmentation de 5€ de certains billets disponibles aux guichets de Disneyland Paris [3 novembre 2017]
L 3 novembre 2017, Disneyland Paris a opéré une augmentation des prix de ses billets d’entrée disponibles aux guichets de ses deux Parcs Disney. Une hausse des tarifs de 5€ pour certains billets, comme le Billet MAGIC PLUS 1 Jour / 2 Parcs.
Début de la saison « Le Noël Enchanté Disney » [11 novembre 2017]
Avec « Le Noël Enchanté Disney », Disneyland Paris a de nouveau mis les petits plats dans les grands afin de célébrer, comme il se doit, du 11 novembre 2017 au 7 janvier 2018, les fêtes de fin d’année 2017. Au programme, une multitude de nouveautés, comme « Un Noël « Fantastitch » – A Merry Stitchmas », la marionnette de « Coco » le « Calendrier de l’Avent Enchanté », le spectacle « Mickey’s Big Band Christmas », «L’incroyable Noël de Dingo » ou bien encore « Sing a Merry Christmas » !
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Soirée exclusive « Nouvelle année » [31 décembre 2017]
Disneyland Paris bascule aussi vers la nouvelle année que sera 2018. En effet, le Parc parisien a décidé de le faire via une Soirée exclusive « Nouvelle année », qui a lieu le 31 décembre 2017, dans le Disneyland Park. Le summum de cette soirée : la Parade géante composée de plusieurs chars provenant d’autres Parades de Disneyland Paris !
En route vers 2018 !
Disneyland Paris termine ainsi doucement l’année 2017 et se dirige tout droit vers 2018. Celle-ci s’annonce toute aussi magnifique et remplie de féerie pour le Parc parisien. Avec les récentes annonces sur les futures saisons, nous devrions avoir nos yeux plein d’étoiles, de quoi continuer à utiliser ces quelques mots : « Il était une fois »…
Disneyland Paris : Retour sur l’année 2017 ! « Il était une fois » est une expression qui, dans la tradition populaire, introduit un conte.
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ACTUALITÉ SPECTACULAIRE ! – THE WEST SIDE STORY
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Comédie musicale, Grand spectacle, Lyrique
DU 12/10/17 AU 12/11/17 - LA SEINE MUSICALE - BOULOGNE BILLANCOURT
Après deux représentations à grand succès dans la capitale, la comédie musicale la plus jouée de Broadway fait son grand retour en France et fête ses 60 ans d’existence.
Créé le 26 septembre 1957 et inspiré de la tragédie Roméo et Juliette de Shakespeare, West Side Story est un chef d’œuvre absolu compté parmi les grands classiques de la scène musicale et dramaturgique.
Ecrit par Leonard Bernstein, Arthur Laurents, Jerome Robbins et Stephen Sondheim, cette comédie et l’un des plus grands succès de tous les temps et est devenu un vrai modèle de réussite. En s’inspirant de Roméo et Juliette façon guerre des gangs à New York, la production a modélisé le théâtre à sa manière et a conquis le monde entier.
Synopsis : « À New York, dans les années 1950, deux gangs de rue rivaux, les Jets (Américains d'origine polonaise, irlandaise et italienne) et les Sharks (immigrés d'origine portoricaine), font la loi dans le quartier West. Ils se provoquent et s'affrontent à l'occasion. Tony, ex-chef des Jets qui a maintenant pris ses distances avec le gang, et Maria, la sœur du chef des Sharks, tombent amoureux, mais le couple doit subir les forces opposées de leurs clans respectifs. »
Pour son come back, la troupe aura le privilège de jouer dans la grande salle du complexe de La Seine Musical. Un lieu gigantesque détenant une capacité d’accueil de 6000 personnes. 80 comédiens-chanteurs-danseurs et musiciens talentueux vous feront revivre cette œuvre mythique sur les airs (America, Maria, Somewhere, Tonight…) de Leonard Bernstein et Stephen Sondheim.
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INTERVIEW [ PHOTOGRAPHE Made in Montpellier #4 ] - CAROLINE BARBARIT
Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas encore, Caroline Barbarit est une photographe spécialisée dans les portraits et activiste des droits des femmes et des LGBTQIA+ qui a pour champ d’action Montpellier.
Intrépide, militante, aventurière, et avant tout un esprit libre, Caroline , femme et artiste engagée, avec un mélange de curiosité, de compassion et de militantisme, pose son regard aiguisé sur ses sujets, et nous pousse à travers ses clichés à aller de l’autre côté de la dualité et de l’identité.
Pour ce quatrième portrait de la série dédiée aux photographes de Montpellier et alentours, nous avons interviewé Caroline.
Peux-tu nous raconter ton parcours et tes activités artistiques ?
Depuis l’âge de 12 ans, je baigne dans le monde des images en cinémascope, en panoramique. J’oscille entre le monde du noir et blanc et la couleur. Je suis une vulgaire passeuse de rêves qui donne tant d’étoiles dans les regards.
