#Crin Blanc

[handwerkstatt]

Meine Nachbarn: Zwei Camarque-Pferde

Mes Voisins : Deux chevaux de Camargue

My Neighbors: Two Camarque horses

[chic-a-gigot]

La Mode nationale, no. 22, 5 juin 1897, Paris. No. 24. — Toilette de visites. No. 25. — Toilette de promenade. Bibliothèque nationale de France

No. 24. — Toilette de visites en peau de soie vert prairie, chemisette de mousseline de soie paille, recouverte du haut par un boléro brodé de perles et fermant sur une cravate de dentelle, retombant en cascade jusqu'à la taille. Le boléro forme jockeys sur manches remontantes renflées dans le haut, ruche autour du cou. Jupe collante, ornée dans le haut par un demi-cerclage de ruban terminé par des nœuds. Toque de crin vert, ornée sur le côté et en dessous par des roses sans feuilles, avec aigrette formée par un pouf de mousseline de soie.

No. 24. — Visiting dress in meadow green silk skin, straw silk muslin shirt, covered at the top by a bolero embroidered with pearls and closing with a lace tie, falling in a cascade to the waist. The jockey-shaped bolero has raised sleeves bulging at the top and a ruffle around the neck. Tight skirt, decorated at the top with a half-rim of ribbon finished with bows. Green horsehair hat, decorated on the side and below with leafless roses, with aigrette formed by a silk muslin pouf.

Métrage: 12 mètres peau de soie vert prairie.

—

No. 25. — Toilette de promenade en lainage broché et rayé bleu et rouge. Corsage-blouse sous empiècement de velours rouge, ceinture semblable; figaro de lainage quadrillé bleu et rouge, entouré par une petite ruche de ruban; col Médicis, jockeys retombant sur manches plates à petits ballons; jupe plate plissée derrière. Chapeau canotier en paille noire, orné sur le devant par une touffe de coquelicots faisant base à une draperie froufroutée de tulle blanc au-dessus de laquelle s'élèvent une aigretle et de coques de ruban.

No. 25. — Walking toilet in blue and red papered and striped wool. Blouse-bodice under red velvet yoke, similar belt; blue and red checkered wool figaro, surrounded by a small ruffle of ribbon; Medici collar, jockeys falling on flat sleeves with small balloons; flat skirt pleated behind. Black straw boater hat, decorated on the front with a tuft of poppies forming the basis of a frilly drapery of white tulle above which rises an egret and ribbon shells.

Métrage: 6 mètres lainage en 120 de large.

[transparentgentlemenmarker]

Hey salut ma beauté et si on allait partager 1 drink dans mon super char !!! Euh ben désolée, suis avec mon crin blanc. Aaah et si t'étais pas ??? J'inventerais 1 autre excuse 😄😄😄

Hi girl and if we were going to share 1 drink in my supercar !!! Uh well sorry, I am married. Yo and if you were not ??? I would invent 1 other excuse

[machinn]

Trois chats (suite)

Si l’on regarde  De plus près l’une de ses soies On s’aperçoit  Qu’elle ressemble à la brindille  Qui fuit le feu  À la fibre qui défie souplement le temps  Blanc noir sont côte à côte forment un duvet  Semblable au vêtement brumeux de la lune  À la fibre qui se défait du mot Et dévie vers le vide  D’une appellation  L’écriture de soi qui englobe le cri et  Oublie tout le reste  Crin…

[verver]

TUMEURS URBAINES

Épisode 17

Le lendemain Ava devait se rendre à l'université pour déposer son travail.

Traversant le campus en souriant au soleil et en humant l'air frais se dirigeant doucement vers l'entrée, elle aperçut au loin crin blanc adossé contre un pilier guettant les étudiants qui entraient dans le hall.

- mais qu'est-ce qu'il fout là ce con !

La voyant arriver, Éric fit un signe la main, Ava répondit par de petits signes de la tête avec une grimace en guise de sourire.

- merde ! c'est quoi son prénom ?

- bonjour Ava ! content de te voir ! enfin !

- Salut !

- qu'est-ce que tu fais là ?

- je t'attendais dit Éric tout émoustillé

- j'ai un cours maintenant ! protesta Ava

- On boit un café ?

