#Étude de mouvement
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au-jardin-de-mon-coeur · 5 months ago
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Visite au Musée.....à la découverte du grand peintre Edward Hopper
Edward Hopper est l'une des figures majeures du mouvement réaliste américain, avec des tableaux tels que House by the Railroad (1925) et Nighthawks (1942).
Né en 1882 dans l'État de New York, Edward Hopper intègre la prestigieuse New York School of Art après ses études secondaires. Il s'installe à New York en 1908 où il est engagé comme illustrateur pour des campagnes publicitaires.
Il se lasse rapidement de ce travail et expose des peintures pendant son temps libre. Vers 1915, il peint des scènes de la vie américaine et en 1920, il présente sa première exposition au Whitney Studio Club, qui remporte un grand succès. En 1924, il épouse Josephine Verstille Nivison.
Son style particulier, fait de formes simples et de couleurs plutôt sombres, joue sur les contrastes entre ombre et lumière. Hopper parvient à diversifier son approche réaliste, avec des paysages mis en scène, tantôt urbains, tantôt ruraux. Les personnages qu'il peint inspirent souvent une impression de solitude et d'exclusion. La plupart de ses peintures à l'huile reflètent un pays en pleine mutation économique et sociale. En 1945, Edward Hopper a été admis à l'Académie américaine des arts et des lettres. Il a reçu de nombreux prix et distinctions, dont le titre de docteur en beaux-arts de l'Art Institute of Chicago en 1955.
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Hotel Room (Chambre d'hôtel) de Edward Hopper
"Hotel Room" est une peinture de l'artiste américain Edward Hopper, réalisée en 1931. Cette œuvre représente une chambre d'hôtel vide, avec une fenêtre ouverte laissant entrer la lumière du jour. On peut voir un lit de défait, une chaise et une table de nuit, ainsi qu'un miroir sur le mur. Le sol est recouvert de carreaux blancs et noirs et l'atmosphère générale est celle d'une chambre d'hôtel banale et anonyme.
Hopper a souvent peint des scènes urbaines et des bâtiments commerciaux, et "Hotel Room" est un exemple de son intérêt pour les espaces vides et solitaires. Il a été inspiré par les voyages qu'il a faits dans les années 1920 et 1930, où il a été frappé par l'anonymat et la solitude des hôtels. Il a également été influencé par les écrits de William Dean Howells, qui a décrit les hôtels comme des lieux de solitude et d'isolement.
La lumière joue également un rôle important dans cette peinture. La lumière du jour qui entre par la fenêtre donne à la chambre une atmosphère de transparence et de clarté, mais en même temps elle accentue la solitude de l'espace vide. Hopper a souvent utilisé la lumière pour créer une atmosphère particulière dans ses œuvres, et dans "Hotel Room", elle renforce l'idée de solitude et d'isolement. Cette peinture est considérée comme l'une des œuvres les plus importantes de Hopper en raison de son thème universel de solitude et d'isolement dans un espace public. Il a réussi à capturer l'essence de la vie moderne de manière poignante et à susciter des réflexions sur la nature humaine et sur les relations entre les individus et l'espace qui les entoure.
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camisoledadparis · 22 days ago
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saga: Soumission & Domination 316
Ludovic, Ernesto et Emma (suite)
Nous trainons encore une heure affalés dans les fauteuils du salon télé avant de nous séparer pour le reste de la nuit.
J'attrape Ludovic et lui dit qu'il va se faire une grande première. Il se demande bien quoi. Quand je lui dis que nous allons tous les 4 faire l'amour à Emma, il retombe dans le fauteuil qu'il était en train de quitter.
Il balbutie qu'il n'a jamais touché une fille et encore moins une femme et en plus c'est ta mère ! PH le rassure et lui dit que ce n'est pas " une " femme mais EMMA, que ce n'était que ma mère sur le papier et que lui non plus avant elle, il était comme lui. Ernesto dit que par contre ce n'était pas son cas et que c'était même l'inverse, avant de me connaitre, il n'avait jamais connu de mec.
Je vois que Ludovic est en train de perdre pied. Je le prends dans mes bras. Il me serre fort contre lui. D'une petite voix il me demande comment j'arrive à gérer tout ça. Par là je comprends bien ce qu'il veut dire, mon homosexualité, mon hétérosexualité avec Emma, mes agences, mes études et mon statut d'héritier et surtout mes relations amoureuses avec eux tous !
Ok je crois que j'ai été un peu vite pour lui. Je m'excuse après d'Emma et lui dis que nous allons passer la nuit tous les deux dans une de ses chambres d'ami. Elle comprend et embarquant PµH et Ernesto, nous souhaite une bonne nuit.
Seuls, je sers à Ludovic un whisky bien tassé. Ile le boit sans se rendre compte de ce que c'est. Comme il n'avait pas hésité sur la gorgée, il s'étouffe et tousse. Je prends le verre avant qu'il ne tombe et nous partons tous les deux. Il est muet et je le laisse organiser ses pensées. Les chambres d'amis sont dans une aile de la maison assez loin de la chambre d'Emma. Dans la chambre à coté Henri et Kev vont passer la nuit.
Une fois la porte fermée, je le prends dans mes bras et le serre contre moi. J'imprime alors un léger mouvement de rotation. Le but recherché : le faire réagir. Il me repousse et me dit qu'il n'est plus un bébé qu'on console en le berçant. Je lui dis que ça tombe bien car je préfère les garçons un peu plus grands. Il se fâche à moitié et me demande si je peux être sérieux un moment. Je lui dis que je l'écoute mais qu'on peut quand même se préparer pour la nuit en même temps. Je me déshabille et comme il ne bouge pas, le déshabille aussi. Pendant ce temps-là, il me redemande effectivement comment je fais pour gérer tout. Comme nous passons sous la douche, cela me fait revenir en tête ma première expérience homosexuelle, avec Marc. Je décide alors de ne rien lui cacher. Je lui raconte donc ma première fois hétérosexuelle, puis ma première fois homosexuelle, avec Marc, puis les expériences que j'ai faites, les mecs que j'ai rencontrés. Comment notre relation à Marc et moi a évoluée en fonction des trips et des rencontres. Comment il avait accepté PH puis Ernesto alors qu'on s'aime vraiment tous les deux et comment on en était venus à s'aimer tous les 4 plus le satellite Hervé. Que s'il fallait se séparer nous en serions tous plus que malheureux. Je lui ai dit aussi le décès de mes parents et mon adoption par Emma. Aussi le recrutement de mon équipe d'Escort et de mes clients où j'ai donné de ma personne. Il m'écoute religieusement pendant plus d'une heure (j'ai fait un condensé !). Quand j'en termine avec son arrivée, comment il m'avait ébloui, lui, il me traite de grand malade. Qu'un cas comme le mien relève du pathologique plus encore que du psychologique. Comme nous sommes couchés l'un à côté de l'autre, il se presse contre moi et me dit que j'ai de la chance, que je ne le savais pas encore mais que j'avais auprès de moi un véritable amateur de fou. Que j'étais le Norman Bates de l'amour.
Il me roule un gros patin et nous nous endormons.
Le dimanche matin, PH et Ernesto nous ont retrouvés et réveillés en sautant sur notre lit. Ernesto nous dit qu'ils avaient dû être deux fois plus efficaces que d'habitude puisqu'ils n'étaient que deux mais qu'ils avaient été tellement bons qu'Emma ne s'en était même pas aperçue. En attendant ils nous câlinent, embrassent, nous disent gentiment qu'on leur a manqué et qu'ils avaient mal dormis sans nous. Ludovic leur répond que nous par contre nous avions divinement bien dormis. Il se fait sauter dessus par nos deux amis et bourrer les cotes de coups de poing amortis par l'épaisseur de la couette. Comme il se défend, il se retrouve immobilisé par Ernesto avec PH qui se couche sur lui, le prenant en sandwich. Je leur dis d'arrêter les enfantillages qu'il serait temps de rejoindre la civilisation.
On enfile vite des peignoirs et déboulons pour le petit déjeuner. Il est tard mais nous ne sommes pas les seuls. Henri tout habillé, précède un Kev la tête dans le cul, en peignoir lui aussi !
Pablo nous a préparé un petit déjeuner américain. Café, muffins, omelettes aux patates, bacon et pas de saucisses et haricots orange comme les anglais.
Quand Emma nous rejoint, aussi belle que s'il n'y avait pas eu de soirée et qu'elle s'était couchée à 20h, Ludovic la prie de l'excuser pour la veille. Emma le fait se rassoir lui claque un bisou sur la joue et lui dit qu'il y aura d'autres occasion.
A Henri et Kev, je demande des nouvelles de Paris. Henri me dit qu'ils ont reçu la sculpture qu'ils avaient commandée à Alban et qu'elle a déjà fait des envieux parmi leurs connaissances. Je précise à Ludovic que c'est le sculpteur qui m'a fait le " baiser " sur la terrasse et les deux cariatides calquées sur Ric.
Avant d'aller s'habiller, je propose un petit tour dans la piscine. Ok nous venons de manger mais avec une eau à 28°, il n'y pas de risque d'hydrocution. Les " adultes " nous suivent. Cela ne nous empêche pas de tomber les peignoirs et de plonger nus dans l'eau. 1/4 d'heure suffit pour nous tonifier. Nous investissons tous (sauf Kev) la chambre d'Emma où j'ai une garde-robe de secours. En effet je nous vois mal réenfiler nos sous-vêtements d'hier et nos smokings ! Ça chahute un peu mais nous arrivons à être présentables en moins d'une demi-heure !!
Nous retrouvons les autres. Henri ne veux pas rentrer trop tard sur Paris et nous quitte avec Kev après un dernier café. Il nous invite à résider chez lui quand le nous souhaiterons. Il ajoute " plutôt chez Kev " en se tournant vers lui pour avoir son approbation. KEv lui dit que j'étais un invité permanent et ajoute que mes amis étaient compris bien sûr. En disant ça la main qu'il avait " égarée " sur le fessier de Ludovic souligna, par la réaction de ce dernier, toute l'envie qu'il avait de nous loger.
Une fois partis et entre nous, Emma est venue se coller dans mes bras. On se roule une longue pelle, symptomatique de nos manques de l'un et de l'autre. Et bien sûr, ça me fait bander. Quand on se décolle, je vois que je ne suis pas le seul dans cet état. Je propose un retour à la piscine qui est unanimement accepté. On se déshabille sur le bord, laissant nos vêtements en tas. Ludovic à un moment de recul alors que nous ôtons nos sous-vêtements. Il se tourne vers moi et me dit " et Emma ? ". Je lui prends la tête, la fais pivoter jusqu'à ce que cette dernière entre dans son champ de vision. Là, il peut voir qu'elle aussi se mettait nue. PH passe dernière lui, attrape son boxer et le lui descend sur les chevilles. Il bandait déjà le cochon !
Plongeons, éclaboussures, poursuites et chatouillis, branlages furtifs, pelles beaucoup moins (furtives). Emma est partie prenante du jeu et Ludovic se surprend à lui rouler un patin. Il recule brusquement et me percute puisque je m'étais glissé derrière lui. Coincé entre nus deux, il ne peut que se coller aux seins d'Emma comme je le pousse en avant. Je l'embrasse dans le cou. Il tend la tête en arrière pour me donner ses lèvres. Je m'en empare, passe ma langue dessus avant de les laisser et de prendre celles d'Emma par-dessus son épaule. Sa tête se trouve au niveau des nôtres, je passe une main derrière la sienne et l'approche jusqu'à ce qu'on s'embrasse à trois. Il cède et me laisse gérer. Je passe d'une bouche à l'autre ? Donnant de la langue à chaque jusqu'à ce que nos trois langues se touchent, se cherchent et bataillent. J'arrive même à m'extraire du jeu, laissant Ludovic en prise directe avec ma " mère ".
Mes mains s'égarent sur son corps. De ses épaules musclées, elles descendent sur ses flancs, le faisant frissonner malgré la température de l'eau. J'attire ses hanches contre les miennes pour qu'il sente bien à quel point (cm) je l'aime. Nous sommes dans la partie de la piscine où nous avons tous pied. Je bascule le bassin pour placer mon gland juste sur sa rondelle. Il le sent et sans se décoller d'Emma, il roule du bassin jusqu'à réussir à le faire pénétrer dans son anus. C'est trop bon ! il m'emprisonne le gland seulement et j'adore la sensation. Comme il bande comme un malade, Emma en profite et se plante dessus. Le recul opéré par Ludovic, de surprise plus que de dégout, le fait se planter totalement sur ma queue. Surprise inverse et l'avancée de tout son corps le fait s'enfoncer dans la chaude moiteur du vagin d'Emma. Elle a l'intelligence de contracter ses muscles et j'entends un " trop serré " s'échapper de la bouche de Ludovic. Contrairement à la mère de Jean dont la chatte est un garage à bite et qu'à moins d'y être à 2, on n'en sent pas les bords, je sais, d'expérience, que celui d'Emma est musclé et que quand elle se contracte, on y serait presque comme dans un cul. Ludovic tourne la tête vers moi pour me le dire probablement. Je lui cloud le bec en plongeant ma langue dans sa bouche et lui glisse que oui, je sais comment Emma peut être " bonne ".
Les deux autres (PH et Ernesto) sont jaloux. Mon PH se colle à mon dos et m'encule d'un coup sec. Ernesto s'est glissé dans celui d'Emma et lui enfile sa bite dans le cul. Ludovic apprécie les sensations que cela lui donne. Il laisse échapper un " c'est trop bon " qui fait rire tout le monde. Ernesto nous dit qu'il sent bien le gland de Ludo tout au fond d'Emma. Nous profitons de cet enchevêtrement encore quelques instants mais l'eau de la piscine n'est pas le meilleur lubrifiant et avant que cela ne deviennent désagréable, nous sortons pour continuer nos " petites affaires " au sec. Nous étalons les matelas sur le carrelage et reprenons nos ébats. Un peu de gel ou beaucoup, et les emboitements se refont. J'ai cédé ma place à PH et pris la sienne. Ludovic, lui, a changé de face et encule Emma pour le plus grand plaisir d'Ernesto. Après lui avoir bouffé le cul et lubrifié abondamment la rondelle en lui enfonçant profondément sa langue chargée de salive, il lui met ses 24cm entiers. Long feulement de Ludovic pendant l'opération. Il apprécie c'est sûr. Emma ne s'en plaint pas car elle bénéficie d'un effet collatéral, le durcissement extrême de la bite de Ludo. Emma m'embrasse tout comme PH, Ludo et Ernesto (ces derniers en tordant le cou). Plus nous faisons l'amour et plus Ludovic s'enhardit. Je vois ses mains remonter des hanches aux seins d'Emma. Dans un premier temps il les pose simplement dessus avant de se mettre à les pétrir. Il fait comme avec les pecs d'un mec, il s'occupe plus des tétons que de leurs masses. Emma qui aime quand on titille et pince ses tétons, prend son pied. Je sais qu'elle réagit à leur stimulation par la contraction de ses muscles vaginaux et anaux. PH et Ludovic le ressentent bien et échangent sur le plaisir que cela leur procure. Leurs corps réagissent aussi et Ernesto comme moi nous faisons emprisonner nos queues par leurs contractions anales. Les pénétrations sont plus hard et demandent plus de force pour progresser. Nous sommes secoués et ça fait monter le plaisir plus vite.
Emma décolle en premier. Un long cri de plaisir s'échappe de sa bouche. Elle se contracte de partout comme son corps spasme. PH à son tour rugi qu'il jute et je suis piégé dans son cul, la bite bloquée en position " pénétration totale ". Au premier relâchement (successif à sa première éjaculation) j'explose à mon tour, lui tapissant l'intérieur de mon sperme. Mes éjaculations succéderont à chacune des siennes au moins 5 à 6 fois. De l'autre côté d'Emma, Ludovic et Ernesto sont dans le même état que nous. Pendant 5 minutes c'est à qui exprimera le plus son plaisir.
Quand nous nous déboitons les uns des autres, nous restons au moins 20mn à comater le temps de reprendre nos esprits.   
Sous la douche, prise tous ensemble, Ludovic remercie Emma et nous dit qu'effectivement, comme ça, les relations hétéros sont envisageables. Il s'excuse auprès d'Emma avant d'ajouter que sans nous autres (PH, Ernesto et moi), il n'y serait probablement pas arrivé. Je le prends dans mes bras, lui roule une pelle et lui dis que de toutes les façons, je n'envisageais pas qu'il en soit autrement. Je lui tire l'oreille et ajoute " que je ne te prenne pas dans les bras d'une meuf, ou ce sera ta fête ".