Bien sûr, tout cela m’a amenée à collectionner des petits bouts de film, dus au montage de ceux-ci, telles des petites diapos que je gardais comme de vrais trésors et que je me projetais ou regardais à la lueur de ma lampe électrique. L'affichage des photos de plateau, des Stars des grands Studios dans ce grand hall ou dans les vitrines du cinéma a été l'élément déclencheur à cette passion « La PHOTO ».
J’ai donc très modestement développé une deuxième activité de photographe, complètement autodidacte. Ces Stars m'ont tellement marquées que j'ai été à leur rencontre dans de nombreux festivals, mes photos ont été appréciées et de là j'ai participé à divers journaux nationaux et régionaux... J'ai joué à l'assistant pour des photographes, passé beaucoup de temps dans les labos de développement couleur ou noir et blanc, prof dans des photos club. L'arrivée du numérique à changer bien des choses dans mes deux activités principales, et j'avais des choses à régler aussi avec moi même donc j'ai tout quitter pour renaître tel un Phœnix.
Toutes les images que je prends forment un long film dans ma tête qui n'aura jamais de mot fin...
Quand es-tu "tombée" dans la photographie ? Tu te souviens de tes premiers clichés ?
Un bon souvenir, c’était avec l'appareil de mon oncle qui était mon premier guide dans la photo un Canon A-1, j’habitais la campagne donc des photos de la nature
Y a-t-il des artistes qui ont compté dans ta carrière ?
Bien sûr Philippe Halsman, grand photographe de Star, Robert Doisneau entre autre tout d'abord, puis est venu la découverte de l'univers de Jean-Loup Sieff, Nan Goldin, Guy Bourdin...
Aujourd’hui en France, 86 % des iconographes sont des femmes et 2/3 des effectifs dans les écoles de photographie sont des étudiantes. Nonobstant, seulement 12 % des photos publiées dans la presse quotidienne sont signées par des femmes, les photographes masculins raflent systématiquement les 2/3 des prix photo et, sur les 10 dernières années, occupent 78 % des expositions organisées par les grandes institutions françaises (MEP, Jeu de Paume, Centre Pompidou…). Last but not least; les photographes dames gagnent en moyenne 29 % de moins que leurs homologues masculins (source : FisheEye Magazine).
*Ces chiffres, nous les devons en grande partie à une femme à la fois artiste, photographe et activiste : Marie Docher
On parle souvent de la misogynie dans le milieu artistique . Te sens tu investie d’un rôle par rapport à ça ?
Je milite beaucoup pour cette cause car au vue de mon parcours pour être passée dans les deux camps du masculin au féminin, je me suis bien rendue compte des grandes disparités qui existent donc notamment, je milite avec le mouvement HF qui a pour but de lutter contre les discriminations femmes/hommes dans le secteur de la culture et d'évoluer vers la parité professionnelle.
Et Women's March Montpellier, Me too, All Inclusive...
Et d'autre beaucoup plus LGBTQIA qui ont complètement mon soutien comme Osez le féministe 34.
En tant que militante LGBTQIA , en quoi est-il pour toi d'ajouter une dimension politique et militante à tes travaux ?
Pour vivre ce qui est encore trop mon quotidien. Il est important pour moi de le retranscrire par mon media préféré la photographie comme témoin de l’intérieur. Donc j'ai une série de photos qui n'a pas de mot fin sur le féminisme qui se base surtout sur mes rencontres ou je mélange les paroles des actrices de cette série et une photo soit dans un univers décontracté ou militantisme.
Une autre série sur La Transidentité, la mienne tout d'abord puis celle des autres.
Et de tous les événements LGBTQIA de la ville de Montpellier et plus particulièrement des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence qui me touche beaucoup en simple témoin des années qui passent.
La scène féminine a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague, qui secoue un peu les choses ?
D'une façon très bénéfique car l’œil féminin dans la photo s'accroche sur d'autre détails de sensibilité, d'univers et on ose les montrer plus ou on ressort des trésors que l'on croyait perdus comme ceux de Vivian Maier.
Le numérique a facilité une nouvelle approche à la photo, moins onéreuse surtout, mais je remarque que certaines se tournent vers le bon vieux argentique avec des traitements bien spécifiques.
Tes artistes préféré.e.s du moment ?
Sur Montpellier comme photographes Cathy Peylan, Miss Buffet Froid et toujours Nath Sakura, un peu plus loin Chill O’kubo, Julie de Waroquier, Le Turk, Pauline Darley, Philippe Echaroux...
Musicalement je reste acrochée à ceux de ma jeunesse notament Police (Sting, Andy Summers) Mais Lou Doillon, Christine and the Queens, Simon-e Thiébault...
Avec quel autre artiste aimes-tu travailler le plus ?
Des artistes de compagnie de spectacle de rue, Cie Les Nuits Blanches, les anges sucrés, Cie Meta' Plume... ou dernièrement l'artiste plasticienne Charlotte Carigliu dont son expo est au seaquarium de Grau du roi et vous pourrez y voir ma collaboration avec elle dans l'aquarium des requins.
Avec quel artiste aimerais-tu collaborer?
Ru Paul bien sur !