- vite fait ! dit-elle tout bas

Crin blanc l'entraina vers la cafétéria, assis devant un café, il lui dit :

- je voulais te revoir

- peut-être, mais pas moi ! je te l'avais dit

- Oui, mais c'est plus fort que moi

- faut pas ! dit Ava

- écoute Ava...

- j'écoute rien !

- tu es la seule femme qui compte murmura l'homme en s'emparant de sa main

Ava retira brusquement sa main.

- soit gentille

- c'est pas le sujet

- mais si ! je t'aime !

Ava ricana :

- Tu doutes de rien !

- je tiens à toi Ava !

- Non ! non ! ce n'est pas utile...

- mais si Ava !

Voyant qu'elle ne s'en débarrasserait pas , elle céda avec une idée derrière la tête.

- bon d'accord pour un rendez-vous

- je m'en doutais nous deux c'est du sérieux

Elle pensa :

- parle toujours connard c'est la dernière fois...

Éric :

- je retiens une chambre au même endroit ?

- Tu me prend pour une pute ? demanda Ava en élevant la voix suffisamment pour que les tables voisines sortent de leurs discussions et regardent dans leur direction.

- chut ! chut ! on nous regarde

- et alors ! tu me prends pour quoi ?

Éric lui dit tout bas :

- Alors chez moi !

- et ta femme ?

- Elle est absente pour deux semaines

- bon d'accord ! chez toi !

Il répartit tout guilleret. Ava se promit de lui faire mille supplices et autres réjouissances.

Ava était à l'heure. Comme elle le prévoyait Éric était tout exité , son truc était déjà au garde à vous , allongé sur le lit crin blanc piaffait d'impatience, sa chevelure à l'allure d'une crinière s'agitait à chaque fois qu'il bougeait la tête.

Ava l'enjamba avec la ferme intention de rester maître de la situation.

Elle s'assit sur son pieu et entreprit une folle chevauchée. Il était agréablement surpris par Ava .

- vas-y ! vas-y ! hurla Éric

Ava se mit à hurler à son tour :

- hue ! Hue !

Elle éclata de rire.

Crin blanc le prit très mal.

- mais qu'est-ce que t'as à la fin ?

Pour toute réponse elle se pencha sur lui pour coller sa poitrine sur son visage.

Ava en profita pour plonger une main dans son sac posé en bas du lit et en sortir une de ses feuilles de boucher.

Elle releva son buste et frappa Éric à la tête, un cri, de la stupeur dans son regard , il gargouilla quelques syllabes inaudibles puis s'affaissa définitivement. L'homme encore prit de soubresauts était mort.

Ava entreprit de le découper en morceaux. Le matelas était imbibé de sang , mais elle s'était revêtue d'une combinaison de protection.

Ava se recula un peu pour admirer la scène. Elle était envoûtée.

Assise devant une bière, elle s'était changée et attendait la fin d'une machine à laver où elle avait déposé ses affaires de travail.

Ses vêtements propres elle sortit de l'appartement et entreprit de descendre les deux étages. Une fois dans la rue , elle balança les clés dans une bouche d'égout puis se dirigea en direction de la gare. Elle consulta sa montre , elle avait encore le temps pour monter dans son train.

[christophe76460]

Regardez "Qui sont les quatre cavaliers de l’Apocalypse ?" sur YouTube

Qui sont les quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

https://youtu.be/ourqM9KTtj0

Apocalypse 6

1Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre: Viens. 2Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.

3Quand il ouvrit le second sceau, j'entendis le second être vivant qui disait: Viens. 4Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée.

5Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. 6Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.

7Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens. 8Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

9Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. 10Ils crièrent d'une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? 11Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux.

12Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, 13et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. 14Le ciel se retira comme un livre qu'on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. 15Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. 16Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau; 17car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister?