Il mime le petit garçon battu : " non, pas la tête, pas la tête ". Eclats de rire général !! Nous finissons notre douche et passons autant de temps à nous sécher réciproquement. L'heure du thé est dépassée depuis longtemps quand nous retournons à la maison. Mais comme nous sommes décalés, gros petits déjeuners tardifs et pas de déjeuner, nous attaquons quand même ce que nous avait préparé Pablo. Y'a pas à dire l'amour ça flingue les batteries !!
Le temps passe et nous avons juste le temps de passer au Blockhaus récupérer le sac et les papiers d'Ernesto avant de l'emmener à son avion. C'est limite s'il ne se fait pas engueuler pour son retard. Les aux-revoir sont brefs.
Retour au blockhaus. L'excitation retombe et je vois mon Ludovic gamberger à nouveau.
Il n'en revient pas d'avoir fait l'amour avec une femme. Il me dit que je l'avais piégé puis ajoute après un moment de silence que c'était pas mauvais quand même !
Avec regret, il nous quitte, devant retourner chez papa-maman. J'enrage de ne pouvoir le garder tout le temps avec nous. Mais rentrer au minimum le dimanche soir est un impératif familial.
Je tourne et je vire au point que PH me met une droite histoire de me remettre les idées en place. Ça le fait. Je suis tellement surpris. C'est la première fois qu'il le fait en dehors des entrainements. Comme je ne m'y attendais pas, il me cueille et j'ai le souffle coupé. Je fais semblant d'avoir pris gros et quand il se penche sur moi, s'inquiétant d'avoir tapé trop fort, je l'étale ! C'est son tour d'être pris à froid. Il se trouve face au sol, mon pied sur son omoplate droite et le bras qui va avec en extension. Pas de résistance s'il ne veut pas que je lui démonte l'épaule. Je le relâche et nous nous tombons dans les bras. Notre pelle est virile. Quand nous nous décollons, nous avons tous les deux le souffle coupé. Il s'étonne quand je le remercie. Je l'aime et je sais que son geste n'était pas méchant, tout comme ma réaction d'ailleurs ! Nous passons la soirée collés l'un à l'autre même s'il n'y aura pas de sexe ce soir-là.
Jardinier
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francaistoutsimplement · 5 months ago
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Ça c’est Raphaël Glucksmann
Raphaël c’est avant tout un héritage, fils du philosophe André Glucksmann, il grandit dans le confort d’une famille aisée dans un milieu d’intellectuels de gauche. Son père sera notamment signataire d’une pétition sur la dépénalisation des rapports majeurs/mineurs.
Raphaël c’est une formation élitiste, après un passage au lycée Lamartine, il est en classe préparatoire au lycée Henri IV.
Raphaël c’est le coeur sur la main, il fonde Études sans frontières avec l’aide de son papa pour permettre à des jeunes tchétchènes d’étudier en France, il réalise un documentaire sur le génocide des Tutsis où la responsabilité de la France est selon lui exclusive, puis un autre sur la révolution orange en Ukraine.
Raphaël c’est les relations, il arpente le monde à la recherche de causes à défendre, il traîne ainsi ses savates en Géorgie, après que Bernard Henri-Lévy grand ami de son père et de sa famille lui arrange le coup, il ouvrira à Tbilissi une « Maison de l’Europe » et devient conseiller du président Saakachvili.
Raphaël c’est aussi le besoin de briller, lors de l’intervention russe en Géorgie en 2008, il se considère comme seul intermédiaire entre Nicolas Sarkozy et Vladimir Poutine, en réalité il ne servira strictement à rien.
Raphaël c’est le mondialisme, se disant issu d’un milieu « mondialisé » il fera en sorte d’apporter les joies du mondialo-nazisme en Géorgie à grands coups de tentatives d’adhésion à l’UE mais aussi à l’OTAN.
Raphaël c’est aussi le pacifisme, après avoir servi de manche à air en Géorgie, il va en Ukraine, nouveau terrain qui va lui permettre de se nourrir. Il va alors conseiller « gratuitement » Vitali Klitschko à grands coups d’européisme et d’atlantisme. Il se décrit alors comme « conseiller en révolution » il ne servira là encore, à rien.
Raphaël c’est la défense des opprimés mais avec sélection, il prend fait et cause pour les Ouïghours massacrés par le pouvoir chinois. Il est en revanche muet sur le cas des Palestiniens qui se font massacrer depuis 75 ans.
Raphaël c’est aussi l’engagement, il s’engage auprès de Génération.s le mouvement de son ami Benoît Hamon, puis participe au lancement de Place Publique, il parvient en 2019 à se faire élire comme député européen et apporte son soutien à la NUPES en 2022.
Raphaël c’est l’homme de l’arrière, grand ami de Zelensky, il veut plus de soutien pour l’Ukraine, avec des déploiements si nécessaire mais sa géniale cervelle doit être utile à l’arrière, le front c’est pour les gueux.
Raphaël c’est le petit père des immigrés, il est favorable à une immigration de travail, ainsi on envoie des ONG chercher des noirs dans des villages avant d’entasser ces malheureux dans des bateaux pour qu’ils aillent booster le capital chez des patrons véreux. Un peu de traite négrière ne fait jamais de mal.
Raphaël c’est aussi le pourfendeur de souveraineté, ainsi il ne faut plus raisonner en termes de visas, mais d’aller-retours entre les pays.
Raphaël c’est le parfait exemple de la crapule du système et du WEF, anti-France, il ne ressent rien pour ce pays sinon au mieux de l’indifférence au pire du mépris.
Raphaël, les identités doivent être détruites.
Raphaël vous plongera dans son enfer.
(source X_UNP)
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aurevoirmonty · 2 months ago
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Une musique groupusculaire : le rock identitaire français.
Le « rock identitaire français » (RIF) peut être considéré comme une musique groupusculaire. Non seulement parce qu’il s’agit d’un courant musical écouté, pratiqué et promu au sein des différents groupuscules de la droite radicale, mais également parce que ses modes de pratique et de diffusion relèvent eux aussi d’une logique groupusculaire. Ainsi s’agit-il d’une musique confidentielle, voire semi-clandestine, dont les manifestations publiques comme les réseaux de diffusion ne touchent qu’une communauté relativement fermée d’adeptes aux effectifs restreints. Cette logique groupusculaire est dans une large mesure contrainte : disqualifiés par leur positionnement politique, les groupes de RIF sont ignorés des grandes maisons de disques et exclus des circuits traditionnels de diffusion commerciale ; ils ne peuvent en conséquence compter que sur des labels et des circuits de distribution propres à leur mouvance. En ce sens, il s’agit également d’une musique stigmatisée (Goffman 1975), qui comme telle impose à ses adeptes de soigneusement contrôler l’information les concernant et de consolider leur cohésion par l’entretien d’un sentiment de fierté identitaire. L’exclusion du RIF du reste du monde musical est ainsi retournée, sur le mode du « faire de nécessité vertu », en refus de compromission avec une industrie du disque honnie parce qu’asservie au « capitalisme mondialiste », dans le même temps que sa relative clandestinité permet à ses adeptes l’adoption d’une posture « révolutionnaire » symboliquement valorisée dans cet univers militant. L’intérêt du RIF ne se limite cependant pas à sa participation à la sociabilité militante des jeunes activistes d’extrême droite. Son étude permet également d’avancer dans la compréhension des usages militants de l’art en proposant à l’analyse un cas extrême d’asservissement d’une pratique artistique à des enjeux proprement politiques. Ce sont donc les modalités, mais aussi les difficultés et impasses, de cette instrumentalisation de l’art à des fins de politisation que l’on étudiera dans ce chapitre.
Genèse et enjeux politiques du RIF
Une lutte sur le terrain culturel
Les musiciens et auditeurs de RIF appartiennent principalement1 à ce secteur particulier du champ politique d’extrême droite qu’est la mouvance nationaliste révolutionnaire (NR). Celle-ci s’est au fil des ans incarnée dans plusieurs groupuscules, fruits de scissions ou de recompositions entre différents courants ou tendances : Groupe union défense (GUD), Groupes action jeunesse (GAJ), Groupes nationalistes révolutionnaires (GNR), Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR) dans les années soixante-dix, puis Troisième voie (fondée en 1985), Nouvelle résistance (fondée en 1991), Unité radicale (UR, issue en 1996 de la fusion de Nouvelle résistance avec le GUD) et enfin, suite à une dernière scission puis à la dissolution d’UR en juillet 2002 consécutive à la tentative d’assassinat de Jacques Chirac par Maxime Brunerie, Bloc identitaire et Réseau radical2. Si c’est au sein de cette mouvance qu’a émergé et s’est développé le RIF, il faut également prendre en compte que nombre de ses adeptes ont également fréquenté le Front national de la jeunesse (FNJ, branche jeunes du Front national) et le Renouveau étudiant (RE, syndicat étudiant FN), au sein desquels les nationalistes-révolutionnaires ont toujours été relativement nombreux et actifs.
La nébuleuse NR est au sein de l’extrême droite française la principale héritière des courants fascistes des années trente, dont elle poursuit la dénonciation de la société capitaliste bourgeoise, à laquelle elle oppose une idéologie qui se revendique du socialisme tout en étant anti-marxiste, anti-matérialiste et antidémocratique. Le projet de société défendu par les nationalistes-révolutionnaires est celui d’une « troisième voie » entre capitalisme et communisme, et cela au moyen d’une conception corporatiste de la société unie autour d’un État fort. Cette idéologie a été renouvelée dans les années soixante-dix par les travaux du GRECE (Groupe de recherche et d’études sur la civilisation européenne), qui défend une conception biologisante des identités culturelles et rejette le nationalisme d’autres courants de l’extrême droite (royalistes ou nostalgiques de l’Algérie française, par exemple) au profit de la défense d’une identité européenne ethnicisée. Volontiers antisémites (et a fortiori antisionistes), les nationalistes révolutionnaires s’opposent également aux courants catholiques traditionalistes ou intégristes par la revendication d’un héritage païen pré-chrétien.
Ce détour par l’idéologie NR n’avait pas pour seul enjeu de situer ce courant au sein de l’extrême droite française, mais également de pointer une de ses caractéristiques majeures qui est son investissement prioritaire sur le terrain de l’élaboration idéologique plutôt que sur la construction d’une véritable force politique.
À ce titre, si certains militants NR ont par le passé joué un rôle important dans la construction du FN, la plupart entretiennent aujourd’hui un rapport ambivalent au parti lepéniste, à la fois reconnu comme pilier central de l’extrême droite française mais aussi rejeté parce que soumis à l’influence de courants adverses (catholiques, spécialement), disqualifié par sa participation au jeu électoral et subordonné au clan Le Pen. De ce point de vue, UR entendait placer son action non sur le terrain électoral (rôle dévolu au FN puis, après la scission, au Mouvement national républicain de Bruno Mégret), mais sur celui de la propagande idéologique et culturelle, à même selon ses leaders d’influer sur « les décisions et prises de positions du mouvement national dans son entier ». Ainsi, par des « campagnes militantes et par un combat culturel adapté », UR entendait « contribuer à une “renationalisation” de la jeunesse par imprégnation idéologique, de la même manière que la propagande des divers groupes d’extrême gauche […] contribue à une imprégnation idéologique favorable au métissage et à la société multiculturelle3 ».
Le soutien apporté par les organisations de la droite radicale à la scène RIF doit être compris comme une des principales expressions de cet investissement sur le terrain idéologique et culturel, dont les jeunes sont la cible principale. De ce point de vue, la stratégie des leaders NR s’inscrit dans une optique explicitement inspirée des théories de Gramsci – celui-ci, auteur de prédilection de la Nouvelle droite, constituant de longue date une référence centrale des héritiers du fascisme – qui font de la lutte contre l’hégémonie idéologique bourgeoise et de la prise de pouvoir culturel des préconditions à la prise du pouvoir politique. Sans en être la seule expression4, le RIF est conçu comme un des principaux vecteurs de ce combat culturel, contribuant à « l’élaboration d’une véritable contre-culture populaire nationaliste » (P. Vardon, in Bouchet 2001, p. 174). Les propos qui suivent sont exemplaires de cette mobilisation de la culture dans une entreprise de contestation de l’ordre politique et social dominant :
« Aujourd’hui, le système mondialiste nous a déclaré la guerre culturelle. Il cherche à subvertir les valeurs propres de la jeunesse européenne dans le but de lui imposer des modes américanomorphes dans le domaine musical (rap), artistique (tags) et même culinaire (Coca, fast-food). Nous devons nous battre sur tous ces fronts, afin de substituer une “hégémonie culturelle nationaliste et enracinée” à l’actuelle “hégémonie mondialiste et cosmopolite”. » (B. Merlin, in Bouchet 2001, p. 129.)
Mais la stratégie culturelle des nationalistes-révolutionnaires possède aussi sa face plus étroitement tactique lorsque le RIF devient un instrument de sensibilisation ou de recrutement de jeunes aux intérêts d’ordre davantage musical que strictement politique. C’est cette dimension instrumentale du rapport des militants NR au RIF que nous allons à présent évoquer, tout en situant ce courant dans l’histoire du monde musical d’extrême droite.
L’activisme musical
Pour les stratèges de la mouvance NR, le RIF n’est en effet pas que l’expression d’un combat culturel, mais aussi un outil militant, dont il est attendu qu’il permette d’entrer en contact avec des jeunes peu sensibles aux thèses politiques développées par les groupuscules mais intéressés par la découverte de nouveaux groupes ou styles musicaux. Il constitue donc un instrument dans une tactique – qu’on propose d’appeler l’activisme musical – de recrutement de nouveaux sympathisants ou militants, de longue date décrite par la sociologie des mobilisations. Cette pratique correspond en effet à ce que David Snow et al. (1986) désignent comme l’« extension de cadre », lequel est un mode d’enrôlement privilégié par les organisations de mouvement social qui visent des individus ne partageant pas leurs valeurs ou objectifs. Il s’agit alors d’élargir le discours de l’organisation en y intégrant des éléments qui a priori n’en font pas partie mais qui sont pertinents pour sa cible de recrutement potentielle. Ces éléments peuvent prendre la forme d’incitations sélectives telles que, pour un amateur de rock, l’accès à de nouveaux styles ou groupes. Les propos qui suivent sont significatifs de cette appréhension du RIF sous l’angle de sa « rentabilité militante » :
« Le RIF, moyen d’expression privilégié de la révolte de notre jeunesse européenne, doit être un vecteur efficace de recrutement et de sensibilisation de jeunes encore extérieurs à la famille d’idées ou pas encore encadrés. Chacun de nos groupes de base un peu conséquent doit participer à la création d’un groupe de RIF local. […] Un concert de RIF avec dix jeunes Européens encore isolés deux heures auparavant, cela vaut cinq mille tracts boîtés. » (E. Marsan, in Bouchet 2001, p. 97.)
Se signale ainsi une des dimensions fondamentales du rapport du RIF au champ politique, qui est sa complète hétéronomie : à des années-lumières de ces formes esthétiques dont la légitimité est à la mesure de leur autonomie au sein du champ de production culturelle, et auxquelles ce sont précisément ces autonomies et légitimité qui confèrent un poids éventuellement mobilisable à des fins politiques5, le RIF est avant tout un outil, dépendant des stratégies politiques de militants guidés par des considérations d’efficacité plutôt que d’esthétique.
Cette instrumentalisation est le fruit d’une réflexion soigneusement élaborée, comme en témoigne le fait que l’un des principaux acteurs du RIF, Fabrice Robert, ait consacré un mémoire de maîtrise en science politique à la diffusion de la propagande nationaliste par la musique6. Ancien élu FN et dirigeant d’UR puis du Bloc identitaire, F. Robert est aussi le batteur d’un des principaux groupes de RIF, Fraction, et l’un des fondateurs du label Bleu-blanc-rock (BBR). C’est à l’appui de ce même label que les principes d’enrôlement de jeunes par une première sensibilisation via la musique ont commencé à être appliqués : à la fin des années 1990, une cassette compilant des chansons de différents groupes a fait l’objet d’une large diffusion (5 000 au total auraient ainsi été vendues au prix de dix francs) par des militants à la sortie des lycées et lors de la fête de la musique ; cette opération a par la suite été rééditée avec l’édition d’une autre compilation, intitulée « Antimondial », cette fois sur support CD et vendue au prix de deux euros.