Ton artiste féminine préférée ?
Juliette Binoche
Une punchline / citation ?
De faire de notre vie un chemin où l’on est le plus honnête possible avec soi-même, de choisir et pas seulement d’exclure.
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ?
Des soirées d'assos de Montpellier plus particulièrement, car non consensuelles, pluridisciplinaires comme celles des MartinE, le 24 Mai qui se passera au Circus, 3 rue Collot a deux pas de la place Jean Jaures, ou celles des Biches le 14 juin prochain a la Halle Tropisme, sans oublier les Scènes ouvertes : Pimp My Queer, que vous présentez chaque mois, et la prochaine qui aura lieu le 13 Juin.
Quel est ton spot à apéro à Montpellier?
Le Coxx 5 Rue Jules Latreilhe
Tes prochaines expositions ?
Apres avoir exposé pour la journée des droits internationaux des femmes avec mon Expo Féminin/Féminisme au local de Fierté Montpellier Pride et au Rock'n Cookie, Je recommence de mois ci dans les mêmes lieux avec cette fois deux expos bien différentes une au titre de Voyage dans Une Transidentité dans le cadre du 17 Mai journée contre homophobie et la la transphobie
et la seconde au Rock'n Cookie UN ANGE A MA TABLE sur une série en majorité d'autoportraits en ange qui a une double symbolique pour moi et en aucun cas de narcissisme sur ma personne car si je suis derrière un appareil il y a bien des raisons. Ces Expositions seront visible du 10 Mai au 13 Juin aux heures d'ouvertures de ses établissements qui sont au 21 Boulevard Pasteur tram station Louis Blanc
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
Un très beau media pluri-culturel un fond soutenue et activiste dans sa ligne d’édition et dans ses actions.
Retrouvez Caroline dans tes réseaux : WEBSITE - FACEBOOK
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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INTERVIEW DJ’S Made in Montpellier #4 MISS AIRIE
On imagine que certain.e.s d’entre vous connaissent déjà Miss Airie. Et pour celles et ceux qui ne la connaissent pas, c’est partie pour une session de rattrapage.
Dotée d’une indéniable présence physique, d’un enthousiasme et d’un mental à toute épreuve, cette activiste de la techno (qui a à elle seule a inspiré toute une génération de dj’s de Montpellier et ses alentours ) est imparable face à un dance-floor. Très présente dans l’univers trance et techno, pionnière de la scène techno / trance montpellierainne depuis 1992, elle a fortement contribué à diversifier ce style et à faire muter cette musique vers les clubs.
Elle a, tout d'abord, goûté les plaisirs de la musique expérimentale, explorant l'univers de Banco de Gaïa et d'artistes comme Aphex Twin. Puis, épicurienne, elle s'est tournée vers la transe progressive, et la house et la techno acide. Grâce à son expérience en Espagne, au Canada, aux Etats-Unis, en Italie, en Bulgarie et en Allemagne, elle s'est épanouie dans sa culture musicale. Elle fut résidente dans deux clubs ,sur Paris au RedLight et sur Carcassonne au Rockadelik et était résidente du Barlive depuis 2001, l'une des plus grandes afters de France, Elle a produit des soirées « Xing Party », ainsi que les soirées RedNose " Aquatic games & Electronica Zinga Zanga " dans le sud de la France . En Septembre 2009 , première sortie digitale d'un EP " Night Life " avec Anton'x.
Aussi lyriques et alanguis qu’aquatiques, les flux musicaux de Miss Airie invitent à la caresse et au dépassement.
Quatrième portrait de la série dédiée aux femmes DJ’S de Montpellier et alentours sur le site de Support Your Local Girl Gang …. Miss Airie a répondu à notre interview Girl Gang !
Peux-tu nous raconter ton parcours et tes activités artistiques ?
J’ai commencé en 1992, en créant une asso : Les Sales Gosses , après avoir découvert le son électronique cette année là. De l'underground avec les Spirals Tribes, et de la house avec Les Pinguins.
Après de nombreuses expériences musicales électroniques (6 festival Boréalis entre 1993 et 1998), Willy & Lee Grtz ont crée les labels Kobayashi (en 1997) en alternative à la "french touch" parisienne. Puis, ils ont lancé Extraball, un label de la scène montpelliéraine et du sud de la France, sur lequel sont sortis des titres house mais également tech houseet techno (13 sorties à ce jour). Enfin, Humungus, un label plutôt axéHardTechno.
Pinguins Records était le premier disquaire généraliste de musiques électroniques à Montpellier, né en octobre 93 suite à la collaboration de deux dj's issus de la tribu des pingouins : William et Stéphane, un lieu incontournable de la culture électronique à Montpellier.
Du coup notre asso était plus Trance, avec Max le Sale gosse , Alex Escalofrio et Rykkk's.
Je ne mixais pas encore, mais ça mixé tout le temps à la maison .. donc j ai appris à utiliser le matos.. j avais déjà eu des tourne-disques.. mais pas des MK2 :) et en 1996, j ai vraiment commencé à mixer sans jamais m 'arrêter, cela aller devenir mon métier .. plus que ma passion.. de jolies années à tourner en France et de belles dates dans le monde.