[coldperfection]

Le silence de Marcel rend son absence plus vibrante et terrible. Son souvenir loge en toute chose et le monde n'apparaît plus que déformé par le prisme de son départ, la réalité enceinte de cette monstruosité qui la corrompt et la décale. Chaque lieu, chaque détail l'invoque : les chemins qu'il a pris, les mots prononcés, le seau auquel il étanchait sa soif, la jument dont il démêlait le crin. Éléonore croit retrouver sa voix portée par une bourrasque ; ce n'est que le bruit du vent, une branche qui se brise, un vieux fermier qui, plus loin, rappelle son troupeau. Elle croit sentir son odeur couvée sous l'odeur des bêtes, dans leurs pelages, leurs sueurs doucereuses, leurs plis chauds, la corne de leurs sabots. Quand elle croise un homme, quel qu'il soit, elle ferme les yeux et inspire l'air déplacé par ce corps, un effluve mâle que sa mémoire tâtonne dans l'espoir d'y associer ce visage déjà distant, incertain, fragile. Elle parle aux animaux. Elle parle aux porcs dont Marcel remarquait les yeux bruns et ciliés. Elle compose par bribes un souvenir, lui insuffle l'haleine d'un autre, le torse blanc d'un garçon vu au champ, la présence lointaine et grave d'un busard.

Jean-Baptiste Del Amo, Règne animal

[judas-isariot]

Can I join ? Where I live we have a specific breed of horse you can find basically anywhere out big city : The camarguais (or Camargue)

Name after the region, the camarguais is a horse that actually enjoy water ! They tend to live in swaps or next to the see, so they have large hoove naturally to be able to walk on muddy water. They even it algue and underwater plants to survive. Camarguais in painting or mythis is often represented running along the waves, they might be an inspiration for the mythos around the "horse from the sea". You can often find postal card depicting them running together in the water.

Did you know the attempt to crossbreed him mostly failed ? They tried this because the camarguais is a really small horse (1m40) and quite frail compare to his other familly member. That almost bring the race to extinction untils someone beg the gouvernement to do something to keep this traditional race alive in 1950 but this is the movie "crin blanc" in 1953 who bring awarness of the situation. Camarguais outside of the south of France are consider rare for this reason, but recent climatic changes also put the specie in danger.

It's a camarguais who have the record of the oldest horse : L'ours died in april 1993 at the age of 47. Camarguais tend to grow slower than others breed, the can live up to 25 years old.

The camarguais is a breed that live in "half liberty" condition. They often roam the country side with cow for this reason, or sometimes with a few brothers.

I lived in a region with such strange tradition about horses and bulls and having familly members who keep the tradition of "gardian" having a step-uncle who do exactly this but specialise in bull.

I've been pretty horse girl brained lately and love learning about horses despite not knowing much about them so uhhh infodump to me about your favorite horse breed(s)

[365filmsbyauroranocte]

Films watched in 2021.

48: Crin-Blanc (Albert Lamorisse, 1953)

★★★★★★☆☆☆☆

[chic-a-gigot]

La Mode illustrée, no. 15, 12 avril 1896, Paris. Robe en lainage rayé vert-de-gris. Robe en lainage beige. Robe en mohair bleu marine. Robe en taffetas gris. Modèles de chez Mmes Coussinet-Piret, rue Richer, 43. Ville de Paris / Bibliothèque Forney

Robe en lainage rayé vert-de-gris.

La jupe unie est faite en lainage rayé, la basque du corsage assez longue, plissée derrière, fendue plusieurs fois sur les hanches, s'écarte devant de façon à laisser voir un gilet long et pointu en soie côtelée crème, orné de petites poches encadrées de galons vert-de-gris. Le corsage est garni de larges revers en soie crème, encadrés de galons. On pose sur le gilet de la gaze crème, terminée au bord supérieur sous un nœud de gaze. le col droit est entouré d'une fraise en gaze. Les manches sont ornées de boutons.

Chapeau en crin blanc, garni de nœuds crème et de roses nuancées.

Verdigris striped wool dress.

The plain skirt is made of striped wool, the basque of the bodice is quite long, pleated at the back, slit several times at the hips, spreads at the front to reveal a long, pointed cardigan in cream ribbed silk, decorated with small framed pockets. verdigris braid. The bodice is trimmed with large cream silk lapels, framed with braid. Cream gauze is placed on the vest, finished at the upper edge under a gauze knot. the straight collar is surrounded by a gauze ruff. The sleeves are decorated with buttons.