Les « théoriciens » du RIF ont en fait systématisé une démarche d’instrumentalisation de loisirs juvéniles masculins à des fins de conversion idéologique ou d’enrôlement militant déjà existante au sein de l’extrême droite extra-partisane. La sensibilisation politique et l’organisation militante des groupes de supporters d’équipes de football, visant à en faire des hooligans prêts à défendre des valeurs identitaires et racistes dans des affrontements violents, a en effet constitué une première tentative d’instrumentalisation de loisirs de jeunes hommes. Cette démarche de « politisation des stades » était solidaire, lorsqu’elle a été engagée au début des années 1980, de l’entreprise de radicalisation de la mouvance skinhead – c’est-à-dire, bien avant la naissance du RIF, l’investissement d’une forme de sociabilité juvénile masculine organisée autour d’un style musical.
Le mouvement skin, apparu à la fin des années 1960 dans la jeunesse populaire anglaise, était à l’origine un mouvement musical et vestimentaire non politisé, et notablement influencé par des styles musicaux joués ou écoutés par les jeunes immigrés jamaïcains. Son développement ultérieur a vu s’opérer une scission entre un courant d’extrême gauche et libertaire (redskins) et un autre d’extrême droite, violent et raciste (Orfali 2003). Les skins d’extrême droite sont apparus en France à la fin des années 1970 et leur mouvement s’est diffusé dans les années 1980 autour de différents groupes et de fanzines dont les musiciens ou rédacteurs étaient fréquemment membres de groupuscules comme l’Œuvre française ou le Parti nationaliste français et européen (PNFE). La mouvance skinhead se singularise surtout par des formes de sociabilité majoritairement masculines, centrées sur une musique spécifique (la « oï »), la consommation d’alcool et la « baston » entre soi ou à l’encontre de personnes appartenant à des groupes honnis (militants d’extrême gauche, Arabes, Juifs). De ce fait, les diverses tentatives d’organiser les skins français n’ont eu que des résultats mitigés : les fanzines, labels ou groupes militants se sont toujours signalés par une existence brève et fréquemment conflictuelle, et leur idéologie antisémite et raciste n’a eu qu’un écho limité.
Une tentative ultérieure, et elle aussi importée d’Angleterre, de politisation via la musique rock est le RAC, c’est-à-dire le « rock against communism ». Cette appellation a été adoptée dans les années 1980 en opposition aux concerts « rock against fascism » organisés à l’époque par les militants d’extrême gauche. Le terme RAC a en France surtout servi à désigner les groupes les plus politisés et les plus proches des milieux militants organisés ; parmi ceux-ci, signalons Légion 88, Evil Skins, 9e Panzer Symphonie et Fraction Hexagone. Pour autant, et précisément parce qu’elle bénéficiait de meilleures organisations et politisations, la mouvance RAC a constitué la première base sur laquelle le RIF s’est ultérieurement développé : Fraction Hexagone, devenu simplement Fraction au milieu des années 1990, est au sein du RIF le principal héritier de cette mouvance.
Les noms (faisant référence à la seconde guerre mondiale ou au fascisme), les textes (se réclamant fréquemment du nazisme ou du Ku Klux Klan) et la musique (proches des formes « métal » ou « hardcore » ultra-violentes) interdisaient de diffuser le RAC au-delà de cercles extrêmement restreints d’adeptes « initiés » et partageant déjà ses options idéologiques et politiques. Or, on l’a vu, c’est précisément à éviter cet enfermement dans un entre-soi de convertis, et à plutôt favoriser la diffusion des idées NR à de nouvelles recrues, que vise le RIF. L’« invention » de celui-ci à la fin des années 1990 correspond donc, non à une évolution esthétique interne à un courant musical autonome, mais à une réorientation tactique, misant sur l’ouverture et l’acceptabilité d’un discours politique particulier, imaginée et impulsée par des responsables militants. Une nouvelle fois se signale l’hétéronomie du RIF à l’égard des considérations politiques : alors que des formes musicales antérieures (oï ou RAC) correspondaient à un investissement musical de jeunes militants de la droite radicale, dans lequel ceux-ci exprimaient explicitement (dans leur style musical comme dans leurs textes), et à destination d’un public exclusivement composé de pairs, leurs préoccupations ou idéologies propres, la dimension instrumentale du RIF témoigne d’une démarche plus tacticienne. Parce qu’elle est destinée certes à des pairs (dont il faut satisfaire les options politiques et musicales), mais également à des « profanes » qu’il s’agit de convertir, le RIF se doit de respecter certaines contraintes de discrétion ou de camouflage (quant au contenu des idées diffusées et à l’orientation politique), lesquelles ont une influence directe sur les productions des groupes, et permet notamment de comprendre l’hétérogénéité de styles de la scène RIF.
La scène RIF
L’organisation de la scène RIF témoigne de sa dimension groupusculaire, à la fois transposition du mode d’organisation propre à la mouvance politique dont elle est issue et dont elle dépend, mais aussi expression de sa stigmatisation (interdisant une large diffusion de ses productions) et de la limitation de ses ressources (en musiciens ou en supports organisationnels).
La diversité des styles
Que le RIF se réclame du rock ne doit pas induire en erreur. L’appellation, en réalité, ne désigne pas un genre musical précis mais regroupe un ensemble de styles différents7 : les styles « hard », « métal » ou « hardcore » (prisés par Fraction, Insurrection ou Ile-de France), la musique électronique (Aion, Kaiserbund), le pop-rock (Brixia, Elendil, La Firme), ou encore des formes influencées par le ska (In Memoriam), la musique régionale (Vae Victis, Aquilonia, Traboule Gone) ou le rap (Basic Celtos). Cette diversité témoigne, une nouvelle fois, de l’hétéronomie du RIF, dont l’unité tient davantage à des considérations politiques et idéologiques (l’appellation regroupe les diverses formes de musique « jeune » promues au sein de la droite radicale) qu’à une cohérence de style. Plus encore, cette diversité est l’expression de l’instrumentalisation de la musique à des fins de sensibilisation et d’enrôlement de nouveaux militants : pour recruter le plus largement possible au sein de la jeunesse, les groupuscules NR pensent devoir s’ajuster à la diversité de ses goûts, et proposer une expression « identitaire française » de chaque style prisé par les jeunes. Les discours des leaders de la droite radicale expriment une nouvelle fois explicitement cette volonté de s’ajuster à ce qui est supposé être les attentes du public dont l’enrôlement est recherché ; ainsi l’ancien secrétaire général d’UR Christian Bouchet estime-t-il qu’il « serait judicieux qu’ils [ses “amis du RIF”] accroissent encore plus l’éventail de leur offre et que certains de leurs groupes s’ouvrent à la variété ou aux chants et musiques régionales » (Bouchet 2001, p. 438).
Le groupe qui a sans doute poussé le plus loin cette logique d’ajustement aux attentes supposées du public est Basic Celtos, puisqu’il s’est investi dans ce style musical honni au sein de l’extrême droite qu’est le rap (ou plus précisément une forme de rap intégrant, défense de l’identité régionale oblige, des sonorités celtes). Ainsi ses musiciens défendaient-ils leur musique en avançant des considérations d’ordre avant tout tactique dans une interview à la revue Jeune résistance (n° 15) : « Aujourd’hui le rap représente 20 % du marché jeunes, est-ce que les fafs vont être les seuls à ne pas être de la partie ? » Cet investissement dans un style aussi disqualifié – parce que propre aux « adversaires ethniques » que sont pour les militants NR les « jeunes issus de l’immigration » – au sein de l’extrême droite ne va toutefois pas de soi, et se heurte à l’hostilité de certains militants. Les propos de ce codirecteur du MNJ (mégretiste) interviewé par Magali Boumaza sont de ce point de vue explicites :
« D’abord j’aime pas musicalement parlant, franchement, j’aime pas tellement. Et ensuite je pense que d’un point de vue non pas musical mais plus politique, c’est une erreur. Parce que c’est, en fait, c’est entrer dans le jeu de l’adversaire, le rap c’est en fait une espèce de, une espèce de sous-culture qui vient des ghettos noirs américains. C’est quand même ça l’origine du rap, ça ne ressemble à rien et surtout pas à de la musique. » (Cité in Boumaza 2003, p. 12.)
Une autre caractéristique de la scène RIF est le nombre restreint des formations (une dizaine) et leur relative fragilité. Si Fraction existe depuis 1994, et Ile-de-France ou In Memoriam depuis 1996, d’autres se sont dissous après quelques années (comme Vae Victis, né en 1993 et premier groupe à se revendiquer du RIF, ou Elendil). Surtout, tous les groupes connaissent de permanents changements de musiciens, les bouleversements de la vie professionnelle (imposant des déménagements) ou familiale9, inhérents au statut de jeunes entrant dans la vie adulte, interdisant la poursuite des répétitions. Les changements de composition des groupes témoignent également de la dimension groupusculaire – au sens ici d’univers aux effectifs restreints – du RIF, en ce que les transferts d’une formation à une autre sont fréquents : trois des musiciens d’Ile-de-France et un de Kaiserbund faisaient antérieurement partie de Vae Victis, la chanteuse de Brixia était parallèlement membre d’Elendil, etc. Enfin, la plupart des praticiens ne sont pas des musiciens professionnels ou ayant suivi une formation musicale prolongée ; ce statut de musicien autodidacte, qui n’est certes pas une rareté au sein du monde du rock, prend dans le cas de certains groupes une forme extrême (il est dit de Traboule Gone que deux de ses membres n’avaient aucune connaissance musicale avant la formation du groupe).
Si les styles musicaux ne peuvent, à la différence de la oï ou du RAC, être immédiatement rapportés à la droite radicale, les textes des chansons (ou les échantillons samplés dans le cas des groupes de musique électronique) et les interviews diffusées dans des fanzines, revues ou sites internet sont davantage explicites quant aux options politiques des groupes. Outre leur inspiration littéraire ou historique (que l’on évoquera plus loin), les thèmes développés reprennent en effet la plupart des thématiques de prédilection de la mouvance NR, telles que la dénonciation de l’immigration, le rejet de la mondialisation, la condamnation de l’avortement, l’antisémitisme et le révisionnisme. Quelques extraits donnent une idée de la tonalité de ces textes :
« Aujourd’hui la Serbie, demain la Seine-Saint-Denis/Un drapeau frappé d’un croissant flottera sur Paris » (In Memoriam, « Paris-Belgrade »). « Aux ordres des banquiers rapaces/Le mondialisme se met en place » (Insurrection, « Invasion »). « L’avortement c’est épatant/Pourquoi s’faire chier pour des enfants » (In Memoriam, « Das Capital »). « Je viens de la rue du Sentier, je vendais du dégriffé/Aujourd’hui j’ai tout lâché/Juste avant le krash boursier qui m’a bien rapporté » (Elendil, « Bourgeois, nouveaux riches et décadents »). « Des universitaires sont traqués/Ils défendent une vision de l’histoire/Certains lobbies tiennent à leur pouvoir » (Fraction, « Hérétique »).
Mais témoignage également de l’entretien par le RIF d’un « entre-soi » de militants unis par un sentiment d’appartenance à une même communauté militante, certains textes ne peuvent être compris que des initiés, telle cette chanson en hommage à Sébastien Deyzieu, militant de l’Œuvre française mort accidentellement en essayant d’échapper à la police, et martyr de la mouvance NR : « Tu t’appelais Sébastien/Ton prénom n’évoque rien/Pour le gratin médiatique/Tu dois t’appeler Malik » (Vae Victis, « Sébastien »). De même les interviews des musiciens signalent-elles un univers politique et intellectuel précis ; dans leur interview sur le site Coq gaulois les musiciens de Kaiserbund citent parmi leurs sources d’inspiration Maurice Bardèche, Lucien Rebatet, Céline, Vacher de Lapouge, Leni Riefenstahl, ou Oswald Mosley ; ceux de Fraction, quant à eux, évoquent « Drieu la Rochelle, Brasillach, Blanqui, Sorel, les frères Strasser, Che Guevara et bien sûr Nietzsche pour son hymne à la volonté de puissance10 ».
Labels et circuits de diffusion
Un indice supplémentaire du caractère groupusculaire du RIF est que certains musiciens sont également les responsables de sites de vente par correspondance ou de labels. Ainsi, on l’a dit, Fabrice Robert cumule-t-il les positions au sein de cet univers politico-musical : outre un leader d’UR puis du Bloc identitaire, un animateur de revues NR (Jeune résistance et L’Épervier), un « théoricien » de l’activisme musical et un musicien au sein de Fraction, il est aussi un des dirigeants de l’association Bleu-blanc-rock, spécialisée dans la vente de RIF par correspondance. De même la maison de disques Memorial Record a-t-elle été créée en 1996 par deux musiciens du groupe In Memoriam, auxquels est venu se joindre le chanteur de Vae Victis qui en a pris la direction.
L’évolution de l’organisation de la scène RIF témoigne aussi et surtout de sa dépendance à l’égard du champ politique : c’est en effet la SERP, maison de disque propriété de Jean-Marie Le Pen et dirigée par sa fille Marie-Caroline, qui a produit le premier disque de RIF français, celui de Vae Victis. On peut faire l’hypothèse que l’autonomisation de ce groupe (ensuite imité par l’ensemble de la scène RIF) de la sphère d’influence de la famille Le Pen témoigne de la réticence de la mouvance NR à l’égard du FN – réticence qui a conduit la plupart des militants NR membres du parti lepéniste à suivre B. Mégret lors de la scission de 1998. Depuis, Memorial Records est devenu le principal label de RIF. C’est d’abord sous la forme d’une association loi 1901 que le label a commencé par diffuser une cassette de compilation, puis par produire le premier CD du groupe de ses fondateurs, suivi de celui d’Elendil. En 1998 Memorial Records a pris la forme d’une SARL et sorti de nouveaux disques de Vae Victis, In Memoriam, Elendil, ainsi qu’une compilation, « Sur les terres du RIF ».
La production et la diffusion des productions RIF par des supports propres est, on l’a dit, une manière de « faire de nécessité vertu » : l’amateurisme des musiciens, le contenu de leurs textes et les effectifs restreints de leur public leur interdisent l’accès aux grandes maisons de disque et aux canaux de diffusion traditionnels (radios commerciales ou grandes surfaces du disque). C’est donc de manière contrainte que les groupes diffusent leurs productions essentielle- ment sur des radios émettant sur internet (Canal RIF) et en vente par correspondance (ainsi que dans les librairies d’extrême droite ou plus ponctuellement lors de rassemblements militants, comme ceux en l’honneur de Jeanne d’Arc). Outre celui de Memorial Records, Le Coq gaulois et BBR sont les principaux sites de vente de CD par correspondance. Pour autant, ceux-ci ne se limitent pas à cette activité : y sont également en vente des disques de chanteurs d’extrême droite autres que de rock (Dr Merlin, Jean-Pax Méfret ou musique folklorique, avec une dominante celte), des gadgets (autocollants, T-shirts, ainsi que bijoux « croix celtique » ou « marteau de Thor » prisés par les néo-païens), des bandes dessinées (de style science-fiction ou mythologique ou à vocation plus humoristique), des revues idéologiquement proches (Terre et peuple, Réfléchir et agir, L’Épervier…) et des livres d’auteurs d’extrême droite ou n’appartenant pas à cette mouvance mais dont les ouvrages sont enrôlés dans la réflexion NR. On trouve par exemple sur le site du Coq gaulois des ouvrages relevant de la première catégorie, comme Une terre, un peuple de Pierre Vial (éditions Terre et peuple), Le mondialisme, mythe et réalité (Éditions nationales) ou José Antonio, La phalange espagnole et le national-syndicalisme d’Arnaud Imatz (Éditions Godefroy de Bouillon), aux côtés du Livre noir du communisme dirigé par Stéphane Courtois (Robert Lafont) et du Mitterrand et les 40 voleurs de Jean Montaldo (Robert Lafont).