Quand es-tu tombée dans la musique ? Tu te souviens de tes premiers disques ?
Mon papa était musicien, il jouait de la guitare.. et ma maman aimer danser sur du Kraftwerk pendant sa grossesse.. :).. kihihhihihi
Il y avait des disques à la maison, et j avais un tourne disque orange, qui mangeait les disques...
De Bob Marley, aux Beatles, en passant par le Jacques Dutronc, Serge Gainsbourg, jusqu'à Nina Hagen... Manu Dibango.. du classique aussi et du Gilberto Gil..
Mon 1er disque vinyl.. vers mes 8 ans : Bashung : oh Gaby :) The Cure : Kiss Me Kiss Me, Brian Ferry .. and more
Y a-t-il des artistes qui ont compté.e.s dans ta carrière ?
Oui , tout ceux que j ai cité plus haut et en musique électronique : ça sera toujours les mêmes : Sven Vath, Laurent Garnier, Jeff Mills, Carl Cox, Moby, Monika Kruse..
Il y a aussi , des artistes français qui étaient activistes, je pense à Kriss, un ami qui est parti dans les étoiles il y a peu..Lui m'a donné ma chance de devenir Miss Airie, j avais une bonne sélection musicale mais je ne savais pas mixer.. il avait raison.. en 1996... hahahaa.
On parle souvent de la misogynie dans la musique . Te sens tu investie d’un rôle par rapport à ça ?
Investie je le suis, car je l ai subi et je le subis encore.. et ça me fait vraiment C..., quelle indécence de la part de ces gens.. que faut il en penser ?
Je m’éloigne de plus en plus de ces personnages mauvais et méchants... j ai mieux à faire dans ma vie de Dj, et je donne de mon temps pour des causes qui me touchent.. Et il y a évidement : mes fils , ma famille, ma passion, mes disques..
Celà évolue.. mais doucement..; alors moi je rale.. je m 'exprime.. je dis les choses... j 'en prend plein la tête en retour.. bref... Fuck !!!
La scène féminine a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague qui secoue un peu les choses ?
Dans un monde d'homme, ben voila ou on en est.. t'es bonne, t'a du fric, .. nan je rectifie : t'as du fric, t'es bonne .. tu fais le tour qui monde, tu rencontres les stars de ta vie, tu utilises les meilleurs logiciels et les meilleures machines pour faire du son, tu te payes des formations .. t'as tout compris... STAR SYS'theme !!!
Vivement quand on sera vieux !! hahahaha, Vieilles je voulais dire....(jusque là !!! tsss)
Tes artistes préféré.e.s du moment ?
C'est un groupe de femmes djs.. elles sont un petit groupe .. elles sont parfaites... elles sont solidaires .. et mixeuses : Les Mixeuses Solidaires !!!
Avec quel autres artistes aimes-tu jouer le plus ?
Rykkk's, Lolita, Anton'x, Mark's
Avec quel artiste aimerais-tu jouer?
Laurent Garnier
Ton artiste féminine préférée ?
En ce moment c'est une ukrainienne NASTIA...
Une punchline / devise ?
C'est parti , je vais le faire
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ?
En ville de Montpellier, c'est le Bar d'un copain : La Fabrik .. c'est bien sympa la bas.. j aime beaucoup
Quel est ton spot à apéro ?
heu.. ben .. La Fabrik :)
Tes prochaines dates ?
Le 30 avril à la Churascaia : remember bar live.. avec Cebb, Nhar ..
Le 28 mai à la salle Tropisme avec Scan X , Arnaud Robotini...
Le 21 juin dans un château.. private party
Le Charivari de la Fabrik ..
Le 10 aout Insane Festival en B2B avec Nikita ..
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
J aime beaucoup les infos que vous passez sur les réseaux sociaux.. ouvert .. gay and friendly.. tout comme j aime... support à fond.. les news qui vont bien ... on pourrait en faire un gros magazine... je vous aime bien, fort..merci de votre attention..;je vous embrasses et prenez soin de vous .. les autres on s'en fiche .. c'est notre vie alors régalons nous...
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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INTERVIEW [ DJ’S Made in Montpellier #4 ] ANNOUSCKA
Quatrième portrait de la série dédiée aux femmes DJ’S de Montpellier et alentours sur le site de Support Your Local Girl Gang …. Annouscka a répondu à notre interview Girl Gang :
Quand es-tu tombée dans la musique ? Tu te souviens de tes premiers disques ?
Autant que je me souvienne, la musique a toujours fait partie de ma vie. Bien qu’ils ne soient pas musiciens, mes parents s’entouraient de musique et la partie de ma famille italienne du côté de ma grand-mère se mettait régulièrement à chanter à la fin des repas ou en soirée, - passé un certain niveau de vin ou de grappa.
Un disque de musique Tzigane et Klezmer qui trainait à la maison a réveillé ma passion pour les musiques de l’Est et m’a poussé bien des années plus tard à me mettre aux platines pour faire découvrir à Montpellier le son enivrant et festif des «Balkan Beats».