White horsehair hat, trimmed with cream bows and shaded roses.

—

Robe en lainage beige.

Cette robe se compose d'une jupe unie et d'un corsage, plat derrière, froncé devant, terminé par une ceinture. Le corsage est orné devant d'un jabot en dentelle auquel se rattache un col avec ruche en gaze. Les autres garnitures du corsage se composent d'un col en perles brodé sur de la gaze, et de larges revers. Les manches sont garnies de ruches. Le chapeau, fait en paille satin beige, est orné de rubans beige et rouge.

Beige woolen dress.

This dress consists of a plain skirt and a bodice, flat at the back, gathered at the front, finished with a belt. The bodice is decorated in front with a lace frill to which a collar with a gauze ruffle is attached. Other bodice trimmings consist of a beaded collar embroidered on gauze, and wide lapels. The sleeves are trimmed with ruches. The hat, made of beige satin straw, is decorated with beige and red ribbons.

—

Robe en mohair bleu marine.

Robe en mohair bleu marine avec corsage plat et jupe à godets unie. Le corsage, terminé par une ceinture, est orné d'un plastron en guipure brodé de perles, encadré par des garnitures en gaze noire brodée de perles. Les manches sont ornées de revers semblables; le col droit est garni d'une fraise en dentelle.

Toque en tulle de soie noir, garnie d'une couronne de fleurs de pommier, et de rosaces en dentelle.

Navy blue mohair dress.

Navy mohair dress with flat bodice and solid godet skirt. The bodice, finished with a belt, is decorated with a guipure bib embroidered with pearls, framed by black gauze trims embroidered with pearls. The sleeves are decorated with similar cuffs; the straight collar is trimmed with a lace ruff.

Black silk tulle hat, garnished with a crown of apple blossoms and lace rosettes.

—

Robe en taffetas gris.

Cette robe, en taffetas gris, a une jupe large, fendue de chaque côté deux fois jusqu'aux hanches; les fentes sont remplies avec du taffetas gris plus foncé, plissé. Les bords de l'étoffe par devant, bordant les plis, sont ornés de boutonnières simulées et de boutons en nacre grise.

Le corsage est garni derrière d'une basque courte ondulée; il forme un corselet devant. Le bord supérieur du corsage par devant est couvert par de la soie fine plissée; on y pose en outre un morceau de passementerie terminé en pointe. Les manches sont ornées de revers en dentelle et de boutons; on fait retomber sur le col droit des morceaux de dentelle.

Chapeau rond en paille grise, garni de rubans gris et de plumes rouge ombrées.

Gray taffeta dress.

This dress, in gray taffeta, has a wide skirt, slit on each side twice to the hips; the slits are filled with darker gray, pleated taffeta. The edges of the fabric at the front, bordering the pleats, are decorated with simulated buttonholes and gray mother-of-pearl buttons.

The bodice is trimmed behind with a short wavy basque; it forms a corselet in front. The upper edge of the front bodice is covered by fine pleated silk; a piece of trimmings finished in a point is also placed on it. The sleeves are decorated with lace cuffs and buttons; pieces of lace are placed on the right collar.

Round gray straw hat, trimmed with gray ribbons and ombré red feathers.

[thejewofkansas]

The Weekly Gravy #16

So this is the week I get to* (*have to) stay home with my books and my movies. I’m not going to try and break any personal records for media consumption, not when there are reviews to write, but I might just hit double digits in terms of films seen. And I’m starting auspiciously, with…

That’s Entertainment, Part II (1976) – ***½

(The poster uses the Arabic numerals but the film itself uses…

[chicinsilk]

❤️❤️❤️❤️❤️

Parker in an ankle-length ball gown in oyster white satin curved with white horsehair lace and embroidered with pearls, by Jean Patou Haute Couture Collection Fall/Winter 1953-54. Photo by John Rawlings. for US Vogue of September 15, 1953.

Suzy Parker en robe de bal longueur cheville en satin blanc huître incurvée de dentelle de crin blanc et brodée de perles, par Jean Patou Collection Haute Couture Automne/Hiver 1953-54. Photo de John Rawlings. pour US Vogue du 15 septembre 1953.