Outre leur vocation commerciale, ces sites comportent une dimension plus militante. Dans une rubrique significativement appelée « combat militant », celui de BBR invite ses visiteurs à s’organiser en « cellules Bleu-blanc-rock » pour « agir en organisant concerts, tractages, collages et ventes de K7 », tandis que celui du Coq Gaulois propose une rubrique « pourquoi ? » déclinant une série de questions telles que : « Pourquoi le gouvernement s’acharne-t-il à tuer 220 000 enfants chaque année par l’intermédiaire de l’IVG ? », « Pourquoi lors des innombrables émeutes de banlieue on n’entend parler que de “jeunes” et non pas d’immigrés ? » ou encore « Pourquoi n’organise-t-on pas un référendum sur le rétablissement de la peine de mort, alors qu’une majorité de français est pour ? ». On y trouve également des « arguments » contre les principaux adversaires – tels que le casier judiciaire du rappeur Joey Starr ou des propos, estimés « significatifs », de personnalités honnies (Robert Hue, Jack Lang, Ariel Sharon, le groupe de rap Sniper…). L’intrication des dimensions musicales, commerciales et militantes de ces canaux de diffusion peut toutefois se retourner contre eux : Maxime Brunerie était le correspondant pour la région parisienne de BBR et le responsable de ce même site a été incarcéré au printemps 2004 après que la police ait saisi chez lui un stock d’armes et de propagande négationniste.
Une musique semi-clandestine
Les groupes RIF n’éprouvent pas seulement de la difficulté à se faire diffuser, mais également à apparaître publiquement. Ce rapport problématique des musiciens de RIF à la publicité, inhérent à leur statut stigmatisé, s’exprime par exemple par le fait que leurs photos sur les sites de vente par correspondance sont parfois floutées. Mais il s’exprime surtout dans la rareté de leurs concerts, laquelle tient à plusieurs facteurs parmi lesquels l’amateurisme des musiciens joue un rôle important. Résidant souvent dans des villes différentes, pris par leur vie familiale, professionnelle et militante, ils peinent à se réunir pour répéter, tandis que d’autres sont encore trop inexpérimentés pour jouer en public. Mais le principal obstacle aux prestations publiques des formations RIF tient à leur stigmate qui leur interdit d’accéder à la plupart des scènes, festivals ou tremplins réservés aux jeunes groupes de rock. Ainsi Ile-de-France s’était-il en 1999 porté candidat dans un tremplin rock et, bénéficiant d’un bon classement, pouvait prétendre poursuivre la compétition quand l’association antifasciste Ras l’Front est intervenue auprès des organisateurs pour l’en faire exclure au motif de son ancrage politique. En conséquence, certains groupes préfèrent-ils se présenter sous un faux nom pour pouvoir jouer dans des lieux hostiles à l’extrême droite.
Dans ce contexte, les opportunités de jouer en public sont rares : les groupes peuvent profiter des facilités offertes par les fêtes de la musique, mais celles-ci ne sont qu’annuelles et ne les mettent pas à l’abri de leurs adversaires. Ces prestations publiques apparaissent en conséquence comme des « contacts mixtes » au sens de Goffman (1975, p. 23), c’est-à-dire des interactions entre des stigmatisés et des « normaux », au cours desquelles la révélation du stigmate des groupes RIF est tout à la fois recherchée (afin de populariser leur musique et leurs idées tout en recrutant de nouveaux militants) mais aussi redoutée pour les sanctions auxquelles elle expose (interdiction de jouer et disqualification définitive auprès des lieux de concerts, voire « bastons »). En conséquence, comme l’a décrit Goffman, les stigmatisés exposés à la vindicte publique n’ont souvent d’autre recours que de se replier sur des « lieux retirés » (1975, p. 100), composés uniquement de pairs et où le stigmate étant uniformément partagé il n’est plus nécessaire de le dissimuler. Ces lieux de concert (qui clôturent souvent des réunions ou rassemblements militants) sont relativement clandestins, n’étant révélés aux spectateurs qu’au dernier moment ou à l’issue d’un véritable jeu de piste. Ces précautions, si elles valorisent les adeptes du RIF en entretenant leurs sentiments de risque et de clandestinité, ne sont pas sans fondement : il arrive fréquemment que les concerts soient annulés après que des militants antifascistes aient informé le propriétaire d’une salle de concert de la « véritable nature » des groupes qui doivent s’y produire, ou qu’ils aient incité les forces de l’ordre à les interdire en prévention de tout « trouble à l’ordre public11 ».
Un autre type de lieux retirés, mais soumis à une plus large visibilité, qui permet aux groupes de RIF de se produire sur scène, sont les spectacles organisés par des partis ou groupes d’extrême droite. La fête « Bleu blanc rouge » organisée tous les ans par le FN a vu se produire (avant la scission avec le MNR) des groupes de RIF comme In Memoriam et a accueilli leurs stands et ceux des labels spécialisés ; le même groupe a joué lors de la �� Fête de l’identité et des libertés » organisée par Terre et peuple à la salle Wagram le 9 novembre 2002. Les mairies dirigées par l’extrême droite ont elles aussi apporté leur contribution à l’expression du RIF : la mairie FN d’Orange a ainsi organisé en 1996 un tremplin rock faisant la part belle aux groupes RIF, et la mairie mégretiste de Vitrolles a en 1998 organisé en partenariat avec Memorial Records un festival au cours duquel se sont produits In Memoriam, Ile-de-France et Vae Victis (dans un premier temps compromis par la destruction de la sono par une bombe artisanale, ce festival a finalement rassemblé moins de 400 spectateurs).
Une posture distinguée
Le RIF apparaît donc pris dans un paradoxe : destiné à sensibiliser et recruter de nouveaux militants, son stigmate de musique d’extrême droite le contraint à la clandestinité et, ce faisant, conforte la tendance de ses adeptes à en faire un instrument d’entretien de leur entre-soi groupusculaire. Ce paradoxe contraint d’autant plus largement les modes d’affichage public du RIF que la posture contestataire qu’il valorise est davantage, ou mieux, incarnée par ses adversaires.
S’identifier tout en se distinguant
Le site des Jeunesses identitaires (section jeunes du Bloc identitaire) contient une rubrique musicale, donnant accès à des chansons de groupes de RIF en MP3, qui s’ouvre par ces mots : « Il existe des artistes vrais loin de Star Academy et Popstars, il existe des groupes révoltés autres que NTM ou Sniper, il existe des groupes réellement engagés contre la mondialisation aux antipodes de l’hypocrisie de Noir Désir, il existe d’autres labels que Sony et Universal… » Si la confidentialité de la scène RIF lui est imposée par son exclusion de l’industrie du disque et de ses circuits de diffusion, cette dernière, on le voit, est transmuée en « vertu » par l’adoption d’une posture de rejet de son mercantilisme : la dénonciation d’une industrie du disque asservie aux intérêts du « capitalisme mondialiste et cosmopolite » permet de retourner l’exclusion du RIF en signe d’élection témoignant de sa pureté idéologique. Pour autant, le rapport des musiciens de RIF aux groupes ou styles dominants (par leurs ventes comme par leur légitimité) dans le champ de production culturelle, a fortiori lorsqu’ils se posent eux aussi comme « engagés », signale l’intériorisation d’une forte domination symbolique.
Ce rapport aux groupes engagés est lui-même la transposition du rapport dominé que les jeunes militants de la droite radicale entretiennent au militantisme gauchiste. Se posant en révolutionnaires luttant contre le « système capitaliste mondialisé », les militants NR souffrent qu’en l’état actuel du champ politique « l’excellence révolutionnaire » trouve davantage à s’incarner à l’extrême gauche qu’à l’extrême droite, et que le mouvement altermondialiste paraît bien plus à même de contester le néolibéralisme qu’une mouvance NR groupusculaire et marginale. Ce rapport dominé contribue à expliquer certaines stratégies de présentation de soi (détournement de l’imagerie gauchiste, par exemple12) ou d’appropriation et redéfinition de thématiques issues de la gauche contestataire – comme l’écologie (UR comportait une branche écologiste, au sein de laquelle figuraient des militants exclus des Verts suite à des discours antisémites), la « malbouffe » (la même UR avait organisé un « Comité national anti-McDo ») ou l’altermondialisation13 – destinées à en détourner les sympathisants.
De même qu’ils reprochent aux altermondialistes de se faire les complices du « système » qu’ils prétendent pourtant combattre14, les groupes de RIF tentent de contester, tout en essayant d’en capter une parcelle du capital symbolique, le prestige des musiciens connus et reconnus pour leur talent et/ou leur engagement politique. Conformément au principe selon lequel s’attaquer aux grands est une manière de se grandir (Boltanski 1990), il s’agit pour eux non de disqualifier ces concurrents (leur prestige doit être préservé pour pouvoir être approprié), mais au contraire de pointer leurs carences, contradictions ou reniements pour mieux se poser en modèles d’intégrité. Ainsi les groupes citent-ils volontiers comme des références ou des sources d’inspiration des groupes largement étrangers à leur mouvance. Ile-de-France se targue d’avoir « une bassiste comme Téléphone, une boîte à rythme comme Rita Mitsouko et les Bérus » tandis que Vae Victis se réclame des Têtes raides, Pigalle, Louise Attaque, voire même Brassens et Brel, et se pose en héritier du « rock alternatif » tout en dénonçant les « trahisons » mercantiles des groupes phares (et engagés à gauche) de ce courant :
« Nous avons une certaine fascination pour les groupes de rock alternatif des années quatre-vingt et leur mode de fonctionnement. Même si le message qu’ils divulguaient n’était pas le nôtre, nous considérons que leur démarche était sincère. Aujourd’hui ils ont tous été récupérés et sont largement diffusés par le système quoi qu’ils en disent. La FNAC et VIRGIN leur offrent leurs bacs et les mettent en écoute. Les seuls alternatifs sont aujourd’hui les groupes de RIF. » (Interview sur le site Coq Gaulois.)
Mais l’identification à l’excellence contestataire exige aussi de s’en distinguer en dénonçant son impureté et ses compromissions. Le fait que la plupart des groupes engagés à gauche soient produits par de grandes maisons de disques constitue la dénonciation la plus fréquente. On rappelle ainsi que Zebda est « produit par le monstre économique Vivendi-Universal15 » et on avance que « les rockers de métier, bien payés, mais surtout bien contrôlés par les multinationales qui les emploient, ont beaucoup moins de mérite que les petits groupes autonomes et déterminés16 ». Les engagements de ces groupes ne sont pas non plus ignorés mais régulièrement dénoncés – même si, une nouvelle fois, sont reconnues (et enviées) leurs qualités :
« Songez aux dégâts qu’ont pu faire dans la jeunesse blanche des groupes comme […] Noir Désir ou Matmatah, qui derrière une musique de bon niveau voire même des textes intéressants – ne soyons pas mauvais joueurs – délivrent un message clairement anti-national. » (P. Vardon, in Bouchet 2001, p. 174.) « Le 10 décembre prochain, des groupes comme Noir Désir, Zebda et Les Têtes raides vont participer à un concert de soutien aux immigrés […] Qu’ils ont de bons sentiments nos collabos du libéralisme mondial ! Pourtant, sous prétexte de solidarité avec les exclus, il s’agit bien de soutenir le système, et non ses victimes. Sous prétexte de solidarité, les rockers de Vivendi et consorts viennent tout naturellement donner un petit coup de pouce au capitalisme international17.»
Mais la plus grande frustration des musiciens RIF aura sans doute été de voir un groupe parvenir au succès en reproduisant les formes les plus caractéristiques de leur courant – à savoir l’intégration de sonorités musicales « traditionnelles » à des formes modernes – mais sans appartenir à leur mouvance. Ainsi le succès du groupe Manau « La tribu de Dana » (qui intègre cette référence majeure du RIF qu’est la musique celte) a-t-il été particulièrement mal accueilli par les musiciens RIF : « Le groupe Manau sort “La tribu de Dana” qui donne envie à BC de répondre par “L’histoire de Ronan Kerguénu”, où le petit Dana mondialiste se prend une rouste par un bon breton de chez breton qui en a ras-le-bol de voir sa culture récupérée par les commerciaux déracinés de tout poil18 ! » Nouveau signe de leur domination, les musiciens RIF ne peuvent conserver la maîtrise, ni revendiquer la propriété, de leurs formes musicales les plus originales.
Des références culturelles spécifiques
La fréquence de ces références des groupes RIF à la culture celte mérite d’être soulignée, non seulement en ce qu’elle signale le double processus de mobilisation et de reformulation des traditions culturelles que Eyerman et Jamison (1998, p. 7) placent au cœur des rapports entre musique et mouvements sociaux, mais surtout parce qu’elle témoigne du marquage idéologique spécifique de la mouvance NR. Ces références ne participent pas seulement, en effet, de la défense des héritages régionaux et de l’enracinement culturel contre le « mondialisme nivellateur des cultures ». Non que celle-ci ne soit pas présente : de même que tous les défilés du 1er mai du FN comptent leur lot de cortèges en costume folklorique (qui, dans la filiation pétainiste, ravivent le souvenir des provinces d’ancien régime), les groupes RIF invoquent fréquemment leur ancrage régional, présenté comme constitutif de l’identité qu’ils s’attachent à défendre. Ainsi, les musiciens d’Aquilonia expliquent-ils sur le site Coq Gaulois leurs références à la Bretagne par « un besoin d’enracinement, de personnalisation, une nécessité de se rattacher à une famille, un pays, “une identité” à une époque où les matricules remplacent de plus en plus les noms19… »
Mais derrière ce régionalisme, et dans le vocabulaire du « sang » ou du « clan » qu’il mobilise volontiers, transparaît la principale influence idéologique du RIF qui est celle du GRECE. Les propos d’Aquilonia que l’on vient de citer sont précédés de ces phrases significatives : « Quant à la place de la Bretagne dans l’Europe, elle réunit peut-être avec d’autres les derniers européens à ne pas avoir oublié qu’ils étaient des Celtes. Nous ne mettons surtout pas en cause le bon vouloir de chacun mais seulement les destructeurs de notre civilisation tels que la christianisation, les bolcheviques et tant d’autres. » L’inspiration gréciste est sensible dans les noms des groupes (Brixia, Vae Victis et Aquilonia sont des références à la Gaule, Aion à la Grèce antique), les titres ou les textes de leurs chansons qui n’hésitent pas à recourir au latin et qui développent une thématique ethnique européenne, ou les liens assumés avec les représentants de la nouvelle droite (Terre et peuple vendu sur les sites RIF ou présence des groupes lors des fêtes de l’identité organisées par l’association de Pierre Vial). Les références historiques récurrentes à ce passé pré-chrétien trouvent leur principale source d’inspiration dans la mythologie (celte ou scandinave) qui partage son imaginaire guerrier avec des références littéraires elles aussi fréquemment citées : Elendil est à l’origine le nom d’un personnage du Seigneur des anneaux, roman très prisé des jeunes militants NR.
Ces allusions mythologiques ou littéraires ne font pas qu’afficher publiquement une idéologie ou entretenir la cohésion du groupe par l’exaltation d���un ensemble de références partagées. Elles permettent également, par leur relative légitimité culturelle, l’adoption d’une posture intellectuelle valorisante : signaler que l’on maîtrise suffisamment le latin pour écrire des textes de chansons dans cette langue, mettre en avant (comme le fait un musicien d’Aion) que l’on a soutenu une thèse sur « le rôle de l’empereur romain au combat » ou démontrer que l’on connaît suffisamment l’histoire antique pour tracer des parallèles avec la société contemporaine20 sont autant de manière de se réévaluer en même temps que les positions que l’on défend lorsqu’on est marginal non seulement à l’intérieur du champ politique, mais aussi au sein d’une extrême droite largement dominée par le FN. Ajoutons que la posture intellectuelle adoptée par certains groupes (d’autres jouent sur ce plan une carte beaucoup plus « populiste ») trouve à s’exprimer sur d’autres terrains que les seules références grécistes. Elle se signale dans les allusions récurrentes à la culture légitime (Kaiserbund se réfère à Varèse et Stravinsky) ou dans des formulations recherchées (« nous nous sommes retrouvés dans la démarche du peintre qui à travers un simple tableau se risque à exprimer un concept complexe », avance le même groupe sur le site Coq gaulois). Cette hypercorrection culturelle semble témoigner d’un rapport dominé, empreint de révérence, à la culture légitime (ou plus précisément une culture classique en voie de déclassement). L’absence d’informations sur les origines, trajectoires et capitaux culturels des musiciens empêche toutefois d’aller plus loin dans la compréhension des ressorts sociaux de ces goûts esthétiques et options politiques particuliers.