Mon tout premier 45 tour : «I love Rock and Roll» de Joan Jett, je devais avoir 9 ou 10 ans. Suivi quelques années plus tard de «Like a Virgin» de Madonna, ensuite remplacé un peu plus tard par des disques de «New Model Army», «Sisters of Mercy» ou «Violent Femmes», par exemple. Le tout mélangé et saupoudré des découvertes musicales du monde, catégorie World Music.
Y a-t-il des artistes qui ont compté dans ta carrière ?
En terme d’influences cela va de.... A comme Abraham Inc ou A-Wa, B comme Balkan Beat Box ou Bomba Estero, C comme Chinese Man, D comme Dezarie... E comme l’Entourloop.. F comme Femi Kuti ou Flavia Coelho...G comme La Cherga... H comme Hossam Ramzy..I comme Ilhaam Project, J comme Jenny Wilson, K comme Kraut, L comme L7, M comme Miss Dynamite...N comme Nneka, O comme One Self, P comme Piers Facini, Q comme Quantic, R comme Rotfront, S comme Shazalakazoo ou Smith & Mighty, T comme the Roots, U comme Black Uhuru , V comme Violent Femmes, W comme Warda, X comme JinX in Dub, Y comme Yas ou Yom, Z comme Zap Mama
Liste absolument non exhaustive, ni contractuelle.
On parle souvent de la misogynie dans la musique et d'autres domaines. Te sens tu investie d’un rôle par rapport à ça ?
Cela me parle, forcément. De manière générale, même si les efforts de parité et d’égalité existent et que les mentalités ont changé depuis quelques générations notre société reste fortement imprégnée par des structures patriarcales, qui collent à toutes les strates de la société... et qui sont donc aussi présent dans le domaine de la musique.
Dans l’univers des Dj, cela s’exprime généralement de cette manière : une fille/ femme Dj doit être de préférence jeune, jolie ou sinon d’un niveau technique hors pair. De préférence les trois en même temps.
En dehors de ces catégories, il faut généralement faire un peu plus d’efforts pour se faire une place ou même être programmé. Du côté des mecs, ils semble y avoir beaucoup moins de critères.
Ensuite quand je joue, il m’est arrivé que des personnes se rapprochent du matériel, voulant me parler technique pendant mon set ou qui se permettent même de manipuler des boutons... et généralement ce sont les travers de mecs bien alcoolisés... ou pas.
Ceci-dit, même si les mec Djs sont parfois confrontés à des comportements similaires; leur matériel ou leur intervention sont souvent plus «respectés».
La scène montpellieraine a bien évolué en quelques années. Comment perçois-tu cette nouvelle vague, qui secoue un peu les choses ?
C’est génial...Depuis que je suis arrivée à Montpellier il y a vingt ans, les choses ont beaucoup évolué. Parfois il y a tellement d’évènements, de soirées et de festivals intéressants que l’on a toujours l’impression de rater la soirée du mois.... quelque part ailleurs. Ceci-dit, parfois je déplore que les publics ne se croisent pas trop, faute le lieux «fédérateurs».
Le «public électro» va donc à ses soirées, dans ses bars, sans forcément croiser le public «Hip Hop» ou «Reggae» qui fait ses soirées ailleurs. Sauf dans les soirées genre Nuits Zébrées de Nova ou en été dans les festivals ou c’est un peu plus mélangé.
Que penses-tu de la scène et évènements autour des femmes à Montpellier et plus largement dans le Sud de la France ?
C’est encourageant, même si nous vivons dans un contexte privilégié par rapport à d’autres sociétés, les inégalités persistent à tous les niveaux et les mentalités misogynes sont toujours autant «à la mode».
Ce qui est plaisant, c’est que ces efforts collectifs sont désormais portés par des femmes (et quelques hommes aussi, tant mieux) de toutes les générations, de tous les bords...et de toutes les façons possibles. Que ce soit une association militante qui s’engage depuis des années ou des actions de sensibilisation aux enjeux d’égalité qui s’adressent aux étudiant(e)s, ou alors des initiatives locales qui mettent avant les artistes femmes, tout est bénéfique pour mettre en avant les sujets.
Tes artistes préféré.e.s à Montpellier et alentours en ce moment ?
Marianne Ayo Omac ... que je connais depuis le temps où elle chantait dans la rue, trop ravie du parcours qu’elle a parcouru depuis... Montgroove, un groupe plutôt discret qui ne joue pas souvent ici, mais j’adore leur son.
Dj Chalawan aussi, ambianceur de folie.
Avec quel autre DJ aimes-tu jouer le plus ?
J’ai eu l’occasion de partager un set avec Boris Viande (https://fr-fr.facebook.com/borisviande) et sa trompette déjantée, lors de mes premières années de mix. C’est un Dj et musicien à part dans l’univers Global Beats, qui joue aussi dans des groupes de Punk et a son propre label éclectique. Un mec généreux et honnête avec une plume hors pair.