[florentbachelier]

“ Crin Blanc “ // Camargue // 2021

[ekman]

Merde alors... il avait un cœur “gros comme ça” et il ne le savait pas.  Dire qu’il aura vécu toutes ces années dans le camp du Mal à chasser l’immigré, à le mépriser, à l’ostraciser, à le décourager alors qu’en vérité, il avait en face de lui des humanités en détresse, des vies à reconstruire, des enfants à instruire, des corps à soigner, des âmes à câliner... en face de lui il avait “l’Autre” et lui, le petit blanc égoïste et méprisant, il ne pensait qu’à son confort de maire biterrois, isolé dans son grand bureau, avec seulement sa députée de femme pour tenter de le calmer un peu. Car il avait fait de la mairie de Béziers une forteresse croisée qu’il quittait de temps à autre, subrepticement, au coucher du soleil, pour aller harceler les mousmés portant voile et carte Vitale. Ah Robert... cher Robert ! Tu fus de tous les combats ! Marxiste au départ – ne dit-on pas “marxiste un jour, marxiste toujours” –, tu glissais socialiste et fréquentais caciques et figures proches de l’Homme à la Francisque. Et puis, glacé par les matins difficiles du socialisme à la française, dégoûté par les opportunistes de tout crin tu as, progressivement, en prenant ton temps, regardé sur ta droite. L’aventure “Reporters Sans Frontières” fut une page de ton histoire, avec son cortège d’actions coup-de-poing (rarement dans la gueule) et de déclarations (souvent fracassantes). C’est ce qui t’a fait connaître d’un large public et à l’évidence, ça t’es monté à la tête. Tu as voulu faire parler de toi, plus et encore... tu es donc entré en politique, côtoyant ceux que tu exécrais la veille, mais ça n’avait déjà plus d’importance. Fort opportunément, tu as rallié le camp national. Avec Le Pen d’abord, sa gouaille, son énergie, son œil. Puis avec sa fille. Elle t’a bien plu, au début, Mamie Chat-Chat. Elle te le rendait bien et vous vous faisiez des sourires ça-comme devant les caméras. Et puis, tu as été reniflé d’autres semelles : la belle Marion, le grand Philippe, le petit Zemmour enfin, à qui tu as promis un avenir bonapartesque au service des débris de l’Empire. Mais tout ça, c’est fini maintenant. Ces gens t’ont obscurci le regard, corrompu l’entendement. La France, tu le sais, est généreuse, bonne fille, ouverte, accueillante : tu le seras aussi dorénavant. Toi qui armais tes flics, montais des crèches sous le regard de Marianne et expulsais personnellement les rapprochés familiaux qui ne payaient pas leur loyer, te voilà qui pleurnichouille à la téloche en disant que c’est pas beau, tout ce mal que tu as fait à cause de la mauvaise influence de cette camarilla de nazis, là… C’est que tu as compris que Macron et ses clones allaient rester un long moment et il faut bien bouffer, nom de Dieu. À la mairie de Béziers, la soupe est bonne, surtout quand on y ajoute l’aïoli de la Communauté de communes. Et puis ton épouse Emmanuelle se verrait bien réélue députée de l’Hérault. Alors un soutien par ici, une subvention par là : c’est ainsi que l’on fait le bonheur des gens, non ? T’as raison Robert, lâche surtout pas l’affaire. Les conseilleurs sont pas les payeurs et tous ces fachos te foutraient sur le carreau. Va manger un tajine chez Djamila, fête la fin du ramadan avec Aziz et apprend à correctement égorger un mouton avec Youssouf. Il n’y a que le cons qui ne changent pas d’avis, cher Robert, et tu as bien raison de dire “zob” à ceux qui t’appellent maintenant “la girouette biterroise”. J.-M. M.

[verver]

TUMEURS URBAINES

Épisode 11

Elle avait déposé les morceaux du corps dans le congélateur. La tête restera bien en vue sur la table. Ava écoutait toujours Alain bashung, hypnotisée elle regardait fixement un cadre où avait été glissée une photo jaunie des vieux , ils étaient souriants , enlacés, l'air amoureux mais Michel était absent de la photo. Ava soupira.

