#HeatherDohollau
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Pieve
Chloe A. Hibbert
PIEVE
Devant nous La montée de quelques marches Vers l’habitation de la nuit Cette façade plus noire que l’air Qui s’ouvre sur un autre espace Où l’invisible a lieu
Détruits les murs se dressent Clairs en leur absence Les colonnes portent bas le ciel Ce qui est, est de lenteur Le long retour du corps A la transparence (13)
Heather Dohollau, «Pieve» en Matière de lumière (1985) Traducción de Víctor Bermúdez aquí.
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matière de lumière
Francesco Maria Colombo
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There’s light —
Light all about me, and I move to it.
Robert Browning
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Matière de lumière les murs
Dans le retournement du soleil
Comme la mer éclate ses limites en écume
La clarté presse la clarté
Au bruit d’une main
La fleur s’ouvre en elle-même
Sans faille l’épaisseur est de surface
Les pierres saignent l’or du soleil
La contre lumière recèle le jour
Hors de toute prise
Intact dans les ténèbres claires
De sa finalité
(7)
De combien de nuits a besoin
le jour pour être jour ?
(108)
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Heather Dohollau, primera y última página de matière de lumière (1985)
Traducción de Víctor Bermúdez aquí.
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PLACE DU CAIRE
Chris Zielecki
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PLACE DU CAIRE
Une petite place
A l’ombre des arbres
Qui tressent au ciel
Un toit murmurant
Pour les oiseaux prophètes
Sur un sol de silence
Le temps passe
Et les doigts discernent
A l’abri des mots
Une rondeur d’instant
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Heather Dohollau, extracto del poema «Les larmes de Carthage», en La terre âgée (1996)
Traducción de Víctor Bermúdez aquí.
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LES ARBRES
Parker Fitzgerald
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LES ARBRES
L’anonymat des sapins, vague sur vague
Des chênes, des châtaigniers, et maintenant
Un sorbier des oiseaux, un cèdre bleu
Liquidambar et ginkgo biloba
D’un petit bois intime et clairsemé
Une poésie de noms tremble dans les feuilles
Pour l’oiseau prophète et un vent sans peur
Et sans reproche…
Portfolio insolite d’images rares
Une lecture sur la montagne pour un dieu
Vivant à même les pages
Le Papillard.
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Heather Dohollau, La terre âgée (1996)
Traducción de Víctor Bermúdez aquí.
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LA MONTAGNE
MCHL
LA MONTAGNE
Visible — invisible présence qui fait don
D’un face à face où toute proportion tombe
Avènement de humain qui se hisse
Et par ses yeux s’étale en conséquence
Dérision d’un reflet et sa gloire
Le bout du miroir tout le long du chemin
Narguant les dieux
Ou est-ce que l’inversion tente ?
La montagne fixe la fleur de son regard
Se penche aux fenêtres
Et couche son ombre à l’étoile d’un feu
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Heather Dohollau en La terre âgée (1996)
Traducción de Víctor Bermúdez aquí.
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URBISE de Heather Dohollau
Fotografía Charles Reynolds
URBISE
Le clos étalé d’une clairière
sa courbe tenue en bras de rivière
qui coule tout bas son passage par les pierres
exalté par la présence des hauts arbres
leur poussée royale vers la lumière
traversée par les flèches vives des oiseaux
qui portent comme feuille le filet de leur chant
la route passe au-dessus derrière la haie
la lame blanche du temps s’étirant là
avec ses bordures piquées de fleurs claires
qui sont semis du ciel
un ciel proche qui parle son propre silence
dans ce qui semble être un entre-deux
paysage de très riches heures
et assise sur le banc devant l’étang
où les canards tracent heureux leur propre dessin
de vols rapportés sur une surface lisse
le triple angélus annonce le soir
en dernière salutation de ce jour
et l’oreille capte la venue d’un ange
où tremble encore le plissement de sa robe
Heather Dohollau, en «Lieux» de Un regard d’ambre 2008.
Traducción de Víctor Bermúdez aquí.
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Hölderlin à la tour
Adara Sánchez
Hölderlin à la tour
Les oiseaux intermittents
Les champs toujours là en face
Les mots voltigent, reviennent
Le touchent, il tend la main
Et les pose doucement
Les uns à côté des autres
Ils disent des choses très simples
Comme la musique
L’eau est calme
L’ombre de l’oiseau surprend
Les jours sont longs
Comme au début de la vie
À partir d’un moment d’une extrême simplicité
il ne faut plus espérer
Heather Sohollau, en Seule enfance, 1978.
Traducción de Víctor Bermúdez aquí.
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