Alors que la 2ème scène du Goulash Disko Festival en Croatie avait été supprimée (et mon set avec), les Djs de L’entourloop ( https://www.lentourloop.com/) m’ont spontanément proposé de faire la première partie de leur set dans un bar à Split, alors que je débutais. J’adore leur son groovy qui fait toujours partie de mes sets, mais c’est aussi leur geste que je garderai en souvenir, c’est précieux.
Ici à Montpellier, je partage parfois mes sets avec mon pote Ivan Templar ( https://soundcloud.com/ivan-templar) , toujours de bonne humeur avec sa culture musicale généraliste, j’ai aussi adoré jouer avec Crazy Hand Selecta (Chalawa Soundsystem) Dj de Reggae atypique, qui passe sa vie sur son kite-surf, en tant que moniteur.
Et c’était un réel plaisir de partager les platines avec le groupe de Dj’s de #Femmes2019 pour la soirée solidaire à la Fabrik.
Ton artiste féminine préférée ?
C’est pas forcément évident de ne sélectionner.... qu’une artiste.
En ce moment je dirai le groupe A-Wa, les trois soeurs qui mêlent chants traditionnels yéménites, beats hip-hop et influences électro. Même leurs clips sont déjantés, colorés, poétiques et avec des beats orientaux, tout ce que j’aime...
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête ?
Le Nu-Bahia pour ses soirées éclectiques, une équipe au top, un bar qui se transforme généralement en dance-floor endiablé dès le milieu de la soirée.
En été la scène du Théâtre de la Mer à Sète ou toutes les scènes des petits festival aux alentours avec le Pic Saint Loup en décor de fond.
J’ai un peu dépassé la phase où les soirées se terminaient systématiquement au RockStore avec un gobelet de plastique de bière de piètre qualité.
Une scène à l’extérieur avec dégustation de vin locale et bio dans un Eco-Cup, c’est tellement mieux ! Les Nuits Zébrées sont toujours des moments festifs forts, et j’adore aussi quand des petits bars arrivent à recréer cette effervescence. Mais c’est quoi cette idée dépassée de fermeture des bars à 1h ou 2h de matin ? Quand je vais faire la fête avec mes copines en Allemagne par exemple, il nous arrive de quitter un bar à 4h du matin après l’avoir transformé en dance-floor.
Quel est ton spot à apéro ?
Le Broc Café en face du Jardin des Plantes, parfait pour l’apéro...Sinon pour des apéros plus version «Cocktail» j’adore les cocktails et l’ambiance du Parfum, on se croirait dans «Lost in Translation» ou un film de James Bond.
Tes prochaines dates ?
Je devais jouer dans un Festival à Arras prochainement, qui vient d’être annulé, donc rien de programmé pour l’instant.
Mais parfois les dates me tombent dessus de manière très spontanée, comme celle d’hier où j’ai fait la première partie de Flavia Coelho. J’adore ce genre «d’imprévus».
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
J’apprécie le ton, l’engagement, le contenu, les vraies prises de position... et le graphisme, big up !
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Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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SYLGG EVENTS : Kiddy Smile & Monstart à l' L'Antirouille Montpellier
📆 SAVE THE DATE - 15 MARS MONTPELLIER 📆 Kiddy Smile & Monstart , à l' L'Antirouille, Montpellier - 10 ans d'Amour <3
Rdv le Vendredi 15 Mars en partenariat avec Support Your Local Girl Gang👊
Le collectif et label Monstart fête ses 10 ans dans la salle de ses débuts L'Antirouille ♥ Lorsque Ouanounou et Chatte Chatoyante, ont mêlé leurs univers artistiques en créant des événements pluridisciplinaires, Monstart est né. L’expérience d’un DJ et d’une danseuse visionnaire a transformé tout ce qu’ils ont touché en une vague d’amour, faisant de Monstart un état d’esprit. Chaque EP et évènement est une ode au clubbing et aux émotions liées à la musique et à la danse. Après avoir booké dans ce lieu : Bambounou, Teki Latex, Piu Piu, Jean Nipon, French Fries, Panteros 666, Betty, Borussia, ClekcClekboom,etc. Nous sommes fier·es de recevoir Kiddy Smile. Figure emblématique de la scène ballroom et véritable phénomène, il nous fait l'honneur de venir mixer pour fêter nos 10 ans d'Amour ! Au programme, DJSets, performances et danseur·ses, show visuel et un nombre de surprises dignes d'un anniversaire Monstart ! L’occasion de s’aimer et de se respecter en célébrant les corps, les identités, les sexualités qu’elles soient singulières, colorées, différentes, libres, rebelles, queer ou à paillettes en faisant de l’Antirouille un espace de bienveillance, safe pour tou·tes. Kiddy Smile (Defected Records) The Phantom's Revenge (Of Unsound Mind) OUANOUNOU (Monstart) BlackHouse (Monstart / BASED MTP) --- Performance & shows : Chatte Chatoyante et ses créatures --- 10€ en prévente / 12€ sur place Dresscode : Libre (extravagances bienvenues)
🌐 Préventes 🌐 http://bit.ly/MonstartKiddyMTP
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INTERVIEW TATOUEUSES Made in Montpellier #1 : CAROLINE ESCAFIT
Du dessin au tatouage, ça n'est qu'une question d'aiguille... pour Caroline Escafit Premier portrait de la série dédiée aux tatoueuses de Montpellier et alentours sur le site de Support Your Local Girl Gang .... Elle a répondu à notre interview Girl Gang :
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Caroline Escafit, j’ai 38 ans, maman de 2 enfants et je tatoue depuis 2 ans .Mon parcours est quelque peu atypique car je suis partie de Montpellier à mes 17 ans afin d’intégrer le centre national des arts du cirque. Je suis devenue acrobate puis cascadeuse pendant 10 ans… Entre temps j’ai fais quelques expéditions humanitaires avec les clowns sans frontières puis à la naissance de ma fille j’ai ralenti les tournées et les tournages pour me consacrer à quelque chose de moins dangereux mais qui a toujours fait partie de ma vie: le dessin. J’aime me laisser porter par les « pourquoi pas » et me donner les moyens d’y arriver, après beaucoup de travail et de soutien de mes proches je me suis lancée et me voilà donc « jeune » tatoueuse…
Parlons de ta pratique du tatouage et d’abord, comment s’est-elle construite ?