Les interviews des groupes RIF martèlent les principes de l’activisme musical : pour Fraction, il s’agit de « diffuser un message politique clair sur un support musical susceptible de toucher le plus grand nombre21 », tandis que Traboules Gones rappelle que « la musique permet de faire passer pas mal d’idées “en douceur”22 ». Cette mobilisation de la musique à des fins militantes se heurte toutefois aux effets de la double contrainte qui pèse sur le RIF : musique visant à accéder à un extérieur (les jeunes non politisés susceptibles d’être recrutés) et devant à ce titre éviter ce qui tendrait à la disqualifier, elle sert également à l’entretien de la cohésion du cercle de ses adeptes, ce qui tend à la renvoyer à un entre-soi fermé et, en exprimant les références politiques et idéologiques qui la fondent, à en interdire l’accès à ceux qu’elles rebutent. Cette tension est caractéristique de tout univers groupusculaire, inévitablement pris dans une logique de renfermement contradictoire avec sa vocation à l’élargissement politique ou idéologique. Elle ne peut toutefois à elle seule expliquer l’échec du RIF, dont une autre des causes pourrait résider dans le manque de ressources strictement musicales de ses praticiens, c’est-à-dire dans leur amateurisme qui grève son potentiel de séduction auprès du public des jeunes non politisés qu’il voudrait atteindre.
Notes de bas de page
1Principalement, car le RIF est aussi diffusé ou valorisé – mais dans une moindre mesure – dans d’autres secteurs de l’extrême droite, tels que les royalistes et catholiques nationalistes. Signalons également que nous ne traiterons ici que du rock identitaire français, et laisserons de côté les groupes similaires d’autres pays (Italie, Espagne, Québec, Slovénie notamment), avec lesquels le RIF français entretient par ailleurs des liens étroits.
2Pour un panorama historique de la mouvance, voir Mathieu (2003a) et Lebourg (2004).
3Les citations sont tirées du document de présentation Unité radicale. Questions et réponses.
4Un milieu associatif à dimension intellectuelle se consacre ainsi à l’étude et à la promotion de l’histoire de la « civilisation européenne », à l’exemple de Terre et Peuple du professeur d’histoire médiévale de Lyon 3 (et ancien responsable FN puis MNR) Pierre Vial.
5Voir l’exemple de l’engagement des avant-gardes poétiques dans la Résistance étudié par Gisèle Sapiro (1999).
6Fabrice Robert, « La diffusion de l’idéal identitaire européen à travers la musique contemporaine », mémoire de maîtrise de science politique soutenu en 1996 à l’Université de Nice, cité in Lebourg (2004, p. 399).
7Cet effet d’homogénéisation de l’étiquette rock n’est en rien spécifique au RIF, comme le montre Mignon (1996).
8Un musicien de Kaiserbund explique de même sur le site BBR la fondation de son groupe par le fait qu’« il manquait au sein du RIF un pôle “électronique” ».
9Les grossesses des musiciennes ou chanteuses sont à plusieurs reprises évoquées comme des causes de modification de la composition des groupes. On remarquera à ce propos qu’une des caractéristiques du RIF est sa relative féminisation, a priori étonnante dans des mouvances musicale et politique majoritairement masculines.
10Fraction, sur le site du Vlaamse Jongeren Mechelen (mouvement de jeunes nationalistes flamands).
11La brochure de Ras l’Front consacrée au RIF contient des conseils pratiques pour faire interdire un concert de musiciens d’extrême droite.
12Ainsi la célèbre photo du Che par Korda a-t-elle été détournée par les militants NR, l’étoile sur le béret étant remplacée par une croix celtique. De même est-on frappé par la récurrence, dans les théorisations stratégiques des intellectuels organiques de la mouvance NR, des références au léninisme ou au trotskisme : si les programmes et idéologies de l’extrême gauche sont violemment rejetés, les qualités politiques qui lui sont prêtées sont en revanche enviées et font l’objet de tentatives d’imitation.
13Ainsi les musiciens d’Ile-de-France regrettent-ils sur le site BBR que « les relais de l’anti-mondialisme, en France du moins, sont souvent entre les mains de véritables internationalistes, qui ne critiquent la mondialisation que pour mieux promouvoir la disparition des États, des peuples et des cultures ». Sur les tentatives d’infiltration du mouvement altermondialiste et d’appropriation de ses thématiques par les militants de la droite radicale, cf. BOUMAZA (2003).
14« En réclamant la libre circulation des individus, des gens comme José Bové se transforment en responsables des Ressources humaines au service des grandes multinationales », affirme Fraction dans le n° 25, hiver 2001, de Jeune résistance.
15Kaiserbund, sur le site BBR.
16« Les pros sont des collabos », éditorial du site BBR, septembre 2001.
17« Gentillesse bon ton = piège à cons ! », éditorial du site BBR, novembre 2001.
18Présentation Basic Celtos sur le site Memorial Records.
19Cette dimension identitaire ne peut d’ailleurs être considérée comme spécifique à la seule musique d’extrême droite, ainsi que l’indique la diversité des styles étudiés dans l’ouvrage sur ce thème dirigé par Alain Darré (1996c).
20Aion déclare sur le site Coq gaulois que « le parallèle entre la Rome antique et le monde moderne est tellement évident et a tellement été abordé qu’il serait vain d’y revenir. Mêmes causes, mêmes effets : cosmopolitisme et dévirilisation entraînent inéluctablement la chute des civilisations, même les plus brillantes et les plus stables. Seul un retour aux valeurs archaïques pourra redonner l’énergie vitale nécessaire au redressement intellectuel, démographique et esthétique de l’Europe ».
21Jeune résistance, n° 25, hiver 2001.
22Site Coq Gaulois.
Auteur
Lilian Mathieu
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montagnarde1793 · 2 years ago
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1000 abonné-e-s !
Salut à toutes et à tous ! Ça fait un bon moment désormais que j’ai dépassé les 1000 abonnés et que j’ai songé à vous faire un petit cadeau en guise de remerciement, comme je l’ai fait quand j’ai dépassé les 500 abonnés... mais comme j’ai attrapé la mononucléose, je n’étais pas vraiment assez en forme pour y penser. Je me rétablis désormais peu à peu, alors je vous dis les règles et les prix :-)
Cette fois j’ai trois livres sur la Révolution française à offrir, et en plus un livre bonus, excellent, mais qui n’a qu’un lien très ténu avec la Révolution, en ce qu’il porte en partie sur Hannah Arendt, qui a raconté, il faut bien le reconnaître, un peu n’importe quoi au sujet tant de la Révolution française que de la Révolution américaine (pour plus d’info, voir les actes du colloque Hannah Arendt, la révolution et les Droits de l’Homme)...
Bref, le premier livre que je vous propose est le mien, La République de Prieur de la Marne (2022), qui n’est pas une biographie de Prieur, mais une étude de cas sur la politique de la Convention montagnarde depuis son élaboration jusqu’à sa mise en œuvre sur le terrain, issue de ma thèse :
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Le deuxième, c’est L’apprentissage de la citoyenneté de Maurice Genty (1987), une bonne introduction au mouvement populaire parisien de 1789 à 1795 :
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Le troisième, c’est un peu plus technique, il s’agit de Voter, élire pendant la Révolution française (2006, 1ère édition 1999), et comme l’indique son sous-titre, c’est un “guide pour la recherche”, mais même si tu n’es pas chercheuse ou chercheur, on y apprend beaucoup de choses très intéressantes sur les élections à l’époque révolutionnaire :
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Enfin, le dernier, et qui ne porte pas sur l’époque révolutionnaire, mais qui est néanmoins fascinant et très bien écrit, c’est Arendt et Heidegger. La destruction dans la pensée d’Emmanuel Faye (2020, 1ère édition 2016) :
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Or, comme la dernière fois, les règles sont les suivantes :
Les gagnant-e-s sera choisi-e-s aléatoirement sur la liste de celles et ceux de mes abonné-e-s qui auront reblogué ce post avant le 7 février 2023 (comme il n’y a pas beaucoup d’événements révolutionnaires en février et que les délais étaient un peu courts pour l’abolition de l’esclavage, ce sera, de façon complètement arbitraire, pour les 230 ans de l’élection de Prieur de la Marne comme secrétaire de la Convention). Le ou la premier/première pourra faire son choix entre les quatre livres, le/la second-e pourra choisir parmi les trois qui reste, et ainsi de suite.
Pour réitérer les règles, qui sont très simples, pour gagner :
1. Il faut être abonné-e à ce blog
2. Il faut rebloguer ce post avant le 7 février 2023 (un reblog par personne, SVP)
Voilà, c’est parti !
Salut et fraternité et merci à toutes et à tous !
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ojo-rojo · 2 years ago
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František Drtikol: “Étude de mouvement /Angled limbs meeting a circle”.
https://www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com/2016/12/Frantisek-Drtikol.html
https://www.nga.gov/collection/artist-info.19981.html
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calydriarpg · 8 months ago
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Fonctionnement de l'armée
Structure de l'armée :
L'armée d'Erydor est organisée en différentes branches, chacune spécialisée dans un aspect particulier de la guerre.
Les principales branches comprennent l'infanterie, la cavalerie, les unités de soutien magique, les unités de soutien logistique, et les forces spéciales.
Chaque branche de l'armée est composée de soldats formés dans les académies correspondantes, avec des chevaucheurs dans la cavalerie aérienne, des élémentaires dans les unités de soutien magique, et des alchimistes dans les unités de soutien logistique. Il y a aussi l'infanterie qui est composée d'hommes et femmes n'ayant pas fait des études dans les académies et qui sont des soldats de base.
Collaboration entre les académies :
Les académies des Chevaucheurs, des Élémentaires et des Alchimistes collaborent étroitement sur le champ de bataille pour maximiser l'efficacité des opérations militaires.
Les chevaucheurs fournissent un soutien aérien et une couverture pour les troupes au sol, protégeant les élémentaires et les alchimistes contre les attaques ennemies.
Les élémentaires utilisent leurs pouvoirs magiques pour soutenir les troupes, en lançant des sorts de protection, en invoquant des éléments naturels pour créer des obstacles ou des opportunités tactiques, et en attaquant les ennemis avec des attaques magiques dévastatrices.
Les alchimistes fournissent des ressources essentielles telles que des potions de guérison, des explosifs alchimiques, et des équipements spéciaux pour renforcer les capacités de combat des soldats sur le terrain.
Stratégies et tactiques militaires :
L'armée d'Erydor utilise une combinaison de stratégies offensives et défensives pour contrer les attaques de l'armée de Solastria.
Les troupes sont entraînées à coordonner leurs mouvements sur le champ de bataille, à s'adapter rapidement aux changements de situation, et à exploiter les faiblesses de l'ennemi.
Les chefs militaires planifient des opérations complexes, telles que des assauts coordonnés sur les positions ennemies, des raids de sabotage derrière les lignes ennemies, et des manœuvres tactiques pour encercler et anéantir les forces adverses.
Hiérarchie
Soldat de base :
Ce grade est attribué aux nouvelles recrues après leur formation initiale.
Caporal :
Les caporaux sont des soldats expérimentés qui ont démontré leur compétence et leur leadership sur le terrain.
Ils sont responsables de superviser de petites unités de soldats et d'assister les officiers dans la coordination des opérations tactiques.
Sergent :
Les sergents sont des chefs d'unité qui dirigent et encadrent les soldats au combat.
Ils sont responsables de maintenir la discipline, de motiver les troupes et de garantir l'efficacité opérationnelle de leur unité.
Sergent-major :
Les sergents-majors sont des sous-officiers supérieurs qui occupent des postes de commandement au sein des unités de combat.
Ils assistent les officiers supérieurs dans la planification des opérations et dans la gestion des ressources humaines et matérielles de leur unité.
Officier :
Les officiers sont des leaders tactiques et stratégiques qui commandent des unités de différentes tailles, allant de la compagnie au bataillon.
Ils sont responsables de la planification des opérations, de la prise de décision sur le champ de bataille et de l'entraînement et du développement professionnel de leurs subordonnés.
Officier supérieur :
Les officiers supérieurs occupent des postes de commandement à des échelons plus élevés, tels que les régiments, les brigades ou les divisions.
Ils sont responsables de la coordination des opérations sur un théâtre d'opérations plus vaste, de la gestion des ressources et des effectifs, et de la mise en œuvre de la stratégie militaire globale.
Général :
Les généraux sont les plus hauts responsables de l'armée, chargés de la planification stratégique, de la prise de décision politique et de la direction de l'ensemble des forces armées d'Erydor.
Ils sont responsables de la conduite de la guerre, de la défense du territoire et de la protection des intérêts nationaux de leur pays.
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lecameleontv · 6 months ago
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En tant que psychiatre, Sydney étudie les comportements humains, et s'est spécialisé dans celle : - des jumeaux; ... - du caméléon Jarod.
Sydney : “Avez-vous pris en compte les conséquences psychologiques ?” (Téléfilm n°2.)
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La génétique (du grec genno γεννώ = donner naissance) est la science qui étudie l'hérédité et les gènes. Une de ses branches, la génétique formelle ou mendélienne, s'intéresse à la transmission des caractères héréditaires entre des géniteurs et leur descendance.
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Les jumeaux dizygotes sont dit « faux jumeaux » dans le sens où ils n'ont pas la même apparence. Les monozygotes sont dits "vrais jumeaux" dans le sens où ils la même apparence. Les jumeaux sesquizygotes est un état intermédiaire entre des jumeaux issus d’un même œuf (monozygotes) et des jumeaux provenant de la formation de deux œufs différents (dizygotes) : ils ne se ressemblent pas et l'ADN paternel a une double origine (deux spermatozoïdes du même père). Ils sont dits semi-identiques.
La gémellité triangulaire est une psychopathologie du lien gémellaire. Les études psychanalytiques sur la gémellité s’accordent en effet pour évoquer/illustrer les risques intrinsèques à cette situation spécifique. Ceux-ci se cristallisent autour de l’indifférenciation du Moi de chaque jumeau, l’identification étant réciproque et aboutissant à des limites du Moi aux contours imprécis. Cela accentue la difficulté du travail d’individuation et de séparation entre la mère et le jumeau, et dans cette perspective, la capacité d’évolution.
Les relations précoces mère-enfants sont marquées par la désaide de chaque enfant confronté au renforcement de l’écart entre ses désirs et la réponse maternelle. Or, pour chacun des jumeaux, sa place est déjà prise, et le sentiment d’abandon et d’impuissance sont décrits comme des parts essentielles du vécu gémellaire. L’angoisse de perte et de séparation (avec la mère Objet) paraissent donc surdéterminés par la présence du double haï (par narcissisme), empêchant d’être tout à fait unique, ajoutant une blessure narcissique supplémentaire (Jacob/Rebecca/Essaü). C’est en même temps cette situation de détresse initiale et d’omniprésence du jumeau qui les pousse l’un vers l’autre. Dans la gémellité, la présence du double incarné intrique la violence à l’envie et tend vers l’indifférenciation psychique.
Ainsi, en même tant qu’il constitue la cause de la souffrance, le jumeau devient celui qui peut empêcher la confrontation à l’absence de la mère-objet, et devenir ainsi, en couple, une source de satisfaction de désirs dans la complémentarité. La présence de l’autre avec lequel un échange permanent est possible évite l’épreuve de la frustration telle qu’elle est vécue par l’enfant unique.
Broots : “[…] retrouver ses origines relevait de l'obsession.” (Téléfilm n°2.)
La relation gémellaire devient alors un refuge aliénant.
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Le mythe maya fondateur
Selon la légende “Popol Vuh" traduit par les ‘jumeaux héros’, deux frères descendent dans le monde souterrain pour venger la mort de leur père.
Mlle Parker : “Elle ne cherchait qu'à protéger son père de ses démons… en sachant que son acte lui couterait la vie.” (TVfilm n°2)
Les premiers fils de Uno Hunahpu, les jumeaux Uno Mono et Uno Artesano, sont devenus les mécènes de tous les arts, y compris l’écriture... Clin d'oeil aux scénaristes Javier Grillo-Marxuach et Juan Carlos Coto , ainsi qu'aux autres créateurs artistiques de la série Le Caméléon (V.O. : The Pretender) ?
