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nous voyagerons, nous chasserons dans les déserts, nous dormirons sur les pavés des villes inconnues, sans soins, sans peines. Ou je me réveillerai, et les lois et les mœurs auront changé, — grâce à son pouvoir magique, — le monde, en restant le même, me laissera à mes désirs, joies, nonchalances. Oh ! la vie d'aventures qui existe dans les livres des enfants, pour me récompenser, j'ai tant souffert, me la donneras-tu ? Il ne peut pas. J'ignore son idéal. Il m'a dit avoir des regrets, des espoirs : cela ne doit pas me regarder.
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"Ils ont accaparé le sens de la vie."
- JP Sartre, Erostrate
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« Le temps, ici, n’est pas une mesure. Un an ne compte pas : dix ans ne sont rien. Être artiste, c’est ne pas compter, c’est croître comme l’arbre qui ne presse pas sa sève, qui résiste, confiant, aux grands vents du printemps, sans craindre que l’été puisse ne pas venir. L’été vient. Mais il ne vient que pour ceux qui savent attendre, aussi tranquilles et ouverts que s’ils avaient l’éternité devant eux. Je l’apprends tous les jours au prix de souffrances que je bénis : patience est tout. »
- Rainer Maria Rilke, lettres à un jeune poète
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"À ce sujet, je formulerai une remarque que j’ai pu retrouver chez beaucoup d’auteurs : l’aliénation intellectuelle est une création de la société bourgeoise. Et j’appelle société bourgeoise toute société qui se sclérose dans des formes déterminées, interdisant toute évolution, toute marche, tout progrès, toute découverte. J’appelle société bourgeoise une société close où il ne fait pas bon vivre, où l’air est pourri, les idées et les gens en putréfaction. Et je crois qu’un homme qui prend position contre cette mort est en un sens un révolutionnaire. "
Frantz Fanon, Peau noire, masques blancs
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"je vois un mur mais pas de porte
Je vois des nuages, mais pas de ciel
Et les Ă©toiles ne sont plus lĂ "
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« Donnez-moi la paix des étables, disais-je à Dieu, des choses rangées, des moissons faites. Laissez-moi être, ayant achevé de devenir. Je suis fatigué des deuils de mon cœur. Je suis trop vieux pour recommencer toutes mes branches. J’ai perdu, l’un après l’autre, mes amis et mes ennemis et s’est faite une lumière sur ma route de loisir triste. Je me suis éloigné, je suis revenu, j’ai regardé: j’ai retrouvé les hommes autour du veau d’or non intéressés mais stupides. Et les enfants qui naissent aujourd’hui me sont plus étrangers que de jeunes barbares sans religion. Je suis lourd de trésors inutiles comme d’une musique qui jamais plus ne sera comprise.
« J’ai commencé mon œuvre avec ma hache de bûcheron dans la forêt et j’étais ivre du cantique des arbres. Ainsi faut-il s’enfermer dans une tour pour être juste. Mais maintenant que de trop près j’ai vu les hommes, je suis las.
« Apparais-moi, Seigneur, car tout est dur lorsque l’on perd le goût de Dieu. »
Citadelle, Antoine de Saint-Exupery
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