Elle est toujours en construction! J’apprends tout les jours, de mes amis artistes, clients, de mes voyages et autre.Disons que ce qui me caractérise c’est la finesse et les détails. J’aime explorer de nouvelles directions et peut être qu’un jour je trouverais MA direction, mais pour le moment je papillonne en suivant mes envies du moment.
Tu fais partie d’une génération d’artistes qui est une génération du DIY quelque part.. Est-ce que ça a influencé ton travail ? Et si oui, de quelle manière ?
Je suis en plein dedans effectivement car je n’ai pas eu de « maître d’apprentissage ». J’ai eu des artistes tatoueurs qui ont bien voulu superviser mon travail à certains moments, répondre à mes questions mais j’ai appris par moi même en cherchant , essayant, en étant persévérante.Il faut croire en soi, se remettre en question, écouter les critiques constructives et ne jamais lâcher… Tout est possible avec le DIY, avec du courage, de l’envie et du soutien.
Où trouves-tu tes inspirations ?
Je les trouve dans l’art en général (illustration, photos, film)… certains artistes comme Frida Kahlo, Gaudi ou encore Obey sont très inspirants. Mais je pense que la plus grande source d’inspiration se trouve dans ce que je vois au quotidien, la nature, l’architecture, les gens
Quels sont les sujets qui te plaisent actuellement, et sur quoi travailles-tu ?
J’aime toujours autant dessiner des fleurs, les mixer avec de l’ornemental. Sinon j’ai un truc avec les cheveux… j’adore les dessiner! ;) J’aime aussi dessiner les femmes depuis toute petite mais en ce moment je cherche à les sublimer et les croquer sous un nouvel angle…
Tes artistes préféré.e.s du moment ?
Il y en beaucoup (merci Instagram)! Mais en ne citant que les femmes je dirais que pour sa vision du féminisme: Diglee, le street art: Koralie, l’illustration jeunesse: Adolie Day, le son du moment: Angèle, celle qui me fait rire: Blanche Gardin et pour finir, l’immanquable: Céleste Barber!
Avec quel artiste aimerais-tu collaborer ?
Pas forcément un artiste mais j’adorerais intégrer le collectif de Sœurs d’encre qui font du tatouage sur cicatrices et qui organise la semaine rose à Bordeaux (post cancer du sein)
Ta tatoueuse préférée ?
Caroline Karenine, Cheyenne, Nag… il y en a trop!
Une punchline / devise ?
C’est compliqué de faire simple
Des endroits que tu recommanderais pour faire la fête à Montpellier ?
Alors avec 2 ans dont un mini de 15 mois, j’aime autant te dire qu’elles sont plutôt lointaines mes sorties montpelliéraines… la dernière était un concert au rockstore.
Quel est ton spot à apéro ?
Le Papa Doble pour son cosmopolitan ! Mon fantasme lorsque je suis en pyjama avec un verre de blanc avec ma fille qui hurle du big Flo et Oli sous la douche… et mal en plus!
Quels sont tes projets actuels et à venir?
Je suis quasi-bookée jusqu’à la fin de l’année au niveau tatouage, je prépare en parallèle une fresque chez un particulier et ça me plaît beaucoup du coup j’aimerais bien développer ça pour des lieux (restos, bar, boutiques etc…)Et je me lance dans la Lino gravure en espérant être prête pour proposer des customs pour les fêtes.
Tes prochaines évènements ?
Des conventions en janvier, Lille & Toulouse pour le moment, des guests à Paris et ailleurs à caler, des flashs Day à préparer, bref je ne pense pas m’ennuyer et c’est tant mieux!
Que penses-tu de Support your Local Girl Gang ?
Je trouve ça top ! Mettre en lumière des femmes différentes, avec des projets artistiques variés est très stimulant! Ça fait du bien… Merci pour tout ça!
CAROLINE ESCAFIT - L’AIGUILLERIE DANS TES RESEAUX
FACEBOOK . INSTAGRAM .
Emeraldia Ayakashi - Support Your Local Girl Gang
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Un nouvel article a été publié sur http://www.rollingstone.fr/tango-in-the-night-fleetwood-mac-rare-et-culte-spotify-deezer/
EXCLU - "Tango in the Night", de Fleetwood Mac ressort
Fleetwood Mac réédite l’album Tango In the Night, à l’occasion des trente ans de sa sortie. Mais déjà, une première version démo inédite du titre « Tango in the Night » est disponible dans la playlist Rare & Culte et en exclusivité sur RollingStone.fr
En 1987, Fleetwood Mac sort l’album Tango in the Night. Aujourd’hui devenu mythique, le disque s’est écoulé à plus de 15 millions d’exemplaires dans le monde, devenant ainsi le deuxième album le plus vendu du groupe. En 2017, l’album fête ses 30 ans, et pour l’occasion, Fleetwood Mac a décidé de sortir une version remastérisée et deluxe de l’album. Dans sa version album, Tango in the Night sera disponible le 10 mars prochain.
Mais pour l’instant, vous pouvez déjà écouter une version démo du titre « Tango in the Night », éponyme, sur les sites de streaming musicaux Deezer et Spotify. Le titre a ainsi été inclus dans la playlist Rare & Culte, qui permet de (re)découvrir des titres totalement mythiques dans des versions quasiment impossibles à trouver. Et parce que l’on sait que Fleetwood Mac occupe une belle place dans votre coeur, nous vous proposons le titre à découvrir en exclusivité sur RollingStone.fr
Retrouvez une partie de la tracklist de Rare & Culte :
Cymbaline – BBC Radio Session, 12 May 1969 – Pink Floyd
Down On The Street – Take 1 – The Stooges
Edge of Seventeen – Early Take – Stevie Nicks
Stay With Me (Mono Single Version) – Lorraine Ellison
Monkey Island – The J. Geils Band
Caravan (feat. Van Morrison) – Concert Version – The Band, Van Morrison
Lights Out – Early Version – Dr. Feelgood
Damaged Goods – Gang Of Four
Holocaust [Demo] – Big Star
Go To Town (Acoustic Version/Mix) – The Afghan Whigs
Fazon – Sopwith Camel
Lucky Man – Alternate Version; 2012 Stereo Mix – Emerson, Lake & Palmer
St. Cecilia – 1970 Version- Stalk-Forrest Group
Lexicon Devil – Germs
The Ballroom Blitz – Live [UK Tour 73] – Sweet
Touch Down Easy – Ric Ocasek
Stay The Night – Benjamin Orr
Couldn’t Love You More – John Martyn
I Got The… – 2006 Remastered Version – Labi Siffre
Hammond Song – The Roches
Girl Of The North Country – Tom Northcott
She Belongs to Me – Live from London 5/26/66 – Bob Dylan
Life On Mars? – 2016 Mix – David Bowie
That’s No Way To Say Goodby – Roberta Flack
She Belongs To Me – Leon Russell
When A Blind Man Cries – Metallica
Hold Me (Early Version) – Fleetwood Mac
Communication Breakdown – 1/4/71 Paris Theatre – Led Zeppelin
We Will Rock You (Fast) – BBC Session / October 28th 1977, Maida Vale 4 Studio- Queen
Live in San Diego – Eric Clapton
Animal on est mal – 2015 – Manset
Blitzkrieg Bop (Set 2) – Live at the Roxy, Hollywood, CA (8/12/76) – Ramones
Wildflowers – Alternate Take 1986 – Dolly Parton, Linda Ronstadt, Emmylou Harris
Ashes to Ashes – Hardknox Alternative Mix; 2016 Remastered Version – Faith No More
Hallelujah I Love Her So – 2016 Mono Remastered – Ray Charles
Rock Steady – Live at The Empire Pool, Wembley, London – 9th March 1979 – Bad Company
Hallelujah I Love Her So – 2016 Mono Remastered – Ray Charles
Don’t Mess With Cupid (B-Side) – Otis Redding
Castles Made Of Sand – Bonus Track – Red Hot Chili Peppers
Crying Shame – Muse
Please Stay Home – Clarence Reid
Time – Paul Williams
Rock & Roll (Mono) – 2015 Remastered – The Velvet Underground
Small Town Talk – Bobby Charles
Magic – Original Version; 2003 Remastered Version – Pilot
Rear Wheel Skid – 2015 Remastered Version – Faces
Slim Slow Slider Long Version – Van Morrison
Life is Wonderful – Roy Wood Wizzo Band
Can’t Hardly Wait – 2008 Remastered Version – The Replacements
Time After Time (Live at Chicago Theatre – JVC Jazz Festival Chicago, IL 6/9/89 – 2015 Remastered – Miles Davis
What’s Love Got to Do with It – Extended 12 » Remix; 2015 Remastered Version – Tina Turner
Sailing [Alternate Version] – Rod Stewart
Live Life – Terry Reid
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