Quelque temps plus tard, Un et son frère Sept Hunahpu, ont procréé ensemble une autre paire de jumeaux appelée Hunahpú et Xbalanqué, dont la mère était Xkik’, fille du Seigneur des Enfers.
Téléfilm n°2 : L'Antre du Diable / Island of the Haunted (2001)
Leurs aventures se racontent selon 2 scénarios (simulations ?) :
La surface de la terre ;
Les enfers : le Xibalba.
Les héros passent de la surface de la terre aux enfers et vice-versa. Ces mouvements, avec ceux des autres participants aux histoires, préfigurent les mouvements du Soleil, de la Lune, des planètes et des étoiles.
A la fin de la saga, Hunahpú se lève pour devenir le Soleil et est suivi par Xbalanqué, qui joue le rôle de la pleine Lune.
La première rédaction de ce mythe date de 1550 avant J.-C environ et constitue le livre sacré autochtone de la civilisation Maya, apparue 3000 av. J.-C. Les Mayas ont utilisé l’art hiéroglyphique sur de longs rouleaux d’écorce d'Amate, un arbre sacré des Mayas, très semblable au papyrus égyptien. Ces rouleaux mesuraient environ 7 mètres par 20 centimètres, reliés par des cordes. Les glyphes ont été complètement détruits par les colons, qui ont évincé les scribes mayas et procédés à des autodafé automatiques, et n'ont été redécouverts qu'au 19ème siècle.
Sydney : "Je crois qu'il cherche à me transmettre un message, et ce livre contient la solution." (Ep. 1.04)
" Voici les Rouleaux... Ils ont été volés !" (Téléfilm 2 - L'Antre du Diable).
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La légende “Popol Vuh" aborde également la façon dont la connaissance a été transmise aux humains, en utilisant la métaphore de la flamme, comme dans la mythologie grecque avec Prométhée (Le Centre ?) et la flamme (Jarod ?) donnant le feu (simulations de Jarod ?) à l’humanité.
D'autres similitudes existent avec des mythes Sumériens, Celtes et Égyptiens.
La mythologie grecque
Les légendes grecques recèlent de nombreux jumeaux, y compris allégoriques (= frères d'armes/de périples).
Le Dieu Zeus et Antiopé, femme du roi Lycos, donnent naissance aux jumeaux Amphion et Zéthos. Furieux, le roi Lycos ordonne qu'on abandonne les nouveaux-nés dans les montagnes du Cithéron pour qu’ils y périssent, puis répudie et emprisonne Antiopé.
Ils sont cependant sauvés par des bergers. En grandissant, Zéthos développer des qualités pour le sport, alors que son jumeau Amphion développe une passion pour la musique, au point d'être remarqués par Apollon ou par Hermès. Ce dernier lui offre une lyre, dont le son couplé à ses paroles harmonieuses, font mouvoir les pierres et les mener là où il le veut.
"Il existe des êtres doués d'une intelligence supra-normale ..." (générique)
En apprenant leur ascendance divine, les jumeaux délivrent leur mère, et tuent le roi Lycos et sa nouvelle épouse.
Quant au dieu Poséidon, il donne naissance aux jumeaux Nélée et Pélias de ses amours avec une mortelle, Tyro, qui les abandonnera.
Les jumeaux Acrisios et Proétos sont pour leur part les fils d’Abas, le douzième roi d’Argos. Ils se disputent dès leur gestation dans le ventre de leur mère, jusqu'à la succession de leur père sur le trône d’Argos. Acrisios l’emportera. Son jumeau, Proétos, vaincu et chassé d’Argos, s’en ira régner sur Tirynthe.
Egalement, les jumeaux Eurysthénès et Proclès, sont en compétition pour la royauté à Sparte.
Léda (Hélène de Troie) accouche de deux paires de jumeaux, les garçons Castor et Pollux, et les filles , Hélène et Clytemmestre, de deux pères différents : Zeus, déguisé en cygne, puis son époux humain Tyndare, la même nuit. Dès le 8ème siècle av. J.-C, les grecs en avait le culte. A la mort de l'humain Castor, Zeus permet à Pollux, son fils immortel, de rejoindre pendant 6 mois son jumeau, puis inversement, pour partager ensemble la gloire olympique des Dieux.
Héraclès (Hercules) et Iphiclès sont jumeaux, nés d'Alcmène et du Dieu Zeus déguisé en Amphitryon, le mari d'Aldmène.... Ils ont partagés ensemble beaucoup d'aventures et leurs dons étaient complémentaires. Entre autres, Héraclès est le père des jumeaux Alexiarès et Anicétos.
Les Mycéniens décident, sur les conseils de l’oracle de Delphes, de remettre le pouvoir à l’un des deux fils de Pélops : des jumeaux, depuis longtemps réfugiés dans la fabuleuse cité "riche en or", Atrée et Thyeste. L'ainé, Atrée, possède un mystérieux agneau à la toison d’or, considérée comme l’emblème de la monarchie, et est l'époux d’Aéropé, petite-fille de Minos, fondateur de la royauté crétoise. Thyeste, le cadet, est le voleur de cette même toison et l’amant d’Aéropé. Le peuple choisit d’abord Thyeste qui brandit le trophée symbolique dérobé avec l’aide de sa maîtresse. Mais Zeus lui-même accomplit un prodige en faveur d’Atrée : le soleil et les astres reculent dans leur course pour se coucher à l’est. Thyeste abdique et s’exile, Atrée devient roi. Cependant sa démesure compromet rapidement sa légitimité. Thyeste, rappelé à Mycènes sous prétexte de partager le pouvoir, se voit alors offrir en ragoût ses trois fils massacrés par Atrée, alors même qu’ils avaient tenté de trouver refuge auprès de l’autel de Zeus.
Mlle Parker : “comment peut-on tuer toute sa famille pour l'appât du gain et le pouvoir ?”
Jarod : “Pose plutôt la question à ton père.” (Téléfilm n°2)
Lorsque Thyeste comprend quelle nourriture monstrueuse il a avalée en découvrant les têtes coupées de ses enfants, il accable son frère de malédictions et s’enfuit.
Sydney : “Terribilis est locus iste. […] Des atrocités ont eu lieu ici.” (Téléfilm n°2)
Calaïs ("celui qui souffle doucement") et Zétès ("celui qui souffle fort"), dits les "Boréades" sont les géants jumeaux de Borée (= le vent du Nord) et d'Orithye (=Chioné), la fille du roi d'Athènes Erechthée. Inséparables, à l'adolescence, des ailes rougeoyantes et sonores poussent sur leurs tempes et leurs pieds, ou dans leur dos. Ils participent à l'expédition des Argonautes, menée par Jason, sur le navire Argo qui fait une halte sur les côtes de Mysie. Hylas, l'un des matelots, descendu à terre pour puiser de l'eau, s'égare. Héraclès, qui l'aime beaucoup, part immédiatement à sa recherche. Le temps passe et les matelots, restés à bord, perdent patience. Les Boréades sont de ceux qui jugent préférable de repartir sans Héraclès. Après l'expédition, ils payent de leur vie cette décision. Le héros les tue à Ténos, entasse ensuite de la terre sur leurs cadavres, puis édifie sur le tertre deux colonnes dont l'une vibre au souffle du vent.
Mlle Parker : “Ce sont des esprits supérieurs mais tôt ou tard ils font des erreurs bêtes.” (Ep. 1.02)
Acrisios et Proétos, Autolycos et Philammon, Télédamos et Pélops II, Pélias et Nélée, Éole et Boéotos, Agénor et Bélos, Lycastos et Parrhasios, Pégase et Chrysaor, Eurysthénès et Proclès,
Les jumeaux Eurytos et Ctéatos (les Molionides),
Les jumeaux Otos et Éphialte (les Aloades ou Aloïdes, nés de Poséidon et d’Iphimédée) sont 2 géants qui décident de prouver leur supériorité sur les Dieux.
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Le mythe de la Fondation de Rome
Les jumeaux Romulus et Rémus sont nés d'un amour interdit entre le Dieu Mars et Rhéa Silvia, condamnée au célibat et à la chasteté en entrant dans l’ordre des Vestales (Téléfilm n°2 - L'Antre du Diable) devenant ainsi prêtresse de Vesta, sur ordre de son oncle, Amulius, qui voulait punir son frère, Numitor, dans un conflit de succession.
Amulus décide alors de jeter les jumeaux nés dans les eaux du Tibre en crue. Le flot dépose leur berceau en osier, au pied du mont Palatin, et leurs cris attirent une Louve qui décident de les allaiter, leur sauvant ainsi la vie. Plus tard, les jumeaux sont adoptés par un couple de bergers. 
Après avoir vengé leur grand-père en le remettant sur le trône, à l'adolescence, Romulus est désigné par le Ciel pour fonder une ville là où avec son frère ils ont été miraculeusement sauvés. Mais ce dernier est jaloux de ne pas avoir été désigné le Roi et fondateur de la ville, et Romulus doit le tuer pour que les règles soient respectées. Ainsi née Rome (Le Centre ?), futur Empire en Méditerranée.
Les problèmes d’origine et de fondation étaient centraux dans la pensée grecque.
Broots : “[…] retrouver ses origines relevait de l'obsession.” (Téléfilm n°2 - L'Antre du Diable)
Dans le ciel, Castor et Pollux (Grece) et Romulus et Rémus (Romains) sont représentés par la constellation du zodiaque des Gémeaux (Gemini), traversée par le Soleil du 22 juin au 20 juillet, dont le signe astrologique est ♊︎.
En Sicile, les Paliques (="qui reviennent à la lumière") sont de très anciennes divinités jumelles, chtoniens, liés au volcanisme.
« Ils reviennent des ténèbres à la lumière du jour. » - Etna, d'Eschyle.
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Le mythe pré-chrétien slave et balte
Les Dieva dēi sont des jumeaux célestes et les enfants du dieu suprême Dievs.
Les Alcis (en grec Raos et Raptos) sont deux divinités jumelles vénérées par les Naharvales, peuple germains (Goths) faisant partie de la population balte des Lygiens.
chez les Ossètes, Æxsært et Æxsærtstæg ;
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Le mythe chrétien : l'Apôtre Thomas
Fête de la St Thomas : 03 juillet Signe particulier : son incrédulité
L'Apôtre Thomas est appelé Didyme, soit le Jumeau... le jumeau du Sauveur car parfait (il est le 1er en Jésus « son Seigneur et son Dieu »), et la perfection est le jumeau du Sauveur, tel que c'est expliqué dans le 'Livre de Thomas'.
Il a cet échange avec Jésus lors du dernier repas : - Thomas : "Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin?" - Jésus : "Je suis le chemin, la vérité et la vie."
Le proverbe populaire dit "Je suis comme St Thomas, je ne crois que ce que je vois" : l'Apôtre pose beaucoup de questions et a ses doutes.
 Son tombeau se trouverait dans la basilique de Saint-Thomas de Chennai, en Inde, car il aurait évangélisé l'Inde du Sud en fondant l'Eglise Indienne.
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Le mythe oriental ancien / védique
Le symbolisme gémellaire permet d’écrire l’histoire et de l’interpréter, dans ses bibarités, ses doubles réalités, et ce dans un langage élaboré.
Le symbolisme des jumeaux permet de superposer un discours sur « la crise des différences » (cf. R. Girard), donne des pistes à l’homme pour survivre alors qu’il est en danger d’une identification mortelle, (soit avec la divinité soit) avec lui-même. Appliqué à un héros (Jarod), ce symbole traduit son itinéraire d’initiation (les découvertes), par création d’espaces et passage des lieux interdits (hors du Centre).
Les Ashvins/Aśvin ou Nāsatya, dit "Les Cavaliers de l'Aurore", sont la forme ancienne des dieux Jumeaux dont la chevauchée annonce le lever du Jour. Ces jumeaux célestes sont également thaumaturges, c'est-à-dire « médecins des hommes et des dieux », et « maîtres en savoir », principalement dans l'art, la musique, l'agriculture et l'élevage de chevaux.
Nakula et Sahadeva sont les enfants jumeaux de Madri, la seconde épouse de Pandu. A cause d''une malédiction, Pandu ne pouvait pas avoir d'enfants, donc son épouse Madri a partagé un mantra offert par le Sage Durvasa pour être mère tout en restant vierge, avec les dieux Jumeaux Ashvins/Aśvin. Cela n'empêcha pas Pandu, le père, de succomber à sa malédiction, et Madri, la mère, de se suicider par culpabilité...
Mle Parker : “Une seule chose reste incompréhensible pour moi … pourquoi est-elle allée dans un ascenseur … ? Un ascenseur, ça monte, ça descend… Mais ça ne va nulle part… C'est très petit une balle de 9mm mais celle-là a changé ma vie.” (Ep. 1.02)
Exilés à la fin de leurs vies avec le reste de leur fratrie, ils partirent à la recherche du paradis, mais les jumeaux moururent avant de le trouver, car Nakula était trop vaniteux de sa beauté physique, et Shahadeva, trop fier de sa sagesse.
On retrouve ainsi le thème de la fraternité et de la paternité traité en fil rouge dans la série Le Caméléon (V.O. : The Pretender). Ainsi que le thème de l'Identité, contextualisé dans son environnement extérieur et intérieure : "Qui êtes-vous ?".
ceux de Tamar et de Judah (Yéhoudah), Perets et Zera’h.
leurs projections épiques du Mahābhārata ; les Aśvin ou Nāsatya védiques, avec leurs projections épiques du Mahābhārata, Nakula et Sahadeva
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Le mythe asiatique
A la fin du 17ème siècle en Chine, Kangxi est le quatrième empereur de la dynastie Qing. Les immortels jumeaux « ho-ho » sont alors des statuettes masculines très en vogue : des figurines représentant 2 frères sont ainsi nommées de deux mots dont l’un signifie “concorde” et l’autre “union” ; ils sont les symboles de la bonne entente et de l’harmonie, le porte-bonheur chinois. L’un porte un nénuphar, l’autre une boite ronde. Ils peuvent aussi représenter la divinité de la richesse.
Dans la culture Khmer (Ep.), il existe les tigres jumeaux, soit Suea Koo, symbolisant la combativité et la résistance. Graphiquement, ils sont souvent entourés de phrases en Pali formant une demi-lune, symbolisant la lumière qui guide notre chemin dans l'obscurité.
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Le mythe astral
Shamar, étoile du matin, et Shalim, étoile du soir.
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Les villes de jumeaux
Au Nigeria, la ville Igbo-Ora est considéré comme la capitale mondiale des jumeaux avec un festival organisé depuis 2014. La ville enregistre effectivement une forte de densité et un taux élevé de jumeaux. Dans la culture yoruba, les naissances géméllaires sont célébrées comme un cadeau divin. Il est de coutume de baptiser l'aîné Taiwo, et le cadet Kehinde, quel que soit le genre. Le gouverneur de l'Etat a décidé de militer pour que cette spécificité soit reconnue comme Patrimoine Culturel Immateriel.
En Inde, le village de Kodinji enregistre également un fort taux de naissance géméllaire. L'association Twins & Kin (TAKA) a même été créé pour les representer. Il en est de même pour le village d'Umri.
En Ecosse, la région Inverclyde, surnommée parfois "Twinverclyde", connaît le même phénomène démographique, et organise une rentrée scolaire spécifique pour les enfants jumeaux de l'Ecole primaire.
Aux USA, la ville de Twinsburg est également connu pour son festival géméllaire, organisé depuis 200 ans : https://twinsdays.org/
Dans la série, ce festival a lieu à Mineapolis, dans le Minnesota (Ep. 1.19.)
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Les jumeaux principaux dans la série : - Zoey; - 'Thomas' - Jacob.
Bernie/le King/convoyeur anonyme; Marylin Monroe/Norma Jean (1.04) la part de l'innée et de l'acquis / le jumeau ( 1.16) : ... 3.06 "Si Dieu est mort, nous l'avons tous tuer" (2.08) : ... clone naturel (3.20) : ...
La symbolique de la Gémellité consiste à voir la victoire du Héros sur lui-même, illustrant l'existence des combats universels, des affrontements (ouvrir/fermer les portes) intérieurs.
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A savoir : le prénom Jarod vient de l’hébreu Yared, qui signifie « Dieu fera descendre ». Dans la Genèse de l’Ancien Testament, Jarod est le sixième patriarche qui succéda à Adam. Il est le père d’Hénoch et le grand-père de Mathusalem. Il aurait vécut jusqu'à 962 ans. La Saint Jarod est célébré le 25 juin.
Quant à Craig Van Sickle, il y a des jumeaux dans sa famille et il a voulu retranscrire cette réalité fictivement dans la série.
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sources : 1001mythes.net, anticstore.com, P.M. Bogaert, cosmovisions.com, courrierinternational.com, experiencesmexique.com, florian Houssier, geo.fr, R. Girard, Jacques Poucet, Raymond Kuntzmann, la-croix.com, larousse.fr, lemonde.fr, matricien.wordpress.com, mythologica.fr, Marc Pomerleau, universalis.fr, vietnamdecouverte.com et science.org
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Le personnage de Sydney dans la série Le Caméléon (V.O. : The Pretender) est interprété par l’acteur Patrick Bauchau.  
Thème affilié : l'Identité -
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D'autres 'jumeaux' : - The Lying Game; -  Pretty Little Liars.
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davidheulin · 7 months ago
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David Hockney est l'un des artistes contemporains les plus célèbres et influents. Né le 9 juillet 1937 à Bradford, en Angleterre, il a étudié à la Bradford School of Art avant de poursuivre ses études à la Royal College of Art de Londres dans les années 1950.
Connu pour son style éclectique et expérimental, Hockney explore divers médiums artistiques, y compris la peinture, le dessin, la photographie et la vidéo. Il est souvent associé au mouvement du Pop Art et est célèbre pour ses œuvres audacieuses et colorées.
Parmi ses thèmes récurrents, on trouve les paysages californiens, les piscines, les portraits et les natures mortes. Il est également connu pour sa représentation novatrice de la perspective et de l'espace dans ses peintures.
Hockney a expérimenté avec des techniques artistiques innovantes, notamment la peinture acrylique, le collage et l'utilisation d'applications numériques pour créer des œuvres d'art sur iPad.
Au cours de sa longue carrière, il a reçu de nombreuses récompenses et distinctions, dont le prestigieux prix Praemium Imperiale en 1989 et la Légion d'honneur en 2019. Ses œuvres sont exposées dans des musées du monde entier et font partie de collections privées importantes.
En ce qui concerne sa relation avec le musée de Rouen, il est important de noter que l'exposition de David Hockney au musée d'art de Rouen est une opportunité exceptionnelle de découvrir son travail de près. Cette exposition offre aux visiteurs une plongée fascinante dans l'univers artistique de Hockney, mettant en valeur ses œuvres emblématiques et son impact sur le monde de l'art contemporain.
Cette intégration du musée de Rouen dans le contexte de l'exposition de David Hockney souligne l'importance de cet événement pour la scène artistique locale et régionale, offrant aux habitants et aux visiteurs une occasion unique de découvrir le travail d'un artiste de renommée internationale dans un cadre inspirant et enrichissant.
#rouen #museebeauxarts #normandie #normandy #davidhockney
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adamads · 7 months ago
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Qualité vs Quantité
En tant que perfectionniste, j'ai toujours eu tendance à privilégier la qualité à la quantité. Mais dernièrement un autre artiste m'a fait prendre conscience que produire en quantité avait aussi ses avantages. Outre le côté "plus de contenu", qui offre un certain intérêt, produire en plus grande quantité permettrait également de progresser plus vite. A une condition toutefois : que l'on apprenne de ses erreurs d'un travail sur l'autre.
Produire en quantité serait aussi une bonne façon de lutter contre le perfectionnisme, une invitation à lâcher prise.
Alors dans cette optique je me suis dit : "Hey, c'est pas bête tiens, je vais poster un croquis tout bête d'une étude de mouvement que j'ai faite"
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J'ai encore du chemin à faire avant d'arriver à lâcher prise.
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thelightofmeridian · 9 months ago
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Système de jeu -- explications
Bonjour tout le monde, j'espère que vous allez bien ! Petite surprise de la semaine : le système de jeu ! L'annexe peut être amenée à évoluer/avoir quelques modifications d'ici l'ouverture mais le plus gros y est ! J'espère que ça vous plaira. Bonne lecture ♡
HASARD & LANCER DE DÉS
Pour les plus téméraires d'entre vous ou tout simplement pour la prise de décision dans le jeu, il vous est possible de lancer les dés et ainsi laisser le hasard choisir à votre place :
— les dés du destin : à utiliser aussi bien inrp que hors-jeu (flood, etc), il faut cependant formuler vos questions de sorte à pouvoir obtenir une réponse ouverte (oui/non), — les dés de compétences : lors de l'étape traits généraux et compétences, vous pouvez lancer ce dé pour obtenir une valeur aléatoire entre 0 et 100 — les dés d'évolution : DÉS SPÉCIAUX créés à l'occasion d'une intrigue comme un sujet commun pour en définir l'évolution ou celle de votre personnage, leur fonctionnement sera expliqué dans le premier post des sujets administratifs ou lors d'interventions du Maître du Jeu, — les dés politiques : DÉS TOP-SECRET à retrouver au niveau des quartiers généraux des différents mouvements, ils ne seront pas développés ici.
Si les résultats obtenus ne sont pas à la hauteur de vos attentes (ou pas très arrangeants), vous n'êtes en aucun cas dans l'obligation de vous y tenir (on ne dira rien, promis !)
COMPÉTENCES
Nous partons du principe qu'en fonction de la tranche d'âge de votre personnage, celui-ci aura acquis plus ou moins d'expérience permettant de développer, perfectionner certaines de ses compétences. Ainsi, lors de l'étape de la fiche de présentation, les points à répartir sur les six compétences se feront de la manière suivante :
— cent (100) points pour les 18-22 ans, — cent-cinquante (150) points pour les 23-25 ans, — deux-cent (200) points pour les 26-28 ans, — deux-cent-cinquante (250) points pour les 29-32 ans, — trois-cent (300) points pour les 33-39 ans, — trois-cent-cinquante (350) points pour les 40-49 ans, — quatre-cent (400) points pour les 50-59 ans, — cinq-cent (500) points pour 60 ans et plus.
Il existe au total six caractéristiques, celles-ci pouvant directement influencer l'issue des actions réalisées dans le jeu :
— les traits généraux : physique et personnalité, — les compétences : offensive,  défensive, technique et formation.
Enfin, si au moment de la validation de votre fiche vous autorisez l'équipe administrative à vous attribuer des bonus et malus, votre personnage n'est pas à l'abri de subir un petit coup du sort !
Voici une liste non-exhaustive de quelques compétences possibles. Libre à vous d'en piocher là-dedans ou d'en choisir d'autres :
TRAITS GÉNÉRAUX : physique : endurance, force, rapidité, vision nocturne, ... // personnalité : persévérance, orgueil, discrétion, ambition, superstitieux, susceptible, sensible, insolence, impulsivité, minutie, réservé, leader, extra/introverti, égocentrique, pessimiste/défaitiste, courage, stratège, cupide, avare, corruptible...
COMPÉTENCES : offensive : magie offensive, maniement d'armes (épée, dague, tir à l'arc...), combats sur terre/étendues d'eau/dans les airs, ... // défensive : magie défensive (bouclier magique, peau impénétrable, ... //  technique ("spécialité" acquise via les études, en travaillant ou sur le tas) : navigation en mer, cartographie, astronomie, potions/plantes médicinales, joaillerie magique, danse, écriture, peinture, ... // formation (liée aux connaissances et savoirs) : chef cuisinier, boulanger/pâtissier, religieux, forgeron, armurier, ébéniste, couturier, membre de la garde royale, cavalier, palefrenier, soigneur animalier, femme de chambre, nourrice, herboriste/apothicaire, médecin, ...
EVOLUTION DES PERSONNAGES
Certaines périodes irl sont bien moins propices que d'autres pour écrire, réfléchir à l'évolution de notre personnage et c'est tout à fait légitime. Pas de panique, nous avons pensé à une solution !
Chaque nouvelle intrigue aura son sujet de mise à jour où il sera possible de faire le bilan des actions de votre personnage : où il était, son éventuelle implication. Vous pourrez bien évidemment lancer les dés du destin pour orienter vos choix, avoir recours aux dés d'évolution spécialement créés pour l'occasion ou simplement expliquer en quelques mots ce qu'il advient de votre personnage.
Enfin, nous vous rappelons de ne surtout pas révéler le camp de votre personnage (pro-Phobos ou pro-Reine Weira). Celui-ci doit rester confidentiel puisque les membres des différents mouvements auront l'occasion de faire pencher la balance, que ce soit lors des intrigues ou en réalisant des missions.
Restez à l'affut, méfiez-vous de tout le monde et amusez-vous !
(Et je profite de cette publication pour relancer la recherche de staff, si ça peut vous intéresser ou que vous avez besoin d'informations supplémentaires, n'hésitez pas à me contacter)
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francaistoutsimplement · 5 months ago
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« Allô, Marine Tondelier, c’est Emmanuel Macron à l’appareil
• Ah bonjour Monsieur le président. • Voilà pourquoi je vous appelle.
Comme vous le savez les hordes nazies sont aux portes du pouvoir. Et il faut tout faire pour les empêcher d’ouvrir des camps de concentration et de construire des chambres à gaz.
• Tout à fait Monsieur le président. Et comme vous le savez, les 12 millions de ceux qui ont votés pour eux sont des ouvriers et des employés, qui en général n’ont jamais dépassé le bac, donc des abrutis incultes. Racistes, homophobes, misogynes, transphobes, carnivores, ils cochent toutes les cases. Il faut tout faire pour éviter cette horreur.
• Absolument et il ne faut surtout pas leur donner la parole. Alors voilà ce que je vous propose. Avec vos amis bac+5 et masters en études de genre du « Nouveau Front Populaire » des grands ancêtres comment qu’ils étaient pas contre les heures sombres, vous allez faire alliance avec les fonds de poubelle de mon mouvement. Et comme ça, hop, grâce à ce « bloc central », on fait comme d’habitude : no pasaran et on sauve le pays. En fait on sauve d’abord mes fesses, mais c’est le but, faut être clair.
• Pas con, mais comment fait-on ?
• Très simple. Votre mouvement ne représente pas grand-chose, alors je vais vous nommer Premier ministre et on va faire comme d’habitude. Refiler des maroquins aux écolos, ils adorent ça, et comme ça ils peuvent manger du homard arrosé de Château Yquem à tous les repas. Demander aux socialistes, dont je rappelle qu’ils m’ont fait élire, de trahir.
Et ça ils ont l’habitude c’est leur seconde nature. Faire venir les bricolos qui salivent à l’idée de rester dans les salons de la république, et il y en a pas mal avec Ruffin et Corbière en tête.
Vous allez vous répartir les postes avec les macronistes, et c’est bien le diable si vous n’arrivez pas à bricoler une majorité aussi relative que la précédente. Et on vous expliquera comment utiliser le 49-3. Je vous rappelle qu’Élisabeth Borne multirécidiviste dans ce domaine est socialiste. Ah et puis on refilera un truc à cet imbécile de Roussel, il en rêve.
• Bon ça me va, mais comment fait-on ? • Ne vous inquiétez pas je vais vous arranger les bidons. Quelques coups de fil dans les rédactions et vous allez voir comment qu’ils vont tous vous mettre en avant.
• Eh bien merci Monsieur le président. À la semaine prochaine. »
(Source : X - regis de castelnau)
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prefarfa-2024-ptonoe · 9 months ago
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POST N°22
étude de mouvement d'un surfeur
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de-gueules-au-lion-d-or · 1 year ago
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La nature, un joli mot et souvent une illusion ! Qu’est-ce donc au juste ? La rose, éclose ce matin dans mon jardin, est-elle la nature ? Oui et non. Oui, pour cette raison qu’elle pourrait peut-être vivre et se renouveler sans mon secours. Non, dans la mesure où elle est une « fabrication » de jardiniers savants, sans qui elle ne serait pas ce qu’elle est. Alors, qu’est-ce que la nature ? Réponse : c’est ce qui existe et vit de son propre mouvement, sans l’intervention humaine ou malgré elle. Selon la définition d’Aristote, c’est ce qui possède en soi son principe de devenir. Le vent, les marées, les vipères, les bécasses, les chevreuils, les guêpes, les renards, les friches, le ruissellement de l’eau après la pluie sont de la nature. Mais ni le massif de roses, ni le champ de blé transgénétique, ni le verger aseptisé ne sont plus tout à fait de la nature et ils le seront de moins en moins. Ils sont de la nature domestiquée, sous perfusion, la seule que les humains tolèrent.
Jour après jour, des chercheurs pénètrent quelques nouveaux secrets, se substituant à la nature pour l’exploiter, la contraindre ou la changer. Hier, clonage d’une brebis, aujourd’hui fécondation d’un souris sans père… Il est intéressant de savoir par quel processus mental nous en sommes arrivés à ce point. Pour cela nous pouvons nous référer à l’étude de Pierre Hadot, Le Voile d’Isis. Essai sur l’idée de Nature (Gallimard, 2004). Cette étude explore l’idée contrastée que les Européens se sont faits de la Nature depuis 3000 ans. Rappelons que Pierre Hadot a été le titulaire de la chaire de philosophie antique au Collège de France, auteur entre autres de La philosophie comme manière de vivre (Livre de Poche, 2003).
Dans Le Voile d’Isis, pour rendre compte de nos relations avec l’idée de nature, Pierre Hadot examine les interprétations successives données au célèbre aphorisme d’Héraclite : « La Nature aime à se cacher ». Cet examen commence avec Homère, deux siècle au moins avant Héraclite. C’est en effet dans l’Odyssée que l’on trouve pour la première fois le mot et le concept de nature que les Grecs nomment physis (d’où vient physique). Chez Homère et dans la pensée grecque avant Platon, le mot physis (nature) désigne la force animatrice du cosmos et de la vie : la nature d’un végétal, celle d’un animal ou celle d’un homme. La physis est toujours nature de quelque chose.
A partir de Platon et d’Aristote, le mot change de sens. Il désigne moins la force que son résultat. Et la Nature, désormais dotée d’une majuscule, se personnalise, devenant en quelque sorte synonyme de l’univers (cosmos) et de son principe organisateur. Ainsi l’adage d’Héraclite prendra-t-il la signification désormais courante : la Nature porte en elle des « secrets » devant lesquels les hommes se divisent. Les uns veulent les percer avec plus ou moins de curiosité et de violence, les autres tiennent à en respecter le mystère et en faire une source de joie et de sagesse. Pour caractériser ces deux dispositions qui ont traversé l’histoire de la pensée européenne, Pierre Hadot s’appuie sur les mythes de Prométhée et d’Orphée. Voyant dans la Nature une ennemie et plus tard une matière désenchantée, le premier cherche à lui faire avouer ses secrets pour la transformer en instruments de puissance. L’autre mythe, celui d’Orphée, s’élève contre cette violence « contre nature », préconisant avec Lucrèce, Spinoza, Goethe ou Nietzsche de se fondre dans son immanence et d’en respecter la « pudeur ».
Contrairement à la légende, les hommes sont rarement les amis de la Nature. Sauf les peuples chasseurs. En Europe, ceux-ci nous ont laissé le témoignage admirable des grottes ornées de représentations animales. Le plus souvent, les hommes se défient de la Nature. Ils en ont peur, même quand ils prétendent la protéger. La Nature, les hommes d’aujourd’hui l’aiment éventuellement dans les poèmes ou dans les jardins ratissés, c’est-à-dire dans sa négation. Quand elle est vraie, vivante, sauvage, inquiétante, ils la fuient, la combattent et la détruisent. Elle leur répugne et les effraye.
La Nature nous angoisse, et pas seulement par ce qu’elle révèle de redoutable : la nuit, seul en forêt, en mer ou en montagne dans la tempête. La Nature nous angoisse surtout parce qu’elle est inexplicable. Elle est réfractaire à notre entendement. Elle échappe au principe de raison qui veut que toute chose ait une raison d’être qui l’explique. Pourquoi le monde ? Parce que… dieu par exemple. Pourquoi Dieu ? Parce que le monde… Mais qu’est-ce qui nous prouve que la raison ait raison ? Pourquoi le mystère du monde se laisserait-il percer par la petite raison des hommes ? Comment et pourquoi pourrions-nous tout comprendre, tout expliquer, puisque ce « tout » nous précède, nous contient et nous dépasse ?
Ce qui nous déroute et nous inquiète c’est que la Nature ne poursuit aucun but. Elle ne nous écoute pas. Elle ne nous demande rien. Elle ne s’occupe pas de nous. Elle n’a pas été créée pour nous. Mais elle nous englobe. Elle est libre. Rien d’extérieur à elle ne la gouverne. Selon le mot de Lucrèce, elle est à la fois incréée et créatrice. Elle est sans pensée, sans conscience, sans volonté.
Nul n’a mieux traduit l’angoisse et même l’horreur de la Nature que Jean-Paul Sartre dans son roman philosophique La Nausée (1938). On sait que, dans un court essai publié en 1946, Sartre définissait son existentialisme comme un humanisme. Par humanisme, il entendait une forme de cartésianisme qui pose l’homme au centre de la création. La certitude du « Je pense, donc je suis » est pour lui la base de l’existentialisme. « Mais pourquoi est-ce que je pense ? » Son existentialisme affronte à cet instant le caractère injustifiable de l’existence. Reprenant l’interrogation de Leibniz, il répond : il n’y a aucune raison pour qu’il y ait quelque chose plutôt que rien. Sartre est un rationaliste désenchanté.
Roquentin, héros existentialiste de La Nausée, reste cartésien. Mais, comme Sartre, c’est un rationaliste révolté. Il découvre en effet que la raison ne peut répondre de l’existence concrète. La galet que Roquentin tient dans sa main en se promenant le long du rivage fait naître en lui la nausée. Il aura beau définir les propriétés du galet, sa composition minérale, sa couleur, sa forme et autres abstractions, son existence reste totalement inexplicable. Pourquoi un galet plutôt que rien ?
Cependant, pour un humaniste exaspéré comme Roquentin, un galet est moins irritant qu’un arbre. La crise nauséeuse de Roquentin atteint son sommet pendant sa promenade dans un parc où il rencontre un marronnier. Le silence de l’arbre, sa pose immuable, ses racines dans le sol, ses branches dans le ciel, son refus implicite de réduire son existence à un concept, tout cela offense Roquentin, l’emplit de dégoût. Accablé par l’examen d’une racine du marronnier ; Roquentin lui donne un coup de pied, sans parvenir à entamer l’écorce.
Pour un esprit rationaliste, un galet est philosophiquement opaque. Un arbre l’est encore plus. Roquentin est enfermé dans les limites de la conscience humaine, au-delà desquelles existe la Nature, indépendante, autonome, indifférente. Or, ce qui échappe au monde de l’intelligibilité humaine, de l’intelligibilité mathématique, le terrifie. Roquentin est donc condamné à la ville, ultime forteresse de l’humanisme et de la rationalité. Dans une ville, si l’on choisit ses heures, on ne rencontre que des minéraux, les moins inquiétants des existants. Mais Roquentin sent qu’un jour, comme dans les prédictions de Vico, la végétation triomphera de la ville. Cela le remplit de terreur.
Ce qui est horreur pour Sartre est joie pour Giono. Le contraste entre l’imaginaire de ces deux écrivains souligne celui de deux façons opposées de percevoir la Nature. Dans une nouvelle datée de 1932, le romancier du Chant du monde se laisse aller à un rêve un peu fou qu’il ne faut pas prendre pour une anticipation, mais pour une songerie panthéiste : « Il n’y aura de bonheur pour vous que le jour où les grands arbres crèveront les rues, où le poids des lianes fera crouler l’obélisque et courbera la Tour Eiffel ; où, devant les guichets du Louvre on n’entendra plus que le léger bruit des cosses mûres et des graines sauvages qui tombent ; le jour où, des cavernes du métro, des sangliers éblouis sortiront en tremblant de la queue… » (Solitude de la pitié, 1932).
A la suite de Leibniz, Sartre s’inquiète jusqu’à la nausée de ne pouvoir expliquer le pourquoi du monde. Pourquoi y a‑t-il quelque chose au lieu de rien ? Giono, lui, regarde le monde. Il ne le pense pas, il ne l’interroge pas, il le perçoit et le goûte. Il ne tente pas de l’enfermer dans un discours. Il se promène, il contemple. Il se laisse pénétrer par cette évidence, cet émerveillement : il y a quelque chose, et non pas rien ! Ce quelque chose est sans “pourquoi”. On songe à la fin de L’Etranger, roman pourtant très nihiliste d’Albert Camus, dont le héros, à la veille de mourir, éprouve une sensation inattendue : « La merveilleuse paix de cet été endormi entrait en moi comme une marée… »
Nous avons tous vécu, je l’espère (et les chasseurs peut-être plus que d’autres), de tels instants de plénitude dans la contemplation de la Nature. C’est ce que Romain Rolland appelait le « sentiment océanique ». Un sentiment d’union indissoluble avec la Nature, ce que les lointains Orientaux appellent « le grand Tout ». Ce n’est souvent qu’un sentiment. Mais il arrive que ce soit plus. Que ce soit une expérience bouleversante, un état modifié de la conscience. Expérience de l’unité entre soi et la Nature.
La contemplation des arbres, de la forêt, de la montagne, de la mer ou du ciel étoilé, rend l’ego dérisoire. « Quel calme, soudain, quand l’ego se retire ! » (Comte-Sponville). Il n’y a plus que l’être immense de la Nature au sein de laquelle on se sent immergé. Dans son livre La Mystique sauvage (PUF, 1993), Michel Hulin caractérise cette expérience par « le sentiment d’être présent ici et maintenant au milieu d’un monde lui-même intensément existant. »
Les hommes ne sont pas pour autant des pierres ou des animaux. Le sentiment d’être uni à la Nature ne signifie pas que l’on se fond dans un chaos indistinct. Mais bien au contraire que l’on observe les distinctions de la Nature. Au début de la Théogonie, Hésiode montre fortement que la vie, sans ordre, se détruit. Zeus et les dieux olympiens, figures du principe d’ordre, sont venus ordonner le cosmos pour permettre la vie. Et celle-ci fonctionne par distinction et séparation.
Commentaires de Paul Mazon dans sa traduction de la Théogonie (Belles Lettres, 1982) : « La force mystérieuse qui fait naître la vie, si rien ne vient la régler et la contenir, ne crée que confusion et mort : elle détruit aussitôt ce qu’elle vient de mettre au jour. » C’est le sens du mythe d’Ouranos, puis de sa mutilation par Cronos, enfin de la victoire de Zeus sur ce dernier.
A l’instar des dieux eux-mêmes qui ne sont pas extérieurs à la création et sont le reflet du cosmos, les hommes sont des êtres de la Nature, dont ils ne peuvent être isolés. C’est ce que manifeste Homère dans quelques vers célèbres de l’Iliade : « Comme naissent les feuilles, ainsi font les hommes. Les feuilles, tour à tour, c’est le vent qui les épand sur le sol, et la forêt verdoyante qui les fait naître quand se lèvent les jours du printemps. Ainsi des hommes : une génération naît à l’instant même où une autre s’efface » (Iliade, VI, 146).
Dans les temps anciens, chantés par Hésiode, Homère ou Ovide, les ancêtres des Européens respectaient la Nature, même s’ils en craignaient les dangers. Ils avaient la conscience intime de l’unité du monde ressenti comme une harmonie de conflits. Ils se savaient eux-mêmes dépendants des forces qui en commandent les équilibres. La Nature avait une âme. Elle était animée. Elle manifestait en toute chose son universelle divinité. Les bois, les landes et les sources étaient peuplés de nymphes, de farfadets ou de fées. Et les hommes en respectaient la sacralité.
Dans une des plus fameuses légendes du Nord, ayant tué le dragon et goûté son sang, Sigurd comprend le chant des mésanges. Nos mythes et nos rites cherchaient une coïncidence entre les œuvres humaines et l’image d’un cosmos ordonné. La disposition circulaire du temple solaire de Stonehenge reflétait ainsi l’ordre du monde, symbolisé par la course du soleil, son éternel retour à la fin de la nuit et à la fin de l’hiver. Elle figurait l’anneau de la vie unissant la naissance à la mort. Elle représentait aussi le cycle éternel des saisons.
Malgré les ruptures avec cet ordre ancien introduites par le christianisme, la construction des églises romanes ou gothiques répondait encore aux anciens symbolismes. Bâties sur d’antiques sites sacrés, elles en assuraient la perpétuation. Elles continuaient d’être « orientées » par rapport au soleil levant, et leurs sculptures étaient toutes bruissantes d’un bestiaire fantastique. Dans son impressionnant jaillissement, la futaie de pierre des nefs gothiques était la transposition des anciennes forêts sacrées.
Pourtant la rupture fondamentale cheminait, qui dissociait les humains de la nature et postulait l’idée vaniteuse et peu sensée que l’univers avait été créé pour les hommes seuls. En définissant l’homme comme « maître et possesseur de la nature », en voyant dans les animaux des « machines », Descartes ne fit que théoriser ce qu’avait préparé la séparation d’avec la nature inhérente aux religions monothéistes. Il exprimait la logique du nihilisme, anticipant sur l’arrogance technique et la manipulation du vivant. Il annonçait l’univers de la mégapole universelle, édifié sur la haine de la Nature.
Plus l’homme est « moderne », c’est-à-dire urbanisé, plus sa détestation de la Nature grandit. Il croit aimer les animaux en condamnant par exemple les chasseurs, sans voir qu’il obéit ainsi à une morale compassionnelle étrangère à la nature. Sans comprendre que la mort fait partie de la vie. Sans savoir de surcroît que, dans la Nature, la mort de l’animal sauvage est toujours cruelle, rongé qu’il est par des parasites et la maladie, dévoré vivant par des prédateurs. La mort foudroyante en plein vol, en pleine course ou au repos, sous les plombs ou la balle du chasseur, oui, cette mort donnée est autrement clémente.
En réalité, ce que l’homme « moderne » déteste dans le chasseur, sans d’ailleurs bien tout comprendre, c’est la part d’animalité, de vraie nature et de sauvagerie encore préservée en lui.
Dominique Venner
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yeong--hwa · 1 year ago
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La beauté du geste - Sho Miyake
Symphonie visuelle
Et si, dans l'harmonique syllogisme cinématographique, l'abstraction fusionnait avec l'émotion ? Dans un tel monde, le vétuste embrasserait la fraîche brise, et les fantasmagoriques esprits imaginaires flirteraient avec le réel.
C'est un monde comme celui-ci que Shō Miyake tente de tisser dans La beauté du geste, à travers l'existence taciturne de Keiko, jeune pugiliste des silences. Valse entre l'archaïque et le moderne, entre la rudesse et l'existence citadine, le film se veut avant tout être un échappatoire. Échappatoire des idées reçues ; échappatoire de la dureté du monde. Miyake tisse sa rédemption à travers le combat fragile de la jeune Keiko, énigme incarnée, paradoxale fusion de douceur et de rigueur, capturée sous l'égide d'une caméra qui discerne sobrement quand caresser l'intime ou effleurer le lointain.
Là où d'autres se noieraient dans les tumultes du quotidien, elle trouve sa catharsis dans l'arène d'un gymnase à l'âme usée mais indomptée. Sa présence, illuminée par un format d'image 1.85 méticuleusement orchestré, lui octroie le plein-pouvoir. Elle murmure plus que mille dialogues.
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Dans cet hymne à l'expression non-verbale, Miyake infuse chaque goutte de sueur, chaque coup porté, d'une résonance qui transcende les frontières du visible. Keiko ne parle pas, elle agit, son silence s'élevant en une mélodie aux timbres profonds. La pellicule, elle-même un anachronisme, souligne le tout avec un grain qui caresse chaque texture, chaque imperfection, laissant à notre seul regard toute la liberté de constater la beauté du geste.
La partition finale de Keiko, qui atteint son apogée en plein air dans le crépuscule urbain, est une ode à la libération et à la réconciliation intérieure. L'espoir se métamorphose, en un twist narratif presque sibyllin, en une réalisation tangible, érigeant ce film en pièce maîtresse, à la fois témoin du geste si cher à Marcel Mauss, et étude sur la résilience et la conquête de l'espace personnel dans un monde souvent suffocant.
Le film bouscule et interroge, oscille entre le lyrique et le prosaïque. Miyake n'a pas peur de plonger dans les abysses de l'âme humaine, mêlant réalité et fiction en une toile complexe mais authentique. Il offre un commentaire tacite mais puissant sur la condition féminine, notamment au Japon, incarnée par une Keiko aux prises avec des préjugés sociétaux et des limites personnelles. En calquant les gestes de Keiko au bitume ténébreux d'immeubles désaffectés, La beauté du geste se prête ainsi aux traits de poème cinématographique, comme une toile en mouvement où chaque coup est un trait de pinceau, chaque regard une couleur, chaque silence une texture.
En ce sens, l'on pourrait affirmer sans l'ombre d'un doute que c'est là toute la quintessence de ce que peut et doit être le cinéma : une fenêtre écarquillée sur des univers inondés, tant introspectifs qu'extérieurs, où chaque image égrène les silences de l'inexploré, où chaque séquence dévoile les couleurs de l'inconnu. Une ouverture vers des mondes inexplorés.
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droitsdesfemmes · 11 months ago
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Alice Neel photographiée par Lynn Gilbert, New York, 1976.
Alice Neel (1900-1984) était une peintre américaine renommée pour ses portraits réalistes. Née à Merion Square, Pennsylvanie, elle a grandi dans une famille de la classe moyenne. Elle a commencé à s'intéresser à l'art dès son jeune âge et a poursuivi ses études à la School of Industrial Art à Philadelphie.
En 1921, elle s'est inscrite à la Philadelphia School of Design for Women (maintenant connue sous le nom de Moore College of Art and Design), où elle a développé une approche unique du portrait. Ses premières œuvres reflétaient l'influence du réalisme et de l'expressionnisme.
Dans les années 1930, elle a déménagé à New York, où elle a vécu dans divers quartiers, y compris Greenwich Village et Spanish Harlem. Cette période a été marquée par des défis personnels, y compris la perte de sa première fille et des difficultés financières. Malgré ces obstacles, elle a continué à peindre, se concentrant souvent sur les gens de son entourage.
Les portraits d'Alice Neel sont connus pour leur représentation psychologique profonde et leur honnêteté brute. Elle a peint une variété de sujets, y compris des amis, des voisins, des activistes, des artistes et des personnalités publiques. Ses œuvres offrent un aperçu des différentes couches sociales et culturelles de New York, notamment durant les époques de la Grande Dépression et des mouvements des droits civiques. Elle est célèbre pour avoir capturé l'essence des individus souvent invisibles aux yeux de la société américaine. Son œuvre, profondément ancrée dans une démarche de représentation des marginaux, des exclus, des malades mentaux, ainsi que des communautés portoricaines en proie à la pauvreté, offre un visage humain et poignant à ces groupes négligés.
Alice, qui se déclarait elle-même fascinée par les « perdants » tant dans la sphère politique que dans les tréfonds de la vie quotidienne, a produit des portraits intenses et dénués de tout artifice. Son travail se distingue nettement des mouvements d'avant-garde contemporains, souvent empreints d'abstraction, par sa crudité et son réalisme sans concession. Se considérant comme une « collectionneuse d'âmes », son art explore non seulement l'apparence extérieure de ses sujets, mais plonge également dans les méandres de la psyché humaine.
Dans son style unique, brut et authentique, elle a également abordé des sujets difficiles tels que la nudité, souvent représentée de manière crue et sans embellissement, et des thèmes sociaux poignants, y compris les femmes enceintes ou victimes de violences domestiques. Par ces représentations, elle a remis en question les conventions traditionnelles de la représentation féminine dans l'art.
Dans les années 1960 et 1970, la reconnaissance d'Alice Neel a augmenté, notamment avec une exposition individuelle à la Whitney Museum of American Art en 1974. Ses œuvres ont été saluées pour leur approche non conventionnelle et leur commentaire social poignant.
Alice Neel est décédée en 1984, mais son héritage persiste. Elle est considérée comme l'une des portraitistes les plus importantes du 20e siècle, ayant influencé de nombreux artistes contemporains. Reconnue pour son indépendance et son caractère affirmé, elle fut pionnière dans la liaison des luttes de sexes, de classes et des questions d'origine à travers ses œuvres. Aujourd'hui, elle est célébrée comme une icône du féminisme et un modèle d'engagement, continuant d'inspirer les nouvelles générations d'artistes féminines. Son travail continue d'être exposé dans des musées et des galeries du monde entier.
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