Son regard fut attiré par une ombre qui se penchait contre la vitre polie de la porte d'entrée. La personne avait la main en visière certainement pour mieux distinguer qui était présent dans le salon.

L'ombre poussa un cri :

- c'est pas possible ! S'exclama la voix

Ava plongea la main dans son sac et s'empara de son flingue, ouvrit la porte d'entrée, visa et abatti le petit vieux qui s'eloignait vers la sortie du grand jardin. Elle s'approcha du corps et verifia du pied s'il était bien mort .

Avant que la balle ne l'atteigne le petit monsieur avait crié :

- je vous en supplie ! pardon ! je ne dirais rien ! j'ai rien vu !

Plus rien , l'homme était mort , elle laissa l'homme sans vie giser au milieu de l'allée. Ava retourna dans la maison pour se changer.

Elle enfourna ses vêtements de bourreau dans un sac plastique qu'elle lestât d'un gros parpaing. Elle balança le sac dans le Rhône, elle le savait profond et pleins de turbulences à cet endroit là.

Elle repartie comme elle était venue avec un petit sac de voyage.

Elle repris ses habitudes sans trop se poser de questions, les cours à l'université, les soirées avec Anna et les amis.

Un soir Ava consulta un site de rencontres, elle matcha rapidement avec un nommé Éric, celui-ci avait l'air sympa et curieusement il avait de la discussion, ça lui plaisait beaucoup.

L'homme lui proposa un rendez-vous pour le lendemain en soirée. Ava accepta avec enthousiasme.

Allongé sur Ava , il lui pilonner la chatte à renford de grands râles. Ava un peu distraite par tous ces souffles et ces cris regardait le plafond.

Cette chambre était banale , dans cet hôtel où une carte bleue est suffisante pour accéder à une chambre libre et propre.

Ava fixa son regard sur Éric, il avait une tête à l'allure chevaline même la coupe de cheveux avait l'apparence d'une crinière. A ces pensées diffuses elle éclata de rire.

Éric s'arrêta net :

- qu'est-ce qui y'a ?

- rien ! rien ! continu marmona Ava

Il reprit avec un peu plus de vigueur ses coups de boutoir.

Les pensées vagabondes d'Ava reprirent, elle pensa furtivement à Michel , se repassant son visage quand il lui faisait l'amour, c'était quand même autre chose que l'autre qui s'échinait actuellement sur elle.

Ses pensées revinrent à nouveau sur le visage et les cheveux du mec , qui maintenant était à la peine , rouge , en sueur redoublant d'efforts et de plus en plus bruyant, Ava se dit :

- Allez crin blanc fini ton affaire qu'on passe à autre chose

- il va peut-être hennir ce con !puis elle éclata de rire.

- Tu te fous de ma gueule ? demanda crin blanc excédé

non ! non ! c'est nerveux ! t'inquiètes pas !

En quelques coups de rein elle acheva crin blanc qui s'écroula sur elle en criant.

[christophe76460]

Qui sont les quatre cavaliers de l’Apocalypse ?

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=774581834451122&id=100056979386846

https://youtu.be/ourqM9KTtj0

Apocalypse 6

1Je regardai, quand l'agneau ouvrit un des sept sceaux, et j'entendis l'un des quatre êtres vivants qui disait comme d'une voix de tonnerre: Viens. 2Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.

3Quand il ouvrit le second sceau, j'entendis le second être vivant qui disait: Viens. 4Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d'enlever la paix de la terre, afin que les hommes s'égorgeassent les uns les autres; et une grande épée lui fut donnée.

5Quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant qui disait: Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. 6Et j'entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait: Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d'orge pour un denier; mais ne fais point de mal à l'huile et au vin.

7Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis la voix du quatrième être vivant qui disait: Viens. 8Je regardai, et voici, parut un cheval d'une couleur pâle. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l'accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l'épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

9Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l'autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu'ils avaient rendu. 10Ils crièrent d'une voix forte, en disant: Jusques à quand, Maître saint et véritable, tardes-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre? 11Une robe blanche fut donnée à chacun d'eux; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu'à ce que fût complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux.

12Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, 13et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. 14Le ciel se retira comme un livre qu'on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. 15Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. 16Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau; 17car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister?